LE MOT DE LA RÉDACTION
MAYOTTE, BIJOU D'ESPOIR
Les vents ont rugi, les pluies ont frappé, et Chido, furie venue des vastes cieux, a marqué ton sol d’une empreinte douloureuse. Les arbres ont plié sous la force de ce matin là. Les cases humbles, les maisons, gardiennes des vies, ont perdu leurs toits, leurs abris. Tes manguiers pleurent les fruits tombés. Tes plages d’or portent des bois égarés.
Mais dans la tourmente, un chant s’élève : le murmure d’un peuple, debout, sans trêve. Les mains s’unissent, bâtissent, réparent, malgré la fatigue, car cette belle île aux parfums sait renaître de ses cauchemars. Tu portes en toi la résilience sincère. Cyclone ou tempête, rien ne t’efface. Les vents peuvent souffler, les vagues peuvent monter, la pluie peut tomber, mais rien n’éteindra jamais ta lumière. Mayotte, bijou d’espoir, tu reprends ta place.
Bonne lecture à tous, Raïnat Aliloiffa.
TOUTE L’ACTUALITÉ DE MAYOTTE AU QUOTIDIEN
Le premier quotidien de Mayotte
Diffusé du lundi au vendredi, Flash Infos a été créé en 1999 et s’est depuis hissé au rang de 1er quotidien de l’île.
Lu par plus de 12.000 personnes chaque jour, Flash infos vous permet de suivre l’actualité mahoraise (politique, société, culture, sport, économie, etc.) et vous offre en plus un aperçu de l’actualité de l’Océan Indien et des Outremers.
Signature, date (et cachet) : Abonnement d’un an renouvelable par tacite reconduction. Il pourra être
A retourner par mail à : secretariat@mayottehebdo.com
LU DANS LA PRESSE
Chaque semaine, découvrez le regard porté sur l’actualité locale à travers la presse nationale ou régionale
APRÈS LE CYCLONE À MAYOTTE, LES ÉLÈVES HORS DE L’ARCHIPEL,
Publié par Le HuffPost avec AFP, le 21/12/2024, sur Huffington Post De nombreux syndicats de l’enseignement estiment que la rentrée scolaire du 13 janvier
ÉDUCATION - Quand, où et comment ? Une semaine après le passage du cyclone Chido à Mayotte, les familles s’inquiètent pour leurs enfants, qui ne pourront pas tous retourner sur les bancs de l’école lors de la rentrée du 13 janvier, dans un contexte où environ 40 % des établissements scolaires sont inutilisables. Pour répondre aux angoisses des parents mahorais, Emmanuel Macron a évoqué vendredi 20 décembre de possibles scolarisations temporaires en dehors de l’archipel. Une proposition qui laisse les syndicats d’enseignants perplexes. Dans un entretien à Mayotte la 1ère, le Journal de Mayotte et Kwezi TV paru vendredi, le chef d’État a insisté sur le fait que « l’école doit reprendre » après les vacances de Noël, à la fois pour « l’apprentissage » des élèves et pour que les parents qui « sont soignants, policiers, sapeurs-pompiers » puissent se rendre au travail. Pour ce faire, il a proposé de scolariser des élèves « sur un autre territoire » « On va proposer des solutions à La Réunion ou ailleurs », a-t-il ajouté, sans plus de détails.
Peu de places pour les élèves à la Réunion
Au micro de franceinfo ce samedi 21 décembre, Jacques Mikulovic, recteur de l’académie de Mayotte, a donné quelques précisions sur cette relocalisation voulue des élèves. « Ma demande initiale est que les élèves en année diplômante, donc en BTS, en terminale, voire en première et pourquoi pas en troisième, puissent se rendre dans d’autres académies », a-t-il expliqué, jugeant toutefois qu’envoyer des jeunes à la Réunion semblait compliqué, car « il manque des places » Jacques Mikulovic espère ainsi que des académies de l’Hexagone ou de « lycées français des pays voisins » ouvrent leurs portes aux élèves mahorais. Environ « 7 500 élèves de BTS et de terminale » pourraient être concernés selon ses estimations. À ceux-là s’ajoutent possiblement entre « 6500-7000 élèves de troisième » et « 6500-7000 élèves » en classe de première. Reste qu’il faut que « les parents soient d’accord », a nuancé le recteur de l’académie de Mayotte, sans même évoquer les contraintes logistiques qu’un tel projet engendrerait.
Pas de rentrée avant septembre ?
« La priorité est toutefois de répondre aux besoins vitaux », a concédé Jacques Mikulovic à nos
confrères. Un avis partagé par de nombreux syndicats de l’enseignement alors que Mayotte est affamée et assoiffée. Les organisations rappellent notamment qu’il n’y a pour l’heure pas la place d’accueillir les enfants et enseignants : près de la moitié des bâtiments scolaires de l’aarchipel ont été endommagés par le cyclone et environ 29 établissements scolaires sont pour l’instant utilisés pour héberger des sinistrés.
« Dans l’absolu ce serait souhaitable » d’avoir une rentrée le 13 janvier car « plus la scolarisation va être retardée plus les élèves vont en pâtir, mais je suis très dubitative sur la capacité de l’institution à organiser une rentrée ne serait-ce que progressive » dès cette date, a ainsi expliqué à l’AFP Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale SE-Unsa.
« Certains collègues n’envisagent pas une rentrée avant septembre vu les bâtiments détruits. D’autres ont quitté Mayotte et n’ont pas l’intention d’y revenir », poursuit-elle.
