Montreal 20/07/2017

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La recette contre le boys club Avec le mouvement Les Femmes chefs de Montréal, Dominique Dufour et Catherine Roux veulent faciliter l’entraide dans l’industrie culinaire. page 17

Télésérie

Le combat gagné d’Alison Brie Métro a discuté avec l’actrice américaine de son expérience de lutteuse dans la production de Netflix GLOW, grâce à laquelle elle tient enfin un rôle principal. page 16

Un parcours piétonnier riche et animé de 3,8 km —

Montréal

Le quotidien le plus lu du grand Montréal

Erica Parise/Netflix

Jeudi 20 juillet 2017 journalmetro.com

La police lance un avertissement avant la légalisation du pot Ottawa. Le crime organisé ne va pas se retirer du marché de la marijuana parce qu’elle sera bientôt légalisée, prévient le directeur de l’Association canadienne des chefs de police (ACCP), qui juge impératif de maintenir en place les effectifs pour combattre ces criminels.

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L’Impact de Montréal, qui a perdu de précieux points cette saison dans les dernières minutes, a tenu bon contre l’Union de Philadelphie pour l’emporter 2-1, hier soir au stade Saputo, et dépasser son adversaire au classement. / Peter McCabe/la presse canadienne

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«On entend sur la place publique qu’un des effets escomptés de la légalisation est d’enlever le crime organisé de l’équation, mais nous, on veut s’assurer que nos dirigeants entendent nos préoccupations, a déclaré hier le président de l’ACCP, Mario Harel. Ailleurs, le crime organisé a continué d’être présent dans le marché de la marijuana.» Pour les chefs de police, il est ainsi impensable de déplacer les policiers dédiés aux infractions liées aux drogues vers d’autres unités. Mario Harel a rappelé

qu’il s’agit d’un marché de 8 G$ au Canada actuellement. De plus, le crime organisé peut modifier son commerce illégal de drogues en redirigeant ses effectifs vers le marché des opioïdes, entre autres. Dans le projet du gouvernement Trudeau, de nouvelles infractions ont fait leur apparition pour dissuader ceux qui ont consommé de la marijuana de prendre le volant ensuite. Ottawa souhaite faire adopter des limites légales de tétrahydrocannabinol (THC) dans le sang et doter les policiers d’appareils de détection salivaire. Les chefs des services policiers font valoir que beaucoup de formation devra être donnée aux agents. Ainsi, de l’argent sera notamment requis pour des experts en reconnaissance de drogues – des policiers formés pour détecter les conducteurs aux facultés affaiblies par les drogues. Leur formation est très coûteuse lorsqu’elle est effectuée aux États-Unis, a indiqué M. Harel. Il estime à 2 000 les besoins pour de tels experts, alors qu’il n’y en a que 600 actuellement au Canada.

Dans le flou Les provinces ne savent toujours pas comment mettre en œuvre le projet fédéral de légaliser le cannabis parce qu’elles manquent d’information, a dit hier Rachel Notley, première ministre de l’Alberta, en clôture du Conseil de la fédération. • Elles exigent que le premier ministre Justin Trudeau éclaircisse cinq questions : sécurité routière et mécanismes visant l’application du Code de la sécurité routière; préparation et formation reliées aux réseaux de distribution; régimes de taxation et prise en compte des coûts; campagnes de sensibilisation du public; approvisionnement, demande et questions entourant le marché illicite.

«Les chefs sont préoccupés par l’augmentation significative des cas de conduite avec facultés affaiblies par les drogues et par les impacts que ça va avoir sur notre temps, la formation, les coûts», a dit le chef. la presse canadienne


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