LES LIEUX
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PALAIS DES ÉTATS DE BOURGOGNE / COUR DE FLORE / MUSéE DES BEAUX-ARTS
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PARVIS SAINT-JEAN
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HÔTEL BOUCHU D’ESTERNO
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jARDIN DE L’ARQUEBUSE
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THÉÂTRE DES FEUILLANTS
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jARDIN DARCY
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HÔTEL DE VOGÜÉ (MAISON DU FESTIVAL)
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JARDIN CARRELET DE LOISY
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édito PAR EmmANUEL ABELA – PHOTO : EmmANUELLE LY - MES AmOUREUX
L’art au cœur de la cité Né d’une volonté de refondre la programmation culturelle estivale, Dièse, le festival initié par la Ville de Dijon investit l’espace avec l’objectif de s’approprier le patrimoine historique. Les croisements des genres sont favorisés avec un esprit de décloisonnement total, dans des lieux dont on révèle la singularité. Le théâtre, la danse, la musique, la performance, le cinéma, les arts visuels, les arts sonores, le multimédia — et cette année, le cirque — sont autant de champs d’explorations pour des artistes dont l’enthousiasme s’avère communicatif auprès des amateurs, aussi bien que des néophytes. Le festival révèle également la richesse de l’activité des associations, Art Danse, Art[i]Show, Cumulus, Guls, Scènes de Cirque, Scènes Occupations, Entre Cour et Jardins, qui programment toutes ces manifestations, aux côtés d’institutions telles que l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon, le Musée des BeauxArts ou le Théâtre Dijon Bourgogne ; celles-ci se font le relais des initiatives artistiques les plus improbables, avec un courage et une prise de risque qui les honorent bien souvent. On constate pour cette troisième édition qu’une cohérence se crée malgré la diversité, les interventions des uns dialoguent avec celles des autres. Une vision globale positionne ce festival comme l’un des plus innovants autour d’identités artistiques fortement réaffirmées. Une des manifestations particulières nous renseigne sur des finalités inavouées ; il s’agit de l’exposition Hors les Murs proposée conjointement par l’École Nationale Supérieure d’Art de Dijon et Entre Cour et Jardins au jardin de l’Arquebuse, entre le 5 juillet et le 30 août. En effet,
des étudiants de l’ENSA de la 2 à la 5 année se confrontent à l’espace public et plus précisément à celui des jardins municipaux ; la population dijonnaise aura l’occasion de découvrir des œuvres en devenir qui dissertent sur le concept qui leur a été suggéré par l’artiste Robert Milin et le designer Jean-Pierre Tixier. La consigne : « penser moins l’espace du jardin comme un lieu de nature et plus comme un espace de vie sociale. » Au-delà de la vocation pédagogique du projet qui ancre le festival un peu plus dans sa ville, la thématique qui vise à interroger l’espace de vie sociale à travers des œuvres répond à des questions fondamentales sur la relation entre l’art et la cité. On en conviendra, un festival qui se pose de bonnes questions autour de la pratique artistique est plus que précieux, il devient nécessaire. ème
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ème
collectif Guls 5 rue de la chouette 09 51 36 81 75 + gulsprod@gmail.com www.myspace.com/gulscollectif
# Les mondes de Guls
Du monde autour / espace de convivialité Du 7 au 12 juillet Rue de la chouette - hôtel de Vogüé Entrée libre Guls, voilà un mot étrange, relevant plus de l’onomatopée que du nom propre. Mais c’est, surtout, le nom du collectif dijonnais qu’on retrouve régulièrement dans Dièse 3. On peut même parler de compagnonnage, car si c’est la première fois que Guls est impliqué dans Dièse en tant que collectif, les « antécédents artistiques » sont, eux, bel et bien là. Certains membres tels que le musicien Vincent Lagadrillière - aka Shrink V - ou DJ Distürb sont déjà intervenus lors d’opus précédents. Preuve que Dièse tisse des liens avec des structures, des artistes, ancrant au fil des ans la manifestation sur le territoire. Rencontre avec Vincent Lagadrillière, directeur artistique et membre hyper-actif de Guls
V.L. : Guls, qu’est-ce que c’est ? Structure associative créée en 2002, Guls existe en tant que collectif depuis deux ans. Le collectif est à dominante musicale, et il réunit les projets musicaux de Shrink Orchestra, Projet Carré, DJ Distürb, Kaesis, Moonlift et également ce que je fais en mon nom propre, Shrink V. À côté de cela, nous développons tout un travail autour de la pluridisciplinarité. Pour ces projets, des
du café au musée Guls investit Dièse, et y propose pêle-même un lieu de convivialité, des concerts et une exposition menée avec l’artiste associée Marion Golmard. TEXTE : CAROLINE CHâTELET / PHOTOS : VINCENT ARBELET
artistes, qu’ils soient vidéaste, photographe, scénographe, graphiste interviennent et sont associés au collectif. Ce sont des créateurs qui ont leurs projets personnels, et collaborent ponctuellement au sein de Guls, en tant qu’artiste associé. Guls pendant Dièse 3, qu’est-ce que c’est ? V. L. : Guls est porteur de deux projets durant Dièse : l’exposition Comment je me suis mis à fredonner « Two Unlimited » en regardant un tableau de Brueghel de Velours et Du monde autour, qui propose en before (17h-20h) un café éphémère rue de la Chouette avec mix, concerts, découvertes culinaires, et émissions de Radio Dijon campus. La programmation est thématique, et à chaque journée correspond une région ou un pays, que nous déclinons sous forme gastronomique et musicale. Le principe consiste à relier des univers différents, et on y trouve à la fois des musiciens membres du collectif et des musiciens issus d’autres univers. Sur le même principe, Thierry Binoche qui a également une autre culture musicale que Guls vient faire sa programmation.
