Guide MAC 2017

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Art Contemporain


10 juin — 08 octobre 2017 La Terre la plus contraire Les artistes femmes du prix Marcel Duchamp

2, rue du Ballon 68300 Saint-Louis (Fr) www.fondationfernet-branca.org

Manish Nai, Untitled, 2016 – Indigo jute, wood, 228.6 × 10 cm

Manish Nai


L’art appartient à tout le monde Cette première édition du Guide de Mulhouse Art Contemporain recense toutes les œuvres d’art présentes dans l’espace public mulhousien, ainsi que les lieux et institutions qui permettent au public de découvrir et de partager ce patrimoine commun. Car, nous en sommes persuadés, l’art appartient à tout le monde. Les démarches des artistes présents dans l’espace public sont multiples dans leurs expressions, les matériaux utilisés, les catégories dans lesquelles on peut les ranger, même si – lorsqu’on accepte au préalable d’être curieux – ce classement n’a pas d’importance. Ces œuvres et ces lieux consacrés à l’art contemporain existent par la volonté conjuguée des artistes, des décideurs politiques, économiques, des relais associatifs et des institutions culturelles. Créateurs de notoriété internationale ou vivant et travaillant ici et maintenant, tous ces artistes méritent notre attention parce que leur geste artistique croise notre chemin quotidien, parce que tout un chacun, dans cette rencontre, cette confrontation, ce dialogue avec l’œuvre, peut se l’approprier. Au-delà du simple critère du goût et de l’esthétique, en acceptant cette parole comme un signal émis en direction d’un public le plus large possible car l’espace public requiert cette liberté de circulation de l’expression artistique et l’opportunité de s’approprier ces œuvres qui nous appartiennent, partie intégrante de la richesse d’une communauté. Dominique Bannwarth Président de l’association Mulhouse Art Contemporain

Ours Directeur de la publication : Dominique Bannwarth (Association Mulhouse Art Contemporain) — Rédaction : Axelle Ruffenach — Photographies : Mehdi Boswingel, sauf p.9 ; 19 ; 20 (gauche) ; 45 Conception : Relecture : élodie Mosnier — Imprimeur : PubliVal Conseils — Photo de couverture : Tobias Rehberger, Les Garages monstruits (2003-2009) Dépôt légal : juin 2017 L’association Mulhouse Art Contemporain est soutenue par la Ville de Mulhouse. Son objectif premier est la promotion de l’art contemporain à Mulhouse, sous toutes ses formes et pour tous les publics. www.mulhouse-art-contemporain.fr

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Jean-Pierre Raynaud (1939-)

Né à Courbevoie, Jean-Pierre Raynaud est d’abord horticulteur et ses premières œuvres sont intimement liées à cette profession. Dans les années 60, il devient proche des artistes issus du Nouveau Réalisme (mouvement artistique prônant la réalité, utilisant et détournant les objets du quotidien) et va s’approprier un objet banal : le pot. Dès 1964 il expose au Salon de la jeune sculpture à Paris et participe à la biennale de São Paulo en 1967. Devenu un artiste mondialement connu, Raynaud travaille autour de plusieurs thèmes : les panneaux de signalisation et le carrelage de céramique blanc à joints noirs. Nous retrouverons d’ailleurs le blanc dans l’œuvre de Mulhouse.

Mulhouse art contemporain

Première commande publique de la Ville de Mulhouse en 2001, Space marque l’entrée de la ville par le nord-est. L’œuvre a élu domicile ici pour marquer le dynamisme d’un nouveau secteur : Le Nouveau Bassin (voir toutes les autres œuvres du secteur pages 32 à 40). La sculpture représente huit colonnes blanches de différentes tailles, montant de manière hélicoïdale, véritable signe distinctif de la ville. Elle se confronte au trafic l’entourant et devient une architecture, un signal.


Space, huit colonnes en tôles d’acier et peinture blanche, 2002

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Avenue Robert Schuman (devant le Kinépolis) www.jeanpierreraynaud.com


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Daniel Buren

Mulhouse art contemporain

(1938-)

Tram/Trame a été réalisée dans le cadre des commandes publiques de la Ville pour le tram-train, par un artiste français mondialement connu : Daniel Buren. Son travail est reconnaissable entre mille : des rayures verticales blanches ou colorées. C’est en 1964, après avoir réalisé quelques grandes toiles, qu’il commence à utiliser ce vocabulaire pictural. En observant les stands sur les marchés et les terrasses de Paris, il remarque ce motif simple, répétitif, et en fera son modèle. En 1966 et 1967, il forme un groupe artistique avec Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Toroni, nommé BMPT d’après leurs initiales. Réduites à leur matérialité seule, les œuvres sont au «degré zéro» de l’art, c’est-à-dire que la matière, la forme, la couleur priment sur toute autre chose. Ces artistes se créent

une contrainte de production artistique comme leitmotiv. Par exemple, les bandes de Buren sont larges de 8,7cm, comme sur le premier tissu qu’il s’était procuré, et ceci le suit encore aujourd’hui. Quel rôle jouent les arches de Mulhouse ? A vrai dire, elles sont comme des portes à franchir. Colorées sur certaines faces, noires et blanches sur d’autres, elles sont composées de rayures sur leurs côtés et enjambent la plate-forme des stations. Les lignes ne font-elles que nous survoler ? Observez-les bien, les bandes de certaines d’entre elles se poursuivent au sol, mais jusqu’à quel point ? Peut-être se prolongent-elles au-delà encore, dans la ville... A vous de suivre la direction et de reconstituer la trame proposée par Buren sur la topographie urbaine. Stations de la ligne 2 du tramway www.danielburen.com


Tram/Trame, 26 arches sur 14 stations du tramway, 2006

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Le rayon de soleil, habillage du tram, 2005

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Peret

Mulhouse art contemporain

(1945-)

Pere Torrent, dit Peret, est un graphiste et affichiste catalan. Il monte un studio de graphisme avec plusieurs artistes internationaux. C’est Peret qui a remporté le vote des Mulhousiens pour choisir l’habillage du tram. Le jaune et le rouge ne sont pas sans rappeler la couleur du drapeau de l’Espagne, dont il est originaire. Ce jaune vif évoque les rayons du soleil. Des motifs géométriques en noir, spécifiques à chaque rame, marquent la silhouette du tram. Vous les retrouverez également à l’intérieur sur les sièges, où réapparaît cette couleur jaune.

www.peret.com.es


Pierre Henry, La voix du tram, 2007

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Pierre Henry

(1927-)

C’est après des études au Conservatoire national supérieur de Paris commencées à 10 ans que Pierre Henry devient un père de la musique électroacoustique et expérimentale. Étudiant l’écriture et les percussions, il travaille rapidement pour RTF (Radiodiffusion télévision française) et compose en 1950, avec Pierre Schaeffer, la Symphonie pour un seul homme, œuvre que l’on peut classer dans le registre de la musique concrète (genre musical basé sur les techniques électroacoustiques). Il devient ensuite indépendant et fonde son premier studio d’enregistrement en 1959.

