Déclik
Coups de cœur, couchers de soleil ou endroits insolites, envoyez vos plus beaux clichés à chab@somapresse.com
J'ai pris cette photo un di manche après-midi, sur une plage près d'Iloni. Ma grandmère habite juste à côté de là, j'étais avec elle au moment où la photo a été prise. Elle me rappelle un bon moment
Nayhanne, 14 ans collège de Kwalé
J'aime le coucher de soleil au rond-point du Four-à-chaux à Dzaoudzi-Labattoir. J'aime aller m'y baigner et y passer du temps en fin de journée avec mes amis.
El-Djamil Ibrahim, 14 ans 4ème Européenne, collège Bouéni M’titi, Labattoir
Cette photo, je l'ai prise en début d'année, c'était à Saziley ! Je m'en souviens très bien j'étais avec un copain, on était posés un après-midi sur la plage à discuter. En partant, je me suis arrêté devant le baobab et j'ai voulu le photographier. C'est mon arbre préféré
Imrane, 16 ans Seconde Lycée Bamana, Mamoudzou
on se bouge
Gaspillage alimentaire : l’exemple
du Ramadan
C’est une sacrée contradiction à laquelle nous avons à faire ici ! Alors que le mois de Rama dan plutôt sensé rimer avec modération, battait son plein il y a encore quelques semaines, certains d’entre nous ont pu remarquer que la période était bizarrement également propice à une consommation pouvant parfois être excessive.
Le mois de Ramadan : mois sacré
Le Ramadan est un moment privilégié. C’est pour nous un mois très important puisque les gens se rapprochent et la haine n’est pas la bienvenue .
On apprécie beaucoup cette période de l’année car on mange en famille, on partage beaucoup de choses.
Le soir c’est le moment de manger : le ftour . C’est aussi le moment où l’on va tous se réunir pour man ger ensemble, partager les plats que chaque per sonne a préparé chez soi. C’est un moment familial et très convivial où tout le monde est réuni : famille, amis, voisins...
La consommation pendant le mois de Ramadan ?
Pendant le mois de ramadan les gens consomment 40% de plus que d’habitude . Certes, le mois de ramadan est un mois de partage en famille, mais beaucoup sont ceux qui dépensent trop à cette époque de l’année.
Nous trouvons ça étrange et assez surprenant puisque logiquement cela devrait être un mois où nos dépenses et nos consommations sont réduites. Nous pouvons parfois trouver choquant de voir les gens ne penser qu’à eux-mêmes et ne pas se pré occuper de ceux qui n’ont rien ou du moins pas assez à manger. Nous devrions partager davantage avec les autres, puisqu’à la base le mois de Rama dan est un mois de partage Malgré ce mois de partage, on gaspille énormément d’argent et de nourriture…
ALI NGAZI Harfiasmine et MOHAMED Sadidja Collège de Bandrélé Juin 2019Est ce que les gens partagent vraiment pendant le Ramadan ?
On ne peut pas dire que l’on ne partage pas mais les gens abusent car quand on leur dit « partage », ils pensent plus au grand ftour où l’on consomme beaucoup trop de nourriture, plutôt que de penser réellement à partager avec leur prochain. En plus, avec cette profusion de plats et de mets en tout genre, peu sont ceux qui finalement parviennent à tout manger… De ce fait, beaucoup des plats que nous avons préparés pour nos grands ftours partent à la poubelle . Nous achetons trop de choses.
Au lieu de faire le minimum les gens s’obstinent à en faire toujours plus alors que ça ne sert vraiment à rien, car on le sait tous : personne ne réussit ja mais à manger tout ce qu’il y a sur la table.
Alors, autant de nourriture à profusion est-ce vraiment nécessaire ?
Qu’en pensez-vous ? Trouvez-vous que l’on consomme trop pendant le mois de Ramadan ? Si vous souhaitez donner votre avis, et partager vos opinions, rendez-vous sur les pages Facebook et Instagram de Chab’ !
On espère que tout le monde a passé un bon mois de Ramadan !
Le gaspillage alimentaire dans le monde
A l’échelle mondiale, ce serait près d’un milliard de tonnes d’aliments qui seraient gaspillées chaque année, soit l’équivalent de près d’un tiers de la production alimentaire mondiale ! En France, on estime que chaque habitant jette chez soi 29kg de nourriture par an, soit l’équivalent d’un repas par semaine. En 2016, une loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire est votée, elle prévoit notamment d’interdire aux supermarchés de rendre im propre à la consommation des invendus en core consommables.
Hip-Hop Evolution
Un mercredi après-midi après les cours, on est allé à M’Tsapéré rencontrer des membres de HipHop Evolution. On avait envie d’écrire un article sur eux car on voulait en savoir plus sur le hip-hop à Mayotte, puisque c’est une discipline assez nouvelle ici qui n’existait pas forcément beaucoup auparavant.
On a donc pu rencontrer 4 danseurs : Chawka, Faouze, Massoundi et Madjid. Ils nous ont chacun raconté leurs parcours et surtout ils nous ont expliqué leur passion pour la danse !
