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La vie scolaire et l'éducation
Toutes les réponses sont données dans les pages suivantes. Cochez vrai ou faux.
1. Le stage en entreprise est spécifique aux formations courtes.
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2. On accède facilement aux formations courtes.
3. Le BTS se prépare à l’université.
4. Seules les universités proposent des formations longues.
5. L’université française n’accepte que les titulaires du baccalauréat français.
6. La licence se prépare en trois ans.
7. Les écoles supérieures sont toutes privées.
8. Les écoles supérieures sont plus sélectives que les universités.
9. La formation en alternance est de plus en plus demandée.
10. L'Union européenne vise l’acquisition par chaque citoyen de deux langues étrangères.
11. Le CECRL ne concerne que le français langue étrangère.
12. Les directives privilégient l’oral dans les pratiques de classe.
13. Dans les sections internationales, l’enseignement des mathématiques se fait dans la langue cible.
14. La licence dans la langue concernée est requise pour être assistant de langue.

15. Dans le cadre d’Erasmus, les étudiants peuvent poursuivre leurs études pendant 6 mois dans un autre pays.
16. Les établissements préparent à l’AbiBac dans le cadre de la coopération franco-britannique.
17. La reconnaissance d ’un diplôme étranger par le ministère de l’Éducation nationale français est automatique.
18. L’ENIC-NARIC délivre des diplômes.
19. L’AUF a des réseaux d’universités dans plus de quatre-vingt pays.
L’U N IV E R S IT E EN FR AN C E L’enseignement supérieur français intègre dans ses cursus de formation de nombreuses possibilités de progression et de réorientation.
Les formations courtes Les formations courtes, deux années d ’études après le baccalauréat, concernent le s secteurs des affaires, de l’industrie ou des services. Les cursus intègrent toujours d e s stages en entreprises et permettent une entrée directe sur le marché du travail. U n e sélection rigoureuse est souvent pratiquée pour l’accès à ces formations.
Les diplômes • le diplôme universitaire de technologie (D.U.T.), dans 2 4 spécialités du secteur de la production ou des services, est préparé dans 115 instituts universitaires de technologie, dans les universités ; • le brevet de technicien supérieur (B.T.S.) se prépare en section de technicien supérieur dans un lycée. 88 spécialités sont proposées dans les secteurs de l’hôtellerie, de l’industrie, de la santé, des arts appliqués, de la gestion et de l’agriculture.
Les formations longues Il existe en France deux grands types d ’établissements permettant de suivre des études supérieures longues : les universités et les écoles spécialisées.

Les universités J g g l Les universités françaises sont des établissements - " ' publics. Elles reçoivent les étudiants titulaires du bac- ~ - fju É f calauréat français ou du diplôme étranger permettant l’accès aux études universitaires du pays d ’origine. Les ^ ' B ij g i universités françaises accueillent un peu plus de 1,5 million d ’étudiants. Parmi eux figurent 10 % d ’étudiants de toutes nationalités.
Elles offrent des formations fondamentales, des formations technologiques ou à finalité professionnelle. i
Conformément à l’organisation européenne des études, 1 _ les formations longues sont organisées en trois niveaux _ successifs, qui permettent d’obtenir 3 diplômes natio- i