Il travaille notamment avec le chorégraphe Maurice Béjart et réalise Messe pour le temps présent, dont est issu Psyché Rock, morceau le plus connu du grand public. Pour le tram, Pierre Henry compose les annonces sonores des stations. Avant chaque annonce vocale, une composition sonore de six à onze secondes caractérise chaque arrêt de tram. Deux séries d’annonces sont émises selon les saisons : la première propose de petites entités musicales individuelles très synchronisées, harmonisées et mixées avec les annonces vocales. La seconde présente des séquences composées autour du nom de chaque station, souvent répétées, évoquant l’univers pictural et populaire du dessin animé.

Pour écouter quelques extraits : www.solea.info/ville_dynamisee.html


Paroles, 2007

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Tobias Rehberger

Mulhouse art contemporain

(1966-)

Issus de la commande publique du tramtrain mulhousien et rassemblés sous le terme Connexions, plusieurs projets de cet artiste allemand jalonnent la ville. L’œuvre de Rehberger se caractérise par une grande diversité de médiums et associe les domaines de la peinture, de la sculpture, du design, du graphisme et de l’architecture. Il nous invite à regarder notre environnement autrement, à créer des connexions entre ce que nous voyons et ce que nous vivons, comme par exemple créer un contact entre passagers et passants dans la rue, entre le tram et les quartiers qu’il traverse.

Paroles (2007) Avenue de Colmar — Assis dans le tram, notre regard erre dans la ville. Regardez en hauteur la façade de certains bâtiments. Rehberger attire notre œil et notre curiosité avec cette installation sous forme de rébus énigmatique. Que représentent ces signes ? Est-ce un langage ? Un code ? Il nous incite ici à nous arrêter et à décrypter un message! Rendez-vous page 47 pour vous aider à découvrir ce qu’il nous dit. Les garages monstruits (2003-2009) Arrêt de tram Musée de l’Auto — Sur la station proche de la Cité de l’Automobile, vous retrouverez trois installations colorées, fabriquées par une carrosserie locale (Carrosserie Haas).


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L’artiste voulait convier des architectes à travailler sur une structure faisant écho à l’environnement de ce lieu : le Musée de l’Automobile. L’artiste décida finalement de travailler seul et de s’appliquer un cahier des charges strict. Non stop (2008) Boulevard de la Marseillaise (à côté de la caserne des Pompiers) — Petit retour sur notre histoire. Située près de la caserne des pompiers, Non Stop figure une ancienne station de tram des années 50. Le tramway mulhousiena eu une première vie de 1882 à 1957. L’automobile ayant supplanté les modes de circulation, il disparaît pour revenir en 2006. Une fois construite, cette station de tram en béton a été délibérément vieillie par l’artiste à coups de masse pour faire apparaître les tiges en fer de son armature et lui donner cette allure d’abandon et de décrépitude. Depuis, les habitants se sont réapproprié l’œuvre. Tags et inscriptions sont venus s’imprimer sur la structure selon la volonté délibérée de l’artiste. Par cette œuvre, Rehberger critique la démolition de certaines traces du passé qui, pour lui, devraient subsister dans l’environnement collectif.

La pomme de terre d’or (2009) Avenue Roger Salengro (au pied de la Tour du Bollwerk) — C’est un véritable champ de pommes de terre de 185m² qui a été planté au pied de la Tour du Bollwerk. Cette œuvre s’accompagne de la création d’une légende – inspirée par celle de la création de la ville autour d’un ancien moulin et de la fille du meunier accueillant un guerrier de passage – et réinventée par l’artiste sous la forme d’une pomme de terre en or qui pousserait dans ce champ... Réellement cultivé et entretenu, ce champ a ainsi offert aux bénéficiaires des Restos du cœur quelques kilos de sa récolte. Un film racontant la légende a été réalisé par Björn Renner sur commande de l’artiste. Vous pourrez le retrouver sur le site internet de Mulhouse Art Contemporain, rubrique Guide. www.mulhouse-art-contemporain.fr/guide Muullhhoouusse (2009) Projet non visible à ce jour — Ou Mulhouse Houses en référence à des villes homonymes de Mulhouse : Casa Molino en Italie, Mülhausen en Allemagne et Milhouse en Angleterre. Le projet nous invitait à voyager entre ces trois villes reliées par une connexion internet répercutant la météo du jour. Rehberger avait ainsi imaginé qu’en cas de temps pluvieux dans une de ces cités jumelles, une pluie se déclenche dans ces structures.


Toutakou tu me regardes, 2012

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Pierre Fraenkel

Mulhouse art contemporain

(1972-)

Est-ce du langage SMS ? Des fautes d’orthographe ? Que nenni! Cet artiste joue plutôt avec les mots, ou comme il aime le dire «avec les maux». Utilisant des pochoirs, des projections, des mots en volume, Pierre Fraenkel, diplômé des Beaux-Arts de Paris, a un champ d’action large mais il attend surtout la rencontre avec le passant. Ici, vous pouvez voir une phrase, éclairée par un projecteur la nuit, qui décrit votre action au moment même où vous la lisez. Un pied de nez que l’artiste vous fait, l’humour étant très présent dans son travail. Il s’approprie notamment les panneaux d’affichage libres dans la ville et y appose des mots simples mais percutants. Il fait, entre autres, écho à l’actualité.

En général visibles peu de temps, ses œuvres se retrouvent ensuite sur les réseaux sociaux, où le public peut interagir. Il décline aujourd’hui ses "maux" sous d’autres formes : photo-romans, tasses, textile, et plus récemment en brodant, ou en mettant ses phrases en lumière. Soyez attentif aux messages que vous apercevrez en ville, sur le sol, les murs, en hauteur, vous le verrez plus souvent que vous ne le croyez...

9 rue de la Moselle http://pierrefraenkel.com


11 × 5m

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Le M.U.R Depuis juin 2013, l’association Epistrophe qui gère le M.U.R (signifiant Modulable, Urbain, Réactif) invite chaque mois les Mulhousiens à découvrir des artistes qui prennent possession de ce support. Le but de l’association est de promouvoir les cultures urbaines et de créer un lien entre toutes les générations grâce à des projets innovants. Un vernissage a lieu à chaque fin de réalisation où l’artiste rencontre les habitants et les passants. Ce type d’événements artistiques a vu le jour en 2000 à Paris et s’exporte désormais dans plusieurs villes.

Mesurant initialement 8 × 3m, soit la taille de deux panneaux publicitaires, le M.U.R s’est agrandi au fur et à mesure des réalisations pour atteindre sa taille actuelle. La première réalisation a été confiée à l’artiste parisien Shaka en juin 2013, au Passage teutonique. Finalement, la Ville a décidé de conserver cette œuvre encore visible aujourd’hui et le M.U.R s’est choisi un nouvel espace rue de la Moselle. En août 2013, c’est l’artiste strasbourgeois Dan23 qui l’a inauguré.

