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Événement 6 Délogés de la place de la République : Échauffement, débordements, enlisement À l’affiche À vos pneus !
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10 Dossier Ramadan, un business croissant ? r 30 jours sacrés, 30 jours de rush 12 r Les entrepreneuses du Ramadan 14 r Autour des tournois Ramadan, un véritable business 16 r Opinions sur rue 17 Éducation 18 “Il n’arrive plus autant de titulaires” Magazine Les yeux dans les œufs
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Mayotte AUTO-MOTO Renault Clio RS16
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Entreprises 2015 26 Légère baisse des créations d’entreprises Océan Indien 27 Un forum sur l’économie numérique prévu fin juin Entreprises 28 Mayotte a d’incroyables talents Portrait d’entreprise 30 Asa’art & Conception
CONCOURS DE NOUVELLES 31 DEUX VAINQUEURS POUR L’ANNÉE 2016 AGENDA 37 JEUX 38
Athlétisme Trail 40 Objectif Portugal pour Riziki L’actu en images 41 L’association WPM en fête ce vendredi à Koropa Rodez : capitale du football mahorais 2016 Football Division Honneur 42 Avantage Diables Rouges Une semaine en bref 43 Résultats, Classements & Programme 44 Annonces légales
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Ce que vous en dites CHRONIQUE Couper le cordon ombilical avec la Réunion Grève du personnel soignant mercredi 11 mai dernier. Auparavant, la mairie de Sada a accueilli la 2ème Journée Régionale des Usagers de la Santé organisée par le Collectif Inter-Associatif sur la santé océan Indien sur le thème : “Un accueil de qualité dans les établissements de santé ; un droit des usagers à retrouver et à défendre”. La population mahoraise étant très soucieuse de disposer d’un système de santé vigoureux sur le territoire, les échanges furent parfois assez vifs. Il s’est dit des vérités qui fâchent. La ministre des Affaires Sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a fixé l’ambition de cette rencontre : “La démocratie sanitaire existe, elle grandit et se développe”. À cet égard, la Loi de Modernisation du système de santé contient des mesures fortes, notamment : la co-construction des politiques publiques en santé avec les citoyens, et la relance de la dynamique de la participation dans les territoires. Cette problématique a déjà été évoquée lors de l’élaboration des contrats de ville, sujet qui s’inscrit dans la loi de programmation pour la ville et la cohésion sociale. La parole des habitants montre que la question de la santé hante les esprits, tant les retards sont criants et les besoins nombreux à satisfaire. Le constat établi dans ce domaine est sévère. Il reflète le sentiment, largement partagé, que les droits des Mahorais sont bafoués. Tous les indicateurs montrent que le département souffre, dit-on, du “désert médical”, or les déserts médicaux sont perçus comme le premier symbole de l’abandon de l’État. Pour le directeur du Centre Hospitalier de Mayotte (CHM), un “accueil de qualité” constitue le premier droit des usagers du service public. De cette première préoccupation découle tout le reste. Cette appréciation a fait l’objet de nombreuses critiques, notamment sur les réseaux sociaux où un internaute stigmatisait l’état pitoyable de l’accueil à l’hôpital, le confort des chambres, de la salubrité, de l’accès aux médecins, estimant que “les malades du CHM sont moins bien traités que les délinquants à la maison d’arrêt” qui sont dignement pris en charge puisqu‘ils disposent d’un centre médical
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MAYOTTE HEBDO N° 752 r 3 JUIN 2016
complet, avec 2 médecins, 2 psychiatres, 1 dentiste, un radiologue, 4 infirmiers et 2 psychologues... Scandalisé par cette situation lamentable, le président du Medef, Thierry Galarme, affirme avoir demandé à la ministre que Mayotte ait “une ARS de plein exercice”, pour que “les décisions qui concernent la santé des Mahorais soient prises à Mayotte et non plus à La Réunion”. Il est heureux que cette proposition soit enfin rendue publique, même s’il est déplorable que les élus n’en fassent pas état. De la subordination à la coopération Maires et conseillers généraux doivent prendre conscience que la tutelle qu’exerce La Réunion sur le système de santé mahorais a atteint ses limites. Le sénateur qui préside le Conseil d’administration du CHM serait bien avisé de réclamer au Parlement la fin de cette dépendance. Les élus réunionnais y trouveraient d’ailleurs leur compte puisque le CHU de La Réunion clôture 2015 avec un déficit de l’ordre de 12 millions d’euros. Un chiffre dans la
norme de l’évolution nationale, selon le centre hospitalier. Le déficit serait en partie imputable à “l’engagement à Mayotte”. La Direction a engagé un Plan de retour à l’équilibre (PRE), qui risque d’avoir des répercussions fâcheuses sur Mayotte, d’autant plus que l’établissement n’a reçu aucune aide nationale à l’investissement. Couper le cordon ombilical médical avec le département voisin et assurer l’autonomie de fonctionnement du système sanitaire mahorais est une solution inéluctable. D’ailleurs, une motion concernant la situation “sécuritaire” à Mayotte a été déposée par le groupe Le Rassemblement au Conseil régional de La Réunion, réuni en assemblée plénière le 29 avril dernier. La Réunion qui a précédé le 101ème département dans la voie du développement peut lui faire profiter de “son expérience et parfois de son expertise”. Cette action ne conçoit aisément dans la complémentarité, dans le cadre de la coopération régionale, en aucun cas elle ne doit justifier une sorte de tutelle et de subordination. Zaïdou Bamana
