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Autotechnica.
NOUVELLES DU SECTEUR
6 – 7
Maserati présente la GranCabrio, sa dernière création destinée aux passionnés de conduite, exigeant les plus hauts niveaux de confort et de style.
VE-NEWS
L’usure des pneus sur les voitures électriques vraiment problématique ?
EVENEMENT AUTOTECHNICA
Mobility Talks avec des sujets d’actualité du secteur automobile .
VISITE D’USINE
8 – 9
10 – 15
16 – 19
Bosch est une entreprise géante qui dispose d’une gamme impressionnante de produits.
SÉCURITÉ
22 – 24
Des mannequins de crash-test féminins chez Mercedes-Benz – Tordre le cou aux mythes.
DOSSIER CARROSSERIE
28 – 45
Carrosserie Service avec la nouvelle ligne de produits d’Innovative Tools.
TECHNOLOGIE
Total Safety Solutions - Aussi simple que génial.
EQUIPEMENT D’ATELIER
L’inéluctable numérisation de l’atelier.
MOBILITÉ
48 – 49
50 – 51
52 – 53
C’est une plate-forme à idées, une source d’inspiration, un thinktank, une vitrine, accessoirement café et restaurant...
La course au plus grand et au plus beau a été lancée il y a des mois déjà.
Comme chaque fois, la grand-messe bisannuelle de l’après-vente donne un nouvel élan à notre secteur.
On prend rendez-vous, on rend visite à des prospects, on chouchoute ses clients , on flatte les égos...
Notre secteur tout entier est en pleine transition et la demande de connaissances quant aux derniers développements et aux mises en œuvre pratiques résonne plus fortement que jamais.
Les diagnostics, l’électrification, les nouvelles technologies de batteries, la pénurie de personnel et une foule d’autres nouveautés et préoccupations : tous les exposants et les organisateurs répondent parfaitement à ces enjeux.
Une visite du salon est donc incontournable et l’initiative intitulée “Mobility Talks” vaut également le détour.
Bref, trois jours de transferts de connaissances à Bruxelles...
Tony De Clercq Editeur
Une édition MEDIA SURPLUS b.v.
Rédaction MEDIA SURPLUS B.V.
Daknam-dorp 25, B-9160 Lokeren
Tél : +32(0)9 349 69 64
Advertising Tél : +32(0)9 349 69 64
Tony De Clercq
+ 32 (0)475 52 27 15 - tony@media-surplus.be
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Maserati présente la GranCabrio, sa dernière création destinée aux passionnés de conduite, exigeant les plus hauts niveaux de confort et de style. GranCabrio est une toute nouvelle version décapotable, tout aussi élégante que sa jumelle, la GranTurismo, primée à de nombreuses reprises.À son lancement, la Maserati GranCabrio est disponible en version Trofeo, équipée du moteur Nettuno 6 cylindres à combustion interne, un 3,0 litres biturbo de 542 ch. À bord de la GranCabrio, les performances extraordinaires du moteur Nettuno - le plus puissant jamais construit pour la Maserati GranTurismo - sont à nouveau associées à un confort authentique et optimal sur les longues distances. Désormais l’expérience de conduite se fait en plein air pour profiter au maximum de toute la beauté du voyage et des caractéristiques uniques d’une voiture exceptionnelle. Le nouveau cabriolet du Trident est fabriqué à 100% en Italie et suit les traces de la GranTurismo, captivante adaptation du grand tourisme, sans en sacrifier le luxe, les performances, le confort de conduite et la sportivité. La capote est en tissu, ce qui permet d’occuper le moins d’espace possible lorsqu’elle est rétractée automatiquement dans le coffre – une manœuvre ne prenant que 14 secondes, même en déplacement, jusqu’à une vitesse de 50 km/h. La GranCabrio est idéale pour tout voyage en bonne compagnie ou bien seul, les cheveux au vent. Elle permet de savourer toutes les émotions d’une conduite exceptionnelle, tout en respirant le style italien le plus authentique.
Afin d’encourager et de motiver le réseau de concessionnaires à fournir à chaque client un service impeccable à tous points de vue, la division Voitures particulières de Mercedes-Benz BeLux décerne les Best Dealer Awards aux concessionnaires qui se distinguent par leurs performances exceptionnelles. Pendant l’année, toutes les activités de la concession en matière de ventes, de service et de satisfaction des clients sont analysées et évaluées. À cet effet, des facteurs à la fois quantitatifs et qualitatifs sont pris en compte. Mercedes-Benz octroie les récompenses pour les voitures particulières sur la base d’un classement Best Dealer Award. Les clients jouent un rôle considérable dans le score obtenu par les concessions : ils peuvent donner leur avis sur la qualité du service, mais aussi soulever des points d’attention et participer ainsi activement à l’amélioration des services de leur marque. Le concessionnaire Mercedes-Benz Ghistelinck a été élu « Best Dealer 2023 » avec les meilleurs résultats dans la catégorie « Best Dealer », pour laquelle des aspects tels que les ventes, le service et la satisfaction des clients sont évalués. Avec son site de Soignies, le garage Monnier a quant à lui remporté la première place dans la catégorie « Best Customer Satisfaction ». Enfin, le partenaire de service C. Havelange à Dinant a été récompensé dans la catégorie « Best Workshop CSI ».
nouveau Centre de Compétence permettra à l’entreprise d’optimiser encore davantage ses services. Une préparation minutieuse Jusqu’à récemment, le Centre de Compétence Municipal de Kärcher Belux était implanté à Ternat. Bien entendu, cette transition n’a pas été prise à la légère. Afin de garantir une transition optimale, le déménagement vers Wilrijk a été minutieusement préparé en termes de logistique, de coordination et de communication. Les travaux préparatoires ont porté sur divers aspects, notamment l’emballage et le transport des équipements, pièces et machines essentiels. Un déménagement structuré « L’implication de notre équipe dévouée et la coopération avec d’autres départements au sein de Kärcher ont été inestimables dans la création d’un processus de déménagement organisé », souligne Kees Wagtmans, Managing Director chez Kärcher Belux. « Grâce à leurs efforts inlassables, nous avons pu mener à bien ce déménagement. Aujourd’hui, nous sommes impatients de mettre en service notre nouveau Centre de Compétence Municipal à Wilrijk. Ensemble, nous continuerons à nous développer et à viser l’excellence. Je suis d’ores et déjà enthousiasmé par les possibilités que nous réserve l’avenir », a déclaré Kees Wagtmans.
Audi Belgique franchit une nouvelle étape dans l’amélioration de la satisfaction et de la fidélité de ses clients en lançant les livraisons à domicile personnalisées. Ce service est proposé en collaboration avec Mobvious et est valable pour les clients privés et indépendants, pour un prix fixe de 300 € TTC. Grâce à ce nouveau partenariat avec Mobvious, Audi Belgique est en mesure d’offrir un service de livraison personnalisé de haute qualité. Les clients peuvent désormais prendre livraison de leur nouvelle Audi à l’endroit et à l’heure qui leur conviennent le mieux. Que ce soit à la
maison, au travail ou à n’importe quel autre endroit en Belgique. L’objectif est de répondre aux besoins uniques de chaque client. Mobvious, qui fait partie de l’écosystème de mobilité de D’Ieteren, est la première plateforme de conducteurs à prendre en charge l’ensemble du processus de livraison de la voiture. Pour ce faire, elle s’appuie sur une équipe de chauffeurs ayant suivi une formation intensive, qui garantissent toujours une livraison à domicile professionnelle avec une approche orientée vers le client.
Le constructeur de camions MAN va créer des centres de réparation de batteries en Italie, au Danemark, en Norvège, en Autriche, en Belgique, aux Pays-Bas, en France, en Pologne et au Royaume-Uni au cours des deux prochaines années. Selon MAN, l’expansion des centres européens de réparation de batteries est essentielle car les premiers nouveaux camions électriques MAN seront livrés aux clients en 2024. Le fabricant compte actuellement plus de 1 000 autobus urbains électriques et plus de 2 400 fourgonnettes entièrement électriques sur les routes d’Europe. Et ce chiffre ne fera qu’augmenter dans les années à venir avec la montée en puissance de la production de l’eTGX de MAN. Les connaissances acquises dans le premier centre de réparation de batteries à Hanovre-Laatzen sont maintenant progressivement transférées vers les autres marchés. L’objectif de l’entreprise est d’exploiter un centre de réparation de batteries dans chaque marché où MAN est représenté avec des véhicules utilitaires électriques à batterie. “Des itinéraires de transport courts et des techniciens hautement qualifiés sur place garantissent une réparation rapide des batteries, ce qui minimise le temps d’immobilisation des véhicules. Cela permet de minimiser le temps d’immobilisation des véhicules”, a déclaré Christopher Kunstmann, Senior Vice President Customer Service Management chez MAN Truck & Bus.
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On le sait : les voitures électriques sont plus lourdes et puissantes que leurs homologues thermiques. Et cela aurait une incidence sur l’usure des pneus rapporte l’organisme d’enquête J.D. Power.
La voiture électrique est souvent considérée comme un modèle d’écologie. Car même si ses phases de production et de recyclage sont plus énergivores que celles des voitures thermiques, elles permettent malgré tout d’économie de nombreuses tonnes de CO2 grâce à leur très faible empreinte tout au long de la phase d’utilisation – même lorsque l’électricité est produite avec du charbon.Cela dit, avec leur pack de batterie, les voitures électriques sont sensiblement plus lourdes que les modèles thermiques tandis qu’elles sont aussi généralement beaucoup plus puissants et « coupleuses ». Et ces aspects entraîneraient une usure nettement accrue des pneumatiques si on en croît de nombreuses études, notamment en provenance des entreprises qui gèrent des flottes automobiles. Une idée qui est aujourd’hui corroborée par le célèbre organisme J.D. Power, réputé pour ses enquêtes de fiabilité dans le secteur automobile. Les résultats de l’organisme peuvent être qualifiés d’accablants, comme en témoignent les remontées des utilisateurs particuliers cette fois. Dans sa dernière étude qui se concentre sur les pannes et les ennuis d’une large palette de voitures, il apparaît
en effet que les voitures électriques sont caractérisées par un nombre de problèmes qui montent à 256 pour 100 voitures, contre 216 aux voitures hybrides rechargeables et seulement 187 aux modèles 100% thermiques.
Les pneus en bonne place
Dans les remontées de pannes et de problèmes montrent, les pneus figurent en bonne place des préoccupations des utilisateurs. En effet, 39% des propriétaires ont signalé avoir du changer leurs pneus au cours des 12 derniers mois. C’est 20% de plus que les propriétaires de voitures thermiques – essence dans la majorité des cas. L’écart est donc bien là et il n’est pas anodin. De ce strict point de vue, les économies revendiquées par les voitures électriques en matière d’utilisation doivent donc être relativisées, car les pneus destinés à ces automobiles sont souvent chers parce qu’ils sont
larges, performants et souvent renforcés (marquage XL pour extraload). Concrètement, le coût d’un pneu avoisine rapidement les 200 euros, ce qui représente une solide facture au bout du compte. Les spécialistes de J.D. Power mettent donc les utilisateurs en garde de bien intégrer ce paramètre dans leur coût de revient total (TCO ou total cost ou ownership). Cela dit, pour le secteur du remplacement et les garages, cette usure représente aussi une opportunité. Car on sait que les entretiens pour les voitures électriques sont plus rares et espacés. La plus grande usure des pneus peut donc représenter une diversification de l’activité bien utile.
Plus de pollution
Il y a lieu de souligner que l’usure des pneumatiques est aussi source de pollution atmosphérique. En effet, le roulement du pneu sur le bitume
engendre des particules fines qui s’envolent dans l’atmosphère au même titre que celles produites par les moteurs Diesel. Là aussi, la voiture électrique est confrontée à une des limites de son concept. Et naturellement, cette usure prématurée est essentiellement due au poids supérieur de la voiture ainsi qu’au couple supérieur du moteur qui réagit instantanément. Pour soigner leur clientèle, les spécialistes devraient aussi penser à proposer à leurs clients de passer plus régulièrement au garage pour envisager une permutation qui permettra d’obtenir une usure mieux contrôlée et donc une plus grande longévité d’un train de pneus.
Globalement, il faut aussi noter que, en dehors de ce focus sur les pneus, J.D. Power note que les voitures sont de moins en moins fiables.
Du 24 au 26 mars, Brussels Expo servira de cadre à Autotechnica 2024. Au vu de l’édition précédente, les organisateurs s’attendent à accueillir 35 000 visiteurs, principalement des professionnels du secteur automobile. En guise d’avant-goût, nous avions publié un premier aperçu dans notre numéro précédent; en voici donc un second, et qui ne parle pas seulement des exposants. En effet, Autotechnica réagit aussi à l’actualité en abordant des sujets qui agitent actuellement le secteur automobile, et ce sous forme de “Mobility Talks”, soit des conférences sur la mobilité.
Le coup d’envoi d’Autotechnica sera donné le dimanche 24 mars. Des conférences sur la mobilité seront organisées les deux jours suivants : neuf sujets d’actualité sont au programme le lundi 25 mars, idem pour le mardi 26 mars. Chaque sujet sera traité pendant 20 à 25 minutes. L’objectif : fournir des informations pratiques et immédiatement utilisables. Jetons un rapide coup d’œil aux thèmes abordés.
Avec le passage aux véhicules électriques, le secteur automobile est confronté à un défi de taille. Cette transition soulève de nombreuses questions et suscite de nombreux doutes, non seulement chez les consommateurs, mais aussi chez les professionnels. Les Mobility Talks en tiennent compte.
Si l’électrification du parc automobile a un impact direct sur l’activité après-vente des concessionnaires, quels sont les leviers à leur disposition pour compenser les pertes attendues ? Les propos seront illustrés par plusieurs exemples du marché norvégien.
La valeur SOH (State of Health) d’une batterie haute tension est l’un des principaux para-
mètres pour évaluer la valeur de reprise ou de revente d’un véhicule électrique d’occasion. L’état de la batterie est essentiel à cet égard, ce qui nous amène au ‘Battery check State of Health’. Quelles sont les informations fournies par cette valeur SOH ? De quelle manière pouvez-vous la trouver ?
Existe-t-il des systèmes universels pour la mesurer ?
Voilà qui devrait donner un Mobility Talk aussi passionnant qu’inspirant.
La percée des VE rendant la formation et le perfectionnement nécessaires, la question qui se pose ici est la suivante : comment assurer l’avenir des emplois ou, en d’autres termes, comment garantir que les emplois dans les garages et les ateliers de carrosserie sont adaptés à l’avenir ? Ces emplois et la manière de travailler/collaborer doivent être repensés en profondeur. Plusieurs pistes sont proposées pour une organisation et des services résilients, aujourd’hui et à l’avenir.