9 rue de la Moselle www.facebook.com/LeMurMulhouse


Inti

(1982-)

D’origine chilienne, Inti Cavestro est un graffeur et un peintre remarquable qui réalise de grandes fresques à travers le monde. Depuis l’âge de 13 ans, dans sa ville qui autorise le graffiti, il utilise la bombe aérosol et le rouleau. Il est influencé par la peinturemurale sud-américaine qui s’était engagée politiquement, contre Pinochet notamment. Empruntant son nom à la divinité inca du soleil, Inti utilise une figure centrale dans ses œuvres, le Kusillo, un personnage farceur du carnaval bolivien. Il critique ainsi l’instrumentalisation de notre société. L’artiste a d’ailleurs une devise : Color, Carnaval y Resistencia. Les motifs sur les vêtements de notre Kusillo proviennent du Musée de l’impression sur étoffes, musée technique et d’histoire locale (situé 14 rue Jean-Jacques Henner). De multiples détails ornent ses fresques monumentales. le crâne est très présent dans sa peinture, évoquant la mort mais surtout questionnant la religion et les traditions sud-américaines.

El Sembrador (Le Semeur), 160m² de surface peinte, 2014

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Quelques murs peints à découvrir

Mulhouse art contemporain

Place Lucien Dreyfus Sylvie Herzog et Fernand D’Onofrio ont réalisé cette fresque en 2001 et représentent des athlètes construisant Mulhouse. Rue des Alliés Démontrant l’évolution de la distribution du lait, l'ancienne laiterie Schmitlin a commandé cette fresque à Christian Geiger en 2001. Rue Jacques Preiss et Avenue Kennedy Fresques de Daniel Dyminski Rue Saint-Sauveur / Rue de la Fonderie, Entre les stations de tram Porte Haute et Tour Nessel Plusieurs graffs de différentes tailles sont à remarquer. 20 Av. du Président Roosevelt


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La HEAR Née en janvier 2011, la HEAR (Haute École des Arts du Rhin), située au 3 quai des Pêcheurs, résulte de la fusion de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg (ESADS), de l’École supérieure d’art de Mulhouse (Le Quai) et des enseignements supérieurs de la musique du conservatoire de Strasbourg en un seul et même établissement d’enseignement supérieur artistique. Plus de 600 étudiants, dont des étrangers, viennent y étudier l’art. L’école enseigne à des créateurs à s’inscrire

dans leur époque, prônant la synergie des arts. Les élèves s’approprient ainsi une identité artistique afin de devenir autonomes pour être des acteurs de la culture contemporaine. L’enseignement est dispensé par des enseignants chercheurs mais surtout par des artistes. Des expositions, workshops, conférences, projections, concerts ponctuent l’année et bien souvent le grand public est invité à s’intéresser au travail de ces artistes émergents.

De 2011 à 2015 se déroulait à Mulhouse le festival Bozar, qui mettait en avant les créations urbaines, notamment le graffiti. Depuis, le festival des Mécaniques Urbaines a repris le relais. Un mur situé à proximité de la HEAR, accueillait les graffeurs. Aujourd’hui le festival prend place 13 rue de Pfastatt dans un ancien bâtiment industriel. Mécaniques Urbaines a lieu les 10 et 11 juin 2017. N’hésitez pas à consulter le programme : www.hear.fr


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Les Sculptures Estivales

Sans les petites roues, bronze, 2000

Depuis l’an 2000, chaque été, un plasticien était invité par la Ville de Mulhouse à réaliser et à exposer une ou plusieurs sculptures dans la ville. A l’issue de cette exposition temporaire, Mulhouse acquérait une des œuvres, qui restait alors en place. Le cycle a été inauguré par Jean-Louis Toutain et s’est terminé par Jamel Béribèche en 2012 dont vous verrez peut-être une des œuvres rue du Sauvage, en direction de la gare.

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Jean-Louis Toutain

Mulhouse art contemporain

(1948-2008)

C’est à l’âge de quatorze ans que JeanLouis Toutain est attiré par l’art et s’inscrit aux Beaux-Arts de Toulouse. Il y découvre la céramique, s’essaye au théâtre, à la publicité, à l’architecture d’intérieur ou encore au design. En 1987, il s’oriente vers la sculpture et va développer son propre vocabulaire artistique en créant des formes humaines volumineuses. Personnages colossaux, rondelets, la taille de ses sculptures lui permet d’échapper au réalisme. Malgré l’absence de détails, ces personnages communiquent une certaine joie de vivre, une allégresse, une tendresse.

Jean-Louis Toutain a réussi à allier la légèreté dans la masse, comme si ces silhouettes volaient ou flottaient tout en douceur. Les sculptures de l’artiste traitent de divers thèmes qui regroupent autant des hommes, des femmes que des enfants. On retrouve souvent des images de famille, de maternité mais également l’évocation du jeu et de la musique. Préférant exposer grandeur nature, il désirait créer un contact direct avec le public, rendant facile d’accès ses silhouettes. L’artiste aime capturer des instants de vie qui ramènent le passant à sa propre réalité. Vous observerez l’aspect brillant et lisse de ses œuvres, créé grâce à des oxydes qui teintent le bronze.

rue des Franciscains


Femme panthère et son enfant loup, résine et céramique, 2011

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Pascal Gangloff

(1963-)

Sculpteur et céramiste mulhousien, Pascal Gangloff fut invité à réaliser quatre sculptures dans le cadre des Sculptures Estivales. L’artiste s’est attaché à représenter des scènes de la vie quotidienne et sociale. En utilisant l’hybridation humaine et animale, il veut ainsi nous questionner sur les liens entre nos deux mondes.

Humour et dérision sont également présents dans ses sculptures qui sont faites avec plusieurs matériaux : la résine, la céramique, les métaux ou encore le béton. “Artiste en dehors de toute autorité” selon ses propos lors d’une interview, il sculpte son regard sur le monde selon son désir. Faire avec ses mains et utiliser son imagination sont essentiels pour lui.

Cour de l’Ecole des Tonneliers www.youtube.com/watch?v=9mb0MXrFDTI


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Le Musée des Beaux-Arts

Mulhouse art contemporain

Logé aujourd’hui dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle (la Villa Steinbach) le Musée des Beaux-Arts abrite des collections d’artistes européens de la fin du Moyen-Âge à notre époque contemporaine et prend soin d’exposer des artistes locaux, notamment en dédiant une de ses salles à Jean-Jacques Henner, artiste haut-rhinois. Il accueille également des expositions temporaires.

Inauguré en 1864, à l’initiative de Frédéric Engel-Dollfus, un industriel et associé de la société DMC qui fabrique encore aujourd'hui du fil et de la SIM (Société Industrielle de Mulhouse), ce musée est le premier de la ville à réunir des œuvres d’envergure.

4 place Guillaume Tell


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A voir dans le jardin du musée :

(1948-)

Naji Kamouche

(1968-)

La Licorne du Fayé – Résine polyester, 2009 Mes pas à faire – Bronze, 2014

Livia De Poli

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Née à Conco en Vénétie italienne, région connue pour sa céramique, Livia De Poli s’essaye à ce matériau à 14 ans. La Licorne du Fayé, du nom d’un massif vosgien, est un thème qu’elle exploite ; ce minotaure au féminin représenterait les peurs et les angoisses que l’on racontait lors des veillées d’autrefois.

