HABARI ZA* MAYOTTE RÉSEAUX DE SANTÉ
Explorez le monde de la santé à Mayotte à travers la nouvelle Newsletter trimestrielle des 3 Réseaux de Santé, intitulée : “Habari za Réseaux de Santé Mayotte” !
Rédiab Ylang 976, Répéma et CRCDC Mayotte unissent leurs efforts pour vous tenir au courant de leurs actualités et actions à venir dans une Unique Newsletter.
LE MOT DE LA RÉDACTION
CAVANI C’EST VRAIMENT FINI ?
La semaine dernière le préfet de Mayotte, François Xavier Bieuville, clamait haut et fort « Cavani c’est fini ! », affirmant que le démantèlement du camp de Cavani « est achevé ». Les membres du collectif du village de Mamoudzou ont alors quitté la chaussée qu’ils occupaient depuis le mois de décembre 2023, pensant que le problème était réglé. Belle erreur ! Certes, le camp de Cavani a été démantelé, une partie des personnes qui habitaient dedans a été placée dans les hébergements d’urgence, mais il n’y a pas assez de places. Le délégué du gouvernement n’a pour l’instant pas trouvé de solutions pour tout le monde, ce qui mène à des situations dramatiques. En réalité le problème a été déplacé de quelques mètres puisque les migrants ne sont plus dans le camp mais à l’extérieur. Ils dorment sur les trottoirs et squattent les terrasses des commerces se trouvant aux alentours. Il suffit de faire un tour à Cavani pour voir des femmes et des enfants allongés à même le sol, dehors. Qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il y ait du soleil, ils sont toujours là. Pour l’heure, la préfecture fait la sourde oreille et ferme les yeux. Mais jusqu’à quand ? Cette politique de l’autruche ne peut plus durer à Mayotte. L’île suffoque sous la délinquance, les Mahorais passent pour des xénophobes et les migrants vivent dans des conditions misérables. L’heure est grave, et personne ne voit la lumière au bout du tunnel.
Bonne lecture à tous,
MINISTÈRE DE L A TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
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L’ADEME ouvre un appel à projets jusqu’au 22 avril 2024 pour les entreprises et associations implantées à La Réunion et à Mayotte qui souhaitent mettre à disposition de leurs collaborateurs des vélos, vélos à assistance électrique, trottinettes électriques pour leurs trajets domicile-travail.
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LA GUERRE EST DÉCLARÉE ENTRE
ESTELLE YOUSSOUFFA ET JEAN HUGUES RATENON
« Madame Estelle Youssouffa : ne vous comportez pas comme la Poutine de l’Océan Indien. Vous jouez avec le feu. » Ces mots sont ceux du député réunionnais Jean Hugues Ratenon qui répond à son homologue mahoraise dans un communiqué de presse publié ce 27 mars. La député LIOT s’était indignée des propos tenus par son collègue de la France insoumise qui sous-entendait que la violence à la Réunion est causée par les Mahorais et que ces derniers sont en réalité des Comoriens. Sur le plateau de la chaîne Kwezi TV, Estelle Youssouffa a traité Jean Hugues Ratenon de « mahophobe » et l’a accusé de « vouloir faire de La Réunion le seul département français de l’Océan Indien ». Ce à quoi répond le député réunionnais « C’est très grave. Jusqu’où va aller l’escalade et pour quels intérêts ? » La guerre est donc déclarée entre les deux députés.
LE LIVRE « RÉPLIQUES, MAYOTTE EN RÉPUBLIQUE » EST DÉSORMAIS DISPONIBLE
Le nouveau livre de Franck Tomps, « Répliques, Mayotte en république », qui présente des photographies prises par l’artiste à Mayotte, est disponible aux éditions Loco et donc en librairie depuis la semaine dernière. Ce livre de près de 200 pages dépeint la société mahoraise, et questionne l’effectivité de son intégration à la République depuis la départementalisation. En décembre 2023, le photographe avait lancé une campagne de financement participatif pour soutenir ce projet, lors de laquelle il était possible de précommander le livre. « J’ai voulu raconter, à travers l’image, ce territoire de la République en devenir », nous confiait l’auteur en janvier, avant la publication.
UNE CELLULE D’ÉCOUTE POUR LES SENIORS À OUANGANI
Le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Ouangani propose depuis une semaine une cellule d’écoute téléphonique dédiées aux personnes âgées à travers le dispositif « Écoute senioré. L’objectif est d’apporter un soutien aux personnes concernées qui pourraient se sentir isolées. Les échanges sont confidentiels et le lien avec des travailleurs sociaux peut être fait rapidement pour un accompagnement adapté. Des interventions peuvent également être effectuées pour des courses, balades, tenir compagnie, prendre des rendez-vous ou des déplacements importants. Le numéro à joindre est le 06 39 67 40 56.
LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU GRAND NORD VEUT SE SÉPARER DU SIDEVAM
L’intercommunalité du Grand Nord a annoncé cette semaine vouloir récupérer la collecte des déchets. Cette compétence est attribuée au Syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam), qui est également chargé du traitement des déchets. « Quand on voit l’état des rues dans le Nord, ce n’est plus possible », indique Mourad Amadi, directeur général des services de la communauté d’agglomération du Grand nord (CAGN). « Les élus ont voulu prendre en main leur destin en matière de collecte des déchets. Cette compétence est, de toute façon, par la loi, celle des communautés d’agglomération », ajoute-t-il. La CAGNM souhaite cependant laisser la gestion du traitement des déchets au Sidevam. Mais le syndicat ne le conçoit pas de cette façon. « Au regard du statut, à ce jour on ne peut pas le faire avant sa modification. Soit la CAGN adhère pour la collecte et le traitement, ou bien ils récupèrent les deux compétences. Donc, pour l’intérêt général, on ne peut pas les laisser partir pour l’instant », a répondu Houssamoudine Abdallah, le président du Sidevam.
LA GRANDE DICTÉE DU SPORT À DEMBENI CE LUNDI
La promotion de l’activité physique et sportive ayant été décrétée « Grande Cause Nationale 2024 » par le président de la République, de nombreux évènements vont être organisés, sur tous les territoires, afin de rassembler les Françaises et les Français autour du sport et de ses bienfaits. Dans cette optique, une étape de la Grande dictée du sport est organisée à Mayotte parmi les 26 organisées au niveau national. Elle a lieu ce lundi 1er avril, dès 9h30, à l’université de Mayotte à Dembéni. L’épreuve est ouverte à tous et à partir de 10 ans. Quatre catégories (primaires, collégiens, lycéens et adultes) départageront autour d’un texte emblématique de la littérature française, célébrant la pratique sportive. Les vainqueurs de chaque catégorie se verront offrir l’opportunité d’aller représenter le territoire lors de la finale nationale qui se tiendra à Paris, sous la prestigieuse Coupole de l’institut de France, le samedi 27 avril. L’inscription est gratuite, mais obligatoire via ce lien : www.eventbrite.fr/e/billets-grande-dictee-du-sport-a-mayotte-863539308317?aff=oddtdtcreator
UN CONCOURS DE POÉSIE POUR LES ÉLÈVES ULTRAMARINS, AMÉRICAINS ET CANADIENS
Le concours de poésie organisé par la French American Cultural Society (FACS) de San Francisco et son partenaire la French Heritage Society est lancé pour 2024. Il est ouvert à toutes les écoles, collèges, lycées, publics ou privés pour les élèves francophones aux Etats-Unis, au Canada et de tous les territoires d’Outremer français, ainsi que l’Ile Maurice. Cette année, pas de thème, mais celui du sport et des Jeux Olympiques est suggéré. Les soumissions peuvent se faire individuellement ou en groupe et être composées d’un ou plusieurs poèmes. Les projets de classe sont aussi acceptés. Les poèmes en vers ou en prose, en français ou en langue locale avec traduction en français peuvent être soumis jusqu’au 31 mai sur le site : https://www.facs-sf.org/newpage-4. Des prix par catégorie seront remis en automne 2024.
