Saison
2014 - 2015 Solstices &
équinoxes
Patrick Davin, directeur artistique et musical
L’Orchestre Symphonique de Mulhouse, service de la Ville de Mulhouse, reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication Direction Régionale des Affaires culturelles d’Alsace. Merci à nos partenaires : Conseil Général du Haut-Rhin • La Filature, Scène Nationale IRCOS • L’Opéra national du Rhin • Les Dominicains de Guebwiller
Visuel de couverture : © Nils-Udo – Tournesols vidés de leurs graines, baies d’obier, bonnets d’évêque, noyaux de bonnets d’évêque. Donauried, Bavière, Allemagne 1993 – Diasec - 124 x 124 cm
le ce rc l ed ro ébe r s e r y m u c m h p l h e h s o o u t n r i s e e q u Sa ison 2014 - 2015 e Solstices &
Patrick Davin,
directeur artistique et musical
équinoxes
Orchestre symphonique de Mulhouse La Filature, 20, allée Nathan Katz, 68090 Mulhouse cedex orchestre-mulhouse.fr • 03 69 77 67 80
s o m m a i r e
© Nils-Udo – Lierre, sorbes. Aix-la-Chapelle, Allemagne 1999 – Diasec - 124 x 124 cm
Éditori aux → 6 — 9
L es comp ositeurs → 10 — 11
L es es tivales → 12 — 15
L a F ilature → 16 — 33
au cœur de la cité → 34 — 41
L’Opér a national du r hin → 42 — 45
routes d’al sace, Routes de france → 46 — 49
Nous connaî tre → 50 — 57
En pratique Rés erver S’abonner → 58 — 66
© Nils-Udo – Rameaux liés avec des brins d’herbe, fleurs de liseron sur un étang. Île de la Réunion, Océan Indien 1990 – Diasec - 124 x 124 cm
Le mot du Maire
Pour cette saison 2014/2015, je me réjouis de vous présenter le nouveau répertoire façonné par toute l’équipe de l’Orchestre symphonique de Mulhouse. Il s’agit du deuxième exercice de son directeur artistique et musical, Patrick Davin. Après la Belgique l’an passé, la thématique des Saisons est cette fois abordée, avec deux temps particulièrement forts au programme. Le 20 décembre, Solstice d’hiver offrira des œuvres de compositeurs ayant écrit sur ce thème, à l’image de Schubert. Puis, en juin prochain, Solstice d’été déploiera des compositions de Berlioz (Les nuits d’été) ou encore de Mendelssohn (Songe d’une nuit d’été). L’OSM, c’est toujours neuf concerts symphoniques, cinq opéras dans le cadre de l’Opéra national du Rhin, des actions pédagogiques tournées vers les écoles de Mulhouse et de l’agglomération... Sans oublier des interventions musicales en milieu hospitalier, des concerts dans les quartiers, une semaine de musique de chambre à l’heure du déjeuner place de la Réunion, et un déplacement au Théâtre des ChampsElysées à Paris, pour mieux asseoir sa notoriété. Ambassadeur de notre cité, l’Orchestre symphonique est aujourd’hui reconnu sur la scène nationale pour sa culture et son savoir-faire. Je tiens à féliciter toutes les personnes qui y contribuent au quotidien. Gageons que cette saison nous réserve une fois encore de belles surprises musicales. Bons concerts à tous !
Jean Rottner Maire de Mulhouse
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« Ô Saisons, ô châteaux »
© Nils-Udo – Feuille de robinier, fleurs de campanule. Vassivière en Limousin, France 1986 – Diasec - 124 x 124 cm
Mesdames, Messieurs, Chers amis de l’Orchestre symphonique de Mulhouse, Après une inoubliable et très riche « année belge », voici donc (enfin !) le programme complet que nous avons choisi de vous proposer pendant les douze prochains mois. Une saison qui s’est coupée en quatre pour vous plaire, musiques rythmées de la manière la plus universelle et naturelle qui soit, au gré du retour parfois chahuté mais toujours immuable des équinoxes d’automne et de printemps, des solstices d’hiver et d’été. L’année écoulée m’a permis de mieux vous connaître, vous mélomanes fidèles, anonymes mais chaleureux, respectueux toujours, curieux souvent mais passionnés avant tout (votre courrier en témoigne) et je voudrais d’abord vous remercier personnellement pour l’ensemble des témoignages globalement très encourageants que vous avez adressés jusqu’ici à tous les membres de notre équipe. Plus que jamais, le destin et la vie même d’un orchestre comme le nôtre dépendent de son dynamisme, de la relation qu’il entretient avec son public présent et à venir, de sa capacité à dépasser perpétuellement les limites de son propre savoir-faire, de sa pertinence, de son rayonnement, de son intégration dans les villes, dans les régions, en France et peut-être au-delà. Avec opiniâtreté, nous avons pu maintenir une nouvelle fois l’essentiel des séries qui ont fait la richesse et la diversité de l’année précédente, scandées cette fois par les aphorismes illuminés et impitoyables du jeune Arthur Rimbaud, dont l’enfer vital et poétique reste bien de toutes les saisons, et de la nôtre en particulier. La grande série des 9 concerts de «La Filature » brillera de mille feux puisqu’elle comportera de magnifiques projets diversifiés et populaires, des chefs invités appréciés de tous et de nombreux solistes vocaux et instrumentaux renommés et talentueux. Décembre et juin seront aussi l’occasion de deux désormais traditionnels festivals (Schubert-hiver et Mendelssohn-été), moments forts pour notre équipe, pour les musiciens de l’orchestre et pour le public. « Au cœur de la cité » nous emmènera vers les électrons libres, les méridiennes et les sinfonies enchantées : des programmes originaux de musique de chambre et de découverte de petits ensembles où nos merveilleux musiciens se retrouveront dans le cadre inattendu de nouveaux lieux de concerts à Mulhouse, suscitant par là même une grande convivialité entre et avec les Mulhousiens. La série « Opéra du Rhin » fera, cette année encore, l’objet de tous nos soins, couvrant plus de deux siècles de l’histoire de l’opéra tandis que par « Les routes d’Alsace et de France », et après le récent et triomphal concert d’ouverture au prestigieux festival Berlioz de La Côte-Saint-André, l’orchestre de votre ville aura le plaisir de se retrouver convié à Colmar, Guebwiller, Strasbourg et au magnifique Théâtre des Champs-Elysées à Paris. En rappelant que l’orchestre de Mulhouse, c’est aussi les concerts à l’hôpital, les invitations pour les jeunes, les animations dans les écoles, les rendez-vous traditionnels pour les aînés, pour le premier janvier, pour les vœux, les animations de rue et dans tous les quartiers, je veux ici bien sûr remercier sincèrement Monsieur le Maire Jean Rottner et Monsieur l’Adjoint à la culture Michel Samuel-Weis pour la confiance qu’ils continuent de nous accorder. Ma gratitude également au personnel technique et administratif de la Ville qui s’est dépensé cette année dans l’ombre sans compter, pour nous permettre de rester dans la lumière, d’humbles mais d’heureux marchands des quatre saisons… musicales. Nous avons besoin de vous ! Ce sera toujours un plaisir de vous retrouver !
Patrick Davin Directeur artistique et musical
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s a i s 1
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c o m p l e o s s i t e u r s
Bruce Adolphe
Louis Durey
Astor Piazzola
Jean-Sébastien Bach
Antonin Dvorak
Francis Poulenc
Samuel Barber
Jean-Luc Fafchamps
Serguei Prokofiev
Hector Berlioz
Gabriel Fauré
Serguei Rachmaninov
Alexandre Borodine
Giovanni Gabrieli
Maurice Ravel
Pierre Boulez
Claude Gervaise
Steve Reich
Eugéne Bozza
Gérard Grisey
Ferdinand Ries
Johannes Brahms
Camargo Guarnieri
Kaija Saariaho
Benjamin Britten
Georg Friedrich Haëndel
Samuel Scheidt
Régis Campo
Joseph Haydn
Johannes Schöllhorn
Dimitri Chostakovitch
Alan Howhaness
Franz Schubert
Domenico Cimarosa
Jacques Ibert
Robert Schumann
Aaron Copland
György Ligeti
Antoine Simon
Carl Davis
Gustav Mahler
Richard Strauss
Gualtiero Dazzi
Bohuslav MartinŮ
Rogue Starter
Claude Debussy
Jules Massenet
Igor Stravinski
Edison Denisov
Félix Mendelssohn
Piotr Ilitch Tchaïkovski
François Devienne
Modeste Moussorgski
Ludwig Van Beethoven
Paul Dukas
Wolfgang Amadeus Mozart
Heitor Villa-Lobos
Henri Duparc
Carl Nielsen
Antonio Vivaldi
Jacques Offenbach
Iannis Xenakis Hans Zender
« Parmi mille fééries »
Hans Zimmer
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© Nils-Udo – Maison d’eau, troncs d’épicéa, branches de bouleau, osiers. Mer du Nord 1982 – Diasec - 124 x 124 cm
e s t i l e v a s l e s
ÂŤ Je voyais le ciel bleu et le travail fleuri de la campagne Âť
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→ août
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21 août – 17h
29 août – 17h
→ Saint-Siméon-de-Bressieux, Ancienne usine pensionnat Girodon
→ Mulhouse, La Filature Salle de répétition de l’Orchestre
Festival Berlioz
Festival Météo
la côte-Saint-André
Percussions
Concert d’ouverture
des 3 frontières
Programme du concert dirigé par Berlioz au Festival de l’Industrie de 1844 : Berlioz, Beethoven, Weber, Halévy, Spontini, etc.
