CE QUE J'EN PENSE Partir… ou rester ! «Faut-il partir ? Rester ? Si tu peux rester, reste; pars, s’il le faut”, écrivait Baudelaire dans Les fleurs du mal. De tout temps les Hommes se sont déplacés, franchissant les collines, les montagnes, traversant courageusement les océans, enjambant les frontières. Pour le plaisir de découvrir, pour une vie meilleure ou pour fuir la misère et la mort. Rester si l’on peut, partir s’il le faut… Poussés par la faim, par la guerre, ou par l’ambition tel Rastignac arrivant à Paris, les Hommes ont circulé à la surface de la Terre, rejoignant même des continents aujourd’hui séparés par la mer. A la poursuite de troupeaux, de terres fertiles, de rivières poissonneuses ou de lieux plus cléments pour vivre, les Hommes ont emmené leurs familles sur ces routes inconnues. D’autres se sont installés et ont construit des villes magnifiques, des civilisations rayonnantes. Parfois des Hommes ont été poussés par d’autres sur les sentiers de la guerre. Parfois ils ont fui leur pays en proie à la folie des Hommes pour sauver leurs enfants et leur entrevoir un espoir. Irak, Rwanda, Syrie, Liban, Sierra Leone… Les exemples ne manquent pas au cours des siècles et plus récemment. A Mayotte, aujourd’hui, la question se pose parfois, elle s’entend, se vit. Certains partent, d’autres restent. Certains aimeraient rester, mais l’insécurité terrible et si proche, l’éducation de leurs enfants, la qualité du système de santé ne leur permet pas d’envisager un avenir serein sur cette île. D’autres ne trouvent pas de travail dans des administrations saturées à l’excès, dans une économie sans visibilité, avec un chômage massif et préfèrent tenter leur chance ailleurs de par le monde. Il y a des Mahorais en Australie ou au Canada, dans les pays arabes ou disséminés en Europe. Il y a des migrations forcées, d’autres choisies. Certains Mahorais, nés à Marseille ou ailleurs, reviennent, pour un temps, pour les vacances, voir leur île d’origine, et restent, ou repartent. L’attractivité du territoire se vit, se ressent… ou pas. Certains arrivent pour la 1re fois et découvrent une île attachante. Ils en tombent amoureux, ou la fuient. Ils s’y marient ou y divorcent. En tout cas la vie suit son cours, ici comme ailleurs. Mais ici la situation se dégrade et ce n’est pas acceptable ! Partir… ou rester ! Il y a quelques années, on a assisté au départ des «femmes seules» qui partaient à la Réunion ou en Métropole pour bénéficier d’allocations familiales inexistantes ici. Puis il y a eu les étudiants qui sont partis par vagues annuelles incessantes, de plus en plus nombreux. Comme dans un mouvement de balancier, il y a eu les clandestins qui sont arrivés, de plus en plus nombreux aussi. Partir… ou rester ! Quitter les Comores pour l’espoir d’une vie meilleure, pour accoucher en sécurité, pour éduquer ses enfants, pouvoir les nourrir. Quitter Mayotte pour des allocations sociales, pour des femmes abandonnées par leurs maris, avec de nombreux enfants, sans moyen de subsistance. Partir… ou rester ! Partir pour fuir une misère, dans une migration «forcée», c’est le choix du désespoir, avec tous les risques que cela comporte, avec l’inconnu dans lequel on se jette, sans penser au retour. Partir volontairement, vivre ou travailler au Canada ou ailleurs, partir en voyage, en vacances, pour l’expérience, pour découvrir le monde, pour vivre autre chose. C’est une migration choisie. C’est tout autre chose. Il n’est pas là question de fuir une guerre ou une misère, il n’est pas question d’exode. Il y a aussi le choix de rester. Et face à la difficulté éventuelle d’une situation, avoir le courage de l’affronter. Avoir le courage, pour «son» territoire, pour «son» pays, de se battre, de s’investir, de s’impliquer pour faire changer les choses, arranger la situation, pour que demain soit meilleur, ici ! Mais l’individualisme a détruit l’intérêt commun. Le pacte républicain, ici ou ailleurs, n’est souvent plus partagé, beaucoup n’y croient plus.
