Mayotte Hebdo n°1099

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LE MOT DE LA RÉDACTION

LA RENTRÉE POUR TOUS

Les enseignants de Mayotte font leur rentrée cette semaine et dès lundi prochain, ce sera au tour des élèves. À l’image de leurs professeurs, ils débutent l’année scolaire remplis d’espoir, mais malheureusement la réalité va rapidement les rattraper. Nul besoin de savoir lire l’avenir pour deviner ce qu’il va se passer. Cette année encore, la scolarité de la jeunesse mahoraise sera impactée par le manque d’effectifs, les salles insuffisantes, les différentes crises qui traversent l’île et l’insécurité. Ce dernier volet a d’ailleurs déjà fait sa rentrée. Cette semaine, le village de Koungou a été le théâtre de scènes de violence. Des individus ont attaqué des automobilistes. Comme un avant-goût de ce qui attend les bus scolaires qui passeront par là. Même si nous avons envie de rester optimistes, ceux qui connaissent la réalité de Mayotte savent que cela ne va pas durer. Malgré tout cela, nous souhaitons une bonne rentrée à tous les élèves et leurs professeurs. Essayez de ne pas quitter le navire en cours de route.

Bonne lecture à tous,

Le premier quotidien de Mayotte

Diffusé du lundi au vendredi, Flash Infos a été créé en 1999 et s’est depuis hissé au rang de 1er quotidien de l’île.

Lu par plus de 12.000 personnes chaque jour, Flash infos vous permet de suivre l’actualité mahoraise (politique, société, culture, sport, économie, etc.) et vous offre en plus un aperçu de l’actualité de l’Océan Indien et des Outremers.

Règlement : c Chèque à l’ordre de SOMAPRESSE c Virement IBAN : FR76 1871 9000 9200 9206 6620 023 / BIC : BFCOYTYTXXX

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TCHAKS

RAPHAËL MOHAMED À MAYOTTE CE SAMEDI

Ce samedi 24 août, le conseil départemental de Mayotte organise des animations pour le retour de l’athlète Raphaël Mohamed à Mayotte après son parcours salué aux Jeux olympiques. « Avec son talent et sa détermination, Raphaël a su briller sur la scène nationale et internationale, une source de fierté pour Mayotte. Au-delà de ses performances, il inspire par son engagement envers la communauté et son rôle de modèle pour la jeunesse », souligne l’institution. Une fête sera donc organisée pour « célébrer l’athlète exceptionnel » en sa présence. Elle débutera à 8 h à l’office culturel départemental (OCD). A 11h, l'association Aouladi de M’tsapéré présentera des prestations de shigoma et mlélézi au jardin de l'Hôtel du Département. L’événement s’achèvera par un discours du président du conseil départemental à 12h15, avant un départ vers la commune de Bouéni vers 12h30, où vit la famille du hurdler.

MAYOTTE EN SANTÉ REVIENT

EN SEPTEMBRE

Le troisième colloque Mayotte en Santé approche : ce dernier se tiendra du 9 au 12 septembre. Cette année, le colloque portera sur le thème « Réduction des risques, parcours de vie et de santé ». Pendant ces quatre jours, des acteurs associatifs, des cliniciens et des scientifiques se réuniront dans une approche multidisciplinaire pour discuter de sujets dans les thématiques de la santé sexuelle, des maladies infectieuses émergentes et des addictions. Les inscriptions sont ouvertes sur le site www.mayottesanssida.fr et se présentent sous plusieurs formules : une gratuite sans repas, un pass pour un jour avec repas à 20 euros et un pass pour les quatre jours avec repas à 80 euros. L’événement sera aussi retransmis en visioconférence.

UNE EXPÉDITION ALLEMANDE ÉTUDIE LES EAUX MAHORAISES

EN PROFONDEUR

Un navire océanographique allemand, le FS Sonne, est actuellement dans l’océan Indien afin de mener plusieurs recherches scientifiques. Ce dernier est passé par Mayotte et doit contribuer notamment à en savoir plus sur les récifs situés dans les profondeurs. Ce navire basé à Kiel, permet de réaliser des prélèvements en eau profonde et ainsi d’étudier des coraux d’eau froide et leur sensibilité aux changements environnementaux.

RUGBY : MOUSLIMOU ALI PROLONGE LE PLAISIR AVEC LE STADE ROCHELAIS

Appelé à évoluer avec le Stade rochelais lors de la première étape du Supersevens, le Mahorais Mouslimou Ali a gagné sa place pour la deuxième qui se jouera en plus à La Rochelle, ce samedi 24 août. L’ailier originaire de Dembéni a signé à l’US Salles (Gironde) qui évolue en Nationale 2 (le quatrième échelon français). Toutefois, ses qualités athlétiques lui ont permis d’être repéré par le club de La Rochelle qui dispute le championnat élite à 7, qui se déroule sous la forme de trois tournois par élimination directe placés en début de saison et d’une finale en février 2025. Ainsi, pour le premier à Mont-de-Marsan, la semaine dernière, le joueur de la sélection de Mayotte a été titulaire et a même marqué un essai lors du premier match contre l’ASM Clermont Auvergne (31-24). Éliminée en quart-de-finale par le Racing 92 (0-28), son équipe s’est ressaisie face à Montpellier (21-26) et a terminé sixième.

LE BCM DE

M’TSAPÉRÉ VAINQUEUR DE LA SUPER COUPE DE MAYOTTE DE BASKET

Organisée à Mangajou (commune de Sada), Le BCM de M’tsapéré a remporté la Super Coupe de Mayotte de Basket. « Un grand bravo à toutes les équipes pour leurs performances exceptionnelles et un immense merci au public, dont l’enthousiasme et le soutien ont grandement contribué à la réussite de cette compétition », félicite la commune de Sada.

LU DANS LA PRESSE

Chaque semaine, découvrez le regard porté sur l’actualité locale à travers la presse nationale ou régionale

REPORTAGE. « C’EST

L’ENGRENAGE » : MAYOTTE, TERRAIN PROPICE À LA PROSTITUTION

DES MINEURS

Publié par Jéromine Doux, sur Ouest-France, le 19/08/2024

La précarité, le taux de violences sexuelles et les carences affectives participent au développement de la prostitution chez les plus jeunes. Parfois, ils n’ont que 11 ans.

Zakia (1) n’a que 14 ans quand elle rencontre son nouveau groupe de copines, dans un collège de Mamoudzou, à Mayotte. Cinq filles au look tendance, avec les derniers téléphones sur le marché, et un peu de bagou. Un soir, Zakia est invitée à l’une de leurs soirées, dans un bar. Le groupe de filles désigne un garçon. Zakia va le voir mais ne comprend pas ce qui lui arrive. « Ses amies ne l’avaient pas prévenue, le gars a abusé d’elle » , raconte Taslima Soulaimana, directrice régionale aux droits des femmes et à l’égalité, qui a accompagné la jeune femme. En rentrant chez elle, Zakia raconte l’histoire à son père. Mais il ne réagit pas. « À ce moment-là, c’est l’engrenage » , poursuit Taslima Soulaimana. Zakia se dit que ses parents se fichent de ce qui lui arrive. Alors la jeune femme, qui vit dans une famille très modeste, décide de se prostituer. Les hommes viennent directement la chercher chez elle, l’une de ses amies gère les rendezvous et le montant des passes peut atteindre 300 €. « Il s’agissait de soirées où les filles étaient bien apprêtées. Les mineures sont généralement très bien payées car on les considère plus « fraîches » et plus difficiles à atteindre », détaille Taslima Soulaimana.

31 % de prostituées mineures à Mayotte

Mais si Zakia a fini par raconter son histoire, c’est parce qu’elle s’en est sortie. « Elle est tombée deux fois enceinte et a été placée » , précise la directrice régionale aux droits des femmes. C’est ainsi que son éducateur a appris qu’elle était dans un réseau. « Et c’est pour cela que la prostitution chez les mineurs est si difficile à quantifier. Souvent les jeunes

femmes sont très discrètes » , précise Taslima Soulaimana, qui travaille pour la préfecture de Mayotte.

