MAGAZINE PREMIUM LUXEMBOURG N°39

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LUXEMBOURG

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Fondateur et rédacteur en chef David Bail Tél. +352 691 598 720 Email : david@magazinepremium.lu

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ment... Ce : « C’était mieux avant ». Comme l’amertume de la nostalgie, la lourdeur du

Conseillère en publicité Fatiha Grini Tél. +33 (0) 6 30 70 66 70 Email : fatiha@magazinepremium.lu Conception - réalisation MHM, My Home Mag Sàrl 44, Avenue John F. Kennedy L-1855 Luxembourg Tél. +352 691 598 720 Email : contact@magazinepremium.lu Rédacteurs et contributeurs Annie Esch Krystyna Gawlik Antonio Da Palma Ferramacho Sabrina Pontes Jonathan Kopp Impression Tirage Luxembourg : 8 500 exemplaires France (Metz-Thionville) : 5 000 exemplaires Fréquence : 7 numéros par an (2 hors-séries) Impression BDZ Centre d'impression

C

'est sur tellement de lèvres en ce mo-

Responsable de publication et publicité Anne Ciancanelli Tél. +352 691 644 007 Email : anne@magazinepremium.lu

regret, qui se jettent sur une époque révolue. Ou bien cette mode d’avant aussi, où l’élégance intemporelle, incollable, frin-

guait les hommes sans pour autant manquer d’audace.

Premium avec Ismael Boufrahi, le fondateur de D-Style Interior, notre reportage 'Success Story' dans ce numéro.

Et bizarrement - ou non - nous ne cédons pas à cette torpeur. Car les bonnes choses ne sont pas finies, nos

rendez-vous non plus. Cela fait sept ans désormais que nous vous parlons mode masculine en cette période de l’année, et nous ne sommes pas prêts à changer. Être dissident, ça peut avoir du bon. Rompre avec une autorité ou un courant établi, c’est l’opportunité de créer de la nouveauté, de l’originalité, peut-être aussi du vrai. On aime à croire que les dissidents sont ceux qui s’écoutent sans doute un peu plus que les autres, un peu plus que leurs peurs. Et ô combien ces figures

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d’insoumission ont marqué l’histoire ou la société. Dans ce numéro Spécial Mode, nous en avons rencontrés et illustrés

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quelques-uns, de ces indociles qui ont contribué à leur univers comme peu l’ont fait : Richard Orlinski, qui a cassé les codes de l’art et compte aujourd’hui parmi les plus grands artistes sculpteurs contemporains au monde, Giorgio Armani,

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qui, par son génie et son cran, a tout simplement révolutionné la mode, David Bowie, icône de style inclassable certes, mais surtout véritable icône culturelle du 20ème siècle parce qu’il a osé être qui il était : divergent. Et enfin Keanu Reeves, qui est à l’affiche de cette couverture et qui, sous ses airs de mec bien, dénote de cette onde superficielle du tout Hollywood et qui pourtant reste adulé tant par les grands réalisateurs que par le public. Nous faisons encore et toujours place aux jolies choses, aux voitures, aux montres, à la mode évidemment, au design et à l’architecture. Des pages de

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légèreté qui, sans crier gare, prônent une forme d’insouciance et de dissidence. Quoi qu’il arrive, soyez vous-même… mais avec style : c’est mieux :)

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PREMIUM 8


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SOMMAIRE

n°39 SEPTEMBRE 2020 p. 8 EDITO 16 LIFESTYLE

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p. 16 p. 20 p. 22 p. 24 p. 30

THE KING OF THE LUXURY LIFESTYLE UNICORN : BÂTISSEUR DE LÉGENDES APPEL AUX DONS RACEBALL RALLY : FROM SPA TO MONACO KEANU, L'ÉLU

34 TAKE CARE p. 34

ONE MILLION, LE PARFUM DU SUCCÈS

36 CULTURE p. 36

RICHARD ORLINSKI, BASIC INSTINCT

40 ÉVASION p. 40

PRENEZ DE L'ALTITUDE

44 SAVEURS p. 44

L'ÉLÉGANCE EST DANS L'ASSIETTE

46 DESIGN

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p. 46

HOME OFFICE

48 DOSSIER SPÉCIAL STYLE

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p. 48 NAOMIE CAMPBELL, THE BLACK PANTHER p. 52 LES LOIS DE L'ATTRACTION p. 53 LUXAUCTION : L'AGENDA AUX TRÉSORS p. 54 LA FORME ROYALE p. 56 AIR DIOR p. 58 VÊTEMENTS STARS p. 60 À PAS FEUTRÉS p. 62 DRESS CODE p. 64 GORGIO ARMANI p. 68 AFTERWORK 84 CULT p. 84

DAVID BOWIE, L'ICÔNE CULTURELLE

90 WATCHES p. 90 p. 92

TIC, TAC... L'HEURE TOURNE CLASSIQUES REVISITÉS

94 HIGH-TECH p. 94

PARADISE ISLANDS

96 POWER

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p. 96 p. 98 p. 100 p. 102

4000 CHEVAUX SUR LA MER LIGNES DE CONDUITE SUV LUXE : BATAILLE DE GÉANTS RANGE ROVER : LA GRIFFE HAUTE-COUTURE

103 LUXGEARS p. 104 p. 106 p. 108

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110 SPORTS

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p. 110

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OBERWEISS EST À LA CLOCHE D'OR, VOUS ALLEZ DÉGUSTER ! On le sait, la Maison est une véritable institution au Grand-Duché. Créée en 1964, elle n’a eu de cesse de se développer et d’innover, avec des produits et des gammes savoureuses. Tom et Jeff Oberweis ont eu à cœur, ces dernières années, de faire évoluer leurs lieux de vente et de consommation. La maison Oberweis a dévoilé sa nouvelle boutique à la Cloche d'Or. On y découvre un lieu accueillant, moderne et unique... Et l'esprit cocooning de cet univers est parfait pour passer une agréable pause déjeuner ou se délecter d'un excellent tea time entre amis. Oberweis, Cloche d'Or Shopping Center, 25 boulevard F. W. Raiffeisen à Luxembourg

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UN NOUVEL ÉCRIN POUR LA JOAILLERIE NOËL On les connaissait rue Chimay, les voilà au 15 rue du Marché-aux-herbes, autant dire au Palais Grand-Ducal. La joaillerie NOËL, déjà bien connue en centre-ville de Luxembourg depuis 2011 pour son offre en diamants d'exception et un choix incomparable de perles de culture, s'agrandit et ouvre mi-septembre un nouveau point de vente. Plus de vitrines donc plus de choix : des nouvelles collections en pierres précieuses, un élargissement de l'offre pour les jeunes avec un bar à alliances et des collections design tout or 750/1000. Dans un espace chaleureux et féminin, l'équipe s'enrichit de nouvelles collaboratrices très sympathiques, et conserve les codes connus à date dont l'accueil, le conseil et un service après vente irréprochable. Une adresse à prospecter et à recommander s'il en est besoin.

Joaillerie Noël, 15 rue du Marché-aux-herbes à Luxembourg

UN GOÛT DE VACANCES AVEC LE NOUVEAU MAMA SHELTER LUXEMBOURG

Le 20 juillet dernier, Mama Shelter a ouvert son 13ème établissement, au Luxembourg. Le succès des hôtels et restaurants Mama Shelter est dû à leur implantation - au cœur des villes, dans des quartiers atypiques, à la culture et l’héritage riches - mais surtout à leur atmosphère particulière. Ces établissements se définissent comme un véritable refuge urbain à la fois beau, moderne et plein d’esprit mais aussi, populaire, chaleureux et sexy. À cette occasion, et pour la première fois à l’international, Mama Shelter a fait appel au jeune et innovant chef français Jean-Edern Hurstel pour élaborer un menu unique et surprenant. À cela s’ajoutent un rooftop (avec un menu méditerranéen), son restaurant évidemment, et sa pizzeria au feu de bois ! Le Mama Luxembourg dispose entre autres de 145 chambres et d’un espace de coworking avec cinéma. À découvrir et à déguster ! Mama Shelter, 2 rue du Fort Niedergruenewald à Luxembourg

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L'AIR MARIN SOUFFLE À NOUVEAU AVEC LA RÉOUVERTURE DE LA BRASSERIE GUILLAUME Cette bonne table prisée du centre-ville vient enfin de rouvrir ses portes ! La brasserie, adresse ouverte à tous et connue de tous, avait dû fermer suite à un incendie qui l’avait ravagée. Après près de 15 mois de travaux, la Brasserie Guillaume renaît. Toujours dans son bâtiment historique, on y retrouve le même esprit qui a fait son succès, avec son mobilier en partie conservé et restauré et tous les codes de la brasserie parisienne respectés. Les clients et gourmands pourront déguster leur fameuse carte, entre carpaccio, poissons et crustacés... Ainsi que la plus grande variété d’huîtres au Luxembourg ! Brasserie Guillaume, 12 Place Guillaume II à Luxembourg

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PREMIUM X PERRIER

L’ART ET LA MANIÈRE Depuis le début de l’année, le Luxembourg compte une nouvelle pépite. Dirigé par George Sahinides, le N°13 est un bar qui propose des cocktails hauts de gamme et une expérience à part entière.

En quelques années, George Sahinides est devenu un expert du bartending et de la mixologie. Après des formations et des expériences aux quatre coins du monde, ce trentenaire d’origine grecque a ouvert son propre bar, le Tailors Concept, à Luxembourg. Mais George ne compte pas s’arrêter là. Au début de l’année, il a été nommé directeur général du N°13, un établissement dans lequel il a apporté son savoir-faire et son expertise pour en faire un lieu unique.

est mis sur les cocktails frais et faciles à boire tandis que durant l’hiver, le whisky, le cognac et les « dark spirits » sont mis à l’honneur. Tout au long de l’année, la maison propose également à ses clients toute une gamme de champagnes. Actuellement, George et son équipe proposent dix cocktails à la carte. Les clients qui ont les moyens et qui veulent vivre une expérience encore plus exclusive peuvent se tourner vers une sélection spéciale de trois cocktails, appelés les cocktails des milliardaires.

DES COCKTAILS PREMIUM La particularité du N°13 est de se positionner sur un créneau prestigieux et haut de gamme. « Le concept est un bar de spiritueux premium où l’on peut aussi fumer une sélection de cigares. Les clients peuvent y découvrir des alcools forts uniques, qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs au Luxembourg », explique le directeur. Pour rendre cette expérience unique, George Sahinides a conçu une carte de cocktails très sophistiqués. « Nous travaillons sur des cocktails innovants et délicieux. Ce sont des recettes maison avec des ingrédients premium, comme Perrier ». La carte évolue au fil de l’année puisque les cocktails sont créés avec des ingrédients de saison. Durant l’été, l’accent

UN SERVICE À LA HAUTEUR Devenir barman dans un établissement prestigieux, cela ne s’improvise pas. « Un bon barman a besoin d’expérience et de connaissances. Ces connaissances doivent être basées sur les spiritueux mais aussi bien sûr sur le service, qui doit toujours se faire avec une bonne attitude et une excellente hospitalité », estime George. Il recrute des barmans issus d’académies, d’autres qui ont suivi un cursus dans le domaine. Mais pour lui, le plus important reste l’expérience. « Lorsque je recrute, je ne regarde pas le CV. Je pose d’abord une série de questions sur le service et si le candidat répond correctement, je suis heureux de discuter de manière plus approfondie avec lui ».

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L’IMPORTANCE DE L’ATMOSPHÈRE La qualité du service est donc primordiale aux yeux de George Sahinides, tout comme la façon dont ses cocktails sont présentés. « La présentation doit être originale et classe mais pas trop funky. Nous ne mettons pas trop de fruits ou de glace pillée dans le verre. Pour accompagner ces breuvages hauts de gamme, les clients peuvent choisir du chocolat noir, de la marmelade maison ou encore du caviar. En collaboration avec des grandes maisons, l’établissement organise également de nombreuses dégustations. George et son équipe ont également beaucoup travaillé sur l’atmosphère du lieu. « C’est un endroit avec du style, très élégant et moderne avec de beaux fauteuils en velours. Le bar est fait en marbre avec une très jolie décoration », décrit George. L’ambiance qui règne dans la maison est très importante. L’éclairage contribue aussi à créer une atmosphère unique, à la fois chaleureuse et luxueuse.

Lorsque je recrute, je ne regarde pas le CV. Je pose d’abord une série de questions sur le service et si le candidat répond correctement, je suis heureux de discuter de manière plus approfondie avec lui.

LA TOUCHE PERRIER Dans le milieu depuis maintenant 15 ans, George a l’habitude de travailler avec des ingrédients de qualité, comme Perrier, pour réaliser de nouvelles créations. Il apprécie les bulles et la teneur en gaz de cette eau minérale gazeuse ainsi que l’image que donne et représente Perrier. « C’est une marque qui exprime l’élégance et qui convient ainsi parfaitement à notre bar », confie George Sahinides. Perrier a ainsi facilement trouvé sa place dans la carte de cocktails premium conçue par l’équipe du N°13. L’eau gazeuse vient compléter à la perfection « Nektar », un délicieux cocktail créé par George, dont voici la recette : • • • • •

4 cl de vodka Grey Goose 2 cl d’Italicus Rosolio di Bergamotto 2 cl de Clarified green apple 1 cuillère à café de sorbet à la framboise Complétez avec l’eau minérale gazeuse Perrier ©Ian Segal

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LIFESTYLE

Ismael Boufrahi

Chambre à coucher Fendi chez D-Style Interior.

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SUCCESS STORY ISMAEL BOUFRAHI

THE KING OF THE LUXURY LIFESTYLE Ismael Boufrahi est le génial créateur de D-Style Interior, un store extraordinaire où le mobilier est hissé au rang d'œuvre d'art. Par Dean Boyd

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ous sommes sur le parking de D-Style Interior à Zaventem lorsque Ismael sort pour nous accueillir. Ce BelgoMarocain, passionné de décoration épurée et moderne, n’hésite pas à se rendre aux quatre coins du monde pour assister aux salons professionnels les plus réputés (Milan, New York, Singapour), avec pour seul objectif de dénicher le mobilier haut de gamme et unique qui sublimera les intérieurs de ses (riches) clients. Ismael nous invite à le suivre dans son concept store unique où, passé la porte, nous découvrons un atrium qui annonce déjà la couleur. Bienvenue dans le premier showroom de mobilier haut de gamme inspiré par l’univers des voitures de luxe ! Au fur et à mesure que nous avançons, se dévoile une succession de salons mis en scène avec un mobilier plus extraordinaire les uns que les autres. Toutes les marques du mobilier de luxe sont là, d'ordinaire inaccessibles... Bentley Home, Bugatti Home, Fendi Casa, Maison Assouline, Cat-

telan Italia, Poltrona Frau... Nous n'avons pas le temps de nous attarder, Ismael nous conduit à son bureau pour nous raconter son incroyable parcours. À l'étage du store, derrière des murs de verre, un sublime bureau Bugatti et ses sièges bleus nous attendent. Alors que nous prenons toutes nos précautions pour nous asseoir, Ismael se lance dans le récit de son histoire. « Je suis fils d'ouvrier, je n'ai pas été élevé dans un cadre luxueux, mais depuis tout petit, je suis fasciné par les belles choses. J'ai débuté comme vendeur dans un magasin, puis 4 années plus tard, j'ai eu l'opportunité de reprendre à mon compte cette affaire avec mon beau-frère, Mohamed Aakabi. C'était un magasin avec des meubles d'entrée de gamme situé près de la Gare du Midi dans un quartier populaire. J'ai commencé à changer les collections et à faire mes premières analyses du marché, et j'ai remarqué que les couples ne visaient pas le long terme lorsqu'ils venaient acheter : "On va essayer de se mettre ensemble", "On veut changer souvent", "Chez Ikea c'est pas cher". J'ai alors comparé avec mes parents qui n'avaient pas beaucoup de moyens mais qui voulaient le meilleur pour chez eux. C'est très différent en Occident, Monsieur PREMIUM 16

et Madame travaillent beaucoup, ils sont fatigués, ils ne recoivent pas à la maison car ce n'est pas dans leur usage de recevoir, et ils vont au restaurant avec leur amis. J'ai tiré une analyse sociologique de cela : tout d'abord les couples se font et se défont, ensuite ils ne reçoivent plus chez eux. Je pense que pour réussir dans sa vie conjuguale il faut se donner des chances, avoir un beau chez soi, ça fait partie des ingrédients de la recette du bonheur. Quand on a un bel intérieur, on a beaucoup plus envie de recevoir, on se sent mieux. J'ai commencé à partager ce point de vue avec mes clients. C'est une approche très sociale, mais j'aime m'intéresser aux gens, qui ils sont, comment ils vivent et trouver des solutions à leurs besoins... J'ai parlé récemment avec un client qui cherchait un bon matelas, il a été choqué par mon prix, mais quand tu achètes un matelas à 2 000 euros pour le garder 10 ans, si tu divises par le nombre d'années, tu te rends compte que bien dormir toute une année te coûtera seulement 200 euros. Une nuit à l'hôtel revient plus cher que ça ! Il faut redonner aux gens l'envie de recevoir, c'est le constat que j'ai tiré de cette expérience avec ce premier magasin de mobilier d'entrée et de moyenne gamme


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LIFESTYLE

Meublé en Bugatti, le bureau d'Ismael est à l'image de son goût pour les belles choses.

Cobra Chair yellow, Bugatti Home.

Dans le showroom, des espaces sont aménagés avec les plus belles marques de mobiliers de luxe.

où l'on a fait un carton les premières années. Un jour je vais à Milan et je vois la Lobster chair, un fauteuil à 4 000 euros. Une pièce de mobilier à ce prix-là paraît à l'époque invendable à l'endroit se trouve mon magasin. Mais j'en commande deux, pour mon propre plaisir, un dans la vitrine et l'autre dans mon bureau. Les 6 premiers mois on en a vendu 8 ! Dont l'un à un pharmacien qui l'avait vu dans un autre magasin plus haut de gamme mais qui n'avait pas été bien reçu. Il m'en a commandé deux en me disant que je l'avais reçu avec le sourire. Cette anecdote m'a confirmé que le magasin avait un potentiel même là où il était situé. L'année suivante j'ai donc lancé une collection appelée D-Style en louant une annexe vacante à gauche du magasin. En terme de prix on a fait un grand écart total, on est passé d'un mobilier type salle-à-manger à 2 000 euros à un même ensemble qui coûtait 20 000 euros ! J'ai eu du mal à obtenir ces marques haut de gamme qui m'ont pris pour un fou et ont eu peur pour leur image, il fallait être crédible pour les convaincre. Mais le destin a bien fait les choses, je suis un passionné d'horlogerie, et le jour de mon rendez-vous avec le représentant de Cattelan Italia, j'avais au poignet une montre de luxe assez exclusive d'une marque encore confidentiel à l’époque, ce qui démontrais que j'attachais plus d'importance à la mécanique qu'à l'image – une audace qui pour moi est la véritable définition du luxe – ce petit détail n'a pas échappé à mon interlocuteur, qui s'est avéré être lui aussi un amateur de belles montres. Ça a été le point fort de notre rencontre, ce qui lui a donné confiance et estompé

tous les points négatifs liés à la localisation, le manque de parking et le positionnement trop bon marché du magasin de l’époque. Je lui explique donc ma démarche, que je veux apporter de la qualité à mes clients, les éduquer, leur expliquer preuve à l'appui pourquoi certains meubles sont plus chers que d'autres, et aussi les faire rêver. Mon idée c'était d'avoir un grand choix à tous les prix pour tous les types de clients. Il nous a donc donné notre chance, et dès la deuxième année nous étions déjà 3ème meilleur revendeur de la marque face à des magasins haut de gamme. Huit ans après on est toujours les premiers sur toute la Belgique. Le bouche-à-oreille a vite opéré, je suis rentré dans le haut de gamme avec des gens qui pourtant découvraient le luxe. J'ai eu ensuite la chance de réaliser une villa complète qui est passée dans une émission de télévision à grande audience, ce qui a servi ma réputation et m'a fait connaître auprès des amis de mes clients. J'ai été invité à des évènements exclusifs, j'ai créé mes propres Private Master Class, tout ça m'a fait connaître des personnes qui avaient plus de moyens. Et c'est à ce moment que j'ai pris conscience que cette catégorie de clients qui ont tous de très belles voitures, de très belles montres et de très beaux vêtements, n'avaient aucune connaissance du mobilier d'intérieur, j'ai trouvé beaucoup d'incohérence dans leur quotidien. L'idée de ce showroom était que les gens puissent s'identifier, de créer une adresse qui leur ressemble, de créer ce besoin chez eux d'avoir une maison à leur image. Mon désir c'était d'accompagner les gens vers leur propre niveau. C'est PREMIUM 18

pourquoi ce store a pour vocation d'apporter la culture du beau mobilier, de revenir à certaines valeurs, de recevoir à la maison. Je veux créer chez mes clients un miroir de leur vie. » Ismael réalise de nombreux projets de villas pour une clientèle internationale et des célébrités, il voulait que son showroom soit une référence pour cette catégorie, pari réussi ! www.dstyle.be

LE SHOWROOM DE L'EXTRAORDINAIRE En réalisant ce nouveau showroom, Ismael a voulu pousser l’expérience client vers un niveau encore jamais atteint en Europe. En intégrant des pierres semi-précieuses aux murs, des revêtements de sols et de murs les plus exclusifs, via la haute marqueterie. Des cheminées sur-mesures aux dimensions exceptionnelles (plus de 4m de long) et bien d’autres éléments complémentaires à ses collections. Un objectif rendu possible grâce au partenariat avec ses amis et collègues du studio créatif D-Elements, dirigé tel un chef d’orchestre, d’une main de maître par Ayoub El Moukhtari. www.delements.be


CHRONOMAT


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Fernand Hornung et Céline Cokelaere.

Le Cloitre de Saint-François, un ensemble historique transformé en complexe résidentiel haut de gamme en plein cœur du Luxembourg.

Un appartement duplex de la résidence Le Cloitre de Saint-François.

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BÂTISSEUR DE LÉGENDES

Dans un cadre somptueux et rénové, en plein cœur du centre-ville, Unicorn Real Estate est la référence du marché immobilier au Luxembourg. De l’achat à la vente en passant par la gestion locative, le syndic et la gérance d’immeubles, rien n’est laissé au hasard pour l’agence dirigée par Fernand Hornung et Céline Cokelaere à l’affût de biens exceptionnels et uniques. Par Sabrina Pontes

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ux quatre coins du Luxembourg, les panneaux aux couleurs du pays et à la licorne blanche abondent, depuis toujours, les fenêtres des plus prestigieux projets immobiliers. Résidence EdenGreen, Lili’s Garden, Capelli Towers, Infinity Living ou encore Royal-Hamilius, pour ne citer qu’eux, tous ont fait le choix de placer la commercialisation de leurs biens entre les mains compétentes des agents Unicorn. Cette confiance, Céline l’explique par l’importance apportée à chaque projet et à chaque client. « Ce qui fait la force de notre agence, c’est sans aucun doute l’accompagnement personnalisé que nous offrons à chaque personne en plus de notre carnet de clients ciblés, de notre réactivité optimale et de notre discrétion » raconte-t-elle en toute humilité.

UN CATALOGUE PRIVÉ « Évidemment, il y a tous les biens que nous exposons dans notre galerie immobilière, sur internet et sur nos réseaux. Pour autant, il s’agit uniquement de la partie émergée de l’iceberg » précise le fondateur pour qui le respect du client est primordial. La partie cachée, « le catalogue privé » de Unicorn regorge de trésors et de biens exclusifs présentés uniquement en accès privé aux acquéreurs potentiels et l’agence en est fière.