Partir, c’est parfois un choix de facilité, même s’il est bien difficile de savoir ce que l’on ferait en pareille situation. Face à une guerre, peut-être privilégierait-on la survie de notre famille, par la fuite ? Mais si tout le monde fuit, si tout le monde part, qui va se battre pour renverser la tendance et changer le cours de l’histoire. Le courage, l’intelligence ne sont-il pas de travailler à essayer d’améliorer la situation, là où on vit ? Il faut parfois sacrifier beaucoup de choses, de sa sécurité, de la vie des enfants, pour un improbable avenir meilleur à construire. En 1789, si des Hommes courageux n’avaient pas pris la Bastille, nous saluerions peut-être encore notre roi, comme nos anciens amis européens anglais ? Les nobles frivoles et inactifs vivraient peut-être encore au crochet des travailleurs, des serfs jusqu’aux bourgeois, les étouffant de taxes en tous genres pour satisfaire leurs plaisirs quotidiens. Mais se battre n’est-il pas plus utile, plus courageux, plus intéressant que de fuir ? Si tout le monde avait fui en 1939, parlerions-nous allemand ? Si des Hommes courageux n’avaient pas choisi de risquer leur vie pour d’autres, n’avaient pas choisi de se battre, de résister malgré les risques, plutôt que de fuir, vivrions-nous libres ? Si les forces vives des Comores fuient, vers Mayotte ou au-delà, qui va redresser le pays ? Si chacun ne sacrifie pas un peu de son temps, de son énergie, de son confort, en plus ou à travers son travail, au profit d’une cause plus grande, au profit d’un développement harmonieux de Mayotte, de sa région, n’y restera-t-il qu’un champs de ruines, des forêts saccagées, des ruisseaux asséchés, des eaux vidées de leurs poissons, des paysages recouverts d’ordures, de rats et de moustiques ? Si on laisse quelques élus piller les territoires sans vergogne, tout juste capables de se voter la gratuité de la barge, ou de réclamer «Mayotte comorienne», qui sera là pour les rappeler à la réalité ? S’ils veulent voyager sans arrêt, sans rendre de compte, qui les payera, si les forces vives fuient ? S’ils veulent pouvoir continuer à payer 250 000 €, chaque jour, seulement pour les salaires des agents du conseil départemental (7,5 M€ par mois !), et autant dans les 17 communes, avec les impôts, l’octroi de mer et autres taxes d’habitation qui nous rendent la vie si chère, comment feront-ils s’il ne reste que des clandestins et des chômeurs ? Partir et laisser le territoire à l’abandon, aux mains de personnes ne pensant qu’à leur intérêt personnel à très court terme, à des élus qui ne cherchent qu’à s’enrichir ou essayent de fragiliser ceux qui travaillent ?... Sacrifier Mayotte, sacrifier les Comores et la région qui souffrent, juste à cause de quelques dirigeants incapables de développer leurs territoires dans l’intérêt de tous… Il faut au contraire être capables de faire revenir toutes les compétences qui ne demandent qu’à pouvoir se mettre au service de ces territoires. Il faut attirer les investisseurs, créer des entreprises, de l’emploi, des richesses. Il faut rendre les administrations efficaces, utiles, rapidement, au service des citoyens. Partir, quand c’est librement choisi, oui ! Mais autrement il faut rester et se battre, chacun avec ses moyens, pour essayer d’améliorer la situation, car je pense que c’est tout à fait faisable ! Il faut réclamer plus fortement le soutien de Paris, qui continue de faire la sourde oreille à la mise en place de la Zone franche globale. Il faut réveiller le Quai d’Orsay, qui a oublié qu’il existait des citoyens français à Mayotte. Il faut harceler les élus qui ne font rien, et encourager, soutenir ceux qui se bougent pour Mayotte. Il faut féliciter, reconnaître les agents qui se débattent dans les administrations pour faire leur travail et réveiller en urgence tous ceux qui y dorment, bien trop chèrement payés pour ce qu’ils y font ! Il faut des dirigeants respectables et respectés, bien entourés, avec du courage, et arrêter de se taire, de baisser la tête en laissant le temps passer, et les problèmes s’aggraver. Il faut relever la tête et faire face ! Rester pour faire de Mayotte le joyau de l’océan Indien qu’elle mérite de devenir, et faire taire toutes les mauvaises langues. Rester et par un travail acharné, par une mobilisation des compétences, des énergies, des intelligences, retrouver toute l’attractivité perdue de l’île, pour que l’on soit fier d’habiter Mayotte. Rester pour que Mayotte bouge !... Laurent Canavate