Selon une étude sur la prostitution menée par l’Amicale du Nid, qui accompagne les personnes en situation de prostitution, les mineurs représentent environ 31 % des personnes qui se prostituent à Mayotte. Et 50 % des prostitués ont moins de 25 ans. Le phénomène a d’ailleurs plusieurs visages sur l’île. La situation de Zakia ferait partie des exceptions car la prostitution dans les bars et les discothèques ne représentent que 13 % sur le territoire. « Beaucoup de femmes se prostituent pour survivre. Parfois, elles font une passe pour des couches, un sac de riz ou une aide alimentaire » , souligne Jeanne GérardRaimbau, chargée de mission diagnostics au sein de l’Amicale du Nid.

Selon l’étude de l’association, 43 % des actes ne se font pas pour de l’argent mais pour un bien ou un service. Dans le même temps, la prostitution domestique est particulièrement répandue et totalement invisible. 35 % des actes de prostitution se font dans les foyers, souligne l’enquête. Dans ce cas, le contact se fait surtout via le voisinage. Et cette forme de prostitution est très difficile à déceler. La prostitution de rue est, quant à elle, de l’ordre de 23 %.

« Pas un collège ou un lycée sans prostitution »

Pour les mineures, la quasi-totalité des prises de contact se fait par les réseaux. « Snapchat et Tiktok sont les plus connus. Mais il existe aussi un site de petites annonces. Et de nombreuses passes se font directement

dans les établissements scolaires. Je ne connais pas un collège ou un lycée à Mayotte qui peut affirmer qu’il n’y a pas de prostitution dans son enceinte » , assure Floriane Boudouard, représentante du Mouvement de Nid et ancienne psychologue en milieu scolaire à Mayotte. Les très jeunes sont également amenées vers la prostitution via leur petit ami. « Le concept des lover boy est très présent à Mayotte. Les jeunes garçons entretiennent l’illusion d’une histoire d’amour et demandent à leur petite amie de se prostituer avant de devenir leur proxénète » , poursuit Floriane Boudouard. Certaines jeunes filles se prostituent également pour faire un trajet, rentrer de l’école ou pour manger et aider leur famille. « Cela commence souvent dès le collège, l’âge d’entrée dans la prostitution est de 11 ans, souligne la représentante du mouvement du Nid. Les actes tarifés liés à la précarité sont beaucoup plus importants qu’en métropole, où ils sont quasi inexistants chez les mineurs. »

Une corrélation avec l’inceste et les violences sexuelles Sur le territoire, il existe également une corrélation entre le taux d’inceste et de violences sexuelles et

l’entrée dans la prostitution. Selon une étude de l’association Haki Za Wanatsa sur les violences sexuelles à Mayotte, « 37 % des répondants disent avoir déjà subi une agression sexuelle » . Soit près de quatre fois plus qu’en hexagone. « Les chiffres sont vraiment alarmants, confirme Floriane Boudouard. Au collège, les élèves ayant subi ce type de violences sont nombreux. » Il s’agit d’un facteur prédisposant avant l’entrée dans la prostitution. « On ne commence pas cette activité par hasard. Ce sont souvent des personnes qui ont subi des violences sexuelles, des agressions, qui ont été exposés jeunes au porno ou ont eu des carences affectives. Forcément, Mayotte est un terrain propice et réunit beaucoup de personnes dans ce cas-là » , poursuit Floriane Boudouard. D’autant que Mayotte manque de structures et de familles d’accueil pour accueillir les mineurs qui veulent s’en sortir. « En métropole, on envoie les filles de Marseille à Lille. À Mayotte, on ne peut pas les envoyer loin. Elles restent dans le même environnement. C’est compliqué de couper complètement avec leur vie d’avant. »

(1) Le prénom a été changé

2 ème édition des Trophées du tourisme

(partie 2)

LES TROPHÉES DU TOURISME DE MAYOTTE REVIENNENT CETTE ANNÉE POUR UNE DEUXIÈME ÉDITION. ILS SONT ORGANISÉS PAR L’AGENCE D’ATTRACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE DE MAYOTTE ET LA SOMAPRESSE. POUR CETTE NOUVELLE ÉDITION, 35 ACTEURS DU MONDE TOURISTIQUE SONT NOMMÉS DANS SEPT CATÉGORIES. À CELA, S’AJOUTE LA CATÉGORIE « PRIX SPÉCIAL DU JURY ». L’OBJECTIF DE CET ÉVÉNEMENT EST DE VALORISER LE DÉPARTEMENT ET DE METTRE EN AVANT UNE DES PLUS BELLES DESTINATIONS TOURISTIQUES DE L’OCÉAN INDIEN. DANS CE NUMÉRO DE MAYOTTE HEBDO, NOUS VOUS PRÉSENTONS QUATRE CATÉGORIES ET LES NOMMÉS.

Propos recueillis par Raïnat

interview

Retour d’expérience : « Les Trophées du tourisme nous ont donné plus de visibilité »

LORS DE LA PREMIÈRE ÉDITION DES TROPHÉES DU TOURISME DE MAYOTTE EN 2023, L’ENTREPRISE RANDO O PALMA ÉTAIT NOMMÉE DANS LA CATÉGORIE « PRIX DU LAGON » ET ELLE A ÉTÉ ÉLUE LAURÉATE. UN AN PLUS TARD, LE GÉRANT, MAHADALI HALIFA MASSOUNDI, REVIENT SUR CETTE AVENTURE QUI A EU DES EFFETS POSITIFS SUR LEUR ACTIVITÉ.

« LE FAIT D’ÊTRE

MIS EN AVANT DE LA SORTE ÉTAIT UNE PREMIÈRE POUR NOUS »

Mayotte Hebdo : Comment avez-vous réagi lorsque vous avez su que vous étiez nommé ?

Mahadali Halifa Massoundi : Quand on l’a su, on a ressenti à la fois de la fierté et de la joie par rapport au travail que nous avions mis en place, et tout notre investissement. La société a été créée en juin 2022, et on a vraiment commencé notre activité en fin d’année 2022. C’était donc tout récent et cette nomination était une forme de reconnaissance pour notre travail.

M.H. : Quelle a été votre stratégie pour mobiliser le public afin qu’il vote pour vous ?

Rando O Palma propose une activité en mer avec des scooters sous-marins.

M.H.M. : À l’époque, nous n’avions pas assez de visibilité, nous avons donc mobilisé tout notre entourage. On s’est dit qu’on avait peut-être une chance, car dans notre travail on mettait beaucoup en avant le lagon, nous faisions de la sensibilisation, alors que les autres nommés dans la catégorie ne le faisaient pas autant que nous. On a aussi demandé à nos partenaires qui avaient plus de visibilité, d’en parler sur leurs réseaux.

« CETTE NOMINATION ÉTAIT UNE FORME DE RECONNAISSANCE POUR NOTRE TRAVAIL »

les gens qui ne connaissaient pas Rando O Palma ont commencé à s’y intéresser. Par exemple, cette année, nous avons plus de demandes que l’année dernière. Les Trophées du tourisme nous ont donné plus de visibilité. Sur notre page Instagram, la photo de notre trophée est épinglée, donc on la voit en premier et ça met en avant cette reconnaissance. C’est un avantage pour nous, car ça nous permet de défendre nos activités nautiques.

M.H. : Le soir de la cérémonie, lorsque vous avez gagné dans votre catégorie, quelle a été votre réaction ?

M.H.M. : Je ne m’y attendais pas du tout. Cela a été une vraie surprise pour nous. C’est au dernier moment que je me suis dit « et si on gagnait ? ». C’était stressant, car le fait d’être mis en avant de la sorte était une première pour nous. Quelques heures avant j’avais préparé un petit discours au cas où.

M.H. : De quelle manière les Trophées du tourisme ont impacté votre activité ?

M.H.M. : Le fait de mettre en avant les sociétés à travers les portraits a permis aux gens de nous découvrir. Tous

M.H. : Avez-vous un conseil à donner aux nommés de cette année ?

M.H.M. : Je pense que ce qui nous a aidé à gagner, c’est le fait d’avoir un nouveau concept qui était le scooter sous-marin. On a aussi mis en avant tout le travail de sensibilisation que nous faisons sur le lagon. C’est mon combat. Je leur dirais donc que c’est important d’innover.