LU DANS LA PRESSE
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A MAYOTTE, LE LOTO DE LA BIODIVERSITÉ AU SECOURS DE LA PONTE DES TORTUES
Publié sur Libération, par Laurent Decloitre, le 23 mars 2024
Dans le cadre du projet «Mission nature» lancé par la Française des jeux, l’association des Naturalistes de Mayotte tente de préserver la forêt et les tortues de la presqu’île de Saziley, dans le sud de l’île. Bivouac au pied des baobabs.
Il est donc possible de dénicher un havre de paix à Mayotte et de fuir la violence endémique du département d’outremer : direction la presqu’île inhabitée de Saziley, au sud de l’île. «Ici, j’arrive à décompresser» , sourit Aïcha Boukir, directrice d’un centre qui prend en charge des personnes polyhandicapées, par ailleurs bénévole de l’association les Naturalistes de Mayotte. Libération l’a accompagnée pour un bivouac sur place avec d’autres écotouristes, des médecins du centre hospitalier. Parmi eux, Claire explique ne pas savoir si elle restera longtemps sur l’île. «J’ai peur de m’habituer à la violence, aux lacrymos sur mon balcon…» raconte suante, sous le soleil tropical, la psychologue qui habite Majicavo, un quartier chaud de l’île.
La marche de deux heures part du village de M’tsamoudou et alterne entre plage et forêt sèche. A mi-pente d’une colline, on débouche sur des monticules ronds, presque rouges, qui semblent jaillir d’entre les arbres. Superbe. Mais ces «padzas» sont le résultat du défrichage et du brûlis pratiqués par les habitants. Même s’il s’agit d’une zone naturelle sensible, protégée par le Conservatoire du littoral, ils viennent y planter bananes et manioc. «Il y a trop de monde à Mayotte aujourd’hui», soupire Michel Charpentier, président des Naturalistes, arrivé sur l’île il y a une vingtaine d’années. Le septuagénaire évoque la croissance démographique exponentielle du département de l’océan Indien : la population a doublé entre 1997 et 2017.
«Mission nature»
C’est pour lutter contre cette déforestation que l’association a répondu à un appel à projet lancé par la Française des jeux et l’Office français de la biodiversité. L’association a été sélectionnée pour «restaurer la fonctionnalité écologique» des lieux, en replantant 9 000 espèces indigènes et en arrachant les plantes exotiques envahissantes. Elle va percevoir près de 160 000 euros à cet effet, prélevés sur la vente d’un nouveau jeu de grattage nommé «Mission nature», calqué sur le loto du patrimoine cher à Stéphane Bern. On arrive sur la plage de Saziley, où un vaste «faré» , un kiosque en bois, a été érigé à l’ombre d’énormes baobabs. Ces derniers peuvent faire jusqu’à 20 mètres de circonférence et vivre 2 000 ans. Trop larges pour y attacher les hamacs. Un arrêté de biotope interdit aux humains de fréquenter la plage de sable gris la nuit, entre 18 heures et 6 heures, quand viennent pondre les tortues vertes et imbriquées. Selon les calculs des Naturalistes, chaque année, plus d’un millier de tortues épargnées par les braconniers grâce à la présence des bénévoles viennent y déposer entre 200 000 et 300 000 œufs plusieurs nuits par semaine et tous les week-ends. Ailleurs sur l’île, les tortues sont souvent tuées pour leur chair, appréciée lors des mariages mahorais et comoriens : l’association du Réseau échouage mahorais de mammifères marins et tortues marines estime que 10 % des 4 000 à 6 000 tortues venant pondre sur l’île sont braconnées. «Leur
préservation n’est pas encore entrée dans les mœurs des Mahorais» , soupire Michel Charpentier, dont aucun membre du bureau de l’association n’est originaire de l’île.
Créatures marines
La nuit est tombée, la vice-présidente de l’association, Ruth Malonga, répartit les tours de veille, qui dureront toute la nuit. Les touristes sont autorisés à assister aux pontes et aux émergences (la naissance des bébés), accompagnés par les guides. Dans la nuit noire, pas facile de repérer les traces, qui ressemblent à celles que laisseraient les chenilles d’une tractopelle. Gare à ne pas effrayer les femelles : deux fois sur trois, elles renoncent à pondre et regagnent l’océan. Ce soir-là, l’une d’elles a creusé un trou en ahanant, à l’aide de ses nageoires. On observe en silence l’animal qui dépasse le mètre et avoisine les 130 kilos. Sur dix pontes de ce genre, d’environ 100 œufs chacune,
seul un bébé tortue arrivera à l’âge adulte. Après deux heures, la femelle s’extirpe et regagne l’océan. A chaque progression, étincelle, comme autant de constellations, du plancton phosphorescent sous ses nageoires. Magique. Mais la nuit sera décevante : une seule ponte, contre douze la semaine précédente.
A l’aube, au tombant de la barrière de corail, des mâles attendent leurs partenaires pour s’accoupler à nouveau. Un calvaire de plusieurs heures pour les femelles qui risquent même de se noyer, ne pouvant pas toujours reprendre leur respiration… Les créatures marines remontent du fond à grande vitesse pour se stopper à quelques centimètres de notre masque. «J’ai flippé» , rigole encore Margot, qui fait partie de l’équipe du centre hospitalier. Les femelles prennent ensuite la direction du large, jusqu’à leur aire de nourriture, sans doute vers Madagascar ou les Comores.
Endométriose : le combat d’une vie
LE 28 MARS EST LA JOURNÉE MONDIALE DE L’ENDOMÉTRIOSE. EN FRANCE, UNE FEMME SUR DIX EST ATTEINTE DE CETTE MALADIE, ET LA PLUPART NE LE SAIT PAS PUISQUE LE DIAGNOSTIC SE FAIT TARDIVEMENT. LE GOUVERNEMENT DÉPLOIE DEPUIS FÉVRIER 2022
UNE STRATÉGIE NATIONALE DE LUTTE CONTRE L’ENDOMÉTRIOSE, MAIS À MAYOTTE LE COMBAT EST ENCORE LONG. LE NOMBRE DE MALADES N’A MÊME PAS ÉTÉ RECENSÉ. CEPENDANT LA PAROLE COMMENCE À SE LIBÉRER POUR DÉTABOUISER CETTE MALADIE QUI FAIT ENCORE SOUFFRIR BEAUCOUP DE FEMMES EN SILENCE.
Témoignage
« On ne peut pas en mourir, c’est ça le pire »
CHRISTIANE A 30 ANS. CETTE ANONYME A DÉCOUVERT LA RAISON MÉDICALE DE SES DOULEURS DE MENSTRUATIONS IL Y A SEULEMENT DEUX MOIS. À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE L’ENDOMÉTRIOSE, ELLE TÉMOIGNE DE SON PARCOURS. DANS L’ESPOIR DÉSORMAIS D’AIDER À LIBÉRER LA PAROLE SUR CE SUJET.