naux : g
• la licence, préparée en 6 semestres m
2 filières sont possibles : la licence, qui est une formation générale, et la licence professionnelle, qui est une formation professionnelle.
• le m aster, préparé en 4 semestres après la licence
2 filières sont possibles : le master recherche, qui permet de suivre ensuite un doctorat, et le master professionnel, qui prépare à un métier précis et permet une entrée immédiate sur le marché du travail.
• le doctorat, préparé en 6 semestres après le master
Ce troisième niveau est consacré à un travail de recherche. Le diplôme de doctorat est obtenu après soutenance d ’une thèse.
Les écoles supérieures Les écoles supérieures sont des établissements sélectifs publics ou privés dont l’enseignement prépare à des pratiques professionnelles spécialisées, par exemple dans les domaines des sciences de l’ingénieur, de l’architecture, du commerce et de la gestion, ou encore de la traduction, de l ’interprétariat, du journalisme.
Parmi les écoles supérieures, les « grandes écoles » constituent une particularité française : ce sont des établissements très sélectifs qui accueillent beaucoup moins d ’étudiants que les universités. Les « grandes écoles » forment des ingénieurs et des mana-
gers de haut niveau, mais aussi des spécialistes de l’art, des lettres et des sciences humaines.
Les formations au sein des grandes écoles et des écoles spécialisées s ’effectuent généralement en 5 ans, incluant deux années de préparation initiale, soit au sein de l ’établissement lui-même, soit dans des établissements secondaires. Ces écoles permettent le plus souvent d’obtenir un diplôme de niveau bac + 5 conférant à leur titulaire le grade de master à l’issue de la scolarité.
Les formations en alternance L’alternance consiste à préparer un diplôme en alternant les périodes de formation théorique dans une école ou à l’université, et les périodes de formation pratique dans une entreprise.
Ce type de formation, qui permet d ’acquérir à la fois des compétences et de l’expérience professionnelle, est en progression constante dans l ’enseignement supérieur.
L’alternance permet de préparer des diplômes de niveau bac + 2, comme le brevet de technicien supérieur (B.T.S.), ou des diplômes bac + 3 ou bac + 5. Des dizaines d ’universités et de grandes écoles proposent en effet la possibilité d ’acquérir un diplôme d ’ingénieur ou un master par la voie de l’alternance.

EUROPE ET IN T E R N A TIO N A L

L'Europe d® l'éducation ; enseignement des langues L’amélioration des compétences des élèves en langues vivantes est au cœur des priorités de l’Union européenne et de la France. Depuis 2000, l’Union européenne vise à ce que chaque citoyen puisse parler et comprendre deux langues vivantes étrangères. L’objectif est de construire une citoyenneté européenne et d’encourager la mobilité au sein de l’espace communautaire.
Un cadre européen pour l ’enseignement des langues Depuis la loi d ’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 22 août 2005, le Cadre européen commun de référence pour les langues (C.E.C.R.L.) définit une base commune pour les programmes de langues, les examens. Il a été développé par le Conseil de l’Europe. Ce choix implique de nouvelles pratiques pour les enseignants : apprendre une langue au travers de réalisations concrètes en classe et accorder la primauté à la pratique de l’oral en classe. À cet effet, le ministère a affecté plus de 5 000 assistants de langue dans les établissements scolaires : locuteurs natifs, ils interviennent aux côtés des enseignants. Le C.E.C.R.L. a harmonisé les niveaux de compétences en langues à l’échelle européenne (niveaux A l à C2). Aux quatre compétences de compréhension et d’expression orales et écrites existantes a été ajoutée la compétence d’interaction orale (conversation, discussion, ...). Toutes sont aujourd’hui prises en compte dans l’évaluation des élèves. Ces nouvelles orientations apparaissent dans les nouveaux programmes de l’école primaire et dans ceux du collège.
La vie scolaire et l'éducation
Les objectifs fixés sont les niveaux : • A l à la fin de l ’enseignement élémentaire
L’élève peut communiquer de façon simple si l’interlocuteur parle lentement et distinctement et se montre coopératif. • A 2 pour l ’obtention du socle commun
L’élève peut échanger des informations simples sur des sujets familiers et habituels. • B1 à la fin de la scolarité obligatoire (16 ans)
L’élève peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage, raconter un événement, une expérience, défendre un projet ou une idée. • B2 à la fin des études secondaires
L’élève peut comprendre l’essentiel d ’un sujet concret ou abstrait dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Il peut communiquer avec un degré de spontanéité et d ’aisance tel qu’une conversation avec un locuteur natif. Il peut émettre un avis sur un sujet d ’actualité et en débattre.
N.B. : L'apprentissage de la première langue vivante étrangère, généralisé à partir du CE2 depuis la rentrée 2007, se poursuit en 6e. La deuxième langue vivante est introduite en classe de 4e et peut l’être, à titre expérimental, dès la classe de 5e.
Source : http://eduscol.education.fr

Diversité linguistique et plurilinguisme Dix langues sur les 19 enseignées dans l’enseignement scolaire français sont européennes : anglais, allemand, espagnol, grec moderne, italien, néerlandais, norvégien, polonais, portugais, suédois. 22 peuvent être évaluées dans le cadre de l’épreuve obligatoire de langues au baccalauréat.