Les sculptures et installations de Naji Kamouche, diplômé de l’école du Quai (voir p.15), traduisent une expérience du quotidien, ou font appel à la mémoire. Mes pas à faire représente une balance, symbolisant l’équilibre des choses, la justice, la prudence. Il y a d’un côté une moitié de corps en devenir et de l’autre côté, la moitié la complétant. Le corps va-t-il trouver chaussure à son pied ? Il suffit d’un petit pas pour que l’ensemble soit instable. Belle métaphore de vie.

www.livia-depoli.odexpo.com

www.najikamouche.com


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Tour de l'Europe

Pour l’Europe ou Euronanas, 1974, bas relief en béton. Hauteur 5,60 m, longueur 14 m, saillie 0.28 m. Europe, 1972, bas relief

Architecte François Spoerry, 1972

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Mulhouse art contemporain

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Ce gratte-ciel en béton a trois faces qui symbolisent la région mulhousienne située au coeur de trois frontières (française, allemande et suisse). Haute de 112 m, la tour est composée de 36 étages habités. Le toit panoramique, à l’époque tournant, accueille un restaurant d’où nous pouvons admirer la ville et ses alentours. A son pied se trouvent deux œuvres d’art...

Charles Folk

Claude Abeille

Les Euronanas ont été sculptées en travertin (roche sédimentaire calcaire) durant l’été 1973 à Querceta, près de Carrare (Italie). Elles ont été installées l’année suivante sur la place de l’Europe, aujourd’hui devenue Porte Jeune. Charles Folk a eu un parcours très varié : d’abord peintre, domaine dans lequel il était connu et reconnu, il s’intéressaà la sculpture et réalisa de grandes œuvres, tant par leurs dimensions que par leur symbolisme, comme ici avec la thématique de l’Europe. Son travail se retrouve dans plusieurs collections de musées.

Diplômé en 1952 de l’École des BeauxArts de Paris, Claude Abeille est d’abord illustrateur et participe aux illustrations de l’Encyclopédie de la Pléiade dirigée par Raymond Queneau. Ce n’est que plus tard qu’il s’essaye à la sculpture et obtient le Prix Bourdelle de sculpture en 1963. Europe reconstitue de façon abstraite la géographie du continent. Claude Abeille souhaite répondre à la question de l’insertion d’une œuvre dans un environnement nouveau.

(1920-2007)

(1930-)

www.claude.abeille.fr


Hêtre sculpté, 1990

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Gérard Voisin

(1934-)

D’abord ouvrier aux Fonderies nantaises pendant quatorze ans, Gérard Voisin s’affirme en tant qu’artiste en sculptant des morceaux de bois au couteau et en réalisant des visages. N’ayant aucune influence artistique ni d’apprentissage académique, il s’oriente vers l’art africain, dont le travail de mémoire (colonisation,esclavagisme) devient un de ses thèmes clé.

On peut relier cet artiste au mouvement CoBRA créé en 1948 par quelques poètes et peintres. C’est un mouvement artistique réactionnaire contre la querelle entre l’abstraction et la figuration, s’intéressant plutôt à l’art primitif et à l’expressionnisme. Voisin accumule de nombreux papiers et possède plus de 300 sculptures africaines, source d’inspiration inépuisable pour lui. Il a été élu artiste pour la paix par l’Unesco en 2005. La sculpture présente ici n’a pas de titre ; elle a été réalisée après une tempête qui fit tomber un arbre que Voisin décida d’utiliser. Il en fit don à la Ville de Mulhouse.

Devant le bâtiment Grand Rex, Avenue de Colmar www.gerard-voisin.fr


Modulation sur le carré, 1969, aluminium, Campus Illberg

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Maxime Descombin

Mulhouse art contemporain

(1909-2003)

D’abord apprenti tailleur de pierre, Maxime Descombin débute dans la sculpture et dans l’art funéraire dans les années 40. Installé à Mâcon, il y fréquente l’école municipale de dessin dont il devient un des professeurs. Ne cherchant pas à être connu et reconnu, l’artiste a pourtant été novateur dans différents domaines comme le dessin, la tapisserie, le relief de dalles de verre coloré, le décor ou encore les costumes de scène. Après un arrêt forcé pour maladie pendant deux ans qui l’oblige à réfléchir sur le sens de l’art, Descombin reprend son activité avec la sculpture sérielle. La Modulation sur le carré de Mulhouse fait d’ailleurs partie d’une série dont les éléments sont dispersés en France (Lyon, Paris ou encore Mâcon). Pour cette séquence, il utilise la forme simple du carré qu’il met sous tension, le tordant dans tous les sens. Nous voyons ainsi dans la série le carré sous toutes ces formes. Dans la série

Lespugue, Descombin met en opposition le carré et la forme sphérique. Par son implantation actuelle au coeur de l’université de Haute-Alsace, l’œuvre prend une toute autre dimension : on peut y voir des livres s’élevant, symbolisant le savoir… En savoir plus De 1951 à sa mort, Descombin travailla dans son atelier à Mâcon. En 1991, l’association l’Atelier de Maxime Descombin se crée afin de conserver l’ensemble de son œuvre. L’atelier est aujourd’hui visitable et accueille des expositions. Allée Bernard Thierry-Mieg (devant l’ENSCMu) www.atelier-descombin.org


Zoutma, 2008, fûts de mazout, Campus Illberg

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Véronique Werner

(1971-)

D’origine mulhousienne, cette artiste a étudié à l’école du Quai. Véronique Werner utilise des matériaux récupérés pour réaliser des sculptures, des objets décoratifs ou encore des mosaïques en céramique. Commandée dans le cadre des Sculptures estivales en 2008, Zoutma fait directement référence aux éléments qui la constituent : des cuves et fûts de mazout (à l’envers : zoutma). Quatre trônes sont réalisés ; la Ville a décidé de conserver celui ressemblant à un fauteuil de type club. Zoutma est faite pour que l’ensemble de la population se l’approprie, les jeunes peuvent monter dessus, on peut y prendre des photos, vous y verrez sûrement quelques tags qui l’habillent. D’abord située Porte Jeune proche de la Tour de l’Europe, l’œuvre a ensuite été déplacée le long du canal près de la gare, pour s’implanter aujourd’hui sur le campusde l’Illberg, devant l’école de chimie.

A voir près de l’Université : les fresques de la résidence Master doctorat Située au 50 Boulevard Stoessel, cette résidence universitaire accueille les étudiants tout au long de l’année. Le CLOUS (Centre local des œuvres universitaires et scolaires) qui gère le lieu a invité des graffeurs à réaliser deux fresques. L’une a été réalisée dans le cadre du festival des Bozar 2015 par le collectif Black Sheet (composé de Stom500, Monsta et Ekiem.) Les éléments qui composent cette fresque sont issus de l’environnement qui entoure le lieu. La deuxième fresque, à l’arrière du bâtiment, est réalisée en septembre 2016 par le graffeur mulhousien Rosh.

Allée Bernard Thierry-Mieg (devant l’ENSCMu) www.vero-werner.fr


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Ligne 1 Rehberger Ligne 2 Buren

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Les Coteaux Architecte Marcel Lods, 1962 Selon un projet de l’architecte Marcel Lods, la construction du quartier des Coteaux démarre en 1962. Considéré comme une zone à urbaniser en priorité (ZUP), ce quartier est alors un des plus verts de France. Il compte aujourd’hui pas moins de 16 000 habitants issus de plusieurs nationalités, ce qui crée une grande diversité culturelle.