M.H. : Que pensez-vous des Trophées du tourisme de Mayotte ?

M.H.M. : C’est une très bonne chose. C’est dommage que cela n’ait pas été fait depuis longtemps parce que c’est ce qui mettrait en avant les différentes activités à faire à Mayotte, car il y a de quoi faire sur cette île. n

Rando O Palma est le lauréat de la catégorie « Prix du lagon » de la 1ère édition des Trophées du tourisme de Mayotte.

DU LAGON

Wake Up Maluja, glisser à volonté

Depuis sept ans, Yoann Hautecloche propose différentes manières de glisser sur l’eau avec l’école Wake Up Maluja, à Mamoudzou. Wakeboard, wakesurf, wakeskate, wakefoil sont autant d’activités qu’il propose pour les amoureux de sensations aquatiques. Pour celles et ceux qui préfèrent faire de la bouée tractée ou du ski nautique, celui qui a créé l’école propose également ces activités à la demande. "Beaucoup de mes clients viennent en before work”, constate le gérant, qui affirme que profiter du lever du soleil en surfant sur le lagon tiré par le bateau est un moment magique. Ce dernier a toujours eu les pieds dans l’eau, ou plutôt sur l’eau. C’est avec le kayak slalom que celui qui a vécu dans les Pays de la Loire et en Bretagne a commencé les sports nautiques, en évoluant pendant dix ans en Nationale 1. Après plusieurs titres nationaux et une formation pour devenir entraîneur, il change de discipline en 2012 et part se former au wakeboard en Floride, aux États-Unis. Il y a neuf ans, alors qu’il effectue une saison à Mayotte, il tombe amoureux de l’île et décide deux ans plus tard d’y fonder son école. Grâce à une pédagogie positive et pleine d’encouragements, Yoann Hautecloche s’attache à faire progresser ses apprentis wakeboarder. Pour celles et ceux qui ont déjà un bon niveau, il s’attachera à enseigner de nouvelles figures tout en laissant du temps pour profiter de la vague créée par le bateau. Pour celles et ceux qui ont peur de boire la tasse, il saura faire progresser et passer un moment rempli de sensations même au plus grand des débutants.

Lagon Maore,

plonger et sensibiliser CATÉGORIE PRIX

Le club de plongée Lagon Maore, rattaché au complexe hôtelier le Jardin Maore situé à N’gouja, dans la commune de Kani-Kéli, s’attache non seulement à faire découvrir la beauté du lagon, mais aussi à sensibiliser les plongeurs à la richesse de sa biodiversité et sa préservation. Si chaque semaine, une conférence sur les tortues marines est organisée par un des salariés, le club organise également des conférences événements, comme une avec le photographe spécialisé en images sousmarine Greg Lecoeur en mai, qui a donné suite à une plongée spéciale dédiée à la photographie sousmarine. “On a également organisé deux conférences sur les requins avec des intervenants différents. Il y a un côté pédagogique, car beaucoup ont l’appréhension des requins dans l’eau. On montre à travers ces conférences qu’il n’y a jamais eu d’attaque à Mayotte et quels sont les bons comportements à avoir”, détaille Yolande Barber, adjointe au manager du club. Au niveau de l’accompagnement, les moniteurs s’adaptent à tous les niveaux, avec patience et bienveillance pour pleinement profiter de la diversité et de la beauté du lagon et des passes. Toujours dans l’idée de faire découvrir Mayotte par ses eaux luxuriantes, le club propose également des sorties bateau à la demi-journée, durant lesquelles il enseigne l’histoire de la formation de l’île.

Lagon aventure, découvrir Mayotte par la mer

Depuis une vingtaine d’années, Lagon aventure fait découvrir le lagon mahorais et ses richesses à travers des sorties bateau depuis le ponton de Mamoudzou et celui de Dzaoudzi. Safari baleines, dauphins ou raies manta : “Notre but est de faire découvrir Mayotte par la mer”, explique Nicolas Chabot, gérant et propriétaire de l’entreprise depuis trois ans. Si le prestataire offre différents types de sorties, comme des tours de l’île ou encore des virées apéro à l’îlot de sable blanc, il s’occupe également beaucoup des sorties en mer pour les scolaires et les associations comme Mlezi Maore ou les Apprentis d’Auteuil. “On a également des bateaux qui font des campagnes scientifiques. On accompagne des plongeurs qui viennent étudier le lagon, la santé des récifs ou compter les herbiers”, détaille le gérant, qui ajoute avoir par exemple des contrats avec le Parc naturel marin et l’Office français de la biodiversité pour certaines de leurs excursions scientifiques. Depuis deux ans, la compagnie a également diversifié son offre en proposant ses services de taxi-bateau quand il y a des problèmes de circulation ou de barges.

O’Bulles,

des

escapades sous le vent

Pour prendre le large en catamaran au départ de Mamoudzou, les aspirants marins d’un jour peuvent compter sur O’Bulles, qui promet de faire découvrir les plus beaux paysages de l’océan Indien. Mais également les paysages sous-marins : depuis le catamaran, il est possible pour les vacanciers de profiter de plongées sous-marines, de stages d’apnée, ou plus simplement de détente en snorkelling. Il est possible de se rendre à tous les points remarquables du lagon mahorais, mais également de partir plusieurs jours en cabine double vers des destinations à l’extérieur du lagon, comme au banc de l’Iris ou celui de la Zélée, notamment pour celles et ceux qui voudraient admirer les différentes espèces de requins qui peuplent la région. Le navire dispose également de paddles, jeux de société, matériel de pêche, pour un moment convivial entre amis. Si la voile du bateau promet un loisir à l’impact écologique moindre, O’Bulles s’alimente en électricité grâce à des panneaux solaires et veille au tri, à la provenance de ses aliments pour les repas, ou encore aux matériaux utilisés dans les cabines, afin de préserver l’environnement qu’il s’attache à faire découvrir.

Maore Jet, un seul mot d'ordre : innover

"C'est bien, ça veut dire que ça travaille", répond enthousiaste Oissioun Bahedja, 35 ans, qui a créé, il y a six ans, Maore Jet, sur la plage du Faré, en Petite-Terre. Tout a commencé avec un jet-ski et trois bouées tractées. Aujourd'hui, malgré les crises et la disparition d'un bateau, l'entreprise sort la tête de l'eau avec quatre salariés et deux stagiaires. Premier service de location d'équipements sportifs nautiques et de randonnée nautique en bateaux et jets-skis, Maore Jet est aussi présent sur la plage : location de transats, chaises longues et vente de glaces et boissons. "Ma vision c'est de toujours innover dans le loisir nautique. Dès qu'il y a quelque chose de nouveau, on essaie de le tester", indique-t-il, déjà primé entreprise la plus dynamique de l'année. En plus des kayaks transparents, il a reçu début 2024 des vélos sur l'eau. Il souhaite s'orienter sur de la propulsion sous-marine et "pourquoi pas, faire un parc aquatique pour rapprocher les gens du milieu nautique". Notamment, les Mahorais natifs de l'île.

CATÉGORIE

ACTIVITÉ/SERVICE TERRESTRE

Agence Issoufali, l’évasion à travers le monde

L’agence de voyage Issoufali est une entreprise familiale qui existe depuis 1977 sur le territoire mahorais. Si elle propose des excursions à travers le monde, Moïse Issoufali, actuel gérant avec sa sœur Lamia Issoufali, indique qu’elle est essentiellement sollicitée pour des voyages à travers la région, notamment à l’île Maurice, La Réunion ou encore l’Afrique du Sud. “On fait surtout de la billetterie, en représentant Air Austral sur le territoire”, explique-t-il. Si l’agence organise aussi l’ensemble du voyage à la demande, le gérant indique que les clients le requièrent rarement. C’est une offre que l’agence et sa quarantaine de collaborateurs souhaiteraient développer. Elle a également pour ambition de développer son site internet, afin de s’adapter aux nouvelles pratiques de ses clients, qui souhaitent majoritairement réserver en ligne. Avec son siège situé en Petite-Terre à Dzaoudzi depuis sa création, l’agence dispose de locaux à Mamoudzou, sur l’ancienne place du Marché, au Jumbo Score, à Majicavo-Koropa, et également à l’aéroport, notamment pour tout gérer le jour du départ. “Notre principale valeur est de rendre un travail de qualité. Notre force est notre ancienneté, notre connaissance du territoire, du métier et du marché”, affirme Moïse Issoufali, qui a rejoint la compagnie fondée par son père à la fin des années 1980, peu après sa sœur.