Hip-Hop Evolution : Le parcours des danseurs
Le hip-hop c’est avant tout un état d’esprit par ticulier où les gens sont vraiment "ensemble" , dans un véritable esprit de communion, comme au sein d’une grande famille, solidaires et tous unis autour d’une même passion : la danse. Tout le monde travaille ensemble, s’entraide, se fait pro gresser, se challenge. Chacun essaye de montrer aux autres ce qu’il sait faire et ce dont il est ca pable. Le but est de toujours se stimuler les uns, les autres, dans un état d’esprit toujours positif. Chawka nous a confié que pour elle "la danse est une façon de se libérer, de montrer qui je suis, et ce que je vaux. J’étais très encouragée par toute ma famille et mes amis pour me lancer dans cette discipline. Le hip-hop c’est vraiment la deuxième chose la plus importante dans ma vie après mes études. Ça fait maintenant deux ans que je danse au sein de mon crew : Lilstylez"
Pour Massoundi c’est la même chose "la danse est plus qu’une passion c’est toute ma vie. La danse nous permet de connaitre la personnalité de quelqu’un… Quand je fais des mouvements je me dévoile un peu, et j’aime aussi surtout quand les gens me montrent leur style de mouvements en retour".
On pense que la danse est une vraie manière ori ginale de rentrer en contact avec les gens Mas soundi rajoute que pour lui, cette discipline est "de venue une vraie drogue, j’ai vraiment grandi dedans. Je suis le plus âgé ici, et je pense que j’ai contribué à ouvrir des portes pour les générations qui sont venues après moi. Pour ma génération, c’était plus compliqué, c’était difficile. Quand j’étais plus jeune c’était mal vu dans mon village de danser. Mes pa rents s’opposaient au fait que je danse avant".
Le Hip-Hop, et son histoire
Le hip-hop est né aux États-Unis, dans les années 1970. Au départ, cette discipline est un moyen pour la jeunesse des quartiers populaires et dé favorisés de s’exprimer, à travers la musique, la danse le break-dance ou le graf… Et c’est surtout un bon moyen pour limiter les violences, pour les transformer en quelque chose de plus constructif : dorénavant si les gens veulent s’af fronter ils le font à travers des battles (des duels artistiques) et dans un cadre réglementé, dans ce qu’on appelle les block parties
En plus de ça, le hip-hop permet aux communau tés de ces quartiers défavorisés de donner une bonne image de leur environnement et de faire parler d’eux de manière positive. Si on s’inté resse à eux dorénavant, c’est parce qu’ils sont bons dans leur discipline, et non parce qu’ils sont dangereux ou violents.
Madjid abonde dans le même sens que Massoudi, pour lui aussi il a été compliqué de faire ac cepter sa passion pour la danse auprès de cer tains membres de sa famille, notamment auprès de sa maman. "C’est vrai que c'était compliqué au début de faire accepter la danse. Surtout au près de ma mère, qui pense que ce n’est pas une bonne chose. Comme elle est musulmane elle dit que c’est haram". Pourtant la danse a vraiment été "une bonne chose" pour lui. Elle a été salvatrice, "avant je n’avais pas grand-chose à faire, main tenant j’ai une passion !" Faouze tout aussi passionné que les autres nous explique que pour lui aussi "la danse [était] aussi une grande partie de [sa] vie". "J’ai commencé fin
2016, et vraiment quand je danse, c’est presque comme si j’étais dans un autre monde. Mon frère danse aussi, et dès que je voyais, plus jeune, des gens danser autour de moi ou à la télé, j’avais envie de faire pareil. Cette passion, me permet en plus de rencontrer tellement de gens différents, des gens de partout".
Hip-Hop Evolution : l’association
Créée à Rennes en 2005, l’association a ouvert son antenne mahoraise en 2010. Il faut savoir que dans l’association il n’y a pas d’adhérents : tout le monde est complètement libre et indépendant. La liberté est une des valeurs fondamentales du hip-hop, et donc elle se retrouve également dans l’ADN de l’association.
Si l’on souhaite collaborer avec Hip-Hop Evolution il faut donc d’abord avoir son propre crew, c'està-dire son groupe.
développé ici, à Mayotte.
Sur l’île, il y a parfois beaucoup de violences, on a donc trouvé ça bien et plutôt intéressant que l’asso ciation permette à de nombreux jeunes de pratiquer et de se perfectionner dans une discipline qu’ils aiment et dans laquelle ils peuvent s’épanouir.
