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L’abeille PETITE MAIS VITALE Une petite abeille vaut mieux que beaucoup de grands gestes pour la nature ? Pourtant, la population des abeilles sauvages ne cesse de se réduire, année après année. Pour mieux les protéger, il faut comprendre comment elles fonctionnent, ce qui les rend plus fragiles et, surtout, pourquoi elles sont absolument indispensables à notre avenir comme à celui de la planète.
Le saviez-vous ?
Même si on ne parle pas de cépages, comme pour les grands vins, il n’en existe pas moins des miels de cru, qui sont produits à partir d’une seule et même espèce végétale. Ainsi, on peut déguster du miel de tilleul, de pin, de colza, etc... Pour garantir la provenance, l’apiculteur récolte à la f n de la floraison.
UNE RUCHE À LA MAISON Pour comprendre pourquoi les abeilles sont essentielles à la planète et à son futur, il faut remonter 25 millions d’années en arrière, à une époque où elles n’existaient pas encore. En ces temps reculés, pour être pollinisées, les fleurs devaient s’en remettre au vent ou aux coléoptères et ces derniers étaient beaucoup, beaucoup moins efficaces que nos amies les abeilles. Puis, Maya et ses soeurs sont arrivées ! Autant de butineuses dans l’âme dont le petit corps velu – de plus en plus poilu au fil de leur évolution – a tendance à se couvrir de pollen. Lequel est ensuite transporté jusqu’à la fleur suivante et jusqu’à la prochaine séance de boulimie. C’est comme ça que quelques millénaires plus tard, nous nous retrouvons avec 25.000 espèces d’abeilles, au service de pas moins de 250.000 variétés de fleurs. Une synergie qui, pour la première fois dans l’histoire de l‘humanité, va en s’infléchissant. Hélas, les abeilles sont décimées par notre mode de vie moderne et par notre manque de respect pour la nature. Elles sont spécialement victimes des pesticides, qui les tuent, et des ondes téléphoniques, qui perturbent leur radar naturel. Par ailleurs, les cultures sont de moins en moins diversifiées. Or, les abeilles n’aiment rien tant que la variété. Pour pouvoir butiner différent, elles volent de plus en plus loin. Au point que, parfois, elles ne retrouvent plus le chemin de la ruche. Ce qui peut se terminer par un effondrement sans retour. C’est ainsi qu’en Europe, durant la décennie écoulée, la population des abeilles a diminué de plus de 50%.
Une ruche à la maisonb? Oui mais. Aménager une ruche chez soi mais à condition de bien se renseigner en amont. On ne s’improvise pas apiculteur. Par ailleurs, on n’installe pas une ruche n’importe où. Des prescriptions existent, qui indiquent les distances à respecter avec les autres habitations. Par ailleurs, les apiculteurs, même amateurs, doivent être déclarés à l’Afsca et, selon la commune où l’on réside, il faudra éventuellement demander des autorisations ad hoc.
Sauver les abeilles
illes, ent à la sauvegarde des abe Plusieurs associations travaill re vot de re voi r, ncie fina soutien qui ont bien besoin de votre qui ir, dernières, l’asbl Terre@A aide sur le terrain. Parmi ces de petits et grands, propose r pou ns organise des formatio afin a Cel res. aut les et que les uns parrainer des ruches et édu nd nne le chemin d’un plus gra pre on , ble em ens s que, tou ps, tem des t que, depuis la nui respect pour cette planète illes. abe les c ave s nous partageon
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air.be
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