UNE AGENCE DE COMMUNICATION « Unicorn est bien plus qu’une simple agence immobilière, c’est également une agence de communication, glisse fièrement Fernand. Nous avons développé un panel de moyens de communication pour la mise en valeur des biens de nos clients que l’on ne trouve nul par ailleurs ». Et sans conteste, la galerie immobilière a la fibre artistique ancrée dans son ADN. Photographies professionnelles, rédaction qualitative des annonces, PREMIUM 20

graphisme et mise en avant sur les réseaux sociaux, tout passe par l’œil esthète des experts situés en face du Palais du Grand-Ducal. Aussi l’agence se veut-elle dans l’évènementiel. Depuis sa création, Unicorn n’a de cesse de briller le temps de soirées privées aux côtés de nombreuses personnalités du monde politique et des affaires, de leurs clients, partenaires et amis.

LES DESSOUS DU CLOÎTRE À la mi-octobre prochain, Unicorn inaugurera son évènement privé « Les dessous du Cloître » en collaboration avec l’architecte lui-même, Marc Werner. À cette occasion, tel un livre ouvert, Le Cloître dévoilera enfin ses secrets. Le temps d’une visite guidée organisée par l’agence, l’histoire se redéfinira. Chemin de croix, mur d’enceintes et vestiges du 7e siècle plongeront les participants dans un nuage d’émotion propice à la découverte d’appartements de très haut-standing au design contemporain. « S’en suivront deux semaines de visites privées durant lesquelles chaque acquéreur potentiel pourra se laisser convaincre par les lieux et les différents appartements » précise la direction. Pour l’occasion, rien n’est laissé au hasard, Unicorn ne lésine pas sur les moyens. ‘’Nous avons réalisé un véritable travail de fond à découvrir très prochainement’’ se félicite-t-elle. Vous souhaitez participer à la soirée d’inauguration ou visiter les biens en avant-première ? L’agence Unicorn se tient à votre disposition au 26 54 17 17 et à info@ unicorn.lu

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LIFESTYLE

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ASSOCIATION FEMMES DÉVELOPPEMENT

APPEL AUX DONS 15 Ans déjà que l'association soutient les Femmes et les Enfants du Rwanda. Aujourd'hui, plus que jamais, il faut continuer à aider les plus vulnérables pendant la pandémie. En 2020 le dîner de charité est annulé mais deux fabuleux prix sont à gagner ! Par Annie Esch

FAITES UN DON ET PARTICIPEZ AU TIRAGE AU SORT

Faites un don et gagnez l'un des deux gros lots. Parmi ceux qui contribuent généreusement à cet appel urgent et à cette collecte de fonds unique, l'association tirera au sort deux de ses prix les plus prisés :

Photo non-contractuelle

Femmes Développement apporte son aide aux femmes et enfants du Rwanda.

haque année depuis 2006, l’asbl Femmes Développement œuvre à venir en aide aux femmes et enfants du Rwanda. Grâce à la générosité de nombreuses personnes, l’association a pu mettre sur pied de nombreux projets : création d’une école, d’un village d’enfant, d’un centre de santé mais aussi distribution de 40 bourses universitaires et près de 4 000 micro-crédits, etc... Tous ces fonds sont récoltés tout au long de l’année mais également au cours du fameux dîner de charité de l'association, qui présente l’une des tombolas les plus prestigieuses du pays. En pleine crise, Femmes Développement a dû annuler l’édition 2020 de son gala de charité mais poursuit sa lutte pour aider les plus vulnérables. Aujourd'hui, plus que jamais, la survie des projets est menacée et les prêts de microcrédits nécessitent un financement urgent pour poursuivre leur cycle. L’enfermement du Rwanda, de la mi-mars à début mai, a aggravé les conditions déjà précaires de ses habitants. Le besoin est urgent. « Toute contribution ou aide », dit Luisella, viceprésidente de l’association « Aucun n’est trop petit, et tout cela ajoute à l’objectif de collecte de fonds de cette année ». Son objectif, et celui de l’abbé Pierre, président, est de se souvenir de 2020 comme du « Dîner de charité qui n’était pas » mais qui a sauvé les projets soutenus par l’Association.

Le dîner pour deux au restaurant réputé de Guy Savoy à Paris.

Un beau sac Chanel.

Le tirage au sort aura lieu le 31 octobre 2020 dans les bureaux de Premium, en présence de l'association et de la rédaction. Les gagnants de la tombola seront annoncés dans le numéro de fin novembre de Premium ; ainsi que les résultats des efforts de collecte de fonds pour les projets de Femmes Développement. De même, l'association contactera les gagnants par e-mail et par courrier. Le travail de philanthropie n'est jamais terminé ; il y a toujours le prochain projet. Pour ceux qui souhaitent faire un don, effectuez votre versement à : DÉVELOPPEMENT FEMMES A.S.B.L. Compte BIL: LU88 0021 1853 1592 7100 PREMIUM 22


REBORN IN BELAIR

RENAISSANCE LUXEMBOURG-BELAIR Ce nouveau projet unique situé à Luxembourg-Belair est composé de 132 appartements répartis sur 2 résidences individuelles avec sous-sol commun. Le projet Renaissance vous propose des appartements de haut standing dans une situation exceptionnelle à deux pas du centre de la Ville de Luxembourg, proche de toutes les commodités ainsi que des accès autoroutes, desservi par tous les réseaux de transports en commun, notamment du futur tram. La mixité de logements est garantie par un développement contemporain offrant des surfaces habitables pour tous types d’acquéreurs allant du studio au penthouse incluant des caves et emplacements. Doté d’un concept ‘’Smart Building’’, le projet offre entre autre un système de domotique intelligent vous permettant l’ouverture des portes d’accès sans clés, la commande des stores extérieurs, du chauffage, de la ventilation et d’autres fonctions, permettant d’y ajouter vos propres applications et ainsi développer les usages au quotidien. Un système de « Packstation » connecté vous notifiant de l’arrivée de vos colis et vous permettant d’en déposer pour envoi sera également mis à disposition. Prix : de 582.365 € à 3.434.080 € Surfaces : 41 m2 à 185 m2 Contact : Espace Immo - 26 43 03 85 - info@espaceimmo.lu Pour découvrir nos autres projets en vente : www.espaceimmo.lu


LIFESTYLE

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REPORTAGE RACEBALL RALLY 2020

FROM SPA Le 15 août à midi, 56 voitures attendent le départ officiel du rally.

Photos : Diana Sellier

Premium avec l'équipe de la Ferrari 488 GTB, Patrick et son épouse (Instagram : @officialpgalux). Sponsorisé par Hublot et la joaillerie Windeshausen.

Quand on se déplace au départ d'un rallye de supercars, il faut avoir du répondant. Merci à l'AMG Performance Center Luxembourg de Merbag.

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TO MONACO Un convoi extraordinaire fait son apparition sur les routes italiennes.

Après l'historique 'Gumball' et le plus récent 'Modball', voici le Raceball, la première édition d'un rallye de supercars qui est parti de Spa-Francorchamps pour s'achever à Monaco. Premium à suivi l'aventure d'un équipage de ce road-trip fou de trois jours... Par David Bail - Photos : @ddtphotography - Diana Sellier

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ès qu'on a entendu parler de ce nouveau rallye pour propriétaires de belles mécaniques, on s'est dit qu'il ne fallait pas rater l'occasion d'aller voir de l'intérieur à quoi ressemble ce type d'événement. C'est Daphné, notre ambassadrice honoraire, qui a fait le boulot. Par chance, l'un de ses amis s'était inscrit à ce road trip spectaculaire. Nous avons donc suivi le périple de Patrick et sa Ferrari 488 GTB de Spa à Monaco. Durant trois jours, du 15 au 18 août, le bolide rouge et les 56 autres voitures participantes ont traversé les villes de Nurbürgring, Stuttgart, Triest, pour finir leur périple dans la Principauté. Pascal, le jeune créateur de ce rallye, s'est lancé dans l'aventure car il ne retrouvait pas certaines valeurs dans les autres évènements du même type. C'est pourquoi même les possesseurs de bolides de marques un peu plus 'modestes' ont pu participer. C'est ainsi qu'on a pu voir une Mégane RS ou une golf GTI rouler au côté

d'une Lamborghini. Pascal explique : « On a voulu que les icônes de chaque constructeur automobile soient présentes » pour montrer que ce genre de rallye n'est pas exclusivement réservé à une gente et reste accessible. Côté réglementation, ce n'est pas parce que vous en avez sous le capot que vous pouvez enfreindre les limitations de vitesse. Par le passé, des candidats de certains rallyes se sont fait flasher à 265 km/h, il est bien évident que ce genre de comportement n'est pas celui recherché par l'organisateur. Du coup, il est indispensable d'obtenir les accords de chaque pays traversé, pour éviter que les équipages ne se fassent contrôler tous les 100 kilomètres par les autorités, comme le précise Pascal. « Globalement, l'accueil réservé est plutôt bon, surtout durant cette période post-covid ou les stations-services sont ravies de voir arriver une soixantaine de bolides faire le plein à la pompe pour des milliers d'euros ». Quand à Patrick, notre propriétaire de Ferrari, il est enthousiaste et unanime, il reviendra l'année prochaine, tant l'aventure était belle. Entretien... PREMIUM 25


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Photo : @ddtphotography

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L'arrivée remarquée du Raceball Rally dans la ville de Trieste en Italie.

Départ pluvieux à SpaFrancorchamps, histoire de faire déraper la gomme...

PREMIUM : Patrick, qu'est-ce qui t'a motivé à t'inscrire à cette première édition du Raceball Rally ? Patrick : Je suis un passionné d'automobile et de tout ce qui permet de partager cette passion. Je participe depuis 2016 aux sorties et aux différents rallyes, et lorsque j'ai rencontré les jeunes organisateurs de cet événement, j'ai pensé que ce serait une belle aventure de partir de Belgique jusqu'à Monaco avec de belles escales : Stuttgart, Nürburgring et une partie du Col de Turin. PREMIUM : Nous savons que tu as plusieurs Ferrari, qu'est-ce qui a déterminé le choix du modèle dans cette épreuve ? Patrick : Ma Pista est beaucoup plus brutale et violente que ma 488GTB, c'est pourquoi j'ai choisi cette dernière qui est plus confortable sur un long trajet. Et comme je suis accompagné de Madame, je veux aussi penser à son confort, c'est important. PREMIUM : D'ailleurs, est-il préférable de faire ce type de rallye seul ou en couple ? Patrick : Je pense qu'on peut le faire en couple car ma compagne adore la vitesse et s'intéresse à cet univers automobile, elle roule également une grosse voiture ! Il y a un réel partage de passions entre nous, c'est beaucoup plus gai de rouler à deux. Et les soirs, il y a des activités prévues entre amis, en bande, comme par exemple au Jimmy’z à Monaco. PREMIUM : Est-ce que tu connais déjà d'autres participants ? Patrick : J'ai attiré pas mal de monde sur ce rallye, des gens que j'ai rencontrés lors d'autres sorties et qui par le partage de cette passion sont devenus des amis proches. PREMIUM : Que penses-tu du fait que les organisateurs aient laissé s'inscrire des équipages avec des véhicules plus modestes ? Patrick : C'est bien mais quand je vois des véhicules non homologués boostés à près de 1000 CV, je me pose la question de la sécurité, d'un freinage adapté par exemple (Ndlr : des Golf GTI sont engagées dans l'épreuve). Pour ma part j'ai pris des cours de pilotage, mais est-ce que ces gens sont conscients de la puissance qu'ils ont dans leur voiture ? C'est bien d'avoir démocratisé ce rallye mais il faudra juger du bilan à la fin.

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PREMIUM : Y a-t-il une forme d'excitation, de compétition, ou bien est-ce du grand tourisme ? Patrick : Non, non, non, c'est de la promenade, du partage, personne ne veut arriver premier. En Hollande, j'ai fait le Streetgasm, avec plus de 300 participants, nous étions un groupe de 6/7 à l'intérieur et durant tout le rallye nous avons respecté les limitations. En revanche, il y a toujours des exceptions, durant l'épreuve je me suis fait doublé par une voiture où le conducteur avait vraiment le pied lourd. PREMIUM : Que retiens-on de ce genre de rallye ? Les gens qui vous acclament lorsque vous arrivez à une étape ? Est-ce que c'est gratifiant de montrer votre bolide ? Patrick : Non, ce qui est gratifiant c'est de faire partager ma passion, c'est pourquoi j'organise beaucoup de concours où je fais participer des jeunes qui n'ont pas la chance de pouvoir faire un rallye. Le dernier en date permettait de gagner une visite chez Ferrari à Maranello, mais malheureusement personne n'a gagné ! PREMIUM : Est-ce que c'est difficile de rouler un bolide dans ce genre de rally ? Patrick : Au Raceball, il y avait très peu d'étapes, tu roule jusqu'à 700 voir 900 kilomètres par jour. Du fait du contexte sanitaire il était difficile d'organiser des pauses avec 56 voitures. C'est d'ailleurs le point qui sera corrigé dans la prochaine édition. Du coup c'était assez fatiguant, l'un de mes amis s'est même arrêté 5 heures pour dormir sur une aire d'autoroute. Moi-même je n'ai pas pu faire le Col de Turin à cause de la fatigue. PREMIUM : Comment jugez-vous l'organisation de cette première édition ? Patrick : Je les félicitent ! Très bonne organisation, avec des hôtels de qualité à chaque étapes, surtout à Trieste, c'était un hôtel magnifique, il y avait même un service voiturier pour nous aider à nous garer. J'avoue que par rapport à l'investissement, le prix de la participation est très faible (Ndlr : 500 euros/personne). Si je vais à Knokke deux jours ça me coûte le double (Rires) ! En raison du Covid nous sommes restés entre amis et connaissances, avec les Ferraristes de mon groupe qui ont étés également ravis de l'organisation. Je voudrais finir en remerciant mes sponsors, la Joaillerie Windeshausen et les montres Hublot, qui vont me suivrent sur tous mes rallyes, ainsi que le magazine Premium notre partenaire média.



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On n'a pas choisi la moins belle à sponsoriser. la Ferrari 488 GTB d'Officialpgalux.

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LES VOITURES PARTICIPANTES

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Photo : Diana Sellier

La Mercedes AMG GT Pro 'Hulk' de Soul (@Soul_acr) et la Nissan GTR surgonflée 'Deadpool' de Pividi (@Pividi GTR DEADPOOL)

56 Bolides au départ, ça impressionne !

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INTERVIEW KEANU REEVES

KEANU, L'ÉLU À l'heure ou la pandémie mondiale a paralysé l'industrie du divertissement, l'acteur le plus cool d'Hollywood ressurgit dans une suite de la saga 'Bill et Ted' et bientôt un Matrix 4 ou il va devoir une fois de plus changer la face de l'univers. Par Violet Wilder

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sublime et le ridicule – l’esquiveur de balle Neo contre le stupide et décontracté Ted ; la superstar mondiale contre le hipster en moto – ils peuvent se rassurer. Même s’il est clairement heureux de revenir sur le passé et de le réécrire, le plus important est que l’avenir est toujours prometteur pour Keanu Reeves. PREMIUM : Deux suites pour vous à venir, mais ces deux films arrivent littéralement des décennies après leurs incarnations précédentes. Qu’est-ce que ça vous a fait de revenir à ces personnages après avoir passé tant de temps si loin d’eux ? Keanu Reeves : Et bien avec Neo (Matrix 4), je suis absolument ravi de là où il en est. En effet, pour être honnête, si je n’avais pas été excité par ce qu’il est dans ce quatrième volet, le lieu où se passe l’action et tout le reste autour, je n’aurais pas accepté de le faire. Je n’aurais pas pu le faire. J’ai déjà lu le script et je suis ravi car c’est quelque chose de vraiment ambitieux, et à juste titre, car c’est une part importante dans l’histoire des films de nombreuses personnes. Ceux qui on regardé le premier film ont été captivés et n’ont pas décroché depuis. Ce que je veux dire, c’est que c’est comme lorsque j’ai découvert le script de ce premier film : j’ai été immédiatement happé... mais comme tout le monde, je me demandais ce qui allait vraiment se passer. J’ai dû parler avec les Wachowskis de la façon dont j’allais jouer le rôle, de ce que je pourrais lui apporter, car c’est un film osbcur à plusieurs couches. Il est en effet toujours écrit que Neo est “L’Élu” – nous devions être sûrs que ce serait parfait.

ela fait exactement trois décennies que Keanu Reeves et Alex Winter se sont lancés dans une audition de casting pour un film maladroit, un peu grossier, sur le thème des drogués, sans même un script entre les mains. Deux heures plus tard, ils ont émergé avec ce qu’ils imaginaient à l’époque n’être rien de plus qu’un travail d’acteur, mais en fait L’excellente Aventure de Bill & Ted a été le catalyseur, pour Keanu au moins, pour exceller bien au-delà des royaumes de la comédie d’action pour adolescents. À travers L’avocat du diable, Speed, 47 Ronin et Matrix, mais aussi une carrière sur scène qui nous a également permis de voir jouer le guitariste de 55 ans à Glastonbury, cette audition passée à la hâte a ouvert une carrière, une richesse et une adulation à un acteur qui n’a jamais laissé s’envoler la célébrité. La preuve en est qu’ils ont accepté de reprendre ces héros emblématiques du début des années 1990 avec une vision ascendante, actualisée et bouleversée de la vie de ces deux protagonistes imparfaits. Intitulé à juste titre Bill & Ted Face the Music, la sortie du film au budget de 25 millions de dollars – qui met également en vedette Kristen Schaal, Samara Weaving et Kid Cudi – arrive à un moment où le monde fait exactement cela... politiquement, économiquement et surtout de façon cruciale, en luttant contre une pandémie mondiale qui a détruit les communautés et paralysé l’industrie du divertissement. Le temps s’est arrêté, certes, mais s’il y a bien un homme pour nous aider à creuser un chemin hors des profondeurs obscures, c’est Keanu Reeves. Et si le fait de remettre le sourire sur les visages comme c’est le cas avec Ted « Theodore » Logan n’était pas un coup de feu pour les cinéphiles, son réassortiment du superhéros Neo devenu cybercriminel dans le quatrième volet de la série de films Matrix, dont on dit qu’il sortira dans un peu plus d’un an, offre l’espoir que, sûrement, tout va bien se passer. Après toutes ces années, si certains pouvaient encore se demander si Reeves pouvait toujours jongler entre le

PREMIUM : Comment se sont déroulées ces échanges ? K. R. : Je souhaitais jouer le rôle de façon juste et avec conviction et j’ai dû demander aux Wachowskis si Neo sait qu’il a cette capacité en lui, ce quelque chose qui le convainct de suivre Mopheus et Trinity, excellemment incarnés par Larry Fishburne et Carrie-Anne Moss. Sait-il qu’il peut être ce qu’ils veulent et désirent de lui ou est-il seulement un hacker brillant qui se trouve juste au bon endroit au bon moment ? C’est quelque chose qui devait être entendu pour s’assurer que tout le film fonctionne. Bien sûr, nous sommes encore loin de la sortie du nouveau film, mais je suppose que cela nous donne à tous le temps d’être certains que nous allons rendre le film parfaitement juste. J’ai été totalement piqué dès que j’ai su que ce qui se préparait et que j’ai lu le script. Maintenant, je suis aussi excité qu’un fan ! PREMIUM : La conception des trois films précédents mettait l’accent sur le visuel et les images créées par ordinateur. Pensez-vous qu’on ne privilégie pas assez les dialogues ? K. R. : En fait, c’est exactement ce que les auteurs souhaitaient. Ils voulaient que le film soit un film d’action classique, qu’il ait son propre monde... du contenu émotionnel ainsi que des intrigues et des stratagèmes qui déforment l’esprit, au lieu d’être simplement un film à suspense, de science-fiction, un thriller banal. Ils voulaient qu’il se démarque, qu’on en parle pendant les années à venir ; et le fait qu’on revienne pour tourner un quatrième film valide ce qu’ils désiraient. Ceux qui adorent cette franchise le font pour plusieurs raisons – même si je pense que c’est surtout pour le style du film, non pour ses dialogues.

PREMIUM : Bien, nous sommes un peu plus proches de la sortie de Bill & Ted Face the Music, le troisième film de cette franchise. Qu’est-ce qui vous a encouragé à revenir au personnage de Ted après toutes ces années ? K. R. : On a commencé à en parler vers 2010, 2011 ou 2012. À ce moment-là, c’était juste une idée. Mais la majorité des membres de la franchise avons été impliqués, avec les deux auteurs Ed Solomon et Chris Matheson, moi-même, et Alex Winter, qui joue Bill, ainsi que Scott Kroopf, le producteur. Nous avions tous une grande affection pour les deux films précédents, et tout est parti de là. PREMIUM : Que s’est-il d’abord passé et qui s'est enflammé pour l'idée ? K. R. : Et bien, Ed et Chris sont venus nous voir Alex et moi et ont commencé à parler des prémisses de ce troisième film, comme il pourrait être relié aux Folles aventures de Bill et Ted et à L’Excellente aventure, et nous avons commencé à travaillé au brouillon du script, sur des scripts alternatifs et d’autres choses. Nous avions de grandes conversations à leur sujet et lorsque l’un d’entre nous partait, il revenait plus tard pour voir comment les autres avaient avancé. Nous échangions ensuite nos idées et on pouvait déjà voir, à un stade éloigné, que cela allait vraiment marché. Ensuite, vous faites monter le réalisateur à bord, Dean Parisot, et les choses commencent vraiment à bouger parce que vous avez des parties du travail qui commencent à se solidifier et à s’assembler, donc vous savez dans quelle direction vous allez, et le plus important, c'est que tout le monde pousse ensemble pour atteindre ce but au bout du chemin. PREMIUM : Aucun revers ? K. R. : Juste le fait que vous avez toujours à convaincre les gens qui vont financer le film et c’est là que vous pouvez être bloqué - et pour de bonnes raisons ; alors vous espérez que les gens vont s’ouvrir et voir le truc, et c’est moins facile de se protéger avec toutes les choses qui se passent en ce moment. Au final, ce n’est pas simplement un reboot rétro, car les personnages de fictions vieillissent aussi – si vous le désirez – et la façon dont nous avons envisagé ça emmène les personnages dans la période moderne. Nous aurions pu revenir dans le passé et faire un troisième film quasiment à la même époque que les deux films précédents. Alex et moi en avons parlé, mais nous avons décidé que nous souhaitions les incarner dans l’époque actuelle, mais pas tels qu’ils étaient dans le passé. C’est évident que ce ne sont plus des adolescents ou des jeunes de vingt et quelques années, nous sommes donc tombés d’accord avec les auteurs que nous allions les jouer d’une nouvelle façon. PREMIUM : Vous rappelez-vous toujours cette première audition, dans vos souvenirs ? K. R. : Bien sûr. Tout d’abord il n’y avait aucun script sur lequel travailler. On m’a juste donné quelques pages et on m’a dit de partir de ça. Il y avait environ 10 Bill et Ted différents et nous intéragissions tous les uns avec les autres pour voir lesquels joueraient la meilleure paire. C’était bizarre. Je débutais en tant qu’acteur et je n’avais qu’une poignée de films à mon crédit avant L’excellente aventure. Je n’avais jamais passé ce genre d’audition avant et je devais apprendre mon métier, je devais l’attaquer de l’angle qui me semblerait le plus efficace. Cela nous a peut-être aidé de ne pas avoir cherché à jouer les personnages comme des “drogués” que beaucoup d’autres étaient.

// J’AI DÛ PARLER AVEC LES WACHOWSKIS DE LA FAÇON DONT J’ALLAIS JOUER LE RÔLE, DE CE QUE JE POURRAIS LUI APPORTER, CAR C’EST UN FILM OBSCUR À PLUSIEURS COUCHES. IL EST EN EFFET TOUJOURS ÉCRIT QUE NEO EST “L’ÉLU” – NOUS DEVIONS ÊTRE SÛRS QUE CE SERAIT PARFAIT. // PREMIUM 31


LIFESTYLE

Keanu nourrit une passion pour la moto, c'est ainsi qu'il crée sa propre marque en 2007, Ach Motorcycle. Il pose ici avec son premier modèle, la KRGT-1.