MaoreRando, des marches ouvertes à tous

Pour découvrir l’île par la terre, il est possible de faire appel à MaoreRando. Depuis 2019, Andinani Ahamada, mieux connu par ses clients sous le nom d’Andy, propose diverses randonnées. “On propose des randonnées nocturnes pour aller faire des levés de soleil au mont Choungui avec des bivouacs avant d’arriver au sommet”, détaille-t-il, ajoutant que cette formule se déroule avec un maximum de quinze personnes. En tant qu'animateur de randonnée, il propose des sorties au lac Dziani en Petite-Terre, à la pointe de Saziley ,et à Angalatsara. Le prestataire propose également des randonnées coucher de soleil aux marches d’Acoua ou à Bouéni. Le tout accompagné de grillades, hamacs et baignades. “Nos marches sont adaptées à tout le monde. De 5 ans à 70 ans, il est possible de nous suivre”, avance Andy, qui a passé six ans dans l’armée en métropole puis travaillé comme agent de sûreté aéroportuaire avant de créer sa société. Pour assurer la sécurité lors de ces promenades, il y a toujours au minimum trois encadrants. Si le gérant affirme que son entreprise a connu des hauts et des bas avec le Covid-19, MaoreRando a su remonter la pente grâce à la motivation de ses clients. “C’est vraiment très important : notre force, ce sont nos clients”, assure-t-il.

Baobab

Tour,

une agence guidée par la nature

En tant qu’amoureux de son île, Attoumani Harouna en connaît les moindres recoins. Celui qui a été un des premiers guides mahorais a lancé Baobab Tour en 2005 afin de faire du réceptif, soit faire le lien entre les activités proposées et ceux désireux de découvrir l’île. « Au début, c’est souvent moi qui faisais les visites », concède-t-il. Et les randonnées ne se limitent pas aux paysages ou à sa grande connaissance de la faune et de la flore, le Mahorais partage volontiers ses histoires de jeunesse et sa connaissance du patrimoine local. Au fil du temps (il est guide depuis 28 ans), il a continué à étoffer son carnet d’adresses pour proposer de plus en plus d’activités axées sur l’écotourisme. Car même s’il accueille des touristes du monde entier, notamment les croisiéristes, il aime faire découvrir Mayotte dans ce qu’elle a de plus beau, sa nature. Il se rend par exemple dans les exploitations agricoles pour montrer la tradition du jardin mahorais. « J’aime tout montrer tout, de la culture à l’assiette. Quand on visite l’exploitation Avice à Hajangoua, on voit la ferme, puis on passe au restaurant », précise celui qui organise aussi des sorties « voulé » ou autour de l’artisanat local. Il s’adresse d’ailleurs autant aux gens de passage qu’aux natifs de l’île, en organisant des sorties avec les scolaires ou les centres communaux d’action sociale (CCAS).

Parmi les passions qui le motivent, il y a bien-sûr la biodiversité. L’ancien administrateur de l’association Oulanga na Nyamba se fait une joie d’emmener ses clients en bivouac afin d’assister aux pontes des tortues marines tout en encourageant leur protection.

Jardin d’Imany, un doux parfum d’ylang-ylang

Fleur emblématique de Mayotte, l’ylang-l’ylang et son parfum continuent d’embaumer la campagne grâce au savoir-faire des agriculteurs locaux. Soumaïla « Anwar » Moeva est l’un d’eux. Le cultivateur de Combani ne se contente pas de faire perdurer une tradition, il la transmet. Depuis des années, il a choisi de développer l’agro-tourisme sur l’exploitation familiale. Ainsi au bout de la piste qui mène au Jardin d’Imany où six hectares sont consacrés à la fleur jaune, il est possible de suivre jusqu’au processus de fabrication de l’huile essentielle. En outre, l’agriculteur mahorais perpétue l’héritage de son grand-père et met la culture mahoraise à l’honneur à travers des services et des produits artisanaux. De mars à décembre, le jardin organise les « journées immersion » au cours desquelles les visiteurs peuvent profiter du spectacle de la floraison et de son odeur enivrante sur une demi-journée, ou une journée entière pour les plus gourmands. Les visites de l’exploitation sont agrémentées d’une confection d’huile essentielle, faite à partir du produit de la récolte au moyen d’un alambic. Les visiteurs peuvent ensuite repartir avec leur production afin de profiter des propriétés calmantes et relaxantes de cette plante une fois chez eux.

Maoré Tour, une large palette d’activités

Lauréat en 2023 pour les premiers trophées du Tourisme, Maoré Tour figure à nouveau dans la sélection de cette année. Grâce à sa plateforme, la société mahoraise propose différentes offres de prestations accompagnées dans les villages de l’île et qui sortent de l’ordinaire. À titre d’exemple, on retiendra le cas de l’offre « Malavouni expérience » qui est une immersion dans la vie champêtre des familles mahoraises. Le client passe une journée dans les plantations familiales (chamba en shimaoré) durant laquelle il participe aux différentes activités et à la préparation du « voulé » de la mi-journée qui lui laissera des souvenirs inoubliables de la culture locale. Maoré Tour propose aussi différentes formules de randonnée et bivouac.

Toutes ces prestations sont directement commercialisées sur le site à travers un catalogue très fourni, à destination d’une clientèle de tout horizon. De plus, l’outil intuitif utilisé permet de faire son choix autant par thématique que par la localisation des activités grâce à une carte interactive. Les prestataires ont 24 heures pour confirmer ou refuser la réservation du client. Maoré Tour est aussi une plateforme automatique de paiement sécurisé pour les professionnels du tourisme à Mayotte qui se font régler leurs prestations 48 heures après qu’elles soient effectuées. C’est également une garantie de paiement partiel à 50 % pour toute prestation non aboutie par la faute du client. Elle a une autre vocation, tirer le niveau du tourisme mahorais vers le haut avec un système de notification (pour le client) des prestations fournies à travers des e-mails que reçoivent les clients une fois de retour chez eux.

Le court-métrage « Laka », quand Mayotte s’invite en festival

Les images aériennes des pirogues voguant sur une eau couleur bleu clair rappellent à quel point Mayotte bénéficie du plus beau lagon du monde. Mais plus qu’une carte postale, l’histoire de « Laka » (pirogue en shimaoré) est un hommage aux croyances locales et la pêche traditionnelle. D’une vingtaine de minutes, le court-métrage réalisé par Germain Le Carpentier a la particularité d’être tourné entièrement en shimaoré, le français n’est qu’en sous-titre. « Au départ, on s’est rendu compte qu’il n’y avait pas de récit en shimaoré. On s’est dit qu’on allait le faire nous-mêmes en utilisant le cinéma », expliquait, lors de l’avant-première, Daniel Chebani Chamssoudine. Le Mahorais, qui coproduit l’œuvre avec Nourdine Abdourahim, est celui qui a eu l’idée de ce court-métrage qui a nécessité neuf mois de réalisation. On y voit Mariama (interprétée par Hafidati Combo) partir avec son père (Ali Mounir) à la pêche en utilisant la pirogue d’un ami, car la leur a été récemment volée. A l’arrivée, cette quête a mené le film dans plusieurs festivals, en plus de sa diffusion sur France Télévisions, son partenaire. Il a par exemple concouru au 22ème Prix Unifrance du court-métrage en mai, à Cannes. C’est ensuite le Pune short film festival en Inde qui l’a accueilli en juin. Dans les semaines à venir, il fera également partie de la programmation du premier grand festival du nord du Nigéria, le Kaduna international, mais également du Cinef (cinéma au féminin), du 19 au 24 août à Kinshasa, puis il sera dans la sélection nationale du Chouette festival à Rieux-Minervois, dans l’Aude..