Des sections bilingues plus nombreuses Ces sections sont ouvertes à tous les élèves motivés par l’apprentissage des langues vivantes étrangères. Le dispositif prévoit deux heures de langue en plus de l’horaire réglementaire les deux premières années puis une heure par semaine d’enseignement en langue étrangère dans une discipline non linguistique. Ces sections s ’adressent à des élèves d ’un niveau excellent dans une langue étrangère et proposent généralement un enseignement d ’histoire et géographie et de littérature dans la langue cible.
^ L@s p rog ram m e s e uropéens
COMENSUS Il permet de développer les échanges dans l ’enseignement scolaire. Il existe quatre principales formes de partenariats : • Les bourses de formation continue permettent aux enseignants du premier et second degré, aux équipes éducatives, aux conseillers d ’orientation et aux inspecteurs de découvrir de nouvelles pratiques pédagogiques, pour une durée d ’un jour à six semaines.
• Les partenariats scolaires rassemblent, sur une durée de deux ans, écoles, collèges, lycées d’au moins trois pays d ’Europe. Il y a trois types de projets : - permettre aux élèves et enseignants de travailler ensemble autour d ’un sujet les intéressant ; - autoriser les équipes pédagogiques à échanger sur leurs méthodes pédagogiques et à les mettre en pratique pour les tester ; - permettre aux élèves de deux pays différents de s ’initier à une langue étrangère qui ne fait pas partie de leur cursus. • L’assistanat est une bourse destinée à des étudiants ou enseignants en fin de formation (une licence ou équivalent) désireux de partir dans un autre pays d ’Europe pour participer à l’enseignement d’une discipline. Cela peut durer de trois mois à une année scolaire. • Les projets multilatéraux et les réseaux :
Les projets m ultilatéraux regroupent trois pays pour échanger sur de meilleures pratiques pédagogiques ou de nouvelles formations pour les enseignants.
Les réseaux sont des forums d ’échange à propos des disciplines et des acteurs impliqués dans les programmes Comenius.
E R Â S M U S Avec Erasmus, les étudiants peuvent effectuer une partie de leurs études dans un autre établissement européen, pendant 3 mois au minimum ou 1 an au maximum.

GRUNOTWIQ

Il concerne l’éducation des adultes, du personnel impliqué dans la formation des adultes et permet de rendre accessible l’offre d ’éducation tout au long de la vie.
LEO N AR D O B A V IN C I
Il concerne l’enseignement et Sa formation professionnelle et tous les acteurs impliqués dans ces domaines. Notamment, le programme cherche à associer aux projets les entreprises et partenaires sociaux. Il existe quatre aspects : • Les projets de mobilité individuelle permettent des stages en entreprise pour les élèves et apprentis, des formations ou une expérience professionnelle pour les salariés et demandeurs d ’emplois et des échanges entre les personnels du secteur de l’enseignement et de la formation professionnelle. • Les projets de partenariat sont des coopérations transnationales de deux ans minimum entre au moins trois pays échangeant sur les compétences nécessaires dans les entreprises, l’amélioration de la formation tout au long de la vie... • Les projets m ultilatéraux visent à mettre en place un marché de travail européen. Il y a les projets de développement de l’innovation et les projets de transfert d’innovation. L’objectif est de moderniser les politiques de formation et les métiers. ® Les réseaux regroupent trois pays d’Europe et visent à développer les compétences professionnelles en tablant sur les besoins des entreprises.
L® monde dans l’école
Jumelages et appariements L’idée de jumelage est née après la Seconde Guerre mondiale pour rapprocher les populations européennes. Les échanges culturels entre les habitants de différents pays sont possibles pour une durée de temps illimitée. Le jumelage peut prendre plusieurs formes : les appariements, les programmes franco-allemands Voltaire et Brigitte Sauzay, le programme Comenius...
Coopération bilatérale : coopération franco-allemande Le ministère a créé par accords de coopération avec l’Allemagne, trois types de dispositifs bilingues à profil franco-allemand dans l’enseignement secondaire général : les établissements préparant à l’AbiBac, les lycées franco-allemands, les filières bilingues à profil franco-allemand.
Coopération franco-britannique Les accords signés en 2004 et en 2006 intensifient les coopérations éducatives et linguistiques entre la France, l ’Angleterre et l’Écosse.
La reconnaissance des diplôm es Harmonisation et reconnaissance des diplômes L’Espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche permet une harmonisation des cursus européens. Il n’existe pas de principe juridique d ’équivalence entre les titres et les diplômes obtenus à l ’étranger et les diplômes français délivrés par le ministère de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Il est nécessaire d ’entreprendre une démarche pour faire reconnaître ses diplômes dans un pays étranger.