Avant de nous pencher sur la question de la danse et plus particulièrement sur le Hip-Hop, c’est vrai qu’on ne pensait pas que c’était autant
Le jour de notre rencontre avec les danseurs, on a été impressionné par leurs performances et par le fait que certains crews partent en métropole et/ ou à l’étranger défendre les couleurs de Mayotte. Au cours de la rencontre, une phrase notamment, prononcé par Sophie Huvet (membre de l’asso ciation, ndlr) nous a marqué : "C’est en perdant qu’on apprend beaucoup". Cette phrase a ré sonné en nous, et nous a fait réfléchir. Nous nous sommes dit qu’en perdant on peut se développer, s’améliorer et que par exemple si nous sommes en concurrence avec quelqu’un d’autre et que nous perdons contre lui, dans notre tête nous aurons quand même gagné car nous aurons appris de nouvelles choses qui nous permettront d’améliorer nos performances plus tard, mais aussi de savoir échouer pour mieux se relever De même, quand on a compris que Chawka partait en métropole défendre les couleurs de Mayotte, elle nous a inspiré et a donné envie à certains d’entres nous de mieux travailler dans notre discipline (le foot pour certains garçons de groupe, ndlr), de nous surpasser, pour qu’un jour, nous aussi nous puissions représenter Mayotte partout
Ce qu’on a pensé de notre rencontre avec les membres de l’association…
A la rencontre de… Ramlati Ali
La place des femmes au sein de la société
On s’est rendu compte que l’égalité entre les hommes et les femmes n’était pas tout à fait respectée à Mayotte. On a donc voulu comprendre pourquoi, et surtout essayer de faire prendre conscience à tout le monde que les choses devaient évoluer.
C’est en discutant avec un élève du collège, qui nous disait que les filles n’avaient pas le droit de s’habiller comme elles le voulaient, de s’habiller de façon trop courte par exemple que nous est venue l’idée de ce sujet.
En plus de cette discussion, nous nous sommes souvenues d’une autre anecdote : un jour, Fazla avait mis un collant et un garçon lui a dit d’aller mettre un châle ou un salouva. A cet instant, elle s’est demandée : "pourquoi se permet-il de me ju ger ?" alors que lui, et les garçons en général ne se posent aucune question sur leur façon de s’ha biller… Nous n’avons pas trouvé cela très normal.
A partir de ces différents événements nous avons donc commencé à nous questionner sur les rap ports hommes/femmes et sur les droits et la place des femmes à Mayotte.
On pense que les filles devraient pouvoir s’habiller comme elles le veulent et de façon plus générale pouvoir avoir les mêmes droits que les garçons.
Qu’elles puissent se comporter comme elles le souhaitent sans que cela ne pose problème aux gens.
On a donc trouvé idéal de rencontrer Mme Ramla ti ALI, députée de la 1ère circonscription de Mayotte. En effet, elle est la première femme po-
litique élue députée à Mayotte, ainsi que la première femme à avoir été diplômée de médecine sur l’île. On pense qu’un parcours comme celui-ci peut donner du courage aux autres femmes qui aimeraient faire la même chose qu’elle, mais qui n’osent pas. C’est important d’avoir un modèle fé minin auquel les petites filles peuvent s’identifier.
Ramlati ALI – Biographie
Née à Pamandzi en 1961, Ramlati ALI est la pre mière femme à devenir médecin à Mayotte en 1996. C’est en 2008 qu’elle rentre en politique, en devenant maire de Pamandzi, sa ville natale. En 2017, suite à sa candidature aux législatives, elle est élue députée de la 1ère circonscription de Mayotte et devient ainsi à nouveau la première femme élue députée à Mayotte. A l’Assemblée nationale, elle choisit de siéger à la commission des Affaires culturelles et de l’Education.
"La politique n’est pas un métier. Si on bascule de l’un à l’autre, c’est parce qu’à un moment on est des forces vives, des cadres de ce territoire et qu’on a envie d’aider. Des personnes se sont battues avant moi et ont fait de Mayotte ce qu’elle est aujourd’hui, j’estimais que je pouvais donc moi aussi donner de mon temps, et me battre pour mon île".
des responsabilités" de la même façon que les hommes est énorme. Mais "entre nous" (entre femmes, ndlr), nous devons aussi apprendre à tempérer nos propos. "Si vous regardez mes détracteurs sur les réseaux sociaux : ce sont les femmes. Ce sont souvent les femmes qui me mi traillent sur les réseaux, et non parce que je n’ai pas fait certaines choses depuis que je suis élue, mais parce que la façon dont j’ai parlé français n’était pas adéquate… ou encore parce que le salouva que j’ai mis n’était pas le bon… Ce sont souvent des bêtises".
Les mentalités changent doucement. A force de discussion, de pédagogie mais aussi à force de voir toujours un peu plus de femmes à des postes importants, les plus petites filles pourront de plus en plus "s’identifier à quelques figures, qui leur feront penser à raison que c’est possible !".
Zena M’Déré & les Chatouilleuses
Personnalité politique mahoraise majeure et in contournable, Zena M’Déré est née en 1920 à Pamandzi.
Elle est la leadeuse du mouvement des Chatouilleuses : le collectif des femmes pour la vie pu blique. Les Chatouilleuses se sont battues pour que Mayotte se libère de l’influence des autres îles de l’archipel des Comores, et demeure française.
