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ce que vous en dites
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tribune libre Dans son numéro 767 Mayotte Hebdo consacré un dossier entier à la question du pouvoir féminin, y compris politique sous le titre “Les femmes (re)prennent l’île en main”.
MESDAMES, APPROPRIEZVOUS LA CHOSE POLITIQUE ! La représentation des femmes en politique progresse à Mayotte, un peu. Donc, favorable ou pas au départ à la loi sur la
parité – cette loi tendant à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives (modifiée plusieurs fois) – force est de constater que sans elle, les femmes mahoraises n’occuperaient pas le peu de postes qu’elles occupent aujourd’hui. Cependant, cela ne doit pas être une fin en soi Mesdames. Vous devez monter au combat ! Il appartient maintenant à chaque femme politique, travailleuse de la collectivité, fonctionnaire ou citoyen ordinaire, de se décider, de dire et de montrer qu’elle a les capacités pour participer ou pour faire progresser le développement de notre île.
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Mais, je crois que trois éléments sont indispensables à cela, en amont, à savoir : de la volonté mais aussi un compagnon, si vous êtes en couple, qui partage votre combat ou bien qui est capable de s’effacer et/ou de combattre lui aussi, en vous accompagnant dans le dessein politique qui est le vôtre. À l’évidence, vos partis politiques ne sont pas encore capables d’être progressistes, voire même de préparer l’avenir en poussant et en mettant en avant des femmes, capables d’assumer plus tard le combat politique. Exigez alors des actions et un fonctionnement démocratique au sein de vos partis, puisque c’est le seul chemin qui
tribune libre peut vous permettre de faire votre trou. Pour que les hommes acceptent de s’effacer lorsqu’une femme parait comme la mieux placée et la meilleure pour mener le combat, dans ce cas-là et si les conditions sont réunies n’hésitez pas à forcer les choses, comme le pratique tous les jours vos collègues hommes. Je voulais vous dire, Mesdames, mais je sais que vous le savez déjà, qu’on ne vous laissera jamais la place. Cependant, j’observe que vous êtes beaucoup dans la réserve, les hésitations sont patentes dès qu’il s’agit de mettre le pied dans la fourmilière politique : que ce soit pour prendre des responsabilités dans les partis, soit dans les collectivités, ou pour partir en élection en tant que tête d’affiche. Lorsque vous occupez des responsabilités, à l’instar de celles que l’on voit en ce moment au conseil départemental ou dans les municipalités, vous vous faites trop discrètes. Alors que votre rôle consiste à montrer ce que vous faites, au-delà d’apparaître sur les photos. Enfin, vous êtes totalement absentes dans les confrontations d’idées et de débats politiques au sein des médias. Je ne sais pas si c’est la faute des médias qui ne vous invitent pas ou bien si les refus des invitations viennent de vous. D’après mes informations, je pencherai surtout pour ce dernier aspect. Combien de femmes politiques sont allées batailler dans Kalaoidala ? Combien sur Kwezi ? Assumez votre rôle Mesdames en développant une parole politique et publique,
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celle qui peut identifier votre travail et vous identifier, vous, femme, et vous, femme politique. Une personnalité digne d’intérêt, donc d’être élue, en somme ! Aujourd’hui, par exemple, je vois Issa Abdou partout. Je ne lui en veux pas du tout, il fait son travail et il a bien compris tout ce qu’un homme politique peut tirer de l’exposition médiatique de sa personne et de son travail. Il a une disponibilité qu’on ne peut lui reprocher. Et on se demande où sont passées les femmes ? En effet, vous n’apparaissez que pour rapporter un petit message, et ça reste à chaque fois une obligation : ça se voit et ça se ressent à l’image Mesdames les conseillères départementales et municipales ! Donc, Mesdames, de la société civile ou de la politique : ayez donc des convictions, et exprimez-les dans les partis mais, SVP, faites-les entendre aux Mahorais, avec persistance. Car beaucoup de ces derniers auront toujours des petites craintes vous concernant tant que vous ne vous adresserez pas à eux. Pour analyser l’année politique, je n’ai entendu que des hommes, alors qu’il existe des femmes à Mayotte, capables de porter ce genre de discours… Bref, il est temps que vous montiez au créneau et assumiez la bataille politique. Sinon vos places et vos rôles politiques ne se réduiront qu’à ce que la loi sur la parité a permis. Ce qui, pour moi, serait un échec ! [[MHSO
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Est. oudzou habou de Mam t inte Ma e o e p rr e la -T te r, ce de ti ie n e a P m is au pre de pla enne de i rt ri n o é a p a v ale e a le u C V er et lan, e la capit arrière-p ont de m e la partie Est d ue fr g n e n le ti i, e is n d d rr a gon, on érienne Petite-Te rove de Mgomb a la e le u r v u e bell ng rre. S et la ma u, etc. : voici une Petite-Te e. phidrom ais, et de zo ç m d n a u a l’ o fr e m t d a n t e M e m s e e rt rg e a a èm dép des b du 101 t retours s allers e le e m ê m www.mayottehebdo.com • 02/2017 • Mayotte Hebdo N° 782 5