Agence Maestria, Mayotte expliquée aux

nouveaux arrivants

L’agence de recrutement Maestria dédie tout un pan de son activité à l’installation des nouveaux arrivants venant travailler à Mayotte. “Impatriés ou expatriés, nous accueillons et organisons l’installation de tout nouveau salarié et de sa famille dans le département” , décrit l’agence sur son site internet. L’agence s’occupe de l’accueil physique du nouvel arrivant et l’aide également dans ses démarches administratives relatives au déménagement ou encore au visa. Elle peut s’occuper de trouver un logement en le cherchant et le pré-visitant. Maestria propose aussi d’aider à la mise en service des contrats utiles et de donner des conseils quant à la scolarisation ou la garde des enfants. L’agence de recrutement peut accueillir les nouveaux salariés en leur faisant découvrir l’île, ses activités sportives, culturelles et associatives, tout en proposant une immersion dans la culture locale.

Angalia, faire rayonner l’archipel au-delà des frontières

Cela fait bientôt 25 ans que l’agence d’événementiel et de communication Angalia existe sur le territoire mahorais et contribue à le faire rayonner par-delà les frontières de l’île. Créée en 2000, elle est notamment connue pour avoir relancé le Beach Foot entreprises, événement désormais incontournable à Mayotte. Faire rayonner le département à l’international, c’est une des valeurs de l’agence et de ses douze collaborateurs, comme avec le Festival international de l’image sous-marine (FIISM), qui fait venir des contributions et des invités du monde entier. “On veut donner des images positives de Mayotte. On a toujours dans l’idée de mettre en avant le territoire”, défend Laurent Mounier, directeur d’Angalia, qui œuvre pour cela depuis 26 ans sur l’île aux parfums. La course de pneus, dont la quarantième édition aura lieu le 1er septembre, est également un de ses événements signature, que l’agence a contribué à faire évoluer en championnat. “Désormais, on a 800 enfants qui courent dans les différentes communes”, compte celui dont l’entreprise a aussi développé il y a deux ans une application mobile dédiée à l’événement, téléchargée 30.000 fois à travers le monde. Angalia accompagne également de nombreux acteurs pour assurer leur communication. Par exemple, spécialisée dans la création de marque, c’est ainsi que l’agence a permis de développer la filière volaille sur le territoire, en créant la marque Mon Pouleti, qu’on peut retrouver sur l’ensemble de l’île. L’agence de communication travaille aussi sur le dossier de la piste longue. “Nous sommes très fiers d’accompagner ce projet important pour Mayotte”, souligne Laurent Mounier.

Les Supers Jeunes de Bandrélé, un rayonnement à l’international

Les Supers Jeunes de Bandrélé sont la révélation de l’année 2024. Tout a commencé en janvier lors qu’ils représentent Mayotte pendant le concours de chant folklorique diffusé sur France 3. Costumés, les 39 participants ont présenté des chants et danses locales. Leur performance leur a permis de remporter la troisième place. « C’était un moment incroyable que nous n’oublierons jamais », raconte Chafika Mady, la porte-parole de la troupe. Leur bon résultat leur a permis d’être invité à un festival international de folklore à Taïwan en août. Si le financement du voyage a été difficile à trouver, les jeunes ont néanmoins réussi à partir. Sur l’île située en mer de Chine, les jeunes ont été les ambassadeurs de Mayotte face au reste du monde. Sur place, ils ont assuré huit prestations avec à chaque fois des costumes différents. « Nous avons dansé le bomo, le chakacha, le biyaya, le chitété, le namandziya », décrit la porte-parole. Dans ce festival international, Mayotte était la seule représentante des territoires ultra-marins français.

Emanciper Mayotte, permettre aux jeunes de voir plus loin

Créée en 2017, l’association Émanciper Mayotte est d’abord connue sur l’île pour le Forum de la mobilité qui se déroule chaque année en juillet. Son but : orienter les bacheliers et les étudiants dans la poursuite de leurs études en dehors de Mayotte. En parallèle, l’association organise des mobilités à l’international. « Dans le cadre du programme d’Erasmus +, nous accompagnons les jeunes pour faire des stages de trois à six mois à l’étranger », explique Mounira Abdillah, responsable du pôle mobilités. Avec ce programme, des étudiants de Norvège et de Lituanie sont venus à Mayotte en juillet. Enfin, l’association permet à des jeunes de participer à « Discover EU », un dispositif européen pour voyager en Europe en train et découvrir le patrimoine culturel de l’Europe et son histoire. Les Mahorais qui participent à ces mobilités sont aussi formés à un module « patrimoine culturel et touristique de Mayotte ». Après cette formation, « l’objectif est que les jeunes deviennent ambassadeurs de Mayotte à l’étranger et qu’ils puissent vendre l’île », indique Mounira Abdillah.

CATÉGORIE

COLLECTIVITÉ INSTITUTION ATTRACTIVE

Le PER de Coconi, la vitrine végétale de Mayotte

Au centre de Grande-Terre, le Pôle d’excellence rurale (PER) de Coconi est devenu le véritable laboratoire agricole du territoire. Recherche, conservation et même promotion de la riche flore de l’île s’y côtoient. Sur ce dernier volet, l’office de tourisme de la Communauté de communes du Centre-Ouest (3CO) a son rôle à jouer. « On y fait la promotion des plantes à parfums et pharmaceutiques », confirme Ackeem Ahmed, le directeur de l’office. En effet, misant sur l’agro-tourisme, le PER s’appuie en premier lieu sur son parc dans lequel l’ylang-ylang occupe une large place. Bien entretenue, faisant l’objet parfois d’expérimentations, cette vitrine végétale de Mayotte est complétée par une exposition, une boutique et depuis l’an dernier, par un restaurant proposant des produits locaux.

Et les agriculteurs n’en sont pas exclus. Au contraire, tous les événements organisés par le PER sont en lien avec eux. Avec Karibou malavouni, ils invitent les curieux à passer les portes des exploitations, tandis qu’en novembre, la vanille a sa propre fête organisée conjointement au PER par l’association Saveurs et senteurs et l’office de tourisme.

La 3CO, un environnement valorisé

C’est l’atout des cinq communes de l’intercommunalité du Centre-Ouest, son environnement. Perçue comme le grenier de Mayotte, la côte ouest et le centre du département bénéficient de paysages empreints de sérénité toujours agréables à parcourir. L’office de tourisme de la 3CO ne s’y trompe pas, il propose des randonnées tous les mois en s’appuyant sur des guides locaux ou des activités en lien avec la nature (pêche au djarifa, kayak,…). Des loisirs qui plaisent autant aux nouveaux arrivants qu’aux locaux. « On était parmi les premiers à penser que le premier touriste, c’est celui qui vient d’à côté », affirme Ackeem Ahmed, le directeur de l’office de tourisme de la communauté de communes du centre-ouest. En outre, plusieurs joyaux font la renommée de son territoire. Disposant d’un chemin d’accès avec une signalétique récemment créée par la collectivité, la cascade de Soulou est incontestablement l’un d’eux, tout comme le lac Karihani. Le patrimoine n’est pas en reste non plus avec la mosquée de Tsingoni, la plus vieille de France, ou l’ancienne usine sucrière de Soulou.

La mairie de Mamoudzou, une ville active et sportive

Reconnue officiellement comme chef-lieu de Mayotte, Mamoudzou ne concentre pas que la vie économique ou politique de l’île. La Ville de Mamoudzou se démarque aussi par un agenda riche et varié. Son festival Sanaa (reporté cette année pour cause de travaux prévus sur le parking habituellement utilisé), par exemple, est rapidement devenu un événement culturel majeur à Mayotte. Et en plus de la traditionnelle course de pneus qui fête sa quarantième édition le 1er septembre, la municipalité a remis à l’honneur l’embarcation traditionnelle, la pirogue (laka en shimaoré), lors de courses organisées en octobre. Les traditions locales, c’est un leitmotiv qu’on peut retrouver dans le carnaval de l’identité et de la culture ou les foires agricoles. Mais s’il y a un domaine dans lequel la municipalité mise beaucoup, c’est le sport. En effet, elle accompagne ses associations dans l’organisation d’événements qui attire des sportifs de tout l’archipel, que ce soit pour les trails du Caméléon (organisé avec le Club Athlétisme de Mamoudzou), du Grand Majimbini, les 10 km de Zakia Madi (Run976) ou la marche pour Octobre rose de l’Association mahoraise pour la lutte contre le cancer (Amalca). La Ville promeut également l’excellence sportive et une ouverture à l’international. Au mois de juin, une poignée d’élèves de l’école municipale de l’excellence sportive a ainsi pu assister au passage de la flamme olympique à La Réunion.