A cela s’ajoute la question de trouver des collaborateurs compétents - et de les garder. Dans le Mobility Talk qui se concentre là-dessus, trois points d’ancrage de la politique du personnel interviennent :
l’onboarding, le développement et le leadership. Ce que cela signifie apparaît clairement dans ce Mobility Talk, qui fournit également des leviers pour renforcer l’organisation d’une entreprise et les relations entre les membres du personnel.
L’électrification s’accompagne d’une offre croissante de véhicules chinois à des prix compétitifs. Les marques chinoises ont structuré toute une stratégie pour accroître leur présence sur le marché européen. Quelles sont ces stratégies ? Et à quel point se sont-elles montrées efficaces jusqu’à présent ?
Du Car-Pass aux réinspections dans les garages
A partir de cette année, le CarPass évolue vers un carnet d’entretien numérique. Quelles sont les obligations légales pour le garage et comment peut-il utiliser ces informations ?
Les réinspections seront-elles bientôt possibles dans les garages ? Traxio œuvre en tout cas pour que les garages aient un rôle majeur dans les réinspections et pour une réforme de l’organisation du contrôle technique.
Dans l’un des Mobility Talks, Traxio souligne que malgré
la transition vers les VE, notre flotte de véhicules vieillit et que c’est précisément pour cette raison qu’il est important d’entretenir correctement ces ‘vieux’ véhicules à moteur à combustion, afin qu’ils correspondent le plus possible à leurs valeurs d’émission d’origine.
C’est pourquoi Traxio a introduit le label de qualité Eco-Expert, qui garantit un maximum de connaissances sur les émissions des véhicules. Les émissions peuvent également être utilisées pour établir des diagnostics.
Et puis il y a SERMI, une initiative européenne qui devrait permettre à une entreprise de réparation automobile d’avoir accès aux informations de sécurité - c’est-à-dire à l’antivol - d’une voiture par le biais d’une autorisation unique. Avec SERMI, un atelier ne doit plus passer par une procédure d’autorisation avec chaque constructeur individuellement.
Un Mobility Talk est également consacré au pneu toutes saisons. Il soulève la question de savoir s’il s’agit d’un compromis et s’il vaut mieux s’en tenir aux pneus d’hiver et d’été. Il aborde également la manière d’orienter les clients dans leur choix.
Une radiographie du marché automobile
Le marché des voitures d’occasion reste solide. L’un des Mobility Talks examine l’évolution du marché de l’occasion en 2023 et les perspectives pour 2024. Quels sont les véhicules les plus intéressants pour le marché de l’occasion ? Comment évaluer la valeur d’un VE ? Et comment mettre en place une politique d’achat performante ? Telles sont quelquesunes des questions qui seront abordées.
Le mardi 26 mars, un Mobility Talk sera consacré à l’évolution de la rentabilité des concessionnaires. Les fluctuations des conditions du marché et les problèmes d’approvisionnement ont fortement impacté la rentabilité. Comment évoluent les investissements dans le secteur ? Et quelle est l’ampleur de la différence de rentabilité entre les marques ?
Autre aspect : l’impact de la consolidation du marché des concessionnaires en Belgique. Les investisseurs consolident la distribution automobile sur les principaux marchés européens. Mais où en est la Belgique par rapport à d’autres pays ? Et qu’est-ce que cela signifie pour les investisseurs belges ?
Le programme
Avec les Mobility Talks, les organisateurs d’Autotechnica parviennent en tout cas à créer une valeur ajoutée. Les thèmes abordés collent vraiment à l’actualité. Ce qui est tout aussi important, c’est que les informations fournies sont immédiatement utilisables et adaptées à la pratique. Certains sujets sont traités deux fois. Pour une vue d’ensemble claire, veuillez consulter le programme ci-joint.
Le lundi 25/3
12h30 Trouver les bons collaborateurs, et les garder (EDUCAM)
13h00 Battery check State of Health (EDUCAM)
13h30 L’achat d’une voiture électrique, de l’hésitation à la conversion (EDUCAM)
14h30 Le pneu toutes saisons est-il un compromis? Et pourquoi pas? (TRAXIO)
15h00 Etes-vous prêt pour la certification SERMI? (TRAXIO)
15h30 Des contrôles techniques bientôt possibles dans votre entreprise? (TRAXIO)
16h30 Impact de l’électrification sur l’après-vente et la rentabilité (ICDP)
17h00 Importations de véhicules chinois (ICDP)
17h30 Impact de la consolidation du marché des concessionnaires en Belgique (ICDP)
Le mardi 26/3
12h30 Trouver les bons collaborateurs, et les garder (EDUCAM)
13h00 Battery check State of Health (EDUCAM)
13h30 L’achat d’une voiture électrique, de l’hésitation à la conversion (EDUCAM)
14h30 En tant qu’Eco-Expert vous pouvez faire la différence (TRAXIO)
15h00 Etes-vous prêt pour la certification SERMI? (TRAXIO)
15h30 Quelle tendance suit la rentabilité des concessionnaires? (TRAXIO)
16h30 Evolution du marché de l’occasion en 2023 et perspectives pour 2024 (INDICATA)
17h00 Les nouveautés pour le Car-Pass en 2024 (CAR-PASS)
17h30 Comment assurer l’avenir des emplois? (WORKITECTS)
Le dimanche 24 mars: 9h -18h
Le lundi 25 mars: 10h – 21h
Le mardi 26 mars: 10h – 21h
ACTRONICS peut à juste titre prétendre faire partie de l’économie circulaire. En effet, cette entreprise néerlandaise a plus de 20 ans d’expérience dans la réparation et la révision des composants électroniques automobiles. Dans sa spécialité, ACTRONICS est même un leader du marché européen, avec de nombreuses succursales à travers toute l’Europe et une équipe ‘Customer Service’ internationale, qui aide les clients à trouver une solution de révision appropriée. ACTRONICS plaide en faveur d’une seconde vie pour l’électronique automobile - non seulement par le biais de la réparation mais aussi de la révision. En effet, la révision s’attaque réellement à tous les points faibles d’un composant, et pas seulement aux éléments défaillants. ACTRONICS traite les unités ABS et ECU, les onduleurs, les chargeurs embarqués (OBC), les TCU et les compteurs. Récemment, la gamme s’est élargie pour inclure les composants haute tension des véhicules électriques.
Hall 7- G06
Le groupe Bilstein compte environ 70 000 pièces détachées de marques telles que febi, Blue Print et SWAG dans son portefeuille. Chaque année, quelque 3 500 nouveaux produits s’y ajoutent, d’une part par l’extension de lignes existantes et connues et d’autre part grâce à l’ajout d’une nouvelle gamme. C’est ainsi que les étriers de frein, les cardans, les démarreurs et les alternateurs sont récemment venus enrichir la gamme. En outre, le groupe Bilstein représente plus de 7 750 pièces pour les véhicules électriques et hybrides. La gamme de produits s’est encore élargie avec l’acquisition du fournisseur allemand de turbos Motair. Avec une offre aussi étendue, Bilstein Group est fier de sa rapidité de livraison, rendue possible notamment grâce au nouvel entrepôt automatisé de Gelsenkirchen. Bilstein Group possède des filiales dans diverses régions. Au Benelux, par exemple, deux formateurs techniques dispensent chaque année entre 50 et 70 sessions de formation technique sur différents sujets.
Sur le salon Autotechnica, Bosch braque les projecteurs sur sa gamme d’équipements d’atelier, sans oublier pour autant les pièces automobiles et les concepts d’atelier. Les équipements d’atelier, cela commence avec le nouveau logiciel de diagnostic ESI[tronic] Evolution, cela continue avec les nouvelles stations d’entretien de climatisation, jusqu’au dispositif universel de calibrage ADAS avec un tout nouveau logiciel d’exploitation pour le dispositif d’étalonnage ADAS universel DAS 3000. Voilà qui permet d’accroître les possibilités d’étalonnage, par exemple des capteurs radar arrière.
Le nouveau logiciel ESI[tronic] Evolution de l’équipement de diagnostic KTS simplifie et accélère son utilisation et permet d’accéder aux documents originaux des constructeurs automobiles.
Grâce à l’accès sécurisé au diagnostic intégré (SDA), l’entreprise automobile n’a pas de soucis à se faire avec les véhicules modernes équipés d’un accès sécurisé au diagnostic (Security Gateway).
Les véhicules électriques sont eux aussi couverts par le logiciel ESI[tronic] Evolution, notamment avec le test SOH de la batterie haute tension des véhicules électriques et hybrides
Hall 5 – E14
Si Carrosserie Service (Oostrozebeke) existe depuis près de 25 ans , son expérience remonte encore bien plus loin. L’entreprise a en effet été créée par Luc Delmotte, qui était à l’époque représentant et démonstrateur technique de l’importateur Celette - et ce depuis 27 ans ! Son fils Frederik Delmotte dirige actuellement Carrosserie Service. L’entreprise se profile comme le fournisseur global des professionnels de la tôlerie. La gamme est très large : outils PDR, systèmes de réparation pour les plastiques, outils de débosselage et de soudage, dispositifs de soudage par points, systèmes de rivetage, bancs de redressage pour voitures, camionnettes, camions, bus, etc... mais aussi ponts élévateurs et outils manuels spécifiques pour le travail de la tôle.
Carrosserie Service prévoit des formations adaptées pour chaque ‘groupe’ de produits. Les thèmes traités sont notamment ‘Petites réparations’ (une formation PDR en 3 niveaux), ‘Moyennes réparations’ (techniques de débosselage acier et alu), ‘Réparations plastiques’ et ‘ Redressage avec gabarits’.
Wolf Oil, entreprise 100% belge installée à Hemiksen (province d’Anvers) représente deux marques, à savoir Wolf Lubricants et Champion Lubricants. La gamme des huiles pour véhicules hybrides est certainement la principale nouveauté. Les huiles sont conçues de façon à éviter le risque de LSPI (Low Speed Pre Ignition), soit une auto-inflammation prématurée et incontrôlée. En ajoutant les bons additifs à l’huile de base, on peut parvenir à une formulation qui réduit efficacement le risque de LSPI. Outre la proportion de détergents, la qualité de l’huile de base influe sur l’apparition du LSPI dans la chambre de combustion
Début 2025, Dutch Delta International fêtera son 25e anniversaire. Depuis 2018, l’entreprise fait partie de Draper Tools, ce qui explique une gamme d’outils particulièrement étendue. L’offre va de l’outillage à main à l’équipement d’atelier de base, en passant par les outils pour carrossiers, les outils à batterie et les outils pneumatiques. Delta International représente les marques Deltach, Draper Tools, Steiner AirTools, Winntec, Custor et Bunker. Sur le salon Autotechnica, une attention particulière sera accordée au mobilier d’atelier et aux murs complets Bunker. Les prix sont très compétitifs, ce qui s’explique par le fait que le client final peut installer son propre mobilier, même si Delta International l’assiste, dans la pratique et avec maint conseil technique. Delta International travaille principalement par l’intermédiaire de Doyen, de Partspoint et de grossistes indépendants. Delta International dispose par ailleurs de son propre service de réparation auquel les clients finaux peuvent accéder par l’intermédiaire de leurs grossistes ou autrement
Euroquip Pelt compte sept spécialisations. À Autotechnica, l’accent sera mis sur les pompes - diesel et à essence- , ainsi que sur les systèmes de pompes Ad-Blue et huile. Euroquip est le distributeur Benelux exclusif de Gespasa, qui dispose d’une large gamme de pompes et de systèmes de pompage.
Les possibilités sont légion, puisque, outre le pompage, elles peuvent également être étendues à la reconnaissance automatique des véhicules et au transfert automatique des kilomètres parcourus. La gamme a récemment été élargie pour inclure des systèmes de recharge pour les véhicules électriques. Euroquip dispose en outre d’une large gamme d’équipements d’atelier - tels que des enrouleurs - et d’outils à main. Euroquip peut se targuer d’une grande expérience dans les systèmes de pesage de véhicules, les systèmes de lubrification centralisée, les générateurs et les systèmes de filtration en surpression pour les cabines du matériel roulant lourd et des véhicules de chantier.
Geevers Auto Parts est un acteur reconnu dans le secteur de la réparation automobile. L’entreprise, qui affiche plus de 55 ans d’expérience, dispose d’une gamme de pièces pour plus de 38 marques de voitures. Le siège et l’entrepôt central de plus de 40 000 m² sont situés à Veldhoven, Pays-Bas. Avec ses propres chauffeurs, Geevers Auto Parts gère la distribution en interne et assure les livraisons sans problème dans tout le Benelux. Geevers Auto Parts fait partie de Parts Holding Europe depuis 2018, ce qui lui permet d’unir ses forces et d’offrir un service encore meilleur. Mais Geevers Auto Parts ne se contente pas de fournir des pièces automobiles. Geevers Technical Solutions propose aussi une assistance technique à distance grâce à son outil de diagnostic et à son abonnement aux informations techniques. Geevers Auto Parts s’efforce en permanence d’améliorer son service.
Liqui Moly, fondée en 1957, a lancé comme premier produit un additif pour huile contenant du bisulfure de molybdène (MoS2), un lubrifiant solide liquéfié qui protégeait le moteur contre l’usure. Aujourd’hui, soit plus de 65 ans après cette date, cet additif pour huile est toujours produit. L’additif fait également référence au nom de l’entreprise : LIQUI, car il s’agit d’un additif liquide, et MOLY, en raison du disulfure de molybdène. Liqui Moly présentera à Autotechnica sa gamme complète d’huiles, d’additifs, de produits chimiques et de produits d’entretien. Une attention particulière sera accordée à la gamme d’huiles Molygen et Molygen New Generation. Avec Gear Tronic II, Liqui Moly montre comment simplifier la vidange d’une boîte de vitesses automatique, qui n’est pas si évidente. Liqui Moly souhaite par ailleurs attirer l’attention avec son JetClean Tronic II, spécialement conçu pour le nettoyage des injecteurs..
Hall 7 – H14
Hall 7 – H02
L’entreprise néerlandaise Molco Car Parts est spécialisée dans les pièces détachées et les pièces de rechange pour le marché de l’après-vente. L’entreprise s’enorgueillit de représenter plus de 11 000 de pièces réparties dans quelque 600 groupes d’articles et plus de 250 marques. L’accent est surtout mis sur les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers. Molco Car Parts cherche constamment à étendre et à adapter son offre à la situation du marché. L’assortiment comprend des produits des fabricants les plus renommés. Molco Car Parts dispose en outre de deux marques propres. L’une d’entre elles, Palidium, a été lancée en 2017 tandis que Ashuki by Palidium, lancée en 2007, représente principalement des pièces destinées aux véhicules d’origine coréenne et japonaise. Molco Car Parts, qui dispose de sa propre boutique en ligne, est synonyme de qualité et offre une garantie de trois ans sur ses produits.