Dourone

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Jean Linnhoff Dans ce quartier vous pourrez découvrir une fresque sur le bâtiment de l’Afsco, réalisée en 2016, à l’occasion des 50 ans de l’association. Cette œuvre réalisée avec la participation des habitants représente des danseurs peints en bleu, clin d’oeil à l’artiste Henri Matisse et à son tableau La Danse de 1909.

Même composition, Même beauté 15 rue Mathias Grunewald — En avril 2017, une autre fresque a été inaugurée par la Ville et l’Agglomération mulhousienne (M2A), en collaboration avec la galerie Orlinda Lavergne, haute de 38m et faisant une surface totale de 456m². Peint par l’artiste espagnol Dourone et la Française Elodieloll, un visage de femme haut en couleur observe les habitants et arbore une coiffure végétale, symbolisant l’environnement à protéger. Pendant les 15 jours de réalisation, les habitants du quartier ont été conviés à des ateliers autour de l’art urbain. AFSCO L’AFSCO (Association familiale et sociale des Coteaux) gère une crèche, un périscolaire, propose des activités pour enfants et adultes mais dispose surtout d’un espace culturel proposant aux habitants du quartier et d’ailleurs des spectacles (concert, théâtre, cinéma) et des expositions. L’association est également organisatrice dufestival Musaïka, se déroulant chaque année en mai, manifestation dédiée aux musiques et cultures du monde. Pour en savoir plus sur leur programmation, rendez-vous sur le site internet www.afsco.org


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Louis Perrin

(1955-)

Né à Mulhouse, ce sculpteur a fait ses armes à l’Ecole des arts décoratifs de Strasbourg. Il a travaillé à la restauration du patrimoine de la cathédrale de Strasbourg ainsi qu’à Venise. Utilisant la pierre, le bronze ou d’autres matériaux, il réalise des œuvres monumentales, qui peuvent intriguer le public. Il expose autant en France qu’à l’étranger.

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La clé (1989) Installée derrière la Tour du Bollwerk, La Clé est une commande de la Ville de Mulhouse. — Suite à un concours, Louis Perrin a imaginé et réalisé une clé à coté de la Tour, seule trace encore visible des anciens remparts de Mulhouse. « Cette ville, un jour, à un moment de son histoire a décidé de détruire ses remparts, de s’ouvrir au monde. Je me suis dis que si on décide un jour de faire disparaître les murs, il n’y aura plus de portes, mais qu’a t-on fait de la clé ? » La sculpture est composée sur trois axes qui dessinent un espace, et de trois éléments : L’un qui rappelle le côté massif des murs, l’autre qui évoque la tour, renversée, et le troisième qui crée une porte, un passage. Le public s’est approprié l’œuvre et l’endroit devient même un terrain de jeu. « Faite de bronze, sa couleur évolue avec les caprices de la météo. Je l’ai modelée, je l’ai voulue organique, sensible, comme on pourrait faire le portrait d’une personne. J’aime voir les enfants qui grimpent dessus, qui passent sous son arche, les gens qui la touchent, tous contribuent à la rendre vivante. »

Le chaînon brisé (1990) Place du Général de Gaulle — Visible dans le parc face à la gare centrale, cette sculpture a été réalisée pour commémorer le 45e anniversaire de la Libération de Mulhouse et est devenu un monument. « Je suis arrivé à faire passer l’idée que seule une œuvre symbolique et artistiquement forte pouvait parler au-delà du passé et du présent. Dans plusieurs monuments, on trouve ce symbole de la chaîne que l’on brise. J’ai pensé, en allant à l’essentiel, c’est-àdire au chaînon brisé, que je touchais là quelque chose d’universel, qui va au-delà de cet événement tragique de notre histoire, que chacun dans sa vie, que chaque peuple, que chaque groupe humain travaille ou lutte à sa libération, que c’est un combat sans fin et hélas toujours actuel. »


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L’homme oiseau (1986) 25 rue Josué Hofer — Vous verrez ici un homme cigogne, symbole alsacien,grimpant le long d’une cheminée de 60m de haut, surplombant l’ancienne tuilerie Lesage (voir encadré). Il aura fallu cinq guides de la Compagnie des Guides de Chamonix-Mont Blanc pour installer l’œuvre. « Beaucoup de cheminées disparaissaient, comme les industries, elles faisaient partie du paysage, de la mémoire d’une époque qui se dissolvait dans les délocalisations et dans le chômage, explique l’artiste. J’avais lu l’histoire de l’homme-oiseau, un rituel qui existait à l’île de Pâques. Il s’agissait pour les jeunes gens d’escalader une falaise et de ramener le premier oeuf de la saison, celui qui y parvenait était « l’homme-oiseau » pour l’année entière. Évidemment, en Alsace l’oiseau mythique ressemble plus à une cigogne qu’à une sterne. L’hommeoiseauregarde vers en bas, peut-être par peur du vide, ou pour penser au temps des cheminées et des usines, il poursuit son ascension depuis bientôt 30 ans... »

Cette cheminée était à l'origine construite pour l'ancienne tuilerie Lesage. Après sa fermeture, le propriétaire ne voulait pas détruire le bâtiment, symbole de l'histoire mulhousienne. C'est dans les années 80 que l'on transforme l'édifice en espace d'art contemporain : La Maison de la Céramique. Ce lieu devient un espace de formation et d'exposition, dont l’activité céramique a été déplacée depuis 2002 à Guebwiller au sein de l'IEAC (Institut Européen des Arts Céramiques.) L’association Maison de la Céramique s’est transformée en Association de Préfiguration du Centre d’art contemporain de la Fonderie et a été missionnée par la Ville de Mulhouse pour créer ce qui deviendra La Kunsthalle (voir page 42.) C’est aujourd’hui sous le label Mulhouse Art Contemporain qui édite ce guide qu’elle poursuit son action. La Tuilerie Lesage accueille désormais le Séchoir, lieu d'exposition mais surtout association regroupant une dizaine d'artistes ouvrant volontiers leurs ateliers. Ils se doivent notamment d'accueillir dans leurs ateliers un artiste travaillant la céramique. Plusieurs expositions et événements sont organisés tout au long de l’année. Le Séchoir, 25 rue Josué Hofer à Mulhouse www.lesechoir.fr


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Yves Carrey

(1956-)

Mulhouse art contemporain

Soudeur de métier, Yves Carrey utilise ses compétences pour créer des sculptures avec des matériaux de récupération. Plusieurs des sculptures de cet artiste très actif dans la région haut-rhinoise sont exposées dans la ville.

