Un nom et une histoire derrière chaque victime
Montréal
Mardi 31 janvier 2017 journalmetro.com
Un professeur d’université, un épicier, un pharmacien, et tous des pères de famille... Les six hommes abattus à la mosquée de Sainte-Foy étaient bien impliqués au sein de la société québécoise. page 4
Le quotidien le plus lu du grand Montréal
Azzeddine Soufiane / facebook
De l’amour aux portes des mosquées De leur propre initiative, des écoliers de Montréal-Nord ont rédigé et affiché des messages de soutien devant les mosquées de l’arrondissement. page 5
Six accusations de meurtre
Des vigiles ont eu lieu hier soir à Québec, à Montréal et un peu partout au Canada, en signe de solidarité avec la communauté musulmane et pour dire non à la terreur (page 3). / darren calabrese/la presse canadienne
Tribunal. Au lendemain de l’attentat perpétré au Centre culturel islamique de Québec, Alexandre Bissonnette a été formellement accusé, hier, de six chefs de meurtre au premier degré et de cinq chefs de tentative de meurtre en utilisant une arme à feu à autorisation restreinte. François Cattapan redaction_quebec@tc.tc
Arrêté dimanche près du pont de l’île d’Orléans, Bissonnette est apparu l’air abattu et le visage très pâle. Vêtu d’une combinaison blanche, il avait la tête baissée et le regard fixé au sol. À une seule reprise, il a lancé un timide coup d’œil vers la salle durant sa brève comparution d’à peine deux minutes. Aucun motif pour ses actes n’a été révélé pour le moment. L’homme de 27 ans n’a pas enregistré de plaidoyer. Durant l’audience, l’avocat de la Défense, Me Jean Petit, a dispensé la Cour de la lecture de chacun des 11 chefs d’accusation. De son côté, le procureur de la Couronne, Me Thomas Jacques, a annoncé le retour du prévenu
Un seul suspect Un autre individu avait été arrêté dimanche soir par la Sûreté du Québec (SQ). • Hier matin, il avait été indiqué par le palais de justice de Québec que deux personnes allaient comparaître et être accusées. Puis, la SQ a annoncé que cette autre personne était maintenant considérée seulement comme un témoin.
le 21 février prochain pour la divulgation de la preuve. Comme le jeune homme est accusé de meurtre, il n’aura pas droit à une enquête sur
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• «On avait les motifs de croire que deux personnes devaient être arrêtées. [...] Quand nous avons obtenu plus d’information, on en est venus à se concentrer sur seulement un sujet parce qu’il n’y avait aucun motif de croire que l’autre personne avait participé» à l’attaque, a déclaré une porteparole de la GRC, Camille Habel, lors d’un point de presse.
remise en liberté. À moins de plaider coupable, il passera ultérieurement à l’étape de l’enquête préliminaire. La Gendarmerie royale du
Canada (GRC) a indiqué que des perquisitions étaient en cours, que des déclarations étaient recueillies et que la preuve obtenue permettrait peut-être de déposer des accusations en vertu des dispositions sur le terrorisme prévues au Code criminel. Par ailleurs, la direction de l’Université Laval a confirmé que le suspect arrêté à la suite de l’attaque de la mosquée du secteur Sainte-Foy était bien un étudiant du campus. Inscrit à la Faculté des sciences sociales, Bissonnette a été immédiatement exclu de toute activité d’études ou de recherche, jusqu’à la fin du processus judiciaire en cours. avec la presse canadienne
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«Le processus de réinsertion fonctionne» Entrevue avec Herman Deparice-Okomba, directeur du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence. page 4