Schraga Zarfin (1899-1975), Peinture, mon pays

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Schraga

ZARFIN Smilovitchi 1899 Rosny-sous-Bois 1975

Peinture, mon pays

galerie les montparnos


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Les deux voies de Zarfin, démiurge et croyant, sont les visions d´un monde atomisé, semblable à un désert, et les visions de cette splendeur céleste que l´homme en prière perçoit dans les temples. Waldemar George

Zarfin, Genève, éditions Pierre Caillier, 1962, P. 91.

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Zarfin e t son pe tit-fils Yves Dulac 1962


Mon grand-père

Zarfin

Schraga Zarfin, mon grand-père, originaire de Smilovitchi, près de Minsk (actuelle Belarus) est arrivé à Paris en 1924 à l’âge de 25 ans. Il s’installe à Montparnasse où il retrouve notamment son ami d’enfance Soutine. Effrayé par le dénuement de ce dernier, il multiplie les travaux alimentaires, travaille l’illustration, crée des motifs pour tissus (pochoirs) pour des maisons de haute-couture : dans les années 1930, il travaillera régulièrement pour Olga Olby (quelques-unes de ces créations subsistent dans la collection familiale et dans celles des musées biélorusses). Il se marie en 1929 avec Sarah Sophie Berger, chimiste, originaire de Bessarabie, et obtient la naturalisation française en 1931. Il se manifeste lors d’expositions collectives (Salons des Indépendants). Avantguerre, Soutine le convainc de se consacrer uniquement à la peinture. Pendant le conflit mondial, démobilisé, il se réfugie avec sa famille à Brive, Lyon et Grenoble. Après-guerre, Zarfin apprend la disparition de ses parents et de la famille restée à Smilovitchi à la suite du massacre perpétré par les nazis en octobre 1941. Les tableaux de son appartement parisien ont disparu. Il s’installe en 1947 avec Sarah Sophie et sa fille Liliane, qui deviendra ma mère, dans le modeste appartement de Rosny-sous-Bois où j’ai fait de nombreux séjours dès ma petite enfance. J’ai encore le souvenir de la pièce principale dont les murs étaient couverts de toiles et de gouaches, et qui faisait aussi office d’atelier près d’une fenêtre bien exposée. 7


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Zarfin e t Sarah Sophie 1965


Quand ce n’était pas à Rosny, c’est à Montpellier, dans l’arrière-pays de l’Hérault, à Brissac, et en Bretagne, à Bénodet ou Camaret, qu’avec mes parents et ma sœur Catherine nous retrouvions mes grands-parents. Zarfin y esquissait des croquis, des gouaches, et aujourd’hui certains tableaux me rappellent cette période de mon enfance (château de Brissac, paysages des Cévennes, côtes et églises bretonnes, personnages de marins). Mais c’était aussi un grand-père attentionné qui m’impressionnait par ses trouvailles, objets perdus qu’il trouvait lors des randonnées familiales, par sa fascination pour les intérieurs d’églises et de cathédrales. J’étais fier d’assister aux secrets de la création d’une œuvre avec l’utilisation de pinceaux mais aussi des doigts et de morceaux de coton utilisés pour atténuer ou renforcer les motifs. Plutôt que par des lettres, c’est par des peintures à l’eau que nous correspondions, Catherine et moi, avec mes grands-parents. J’ai copié ainsi quelques tableaux de Soutine, peintre dont j’entendais beaucoup parler lors des réunions familiales. Depuis l’enfance, j’ai toujours vécu au milieu des tableaux de mon grand-père. Je suis attaché à beaucoup d’entre eux et y découvre régulièrement des personnages, des détails qui m’avait jusque-là échappé. « Un jour on saura peut-être qu’il n’y avait pas d’art mais seulement de la médecine » a dit J. M. G. Le Clézio. D’approche parfois déconcertante, la peinture de Zarfin pourrait avoir des effets bénéfiques, y compris psychothérapeutiques, constatés par des amateurs et des critiques d’art de périodes et origines diverses.

