week-end. à la recherche des sons perdus Alexis Charpentier rend hommage à la communauté des chasseurs de vinyles, de vieux CD et de cassettes disparues. pages 16-17
Montréal
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Week-end 2-4 juin 2017 journalmetro.com
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Trump tourne le dos à la planète Environnement. Les États-Unis se retirent de l’Accord de Paris sur la lutte contre les changements climatiques, a confirmé hier le président Donald Trump, faisant valoir que l’accord est «injuste» pour son pays et entraîne des répercussions économiques négatives pour les Américains.
Si nous ne pouvons pas, ça va.» Des gouverneurs, des maires et des entreprises américains ont, en réponse, entrepris des démarches auprès de l’ONU afin d’être une entité signataire de l’Accord de Paris, a révélé hier soir le New York Times. «Nous ferons tout ce que les États-Unis auraient fait s’ils étaient demeuré engagés», a déclaré l’ex-maire de New York Michael Bloomberg, qui pilote ce projet. L’ancien président Barack Obama, qui avait négocié la réduction de 26 à 28 % des émissions des États-Unis par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2025, a quant à lui soutenu que l’administration de Donald Trump rejoignait ainsi «une petite poignée de pays qui rejettent l’avenir». Il a ajouté que les pays qui maintiennent leur engagement envers l’entente conclue en 2015 récolteront «les bénéfices en matière d’emplois et d’industries créés». Le sénateur du Vermont et ex-candidat à la présidentielle, Bernie Sanders, a qualifié la décision de Trump d’«abdication du leadership américain et de honte internationale». L’ancien vice-président Al Gore, figure de proue du mouvement américain de lutte contre le réchauffement climatique, a également fustigé l’administration Trump. «Nous sommes
Riposte
«Il se trompe sur la science. La Californie va résister à cette folle et mauvaise orientation. La Californie est […] prête au combat.» Jerry Brown, gouverneur de la Californie
au milieu d’une révolution des énergies vertes qu’aucune personne seule ni aucun groupe ne peuvent arrêter», a-t-il dit. Au Congrès, bon nombre de républicains se sont réjouis, dont le président de la Chambre des représentants Paul Ryan et le leader de la majorité au Sénat Mitch McConnell. C’est que M. Trump a soutenu que les dispositions de l’accord auraient pu entraîner la perte de millions d’emplois, mentionnant notamment les industries de l’automobile, du ciment, du charbon et du gaz. Les États-Unis sont le deuxième plus important émetteur de carbone du monde après la Chine, qui a assuré qu’elle n’avait pas l’intention de déroger de son engagement envers l’Accord de Paris. associated press/métro
Les Français d’Amérique du Nord
Il a ainsi isolé les États-Unis et infligé un sérieux revers aux efforts du monde entier pour contrer le réchauffement climatique. «À partir d’aujourd’hui, les États-Unis cesseront de mettre en œuvre l’Accord de Paris non contraignant», a dit M. Trump. Il a ajouté qu’il serait prêt à s’engager dans des négociations pour s’assurer que l’accord soit modifié «selon des termes qui sont justes pour les États-Unis et ses travailleurs». Le président américain a néanmoins laissé entendre qu’une renégociation ne faisait pas partie de ses priorités : «Si nous pouvons, excellent.
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Du miel pour adoucir le quotidien
Trudeau coupe l’herbe sous le pied à Couillard
Pour une quatrième année, l’Accueil Bonneau initie des itinérants à l’apiculture. page 4
Le premier ministre du Canada n’a pas l’intention de rouvrir le débat sur la Constitution. page 8
votent encore
À Montréal comme ailleurs sur le continent, les expatriés retourneront aux urnes demain puis dans deux semaines pour une troisième et une quatrième fois en un mois et demi. Cette fois-ci, ce sera pour élire leur député. /montage : emmanuelle houle/métro
Analyse et réactions pages 12-13