WEEK-END. paroles de pirates
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pages 20-21
Montréal
Week-end 26-28 mai 2017 journalmetro.com
LE 28 MAI 2017
disney
Le quotidien le plus lu du grand Montréal
Des carcasses d’animaux suscitent la grogne Rivière-des-Prairies. Un déversement de restes d’animaux ravive la grogne de résidants envers l’entreprise de récupération de sous-produits alimentaires Sanimax. Ralph-Bonet Sanon ralph-bonet.sanon@tc.tc
«Il faut avoir le courage d’être
moderne» pages 4-5
Métro a rencontré Bertrand Delanoë, qui a mené plusieurs projets de développement durable tenant compte de la lutte aux changements climatiques lorsqu’il était maire de Paris, pendant plus d’une décennie. / chantal lévesque/métro
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Mardi soir, le contenu d’une remorque se dirigeant à l’usine de Sanimax s’est partiellement déversé sur le sol à l’angle des boulevards Maurice-Duplessis et Rivièredes-Prairies. Selon l’entreprise, la remorque conduite par le chauffeur d’un fournisseur était couverte d’une toile qui s’est déchirée après que le chauffeur eut freiné brusquement. Cependant, tout a été ramassé en une heure, a fait
valoir Sanimax. Plusieurs internautes ont publié des photos de l’incident sur Facebook, dont Rosanna Ang, qui raconte avoir eu «l’estomac à l’envers» en voyant et en sentant les carcasses. «Sanimax doit changer sa façon de faire les choses, pas juste s’attaquer aux odeurs l’été», a indiqué Mme Ang. «On comprend que certains citoyens soient déçus. Le fournisseur a été mis au courant, un plan de mesures correctives lui a été demandé et des sanctions administratives seront prises contre l’entreprise fautive», a assuré le directeur général, Éric Caputo, au lendemain des faits. Avec «deux à sept déversements» sur «20 000 camions» circulant dans le secteur chaque année, Sanimax a tout de même «une bonne moyenne au bâton», a affirmé M. Caputo. La mairesse de l’arrondissement juge le déversement «absolument inacceptable»,
Odeur
«Ça sent la mort.» Elias J. Elias, porte-parole du Mouvement Citoyens du RDP. Depuis des années, des résidants se plaignent des odeurs émises, particulièrement l’été, par l’usine d’équarrissage de Sanimax située au nord de l’autoroute 40 et à l’est du boulevard Rivière-desPrairies. Ils déplorent aussi les déversements de restes d’animaux dans les rues.
«intolérable» et injustifiable. Chantal Rouleau réclame de Sanimax un «plan d’action concret à court terme» afin, notamment, de résoudre les litiges judiciaires qui durent depuis des années entre la Ville et l’entreprise. «Là, ça suffit, a-t-elle déclaré. Rien ne justifie qu’un camion renverse son chargement de carcasses d’animaux morts dans un stationnement ou dans une rue.» Selon elle, des contraventions municipales d’un montant total d’environ 800 000 $ sont contestées par Sanimax depuis des années. Suite de la une page 3
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