Gérard Grisey, Tempus ex Machina, pour 6 percussionnistes Iannis Xenakis, Persephassa, pour 6 percussionnistes
Orchestre symphonique de Mulhouse Orchestre des Pays de Savoie 500 musiciens et chanteurs amateurs Nicolas Chalvin, direction
André Adjiba, Daniel Buess, Lucía Carro Veiga, Nahomu Kuya, Nagisa Shibata et Daniel Stalder, percussions Coproduction Orchestre symphonique de Mulhouse/Festival Météo
Outre la participation des musiciens de l’Orchestre symphonique de Mulhouse au Festival Scènes de rue les 18 et 19 juillet derniers, la fin de l’été 2014 aura été marquée par deux évènements. Le 21 août d’abord, la première prestation de l’Orchestre symphonique de Mulhouse au prestigieux Festival Berlioz de la Côte Saint-André. A deux pas de la maison natale du plus célèbre compositeur français, l’Orchestre, renforcé de musiciens de l’Orchestre des Pays de Savoie, aura redonné le vaste programme dirigé par Berlioz lui-même lors du Festival de l’Industrie de 1844 à la tête de 1000 exécutants. Après l’entracte, 500 musiciens et chanteurs amateurs rejoignaient l’OSM pour rendre hommage au Maître par de puissants extraits de la Symphonie fantastique, de la Symphonie funèbre et triomphale, sans oublier bien sûr la Marseillaise. Un véritable « concert Monstre » ! Plus intime mais tout aussi vibrant, les deux percussionnistes de l’OSM se sont joints le 29 août aux membres de l’ensemble bâlois Phoenix et de la Hochsshule de Fribourg à l’invitation du Festival Météo. Donné dans la salle de répétition de l’Orchestre à la Filature, le programme se situe à la croisée du temps et de l’espace, décliné par les recherches passionnantes de deux géants de la musique contemporaine, Gérard Grisey et Iannis Xenakis.
© Nils-Udo – Une demi-feuille de robinier. Valle di Sella, Italie 1992 – Diasec - 124 x 124 cm
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l f a i l a t u r e « Un grand vaisseau d’or, au-dessus de moi »
© Nils-Udo – Terre, eau, osier, brins d’herbe, sorbes, baies de troéne. Aix-la-Chapelle, Allemagne 1999 – Diasec - 100 x 100 cm
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12 septembre → Mulhouse — La Filature 15h : Concert des aînés 18h : Présentation de la saison par Patrick Davin 20h : Concert offert aux abonnés
Ou v e r t u r e de l a sa ison s ym phoniqu e 18
« L’automne déjà ! Mais pourquoi regretter un éternel soleil » Véritable rentrée mulhousienne pour l’Orchestre avec ce premier rendez-vous offert aux abonnés de la saison dernière et de celle qui s’annonce. Rythmée en deux temps forts, la soirée se déclinera d’abord à 18h par la présentation de la saison par Patrick Davin puis à 20h par un étonnant concert où le chef cèdera sa baguette à des étudiants de la classe de direction du Conservatoire national supérieur de Paris (CNSMDP). Tous excellents étudiants, ceux-ci auront bien sûr travaillé sous la direction du chef et avec les musiciens plusieurs jours auparavant. « Concert-Ecole » pour les maestri de demain, et l’occasion pour le public de pénétrer les mystères de la direction d’orchestre !
Patrick Davin, direction Etudiants de la classe de direction du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris Ludwig Van Beethoven, Symphonie n°4, pour orchestre (extraits) Felix Mendelssohn, Symphonie n°4, Italienne, pour orchestre (extraits) Robert Schumann, Symphonie n°4, pour orchestre Coproduction Orchestre symphonique de Mulhouse/CNSMDP
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17 et 18 octobre – 20h → Mulhouse — La Filature
Symphonique 1
« Jadis, ma vie était un festin où tous les vins coulaient »
Andreas Spering, direction Dorothee Mields, soprano Colin Balzer, ténor Patrick Bolleire, basse Chœur de l’Orchestre Philarmonique de Strasbourg Catherine Bolzinger, chef de chœur Joseph Haydn, Les Saisons, oratorio pour soli, chœur et orchestre Concert enregistré par Accent 4
1801, alors que le Siècle de Rousseau connaît ses dernières clartés automnales dans une métamorphose touchant au Sublime, Joseph Haydn compose son lumineux oratorio dédié aux quatre saisons. Résolument descriptive, l’œuvre puise dans la peinture d’une nature vive et colorée mais aborde aussi, à la manière d’un Goethe ou d’un Winckelmann, la question de l’Homme au cœur du monde. S’appuyant sur un poème épique du XVIIe siècle, Haydn compose alla Zuber un vaste panorama où l’Homme affronte les orages et les tempêtes aussi bien que le renouveau printanier et les glaçures de l’hiver. Expression de la Création divine, Dame nature, nous dit Haydn, est la mère de tous les hommes. Dans une Vienne il y a peu encore habitée par Mozart et pas encore dominée par Beethoven, Haydn bâtit avec un chœur, trois solistes et un orchestre, un hymne au soleil et un chant de la terre.
Concert en partenariat avec le journal
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15 novembre – 20h → Mulhouse — La Filature
Symphonique 2
« … Je devins un opéra fabuleux… »
Soirée exceptionnelle à la Filature avec la venue à Mulhouse d’une des plus grandes baguettes internationales, accompagnée des plus grandes voix du chant français.
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Michel Plasson, Sophie Koch, Ludovic Tezier, ainsi que des solistes et des chœurs de premier plan donneront en concert l’opéra méconnu de Jules Massenet, Cléopâtre. Créé il y a tout juste 100 ans, alors que l’Europe entre dans un long déluge de feu et de sang, Cléopâtre est l’un des derniers feux d’un art lyrique français alors parvenu à son rayonnement automnal. Désormais dominé par les figures pleines des verdeurs tragiques d’un Pelléas ou, à peine plus tard, des sortilèges d’un enfant pas vraiment sage, celui-ci possède pourtant encore la vigueur et l’intelligence qui firent le succès des Manon, Thaïs et autre Werther : solide sens dramatique, orchestration multicolore, ligne de chant à couper le souffle, tragédie aux sources de l’Histoire. Un art digne des plus grands, est servi ce soir par les plus grands.
Ce concert est également donné le 18 novembre à Paris, au Théâtre des Champs-Elysées
Michel Plasson, direction Sophie Koch, Cléopâtre Cassandre Berthon, Octavie Auriane Orinel, Charmion Ludovic Tezier, Marc Antoine Benjamin Bernheim, Spakos Pierre-Yves Binard, Sévérus Frédéric Goncalvez, Ennius Jean-Gabriel Saint Martin, Amnhès et une voix Yuri Kissin, L’esclave de la porte, un esclave Chœur de l’Orchestre de Paris Lionel Sow, chef de chœur Chœur de Haute-Alsace Bernard Beck, chef de chœur Jules Massenet, Cléopâtre, opéra en version de concert Coproduction Orchestre symphonique de Mulhouse/ColineOpéra
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© Nils-Udo – Nid d’hiver, osiers et boules de glace colorées au jus de baies d’obier. Bavière, Allemagne 1993 – Diasec - 124 x 124 cm
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19 et 20 décembre → Mulhouse — La Filature
Symphonique 3
« Quand irons-nous, par delà les grèves et les monts, adorer Noël sur la terre ! »
Fe s tival Sol stice d’hiver 22
Un festival aux portes de l’hiver, avec en son cœur, le plus attendrissant des compositeurs romantiques. Schubert, celui dont le nom même évoque un tableau de silence et de neige, avec ça et là des moulins givrés dans la campagne, un guet arrêté par la glace, un vol de migrateurs surpris dans le froid. Et puis bien au chaud près d’un feu, une Marguerite à la fois femme et fleur, fille de Goethe et de la plus profonde tradition allemande, qui tourne le rouet dans une danse dont s’est peut-être souvenu le compositeur Jean-Luc Fafchamps dans sa lancinante lettre soufie. Après tout le Romantisme ne s’est-il pas abreuvé aux sources de l’Orient ? Schubert, c’est aussi Vienne, celle d’une aristocratie mélomane commandant au jeune Franz de riches pages de musique de chambre, pleine d’une joie bien loin du spleen de la musique vocale, qu’on entendra d’ailleurs aussi dans ses plus belles pages chorales.
Vienne encore, celle de Mozart et Haydn, dont le compositeur à peine adulte se souviendra dans ses troisième et cinquième symphonies, deux œuvres démentant là encore l’idée d’un Schubert constamment hanté par la mélancolie. La troisième écrite en 1815 par un homme de moins de 20 ans, est lumineuse, rapide, brillante. La cinquième, composée un an plus tard, est plus intime. Sans trompette ni timbale, elle s’entend comme un hommage au génial salzbourgeois, avec sa rigueur toute classique, habillée d’une profonde richesse harmonique et mélodique. Enfin, parce que l’hiver c’est aussi Noël, Poulenc convie les anges de Gozzoli pour une prière endiablée, joyeuse, mais non sans cérémonie. D’ailleurs, le plus encanaillé des compositeurs français n’est pas le moins mystique – qu’on se souvienne de ses Carmélites – . Conviant de vastes forces chorales et une soprano solo, son Gloria alterne joutes colorées et fusées d’artifice avec la solennité nécessaire à la célébration du Christ. Une cathédrale d’étoiles qui éblouit l’hiver.