PREMIUM : Avant d’être proche de devenir un acteur, vous avez vécu dans quatre pays. Comment s’est passée cette enfance ? K. R. : La plupart du temps j’étais très jeune, je veux dire un bébé. Je suis né à Beyrouth, au Liban, en septembre 1964, et après quelques mois, ma mère et mon père qui avaient tout juste vingt ans à l’époque, ont déménagé pour Sydney, en Australie, où ma soeur est née. Nous sommes ensuite partis pour New York et arrivés là, ils se sont séparés ! Ma mère a épousé un gars, Paul Aaron, qui travaillait dans le théâtre, à Broadway, mais ils ne sont pas restés mariés longtemps. Mais je suis resté en contact avec lui et j’ai commencé dans le business du film à l’âge de 15 ans comme assistant de production pour l’un de ses projets.

L'agent Johnny Utah dans Point Break (1991)

John Wick 2 (2017)

PREMIUM : Vous êtes parti pour Hollywood, mais votre premier film vous a fait revenir à Toronto, au Canada... K. R. : Oui, c’est vrai. Il s’appelait Youngblood et c’était avec Rob Lowe, Patrick Swayze, Cynthia Gibb. C’était un film sur le hockey dans lequel je jouais un jeune mâle avec un palet (rires). Rob jouait le personage principal du titre du film et j’étais dedans, alors que je jouais au hockey au lycée dans la vraie vie, ça a donc été facile pour moi. PREMIUM : Depuis le temps que vous rebootez des projets de films, vous devez être tenté de reformer Dogstar ?! K. R. : Ah... Dogstar. Je jouais de la basse. Pour être honnête, nous étions juste un groupe de bar, mais nous voulions vivre un peu et avoir des expériences de vie. On a organisé une tournée aux États-Unis qui s’est bien passée, et nous en avons faite une autre puis une autre puis une quatrième. On a pu jouer au Japon, en Europe, où, en 1999, on a réussi à réserver nous-même Glastonbury, mais ça ne s’est pas si bien passé car on m’a lancé des tonnes de fruits (rires) ! Mais je crois me souvenir qu’on a joué et qu’ils me lançaient des choses juste pour essayer et avoir mon attention. Ça n’a pas bien marché car j’étais concentré sur essayer de ne pas gâcher ! J’essayais toujours de caler les concerts autour de mes tournages et quand j’y arrivais, on finissait par jouer dans des endroits vraiment sympa et à tourner avec des groupes énormes et cools. Une fois, Bon Jovi nous a proposé de jouer avec eux à certaines dates de leur tournée et cela dépendrait d’où ils se trouveraient dans le monde une fois qu’on aurait bouclé Matrix. C’est tombé qu’on a pu les rejoindre en Australie et nous avons joué quelques soirs avec eux. La foule n’était pas venue pour nous voir, et nous le savions, nous étions juste heureux de pouvoir jouer notre truc devant autant de personnes, mais le public a été gentil avec nous et nous leur en sommes reconnaissants.

PREMIUM : Pendant que nous parlons d’autres choses que du travail, vous adorez aussi toujours faire de la moto ? K. R. : Oui, j’ai besoin de la vitesse (rires) ! Cela a commencé quand j’étais jeune et que je grandissais à Toronto, où les gangs à moto traversaient la ville dans laquelle je vivais, et j’ai tout de suite était captivé. Lorsque je tournais en Allemagne au milieu des années 80, il y avait une jeune femme qui conduisait une moto et je lui ai demandé de me montrer comment en conduire une correctement. Elle l’a fait et lorsque je suis rentré à L.A., j’ai acheté ma première moto et depuis je n’ai plus jamais été le même. L’un de mes préférées est une Norton et j’ai une Mk2A Commando de 1973 que j’ai depuis trente ans- nous avons partagé beaucoup de temps et de kilomètres ensemble. Tellement de grands souvenirs et de moments extraordinaires. Qui tu es et ce que tu fais n’a aucune importance ; dans la vie, tu dois avoir ces loisirs, ces échapées - elles sont vraiment ce qui font qu’on est qui on est. Ce n’est pas le travail qui fait ça. PREMIUM 32

PREMIUM : N’avez-vous pas fait une grave chute avec votre Commando? K. R. : Si, et c’était mauvais. J’ai été victime d’une rupture de la rate à cause de ça. Jusque là je n’avais fait que des glissades bien que je me sois cassé le bras, quelques dents, perdu beaucoup de peau et égratigné mes genoux sur la route. J’ai cependant essayé de rouler moins vite et devenir un peu plus prudent avec les années. Dès que j’étais en colère ou stressé par quelque chose, je sortais ma moto et je roulais aussi vite que je le pouvais, mais ce n’était pas la meilleure chose à faire pour conduire à 150 km/h ou plus. Je ne le fais plus du tout. PREMIUM : Devenir le co-fondateur d’un magasin de personnalisation de motos a dû s’imposer à vous comme votre destinée ? K. R. : C’est ma façon de livrer ma passion pour les motos et de créer le genre d’expérience dont vous rêvez. J’ai toujours été fasciné par la manière dont les motos sont assemblées, les sortes de pièces utilisées. Je suis un geek, je l’admets (rires).


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t’s exactly three decades since Keanu Reeves and Alex Winter sauntered into a casting audition for a clumsy, somewhat crass, stoner-themed movie without even a script in their hands. Two hours later, they emerged with what they imagined at the time was little more than an acting job, but in actual fact Bill & Ted’s Excellent Adventure was the catalyst, for Keanu at least, to excel well beyond the realms of teen action comedy. Through The Devil’s Advocate, Speed, 47 Ronin and The Matrix, and a career on stage that even saw the now 55-year-old guitarist play at Glastonbury, that hastily attended audition has opened up career, wealth and global adulation to an actor who has never allowed fame to go to his head. The evidence of that – accepting the chance to reprise those iconic early nineties heroes with an uplifted, updated, upturned take on the lives of the two flawed protagonists. Appropriately titled Bill & Ted Face the Music, the release of the $25million budget movie – which also features Kristen Schaal, Samara Weaving and Kid Cudi – comes at a time when the world is doing just that… politically, economically, and most crucially, in fighting off a global pandemic that has destroyed communities as well as paralysing the entertainment industry. Time has stood still, certainly, but if there is one man to help us excavate a way out of the murky depths, it is Keanu Reeves. And if putting smiles back on faces as Ted “Theodore” Logan wasn’t a shot in the arm for film lovers, his reassuming of the cybercriminal-turned apparent superhero Neo in the fourth instalment of The Matrix series of films, rumoured to be released in little over a year, offers further hope that, surely, everything is going to be okay. After all these years, if anyone doubted whether Reeves could still sway between the sublime and the ridiculous – the bullet-dodging Neo versus dim-witted, laid-back Ted; the global superstar versus a motorbiking hipster – worry no longer. While returning to and reprising the past is clearly something he is happy to do, the bigger story here is that the future is still bright for Keanu Reeves. PREMIUM : Two sequels for you coming up, but these two movies are literally decades after their previous incarnations. What has that been like to go back to those characters after so long away from them? Keanu Reeves : Well, with Neo (The Matrix 4), I am absolutely happy with where he is. Because, if I am honest, unless I was going to be totally ramped up with how he is for this fourth instalment and where the landscape is and everything else around it, I would not have agreed to do it. I couldn’t do that. I have already read the script and I am stoked to do it because it’s a very ambitious piece, and rightly so, as it’s such a huge part of a lot of people’s movie past. Those who watched the first movie were captivated with it and they’ve been hooked ever since. I mean, as was I when I first picked up the script for that first movie - I was pulled in immediately… but like everyone I was a little confused as to what exactly was going on. I had to speak to the Wachowskis about how I could play the role and what I could give away, because it’s such a heavily layered and cloaked movie. Because it’s always said that Neo is ‘The One’ - we had to make sure it was perfect. PREMIUM : How did those conversations go then? K. R. : I wanted to do the role justice and play it with conviction and I had to ask the Wachowskis if Neo knows that he has the capability inside him, that something which convinces him to go along with Morpheus and Trinity, played excellently by Larry Fishburne and Carrie-Anne Moss. Does he know he can be what they want and need him to be or is he simply a brilliant hacker who just happens to be in the right place at the right time? That was something we absolutely had to get right to make sure the whole film worked. Obviously we are still some time away from the new movie being released but I suppose that gives us all of that time to make sure we get the film absolutely right. I’ve been geeked out for a while since I knew that this was coming and since I read the script. So, I am as excited as a fan will be about it!

PREMIUM : The way the previous three movies have been, the focus was on the visuals and the CGI. Do you think that the dialogue doesn’t get talked about enough? K. R. : Well, it was definitely what the writers wanted. They wanted the film to be an action classic, to have its own world… emotional content and mind-bending storylines and layers, instead of it just being a shoot ‘em up, sci-fi, run-of-the-mill thriller. They wanted it to stand out, to be talked about for years to come; and the fact we’re coming back to film a fourth one surely validates that wish. Those people who love the franchise will do so for the different reasons – despite that fact I think for most it’s the look of the movie, not the dialogue. PREMIUM : Well, a little bit closer to release is Bill & Ted Face the Music, the third film in that franchise. What encouraged you to return to the character of Bill after all these years? K. R. : We started speaking about this around 2010, 2011 or 2012. And at that time it was really just an idea. But the majority of us from the franchise have been involved, with the two writers Ed Solomon and Chris Matheson, myself, and Alex Winter, who plays Bill, plus Scott Kroopf, the producer. We’ve all had a huge affection for the previous two movies, and it all started from there. PREMIUM : What happened first and whose idea was it to ignite the ideas? K. R. : So, Ed and Chris came to Alex and I and began to start speaking about this third film’s premise, how it would link to Bogus Journey and the thread from Excellent Adventure, and we started to work on drafts of the script and alternative scripts and stuff. We would have great conversations about them and then each go away, then come back later and see what the other had come up with. We’d then brainstorm and you could just see from a really early stage that it was really gonna work. Next, you get the director on board, Dean Parisot, and things start to really get moving because you have a piece of work which is beginning to solidify and come together, so you know which direction you’re going, and most importantly, everyone is pulling together to get to that end point on that path. PREMIUM : Any setbacks? K. R. : Just the fact you’ve still got to convince the people who are going to be financing the movie and that’s where you can get stalled – and for good reason; then hope people come out and see the thing, and that’s less easy to protect with everything that’s going on at the moment. At the end of the day it’s not just a retro reboot, because fictional characters still age – if you want them to – and the way we have looked at this is about bringing those characters into modern times. We could have gone back and done a third film based around a similar time to the first two movies. Alex and I spoke about this, but decided we wanted to play them in the present day, but not as they were in the past. It’s clear they’re no longer teenagers or early twentysomethings, so we agreed with the writers that we would be playing them new. PREMIUM : Do you still remember that first audition, way back? K. R. : Sure. First off there was no script to work from. I was just given a few pages and was told to go from there. There were about 10 different Bill and Teds and we were all interacting with each other to see how best we could play as a pair. It was weird. I was relatively new to acting and only had a handful of movie credits to my name before Excellent Adventure. I hadn’t done that kind of audition before and I had to learn on the job; I had to try to attack it from the angle I felt would work best. Maybe because we didn’t look to play the characters as the ‘stoners’ that a lot of others were, it helped us. PREMIUM : Before you were anywhere close to becoming an actor, you had lived in four countries. How was that growing up? K. R. : A lot of that time I was very young, I mean like a baby, young. I was born in Beirut in Lebanon in September 1964 and after a few months, my mother and father who were in their early twenties at the time, moved to Sydney, PREMIUM 33

Australia, where my sister was born. They then went to New York and then from there, they split up ! My mom married a guy called Paul Aaron who worked in the theatre on Broadway, but they were only married for a short time. But I did keep in touch with him and I started out in the movie business as a PA on one of his projects at the age of about 15 years old. PREMIUM : You went to Hollywood, but your first film was back in Toronto, Canada… K. R. : Yeah, that’s right. That was called Youngblood and that was with Rob Lowe, Patrick Swayze, Cynthia Gibb. It was a hockey film, where I played a young buck with a puck [laughs]. Rob played the lead character from the title of the movie and I was in there, with me playing hockey in high school in real life, so it was easy for me. PREMIUM : For all the time you are rebooting movie projects, there must be a temptation to get Dogstar back together?! K. R. : Ha. Dogstar. I played bass guitar. To be honest, we were just a bar band, but we wanted to live a little and have some life experience. We organised a tour of the United States and that went well, and we did another and another and a fourth. We got to be able to go and play in Japan, in Europe, where in 1999, we managed to book ourselves onto the Glastonbury, but that one didn’t go so well, because I got loads of fruit thrown at me [laughs]! But I seem to remember that we played, and they were throwing stuff just to try and my attention. It didn’t work that well, because I was concentrating on trying not to mess up ! It’s always been about trying to fit the gigs in around my filming and when I was able to, we ended up playing in some pretty cool places and touring alongside some huge and cool bands. There was a time when Bon Jovi gave us a proposal to play with them at some point on their tour and it was obviously dependent on where they were in the world once we called a wrap on The Matrix. It turned out that we would be supporting them in Australia, and we did a couple of nights with them. The crowd didn’t come to see us, and we knew that - we were just happy to be able to perform our stuff to a lot of people, but the crowd were nice to us and we’re grateful for that. PREMIUM : While we’re talking about things away from work, you’re still keen on riding those bikes too? K. R. : Yeah, I have the need for speed [laughs]! It all started when I was young and growing up in Toronto and there were gangs on motorcycles who would come through the town there where I lived, and I was instantly hooked. When I was filming in Germany in the mid-1980s, there was a young lady who was riding a motorbike there and I asked if she could show me how to ride one properly. She did and when I got back to LA, I bought my first one and I’ve never been the same since. One of my favourites is a Norton and I’ve a 1973 Mk2A Commando which I’ve had for about three decades - we have shared a huge number of hours and miles together. Such great memories and amazing times. It doesn’t matter who you are or what you do; in life you’ve got to have these distractions, these escapes – they are what truly make us the people we are. It’s not work that ever does that. PREMIUM : Didn’t you have a huge wipe-out on your Commando? K. R. : Yeah, that was bad. I suffered a ruptured spleen from that. Usually it's just been slide-outs although I've broken my arm, broken a few teeth, and lost a lot of skin and got road rash on my knees. I've tried to slow down and become a little safer over the years, though. Whenever I would get angry or upset about something I would just take the bike out and go as fast as I could but that's not always the best mood to be in if you're riding at 150km or faster. I don't do that anymore. PREMIUM : But becoming the co-founder of a custom motorcycle shop must in some way have felt like destiny for you? K. R. : It's my way of indulging my passion for motorcycles and creating the kind of riding experience you dream about. I've always been fascinated by the way bikes are put together, the kinds of parts used. I’m a geek, I admit it [laughs].


TAKE CARE

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SUCCESS STORY 1 MILLION

LE PARFUM DU SUCCÈS Alors que Paco Rabanne vient tout juste de sortir la nouvelle version de son parfum bestseller, on a voulu connaître la recette de son succès. Pour cela, on est remonté à la source pour s'entretenir avec les parfumeurs, Quentin Bisch et Christophe Raynaud. Par Dean Boyd

À 24 ans, Joey Bada$$, l'égérie de 1 Million, compte parmi les superstars de la scène hip hop internationale.

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lassé dans le top 10 des parfums masculins les plus vendus au monde, le lingot de Paco Rabanne lancé en 2008 a manifestement trouvé la recette pour conquérir les hommes. Est-ce le fruit de la fragrance créée par les parfumeurs Quentin Bisch et Christophe Raynaud ou le design très réussi de son flacon ? On a été chercher la réponse auprès des interessés. PREMIUM : Cela fait maintenant plus de 10 ans que le parfum 1 Million Original a été lancé. Comment expliquez-vous son succès ? Quentin Bisch : 1 Million possède trois atouts : sa signature, sa diffusion et l'accord parfait entre la fragrance et celui qui la porte. La signature est ce qui en fait un parfum marquant et unique. Christophe Raynaud : C'est un succès car tout est possible avec 1 Million ! À son lancement, c'était un parfum futuriste. PREMIUM : Quel est le concept à l'origine du nouveau parfum 1 Million ? Q. B. : L'idée était de revisiter avec excès I' ADN d'origine de 1 Million, celui d'un parfum puissant, extravagant et lumineux. On voulait l'exagérer en explorant de nouvelles textures, en accentuant les contrastes et en offrant un sillage toujours plus luxueux, doré et intense. Je me suis inspiré du symbole solaire qui orne le flacon doré de 1 Million Parfum. C'est de là que m'est venue l'idée d'une tubéreuse rayonnante pour les hommes, d'une peau hâlée et d'un cuir résineux.

Quentin Bisch (en haut) et Christophe Raynaud

PREMIUM : Cette nouvelle version repense la formule originale dans l'air du XXIe siècle. Pouvez-vous nous en dire plus sur l'évolution du premier parfum? PREMIUM 34

Q. B. : 1 Million est une fragrance masculine et flamboyante. Elle est ultra sensuelle, colorée et lumineuse, mais aussi incroyablement puissante. C'est peut être l'une des raisons de son succès. 1 Million Parfum amplifie ces codes originels. C'est une exagération. Le nouveau parfum reste très sensuel et étincelant, mais offre un effet seconde peau accru grâce à des notes florales et de ciste résineux solaires et lumineuses. C. R. : Le secret de 1 Million Original, c'est qu'il possède un sillage presque indélébile. C'est une fragrance puissante et tenace. 1 Million Original et 1 Million Parfum explorent différentes facettes de la peau des hommes : après le sexe, après une exposition au soleil. Pour 1 Million Original, on utilisait des notes ambrées boisées à foison. Celles-ci sont aujourd'hui réinterprétées dans une version plus moderne. PREMIUM : Comment décririez-vous l'homme 1 Million Parfum ? Q. B. : Il est audacieux, espiègle, radieux, solaire. Ce parfum est fait pour les peaux masculines, chauffées par le soleil et enduites d'huile de fleurs blanches. C. R. : 1 Million Parfum a été créé sur une idée originale de Quentin Bisch. J'y ai apporté du contraste et de la vitalité. C'est un parfum libre pour un homme libre! PREMIUM : Décrivez en 3 mots ce qui fait la spécificité d'un parfum Paco Rabanne : Q. B. : Lumineux - Sensuel - Joyeux. C. R. : Audacieux - Espiègle - Hâlé. PREMIUM : Cinq adjectifs qui qualifient aussi bien 1 Million Parfum que Joey Bada$$ ? Q. B. : Unique - Hardi - Puissant - Authentique - Vif. C. R. : Créatif - Libre - Hardi - Flamboyant - Envoûtant.



CULTURE

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ART RICHARD ORLINSKI

BASIC INSTINCT Il est l’artiste actuel qui brise les codes, les diktats, et agace une certaine intelligentsia. Et malgré tout ça, Richard Orlinski s’est hissé parmi les sculpteurs contemporains les plus en vue de la planète. Entretien spontané avec cet artiste protéiforme et prolifique qui assume fièrement - et à juste titre - qui il est. Par Anne Ciancanelli

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st-ce que Richard Orlinski a fait parler de lui dans l’univers de l’art ? C’est peu dire. Et est-ce qu’il dérange ? Également. À quelques heures de la clôture de ce magazine, nous avons eu un bel échange avec ce célèbre artiste protéiforme et prolifique. Crocodile en résine, panthère en dentelle d’aluminium, son fameux Kong incessamment et habilement revisité... Son bestiaire coloré l’a propulsé dans les plus hautes sphères artistiques au point que la jet set jette son dévolu sur ses oeuvres pop, en premier lieu Sharon Stone ou Pharrell Williams. Son parcours atypique l’a poussé à révolutionner l’art en cassant ses codes. Et à ceux qui décrient son côté populaire - qu’il assume avec fierté - ainsi que sa bataille pour rendre accessible l’art au plus grand nombre, il est bon de rappeler que de nombreux grands artistes ont toujours aussi prôner cette abordabilité, comme un certain Keith Haring, autre trublion et génie de l’art, pour qui le milieu de la rue restait tout autant primordial. Alors que je me l’imagine de l’autre côté sapé dans son look street et rock, je découvre un personnage sensé, instinctif, brut mais comme ces belles pierres qu’on n’a pas besoin de polir parce que leur aspérité - justement - leur confère un caractère particulier. Échange avec cet artiste qui sort de tous les carcans et dont son Basic Instinct l’a guidé sur son chemin… ou plutôt SES chemins de la réussite. PREMIUM : Vous avez eu une vie avant de faire de l’art votre métier. J’ai lu que vous étiez agent immobilier. Quel a été le déclic pour lâcher cette profession plus sécurisante pour se lancer sérieusement dans l’inconnu de la sculpture ? Richard Orlinski : Effectivement j'ai fait pas mal de métiers auparavant. En fait je sculpte depuis tout petit et j'ai toujours trouvé le métier d'artiste très intéressant, sauf que je pensais cela très compliqué. J'ai en effet prospéré dans d'autres professions, mais je n'étais pas heureux dans le costume que je portais. J'ai eu donc envie de faire quelque chose qui me ressemblait plus, que j'avais dans mon ADN. J'ai écouté mes aspirations et c'est ainsi que je me suis lancé dans la sculpture. PREMIUM : Donc vous confirmez qu'il est bon de suivre son instinct ? R. O. : J'ai justement écrit un livre qui s'appelle “ Pourquoi j'ai cassé les codes” et qui donne des conseils à tout le monde, et surtout à qui veut les suivre, pour éviter de perdre du temps et découvrir toutes les alternatives pour trouver son chemin, croire en soi. Même s'il est bon de prendre des conseils, le ‘final cut’ nous appartient. La solution est en nous. C'est l'une des clés principales je pense. Il faut croire en soi effectivement.