Le soudeur ou D’r Schweisser (2006) 74 rue du Sauvage — Appelé aussi le Schweissdissi, du verbe allemand schweissen signifiant transpirer ou schweiss signifiant souder, mesurant 2,50m de haut, cette sculpture de divers métaux est devenue un emblème mulhousien. Installée rue du Sauvage, cette image fait référence à l’homme au labeur, qui sue, reposant sur son poste à souder. Regarde-t-il son avenir au loin ? S’essuie-t-il simplement le front en se reposant ? Ce travailleur à l’arrêt fait référence au chômage qui a touché la ville. Cette image du Schweissdissi avait déjà été utilisée par un autre sculpteur, Frantz Beer, en 1905. Cette sculpture, aujourd’hui située place Tivoli, était initialement installée place de la Réunion, face au Temple Saint-Etienne. Mais son fessier découvert faisant face à un édificereligieux gêna la population.


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L’Arbre (2003) Nouveau Bassin — Située au Nouveau Bassin, cette sculpture fait encore une fois appel à la nature et à l’environnement. L’œuvre est réalisée à partir de fers à béton issus d’anciens bâtiments des mines de potasse. Des fleurs à la cime de l’arbre proviennent d’anciens éléments de véhicules agricoles. L’aspect végétal est venu à l’artiste lorsqu’il a découvert les paquets entrelacés des fers. En donnant une deuxième vie à ces objets, nous pouvons dire qu’Yves Carrey se situe dans la lignée des Nouveaux Réalistes, mouvement artistique créé en 1960 par le peintre Yves Klein et le critique Pierre Restany. Ce groupe d’artiste utilisait des objets et des images du réel pour dénoncer à la fois l’essor de la figuration abstraite de l’époque et l’essor de notre société de consommation.

Les moutons (2010) Arrêt de tram Porte Haute — Au début de sa carrière, Yves Carrey utilisait des objets de récupération par manque de moyens, mais peu à peu, c’est pour redonner une vie à ces objets, traces du passé, qui l’inspiraient de plus en plus. Commande de la Ville dans le cadre des Estivales, cette installation ludique amène un peu de nature dans la ville. Un loup a également été créé pour accompagner le troupeau...

www.ycar.biz


La danse des trois, 2005, bois

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Mulhouse art contemporain

Alix Vonderweidt L’œuvre présente trois formes distinctes mais s’entremêlant, partant d’un socle commun. La notion de danse, évoquée par le titre, vient du mouvement circulaire que la sculpture crée. L’idée était de symboliser la région des trois frontières où nous noussituons. Suisse, Allemagne, France forment une ronde harmonieuse avec leurs différences culturelles et politiques. Une histoire, une racine commune les lient pourtant mais chacun conserve sa propre identité.

La promenade du Nouveau Bassin Parc à sculptures à ciel ouvert situé au coeur d’une zone économique et surtout culturelle, abritant un complexe de cinéma (Kinépolis) et une scène nationale (La Filature), cet espace est un lieu de détente et de découverte artistique. Depuis 2001 la Ville acquiert des sculptures pour aménager ce parc. La première œuvre acquise par la Ville est celle de Vincente Blanchard intitulée La Jonque, faite de bronze patiné, de sable et de ciment. L’œuvre évoque un bateau asiatique dont la voile est caractéristique. Comment y aller ? Prenez le Tram 2, arrêt Nordfeld


Réserve (pour tout bagage), 2004, métal

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Anne-Marie Schoen

(1953-)

Plasticienne et céramiste, Anne-Marie Schoen s’est formée à la Maison de la céramique, et a notamment travaillé entre 1999 et 2004 sur une série d’œuvres nommée Pour tout bagage. Posant la réflexion des déplacements de la population, l’artiste considère que les êtres humains peuvent être comme des paquets ou des bagages qui se déplacent de ville en ville. L’idée de laisser ou de garder une trace lors d’un voyage l’intéresse particulièrement. La première phase du projet reposait sur la collecte d’objets de mémoire, avec la participation du public qui déposait des objets auprès de l’artiste directement, puis les enroulait pour les plonger dans de la porcelaine afin de les figer.

La Réserve présentée ici est une cage en métal d’un rouge vif, enterrée en partie, au milieu des arbres. L’idée première était de pouvoir y déposer à l’intérieur nos propres souvenirs et objets ramenés de voyages et ainsi faire participer tout le monde. Aujourd’hui, la nature ayant repris ses droits, de l’herbe pousse à l’intérieur et l’œuvre peut se lire autrement.

http://anne-marie-schoen.over-blog.com


Julia, 2010, acier et miroir

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Mulhouse art contemporain

Yves Lemarque Cette sculpture mesure 4,60m de haut et 1m de large et a été fabriquée par une ferronnerie d’art alsacienne (Rimmelspacher à Riedisheim). Réplique réduite des cheminées qu’on pouvait voir auparavant à Mulhouse, cette œuvre rappelle le passé industriel de la ville, appelée alors « la ville aux cent cheminées ». L’artiste a choisi d’apposer sur le haut de sa cheminée des lettres découpées en miroir, dévoilant le prénom Julia. Yves Lemarque désirait ainsi interpeller le passant. Qui est Julia ? Personne en particulier selon l’artiste, mais très probablement quelqu’un d’identifiable pour celui qui la regardera, quelqu’un qui pensera à une femme nommée ainsi.

Prénommer une sculpture permet de l’humaniser, de lui donner une identité et de dépasser le statut de simple objet. En approchant Julia, vous remarquerez des trous faits par l’artiste afin de voir comment est constituée la sculpture, voir ce qu’il se passe à l’intérieur. Également photographe, Yves Lemarque recrée avec cette cheminée trouée et le miroir au sommet, une sorte de camera obscura, une chambre noire, l’ancêtre de la photographie.

Comment y aller ? Prenez le Tram 2, arrêt Nordfeld


Nos ombres en attendant la nuit, 2007, chêne sculpté

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Christian Lapie

(1955-)

Après des études aux Beaux-Arts de Reims et Paris, cet artiste a d’abord été peintre, il peignait d’ailleurs avec différents matériaux étonnants comme la craie, le ciment ou même des cendres. Après un séjour créatifen Amazonie, où il découvre des arbres immenses de plusieurs centaines d’années, il change radicalement de moyen d’expression et devient sculpteur. Attaché à la terre et à ses matières organiques, Christian Lapie s’est créé un vocabulaire plastique reconnaissable là où il expose : du volume et des figures humaines. Par sa taille imposante, le chêne devient son outil de création. Il choisit des arbres bien particuliers, qu’il coupe à la tronçonneuse lui-même, puis le travail de sculpture s’en suit.

Une fois la forme trouvée, il noircit les traits avec le feu, en calcinant le bois. L’arbre ainsi brûlé renaîtrait-t-il de ses cendres sous terre ? La sculpture est ensuite plantée partiellement. Peut-être des racines y pousseraient-elles... C’est une lecture probable de l’œuvre. Ses figures imposantes apparaissent sans visage, sans membres distincts, et surtout sans culture particulière, ce qui crée un dialogue universel. L’on pourrait y voir des totems, des fantômes, ou encore des gardiens veillant sur la ville. Les amateurs d’art y verront peut-être un clin d’oeil à l’artiste Giacometti, ou un lien avec les sculptures mystérieuses de l’Île de Pâques.

www.christianlapie.net


La Girafe, 2004, tôle

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Françoise Matt-Halm

Mulhouse art contemporain

Pour réaliser cette forme, de prime abord simple, l’artiste a utilisé un procédé particulier : électrozinguer de la tôle. Les formes sont découpées dans la tôle par un laser et sont ensuite assemblées par des soudures, et peintes avec une technique de thermolaquage, donnant un aspect vif à la forme obtenue.