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Fe s tival Sol stice d ’hiver
19 décembre 20 décembre → 18h Salle de répétition
→ 18h Salle de répétition
→ 20h Grande salle
Franz Schubert, Octuor, pour cordes et vents, en fa majeur, op.166, D 803
Franz Schubert, Introduction et variations pour piano et flûte sur le Lied „Trockene Blumen“ opus 160, D 802
Franz Schubert, Symphonie n°3, pour orchestre, D 200 en ré majeur Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour violon et orchestre n°3, KV 216 Franz Schubert, Le Chant des esprits sur les eaux, pour chœur d’hommes et cordes, D 714 Francis Poulenc, Gloria, pour soprano, chœur et orchestre
Ryoko Yano, Adela Urcan, violons Katarzyna Losiewicz, alto Urmas Tammik, violoncelle Guillaume Arrignon, contrebasse Maxime Penard, clarinette Guillaume Bidar, basson Eric Laplanche, cor → 20h Grande salle Franz Schubert, Rosamonde, ouverture pour orchestre, D 797 Franz Schubert, Rondo, pour violon et cordes, D 438 Franz Schubert, Chœurs avec piano ou ensemble de cuivres Franz Schubert, Symphonie n°5, pour orchestre, D 485 Patrick Davin, direction Victor Dernovski, violon Chœur de Haute-Alsace Bernard Beck, chef de chœur
Jean-Luc Fafchamps, Lettre Soufie D, pour clarinette, violon, alto, violoncelle, percussions et piano Franz Schubert, Trio n°2 opus 100, n°12, en mib majeur D 929 Patrick Davin, direction Michel Demagny, violon Pascal Bride, alto Americo Esteves, violoncelle Manuel Poultier, clarinette Gregory Ballesteros, piano André Adjiba et Nahomu Kuya, percussions Ballet de l’Opéra national du Rhin Ivan Cavallari, direction
Marko Letonja, direction Ray Chen, violon Kristina Bitenc, soprano Chœur et Orchestre philharmonique de Strasbourg
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1er janvier – 17h
6 janvier - 19h30
→ Mulhouse — La Filature
→ Bâle – Martinskirche
Concer t du Nouvel An
Les Quatre Sa isons de Vivaldi
« à écrire sur des feuilles d’or »
r o g
Excursion à Bâle En partenariat avec les Dominicains de Haute-Alsace, laissez-vous vous transporter en bus pour écouter Les Quatre Saisons de Vivaldi avec l’Orchestre de Chambre de Bâle et le virtuose italien du violon, Giuliano Carmignola.
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Patrick Davin, direction Mélanie Boisvert, soprano
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Antonio Vivaldi Symphonie en do majeur pour cordes et basse continue RV 116 Concerto en fa majeur pour violon, cordes et basse continue Per la Solennità di San Lorenzo RV 286 Concerto en ré majeur pour violon, cordes et basse continue Il grosso Mogul RV 208 Les Quatre saisons opus 8 → Départ du bus à 18h30 à l’Ile Napoléon-Centre Commercial → Tarif Excursion 40 € (trajet et billet) Dans le bus : panier pique-nique : 6 € Sur réservation (avant le 5 janvier 2015) Détails : voir page 61
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9 et 10 janvier – 20h → Mulhouse — La Filature
Symphonique 4
« Sur les routes, par des nuits d’hiver, sans gîte, sans habits, sans pain, une voix étreignait mon cœur gelé »
Patrick Davin, direction *Christian Elsner, ténor **Stuttgart Neue Vocal Solisten
9 janvier Franz Schubert, Le Voyage d’Hiver, pour ténor* et orchestre (orchestration de Hans Zender)
10 janvier Gustav Mahler, La Jeune fille et à la mort, version pour orchestre à cordes Johannes Schöllhorn, Herbst, pour ensemble vocal** et orchestre, sur les textes de Matsuo Basho Franz Schubert, Symphonie inachevée, pour orchestre Concert enregistré par Accent 4
Aux traverses du temps, il arrive au voyageur de se perdre et de se trouver. Car si l’hiver est propice à la méditation, c’est à un long pèlerinage que nous invitent ce vendredi le compositeur et le poète : une errance où l’âme ne s’accompagne que d’elle-même. Peu de refuges soulagent le cavalier et aucun Compostelle n’illumine son horizon. Ici tout est silence. Pourtant, ce Voyage d’hiver se réchauffe des chamarrures d’un orchestre pour une fois convié à partir lui-aussi. Allumant des couleurs, parsemant des parfums, il habille la nudité du Lied. Un écrin de sons pour cet Everest du chant, porté à des sommets où personne n’avait jusqu’alors frayé. Schubert ouvrait alors la piste, que suivront ensuite d’autres génies romantiques – on pense ici à Brahms et à Schumann. Mais c’est Mahler qui sera à honneur samedi. Car l’auteur du Monde abandonné était lui aussi un habitué des sommets. Culminant très haut, il y côtoyait les ombres de ses prédécesseurs. Si Beethoven inspirait ses symphonies, c’est avec Schubert qu’il fredonnait ses Lieder, lui rendant d’ailleurs hommage par sa transcription du célèbre quatuor n°14. Schubert toujours avec sa célébrissime Inachevée, et enfin, toujours dans les montagnes, mais cette fois à l’Orient, les nuages accrochés aux sonnets du poète japonais Matsuo Basho, mis en musique par un voisin, notre compositeur en résidence, Johannes Schöllhorn.
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13 et 14 février – 20h → Mulhouse — La Filature
Symphonique 5
« Un salon au fond d’un lac »
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On ne saurait visiter l’hiver sans passer par son royaume. Plaine blanche, voix orthodoxes et palais de glace : c’est la Russie. Elle est élégiaque, brumeuse et rêveuse dans cette première symphonie écrite par un homme encore jeune mais déjà mélancolique. Tchaïkovski la composa dans le train qui l’emmenait de Moscou à Saint-Pétersbourg. Elle le hanta jusqu’à le rendre malade et il y revint plusieurs fois même après sa création en 1868. Plus tard, virtuose sous les touches noires et blanches de son célèbre deuxième concerto, Rachmaninov décrit une âme russe majestueuse, chorale, solide, prompte à éveiller un compositeur alors plongé depuis deux ans dans une profonde dépression. Effet thérapeutique vérifié puis l’œuvre fut très vite donnée à Paris aux célèbres Ballets russes avant d’essaimer sur toutes les grandes scènes du monde. Enfin, parce que la Russie, c’est aussi le XXe siècle et l’ogre soviétique, voici le trop méconnu Denisov, avec son irrépressible attirance vers l’Occident : ou comment un créateur peut-il transcender un héritage plongé dans le plus profond brouillard ?
Jurjen Hempel, direction Nelson Goerner, piano Edison Denisov, Les cloches dans le brouillard, pour orchestre Piotr Illitch Tchaïkovski, Symphonie n°1, « Rêves d’Hiver », en sol mineur, opus 13 Serguei Rachmaninov, Concerto pour piano n°2, opus 18 en ut mineur
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27 et 28 mars – 20h → Mulhouse — La Filature
Symphonique 6
« J’écartai du ciel l’azur, et je vécus, étincelles d’or de la lumière nature »
Patrick Davin, direction Sébastien Droy, ténor Nicholas Angelich, piano Ballet de l’Opéra national du Rhin, Ivan Cavallari
Enfin voici le Printemps ! Alors que le soleil vient de traverser l’équateur, la sève entame son ascension vers les feuilles et commence à irriguer les moindres parcelles des corps pour se répandre partout en efflorescence.
Benjamin Britten, Les Illuminations, opus 18, pour ténor et orchestre à cordes
Des tribus antiques résonne l’appel des tambours. Les vieux rites se mettent en transe, allant jusqu’au sacrifice d’une jeune fille. C’est un Sacre, dont le scandale s’est peut-être émoussé mais qui figure toujours la Bible de la musique moderne. Le basson serpente dans l’obscurité, les cors martèlent d’invisibles peaux : à presque 30 ans, Stravinski impose à la musique une révolution copernicienne.
Serguei Prokofiev, Concerto pour piano n°3, opus 26 en ut majeur Igor Stravinsky, Le Sacre du Printemps, version de 1944 pour danse et orchestre Concert enregistré par Accent 4
Encore un musicien de 30 ans : le troisième concerto de Prokofiev profite de manière inattendue des lumières de Bretagne où le jeune compositeur résidait alors. Il traversa l’Atlantique pour sa création à Chicago d’abord puis à New York, où il connut curieusement l’échec avant de s’imposer au répertoire. Musique populaire traversée de panthéisme, tout comme le Sacre d’ailleurs, le concerto inspira d’ailleurs ces vers au poète et voisin breton de Prokofiev Constantin Balmont : « Le Scythe invisible frappe le tambourin du soleil » ! Danse initiatique et sacrifice primitif encore et enfin avec Britten, qui emprunte à Rimbaud sa musique en poussières d’étoiles, convoquant le Dieu Pan pour cette Parade sauvage.
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10 et 11 avril – 20h → Mulhouse — La Filature
Symphonique 7
« Ah ! L’enfance, l’herbe, la pluie, le lac sur les pierres »
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La Terre encore, bondissante, tourbillonnante, vibrante de vie et de couleurs. C’est une ronde qui nous entraîne ici dans les mélismes de la flûte. Scintillante chez Jacques Ibert, elle parcourt la musique en se souvenant de Gabriel Fauré, pleine d’esprit, de légèreté et d’élégance, française tout simplement. Avec Saariaho, cap sur le grand nord. La compositrice finlandaise fait de la flûte un instrument où le souffle devient percussif. Silex taillé dans la roche, l’instrument semble briller au soleil de la Baltique. Enfin, deux pièces symphoniques complètent le programme. Debussy ouvre le bal sur le thème de la comptine ancienne « nous n’irons plus au bois » dans une page curieusement peu connue, tandis qu’un Schumann encore protégé des zébrures de la folie esquisse en quatre jours une symphonie joyeuse. Tout plein de l’amour de sa chère Clara, le compositeur trentenaire écrit d’ailleurs en exergue de la partition « Dans la vallée fleurit le printemps » : le temps est à l’espoir, la musique s’ensoleille !
Patrick Davin, direction Juliette Hurel, flûte Claude Debussy, Rondes de printemps, pour orchestre Jacques Ibert, Concerto pour flûte et orchestre Kaija Saariaho, Terrestre, pour flûte et petit ensemble Robert Schumann, Symphonie n°1, Le Printemps, pour orchestre
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22 et 23 mai – 20h → Mulhouse — La Filature
Symphonique 8
« Extase, cauchemar, sommeil dans un nid de flammes »
Patrick Davin, direction Manuel Poultier, clarinette Bertrand Chamayou, piano Technique Ircam Pierre Boulez, Dialogue de l’ombre double, pour clarinette et électronique Aaron Copland, Appalachian Spring, pour orchestre Maurice Ravel, Concerto en sol majeur, pour piano et orchestre Igor Stravinski, L’Oiseau de feu, suite pour orchestre (version 1945)
L’été approche et le ciel se charge d’or. Des aigles scintillants le traversent. Ils vivent très haut, là où la montagne se fait nuages. Parfois leurs plumes se détachent. De celles-ci, Stravinsky tisse la trame de son premier Ballet russe. Enluminé comme un conte persan, l’œuvre créée à Paris en 1910 connaîtra un immense succès auprès du public. Elle ira jusqu’à inspirer récemment un nouvel épisode du très américain Fantasia où l’oiseau devient la montagne elle-même. Faut-il y voir une référence aux majestueuses Appalaches, ellesaussi décrites avec flamboyance par Copland ? Plein soleil encore avec le Concerto en sol de Ravel qui fait s’envoler le cor anglais très au-dessus des mélismes du piano. Et de l’ombre enfin grâce à la clarinette de Pierre Boulez, dédoublée pour un dialogue de l’instrument et de l’instrumentiste miroitant comme l’eau d’un diamant brut.
