WEEK-END. le troisième round du combat des films
À table avec les danseurs !
Comme en 2015 et en 2016, la rédaction de Métro monte sur le ring pour décider qui remportera l’Oscar du meilleur film... avec passion et mauvaise foi. pages 14-15
Montréal
Week-end 24-26 février 2017 journalmetro.com
Family Dinner LE QUOTIDIEN LE PLUS LU Du GRAND MONTRÉAL
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Vers une extension de l’aide médicale à mourir au Québec Santé. Le moment est venu de faire un débat public sur la possibilité d’offrir l’aide à mourir aux patients souffrant de la maladie d’Alzheimer, selon les parlementaires québécois.
Ils ont sauvé des
millions de vies sur la planète pages 4-5
Métro raconte l’histoire de quelques héros plus ou moins connus qui ont eu un impact majeur dans les dernières décennies. /métro
Un consensus en ce sens est en train de se dessiner à l’Assemblée nationale, tous partis confondus. L’enjeu : envisager de légaliser l’aide médicale à mourir apportée aux personnes incapables de donner un consentement éclairé. Sans prendre d’engagement précis, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, a ouvert la porte hier à la tenue d’un tel débat réclamé par tous les partis d’opposition. La Loi concernant les soins de fin de vie (loi 52), adoptée en 2014, stipule que pour être jugée admissible la personne doit être atteinte d’une maladie incurable, être considérée comme à l’agonie, être parfaitement lucide et apte à donner elle-même son consentement à obtenir une aide médicale
Cinquième défaite de suite au Centre Bell pour le CH page 24
visant à abréger ses jours. Sont donc exclues d’emblée toutes les personnes, de plus en plus nombreuses, souffrant de différentes formes de démence, dont la maladie d’Alzheimer. La loi 52 était «le plus petit dénominateur sociétal commun, convient le ministre. Ce débat-là n’est pas terminé, et c’est normal qu’il y ait lieu d’en parler.» L’idée qui circule parmi les élus serait d’examiner la possibilité d’élargir l’application de la loi aux personnes ayant donné un consentement préalable, au moment où elles pouvaient le faire, par voie de mandat en cas d’inaptitude. Pour éviter toute dérive, il faudra toujours s’assurer que la demande initiale provienne de la personne elle-même et non des proches, a prévenu hier la députée péquiste Véronique Hivon, qui était à l’origine de la loi sur les soins de fin de vie, qui n’avait pas été adoptée à l’unanimité. Elle réclame la tenue d’une commission parlementaire pour analyser la question, qu’elle qualifie d’extrêmement complexe, tant sur le plan médical que sur le plan éthique. Il faut donner un cadre solide, respectueux» à ce débat, a-t-elle fait valoir. Le député caquiste François Bonnardel, dont la mère souffre de la maladie d’Alzheimer à
Débat
«C’est très clair que je ne suis pas fermé.» Gaétan Barrette, ministre de la Santé
un stade avancé, a réclamé lui aussi un débat. Très ému, il a dit que lui-même, dans les circonstances, serait disposé à réclamer l’aide des médecins pour mettre fin à la vie de sa mère si la loi le lui permettait et si elle avait exprimé ce désir quand elle en était capable. «Je n’étais pas prêt voilà trois ans, mais aujourd’hui, je suis prêt», a-t-il dit, avant de quitter précipitamment la salle de conférence de presse, les larmes aux yeux. Seuls les Pays-Bas et la Belgique autorisent le soutien médical en pareil cas. Le débat à ce sujet a été relancé cette semaine, quand on a appris qu’un homme de Montréal, Michel Cadotte, avait été accusé du meurtre au second degré de sa conjointe atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis des années. Il soutient avoir agi à la demande de celle-ci. la presse canadienne
Nouveaux pourparlers sur la Syrie Les premières négociations en trois ans ont commencé. page 9