La cc de Petite-Terre, vers l’avenir du tourisme

Pour valoriser son territoire et son patrimoine, la collectivité de Petite-Terre fourmille de projets. Pour présenter les traditions et mettre en valeur les acteurs locaux, des animations culturelles avec des associations folkloriques sont organisées chaque mois. « On peut y découvrir le chigoma, le chakacha, des danses locales », souligne Bibi-Riziki Ousseni, responsable de projets et directrice par intérim. Des activités au plus proche de la nature sont aussi proposées. Sorties observations de pontes de tortue, explorations de la mangrove des Badamiers, randonnée sur Petite-Terre et même des randonnées aquatiques. Au-delà des animations, les équipes envisagent également l’avenir du tourisme. « Depuis 2023, nous organisons le salon de l’éco-tourisme pour présenter les initiatives qui tendent à limiter l’impact sur l’environnement », indique Bibi-Riziki Ousseni. La deuxième édition s’est déroulée en mai dernier et a réuni une quarantaine d’exposants, des artisans, des associations et des professionnels du secteur.

La cc du Sud, défendre « un tourisme d’expériences »

Dans la collectivité du sud, « nous défendons l’idée d’un tourisme à vivre avec les habitants », explique Charaffoudine Ramadani Toto, le directeur général des services de la communauté de communes du sud de Mayotte (CCSud). « Nous faisons la promotion d’un tourisme d’expériences par exemple, suivre la pêche au djarifa avec les locaux, découvrir la fabrique de sel de Bandrélé, dormir dans une chambre d’hôtes », poursuit-il. La collectivité a aménagé son office de tourisme à Hamouro, au niveau du marché. « Chaque deuxième samedi du mois, des producteurs et des artisans se réunissent pour proposer leurs produits. Le but est aussi de dynamiser le village de Hamouro » , indique-t-il. Pour rendre son littoral plus attractif, la collectivité a lancé des travaux d’aménagements des plages et des fronts de mer. Des maîtresnageurs sauveteurs sont également formés pour surveiller la plage de Sakouli (Bandrélé). Et afin de préserver ses joyaux, la communauté de communes a récupéré la gestion de l’îlot Karoni pour en faire « demain un site magnifique pour les touristes », souligne le DGS..

UNE TRANSITION ÉCOLOGIQUE PORTÉE PAR DES JEUNES

Une première à Mayotte, ce mercredi, un CIJTE (conseil intercommunal des jeunes pour la transition écologique) a vu officiellement le jour en Petite-Terre. Ils sont seize jeunes à composer cette nouvelle assemblée sous la présidence d’Archadi Abassi, qui a décidé d’élever la transition écologique au rang de grande cause locale dans les communes de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi. De jeunes élus qui ont de la suite dans les idées, preuve qu’ils ont bien intégré l’enjeu qu’ils portent désormais sur leurs épaules.

L’installation officielle du premier conseil intercommunal des jeunes pour la transition écologique de Petite-Terre s’est faite, ce mercredi matin, sous la présidence d'Archadi Abassi, en présence du sénateur Saïd Omar Oili et Chamsiya Mohamed (élue référente pour cette thématique).

Ils sont au total seize jeunes garçons et filles, âgés de 10 à 14 ans, à composer le premier Conseil intercommunal des jeunes pour la transition écologique (CIJTE) sur Petite-Terre. La cérémonie officielle d’installation s’est tenue ce mercredi 21 août à Pamandzi, dans la salle « Kham’s » (du nom d’un célèbre jeune comédien et réalisateur tragiquement décédé dans un accident en mer il y a quelques années) sous la présidence d’Archadi Abassi, président en exercice de l’intercommunalité de Petite-Terre. Étaient présents, de nombreux élus communautaires, des maires (ou représentants) des communes de Dzaoudzi-Labattoir et Pamandzi, Mikidache Houmadi et El-Amine Abdouroihamane, Chloé Mbutom chargé de mission développement durable auprès du service général pour les affaires régionales (Sgar) représentant la préfecture de Mayotte.

À noter aussi la présence du sénateur Saïd Omar Oili, du principal du collège Zéna M’déré de Pamandzi, de parents des élèves et d’agents de l’intercommunalité de Petite-Terre.

Dans son allocution de bienvenue, Archadi Abassi a expliqué à l’assistance que le CIJTE est une instance créée à l’échelle nationale depuis 2016 dans le but de sensibiliser les jeunes aux enjeux de la transition écologique, du développement du territoire et du fonctionnement des collectivités locales dans la défense de l’environnement. Il s’est adressé à ses tous nouveaux collègues en herbe avec solennité en leur rappelant que « la planète est menacée par le dérèglement climatique, Mayotte est menacée de submersion ». Il a poursuivi à leur adresse, « vous êtes l’avenir de Mayotte, vous êtes notre espoir pour léguer aux générations futures une île plus propre qu’elle ne l’est actuellement »

Une écharpe remise aux jeunes élus

Sous l’impulsion de Chamsia Mohamed (élue référente en la matière), la communauté de communes de PetiteTerre s’est engagée dans une politique volontariste de transition écologique à travers un plan climat air énergie territorial, un Contrat de relance et de transition écologique, un programme Nature en ville et Action Cœur de Ville. Cette dernière explique que « l’ambition de la communauté de communes est de bâtir son territoire autour d’une politique durable en matière d’environnement, de mobilité, de planification territoriale, d’énergie, de déchets et d’activités économiques »

Après que les différents orateurs ont décliné en détails les ambitions de l’intercommunalité en matière de défense et de préservation de l’environnement, du rôle du CIJTE et des différentes attentes qu’ils fondent sur lui, chacun des « jeunes conseillers communautaires » s’est vu remettre son écharpe tricolore d’élu en exercice. Un moment plein d’émotions qui a permis à tous de décliner en quelques mots les raisons de leur engagement en faveur de la transition écologique et les objectifs qu’ils entendent défendre au cours de leur mandature. « Je suis une Mahoraise et je suis lasse de devoir me boucher le nez pour circuler dans ma ville à cause des odeurs des déchets qui jonchent les rues, de la poussière, de ne pas pouvoir me baigner tranquillement dans les eaux de notre magnifique lagon couvertes de détritus rapportés par l’océan, etc… », a décliné la plus âgée (14 ans) des jeunes conseillers communautaires sous les applaudissement de l’assistance, tandis que sa voisine annonçait précédemment s’être engagée pour défendre « le maintien de l’aéroport à Pamandzi » sous le regard admiratif des parents présents dans la salle. Les services de l’État représentés par Mme Chloé Mbutom ont pris acte de toutes ces déclarations de bonnes intentions avec l’espoir qu’elles se concrétisent prochainement en actions véritables que la préfecture de Mayotte entend pleinement accompagner. n

Le maire de Dzaoudzi-Labattoir, Mikidache Houmadi, s'est félicité de la concrétisation de cette initiative.

LISEZ MAYOTTE INÉDITS DE BRUNO DE VILLENEUVE

AGRÉGÉ DE LETTRES MODERNES ET DOCTEUR EN LITTÉRATURES FRANCOPHONES, CHRISTOPHE COSKER EST L’AUTEUR DE NOMBREUX OUVRAGES DE RÉFÉRENCE SUR LA LITTÉRATURE DE L’ÎLE AUX PARFUMS, NOTAMMENT

UNE PETITE HISTOIRE DES LETTRES FRANCOPHONES À MAYOTTE (2015) DONT IL REPREND, APPROFONDIT ET ACTUALISE, DANS CETTE CHRONIQUE LITTÉRAIRE, LA MATIÈRE.

