WEEK-END. la poésie de patrice michaud
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Montréal
chantal lévesque/métro
Week-end 3-5 février 2017 journalmetro.com
LE QUOTIDIEN LE PLUS LU Du GRAND MONTRÉAL
Pas d’accusation contre Sklavounos Québec. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) ne déposera pas d’accusation contre le député Gerry Sklavounos, qui avait été exclu du caucus libéral l’automne dernier à la suite d’allégations d’agressions sexuelles sur une jeune femme. Le DPCP a précisé hier qu’après examen du rapport
d’enquête produit par la police de Québec, il en est venu à la conclusion qu’aucun acte criminel n’avait été commis. Dans sa page Facebook, Gerry Sklavounos a écrit : «C’est avec soulagement et satisfaction que ma famille et moi avons accueilli la décision du DPCP de ne pas porter d’accusation à la suite des allégations rendues publiques au mois d’octobre dernier. Dès le premier instant, j’ai clamé mon innocence, qui se voit aujourd’hui confirmée par cette décision.» Le député de LaurierDorion a aussi fait savoir qu’il compte reprendre plei-
nement ses fonctions le plus rapidement possible. La présidente du caucus libéral, Nicole Ménard, a indiqué hier que les discussions sur sa réintégration éventuelle auront lieu la semaine prochaine. En novembre, Alice Paquet avait déclaré publiquement, dans le cadre d’une manifestation à Québec, avoir été agressée en 2014 par un député libéral dont l’identité avait été révélée le lendemain. Gerry Sklavounos, qui a clamé son innocence, a par la suite été exclu du caucus libéral et par le fait même démis de ses fonctions de leader adjoint du gouvernement, poste
Solidaire
«Vous ne me ferez jamais dire qu’Alice [Paquet] a menti.» Manon Massé, députée de Québec solidaire, soutenant qu’il n’y a peut-être pas de preuves suffisantes pour des accusations formelles, mais que les allégations subsistent et qu’elle croit que les agressions ont eu lieu.
qu’il occupait depuis 2014. Le DPCP a précisé qu’avant de rendre publique sa décision de ne pas déposer d’accusation, «la plaignante a été rencontrée
afin de l’informer [...] et de lui expliquer les motifs qui soustendent cette décision». L’opposition officielle péquiste a fait savoir qu’une politique de tolérance zéro existe dans ses rangs, mais que ce sera aux libéraux de décider s’ils réintègrent M. Sklavounos. La whip en chef de l’opposition, Carole Poirier, a laissé entendre hier qu’elle croit toujours Alice Paquet. Elle a dit que les libéraux auraient dû entamer un processus de traitement des situations de harcèlement en vertu de la politique de l’Assemblée nationale contre le harcèlement, en s’adressant
au répondant désigné, parallèlement à l’enquête policière. Rappelons qu’au moment des révélations d’Alice Paquet en octobre, on avait aussi mis au jour une plainte visant M. Sklavounos pour harcèlement sexuel sur une attachée de presse du gouvernement péquiste en 2013. Le whip péquiste s’était plaint à son homologue de l’opposition libérale d’alors, Laurent Lessard, qui a dit ne pas s’en souvenir. Le chef du PQ, Jean-François Lisée, s’était dit étonné d’apprendre que les libéraux ne connaissaient pas la réputation «sulfureuse» de M. Sklavounos. la presse canadienne
«Favoriser la réussite des jeunes» Notre portrait d’Édouard Staco, à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs. page 6
L’adaptation d’Asa Butterfield
«Ils étaient
Nous» page 4
Des milliers de Québécois se sont réunis hier à l’aréna Maurice-Richard pour honorer trois des six victimes de l’attentat de Québec, toutes de confession musulmane. / Paul Chiasson/la presse canadienne
À l’instar de son personnage qui découvre la Terre après être né sur Mars, le jeune acteur a dû s’habituer à jouer un rôle un peu moins sérieux dans The Space Between Us, contrairement à ses précédents films. Il en parle avec Métro. pages 18-19