Scolariser de jeunes enfants à « deux heures d’avion », ce n’est pas possible
Concernant la possibilité de scolariser temporairement des élèves hors de l’archipel de l’océan Indien, Guislaine David, cosecrétaire générale et porte-parole du syndicat Snuipp-FSU, juge « difficilement imaginable de scolariser des élèves de 3 à 12 ans à deux heures d’avion de leur domicile » « Du point de vue de La Réunion, ce n’est pas non plus possible d’accueillir des milliers d’élèves », fait-elle valoir. « Si les familles n’ont pas de connaissances à La Réunion, cela me semble compliqué », renchérit Elisabeth Allain-Moreno de SE-Unsa. Les syndicats d’enseignants relèvent aussi l’urgence absolue dans laquelle se trouvent de nombreux Mahorais : « On a des personnels et des élèves et des familles avec des problèmes de première nécessité : se loger, boire, manger… », ajoute la responsable SE-Unsa. Sophie Venetitay, secrétaire générale du SNES-FSU, abonde : « Il y a encore beaucoup d’habitants qui ont tout perdu, n’ont toujours pas d’eau, d’électricité », en plus des risques de pénurie alimentaire. « Voilà les urgences du moment », dit-elle à l’AFP. Pour elle, le retour dans les établissements scolaires « doit se faire de manière sécurisée (...), progressive et préparée pour coller aux réalités », et inclure un accompagnement psychologique des enfants comme des enseignants.
MACRON PROPOSE DE SCOLARISER
LES SYNDICATS PERPLEXES
n’est pas la priorité alors que les familles n’ont toujours pas d’eau et de nourriture.
DOSSIER
Chido à Mayotte, le jour où a basculé
LE 14 DÉCEMBRE 2024 EST UNE DATE QUE LES MAHORAIS N’OUBLIERONT JAMAIS. C’EST LE CHIDO EST PASSÉ ET A TOUT DÉTRUIT SUR SON PASSAGE : LES MAISONS SONT ÉVENTRÉES, BRÛLÉE… MAYOTTE EST DEVENUE MÉCONNAISSABLE. À CELA S’AJOUTENT LES VICTIMES. DIFFICILE D’ÉTABLIR UN BILAN OFFICIEL ET PRÉCIS TANT LES DÉGÂTS SONT IMPORTANTS. DE SE RELEVER TANT BIEN QUE MAL, EN ATTENDANT LES AIDES PROMISES PAR L’ÉTAT.
Mayotte, où tout basculé
LE JOUR OÙ TOUT A BASCULÉ POUR CETTE BELLE ÎLE AUX PARFUMS. LE CYCLONE ÉVENTRÉES, LES CASES EN TÔLES ONT TOUTES ÉTÉ EMPORTÉES, LA VÉGÉTATION SEMBLE VICTIMES. IL Y A ÉVIDEMMENT DES MILLIERS DE BLESSÉS, MAIS AUSSI DES MORTS. IL EST IMPORTANTS. MALGRÉ CE CYCLONE DÉVASTATEUR, MAYOTTE ET SES HABITANTS TENTENT
DOSSIER
retour en images
Mayotte méconnaissable
LE CYCLONE CHIDO PASSÉ, LES HABITANTS PEINENT À RECONNAÎTRE LEUR ÎLE. LES ARBRES SOUFFLÉS, EN DUR CHIFFONNÉS COMME DU PAPIER, MAYOTTE RESSEMBLE À UNE IMMENSE SCÈNE DE DÉSOLATION. HISTORIQUE CHIDO.
méconnaissable
SOUFFLÉS, DES QUARTIERS ENTIERS SANS AUCUNE CASE ENCORE DEBOUT, LES TOITS EN TÔLES DES MAISONS DÉSOLATION. RETOUR EN IMAGES SUR CE QU’EST DEVENUE MAYOTTE DEPUIS LE PASSAGE DU CYCLONE
DOSSIER
DOSSIER
Les écoles de Cavani sud, à Mamoudzou, ont été dévastées. Les écoles 1 et 2 font pourtant partie des hébergements d’urgence.
DOSSIER
Le ponton de Mamoudzou a été détruit lors du passage du cyclone Chido. De nombreux bateaux se sont retrouvés échoués sur le front de mer.
Du côté des barges aussi, il y a des dégâts. Le Karihani, qui s’est retrouvé au niveau de la Croisette, a un gros trou au niveau de sa coque. Le Polé est échoué à Hamaha et enregistre de gros dégâts, tandis que le George-Nahouda est sur l’un des îlots entre Petite-Terre et Grande-Terre. Les amphidromes Imane et Chatouilleuse ont été récupérés sur la pointe Mahabou.
Avant après
Lisa Morisseau
reportage
L’hôpital fortement endommagé, fonctionne en mode degradé
DUREMENT ÉPROUVÉ PAR LE CYCLONE, LE CENTRE HOSPITALIER DE MAYOTTE FONCTIONNE DE MANIÈRE DÉGRADÉE DEPUIS LE PASSAGE DU CYCLONE CHIDO. ENDOMMAGÉES, PLUSIEURS PARTIES DE L’HÔPITAL SONT FERMÉES.