La société Scannix Green a développé une technologie de nettoyage spéciale pour les convertisseurs catalytiques et les filtres à particules (FAP). La première étape consiste à vérifier si l’élément en céramique est encore intact. Un traitement thermique, qui permet d’éliminer la suie, est suivi d’un traitement spécifique pour éliminer les cendres. Enfin, le boîtier du filtre à particules est contrôlé, nettoyé et peint. L’étape suivante passe par la vérification de l’état des filetages permettant de visser les sondes. Si nécessaire, ces filetages seront renouvelés. Suit enfin un contrôle général avec 12 points de contrôlenotamment un passage aux rayons X - après quoi un “certificat de qualité” est délivré.
Hall 7 – A14
La société TAE (Techno-Automotive Equipment) a été créée en 1977 par Leon Vervekken. Les premiers temps, l’accent était mis sur les pièces détachées et l’équipement d’essai pour les stations du contrôle technique et les garages. Aujourd’hui, ce spécialiste de la conception d’ateliers complets dispose de son propre département technique, qui travaille en étroite collaboration avec le donneur d’ordre, c’est-à-dire le client, l’architecte et les différents entrepreneurs. En résumé, TAE propose des concepts et veille à ce que les travaux d’aménagement nécessaires soient réalisés. La capacité de TAE à réaliser des concepts complets est démontrée, par exemple, par ses propres systèmes d’éclairage avec des barres lumineuses personnalisées, conçues et fabriquées en interne. Mais l’éclairage n’est pas tout, bien sûr. Le choix des ponts élévateurs est un aspect important lors de la réalisation ou du réaménagement d’un atelier. TAE n’ayant raté aucune édition d’Autotechnica jusqu’ici, il va sans dire que la société sera très présente cette fois-ci également.
La société belge Xenum a été créée en 2004 par Peter Tossyn. Dans le secteur automobile, Xenum s’est surtout fait connaître avec l’I-Flux 200 et le plus grand I-Flux 400, des appareils qui peuvent être utilisés pour pulvériser un produit de nettoyage dans le moteur de manière dosée - donc sûre. Ces appareils sont destinés aux moteurs diesel. Aujourd’hui, la gamme Xenum comprend plusieurs autres appareils, notamment pour le nettoyage des transmissions automatiques. À Autotechnica, Xenum présente également quelques nouveaux produits. L’un d’entre eux est l’Admax Pro, qui empêche la formation de cristaux dans les systèmes AdBlue et SCR (Selective Catalytic Reduction).
Veidec est un fabricant suédois dont les origines remontent à 1993. À ses débuts, l’entreprise ne comptait que quatre produits chimiques dans sa gamme. Aujourd’hui, ce nombre est passé à plus de trois cents, répartis en cinq lignes de produits : nettoyage, lubrification, collage, désinfection et soins corporels. Veidec se distingue par la composition de ses produits. Les substances toxiques ou autres substances nocives pour la santé et l’environnement sont ainsi exclues. Le champ d’application des produits Veidec est fort large. Le Flex Lube, par exemple, présente un intérêt particulier pour le secteur automobile. Il s’agit d’un lubrifiant avec une forte proportion de PTFE pour une utilisation universelle. Il est très pénétrant et atteint même les plus petits espaces et cavités. Flex Lube lubrifie, protège et nettoie et est efficace à des températures allant de -30°C à +250°C. Le produit Ecofinisher Brake Cleaner est également intéressant pour le nettoyage des pièces de freinage.
Wemmel Tools a vu le jour en 2001. Grâce à son expérience et à sa passion pour le secteur, l’entreprise s’est rapidement développée pour devenir une société proposant une large gamme d’outils professionnels pour le garagiste, comme pour l’amateur ou le mécanicien. En Belgique, au G-D de Luxembourg et en France, Wemmel Tools compte plus de 130 points de vente spécialisés dans l’automobile. Wemmel Tools représente plusieurs marques dont Sonic Equipment, Licota, SP Tools, Scangrip et Big Red, entre autres. La gamme est donc large, allant des lampes de travail à une vaste gamme d’outils à main, d’outils de levage, mais aussi d’équipements d’atelier modulaires. La gamme SP Tools sera particulièrement mise en avant sur le salon Autotechnica, Wemmel Tools étant distributeur de la marque au Belux depuis le début de l’année.
Bosch est sans aucun doute une entreprise géante, avec un portefeuille de produits impressionnant - des aspirateurs aux perceuses, en passant par les produits liés à l’automobile. Dans le domaine de l’automobile, les composants de freinage occupent une place de choix. Bosch peut se targuer d’être un fournisseur de première monte pour de nombreux constructeurs, mais l’entreprise souhaite également renforcer sa position sur le marché des pièces de rechange. C’est dans ce cadre que nous nous sommes rendus sur le site Bosch Karlsruhe
Le site Bosch de Karlsruhe est avant tout un centre logistique doté d’un impressionnant entrepôt où sont rassemblées toutes les pièces automobiles destinées au marché de la rechange et d’où s’effectue la distribution mondiale. Parallèlement, le site comprend un laboratoire - un centre de développement - pour la fabrication de plaquettes de frein destinées au marché de l’après-vente.
Bosch veut être en mesure de fournir ses plaquettes de frein à plus de 95 % du parc automobile, mais cela ne fait pas de la marque un fournisseur d’équipement d’origine pour chaque constructeur automobile. Cela signifie que dans de nombreux cas, les plaquettes de frein doivent être à nouveau développées. La composition du matériau de friction et son adhérence à la plaque de support sont déterminantes. La composition du matériau de friction est définie à Karlsruhe. Une série de prototypes de chaque plaquette de frein nouvellement développée est fabriquée dans le cadre d’une sorte de processus de production à échelle réduite. Les prototypes de ces plaquettes de frein sont ensuite utilisés pour effectuer différents tests.
La première étape de la production - y compris celle des prototypes de plaquettes de frein - consiste à préparer le mélange avec les matériaux nécessaires pour la garniture de frein : le matériau de friction. Selon le type de plaquette de frein, 20 à 30 composants sont utilisés dans le mélange. En général, 4 à 5 composants principaux représentent 80 % du mélange. Ils sont prélevés dans le stock et introduits dans le mélangeur en quantité adéquate. Les 20 % restants du mélange sont utilisés pour ce que l’on appelle le ‘réglage fin’ et en fonction du type de matériau de friction, ils sont faits de 15 à 25 composants soigneusement choisis qui sont ajoutés manuellement dans une quantité extrêmement précise.
La composition du mélange est soigneusement choisie en fonction du cahier de charges. Ces dernières années, Bosch, comme d’autres fabricants, a dû relever des défis, les uns après les autres. Notamment le fait de mettre fin à l’utilisation de l’amiante nocif. Dorénavant, l’utilisation de particules de cuivre est aussi interdite. Il y a aussi le cas des garnitures de frein spécifiques pour les systèmes de freinage hyperperformants qui utilisent des disques en céramique, par exemple. Par ailleurs, les exigences deviennent de plus en plus strictes en termes de performance pure, de confort sonore, de réduction du poids et de réduction des particules fines. Ce dernier point représente LE défi par excellence. La
Il existe un site de production pilote à Karlsruhe où une série de prototypes de plaquettes de frein est fabriquée.
quantité de particules provenant des garnitures de frein est fixée par la norme Euro 7. D’ici 2027, un maximum de 7 mg de particules par kilomètre pour quatre freins pourra être émis, et d’ici juin 2035, cette limite sera encore réduite à 3 mg par kilomètre. Actuellement, les recherches portent sur une procédure de mesure des poussières fines. Bosch et d’autres fabricants collaborent à cette fin dans le cadre de ce que l’on appelle ‘European Work Group’. Pour limiter les émissions de particules fines, Bosch peut s’appuyer sur le savoir-faire de son centre de recherche basé aux États-Unis. Aux ÉtatsUnis en effet, on cherche depuis longtemps à limiter les particules, non pas tant pour des raisons environnementales que parce que les automobilistes américains ne veulent pas que les jantes de leurs véhicules soient souillées par des particules et des dépôts provenant des freins à disque.
Outre la préparation du mélange, la plaque de support est également préparée. En fonction de l’application, la
plaque de support a évidemment un design spécifique et est recouverte d’une couche adhésive spéciale pour maintenir le matériau de friction en place. La couche adhésive est recouverte d’une autre couche intermédiaire qui agit comme une sorte de barrière thermique et empêche le matériau de friction de se déchirer (shearing) ou de se fissurer. Le mélange de matériaux de friction contient une résine qui réagit à une température de 120°, transformant le matériau de friction en un bloc d’adhérence. Cette opération est réalisée dans un moule. L’ancrage final du matériau de friction à la plaque de support est également réalisé par un processus thermique. Le développement concerne les performances de freinage pures, la gestion de la chaleur ainsi que le contrôle des NVH (Noise, Vibration and Harshness, pour bruits, vibrations et vrombissement). En ce qui concerne les bruits, une dis-
tinction supplémentaire est faite entre le ‘groaning’ (gémissement) et le ‘squealing’ (grincement ).
Les plaquettes de frein destinées au marché européen doivent répondre à la norme ECE R90. Quatre critères sont importants à cet égard : Le critère de cisaillement stipule que lorsqu’une force est appliquée, la garniture de frein ne doit pas se séparer de la plaque de base. Si une fissure se produit, elle doit se situer dans le matériau de friction lui-même. Les trois autres critères ont trait à la résistance à la pression, à la vitesse et à la température. Bosch prend en compte sept autres critères tels que la résistance à l’usure, le bruit, le ‘fading’, la sensibilité à la température, le transfert de température et les performances dans les situations de freinage extrêmes. Bosch suit une procédure
d’essai rigoureuse. Tout d’abord, des tests sont effectués dans le laboratoire, qui emploie 12 personnes, pour vérifier si les plaquettes de frein répondent à certains des critères fixés. Viennent ensuite des tests sur différents dynamomètres équipés de micros permettant de mesurer et d’analyser le son. Pour le développement de certaines plaquettes de frein spécifiques, le disque et l’étrier ne sont pas les seuls à être montés, l’ensemble de la jambe de suspension peut également avoir un impact sur les performances. Les tests sont également effectués à des températures ambiantes variables, allant de -20° Celsius à +50° Celsius. Le test le plus court dure une demi-heure et le plus long peut prendre jusqu’à deux semaines. Il existe également des tests qui simulent les conditions de conduite réelles. La phase finale des essais est réalisée sur la voiture elle-même.
Bien plus que des plaquettes de frein
Les pièces de frein Bosch pour le marché du remplacement ne se limitent pas aux plaquettes de frein. Les pièces directement liées au frein sont complétées par des disques de frein, des étriers, des freins à tambour, des mâchoires de frein et des cylindres de frein de roue. Dans cette catégorie, Bosch compte plus de 22 000 références. Dans la catégorie transmission de freinage, nous trouvons plus de 3 000 références avec le liquide de frein, les conduites de frein,
les câbles de frein à main et la pâte d’assemblage. Dans la troisième catégorie – celle de l’activation des freins -, les régulateurs de pression de freinage, les servofreins et les maîtres-cylindres représentent à eux tous environ 10 000 références.
Bien entendu, Bosch joue également un rôle crucial dans les systèmes d’aide à la conduite, dont les plus connus sont l’ABS, le TCS (système de contrôle de la traction) et l’ESP.
Les étapes importantes pour Bosch en matière de technologie du freinage
1927: Lancement du servofrein
1978: Lancement de l’ABS à commande électronique; première application sur une Mercedes Classe S.
1986: Lancement du TCS à commande électronique (système de contrôle de traction)
1995: Lancement de l’ESP à commande électronique (Electronic Stability Program). L’ESP s’est surtout fait connaître avec la Mercedes Classe A, qui a fait ses débuts en 1997. À l’époque, la petite Mercedes a subi le fameux test de l’élan, mais avec un résultat dramatique, puisque, au cours de ce test d’embardée, la Classe A s’est renversée. Cette lacune a été comblée par l’installation de série de l’ESP.
L’entrepôt est largement numérisé et automatisé.
La principale activité du site Bosch de Karlsruhe est de nature logistique. Dans le grand entrepôt, toutes les pièces automobiles destinées au marché du remplacement sont rassemblées et, de là, la distribution globale est assurée à plus de 8 000 clients. Il y a un trafic quotidien d’environ 70 camions entrants et autant de camions sortants. Au total, 70 000 références de pièces sont ainsi traitées. Les opérations logistiques sont largement numérisées. L’entrée et la sortie des
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pièces de l’entrepôt principal en deux parties sont entièrement automatisées. Une équipe de 20 spécialistes développe et adapte le logiciel pour le traitement numérique. La surface totale de l’entrepôt est de 85 000 m2 et il y a de la place pour 135 000 palettes. Le site de Karlsruhe a été inauguré en 1971. Dans un premier temps, il a produit
des maisons préfabriquées dans le cadre d’une coentreprise avec Wüstenrot. Cette initiative n’a pas été couronnée de succès et, à partir de 1973, Karlsruhe a été reconvertie en centre logistique pour le marché du remplacement et pour le développement de freins.
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Stuttgart. Elle mesure environ 1 mètre 50, pèse 49 kilos et, pour les modèles de la dernière génération, est équipée de nombreux capteurs sur diverses parties du corps avec jusqu’à 150 points de mesure. Depuis maintenant 20 ans, la « femme du cinquième centile » occupe la place du conducteur, du passager avant et du passager arrière dans les tests de collision frontale de Mercedes-Benz – et est l’égale du mannequin homme traditionnel, l’Hybrid III 50.
L’entreprise a donc commencé à utiliser le mannequin Hybrid III femme du 5e centile avant même que cela ne soit requis par la loi. Ce mannequin reproduit l’anthropométrie féminine (poitrine et bassin). Selon les statistiques, seulement 5% des femmes américaines sont plus petites ou plus légères. Aujourd’hui, les classements des associations de protection des consommateurs et diverses lois à travers le monde requièrent d’utiliser des mannequins féminins du cinquième centile lors des tests. Un autre type de mannequin féminin utilisé par Mercedes-Benz dans ses crashtests depuis 20 ans est le SID-II. Doté d’une anatomie similaire à celle de l’Hybrid III 5, il a été conçu spécifiquement pour les tests de collision latérale. Son utilisation n’est pas encore requise par la loi en Europe, contrairement aux États-Unis.
Chaque année, 120 mannequins de 21 variantes différentes subissent jusqu’à 900 crash-tests
La sécurité est inscrite dans l’ADN de Mercedes-Benz. Cette dernière est considérée comme l’inventrice de la sécurité automobile moderne – et reste une pionnière dans ce domaine à l’heure actuelle. Cet engagement repose sur la stratégie de l’entreprise en matière de sécurité en conditions réelles : depuis plus de 50 ans, son centre interne de recherche sur les accidents étudie les accidents impliquant des véhicules de la marque. Son objectif est de comprendre comment ils se produisent et quels systèmes avancés de sécurité auraient pu permettre de les éviter. En outre, les enseignements tirés des accidents réels peuvent être utilisés pour définir des exigences pour les crash-tests. Le Centre tech-
nologique dédié à la sécurité des véhicules de Mercedes-Benz, à Sindelfingen, réalise jusqu’à 900 crash-tests et 1 .700 essais sur catapulte chaque année. Ces tests impliquent 120 mannequins de 21 variantes différentes – nourrissons, enfants de tous âges, femmes du cinquième centile, hommes du 50e centile et hommes corpulents[2]. Les résultats des crash-tests et de la recherche sur les accidents sont utilisés pour développer de nouvelles technologies de sécurité et améliorer les systèmes existants.