Françoise Matt-Halm utilise trois critères pour créer : La forme : il faut partir d’une image figurative, ici la girafe, qu’il faudra épurer pour arriver à un ensemble quasi géométrique. Chaque élément seul ne représentera rien de particulier, tout se fera dans l’assemblage. La légèreté : la tôle électrozinguée est une matière souple. La sculpture pourrait peser seulement deux kilos puisque les lames sont fines, en réalité elle en pèse trente. La couleur : il faut rendre la sculpture joyeuse par des couleurs vives. Elle a ainsi réalisé plusieurs sculptures, représentant souvent des animaux, rendant ses œuvres ludiques et accessibles à tous. www.francoisematthalm.com


Maternité, 2009, bronze

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Georges Hanskens

(1959-)

Peintre, sculpteur et lithographe, Georges Hanskens s’inscrit dans un style à la fois expressionniste et symbolique. Originaire de Mulhouse, il a été formé à l’École des Beaux-Arts. Il nous présente dans le parc une sculpture de bronze patinée de brun, mesurant 1m20 de haut, posée sur un socle de granit blanc. Les détails ne sont pas visibles de loin ; il est conseillé de s’en approcher pour en cerner le sens malgré la taille imposante. Le titre nous donne la clé de compréhension de l’œuvre.

Il s’agit d’une scène de maternité. Tout en courbes, l’œuvre est douce et appelle au toucher, comme le réflexe d’une maman posant affectueusement sa main sur son ventre. Un des éléments, plus petit, pourrait représenter un enfant à naître ou déjà né ; c’est cet entre-deux qui fait le point central de l’ensemble. L’implantation en pleine nature de cet hymne à la femme, selon l’artiste, appelle le cycle des saisons et le cycle de la vie. www.hanskens.com


Ourobouros, 2007, fer et granit

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Kristian Ingold

(1964-2013)

Mulhouse art contemporain

suivi une formation à l’école du Quai de Mulhouse. Il utilisait principalement deux moyens d’expression : l’informatique et la sculpture. Pour le Nouveau Bassin, il se démarque des autres sculptures présentes qui s’érigent plutôt en hauteur. Ici l’œuvre est à l’horizontal et est faite de métal et de roche ; elle ne s’impose pas à nous, il faut la découvrir. Vous remarquerez des pieds qui font penser à une table où s’asseoir, créant un espace convivial.

Long de 3,90m, ce huit constitué représente le symbole de l’infini ou un lemniscate (courbe plane formant un 8 en mathématiques). Le titre que porte la sculpture fait référence à la figure du dragon ou du serpent qui se mord la queue,rappelant là encore un cycle sans fin.

www.deepbreak.com


Cristaux, 2013, bronze, aluminium, marbre et verre

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Pierre Watzky

(1932-2011)

Il est décédé en 2011 juste après l’accord d’achat de l’œuvre par la Ville. C’est donc Roland Vonarzx qui a réalisé l’œuvre grâce aux notes et croquis de Pierre Watzky. L’imbrication des différents volumes fait penser ici à une forme cristalline. Ancien mineur des mines de Potasse d’Alsace, l’artiste a passé sa vie à chercher des minéraux. Après le travail, il confectionnait des bijoux puis s’est tourné vers la sculpture. Il associait des minéraux précieux avec d’autres matières comme le bronze, le marbre ou encore l’aluminium, cette dernière étant la matière emblématique de notre temps selon lui.

Les différentes couleurs qui constituent l’œuvre Cristaux sont celles qu’on peut déceler dans un fragment de potasse en l’observant attentivement ; un peu de noir, de gris, d’orange, de rose et un soupçon de bleu. Par cette œuvre, l’artiste a voulu rendre hommage au passé industriel de la ville et à la région mais aussi aux mineurs. Elle est la dernière acquise pour le Parc à Sculptures du Nouveau Bassin de Mulhouse.


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Renato Montanaro

Mulhouse art contemporain

(1959-)

Peintre et sculpteur franco-italien né à Mulhouse, où il a suivi sa première formation, il a fini ses études à Bâle. Sa peinture appartient au courant de la figuration libre, dans une tendance pop utilisant par exemple le fluo ou des images issues de la bande dessinée. Ses sculptures se veulent plutôt insolites, empruntant au monde moderne ses atouts et attraits autant que ses défauts. Avec beaucoup d’humour, il veut nous faire comprendre la sincérité de ses pulsions créatrices en mélangeant les genres et les périodes. Si la parodie est présente dans son œuvre, elle ne fait pas oublier pour autant la rigueur et la maîtrise de sa technique.


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Hector (2010) Situé au Nouveau Bassin — Quatrième d’une série mais pas moins unique à chaque revisite, cet Hector se confronte aux chiens des passants et serait prêt à vous bondir dessus. Mesurant 1m30 de haut et 2m50 de long, ce bouledogue pèse pas moins d’une tonne ! Fait de bronze, réalisé par la fonderie locale Strassacker, sa patine chauffée attaque le métal et crée une oxydation qui lui donne cette couleur particulière.

Les trois points de suspension (2001) Situé à la Mairie de Mulhouse (2 Rue Pierre et Marie Curie) — Acquises dans le cadre des Sculptures Estivales, ces cinq sculptures sont caractéristiques de sa « période vache. » Trois d’entre elles sont installées devant l’entrée A de la Mairie de Mulhouse.

www.renato-montanaro.com


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Sébastien Haller

(1969-)

Diplômé en 1996 de l’école des Beaux-arts de Mulhouse, cet artiste complète sa formation avec un diplôme d’ébéniste. Éclectique et très technique dans ses réalisations, il peut être amené à travailler pour des collectivités, des entreprises ou des architectes. Il désire impérativement apparaître dans l’espace public car ses œuvres sont ainsi vues de tous, critiquées, jugées et deviennent vivantes.

Le Passager (2006) Situé à l’intersection des rues de la Mertzau et Lefebvre, commande du Sitram (bâtiment appartenant à Soléa, la société de transport en commun de Mulhouse). — Cette œuvre se lit de deux façons différentes. De face, vous ne verrez qu’une seule figure répétée, dont l’espace entre chaque élément rétrécit ou augmente selon votre point de vue. De côté, vous ne verrez qu’un seul passager. Est-il assis dans un bus qui se déplace ? Nous pouvons imaginer ici que le passager avance et que différents instants de son déplacement sont visibles. Du même artiste : Les chiens, 2003, situé au Parc Zoologique et botanique de Mulhouse Le couple, 2006, acier thermolaqué, œuvre visible sur le parvis de l’Hôpital Emile Muller

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D’autres œuvres sont visibles au Parc Zoologique

Mulhouse art contemporain

et Botanique de Mulhouse Anne et Patrick Poirier, Hortus Conclusus, 2003-2006 Cône de 7m de haut réalisé en acier inoxydable, cette installation abrite la volière aux oiseaux du zoo. Œuvre acquise en partenariat avec le CEAAC (Centre européen d’actions artistiques contemporaines basé à Strasbourg. http://ceaac.org/ Vincente Blanchard, Le lion (série des Zanimal’s), 2007, tubes soudés (photo de gauche)

www.sebastien-haller.com


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Motoco (DMC, Bâtiment 75) Situé sur l’ancien site textile DMC, le Bâtiment 75 est une friche industrielle réhabilitée en site culturel. Anciennement nommé Motoco, signifiant mobilize to cocreate (mobiliser pour créer) puis More To Come (encore à venir) le projet était au départ une volonté de créer une synergie entre artistes et artisans, d’utiliser le lieu industriel pour créer un design s’en rapprochant et de garder la mémoire de Mulhouse et son passé industriel. En 2017, la Ville de Mulhouse a engagé une nouvelle réflexion pour son devenir.