Une semaine après le cyclone, les séquelles du CHM sont encore bien visibles, bâtiments aux toits soufflés dont il ne reste que la charpente, préfabriqués éventrés, amas de bois au sol. Aussitôt, après la catastrophe, il a fallu tout mettre en œuvre pour assurer un service minimum. Un groupe électrogène de secours a rapidement été branché pour alimenter l’hôpital. Les informaticiens ont tout de suite été mobilisés pour rétablir les logiciels. L'informatique tient un rôle indispensable « pour gérer les évacuations sanitaires, les entrées aux urgences. Si les systèmes informatiques ne fonctionnent pas, c’est tout l’hôpital qui ne fonctionne pas » , renseigne Rodrigue informaticien aux infrastructures réseaux de l’établissement. Alors que le data center de Mayotte où sont stockées les données du Centre hospitalier de Mayotte a pris l’eau, les équipes des services informatiques s’activent nuit et jour pour permettre de retrouver le fonctionnement pré cyclone. « Une cellule de crise a été montée, nous dormons sur place », explique-t-il.
Dans la maternité, l’aile qui accueillait les femmes enceintes hospitalisées a été fermée, car il n’y a plus d’électricité. Les sage-femmes utilisent la lampe torche de leur portable pour étudier les dossiers. « Entre 40 et 50 %
du service, n’est pas fonctionnel, les chambres sont endommagées » , détaille Roger Serhal, chef du service de chirurgie obstétrique. Quinze lits sont actuellement disponibles au lieu de 35 habituellement. Conséquence, le personnel peut prendre en charge moins de patientes. Une situation problématique alors que le CHM est la plus importante maternité d’Europe, en 2023 elle a enregistré 10.200 naissances.
Au-delà des services de traumatologie, des urgences ou encore de chirurgie, celui de médecine polyvalente est aussi débordé. « Nous avons doublé le nombre de lits », souligne Dimitri Kornblum, médecin du service. Une situation qui est le résultat d’un manque d’accès de soins, la plupart des dispensaires ont été fermés pendant plusieurs jours. « Désormais sans toit, des personnes ne peuvent pas être soignées chez elles »
UN RISQUE D’ÉPIDÉMIE
Surtout, le médecin craint les prochaines semaines : « Nous allons voir des décompensations de personnes avec des maladies chroniques, car elles n’auront plus accès aux soins et à leurs médicaments » . Plus inquiétant, après le
saccage du cyclone, le « risque d’une épidémie se pose », selon le soignant. En cas de famine ou de dénutrition, la population est plus susceptible de « faire des infections sévères », le manque d’eau potable présente également une menace, la population se retrouve à consommer des eaux stagnantes. « Le choléra pourrait revenir », craint-il. Pour soulager le CHM, un hôpital de campagne vient de s’installer au centre de Mamoudzou, il compte 90 soignants qui assureront des soins en traumatologie, réanimation et néonatologie. n
Alexis Duclos
reportage
Cyclone Chido : dans le nord de Mayotte, la sensation d’être délaissés
LE NORD DE MAYOTTE PORTE LES STIGMATES DU PASSAGE DE CHIDO, QUI A RAVAGÉ L’ARCHIPEL, LE SAMEDI 14 DÉCEMBRE. SIX JOURS APRÈS, LE MORAL EST TOUCHÉ, ALORS QUE L’EAU, LA NOURRITURE, L’ÉLECTRICITÉ ET LE RÉSEAU DE TÉLÉPHONIE MANQUENT TOUJOURS.
« On est les plus touchés et on s’occupera de nous en dernier » , regrette Zouhourya Mouayad Ben. Devant dormir sur la terrasse de sa voisine, la quatrième vice-présidente du conseil départemental de Mayotte, sillonne de long en large son canton de M’tsamboro depuis le passage du cyclone Chido, le 14 décembre, pour y connaître les besoins. Et ils sont nombreux dans cette partie de Grande-Terre d’autant plus isolée du reste que les communications y sont quasiment impossibles, ces six derniers jours. Sur les hauteurs, quelques abonnés Orange y captent des brides de réseau. Comme le reste de Mayotte, on y trouve un paysage désolé, une végétation autrefois luxuriante comme passée à la tondeuse, des toits en tôles jetés par terre par la force du vent. Parmi les communes de ce secteur, Acoua et Bandraboua présentent les plus gros dégâts. Le lycée du Nord, par exemple, dans le village de M’tsangadoua, a plusieurs de ses bâtiments éventrés, des morceaux de bois
jonchent le sol. Les sapeurs-pompiers de Paris s’activent pour reboucher les toits, non pas pour la rentrée, mais pour accueillir des militaires. Ce sont les seuls, avec l’équipe qui déblaye le chemin vers la station de pompage de M’tsangamouji, que nous verrons, ce vendredi.
« ON
EST LES PLUS TOUCHÉS ET ON S’OCCUPERA DE NOUS EN DERNIER »
Le sentiment qui prédomine de ce côté-ci de Grande-Terre, c’est l’abandon. « Il n’y a pas assez de nourriture », s’inquiète la viceprésidente du Département, qui a été un peu rassurée d’apprendre qu’une citerne d’eau potable a été apportée dans le centre
du village d’Acoua. Tous les habitants croisés disent craindre d’arriver au bout de leurs provisions, quand une partie a déjà dû être jetée faute de réfrigérateur alimenté en électricité. Ahamadi Boura, qui tient un commerce et un restaurant à Handréma, montre des rayons vides dans l’un et les dégâts dans le deuxième. Du fait du manque s’informations et d’essence (la station-service de Dzoumogné était ouverte ce vendredi), les habitants du Nord ne savent s’il faut prendre la route pour faire leurs courses.