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CULTURE PREMIUM : Et c’est également l’une de ces petites voix en vous qui vous pousse à défendre “l’art à partager”? R. O. : Complètement. Il y a de nombreuses personnes qui n'ont pas les moyens de s'offrir certaines oeuvres, des tableaux, ou autre, et qui s'intéressent à l'art. Et quand j'ai pu le faire, que ce soit grâce à ma notoriété grandissante ou grâce à mon métier, je l'ai fait très rapidement. Aujourd'hui j'y attache une grande importance. On peut, à ce jour, s’acheter des oeuvres signées Richard Orlinski pour quelques dizaines d’euros. PREMIUM : En tenant cette position, vous avez cassé les codes du milieu fermé de l’art, ce qui ne laisse pas grand monde indifférent. Certains l’acclament, d’autres le critiquent farouchement. C’est l’une de vos expressions du “Born Wild” ? R. O. : Je ne sais pas. Je n'avais pas le choix. Comme les portes ne m’étaient pas ouvertes, il a fallu les ouvrir. Cela ce serait certainement passer autrement s'il y avait eu une bienveillance par rapport à ça. Mais ce regard vient surtout de Paris. Sinon je suis bien représenté en province, je travaille avec le gouvernement, avec le Luxembourg aussi, j'ai fait plein de choses dans le monde entier. C'est un problème qui est très restreint. Peu de gens, en réalité, se sentent dérangés par ce que je fais. Provocateur ?Je n'en sais rien. Mais je dérange, oui. Parce que le succès dérange. Parce qu'être populaire dérange. Et puis on aime bien mettre les gens dans des cases. Mes collectionneurs, qui ont aussi de gros moyens, sont très fiers du fait que le plus grand nombre peut aussi accéder une petite pièce. Cela n'a pas dérangé mon écosystème en tout cas. Au contraire. Au vu des autres choses dans lesquelles je me suis lancé, comme la musique, ou des partenariats que j’ai eus, je me dis qu’il y a quand même pas mal de gens dans l’histoire de l’art, en France et à l’international, qui adhèrent à cette idée et à mon développement. Je pense que l’on peut faire n’importe quoi si l’on reste soi-même. C’est l’une des clés. Il faut juste être crédible et fier du projet que l’on défend. Comme cette sculpture que j’ai faite avec Disney, accessible à 159 euros, et ça ne dérange personne.

nous ressemblent et qu'ils ont une puissance telle. Enfin, par rapport à la médiatisation et à ce que le cinéma américain en a fait, il y a un vrai message, il y a vraiment quelque chose qui parle à tout le monde. C'est ainsi que j'en ai fait un cheval de bataille, que je l’ai beaucoup poussé, propulsé. PREMIUM : Avec un certain regard, on peut considérer que vos pièces incarnent un pont entre l’insouciance de l’enfance, en représentant des animaux, et la rigidité de l’âge adulte par ses aspérités géométriques ; quelle est encore la part d’enfant en vous ? R. O. : Oh moi, je suis encore un grand enfant ! Je pense que c'est l'une des clés pour la longévité dans ce que l'on fait. Et puis vous parliez des animaux qui sont liés à l'enfance, pas vraiment je crois. Tous, autant que nous sommes, avons travaillé les animaux en pâte à modeler à la maternelle. Mais l'animal, dans toute l'histoire du monde, a toujours été quelque chose de prépondérant dans les civilisations. Il y a toujours été représenté. Pourquoi ? Parce que nous avions besoin de nous sentir supérieur à l'animal. Je pense qu'il y a une vraie relation, si ce n'est psychologique, entre l'homme et l'animal. PREMIUM : Vous avez signé de superbes collab’, que ce soit avec Disney ou Hublot, mais vous avez également sorti vos propres lignes d’accessoires (comme ce trolley), qui ont été rapidement sold out ; quels vont être vos prochains produits dérivés ? Ou quels sont ceux qui vous aimeriez produire ? R. O. : Déjà, à propos de toutes les sculptures que je veux rendre accessibles pour que le plus grand nombre puisse en avoir, j'ai des produits qui vont sortir très prochainement avec des nouveautés ou d’autres représentations miniatures. Je suis une personne qui écoute beaucoup les conseils des uns et des autres. Je laisse ma communauté me donner quelques idées, je fais aussi des questionnaires pour savoir ce qui leur plaît. J'y suis très attentif. Pour moi, l'émulation est une force. Je ne suis pas tout seul à travailler ; on travaille et on développe des projets en équipe. Et

PREMIUM : Parmi toutes ces clés, on peut quand même souligner un certain flair... R. O. : C’est gentil. Je suis un peu mainstream dans ma personnalité, dans ce que je suis, dans ce que j'aime. Je vais aimer ce que le plus grand nombre va aimer ; je suis vraiment quelqu'un, que ce soit dans mes aspirations musicales, culturelles, picturales, de populaire, mais dans le bon sens du terme. Et je suis heureux d'être populaire. J’aime quand des centaines de personnes viennent me voir : il n'y a pas de corruption intellectuelle. PREMIUM : Votre Kong est devenu une pièce iconique et se hisse intelligemment dans certains des plus beaux spots (Courchevel, plateaux tv...). Comment vous est venue l’idée de ce Kong ? Pourquoi un gorille ? R. O. : Tout d'abord je suis fan des blockbusters américains, et j'aime tous ces personnages emblématiques, imaginaires, avec beaucoup de personnalité, de caractère, de force. C'est donc bien King Kong qui m'a inspiré. On aimerait tous ressembler quelque part à King Kong, car c'est un monstre, certes, avec une puissance incroyable, mais au grand cœur. C'est vraiment un personnage qui m'a marqué. Par ailleurs, c'est l'animal qui s'apparente le plus à l'homme : on a 99,8% de génomes communs. Et puis il est impressionnant ; il fait un mètre 60 de haut en moyenne et il est capable de soulever 800 kg. C’est incroyable… c’est incroyable de se dire que, dans la nature, il y a des êtres qui

la base des fans et des followers est très importante. L'idée est de faire plaisir au plus grand nombre, encore. C'est un travail très collégial et j'y crois beaucoup. Après, il y a plusieurs contraintes qui entrent en jeu : faire des choses en vogue, qui font plaisir tout en s’assurant qu'il est possible de les réaliser, surtout à un prix accessible. Donc un prix accessible implique un prix d'achat pas cher. L'idée n'est pas de gagner beaucoup d'argent mais surtout de ne pas en perdre. Il y a beaucoup de projets où on a pratiquement zéro marge, tout simplement parce que l'idée est vraiment de faire plaisir aux gens. C'est très compliqué car je tiens à faire de la qualité ; j'ai mis 2 ans à obtenir la qualité que je souhaitais. En tout cas, nous avons beaucoup d'idées dans les tiroirs, beaucoup de projets, avec des produits du quotidien, de la vie de tous les jours ainsi que des produits un peu plus arty, plus taillés pour les collectionneurs... mais je ne peux pas trop en dire pour le moment. PREMIUM : Véritable artiste protéiforme et pro de la com’, vous vous êtes lancé dans d’autres de vos passions avec succès, comme la musique et la scène. Quels sont vos prochains projets ? R. O. : Les prochains projets sont malheureusement un peu perturbés par rapport à ce fléau, cette pandémie mondiale. J'avais commencé à jouer un nouveau spectacle, qu'on a dû stopper au bout de trois représentations. C'était assez frustrant car on était parti sur une belle dynamique, un vraie engouement pour ce projet. On devrait le reprendre au mois d'octobre mais encore une fois, cela reste très flou : est-ce que les gens vont venir voir le spectacle masqués ? Aurons-nous de nouvelles restrictions ? Je ne sais pas du tout comment cela va se dérouler. Concernant la musique, j'ai un très gros titre qui sort, dont l’interprète est l'une des plus grandes stars de la planète. Il y aura aussi deux grands chanteurs latino sur le projet… Mais là encore je ne peux pas en dire plus. D'autre part, il y aura un dessin animé qui mettra en scène mes sculptures. De ce fait, il y a beaucoup de projets en cours mais, en parallèle de tout ça, je tiens beaucoup à d'autres initiatives sociales. En collaboration avec Alila, l’un des plus grands promoteurs de logements sociaux, nous souhaitons rendre l'art accessible à tous en créant des résidences avec de l’art à l’intérieur. On va partir sur une dynamique participative, en laissant aussi aux gens la possibilité de s'exprimer sur les murs. On souhaite apporter de la joie à des gens qui n'ont pas forcément les moyens et qui n'évoluent pas forcément dans les meilleures conditions. J'ai aussi contribué récemment à des voiturettes électriques qui accompagnent des enfants jusqu’au bloc opératoire, afin d’y apporter un petit moment de légèreté et de diminuer leur angoisse avant leur arrivée au bloc.

Suivez toute l’actualité de Richard Orlinski sur www.richardorlinski.fr et retrouvez-le très prochainement sur la scène avec son spectacle ‘Le Kabaret !’, dans lequel il partage son parcours hors-norme, tout en distillant quelques anecdotes sur l’histoire de l’art. Pour mieux faire découvrir son univers aux multiples facettes, le sculpteur s’est entouré de 6 artistes venus d’horizons différents, entre chanteurs et danseurs.

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ÉVASION

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RESORT CLUB MED LES ARCS PANORAMA

PRENEZ DE L'ALTITUDE Fichu Covid. Vous avez raté vos vacances d'été et vous ne voulez pas recommencer la même erreur cet hiver ? Comme il faut y songer tôt, on vous envoi à la montagne, destination la Savoie dans un espace exclusif pour prendre un bon bol d'air frais. Par David Bail

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près une période de confinement peu réjouissante et un déconfinement qui laisse un goût amer, il était temps de changer d'air. C'est pourquoi, dans l'humeur générale qui était à la prudence, nous avons choisi de ne pas trop nous éloigner de la base et de nous rendre à la montagne. C'est en Savoie, à environ 6h30 de Luxembourg, dans le nouveau Resort du Club Med, baptisé 'Les Arcs Panorama' que nous avons décidé de poser nos (petites) valises pour quelques jours. Il faut se rappeler le mouvement de montée en gamme que le Club Med a opéré ces 10 dernières années, le nombre de villages en 4 et 5 tridents est passé ainsi de 25 à 80% ; une stratégie qui permet de répondre aux attentes de sa clientèle et profiter de ses sites exceptionnels pour y proposer des offres haut standing. Une particularité propre au Club Med est de mettre à disposition un très haut niveau de prestations hôtelières dans un site animé et vivant. Après l'Alpe d'Huez, la Palmyre Atlantique, Miches (République Dominicaine), La Caravelle (Guadeloupe), le Club propose depuis 2018 une nouvelle adresse, en France cette fois, un resort 4 Tridents avec un espace 5 Tridents d'exception. Idéal pour passer un séjour en famille ou en couple, l'approche du luxe tout compris s'ajoute à la convivialité du célèbre Club Med.

tridents luxueux de 24 suites avec vue imprenable sur la vallée et pourvu d'une conciergerie dédiée. Ici on nous remet nos bracelets magiques qui vont nous permettre d'avoir accès à tous les services et restaurants du complexe. Direction ensuite la terrasse privative du Belvédère, où la vallée de la tarentaise et la chaîne du Mont Blanc s'offre à nos yeux dans une vue à 360° ! Vous pourrez donc venir quand vous le souhaitez prendre une coupette sur cette terrasse et profiter du paysage et de son jacuzzi.

L'ESPACE PRIVATIF 'LE BELVÉDÈRE'

Au restaurant principal 'La Pierre Blanche' à l'ambiance familiale avec ses tables avec vue sur les montagnes, on nous propose un vaste choix de plats servis au buffet. La nourriture est variée et de qualité, voire raffinée si on en juge par certains plats aux allures gastronomiques qui

Aux Arcs 1600, dans Paradiski, le deuxième plus grand domaine skiable en France, se dévoile devant nous les Arcs Panorama. Dès notre arrivée, nous sommes dirigés au Belvédère, le dernier étage du resort, un espace 5

LES CHAMBRES ET LES SUITES Le Club nous a gratifiés d'une magnifique grande suite très contemporaine de près de 70m2 parmi l'une des 24 suites de l'espace exclusif, mais les chambres supérieures ou 'Deluxe' sont toutes aussi modernes. Empreintes d'un confort à la fois luxueux et naturel grâce au décor du bois et des couleurs vives. Notre suite se compose de deux chambres, d'un salon et de deux salles de bains, d'un grand balcon équipé d'un salon d'extérieur pour contempler confortablement le paysage en savourant son rang social. Chaque pièce est équipée de la télévision par câble, impossible donc de rater un épisode de votre série préférée !

ON PASSE À TABLE

Paradiski, le 2ème plus grand domaine skiable français.

Les Arcs Panorama, perché à 1780m d'altitude.

La terrasse privative de 390m2 du Belvédère, comme un nid d'aigle, avec sa vue à couper le souffle sur la vallée.

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sont servis dans des assiettes dressées. On juge que le Club Med s'est clairement fixé de nouveaux standards de qualité. Pour une expérience plus gastronomique avec un menu à la carte, on a testé l'autre restaurant du resort, le 1790 Gourmet Lounge avec son bar lounge et son restaurant cosy. Ici on est vraiment dans un restaurant d'altitude haut de gamme. Spécialités locales, fondue, raclette, mais aussi des plats plus raffinés. Enfin, le restaurant Bread & Co' est un concept qui permet aux enfants d'inviter leurs parents et de jouer aux 'petits chefs', ce qui vous permettra de vous reconnecter à eux pour la soirée.

ON N'EST PAS LÀ (QUE) POUR DORMIR En été, le VTT, le canyoning et les randonnées en montagne sont les activités reines, mais on a pu également s'essayer au Yoga (le matin sur la terrasse en altitude, c'est inspirant). Le Club met tout à votre disposition, matériel, équipements et coach. En hiver, vous pourrez profiter du nec plus ultra du plaisir illimité et sans tracas sur les pistes, y compris le forfait de ski, la nourriture et les boissons gourmandes. Vous enfilerez vos chaussures de ski directement au resort et partirez skier sur les 425 km de pistes qui vous sont offertes dans le domaine de Paradiski. Au retour, c'est détente à la piscine chauffée intérieure/extérieure du Club ou un soin au Club Med Spa by Cinq Mondes dans l'espace unique 100% dédié au bien-être avec hammam, bain à remous. Si vous avez encore de l'énergie malgré les 3000 calories dépensées la journée sur les pistes, vous pourrez encore vous dépenser à l'espace fitness et musculation en solo ou dans l'un des nombreux cours collectifs.

La piscine chaufée intérieure/extérieure avec des jacuzzis pour se détendre après une journée de ski.


ÉVASION

Le salon d’accueil très cosy du Belvédère, l'espace privatif haut de gamme avec ses 24 suites de 70m2. Être client de cette partie du resort, c'est disposer d'une conciergerie, d'un Room Service, d'un service bar et d'un Ski room dédié.

ILS S'OCCUPENT DE TOUT, MÊME DE VOS ENFANTS Mais ce qui n'a pas de prix au Club quand on a une grande famille, c'est la tranquillité. Les GO s'occupent des enfants tout au long de la journée et leur proposent des activités au rythme des saisons. Vous pourrez vaquer à vos activités ou vous détendre en toute sérénité tandis que votre progéniture sera partie pour une balade pédagogique ou une journée ski. A chaque tranche d'âge son club, du Baby Club à partir de 4 mois jusqu'aux ados. Le Club dispose également d'infrastructures attenantes, tels que le jardin des neiges où ils pourront s'initier à la glisse mais aussi des espaces intérieurs pour les jeunes avec jeux, ciné, salon de détente et ping-pong.

Le jardin des neiges, une remontée mécanique et une piste pour l'initiation des enfants au ski.

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Chacune des 24 suites dispose de deux chambres, de deux salles de bains et d'un salon séparé. L'aménagement intérieur des suites et des chambres reflète le paysage environnant pour une atmoshère accueillante.

Le restaurant 'La Pierre Blanche' avec ses tables avec vue sur la montagne.

On se détend avec un massage dans l'espace Club Med 'Spa by Cinq Mondes'.

LE TOP 5 DES ACTIVITÉS EN MONTAGNE En hiver, l'activité phare c'est bien évidemment le ski, sous toutes ses formes. Mais vous pouvez également vous adonner au Snowboard, aux randonnées en raquettes, au vélo de neige, faire du chien de traîneau, du Ski Joëring ou de la motoneige. L'été sera plutôt propice au vélo, électrique ou de descente, aux randonnées en montagne, au canyoning et au rafting, et si vous êtes plus téméraire essayez le parapente, l'ULM, ou l'escalade et l'accrobranche... Club Med Les Arcs Panorama Toutes les infos sur : www.clubmed.be/r/Les-Arcs-Panorama/w PREMIUM 43


SAVEURS

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GASTRONOMIE GIALLO

L'ÉLÉGANCE EST DANS L'ASSIETTE L

Après son fameux restaurant Giallo, Giacomo Giallombardo va remettre le couvert avec une nouvelle adresse qui promet de belles surprises. Propos recueillis par Dean Boyd

es restaurants de spécialités italiennes ne manquent pas à Luxembourg, mais ils sont peu à servir une cuisine gastronomique faite de produits du terroir provenant directement d'Italie. Le restaurant Giallo en fait partie. Situé en plein centre ville dans la rue du Curé, c'est une adresse bien connue des amateurs et son cadre soigné et contemporain a séduit une clientèle fidèle. Giacomo Giallombardo, son fondateur, ne veut pas en rester là, et devant le succès de son premier établissement, il a décidé de remettre le couvert avec un nouvel établissement. « On avait prévu d'ouvrir en décembre, le local est prêt, mais on avisera le moment voulu en fonction de la situation sanitaire, en fin d'année ou au début de l'année prochaine. » explique Jacquomot. « Le thème sera toujours l'Italie, mais on va se concentrer PREMIUM 44

sur des préparations plus authentiques, plus familiales, avec des grillades, des pizzas, des plats de pâtes plus simples, de la cuisine régionale avec une carte qui sera mise à jour régulièrement, des thèmes régionaux qui changeront périodiquement. Côté décor ce sera toujours celui d'une trattoria chic, mais plus simple d'aspect que le Giallo. Je ne veux pas en dire plus pour garder l'effet de surprise car ce sera quelque chose de différent. Le restaurant se trouvera rue de Louvigny, pas très loin du Giallo. C'est une rue vivante avec beaucoup d'autres restaurants, où nous pourrons faire une belle terrasse. » En attendant de pouvoir découvrir cette nouvelle adresse, Le Giallo vous donne sa recette du Filet de mulet braisé à la méditerranéenne, à refaire à la maison pour vous mettre l'eau à la bouche. Restaurant Giallo - 22, rue du Curé à Luxembourg


Photo : Sabino Parente

FILET DE MULET BRAISÉ À LA MÉDITERRANÉENNE

LE MARCHÉ POUR 1 PERSONNE 1 Mulet 5 Tomates cerises 5 Olives dénoyautées Câpres suivant votre goût Basilic suivant votre goût Ail Origan Poivre Piment Légumes de saison selon votre goût (carottes, courgettes, haricots verts, fèves, sans aubergines.)

PRÉPARATION Filetez et retirer les arrêtes du mulet préalablement nettoyé. Avec les restes, préparez un fumet de poisson. Dans une poêle, faire revenir l'huile avec une gousse d'ail poché et du piment. Ajouter les tomates cerises coupées en deux, les olives, les câpres et une pincée de sel et de poivre. Retirer l'ail non pelé, ajouter une louche de bouillon de poisson, ajouter les légumes préalablement lavés et coupés. Laissez cuire quelques minutes. Déposer délicatement le filet de rouget dans le ragoût et cuire à feu doux pendant 2 min. Le mulet n'a pas besoin de beaucoup cuire. Enfin, saupoudrez de feuilles de basilic et d'origan frais.

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DESIGN Mouton à trombones par Proidee

Nodo White Lounge Chair par Myface

Les lignes sinueuses en acier inoxydable et de finition haut de gamme promettent élégance, confort et personnalité à toute pièce propice à la détente.

Ce drôle de petit mouton noir pourra trôner sur votre bureau et lui conférer un côté sympa. Le secret de son succès tient dans l’aiment caché dans son ventre auquel s’attachent les 30 trombones blancs inclus, comme un pelage duveteux sur un corps en plastique noir et poli. 17,95 euros

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MOBILIER BUREAUX

HOME OFFICE Plus qu’une tendance, le télétravail est devenu une réelle forme d’organisation. Le bureau s’installe donc à la maison, sans faire l’impasse sur le design grâce à de nombreux meubles et objets qui s’attellent à valoriser le home office. Par Annie Esch

Bureau Rewrite par Ligne Roset Le bureau Rewrite est un petit bijou de modernité et de douceur. La bulle insonorisée protège de la lumière et des bruits extérieurs et feutre aussi les sons provenant de l'intérieur. Les matières naturelles et précieuses qui le composent, le noyer et la laine Divina ou Steelcut Trio de Kvadrat, renforcent le sentiment de sécurité et de douceur. 2631 euros

Bureau Colego Terracotta par Boqa Lampe de bureau E.T. de Benjamin Hopf - Formagenda par Nedgis

Description : le Bureau Colego est destiné au designer d'espace de travail qui souhaite créer une intimité visuel. 700 euros

La lampe E.T. de Formagenda est comme un petit serviteur. Cette lampe à la fois portecrayon et lampe à poser dessinée par Benjamin Hopf est très pratique et se rendra indispensable sur un bureau.

Legs Eleven Gold Pen Holder par Audenza

Barry Table par DelightFull

L'énorme talent de Barry White a été incarné dans cette lampe de table qui recrée le décor rétro américain des années 50. Fabriquée à la main en laiton et avec ses abat-jours en aluminium.

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Ce porte-stylo doré est une déco originale pour votre bureau ou votre home office. Une façon glamour de mettre en valeur votre stylo préféré et de vous assurer que vous pouvez toujours le trouver! Env. 32 euros



‘Blackglama -- What Becomes A Legend Most?' campaign, 2007. © Laspata DeCaro

DOSSIER

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DOSSIER FASHION NAOMIE CAMPBELL

Panther THE BLACK Naomi Campbell, la plus diva des top models, fascine toujours à 50 ans. Véritable icône de la mode, celle que l’on surnommait la Black Panther voit sortir un nouvel ouvrage lui rendant hommage aux éditions Taschen. L’occasion de retracer l’ascension de Naomi et de placer la beauté au rang d’art. Par Annie Esch

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annequin superstar, entrepreneuse, militante et provocatrice. Depuis son adolescence jusqu’à son accession à la célébrité, Naomi Campbell a illuminé le monde par son style, sa force et son esprit frondeur. Et tout, presque dès le départ, la prédestinait à être projetée sous les feux de la rampe. Née en 1970 en Angleterre, dans le sud de Londres, elle apparaît déjà à 5 ans dans le clip ‘Is this love’ de Bob Marley. Dix ans plus tard, elle se fait repérer par une directrice d’une agence de mannequin lors d’une virée shopping sur Covent Garden. De là, tout s’enchaîne très vite. Plus ou moins un an après avoir signé avec la célèbre agence Elite Model Management, soit en 1986, elle fait sa première couverture de magazine : le Elle britannique. Naomi Campbell est la première top model noire à figurer sur la couverture du Vogue anglais (en 1987), du Vogue français (en 1988), du Vogue américain (en 1989) et du magazine TIME. Surnommée Black Panther aussi bien pour sa carrière, son physique ou son caractère bien trempé, elle a depuis honoré la couverture de centaines de magazines, d’innombrables éditoriaux et de campagnes publicitaires, et été le sujet favori des meilleurs photographes des années 1980 et 1990 jusqu’à aujourd’hui. Car Naomi Campbell a bien été la muse d’une multitude de designers de génie, d’Azzadine Alaïa - qu’elle considérait comme son “papa', son confident, son meilleur ami” - à Versace. Le livre édité aux éditions Taschen rend hommage à la remarquable carrière de Campbell à travers les plus grandes légendes de la mode et de la photographie, grâce à des images stupéfiantes et à une autobiographie exclusive. Il rassemble le meilleur de ses photos, parmi lesquelles celles de Mert Alas and Marcus Piggott, Richard Avedon, Anton Corbijn, Patrick Demarchelier, Steven Meisel, Helmut Newton, Herb Ritts, Paolo Roversi, Mario Testino, Ellen von Unwerth et Bruce Weber, ainsi que les clichés inoubliables de Peter Lindbergh extraits d’une séquence réjouissante de Naomi en Joséphine Baker, dansant sur la plage de Deauville pour le Vogue italien, ou ceux de Jean-Paul Goude, issus

Shot for Vogue, Italy, April 1990. © Ellen von Unwerth

de sa magnifique composition mettant en scène Naomi sprintant avec un guépard, pour le magazine américain Harper’s Bazaar. Ce recueil contient aussi le récit autobiographique détaillé de Naomi, illustré de couvertures de magazines, de publicités, de captures d’écran, entre autres. Naomi revient sur son enfance, les débuts de sa carrière de top model, son travail avec les plus grands stylistes de mode, comme Azzedine Alaïa, John Galliano, Marc Jacobs, Karl Lagerfeld, Gianni Versace, ainsi que sur son ascension fulgurante au rang de star mondiale. Les biographies des photographes et une annexe illustrée complètent cet ensemble.

