C'ÉTAIT DANS MAYOTTE HEBDO… Il y a 5 ans Il y a 10 ans Vers la fin des kwassas ? Septembre 2007 : les présidents d'alors, Nicolas Sarkozy et Mohamed Abdallah Saambi, conviennent de mettre en place un groupe de travail de haut niveau pour engager des négociations sur les sujets opposants Mahorais et Comoriens. Parmi eux : l'immigration clandestine et les kwassas. Deux mois après est abordée une possibilité : l'aménagement du visa d'entrée à Mayotte pour les ressortissants comoriens. Déjà, la pertinence du "visa Balladur" est remise en cause. Mayotte Hebdo écrivait : "Il pourrait être question de la mise en place, sous conditions, de visa pour raison de santé, visa formation-études, visa famille, visa de travail, etc. avec un "accueillant" qui serait ici responsable du retour dans son pays d'origine du demandeur au terme de la durée du visa".
À l'école des amateurs. Primaire, collège, lycée : 900 contractuels La question des professeurs contractuels se pose. "Le besoin est tellement criant qu'on ne trie plus. Un intermittent du spectacle se retrouve prof de français. Une femme de gendarme devient prof du jour au lendemain. Un commercial devient prof de maths. Enfin, l'heure est grave, Mayotte n'attire pas les profs. Pour diverses raisons, mais l'île ne séduis pas malgré les primes et autres indemnités. Difficiles de s'exprimer à visage", est-il écrit alors. Une professeure témoigne également : "je cherchais du travail et voilà. On est recruté en fonction des postes vacants et non en fonction de ce que nous avons suivi comme formation". Mayotte Hebdo n°594, vendredi 14 décembre 2012
Mayotte Hebdo n°361, vendredi 14 décembre 2007
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LE TWEET DE LA SEMAINE
LU SUR FACEBOOK À propos de la publication de notre article sur Nidou, propriétaire du bar–restaurant Le M'haju "Big up Nidou ! Heureusement que les anciens étaient là pour nous montrer le chemin. On lâchera pas et on fera évoluer les choses !"
Irwan Kamoula À propos de notre article sur les deux manguiers centenaires abattus à Longoni "Je pense qu'il est plus que temps que Mayotte se réveille sur la protection de l'environnement. Il ne faut pas laisser ces gens impunis, les associations environnementales et la commune doivent réagir. C'est Mayotte qui est mise à mal, mais non " DOGONI". Touche à mes arbres, toi l'inconscient."
Laza Keisler "Il n'y a que chez nous, à Mayotte, qu'on peut voir des âneries pareilles."
Kiki Colina À propos de notre article sur la venue d'un champion du monde de parachutisme à Mayotte, en vue de la préparation d'un film. " Bonne idée d'avoir invité ce champion! Beau projet! J'espère aussi que le film aura un impact écologique sur l'île en sensibilisant les gens"
Eau De À propos de notre article sur les pistes offertes aux propriétaires dont les terrains sont occupés illégalement "Si c'est vraiment appliqué, je sens que ça chauffer cette histoire"
Laurie Laurine
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L'AUTOPROMO DE LA SEMAINE ! Face au succès de notre dossier sur les stéréotypes de Mayotte – "Souriez, vous êtes clichés" - paru dans les pages de Mayotte Hebdo n°816, la rédaction vous concocte la suite. Dans le prochain numéro, retrouvez donc de nouveaux clichés sur les uns et les autres. "Souriez, vous êtes clichés 2", c'est vendredi 22 décembre dans votre Mayotte Hebdo. Et en attendant, voici une sélection de vos réactions parues sur Facebook. "L'employée de mairie, c'est même pas une blague." Maorez Boueni "Truculent, j'adore, et aucune stigmatisation là-dedans, c'est juste sympa et souvent vrai. J'approuve." Gaetan Domadalain "Pour les gendarmes, c'est du lourd" Billy Bones "Extraordinaire, et tellement vrai…" Ced de Moris
LE PROVERBE MAHORAIS Kavwasi kabu ri la mutru alih idziwa. [Il n'y a pas
de tombe de q uelqu'un qui s'est fait in jurier.
]
Un proverbe on ne meurt à comprendre ainsi : pas de petites choses
LE SONDAGE
E 'ARCHIV D O T O H LA P
Jean-Paul Guerlain sur sa plantation d'ylang En 1995, Jean-Paul Guerlain, dernier héritier de la célèbre maison de parfumeurs, acquiert une propriété à Combani. Il y plante et y exploite des hectares d'ylangylang. Il quittera Mayotte en 2002, après avoir été épinglé par l'inspection du travail, qui lui reproche d'avoir employé des travailleurs clandestins pour cueillir les fleurs. Il essayera de s'installer sur l'île d'Anjouan, en vain puisque les autorités comoriennes rejette sa demande.
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