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LE MOTEUR DE LA RÉUSSITE WELCOME
"Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.” Ces mots prononcés par le Comte Guillaume de Nassau à une époque lointaine peuvent aujourd'hui encore servir de leitmotiv à ceux qui douteraient de pouvoir réussir dans leurs entreprises. En tout cas, ils expriment parfaitement la détermination nécessaire qu'il faut de nos jours pour avancer. Avec les difficultés qui s'ajoutent à toute entreprise, comme une pile de linge sale qui n'en finirait plus de grimper, c'est une bonne dose de persévérance qu'il faut.
La réalisation d'un magazine ne fait pas partie des choses les plus simples, car avec les coûts d'impression et les nombreuses charges qui lui sont liés, il est assez difficile de pouvoir cumuler autant d'années d'existence.
Aujourd'hui, nous pouvons nous féliciter d'avoir réussi à voir plus loin, avec l'ouverture en septembre d'un lieu qui sera à l'image de Premium, conçu aux confluents de plusieurs inspirations : l'automobile, l'horlogerie, les cigares, et même la mode... Une évolution qui a été possible grâce à la rencontre avec Henry Hassid, un entrepreneur doté d'une persévérance exemplaire, qui a vu au-delà des pages tout le potentiel de ce magazine.
Le 2 mai, l'homme d'affaires a enfilé sa combinaison de pilote pour disputer le Ferrari Challenge Trofeo Pirelli Europe, à bord de la voiture qui arbore les couleurs du Premium Private Club et des autres marques du groupe. L'Italie, avec le circuit du Mugello, est le premier des six pays concernés par cette course. L'été verra les pilotes et les équipes se retrouver pour trois manches du championnat. Le circuit espagnol de Jerez ouvrira la trilogie méditerranéenne estivale du 20 au 23 juin, avant les épreuves prévues le mois suivant à Portimão, au Portugal, et au Castellet, en France, les week-ends des 7 et 28 juillet respectivement. La sixième manche de la série européenne se tiendra au Nürburgring, en Allemagne, du 5 au 8 septembre. Vous pourrez suivre les courses de notre équipe en live streaming sur le site ferrari.com
Je vous souhaite une bonne lecture de ce numéro spécial “Habitat et design”.
Fondateur et rédacteur en chef
David Bail
Tél. +352 691 598 720
Email : david@magazinepremium.lu
Responsable de publication et publicité
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Conception - réalisation
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Rédacteurs et contributeurs
Annie Esch
Dean Boyd
Magali Eylenbosch
Antonio Da Palma Ferramacho
David Furcajg
Impression
Tirage Luxembourg : 8 000 exemplaires
Fréquence : 4 numéros doubles H/F par an
Impression BDZ Centre d'impression www.magazinepremium.lu
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p. 8 Edito
12 LIFESTYLE
p. 12 Le trident au pays du crémant
p. 14 Wonderfair 2024
p. 16 Tous en piste ! p. 18 Timothée Chalamet, le diamant brut
26 SAVEURS
p. 26 Le goût de la précision
30 TAKE CARE
p. 30 La perfection à un cheveu près
32 ÉVASION
p. 32 Les deux perles de l'île Maurice
36 FASHION
p. 36 Timberland, la pompe à cash p. 40 Adoptez le British style
42 HIGH TECH p. 42 2 milliards sous les mers
44 POWER p. 44 Permis de drifter
49 LUXGEARS
p. 50 Un match de choix p. 52 Match au sommet
54 CULTURE
p. 54 Les Gentlemen en costume 8 pièces
p. 56 La forme et la fonction
58 WATCHES
p. 58 Top watch
p. 59 Watches & Wonders
p. 64 Jamais sans ma Santos
67 JEWELERY
p. 67 La marque qui vient du ciel
68 DOSSIER SPÉCIAL HABITAT
p. 68 Un petit pas vers un grand changement
p. 72 Unicorn, un conte de fée
p. 76 Paradis retrouvé
p. 80 In love with Dubaï
p. 84 Duos gourmands
Entretien avec le nouveau
messie d'Hollywood
LE TRIDENT
AU PAYS DU
CRÉMANT
