Doing Business In SENEGAL 2021 FR

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385 hectares pour 1 000 habitants, la moyenne mondiale étant de 86 hectares pour 1 000 habitants ; • Une disponibilité de 35 milliards de m3 d’eaux de surface renouvelables et 4 milliards de m3 d’eaux souterraines ; • Un regain d’intérêt pour l’origine sénégal sur des produits tels que le haricot vert, la tomate cerise ou le maïs doux.

RIZ Le riz est une céréale qui s’est imposée dans l’art culinaire sénégalais comme en atteste sa présence dans de nombreux plats parmi lesquels le thiébou dieune (riz au poisson), le yassa, ou le mafé, pour n’en citer que quelques-uns. Malgré des greniers à riz conséquents en Casamance, le pays a été fortement concurrencé par le riz en provenance d’Asie du Sud-Est. Dans le panier de la ménagère, ce dernier a fini par s’imposer comme une marque ostentatoire de richesse, laissant le riz de production locale aux moins nantis. Afin de changer les mentalités tout autant que la balance commerciale déficitaire, et ce au regard des capacités endogènes du Sénégal (ressources en eau et en terre), le gouvernement s’est lancé dans la bataille du riz. Un des objectifs du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS) est de parvenir à l’autosuffisance en riz à des fins de sécurité et de souveraineté alimentaires, tout en visant sur le moyen terme l’exportation en direction des marchés sous-régionaux. Témoin de l’efficacité de cette politique, les importations ont commencé à diminuer entre 2015 et 2016 (-2,77 % en volume).

AVANTAGES COMPARATIFS L’abondance des ressources en terre et en eau disponibles dans la vallée du fleuve Sénégal ou

au niveau du bassin de l’Anambé est favorable au développement de la filière riz. Les modèles de réussite des dernières années de la part d’exploitants privés sénégalais et étrangers prouvent le potentiel du secteur : • Le milieu naturel confère au Sénégal un avantage avéré par rapport à de nombreux pays, y compris certains pays exportateurs dont le Sénégal est client (instabilité́ climatique en asie du sud-est, etc.) ; • La riziculture a suscité, depuis son introduction, un intérêt toujours croissant chez les agriculteurs. Cette adhésion n’a cessé de se confirmer quels que soient le statut et les motivations du producteur, les écosystèmes rizicoles et les systèmes de culture, et ce en dépit de difficultés conjoncturelles ; • Une synergie a été établie avec des partenaires du développement aboutissant, entre autres, à l’introduction de matériel végétal à haut potentiel de rendement (exemple : variétés Sahel) ; • Sur le plan économique, le coût de revient du riz local est devenu compétitif par rapport à celui du riz importé, et des marges de progrès existent encore. Dans le même temps, la qualité s’est beaucoup améliorée, accroissant ainsi la demande au niveau national.

POSITIONNEMENT STRATÉGIQUE DU SÉNÉGAL Le climat propice à une double rotation des cultures du riz, le retour progressif des partenaires techniques et financiers multilatéraux, et le contexte actuel du marché international du riz constituent des opportunités à saisir, et ce, plus particulièrement dans : • Le développement d’unités agro-industrielles de production de riz paddy ; • La transformation du riz destiné à la consommation, suivant des modèles intégrés.

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