Nous terminons ce parcours du combattant consacré à Bruno de Villeneuve, lui qui arriva jadis à Mayotte en qualité de VAT, c’est-à-dire de Volontaire à l’Aide Technique, en traitant de cinq livres au statut particulier. En littérature, il y a des livres réels, mais aussi des livres imaginaires, soit que l’auteur n’ait pas eu le temps de les écrire et qu’ils soient restés à l’état de projet, soit qu’ils se soient perdus dans les vicissitudes de l’histoire. Il en va notamment ainsi dans la littérature arabe :

« Ainsi ramenée à la littérature proprement dite, la production en langue arabe reste considérable. On en juge d’autant mieux que, pour un auteur connu, on en peut citer deux, trois, ou dix autres dont l’histoire mouvementée de l’islam n’a gardé que les noms, seuls rescapés des incendies, des invasions et des ruines de bibliothèques, publiques ou privées. » (André Miquel, La Littérature arabe, Paris, PUF, 1969, p. 7-8)

La disparition d’une partie de cette littérature n’est pas due aux défauts des auteurs, mais aux vicissitudes de l’histoire des livres, dont le papier résiste mal au feu et que les hommes détruisent à la guerre ou négligent dans les bibliothèques. Dans l’itinéraire de Bruno de Villeneuve, cinq livres existent et n’existent pas :

- Carnets d’un jeune photographe

- Danses et rites traditionnels de Mayotte

- Faire son banga

- Mayotte et ses villages

- Vivre dans son banga.

Ces livres existent à tout le moins à l’état de projet et une couverture a déjà été proposée. Ils ont peut-être été composés, mais n’ont pas forcément été édités. Nous avancerons prudemment car, ces livres que nous n’avons pas trouvés, en tout cas à l’heure actuelle et dans l’état actuel de nos recherches, existent peut-être. De plus, leur auteur n’a pas dit son dernier mot ! Mais ce qui nous intéresse est ce que nous appellerons - et qui n’engage que nous - leur existence dans des limbes littéraires. En effet, les ouvrages cités ne se réduisent pas à des titres, ils ont aussi des premières de couvertures qui servent ici, pour certaines d’entre elles, d’illustration à cette chronique littéraire.

Indépendamment de leur existence avérée, ils sont cohérents avec le projet

encyclopédique de leur auteur, qu’il s’agisse d’un projet à teneur autobiographique comme Carnets d’un jeune photographe, du diptyque consacrée à l’un des emblèmes culturels de Mayotte, à savoir la garçonnière dans Faire son banga et Vivre dans son banga, qu’il s’agisse de s’intéresser à l’importance de l’héritage du passé dans l’île aux parfums à travers Danses et rites traditionnels de Mayotte ou enfin de la géographie de l’île avec Mayotte et ses villages. Dans l’ultime chronique de cette série, avant de prendre congé – de Bruno de Villeneuve – nous rêverons sur les titres et les images par lui proposées et nous lui adresserons directement un dernier mot en lui souhaitant, si ce n’est pas déjà le cas, que ces projets aboutissent un jour !

AVIS D'APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE - SERVICES

Section 1 : Identification de l'acheteur

Nom complet de l'acheteur : Communauté d'Agglomération de Dembéni-Mamoudzou (976)

Numéro national d'identification :

Type : SIRET - N° : 20006045700013

Code postal / Ville : 97600 Mamoudzou

Groupement de commandes : non

Section 2 : Communication

Moyens d'accès aux documents de la consultation

Lien vers le profil d'acheteur : https:// www.marches-securises.fr

Identifiant interne de la consultation :

Organisme acheteur : Etablissement

Public Foncier et d'Aménagement de Mayotte (976)

Contact : L'ADMINISTRATEUR

20240002

L'intégralité des documents de la consultation se trouve sur le profil d'acheteur : oui

Utilisation de moyens de communication non communément disponibles : non

Nom du contact : ABDALLAH

Koultoume - Tél : +33 639218636 - Mail : koultoume.abdallah@cadema.yt

Section 3 : Procédure

Type de procédure : Procédure adaptée ouverte

Conditions de participation :

Aptitude à exercer l'activité professionnelle : Se référer au DCE

Capacité économique et financière :

Se référer au DCE

Capacités techniques et professionnelles : Se référer au DCE

Technique d'achat : Sans objet

Date et heure limite de réception des plis : Mardi 03 septembre 2024 - 12:00

Présentation des offres par catalogue électronique : Interdite

Réduction du nombre de candidats : non

Possibilité d'attribution sans négociation : oui

L'acheteur exige la présentation de variantes : non

Critères d'attribution : Prix: 40%

Valeur technique: 60%

Section 4 : Identification du marché

Intitulé du marché : Elaboration du schéma directeur de gestion d'eaux pluviales sur le territoire de la CADEMA

Classification CPV : 79311100

Type de marché : Services

Description succinte du marché : Le marché a pour objet l'élaboration et la

AVIS DE MARCHÉ - TRAVAUX

DE L'ETABLISSEMENT , Boulevard

Marcel Henry Cavani BP 600 Kawéni, 97600 Mamoudzou, FRANCE.

Tél. +33 269693960.Courriel : marchespublics@epfam.fr.

Site du profil d'acheteur : https://www. marches-securises.fr

Objet du marché : Réalisation de la passerelle piétonne Réalisation des culées à chevêtre y compris murs

retours

Marchés de t ravaux_Tranche 2_Lot 4 –Ouvrage d'art

Type de marché : Travaux

Lieu principal d'exécution : 97600 Mamoudzou

Classification CPV : 45221113

Division en lots. Il convient de soumettre des offres pour boamp_reponselot_.

Informations sur les lots :

réalisation du schéma directeur de gestion des eaux pluviales (SDGEP) sur l'ensemble du territoire de la CADEMA

Lieu principal d'exécution : Communauté d'agglomération DembéniMamoudzou CADEMA

Durée du marché (en mois) : 12

Valeur estimée hors TVA : Valeur maximale : 200000 euros

La consultation comporte des tranches : non

La consultation prévoit une réservation de tout ou partie du marché : non

Marché alloti : non

Section 6 : Informations complémentaires

Visite obligatoire : non

Date d'envoi du présent avis 02 août 2024

Lot n° 1 : Marchés de travaux_ZAC

Doujani-Tranche 2_Lot 4_Ouvrage d'art Réalisation de la passerelle piétonne

Réalisation des culées à chevêtre y compris murs retours

Date limite de réception des offres : 13/09/2024 à 12:00.

Type de procédure : Ouverte

Avis de marché BOAMP n° : 24-92308 (envoyé le 06 août 2024)

AVIS D'APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE - TRAVAUX

Section 1 : Identification de l'acheteur

Nom complet de l'acheteur : Ville de Koungou (976)

Numéro national d'identification :

Type : SIRET - N° : 20000881100016

Code postal / Ville : 97690 Koungou

Groupement de commandes : Non

Section 2 : Communication

Moyens d'accès aux documents de la consultation

Lien vers le profil d'acheteur : https:// www.marches-securises.fr

L'intégralité des documents de la

consultation se trouve sur le profil d'acheteur : Oui

Utilisation de moyens de communication non communément disponibles : Non

Nom du contact : Ville de Koungou

Section 3 : Procédure

Type de procédure : Procédure adaptée ouverte

Conditions de participation :

Aptitude à exercer l'activité professionnelle : Cf. RC

Capacité économique et financière : Cf. RC

Capacités techniques et professionnelles : Cf. RC

Technique d'achat : Sans objet

Date et heure limite de réception des plis : Jeudi 19 septembre 2024 - 11:00

Présentation des offres par catalogue électronique : Interdite

Réduction du nombre de candidats : Non

Possibilité d'attribution sans négociation : Oui

L'acheteur exige la présentation de variantes : Non

Section 4 : Identification du marché

Intitulé du marché : Aménagement du cimetière de Majicavo Koropa, Commune de Koungou - Phase 2

Classification CPV : 45000000

Type de marché : Travaux

Description succinte du marché : Aménagement du cimetière de Majicavo Koropa, Commune de Koungou - Phase 2