Disponible aux éditions Taschen Edition actualisée (100€)

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DOSSIER

Shot in December 2017 for S Moda for El Pais, Spain, January 2018. © Cuneyt Akeroglu

// NAOMI CAMPBELL EST LA PREMIÈRE TOP MODEL NOIRE À FIGURER SUR LA COUVERTURE DU VOGUE ANGLAIS (EN 1987), DU VOGUE FRANÇAIS (EN 1988), DU VOGUE AMÉRICAIN (EN 1989) ET DU MAGAZINE TIME. //

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LA DIFFÉRENCE EST UN ART DE VIVRE FASHION - DÉCO - RESTAURATION - ÉPICERIE


DOSSIER

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DOSSIER FASHION LOOK

LES LOIS DE L'ATTRACTION

LE CUIR BAD BOYS C'est bien connu, elles fondent pour les mauvais garçons, les rebelles au cœur tendre, la raison pour laquelle elles plébiscitent la veste en cuir. Le trench arrive en deuxième position suivi du caban... (Veste Dsquared2)

A l'unanimité, les femmes sont attentives aux look des hommes, c'est même l'un des aspects qui passe avant notre personnalité. Voici les pièces vestimentaires qu'elles préférent nous voir porter. Par Dean Boyd

LE COSTUME L'ARMURE DE L'HOMME MODERNE C'est un classique, mais les femmes apprécient les hommes en costume, ils dégagent une confiance en eux et une grande maturité qui séduit. La cravate va vous donner un air encore plus respectable auprès de ces dames. La chemise, si elle est portée sans veston, manches retroussées, dévoilera vos avant-bras qui sont l’une des parties de votre corps que les femmes préfèrent. (T-shirt et jean G-Star RAW, Boots Heschung)

T-SHIT, JEAN ET BOOTS LE TIERCÉ GAGNANT Basique mais intemporel, les femmes adorent voir les hommes porter un jean à la coupe ajustée qui met en valeur leur fessier. Associé à un t-shirt blanc porté près du corps et des boots Camel pour le côté baroudeur, c'est le look simple et gagnant. (T-shirt et jean G-Star RAW, Boots Heschung)

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LES ACCESSOIRES LES BIJOUX DES HOMMES La montre de luxe reste l'accessoire masculin phare, le bijou pour homme par excellence. Un accessoire apprécié des femmes qui vous verront comme un homme organisé a qui tout réussi. Les bracelets fantaisie vous donnent une allure rebelle assumée et sexy, surtout s'ils sont coordonnés à votre montre. (Montre Rolex et Bracelet Din Vanh)


PREMIUM X LUX AUCTION

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ENCHÈRES LUX-AUCTION

L'AGENDA AUX TRÉSORS La Maison d'enchères Lux-Auction vous propose le calendrier de ses prochaines dates : ne ratez pas l'occasion de faire des affaires en or.

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Évaluation et vente de montres de collection.

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Lot 87. Rare tableau Original de Bernard Buffet.

1. DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2020 À 14H30 SUCCESSION MADAME S ET À DIVERS PRESTIGE AUCTION Lot 87. Bernard BUFFET (1928-1999) « Nature morte au broc bleu » Huile sur panneau d'isorel encadrée. Signée en haut à gauche et datée 84 au dos. Oeuvre accompagnée du certificat d'authenticité de Maurice Garnier de la Galerie Maurice Garnier (6, Avenue Matignon, Paris France)

2. DIMANCHE 04 OCTOBRE 2020 À 14H30 VENTE DE VINS RARES ET PRESTIGIEUX Exceptionnelle verticale de Mouton Rotschild de 1976 à 2016 !

3. DIMANCHE 25 OCTOBRE 2020 À 14H30 LIQUIDATION BIJOUTERIE 16. Bague joaillerie Or blanc centrée d'une rare Tanzanite ovale NATURELLE au bleu exceptionnel et pétillant pour 10,23 c, double anneau serti de diamants taille princesse pour 2,50 c env qualité extra blanc/ VS. Or 6,89 g. La pierre est accompagnée de son certificat de gemmologie internationnal Emil 85111-1. Dimensions de la pierre 14,43*10,50*8,98 mm

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Un RomanéeConti de 1975 exceptionnel.

46. Bague Or blanc joaillerie centrée d'un rubis ovale Naturel NON CHAUFFE pour 3,81 c au rouge intense et lumineux. Monture joaillerie sertie de diamants ronds, ovales, et trapèzes pour 4,20 c env. Qualité G/VS. Or 11,18g. Le rubis est accompagné de son certificat de gemmologie TIGL 20140249 attestant NON CHAUFFE. Dimensions de la pierre: 11,67x9,72x2,92 mm. 49. Bague joaillerie Or blanc centrée d'un important rubis ovale NATUREL probablement Birman pour 10,31 c au rouge intense. Monture et griffes stylisées entièrement serties de diamants baguettes pour 3 c env - qualité G/VS. Or 10,63 g. La pierre est accompagnée de son certificat de gemmologie SVD 15157. Dimensions de la pierre (14,49x12,80x6,33 mm)

4. DIMANCHE 29 NOVEMBRE 2020 À 14H30

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Lot 16, 46, 49. Stock de magnifiques bagues à saisir.

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Automobiles de prestige.

FINE WATCHES AUCTION Valuation day. Évaluation gratuite de vos montres et vente.

5. DIMANCHE 06 DÉCEMBRE 2020 À 14H30 AUTOMOBILES DE PRESTIGE Lux Auction Expert : +352 621 278 152 info@lux-auction.com www.lux-auction.com

CONFIEZ-LEUR VOS TRÉSORS Vendez plus cher aux enchères à l’aide d’un expert. Nous recherchons pour nos clients, bijoux, objets d’art, tableaux modernes, automobiles et vins de Collection. PREMIUM 53


DOSSIER

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DOSSIER FASHION SPORTSWEAR

LA FORME ROYALE Bien que le luxe ait toujours été présent dans le sport, leur esprit d’équipe n’a jamais manifesté autant d’engouement. Le streetwear et le sportswear influent sur les podiums et les marques se mettent à accessoiriser quelques disciplines de leur signature. De quoi nous sculpter avec classe.

L'air classe Dior et Kim Jones se sont associés à Jordan Brand pour créer les sneakers Air Jordan 1 OG Dior (en versions haute et basse) en édition limitée ainsi qu’une capsule de prêtà-porter et d’accessoires signée Air Dior. Disponible dans une sélection de boutiques : Dior men London Selfridges, Dior men Paris Saint-Honoré, Dior men London New Bond Street, Dior men Dubai Mall

Planche élégante Skateboard Dior. Prix : N. C.

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Protection stylée Paul Smith + Kask 'Blue Gradient' Protone Cycling Helmet £220.00

Pédales royales Vélo 6KU Saint Laurent Fixie 695€

Poids chics

Ballon haute-couture

Haltères en toile Monogram Eclipse Louis Vuitton 1950€

Balle de football en cuir alligator Berluti 5300€

Balles griffées Pack de 12 balles de golf Emporio Armani 40€

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Photos : DIOR

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DOSSIER FASHION DIOR X AIR JORDAN

AIR DIOR Deux géants du streetwear et de la haute-couture s’associent pour créer sans doute la sneaker la plus attendue : la Dior x Air Jordan 1. Une collaboration surprenante mais pour le moins démente. Par Annie Esch

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ans le prolongement du défilé homme Fall 2020 présenté à Miami, Dior et Kim Jones se sont associés à Jordan Brand pour créer les sneakers Air Jordan 1 OG Dior – en versions haute et basse – en édition limitée ainsi qu’une capsule de prêt-à-porter et d’accessoires signée Air Dior, disponible dans une sélection de boutiques. À travers des nuances douces, du bleu marine au blanc en passant par le gris Dior, ces pièces conjuguent le tailoring d’exception de la Maison à l’esprit sportswear américain des années 1980, insufflé par le légendaire Michael Jordan. Ainsi, la collection, alliant l’héritage de Jordan Brand et de Dior, apporte une vision contemporaine du vêtement de sport classique. Décontractés et épurés, les costumes en laine reflètent l’art du détail selon Dior. Les blazers, ponctués de boutons siglés du logo Air Dior, se parent d’une subtile doublure rayée bleue et blanche. Un bomber orné, au dos, de ce même emblème et, à la manche, du logo Jumpman – reconnaissable dans le monde entier –, s’associe à un short en soie, révélant, dans un effet graphique, les initiales « CD ». Un hoodie en suède gris arbore également ces nouveaux symboles en version perforée ou embossée, selon des techniques précises et minutieuses. Code fort et atemporel, le motif Dior Oblique habille pour la première fois les doublures de ces créations, confectionnées en Italie. Des pulls, en cachemire ou sans manches, des chemises et des polos ainsi que des pantalons affirment une nouvelle allure, empreinte du style du champion de la NBA sensible à ce twist d’audace et d’élégance. Quatre pièces de maroquinerie – dont une pochette et un portefeuille – mais aussi des bobs, des colliers ou encore des cravates en jacquard complètent ces looks déjà incontournables tandis que des carrés de soie mêlent subtilement les imprimés toile de Jouy et Wings. « J'aime les idées qui naissent de la rencontre d'univers très différents. Jordan Brand et Dior représentent tous deux l’excellence absolue. Cette collaboration offre des créations fortes et jamais vues », souligne Kim Jones, le Directeur Artistique des collections homme de Dior. La capsule de prêt-à-porter et accessoires Air Dior est disponible depuis le 8 juillet dans une sélection de boutiques : Dior men (London Selfridges, Paris Saint-Honoré, London New Bond Street, Dubaï Mall)

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DOSSIER

Ryan Gosling et son blouson à la broderie de scorpion dans Drive

Drive (2011)

En un simple zoom, le blouson que porte l’acteur Ryan Gosling dans Drive a marqué les esprits. Sapé d’un style plutôt classique, Gosling abandonne la sobriété pour son expédition punitive du final - forte en testostérone - et arbore un blouson satiné orné d’un scorpion doré dans le dos. Ce film a marqué toute une génération par sa mise en scène auréolée, mais a aussi hissé ce blouson en It-pièce. Pour l’anecdote, il s’est retrouvé en rupture de stock quelques jours seulement après la sortie du film dans les salles !

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DOSSIER FASHION LOOKS CÉLÈBRES

VÊTEMENTS STARS Les Blues Brothers auraient-ils été les Blues Brothers sans leurs lunettes noires ? Et Karl Lagerfeld aurait-il été une telle icône sans son style black & white si particulier ? Il existe des célébrités ou personnages que l’on peut difficilement dissocier de leur look, si bien que l’on se demande qui des deux caractérise l’autre... Par Annie Esch

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Les Blues Brothers (1980). Photo : DR

Les Blues Brothers et leurs lunettes Wayfarer de chez Ray-Ban Ce groupe de Blues créé de toutes pièces pour la célèbre émission Saturday Night Live par les comédiens Dan Aykroyd et John Belushi s’est retrouvé sur grand écran en 1980 et a entonné le tube international Everybody Needs Somebody to Love. On se souvient, tous, parfaitement, de leur costume noir, de leur chapeau, mais surtout de leurs lunettes Wayfarer de la marque Ray-Ban. Ce modèle est d’ailleurs considéré comme le plus caractéristique de toute l'histoire des lunettes de soleil ! Un must-have, encore aujourd’hui.

Le blouson aviateur de Top Gun Les tenues black&white de Karl

TOP GUN (1986). Paramount Pictures

Lagerfeld a sans doute été le créateur le plus prolifique et le plus connu au monde. Il a mis son talent au profit de nombreuses marques comme Chloé, Valentino, Fendi et, bien entendu, Chanel, pour qui il signait les collections depuis 1983. Mais au-delà de son génie, il est sans doute le seul créateur à s’être hissé au rang de star rien qu’avec son image. Son style, son nom et sa silhouette sont passés au rang de marque de fabrique ! Les couleurs de prédilection du Kaiser étaient bien évidemment le blanc et le noir, mais son style, unique, s’est surtout distingué par des touches signées Karl : lunettes noires, col haut blanc, mitaines et souvent cravate ou gros noeud pap’ (noir de préférence). Maître de la mode, il en est devenu une icône.

Le blouson aviateur fait aussi partie de ces intemporels de la mode masculine. Alors que sa fabrication débute en 1927 aux Etats-Unis, il est aujourd’hui considéré comme un grand classique dans le vestiaire des hommes. Toutefois, il est clair que le raz-de-marée du film Top Gun, sorti en 1986, a largement contribué à la cote de cette pièce confectionnée dans une peau de mouton retournée. D’ailleurs, le modèle d’antan a évolué et c’est celui que porte Indicatif Maverick joué par Tom Cruise - le modèle G1 - qui est encore aujourd’hui le modèle le plus courant et le plus vendu.

Photo : Chanel

Le look de James Dean Bien que sa carrière et sa vie furent stoppées net dans leur élan, James Dean, dans sa fougue, est rapidement devenu une icône de la mode. Certaines images issues du film La Fureur de Vivre (Rebel Without a Cause) sont de véritables références : on le visualise très bien avec son t-shirt en coton blanc, un basique, qui à l’époque était une pièce revendiquée par la jeunesse rebelle. Et son jean, un Lee 101, autre symbole d’anti-conformisme. Car l’acteur était bien cela : un anticonformiste. Une rock star avant l’heure. Considéré aujourd’hui comme un modèle dans la mode masculine, Dean n’a jamais suivi les tendances mais c’est en s’en affranchissant justement qu’il a créé ses propres codes.

Humphrey Bogart et son trench dans Casablanca Depuis sa sortie en 1942, Casablanca est devenu un film culte. Star hollywoodienne à l’affiche de ce long-métrage, Humphrey Bogart est le premier à porter un trench, plus précisément un trench Burberry. Bogart le porte dans certaines scènes devenues cultissimes, notamment lorsqu’il fait ses adieux à Ingrid Bergman lors des dernières minutes du film. C’est en apprêtant et en redéfinissant l’image que nous nous faisons des détectives, journalistes d’investigation, gangsters ou même femmes fatales que le trench est devenu un incontournable de la mode.

Casablanca (1942). Warner Bros Pictures

La fureur de vivre (1955)

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Spectre (2015). MGM Columbia pictures

James Bond et son smoking blanc Alors qu’à chaque film les tenues octroyées à l’agent 007 sont savamment travaillées et que sa véritable signature vestimentaire reste le smoking noir, le costume qui a surtout marqué les esprits c’est le fameux smoking blanc cassé. De Sean Connery à Daniel Craig, en passant par Roger Moore, tous ont porté au moins une fois ce costume blanc emblématique. Très classe, il peut ne posséder qu’un seul bouton ou se porter en version croisée, mais il s’associe en tout cas avec une chemise blanche et un beau (et imposant) noeud papillon noir.


DOSSIER

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DOSSIER FASHION LES MOCASSINS

Photo : Gucci

À PAS FEUTRÉS

I

l est bien difficile de retracer l’histoire de ce soulier, tant elle paraît lointaine (quelques milliers d’années pour la toute première apparition connue du mocassin) mais ce mekezen - comme il se faisait appeler jadis - a commencé à faire vraiment parler de lui au début du 20ème siècle. Alors que l’on peut octroyer sa forme ‘moderne’ aux anglais, aux norvégiens ou aux américains, à qui veut bien l’entendre, nous préférons nous attarder sur le modèle fabriqué par Georges Bass, un chausseur du Maine (États-Unis). Produit à partir d’un cuir résistant et d’une bonne semelle, Georges Bass le rehausse d’un plastron de maintien. Celui que l’on appelait d’abord mekezen ,ou makasen en Amérique du nord remporte un succès fou auprès des étudiants qui le considèrent comme un complément vestimentaire de leur fameux style preppy ou ‘Ivy League’, celui-là même que l’on a pu observer maintes fois sur petits ou grands écrans, et qui se caractérise par un pantalon large et une veste (ou gilet) à épaules tombantes. Toutefois, n’est pas mocassin qui veut, car il doit respecter quelques caractéristiques : “Un mocassin est une chaussure basse à plateau, sans lacets et avec des éléments de décoration sur le cou-de-pied” (comme les pampilles ou le plastron). Et le plateau a toute son importance, faute de quoi le soulier est un slipper et non un mocassin. Quoi qu’il en soit, voici en images les principales versions que l’on peut trouver dans le mocassin moderne.

LE BIT LOAFER Pendant que le penny loafer s’impose dans le vestiaire masculin dès les années 60, aux ÉtatsUnis surtout et peu à peu en Europe, les italiens sont difficiles à séduire. Atypique dans la mode masculine, ils confèrent à ce soulier un côté trop casual et ne parviennent pas à l’intégrer dans leurs tenues plus formelles. En 1968, c’est une célèbre marque italienne qui fera changer les mentalités et les codes vestimentaires transalpins : Gucci sort un mocassin doté d’un mors à cheval, juste au-dessus de l’empiècement de cuir. Et c’est ainsi qu’est né le Bit Loafer. ☛ Pour un style casual ou élégant

Photo : Alden

Le mocassin est un inconditionnel dans le vestiaire des hommes. Plébiscité pour son confort et son style, il est revisité chaque saison par les fabricants. Premium revient sur les principales versions de ce soulier et dresse sa petite sélection.

TASSEL LOAFER, LE MOCASSIN À PAMPILLES

Photo : Tod's

Voici l’autre grand classique du mocassin. Même si son origine reste assez floue, il semblerait que ce soit l’acteur américain Paul Lukas qui ait inventé ce modèle. Après un séjour en Europe, où il acheta une paire de richelieu avec des pampilles au bout des lacets, il rentre chez lui aux États-Unis et se met à chercher des fabricants de chaussures qui pourraient lui concevoir un modèle doté de pampilles. Après avoir demandé au new-yorkais Karkas & Kovacs, il se tourne vers deux autres fabricants : Lefcourt et Morris Bootmakers. Il semblerait alors que ces deux fabricants se soient adressé à un autre manufacturier à succès, Alden, pour donner vie, avec soin, à la requête de l’acteur. Et c’est cette société qui produit le premier mocassin à pampilles, dans les années 50, tel que nous le connaissons aujourd’hui : un mocassin qui présente certains traits d’une paire de chaussures bateau, avec sa lanière en cuir qui parcourt le contour du revers, mais surtout ses fameuses pampilles à franges décoratives sur le cou-de-pied. ☛ Pour un style chic plus élaboré

DRIVING LOAFER, LE CAR SHOE Cette troisième version est la plus répandue mais également la plus récente. Alors que les deux précédentes tirent d’une manière ou d’une autre leurs origines des États-Unis, ce modèle est rattaché à l’industrie automobile italienne. Ce secteur vit vraiment ses heures de gloire dans les années 60, et voit naître quelques-unes des plus belles voitures du monde, comme la Ferrari California. L’engouement est tel que des ingénieurs italiens, ou des marques comme Tod’s, profitent de l’occasion pour mettre au point un soulier confortable et en même temps technique pour la conduite. Ce mocassin est identifiable à sa semelle à picots, précieuse pour la conduite, sa légèreté, sa souplesse et souvent son noeud que l’on retrouve sur le cou-de-pied. ☛ Pour un style décontracté, voire très décontracté

LE PENNY LOAFER, LE MOCASSIN PENNY

Photo : Berluti

Le Penny Loafer est un incontournable. Reconnaissable à sa pièce en cuir sur le coup-de-pied, presque en forme de lèvre, c’est l’entaille de ce plastron qui donnera le nom à ce mocassin. À cette époque, l’entaille avait la forme et la taille parfaite pour y glisser un petit objet rond comme une petite pièce, un penny. Et c’est donc bien Georges Bass qui fut le fondateur et le gardien originel du Penny Loafer. ☛ Pour un style formel, business classique voire casual

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DOSSIER

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DOSSIER FASHION LES RÉGLES D'ÉLÉGANCE

DRESS CODE

LE COL Il ne doit pas bailler, vous devez pouvoir passer votre index entre la gorge et le col, mais rien de plus. Vous aurez le choix entre différents styles : le col français (classique), le col italien (cutaway), le col anglais (tab collar), le col américain (col polo), le col officier, le col cassé, le col inversé, le col club.

Le costume est l'armure moderne de l'homme, ce qui ce fait de mieux en matière de style. On vous rappelle encore les régles essentielles pour le porter avec élégance.

LA CRAVATE Sa largeur doit être égale à celle de votre revers. Elle ne doit pas dépasser de votre chemise et s'arrêter au dessus de votre ceinture. Il y a autant de façon de la nouer que de faire des nœuds marins, c'est pourquoi on ne citera que les plus courants : le nœud Simple, le nœud Windsor, le nœud demi Windsor et le nœud Shell. Les tissus les plus courants sont la soie, la laine, le coton et le polyester. Vous pourrez l'agrémenter d'accessoires telles qu'une pince à cravate (elle doit toujours se situer entre le troisième et le quatrième bouton en partant du haut de votre chemise), une chaîne ou une épingle de col.

LA VESTE Le bouton supérieur d’une veste deux-boutons doit tomber juste au-dessus du nombril. La tendance est aux revers fins, mais les larges revers réapparaissent. Votre veste doit être ajustée, ni trop serrée, ni trop ample. Vous devez pouvoir glisser votre main entre votre poitrine et votre veste lorsqu'elle est boutonnée. Le bouton du bas doit toujours être ouvert. Votre chemise doit dépasser d’environ 1.5 cm de la manche de votre veste.

Illustration PREMIUM

Quelques conseils : Évitez les cravates trop larges ou trop étroites, privilégiez un ton plus sombre que votre chemise, portez des couleurs vives pour donner du peps à un costume austère.

LE PANTALON Votre pantalon doit lui aussi être ajusté, tout en laissant l'espace nécessaire à la cuisse en position assise. Veillez à respecter une certaine longueur de jambes, en effet, le bas de votre pantalon ne doit 'casser' qu'une fois, vous ne devez pas marcher dessus quand vous êtes pieds nus. Cependant, pour obtenir un effet de style, notamment au printemps-été lorsque vous portez des sneakers ou des chaussures sans chaussettes, il vous est autorisé de montrer vos chevilles en laissant plusieurs centimètres entre le bas de votre pantalon et la chaussure.

LES CHAUSSURES Coordonnez vos chaussures avec le costume. Un bleu marine ou un gris se marie avec du marron et du noir, mais un costume noir ne s'accorde pas avec des chaussures marrons ! Pensez également à assortir votre ceinture à vos chaussures, et si possible le bracelet de votre montre.

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Photo : Armani

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DOSSIER FASHION PORTRAIT

GIORGIO ARMANI

L’histoire de Giorgio Armani semble être tout droit sortie d’un film. Des origines modestes, une enfance compliquée, et pourtant il est encore aujourd’hui, à 86 ans, l’un des plus grands créateurs au monde. Voici le récit d’un homme de caractère qui, en allant à contre-courant, a révolutionné la mode. Par Annie Esch PREMIUM 64


UNE ENFANCE MARQUÉE PAR LA GUERRE Né le 11 juillet 1934 à Plaisance, Giorgio Armani fait rapidement face aux bassesses du monde, celles vécues par quiconque a connu les atrocités de la guerre. À l’âge de neuf ans seulement, il joue avec de la poudre à canon avec ses amis et se retrouve gravement brûlé, dans un état critique. À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la famille Armani décide de s'installer à Milan et Giorgio commence à fréquenter la faculté de médecine de l'Université d'État. Toutefois, après deux ans d'études, il comprend que ce n’est pas fait pour lui : il décide de se présenter comme photographe dans les entrepôts de La Rinascente (grands magasins de haut de gamme très connus en Italie),. Son audace a dû faire mouche puisqu’il est repéré et se classe parmi les acheteurs de vêtements pour hommes. En 1965, il arrive chez Nino Cerruti qui l'engage pour concevoir la collection homme Hitman, et lui demande de créer un nouveau type de veste, plus confortable et raffiné. Cinq ans plus tard, son talent lui a déjà permis de travailler comme indépendant pour d'autres entreprises et de s'essayer à la mode féminine. Sa rencontre avec Sergio Galeotti, son futur manager, en 1966, va mettre les premières pierres à ce défi entrepreneurial. En effet, en 1974, son nom fait officiellement ses débuts dans le monde de la mode ! En sortant cette année-là la ligne Armani by Sicons, une marque de vêtements en cuir, Giorgio comprend qu'il est prêt à lancer une marque qui porte son nom.