« ON A VU PERSONNE. IL N’Y A PAS ASSEZ DE GENDARMES, PAS DE POMPIERS »
Pour ceux qui n’arrivent pas avoir des nouvelles de leurs proches dans le Nord, le mot d’ordre est d’aller au Coco Beach. Le restaurant d’Hamjago fait, en effet,
fonctionner son groupe électrogène plusieurs fois par jour, et dispose de deux antennes Starlink pour une connexion Internet par satellite. 500 connexions sont assurées ainsi chaque jour. Un tableau sert même d’avis de recherche pour les familles inquiètes. « On a vu personne. Il n’y a pas assez de gendarmes, pas de pompiers. Heureusement qu’on a de la cohésion », fait remarquer Ronan Michanoud, l’un des cogérants et professeur d’EPS au lycée de Dzoumogné.
L’EAU DES RIVIÈRES ET DES PUITS
Plus au sud, la commune de Tsingoni vit elle aussi l’isolement. Les habitants sans eau trouvent la parade en se rendant à la rivière Soulou, faisant remonter des souvenirs d’autrefois aux plus anciens. Alors que pour d’autres, c’est une vraie nouveauté. « C’est la première fois que je fais ça », concède Ilias, devant sa compagne Nathalie. Les jeunes époux nettoient leurs vêtements directement dans la rivière, les deux pieds dans l’eau. Bacari Soulaimana, 54 ans, a décidé lui aussi d’aller à la rivière pour y remplir des bidons. Comme beaucoup d’habitants de ce qui est considéré comme le grenier mahorais, il cultive son champ et possède quelques bœufs (une partie sont morts pendant le cyclone). « Il ne reste rien. Heureusement que j’y ai mis une voiture rouge, sinon, on ne pourrait même pas distinguer mon terrain de celui du voisin » , explique le cinquantenaire. Dans d’autres communes, le problème de l’eau se règle avec les puits, c’est le cas dans le centre de M’Tsangamouji ou à Handréma. Dans ce dernier, la pompe du puits de la mosquée fonctionne à plein régime. Particulièrement touché, ce village a vu beaucoup de toits en tôles tombés ou des vieilles maisons SIM en briques s’écrouler en partie.
Sur la route de Mamoudzou, il y a un autre village qui partage ce sentiment d’abandon, c’est Vahibé. La partie la plus excentrée du chef-lieu n’a vu personne, même dans l’école primaire Vahibé 2 qui servait d’hébergement d’urgence et qui a été ravagée par le cyclone. Livrés à eux-mêmes, les réfugiés ont donc entrepris de retourner dans les bidonvilles où les cases sont réapparues, ces derniers jours. « Les gens ont peur. Des portes ont été forcées par des délinquants. Ils n’ont ni à manger ni à boire », raconte Bounyamine. Le lycéen de 17 ans a lui aussi rejoint le bidonville avec sa famille. Il vient rendre visite à ses amis restés à l’école. Ce sera l’un des seuls à le faire ce jour-là. n
PEU DE MORTS SELON LES HABITANTS
Avec moins d’habitat précaire par rapport aux communes plus peuplées, les villages du nord comptent peu de décès, racontent ses habitants. Tout le monde a en tête la mort d’une fillette à Bouyouni. Pour Zouhourya Mouayad Ben, il y a eu deux morts dans le village d’Acoua. À Hamjago, l’un des gardiens de la mosquée confirme qu’il n’y a pas eu de cérémonie d’enterrement depuis deux semaines. Même à Vahibé, les habitants du bidonville disent qu’il n’y a pas eu de morts à leur connaissance.
DOSSIER
Lisa Morisseau
reportage
« On regarde les risques » des architectes se mobilisent pour
diagnostiquer les centres d’hébergements
DEPUIS LE DÉBUT DE LA SEMAINE DERNIÈRE, UNE TRENTAINE D’ARCHITECTES S’ACTIVENT DE FAÇON BÉNÉVOLE POUR ANALYSER LES RISQUES SUR LES BÂTIMENTS DES CENTRES D’HÉBERGEMENT ET FAIRE REMONTER LES INFORMATIONS AUX POUVOIRS PUBLICS.
La routine est désormais bien établie. Ce samedi à 9h, comme chaque matin, les architectes se retrouvent à la Direction de la rénovation urbaine, place Mariage à Mamoudzou. C’est ici qu’ils ont installé leur cellule de crise. Ici s’organisent les missions du jour. « Nous on va à Tsoundzou, deux voitures partent maintenant, une va à l’école élémentaire, une autre à la maternelle » , détaille Camille Panaye, architecte. Une trentaine d’architectes de Mayotte ont créé un groupe pour réaliser des études de diagnostic du bâti des écoles de Mamoudzou où sont réfugiés des victimes du cyclone Chido. « À la Ville, on m’a parlé du besoin de diagnostiquer le bâti, je me suis dit que ça rentrait dans mes cordes et que je pouvais réunir une équipe autour de moi », contextualise Kévan Fatih, directeur adjoint de la rénovation urbaine de Mamoudzou et architecte. Carte des établissements à la main, grilles d’analyse, l’équipe du jour prépare la prochaine visite. Le lieu où ils se regroupent n’a lui même pas été diagnostiqué comme l’atteste le plafond qui tombe et menace de s’effondrer par endroit. « On regarde les conditions de couchage des personnes hébergées , les risques sur les structures auquel elles sont exposées mais aussi les risques sanitaires » , présente Camille Panaye.
