Xbox de luxe Jamais une console n’a été aussi puissante, mais la Xbox One X semble viser un public niché, juge notre chroniqueur Maxime Johnson. page 22
Coupe Stanley
MÉGA VENTE DE
Fleury, la fête avant le départ?
LIQUIDATION
Vêtements d’importation pour dames
Le gardien nous confie profiter de la victoire des Penguins en finale, mais sait que la possibilité de ne pas retrouver ses coéquipiers à la rentrée est réelle. page 26
Montréal
Bruce Bennett/getty
Mercredi 14 juin 2017 journalmetro.com
Le quotidien le plus lu du grand Montréal
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Des enquêtes indépendantes pas transparentes Québec. Un an après son entrée en service, le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) n’assure pas la transparence voulue, selon un collectif d’organismes. L’organisation visée se défend. Mathias marchal
mathias.marchal@journalmetro.com
adamus tout inclus page 19
Des chansons à texte qui frappent, une ambiance de fête, des cigarettes et de la bière sur scène... Bernard Adamus a offert toute une soirée sur la place des Festivals, hier au FrancoFolies. / josie desmarais/métro
Le BEI a été créé pour rassurer la population dans le cas où un policier blesserait grièvement ou tuerait un citoyen dans le cadre d’une opération policière. Avant, ce type d’enquête était toujours confié à un autre corps policier. «Un an plus tard, on est incapable de dire si le BEI fonctionne, car il manque de transparence», a déclaré hier Alexandre Popovic, porte-parole de la Coalition contre la répression des abus policiers (CRAP).
«Un mensonge détestable» Le procureur général des États-Unis, Jeff Sessions, a nié hier sous serment toute rencontre secrète avec des responsables russes. page 12
La coalition, composée aussi de la Ligue des droits et libertés, Montréal Républik et du Conseil central du Montréal métropolitain, demande au ministère de la Sécurité publique de revoir la formule pour permettre d’avoir accès aux documents d’enquête lorsqu’un dossier ne mène pas à des accusations de la part du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), comme récemment. Dans le cas du forcené de Saguenay, tué en juillet 2016, le DPCP a indiqué le 1er juin dernier qu’aucune accusation ne serait portée contre le policier impliqué. «Dans les documents explicatifs fournis [au grand public], les éléments directement liés à l’enquête occupent moins d’une page et ne permettent pas de savoir si l’enquête a été menée de façon impartiale et indépendante», a ajouté Nicole Filion, coordonnatrice de la Ligue des droits et libertés. Le BEI assure respecter les lois en vigueur. Me Madeleine Giauque, directrice du BEI, précise qu’«un rapport d’enquête policière n’est pas de nature publique. Il y a l’obligation de protéger les renseignements nominatifs et sensibles qu’il
Au total
45
Jusqu’ici, 45 enquêtes du BEI ont été ouvertes. Six dossiers ont été complétés et déposés au DPCP, qui décide de porter ou non des accusations. Il ne s’est prononcé qu’une fois jusqu’ici.
contient et tous les éléments qui contribueraient à révéler l’identité des personnes impliquées ou témoins». Selon M. Popovic, le Québec devrait néanmoins s’inspirer de la Colombie-Britannique et pousser le BEI à communiquer des résumés des interrogatoires des témoins civils ainsi que de ceux des policiers, d’indiquer à quelle date ces interrogatoires ont eu lieu, de préciser si les policiers ont exercé leur droit au silence et de joindre notamment aussi les rapports d’autopsie. Le BEI assure rencontrer les policiers témoins et impliqués dans des délais de 24 heures et de 48 heures respectivement, «sauf sur autorisation expresse de la directrice». Il indique aussi «que tout manquement au règlement sera signalé dans le bilan».
Coderre essaie de calmer le jeu sur le système de sécurité page 3