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© Nils-Udo – Alpinias, Martinique, Antilles 1991 – Diasec - 124 x 124 cm
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19, 20 et 21 juin → Mulhouse — La Filature
Symphonique 9
« Ah, encore : je danse le sabbat dans une rouge clairière ! »
Fe s tival Sol stice d’été L’été est la saison des festivals et la musique devient une fête. Alors que la nuit s’étiole, on célébre le jour. Ici une figure domine naturellement ; c’est Mendelssohn, l’autre cantor de Leipzig, plus païen que son prédécesseur, qui n’hésite pas à convier les sorcières au banquet musical. Célèbre pour sa marche nuptiale, le Songe d’une nuit d’été a été écrit par un compositeur parlant mal l’anglais mais connaissant parfaitement l’auteur d’Othello. Aussi la féerie opère, tantôt funèbre, tantôt rêveuse, pleine de fanfares, de farces, de bonnets d’âne et de grotesques. Plus démoniaque encore, la Première nuit de Walpurgis revient quant à elle à Goethe, père de la littérature allemande. Rencontré à Weimar en 1830, l’auteur du Faust lui inspire cette cantate ensorcelante qui puise dans le vieux fond des légendes germaniques. Invocation à Satan, vol de chauves-souris, prières solennelles, c’est un Mendelssohn bien peu chrétien qui déploie un talent virtuose. Mendelssohn toujours avec son célèbre concerto
pour violon et sa cinquième symphonie, où le compositeur plus sage se nourrit à la source de la liturgie protestante. Mendelssohn et la France enfin, puisque le musicien se tourne cette fois vers les légendes du Poitou pour chanter la sinueuse Mélusine, la fée mi-femme mi-serpent des récits de notre enfance. Enfin, on ne termine pas une saison symphonique sans orchestre. Beethoven, en digne héritier de Haydn, l’utilise en paysagiste visionnaire, traçant un panorama où ne manquent ni les chants d’oiseaux, ni les grondements du tonnerre. Son admirateur le plus sincère, notre grand Hector Berlioz, glisse plus vers le spleen d’un soleil couchant. Ses nuits d’été s’étirent lentement et invitent au voyage, comme plus tard le fera son successeur Duparc. Alors dépassant les horizons, on croisera çà et là figures connues (Brahms, Schumann, Moussorgski, Poulenc) ou méconnues (Barber, Nielsen, Dazzi) et, dans l’été qui s’avance, on fêtera la musique.
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Fe s tival Sol stice d’été
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→ 18h Salle de répétition
→ 17h30 Grande Salle Concert-famille
→ 16h Salle de répétition
Carl Nielsen, Quintette à vent, opus 43 Samuel Barber, Summer music, pour quintette à vent Francis Poulenc, Sextuor pour piano, flûte, clarinette, hautbois, basson et cor Lucile Salzmann-Broggia, flûte François Fouquet, hautbois Maxime Penard, clarinette Nn, basson Éric Laplanche, cor Nn, piano → 20h Grande Salle Henri Duparc, Mélodies pour voix et orchestre Hector Berlioz, Les nuits d’été, pour soprano et orchestre Ludwig Van Beethoven, Symphonie n°6, « Pastorale », pour orchestre Patrick Davin, direction Sophie Karthauser, soprano Karine Deshayes, mezzo-soprano
Modest Moussorgski, Les Tableaux d’une exposition, transcription pour 2 hautbois, 1 cor anglais, 1 heckelphone, 1 basson Gualtiero Dazzi, Deux chansons, pour chœur d’enfants et petit ensemble
Robert Schumann, Märchenbilder, pour alto et piano Johannes Brahms, Sonate pour clarinette et piano n°2 Robert Schumann, Märchenzählungen, pour clarinette, alto et piano
François Fouquet, Vincent Maes, Daniel Broggia, hautbois Pascal Saumon, heckelphone Guillaume Bidar, basson
Manuel Poultier, clarinette Katarzyna Losiewicz, alto Tamara Gozalichvili, piano
→ 20h Grande Salle
Felix Mendelssohn, Symphonie n°5 Réformation, pour orchestre Felix Mendelssohn, Songe d’une nuit d’été, pour 2 sopranos, chœur et orchestre, op 61
Felix Mendelssohn, La Belle Mélusine, Ouverture pour orchestre en fa majeur, opus 32 Felix Mendelssohn, Concerto pour violon et orchestre, opus 64, en mi mineur Felix Mendelssohn, La Première nuit de Walpurgis, ballade pour chœur mixte, soli et orchestre, opus 60 Patrick Davin, direction Akiko Suwanai, violon Donald Litaker, ténor Chœur de Haute-Alsace Bernard Beck, chef de chœur
→ 18h Grande Salle
Patrick Davin, direction Sophie Karthauser, soprano Karine Deshayes, mezzo-soprano Chœur de Haute-Alsace Bernard Beck, chef de chœur
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26 juin – 20h → Mulhouse — La Filature
Le vent Film de Victor Sjöström (1928) Musique de Carl Davis
c i n é c o n c e r t
« Ce baiser mille fois maudit » Dernier rendez-vous à la Filature de cette saison symphonique pour notre traditionnel ciné-concert. Après les pitreries d’un Buster Keaton au visage de marbre, nous voici en compagnie d’une jeune orpheline perdue dans les déserts américains. Sorti en 1928, Le Vent est l’un des plus grands films de Sjöström, cinéaste suédois d’abord balancé entre les deux rives d’un océan que traversaient alors de titanesques navires. C’est finalement à Hollywood que le réalisateur s’installera en 1924, se consacrant alors à fabriquer du rêve. Un mariage arrangé, des bourrasques de sable, un ancien soupirant revenu de nulle part, tous les ingrédients sont là pour faire du Vent l’un des chefs-d’œuvre du cinéma muet, avec en prime la somptueuse beauté de l’actrice Lillian Gish, mince, courbée, voûtée. Elle est un roseau qui plie dans la tempête, l’image même de la vie obstinée dans l’austérité du monde.
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© Nils-Udo – Colonnes de basalte, mousse. Auvergne, France 2000 – Diasec - 124 x 124 cm
a c u œ u r d e l a c i t é « Que les villes s’allument dans le soir »
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3 octobre – 20h → Mulhouse — La Kunsthalle, dans le cadre de l’exposition Il s’en est fallu de peu
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« Je me rappelle l’histoire »
Les expositions organisées par la Kunsthalle ont toujours quelque chose de passionnant. L’art contemporain s’y montre avec simplicité et naturel, rappellant d’ailleurs que tout art fut contemporain d’une époque, transcrivant dans les formes et les couleurs les aspirations, les peurs, les bonheurs des hommes. 36
Cette histoire d’aujourd’hui, d’hier et de demain, c’est aussi ce que propose d’explorer la musique et il est édifiant de mettre à jour les liens qui unissent les arts sonores et les arts plastiques. D’où l’idée de ce concert en contrepoint de l’exposition Il s’en est fallu de peu. Construite sur l’idée que les projets donnent des résultats souvent éloignés de l’idée d’origine, elle tente de remonter l’évolution des choses pour en trouver le cœur. Avec quatre instruments, la musique prendra le même chemin : elle traversera les siècles, les styles et les époques pour revenir, en orfèvre de l’art, au son étincelant du cuivre martelé par le souffle.
Xavier Ménard, trompette Adrien Crabeil, trompette Pierre Ritzenthaler, cor Guillaume Millière, trombone Claude Gervaise, 6 branles pour quatuor de cuivres Antoine Simon, Quatuor en forme de sonatine Ricercare del primo tuono Bruce Adolphe, Desesperate measures Alan Hovhaness, Psaume pour quatuor de cuivres Rogue Starter, Profiles in brass Jean Sébastien Bach, cantate BWV 972 Eugène Bozza, 3 pièces pour quatre cuivres
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23 janvier – 19h → Mulhouse — La Fonderie
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« Ah ! Mon château, ma Saxe, mon bois de saules »
Patrick Davin, direction Ludwig Van Beethoven, Trois Equales pour 4 trombones Antonin Dvorak, Sérénade, pour 10 instruments à vent, violoncelle et contrebasse, op 44 Richard Strauss, Sérénade, opus 7, pour instruments à vents Iannis Xenakis, Akrata, pour 16 instruments à vents György Ligeti, Six bagatelles pour instruments à vents Concert enregistré par Accent 4
Qu’y a-t-il de commun entre Beethoven, Xenakis, Strauss, Ligeti et Dvorak ? A première vue pas grand-chose si ce n’est que tous ont vécu dans ce vaste espace qu’on appelle Mitteleuropa. De Vienne à Athènes, de Bucarest à Budapest, tous ont traversé les siècles nourris de cette culture populaire, paysanne et tzigane qui fait le parfum aigre-doux, mélancolique et un peu grinçant de la musique d’Europe centrale. A ce jeu, il fallait des fanfares de bois et de cuivres. Cérémoniales chez Beethoven et Dvorak, elles se font plus tendres chez un Strauss à peine sorti du conservatoire. Ligeti en fait un collier de miniatures tantôt sautillantes tantôt lancinantes dans le souvenir d’un Stravinsky mâtiné de Bartók. Avec Xenakis, Grec né en Roumanie, c’est l’architecture qui domine : claire et franche, sa musique se veut abstraite, physique, mathématique : de l’énergie brute.