ARMANI, LE “DUCE” DE LA MODE ET DE LA VESTE DÉSTRUCTURÉE Grâce aux encouragements et au soutien de son ami et partenaire Sergio Galeotti, la marque Giorgio Armani est enfin née le 24 juillet 1975. Selon certains dires, la société Giorgio Armani S.p.A. est financée par la vente de la Volkswagen d'occasion du créateur: le capital social est de 10 millions de lires. « Nous avons tous fait un peu de tout : l'administrateur a fermé les cartons contenant les vêtements à envoyer, l'assistant du créateur a fait des photocopies... ». Présenté l'année suivante dans la prestigieuse Sala Bianca de Florence, le jeune Giorgio étonne et détonne en proposant une collection en deux tons, blanc et bleu uniquement. Cette nuance caractéristique deviendra la signature de sa production extensive (qui sera même baptisée le Armani Blue), de même que le fameux ‘grège’, cette teinte entre le gris et le sable. Le succès est immédiat et incroyable, notamment grâce à ses vestes déstructurées qui sont sur le point de révolutionner la mode : «Les vêtements traditionnels m'ont déprimé. Je voulais customiser la veste, l'harmoniser davantage avec ceux qui la porteraient, en enlevant sa structure, en faisant une sorte de seconde peau ». Armani démonte le vêtement masculin par excellence et le revisite, en supprimant les tissus de soutien interne et le rembourrage, en déplaçant les boutons et en modifiant les bretelles. La veste découvre son côté plus informel tout en conservant l'allure élégante qui la distingue. Quelques mois plus tard, il emprunte le même chemin pour les femmes en les habillant d'un nouveau concept de tailleur pantalon ou d'une vision irrévérencieuse de la robe du soir, exceptionnellement associée à des chaussures à talons bas ou même des baskets. La force du génie réside dans le fait d'avoir créé un style incomparable, adapté à la vie quotidienne tout en conservant une classe intacte. L’art de délivrer, à travers la mode, le sobre et le séduisant. La consécration définitive du génie intervient en 1982, lorsque le Time Magazine lui dédie sa couverture tant convoitée : avant lui, parmi les stylistes, cet honneur n'avait été accordé qu'à Monsieur Christian Dior, quarante ans plus tôt. Ce n'est que le début d'une série de récompenses innombrables. Hissé parmi les plus grands créateurs au monde, on cherche souvent la formule gagnante de sa réussite. Talent créatif, flair entrepreneurial, engagement total et continu : voici sans doute les principaux secrets de cette réussite qui ne connaît pas encore de revers aujourd'hui. À ceuxci s'ajoute une organisation de fer : «Mon travail est comme

GIorgio Armani et l'acteur Clayton Norcross (photo : Gaston Jung)

IBM. Tout est prévu. Les entreprises qui travaillent pour moi ont des délais précis que je dois respecter ». Et il rajoute : «Quand j'ai ouvert le premier Emporio Armani à Milan en 1981, en le remplissant de vêtements en denim décontractés à bas prix, ils étaient nombreux à me critiquer. C'était considéré comme un dommage d'image. Mais mon jean avec l'aigle est devenu un symbole d'appartenance. Le prix était convenable et donc l'engouement Emporio s'est immédiatement installé ». Car le courage de ses choix est bien l’apanage et la première des qualités de tout grand entrepreneur. Dans ce sillage, il marque encore d’autres coups gagnants, nombreux : une diversification fructueuse dans la cosmétique, la lunetterie, l’hôtellerie, ainsi que de belles collaborations avec le sport et le cinéma.

Le milliardaire Bruce Wayne (Christian Bale) dans The Dark Knight en 2008, habillé par Armani.

GIORGIO ARMANI AU CINÉMA Giorgio Armani parvient à signer de sublimes collaborations avec deux de ses passions : le sport (il est d’ailleurs difficile à croire qu’il a 86 ans lorsque l’on voit sa silhouette de jeune homme) et le cinéma. Le succès de sa marque doit d’ailleurs beaucoup au grand écran, puisque c’est en partie lui qui lui offrira sa stature mondiale. Le Duce de la mode est prisé par Hollywood. C’est le tournage d’une scène de l'American Gigolo, en 1980, qui va marquer l’histoire : Richard Gere passe en revue les vestes, chemises et cravates Armani, les assemblant avec une perfection obsessionnelle, au rythme de la musique. Une séquence de vanité masculine et d'amour pour la mode qui restera inégalée jusqu'à American Psycho. Alors que le vestiaire de Richard Gere dans le film est entièrement signé par Armani, Giorgio s’élève parmi les légendes du cinéma. En 1987, il collabore à la création de vêtements pour le longmétrage Les Incorruptibles de Brian De Palma, film culte. Ponctué de beaux partenariats cinématographiques, on retient surtout les vêtements qu’il a créé pour le superhéros de Gotham City, portés par Bruce Wayne (joué par Christian Bale) dans le film Batman The Dark Knight en 2008 et dans The Dark Knight - The Return en 2012. 2013 est une année fort fructueuse à ce niveau puisque M. Armani habille Michael Fassbender et Penelope Cruz dans Cartel, mais surtout Leonardo DiCaprio, qui campe le magnat de l’arnaque Jordan Belfort, dans le cultissime Le loup de Wall Street. Alors que peu y croyaient à ses débuts, Giorgio Armani a fait de son groupe éponyme un empire. Regroupant les marques Giorgio Armani, Emporio Armani, A/X Armani Exchange, Armani Privé et Armani Casa, le créateur au caractère bien trempé et au flair hors-pair affirme toujours sa position à contre-courant : il est un oiseau rare dans cet univers, puisqu’il est l’une des dernières entreprises privées du secteur de la mode. Son indépendance, il y tient, et ça lui réussit toujours aujourd’hui ! Parti avec des origines modestes, Giorgio Armani est l’un des créateurs les mieux payés au monde et l’un des hommes les plus riches d'Italie. "J'ai sacrifié ma vie pour le travail quand j'étais jeune et je le fais encore aujourd'hui." Voilà aussi et surtout à quoi tient un tel succès. Chapeau bas Signor Armani. PREMIUM 65

Richard Gere marque l'histoire avec son costume Armani dans American Gigolo (1980).


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// JE N’AIME PAS L’EXTRAVAGANCE SUPERFLUE : SELON MOI, EN SOIRÉE, RIEN N’EST PLUS ÉLÉGANT QU’UN HOMME EN SMOKING ET EN T-SHIRT BLANC. // - GIORGIO ARMANI -

LA VESTE ARMANI Le naturel sophistiqué. Tel a toujours été le mot d’ordre de Giorgio Armani. Dans ce contexte, la veste ajustée pour homme sert, pour Armani, de base expérimentale pour tester de nouvelles idées qui, avec le recul du temps, témoignent non seulement de l’évolution des formes, mais aussi des habitudes. Pionnier en la matière, Giorgio Armani a, dans un processus de déstructuration, « libéré » la veste de ses épaulettes et de la doublure intermédiaire qui la rendaient rigide, créant ainsi des lignes fluides qui facilitent le mouvement et offrent plus de confort et de panache. Les matières choisies par Armani étaient souples, avec de nouveaux mélanges et tissages, offrant des résultats impressionnants en termes de légèreté et de performance. Après des débuts intuitifs, la déstructuration est toujours restée un thème majeur chez Armani. Les épaules sont devenues progressivement plus naturelles, les revers plus petits, les coupes moins longues et les silhouettes affinées. Les hommes modernes ayant de plus en plus des profils élancés, les vestes Armani deviennent comme une seconde peau. Leur coupe innovante (plutôt que généreuse) les rend confortables, comme un cardigan. La relation entre le costume et le corps est redéfinie, et le côté « formel » se traduit par des lignes nettes et une simplicité urbaine élégante. La veste est au cœur de sa réflexion, mais Giorgio Armani continue également d’actualiser le reste de la garde-robe masculine. Il repense les grands classiques à sa manière, en les épurant et en affinant les coupes. Ce faisant, il amène des pièces généralement associées à une tradition stricte et fière, telles que la veste à double boutonnage, dans le monde contemporain. Le processus se fait de l’intérieur : le look Armani reconnaissable est le résultat de tout un travail de construction. Pour la saison à venir, par exemple, la coupe ajustée se retrouvera dans les vestes à double boutonnage et à huit boutons : des vestes qui soulignent la poitrine, offrant une allure séduisante et décontractée. La nouvelle veste à double boutonnage est souple mais a du caractère : les épaules sont soulignées sans être étriquées. Disponibles dans des matières telles que le velours ou la laine, ces vestes peuvent se porter avec un pantalon cargo et des boots pour créer un nouveau style, à la frontière entre le formel et le décontracté.

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Lorsqu'en 1980, Giorgio Armani a décidé de « libérer » les vestes masculines des triplures et épaulettes qui les rendaient si rigides, de modifier leurs proportions ainsi que de changer la disposition des boutons, ce fut une petite révolution. Cette « déconstruction » a permis d'alléger et d'assouplir le vêtement pour le rendre similaire à une chemise. Sa silhouette décontractée respirait l'élégance nonchalante. Depuis lors, la veste déstructurée – qui fait désormais partie intégrante de l'ADN d'Armani – est omniprésente, mais se réinvente constamment en termes de proportions, de choix des détails et de matières utilisées. La souplesse de la coupe est un élément central de l'esthétique d'Armani. Le costume masculin est tout sauf rigide et suit les principes de la sophistication naturelle : des lignes fluides, des tissus légers et des couleurs neutres. « J'ai toujours voulu évoluer en me penchant sur les questions propres à la garde-robe masculine. L'utilisation de nouveaux tissus permet de créer de nouvelles lignes ; les vêtements tombent différemment et sont donc plus actuels. Je pense qu'il s'agit là d'une façon d'innover plus concrète et plus efficace. » La recherche de Giorgio Armani s’axe sur deux aspects connexes de la création de mode : la douceur des formes et les textures. Quotes de Mr Armani sur son travail et ses inspirations « Je n’aime pas l’extravagance superflue : selon moi, en soirée, rien n’est plus élégant qu’un homme en smoking et en t-shirt blanc. C’est une vision du style intemporelle, pleine de dignité, que j’ai actualisée avec des coupes ajustées, pensées pour les hommes d’aujourd’hui. » « À travers mon travail, j’ai essayé d’apporter dignité et modernité au glamour éblouissant des robes de soirée. Une femme dans une robe brodée scintillante, capturant le regard à chaque mouvement, est incontestablement élégante. » « En soirée, le summum de l’élégance pour un homme et pour une femme, c’est un smoking pour lui et une robe brodée pour elle. Cette saison, c’est ce que je voulais mettre en avant sur les podiums, où les tenues de soirée douces et étincelantes des femmes rehaussaient l’austérité nonchalante des smokings foncés pour hommes, dans de nouvelles matières raffinées. » « Le cinéma a fortement influencé ma vision de la mode. Mon idée du voyageur, profondément ancrée dans le présent, reflète aussi indéniablement un charme cinématographique. Les blousons d’aviateurs, les manteaux et les vestes à double boutonnage de la collection rappellent les années quarante, mais les pantalons cargo et les boots créent un contraste inattendu très actuel. Même le style de cette collection est une sorte d’aventure : une séquence d’exécutions quotidiennes, au travers desquelles nous racontons notre histoire personnelle. »


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CULT

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STAR DAVID BOWIE

DAVID BOWIE L'ICÔNE CULTURELLE

Disparu à l’âge de 69 ans en 2016, David Bowie a révolutionné l'esthétique du rock et de la mode pendant près de 40 ans. Sous ses légendaires alter egos Ziggy Stardust, Aladdin Sane et Halloween Jack, l’artiste était une véritable icône culturelle du 20ème siècle, incarné, divergent, prodigieux. Nous lui rendons hommage, avec un retour sur son évolution stylistique spectaculaire. Par Anne Ciancanelli

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On board the luxury liner the QE2, Southampton, UK, January 1973 - Copyright : © Mick Rock

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CULT

Aberdeen, Scotland, May 16th, 1973 - Copyright : © Mick Rock

Haddon Hall, Beckenham, UK, March, 1972 - Copyright : © Mick Rock Worcester Gaumont Theatre, UK, June 4th, 1973 - Copyright : © Mick Rock

En 1967, David Bowie sort son premier album, The World of David Bowie. Cette sortie lance simplement l'un des artistes les plus influents du siècle. Avec un style incroyable, Bowie a fait irruption sur la scène comme personne avant lui. Le monde musical a vu débarquer un homme de 20 ans, charismatique au possible, rebelle et stylé, qui conservera toute sa vie durant une carrière au sommet. Bowie est le Mod* ultime à ce stade de sa vie, style les plus en vogue des années 1960. Bottes pointues, pantalons à la cheville et chemises apprêtent ce gentleman élégant, qui est devenu l'un des hommes les plus branchés des sixties. Vint ensuite “Space Oddity”, “The man who sold the world”, puis“Hunky Dory”, l’un des travaux les plus réussis de Bowie. L'album a délivré des succès qui ont hissé Bowie parmi les meilleurs chanteurs de son temps, notamment grâce aux tubes “Oh, You Pretty Things”, “Changes” ou “Life on Mars ?”. La sortie du chef-d’oeuvre pop Hunky Dory coïncide avec l’affirmation ou l'expérimentation du style Bowie ; rapidement, il raccourcit ses cheveux, les teint en rouge, se juche sur des boots platforms et rentre dans la peau du flamboyant Ziggy Stardust, que l’on découvre d’ailleurs dans son album iconique sorti en 1972 : “The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars”. Cet artiste androgyne, fasciné par l’avant-garde et doué pour les métamorphoses, va créer ses alterego emblématiques. Son maquillage et ses tenues moulantes seront la marque singulière David Bowie. De ses costumes inspirés du film Orange Mécanique, qui ont donné vie à cet étonnant personnage Ziggy Stardust PREMIUM 86


// LA BEAUTÉ DE BOWIE ÉTAIT LE FAIT QU'IL POUVAIT FUSIONNER SI FACILEMENT ENTRE LES ÉPOQUES ET LES STYLES SANS JAMAIS SACRIFIER À SON CHARME OU SA PERSONNALITÉ. //

( costumes à paillettes, motifs animaliers, cols échancrés et maquillage inspiré du Kabuki, style de théâtre japonais), il rajoute un éclair vif et mémorable sur son visage et devient Aladdin Sane (“A lad insane” = un garçon fou). C'est à ce moment-là qu'il a bel et bien assuré son statut d'icône de la mode à part entière. Il a cette facilité, cette propension à se réinventer en permanence, à expérimenter tenues, maquillages et coupes de cheveux, pour incarner de façon hallucinante et génialissime des personnages qui profitent à ses albums tout aussi imprégnés. Hunky Dory restera toutefois sa merveilleuse matrice. Vers la fin des années 70 et au début des années 80, Bowie troque ce style pour s'habiller comme un gentleman, avec costumes trois pièces, cravates, chemises et souliers élégants. Fini - pour l'instant - l'époque des costumes moulants et de l'extravagance, même si le maquillage et les coupes de cheveux travaillées (qui à ce stade avaient été teints en blond) restaient encore une grande partie de la personnalité de l’artiste. La capacité de Bowie à fusionner si facilement entre les époques et les styles, sans jamais sacrifier son charme ou sa personnalité, forge sa signature irrésistible et inimitable. "Notre pouvoir ne réside pas dans notre capacité à refaire le monde, mais dans notre habileté à nous recréer nous-même." Joseph Kessel Au début des années 90, David Bowie rencontre le top model somalien Iman, sa future femme. Cette relation n'a en rien affecté le sens vestimentaire audacieux de l’artiste. Bowie était déjà considéré comme

UK Summer tour May–July 1973 - Copyright : © Mick Rock

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CULT Birminghan, UK, 17th March, 1972 - Copyright : © Mick Rock

l'un des chanteurs les plus célèbres du monde et c'est à cette époque qu'il entame aussi sa collaboration avec l’indétrônable Mick Jagger des Rolling Stones, notamment au travers du titre “Dancing in the street”. En 1992, il épouse Iman et se sépare du groupe de rock anglo-américain Tin Machine, groupe qu’il avait fondé à la fin des années 80 afin de revenir aux sources et retrouver ses racines ‘plus rock’. La fin des années 1990 et le début du millénaire ont vu un David Bowie transformé une fois de plus, enrôlé dans une ère qu'il n'a expérimentée que très brièvement dans sa jeunesse ; le hippie. Certains disent que c'était sous l'influence d'Iman, d'autres affirment que c'est lui qui a initié ce style en parcourant le monde... Quoi qu'il en soit, le résultat est génial. On le retrouve les cheveux plus longs, un petit bouc au menton, sapé de fringues plus amples et bohèmes… On l’aperçoit même dans un long manteau floral arrivant aux mollets. Ce qu’il faut retenir de cette tendance-là, c’est que David Bowie était un hippie au sens plus large du terme : c’était un gentleman qui aimait se sentir libre, également dans ses vêtements. Prolifiques, avec 26 albums en quasiment 50 ans, les cinq décennies au cours desquelles Bowie a fait de la musique ont été des époques de style complètement différentes pour un homme qui sera toujours l'une des plus grandes icônes de la mode masculine. Alors qu’en 2013 il est élu le Britannique le mieux habillé de l’histoire par un panel d’historiens et d’experts de la mode dans le BBC History Magazine, il est encore aujourd’hui une source d’inspiration pour certains des créateurs de mode les plus importants tels que Dries Van Noten, Hedi Slimane, Raf Simons : ils revendiquent tous une véritable fascination pour Bowie et ses alter egos ultra stylés. David Bowie fait partie de ces rares artistes, de ce panthéon, qui ont marqué sans conteste l’histoire de la musique et de la mode. Mod* : “abréviation de modernists pour qualifier à l’origine les amateurs de modern jazz, par opposition aux trads. Les mods, qui sont généralement de jeunes actifs urbains disposant d'un certain pouvoir d'achat, se caractérisent dès leur genèse par un mode de vie festif et hédoniste, le souci de leur apparence vestimentaire et leur goût pour la musique et la danse.”

LE LIVRE HOMMAGE DE SON PHOTOGRAPHE MICK ROCK Un hommage exceptionnel du photographe officiel et partenaire artistique de David Bowie, Mick Rock, imaginé en 2015 avec la bénédiction de Bowie. C’est en 1972 que David Bowie publie son album révolutionnaire, The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars. On y découvre Ziggy Stardust, alter ego de Bowie, vêtu de strass et de paillettes, les yeux cernés de mascara, personnage étrange à la sexualité ambigüe, qui bouscule toutes les frontières entre hommes et femmes, hétéros et gays, faits et fiction, pour créer l’un des plus étonnants et plus étincelants phénomènes musicaux des années 1970. L’album et la tournée Ziggy propulsent Bowie du statut de gentil musicien londonien à celui d’une des plus grandes stars mondiales. L’un des principaux passagers de ce voyage dans la stratosphère glam est un ami photographe, londonien lui aussi: Mick Rock. Sur le plan artistique comme en amitié, Rock et Bowie sont étroitement liés. Mick s’immerge dans le cercle intime de Bowie et de-

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vient son photographe et réalisateur officiel de 1972 à 1973. Ce livre réunit autant ses spectaculaires photos de scène et ses clichés emblématiques que ses portraits intimes pris en coulisses. Il rend hommage à l’esprit d’expérimentation et de réinvention permanente de Bowie et apportent un éclairage inédit sur sa carrière et ses multiples facettes. À la fois distant et proche, ludique et sérieux, sincère et artificiel, cet hommage déborde d’énergie et d’audace à l’instar de l’artiste et célèbre un artiste flamboyant et inspirant, dont on n’oubliera jamais la puissance créatrice.. À propos du photographe Mick Rock, né à Londres en 1948, est connu pour être «LE photographe des années soixante-dix». En dehors de David Bowie, il a aussi photographié Lou Reed, Queen, Iggy Pop, Roxy Music et Blondie. Il a par ailleurs produit et réalisé les vidéos musicales de grandes créations de Bowie comme John, I’m Only Dancing, The Jean Genie, Space Oddity et Life on Mars?. D’importantes expositions lui ont été consacrées à Londres, New York, Los Angeles, Tokyo, San Francisco et Las Vegas.


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RENAISSANCE LUXEMBOURG-BELAIR Ce nouveau projet unique situé à Luxembourg-Belair est composé de 132 appartements répartis sur 2 résidences individuelles avec sous-sol commun. Le projet Renaissance vous propose des appartements de haut standing dans une situation exceptionnelle à deux pas du centre de la Ville de Luxembourg, proche de toutes les commodités ainsi que des accès autoroutes, desservi par tous les réseaux de transports en commun, notamment du futur tram. La mixité de logements est garantie par un développement contemporain offrant des surfaces habitables pour tous types d’acquéreurs allant du studio au penthouse incluant des caves et emplacements. Doté d’un concept ‘’Smart Building’’, le projet offre entre autre un système de domotique intelligent vous permettant l’ouverture des portes d’accès sans clés, la commande des stores extérieurs, du chauffage, de la ventilation et d’autres fonctions, permettant d’y ajouter vos propres applications et ainsi développer les usages au quotidien. Un système de « Packstation » connecté vous notifiant de l’arrivée de vos colis et vous permettant d’en déposer pour envoi sera également mis à disposition. Prix : de 582.365 € à 3.434.080 € Surfaces : 41 m2 à 185 m2 Contact : Espace Immo - 26 43 03 85 - info@espaceimmo.lu Pour découvrir nos autres projets en vente : www.espaceimmo.lu


Rolex Oyster Perpetual

WATCHES

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OUVERTURE WATCH STORE

TIC, TAC.. L'HEURE TOURNE La joaillerie Windeshausen va ouvrir prochainement son nouvel espace dédié à l'horlogerie au City-Concorde à Bertrange. L'info a filtré que le lieu sera un concept original où le client sera au centre de toutes les attentions. Par Dean Boyd

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oujours attentif à l'actualité du monde horloger au Luxembourg, Premium vous donne des précisions sur l'ouverture prochaine du nouveau concept store Windeshausen. Cet espace de plus de 500 m2 va permettre d'accueillir les clients avec un service plus personnalisé, dans un environnement différent. Le lieu disposera d'une bibliothèque où les clients pourront puiser des informations et parfaire

leur connaissance de l'horlogerie, d'un bar et de salons cosy pour que l'endroit soit chaleureux et convivial. La décoration sera à l'image des marques phares de la joaillerie, Rolex, Breitling, etc... mais personnalisée avec des accessoires lifestyle issus de l'univers de ces marques. Côté nouveautés, de nouvelles marques horlogères vont faire leur apparition, avec, dans un premier temps, la très exclusive Jacob & Co. Un tableau alléchant qui va nous faire trouver le temps long d'ici l'ouverture !

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WATCHES

Royal Oak Offshore de Audemars Piguet C’est près de 20 ans après le succès retentissant de la Royal Oak (sortie en 1972) qu’Audemars Piguet sort une réinterprétation de ce modèle en 1993 avec la ligne Offshore. La Manufacture suisse de Haute Horlogerie vient de dévoiler trois nouvelles versions de sa Royal Oak Offshore Chronographe Automatique. Déclinés dans des tons fumés bleus, verts ou gris, les cadrans de ces nouvelles Royal Oak Offshore intègrent tous le motif “Méga Tapisserie” et de nouveaux chiffres arabes qui remplacent les index habituellement utilisés pour cette collection. Ces trois modèles sont vendus exclusivement dans les boutiques Audemars Piguet du monde entier. Prix non communiqué

L'HISTORIQUE L'HISTORIQUE

Breitling Collection Capsule Superocean Héritage 57

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MONTRES ICONIQUES

CLASSIQUES REVISITÉS

La Collection Capsule Breitling Superocean Héritage 57 présente des déclinaisons intéressantes de l’une des plus grandes icônes mondiales de la plongée, la Superocean originale de la marque datant de 1957. Elle perpétue le style de vie cool et décontracté des surfeurs des années 1950 et 1960. Cette Collection est disponible avec deux cadrans au choix, un cadran noir classique proposé avec un bracelet en cuir noir d’inspiration vintage, et un cadran bleu équipé d’un bracelet en cuir brun d’inspiration vintage. Prix : à partir de 4120 euros

On sait tous que ce que l’on est aujourd’hui est le résultat de notre passé. Les marques horlogères le revendiquent, en ayant de cesse de réinventer leurs modèles phares. Voici 10 emblèmes de manufactures revenues sur la scène en 2020.