Ce qu’on a pensé de la rencontre…
La place des femmes à Mayotte est un peu parti culière. "Mayotte est précurseur de l’évolution de la femme au sein de la société. Ici, très tôt, les femmes ont été mises en avant à partir de Zena M’Déré* par exemple et de toutes celles qui se sont battues pour notre territoire, je pense notam ment aux Chatouilleuses*. Mais là, où nous sommes en retard c’est qu’autant nous avons été mises en avant, pour le combat de Mayotte, autant, quand il s’agit de prendre des responsabilités, et bien on a tendance à laisser les femmes derrière. Je dirais même plus, que les femmes n’osent pas se mettre devant. A compétences égales les femmes n’osent pas se mettre en avant". Et comment faire alors pour changer les choses ? "Il y a donc beaucoup de pédagogie à faire, vis-àvis des femmes".
Le changement viendra des femmes ellesmêmes d’après Mme Ali. Elles doivent cesser de se critiquer sans arrêt. Le travail de pédagogie à faire pour que les femmes puissent "oser prendre
On a été contente d’avoir rencontré Mme Ali, qu’elle ait pu prendre le temps de nous raconter son parcours de femme politique à Mayotte, très inspirant, même s’il peut parfois faire peur quand on prend conscience de toutes les critiques que les gens peuvent proférer.
Rencontrer quelqu’un d’important comme elle, qui a fait beaucoup de choses c’est enrichissant, elle a pu nous transmettre son envie de faire bouger les lignes à Mayotte
Le métier de député
En France, 577 députés élus au suffrage univer sel direct siègent à l’Assemblée nationale, pour un mandat de 5 ans. Ils participent au travail légis latif, c'est-à-dire qu’ils sont en charge d’élaborer et de voter la loi. Ils sont également en charge de contrôler le gouvernement. Il faut être âgé d’au moins 18 ans pour pouvoir être éligible.
La place des femmes dans la société mahoraise, ce qu’en dit Ramlati ALI…
sacré surnom
Qui n’a pas dans son bahut, son village, dans son entourage, un proche au surnom curieux, drôle, narquois, coquet ou claquant ? Sacré surnom, c’est la rubrique qui dévoile l’histoire des surnoms des jeunes Mahorais.
Naza
En 2014, j’avais un bon corps, je n’étais pas gros, pas comme maintenant. En 2015, je suis parti en France. J’ai mangé des hamburgers, des kebabs, des KFC… Ensuite je suis revenu à Mayotte en 2016, et les autres se sont deman dés qui j’étais. Ils ont commencé à me surnom mer à partir de ce moment là. Ils m’appelaient « Papa Ours », « Gourdi », « Bendo », « l’homme à l’ambiance », « Naza »… On m’appelle Naza de puis le jour où on a dansé sur le toit de la maison d’un copain un soir. On me surnomme comme ça parce que je danse comme lui, je suis gros comme lui, je chante comme lui.
Be Hadadi, 13 ans 4ème au collège de M’Tsamboro
Miss Salouva
J'ai été élue Miss Salouva Mayotte 2018 et depuis ce moment là, on me surnomme un peu comme ça. Depuis le mois d'août je suis donc l'ambassadrice de notre tenue traditionnelle. Ce concours c'était pour moi un défi personnel étant donné que je suis à la base une fille très ti- mide. C’était aussi un bon moyen pour moi de m'in tégrer quand je suis revenue à Mayotte pour être près de ma famille. C'est une fierté pour moi d'avoir été élue même si j'aime mieux que le gens me connaissent pour moi même !
Tissianti, 20 ans, étudiante à Dembéni en licence pro dev de projet du territoire Habite à Mamoudzou
sport Mayotte aux Jeux internationaux de la jeunesse au Liban
La neuvième édition des Jeux internationaux de la jeunesse (JIJ) 2019 se sont tenus au Liban en juin. Le thème porteur était "la francophonie, entre sport et culture, au cœur des JIJ". L'île aux parfums a été représentée par des élèves du lycée de Petite-Terre.
La neuvième édition des Jeux internationaux de la jeunesse (JIJ) 2019 est un grand rendez-vous annuel, sportif et culturel de l’Agence pour l’En seignement Français à l’étranger (AEFE) et de l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS). L'événement s'est tenu au Liban du 19 au 24 juin 2019 pour une édition spéciale sous le thème de la "francophonie".
Après Arcachon (2011) Singapour (2016), Mar seille (2017) et la Haute-Saône Vesoul (2018), c’est au Liban, à Beyrouth, Faqra et bien d'autres villes que ces rencontres se sont déroulées. Elles ont rassemblé jusqu’à 50 équipes mixtes -trois filles, trois garçons- autour de challenges sportifs et culturels. Au programme : courses d’obstacles par équipe, triathlon nature, basket, cross fitness, rugby, rallye culturel et bien d’autres activités. Temps forts de cet événement, les différents pro jets culturels qui ont rythmé ces JIJ : cérémonie d’ouverture, soirée des nations, cérémonies de clôture, et un vaste programme éducatif durant l’année dans les écoles du Liban et dans tous les lycées candidats à cette 9ème édition.