Un centre chargé de la reconnaissance des diplômes : l ’ENIC-NARIC a) La reconnaissance des diplôm es étrangers en France Comme il n’existe pas d ’équivalence juridique entre les diplômes obtenus à l’étranger et les diplômes français, l’ENIC-NARIC informe sur la reconnaissance des diplômes étrangers en France et délivre les attestations des niveaux d ’études qui permettent de faire reconnaître le niveau de diplôme obtenu dans le pays de délivrance aux usagers.
b) La reconnaissance des diplôm es dans l ’Union européenne La reconnaissance professionnelle La Commission des Communautés européennes a adopté deux directives instituant un système général de reconnaissance des diplômes. Celles-ci permettent à toute personne qualifiée d ’obtenir la reconnaissance de ses qualifications professionnelles acquises dans son pays d ’origine, aux fins d ’exercer la profession réglementée dans un autre État membre. Lorsque la profession n ’est pas soumise à une réglementation dans I’État d’accueil, l’appréciation du diplôme et du niveau professionnel appartient à l’employeur.
La reconnaissance académique Dans la plupart des pays européens, les établissements d ’enseignement supérieur sont autonomes en matière de décision d’admission. Quelques pays ont néanmoins conservé un système centralisé qui donne pouvoir de décision au ministère compétent pour l ’enseignement supérieur (Belgique, Espagne, Finlande, Luxembourg) ou à des organismes créés à cet effet (Grèce).
w Les u n iv e rs ité s francophones L’Organisation internationale de la francophonie (O IF) L’OIF regroupe 56 États et gouvernements membres et 14 observateurs répartis sur les cinq continents, rassemblés autour du partage d ’une langue commune : le français. Parlé par 200 millions de personnes dans le monde, le français a statut de langue officielle, seul ou avec d ’autres langues, dans 32 États et gouvernements membres de l’OIF.
L’A gen ce universitaire de la Francophonie (A U F ) Depuis 1989, cette association d’universités dont le siège est établi sur le campus de l’Université de Montréal (Canada-Québec) est un opérateur de la Francophonie institutionnelle. Partenaire des établissements d’enseignement supérieur et de recherche qui ont choisi le français comme langue d’enseignement, elle propose plusieurs programmes de coopération visant notamment à soutenir la recherche et l’enseignement en français. Chaque année, elle distribue plus de 2000 bourses dans le cadre de son programme de mobilités. L’AUF fédère aujourd’hui un réseau de 677 établissements répartis sur tous les continents, dans 81 pays.
Pour en savoir plus sur les études en France, vous pouvez consulter les sites suivants :
http://www.education.gouv.fr http://www.cnous.fr http : / /www. amue.fr http://www.edufrance.fr http://www.onisep.fr
et dans les pays francophones, vous pouvez consulter les sites suivants : http://www.francophonie.org http://www.auf.org http://www.francofil.net