Gilets jaunes sur le dos, trois architectes se rendent à l’école élémentaire de Tsoundzou, ici la toiture a bien tenu, entre 120 et 150 personnes vivent ici dont une centaine d’enfants. Le trio d’architectes se renseignent sur les conditions de vie. « Ici les enfants ont le droit à plusieurs collations par jour, compotes, pain au chocolat, sardines », explique Moinouroi Abdouraquib, personne ressource du centre, agente de la mairie, normalement rattachée au service des finances .Une à deux grande bouteilles d’eau par jour par famille. « Les toilettes sont bouchées. Les gens vont à la rivière pour faire leurs besoins. La crainte c’est les prochaines épidémies » « On va demander à faire livrer un bac à eau pour la récupérer et l’utiliser pour les toilettes » , leur fait savoir Rémi Noulin, architecte. La Communauté d’agglomération de Dembeni Mamoudzou donne aux écoles des cuves d’1m3. « Cette école a bien tenu, ce n’est pas représentatif des centres, les autres qu’on a visité, il y a bien plus de dégâts », poursuit le professionnel.
TRANSMETTRE LES BESOINS À L’ARS
En plus de diagnostiquer les bâtiments, les architectes font remonter les besoins en termes de santé à l’Agence régionale de santé (l’ARS) et la Croix Rouge. « Si une
personne a une maladie chronique, par exemple une maman diabétique, mais qu’elle n’a plus son traitement, on transmet l’information ». Les architectes aident les associations de santé, ces dernières n’ont pas assez de personnel pour aller maintenant dans tous les centres. Dans l’école élémentaire, une petite fille a mal au ventre, « on va faire remonter l’information, nous, nous n’avons pas le droit de donner des médicaments », précise Kévan Fatih. Alors que l’équipe a pour l’instant visité 11 centres d’hébergement, celui de Tsoundzou 2 est le mieux tenu. «
Parce qu’il y a moins de gens, la toiture est restée et c’est propre », détaille Camille Panaye. Sur d’autres sites qui peuvent accueillir jusqu’à 2000 personnes, des familles ont le droit qu’à une bouteille d’eau par jour et par famille. En même temps que de notifier « le poteau tombé là », les vérifications serviront aussi au rectorat de savoir les moyens à mettre en œuvre pour les travaux. Une fois le tour du bâtiment terminé, les architectes reviennent au DRU pour faire la synthèse de leur évaluation. « Nous l’envoyons ensuite au rectorat, à l’ARS, à La Croix Rouge » n
MAYOTTE BEAUX LIVRES SOUS-MARINS DE MAYOTTE (4/7)
AGRÉGÉ DE LETTRES MODERNES ET DOCTEUR EN LITTÉRATURES FRANCOPHONES, CHRISTOPHE COSKER EST L’AUTEUR DE NOMBREUX OUVRAGES DE RÉFÉRENCE SUR LA LITTÉRATURE DE L’ÎLE AUX PARFUMS, NOTAMMENT UNE PETITE HISTOIRE DES LETTRES FRANCOPHONES À MAYOTTE (2015) DONT IL REPREND, APPROFONDIT ET ACTUALISE, DANS CETTE CHRONIQUE LITTÉRAIRE, LA MATIÈRE.
La même année 2009 où Marc Allaria publie Plongeur solitaire entre Nouvelle Calédonie et Mayotte, Emmanuelle Camallonga le rejoint sur cette scène littéraire exiguë du beau livre sous-marin avec Symphonie sous-marine du lagon de Mayotte. Là où Marc Allaria s’autoédite, Emmanuelle Camallonga s’adresse aux Couleurs métisses de Thierry Mesas. Voici donc, à la suite de Bruno de Villeneuve, un nouvel écrivain d’images sous-marines, ou plutôt une nouvelle écrivaine d’images sous-marines. Dans son titre, Emmanuelle Camallonga ne met pas l’accent, comme Marc Allaria, sur l’action de plonger ou le fait d’être un plongeur, mais sur le spectacle offert au plongeur. Pour ce faire, elle emprunte au vocabulaire musical de la symphonie qui bat en brèche le stéréotype du monde du silence. Autour des photographies d’Emmanuelle Camallonga, on trouve la collaboration d’autres plumes. Ainsi une courte préface est-elle signée Jack Passe, non pas en tant que pionnier de la course de pneus mais en tant qu’apnéiste et chasseur sous-marin, c’est-àdire amateur de la mer : « La richesse, l’exubérance de la vie sous-marine à MAYOTTE n’est un secret pour personne. Mieux qu’un guide ou un répertoire qui de toutes façons ne saurait être exhaustif, ce petit opuscule nous entraîne avec ravissement dans une sorte de ballade enchantée, guidés par l’œil averti d’Emmanuelle et son objectif inquisiteur. Musique !!! »
On trouve également la participation de François Lamarque ainsi que celle de Denis Fabre, de Lagon aventure. On trouve enfin une présentation du parc marin par Thierry Mesas. Le livre se présente comme un petit format à l’italienne. En ce qui concerne les photographies, deux spécificités nous frappent. La première est que la photographe tourne moins son objectif vers les poissons que vers les coraux, préférant à l’animal ce qui semble végétal, mais qui est en réalité encore animal. La deuxième est son goût pour la macrophotographie, c’est-à-dire la photographie du détail et du petit. En ce sens, Emmanuelle Camallonga est moins une
photographe du tombant que du lagon et elle montre, sous un nouveau jour, le minuscule dans le foisonnement du spectaculaire. Enfin, cet ouvrage rappelle aussi certains des textes légaux encadrant la pratique d’activités nautiques et aquatiques telles que la « Charte internationale du plongeur responsable » ou encore la « Réglementation d’approche des mammifères marins » sans oublier la « Charte des tortues marines ». Même si nous convenons avec Emmanuelle Camallonga de la symphonie du lagon, nous pensons que son art est davantage de l’ordre de la fresque, la musique laissant place à la peinture et, parmi tant de beaux clichés, nous retenons celui d’un petit crabe sur un fond avec lequel il est en parfait accord de ton.