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À l’ère d’internet, j’ai trouvé quelques informations sur Smilovitchi, mais ce n’est qu’en 2012 que j’ai eu la chance d’aller en Biélorussie pour représenter la famille à l’exposition Peintres de l’École de Paris, au Musée national des beaux-arts de Minsk. Les œuvres de Zarfin ont eu beaucoup de succès et des amateurs passionnés s’attèlent depuis à faire connaître son œuvre auprès du public biélorusse. Le Musée national des beaux-arts de la Biélorussie possède quatre tableaux de Zarfin. Plusieurs dizaines d’autres se trouvent dans des collections privées biélorusses. En 2015, une salle dédiée à Zarfin et à ses œuvres a été ouverte au Centre des arts créatifs pour jeunes et enfants et musée Soutine de Smilovitchi. On y expose des tableaux, gouaches et pochoirs de l’artiste, sa palette et des photos de famille. Comme professionnel de l’enfance et petit-fils de l’artiste, je suis très heureux de ce « retour » de Zarfin dans sa ville natale, grâce aux œuvres exposées dans une école d’art pour les jeunes générations de la région. En 2019, une exposition réunissant plus de cinquante œuvres de Zarfin au Musée des beaux-arts a eu de nouveau un grand succès. En France, Zarfin a été assez peu exposé. Mon grand-père, qu’on appelait parfois « l’ermite de Rosny », semblait éviter les marchands d’art et les expositions médiatiques. Sa peinture si singulière a fait l’objet d’analyses critiques y compris psychanalytiques. Après le succès de la dispersion de la majorité des tableaux de la très belle collection de Monsieur Rempenault à Drouot en 2020, nous sommes très heureux de cette exposition à Montparnasse, quartier de prédilection des peintres de l’école de Paris, qui accueillit Zarfin il y a près de 100 ans. ◆ Yves Dulac

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Couple Fusain sur papier - 26 x 38 cm


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Village sur les hauteurs Vers 1970 - Huile sur papier marouflé sur carton - Signée en bas à droite - 14 x 22 cm


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À l’orée du bois 1947 - Huile sur toile - Signée et datée en bas à droite - 65 x 54 cm


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Jerusalem rouge 1972 - Huile sur toile - Signée en bas à droite - 60 x 81 cm


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Zarfin 1965


Faïbich-Schraga

Zarfin (Smilovitchi 1899 – Rosny-sous-Bois 1975) Peinture, mon pays

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La petite ville de Smilovitchi appartenait autrefois à la Russie blanche, aujourd’hui elle fait partie de la Biélorussie. Située dans la région de Minsk, elle fut en particulier le lieu de naissance de deux peintres : Chaïm Soutine et FaïbichShraga Zarfin. Ce dernier est prénommé aussi Faïvel, dérivé de Faïbich (lumière en Yddish). Schraga en araméen va dans le même sens, signifiant clarté ou bougie. Devenir son nom, comme une prédestination, Zarfin provient de Tsarfat en hébreux qui signifie France. À la source de son nom y entrevoir tout un symbole, celui de l’incarnation centrale du rôle de la lumière qui deviendra si importante dans son œuvre. Zarfin est né en 1899 dans une famille d’industriels d’origine juive relativement aisée. Le père de Zarfin et celui de Soutine se fréquentaient. Zarfin passe ses heureuses premières années à Smilovitchi. Au bord de la rivière Volma, ce petit village était un véritable Schtetl propice à façonner l’âme du futur peintre vers un destin de couleurs. Les paysages de l’enfance creusant alors les sillons profonds dans le mystère intérieur de la sensibilité et de la perception. Très tôt, il dessine et couvre de ses croquis tout ce qui lui tombe sous la main : livres de comptes de son père, murs de la grande maison familiale… Pour décorer le théâtre du village, le jeune Zarfin peint un ange. Sans doute impressionné par les aptitudes de son fils, son père l’encourage à s’engager dans le métier de peintre.


à Smilovitchi, Zarfin fréquente Soutine, alors élève à l'école de dessin de Vilna. Les deux hommes deviennent amis et partagent de précieux moments. Zarfin admirait Soutine, qui était son aîné de six ans. Trois ans plus tard, Zarfin intègre la même école. C’est là aussi que se formera le trio composé de Soutine, Krémègne et Kikoïne. Durant cette période d’apprentissage, Zarfin se plaît à écrire des poèmes.

Zarfin (debout à droite) à Vilnius avec le peintre michel kikoïne (à gauche) 1913

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Sculpture de son ami Chaïm Soutine par Arbit Blatas, Montparnasse, square Gaston-Bat y

Un jour à Paris, lors d´une des promenades nocturnes je demandai à Soutine d´entrer avec moi au Dôme il refusa en me disant : « Ils me dégoûtent tous ». Extrait de Zarfin sur Soutine, 1958

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D’une culture à l’autre, de la terre à la peinture En 1914, Zarfin se rend en Palestine et quitte son pays et sa famille qu’il ne reverra plus. Il y cultive la terre, puis intègre à Jérusalem l’école des Beaux-arts « Bezalel » où l’on dispense un enseignement académique. En 1916, le peintre se rend régulièrement dans un Kibboutz. Il trouve essentiellement son inspiration dans les paysages environnant, puisant dans la sacralité qui s’en dégage. Il se forge une solide culture par la lecture et les rencontres, en vivant chichement et se privant beaucoup. En 1917, le peintre s’engage dans l’armée britannique, expérience qui ne l’empêche pas, à des heures volées, de se consacrer au dessin. C’est en 1920, libéré de ses obligations militaires, que Zarfin se livre entièrement à la peinture. Le gouverneur de Jérusalem organise une exposition à laquelle il est convié. À cette époque, sa peinture se rapproche du fauvisme. En 1923, il quitte la Palestine pour Berlin. Il expose au Salon de la « Berliner Sezession ». En Allemagne il rencontre le peintre Max Liebermann et entre pour une année et demi dans son atelier, où il recevra ses précieux conseils. Sa peinture s’oriente alors vers une forme d’expressionnisme, marquée par les angoisses du temps et la découverte de la psychanalyse.

