Montreal 27/06/2017

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DVD

La dépendance au «J’Étais terrorisé par pétrole dans la mire les films d’horreur»

Victoire partielle pour donald trump et son décret antiimmigration

Québec propose un vaste plan pour réduire de 40 % la quantité de pétrole consommé d’ici 2030, en accélérant notamment la transition vers le solaire et l’hydroélectrique. page 3

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Montréal

La professeure Suzy Basile a lancé un laboratoire de recherche qui leur donne une pleine place. page 4

Le quotidien le plus lu du grand Montréal

Espoir et inquiétude autour d’un site d’injection supervisée Ville-Marie. La présence accrue de toxicomanes près des locaux de l’organisme Cactus, sur la rue Sainte-Catherine, où se trouve un des trois nouveaux sites d’injection supervisée (SIS) de Montréal inaugurés par des élus hier, inquiète des résidants. camille lopez

camille.lopez@journalmetro.com

L’invisible danger des débris

de l’espace

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De plus en plus de déchets sont en orbite. Métro se penche sur les risques croissants de collisions. / métro

DR BOCHI • PODIATRE 514 931 6111

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geneviève lagroix/uqat

«Qu’on écoute les femmes Autocthones»

Mardi 27 juin 2017 journalmetro.com

DRDUPIED.COM

Notre entrevue avec l’acteur John Gallagher Jr, qui enchaîne les films de genre, dont le plus récent est The Belko Experiment. page 17

Des voisins du nouveau SIS de l’organisme Cactus, ouvert depuis une semaine, ont profité de la présence du maire de Montréal, Denis Coderre, de la ministre de la Santé publique, Lucie Charlebois, et du député fédéral Joël Lightbound pour se plaindre des nuisances engendrées par la nouvelle «piquerie». «Il n’y avait jamais de seringues sur la rue, maintenant il y en a plein. Les gens attendent

leur vendeur en avant, il y a des prostitués qui prennent des clients», s’est exclamé Daniel Marangère, un voisin. «On est dans des logements sociaux, nous. On ne peut même pas déménager, on est pris avec ça. On ne dort plus, on a plus de patience», a ajouté une résidante de la rue Berger, où est situé le SIS. M. Coderre s’est voulu rassurant : «On veut s’assurer que ça soit sécuritaire. Il y a un travail qui va se faire avec les professionnels de la santé. Les gens ne se piqueront pas à l’extérieur, ils vont faire ça en dedans.» La directrice générale de Cactus a rappelé que le SIS n’en était encore qu’à ses débuts et que des ajustements seraient faits. «Oui, des gens vont circuler et utiliser le service. On veut s’assurer que notre présence demeure calme et respectueuse, a dit Sandhia Vadlamudy. La semaine dernière, on a échangé avec les voisins et on tente d’établir un équilibre.» En plus de prévenir les infections transmises par le sang et de stabiliser l’état des toxicomanes et de les aider dans le traitement de leur dépendance,

Solution

«Elles sont déjà là, ces personnes [toxicomanes]. On va être capable de les aider sur place, d’éviter les surdoses, le partage de seringues et la présence de [celles-ci sur le sol].» Lucie Charlebois, ministre de la Santé publique, selon qui les quatre sites montréalais serviront de modèles aux autres régions touchées par des problèmes de consommation.

ces SIS devraient offrir «un avantage [pour la population] dont on ne parle pas beaucoup, c’est qu’on va réduire la nuisance causée par la consommation de drogue dans l’espace public», a répété la ministre Charlebois Depuis l’entrée en fonction des SIS, les organismes ont enregistré quelques dizaines d’usagers par jour. Ils s’attendent à ce que ce chiffre augmente dans les prochaines semaines.

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