L’ouvrage se termine par un « Concerto marin pour les tortues de Mayotte ». L’auteur la présente ainsi :
« Passionné de nature et d’image, François Lamarque a sillonné Mayotte durant quelques années avec son appareil photo[graphique]. Il s’est focalisé, entre autres, sur les tortues marines que l’on peut observer entre mer et terre en surface ou dans quelques mètres d’eau. Ces rencontres, tout le monde peut les faire, avec un masque et un tuba ou en tong et, bien sûr, avec un appareil photo[graphique] et un peu de patience… en respectant les règles d’approche. Ces photographies ont été effectuées avec du matériel photographique ‘grand public’. Au fil des balades, notamment à la pointe Saziley dans le sud de l’île de Mayotte, François Lamarque a assisté à des scènes communes ou plus rares, dont ces parades et accouplements de tortues… Instants de vie. » Dans cette section de François Lamarque, on suit la vie de la tortue, de la ponte à l’émergence et de la découverte du lagon à l’accouplement. C’est donc un livre entre terre et mer où le texte permet d’apprendre et l’image de jouir.
Christophe Cosker
2024: nouvelle tarification des annonces légales de création de société en application de la loi Pacte
A compter du 1er janvier 2024, le prix des annonces légales de constitution de sociétés est modifié. Au lieu d’un tarif calculé à la ligne, donc en fonction de la longueur de votre texte, un tarif forfaitaire est appliqué si votre formalité concerne la création d’une nouvelle entreprise avec des statuts juridiques de personne morale. Les tarifs sont les suivants :
Forme juridique choisie pour la création de l’entreprise :
Société anonyme (SA)
Société par actions simplifiée (SAS)
Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
Société en nom collectif (SNC)
Société à responsabilité limitée (SARL)
Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
Société civile (sauf immobilière)
Société civile immobilière (SCI)
Acte de nomination des liquidateurs
Avis de cl$oture de liquidation
Jugements d'ouverture des procédures collectives
Jugements de clôture des procédures collectives
Pour les annonces légales de modification de sociétés et autres, le prix au caractère est de 0,204 euros.
AVIS DE MARCHÉ - SERVICES
2.1.4 Informations générales
Avis de marché – directive générale, régime ordinaire
Section 1 - Acheteur
1.1 Acheteur
Nom officiel : Communauté d’Agglomération de Dembéni-Mamoudzou (976).
Entreprise publique, contrôlée par une collectivité locale
Activité du pouvoir adjudicateur: Services généraux des administrations publiques.
Section 2 - Procédure
2.1 Procédure
Titre: MARCHE PUBLIC DE SERVICES DE TRANSPORT COLLECTIF URBAIN SUR LE TERRITOIRE DE LA CADEMA
DIT « CARIBUS ».
Description: MARCHE PUBLIC DE SERVICES DE TRANSPORT COLLECTIF URBAIN SUR LE TERRITOIRE DE LA CADEMA
DIT « CARIBUS »
Identifiant interne: 20240015. Type de Procédure: Ouverte. Procédure accélérée: NON. Principales caractéristiques de la procédure: Cf.CCAP.
2.1.1 Objectif
Nature du marché: services. Nomenclature principale (cpv): 60112000. 60100000. 60130000.
2.1.2 Lieu d’exécution
Adresse postale: Sur le territoire de la CADEMA.
Ville: Mamoudzou.
Code postal: 97600. Code NUTS: FRY50.
Pays: FRANCE.
Informations complémentaires de la procédure : Il est possible de soumettre des offres pour tous les lots. Le nombre maximal de lots pouvant être attribue? a? un soumissionnaire : 1.
2.1.3 Valeur
Informations complémentaires du marché: 60000000 EUR.
Informations complémentaires du marché: 0 EUR.
Informations complémentaires du marché: Il s’agit d’un accord-cadre mono-attributaire (article L.2125-1 1° du Code de la Commande publique),exécuté au fur et à mesure de l’émission de bons de commande dans les conditions fixées aux articles R. 2162-13 et R. 2162-14 du Code de la commande publique (ancien marché à bons de commande)..
Informations complémentaires de la procédure: Il est possible de soumettre des offres pour tous les lots. Le nombre maximal de lots pouvant être attribue? a? un soumissionnaire : 1.
Base juridique : Directive 2014/24/EU
2.1.5 Conditions de passation des marchés
Nombre maximum de lots pour lesquels un soumissionnaire peut présenter une offre : .
Nombre maximum de lots pour lesquels des marchés peuvent être attribués à un soumissionnaire : 1.
2.1.6 Motifs d’exclusion
Informations complémentaires du marché: Il s’agit d’un accord-cadre mono-attributaire (article L.2125-1 1° du Code de la Commande publique),exécuté au fur et à mesure de l’émission de bons de commande dans les conditions fixées aux articles R. 2162-13 et R. 2162-14 du Code de la commande publique (ancien marché à bons de commande)..
Section 5 - Lot
5.1 LOT N° : LOT-0001
Identifiant interne: 20240015-01.
Titre: Ligne 1 : Passamaïnty – Hauts-Vallons.
Description: Les descriptions techniques précises des lignes proposées dans les Fiches Techniques Lignes sont en annexe
4 du CCTP..
5.1.1 Objectif
Type de marché: services.
Classification CPV: 60112000.
5.1.2 Lieu d’exécution
Ville: Mamoudzou.
Code Postal: 97600.
Pays: France.
Informations complémentaires:
Territoire de la CADEMA.
5.1.3 Durée estimée
Durée par mois: 48.