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22 février – 16h → Mulhouse — Synagogue
Sinfonies enchantées 1
« Tu vois cet élégant jeune homme ? »
Rendez-vous hivernal à la Synagogue avec les musiciens de l’Orchestre symphonique de Mulhouse pour un concert allant de Vienne à Saint-Pétersbourg : deux capitales impériales à l’Orient d’une Europe dépassant l’Oural. 38
Haydn d’abord, parce que le serviteur des Eszterhazy se montre diablement doué : Avec une flûte et deux instruments à cordes, il monte un petit théâtre espiègle et rieur, tirant des ficelles de rire et de bonne humeur. Plus à l’Est, le romantisme russe se veut lyrique et passionné sous la plume d’un Borodine, génial musicien du dimanche, amoureux de la vie… et de sa femme, à qui il dédie son deuxième quatuor. Huit ans plus tard enfin, en 1890, triomphant d’une Belle au bois dormant pleine d’énergie, Tchaïkovski décide de composer une « œuvre reposante ». Ce sera ce sextuor écrit dans la douceur de Boboli, à l’ombre d’un Arno baillant à l’entrée des palais.
Nora Hamouma, flûte Victor Dernovski, Emanuel Drzyzgula et David Zuccolo, violons Brian Zenone, Katarzyna Losiewicz, alto Urmas Tammik, Solange Schiltknecht, violoncelle Joseph Haydn, Trio pour flûte, violon et violoncelle, Hob. IV. n°3 Alexandre Borodine, Quatuor à cordes n°2, en ré majeur Piotr Ilitch Tchaïkovski, Souvenir de Florence, sextuor pour 2 violons, 2 altos et 2 violoncelles, opus 70
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16 mai – 20h → Mulhouse — Centre culturel Afsco, dans le cadre du Festival Musaïka
Sinfonies enchantées 2
« A l’Orient et à la sagesse première et éternelle »
Saeed Khavar Nejad, kamânche Les musiciens de l’Orchestre symphonique de Mulhouse
La musique classique s’arrête-t-elle aux portes de l’Europe ? Heureusement non, car partout et de tout temps, les hommes ont pensé et structuré la musique. Ce soir, classiques d’ici et d’ailleurs se rencontrent au cours d’un concert imaginé par les musiciens eux-mêmes.
Concert enregistré par Accent 4
A la rencontre du kamânche d’un maître persan, ils inviteront à découvrir un art subtil et raffiné, croisant les quatrains des soufis avec la tradition plus occidentale de la musique de chambre. Mais parce qu’on ne mêle pas deux grands crus, le dialogue évitera les mélanges malheureux. On privilégiera plutôt le regard, la confrontation, la compréhension. Les rivières sont nombreuses, mais l’océan est un : Pourquoi faut-il mettre une S à la musique du monde ?
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26, 27, 28 et 29 mai – 12h15 → Mulhouse — Musée historique Quatre concerts de musique de chambre de 40 minutes chacun, au cœur de la cité
Les Méridiennes
« J'inventais la couleur des voyelles »
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Entre solstices et équinoxes, l’astronomie croise la géographie à la moitié du jour. L’espace d’une poignée de minutes, le soleil s’arrête. Cette semaine, chaque jour, il a un rendez-vous avec la musique. La rencontre se fera place de la Réunion, dans la fraîcheur d’un musée où l’aubade sera donnée par les musiciens de l’Orchestre. Quatre mini-concerts, le temps d’une doublecroche. Des figures amicales, comme Bach, Mozart, Schubert, et puis des rencontres d’inconnus, tel ce Devienne, flûtiste et bassoniste, pour qui il écrivit de nombreuses pièces avant de sombrer dans la folie, ou encore Guarneri ou Villa-Lobos, compositeurs brésiliens qui célèbrent le carnaval et les fleurs d’Amazonie.
26 mai Franz Schubert, Trio à cordes n°1 en sib majeur D 471 Franz Schubert, Trio à cordes n°2 en sib majeur D 581 Victor Dernovski, violon Katarzyna Losiewicz, alto Urmas Tammik, violoncelle
27 mai Ferdinand Ries, Quatuor avec flûte et cordes Wolfgang Amadeus Mozart, Quatuor en ré majeur pour flûte et cordes K285 Lucile Salzmann-Broggia, flûte Marie-Sophie Vantourout, violon Claire Duquesnois, alto Olivier Baud, violoncelle
28 mai Franz Schubert, Quatuor n°10, en mib majeur, D 93 - opus 125 n°1 François Devienne, Quatuor en ut majeur pour basson et cordes Guillaume Bidar, basson Ryoko Yano et Adela Urcan, violons Katarzyna Losiewicz, alto Americo Esteves, violoncelle
29 mai Jean-Sébastien Bach, 1ère suite pour violoncelle seul, en sol majeur BWV 1007 Heitor Villa-Lobos, Chôros 2, pour flûte et clarinette Jean-Sébastien Bach, Partita pour flûte seule, BWV 1013 Igor Stravinski, 3 pièces pour clarinette seule Camargo Guarnieri, 2° quatuor à cordes Nora Hamouma, flûte Maxime Penard, clarinette Dominique Froehly et Xiaofeng Hua, violons Claire Duquesnois, alto Olivier Baud, violoncelle
© Nils-Udo – Lit de ruisseau volcanique, fleurs de digitale. Île de la Réunion 1990 – Diasec - 124 x 124 cm
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© Nils-Udo – Hommage à Gustav Mahler, tertre, plantation de gazon, tiges de frène et de noisetier, clématites et feu. Chiemgau, Haute Bavière, Allemagne 1973 – Diasec - 124 x 124 cm
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« Je voyais tout le décor dont, en esprit, il s’entourait »
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opéra national du r hin Quai Ouest
La Vie parisienne
Régis Campo
Jacques Offenbach
27, 30 septembre et 2 octobre
13, 15, 21, 23, 26, 27 et 30 décembre
Strasbourg — Opéra
10 octobre Mulhouse — La Filature 44
Direction musicale, Marcus Bosch Mise en scène, Kristian Frédric Décors, Bruno de Lavenère Costumes, Gabriele Heimann Lumières, Nicolas Descoteaux Maurice Koch, Paul Gay Monique Pons, Mireille Delunsch Cécile, Marie-Ange Todorovitch Claire, Hendrickje Van Kerckhove Rodolfe, Christophe Fel Charles, Julien Behr Fak, Fabrice di Falco Chœurs de l’Opéra national du Rhin Orchestre symphonique de Mulhouse Création mondiale
Strasbourg — Opéra
11 janvier Colmar — théâtre municipal
17 et 18 janvier Mulhouse — théâtre de la Sinne Direction musicale, Claude Schnitzler Mise en scène, Waut Koeken Décors, Bruno de Lavenère Costumes, Carmen Van Nyvelseel Lumières, Nathalie Perrier Chorégraphie, Philippe Giraudeau Bobinet, Thomas Morris Raoul de Gardefeu, Guillaume Andrieux Métella, Delphine Haidan Gabrielle, Mélanie Boisvert Le baron de Gondremarck, Christian Tréguier La baronne de Gondremarck, Agnieszka Slawinska Le Brésilien, Mark Van Arsdale Frick, Prosper, Guy de Mey Urbain, Jean-Gabriel Saint-Martin Pauline, Anaïs Mahikian Alphonse, Joseph, Benjamin Prins Chœurs de l’Opéra national du Rhin Orchestre symphonique de Mulhouse Nouvelle production
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La Clémence de Titus
Ariane et Barbe-bleue
Wolfgang Amadeus Mozart
Paul Dukas
6, 8, 17, 19, 21 février
26, 28, 30 avril et 4 et 6 mai
Strasbourg — Opéra
Strasbourg, Opéra
6, 8 mars
15 et 17 mai
Mulhouse — La Filature
Mulhouse — La Filature
Direction musicale, Andreas Spering Mise en scène, Katharina Thoma Décors, Julia Müer Costumes, Irina Bartels Lumières, Olaf Winter
Direction musicale, Daniele Callegari Mise en scène, Olivier Py Décors et costumes, Pierre-André Weitz Lumières, Bertrand Killy
Tito, Benjamin Bruns Vitellia, Jacquelyn Wagner Sesto, Stéphanie d’Oustrac Servilia, Chiara Skerath Annio, Anna Radziejewska Publio, David Bizic Chœurs de l’Opéra national du Rhin Orchestre symphonique de Mulhouse Nouvelle production
Le Mariage secret Cimarosa
20, 22 mars Colmar — théâtre municipal
31 mars et 2 avril Mulhouse — théâtre de la Sinne
3 et 4 juillet Strasbourg — Opéra Direction musicale, Patrick Davin Mise en scène, Christophe Gayral Décors, Camille Duchemin Costumes, Cidalia Da Costa Lumières, Christian Pinaud Signor Geronimo, Nathanaël Tavernier Carolina, Rocío Pérez Elisetta, Gaëlle Alix Fidalma, Lamia Beuque Paolino, Peter Kirk Comte Robinson, David Oller/Jaroslaw Kitala Opéra Studio Orchestre symphonique de Mulhouse
Barbe-Bleue, Marc Barrard Ariane, Jeanne-Michèle Charbonnet La Nourrice, Sylvie Brunet-Grupposo Sélysette, Aline Martin Ygraine, Rocío Pérez Mélisande, Gaëlle Alix Bellangère, Lamia Beuque Un vieux paysan, Jaroslaw Kitala Deuxième paysan, Peter Kirk Troisième paysan, David Oller Chœurs de l’Opéra national du Rhin Orchestre symphonique de Mulhouse Nouvelle production
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© Nils-Udo – Nid rouge, terre, plantation de gazon, branches d’érable, sorbes. Aix-la-Chapelle, Allemagne 1999 – Diasec - 124 x 176 cm
« Le sentier de l’honneur »
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routes d’al sace ,
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Les routes, le train, les tournées : c’est aussi cela un orchestre. Partout où il va, il témoigne du dynamisme de sa ville d’origine, de l’engagement de ses élus, de la fierté de ses habitants, avec toujours, dans ses bagages, l’excellence, le professionnalisme, l’enthousiasme.