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La programmation
Du monde autour concerts à 19h
Lundi 7, L’ Océanie avec Chaka Ashanti / reggae, afrobeat Mardi 8, L’Asie avec Kaesis & DinDowser électro Mercredi 9, L’ Amérique avec The Romanée Counteez / rock Jeudi 10, L’ Europe avec Distürb Drum and bass, electro, breakbeat Vendredi 11, L’ Afrique avec Kélé Kélé afrobeat, soul Samedi 12, Les deux Hémisphères avec Nassau et Didier Limonet / house
ensemble pluridisciplinaire
Pourquoi cette exposition? M.G. : La commande du musée des Beaux-Arts portait au départ sur « le musée se moque de lui-même ». Cela consistait à chercher à décrypter tous les codes internes à un musée conventionnel. Dans un musée on ne peut pas toucher les oeuvres, pas courir… Je voulais quelque chose de jovial, qui aille à l’encontre de cela. Qui bouscule le spectateur et l’invite à adopter, le temps d’une visite, une nouvelle approche de ce qui se trouve dans un musée. Partir du réel et petit à petit l’emmener vers une autre attitude, avec l’arrivée de l’étrange, de la rêverie.
Marion Golmar et Shrink V.
# Un musée en mutation
Comment je me suis mis à fredonner « two unlimited » en regardant un tableau de Brueghel de Velours Exposition du 7 au 13 juillet Musée des beaux-arts (vernissage le 7 à 12h30) L’exposition Comment je me suis mis à fredonner « Two Unlimited » en regardant un tableau de Brueghel de Velours, si elle est portée aujourd’hui par le collectif Guls, est à l’origine une commande du musée des Beaux arts à Marion Golmard. L’institution désire dans le cadre de son projet de réno-
vation faire « peau neuve », en bousculant les clichés la concernant. Elle fait donc appel à la scénographe pour la création d’une installation. Marion Golmard souhaitant la présence d’une bande son s’est tournée vers Guls et Shrink V. Un an après l’installation intimiste Spoon River, Marion Golmard explore ici un autre champ des possibles, avec un dispositif ludique et étrange promettant d’inciter à la flânerie. Les formes changent, mais il s’agit bien de nous inviter à faire un pas de côté, pour soi, simplement. Rencontre avec Marion Golmard, artiste associée au collectif.
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Comment avez-vous élaboré le projet ? M.G. : Nous avons réalisé toute une recherche, afin de faire une sélection des œuvres les plus importantes, qui marquent aussi bien le lieu que l’histoire de l’art. À partir de là j’ai défriché, en m’éloignant du poids de l’histoire, du poids des arts. Et je suis parti sur un univers animalier, un bestiaire, les animaux étant présents de façon régulière. Pour le titre, nous sommes partis du tableau Le château de Mariemont de Brueghel de Velours qui est un immense tableau, offrant une vue panoramique d’un paysage de campagne. Et comme il s’agit également de travailler sur des thèmes populaires, le choix s’est porté en musique sur Two Unlimited. Leur musique évoque facilement quelque chose, elle est gravée dans nos mémoires.
Calixte de Nigremont
Musique
Carnet de Bal Lundi 7 juillet à 20h30 Hôtel de Ville, Cour de flore ENTRée libre
Blue’s Blood Mood Chaussez escarpins, enfilez crinoline : 7 jours avant la fête nationale des sans-culottes, spécialistes de la décollation, Calixte de Nigremont nous initie aux arcanes du Bal aristocratique. CAROLINE CHâTELET / PHOTO : MAXImE BRUNO - COmEDIE
Vous ne connaissez pas Calixte de Nigremont ? Plus fardé que Madame de Fontenay, nettement plus calé en bienséance que Madame de Rotschild, Calixte de Nigremont réunit le pire et le meilleur de l’héritage aristocratique français. Cet ultime avatar d’une imposante lignée sait comme personne convier la poésie la plus alambiquée et l’ironie la plus féroce. Qu’on le définisse comme Maître de cérémonie ou noble aboyeur, il mène toutes les manifestations avec un art de la flatterie particulier. Très particulier. Mais, en général, on en redemande... La preuve, Calixte de Nigremont est déjà venu lors du premier opus de Dièse, en 2006. Là, le fieffé beauparleur avait réveillé la Cité des ducs avec la Boum Cardinalice. Cette année, foin de boum, l’heure est à des pratiques plus distinguées. Le duc entreprend une nouvelle croisade du bon goût et il est indispensable que sa campagne passe par Dijon. Il s’agit de restaurer une pratique – hélas! - trop peu usitée de nos jours, le Bal. Mais pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit de la version la plus subtile du genre : le Bal de cour. Voilà Calixte de Nigremont endossant une lourde tâche, la transmission des valeurs de ce rendez-vous constitutif de la société aristocratique. On peut compter sur lui pour enseigner avec précision les codes
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du genre. Et s’il est certain que Carnet de bal ressuscite les fastes somptueux de grandes soirées, il est également probable que le Carnet fasse plus que cela. On risque d’y trouver pêle-mêle influences de la cour viennoise des Habsbourg et glamour débridé. Rencontre improbable entre techno parade et Sissi Impératrice, la soirée réunira majorettes, discours du maire, hommages multiples et surtout ... de la danse. L’essentiel étant bien de s’amuser, « lever le jarret » et s’éclater sur les mix très sang bleu de DJ Calixte himself. Le surréalisme s’invite à la Cour de Bar, initié par un maître du genre, au panache aussi séduisant que sa particule... Alors profitezen avant la fin des privilèges.