Bulgari Octo Finissimo Automatique La saga Octo continue avec Octo Finissimo Automatique en Satin Poli 100m, nouvel étalon de la montre contemporaine sport du 21ème siècle. Depuis ses débuts en 2014, Octo Finissimo repousse les frontières du style, réussissant la fusion rare entre vision esthétique inédite et complexité mécanique pour chacun de ses six modèles détenteurs de records mondiaux. Prix : 12100 euros L'HISTORIQUE

PREMIUM 92


Pasha de Cartier Pasha de Cartier est une montre culte depuis sa création en 1985. Une montre extravertie à la signature graphique affirmée : un carré qui s’insère dans un cercle, quatre chiffres arabes surdimensionnés, la force des clous de Paris qui donnent du style au bracelet et la créativité de la couronne enchaînée. Avec ses codes forts et son design hors normes, la nouvelle montre Pasha de Cartier est fidèle à l’originelle mais encore plus sophistiquée.Prix : 6600 euros

L'HISTORIQUE

IWC Portugieser Inspirée de l'IWC Portugieser 325 originelle, la nouvelle IWC Automatic 40 honore le design épuré et simple de sa devancière dans un format plus petit. Comme le souligne Christian Knoop, Creative Director de IWC, l’ajout du nouveau calibre 82 de manufacture permet à l'Automatic 40 de bénéficier du meilleur des deux mondes : l'élégance et l'innovation technique. Prix : 7050 euros

TAG Heuer Carrera L'HISTORIQUE

OMEGA Seamaster Diver 300M Édition 007 Lancée en 1993, la Diver 300M a bâti sa réputation auprès des grands plongeurs de l’histoire et d’icônes du style, mais également au poignet du plus célèbre des espions britanniques. Pour la conception de cette nouvelle montre de 007, qui apparaîtra à l’écran dans le 25e film de la saga James Bond, Mourir peut attendre (No Time To Die), OMEGA a travaillé en étroite collaboration avec Daniel Craig et les producteurs du film. Et le résultat tient toutes ses promesses. Il prend la forme d’une élégante montre de 42mm façonnée en titane grade 2, un matériau robuste et léger. Prix : 8600 euros sur bracelet maille milanaise et 8100 euros sur bracelet NATO

Pour ses 160 ans, l’horloger suisse revisite l'emblématique TAG Heuer Carrera, montre de pilote de course par excellence depuis 1963. Caractérisés par leurs fonctions chronométriques d’exception et par un look dégageant élégance et vitesse, les nouveaux modèles marquent le début d’une nouvelle ère pour la TAG Heuer Carrera. Les quatre nouveaux chronographes de cette collection que présente TAG Heuer, élégants et intemporels, incarnent de fait l’esprit d’endurance. Les cornes ont été raccourcies pour un meilleur confort, le boîtier en acier inoxydable de 44 mm alterne finitions polies et brossées qui rendent la montre plus fine et plus racée. Prix : La version en or rose est à 6200 euros et les autres sont à 5450 euros

L'HISTORIQUE

L'HISTORIQUE

ROLEX Submariner

L'HISTORIQUE

La première Submariner est apparue en 1953 et est, dès le départ, taillée pour les grandeurs. Sa première sortie se fait lors d’une d'une plongée à près de 3 150 mètres au fond de l'océan. En remontant à la surface, elle est toujours en parfait état de fonctionnement. La nouvelle génération incarne le lien historique qui lie la maison Rolex à l’univers de la plongée. La marque présente deux montres – la Oyster Perpetual Submariner et la Oyster Perpetual Submariner Date - arborant un boîtier agrandi à 41mm de diamètre ainsi qu’un bracelet aux proportions revisitées. Équipées respectivement du calibre 3230, dévoilé par la marque cette année, et du calibre 3235 – qui dispose de la fonction date en plus de l’heure –, introduit dans la gamme Submariner pour la première fois. Prix : à partir de 7450 euros

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HIGH-TECH

L PARADISE ISLANDS |

PROJET BIODIVERCITY

Le gouvernement de l'État de Penang en Malaisie à lancé un appel aux projets pour créer un réaménagement gigantesque de ses îles du Sud. Par Dean Boyd

es cabinets d'architectures BIG, Hijjas et Ramboll sont les lauréats du concours international organisé par le gouvernement de l'État de Penang pour concevoir un vaste plan d'aménagement de ses îles du Sud, qui offrira aux Penangites environ 4,6 km de plages publiques, 600 acres de parcs et 25 km de front de mer. Le projet retenu baptisé - BiodiverCity - soutient la vision de Penang 2030 en mettant clairement l'accent sur l'habitabilité, la stimulation d'un développement social et économique intégré et la durabilité environnementale pour les générations futures. BiodiverCity devrait être la nouvelle destination mondiale du développement durable où la croissance culturelle, écologique et économique sera assurée et où les hommes et la nature pourront cœxister dans l'un des endroits les plus riches en biodiversité de la planète, sur la rive sud de l'île de Penang. La vaste biodiversité de Penang s'étend sur divers environnements protégés qui, ces dernières années, ont vu leurs zones côtières et leurs habitats naturels perturbés par les développements urbains. Le projet BiodiverCity est conçu comme une mosaïque urbaine de trois îles, et un ensemble de lignes directrices d'aménagement urbain pour les programmes de mixité, la prise en compte des réseaux piétonniers et de mobilité, la construction durable et l'exploitation des ressources. Les trois îles regrouperont des quartiers à usage mixte de 15 000 à 18 000 habitants sur une superficie de 50 à 500 acres, et une zone tampon continue de 50 à 100 m autour de chaque quartier, établissant une connectivité des habitats et soutenant des écologies de pointe dans les réserves, les parcs, les couloirs et les places urbaines. PREMIUM 94

THE CHANNELS

La première île de BiodiverCity sera construite en trois phases complémentaires : la première phase de construction comprendra une piscine à vagues et un parc technologique ; la seconde un cœur administratif où seront établis le gouvernement et les institutions de recherche de la région ; et dans la phase 3, une zone culturelle qui s'appuiera sur l'héritage et l'énergie créative vibrante de la ville de Penang's George pour créer un attrait régional et international. En tant que cœur du district, le parc numérique de 500 acres de Channels comprendra des espaces pour la recherche, le développement et les opportunités commerciales locales. Cette nouvelle destination de la Malaisie sera le futur foyer de conférences, de centres d'éducation et de parcs familiaux où les habitants et les invités pourront explorer le monde de la technologie, de la robotique et de la réalité virtuelle. LES MANGROVES

La deuxième île centrale de BiodiverCity dédiée aux entreprises, s'organisera autour d'un réseau de zones humides urbaines protégées, créant un environnement propice aux forêts de mangroves qui lui ont donné leur nom. Une infrastructure naturelle importante qui servira également de centrale électrique pour séquestrer quatre fois plus de carbone qu'une forêt typique. Au centre des Mangroves, Bamboo Beacon accueillera des réunions, des conférences et des événements majeurs, diffusant ainsi au monde entier les connaissances acquises dans BiodiverCity. En outre, des équipements civiques seront répartis dans toute la ville pour promouvoir une croissance intégrée et la participation à la vie urbaine. Les bâtiments de


Les Mangroves

Digital Smart Park, le parc numérique

Bluetopia

BiodiverCity seront conçus dans une large mesure avec des matériaux à faible teneur en carbone, tels que le bambou et le bois malaisien, en combinaison avec du béton vert, une alternative durable composée de déchets industriels et de matériaux recyclés. Grâce à l'encouragement à la création de toitures et de façades végétalisées combinées aux espaces verts publics et privés, les îles formeront une mosaïque d'habitats homogénes avec les forêts, les plages, les zones riveraines et les estuaires en bordure de l'île. LA LAGUNA

L'île la plus occidentale de BiodiverCity sera une oasis écologique, organisée autour d'un port de plaisance central. Huit petites îles formeront un archipel miniature, où les habitations flottantes, sur pilotis et en terrasses profiteront du cadre naturel de Tanjung Gertak Sanggul, et où les points d'embarcadères des pêcheurs seront facilement accessibles à la navigation. Parallèlement, les habitats côtiers établis soutiendront la biodiversité sous-marine en offrant des frayères aux espèces indigènes. Un réseau de corridors écologiques reliera les réserves forestières aux plages côtières. Dans les zones peuplées par l'homme, les animaux pourront traverser en toute sécurité la canopée et les cours d'eau, et dans les habitats naturels, les gens pourront accéder en toute sécurité aux promenades surélevées.

Fisherman's Kampong

BiodiverCity soutient un réseau de transport public autonome basé sur l'eau, l'air et la terre, visant un environnement sans voitures où les rues seront empruntées de manière sûre par les cyclistes et les piétons. Les quartiers seront reliés efficacement sous les quais afin d'accroître l'efficacité de la mobilité. PREMIUM 95


POWER

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BATEAU TECNOMAR FOR LAMBORGHINI 63

4000 CHEVAUX SUR LA MER Quand Lamborghini décide de sortir un bateau, c'est forcément pour faire mieux que les autres, le résultat avec le 'Tecnomar pour Lamborghini 63' de 4000 chevaux !

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// DES PROPRIÉTAIRES SÉLECTIONNÉS DANS LE MONDE ENTIER POSSÉDERONT NON SEULEMENT LE YACHT À MOTEUR TECNOMAR LE PLUS RAPIDE DE LA FLOTTE, MAIS AUSSI UN CHEF-D'ŒUVRE. //

«

Si je devais imaginer une Lamborghini sur l'eau, ce serait ma vision », a déclaré dans un communiqué Stefano Domenicali, le PDG Lamborghini. Le constructeur italien s'est associé au groupe naval Tecnomar pour créer en première mondiale son premier yacht "Tecnomar pour Lamborghini 63", en référence à la fondation de Lamborghini née en 1963. Cette supercar des mers, directement inspirée de la Lamborghini Sián FKP 37, la super voiture de sport hybride intégrant des technologies de référence en matière de supercondensateurs et de matériaux, ne sera disponible qu'en édition très limitée. Performance, plaisir de conduite, soin de la qualité et des détails, émotion : telles sont les caractéristiques que les deux partenaires ont réunies au sein de ce yacht, grâce à des solutions d'ingénierie innovantes et à un design propre au style de Lamborghini. Ce défi qui consistait à transférer l'essence du style et de l'expertise des deux marques dans des mondes différents a inspiré toutes les phases du projet. « Nous avons annoncé ce partenariat en mai, et nous présentons aujourd'hui Tecnomar pour la Lamborghini 63, un yacht qui deviendra une icône

aussi futuriste que la voiture dont il s'inspire », a déclaré Giovanni Costantino, PDG de The Italian Sea Group. « Des propriétaires sélectionnés dans le monde entier posséderont non seulement le yacht à moteur Tecnomar le plus rapide de la flotte, mais aussi un chef-d'œuvre. Je suis fier que nous ayons choisi de créer ce projet innovant et stimulant avec Lamborghini, qui associe technologie, design suprême, qualité et performance ». Doté de deux moteurs MAN V12-2000 ch, l'engin atteint 60 nœuds et sera le plus rapide de la flotte Tecnomar, comblant ainsi les exigences du collectionneur ainsi que celles des amoureux de navigation. L'utilisation massive de la fibre de carbone, typique aux Lamborghini, place ce yacht à moteur dans la catégorie des bateaux ultralégers, avec un poids de seulement 24 tonnes pour 63 pieds de long. Le design de la coque et sa superstructure ont été développés par des ingénieurs navals spécialisés dans les sciences hydrodynamiques. Ils interprètent de manière contemporaine les lignes de conception, créées par Marcello Gandini dans la Miura et la Countach des années 60 et 70. Le hard top est inspiré des roadsters Lamborghini : il offre une protection contre le soleil et le vent tout en garantissant des performances PREMIUM 97

aérodynamiques exceptionnelles. Les feux avant sont un hommage au concept-car Lamborghini Terzo Millennio et à la Sián FKP 37, qui se distinguent tous deux par leurs feux avant en forme de Y. Les lignes épurées, les formes hexagonales, le motif Y et les matériaux emblématiques de Lamborghini sont clairement intégrés dans le design, ainsi que les couleurs et les matériaux entièrement personnalisables à la manière du programme Ad Personam de Lamborghini. Les clients peuvent choisir parmi de nombreuses couleurs extérieures et options de livrée, tandis que l'intérieur est proposé en deux versions, avec une large combinaison de matériaux. Le tableau de bord du yacht à moteur interprète l'habitacle d'une Lamborghini dans un style nautique, en intégrant tous les systèmes de navigation et de contrôle. Comme dans ses automobiles, tous les détails de finitions sont en fibre de carbone. Le carbone Skin de Lamborghini est utilisé dans les sièges sport et sur le gouvernail, conçu comme le volant de la super voiture de sport. Les boutons marche/arrêt (deux, un pour chaque moteur) sont l'exact reproduction de ceux pour démarrer un moteur Lamborghini. Il faudra attendre le début de l'année 2021 pour la disponibilité de ce yacht à trois millions d'euros.


POWER

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AUTOMOBILE COLLABORATIONS

Photo : Paul Smith

LIGNES DE CONDUITE

La mode et l'automobile se sont bien compris, les éditions limitées font vendre et augmentent la qualité perçue de la marque. Voici quelques exemples de belles collaborations...

PORSCHE X PAUL SMITH Photo : Fiat

Cette Porsche de 1965 appartient à James Turner, le directeur d'une société spécialisé dans les Porsches de collection au Royaume-uni. Fan depuis toujours de Paul Smith, l'homme a fait peindre sa Porsche aux couleurs de la marque à rayure à l'occasion de la course Le Mans Classic 2018. « Je suis absolument ravi du résultat et j'espère que les fans de Paul Smith, de Porsche et de la course automobile dans le monde entier auront plaisir à la voir à l'avenir ».

MASERATI X ZEGNA

FIAT X GUCCI En 2011, Fiat et Gucci annoncent le lancement de la campagne de publicité pour la série spéciale Fiat 500 by Gucci personnalisée par la Directrice Artistique de Gucci, Frida Giannini, en collaboration avec le Centro Stile Fiat. Photographiés par Mert Alas et Marcus Piggott à Rome, les visuels de la campagne conçue par Frida Giannini mettent en scène le mannequin Natasha Poly, muse de la 500byGucci. Vêtue d'un ensemble en cuir noir signé Gucci, Natasha Poly incarne à la fois le goût du voyage avec style et un rythme de vie effréné. Disponible uniquement sur réservation sur un site, les clients s'arracheront les 3000 exemplaires.

Le légendaire tailleur italien Ermenegildo Zegna s'est associé à Maserati pour présenter une nouvelle fois son savoirfaire dans une édition spéciale du SUV Levante, la Maserati Levante Zegna Edition. Cette série limitée souligne le savoir-faire artisanal appliqué à l'intérieur de la Levante, qui utilise pour la première fois le cuir tissé breveté Pelletessuta, le matériau développé conjointement par le Centre de Style Ermenegildo Zegna et Maserati, constitué de bandes de cuir tissé en trois dimensions. L'intérieur en cuir noir Pieno Fiore assorti s'ajoute également au savoir-faire artisanal qui fait la renommée de Maserati. Autres signes distinctifs, la peinture extérieure unique Bronzo à trois couches et l'écusson Zegna sur ses piliers B, ainsi que les roues en alliage Helios de 21 pouces associées à de subtils étriers de frein noirs. PREMIUM 98


luxembourg-neudorf Résidence Ayhan

Photos : Bugatti

4 appartements à partir de 679.099 €

BUGATTI X HERMÈS L'atelier de Molsheim, spécialisé dans la satisfaction des clients fortunés, a réalisé cette Chiron Hermès à un seul modèle pour le magnat californien de l'immobilier et collectionneur de supercars Manny Koshbin. Grand passionné et connaisseur des marques Bugatti et Hermès, Manny a poussé à la collaboration de ces deux excellences dans la réalisation d'une hypercar unique, où rien n'est laissé au hasard. Sellerie sur mesure, détails et finitions jamais vus, toit en verre transparent sont quelques-unes des caractéristiques qui vont embellir ce spécimen unique.

Differdange Villa Cenaro

Maisons unifamilliales à partir de 1 099.750 €

Photo : Maserati

Belval

Maisons Bi-Familliales

à partir de 759 417,50 €

COMMERCIALISATION EXCLUSIVE HTIMMOBILIER Info@htimmo.lu

tel: 24.55.92.78


POWER

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AUTOMOBILES SUV DE LUXE

BATAILLE DE GÉANTS La plupart des marques de luxe ont suivi la tendance des SUV et se félicitent aujourd'hui de ce choix stratégique. Les chiffres des ventes explosent et représentent pour certains jusqu'à deux tiers de leur chiffre d'affaires, si bien que d'autres constructeurs prestigieux se préparent à leur emboîter le pas. La guerre des SUV de luxe a commencé... Par David Bail

LAMBORGHINI

10 000 URUS

Le 10 000ème Urus va quitter l'usine Lamborghini pour la Russie.

Pourtant décrié à l'annonce de son lancement, deux ans après son introduction sur le marché, l'Urus, le Super SUV de Lamborghini, a franchi le cap important de la 10 000ème voiture. Depuis sa première présentation en décembre 2017, l'Urus a contribué de manière significative à l'augmentation des ventes de Lamborghini : en 2019, lors de sa première année complète sur le marché, 4 962 unités ont été livrées aux clients. Le modèle portant le numéro de châssis 10 000, destiné à la Russie, aborde la nouvelle couleur noir baptisée Nero Noc-

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tis Matt, combinée à l'ensemble en fibre de carbone et aux intérieurs bicolores Ad Personam en noir et orange. C'est la nouveauté chez Lamborghini, afin de permettre aux clients d'exprimer davantage leur personnalité, une nouvelle collection de couleurs a été présentée pour le Super SUV, l'Urus Pearl Capsule, qui, avec un aspect extérieur bicolore, offre des nuances nacrées ultra-brillantes avec une peinture à quatre couches, en accord avec la tradition des couleurs Lamborghini - Giallo Inti (jaune), Arancio Borealis (orange) et Verde Mantis (vert), combinée avec un toit noir brillant, un diffuseur arrière, un becquet et d'autres détails. Une collection disponible en option pour le modèle 2021.


BENTLEY

20 000 BENTAYGA

Bentley Motors a construit en juin dernier son 20 000ème Bentayga depuis le début de sa production et des livraisons aux clients en 2016. Précurseur du segment des SUV de luxe, le Bentayga détient les titres de SUV le plus rapide et le plus luxueux au monde. Maintes fois primé, il a établi la référence en matière de SUV de luxe en 2016, offrant aux clients l'expérience ultime de la grande randonnée. Le Bentayga se distingue par son aptitude à se conduire partout et son luxe impérieux, puissant, individuel et exquis à la fois,pour ceux qui exigent un luxe sans compromis.

PORSCHE

100 000 MACAN ET 92 000 CAYENNE

Loin devant, Porsche et ses SUV Cayenne et Macan fait un carton. Les chiffres des ventes en 2019 parlent d'eux-mêmes : près de 100 000 exemplaires de Macan écoulés, soit une hausse de 16% et 92 000 Cayenne, (+29%). Ces deux modèles ont représenté ainsi quasiment 70% des ventes de la marque l’année passée. La Chine et les États-Unis restent les deux principaux marchés en termes de nombre de véhicules vendus.

LES PROCHAINS BESTSELLERS ?

Attirés par cette manne providentielle, d'autres constructeurs automobiles de luxe s'apprêtent à lancer leur SUV. Le britannique Aston Martin à dévoilé fin 2019 son DBX, tandis que son confrère Rolls Royce surenchérit avec le Black Badge Cullinan, le SUV super-luxe le plus haut de gamme au monde (dixit la marque). De son côté, la marque au cheval cabré à dévoilé les premières images de son Purosangue, qui est prévu pour 2021, sans aucun doute un futur bestseller car on sait que Ferrari vise la première place du podium.

Ferrari Purosangue

Aston Martin DBX

Rolls Royce Cullinan Black Badge

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Photos : Range Rover

POWER

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ESSAI RANGE ROVER AUTOBIOGRAPHY

LA GRIFFE HAUTE-COUTURE Le roi des SUV a fêté ses 50 ans en juin. Avant l'arrivée du nouveau modèle en 2021, rendons-lui hommage avec un essai dans sa finition la plus luxueuse, le Range Rover Autobiography. Par David Bail

S

Le premier Range Rover Autobiography de 1994, produit sur mesure pour satisfaire tous les désirs des clients.

Le Range Rover de notre essai, un salon roulant doté d'un équipement royal.

i le Range Rover est né en 1970, la finition Autobiography a été annoncée pour la première fois au Salon de l'Automobile de Londres fin 1993 et présentée aux clients l'année suivante. Les premiers Range Rover Autobiography étaient entièrement produits sur mesure pour satisfaire tous les désirs des clients par le biais d'un nombre infini de teintes de carrosserie et de finitions dans l'habitacle. La demande fut tellement forte que Land Rover dut créer une édition limitée de son Range Rover basée sur la version longue LSE, proposant la plus grosse motorisation et des teintes intérieures et extérieures exclusives. Il n'en fut produit que 25 pour préserver son statut auprès des connaisseurs de la marque. Aujourd'hui, ce qui fait la force de ce "Range de luxe" auprès de ses adeptes, c'est son alchimie réussie entre un style inimitable, des aptitudes au franchissement toujours hors normes et un confort de limousine. Mais découvrons ensemble cette version ultime du Range Rover. Après avoir pris possession du véhicule à la concession Land Rover du Groupe Arnold Kontz à Luxembourg, je prends la route pour connaître les premières impressions à bord. À l'intérieur c'est le confort qui domine, les sièges en cuir réglables et multidirectionnels font le plein de fonctions : plusieurs programmes de massage, chauffage et refroidissants, mémoire de position... La climatisation à 4 zones est optimisable pour chaque occupant. Côté audio, 23 hautparleurs sont répartis dans l'habitacle pour assurer le spectacle sonore, une vraie salle de concert ! La télévision est également disponible à l'avant comme à l'arrière. Dire qu'on est bien installé dans ce SUV serait un euphémisme, c'est un salon... Le confort des sièges et l'insonorisation de l'habitacle y contribuent d'ailleurs largement. Certes, la bête est plus à l'aise sur les routes que dans les villes, mais sa remarquable maniabilité aidera à se glisser dans le trafic et à se garer dans les parkings. Sous le capot, notre modèle était équipé du moteur 4,4L SDV8 de 340 CV, un bloc qui abbat le 0 à 100 km/h en 7,2 secondes, les reprises sont bien là, une puissance suffisante pour mouvoir ses 3 tonnes. En bref, cette version tient bien ses promesses. Reste à disposer du budget nécessaire puisque celui-ci démarre à 146 000 euros, mais la période pour l'acquérir est favorable puisque le nouveau modèle pointera son museau en 2021. Disponible à l'essai chez Land Rover Luxembourg, Group Arnold Kontz.