« ON NE MONTRE PLUS SA DOULEUR, PERSONNE NE VA LA COMPRENDRE »
« J’ai été diagnostiquée il y a deux mois. Aujourd’hui j’ai 30 ans. J’ai mal depuis mes 13 ans. » Pour Christiane, le verdict est tombé : elle est atteinte d’adénomyose focale. Cette pathologie considérée comme, « l’endométriose interne à l’utérus » , est une anomalie de la zone de jonction entre l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’utérus) et le myomètre (muscle de la paroi utérine). Cette Mahoraise qui choisit de rester anonyme, témoigne de son parcours d’errance médicale mais aussi de sa propre acceptation de son état. « Je me disais que c’était normal » , se souvient-elle, pas encore tout à fait adolescente. Pourtant ses douleurs au ventre sont apparues dès ses premières menstruations. « Les médecins me disaient de prendre le fameux Spasfon, mais ça ne passait pas. » À la maison, personne ne comprenait. Le temps passe. Elle aussi, pense que ça va passer. « C’est un mal physique et psychologique. Le ventre gonfle, les seins gonflent et dégonflent… »
À 25 ans, les migraines s’ajoutent. Un gynécologue l’informe que les douleurs sont sans doute liées aux menstruations. Elle prend une pilule en continu qui stoppe le processus de règles et lui permet un répit. « Aujourd’hui je sais que les maux de tête sont
le syndrome prémenstruel. » Une pause dans ses douleurs qui lui permet de faire ses études. Avant d’arrêter la pilule, inquiète des dangers sur sa santé à long terme. « Et là, ce sont des grosses crises tous les deux mois. » Il y a des allers-retours chez le médecin avant de se tourner vers la sophrologie pour apaiser. « On laisse passer. On se dit cette fois ce n’est peut-être pas aussi douloureux que la dernière » , livre-t-elle.
L’INCOMPRÉHENSION DE L’ENTOURAGE
À 29 ans, pliée sur une chaise, ne pouvant pas se lever, et toute seule chez elle, la jeune femme est à deux doigts d’appeler le Samu. Mais elle se souvient d’une conversation avec son frère au sujet d’une femme qui avait appelé les secours pour des douleurs de règles. « Et puis quoi encore ? C’est à ça que servent les impôts ? C’est à son mari de… » , se souvient-elle encore de ses mots, comme si c’était parce qu’elle n’avait pas eu de rapport sexuel. « Mais je ne peux pas lui en vouloir. Ma propre mère qui m’a mise au monde ne comprend pas. » Alors Christiane n’ose pas appeler. « Ça aurait été ridicule pour eux. » Et comme à chaque fois, la douleur finit par passer. « On ne peut pas mourir de tout ça, c’est ça le pire. Il faut juste supporter. J’ai même oublié de faire des grimaces. On ne montre plus sa douleur, personne ne va la comprendre. »
Comme en octobre dernier, lorsqu’elle a changé de poste professionnel alors qu’elle avait ses règles accompagnées de fortes
douleurs. « Je suis partie au travail le sourire aux lèvres, en rictus et crispée. Le choix n’existe pas, tu avances. »
« JE SAIS CE QUE J’AI, JE PEUX ALLER DE L’AVANT »
Quand soudain le déclic. Une énième rencontre médicale, son médecin est remplacé par une remplaçante de La Réunion. Elle lui partage sa propre histoire. Une endométriose détectée à ses 18 ans, au Canada, qui affecte une femme sur dix dans le monde. Peut-être est-elle atteinte de la même maladie. « Même moi je me suis dit qu’elle exagère peut-être. » Christiane laisse traîner plusieurs mois, se convainquant que la dernière crise était supportable. Et puis il y a trois mois, alors qu’elle était de passage en métropole, la jeune femme réalise une échographie pelvienne. Soulagée, elle apprend sa pathologie il y a deux mois. « Quand j’ai récupéré mes résultats, j’ai pleuré. Je devais les montrer à ma famille pour qu’elle comprenne que je n’exagérais pas. Je me suis totalement déchargée. Je sais ce que j’ai, je peux aller de l’avant » , réagit celle qui raconte l’épreuve psychologique ne pas savoir jusqu’ici et se dire que « peut-être, j’en fais trop » . La jeune femme a repris sa pilule, prescrite par un gynécologue, « car les crises s’aggravent avec le temps » , explique celle qui, trois mois
« TU ES POINTÉE DU DOIGT DÈS QUE TU PARLES DE CE QUI SE PASSE DANS TA CULOTTE »
plus tôt, sans encore connaître ses résultats, a adhéré à EndoMayotte. L’association locale de lutte contre l’endométriose créée en 2022 par une amie d’école.
« IL FAUDRAIT COMMENCER PAR NE PLUS RENDRE TABOU LES RÈGLES »
« Je ne suis pas toute seule », sait-elle dorénavant. Depuis sa participation à un échange public au sujet de la charge mentale, lors la journée internationale des droits de la femme, « je me suis rendu compte que presque toutes les femmes sont ou ont un parent confronté à ça » , raconte celle qui s’apprête à prendre de plus en plus la parole sur ces sujets. Elle a d’ailleurs consulté sa mère d’abord pour connaître son point de vue quant au fait d’exposer son intimité. « Car tu es pointée du doigt dès que tu parles ce qui se passe dans ta culotte » , dénonce-t-elle. « Dans la société, parler des règles c’est secret, sale. Il faudrait commencer par ne plus rendre tabou les règles. Pourquoi les gens disent que c’est normal d’avoir mal quand on a ses règles alors que pour n’importe quelle autre douleur on va voir le médecin ? » , soulève cette femme célibataire sans enfants qui a déjà entendu l’idée que la douleur passera quand elle aura un foyer.
Habituée au silence, elle souhaite désormais en faire sortir. Des femmes confrontées à ces douleurs, anormales, qui pourraient, si cela est détecté, être prises en charge médicalement, pour en guérir ou bien obtenir un traitement à vie pour les soulager, selon leur intensité. « Sur une échelle de douleur de 1 à 10, si on me demande, je dirais 30. Mais il y a des personnes qui n’arrivent pas à marcher, rampent et vomissent. » Elle a en tête un dessin partagé sur les réseaux sociaux d’une femme tenant une disqueuse comme pour couper son ventre du reste de son corps.
« Le problème avec cette maladie c’est que les femmes consultent tardivement »
DE NOMBREUSES IDÉES REÇUES PERSISTENT ENCORE AUTOUR DE L’ENDOMÉTRIOSE. LES PROFESSIONNELS DE SANTÉ ET LES MALADES LIBÈRENT LA PAROLE ET RÉTABLISSENT LA VÉRITÉ, MAIS LE TRAVAIL EST ENCORE LONG, NOTAMMENT À MAYOTTE OÙ CETTE MALADIE EST MÉCONNUE. LE DOCTEUR ABDOU MADI, GYNÉCOLOGUE-OBSTÉTRICIEN ET CHEF DE PÔLE DE LA MATERNITÉ DU CENTRE HOSPITALIER DE MAYOTTE DÉMÊLE LE VRAI DU FAUX.
« QUAND ON A DES RÈGLES DOULOUREUSES ON N’A PAS FORCÉMENT L’ENDOMÉTRIOSE »
Mayotte Hebdo : Qu’est-ce que l’endométriose ?
Abdou Madi : L’endométriose est une maladie gynécologique. Il y a en réalité l’endométriose et l’adénomyose. Ce dernier se trouve au niveau du muscle utérin, et on le trouve généralement chez les femmes qui ont la trentaine et plus. L’endométriose est plus fréquente chez les plus jeunes. Comment cette maladie se forme ? Théoriquement nous pensons que
c’est parce que le sang des règles n’est pas expulsé à l’extérieur mais il va à l’intérieur et remonte par les trompes et va jusqu’à l’abdomen et à chaque menstruation il se comporte comme un utérus. C’est la raison pour laquelle il y a des douleurs. L’endométriose peut s’implanter au niveau des ovaires, des trompes, ou dans l’abdomen et l’adénomyose au niveau de l’utérus. Dans les stades les plus avancés, l’endométriose peut se propager jusqu’aux intestins, au tube digestif. Dans ces cas-là, il faut opérer la personne.
M.H. : Comment peut-on se faire diagnostiquer ?
A.M. : Le diagnostic est difficile et la maladie est mal connue, même si en Métropole on fait des efforts. Ici on diagnostique depuis peu de temps. Lorsqu’une femme vient nous voir parce qu’elle a des règles douloureuses, elle doit passer une échographie ou une IRM pour
établir un diagnostic. Attention quand on a des règles douloureuses on n’a pas forcément l’endométriose. Le problème avec cette maladie c’est que les femmes consultent très tardivement, surtout si elles n’ont pas les moyens. Les médecins non plus ne sont pas toujours sensibilisés.