Le sujet des mannequins femmes fait actuellement débat.
Mythe n° 1 : Les voitures ne protègent pas autant les femmes que les hommes
Hanna Paul : C’est faux. Pour commencer, je voudrais partager deux conclusions générales tirées de notre base de données des accidents. Dans le cas des blessures graves ou fatales, on n’observe pas de disparités significatives entre les hommes et les femmes. Il n’y a que dans le cas des blessures légères que des différences peuvent se manifester dans certains cas. Les femmes sont plus susceptibles de subir des blessures au niveau de certaines parties du corps (jambes/pieds et coup du lapin en cas de choc arrière), tandis que les hommes risquent d’être plus gravement touchés à d’autres endroits (tête, torse). En outre, des analyses menées par notre équipe de recherche sur les accidents ont révélé qu’il n’y avait pas d’anomalies concernant les femmes ou les hommes dans les véhicules Mercedes-Benz. Les systèmes de sécurité de ces véhicules sont donc efficaces lors d’accidents réels. Cela témoigne de notre attachement à la « sécurité en conditions réelles ».
Mythe n° 2 : Selon les statistiques, les femmes sont moins protégées
Hanna Paul : Encore une fois, pas du tout. Les chiffres sur les accidents cités dans ces statistiques remontent souvent aux années 80. Beaucoup de choses ont changé depuis lors en ce qui
concerne la sécurité passive des véhicules. Même dans les petits véhicules, la cellule passagers est désormais bien plus stable. Par ailleurs, des systèmes de retenue modernes sont désormais utilisés dans toutes les catégories de véhicule. Les limiteurs d’effort, par exemple, qui limitent la pression de la ceinture sur la poitrine, s’adaptent aux spécificités des occupants selon une courbe d’effort définie. Un élément de ces études souvent citées est toutefois toujours d’actualité : selon les statistiques internationales, les femmes conduisent souvent des voitures plus anciennes et plus petites. Une étude menée par l’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS), une organisation américaine regroupant des assureurs, l’a confirmé. Toutefois, comme je l’ai déjà mentionné, le niveau de sécurité s’est amélioré significativement dans toutes les gammes de véhicules, y compris les petites voitures. La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) américaine en a conclu que les disparités dans les taux de mortalité entre les hommes et les femmes ont diminué significativement depuis l’année-modèle 2000.
Mythe n° 3 : Les crash-tests utilisent majoritairement des mannequins hommes
Hanna Paul : Pas chez Mercedes-Benz. Depuis plus de 20 ans, nous utilisons des mannequins femmes dans nos tests de collision frontale et latérale. Il ne s’agit pas de poupées, mais d’instruments qui mesurent les forces physiques et les trajectoires. Leur poids et leur taille dérivent de données réelles. Les mannequins femmes sont calqués sur l’anatomie féminine. Toutefois – et ce facteur est décisif – les forces qui agissent sur les mannequins lors des crash-tests sont converties en risques de blessure. Ces risques sont calculés sur la base de données relatives aux blessures encourues par les hommes et les femmes. Pour le même risque de blessure, les valeurs limites courantes sont moins élevées pour les mannequins femmes que pour les mannequins hommes. Cela signifie que les mannequins reflètent bien les risques de blessure associés aux caractéristiques anatomiques des hommes et des
femmes. La taille et le poids des types de mannequins utilisés chez Mercedes-Benz sont spécifiques à chaque sexe. Le mannequin du cinquième centile[3] a l’anatomie d’une femme, mais en termes de risque de blessure, il représente les personnes de petite taille en général – qu’il s’agisse d’hommes ou de femmes. En d’autres termes, les risques de blessures sont humains, et non masculins ou féminins. Il en va de même pour les autres mannequins : l’homme du 50e centile[4] reproduit l’anatomie masculine, mais il représente aussi les risques de blessure d’une femme moyenne. La NHTSA étudie actuellement la mesure dans laquelle les risques de blessure varient en fonction du sexe. Les premiers résultats publiés confirment nos conclusions, selon lesquelles le sexe n’est pas le principal facteur influençant la fréquence des blessures. Les mannequins utilisés aujourd’hui sont donc des outils de mesure efficaces pour le développement de systèmes de sécurité.
Mythe n° 4 : Les mannequins de crash-test ne sont pas assez diversifiés
Hanna Paul : Ces dernières années, les types de mannequin utilisés se sont multipliés, en partie en raison des nombreux types de collision faisant l’objet de tests. Au total, Mercedes-Benz dispose de 120 mannequins. Il en existe de différents poids et tailles – nourrissons de 3,5 kilos seulement, enfants et adolescents de différents âges, femmes du cinquième centile et personnes corpulentes. Différents types de mannequin sont aussi disponibles en fonction du type de collision : frontale, arrière ou latérale. Les mannequins à utiliser pour chaque type de test sont définis dans les spécifications légales relatives à ces tests, dans les classements et dans les cas de charge spécifiques de Mercedes-Benz. Pour garantir la comparabilité internationale, les mannequins sont réglementés jusque dans les moindres détails. Même leurs vêtements font l’objet de spécifications. La technologie des mannequins connaît actuellement un changement générationnel. Le mannequin THOR est en train de remplacer l’Hybrid III introduit en 1986. Il est plus biofidèle, c.-à-d. qu’il représente le corps humain de manière plus précise, et offre des options de mesure étendues. D’après nos recherches internes, un nouvel élargissement des types de mannequin ne permettrait pas d’améliorer significativement la sécurité.
Mythe n° 5 : Les femmes enceintes sont moins protégées
Hanna Paul : Une comparaison des systèmes réalisée dans le cadre d’une étude récente de l’ADAC (Allgemeiner Deutscher Automobil-Club, en français : automobile-club général d’Allemagne) montre que les ceintures de sécurité normales protègent tant les femmes enceintes que leur enfant à naître en cas d’accident. D’après les recherches sur les accidents de l’ADAC, les femmes enceintes ne sont pas exposées à un risque plus élevé que les autres conducteurs. Utilisée correctement, une ceinture troispoints normale protège tant la femme enceinte que son enfant à naître en cas d’accident.
Mythe n° 6 : Les simulations remplaceront bientôt les crashtests physiques
Hanna Paul : Nous ne le pensons pas. Certes, la cinématique et le calcul de la déformation peuvent réduire significativement le nombre de tests sur véhicule complet, tout en accélérant le développement. Toutefois, les crash-tests physiques sont incontournables pour plusieurs raisons. D’une part, ils sont nécessaires pour valider les simulations, qui reposent sur de nombreuses hypothèses. D’autre part, ils sont requis par la loi ou les classements. Lors de crash-tests de véhicule complet, des capteurs peuvent être utilisés pour obtenir une image plus précise de la façon dont l’accident se produit et dont les mannequins se déplacent durant celui-ci.
Les simulations se contentent de calculer comment un mannequin se comporterait dans un véhicule. Mercedes-Benz travaille aussi sur des modèles de corps humain (human body model, HBM), conçus pour représenter l’anatomie humaine – os, muscles et organes – plus en détail. Par rapport aux mannequins, l’utilisation de ces modèles lors de crashtests permet aux chercheurs d’évaluer le type de blessure susceptible de se produire dans une partie spécifique du corps, plutôt que de simplement calculer la probabilité de la gravité de la blessure. Nous utilisons notamment ces modèles pour évaluer nos systèmes de retenue innovants, comme PRE-SAFE® Impulse Side.
Fait partie d’un grand groupe aux ambitions internationales
Dès sa création, Delta International a opté pour son propre atelier pour l’entretien, la réparation et la révision des outils électriques et des outils à air comprimé. Mais l’assistance technique n’est pas tout. Aujourd’hui, Delta International représente six marques et dispose toujours de son propre atelier, un atout non négligeable.
Créée en 2000, Delta International fêtera son 25e anniversaire en 2025. Perry Cremers, actuel directeur général et co-fondateur de l’entreprise : “Au début, nous n’étions que deux et notre grand avantage était – et est encore - notre propre atelier. Nos clients peuvent ainsi très facilement faire entretenir et réparer leurs outils. Mais l’assistance technique ne s’arrête pas là. De nouveaux outils ont également été proposés: tout d’abord les outils à air comprimé Steiner AirTools, puis la gamme d’outils Custor. Aujourd’hui, nous représentons six marques et nous comptons 13 salariés”.
Une dimension internationale
Depuis 2018, Delta International fait partie du groupe Draper Tools, basé au Royaume-Uni. Perry Cremers nous explique comment cela s’est passé: “Par l’intermédiaire d’un ancien collègue, nous avions pris contact avec Draper Tools en vue d’une éventuelle collaboration. Au fil des entretiens, il est rapidement apparu que nous partagions le même enthousiasme et que nous avions les mêmes ambitions pour développer la marque Draper Tools. Par ailleurs, nous avons réalisé que le candidat idéal à l’acquisition était unique, et c’est ainsi que l’accord a vu le jour”.
Fondé en 1919 par la famille Draper, Draper Tools figure parmi les leaders du marché de l’outillage au Royaume-Uni. L’entreprise est dirigée par la quatrième génération, Tom et Joe Draper. C’est à l’occasion de son 100ème anniversaire en 2019, que Draper a annoncé son tout dernier investissement, facteur de
croissance en dehors du Royaume-Uni. L’acquisition de Delta International a joué un rôle crucial à cet égard. Déjà bien représentée au Benelux, la société Delta International a pour ambition de devenir plus active sur les marchés français et allemand. Helmuth Stevens (chargé de clientèle Delta International) tient à ajouter: “Depuis que nous faisons partie de Draper Tools, notre gamme d’outils a été multipliée par trois ou par quatre, ce qui signifie que nous représentons une gamme incroyablement large. Compte tenu de l’énorme croissance du programme Draper, les nouveaux locaux de Weert (Pays-Bas) ont été emménagés fin mars 2021. Le centre logistique de 4 500 m² permet de poursuivre la croissance - nationale et internationale. De plus, avec un terrain d’une superficie totale de 10 000 m², il reste encore des possibilités d’expansion à l’avenir”.
Des atouts à exploiter
L’offre de Delta International va de l’outillage à main à l’équipement d’atelier de base, en passant par les outils pour les ateliers de carrosserie, les outils à batterie et les outils à air comprimé. Delta International représente les marques Deltach, Draper Tools, Steiner AirTools, Winntec, Custor et Bunker.
Nous demandons à Helmuth Stevens quels sont les autres atouts de l’entreprise, en
plus de sa large gamme de produits : “Delta International souhaite être reconnue dans les secteurs automobile et industriel comme une entreprise fiable, loyale et dévouée à ses clients. Nous visons à atteindre cet objectif grâce à un niveau élevé d’expertise professionnelle, à l’établissement d’un partenariat réfléchi avec nos relations, à la mise à disposition d’un module de passation de commandes simplifié pour les clients, à la livraison de produits de quali-
A Autotechnica, Delta International mettra en avant le mobilier d’atelier Bunker.
té et au respect des accords conclus. Par exemple, si les marchandises livrées ne correspondent pas à ce que le client attendait, nous proposons une reprise – avec note de crédit. La facilité de commande est primordiale. Toute personne disposant d’un identifiant peut immédiatement voir ce que nous avons en stock et comment se passe une commande. En 2023, le mouvement s’est accéléré. Notre logo a été rafraîchi, mais ce qui est peut-être plus important encore, c’est le lancement d’un nouveau site web convivial doté d’un logiciel qui facilite les commandes et offre de la transparence aux clients. Un autre avantage est que nos produits garantissent une qualité Premium, et ce pour le prix d’un produit généri que.”
En Belgique, Delta International opère principalement par l’intermédiaire de Doyen, de Partspoint et de grossistes indépendants. Helmuth Stevens: “Nous considérons que la loyauté envers ces partenaires est primordiale. Nous nous efforçons de mettre en valeur nos produits auprès de ces partenaires, de façon à ce que l’utilisateur final - le garagiste ou le carrossierpuisse les découvrir.”
A Autotechnica, Delta International mettra en avant
les produits Bunker. Il s’agit notamment de meubles et de murs complets pour l’atelier. Helmuth Stevens explique qu’il est possible de réduire le prix en laissant le client installer lui-même ses meubles et ses murs : “Nous
prodiguons toutefois des conseils - en collaboration ou non avec le grossiste - sur la manière dont les différents modules peuvent être placés ainsi que sur les différentes possibilités.”
L’outillage électrique, un des points forts de Delta International.
Nouveaux défis dans un marché en mutation
La Carrosserie Deman, basée à Ypres, vient d’investir dans une deuxième cabine de peinture. Le directeur, Kenny Deman, souhaite réduire les temps d’attente pour les réparations et augmenter le nombre de “passages” de 30 ou 35 à 50 par semaine.
Apparemment, le travail ne manque pas, même si le chef d’entreprise note une nette évolution du type de travail au fil des ans.
Les origines de la carrosserie Deman remontent à 1979, avec une implantation à Beselare. C’est le père de Kenny, Joris Deman, qui a lancé l’entreprise. “J’ai commencé à travailler dans l’entreprise en 1987 et j’ai pris la relève de
mon père en 2004”, raconte Kenny Deman.
Une évolution considérable s’est produite au cours de cette période : “Au cours de ces premières années, nous nous sommes spécialisés dans les travaux de redres-
sement. En fait, nous réparions presque exclusivement les sinistres importants. La peinture par pulvérisation et la finition complète de la carrosserie n’ont démarré qu’en 1993 et si nous l’avons fait, c’était par nécessité. Avec la chute du mur de Berlin en 1989, le marché a effectivement changé du tout au tout.
Les véhicules lourdement sinistrés ont été achetés par des Européens de l’Est, en particulier des Polonais, ce qui nous a obligés à nous recentrer. Mais je peux dire que nous y sommes arrivés. Nous employons actuellement 8 personnes, outre ma femme, ma fille et moi-même.
Il y a six zones de préparation, qui peuvent être utilisées comme smart box.