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Environs de Jérusalem 1972 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 14 x 22 cm


Groupe de paysans devant la mer 1949 - Huile sur toile - Signée et datée en bas à droite - 61 x 50 cm

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L’entrée du village Vers 1950 - Huile sur toile Signée en bas à gauche - 50 x 61 cm


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La source Vers 1970 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 13,5 x 9 cm


C’est en 1924 que le peintre arrive à Paris, capitale des arts, qu’il ne quittera plus. Là, au contact des artistes, enrichi de ses visites dans les musées et les expositions il va tout réapprendre, allant jusqu’à détruire ses anciennes toiles. Il rencontre Sarah Bergher qui venait de Bessarabie. Elle deviendra son épouse en 1929. De leur union, naîtra une fille Liliane. À Montparnasse, en 1925, il retrouve son ami Soutine, mais ce n’est plus l’homme qu’il a connu douze ans plus tôt. Le maître tourmenté lui apparaît comme misérable, à l’allure dépravé. Pris d’effroi, Zarfin passe son chemin. Pour gagner sa vie, il exerce plusieurs petits métiers dont celui de tresseurs de souliers et peintre sur tissus à l’instar de Raoul Dufy, grand maître du genre. À Montparnasse, Zarfin est un homme discret, loin du tohu-bohu.

Zarfin e t sarah 1929

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Entrelac s 1959 - Huile sur toile - Signée en bas à droite - 81 x 60 cm


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Zarfin (à gauche) e t la peintre Sionah Tagger (à droite), en Palestine vers 1920


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Le pe tit clocher Vers 1950 - Huile sur toile Signée en bas à droite - 38 x 46 cm


Vallée e t montagnes enneigées 1972 - Huile sur toile - Signée en bas à droite - 81 x 60 cm

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Quatre filles e t un homme au chapeau Vers 1960 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 65 x 50 cm

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Le peintre expose au Salon des Indépendants mais d’une façon générale, il fréquente peu les rendez-vous collectifs de la communauté artistique. En 1936, il renoue le contact avec Soutine. Les deux hommes de Smilovitchi se retrouvent le soir à Montparnasse dans l'atelier de Zarfin situé au 37 avenue Reille. Soutine l'encourage à délaisser ses pochoirs pour se consacrer exclusivement à la peinture. Zarfin admirait l'œuvre de Soutine, les deux peintres se retrouveront régulièrement jusqu’en 1939, date de la mobilisation de Zarfin pour la guerre. En 1941, le peintre retrouve sa famille en zone libre à Lyon. Il continue à peindre et découvre la technique de la gouache. Le conservateur du Musée de Grenoble remarque son travail et lui organise une exposition. Durant cette période, il apprendra que son appartement parisien du 18e arrondissement a été vidé de son contenu par un propriétaire sans scrupule. Tableaux, meubles, outils de travails, documents, il ne reste plus rien. Le peintre se rapproche de Paris en 1947 et s’installe à Rosny-sous-Bois. L’apaisement retrouvé et avec le soutien de sa femme, il retrouve le chemin de la peinture.

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Deux fille ttes en Bre tagne 1968 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 65 x 50 cm


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Groupe de femmes Vers 1965 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 22 x 14 cm


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Mon village Vers 1970 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 22 x 14 cm


Des décombres aux cathédrales Zarfin parcourt la France et notamment la Bretagne et la Normandie. Il est saisi par la beauté minérale des cathédrales et des intérieurs d’églises. Le peintre va alors se consacrer à la représentation de ces édifices chrétiens explorant ce paradoxe, lui qui est de tradition juive. C’est un riche sujet d’étude qui se révèle à lui, celui de la lumière qui se diffuse par les vitraux, un kaléidoscope de couleurs pénétrant l’intérieur de pierre des églises. Bleu-saphir, rouge-rubis, vert-émeraude… Il transpose celles-ci, par des jus de glacis, comme autant d’éclats d’un mystère. Peintre de paysages, il traite le motif dans un expressionnisme irradié, aux forts contrastes. Ses toiles sont travaillées dans des mono-tons nuancés de vert et de bleu. On y découvre l’attachement de l’artiste pour la terre et ceux qui la travaillent. Les couches de peintures sont appliquées avec finesse, détermination et légèreté. L’épaisseur devient mouvement. De la main du paysan à la main du peintre, de la terre à la matière. Sans doute, au regard de ses sujets, le peintre a -t-il regadé l’œuvre de Jean-François Millet. « La terre, je la colle à mes doigts, et c’est toujours sur les lieux de l’âme que je vais m’abreuver. » Xavier Grall