Six élèves à la conquête du Liban
Plus de 350 lycéens et lycéennes du monde entier, venus des cinq continents et de plus de 25 pays étaient attendus au Liban. Parmi eux, Mayotte, représentée par six élèves du lycée de Petite-Terre. Ainsi, Suiouiffan Baco, Matteo Che
vron, Mia Florent, Mina Ibrahim, Said Kamardine Issiaka et Sakina Said ont été accompagnés des professeurs d'éducation physique et sportive Florence Mentec et Dominique Grare. Une sélection choisie par les jurys du Vice-rectorat. Tous les élèves du lycée étaient immensément contents que le lycée représente l’académie de Mayotte au niveau international. Une initiative qui montre que ces derniers sont capables de prendre des responsabilités puis de les assu mer dans un esprit de convivialité et de partage comme lors des différentes manifestations de l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) qui se sont déroulées dans l’Académie mais aussi au ni veau national. Les jeunes ambassadeurs ont eu la charge de représenter l’académie de Mayotte via l'Association sportive du lycée. Une participation encouragée par le proviseur du lycée Didier Piolat qui s'est également beaucoup investi pour l'Asso ciation sportive de l'établissement.
Rencontre avec des personnalités
Les lycéens ont eu la chance de rencontrer deux grandes personnalités du monde spor tif : Rudy Gobert, basketteur international français évoluant en NBA avec l'Utah Jazz et Jackie Chamoun Karembeu, skieuse interna tionale libanaise. Tout deux étaient les parrains de cette neuvième édition.
Zoubert TerminaleAbdou-Roihamane littéraire 2 et Jeune Reporter UNSSNassimat, 3ème Collège de Bouéni
dossier COMMENT DÉCONSTRUIRE UNE RUMEUR ?
A Mayotte, on s’est rendu compte que de nombreuses rumeurs circulaient et pouvaient être relayées très rapidement à l’intérieur de l’île. On a par exemple pu entendre des choses parfois saugrenues au sujet des tremblements de terre et des tsunamis qui en découleraient. Ou même sur de tout autre sujet complètement différents comme les gens voleurs d’enfants…
On a donc trouvé intéressant de se pencher sur ce sujet de la rumeur afin d’essayer de comprendre comment elle se répand au sein de la société. Nous nous sommes également demandé s’il était possible de contrer et de déconstruire ces rumeurs ?
Qu’est-ce qui motive la propagation d’une rumeur ?
Souvent, la propagation d’une rumeur peut être le fait d’une jalousie quelconque. Quelqu’un peut être jaloux de votre popularité, de votre situation, de votre statut... et d’une façon tordue, penser
qu’en s’attaquant à votre image, cela améliorera la sienne.
Bien sûr, c’est totalement faux et cela ternira en plus grandement son image également.
Parfois, le racisme peut également être à l’ori gine de certaines rumeurs. On peut penser par exemple à la rumeur qui stipule qu’à Mayotte "les Africains kidnapperaient des enfants"... >
dossier
Une telle rumeur conduit à de l’intolérance. Personne n’a jamais vu d’africain voler un enfant. Aucun parent n’a déclaré l’enlèvement de son en fant. Pas de plainte. Les parents mentent peutêtre à leurs enfants en leur racontant cette rumeur pour qu’ils restent à la maison. On suppose que les habitants de Mayotte ne veulent pas que les Africains viennent sur leur territoire, c’est pour cela qu’ils inventent ces rumeurs ?
Etant donné que cette rumeur sur les Africains voleurs d’enfants est en grande partie propagée par nos grands-parents on a tendance à y croire, à faire confiance. Toutefois, on sait qu’une rumeur n’est pas toujours vraie, nous devrions toujours vérifier les informations avant de leur donner de l’importance.
Comment faire taire une rumeur ?
Pour faire taire une rumeur, il nous semble que la meilleure stratégie à adopter est de faire diversion. Si vous avez une information vraiment intéres sante (et vérifiée !) à divulguer à la place, mettez tout de suite cette nouvelle dans le "moulin à ru meurs" et propagez-la.
Souvent, les rumeurs se développent pour une raison toute bête : les gens s’ennuient et prêtent l’oreille à tout ce qui pourrait les occuper. Il faudrait donc permettre au gens de s’occuper l’esprit !
Que disent les rumeurs de nos sociétés ?
D’après M’Laili Condro, il est intéressant de se poser cette question, car les différentes ru meurs propagées autour de nous disent vraiment quelque chose de l’état de notre société.
A Mayotte, cela renvoie l’image d’une société en crise et qui a de plus en plus de mal à construire du sens ensemble. Les rumeurs mettent le doigt sur les peurs des gens, en l’occurrence ici sur la gestion de l’immigration, ou encore les questions de développement économique, du travail, de l’emploi…
Il faut donc faire attention à ce que l’on raconte, et surtout à ce que l’on nous raconte en ne pre nant pas tout pour argent comptant. Remettre en doute parfois les paroles de certaines personnes, se poser des questions, et faire preuve d’esprit critique afin de ne pas se faire avoir, car des fois les gens veulent juste nous faire peur.
3 questions à… M’Laili Condro, chercheur en science du langage
Qu’est-ce la rumeur ?