Au fil des ans, Kevin Deman a toujours anticipé les évolutions du marché et saisi de nouvelles opportunités. En 2014, l’entreprise a déménagé dans des bâtiments entièrement neufs à Ypres. L’atelier, spacieux, comprend 19 postes de travail, chacun équipé d’un pont élévateur, ce qui permet de ne pas entraver la circulation dans l’atelier. Une section est prévue pour les réparations rapides, appelées “réparations d’un jour ou smart repair”. Il y a ensuite six zones de préparation multifonction qui peuvent être utilisées comme ‘smart box’. Avec une deuxième cabine de peinture, Kenny Deman vise à réduire les temps d’attente, qui sont actuellement de 7 à 8 semaines, et à augmenter le nombre de passages hebdomadaires de 30 ou 35 à 50. “Avec le travail supplémentaire que nous sommes en mesure de réaliser, le suivi administratif augmentera également et je pense que c’est là que nous allons devoir investir davantage. “ Investir au bon moment, tel semble être l’adage de la Carrosserie Deman : “Nous nous sommes préparés à l’arrivée des voitures électriques. Certains de nos salariés sont certifiés HEV2. Il y aura aussi plus de voitures dotées d’un système d’aide à la conduite (ADAS). Jusqu’ici, nous confions le calibrage à une équipe mobile. Investir nous-mêmes dans l’ADAS me semble quelque peu prématuré. Le nombre de calibrages est encore trop limité pour justifier l’investissement et, en outre, l’équipement est encore en pleine évolution.
Mais nous suivons la chose de près”.
Kenny Deman a toutefois opté pour deux activités annexes intéressantes. Outre le service de carrosserie, une station de lavage est ainsi ouverte au public.
“Nous utilisons évidemment cette station de lavage nousmêmes, mais en l’ouvrant au public, nous obtenons un meilleur retour sur investissement. De plus, les gens savent ainsi où nous trouver.”
Kenny Deman représente également Luxauto pour la location de voitures particulières et de camionnettes. “Ici aussi, nous avons un double avantage. Il n’y a pas seulement la location, mais de cette manière, nous nous assurons également d’avoir toujours une voiture disponible lorsque nos véhicules de remplacement sont tous utilisés. Le fait que nous louions des camionnettes est également intéressant pour les entreprises qui font réparer un sinistre sur leur propre véhicule utilitaire ».
Plus de travail
Lorsque la Carrosserie Deman a démarré à Ypres, il y a dix ans, les délais d’attente étaient limités à 2 ou 3 semaines. Aujourd’hui, ils sont de 7 à 8 semaines. Nous demandons à Kenny Deman si cela suppose plus de travail. “Nous avons plus de commandes, c’est vrai. La raison principale est que les petits ateliers de carrosserie ont abandonné la partie. Les garages qui faisaient à la fois de la mécanique et de la carrosserie s’adaptent également. La concentration des concessions de marque fait qu’il
ne reste souvent qu’un seul atelier de carrosserie opérationnel pour tout un cluster de garages. Bref, le nombre d’ateliers de carrosserie diminue, ce qui fait que le travail est réparti entre un nombre réduit d’entreprises. La nature du travail change également. Nous ne voyons quasiment plus arriver de voitures présentant des dommages structurels. Le nombre d’accidents graves diminue. Les cas de sinistres importants qui existent ont tendance à disparaître à l’étranger. En outre, il n’est pas toujours rentable de réparer un véhicule lourdement endommagé, sauf s’il s’agit d’un coûteux modèle haut de gamme.
Je tiens à signaler que les pièces de rechange sont quelques fois terriblement chères. Le prix demandé par certaines marques pour un phare ou un rétroviseur est parfois disproportionné. En général, nous voyons arriver beaucoup de véhicules relativement peu endommagés par rapport à ce qu’on observait il y a quelques années. De nombreuses voitures sont désormais assurées en omnium, ce qui signifie que les dommages sont davantage envoyés à un réparateur agréé. D’ailleurs, Carrosserie Deman est agréée par toutes les compagnies d’assurance”.
Pour obtenir des commandes, ajoute Kevin Deman, il est important d’être agréé par les compagnies d’assurance. Le fait d’être membre de Carr&Repair facilite également l’obtention de commandes par le biais de flottes ou de sociétés leasing.
“Carr&Repair présente plusieurs avantages. Nous nous réunissons régulièrement avec les entreprises membres, ce qui nous permet de discuter et d’améliorer certaines questions tous ensemble. Cela permet de ne plus se sentir seul. De plus,
Carr&Repair se développe
Il y a deux ans, la décision a été prise de changer le nom du réseau de carrosserie Schadenet en Carr&Repair. Jusqu’à cette époque, Schadenet n’était représenté qu’en Flandre et à Bruxelles et son ambition était d’étendre le réseau à la Wallonie. Avec un nom comme Schadenet, c’était évidemment difficile. Quoi qu’il en soit, le changement de nom a porté ses fruits puisque dix carrossiers sont désormais affiliés en Wallonie.
Chacune des entreprises affiliées à Carr&Repair reste indépendante. Elles paient cependant un petit forfait annuel. Elles deviennent ainsi membres de l’ASBL qu’est avant tout Carr&Repair. Tous les membres ont leur mot à dire sur la politique menée, par le biais de l’ASBL, et ils peuvent en même temps y exprimer leurs besoins, leurs souhaits et leurs éventuels ressentiments. Carr&Repair représentant une trentaine d’entreprises en Belgique, il est possible de négocier par son intermédiaire des prix avantageux auprès des
fournisseurs. Cela va des peintures et des produits connexes aux outils, aux véhicules de remplacement et aux progiciels. Ces derniers sont essentiels pour un traitement administratif rapide et transparent, la planification du travail, les devis et, surtout, la disponibilité des informations. Les clients peuvent faire une déclaration en ligne via un point unique, sur quoi ils aboutissent automatiquement à l’atelier de carrosserie de leur choix. En ce qui concerne les peintures, les membres sont toutefois invités à travailler avec des marques Axalta. En raison du volume important, il est possible d’obtenir des prix intéressants. En outre, un fournisseur unique garantit une méthode de travail uniforme et Axalta propose également des formations. Les formations dispensées par Carr&Repair ne sont pas seulement de nature technique, mais portent également sur l’approche commerciale, la gestion et l’apprentissage des tâches administratives qui n’ont fait qu’augmenter.
des conférences sont régulièrement organisées et, bien sûr, nous parvenons à négocier de meilleurs prix auprès de nos fournisseurs. Axalta et Pluspaint fournissent la peinture et les produits ‘nonpaint’. Ils proposent également des ateliers techniques
pour accompagner leurs produits. Dans l’ensemble, je pense qu’être membre d’un réseau tel que Carr&Repair est une bonne chose, d’autant plus que chaque entreprise membre conserve son entière indépendance.”
Moins de dommages structurels que dans le passé. La station de lavage de voitures à usage privé est également ouverte aux particuliers.
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Les nombreuses facettes de l’innovation dans les ateliers de carrosserie
C’est avec un bel enthousiasme que PPG Refinish se rend au salon AutoTechnica, avec pour fil conducteur “ Power of Innovation – le pouvoir de l’innovation”. Un écosystème qui peut cacher beaucoup de choses, mais PPG Refinish veut surtout souligner que beaucoup de choses changent dans l’univers de la carrosserie. La modernisation du secteur contribue grandement à le rendre plus attrayant et, par conséquent, à stimuler les flux de travail.
Jo De Wachter, Marketing Manager Benelux / PPG Automotive Refinish, précise: “Power of Innovation, c’est avant tout une question de produit, mais aussi d’analyse et d’optimisation des processus, de souci de durabilité (réduction des déchets et des émissions de CO2), de numérisation du flux de travail global dans l’atelier de carrosserie, de capacité à enthousiasmer les personnes (au niveau du personnel et de l’enseignement) et, surtout, d’organisation de formations pratiques et de mise à disposition par PPG d’un maximum de connaissances.”
La technologie de séchage à l’air (Air-Dry Primer e.a.) est l’une des options parmi les produits permettant d’optimiser les processus d’apprêtage dans l’atelier, un premier élément du “Power of Process”. Il en va de même pour l’apprêt “mouillé-sur-mouillé” de PPG, qui permet à l’atelier de carrosserie de mieux contrôler les temps de processus de réparation. L’apprêt ‘mouillé-sur-mouillé’ permet de re-
grouper la pulvérisation de nouvelles pièces dans une seule cabine de peinture, ce qui accélère le processus de pulvérisation des trois jours suivants. L’apprêt a la propriété unique de pouvoir être repeint jusqu’à trois jours sans ponçage. L’application d’un apprêt ‘mouillé-sur-mouillé‘ permet non seulement de contrôler la vitesse de progression, mais aussi de mieux gérer la consommation d’énergie de la (des) cabine(s) de peinture
grâce à cette optimisation du processus.
‘One Visit Application’ est une amélioration du système actuel de mélange des couleurs. Les principaux avantages sont la facilité de pulvérisation en un seul passage et la technologie des microgels qui favorise la constance de la couleur. La technologie des microgels garantit une reproduction constante des couleurs et l’état de la peinture (brillance et aspect) reste parfait.
La numérisation au service de l’efficacité, de la qualité et de l’attractivité
‘Power of Digitalization’ rend l’activité de carrosserie attrayante pour les jeunes et met fin à l’image - à tort - ringarde du secteur.
“ Une étape importante du processus de numérisation a été le lancement de l’outil PPG DigiMatch™ en avril 2023, qui mesure la couleur et la texture via une caméra numérique
haute résolution. Grâce à pas moins de six angles d’imagerie, une précision sans précédent est possible pour déterminer jusqu’à 70 000 couleurs.”
Le logiciel PPG VisualizID™ s’y associe et fait l’objet d’une démonstration détaillée à AutoTechnica. Il permet une analyse très précise des informations d’imagerie provenant du PPG DigiMatch™. Avec PPG VisualizID™ , plus besoin de déployer des échantillons physiques grâce à sa technologie de rendu liée au vaste portefeuille de couleurs de PPG.
Grâce à la technologie de rendu 3D, une image réelle en haute définition apparaît à l’écran. Le système permet d’évaluer virtuellement la lumière et l’orientation de la surface à peindre. Grâce à cette technologie, les utilisateurs peuvent estimer ces couleurs et faire de meilleurs choix. PPG DigiMatch et PPG VisualizID™ permettent de gagner beaucoup de temps, de réduire les coûts de peinture et d’augmenter la productivité.
Lancé dans le monde entier en 2019, le système de mélange automatique de peinture MoonWalk™ est désormais bien connu. Son développement est parti du constat que le mélange des peintures automobiles s’avérait être la principale pierre d’achoppement dans les ateliers de carrosserie. Une vaste enquête a montré que beaucoup de produits et de temps étaient perdus dans la salle de mélange parce que pendant la préparation de la formule, beaucoup de choses pouvaient mal tourner en raison d’une négligence. MoonWalk y remédie en mélangeant de manière entièrement automatique et directement à partir de l’emballage d’origine, avec une précision au
centième de millilitre, réduisant ainsi les pertes à ≤ 1 %.
Nele Mertens, Marketing Assistant PPG Refinish Benelux: “Avec Collision Services™, nous allons encore plus loin dans l’automatisation et la numérisation des processus. Collision Services assure une gestion automatique des stocks, de façon à ce qu’aucun temps d’arrêt ne puisse jamais se produire en raison d’une pénurie. Cela tient compte à la fois de la consommation, qui varie d’une entreprise à l’autre, et des dates de péremption, ce qui est important pour les produits à faible rotation.
L’automatisation de la gestion des stocks confie la responsabilité des commandes à PPG et élimine la nécessité d’entrer soi-même les commandes via une application “, indique Jo De Wachter. “Un avantage supplémentaire est que pour les peintures à faible rotation, elles ne sont commandées que lorsqu’elles sont presque vides car tout est automatiquement imputé sur ce qui est pesé sur la balance. Rationaliser les stocks en automatisant la gestion permet de réaliser des économies, en libérant
des fonds auparavant bloqués dans les stocks et en simplifiant l’administration.”
Les différents éléments de “Power of Digitalisation” s’associent pour former un système global au service de l’atelier de carrosserie.
Combiner les forces
PPG LINQ™ Pro peut être comparé à de la location, bien qu’il s’agisse spécifiquement d’un service aux clients. Pour un montant forfaitaire mensuel fixe, l’entreprise de carrosserie dispose des outils nécessaires avec une garantie de 5 ans. L’accent est mis sur la rationalisation et l’automatisation des processus de réparation à l’aide de progiciels, de logiciels et de services innovants. Neuf mois après son lancement européen, plus de 2 000 carrossiers européens adoptent déjà ce service.
De plus, le service PPG LINQ™ Pro peut être complété par Moonwalk™ , avec des avantages supplémentaires.
The Power of Knowledge & the Power of People
Le transfert de connaissances est un élément clé de l’inno-
vation dans le secteur de la carrosserie, soit le principe du ‘Power of Knowledge’, la force du savoir-faire. “Il est question aussi bien de programmes de formation que de Business Solutions, à considérer comme un programme d’amélioration de l’efficacité et de la rentabilité de l’atelier de carrosserie. Les connaissances sur les coûts et la manière de les calculer avec précision sont encore trop souvent insuffisantes.” PPG Refinish Academy propose à la fois des programmes d’apprentissage en ligne et une formation en présentiel.
Par “Power of People”, PPG entend le pouvoir des personnes nécessaires pour rendre les processus durables et adopter des innovations. “Il est de notoriété publique que le secteur est confronté à une pénurie de personnel. Organiser et travailler plus efficacement grâce à la numérisation et à l’automatisation peut en partie remédier à ce problème et rendre notre secteur attrayant pour les jeunes qui souhaitent embrasser cette belle profession.”
Le stand de PPG à AutoTechnica met en évidence toutes les facettes du concept global. “ Virtual Bodyshop “ présente visuellement les options proposées par PPG pour chaque partie de l’atelier de carrosserie. À cela s’ajoute désormais une gamme de produits “ non-paint “ - Bodyline™ et Essentials™ - qui renforce encore la puissance du one-stop-shopping pour les ateliers de carrosserie. Il y a donc beaucoup à découvrir sur le stand de PPG, avec des démonstrations riches en informations sur toutes les innovations. À ne pas manquer !
RSC Automobile a été créée par Christophe Piette, directeur et passionné de Porsche. Tout a commencé par l’entretien et la restauration de ses propres voitures, mais entre-temps, l’entreprise implantée à Lauwe peut se targuer d’avoir une belle clientèle. Ses onze techniciens compétents connaissent bien la mécanique et la carrosserie, mais aussi l’habillage de l’intérieur. Si la spécialité par excellence de RSC est la Porsche à refroidissement par air, le champ d’action a également été étendu à d’autres voitures de collection.
Lauwe, c’est un endroit assez isolé, quasiment à l’écart du monde, entre Courtrai et la frontière française. La vie quotidienne y suit son cours et se déroule tranquillement. Ce n’est pas vraiment le lieu où l’on s’attend à découvrir un spécialiste des Porsche et, par extension, des voitures de collection en général. C’est pourtant là que se trouve RSC Automobile, dans un bâtiment soigneusement restauré mais discret, qui abritait autrefois la brasserie locale FRIK. Avec RSC Automobile, le lieu est devenu un point de rencontre pour passionnés d’automobiles.
La transparence vis-à-vis du client
C’est Simon Desmarez qui nous accueille et nous servira de guide tout au long de notre visite chez RSC Automobile. Sa fonction ?