Dans les villages
Un calendrier chargé : De l’Alsace rurale d’ Altkirch et Battenheim pour des concerts en fanfare jusqu’au prestigieux Théâtre des Champs-Elysées à Paris, où nous voisinerons en toute simplicité avec les plus grandes phalanges du monde.
12 octobre - 17h*
Nous passerons aussi par une première invitation à Belfort et par celle, sympathique, de notre ami Marc Coppey aux Musicales de Colmar, sans oublier les Dominicains de Guebwiller, dont la nef sera pour l’occasion transformée en aquarium.
du Haut-Rhin 11 octobre - 20h* Battenheim – La salle festive et culturelle
Altkirch – Halle au blé Paul Dukas, Fanfare pour précéder la Péri Giovanni Gabrieli, Duodecimi Toni à 10 Georg Friedrich Haëndel, Music for the Royal Fireworks Samuel Scheidt, Gaillard Battaglia, Samuel Barber, Mutations from Bach Aaron Copland, Fanfare for the Common Man, Gabriel Fauré, Pavane Louis Durey, Interlude Astor Piazzolla, Libertango Hans Zimmer, Pirates des Caraïbes Les cuivres de l’Orchestre symphonique de Mulhouse Florent Didier, direction
Paris, Théâtre des Champs -Elysées 18 novembre - 20h Jules Massenet Cléopâtre, opéra en version de concert
* Ces concerts proposés par la Ville de Mulhouse Orchestre symphonique, bénéficient du soutien du Département du Haut-Rhin, au titre du partenariat culturel.
Michel Plasson, direction Sophie Koch, Cléopâtre Cassandre Berthon, Octavie Auriane Orinel, Charmion Ludovic Tezier, Marc Antoine Benjamin Bernheim, Spakos Pierre-Yves Binard, Sévérus Frédéric Goncalvez, Ennius Jean-Gabriel Saint Martin, Amnhès et une voix Yuri Kissin, L’esclave de la porte, un esclave Chœur de l’Orchestre de Paris Lionel Sow, chef de chœur Coproduction Orchestre symphonique de Mulhouse/ColineOpéra
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e t de france Guebwiller,
Colmar,
Les Dominicains
Festival Les Musicales 10 mai - 16h
de Haute-Alsace 21 mars - 22h Antonio Vivaldi, Le Printemps, pour quatuor à cordes (transcription de Frank Agsteribber) Steve Reich, Proverb, pour 5 voix, 2 vibraphones et 2 orgues électriques Jean-Luc Fafchamps, Le Printemps, pour ensemble vocal et instrumental Franz Schubert, La Truite, quintette pour piano et cordes en la majeur, opus 114, D 667 Manuel Poultier, clarinette Iddo Bar-Shaï, piano André Adjiba et Nahomu Kuya, percussions Michel Demagny, Laurence Clément, violons Pascal Bride, alto Americo Esteves, violoncelle Guillaume Arrignon, contrebasse Ensemble vocal Voix de Stras’ Catherine Bolzinger, chef de chœur
Le Granit, Scène nationale de Belfort 29 mars - 17h Maison du Peuple Benjamin Britten, Les Illuminations, opus 18, pour ténor et orchestre à cordes Serguei Prokofiev, Concerto pour piano n°3, opus 26 en ut majeur Igor Stravinsky, Le Sacre du Printemps, pour orchestre Patrick Davin, direction Sébastien Droy, ténor Nicholas Angelich, piano
Eglise Saint-Mathieu Bohuslav Martinu, Mémoriale pour Lidice, pour orchestre Dimitri Chostakovitch, Concerto pour violoncelle et orchestre, n°1 opus 107 Ludwig Van Beethoven, Symphonie n°5, opus 67, en ut mineur Antoine Glatard, direction Marc Coppey, violoncelle 49
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© Nils-Udo – La fleur Bleue, paysage pour Heinrich von Ofterdingen. Glonn, près de Munich 1995/96. Lever du soleil
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Patrick Davin, direc teur ar tis tique e t music al Présent sur le terrain de la création contemporaine ou dirigeant les œuvres du répertoire, Patrick Davin confirme une carrière ouverte à toutes les musiques. Ancien élève de Pierre Boulez et de Peter Eötvös, Patrick Davin a assuré la création mondiale d’une liste importante d’œuvres de compositeurs européens. En tant que chef d’orchestre, Patrick Davin a beaucoup travaillé en Allemagne, en France (Ensemble Intercontemporain, Orchestre National de Lille, Orchestres du CNSMD de Paris, Orchestre philharmonique de Nice, Orchestre de Lyon, Orchestre national d’Ile-de-France, Orchestre de Radio France, Orchestre de l’Opéra de Paris, Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, Orchestre National de Montpellier, Orchestre National du Capitole de Toulouse), en Suisse, aux Pays-Bas , en Espagne, en Autriche, en Belgique (où il a dirigé tous les orchestres professionnels) et au Luxembourg.
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Il a également dirigé des productions d’opéra en collaboration avec de grands metteurs en scène dont Luc Bondy, Karl-Ernst et Ursel Herrmann, Jorge Lavelli , Herbert Wernieke, Christophe Marthaler, Robert Lepage, Andre Engel, Olivier Py, Stephen Langridge, Jerome Savary, Stefano Mazzonis, Frederic Dussenne, Jürgen Flimm, Philippe Sireuil, Jean-Claude Auvray, Nicolas Brieger, Philippe Arlaud, JeanLouis Grinda , Julien Lubeck et Cecile Roussat, Alain Garichot, Emma Dante, Philipp Himmelmann, Patrice Caurier et Moshe Leiser, Guy Cassiers et Joël Lauwers. Patrick Davin a été chef attitré de l’ensemble L’Itinéraire (Paris), de l’ensemble Musiques Nouvelles (Belgique) et du Chœur de Chambre de Namur et premier chef invité de l’Opéra de Marseille. Il est actuellement premier chef invité de l’Opéra de Liège. Il a été en 2013 commissaire du festival Ars Musica et invité d’honneur du festival de Wallonie.
Orches tre Symphonique de Mulhouse Fondé en 1922 et issu d’une société d’orchestre, l’Orchestre symphonique de Mulhouse constitue un véritable ambassadeur culturel en Alsace, en France et bien au-delà. Grande phalange symphonique, il est placé sous la baguette de Patrick Davin directeur artistique et musical. Installé à La Filature, l’Orchestre est présent autant dans le champ symphonique via ses saisons de concerts que dans le répertoire lyrique avec l’Opéra national du Rhin. En outre, il propose des concerts de musique de chambre et encourage la création musicale, notamment au travers de résidences de compositeurs. L’OSM développe en parallèle un important travail pédagogique en direction du jeune public (des écoliers, collégiens aux étudiants) et des publics empêchés. Des chefs invités, des chœurs et des solistes de renom international sont invités à travailler et à se produire régulièrement avec l’OSM. L’Orchestre s’illustre aussi en tournée, sur le territoire français comme hors de nos frontières.
L’ Orchestre symphonique Patrick Davin Directeur artistique et musical
de Mulhouse
Adminis t ration
Artis t es musicie ns
Victor Dernovski Violon solo Michel Demagny Violon co-soliste Marie-Sophie Vantourout Ryoko Yano Emanuel Drzyzgula Nadine Fégéle Dominique Froehly Xiaofeng Hua Etienne Ravizé Zoran Ristic Premiers violons Corneliu Joan Adela Urcan Laurence Clément Annie Clerc Jessy Koch Gabrielle Pinck Laura Pouspourikas David Zuccolo Seconds violons Pascal Bride Brian Zenone Claire Duquesnois Tatjana Leontjeva Katarzyna Losiewicz NN Altos Urmas Tammik Raluca Anuteï Olivier Baud Americo Esteves Solange Schiltknecht Violoncelles Patrick Fégelé Guillaume Arrignon Bernard Vantourout Contrebasses
Nora Hamouma Lucile Salzmann-Broggia Mathieu Villette Flûtes François Fouquet Vincent Maes Daniel Broggia Hautbois Manuel Poultier Alain Toiron Maxime Penard Clarinettes Guillaume Bidar NN Xavier Six Bassons Éric Laplanche Solène Chausse Pierre Ritzenthaler Daniel Moroso Cors
Selvam Thorez Administrateur Fabienne Bertrand Communication, relations publiques et diffusion Christine Britschu Régie d’avances et de recettes Caroline Federspiel Comptabilité Laurence Frossard Production Wadii Lemaizi Régie Jocelyne Renaud Accueil et actions culturelles Jean-François Sautenet Bibliothèque
Xavier Ménard Patrick Marzullo Adrien Crabeil Trompettes Stéphane Dardenne Philippe Spannagel Guillaume Millière Trombones André Adjiba Timbales Nahomu Kuya Percussions
Orchestre symphonique de Mulhouse La Filature, 20, allée Nathan Katz, 68090 Mulhouse cedex orchestre-mulhouse.fr 03 69 77 67 80 osm@mulhouse-alsace.fr
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© Nils-Udo – Entrée, frêne, noisetier, osiers, branches de hêtre. Haute-Bavière, Allemagne 1980 – Diasec - 124 x 124 cm
Mélomanes d’aujourd’hui Mélomanes de demain
L’action culturelle : transmet tre et partager la musique L’Orchestre symphonique de Mulhouse a engagé depuis plusieurs années une action importante en vue de diversifier le public et de former des jeunes et des moins jeunes à la musique classique et au plaisir de se rendre au concert symphonique. En outre, l’Orchestre s’est également engagé à toucher des personnes socialement et géographiquement isolées des structures culturelles professionnelles et à mettre en avant les pratiques de la musique chez les amateurs à travers le chant choral notamment.