V.V.O
Musique
My favorite vege-table Potirons, carottes, céleri et concombres, autant d’ingrédients pour une recette musicale vitaminée, celle du Vienna Vegetable Orchestra. EmmANUEL ABELA – pHOTO : MATHIAS FRIEDRICH
On se souvient des paroles de cette chanson des Beach Boys en 1967, Vegetables, « I’m gonna be round my vegetables / I’m gonna chow down my vegetables / I love you most of all / My favorite vege-table ». On raconte que le grand Paul McCartney lui-même est passé en studio pendant l’enregistrement pour couper quelques belles carottes, mais on pouvait difficilement supposer que cette chanson, sortie de l’imaginaire fantasque d’un Brian Wilson déjà abîmé, trouverait un jour sa matérialisation concrète sous la forme du band le plus improbable de la Terre, le Vienna Vegetable Orchestra. Aussi fou que cela puisse paraître, les onze musiciens qui forment cette bien étrange formation tournent dans le monde entier depuis 1998 avec des instruments réalisés à base de légumes frais.
À partir de flûtes-carottes, bongos-céleris, violons-poireaux, comcombrephones, basses-potirons — smashing pumpkins ? —, ces artistes qui viennent d’horizons différents, musiciens bien sûr, mais aussi écrivains, poètes, architectes, artistes multimédia et designers, alimentent un univers musical déroutant, dans des styles bien différents, musique contemporaine, orientale ou ethnique, free-jazz, dub ou électronique, tout en veillant à la plus stricte démocratie dans le choix des orientations musicales. La présence d’un ingénieur du son et d’un vidéaste sur scène [dés]orientent un public auditivement et visuellement très sollicité, dans le cadre de performances décapantes qui font appel à tous les sens. Mais l’enthousiasme est véritablement communicatif et la juste récompense intervient
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au moment où les spectateurs se voient offrir des légumes à leur tour. À eux de leur trouver une juste destination : soupe aux potirons ou potirons-percussions ? Le choix est désormais possible…
Vienna Vegetable Orchestra, Légumes with no limits, le samedi 12 juillet, à 20h une programmation Cumulus dans la Cour de Flore, à l’Hôtel de Ville de Dijon. 5E tarif unique ; gratuit pour les moins de 12 ans Renseignements et réservations : 03 80 73 31 59 + whynote@wanadoo.fr Billetterie sur place le soir du concert
Scènes de Cirque
[Taïteul] n°29 – photo : Domagoj Knezevic
Le quintE cirque CAROLINE CHâTELET
Le croisement des disciplines trouve un juste écho dans le cirque contemporain. La rencontre entre Dièse et Scènes de Cirque est donc beaucoup plus qu’un « heureux hasard ». Dont on ne peut que se réjouir, tant le nouveau cirque demeure peu souvent accueilli à Dijon. Le genre fait, en effet,
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figure de parent pauvre et au-delà de quelques « grosses pointures » programmées ici et là, les circassiens sont rares dans le paysage culturel dijonnais. La collaboration entre Dièse 3 et l’association Scènes de Cirque vient donc combler cette lacune, et, on l’espère, incite des acteurs culturels à favoriser la présence du cirque de création sur la ville. Mais avant de rêver un pôle national des arts du cirque en Bourgogne, profitons déjà du partenariat entre Dièse 3 et l’association Scènes de Cirque, qui soutient à travers diverses actions l’émergence et la structuration du secteur cirque. La venue de cinq spectacles pour Dièse 3 est plus que pertinente, tant le cirque contemporain explore depuis ses débuts d’autres voies, à la croisée des arts. Il s’agit pour ce genre polymorphe de quitter la technique pure et les seules prouesses pour accéder à la création d’un univers singulier. Les circassiens n’hésitent pas à aller voir du côté du multimédia, des arts visuels,
CIRQUE
larité. Car 9.81 déjoue les lois de la gravitation, le chiffre étant, comme l’explique Eric Lecomte « la constante G de la gravité découverte par Isaac Newton. G = 9.81 mètres secondes carré. » L’artiste développe un monde fascinant dont le résultat est un voyage aux lisières de la contemplation, suscitant sensations et émotions. Mercredi 9, 23h, Cour de l’Hôtel de Vogüe Tarif unique : 5E
Gaï-Kotsu Spectacle de la compagnie Oki Haiku Dan, Gaï-Kotsu signifie le squelette. Et c’est donc à une exploration du corps que se livre Keisuke Kanai. Danseur, mime, acrobate et jongleur, ce touche-à-tout dessine avec un simple carré de lycra un paysage corporel extraordinaire. Le tissu devient outil, scanner, ou photo en négatif, donnant à voir des images intrigantes, drôles ou étranges. Jeudi 10, 20h30, Théâtre des Feuillants Tarif unique : 5E
[Taïteul] N°29 Cirque, théâtre, danse et musique se déploient et se confrontent dans cet univers absurde. Mise en scène par JeanMichel Guy, la création oscille entre humour et épouvante, à l’image des trois figures qui l’occupent. Une tragi-comédie mêlant allégories et singularités.