M.H. : Est-ce qu’on naît avec la maladie ou peutelle apparaître à n’importe quel moment de la vie ?
A.M. : On ne naît pas avec. La maladie arrive quand la jeune fille a ses premières règles, c’est-à-dire quand elle est en âge de procréer. Et elle s’accentue au fil du temps.
M.H. Quels sont les traitements possibles pour se soigner ?
A.M. : Tout dépend de la gravité de l’endométriose. Quand ce sont des nodules on les enlève grâce à la chirurgie. Mais si on en arrive là c’est que la maladie est à un stade très avancé. Dans les autres cas, on prescrit un moyen de contraception, des anti-douleurs, tout cela c’est pour calmer la douleur. Il existe aussi des injections pour arrêter l’ovulation un certain temps.
« LA MALADIE ARRIVE QUAND LA JEUNE FILLE A SES PREMIÈRES RÈGLES »
M.H. Peut-on en guérir ?
A.M. : On peut en guérir si on arrive à localiser les nodules pour les enlever. On n’enlève pas l’utérus sauf dans les cas extrêmes où la femme souffre beaucoup et qu’elle souhaite l’enlever. Des patientes ont été opérées et elles vont bien. Elles peuvent même avoir des enfants après. D’ailleurs, on peut tomber enceinte quand on a l’endométriose, mais c’est très difficile.
M.H. : On dit parfois qu’il faut accoucher pour ne plus avoir mal, est-ce vrai ou faux ?
A.M. : C’est faux. C’est une idée reçue. On peut avoir l’endométriose et tomber enceinte mais même après avoir accouché la douleur reviendra.
Reportage
« Il ne faut pas normaliser la douleur »
L’ENDOMÉTRIOSE EST UNE MALADIE INVISIBLE MAIS Ô COMBIEN DOULOUREUSE POUR CELLES QUI EN SOUFFRENT. DEPUIS QUELQUES ANNÉES, EN MÉTROPOLE LA SENSIBILISATION FAIT SON EFFET MAIS À MAYOTTE LE CHEMIN EST ENCORE LONG POUR CELLES QUI MÈNENT LE COMBAT.
« NON CE N’EST PAS NORMAL D’AVOIR MAL QUAND ON A SES RÈGLES »
Il y a encore peu de temps, l’endométriose était méconnue à Mayotte. Depuis que l’on en parle en Métropole, la parole se libère également sur l’île. Abouchirou Mattoir est l’une des premières à avoir mis des mots sur ses maux. Elle est la présidente de l’association EndoMayotte créée en 2022. Partie de rien, elle mène des actions pour faire connaître la maladie et aider les femmes qui en souffrent. « On a fait de la
sensibilisation dans les établissements scolaires. On a répondu à des invitations pour parler de la santé sexuelle des femmes », indique la jeune femme très engagée dans cette cause. Mais les différentes crises successives qui ont traversé le département n’auraient pas permis à l’association d’en faire davantage. Néanmoins, ses actions de sensibilisation sont principalement destinées aux adolescentes puisque la maladie apparaît dès qu’une fille a ses premières menstruations.
« LA MALADIE EST ENCORE MAL CONNUE CHEZ NOUS »
« J’incite les jeunes filles à consulter un médecin dès qu’elles ont une petite douleur au moment des règles, même si ce sont des picotements », affirme celle qui souffre également de cette maladie. « Il ne faut pas écouter les gens qui disent que c’est normal d’avoir mal. Non ce n’est pas normal d’avoir mal quand on a ses règles. Ce n’est pas normal de rester alitée trois jours. Il ne faut pas normaliser la douleur. » C’est la raison pour laquelle elle a de grands projets pour aider les malades. Elle souhaite faire venir à Mayotte des médecins de la Réunion et de l’hexagone, spécialisés dans l’endométriose. « Les médecins d’ici ont juste des notions sur la maladie mais ne la connaissent pas en long et en large alors qu’il y a des mots techniques à employer lorsqu’on en parle. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin des experts »,
« IL Y A ENCORE DES PERSONNES QUI ME DEMANDENT CE QUE C’EST QUE L’ENDOMÉTRIOSE. C’EST INCROYABLE ! »
explique-t-elle. Pour cela, il lui faut l’aide des organismes de santé.
UNE MALADIE MAL CONNUE
Cela fait deux ans qu’Abouchirou Mattoir récolte les témoignages des femmes atteintes de l’endométriose. Et elle constate que « la maladie est encore mal connue chez nous, elle est même taboue. » Pour lutter contre cela, elle sensibilise non seulement les jeunes femmes, mais elle vise également les plus âgées. « Il faut en parler aux mamans car ce sont elles qui véhiculent les messages auprès de leurs enfants et petits-enfants. » Mais elle est confrontée à une difficulté propre à Mayotte. « On ne sait pas comment expliquer la maladie en shimaoré. Il n’y a pas de nom pour dire endométriose en langue locale. » Cela ne la décourage pas et elle continue à conscientiser les femmes, les hommes, mais également les entreprises. « Il y a encore des personnes qui me demandent ce que c’est que l’endométriose. C’est incroyable ! »
La présidente d’EndoMayotte aimerait également que le congé menstruel soit généralisé à Mayotte. Pour l’heure, dans le département, seulement une entreprise a décidé de l’accorder à ses salariés femmes, pourtant il serait d’une grande aide pour les principales concernées. « Quand une femme en souffre, elle est complètement affaiblie lorsqu’elle a ses règles, elle ne peut pas se concentrer sur ce qu’elle doit faire. Certaines ne sont même pas capables de se rendre au travail et elles risquent de se faire licencier si ça se répète. Donc le congés menstruel est une bonne chose pour encourager les femmes qui travaillent », selon Abouchirou Mattoir.
LA DIFFICILE PRISE EN CHARGE
L’endométriose est une maladie qui se soigne, mais il est important de la détecter le plus tôt possible. Pour cela, il faut faire une échographie ou une IRM et consulter des gynécologues. Mais l’accès au soin n’est pas à la portée de tous à Mayotte et la plupart des femmes malades partent se soigner à la Réunion. « Tout le monde n’a pas la chance de partir. J’essaye de faire comprendre aux organismes concernés, c’est à dire l’agence régionale de santé, l’hôpital et la caisse de sécurité sociale de Mayotte, qu’il faut trouver un moyen pour accompagner et aider les malades puisque le traitement est payant et ce n’est pas donné », ajoute Abouchirou Mattoir. Les traitements ne sont pas toujours pris en charge par la sécurité sociale, pour que ce soit le cas il faut répondre à certains critères. « Pour les formes d’endométriose impactant la qualité de vie et nécessitant, au cours de leur évolution, des examens et des soins nombreux, un accès à la prise en charge à 100 % … est possible si les critères d'admission sont remplis », peut-on lire
« L’ENDOMÉTRIOSE TUE À PETIT FEU »
sur le site Ameli. Il faut un « traitement médicamenteux, une hospitalisation à venir, des actes techniques médicaux répétés, des actes biologiques répétés, des soins paramédicaux fréquents et réguliers », toujours selon Ameli. C’est alors la double peine pour les malades. Mais la présidente de l’association EndoMayotte continue à mener son combat non pas pour elle mais pour toutes celles qui souffrent en silence. Certains cas peuvent tourner au drame. « L’endométriose tue à petit feu. Je connais deux filles à Mayotte qui se sont suicidées à cause de ça. Elles ont laissé des lettres expliquant qu’elles n’étaient pas prises en charge pour le traitement et qu’en plus elles étaient jugées par leur entourage », affirme-t-elle. Et elle s’est promis qu’elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour qu’aucune femme ne se sentent aussi mal au point de commettre l’irréparable.