“En fait, je n’ai pas vraiment de titre officiel, mais je peux vous dire que je m’occupe de la coordination au sein de l’entreprise. Cela va de la répartition des tâches dans l’atelier à l’achat de pièces, en passant par la facturation et l’accueil des clients. Mais cela comprend également la vente et l’achat de voitures.”
Depuis plus de sept ans que Simon travaille chez RSC Automobile, il est clair que l’entreprise n’a plus aucun secret pour lui.
Christophe, directeur et fondateur de RSC Automobile, se tient discrètement en retrait même si son rôle est primordial. Simon nous en dit plus:
“Cela fait des années que Christophe est un passionné de Porsche. À l’origine, il
travaillait dans le secteur du bâtiment, mais sa passion pour les voitures l’a fait changer d’orientation. À l’époque, ne trouvant pas d’entreprise à laquelle s’adresser pour l’entretien et la restauration de ses Porsche classiques, il décide de monter sa propre société, avec un technicien qui travaillait déjà pour lui. Ce qui le dérangeait surtout, c’est que lorsqu’une restauration était effectuée, le temps réel consacré à celle-ci était beaucoup plus long que ce qui avait été prévu à l’origine.
Même chose pour les coûts, toujours plus élevés que ce qui avait été estimé dans le devis.”
Nous demandons à Simon comment RSC parvient désormais à mieux estimer les délais et les coûts : “Nous réalisons le plus possible de tâches en interne, ce qui nous permet de mieux estimer le temps de travail. Lors d’une
restauration, les éléments mécaniques sont démontés, ce qui permet d’intervenir d’une part sur la carrosserie et simultanément sur le moteur et la boîte de vitesses, c’est-à-dire la chaîne cinématique. Nous garantissons également la transparence vis-à-vis du client, qui peut venir observer l’avancement de son projet à tout moment. Nous tenons également le client informé de l’avancement des travaux. Généralement, un projet de restauration crée des surprises, qui ne sont pas visibles au premier coup d’œil, par exemple des réparations mal exécutées précédemment ou l’utilisa-
tion excessive de mastic. Sur le plan mécanique, des problèmes imprévus peuvent également survenir, notamment l’usure du vilebrequin ou de l’arbre à cames. Ce qui joue également en notre faveur, c’est que nous entretenons d’excellents contacts avec les fournisseurs de pièces spécifiques depuis toutes ces années. Cela nous permet de mieux estimer les délais de livraison et les coûts.
Enfin, le fait que nous soyons spécialisés dans les Porsche garantit une expérience et une précision plus ciblées que celles d’un garage qui restaure toutes les marques”.
Tout sous un même toit
Au début, Christophe se chargeait lui-même de l’entretien et de la restauration de son propre parc automobile. Mais au fil du temps, il a également accepté des missions pour ses amis et connaissances. Ce qui était né d’une passion et d’un engagement pur s’est transformé en une approche professionnelle et a donné naissance à RSC Automobile, qui compte aujourd’hui une large clientèle, même au-delà des frontières du pays. Simon Desmarez tient à préciser: “La passion est restée et les projets que nous traitons sont réalisés avec le même soin que s’il s’agissait de nos propres véhicules. Bref, nous combinons la passion avec une approche professionnelle – tout en privilégiant la transparence vis-à-vis des clients. Nous employons actuellement 11 personnes dans l’atelier, chacune d’entre elles étant spécialisée dans son domaine. Je pense notamment à nos motoristes, mais aussi aux salariés qui s’occupent de la carrosserie ou des garnisseurs-selliers
qui s’attaquent à l’intérieur. Dans tous les cas, l’objectif est l’originalité et l’utilisation de pièces d’origine.”
C’est clair : quasiment toutes les activités liées à l’entretien, à la révision et à la restauration sont effectuées en interne dans la mesure du possible. Dans le cadre d’une restauration complète, la suspension et le groupe motopropulseur sont démontés et chacun des employés travaille dans son domaine de compétence.
« Nous faisons toutefois appel à des entreprises externes pour certains travaux de carrosserie, comme le décapage chimique de la peinture, de la rouille et du mastic dans un bain d’immersion. La technique de peinture par cataphorèse est également sous-traitée, mais la préparation de la peinture et la pulvérisation sont effectuées en interne, de même que l’assemblage bien sûr. Tout a commencé par le travail
sur les Porsche classiques, et plus particulièrement sur les modèles refroidis par air - équipés principalement de carburateurs. Voilà pourquoi la révision et le réglage des carburateurs font partie des spécialités. À terme, RSC Automobile souhaite également s’équiper pour les travaux de planage, de fraisage et de tournage. Aujourd’hui, ces opérations sont encore sous-traitées ».
Plus de 80 % des voitures traitées sont des Porsche, mais dans l’atelier, on trouve aussi des classiques anglaises ou italiennes, par exemple. La proportion de Porsche par rapport aux autres voitures se voit nettement dans le showroom, où il y a toujours entre 20 et 30 voitures, dont la majorité sont des Porsche. Simon précise qu’ils s’occupent également de l’achat et de la vente de voitures : “une activité qui s’est développée à partir de notre clientèle. Certains clients recherchent un modèle spécifique et nous les aidons dans leur quête.
En contrepartie, ils souhaitent vendre leur propre voiture de collection, par exemple, et là aussi nous pouvons les aider dans cette démarche. Parmi nos clients, la demande la plus forte concerne une variante de la 911. Nous constatons une évolution dans
ce domaine, puisque là où auparavant, la 356 suscitait davantage d’intérêt, la demande évolue vers la 911, car nos clients sont de plus en plus jeunes.”
De nombreux clients participent à des rallyes historiques et de régularité ou optent
même pour les courses sur circuit.
“En activité secondaire, nous pouvons équiper une voiture ad hoc, notamment avec des sièges baquets, des ceintures de sécurité à quatre points, un arceau de sécurité, un interphone et une suspension sur mesure. Nous n’assurons pas encore l’assistance technique lors des événements, mais notre ambition est d’y arriver à l’avenir. Ce qui arrive par contre, c’est que des rallyes historiques ou de régularité passent par ici pour faire une pause avec nous”.
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RSC Automobile cherche constamment à étendre son offre de services – à preuve le lancement de Pole Position il y a environ sept ans. Ce département se concentre sur le ‘detailing’ (le traitement des détails), ainsi que sur la protection de la laque à l’aide d’un film transparent et sur celle d’autres pièces par traitement céramique. Simon Desmarez précise que de ce fait, des concessionnaires ou d’autres garages leur passent commande pour des voitures neuves, généralement exclusives. RSC Automobile peut également assurer le stockage sécurisé des véhicules des clients particuliers.
“Ce service ne s’arrête pas au stockage, mais il peut être étendu à la fourniture d’une housse de protection appropriée, au maintien de la tension de la batterie, au nettoyage et à l’entretien en profondeur en attendant que la voiture soit réutilisée, ainsi qu’à un contrôle de la voiture, y compris une séance de ‘run & drive’”.
Notre guide clôture la visite en nous montrant la “pièce secrète” où sont installées, sous haute sécurité, des voitures appartenant à des clients ou des voitures en attente d’entretien, de réparation ou de restauration.
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En tant qu’importateur et distributeur Belux, Carrosserie Service profite du salon Autotechnica pour lancer une nouvelle ligne de produits de la société américaine Innovative Tools. Il s’agit d’une gamme de statifs conçus spécifiquement pour les ateliers de carrosserie. La gamme comprend notamment des statifs à pulvérisation, des statifs pour le stockage des pièces de carrosserie ainsi que des statifs pour un montage facile de portières.
A première vue, les statifs destinés à l’atelier de carrosserie ne semblent pas le produit rêvé pour innover, et pourtant la société américaine Innovative Tools a réussi à le faire merveilleusement bien. Ce qu’il y a de bien avec ces produits, c’est le fait qu’ils ont été conçus par des gens qui ont une certaine expérience pratique dans l’atelier. Une expertise qu’ils ont transformée en applications utiles et bien pensées.
Tous les statifs de la gamme Innovative Tools ont des caractéristiques communes. Tout d’abord, dans chaque cas, on a opté pour un cadre robuste, qui ne se plie pas et ne fléchit pas pendant l’utilisation. Le fait que le fabricant garantisse à vie les statifs utilisés à l’extérieur de la cabine de peinture témoigne de sa confiance dans son propre produit. Les statifs utilisés à l’intérieur de la cabine - ou qui sont en contact avec les peintures - bénéficient d’une garantie de trois ans.
Deuxième caractéristique générale : chaque statif peut être replié, occupant ainsi un minimum d’espace lorsqu’il n’est pas utilisé. La plupart des statifs sont équipés de quatre roues autoguidées qui peuvent être bloquées à l’aide d’un frein intégré. Non seulement la rotation, mais aussi la direction sont bloquées, de sorte qu’une fois les freins enclenchés, le statif est stable et fixe, ce qui est bien sûr un atout.
Un système de fixation original a également été mis au
Le SuperStand garantit qu’un pare-chocs puisse être monté en toute sécurité - et sans déformation
Avec ce statif, même une grande porte peut être montée sur la camionnette par une seule personne.
point pour les statifs de pulvérisation utilisés pour fixer les portières, les garde-boue et les pare-chocs. Il s’agit de pinces montées sur une rotule. Il est également possible, par exemple, de fixer un capot à l’aide de pinces. Les rotules sont également recouvertes d’un manchon en caoutchouc pour les protéger contre les peintures et les laques. Un autre point important est que le réglage de la hauteur et de l’angle du panneau monté peut généralement se faire d’une seule main. C’est le cas, par exem-
ple, de la position de montage d’un capot, permettant de régler l’angle d’inclinaison d’une seule main.
On a également veillé à ce que les éléments de carrosserie n’entrent pas en contact avec le métal du cadre. Les plans d’appui sont recouverts d’un matériau protecteur. Certaines parties des statifs de pulvérisation, telles que les bras de support extensibles, peuvent également être recouvertes d’une housse protectrice remplaçable, ce qui évite au bras de s’épaissir de peinture au fil du temps.
Un plateau pour les petites pièces
Une étagère en plastique peut s’avérer utile pour déposer un radiateur démonté. Le liquide qui pourrait s’écouler du radiateur sera ainsi récupéré.
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Un plateau compartimenté avec différents inserts permettant aux vis, clips et autres matériaux de fixation de trouver une place par espèce
L’un des statifs intéressants est le “ SuperStand “, qui comporte deux ou six pinces de fixation selon le modèle. Ce support est principalement conçu pour monter un pare-chocs sans le plier ou le déformer. Une fois démontés, les pare-chocs sont souvent des pièces flexibles. Avec le SuperStand, le parechocs peut être fixé comme il serait monté sur la voiture.
Cela facilite les réparations, le ponçage et la pulvérisation. Il
existe également des statifs de pulvérisation sur lesquels les portières, les garde-boue et même les jantes peuvent être montés.
Innovative Tools a également développé différents types de chariots sur lesquels les pièces démontées d’une voiture en cours de réparation peuvent être placées. Il existe des étagères réglables avec des grilles – que ce soit ou non en forme de panier. De nombreux accessoires inté-
ressants sont également prévus. Par exemple, un petit bac peut être installé pour ranger les petites pièces. Il existe également un plateau compartimenté avec différents inserts permettant aux vis, clips et autres matériaux de fixation de trouver une place par espèce. Chaque chariot peut également être équipé d’un panneau indiquant à quelle voiture appartiennent les pièces, et il existe même une enveloppe en plastique
Un panneau indiquant à quelle voiture appartiennent les pièces.
pouvant accueillir un ordre de travail.
Un autre accessoire intéressant est le “Panel Bag” ; il s’agit d’une housse dans laquelle on range un contreporte vulnérable, par exemple. Un autre accessoire spécifique qui peut être fixé au chariot est un système permettant de ranger les revêtements de soubassement en plastique sans risque de fléchissement ou d’affaissement.
Les revêtements de soubassement en plastique peuvent être installés verticalement sur le chariot.
Stockage et montage
La gamme Innovative Tools comprend également des chariots spécialement conçus pour le stockage de pièces de carrosserie, telles que les portières et les vitres. Autre élément important : le statif sur lequel placer une portière, y compris une grande porte coulissante sur une camionnette. La porte peut être positionnée de manière à ce qu’un technicien puisse la monter sur le véhicule sans l’aide de ses collègues.
Enfin, Innovative Tools propose différents systèmes pour placer les pistolets de pulvérisation et autres accessoires et les maintenir à
portée de main de l’opérateur. En résumé, la gamme d’Innovative Tools est particulièrement étendue.
Il existe des accessoires spéciaux pour le montage des jantes.
Aktrion choisit CSB2 comme partenaire pour les travaux de carrosserie
Depuis 2021, la division automobile d’Aktrion Belgium opère en tant que centre PDI (Pre Delivery Inspection) sur le site Antwerp Euroterminal de Kallo. Depuis novembre 2023, un nouveau centre est opérationnel à Sint-Niklaas. Des installations fournies par CSB2 ont été choisies pour les réparations de carrosserie et les modifications éventuelles. Nous sommes allés jeter un coup d’œil…
Le port d’Anvers enregistre un débit annuel de plus de 1,1 million de véhicules neufs. Voilà qui fait d’Anvers, avec Zeebrugge, l’un des principaux ports de transit européens pour les véhicules neufs.
Le PDI (Pre Delivery Inspection) est effectué pour détecter d’éventuels dommages survenus pendant le transport. Bien entendu, l’inspection ne s’arrête pas là puisque les dommages éventuels sont également réparés et, si nécessaire, des ajustements sont effectués pour se conformer aux spécifications
européennes. Ce n’est donc pas un hasard si la division automobile d’Aktrion Belgium a choisi d’investir à Anvers en tant que centre PDI, et tout d’abord à Kallo. Ford est un client privilégié. En 2021, un peu plus de 35 000 Mustang Mach-E sont passées par le centre. Ces Mustangs élec-
triques viennent du Mexique où elles sortent de la chaîne de production. Depuis novembre 2023, Aktrion dispose d’un nouveau centre PDI à Sint-Niklaas et un deuxième ainsi qu’un troisième centre y seront bientôt opérationnels.
Les véhicules neufs ne sont pas les seuls à être traités. Les voitures des sociétés de leasing sont également contrôlées et, si nécessaire, réparées afin d’être prêtes pour l’après-vente, c’est-àdire le marché de l’occasion.
Aktrion, qui fait partie du groupe international Atalian Servest, ne traite pas les dommages structurels, mais uniquement ceux de nature cosmétique. Il arrive cependant que des pièces telles que les pare-chocs et les
blocs optiques soient retirées pour réparer correctement les dommages. Dans les véhicules neufs, même les plus petits dommages sont examinés, alors que les véhicules de location font l’objet d’un contrôle moins rigoureux.