Ce que vous en dites CHRONIQUE La tragédie humaine L’Union des Comores fait partie des pays pauvres très endettés (PPTE). Aujourd’hui, en 2016, ce pays a du mal à décoller économiquement, 60 % de sa population vit sous le seuil de pauvreté et sa production est essentiellement vivrière. Les secteurs d’activité prépondérants sont l’agriculture et la pêche. Le budget de l’État comorien est majoritairement composé des dons de ses bailleurs de fonds (Chine, Qatar, France…) dont il est par voie de conséquences, fortement dépendant. La fiscalité, peu optimisée, n’assure que de faibles recettes publiques, comparée aux résultats qu’elle pourrait raisonnablement atteindre. La diaspora de ce pays, qui représente la moitié de la population, fait preuve d’énormément de solidarité, ses transferts représentent une part considérable du PIB (17 %). Les dons consentis par les bailleurs de fonds, les prêts, les allègements de dettes ainsi que l’accompagnement technique consentis à l’État comorien par la communauté internationale ne donnent pas de résultats. Mais la population, certainement majoritaire à ignorer que son pays a ratifié les textes internationaux, ne réclame, ni l’égalité des sexes, ni l’effectivité des droits de l’enfant, dont le plus fondamental est son accès gratuit à l’éducation, ni l’amélioration des services publics offerts à la population comme l’eau et l’électricité. Pire encore, lors des échéances électorales, certains citoyens sont prêts à mourir ou à tuer, pour un candidat, qui, une fois élu, les oubliera certainement. L’État comorien est donc par terre, du fait de ses instabilités politiques, de la mauvaise gouvernance de son territoire et surtout de l’absence totale de transparence. L’Union comorienne est ce que l’on peut qualifier d’État failli. Cette faillite est souvent justifiée par la présence, durant plus d’une décennie, aux Comores, du mercenaire Bob Denard. Certes, ce dernier a causé beaucoup de torts au jeune État comorien. Certes aussi, il était un mercenaire, par conséquent, il était un homme prêt à s’engager à un conflit qui ne le concernait pas, en échange d’une certaine somme d’argent. C’est ainsi qu’il a procédé à l’assassinat de leaders politiques comoriens qui s’opposaient à ses ambitions. Il a également, durant les années 80, fait du territoire comorien le théâtre de divers trafics mafieux. Parmi eux, il convient de
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rappeler le transit par les Comores, d’armes, de pétrole et de matériel nucléaire, pour contourner l’embargo qui touchait alors l’Afrique du Sud de l’apartheid. Par ailleurs, l’on a également attribué l’assassinat de Dulcie September, fervente militante de l’ANC, à l’un des fidèles de Denard. Donc indéniablement, Bob Denard, qui agissait sous les ordres de la présidence Mitterrand (Avec Giscard et les diamants de Bokassa ce n’était pas mieux d’ailleurs) a causé beaucoup de torts aux comoriens. Rappelons toutefois que ce mercenaire et ses hommes n’ont pas sévi uniquement aux Comores. Il a été présent lors de la sécession du Katanga en RDC, en Mauritanie, en Angola, au Nigéria, au Soudan et au Zimbabwe (alors appelé la Rhodésie) notamment. À ce jour, ces États font-ils pour autant porter toute responsabilité de leur sousdéveloppement à la France, comme c’est le cas aux Comores ? Ceux qui sont de mauvaise foi le font, les autres savent les principales causes du sous-développement de leurs territoires (qui incluent bien sûr la Françafrique, mais pas seulement). En ce qui concerne les Comores, et pour en rester à la période récente, rappelons que depuis la présidence