La rumeur est un phénomène qu’on re trouve dans toutes les sociétés. Elle consiste en la diffusion et la circulation non contrôlée de nouvelles non vérifiées et dont on ignore la source. Les rumeurs naissent dans un contexte sociologique, historique et/ou so cio-culturel particulier, s’appuyant sur des valeurs partagées entre les gens, sur des clichés et préjugés admis par tous qui leur permettent de prendre corps. Elles sont un discours hybride dans leurs compositions : à la fois narratif en plus d’être argumentatif.
Quelle est la place de la rumeur à Mayotte ?
A Mayotte, la rumeur peut être favorisée par une culture très forte de l’oralité, qui va lui donner plus de poids. On privilégie davantage l’informateur à l’information.
Le plus important est celui qui va racon ter l’histoire, et surtout la manière dont il va la raconter. L’oralité fait qu’on ne diffé rencie pas la réalité de la fiction.
A Mayotte, on a le goût du récit, on aime raconter des histoires, la vérité est liée à ce que l’on croit et non à ce que l’on peut vérifier. Les gens ne parlent pas de vérité, la vérité repose simplement sur l’adhé sion du plus grand nombre.
Comment contrer la rumeur ? "
Qu’est-ce qui rend possible cette rumeur ?" : c’est en se posant cette question, en recherchant également la source de la rumeur en question, qu’on commence déjà à la déconstruire. Certainement pas en rétablissant la véri- té, car la rumeur se fiche de la vérité.
Nassimat 16 ans 2nde Lycée Mamoudzou Nord.
je me rapelle un(e) prof...
On se rappelle tous un prof qui nous a marqué, parfois pour la vie... Des jeunes inteviewent des adultes qui leur racontent des anecdotes, des souvenirs de cet enseignant qui les a marqués !
jeme rapelle un prof
Daphnay
5ème Collège de Majicavo
Je voulais interviewer Mme Imbert, ma prof de sport car c’est à elle que j’ai pensé en premier en voyant cette rubrique, et puis j’aime bien le sport, et surtout c’est ma prof de danse et j’adore la danse ! Pour commencer, elle m’a raconté qu’elle se rappelait très bien d’un de ses profs de sport, par contre elle a oublié son nom. C’est celui qui l’a le plus marquée car c’est lui qui lui a donné envie de faire ce métier…
Il n’était pas "méchant mais très juste" c’est à dire qu’il grondait quand il le fallait seulement : "la justesse parfaite", ce qui l’a mise dans le "droit chemin, c’est lui qui m’a poussée à travailler beaucoup, en m’en courageant". Au début elle ne l’aimait pas trop mais au fur et à mesure elle a compris qu’il faisait tout ça pour son bien…
LE COIN DES POÈTES
L’AMOUR
Ezai Nelly NhadiQui es-tu vraiment ? Quelle est cette chose déroutante que je ressens dès que je le vois, Cette chose qui me met de bonne humeur ? Il embellit mes journées et hante mes nuits. Je me rappelle encore de ces jours où j’avais le cœur fade, Ces jours où je pouvais dormir sans me soucier de lui, De ce qu’il faisait, de ce qu’il pouvait penser de moi, de ce qu’il ressentait. Mon cœur qui ne trouvait point d’affection se retrouve cerné entre ses flèches rouges. Que m’as-tu fait, toi chose déroutante qui envahit mon esprit et même mon corps ? Je ne le vois plus comme un simple ami, Je n’ose plus le regarder dans les yeux ? Quelle est cette chose qui s’empare de moi ? Serait-ce l’amour ? M’a-t-il eu ? Que Dieu m’en garde ! Salim Hamada Maina
L’ÉGALITÉ
On nous parle d’égalité, mais je me demande si on est tous égaux, pourquoi devrait-on vouvoyer cer taines personnes ? Se tutoyer veut-il forcément dire qu’on ne se respecte pas ? Moi je pense que non. C’est juste une manière de casser les barrières, de montrer qu’on est tous égaux.
Comtois EzaiLA DIFFÉRENCE
On paye si cher à être différent des autres. Sans cesse on nous méprise, sans cesse on nous rabaisse, sans cesse on nous harcèle. Tout le monde a peur de l’enfer, mais quand l’enfer est notre quotidien cela n’a plus aucune importance, tout n’est qu’indifférence.
Ali NellyLA POLLUTION
La nature est notre richesse, pourtant on la détruit. On jette nos déchets par terre et dans les rivières, même quand la poubelle est juste à côté. Ces déchets vont tout droit dans l’océan.
Ils envahissent notre lagon et nous rendent tous malades. J’espère que dans un futur proche l’homme prendra conscience que la nature est importante et qu’il faut la préserver.
Nahdi
Première page
Un livre ou un texte vous a marqué ? Lequel ? Et pour quelle(s) raison(s) ? Vous avez une page pour vous exprimer et en diffuser un extrait à tous les lecteurs !
L’écorce des choses
Cécile Bidault. Ed. WarumL’écorce des choses est une BD de Cécile Bi dault. Le livre parle d’une petite fille qui ne parle pas car elle est sourde. L’enfant et ses parents dé ménagent et vont s’installer dans une maison à la forêt.