5.1.4 Renouvellement
5.1.5 Valeur
Valeur (hors TVA): 20000000 EUR. Valeur maximale de l’accord-cadre: 20000000 EUR.
5.1.6 Informations générales
Le marché est financé au moins partiellement par des fonds de l’Union européenne: Projet de passation de marchés financés en totalité ou en partie par des fonds de l’UE.
Le marché relève de l’accord sur les marchés publics (AMP): oui.
5.1.7 Achats stratégiques
Approche de réduction des impacts environnementaux: none.
5.1.8 Critères d’accessibilité
5.1.9 Critères de sélection
Type : Aptitude à exercer l’activité professionnelle.
Description : Cf.RC.
5.1.10 Critères d’attribution
Critère Prix :
Nom : PRIX.
Description : Prix: Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés dans le règlement de consultation.
Pondération (pourcentage, valeur exacte) : 40
Critère Qualité :
Nom : VALEUR TECHNIQUE. Description : VALEUR TECHNIQUE. Pondération (pourcentage, valeur exacte) : 60
5.1.11 Documents de marché Pas de restriction en matière d’accès aux documents.
Langues dans lesquelles les documents de marché sont officiellement disponibles : français.
5.1.12 Conditions du marché public
Date limite de réception des offres : 20/01/2025 à 12:00.
Soumission électronique : Requise Adresse pour la soumission : https:// www.marches-securises.fr.
Catalogue électronique : Non autorisée
Langues dans lesquelles les offres ou les demandes de participation peuvent être présentées : français.
Date limite jusqu’à laquelle l’offre doit rester valable : 180 Jour
Conditions de présentation :
Conditions du marché : Facturation électronique : Requise
5.1.15 Techniques
Accord-cadre, avec remise en
concurrence
Nombre maximum de participants : 1.
Un système d’acquisition dynamique est impliqué : 1.
Pas de système d’acquisition dynamique
5.1.16 Informations complémentaires, médiation et révision Organisation chargée des procédures de recours : Tribunal Administratif de Mayotte
Organisation qui fournit des informations complémentaires sur la procédure de passation de marché : ORG-0001 Organisation qui fournit un accès hors ligne aux documents de marché : ORG-0001
Organisation qui fournit des précisions concernant l’introduction des recours : Tribunal Administratif de Mayotte
5.1 LOT N° : LOT-0002
Identifiant interne: 20240015-02.
Titre: Ligne 2 : Hajangua / Ongoujou - Passamaïnty.
Description: Les descriptions techniques précises des lignes proposées dans les Fiches Techniques Lignes sont en annexe 4 du CCTP..
5.1.1 Objectif
Type de marché: services.
Classification CPV: 60112000.
5.1.2 Lieu d’exécution
Ville: Mamoudzou.
Code Postal: 97600.
Pays: France.
Informations complémentaires: Territoire de la CADEMA.
5.1.3 Durée estimée
Durée par mois: 48.
5.1.4 Renouvellement
5.1.5 Valeur
Valeur (hors TVA): 20000000 EUR.
Valeur maximale de l’accord-cadre: 20000000 EUR.
5.1.6 Informations générales
Le marché est financé au moins partiellement par des fonds de l’Union européenne: Projet de passation de marchés financés en totalité ou en partie par des fonds de l’UE.
Le marché relève de l’accord sur les marchés publics (AMP): oui.
5.1.7 Achats stratégiques
Approche de réduction des impacts environnementaux: none.
5.1.8 Critères d’accessibilité
5.1.9 Critères de sélection
Type : Aptitude à exercer l’activité professionnelle.
Description : Cf.RC.
5.1.10 Critères d’attribution
Critère Prix :
Nom : PRIX.
Description : PRIX: Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés dans le règlement de consultation.
Pondération (pourcentage, valeur exacte) : 40
Critère Qualité :
Nom : VALEUR TECHNIQUE.
Description : VALEUR TECHNIQUE. Pondération (pourcentage, valeur exacte) : 60
5.1.11 Documents de marché
Pas de restriction en matière d’accès aux documents.
Langues dans lesquelles les documents de marché sont officiellement disponibles : français.
5.1.12 Conditions du marché public
Date limite de réception des offres : 20/01/2025 à 12:00.
Soumission électronique : Requise Adresse pour la soumission : https:// www.marches-securises.fr.
Catalogue électronique : Non autorisée
Langues dans lesquelles les offres ou les demandes de participation peuvent être présentées : français.
Date limite jusqu’à laquelle l’offre doit rester valable : 180 Jour
Conditions de présentation :
Conditions du marché :
Facturation électronique : Requise
5.1.15 Techniques
Accord-cadre, avec remise en concurrence
Nombre maximum de participants : 1. Un système d’acquisition dynamique est impliqué : 1.
Pas de système d’acquisition dynamique
5.1.16 Informations complémentaires, médiation et révision Organisation chargée des procédures de recours : Tribunal Administratif de Mayotte Organisation qui fournit des informations complémentaires sur la procédure de passation de marché : ORG-0001 Organisation qui fournit un accès hors ligne aux documents de marché :
ORG-0001
Organisation qui fournit des précisions concernant l’introduction des recours :
Tribunal Administratif de Mayotte
5.1 LOT N° : LOT-0003
Identifiant interne: 20240015-03.
Titre: Ligne 3 : Doujani – PEM
Mamoudzou Ligne 4 : Vahibé
- Passamaïnty.
Description: Les descriptions techniques précises des lignes proposées dans les Fiches Techniques Lignes sont en annexe 4 du CCTP..
5.1.1 Objectif
Type de marché: services.
Classification CPV: 60112000.