Ex Madame V. – photo : Anne Gayan
de la danse et du théâtre pour développer, questionner et consolider leurs créations. L’atypisme est de mise, et on a le sentiment que le cirque contemporain peine moins que d’autres champs du spectacle vivant à revendiquer une nécessaire mixité des formes. Un brassage ou le plaisir est loin d’être absent, et la traversée en cinq spectacles permettra de juger sur pièces...
On the edge
Ex Madame V.
Mardi 8, 20h30, Théâtre des Feuillants Tarif unique : 5E
Création élaborée autour d’un unique agrès, et portée par trois circassiens, Ex Madame V. explore les possibilités de la corde. Le résultat est une oeuvre exaltée et charnelle, où la force et la faiblesse des corps s’entrechoquent dans un ballet incessant, vertigineux. Une plongée passionnée, portée par une composition musicale singulière, interprétée en direct par trois musiciens. Lundi 7, 23h, Jardin Carrelet de Loisy (entrée libre)
La Cridacompagny travaille sur les possibilités des détails. Partir du geste, du corps et laisser les petits riens amener la poésie. En mêlant danse, acrobatie et jonglerie, Jur Domingo et Julien Vittecoq développent une relation étrange, fondée tout autant sur la recherche que sur l’écoute. Laisser le langage s’élaborer et l’émotion nous submerger...
9.81 9.81, spectacle de la compagnie éponyme créé et interprété par Eric Lecomte a déjà été présenté deux fois à Dijon. Lors des Estivades, et dans le cadre de la saison culturelle de l’atheneum, en 2005. depuis le spectacle n’a cessé de tourner, en France et dans le monde, distillant dans de multiples lieux son univers onirique. Et progressant par là-même dans sa singu-
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Vendredi 11, 20h30, Parvis Saint-Jean Tarif unique : 5E (Spectacle déconseillé aux enfants en bas âge)
Cie Marion Rosseel
projection sonore
Dans la campagne vide 9 et 10 juillet à 23h30 cour de Flore Entrée libre
Le corps en images Issu de la rencontre entre un musicien et une danseuse, Dans la campagne vide interroge la singularité des corps à travers différents espaces. CAROLINE CHâTELET / PHOTO : JOHANN MICHALCZAk
Cette création, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre. Celle entre Marion Rosseel et Vincent Lagadrillière. La première a reçu une formation en danse classique et contemporaine, et a collaboré avec de nombreux chorégraphes tels que Ingrid Keuseman ou Andreas Schmidt. Depuis 2003, elle développe des projets au sein de sa propre compagnie. Le second compose de la musique électronique depuis 1999, et se produit régulièrement que ce soit au sein, entre autres, des formations Nomadic Lab, Shrink Orchestra, ou lors de projets en solo. Tous deux ont déjà travaillé ensemble sur Insaisissable, création autour de Mozart. Et ce n’est certainement pas un hasard si Marion Rosseel et Vincent Lagadrillière se retrouvent, puisqu’ils partagent un goût certain pour la fusion des arts. Le questionnement sur les liens possibles entre différents médiums artistiques, s’il n’est pas nécessairement affirmé, se retrouve imperceptiblement au gré de leurs propositions. L’hybridation constitue indéniablement leur culture commune.
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Naissance en danse Dans la campagne vide a connu un processus particulier de création. D’abord, le solo-duo. Interprétés par Marion Rosseel et Daniel Larrieu, ces chorégraphies sont réalisées dans deux lieux différents, une forêt landaise et une raffinerie bruxelloise. Un lieu industriel et un autre naturel accueillant le même phrasé chorégraphique. L’ensemble est filmé, monté, et destiné à être projeté sur trois écrans. À partir de là Shrink V. a travaillé avec Marion Rosseel, afin de créer des liens cognitifs entre certains moments de danse et des phrases musicales. La musique permet tout à la fois d’accompagner et de converser avec les projections. Un procédé inhabituel pour montrer de la danse, qui risque bien évidemment de nous emmener ailleurs... Dans d’autres rapports au corps, à la musique, à l’espace... ainsi que dans une mise en jeu de la perception, puisque à l’opposition intérieur/extérieur, industriel/naturel, s’ajoute le décalage entre le mouvement réalisé et ce qui nous est donné du mouvement. Un questionnement ludique sur les modes de représentation de la réalité.