UNE MATINÉE À VEILLER SUR LA FLORE DE L’ÎLOT MBOUZI
Chaque année, en saison des pluies, l’équipe de la réserve naturelle nationale de l’îlot Mbouzi mène une opération de suivi des espèces patrimoniales. Il s’agit des micro-inventaires généralisés, qui permettent de veiller à ce que ces plantes rares et menacées soient préservées à Mayotte. Nous avons suivi l’équipe à travers l’îlot, lors d’une des dernières matinées d’observation.
« Ça, c’est du Cremocarpon bolivianum, c’est très rare, on en compte seulement deux stations en Grande-Terre et quatre sur l’îlot Mbouzi, et ce seraient les seules de la planète. » C’est ainsi que Nicolas Gommichon, un des gardes gestionnaires de la réserve naturelle nationale de l’îlot Mbouzi, décrit une plante que nous apercevons sur un des flancs du sommet de l’îlet. L’équipe des Naturalistes, qui a la gestion de la réserve, effectue ce mardi matin une des dernières journées de micro-inventaire généralisé (MIG). En botanique, il s’agit d’un type de suivi « personnalisé » des différentes espèces de plantes. Sur la réserve, il s’agit d'observer les espèces patrimoniales de Mbouzi afin de les préserver.
Levés pour être à 5 heures au ponton de Mamoudzou, Nicolas Gommichon, l’autre garde présent ce jour, Anrif Hamidou, ainsi que le conservateur de la réserve, Louis Maigné, ont arpenté l’îlot jusqu’à 12h30 de station en station. Chacune d’elle est numérotée et correspond à une espèce de plante, généralement rare et menacée, et qui peut être retrouvée grâce à un point GPS répertorié dans une application. « On va compter le nombre d’individus de l’espèce pour chaque station, voir si elle est toujours vivante ou encore si elle subit des menaces », indique Anrif Hamidou, alors qu’il compte le nombre d’Actiniopteris dimorpha qui ont peuplé un des rochers de l’îlot, afin de voir si leur population a crû ou régressé.
Plusieurs menaces
Les principales menaces sont le piétinement, les chutes de pierre, mais aussi les rats, qui sont entre 3.500 et 7.700 selon si la saison est sèche ou humide, et s’attaquent aux plantes ainsi qu’aux graines, et les autres espèces exotiques envahissantes (EEE), comme le Lantana Camara, qui a envahi entre 5 et 20 hectares sur les 80 que fait l’îlot. Les EEE sont des espèces importées dans un écosystème qui n’est pas le leur et dont la prolifération met en danger l’existence des espèces endémiques (natives) du lieu.
Les MIG sont réalisés pendant la saison des pluies, car sinon, certaines plantes ne seraient pas écloses. Sur le terrain depuis trois semaines, l’équipe de la réserve est pressée de finir, le début de l’opération ayant été retardé par les barrages. En tout, l’îlot abrite 218 stations, dont certaines sont suivies chaque année. « On suit chaque espèce tous les ans ou deux ans, en fonction de son type de croissance », indique Louis Maigné. En se faufilant entre les branches des arbustes et en haut des pentes rocheuses, guidé par les GPS de l’équipe qui salue une couleuvre de Mayotte sur son passage, on croise l’orchidée Nervilia kotschyi, la fleur Begonia nossibea, la vanille de Humblot, ainsi que le fameux et très rare Cremocarpon bolivianum. « Sur les stations de Cremocarpon présentes naturellement sur l’îlot, on constate une
augmentation de la population. C’est une nouvelle incroyable pour nous et à l’échelle de Mayotte », commente Nicolas Gommichon.
Des espèces presque disparues
Mais les gardiens de la réserve ne veillent pas que sur les espèces incluses dans les MIG. Un œil attentif est également gardé pour Acalypha mayottensis, une petite fleur d’un millimètre de large, dont l’espèce était inconnue avant sa découverte sur l’îlot en 2017.
Après avoir recensé les dernières données pour Begonia nossibea, il est temps de retrouver le bateau, qui a bien failli ne pas amarrer en début de matinée à cause de la forte houle et du vent. Mais il était important de braver la météo, si l’on en croit Louis Maigné : « Les suivis MIG sont très importants pour la réserve. Cette dernière, créée pour conserver la forêt d’ébènes des Comores, renferme des espèces rares à Mayotte, voire quasiment disparues de Grande-Terre et dont il reste uniquement deux, trois, quatre, quinze individus sur l’îlot. Les MIG permettent donc de préserver ce patrimoine naturel » n
LISEZ MAYOTTE ENCYCLOPÉDIES DE MAYOTTE (2/3)
AGRÉGÉ DE LETTRES MODERNES ET DOCTEUR EN LITTÉRATURES FRANCOPHONES, CHRISTOPHE COSKER EST L’AUTEUR DE NOMBREUX OUVRAGES DE RÉFÉRENCE SUR LA LITTÉRATURE DE L’ÎLE AUX PARFUMS, NOTAMMENT UNE PETITE HISTOIRE DES LETTRES FRANCOPHONES À MAYOTTE (2015) DONT IL REPREND, APPROFONDIT ET ACTUALISE, DANS CETTE CHRONIQUE LITTÉRAIRE, LA MATIÈRE.
Nous souhaitons, dans cette nouvelle série, inaugurer un nouveau chantier, celui des encyclopédies de Mayotte. Dans cette catégorie, nous inscrivons des ouvrages d’un certain volume et dont le but est d’embrasser l’ensemble des connaissances disponibles sur Mayotte ou peut-être plus finement, d’indiquer l’ensemble des champs de connaissance dans lesquels un objet comme Mayotte est pertinente.
Dans cette catégorie, nous trouvons notamment un ouvrage comme Mayotte en partage – 33 x 25 cm et 238 pages. Il est dirigé par Thierry Mesas et paraît aux éditions Couleurs métisses, en 2012. On peut d’emblée signaler que cet auteur est le fondateur d’une maison d’édition dont le logo est un personnage féérique :
« Dix ans d’Afrique dans les bottes, l’engouement voir la passion pour la culture de ce continent ; Promoteur [sic] de plusieurs initiatives culturelles, cet homme-orchestre au rire communicatif a rêvé de la constitution d’une véritable photothèque pour Mayotte en ce début de XXIe siècle : des archives visuelles pour fixer et perpétuer l’émotion qu’il ressent pour la beauté d’une île en pleine mutation. Ce livre est une des pièces de ce projet afin de faire partager aux autres l’émotion que lui inspire ce 101e département français. » (p. 238)
L’entreprise encyclopédique est une entreprise collective et Thierry Mesas ne déroge pas à la règle. Avant d’indiquer la disposition de Mayotte en partage, signalons que la forme du livre encyclopédique empiète sur celle du beau livre comme l’indiquent à la fois sa riche illustration et la première de couverture qui réduit le texte à la portion congrue et fait la
part belle aux images : des feuilles d’arbre, un acrobate, une pirogue et son piroguier rentrant dans le couchant, un poisson feuille blanc et une fleur jaune. Des hommes, des animaux et des plantes. Les photographies donnent à voir un échantillon de la beauté de Mayotte. Connaissance et plaisir ne s’excluent pas, selon les deux fils conducteurs de cette rubrique littéraire depuis son apparition. Si Mayotte en partage est une encyclopédie, c’est une encyclopédie photographique. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’enfermer Mayotte avec des mots, mais de faire son tour en images. Et pour ce faire, Thierry Mesas propose un « espace aux photographes insulaires » (p. 5) au premier rang desquels celui avec lequel il a déjà signé Regards croisés un an plus tôt :
« Et bien entendu Gilles Tordjeman qui est encore du voyage car ce qu’il recherche dans l’image, c’est la vie. Il la trouve dans les paysages dont il s’imprègne, sans réfléchir, pour en restituer l’émotion. Son travail s’oriente aussi vers les personnes afin de puiser cette spontanéité vivifiante, pas forcément ‘liées [sic] à l’esthétique’. Lui qui au départ aimait le refuge qu’était le noir et blanc a appris à découvrir les couleurs brutes, un peu comme celles de tableaux de Miro. Gilles Tordjeman aime donc travailler ces couleurs, souvent primaires, pour faire ressortir l’intensité des émotions. L’effet est souvent… instantané. Et on redemande encore et encore… » (p. 5)
Les séquences « Rencontres » et « Coconi » constituent l’alpha et l’oméga d’un ouvrage dans lequel il est seul à être présent deux
fois. Néanmoins, dans son Avant-propos, Thierry Mesas présente aussi ses autres collaborateurs : « Chacun à leur manière ils vont vous faire découvrir ou redécouvrir Mayotte avec leur personnalité et leur sensibilité. Couleurs ou Noir et Blanc, chacun d’entre eux propose ses vues empreintes d’une beauté qui ne laisse personne indifférent. C’est ainsi que vous découvrirez Emmanuelle Camallonga et sa passion du monde sous-marin, François Lamarque et ses jeux de lumière, Jonny Chaduli, le photographe du crû qui expose ses clichés mémoires de la vie quotidienne, Olivier Zolger, amateur lui aussi du Noir et Blanc où les rencontres prennent tout leur sens, Manuel Cornali qui aime à dompter et capter le mouvement, Denis Fabre avec des photographies d’anthologie des mammifères peuplant le lagon mahorais, Kostia et ses fameux ‘Je Do’ et enfin Pascal Delville pour ses horizons en panoramique. » (p. 5) Ce beau livre présente donc des textes, mais aussi des photographies de thèmes et de couleurs différents. Nous terminerons cette chronique en envisageant la séquence
qui, pour être présente dans le livre, n’est pas présentée dans l’avant-propos : « Architectures scolaires vues du ciel » La raison en est qu’elle n’émane pas d’un photographe identifié. Il s’agit d’un ensemble de sources du vice-rectorat qui proposent des vues aériennes des établissements scolaires de l’île. Or, dans une île où une femme a, en moyenne, six enfants, et où plus de la moitié de la population a moins de vingt ans, les écoles publiques, les collèges et les lycées ne sont pas des détails du paysage de Mayotte. Nous donnons au lecteur à voir le collège de Bandrélé vu du ciel dans une mise en scène qui rappelle un autre beau livre relatif à la course de pneus et dont nous parlerons plus tard.