Les images sont bien dessinées et représentées, cela rend l’album intéressant. Cette bande dessi née n’a pas de texte mais on peut imaginer l’his toire de cette petite fille.
A la page 23, la jeune fille trouve une radio et dort en l’écoutant, mais comme elle n’entend rien elle n’arrive pas à comprendre, comme si elle a la tête dans l’eau.
Ensuite, aux pages 31 et 32, la fille et son ami portent la radio comme si elle était morte. En effet, le père de la petite fille a enlevé les piles. Les en fants ont l’air triste, surtout la fille. Ils vont enterrer l’appareil. J’ai beaucoup aimé ces deux scènes et cela me rend triste car je m’imagine à la place de cette petite fille. Je trouve qu’elle a une vie difficile car elle ne parle pas et elle ne pourra pas faire des démarches toute seule quand elle sera grande. A mon avis, il faudrait aider les personnes qui souffrent comme la jeune fille. Le titre « L’écorce des choses » évoque le fait d’enlever la voix de la fille. J’aime l’histoire malgré la tristesse et cela est tou chant.
Comme la BD n’a pas de texte je vais continuer de commenter quelques pages que je trouve encore intéressantes. Il s’agit des pages 60 et 61. L’enfant ne parle pas mais elle apprend des signes avec ses mains, ses doigts, à l’aide d’un livre. Plusieurs mains font des gestes on peut imaginer des mou vements de répétition pour mieux apprendre et re tenir. Cela peut l’aider plus tard.
Ensuite, aux pages 81 et 82, la petite fille est toute
seule et triste dans une maison inondée à cause de fortes pluies. Des poissons sont présents et tournent autour de la petite fille, elle imagine qu’elle est sur l’eau.
Je conseillerai ce livre à plusieurs personnes car il peut les aider à parler avec des personnes qui ne parlent pas, à Mayotte et dans le monde entier.
HAROUSSI Hassan et RAYLAZA Daniel Collège de Mtsangamouji classe de 3èmeMayotte il y a 20 ans...
En allant interroger et demander aux anciens de notre quartier ce qu’ils faisaient il y a 20 ans, ils nous ont raconté beaucoup de choses intéressantes, des choses qu’on ne pourrait imaginer aujourd’hui. Voici des extraits.
Chamsia Tsingoni
Il y’a 20 ans à Mayotte, il n'y avait pas autant de voitures qu’au jourd’hui. Ceux qui en possédaient une c’était les familles qui avaient de l’argent. La mienne n'avait pas les moyens de s'offrir une voiture donc nous n'en avions pas. Nous marchions pour aller dans les champs ou au marché. Ça nous faisait une grande balade. J’aimais beaucoup faire des balades dans les champs avec ma famille, cela me permettait de découvrir notre île. Maintenant c’est devenu impos sible de faire des balades dans les champs car notre île est devenue très dangereuse. Je trouve dommage que nos enfants ne puissent pas découvrir notre île comme nous l’avons découverte quand nous étions plus jeunes
Avant, à Mayotte, il n'y avait pas beaucoup d’écoles comme mainte nant. Il n'y avait pas de bus non plus, du coup on marchait pour aller à l’école. Nous faisions semblant d'y aller et nous finissions par nous retrouver à la plage pour nous amuser avec nos amis. Maintenant il y a des bus et beaucoup plus d’écoles, nos enfants ne peuvent pas faire comme nous. Ils n'ont pas d'excuse pour ne pas aller à l'école. À l'époque, les jeunes n'aimaient pas aller à l'école. Nous préférions aller dans les champs, à la pêche, faire des travaux manuels qui servaient au quotidien.
Salama Tsingoni
Environnement À l’aide, la Terre est malade !
Sarah Ibrahimdji, 3ème Ankara, collège Halidi Sélémani (M’Gombani-Mamoudzou)Très sensibles à la question de l’environnement, les élèves de la classe de 3ème Ankara ont rédigé un article visant à nous faire réfléchir sur notre posture vis-à-vis de la nature en espérant que cet article saura nous montrer à quel point un changement est plus qu’urgent.
Paris, Moscou, New York, Mumbai, Martinique, Shangaï, Mayotte… Toutes ces destinations, nous rêvons tous un jour de les visiter et de découvrir ces différentes cultures pour s’apercevoir à quel point la Terre est bien faite. Mais vivre le grand froid du Canada et de Russie, tout en partant à la conquête du Soleil levant et des températures tro picales de l’hémisphère sud ne sera probablement bientôt plus possible. Savez-vous pourquoi ? Eh bien, comment dire... La Terre est malade ! Je vous propose de visiter la Terre d’une autre façon. Montez à bord, attachez vos ceintures et vous allez pouvoir voir à quel point des paysages à couper le souffle sont en danger aujourd’hui. En espérant que ce voyage changera votre vision du monde.