ART DANSE
DANSE
J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foie 8 et 9 juillet à 22h TDB (Parvis Saint-jean) 9E (plein tarif), 5,5E (tarif réduit)
Mutation dansée Si Art danse est aujourd’hui surtout (re)connue pour son festival éponyme, la structure entame une mutation. CAROLINE CHâTELET / PHOTO : VINCENT ARBELET
Comme l’explique son nouveau directeur Jérôme Franc, « le conseil d’administration de l’association, accompagné des partenaires financiers a décidé de confier de nouvelles missions à la structure. » Attention cependant, ce nouveau projet ne renie pas l’histoire d’Art Danse. Il s’agit de permettre à l’association de mieux rayonner dans un territoire régional, national et international tout en conjuguant excellence artistique et exigence d’un public local. Qui a, mine de rien, pris ses habitudes et n’apprécierait guère que l’association lui fasse faux bond. Ce n’est pas son intention, et les trois axes définis visent à articuler ces impératifs. Art Danse souhaite la création d’une saison danse à Dijon, le développement de la diffusion régionale et l’accueil d’une compagnie en résidence. Le festival est désormais resserré (cinq jours), au profit d’une programmation plus régulière dans la ville. L’un des meilleurs moyens pour tisser du lien, des échanges et des envies. La volonté de s’installer « régulièrement » dans le paysage culturel dijonnais se retrouve aussi dans la participation à Dièse.
Danse et autres choses... Le nom seul éveille - et c’est peu de l’écrire - la curiosité : J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foie, projet de la Clinic Orgasm Society n’est « pas tout-à-fait » un spectacle de danse. Bien qu’il soit en partie interprété par des danseurs. Ce n’est pas non plus une performance. Disons
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qu’il s’agit d’une forme inclassable. Qui démonte les codes. Mais comme l’équipe d’Art Danse pratique quelquefois les entrechats, il sera difficile d’en savoir plus sur ledit spectacle. Précisons, cependant, que l’association a régulièrement su proposer dans sa programmation une forme atypique, refusant les étiquettes. Que ce spectacle n’ayant été vu que par l’ancienne directrice Marie-Jo Gros, il est normal que l’équipe ait des difficultés à nous en parler. Gageons alors que tout Art danse sera dans la salle et qu’il y a toutes les chances pour qu’on leur emboîte le pas. Histoire de découvrir cette forme intrigante. Puisque, grenouille oblige, J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foie s’attaque à la création d’un conte de fées en direct. Elle détruit tous les clichés du genre, de la princesse gentille au prince balèze. Et, la première partie du récit ayant été filmée, la seconde partie risque d’en subir les conséquences... Art Danse, Centre de Développement Chorégraphique Dijon Bourgogne 8 rue Général Delaborde à Dijon 03 80 73 97 26 info@art-danse.com, www.art-danse.com
Art[i]Show
Concert / expo / performance
L’été au cœur d’Art[i]Show, du lundi 7 au dimanche 13 juillet à l’Hôtel Bouchu d’Esterno de 10h à 17h et de 22h à minuit. www.assoartishow.fr Entrée Libre (reservation obligatoire pour chloé delaume)
Art[i]Show, plate-forme de diffusion L’association Art[i]Show investit l’Hôtel Bouchu d’Esterno, pour une série d’expositions, installations et performances. L’occasion d’échanger avec Isabelle Quinty qui nous renseigne sur un projet concret. PAR EmmANUEL ABELA – PHOTO : vINCENT ARBELET
L’association Art[i]Show est né d’un projet autour du polaroïd. Isabelle Quinty, viceprésidente de l’association et elle-même photographe, nous rappelle que la décision de créer l’association avec des personnes bénévoles de La Vapeur, à Dijon, et qu’on retrouvait jusqu’alors sur divers événements, a été prise à la suite d’une série de portraits qui avaient été réalisés autour des artistes présents au festival GéNéRiQ en 2007. Le premier projet était l’exposition Instincts Génésiques qui comprenait les 100 polaroïds sur GéNéRiQ 2. « Christian Allex des Eurockéennes nous avait donné carte blanche sur ce projet. » Cette jeune association qui fête son premier anniversaire a rapidement étendu ses activités vers une forme de pluridisciplinarité. « Il s’agit pour nous de multiplier les rencontres entre les artistes qui viennent des arts visuels ou sonores, et qui s’intéressent aux nouveaux supports, nous explique-t-elle. Nous avons commencé par des expositions, mais nous aimerions favoriser l’interactivité entre les différents médias. » La présence de l’association à Dièse 3 confirme ce souhait, avec différentes interventions, expositions, installations et performances. « Oui, pour nous, c’est vraiment l’occasion de montrer ce que nous sommes capables de faire. » Était-ce à la base une volonté de l’association de regrouper toutes ces manifestations dans un même lieu, dans un hôtel particulier, l’hôtel Bouchu d’Esterno ? « C’était le souhait des programmateurs de Dièse, nous précise Isabelle. » D’où une possibilité de