5.1.2 Lieu d’exécution
Ville: Mamoudzou.
Code Postal: 97600.
Pays: France.
Informations complémentaires:
Territoire de la CADEMA.
5.1.3 Durée estimée
Durée par mois: 48.
5.1.4 Renouvellement
5.1.5 Valeur
Valeur (hors TVA): 20000000 EUR.
Valeur maximale de l’accord-cadre:
20000000 EUR.
5.1.6 Informations générales
Le marché est financé au moins partiellement par des fonds de l’Union européenne: Projet de passation de marchés financés en totalité ou en partie par des fonds de l’UE.
Le marché relève de l’accord sur les marchés publics (AMP): oui.
5.1.7 Achats stratégiques
Approche de réduction des impacts environnementaux: none.
5.1.8 Critères d’accessibilité
5.1.9 Critères de sélection
Type : Aptitude à exercer l’activité professionnelle.
Description : Cf.RC.
5.1.10 Critères d’attribution
Critère Prix : Nom : PRIX.
Description : PRIX: Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés dans le règlement de consultation. Pondération (pourcentage, valeur
exacte) : 40
Critère Qualité :
Nom : VALEUR TECHNIQUE.
Description : VALEUR TECHNIQUE.
Pondération (pourcentage, valeur exacte) : 60
5.1.11 Documents de marché
Pas de restriction en matière d’accès aux documents.
Langues dans lesquelles les documents de marché sont officiellement disponibles : français.
5.1.12 Conditions du marché public
Date limite de réception des offres : 20/01/2025 à 12:00.
Soumission électronique : Requise
Adresse pour la soumission : https:// www.marches-securises.fr.
Catalogue électronique : Non autorisée
Langues dans lesquelles les offres ou les demandes de participation peuvent être présentées : français.
Date limite jusqu’à laquelle l’offre doit rester valable : 180 Jour
Conditions de présentation :
Conditions du marché :
Facturation électronique : Requise
5.1.15 Techniques
Accord-cadre, avec remise en concurrence
Nombre maximum de participants : 1. Un système d’acquisition dynamique est impliqué : 1.
Pas de système d’acquisition dynamique
5.1.16 Informations complémentaires, médiation et révision Organisation chargée des procédures de recours : Tribunal Administratif de Mayotte
Organisation qui fournit des informations complémentaires sur la procédure de passation de marché : ORG-0001
Organisation qui fournit un accès hors ligne aux documents de marché : ORG-0001
Organisation qui fournit des précisions concernant l’introduction des recours : Tribunal Administratif de Mayotte
Section 8 - Organisations
8.1 ORG-0001
Nom officiel : Communauté d’Agglomération de Dembéni-Mamoudzou (976).
Numéro d’enregistrement (SIRET) : 2000604570013.
Adresse postale : Hôtel de Ville de Mamoudzou, BP 01 - Rue du Commerce.
Adresse postale : Hôtel de Ville de Mamoudzou, BP 01 - Rue du Commerce.
Ville : Mamoudzou.
Code postal : 97600.
Pays : FRANCE.
Point de contact: Le Président Moudjibou SAIDI.
Adresse électronique: koultoume.abdallah@cadema.yt.
Téléphone: +33 269639100.
Adresse internet: https://www.cadema. yt/.
Profil de l’acheteur: https://www. marches-securises.fr.
8.2 ORG-0003
Nom officiel : Tribunal Administratif de Mayotte.
Numéro d’enregistrement (SIRET) : 13000503600012.
Département : Mayotte.
Adresse postale : Les Hauts du Jardin du Collège.
Ville : Mamoudzou.
Code postal : 97600.
Pays : FRANCE.
Adresse électronique: greffe.tamayotte@juradm.fr.
Téléphone: +33 269611856.
Télécopieur: +33 269611862.
Section 11 - Informations relatives à l’avis
11.1 Informations relatives à l’avis
Identifiant/version de l’avis :c43030435823-45b4-b32b-0df0c1d89e5e
Type de formulaire: Mise en concurrence.
Type d’avis : Avis de marché – directive générale, régime ordinaire.
Date d’envoi de l’avis: 13/12/2024 à 09:40.
Langues dans lesquelles l’avis en question est officiellement disponible: français.
MAGAZINE D’INFORMATION
NUMÉRIQUE HEBDOMADAIRE
Edité par la SARL Somapresse au capital de 20 000 euros
7, rue Salamani
Cavani M’tsapéré
BP 60 - 97600 Mamoudzou
Tél. : 0269 61 20 04 redaction@somapresse.com
Directeur de la publication
Laurent Canavate canavate.laurent@somapresse.com
Directeur de la rédaction
Mohamed El Mounir dit “Soldat” 0639 69 13 38 soldat@mayottehebdo.com
Rédactrice en cheffe
Raïnat Aliloiffa
Couverture : CHIDO, LE JOUR OU TOUT À BASCULÉ
Journalistes
Raïnat Aliloiffa
Alexis Duclos
Saïd Issouf
Marine Gachet
Lisa Morisseau
Inès Alma
Nadhuir Mohamady
Direction artistique
Franco di Sangro
Graphistes/Maquettistes
Olivier Baron, Franco di Sangro
Commerciaux
Cédric Denaud, Murielle Turlan
Comptabilité
Catherine Chiggiato comptabilite@somapresse.com
Première parution
Vendredi 31 mars 2000
ISSN 2402-6786 (en ligne)
RCS : n° 9757/2000
N° de Siret : 024 061 970 000 18
N°CPPAP : 0125 Y 95067
Site internet www.mayottehebdo.com