Thierry Mesas (dir.), Mayotte en partage, La Primaube, Couleurs métisses, 2012.
Christophe CoskerAVIS D'APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE - TRAVAUX
Section 1 : Identification de l'acheteur
Nom complet de l'acheteur : Ville de Koungou (976)
Numéro national d'identification :
Type : SIRET - N° : 20000881100016
Code postal / Ville : 97690 Koungou Groupement de commandes : Non
Section 2 : Communication Moyens d'accès aux documents de la consultation
Lien vers le profil d'acheteur : https:// www.marches-securises.fr
L'intégralité des documents de la consultation se trouve sur le profil d'acheteur : Oui
Utilisation de moyens de communication non communément disponibles : Non
Nom du contact : Mr Assani
Saindou BAMCOLO - Mail : commandepublique@koungou.fr
Section 3 : Procédure
Type de procédure : Procédure adaptée ouverte
Conditions de participation : Aptitude à exercer l'activité professionnelle : Voir le règlement de consultation
Capacité économique et financière : Voir le règlement de consultation
Capacités techniques et professionnelles : Voir le règlement de consultation
Technique d'achat : Sans objet Date et heure limite de réception des plis : Vendredi 12 avril 2024 - 12:00 Présentation des offres par catalogue électronique : Interdite Réduction du nombre de candidats : Non
Possibilité d'attribution sans négociation : Oui
L'acheteur exige la présentation de variantes : Non
Critères d'attribution : Voir le règlement de consultation
Section 4 : Identification du marché
Intitulé du marché : Construction d’un réfectoire Groupe Scolaire Koungou Maraîcher T28. Cette consultation concerne la relance
du lot 3
- Équipements Électriques
Classification CPV : 45311000
Type de marché : Travaux
Description succinte du marché : Construction d'un réfectoire Groupe Scolaire Koungou Maraîcher T28. Cette consultation concerne la relance du lot 3 - Équipements Électriques Lieu principal d'exécution : Commune de Koungou -Hôtel de Ville 1, Place de la Liberté 97690 Koungou
Durée du marché (en mois) : 12
La consultation comporte des tranches : Non
La consultation prévoit une réservation de tout ou partie du marché : Non Marché alloti : Oui
AVIS D'APPEL PUBLIC À LA CONCURRENCE
SIRET : 20000872000019
Section 2 : Identification Du Marché
Intitulé du marché : Travaux d'aménagement d'espaces publics sur le site de Bouyouni stade
CPV - Objet principal : 37410000. Type de marché : Travaux
Lieu principal d'exécution du marché : Bouyouni
Durée du marché (en mois) : 4
FNS SIMPLIFIÉ AVIS DE MARCHÉ
Section 1 : Identification De L'acheteur
Mairie de Bandraboua
Représenté par M. Ahamada
FAHARDINE, Le Maire
238 rue de l'Hôtel de Ville 97650 BANDRABOUA
Tel : 0269 62 54 18 / mail : secretariat. direction@mairie-bandraboua.fr
La consultation comporte des tranches : Non
La consultation prévoit une réservation de tout ou partie du marché : Non Marché alloti : Oui
Mots descripteurs : Terrain de sport.
Section 3 : Communication
Moyen d'accès aux documents de la consultation :
Lien vers le profil d'acheteur : https:// www.e-marchespublics.com/appeloffre/1007497
Identifiant interne de la consultation : ESPACE PUBLIQUE BOUYOUNI STADE
L'intégralité des documents de la consultation se trouve sur le profil d'acheteur : Oui
Contact : Hachime Soibirdine
Tél : +33 269625418 / email : soibirdine.hachime@mairiebandraboua.fr
Section 4 : Procédure
Type de procédure : Procédure adaptée ouverte
Section 5 : Lots
Description du lot n° 1 : TERRAIN MULTISPORT
CPV - Objet principal : 37535200.
Description du lot n° 2 : ELECTRICITE
CPV - Objet principal : 31682000. Lieu d'exécution des travaux : Place publique Bouyouni en contre bas du stade
Condition de participation : Aptitude à exercer l'activité professionnelle - conditions / moyens de preuve : Voir règlement de consultation
Capacité économique et financièreconditions / moyens de preuve : Voir règlement de consultation
Possibilité d'attribution sans négociation (Attribution sur la base de l'offre initiale) : Oui
L'acheteur exige la présentation de variantes : Non
Section 6 : Informations
Complémentaires
Visite obligatoire : Non
Date d'envoi du présent avis : 25 Mars 2024
Date et heure limites de réception des plis : 26 Avril 2024 à 16:00
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Avis de marché – directive générale, régime ordinaire
Section 1 - Acheteur
1.1 Acheteur
Nom officiel : Etablissement Public Foncier et d'Aménagement de Mayotte (976).
Forme juridique de l’acheteur : Organisme de droit public, contrôlé par une autorité gouvernementale centrale
Activité du pouvoir adjudicateur: Services généraux des administrations publiques.
Section 2 - Procédure
2.1 Procédure
Titre: Réalisation des travaux de VRD de la ZAC TSARARANO DEMBÉNI - Tranche 1 à DEMBÉNI.
Description : Travaux d'aménagement urbain sur la tranche 1 de la ZAC Travaux d'installations de chantier, de dégagement des emprises, de terrassement, de voirie, de réseaux (EP / EU / AEP / ÉLECTRICITÉ / ÉCLAIRAGE / TÉLÉCOM), d'aménagements paysagers, de clôtures/portails et d'équipements sportifs/ludiques
Type de Procédure : Ouverte. Procédure accélérée: NON.
2.1.1 Objectif
Nature du marché : travaux.