F ormer les jeunes spec tateurs Le « concert/parcours » La formation du public de demain s’appuie en priorité sur les partenariats avec les établissements scolaires. Ces partenariats se concrétisent notamment par la mise en place de « concert/parcours » se composant d’un concert de la série « Filature » ou « Au cœur de la cité », auquel assistent les élèves, précédé d’une série d’ateliers de préparation en classe. Ces ateliers sont animés par un médiateur accompagné par un ou plusieurs musiciens de l’Orchestre et comprennent une approche organologique, l’écoute d’œuvres des compositeurs programmées au concert final, une initiation à l’histoire de la musique et des correspondances avec d’autres styles de musique (jazz, musiques du monde, musiques actuelles, etc.) ou d’autres domaines culturels (histoire, littérature, etc.). Chaque atelier dure 55 minutes. Un parcours comprend généralement de 1 à 3 ateliers étalés sur une période de 2 à 8 semaines. Le parcours peut également comprendre une visite de la Filature et, à cette occasion, un atelier dédié spécialement aux percussions, animé par les percussionnistes de l’Orchestre. Le concert final clôt naturellement le parcours. La présence des élèves y est indispensable. Elle permet aux élèves d’écouter l’Orchestre dans toute son envergure, de voir les musiciens venus en classe dans leur situation de travail et d’appréhender l’ambiance particulière du concert en côtoyant le tout public. A chaque niveau scolaire correspond un type de concert adapté : concert symphonique à la Filature pour les collèges et les lycées (d’une durée d’1h30), concert d’ensemble de la série « Au cœur de la cité » pour les écoles élémentaires (d’une durée d’1h). La venue des musiciens et du médiateur est prise en charge financièrement par l’Orchestre symphonique. Pour le concert, les élèves bénéficient de la gratuité et les accompagnateurs d’un tarif particulier de 8 euros par personne. En revanche, le transport est à la charge des établissements. Tout enseignant d’un établissement scolaire de Mulhouse ou de l’agglomération mulhousienne, désirant inscrire sa classe à un « concert/parcours » est invité à se rapprocher des services de l’Orchestre au 03 69 77 67 80.
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Mélomanes d’aujourd’hui Mélomanes de demain
Le chœur d’enfants
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Au cours de la saison 2013-2014, l’Orchestre symphonique de Mulhouse a imaginé un dispositif peu courant dans les orchestres français. Il permet à de jeunes écoliers et collégiens de participer à un concert de l’Orchestre en chantant au sein d’une chorale formée pour l’occasion. La saison dernière, 50 élèves de l’Ecole Thérèse de Mulhouse et 50 élèves du Collège Conrad Alexandre Gérard de Masevaux ont participé (grâce au soutien de Conseil général du Haut-Rhin) à ce projet. Préparés par un intervenant (dumiste) et par leur professeur pendant plusieurs mois, ils ont appris deux chansons commandées spécialement par l’Orchestre au compositeur Alexandros Markeas et les ont interprétées à la Filature au cours du festival de juin 2014 sous la direction de Patrick Davin. En parallèle, ils avaient rencontré le compositeur et les musiciens aux cours d’ateliers en classe et avaient pu entendre l’Orchestre lors d’un concert à proximité de leur établissement. Cette opération sera rééditée au cours de la saison 2014-2015. Cette année, ce seront les élèves du Collège d’Altkirch (dans le cadre du soutien du Conseil général) et d’une école de Mulhouse qui formeront une chorale. Ils interprèteront deux pièces commandées au compositeur Gualtiero Dazzi lors d’un concert donné le 20 juin 2015 à 17h30 à la Filature sous la direction de Patrick Davin.
L’Orches tre à l’hôpital En 2012, l’Orchestre symphonique de Mulhouse a signé une convention avec le Centre hospitalier de Mulhouse visant à organiser des interventions musicales au sein de différents services. Ce partenariat se poursuit aujourd’hui et prend la forme d’un travail mené avec des musicothérapeutes dans les services de gériatrie et psychiatrie, sur le principe d’ateliers d’échanges, de discussion et de jeux musicaux entre un groupe de musiciens de l’Orchestre et un groupe de patients. Cette série d’ateliers, menée sur plusieurs semaines sera conclue par un concert donné par les musiciens dans le service, pour les patients et leur famille. En parallèle, les musiciens de l’Orchestre interviennent également au sein du service d’hémodialyse au chevet des patients, sous forme de solo, duo ou trio.
Valoriser la pratique de la musique che z les amateurs Comme pour la plupart des orchestres nationaux et internationaux, encourager la pratique musicale chez les amateurs fait également partie des missions de l’OSM. Cette dimension se concrétise essentiellement par l’encadrement d’une pratique chorale de haut-niveau à travers des partenariats réguliers avec différents chœurs de grands amateurs. Ces structures, toutes attentives à la formation individuelle et collective des chanteurs, peuvent avoir une envergure locale, régionale et nationale : Chœur de Haute-Alsace, Chœur de l’Orchestre philharmonique de Strasbourg, Chœur de l’Orchestre de Paris, Chœur Emelthée de Lyon, etc.
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© Nils-Udo – Terre, eau, osier, brins d’herbe, sorbes, baies de troènes. Aix-la-Chapelle, Allemagne 1999 – Diasec - 100 x 100 cm
p r a e t n i q u e
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Informations / Billet terie Abonnements de la saison ouverts à partir du mardi 19 août 2014. Les billets des concerts de l’Orchestre symphonique de Mulhouse peuvent être achetés : → à la Filatu re 20 allée Nathan Katz à Mulhouse Billetterie ouverte du mardi au samedi de 13h30 à 18h30. Réservation par téléphone au 03 89 36 28 28 aux mêmes horaires.
→ Au théâtre de la Sinne Caisse du théâtre ouverte le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 10h30 à 12h30 et de 16h à 18h30. Réservation par téléphone au 03 89 33 78 01 de 14h30 à 16h les mêmes jours.
→ Sur place, à la c aisse du soir Jusqu’au début des concerts.
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→ Recommandations Pour le bon déroulement des concerts et par respect pour le public et les artistes, l’accès aux salles et les places numérotées ne sont plus garantis après le lever de rideau. Les retardataires pourront accéder en salle en fonction de la nature du programme. Durant toute la durée du concert les téléphones, les appareils photo et vidéo doivent rester éteints.
→ Une ques tion ? Comment nous joindre ? Pour des raisons indépendantes de notre volonté des modifications d’horaire, de programme ou de distribution peuvent intervenir. Nous vous prions par avance de nous en excuser. Retrouvez l’ensemble de la programmation et autres compléments d’information sur notre site www.orchestre-mulhouse.fr Pour nous joindre : 03 69 77 67 80 osm@mulhouse-alsace.fr OSM : 20 allée Nathan Katz 68090 Mulhouse Cedex
→P ersonnes à mobilité réduite Des places vous sont réservées, faites-vous connaître auprès de la billetterie avant la date du concert.
→ Conversations d’avant-concert Envie d’en savoir plus sur les œuvres qui seront jouées ? Avant chaque concert à La Filature, un spécialiste - musicologue, compositeur, universitaire - vous donne les clés pour mieux appréhender et apprécier les œuvres jouées. Cette conférence vous permet de vous familiariser avec le programme grâce aux explications et aux illustrations sonores. De 19h à 19h45 Salle Jean Besse. Entrée libre et gratuite.
→ Parking Le parking souterrain de La Filature, géré par la Ville de Mulhouse, est ouvert une heure avant le début du concert et ferme une heure après la fin. Accès allée Nathan Katz, à gauche le long du Bassin. Tarif unique : 2€
Réservation et/ou renseignements LES CONCERTS HORS FILATURE Cette saison, l’Orchestre prend ses marques dans des lieux insolites ou non, hors des murs de La Filature.
21.08
Festival Berlioz de la Côte Saint André
29.08
Festival Météo 03 89 45 36 67 • info@festival-meteo.fr
03.10
Mulhouse, La Kunsthalle Electron libre 1 16 rue de la Fonderie - 68100 Mulhouse • 03 69 77 66 47
11.10
Battenheim, Salle festive et culturelle Entrée libre Renseignements : Mairie de Battenheim • 03 89 57 62 83
12.10
Altkirch, Halle au blé Entrée libre Renseignements : Mairie d’Altkirch • 03 89 40 00 04
18.11
Paris, Théâtre des Champs-Elysées Cléopâtre de Jules Massenet 15 avenue Montaigne - 75008 Paris • ColineOpéra : 01 79 97 95 19 Théâtre des Champs Elysées • 01 49 52 50 50 • theatrechampselysees.fr
06.01
Excursion à Bâle Les quatre saisons de Vivaldi Billetterie : Centre culturel de rencontres Les Dominicains de Guebwiller 03 89 62 21 82
22.02
Mulhouse, Synagogue Sinfonies enchantées 1 Billetterie Fnac : 0 892 68 36 22
28.03
Guebwiller, les Dominicains de haute-alsace Centre culturel de rencontres Les Dominicains de Guebwiller • 03 89 62 21 82
10.05
Colmar, Festival les Musicales, Eglise Saint-Mathieu 03 89 41 71 43 • www.les-musicales.com
16.05
Mulhouse, Centre culturel AFSCO 10 rue Pierre Loti - 68200 Mulhouse Billetterie La Filature : 03 89 36 28 28 ou directement le soir sur place
26 –29.05
Mulhouse, Musée historique à 12h15 Les Méridiennes, Parenthèse musicale à l’heure du déjeuner Billetterie La Filature : 03 89 36 28 28 ou directement à midi sur place
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Tarifs de la saison 2014 /2015
Les abonnements symphoniques formule
tarif normal
tarif réduit
jeune/solidarité
Fidélite (les 9 concerts de la saison symphonique à La Filature)
137 €
110 €
zone 2
119 €
92 €
–
zone 3
101 €
73 €
45 €
zone 1
–
passion (5 concerts au choix de la saison symphonique à La Filature) zone 1
76 €
61 €
30 €
zone 2
66 €
51 €
30 €
zone 3
56 €
41 €
30 €
découverte (4 concerts au choix de la saison symphonique à La Filature)
62
zone 1
61 €
49 €
20 €
zone 2
53 €
41 €
20 €
zone 3
45 €
33 €
20 €
les abonnements complémentaires Festival solstice d’hiver Pass vendredi 19 décembre
28 €
Concert musique de chambre + concert symphonique Pass samedi 20 décembre
28 €
Concert musique de chambre + concert symphonique
Festival Solstice d’été 80 €
Pass festival 3 jours Pass vendredi 19 ou dimanche 21 juin
Concert musique de chambre + concert symphonique
28 €
Pass samedi 20 juin : concert famille + concert symphonique
28 €
Festival musique de chambre Les méridiennes (4 concerts) Pass semaine
15 €
billet 1 jour
5 €
La billetterie concerts symphoniques ZONE
tarif normal
tarif réduit
jeune/solidarité
zone 1
26 €
21 €
8 €
zone 2
22 €
16 €
8 €
zone 3
16 €
12 €
8 €
Les tarifs particuliers Concert musique de chambre à La Filature lors des festivals (CS 3 et 9)*
5 € quelle que soit la zone
Concerts Sinfonies enchantées
Tarif normal : 8€, tarif réduit et jeunes/solidarité : 5€
Concert symphonique supplémentaire pour les abonnés lors d’un même weekend (CS 3 et 4)
Tarif réduit (selon zone)
Concert famille
10€ tarif normal, 5€ tarif jeunes et solidarité), Gratuit pour les – de 18 ans
concert du nouvel an le 1er janvier 2015 → La Filature
10€ (Ouverture de la location le mardi 2 décembre 2014 à 13h30 à la billetterie de La Filature et au Théâtre de la Sinne)
carte culture
6€ (zone 3)
carte max
5€
carte pass’temps senior
8€ (pour tous les concerts symphoniques du samedi)
carte fan
Gratuit pour les – 18 ans + 2 accompagnateurs
groupes de 10 personnes en zone 1 et 2
15€/personne. Gratuité pour un accompagnateur
personne handicapée et accompagnateur en zone 1
13€€
formule passerelle (abonnés Filature vers OSM) : 3 concerts au choix de la saison symphonique
48€ Tarif normal 18€ Tarif jeune/solidarité
formule passerelle (abonnés OSM vers Filature) : 3 spectacles au choix dans la programmation de la Scène nationale
48€ Tarif normal 18€ Tarif jeune/solidarité
Précisions tarifaires → S’entendent tarif réduit : les abonnés La Filature-Scène Nationale, Bibliothèques-Médiathèques de Mulhouse, Université Populaire, adhérents Accent 4, Cezam/Ircos, Cercle R. Wagner, membres de sociétés musicales du Haut-Rhin, personnels Opéra national du Rhin et autres structures partenaires. → S’entendent tarif jeunes et solidarité : les moins de 26 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA → Les zones 1, 2 et 3 correspondent aux zones de billetterie de la grande salle de la Filature.