Lieu principal d'exécution : Koungou

Durée du marché (en mois) : 12

La consultation comporte des tranches : Non

La consultation prévoit une réservation de tout ou partie du marché : Non Marché alloti : Oui

Section 5 : Informations sur les lots

LOT :

01- TRAVAUX PRÉPARATOIRES, TERRASSEMENTS GÉNÉRAUX, MURET DE SOUTÈNEMENT, CLÔTURE ET PORTAIL

Classification CPV : 45000000

Lieu d'exécution du lot : Koungou

LOT :

02- STRUCTURE, REVÊTEMENT PIÉTON ET ASSAINISSEMENT

DES EAUX PLUVIALES

Classification CPV : 45000000

Lieu d'exécution du lot : Koungou

LOT :

03- RÉSEAUX AEP, BT, ECL ET LOCAL TECHNIQUE

Classification CPV : 45232150

Lieu d'exécution du lot : Koungou

LOT :

04- MOBILIER URBAIN, SIGNALETIQUE ET AMENAGEMENTS PAYSAGERS

Classification CPV : 45112700

Lieu d'exécution du lot : Koungou

Section 6 : Informations complémentaires

Visite obligatoire : Non

Date d'envoi du présent avis 20 août 2024

AVIS D'APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE - TRAVAUX

Section 1 : Identification de l'acheteur

Nom complet de l'acheteur : Ville de Koungou (976)

Numéro national d'identification :

Type : SIRET - N° : 20000881100016

Code postal / Ville : 97690 Koungou

Groupement de commandes : Non

Section 2 : Communication

Moyens d'accès aux documents de la consultation

Lien vers le profil d'acheteur : https:// www.marches-securises.fr

L'intégralité des documents de la consultation se trouve sur le profil d'acheteur : Oui

Utilisation de moyens de communication non communément disponibles : Non

Nom du contact : Ville de Koungou

Section 3 : Procédure

Type de procédure : Procédure adaptée ouverte

Conditions de participation :

Aptitude à exercer l'activité professionnelle : Cf. RC

Capacité économique et financière : Cf. RC

Capacités techniques et professionnelles : Cf. RC

Technique d'achat : Sans objet

Date et heure limite de réception des plis : Jeudi 19 septembre 2024 - 12:00

Présentation des offres par catalogue électronique : Interdite

Réduction du nombre de candidats : Non

Possibilité d'attribution sans négociation : Oui

L'acheteur exige la présentation de variantes : Oui

Section 4 : Identification du marché

Intitulé du marché : Réaménagement du cimetière de Koungou

Classification CPV : 45222000

Type de marché : Travaux

Description succinte du marché : Réaménagement du cimetière de Koungou

Lieu principal d'exécution : Koungou

Durée du marché (en mois) : 15

La consultation comporte des tranches : Non

La consultation prévoit une réservation de tout ou partie du marché : Non Marché alloti : Oui

Section 5 : Informations sur les lots

LOT

01- Terrassement - voirie - réseaux

divers

Classification CPV : 45222000

Lieu d'exécution du lot : Koungou

LOT :

02- Murs de soutènement

Classification CPV : 45262620

Lieu d'exécution du lot : Koungou

LOT :

03- Clôtures en ferronnerie

Classification CPV : 45340000

Lieu d'exécution du lot : Koungou

LOT :

04- Chemins piétons

Classification CPV : 45233260

Lieu d'exécution du lot : Koungou

LOT :

05- Plantations et génie végétal

Classification CPV : 45112700

Lieu d'exécution du lot : Koungou

LOT :

06- Local technique

Classification CPV : 45210000

Lieu d'exécution du lot : Koungou

LOT :

07- Eclairage public

Classification CPV : 45316110

Lieu d'exécution du lot : Koungou

Section 6 : Informations complémentaires

Visite obligatoire : Non

Date d'envoi du présent avis 20 août 2024

AVIS D'APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE - TRAVAUX

Section 1 : Identification de l'acheteur

Nom complet de l'acheteur : Ville de Koungou (976)

Numéro national d'identification :

Type : SIRET - N° : 20000881100016

Code postal / Ville : 97690 Koungou

Groupement de commandes : Non

Section 2 : Communication

Moyens d'accès aux documents de la consultation

Lien vers le profil d'acheteur : https:// www.marches-securises.fr

L'intégralité des documents de la consultation se trouve sur le profil d'acheteur : Oui

Utilisation de moyens de communication non communément disponibles : Non

Nom du contact : Ville de Koungou

Section 3 : Procédure

Type de procédure : Procédure adaptée ouverte

Conditions de participation :

Aptitude à exercer l'activité professionnelle : Cf. RC

Capacité économique et financière : Cf. RC

Capacités techniques et professionnelles : Cf. RC

Technique d'achat : Sans objet

Date et heure limite de réception des plis : Jeudi 19 septembre 2024 - 13:00

Présentation des offres par catalogue électronique : Interdite

Réduction du nombre de candidats : Non

Possibilité d'attribution sans négociation : Oui

L'acheteur exige la présentation de variantes : Non

Section 4 : Identification du marché

Intitulé du marché : Réhabilitation de l'Espace Sportif de Longoni

Classification CPV : 45212200

Type de marché : Travaux

Description succinte du marché : Réhabilitation de l'Espace Sportif de Longoni

Lieu principal d'exécution : Longoni

Durée du marché (en mois) : 9

La consultation comporte des tranches : Non

La consultation prévoit une réservation de tout ou partie du marché : Non

Marché alloti : Oui

Section 5 : Informations sur les lots

LOT :

PETANQUE

Classification CPV : 45212200

Lieu d'exécution du lot : Longoni

LOT :

02- VRD - MINI STEP - GESTION

DES EAUX PLUVIALES

Classification CPV : 45232410

Lieu d'exécution du lot : Longoni

LOT :

03- PASSERELLE D’ACCÈS

Classification CPV : 45221113

Lieu d'exécution du lot : Longoni

LOT :

04- ÉCLAIRAGE

Classification CPV : 45316100

Lieu d'exécution du lot : Installation d’appareils d’éclairage extérieur

LOT :

05- AMÉNAGEMENT PAYSAGER ET CHEMINEMENT PIÉTONS

Classification CPV : 45112710

Lieu d'exécution du lot : Longoni

LOT :

06- ÉQUIPEMENTS SPORTIFS

Classification CPV : 45212200

Lieu d'exécution du lot : Longoni

LOT :

07- STRUCTURE ET COUVERTURE

Classification CPV : 45262400

Lieu d'exécution du lot : Longoni

LOT :

08- ÉQUIPEMENTS DE LOISIRS ET AMÉNAGEMENT DES AIRES

Classification CPV : 45212100

Lieu d'exécution du lot : Longoni

LOT :

09- COMPLEXE SANITAIRE

Classification CPV : 45232460

Lieu d'exécution du lot : Longoni

Section 6 : Informations complémentaires

Visite obligatoire : Oui

Détails sur la visite : La visite du site est OBLIGATOIRE pour le lot 1 et fortement conseillée pour les autres lots - Cf. RC

Date d'envoi du présent avis : 20 août 2024

MAGAZINE D’INFORMATION

NUMÉRIQUE HEBDOMADAIRE

Edité par la SARL Somapresse au capital de 20 000 euros

7, rue Salamani

Cavani M’tsapéré

BP 60 - 97600 Mamoudzou

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Directeur de la publication

Laurent Canavate canavate.laurent@somapresse.com

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Rédactrice en cheffe

Raïnat Aliloiffa

1099

Couverture : 2ÈME ÉDITION DES TROPHÉES DU TOURISME DE MAYOTTE

Journalistes

Raïnat Aliloiffa

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Lisa Morisseau

Direction artistique

Franco di Sangro

Graphistes/Maquettistes

Olivier Baron, Franco di Sangro

Commerciaux

Cédric Denaud, Murielle Turlan

Comptabilité

Catherine Chiggiato comptabilite@somapresse.com

Première parution

Vendredi 31 mars 2000

ISSN 2402-6786 (en ligne)

RCS : n° 9757/2000

N° de Siret : 024 061 970 000 18

N°CPPAP : 0125 Y 95067

Site internet www.mayottehebdo.com

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