L’Intelligence Artificielle (IA) comme méthode d’inspection L’inspection d’un véhicule suit un processus clairement défini. La voiture passe d’abord par la station de lavage. Ensuite, il y a un contrôle visuel de l’habitacle et une liste des ajustements nécessaires est établie. Un système de contrôle unique et spectaculaire est utilisé pour la carrosserie. La voiture est conduite dans un tunnel et, grâce à des caméras et à l’IA (Intelligence Artificielle), les moindres dommages sont détectés et cartographiés. Avec ce système, Aktrion signe une première en Belgique. Après la détection automatique des dommages par l’IA, on passe à une inspection physique et visuelle classique. Tous les défauts sont répertoriés et, sur cette base, un ordre de réparations est établi. En cas de dommages structurels, la voiture est envoyée au département carrosserie.
Aktrion loue le site de SintNiklaas. Par conséquent, les installations de l’atelier de carrosserie n’ont pas requis de travaux de terrassement et elles ont été montées sur le sol existant. Pour ces installations, Aktrion a choisi
CSB2 (Gentbrugge).
Née il y a plus de 30 ans, CSB2 a d’abord été une entreprise axée sur le service, l’entretien et la réparation d’installations existantes chez les carrossiers. Actuellement, CSB2 réalise des concepts complets,
en faisant appel pour cela à des fournisseurs renommés. Le principal partenaire de CSB2 est la société française Omia, leader du marché des cabines de peinture dans l’hexagone. Omia produit des installations destinées à
l’industrie et au secteur automobile. En ce qui concerne ce dernier, Omia dispose de différents modules de cabine, tant pour les réparations rapides que pour des travaux de réparation plus importants.
Les installations à Sint-Niklaas
Les installations mises en place par CSB² chez Aktrion à Sint-Niklaas sont très étendues. Chacune des deux zones de préparation a son propre système d’extraction. Un laboratoire de peinture en deux parties est prévu, l’une pour la fabrication des couleurs et l’autre pour l’entretien et le nettoyage des pistolets à peinture, entre autres. Le laboratoire de peinture en deux parties est flanqué de part et d’autre d’une cabine de peinture Omia Luxia, chacune étant dotée d’un pont intégré. Les cabines sont équipées
d’une télécommande, ce qui permet une image parfaite de la consommation. Les installations sont complétées par quatre zones ‘smart repair’, chacune équipée de son propre système de séchage fonctionnant aux UV et aux infrarouges. CSB2 s’est également penché sur l’alimentation en air comprimé et sur le contrôle de l’extraction des poussières. En face de l’atelier de carrosserie, plusieurs autres postes de travail sont prévus pour toutes les modifications techniques apportées à la voiture.
A la demande du client, les voitures de location, destinées à la revente et traitées, peuvent ensuite être amenées au studio photo avec plateau tournant - un peu plus loin dans le bâtiment. Les photos sont ensuite utilisées pour proposer la voiture sur la toile.
Un code Un scan
Qu'il s'agisse d'un kit de réparation LuK, INA ou FAG, la nouveauté Schaeffler OneCode se trouve sur chacun des emballages des pièces détachées auto Schaeffler. Ce code offre aux garagistes et aux revendeurs des informations et des services de grande valeur.
Il est simple à utiliser. Il suffit de scanner le code avec l'appareil photo d'un smartphone ou directement dans l'appli REPXPERT. Vous n'avez pas de téléphone sous la main ? Visitez la page https://scan.schaeffler.com pour pouvoir saisir le code manuellement.
En un seul clic, les utilisateurs obtiennent des tas d'informations sur le produit, en plus d'instructions spécifiques pour son installation. Ils bénéficient également du contrôle de l'authenticité de la pièce et des services numériques REPXPERT.
Les Pays-Bas ont accueilli cette année la cinquième édition des “Automotive Innovation Awards”, un appel aux initiatives innovantes dans le secteur automobile national. Pas moins de 43 candidatures ont été soumises au jury, ce qui constitue un record absolu. “Total Safety Solutions” a remporté le prix de l’innovation automobile 2024 dans la catégorie Sécurité, avec son “Emergency Plug®”.
Max Ranke, Sales Director Total Safety Solutions, nous confie: “Deux personnes sont à l’origine du développement de ce produit : Jan Wijnans, un pompier professionnel, et Ralf Adams, pompier bénévole et professeur de technique automobile MBO (= l’enseignement professionnel secondaire aux Pays-Bas). Tous deux ayant identifié le risque d’emballement thermique des VE dans la pratique, ils se sont mis au travail dans la proverbiale grange pour concevoir une solution de sécurité efficace dans les situations d’urgence”.
C’est ainsi qu’est née cette “Emergency Plug®”, soit une prise d’urgence qui peut empêcher temporairement tout comportement imprévisible des véhicules électriques et des véhicules hybrides rechargeables, créant ainsi un environnement sûr pour les équipes de secours.
L’élément déclencheur
Contrairement aux voitures à moteur à combustion, un véhicule électrique n’est pas désactivé dès que l’on relâche l’embrayage. Par ailleurs, un moteur électrique fonctionne silencieusement, ne s’arrêtant que lorsque l’impact d’une collision est suffisamment puissant et que les systèmes de sécurité sont pleinement opérationnels. Les services de secours sont donc dans l’incapacité de déterminer si le véhicule électrique reste ou non actif.
Le blocage des roues n’est pas non plus une solution, car le couple élevé et facilement disponible d’un VE peut entraîner le “catapultage” de la voiture, ce qui représente un grand danger, tant pour les occupants que pour les secouristes.
Lorsque les VE se trouvent dans un garage, le personnel de l’atelier dispose de différents protocoles pour mettre la voiture en sécurité, mais cela implique toujours la mise en place d’une procédure et prend donc du temps. Il peut en être autrement grâce à la technologie et à l’idée à l’origine de l’Emergency Plug®. La prise Emergency Plug® a été développée spécifiquement pour les services d’urgence. Dans cette optique, une prise spécifique est en cours de développement
pour une utilisation dans les garages. De plus amples informations à ce sujet sont attendues à l’automne.
La prise d’urgence
Le principe, qui consiste à tromper le logiciel de la voiture, est basé sur les protocoles de sécurité de la norme ECE R100 de l’ONU. Le logiciel détecte que la voiture est en train d’être rechargée et enclenche lui-même un protocole de sécurité. La prise d’urgence ressemble à la prise d’une borne de recharge pour véhicule électrique, mais sans câble. Avec sa forme en boomerang, elle est composée de deux embouts, de type 1 et 2,
ce qui la rend utilisable pour tous les véhicules électriques et hybrides en Europe. En dehors de l’Europe, des adaptateurs sont souvent utilisés en raison de la diversité des connexions. Le branchement pour la recharge d’un véhicule électrique est également toujours accessible de l’extérieur, ce qui rend l’utilisation de la prise d’urgence encore plus rapide et plus facile. Lorsqu’il est inséré, l’Emergency Plug® effectue un autotest. Un indicateur LED montre l’état du véhicule sous la forme d’un feedback visuel continu, ceci dans l’intérêt de la sécurité de tous en situation d’urgence.
Max Ranke: “Emergency Plug®
est un produit entièrement développé et produit aux PaysBas, que nous avons également breveté pour longtemps. Aujourd’hui, nous avons déjà désigné des distributeurs pour Emergency Plug® dans 70 pays.”
Ne pas rester les bras croisés
“Le succès de l’Emergency Plug® nous permet, chez Total Safety Solutions, de continuer à investir dans le développement de nouveaux produits”, commente Max Ranke.
Outre le développement de la prise pour les garages, il faut citer, par exemple, la coopération avec la société autrichienne
AVL, spécialisée dans l’équipement de tests automobiles, qui a développé “AVL Stingray™ One”, un système d’extinction unique pour les batteries des VE. Total Safety Solutions a acquis les droits mondiaux pour ce produit de sécurité.
‘AVL Stingray™ One’ permet de maîtriser une batterie de véhicule électrique en feu de manière sûre, efficace et rapide en cas d’accident ou pendant la charge. Il est désormais de notoriété publique que l’extinction des voitures électriques est très fastidieuse : immersion dans un réservoir rempli d’eau, respect d’un long temps d’attente, élimination de l’eau d’extinction contaminée,...et la voiture elle-même est presque toujours “perte totale” par la suite. Il existe également un risque de dommages à la structure du bâtiment et/ou aux autres véhicules et objets se trouvant à proximité du véhicule en feu.
‘AVL Stingray™ One’ refroidit la batterie en interne (depuis l’intérieur de la batterie) et arrête ainsi rapidement la réaction en chaîne (emballement thermique) des cellules de la batterie.
Les batteries de VE sont généralement installées sous l’habitacle, dans le plancher du véhicule, et sont donc facilement accessibles aux premiers intervenants.
Lorsque la probabilité d’un emballement thermique est suspectée, l’”AVL Stingray™ One” peut être déployé.
Après une seule pénétration dans la batterie à l’aide d’une aiguille spécifique développée pour les VE, le liquide extincteur est dosé avec précision à l’endroit où il est le plus nécessaire. L’eau d’extinction sous pression peut facilement se frayer un chemin à travers le pack de batterie grâce à la structure ouverte à l’intérieur du boîtier de la batterie. Le système d’extinction révolutionnaire et facile à manipuler est breveté. Il permet de réduire l’impact sur l’environnement car il n’y a que peu d’eau à utiliser, la source de l’incendie étant traitée dans la batterie elle-même.
L’électrification du parc automobile pose de nombreux défis. Les deux développements ainsi proposés offrent déjà une réponse efficace en matière de sécurité.
Consultez également: : www.emergency-plug.com - www.automotiveinnovationaward.nl/en
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Snap-On Tools, fournisseur mondial d’outils et d’équipements d’atelier pour les garages, et Inspectron, acteur mondial en matière d’équipements et de logiciels de diagnostic destinés au secteur automobile, entretiennent depuis deux décennies une collaboration soutenue. Les derniers développements sont présentés en détail sur les 400 m² de stand au salon
Autotechnica.
Fournisseur de Snap-On Tools depuis 2003, Inspectron a fourni plus de 600 000 vidéoscopes au cours des 20 dernières années. Les premiers vidéoscopes ont été développés pour remplacer l’endoscope optique classique.
Pour Snap-On, Autotechnica est une plateforme européenne de lancement pour démontrer la numérisation du lieu de travail qu’elle facilite au maximum. Patrick Luyckx, Senior Sales Manager Snapon Tools Benelux / Mobile à ce propos: “À Autotechnica, nous présenterons les technologies Inspectron, intégrées depuis longtemps dans notre gamme, aux différentes parties susceptibles d’en bénéficier, dont les importateurs de marques automobiles, les représentants de marques nationales, etc. C’est là notre façon de répondre à l’augmentation des
interventions techniques à distance dans les ateliers”.
Cela peut surprendre, mais Inspectron a ses racines dans notre pays, où une équipe de recherche et développement est toujours à l’œuvre. Inspectron a par ailleurs essaimé dans le monde entier et compte aujourd’hui un nombre respectable de centres de recherche.
La technologie des caméras permet, entre autres, d’enregistrer et de partager des images (numériques) avec d’autres, par exemple à des fins de consultation et d’assistance technique à distance. Il s’agit là d’un aspect qui gagne rapidement en importance, tant pour les concessionnaires de marques que pour les garages indépendants.
Gaetan Woitrin, CEO d’Inspectron Inc.: “La complexité technique croissante, la
transition vers la conduite électrique, le manque de techniciens hautement qualifiés, le besoin d’efficacité, ... rendent l’assistance technique à distance presque indispensable aujourd’hui. Dans le monde entier, certaines marques de voitures et de motos obligent même leurs garages à acheter ce type d’équipement. La numérisation de l’atelier se fait depuis le haut vers le bas, donc depuis les grandes marques qui jouent un rôle de pionnier jusqu’aux concessionnaires de marque, puis aux garages indépendants”.
Snap-On Cloud offre aux clients une formule d’abonnement pour le stockage et la gestion des images. L’intégration avec des programmes informa-
tiques tels que TeamViewer et Microsoft Teams fait de la transmission d’images un outil universel.
Toujours plus sophistiqué
La toute dernière caméra d’inspection numérique BK7000 ne manque pas d’atouts. Il s’agit du nec plus ultra des caméras d’inspection vidéo, avec un système de double caméra, intégré à la fois dans la tête et sur le côté du bras flexible, qui permet une vision encore plus complète des zones inaccessibles - et donc invisibles dans des conditions normales.
Patrick Luyckx explique: “Pensez à une inspection dans le compartiment moteur, dans le bloc moteur lui-même, sous le tableau de bord ou dans toutes sortes de cavités de la carrosserie. “ Les caméras sont de type haute résolution - 1280 x 720 dpi - pour une très haute qualité d’image. La tige flexible de la caméra (5,5 mm de diamètre) est amovible et télécommandée sans fil pour une plus grande flexibilité dans la pénétration des zones les plus difficiles d’accès. La tête de la caméra peut même pivoter à distance jusqu’à 180° et l’éclairage LED est réglable sur 10 niveaux.”
Une sonde ultrafine de 3,8 mm pour l’examen des moteurs diesel et une caméra UV sont disponibles en option.
L’écran tactile de la BK7000 mesure 5 pouces en diagonale (127 mm). Elle dispose d’une capacité de stockage interne de 32 Go pour les images statiques et les vidéos. Une batterie rechargeable Li-Ion est intégrée pour alimenter l’appareil.
La gamme actuelle des caméras d’inspection vidéo comprend cinq modèles dans une fourchette de prix très large, ce qui permet à chaque atelier de trouver la solution la plus adaptée.
WiTorch™ est une autre nouveauté, même si le mot “torch (torche)” renvoie plutôt au design qu’aux technologies embarquées. Elle possède
certes une puissante fonction lumineuse, mais aussi une caméra HD, un lecteur de QR/codes-barres, un pointeur laser et même des microphones pour enregistrer des commentaires avec les images. C’est l’outil idéal pour les inspections autour des véhicules.
Les images caméra peuvent également être téléchargées sur le cloud pour être stockées et/ou partagées avec d’autres parties. Grâce au “streaming en direct”, le personnel du service d’assistance est en mesure de suivre en temps réel et d’aider à l’exécution des travaux.
Gaetan Woitrin (Inspectron Inc.) renvoie à l’Amérique: “Porsche utilise quatre ports en Amérique pour le débarquement des voitures qui y subissent une inspection des dommages liés au transport. À cette fin, la WiTorch™ est maintenant déployée, ce qui facilite non seulement l’évaluation des dommages, mais qui permet aussi de documenter un dossier de dommages en un seul geste.”
Indispensable, dans tous les garages
Dans les années ’80 déjà, SnapOn pouvait se targuer d’être un pionnier en matière d’équipement de diagnostic. Aujourd’hui, cet équipement est indispensable pour chaque garage, voire une priorité absolue, et ce quelle que soit sa taille. Snap-On Diagnostics offre un choix optimal pour chaque utilisateur. La facilité d’utilisation est toujours primordiale, afin que tout le monde puisse en
faire usage. Le logiciel sous-jacent est peut-être encore plus important que la robustesse, la fiabilité et la facilité d’utilisation de l’appareil.