Nomenclature principale (cpv): 45112500. 45112700. 45212200.
2.1.2 Lieu d’exécution
Pays: pays_ISO3166_eform_.
2.1.3 Valeur
2.1.4 Informations générales
Base juridique : Directive 2014/24/EU
2.1.5 Conditions de passation des marchés
Le soumissionnaire doit présenter des offres pour tousLots.
2.1.6 Motifs d'exclusion
Section 5 - Lot
5.1 LOT N° : LOT-0001
Identifiant interne : ZAC Tsararano
Dembéni _Travaux tranche 1 _Lot1.
Titre: Installations de chantier / Dégagement des emprises / Terrassement / Voirie / Réseaux.
Description : Travaux de dégagement des emprises, terrassement, voirie, réseaux d’eaux pluviales, ouvrages maçonnés et mobilier urbain.
5.1.1 Objectif:
Type de marché : travaux.
Classification CPV: 45112500.
AVIS DE MARCHÉ - TRAVAUX
45232130.
5.1.2 Lieu d'exécution: Pays: France.
5.1.3 Durée estimée:
5.1.4 Renouvellement:
5.1.5 Valeur
5.1.6 Information Général
Le marché est financé au moins partiellement par des fonds de l’Union européenne: Projet de passation de marchés non financé par des fonds de l’UE.
5.1.7 Achats stratégiques
Approche de réduction des impacts environnementaux: none.
5.1.8 Critères d'accessibilité
5.1.9 Les critères de sélection
Type : Capacité économique et financière.
Type : Capacité technique et professionnelle
5.1.10 Critères d'attribution
5.1.11 Documents de marché
Pas de restriction en matière d’accès aux documents.
5.1.12 Conditions du marché public
Date limite de réception des offres : 22/04/2024 à 12:00.
Soumission électronique : Requise Adresse pour la soumission : https:// www.marches-securises.fr.
Catalogue électronique : Non autorisée Langues dans lesquelles les offres ou les demandes de participation peuvent être présentées : français.
Une signature ou un cachet électronique avancé ou qualifié [tel que défini dans le règlement (UE) no 910/2014] est requis.
Soumission électronique : Non autorisée
Conditions de présentation :
Conditions du marché : Facturation électronique : Requise Le paiement électronique sera utilisé.
5.1.15 Techniques
Aucun
Pas de système d’acquisition dynamique
5.1.16 Informations complémentaires, médiation et révision
Organisation chargée des procédures de recours : ORG-0001
5.1 LOT N° : LOT-0004
Identifiant interne : ZAC Tsararano Dembéni_Travaux tranche 1_Lot4.
Titre: Aménagements paysagers. Description: Travaux de préparation des sols, de plantation de végétaux, d’engazonnement et d’entretien des végétaux.
5.1.1 Objectif: Type de marché : travaux. Classification CPV: 45112700.
5.1.2 Lieu d'exécution: Pays: France.
5.1.3 Durée estimée:
5.1.4 Renouvellement: 5.1.5 Valeur
5.1.6 Information Général
Le marché est financé au moins partiellement par des fonds de l’Union européenne: Projet de passation de marchés non financé par des fonds de l’UE.
5.1.7 Achats stratégiques
Approche de réduction des impacts environnementaux: none.
5.1.8 Critères d'accessibilité
5.1.9 Les critères de sélection
Type : Capacité économique et financière.
Type : Capacité technique et professionnelle.
5.1.10 Critères d'attribution
5.1.11 Documents de marché Pas de restriction en matière d’accès aux documents. Langues dans lesquelles les documents de marché sont officiellement disponibles : français.
5.1.12 Conditions du marché public Date limite de réception des offres : 22/04/2024 à 12:00.
Soumission électronique : Requise Adresse pour la soumission : https:// www.marches-securises.fr.
Catalogue électronique : Non autorisée Langues dans lesquelles les offres ou les demandes de participation peuvent être présentées : français.
Conditions de présentation : Conditions du marché : Facturation électronique : Requise
5.1.15 Techniques
Aucun
Pas de système d’acquisition dynamique
5.1.16 Informations complémentaires, médiation et révision
Organisation chargée des procédures de recours : ORG-0001
5.1 LOT N° : LOT-0005
Identifiant interne: ZAC Tsararano Dembéni _ Travaux tranche 1_ Lot5. Titre: Équipements sportifs et ludiques.
Description: Travaux de clôtures/ portails et réalisation d’équipements sportifs/ludiques (aire de jeux pour enfants, agrès sportifs, plateau sportif et terrain de football).
5.1.1 Objectif:
Type de marché : travaux. Classification CPV: 45212200.
5.1.2 Lieu d'exécution: Pays: France.
5.1.3 Durée estimée:
5.1.4 Renouvellement:
5.1.5 Valeur
5.1.6 Information Général Le marché est financé au moins partiellement par des fonds de l’Union européenne: Projet de passation de marchés non financé par des fonds de l’UE.
5.1.7 Achats stratégiques
Approche de réduction des impacts environnementaux: none.
5.1.8 Critères d'accessibilité
5.1.9 Les critères de sélection
Type : Capacité économique et financière.
Type : Capacité technique et professionnelle.
5.1.10 Critères d'attribution
5.1.11 Documents de marché
Pas de restriction en matière d’accès aux documents.
5.1.12 Conditions du marché public
Date limite de réception des offres : 22/04/2024 à 12:00.
Soumission électronique : Requise Adresse pour la soumission : https:// www.marches-securises.fr.
Catalogue électronique : Non autorisée Langues dans lesquelles les offres ou les demandes de participation peuvent être présentées : français.
Conditions de présentation
Conditions du marché : Facturation électronique : Non autorisée
5.1.15 Techniques
Aucun
Pas de système d’acquisition dynamique
5.1.16 Informations complémentaires, médiation et révision
Organisation chargée des procédures de recours : ORG-0001
Section 8 - Organisations
8.1 ORG-0001
Nom officiel : Etablissement Public Foncier et d'Aménagement de Mayotte (976).
Numéro d’enregistrement (SIRET) : 82995000500027.
Adresse postale : Boulevard Marcel Henry Cavani BP 600 Kawéni.
Adresse postale : Boulevard Marcel Henry Cavani BP 600 Kawéni. Ville : Mamoudzou.
Code postal : 97600.
Pays : FRANCE.
Adresse électronique: marchespublics@epfam.fr.
Téléphone: +33 269633960.
Adresse internet: https://www.epfam. fr/.
Profil de l’acheteur: https://www. marches-securises.fr.
Section 11 - Informations relatives à l’avis
11.1 Informations relatives à l’avis Identifiant/version de l’avis :e22c0d2fd5a9-404e-8a4a-91fbdaf9ab94
Type de formulaire : Mise en concurrence.
Type d’avis : Avis de marché –directive générale, régime ordinaire.
Date d’envoi de l’avis : 26/03/2024 à 07:56.
Langues dans lesquelles l’avis en question est officiellement disponible: français.
Avis de marché – directive générale, régime ordinaire
Section 1 - Acheteur
1.1 Acheteur
Nom officiel : Etablissement Public Foncier et d'Aménagement de Mayotte (976).
Forme juridique de l’acheteur: Organisme de droit public
Activité du pouvoir adjudicateur: Services généraux des administrations publiques.
Section 2 - Procédure
2.1 Procédure
Titre: Accord-cadre_Missions de maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale relatives aux opérations d’aménagement de l’EPFAM.
Description: L'accord-cadre a pour objet d'établir les termes régissant les marchés subséquents à passer pour la réalisation des prestations suivantes : Les missions de maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale portant sur l'ensemble des opérations d'aménagement de l'EPFAM.
Type de Procédure: Ouverte. Procédure accélérée: NON.
2.1.1 Objectif
Nature du marché: services.
Nomenclature principale (cpv): 85310000.
2.1.2 Lieu d’exécution
Pays: pays_ISO3166_eform_.