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Nef avec fenê tres à pe tits carreaux Vers 1960 - Huile sur toile Signée en bas à droite - 81 x 60 cm


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Trois paysans Vers 1960 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite 32,5 x 23,5 cm

église sur la colline 1958 - Huile sur toile Signée en bas à droite 81 x 60 cm


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Cathédrale Saint-Corentin, Quimper 1965 - Huile sur toile Signée en bas à droite - 81 x 60 cm

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Intérieur de l’église à villeneuve-l’archevêque Vers 1965 - Huile sur toile Signée en bas à droite 81 x 60 cm

Les trois pélerins en blanc Vers 1960 - Huile sur toile Signée en bas à droite 81 x 54 cm


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La cathédrale de Rouen Vers 1960 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 65 x 50 cm

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Assemblée de personnages Vers 1970 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 65 x 50 cm

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Hameau au pied de la montagne 1972 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 9,5 x 14 cm


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personnages dans le paysage vert Vers 1970 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 33 x 24 cm


De ses œuvres vivantes, par la spiritualité des couleurs, y deviner une passerelle avec celles du peintre Georges Rouault (1871-1958). Il y a aussi une correspondance visible avec Séraphine de Senlis (1864-1942), par les compositions florales, de végétaux qui s’élèvent dans des entrelacs de couleurs et de lignes sinueuses. Le peintre a retenu la leçon acquise du pochoir et de la peinture sur tissus. Tout est jeu de transparence et de translucidité, la lumière traverse et pénètre les couleurs comme une caresse. Dans les formes se laissent entrevoir parfois des personnages, tels des anges ou des âmes peuplant l’intérieur d’une nef silencieuse. Des transparences pour rendre visible l’invisible. Ou alors, serait-ce la nuit venue, ces âmes qui, telles des présences de couleurs chaudes, habitent le calme froid et minéral de la pierre ? Malgré quelques expositions de groupe auxquelles il participe, c’est dans la discrétion et hors des sentiers à la mode que le peintre travaille avec acharnement. En 1954, il se lie d’amitié avec Monsieur Rempenault, pharmacien à Rosny-sous-Bois, qui deviendra son principal mécène, se portant acquéreur de nombreuses œuvres. Sa peinture suscite un intérêt croissant auprès des collectionneurs du monde entier, le Musée National d’Art Moderne de Paris lui achète une toile intitulée Paysage. Son œuvre est à part, elle ne ressemble à aucune autre. Une lumière dans la nuit. Sans mots, une énigme à décrypter. Sans mots, une œuvre à la sacralité indite, mais d’une foi intime en la couleur. Et en bas de chaque toile la présence de cette signature marquée d’un rouge vif - Zarfin. ◆ Mathyeu Le Bal Galerie Les Montparnos

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Gerbe de fleurs 1968 - Huile sur toile - Signée en bas à droite - 81 x 60 cm


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Proje ts de tissus pour la haute couture Vers 1930-1935 - Gouache sur papier


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Le bouque t aux visages Vers 1970 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 22 x 14 cm


Cathedrale de rouen 1959-60 - Huile sur toile Signée en bas à droite - 100 x 81 cm

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La mer tourmentée 1968 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 24 x 32 cm


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Nef de cathédrale aux âmes Vers 1970 - Gouache sur papier Signée en bas à droite - 21,5 x 14 cm


Où est l´amour de l´art, là est l´amour de l´homme. Zarfin, 1970

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La mer e t les roches noires bre tagne 1968 - Huile sur toile - Signée en bas à gouche - 54 x 81 cm


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Mont-Saint-Michel Vers 1965 - Huile sur toile - Signée en bas à droite - 60 x 80 cm


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Paysage Savoyard, vue sur Viruz-en-Salaz 1972 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 22 x 14 cm


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Fille ttes e t enfants Vers 1970 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 22 x 14 cm


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Deux femmes assises sur l’herbe Vers 1955 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à gauche - 24 x 32,5 cm


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Village des hauteurs Vers 1970 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 22 x 14,5 cm


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Paysage des Cévennes Vers 1965 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 14 x 22 cm


Un couple heureux 1958 - Gouache sur papier marouflé sur carton Signée en bas à droite - 32,5 x 24 cm

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Remerciements La galerie remercie chaleureusement Yves Dulac, petit-fils du peintre, Georges et Liliane Dulac Zarfin, Youri Abdourahmanov, Dinah Lubitch, Ghizlaine Jahidi, Isabelle et Henry Le Bal.

Conception Graphique Tanguy Ferrand 2021

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