Sambi, de nombreuses affaires de corruption, honteuses, touchent le pouvoir comorien. En premier lieu, Comores Télécom, qui était, jusqu’à une période récente, en situation de monopole en matière de télécommunications, a été, pendant de nombreuses années, le lieu de toutes les corruptions possibles et imaginables. En second lieu, Le Galawa Beach, ancien hôtel de luxe de quelques 150 chambres, et qui recevait essentiellement les membres du régime d’apartheid, a été cédé à la société Dubai World, en échange de la somme de 5millions de Dollars en septembre 2007. Cette somme, dont la moitié a bien été versée, devait servir à refaire la route de Hahaya. Sauf que voilà, quelques nids de poule ont bien été bouchés par-ci parlà, mais l’essentiel de cet argent a tout simplement disparu dans la nature. En troisième lieu, le projet Habitat social, projet phare du président SAMBI, n’a finalement pas été bien loin. Alors même que l’Arabie Saoudite avait alloué quelques 10 millions d’euros pour la lutte contre les logements en paille, peu ont vu le jour et l’essentiel des fonds s’est évaporé dans la nature, une fois de plus. Dans un Etat qui, pour assurer son fonctionnement et l’entretien de ses
MAYOTTE HEBDO N° 756 r 1ER JUILLET 2016
infrastructures fondamentales, doit faire appel aux dons, les dirigeants, conscients, peuvent-ils se permettre de se servir, à ce point, dans les caisses de leur pauvre État ? Certainement pas. Un État, quel qu’il soit, se doit d’assurer ses missions. Pour aucune raison, et certainement pas diplomatique, il ne doit démissionner de ses fonctions. Le peuple comorien ne doit plus être maintenu, de manière chronique, dans l’ignorance, les réseaux d’eau et d’électricité doivent fonctionner efficacement, les infrastructures doivent être entretenues, afin que les initiatives privées puissent être créatrices d’emploi, mais tout cela n’est envisageable qu’à la condition que ce cancer, que l’on appelle corruption, cesse de gangrener ce petit État comorien surpeuplé de citoyens livrés à leur propre sort. Pour la période 2014-2020, le 11ème FED a prévu, pour l’Union des Comores, une enveloppe de 68 millions d’Euros, pour le financement de la formation, des transports et de la gouvernance, les résultats de cet investissement ne seront évidemment visibles que s’ils sont effectivement dépensés intégralement dans ce à quoi ils sont destinés. En attendant, la population comorienne qui a migré clandestinement à Mayotte est aujourd’hui estimée à 100 000 âmes. N’ayant pas connu les bienfaits de l’État providence, une part de ceux qui composent ce groupe, se livre à Mayotte, à des actes d’une violence comme l’on n’en connaissait plus, elle se permet la justice privée, les homicides pour des futilités et les barrages sauvages. Elle se permet cela car elle ne connait pas autre chose, étant issue d’un État qui connait de nombreux cas d’assassinats politiques et dans lequel l’impunité est la règle. La solution à cette tragédie humaine, passe, en tous les cas, par une bonne gouvernance, par les décideurs comoriens, de leur État, afin que leur population soit d’une part plus instruite, et que d’autre part, elle puisse envisager un avenir chez elle. Quant aux défenseurs des droits de l’Homme et de la Dignité Humaine, je crois qu’ils revendiquent auprès de la mauvaise personne. Si réellement ils veulent le bien de la population comorienne, alors qu’ils s’adressent à son gouvernement, qu’ils lui demandent d’assurer ses missions. En les soutenant à Mayotte et en se dressant contre le préfet de Mayotte, ils se rendent alors complices du malheur de cette population. Yasmina Aouny