Bonus à la Fidélité → Les abonnés Fidélité bénéficieront, à leur demande, dans le cadre du festival Solstice d’été, de la gratuité des concerts du dimanche 21 juin 2015. → Ils bénéficieront également à leur demande, du deuxième concert symphonique 4 (9 ou 10 janvier) ne faisant pas partie de leur abonnement.
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septembre 1
1
2 3
2
Opéra → Strasbourg
3
Electron libre 1 → Kunsthalle
novembre
décembre
1
1
2
2
3
3
janvier
1
Concert du nouvel an → Filature
2
4
4
3
4
5
5
4
6
5
6
6
5
7
6
7
7
6 Excursion à Bâle
8
7
8
8
7
9
8
9
9
8
10
9
10
10
11
10 → Strasbourg
11
11
9 Symphonique 4 10 → Filature
12
12
13
Opéra 13 → Strasbourg
12
14
13
4 5
Opéra
Concert des Ainés et des
12 abonnés
→ Filature
64
oc tobre
13 14
Sur la route
11 → Battenheim Sur la route
12 → Altkirch
14
13
15 → Filature
14
15
15
16
16
17 18 19 20 21 22 23 24 25 26
Symphonique 2
16 17
Opéra
15 → Strasbourg 16 17
19
19
19 Festival Solstice d'hiver 20 → Filature
20
20
21 → Strasbourg
21
21
22
22
22
23
23
24
24
25
25 26
27
27
28
28
28
29
29
29
Opéra 30 → Strasbourg
30
30
31
15 17 Opéra
17 Symphonique 1 18 → Filature
26
14 16
Sur la route → Théâtre 18 des ChampsElysées, Paris
27 → Strasbourg
Opéra
Opéra
11 → Strasbourg
18
→ Théâtre
Opéra
18 de la SInne 19 20 21 22
Opéra
Electron libre 1
23 → Strasbourg
23 → La Fonderie
24
24
25
25
Opéra 26 → Strasbourg
26
Opéra
27 → Strasbourg 28
28 29
29 Opéra
30 → Strasbourg 31
27
30 31
Février
mars
1
1
2
2
3
3
avril 1 2
4
4
3
5
5
4
6
Opéra → Strasbourg
7
6
Opéra → Mulhouse
7
Opéra → Théâtre de la Sinne
mai 1
1
2
2
3 4
3 Opéra → Strasbourg
5
5
juin
Opéra
4 5 6
6
6 → Strasbourg
8 9
7
8 → Strasbourg
7
7
8 → Mulhouse
8
8
9
9
9
9
10
10
10 → Colmar
11
Opéra
Opéra
10 Les Musicales
11
11
10 Symphonique 7 11 → Filature
11
12
12
12
12
12
13
13 Symphonique 5 14 → Filature
13
13
13
14
14
14
14
15
15
15
15
16
16
16
Opéra 15 → Filature
17
17
16 Opéra
17 → Strasbourg 18
18
18
Opéra 19 → Strasbourg
19
19 Opéra
20 Opéra 21 → Strasbourg
21 → Guebwiller
Sinfonie 22 enchantée 1 → Synagogue
22 → Colmar
23
23
24
23
24
25
24
25
25 26 27 28
Opéra
Opéra 17 → Filature
20
20 → Colmar Sur la route
Sinfonie enchantée 2 16 → AFSCO Mulhouse
18
21
19
22
20 21
65
17 18 19
Festival
20 Solstice d'été 21
→ Filature
22 23 24 25 26 → Filature
26 → Strasbourg
22 Symphonique 8 23 → Filature 24
27
26
27
25
28
27 Symphonique 6 28 → Filature
Opéra 28 → Strasbourg
26
29
Sur la route 29 → Le Granit, Belfort
30 Opéra 31 → Théâtre de la Sinne
Opéra
29 Opéra
30 → Strasbourg
Les 27 Méridiennes → Musée 28 historique Mulhouse
Ciné-concert
30 31
29 30 31
La Filature Mulhouse Opéra national du Rhin En tournée
nil s -ud o
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Né à Lauf en Bavière en 1937, Nils-Udo passe son enfance dans le château de Klingenberg. De 1956 à 1959 il étudie le graphisme à Nuremberg avant de s’installer quelques années plus tard à Paris et de revenir en Bavière au début des années 70. En 1972 il renonce à la peinture et commence un travail dans et avec la nature. Réalise Hommage à Gustav Mahler, une de ses premières installations-plantations remarquées, dans le Chiemgau (Haute-Bavière). Dès lors, son travail le mène aux quatre coins du monde : de l’Inde au Mexique, des Etats-Unis au Japon… dans les endroits les plus improbables, de Central Park (New York) aux volcans de l’île de la Réunion, des parcs publics de New Delhi au désert de Namibie. Une exposition monumentale en 1978 à Neuenkirchen (Allemagne) inaugure le thème du Nid qui lui confère une réputation internationale. Depuis, il poursuit ses installations dans la nature, y compris en milieu urbain, en intensifiant sa création picturale qui le conduit « aux portes de l’abstrait » « La nature est le thème de ma vie, mon art sort de cette expérience ». C’est ainsi que s’exprime NilsUdo, qui délaisse son atelier et la peinture en 1972, pour traduire de façon moins artificielle, la puissance créatrice de la nature. Il commence à louer des terres chez les paysans des environs de son village, pour y réaliser de vastes plantations d’arbres, d’arbustes et de fleurs ; il cueille des baies, dispose des pétales de fleurs sur l’eau, dans des fissures, entremêle des
branches, enregistre la course d’une feuille tombante, oriente l’eau et la lumière… faisant surgir dans et de la nature, de délicates installations minérales et végétales, aux dimensions variables, composées de matériaux trouvés sur place. Délivrés de l’anonymat, inscrits dans la mémoire d’un lieu, ces réalisations se font « nids », « autels », « maisons d’eau »… sous les doigts de l’artiste qui les photographie ensuite, à leur plus haut point d’intensité, avant de les rendre à la terre, où elles subissent l’érosion du temps. Pionnier, en Europe, de l’art dans la nature, NilsUdo se démarque des artistes du Land Art, auquel il est abusivement rattaché. Ce courant de l’art contemporain, né aux Etats-Unis à la fin des années 60, qui rompt – comme lui-même le fera – avec les valeurs esthétiques traditionnelles, recouvre des projets de grande envergure réalisés en plein air par des artistes américains. Leur démarche est à l’opposé de la sienne, car ses interventions à l’extérieur sont plutôt minimales et n’entraînent pas de métamorphoses irréversibles. Nils-Udo dira lui-même : « Je ne connaissais personne qui thématise de manière aussi globale et fondamentale la vivacité de la nature. Ni les conceptions minimalistes d’un Richard Long, ni les travaux des artistes américains du Land Art, généralement peu sensibles à cette question, ne se réclament d’un tel dessein(1). » En célébrant la nature comme il la célèbre avec ses installations, Nils-Udo nous oblige non seulement à redécouvrir ce que notre œil et nos sens ne perçoivent plus, mais nous place face à nous-mêmes, nous rappelant sans cesse notre fragilité. 1 – Cité par Bernard Vasseur, in Nils-Udo, éditions Cercle d’art, collection « Découvrons l’art », Paris, 2010.
Les citations des débuts de chapitres et des concerts sont tirées de l’œuvre d’Arthur Rimbaud Une saison en enfer. Directeur de la rédaction : Patrick Davin • Mise en œuvre et coordination: Fabienne Bertrand Textes de présentation : Selvam Thorez • © photos : Nils-Udo sur une proposition de Selvam Thorez Conception-réalisation : + starHlight + Julia Coffre • Impression : Ott à Wasselonne, septembre 2014.
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