Dans ce premier bâtiment, d’une surface de 10 000m² (sur un site au total 10 fois plus grand !), le lieu abrite depuis 2011, des ateliers d’artistes, une radio locale (MNE) qui émet en FM, des collectifs ou encore des associations. 60 artistes font vivre le lieu. Vous pouvez le visiter lors d’événements comme les Ateliers ouverts, des expositions, des concerts ou accompagné d’un des résidents.

Ancien site DMC Bâtiment 75, 13 rue de Pfastatt


Anna Ostoya - Transpositions Vue d’exposition – © La Kunsthalle

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La Kunsthalle Le centre d’art contemporain de Mulhouse, La Kunsthalle est installée dans une ancienne fonderie où résonne encore l’histoire industrielle de Mulhouse. C’est à la fin des années 90, alors que l'endroit était à l'abandon, que l’Université de Haute-Alsace et la Ville de Mulhouse décident d’un projet audacieux : réhabiliter le bâtiment pour en faire un établissement public ! En 2002, les architectes Mongiello et Plisson associés au cabinet Émergence sont désignés pour repenser cette ancienne Fonderie. La Ville de Mulhouse décide d’y installer son futur centre d’art contemporain. La nouvelle Fonderie est inaugurée en 2007 et La Kunsthalle au printemps 2009. Elle cohabite désormais avec la Faculté des Sciences Économiques, Sociales et Juridiques de l’Université de Haute-Alsace, les archives municipales et les Ateliers Pédagogiques d'Arts Plastiques de la Ville de Mulhouse.

16 rue de la Fonderie kunsthallemulhouse.com

Sur un plateau de 600m², La Kunsthalle conçoit des expositions temporaires consacrées à la création contemporaine. Véritable laboratoire d’expérimentations, La Kunsthalle invite artistes et commissaires à développer leurs recherches artistiques. Grâce à divers événements, et en mettant l’accent sur la médiation et les relations avec tous les publics, La Kunsthalle incite ses visiteurs à dialoguer avec l’art contemporain ; des visites gratuites sont régulièrement organisées ou encore des Kunstapéro (visite et dialogue autour de l’exposition, suivie d’une dégustation de vin). Rendez-vous sur le site internet pour connaître la programmation.


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Les lieux autour de l’art contemporain Réseau Dédale Plusieurs artistes proposent des expositions et des ateliers pour tous. — 22 rue Sainte-Thérèse www.reseau-dedale.fr La Cour des Chaînes

Le Séchoir

La Filature Scène nationale de Mulhouse proposant plus de 60 spectacles par an. Vous pouvez également y voir diverses expositions dans un espace dédié. — 20 allée Nathan Katz www.lafilature.org Le Séchoir Salle d’expositions et ateliers d’artistes — 25 rue Josué Hofer www.lesechoir.fr Galerie Orlinda Lavergne Consacrée au Street Art — 33 rue des 3 Rois www.orlinda-lavergne-gallery.com Galerie Courant d’Art

Mulhouse art contemporain

— 10 rue des Tanneurs www.courantdart.fr

Expositions organisées tout au long de l’année par le Service Culturel de la Ville. — 13 rue des Franciscains Cabinet des Estampes, Bibliothèque L’Artothèque, Médiathèque de La Filature La Bibliothèque a pour particularité de posséder un Cabinet des estampes créé en 1955. Les collections de 8000 estampes et 450 livres d’artistes illustrent largement les différentes techniques, à travers de grands noms. Ces ressources font partie du fonds patrimonial de la Bibliothèque et sont visibles sur RDV, durant les horaires d’ouverture. La Médiathèque de La Filature abrite une collection de 900 gravures du XXe qui sont empruntables à domicile. — 19 Grand’rue — 20 allée Nathan Katz La Cité Manifeste Quartier habité réalisé dans une ancienne cité ouvrière. Cinq équipes d’architectes de renom ont réfléchi à de nouvelles formes d’habitat social (Jean Nouvel, Shigeru Ban / Jean de Gastines, Anne Lacaton & JeanPhilippe Vassal, Duncan Lewis / Potin + Block, Mathieu Poitevin / Pascal Reynaud). L’éclairage public est confié à Yann Kersalé. — Entre la rue Lavoisier et Jean-Jaurès


Événements autour de l’art contemporain

Informations pratiques

Les Ateliers Ouverts

La circulation en centre-ville est parfois difficile, nous vous conseillons de vous garer et de parcourir la ville en transport en commun, à vélo ou à pied pour les plus téméraires!

En mai, les artistes alsaciens vous invitent à découvrir leurs univers et ouvrent leurs portes. www.ateliersouverts.net Mulhouse 00 En juin, les années impaires, cette biennale expose les jeunes diplômés des écoles d’art de toute l’Europe. www.mulhouse.fr/fr/evenements La Biennale de la Photographie Organisée de juin à septembre les années paires, avec l’association l’Agrandisseur, cet événement traite du médium photographique grâce à divers workshops, expositions, conférences ou résidences d’artistes. www.biennale-photo-mulhouse.com OFF Événements organisés chaque année par l’association Mulhouse Art Contemporain autour de mulhouse 00 ou de la Biennale de la Photographie. www.mulhouse-artcontemporain.fr

Se déplacer à Mulhouse En tram www.solea.info En vélo Louez et déposez un vélo dans les 40 stations de la ville quand vous le souhaitez afin de vous déplacer rapidement d’un point à l’autre en toute liberté. www.velocite.mulhouse.fr Se garer — Parking Porte-Jeune (1138 places) — Parking Maréchaux (540 places) — Parking Porte Haute (210 places) — Parking de la Gare de Bâle (300 places) — Parking Gare Centrale (420 places) Plus d’informations sur www.parkindigo.fr www.citivia.fr/fr/parking-gare-centrale www.mulhouse.fr Besoin de renseignements ? Office du Tourisme 1 Avenue Robert Schuman www.tourisme-mulhouse.com 03 89 35 48 48 Le code pour déchiffrer le message de Tobias Rehberger (page 10)

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A World Not ours Exposition collective Coproduction la Kunsthalle et la Fondation schwarz

01.06 — 27.08 2017

KuNstHAllEMulHousE.CoM

Sven ’t Jolle, Sans papiers, 2005, plâtre pigmenté – Courtesy Galerie Laurent Godin, Paris – Photo : © Hugard & Vanoverschelde


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