contact@mayottehebdo.com LE COURRIER DE LA SEMAINE Doucement le matin Pas trop vite l’après-midi On se demande souvent pourquoi Mayotte est à la traîne. Une réponse revient souvent : l’État s’en fout. C’est vrai, ne le nions pas. Mais il faudrait voir aussi les responsabilités locales. Dans le cadre de mon activité professionnelle, je suis emmené à me rendre régulièrement dans les institutions locales : mairies et Conseil départemental en tête. Qu’y voit-on ? Des employés qui attendent que le temps passe, activité rythmée par le bruit des aiguilles de l’horloge. L’exemple du Département est intéressant. Derrière le comptoir de l’accueil, trois dames occupées sur leurs smartphones, là où seule suffirait largement. Elle aurait même le temps de s’occuper de noter le nom des visiteurs sur une feuille, tâche assignée à un agent de sécurité - voire deux parfois - qui, lui aussi, semble patienter sagement dans l’attente de la fin de journée. Faisons un tour dans les services de ces institutions. Je les ai souvent au
téléphone. Obtenir un renseignement nécessite la plus grande des motivations. À croire qu’il existe un désintérêt réel envers le travail duquel ces agents sont chargés. “Nous allons vous rappeler”, me dit-on souvent. Mais ce n’est que rarement le cas. “On ne sait pas”, a-t-on le courage de me dire parfois. Le problème est que personne n’ira chercher la réponse. À la vue des énormes masses salariales qui travaillent ici dans le public, ce constat est assez déplorable. Alors, que ce secteur public constitue une base d’emploi ici plus qu’ailleurs est compréhensible, sans doute nécessaire même, dans une certaine mesure. Mais qu’au moins, cette force de travail soit utilisée, et ne serve pas uniquement à faire plaisir aux uns et aux autres. Parmi les responsables du marasme de Mayotte, il est ainsi impossible de nier qu’il y a Mayotte elle-même. B.C Foundi
Le poster de la semaine
Le tweet de la semaine @Marion_M_Le_Pen Avis aux manipulateurs: #Mayotte est un des 101 départements français. Nier sa #diversité, c'est renier son #identité. @ebareigts (Dans un discours prononcé le 24 juin dernier à l’occasion d’un meeting dans le Beaujolais, Marion Maréchal Le Pen a estimé que “Sarkozy a livré la France au Qatar et départementalisé Mayotte. Il veut faire croire qu’il défend notre identité ?”)
Les commentaires sur la page Facebook (A propos de l’arrestation dans la nuit de dimanche à lundi d’un clandestin qui roulait à bord d’un véhicule volé, sans permis de conduire ni assurance) “Deux “systèmes” peuvent-ils cohabiter sur un même territoire ? Qui ne sait pas, à Mayotte, que de nombreux “taxis clandestins” sont conduits par des personnes sans permis de conduire français ? Pour quelle raison un Comorien qui se considère dans son pays à Mayotte chercherait-il à obtenir un permis français ?” Jacques Girauld (A propos des résultats en hausse de 42 % d’Air Austral pour l’exercice 2015-2016) “Air Austral peut remercier les Mahorais qui se font arnaquer depuis des années. Environ 1000 € pour faire 10 000 km (Mayotte-Paris). Et près de 600 € pour faire tout juste 1000 km (MayotteRéunion). Moi j’espère qu’il y aura d’autre compagnies qui arriveront bientôt à Mayotte avec des prix abordables.” Fab Souf Daoud “À 820 € le billet AR Réunion-Mayotte pour 2 semaines de mission en juillet, mon patron se demande s’il ne devrait pas ouvrir une agence en Métropole plutôt qu’à Mayotte ! Et pour des vacances en famille à 5 on va économiser encore quelques années !” Mtuma Lala (A propos de l’opération “Plage Propre” sur la plage de M’Zouazia) En 4 ans à Mayotte, les progrès sont incontestables, sur les bords de route, les plages, les quartiers. Bravo à tous ! Et si on apportait tous un sac-poubelle quand on va à la plage, histoire de ramasser ce qu’on trouve dans notre petit périmètre... ;-) Pascale Bourhis
Cap au nord-ouest de Mayotte, entre Gra nde-terre et l'îlot de Mtsamboro. L'îlot Choizil est l'un des sites les plus fameux du lagon. Deux rochers qui, à marée bass e, sont reliés par un banc de sable blanc et entouré d'une eau cristalline. Tout cela ressemble au paradis. Mayotte comme on l'aime. Une photo réalisée par Markus Fleute.
Très bonne initiative ! Félicitations à eux et j’espère que tous les villages de Mayotte prendront exemple. Nous devons protéger notre environnement et nettoyer nos plages pour redonner de la splendeur à notre île. Chayma Idaroussi
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