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dialogue entre les différentes interventions. « Oui, et c’est surtout l’occasion de recruter et d’intégrer de nouveaux artistes à l’association, et d’entamer un véritable laboratoire de recherche qui alimenterait nos publications futures et la présence de l’association, ailleurs en France et en Europe. » Pour Art[i]Show qui souhaite assurer la promotion des artistes qui l’ont rejointe au travers de manifestations dont elle assure par la suite la diffusion, cette présence à Dièse s’annonce comme un instant-clé pour le développement de ses activités. Pour autant, voit-elle un lien qui réunirait tous ces artistes aux approches et univers bien distincts ? « Ce sont tous des artistes qui ont une identité forte. » Des identités parfois si fortes que des difficultés ont pu être rencontrées. « Il est vrai qu’il a été très difficile d’exposer certains d’entre eux, dans certains lieux. Mais comme nous ne fonctionnons pas comme les galeries qui fixent leurs choix en fonction de la demande du public, nous cherchons une certaine autonomie autour des identités de ces artistes. Art[i]Show souhaite à terme se situer comme une véritable plate-forme qui permettra à ces artistes d’être diffusés. »
Chloé & the penelopes Art[i]Show s’effeuille, le vendredi 11 juillet à l’hôtel Bouchu d’Esterno de 22h15 à 2h (interdit aux moins de 18 ans). + Concert, en partenariat avec Citizen Records, des pEneLOpe[s] et de Chloé Delaume + projections vidéo (Dave Tv) + exposition de photographies (Benoît Papillon, Philippe Boxis) www.thepenelopes.com www.chloedelaume.net
La performance de l’autofiction L’écrivain Chloé Delaume et tHe pEneLOpe[s] se sont rencontrés par hasard, mais la relation artistique existe aussi bien sur disque que sur la scène. Entretien avec Axel, l’un des deux membres du groupe electro parisien. PAR EmmANUEL ABELA PHOTO : ERIC MARGOLIS
Comment s’est faite la rencontre avec Chloé ? À l’époque où je l’ai rencontrée, elle passait déjà à la télévision, même si elle y est un peu réfractaire. Un jour, je l’ai vue sur France 3 et comme j’avais pris l’interview en cours, à la fin je ne savais pas précisément qui c’était. Deux jours plus tard, je prends un train pour me rendre à Bordeaux et c’est vraiment très bizarre, mais je la retrouve assise en face de moi. Nous avons échangé sur The Cure ou Joy Division et finalement je lui ai transmis une démo. Par la suite, elle nous a laissé un message pour nous dire qu’elle aimait le morceau. Elle est devenue l’une de nos premières supportrices, elle parlait de nous dans la presse, alors que nous n’avions rien sorti. Vous avez fait ensemble cette reprise d’Elli et Jacno, Je T’aime Tant, sur la compilation Des jeunes gens mödernes… Ça faisait longtemps qu’on cherchait à travailler ensemble sur un disque. Je souhaitais me rapprocher de l’esprit des Tindersticks, notamment quand ils sollicitent Isabella Rossellini. Et là, comme les gens d’Agnès b. souhaitaient une cover, c’est devenu pour nous l’occasion d’un premier enregistrement. Après Elli et Jacno n’est pas forcément le groupe que je préfère de la
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période, mais j’ai une grande affection pour Jacno et puis j’aime assez ce côté faussement naïf. Sur Dièse, vous prolongez votre collaboration avec une performance qui se veut l’extension de son prochain livre, Le Livre des Morts. Peut-on en savoir plus sur le dispositif mis en place ? C’est un dispositif frontal, dans la mesure où nous aimons bien, elle comme nous, revendiquer notre performance. Vincent [le second membre des pEneLOpe[s], ndlr] travaille sur les textures à partir de ses machines, Chloé lit le texte et moi, je souligne les mélodies par des overdubs. Ce que j’apprécie dans cette performance, c’est que nous ne cherchons pas à nous enfermer dans un mur de sons. De vraies mélodies accompagnent le texte. Ce qui m’a le plus surpris, c’est la dimension rythmique de son texte. Du coup, la musique a été vraiment basée sur la scansion du texte. À l’avenir, j’aimerais vraiment qu’on puisse former un duo avec elle.