2.1.3 Valeur
2.1.4 Informations générales
Base juridique : Directive 2014/24/EU
2.1.5 Conditions de passation des marchés
Le soumissionnaire doit présenter des offres pour tousLots.
Nombre maximum de lots pour lesquels un soumissionnaire peut présenter une offre : .
Nombre maximum de lots pour lesquels des marchés peuvent être attribués à un soumissionnaire : 2.
2.1.6 Motifs d'exclusion
AVIS DE MARCHÉ - SERVICES
Section 5 - Lot
5.1 LOT N° : LOT-0001
Identifiant interne: Accord-cadre
MOUS EPFAM.
Titre: Communauté d’agglomération de Dembéni-Mamoudzou.
Description: Missions de maîtrise d’oeuvre urbaine et sociale portant sur le secteur de la CADEMA.
5.1.1 Objectif:
Type de marché: services. Classification CPV: 85310000.
5.1.2 Lieu d'exécution: Pays: France.
5.1.3 Durée estimée:
5.1.4 Renouvellement:
5.1.5 Valeur
5.1.6 Information Général
Le marché est financé au moins partiellement par des fonds de l’Union européenne: Projet de passation de marchés non financé par des fonds de l’UE.
5.1.7 Achats stratégiques
Approche de réduction des impacts environnementaux: none.
5.1.8 Critères d'accessibilité
5.1.9 Les critères de sélection
Type : Capacité économique et financière.
Type : Aptitude à exercer l’activité professionnelle.
Type : Capacité technique et professionnelle.
5.1.10 Critères d'attribution
5.1.11 Documents de marché
Pas de restriction en matière d’accès aux documents.
5.1.12 Conditions du marché public
Date limite de réception des offres : 29/04/2024 à 12:00.
Soumission électronique : Requise
Adresse pour la soumission : https:// www.marches-securises.fr.
Catalogue électronique : Non autorisée Langues dans lesquelles les offres ou les demandes de participation peuvent être présentées : français.
Conditions de présentation : Conditions du marché : Facturation électronique : Requise
5.1.15 Techniques
Aucun
Pas de système d’acquisition dynamique
5.1.16
Informations
MTsangamouji (976)
Section 1 : Références de l'avis
initial
Section 2 : Identification de l'acheteur
Nom complet de l'acheteur : Ville de
complémentaires, médiation et révision
Organisation chargée des procédures de recours : ORG-0001
5.1 LOT N° : LOT-0002
Identifiant interne: Accord-cadre MOUS _EPFAM.
Titre: CCSud, le Grand Nord de Mayotte, 3CO, CCPT.
Description: Missions de maîtrise d’oeuvre urbaine et sociale portant sur les secteurs suivants: Communauté de communes du Sud, Communauté d’agglomération du Grand Nord de Mayotte, Communauté de communes du Centre-Ouest, Communauté de communes de Petite-Terre..
5.1.1 Objectif:
Type de marché: services. Classification CPV: 85310000. 5.1.2 Lieu d'exécution: Pays: France.
5.1.3 Durée estimée:
5.1.4 Renouvellement:
5.1.5 Valeur
Valeur maximale de l’accord-cadre: 2000000 EUR.
5.1.6 Information Général Le marché est financé au moins partiellement par des fonds de l’Union européenne: Projet de passation de marchés non financé par des fonds de l’UE.
5.1.7 Achats stratégiques Approche de réduction des impacts environnementaux: none.
5.1.8 Critères d'accessibilité
5.1.9 Les critères de sélection
Type : Capacité économique et financière.
Type : Aptitude à exercer l’activité professionnelle.
Type : Capacité technique et professionnelle.
5.1.10 Critères d'attribution
5.1.11 Documents de marché Pas de restriction en matière d’accès aux documents.
5.1.12 Conditions du marché public
Date limite de réception des offres : 29/04/2024 à 12:00.
Soumission électronique : Requise Adresse pour la soumission : https:// www.marches-securises.fr.
Catalogue électronique : Non autorisée Langues dans lesquelles les offres ou
les demandes de participation peuvent être présentées : français.
Conditions de présentation : Conditions du marché :
Facturation électronique : Requise
5.1.15 Techniques
Accord-cadre, avec remise en concurrence
Nombre maximum de participants : 3. Un système d’acquisition dynamique est impliqué : 3.
Pas de système d’acquisition dynamique
5.1.16 Informations complémentaires, médiation et révision
Organisation chargée des procédures de recours : ORG-0001
Section 8 - Organisations
8.1 ORG-0001
Nom officiel : Etablissement Public Foncier et d'Aménagement de Mayotte (976).
Numéro d’enregistrement (SIRET) : 82995000500027.
Adresse postale : Boulevard Marcel Henry Cavani BP 600 Kawéni.
Adresse postale : Boulevard Marcel Henry Cavani BP 600 Kawéni.
Ville : Mamoudzou.
Code postal : 97600.
Pays : FRANCE.
Adresse électronique: marchespublics@epfam.fr.
Téléphone: +33 262269633.
Adresse internet: https://www.epfam. fr/.
Profil de l’acheteur: https://www. marches-securises.fr.
Section 11 - Informations relatives à l’avis
11.1 Informations relatives à l’avis Identifiant/version de l’avis :76f413816486-4506-95f4-7863cf2b8459
Type de formulaire : Mise en concurrence.
Type d’avis : Avis de marché –directive générale, régime ordinaire.
Date d’envoi de l’avis: 26/03/2024 à 07:54.
Langues dans lesquelles l’avis en question est officiellement disponible: français.
Numéro national d'identification :
Type : SIRET - N° : 20000882900018
Code postal / Ville : 97600
M'tsangamouji
Groupement de commandes : Non
Section 3 : Identification du marché
Intitulé du marché : Achat de matériel pour les réféctoires de M'tsangamouji 2024
Classification CPV : 39315000
Type de marché : Travaux
Description succinte du marché : Achat de matériel pour les réféctoires pour assurer la mise en place de vaisselle reutilisable
Critères d'évaluation des projets : Le classement des offres et le choix du/des attributaire(s) sont fondés sur le critère unique du prix le plus bas.
Section 4 : Attribution du marché Renseignements relatifs à l'attribution du marché et/ou des lots : Lot n° 1 :
Au vu du rapport d'analyse des offres et des décisions prises quant à l'élimination et au classement des offres, le pouvoir adjudicateur décide d'attribuer le marché public ou l'accord-cadre à l'attributaire proposé : BOURBON FROID OCEAN INDIEN
La solution retenue correspond à : Offre de base
Lot n° 2 :
Au vu du rapport d'analyse des offres et après examen des offres reçues, le pouvoir adjudicateur déclare la procédure de passation du marché public ou l'accord-cadre sans suite
Les motifs d'intérêt général motivant la déclaration sans suite sont exposés dans le rapport d'analyse des offres
Les motifs d'intérêt général motivant la déclaration sans suite sont les suivants : Absence de concurrence (1 seule offre).
Date d'envoi du présent avis 25 mars 2024
MAGAZINE D’INFORMATION NUMÉRIQUE HEBDOMADAIRE
Edité par la SARL Somapresse au capital de 20 000 euros
7, rue Salamani Cavani M’tsapéré
BP 60 - 97600 Mamoudzou
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Directeur de la rédaction
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Rédactrice en cheffe
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# 1082
Couverture : Endométriose : Le combat d'une vie
Journalistes
Raïnat Aliloiffa
Alexis Duclos
Saïd Issouf
Marine Gachet
Audrey Margerie
Direction artistique
Franco di Sangro
Graphistes/Maquettistes
Olivier Baron, Franco di Sangro
Commerciaux
Cédric Denaud, Murielle Turlan
Comptabilité
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Première parution
Vendredi 31 mars 2000
ISSN : 1288 - 1716
RCS : n° 9757/2000
N° de Siret : 024 061 970 000 18
N°CPPAP : 0125 Y 95067
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