contact@mayottehebdo.com LE COURRIER DE LA SEMAINE Expulsés Cœur ensanglanté Je ne cautionne pas du tout la violence orchestrée par les immigrés ni celle perpétrée par les Mahorais. Je ne souhaite pas non plus voir quelqu’un occuper mon champ. Je croyais que j’avais un cœur de pierre, je viens de découvrir que je ne suis qu’un homme parmi tant d’autres qui a le cœur en larme. Ça m’attriste de voir des femmes, des personnes âgées et surtout des enfants se faire expulser comme des malpropres. N’oublions pas que s’ils sont là c’est parce qu’ils ont fui la misère de leur pays (posons-nous la question : à leur place, pour avoir une meilleure vie, pour nos enfants, qu’aurions-nous fait ?) Aujourd’hui, quand je vois mon village de Ouangani expulser tous ces gens, ça me donne envie de pleurer, ça ne me donne plus envie de revenir à Mayotte. Ma femme et ma fille n’y sont pas en sécurité. Je regrette de les avoir envoyées là-bas, sans moi à leurs côtés et comme a dit l’ancien député
M. Mansour Kamardine : la guerre civile approche… Mayotte, notre île, souffre et nous avec. Quand je pense que nos grandsparents (surtout les femmes) se sont battus pour qu’on ait un avenir meilleur aujourd’hui… À qui la faute ? Tout le monde cherche qui est la tête de Turc. Pour moi ce ne sont pas les immigrés, mais plutôt le gouvernement français qui délaisse ces populations en détresse et en danger ; nos élus mahorais aussi qui ne sont là que pour se remplir les poches comme tous les politiciens du monde entier et sans oublier le gouvernement comorien qui veut que Mayotte fasse partie intégrante des Comores (pour sans doute nous laisser mourir de faim comme les Anjouanais ?! Non merci !!) Même pas capable de construire des hôpitaux, ou des écoles, au lieu de cela, il laisse sa population souffrir… Manrouffou Bouchouroul Karime
Le poster de la semaine
La plage de Tanaraki se situe dans la commune de M'tsangamouji. C'est une belle plage ombragée avec du sable de qualité. Elle possède l'avantage d'être plus discrète que la grande plage de M'tsang amouji, dans la mesure où elle est moi ns visible de la route.
Le tweet de la semaine “Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.” M. L-KING #Mayotte @Djamil_MLD
Les commentaires sur la page Facebook (À propos de l’attaque sauvage sur la route à Tsararano) Vous verrez que lorsque les victimes de ces agressions ignobles et inadmissibles s’armeront pour se protéger on verra les soi-disant associations de défense des droits de l’homme, les magistrats, les médias locaux et nationaux ainsi que des ministres les traiteront de chasseurs d’homme, de démons, de non-républicains, de non-musulmans, etc. Soulaï Abat (À propos de l’attaque sauvage sur la route à Tsararano) “Le monde s’insurge pour dénoncer que les habitants “décasent” des personnes installées illégalement. Mais il n’y a plus personne pour venir nous aider quand il y a des exactions faites sur les habitants.” Emy Lie (À propos de coupeurs de route qui ont stoppé mardi dernier à 4h à Vahibé trois voitures qui roulaient en direction de Mamoudzou) Toujours les mêmes. C’est devenu une routine sur Vahibé et vu leur impunité ils sont chaque jour encore plus violents. Le préfet doit réagir. Envoyer l’armée déminer cette zone de non-droit. Ça fout la haine, mon frère et beau frère font partie des victimes de ces coupeurs de route. Ces voyous vivent dans cette vallée. Pourquoi la police n’arrive-t-elle pas à neutraliser ces vermines ? Halima Charaf Dine (À propos de coupeurs de route qui ont stoppé mardi dernier à 4h à Vahibé trois voitures qui roulaient en direction de Mamoudzou) Si nous sommes capables de former un collectif pour les expulsions, alors nous devons le faire pour assurer notre défense contre ces malfaiteurs. Nous ne pouvons pas rester éternellement dans la peur. Moi, je dis que les forces de l’ordre n’ont pas les moyens et l’effectif nécessaires pour assurer notre sécurité efficacement. Ils lisent toutes les publications que nous écrivons sur Facebook. Nos peurs et nos haines qui ressortent de nos écrits leur donnent des forces à en faire plus chaque seconde, chaque minute, chaque jour, chaque semaine. Il y en a marre de se faire agresser, violer, cambrioler, tuer gratuitement. Il y a une très grande probabilité, que le prochain soit vous ou moi. Soyons forts, et trouvons un moyen raisonnable et stratégique pour une fois, afin de faire cesser ces actes malfaisants. À ce jour, je ne vois pas la sécurité promise par notre nouveau préfet. Je sais qu’il vient d’arriver, mais tout nous dépasse, pendant qu’il est tranquille chez lui. Jazimati la MaGnifik
3 JUIN 2016 r MAYOTTE HEBDO N° 752
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