scènes occupations
En marge de ses activités de guitariste aux côtés de Dominique A ou du rappeur Psykick Lyrikah, Olivier Mellano met des films en son pour des ciné-concerts. Après L’Aurore de Murnau, il s’attaque à un tout autre genre, avec Duel de Steven Spielberg. PROpOS RECUEILLIS pAR EmmANUEL ABELA / PHOTO : FLAvIEN SAINT-ANDRé
Contrebande originale 14
CINé-concerts
mystère et que les moments de silence deviennent beaucoup plus oppressants. Par ailleurs, je souhaitais accentuer le côté western du film, qui dans sa version originale est occultée par une musique de film catastrophe, d’où un accompagnement assez rock’n’roll. Justement, l’année de réalisation du film, 1971, est marquée musicalement. Collezvous à la période musicalement, ou proposerez-vous une orchestration intemporelle ? Pour moi, Duel est intemporel, je l’apparente plus à un western qu’à un film des années 70, je n’ai donc pas cherché à coller à la période et j’ai plutôt exploré ces sons western, tout en accentuant la dimension sonique, voire bruitiste, de l’ensemble. Il me semblait que l’énergie rock’n’roll était la plus apte à s’adapter au propos du film. Concrètement, comment s’effectue le travail de composition pour un film comme celui-là ? Généralement, je passe trois semaines à composer pour un film. Au final, le ciné-concert est très écrit au niveau de la structure et des thèmes — avec des calages très précis —, mais tout cela découle d’un long travail d’improvisation en visionnant le film. Une fois que le thème improvisé me semble adapté aux images, je structure l’ensemble. Naturellement, il faut s’inscrire dans la charte qui nous impose de nous mettre au service d’un film tout en proposant un éclairage particulier. Cette relecture nous suggère une part de subjectivité. Ce qui m’intéresse, c’est de pouvoir imprimer cette vision subjective au spectateur par le biais de la musique. Contrairement à L’Aurore, Duel est un film sonorisé. À la base, c’était une commande du festival du moyen-métrage à Brives, et je trouvais que de s’attacher à un film sonorisé justement, c’était un exercice intéressant. Ça sortait du cadre habituel des ciné-concerts, à partir de films muets. Avec Duel, il y avait quelque chose à créer autour de l’énergie du film qui me permettait de casser le bloc monolithique que constitue ce film dans lequel il se passe à peu près la même chose sur toute la durée. J’ai essayé de m’immiscer dans les failles, tout en supprimant la bande-son et les sous-titrages qui concernaient la voix off. J’ai l’impression que le film gagne en
En retour, ce travail de mise en son de films alimente-t-il vos propres compositions ? Ce travail pour les ciné-concerts se situe à mi-chemin entre l’improvisation que je pratique de plus en plus et la composition, et il s’avère que j’ai réutilisé des thèmes nés pour L’Aurore, avec Psykick Lyrikah par exemple. À l’écoute, ça lui a suggéré des textes et deux morceaux ont été enregistrés sur son deuxième album, Acte. Par ailleurs, l’une des pièces de Duel figurera dans mon prochain disque pour la collection naïve Classiques, avec une approche plus contemporaine que j’ai réorchestré avec des voix baroques. Récemment, j’ai fait un ciné-concert avec Buffet Froid de Bertrand
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Blier. Là aussi, des thèmes seront récupérés, notamment pour Psykick Lyrikah.
Buffet Froid, après L’Aurore et Duel, décidemment, vous variez les genres… Oui, c’est une commande du festival Travelling à Rennes. Après un muet, un film sans dialogues, je trouvais qu’un film parlant constituait un nouveau challenge à relever. Là, pour l’occasion, je me cale sur le rythme des acteurs, que j’accompagne musicalement. Sinon, il y a plein de films que j’adore, mais pour lesquels la bandeson me semble parfaite, Solaris d’Andrei Tarkovski par exemple. Après, je me dis que ces trois films, L’Aurore, Duel et Buffet Froid, constituent un cycle, une sorte de triptyque clos qui se tient et comme je n’ai pas vraiment envie de me spécialiser dans le ciné-concert, je pense que j’en resterai là. Et le principe de la bande originale de film ? Oui, c’est quelque chose qui m’intéresse énormément… J’ai signé une musique pour un court-métrage, Le Jour de Gloire de Bruno Collet, et découvert cette position qui vous conduit à travailler de manière assez directe avec le réalisateur. Alors, c’est sûr, si je devais être sollicité un jour sur un long-métrage, j’aimerais beaucoup…
Duel de Steven Spielberg (1971) — 70’, accompagné en direct par Olivier Mellano, le samedi 12 juillet sous chapiteau au jardin Darcy à 21h30 – 6,50E