Patrick Luyckx: “Ce n’est un secret pour personne : l’accès aux logiciels des véhicules est loin d’être facile d’une marque à l’autre. Bien que l’Europe exige des constructeurs qu’ils fournissent un accès libre aux données afin que même les garages indépendants puissent effectuer les travaux nécessaires, une partie reste protégée par un code d’accès. Avec Snap-On Diagnostics, nous permettons à nos clients d’obtenir très facilement un accès complet et direct”.
Pour assurer une connexion sécurisée avec les unités de commande des véhicules, Snap-On a développé un ‘Security Link’ (dit lien sécurisé). La fonctionnalité Security Link nécessite toujours le logiciel de diagnostic le plus récent et une licence active. L’enregistrement personnel garantit une intégration transparente de la dernière fonctionnalité Security Link avec la plateforme de diagnostic Snap-On.
Snap-On Diagnostics achète les licences et les transfère à ses appareils de diagnostic. Cela signifie un gain de temps et une facilité d’utilisation considérables par rapport à d’autres solutions parfois proposées par certains concepts de garage.
Quiconque est équipé de la dernière version des appareils Snap-On Diagnostics dispose d’une connexion WiFi à bord et peut donc accéder à la fonction “Schutz Fahrzeug Diagnose” (SFD) pour les voitures particulières et les camionnettes du groupe Volkswagen Audi. Le groupe Volkswagen Audi est le dernier ajout à Snap-On Security Link, en plus de l’accès
aux unités de commande électronique sécurisées de Fiat, Alfa Romeo, Lancia et Nissan. Les licences achetées par Snap-On Diagnostics ont une durée d’un an chacune. Un tarif préférentiel a même été négocié pour Fiat, Alfa Romeo, Lancia.
Aux États-Unis, 4 000 franchisés Snap-On Tools sont sur les routes avec un ‘magasin ambulant’ pour visiter les garages. Les franchisés assurent le conseil, la vente et le service après-vente. L’accent est mis sur le “service”, qui comprend la réparation rapide et permanente des produits livrés. Les petites réparations sont même effectuées sur place, dans le camion du franchisé.
La majeure partie des outils sont produits en interne par Snap-On Tools. Ce qui vient des fournisseurs doit répondre aux normes de qualité les plus élevées et s’inscrire dans le design bien connu de la marque.
Au Benelux, Snap-On Tools est représenté par une cinquantaine de franchisés/ revendeurs. Les ventes dans le secteur automobile représentent 80% des ventes totales. “Nos clients recherchent une qualité élevée, une longue durée de vie et ils sont fiers des outils et de l’équipement qu’ils utilisent” témoigne Patrick Luyckx, Senior Sales Manager Snap-on Tools Benelux / Mobile.
Outre les garages, Snap-On Tools dessert également les constructeurs (clients OE) dans le secteur automobile et fournit des solutions personnalisées pour un certain nombre de marques.
A la recherche d’un juste équilibre
Toutes les entreprises de garage sont aujourd’hui confrontées à de nombreux défis : acquérir les connaissances nécessaires pour maîtriser une technologie automobile de plus en plus complexe, faire les bons choix pour des investissements tournés vers l’avenir et, enfin et surtout, assurer la rentabilité de l’entreprise. Dans ce contexte, mieux vaut avoir une “vue d’hélicoptère”.
Auto’s Verschueren, basée à Willebroek, prend une assurance garantie pour tous les véhicules d’occasion vendus. À cette fin, l’entreprise collabore depuis plus de 10 ans avec Real Garant, qui, pour certaines voitures, permet également d’étendre la garantie à des durées de 4, voire de 5 ans.
Real Garant appartient à Real Garant Versicherung AG, une compagnie d’assurance qui s’appuie sur plus de 35 années d’expérience dans le secteur automobile.
Real Garant est installé en Belgique depuis 2003, et c’est de là que le Branch Office Belgium traite tous les marchés Benelux.
Real Garant propose des solutions de garanties à d’importants constructeurs automobiles, à des importateurs et des concessionnaires de toutes
marques, et ce dans 33 pays.
En Belgique, Auto’s Verschueren compte parmi les plus grands distributeurs indépendants ; il est client de Real Garant depuis 10 ans déjà. La “garantie”, c’est un argument de poids pour l’acheteur, mais c’est tout aussi important pour le vendeur, compte tenu de l’analyse continue des coûts qui en découle. Auto’s Verschueren collabore étroitement avec Garage Hofmans -Van Hoorick (implanté non loin de là, à Puurs), qui met les voitures en état de marche en vue de la vente – des travaux de carrosserie et des interventions techniques plus complexes - et qui les remet en état en cas de défauts éventuels justifiant d’invoquer la garantie et donc une déclaration de sinistre auprès de Real Garant.
La maîtrise des coûts
Si Real Garant veille à ce que les polices d’assurance garantie restent abordables, force est de constater que le prix des réparations ont considérablement augmenté. Cela tient au prix des pièces, mais aussi aux salaires horaires (adaptations à l’index). Par ailleurs, les voitures deviennent de plus en plus complexes sur le plan technique, en particulier les jeunes voitures d’occasion pour lesquelles les acheteurs souscrivent volontiers une garantie
supplémentaire.
La coopération entre Auto’s Verschueren et Garage Hofmans-Van Hoorick découle notamment du savoir-faire de ce dernier. On y constate une hausse du coût des interventions suite à des déclarations de sinistre auprès de Real Garant, et ce en raison des causes mentionnées plus haut. Voilà qui risque de créer un champ de tension entre la maîtrise des coûts et l’acceptation de la facture.
Tom Van Hoorick: “En cas de
sinistre au titre de la garantie, la voiture est présentée pour une première lecture/diagnostic. En fonction de ce qui est constaté, rendez-vous est pris pour un nouveau diagnostic et une réparation. Trouver la véritable cause, afin de réparer de la manière la plus rentable possible, voilà qui prend souvent beaucoup de temps et entraîne des coûts élevés. Là où d’aucuns choisissent résolument de ‘tout remplacer’, nous pensons qu’il est important de résoudre le problème de la manière la plus efficace et la plus économique possible. Voilà qui peut entraîner certaines tensions lors de l’évaluation du devis proposé pour les réparations”.
La maîtrise des coûts est indispensable, mais le principe de réalité l’est tout autant. C’est pourquoi un dialogue ouvert entre toutes les parties est très important. En cas de doute, tous les faits sont présentés afin de parvenir ensemble à une solution acceptable. Cela nécessite toujours plus de compréhension technique de la part de l’assureur et une plus grande transparence de la part du garage-partenaire. “Il faut que cela reste agréable et vivable pour toutes les parties”. Cela signifie donc inévitable-
ment une attitude plus critique à l’achat des voitures d’occasion. Plus les contrôles à l’entrée seront stricts, moins il y aura de risques de faire un marché de dupes, entraînant des demandes de garantie compliquées.
La clientèle du Garage Hofmans-Van Hoorick est extrêmement variée. Il y a d’une part les activités B2B - avec la collaboration avec Auto’s Verschueren et les clients professionnels (conducteurs en leasing et clients PME dans un vaste périmètre), et d’autre part, l’entreprise tient encore toujours à se profiler comme un “garage de quartier” populaire (B2C).
“Le bouche-à-oreille continue d’attirer de nombreux clients particuliers dans notre garage”, indique Tom Van Hoorick. “Actuellement, nous traitons entre 25 et 30 passages par jour, ce qui repose sur une base indispensable : nos collaborateurs”. La mixité sur les lieux de travail est remarquable – entendez par là le mélange des compétences. Chacun apporte une expertise différente, en matière de marques comme de connaissances diagnostiques. Ils vivent tous dans un
rayon limité autour du Garage Hofmans-Van Hoorick et c’est souvent un de nos salariés qui nous en amène un autre. Tom Van Hoorick se dit très satisfait de leur fidélité à l’entreprise.
“La formation continue fait partie intégrante de notre politique du personnel”, explique Tom Van Hoorick. “Si nos collaborateurs font preuve d’une grande soif d’apprendre, il n’est pas toujours facile de trouver les ‘bonnes’ formations. Nous avons eu de très bonnes expériences avec STECODIAG (Roulers). Il nous arrive aussi de suivre des formations proposées par des fournisseurs “. Garage Hofmans-Van Hoorick mise sur le service et la transparence : les pièces remplacées sont toujours montrées au client. Pour toutes les pièces vitales, l’entreprise ne jure que par des pièces de marque Premium qui garantissent la qualité OE. Grâce à sa collaboration avec deux grands fournisseurs, le garage peut pratiquement compter sur une livraison à toute heure de la journée. Les clients peuvent donc presque toujours récupérer leur voiture le jour même.
Et Tom Van Hoorick de conclure: “La formation, c’est probablement le plus grand défi pour
l’avenir des garages. L’ingénierie automobile devient tellement complexe qu’on risque de se retrouver finalement bloqué en essayant de trouver la cause de certains problèmes. L’expertise, cela ne consiste donc pas à s’entêter dans la recherche, mais à oser prendre la décision d’arrêter, afin que les coûts n’augmentent pas inutilement. Parfois, il faut céder, et passer la voiture à la marque”.
Le beau-père de Tom Van Hoorick et son frère ont ouvert un garage en 1985. L’entreprise s’est développée pour devenir un concessionnaire Skoda et un spécialiste agréé VAG. En 2007, il a été décidé de fermer et de vendre l’entreprise. Cependant, l’acheteur a fait faillite, ce qui a poussé le beau-père de Tom à redémarrer un garage en 2013, avec Tom à ses côtés. L’expansion a suivi trois ans plus tard avec l’achat des locaux actuels, qui constituent en fait un diptyque, puisqu’ils abritent à la fois un garage et un atelier de carrosserie sous un même toit.
En 2017, le garage a rejoint le label Profile, en vue d’attirer des clients en leasing. Son emplacement, dans une zone industrielle étendue et bien développée, lui a déjà valu de nombreux clients PME. Garage Hofmans-Van Hoorick emploie actuellement 11 personnes, dont 7 en atelier. Mais c’est aussi - encore et toujoursle “garage de quartier” sympathique et serviable, où les clients B2C et B2B se sentent comme chez eux.
La voiture électrique est dans le creux de la vague. En effet, partout dans le monde, les ventes subissent un important ralentissement, ce qui pose déjà la question de son avenir...
Les ventes de voitures électriques sont en berne. C’est ce que révèlent les chiffres de Rho Motion, une entreprise spécialisée dans les études et statistiques en matière de mobilité électrique et d’infrastructures. Selon les relevés, il ne se serait vendu en janvier 2024 que 1,1 million de voitures électriques, contre 1,2 million d’unités en novembre 2023 et 1,4 million en décembre 2023. La chute est donc sévère puisque, jusqu’ici, tous les observateurs s’attendaient à une croissance soutenue. La croissance est pourtant toujours d’actualité, du moins pour l’année 2023. L’an dernier, c’est la Chine qui a continué à tirer le marché en doublant ses ventes (attention toutefois que les chiffres sont tronqués, car de nombreux constructeurs chinois immatriculent des voitures qui restent sur des parkings pour continuer à toucher les subsides, octroyés sur le nombre de voitures vendues). L’Europe a connu une progression de 29% et les États-Unis de 41%. Mais cette croissance reste insuffisante par rapport aux plans initiaux des constructeurs comme des autorités.
Une mauvaise croissance
Le ralentissement n’est toutefois pas intervenu en janvier 2024. Il était en effet déjà observable précédemment, comme l’avait déjà annoncé les bureaux de consultance consultance spécialisés JATO Dynamics, Global Data ou The Langston. Car bien que les ventes aient progressé en 2023, les carnets de commandes ne sont pas pleins et il y a donc confusion entre livraisons et ventes. Pour les analystes, la raison de cet effondrement réside dans le fait que les « early adopters », c’est-à-dire les clients qui sont les premiers à adopter un nouveau produit ou un nouveau service, auraient déjà été servis en voitures électriques. Il ne resterait donc que les clients « normaux » qui sont nettement moins pressé d’accueillir à leur en raison notamment du prix, de l’autonomie, du réseau de recharge déficient, etc.
Un problème pour les constructeurs ?
Ce ralentissement pose problème pour les constructeurs qui ont investi massivement dans les voitures électriques et qui sont aujourd’hui privés d’une rentabilité sur ces investisse-
ments. Dès lors, pour ne pas couler, ceux-ci envisagent déjà d’opérer un retour en arrière. Stellantis a déjà annoncé par l’entremise de son emblématique patron, Carlos Tavares, qu’il faudrait peut-être changer de stratégie et revenir au thermique. Plus fort : Mercedes a annoncé récemment que l’objectif du full électrique de 2030 était purement et simplement abandonné. À cette échéance, les voitures de moteurs thermiques représenteront encore 50% des motorisations commercialisées. Un sacré revers qui amènera probablement d’autres constructeurs à revoir leur copie. Pour beaucoup, l’hybride rechargeable semble de plus en plus constituer la solution technique (et de rentabilité) vers laquelle se tourner.
Le ralentissement des ventes mondiales est aussi du à la fin des subsides ou à leur forte diminution. Ainsi, la Chine a réduit ses aides pour les acheteurs, tout comme la France tandis que l’Allemagne a purement et simplement supprimé son bonus écologique. En Belgique, la situation est toutefois différente en raison des flottes automobiles qui pèsent pour plus de 70% des ven-
tes et qui bénéficient toujours d’une large déductibilité pour les voitures électriques. On peut donc dire que chez nous, le marché continue donc à être subventionné, ce qui est aussi vrai en Flandre pour les particuliers qui, en 2024, profiteront de la prime à l’achat. Cela dit, la fin du système des voitures de société est souvent évoquée par les politiques, car considérée comme inégalitaire. Et pour la prime flamande, rien n’indique qu’elle sera reconduite après 2024... La situation pourrait donc aussi changer.
Des pertes d’emplois déjà effectives Cette baisse des ventes n’est pas sans conséquence dans l’industrie qui a déjà commencé à licencier pour préserver ses marges et sa rentabilité. Chez les équipementiers notamment, on observe que
Continental se sépare de 7.150 personnes tandis que ZF se préparer à supprimer jusqu’à 12.000 postes et Bosch 3.200. En France, le groupe Forvia devrait quant à lui supprimer 10.000 postes d’ici 5 ans. C’est donc toute une industrie qui se restructure dans l’urgence. Car il n’aura échappé à personne qu’une voiture électrique se passe d’embrayage, de boîte de vitesse, d’alternateur, etc. Les prévisionnistes estiment ainsi que c’est 30% de l’emploi qui est menacé, soit 4,2 millions de personnes en Europe sur un total de 14 millions. Il faudra voir comment se passent les prochains mois. Les analystes prédisent une stagnation des ventes pendant 2 ans. Ce qui sera assurément trop long pour les constructeurs qui n’attendront pas ce délai pour faire le ménage.
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