Commençons notre virée dans l’océan Pacifique et remarquez la beauté de l’océan, le bleu intense de sa mer. Au loin, ce que vous croyez être une mé duse est en réalité un sac plastique sur lequel se jette une tortue. Nous la voyons s’étouffer et suf foquer doucement. Choqués par ce terrible spec tacle, nous remontons à la surface pour atterrir sur une île, peuplée de plastiques et de cannettes. L’endroit a été déserté par les hommes et les ani
maux. Dirigeons-nous pour nous consoler, en di rection de la forêt amazonienne afin d’être subju gués par cette forêt gorgée de vastes plantes aux couleurs resplendissantes. Avançons avec l’espoir d’y entendre la chorale des oiseaux qui s’exercent sur des harmonies. Cependant, nous déchantons bien rapidement au son des tronçonneuses qui gé nèrent un vacarme épouvantable. Les plantes sont écrasées par le poids épouvantable des machines et tel un ballet les arbres tombent les uns après les autres. Il est préférable d’interrompre ici notre périple. Difficile d’observer la beauté de ce monde car nous l’enterrons chaque jour encore plus. À quoi bon continuer de construire quand il s’agit de détruire notre bien le plus précieux ? Il faut changer nos habitudes et adopter des gestes écologiques. Jetons nos papiers à la poubelle, et non par terre, utilisons le moins de sacs plastiques, faisons un sage usage des feuilles de papier pour abattre moins d’arbres, marchons plus au lieu d’utiliser la voiture, utilisons moins la climatisation, mangeons plus de produits locaux pour éviter l’exportation… Tous ces petits pas faits par nous aujourd'hui se ront un grand pas pour nos générations futures qui seront peut-être là pour nous remercier plus tard…
Coup de crayon ! Deive Done
C’est l’histoire d’un jeune garçon (Deive Done) dont on se moque à l’école, à cause de son apparence physique. Il est en colère mais il essaye de la cacher. Il va découvrir une pierre qui va lui conférer des pouvoirs magiques. Cette pierre est très convoitée donc il doit faire très attention, et veiller à ne pas la perdre.
Ambdouroihamane : "J’ai commencé à faire des BD en 3ème. Je connaissais des gens qui avaient créé un manga et j’avais envie de faire pareil. Pour l’instant c’est mon premier, mais j’ai d’autres idées, et j’ai merai bien créer la suite de ce premier tome".
Les Rubriques de Chab’ !
Prends la parole !
Chab’, c’est le nouveau magazine créé et réalisé pour les jeunes, par les jeunes, diffusé à 10 000 exemplaires tous les deux mois, sur toute l’île : pourquoi pas toi ? Choisis ta rubrique préférée, qu’il s’agisse d’interview, d’article, de photo ou de graphisme.
Tu as ici quelques exemples de rubriques pour écrire, interviewer, t’exprimer !
On se bouge !
1500 signes*
Cette page est dédiée à la vie sociale, aux initiatives d’autres jeunes que tu connais et qui se "bougent" pour Mayotte, en association ou par civisme. Prépare l’entretien et en voie-nous ton article !
Je me rappelle un prof…
Demie page 1500 signes*
On a tous un prof dont on se souvient… L’occasion de rendre hommage à ces ensei gnants qui parfois ne savent pas à quel point ils nous marquent pour la vie ! Interrogez un adulte de votre entourage.
Le Dossier Chab’
6000 signes*
Un vrai travail de journaliste ; un reportage avec des té moignages, un interview, des chiffres sur un sujet de société que tu choisis…
Un vrai dossier en profondeur qui sera lu par tous !
On propose
4500 signes*
Trouve un projet qui t’inté resse, ambitieux, original, tourné vers le Mayotte de demain… et raconte-le. Mets en avant des projets d’avenir en lesquels tu crois !
Sacré surnom
Demie page 650 signes*
Tout le monde à un surnom ! A vous d’interviewer une per sonne et de nous expliquer l’origine de son surnom, à transmettre avec une photo.
Premières pages
½ expression ½ publication du texte 1500 signes*
Un livre ou un texte t’a mar qué ? Pourquoi ? Tu as une demie page pour t’exprimer… Et une demie page pour en diffuser un extrait à tous les lecteurs !
Photo avec 180 signes*
Envoie une photo, une légende ! Un événement avec ton appa reil, ton portable sur un délire, un bel endroit qui te plait ou juste un bon moment !
On débat
4500 signes*
Il y a des questions qui tournent partout, même si on n’en parle pas tout le temps ! "Jean ou Salouva ?" "Le rap, une musique de voyous ??!" "Vivre dans un bidonville". "Ma vie dans 10 ans…"
Poster
Un poster encarté à chaque parution. Une photo ou un graphisme : envoie-nous ton inspiration, ta réalisation du moment !
Mayotte, il y a... 20 ans
1500 signes*
Va interviewer des anciens de ton village, de ton quartier, sur leur vie quand ils avaient ton âge… il y a 20, 30 ou 50 ans ! Une autre façon de trans mettre la tradition… Avec ton regard sur la modernité !
Tu as compris : quelle que soit la rubrique que tu choisis, c’est à toi d'interviewer, d'écrire ! Renvoie-nous au plus vite tes réalisations sur notre mail : chab@somapresse.com
A bientôt !
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