Autres ciné-concerts organisés par Scènes Occupations sous chapiteau au jardin Darcy : Bobines Mélodies, films d’animation des studios Folimage, accompagnés par L’Effet Vapeur, le mercredi 9 juillet à 20h30 – 6,50E Vampyr de Carl Theodor Dreyer (1932) – 75’, accompagné par Untel, le jeudi 10 juillet à 22h – 6,50E Juha, d’Aki Kaurismäki (1999) – 78’, accompagné par Japanese Kiss, le vendredi 11 juillet à 20h30 – 6,50E
Scènes de Cirque du monde autour Collectif Guls
Gratuit
Du lundi 7 au samedi 12 juillet Rue de la chouette - Hôtel de Vogüé de 17h à 20h, concerts à 19h Au confluent de la programmation du festival s’installe un lieu de convivialité, théâtre des rencontres entre artistes, organisateurs et publics. Lundi 7 juillet L’ Océanie # Chaka Ashanti Mardi 8 juillet L’ Asie # Kaesis & DinDowser Mercredi 9 juillet L’ Amérique # The Romanée Counteez Jeudi 10 juillet L’ Europe # Distürb Vendredi 11 juillet L’ Afrique # Kélé Kélé Samedi 12 juillet Les deux Hémisphères # Nassau + Didier Limonest
Comment je me suis mis à fredonner « two unlimited » enregardant un tableau de Brueghel de Velours Gratuit Collectif Guls Du lundi 7 au dimanche 13 juillet Musée des beaux-arts aux heures d’ouverture du musée Vernissage le lundi 7 juillet à 12h30
L’été au coeur d’ art [i] Show art [i] Show Gratuit Du lundi 7 au dimanche 13 juillet Hôtel Bouchu d’Esterno de 10h à 17h et de 22h à 24h Vernissage le lundi 7 juillet à 11h
[ art[i]show s’effeuille ] Gratuit
du lundi 7 au vendredi 11 juillet Ex Madame V. # Cie Le Nadir Lundi 7 juillet Jardin Carrelet de Loisy 23h - Durée : 50 minutes - gratuit On The Edge # Cridacompany Mardi 8 juillet Théâtre des Feuillants 20h30 - Durée : 55 minutes - 5E 9.81 # Compagnie 9.81 Mercredi 9 juillet Hôtel de Vogüé 23h - Durée : 45 minutes - 5E Gaï–Kotsu # Cie Oki Haiku Dan Jeudi 10 juillet Théâtre des Feuillants 20h30 - Durée : 45 minutes - 5E [Taïteul] N°29 # Cie La Scabreuse Vendredi 11 juillet Parvis St Jean 20h30 - Durée : 1h20 - 5E
Ciné-concert Scènes Occupations Du mercredi 9 au samedi 12 juillet Sous chapiteau au jardin Darcy 6,50E tarif unique Bobines Mélodies # Arfi – l’Effet Vapeur Mercredi 9 juillet Sous chapiteau au jardin Darcy 20h30 - 6,50E tarif unique Création de l’Effet Vapeur sur des films d’animation des studios Folimage.
Vendredi 11 juillet Hôtel Bouchu d’Esterno De 22h15 à 2h, interdit – de 18 ans et sur réservation
Vampyr # Untel Jeudi 10 juillet Sous chapiteau au jardin Darcy 22h - 6,50E tarif unique
INFORMATIONs PRATIQUES
LES PARTENAIRES
Bureau d’information Salle des gardes de l’Hôtel de Vogüé. 8, rue de la Chouette Du 18 juin au 27 juillet De 14h à 19h sauf les dimanches et le 14 juillet 03 80 74 53 33 - www.dijon.fr Exposition rétrospective #1, #2 Du 18 juin au 27 juillet Salle des gardes et salon Bouhier de l’Hôtel de Vogüé. De 14h à 19h du 7 au 12 juillet jusqu’à 20h
Art Danse Centre de Développement Chorégraphique Dijon Bourgogne # Art [i] Show # Cumulus # Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon # Entre cour et jardins # Guls # Musée des Beaux-arts # Radio Dijon Campus 92.2 mhz # Scènes de Cirque # Scènes Occupations # Théâtre Dijon Bourgogne Centre Dramatique National #
Film de Carl Theodor Dreyer. 1932 – 75 minutes Accompagné en direct par le groupe Untel Juha # Japanese Kiss Vendredi 11 juillet Sous chapiteau au jardin Darcy 20h30 - 6,50E tarif unique Film de Aki Kaurismäki. 1999 – 78 minutes accompagné en direct par Japanese Kiss Duel # Olivier Mellano Samedi 12 juillet Jardin Darcy 21h30 - 6,50E tarif unique Film de Stephen Spielberg. 1971 – 70 minutes Accompagné en direct par Olivier Mellano
Carnet de Bal Gratuit Calixte de Nigremont Théâtre de l’Équinoxe Lundi 7 juillet Cour de Flore 20h30 – durée approximative 2h
J’ai gravé le nom de ma grenouille dans ton foie Clinic Orgasm Society Mardi 8 et mercredi 9 juillet Parvis St Jean 22h – durée 1h – PT 9E / TR 5,5E
Dans la campagne vide Cie Marion Rosseel
Gratuit
Mercredi 9 et jeudi 10 juillet Cour de Flore 23h30 – durée 45 minutes
Légumes with no limits Vienna Vegetable Orchestra Samedi 12 juillet Cour de Flore 20h – durée approximative 1h15 5E tarif unique
Hors les murs Gratuit ENSA et Entre Cour et Jardins Du samedi 5 juillet au samedi 30 août Jardin de l’Arquebuse Dans le cadre des options art et design d’espaces, des étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon se confrontent à l’espace public et plus précisément celui des jardins municipaux.
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22h15 concert de The Penelopes (Citizen Record) + performance avec l’écrivain Chloé Delaume + projection des vidéos du réalisateur et photographe Danakil. 23h projections vidéo de Dave Tv avec Sushilee