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Sur les réseaux : www.luxgears.com www.facebook.com/luxgears instagram.com/luxgears/ Photo : Christian Wilmes pour PREMIUM

En collaboration avec l'Automobile Club du Luxembourg

Mutation nostalgique Nous voilà de retour à notre train-train quotidien malgré cette rentrée singulière, empreinte du contexte de ce foutu virus. Un virus qui redistribue les cartes de l’économie et des orientations politiques bien au-delà de ce qu’on pourrait imaginer... Avec lui le monde se remet en question sur bien des domaines dont celui de l’environnement qui impacte directement la façon de nous déplacer et par conséquent aussi nos voitures. Ce numéro reflète à sa façon le point d’inflexion que vit l’industrie automobile avec l’essai nostalgique d’une superbe Porsche des nineties, celui d’une autre Youngtimer convertie à la fée électricité et, pour terminer, la découverte de l’inédite Livewire, la première moto électrique de Harley-Davidson. Le monde est aujourd’hui en pleine mutation et ces essais annoncent la direction dans laquelle il pourrait s’orienter. Avec raison, ou pas ? On ne le saura que dans quelques années... En attendant, je vous souhaite une bonne lecture et, surtout, prenez soin de vous ! Ing. Antonio da Palma Ferramacho

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LUXGEARS

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ESSAI PORSCHE 911

FOREVER YOUNG Icône incontestée de la voiture de sport, la Porsche 911 navigue au fil du temps sans prendre une ride et c’est ce qui fait son succès ! Nombreux sont les spécialistes de voitures anciennes à s’y intéresser et c’est précisément l’un deux qui nous a proposé de tester cette superbe 911 type 993 des nineties. Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears. Photos : Diana Sellier

N

ée en 1963, la Porsche 911, qui en est aujourd’hui à sa huitième génération, est l’une des rares voitures de sport à être restée en vente sans discontinuité tout au long de sa carrière. Elle doit sa réputation à ses performances de premier plan et à sa fiabilité légendaire qui lui ont valu un exceptionnel palmarès sportif, mais aussi à sa conduite particulièrement exigeante qui, dès ses débuts, a forcé le respect de ses conducteurs apprentis pilotes ! C’est grâce au concours de STORE 55 que je reprends le volant d’une magnifique Carrera type 993 pour l’opposer à l’une de ses petites-filles, une belle Carrera S type 997 de 2007. Séquence émotion !

993 LA DERNIÈRE / 997 LA CHARNIÈRE Cet essai s’est déroulé aux alentours de Bruxelles, et pour m’y rendre je décidai de prendre la magnifique 997 de la flotte Luxgears... L’occasion était trop belle pour comparer ces deux générations de 911 l’espace d’un weekend ! Je connais bien la 997 pour la « pratiquer » régulièrement depuis trois ans et j’ai profité du trajet pour me ré-imprégner de ses sensations de conduite. J’aime son côté moderne et classique à la fois. Des caractéristiques exprimées par sa bonne ergonomie, sa facilité de conduite et son confort qui se marient au feedback analogique de son moteur rageur, de sa direction joliment pondérée, de sa précise boîte manuelle et de ses suspensions à l’ancienne. Bref, c’est pour moi la génération de 911 qui constitue la charnière entre les 911 anciennes et récentes. Quatrième de la lignée des 911, la 993 est la dernière PREMIUM 104

« aircooled », c’est-à-dire qu’après elle le moteur des 911 est passé au refroidissement liquide en perdant un peu de la sonorité caractéristique du « Flat-Six » refroidi par air. Si elle est appréciée des puristes pour ce détail, elle est aussi considérée par beaucoup comme la plus belle de toutes. En effet, sa carrosserie emprunte des éléments de style de la fabuleuse 959 tout en exploitant les galbes de ses ailes arrière qui, telles des hanches féminines, lui donnent une sensualité à nulle autre pareille.

L’HEURE DE LA DÉCOUVERTE Après un trajet de deux heures, j’arrive aux portes de Bruxelles où j’ai rendez-vous avec Michaël de STORE 55 qui doit me confier LA 993 pour la journée. Elle m’attend là, stationnée devant cette villa de la banlieue bruxelloise, habillée d’une exquise robe noir in-


STORE 55, LES EXPERTS Créé il y a plus de 15 ans, STORE 55 offre une sélection de véhicules exclusifs qui vont de la moto aux Oldtimers en passant par les Youngtimers et la voiture de sport moderne. Spécialisé dans la Porsche 911, STORE 55 vous propose toute son expertise en matière de courtage automobile (achat/vente/dépôt), d’accompagnement dans la recherche de votre projet personnel, de préparation et customisation de vos motos vintages et modernes, mais également d’entretien et de petites réparations en carrosserie pour vos motos et Oldtimer. Info sur store55.be

tégral qui, par le plus grand des hasards, correspond au coloris de notre 997. Ma photographe est ravie ! Après les présentations, Michaël me fait le tour du propriétaire et m’explique les différentes commandes et particularités de sa 993 qui date de 1994 et comptabilise plus de 150.000 km. Cette auto de 26 ans semble parfaitement entretenue et conservée, reflétant la qualité et le sérieux des modèles que STORE 55 commercialise.

si je faisais corps avec ma monture. Reprendre les commandes de la 997 après cette expérience me fait réaliser qu’elle demande beaucoup moins à son conducteur tout en se montrant plus sûre et confortable. Alors imaginez le gouffre avec une 911 C4S de dernière génération (992) pourvue des quatre roues motrices, de la boîte double embrayage et de l’armada des aides de conduite ! C’est là qu’on réalise que les voitures actuelles ne se conduisent presque plus, elles font tout à la perfection

à notre place et, ce faisant, ont perdu de leur saveur en devenant aseptisées malgré leurs performances complètement folles. C’est exactement là que se trouve l’intérêt et le charme des anciennes qui savent nous donner leur lot de sensations sans pour autant risquer de nous faire perdre notre permis au premier bout de ligne droite venu... Vive les Youngtimers, elles incarnent la plus belle manière de se faire plaisir et, par la même occasion, d’investir !

AUX COMMANDES D’UN MYTHE En pénétrant dans la 993, je réalise à quel point les nouvelles 911 ont grandi – pour ne pas dire grossi – mais aussi les progrès accomplis en termes d’ergonomie et de qualité d’assemblage. Que cet habitacle est étroit et les ajustements du mobilier sommaires... Mais quel charme ! La position de conduite n’est pas du niveau de la 997 mais toutefois pas aussi mauvaise que dans mes souvenirs, c’est que la colonne de direction est fixe et que les sièges possèdent peu de réglages. Après m’être remémoré l’emplacement des diverses commandes à l’ergonomie parfois fantaisiste, je démarre enfin le fameux « Flat-Six » qui s’ébroue dans mon dos en résonnant dans l’habitacle confiné. J’enfonce la pédale d’embrayage dans le plancher comme de coutume chez les 911 refroidies par air et j’enclenche la première... ça y est, l’aventure peut commencer ! Les premiers kilomètres me rappellent bien des souvenirs. Les sensations d’antan m’envahissent comme si je m’étais reconnecté à cette auto qui communique avec moi. Elle me parle à travers les mouvements de son volant, de son levier de vitesse et des ondulations de ses suspensions. En route, je suis surpris par la santé de son moteur qui n’a pourtant que 272 ch mais qui est placé dans une caisse bien plus compacte et légère que celle des 911 modernes. Les interfaces homme/machine ont une saveur que les nouvelles voitures n’ont plus, elles m’incitent à m’impliquer davantage dans ma conduite en traduisant chaque vibration, chaque mouvement que j’appréhende à travers ce qui se passe sous mon siège, contre mes flancs et jusqu’au bout de mes membres... C’est comme

FICHE TECHNIQUE CARRERA TYPE 993

CARRERA S TYPE 997

Moteur :

6 cylindres à plat refroidi par air 6 cylindres à plat refroidi par eau

Cylindrée (cm3) :

3600

3824

Puissance (ch/kW @ rpm) :

272 / 200 @ 6100

355 / 261 @ 6600

Couple (Nm @ rpm) :

330 @ 5000

400 @ 4600

Boîte de vitesse :

Manuelle 6 rapports

Entraînement :

Propulsion + autobloquant

0-100 km/h (s) :

5,5

4,7

Vitesse Max (km/h) :

268

293

Consommation (L/100 km) :

11,4

11,5

Emissions CO2 (g/km) :

274

277

Poids à vide (kg) :

1370

1420

Cote moyenne actuelle (EUR) : 33.900 PREMIUM 105

50.000


LUXGEARS

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ESSAI EMOBE-MERCEDES 450 SLCE

BACK TO THE FUTURE !

Rouler au quotidien avec sa old/youngtimer est quasiment devenu mission impossible dans la plupart des grandes villes européennes qui interdisent leur accès aux voitures polluantes. La parade s’appelle Retrofit, une technique qui convertit en électrique une ancienne voiture thermique. C’est dans ce contexte que nous avons testé une étonnante Mercedes 450 SLC de 1977 convertie à la fée électricité. Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears. Photos : Diana Sellier Cote Luxgears :

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’idée de convertir une voiture thermique à la propulsion électrique n’est pas nouvelle mais, avec l’accélération du développement des voitures électriques, cette tendance s’est définitivement mise en marche. La technologie du Retrofit, désormais aboutie et accessible, attire de nombreuses start-up comme Emobe qui a réalisé la Mercedes 450 SLCE de notre essai. Créée par deux ingénieurs passionnés d’automobile, Emobe s’est spécialisée dans la conversion des voitures thermiques anciennes en électriques, un concept dénommé EMASTERED. Ce traitement donne cette Mercedes 450 SLCE, leur première réalisation qui fait office de véhicule démonstrateur.

LE BON VÉHICULE Le facteur émotion est souvent le critère qui dicte le choix de sa old/youngtimer, néanmoins il convient de considérer minutieusement le véhicule à convertir car, si la plupart des voitures sont « retrofitables », certaines

s’y prêtent mieux que d’autres. En effet, des points cruciaux tels l’encombrement et le poids de la mécanique existante doivent coller à ceux du nouveau groupe électrique. Par conséquent, le nouvel ensemble motopropulseur doit pouvoir entrer dans un « packaging » similaire tout en limitant la prise de poids... histoire d’obtenir des performances équivalentes, voire supérieures, à celle de la voiture d’origine. En revanche, il faudra, comme pour les voitures électriques modernes, accepter une autonomie inférieure à la version thermique... le sempiternel talon d’Achille des batteries !

MÉTAMORPHOSE TECHNIQUE La Mercedes 450 SLC d’origine, un coupé 4 places doté d’un gros et lourd V8, se prête bien à l’exercice du Retrofit. La disparition de la mécanique, du réservoir, mais aussi des systèmes de refroidissement et d’échappement ont permis de libérer suffisamment d’espace pour y intégrer le nouveau moteur électrique, son électronique de puissance et le pack batterie (composé de modules LG identiques à ceux d’une Renault ZOE). En

forme de disque, le très compact moteur électrique est légèrement plus puissant que le V8 d’origine et s’accouple à la boîte automatique 3 rapports d’origine qui a été conservée pour des raisons de coût. Le volumineux réservoir d’essence de 90 litres cède sa place à une partie du pack batterie alors que le reste prend place sous le capot moteur avec l’électronique de puissance. Cette disposition permet un équilibre pondéral presque parfait avec une répartition proche de 50/50. Le chargeur AC (courant alternatif) embarqué fait 7 kW (chargeur DC en option) et permet de recharger la batterie en +/- 7 h sur une borne domestique ou publique.

SENSATIONS CONTRASTÉES Prendre les commandes de la SLCE dégage l’étrange sensation de voyager dans le temps surtout si, comme moi, vous avez connu l’époque pas très lointaine où la SLC originale était en production ! De fait, l’installation à bord rappelle à quel point les voitures anciennes étaient exiguës et presque rudimentaires... Que de progrès réalisés en si peu de temps ! Le démarrage du moteur et les premiers mètres parcourus continuent de surprendre à bien des égards. Le futurisme de la douce progression silencieuse dans un environnement vintage se mêle aux sensations des interfaces de conduite d’époque. Je me laisse bercer par le moelleux des sièges qui se marie à la suspension souple ondulant sur les irrégularités de la route mais le flou de la direction me rappelle à l’ordre... Malgré cette cure de jouvence mécanique, c’est bien une « ancienne » que je dois « naviguer » dans la circulation ! Ce faisant je suis surpris par la nouvelle motorisation électrique dont la réactivité et la douceur remplacent avantageusement l’ancien V8. Son intégration et son interaction avec l’ancienne boîte auto me bluffent littéralement et je ne peux qu’applaudir Emobe pour cette réalisation étonnamment homogène et rigoureuse.

SOLUTION D’AVENIR Cet essai confirme qu’il sera techniquement possible de continuer à utiliser les old/youngtimer dans le futur puisque, au même titre qu’une voiture électrique moderne, l’accès aux zones basses émissions leur restera ouvert. Les sociétés comme Emobe sont nombreuses et il faudra être vigilant pour s’assurer de leurs compétences non seulement pour ce qui est de la réalisation du Retrofit mais aussi de leur homologation, chose que Emobe inclut dans ses prestations. Reste à savoir quelle somme il faut débourser pour avoir le plaisir de rouler dans un véhicule que l’on pourrait qualifier de rétro-futuriste... Une question à laquelle Emobe répond avec un tarif approchant actuellement les 50.000 €, véhicule non compris. Pas donné penserez-vous, mais c’est le prix à payer pour une réalisation « éco-vintage » à la carte !

FICHE TECHNIQUE MERCEDES 450 SLCE EMASTERED BY EMODE

MERCEDES 450 SLC THERMIQUE

Moteur :

Électrique AC synchrone excitation permanente & flux axial V8 essence injection mécanique

Puissance (ch./kW) :

200/272 en pointe

160/217

Couple (Nm@rpm) :

400

360

Capacité batterie (kWh) :

50

Boîte de vitesse : Entraînement : 0-100 km/h (s) :

90 Automatique 3 vitesses Propulsion

7,9

8,8

Vitesse Max (km/h) :

180 (limité)

215

Consommation :

20 à 30 kWh/100 km

15 L/100 km

Autonomie réelle (km) :

225

env. 550

Emissions CO2 (g/km) :

0

340

Masse en état de marche (kg) : 1695

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EMOBE, SOLUTION D’AVENIR Il était une fois deux ingénieurs belges passionnés d’automobiles qui décident de transformer une youngtimer en voiture électrique et ça tombe bien ! En effet, Fabrice Humblet et Bart Van Vooren, qui ont des expériences complémentaires dans l’industrie automobile et les énergies renouvelables, se lancent dans cette entreprise en créant Emobe. Leur société se spécialise dans la conversion électrique des voitures thermiques mais propose aussi des solutions pour les recharger à domicile via des bornes domestiques ou en y raccordant des panneaux photovoltaïques. Ils peuvent conseiller sur tout ce qui touche à la voiture électrique, sa recharge et même sa conduite via des formations adhoc. Infos sur : emobe.eu


LUXGEARS

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ESSAI HARLEY-DAVIDSON LIVEWIRE

L'ÉLECTROCHOC Une Harley Davidson c’est un look, un son et beaucoup de vibrations, mais les temps changent... La preuve avec la dernière création du constructeur de Milwaukee dont l’annonce de sa motorisation 100 % électrique a fait l’effet bombe ! Cette incroyable et presque improbable Harley réussira-t-elle à convaincre les adeptes de la marque ? Par Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears, photos : Igor Sinitsin Cote Luxgears :

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orsque la nouvelle de cette future Harley électrique fut annoncée par son prototype en 2014, le monde de la moto a cru à un poisson d’avril. Une Harley privée du bruit caractéristique de son légendaire V-Twin à 45 degrés semblait alors tout simplement impensable ! L’image du « biker » tatoué sur sa tonitruante monture s’identifie à ce point à l’icône américaine que l’idée de la rendre aphone passerait presque pour un canular. Mais ne voulant pas juger sans savoir, prêtonsnous à l’exercice de son essai pour poser notre verdict !

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ROADSTER LOOK

La découverte de la Livewire fut une réelle surprise car, contrairement aux autres modèles de la marque, elle ne fait pas dans l’exubérance. Le coloris orange satiné et noir de notre monture, en clin d’œil aux couleurs historiques de la marque, habille élégamment ce roadster dont le style « naked bike » dégage des lignes pures et contemporaines. Exempte de carénage, la tête de fourche s’habille d’un entourage de phare typique alors que le faux réservoir surplombe la volumineuse batterie. Son avant costaud dénote avec la finesse de l’arrière dont la roue se trouve presque perdue entre le bras oscillant de la suspension et la petite selle en taille de guêpe. C’est qu’il y manque un truc et pas des moindres... l’échappement ! Il faudra s’y faire mais les chromes à profusion appartiennent désormais au passé. Finalement, le tout renvoie un équilibre visuel jouant entre classicisme et modernité, cela avec une touche de sobriété bienvenue dans l’univers Harley Davidson. Bref, excepté les feux arrière qui ont l’air un peu perdus au bout du porte-plaque, on adhère complètement au look de la Livewire. TECHNO

Le point d’orgue de la Livewire est évidemment le côté technique avec la disparition du moteur thermique et de tous ses accessoires. Le V-Twin, sa boite de vitesse et son réservoir cèdent leur place à la batterie lithiumion de 15,5 kWh et au moteur électrique synchrone de 78 kW qui se loge au plus bas sous cette dernière. Orienté longitudinalement, ce moteur fait appel à un renvoi conique pour transmettre sa puissance à la roue arrière via une courroie crantée comme de coutume sur les Harley... Ouf, au moins une tradition de conservée ! Les composants d’électronique de puissance prennent place au-dessus de la batterie sous le cache réservoir et le tout, encapsulé dans un rigide et joli cadre en aluminium coulé, est positionné au centre la moto pour un bon équilibre dynamique des masses. La partie cycle est complétée par des suspensions Showa entièrement réglables et des freins Brembo arborant deux disques de 300 mm de diamètre à l’avant. Les assistances de conduite électroniques se font via les dispositifs d’antiblocage des freins (ABS), de contrôle de traction (TCS) et les modes de conduite (4 prédéfinis + 3 configurables). La recharge de la batterie s’effectue en 12,5 heures en niveau 1 (recharge lente sur prise 220V) ou en 40 minutes en niveau 3 (recharge rapide) alors que le niveau 2 (recharge accélérée sur borne classique) a été simplement zappé ! Terminons avec l’instrumentation qui se résume à un écran TFT tactile de 4,3 pouces inclinable englobant toutes les informations et fonctions de la machine. C’est clair, bien présenté et efficace.

HIT THE ROAD

En parcourant la documentation presse on y lit que la Livewire a été pensée et optimisée pour un usage urbain. Chose confirmée par la position de conduite, l’autonomie fluctuant autour des 150 km réels et le temps de recharge de la batterie. La prise en main constitue une véritable découverte... D’abord, le poids relativement haut perché de la batterie surprend lorsque l’on manœuvre la machine à bout de bras à l’arrêt mais disparaît complètement dès les premiers tours de roues. Ensuite, le démarrage silencieux du moteur déroute encore plus qu’à bord d’une voiture électrique car, habituellement, le son est LA signature acoustique de toute moto. C’est alors qu’un sentiment mitigé de surprise et de déception monte en nous jusqu’à la première accélération... et là c’est le plaisir de se sentir catapulté par cette force silencieuse et invisible qui nous envahit. Quelle PECHE ! Jamais on n’avait expérimenté une telle réactivité, une telle poussée au guidon d’une moto. Les 116 Nm de couple, disponibles à tout moment et instantanément, permettent non seulement de relancer la moto comme bon nous semble mais aussi de doser avec précision le degré d’accélération pour un pilotage tout en finesse sans jamais devoir passer le moindre rapport. Le freinage est également une nouveauté car, au-delà des excellents Brembo (excepté l’arrière manquant de mordant), c’est la possibilité de ralentir la moto sur le frein moteur (en relâchant la poignée de gaz) qui participe à l’expérience de conduite. Cela nous amène à parler de l’ergonomie des commandes perfectible, notamment celle des clignotants dont le droit est particulièrement difficile à actionner dès lors que la poignée des gaz a la double fonction d’accélérer et de freiner. On s’interroge alors si, au risque d’en dérouter certains, il n’aurait pas

été intéressant de migrer la manette de frein avant à gauche du guidon en lieu et place de l’embrayage qui a disparu... Car, à bien y réfléchir, la main et la jambe gauches sont désormais inactives sur les motos électriques ! Clôturons ce chapitre avec la suspension de belle facture qui offre un comportement rigoureux et un confort respectable pour ce type d’engin. GOOD VIBES ?

A l’heure du bilan, il est difficile de se prononcer sur la Livewire, surtout en considérant le patronyme qu’elle porte. La signature Harley c’est essentiellement un son et des vibrations caractéristiques, des éléments subjectifs que les bikers apprécient par-dessus tout et qui ont créé la légende de cette marque mythique. Pour l’illustrer, rappelons-nous le tube de Brigitte Bardot qui chantait « Quand je sens en chemin, les trépidations de ma machine, il me monte des désirs dans le creux de mes reins ». Tout cela concourt à confirmer la réaction des clients Harley qui n’apprécient que très moyennement l’arrivée de la Livewire tant elle les prive de ces émotions addictives. En échange, la Livewire leur propose de nouvelles sensations, celles du plaisir d’accélérer au point d’avoir l’impression de partir en orbite, le tout en silence (ou presque) dans une enveloppe moderne et rigoureuse. S’il n’est pas sûr que la clientèle actuelle puisse apprécier cette nouvelle orientation, l’essai de cette étonnante Livewire nous a littéralement conquis et augure un changement d’orientation de la marque qui prévoit de décliner le concept à d’autres modèles. L’histoire de Harley Davidson se réécrit aujourd’hui !

FICHE TECHNIQUE HARLEY-DAVIDSON LIVEWIRE

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Moteur :

Électrique synchrone « Revelation »

Puissance (ch./kW) :

105/78

Couple (Nm@rpm) :

116

Capacité batterie (kWh) :

15,5

Temps de charge :

12,5 h (AC) – 40 min (DC 80%)

0-100 km/h (s) :

3,0

Vitesse Max (km/h) :

184

Autonomie :

+/- 158

Emissions CO2 (g/km) :

0

Poids (kg) :

251

Prix de base (EUR) :

33.900


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FITNESS NUTRITION

Photo : Bjorn Borg underwear

SPORT

JE SUIS CE QUE JE MANGE Vous ne comprenez toujours pas comment il est possible de passer des heures à la salle de sport sans avoir de résultats visibles sur votre ligne ? Voilà ce qu'il faut manger pour avoir un corps de mannequin... Par Séverine Labourel - Coach nutritionel chez Fitness Zone

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aire du sport n'est que la moitié de la bataille. Vous devez également savoir quoi manger en parallèle de votre entraînement. Ici, s'applique la régle des 70/30. En effet, la part de ce que vous mangez est plus importante que la part que le sport occupe dans votre routine. La nourriture et les boissons que vous consommez après une séance de sueur font une grande différence lorsqu'il s'agit Bowl cake de retrouver de l'énergie, de se muscler, de brûler des graisses, etc. Si vous ne parvenez pas à augmenter votre masse musculaire et à vous débarrasser de la bavette qui entoure votre abdomen ou si vous êtes tout simplement trop épuisé pour aller à la salle de sport le lendemain, il est probable que le problème ne réside pas dans votre programme de remise en forme, mais dans ce qui manque à votre régime alimentaire après l'entraînement. Découvrez dans ce programme ce qu'il faut manger pour perdre de la graisse tout en préservant le muscle. www.getmefit.lu, info : severine@fitnesszone.lu

ADOPTER UNE ALIMENTATION SAINE ET SIMPLE Vous pouvez diviser en 4 parties votre alimentation : 1. Fruits, 2. Légumes, 3. Glucides (pommes de terre, pâtes, riz, haricots rouges, pain complet), 4. Protéines, calcium et matières grasses végétales (poisson, viande blanche, lait, fromage maigre) LE PETIT-DÉJEUNER

Bowl Cake Flocons d'avoine, lait d'amandes et protéine (Whey) (apport : protéines) LA COLLATION

Une salade de fruits Préparée avec des fruits frais de saison (apport : vitamines) LE DÉJEUNER

Poulet grillé Patates douces et poulet grillé (apport : potassium) LA COLLATION DE L'APRÈS-MIDI

Une barre protéinée (Get me Fit) (apport : fibres) LE DÎNER

Pavé de saumon Du saumon avec des légumes croquants (apport : oméga 3) PREMIUM 110


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CLASSIC FUSION Titanium case. Self-winding chronograph movement.


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