Le second volet de la série #MadeinItaly a encore une fois démontré le savoir-faire italien en matière d’œnologie, de gastronomie et de belles cylindrées. L'événement, proposé par le Garage Intini | Maserati en partenariat avec Bernard-Massard et B17 Groupe Tero, a pour vocation de célébrer le luxe italien, l'artisanat, comme les collaborations privilégiées entre entrepreneurs – trois piliers fondamentaux de la marque Maserati. Les 15 et 16 mars derniers, dans les Caves Bernard-Massard, les invités guidés par les vignerons, ont dégusté quelques grands crus italiens, et même pour certains, suivi l'une ou l'autre de leur Masterclasses. Ils avaient également la possibilité de faire la visite des caves, et d'essayer une Maserati. Côté restauration, le fameux restaurant italien Come à la Maison a servi un walking-lunch dans la ville de Grevenmacher. Plus tard, c'est un dîner privé qui a eu lieu au Tero River House, orchestré par Leonardo de Paoli, le Chef du restaurant OiO, préparé en équipe avec Marc Bernardi, le chef de Gusto Naturale.
The second instalment of the #MadeinItaly series once again demonstrated the Italian expertise in wine, food and motorcycles. The event, organised by Garage Intini | Maserati in partnership with BernardMassard and B17 Groupe Tero, is a celebration of Italian luxury, craftsmanship and close collaboration between entrepreneurs - three fundamental pillars of the Maserati brand. On 15 and 16 March, in the Caves Bernard-Massard, guests were guided by the winemakers as they tasted some of Italy's great wines, and some even attended one or other of their Masterclasses. They also had the chance to visit the cellars and test drive a Maserati. On the catering front, the famous Italian restaurant Come à la Maison served a walking-lunch in the town of Grevenmacher. Later, a private dinner was held at Tero River House, orchestrated by Leonardo de Paoli, the chef of the OiO restaurant, and prepared in collaboration with Marc Bernardi, the chef of Gusto Naturale.
Ouvert de 10h00 à 19h00 du lundi au samedi
WONDERFAIR 2024
Les 18 et 19 septembre, le salon de l'exception se déroulera en avant-première sur le site de GridX, le nouveau centre dédié à la passion automobile.
La Wonderfair est un événement qui a été pensé pour les esthètes. En un seul et même lieu, lors de moments suspendus, il est possible de rencontrer des maîtres d’excellence : belles mécaniques, horlogerie, joaillerie, art et métiers d’art.
C'est à GridX, le nouveau projet en construction à Luxembourg qui est sur toutes les lèvres, dont l'ouverture est prévue officiellement en 2025, que sera organisée cette nouvelle édition. GridX est le premier concept de ce genre en Europe, il s’agit d’un univers multidimensionnel qui réunit des activités artisanales, commerciales et professionnelles, d’hébergement, de restauration, de divertissements, d’expériences, d’innovation et d’événementiel autour d’une thématique : la passion pour la mobilité classique et du futur, son histoire et l’excellence de ses acteurs.
C'est donc là, dans un esprit Circus, que nous réunirons le nectar de l’art de vivre. Aux côtés de marques phares automobiles, nous y accueillerons bien entendu de l’horlogerie, de la joaillerie - représentées par certains des principaux détaillants de la place ainsi que des manufactures - auprès desquelles l’art et l'artisanat d’exception se tailleront une place de choix.
De nombreux autres partenaires et surprises seront à découvrir dans ce nouveau lieu, les 18 et 19 septembre prochains. Événement uniquement accessible sur invitation ou inscription.
www.wonderfair.events
Wonderfair is an event designed for aesthetes. In one and the same place, during suspended moments, it is possible to meet masters of excellence: fine mechanics, watchmaking, jewellery, art and crafts.
This year's event will be held at GridX, the new project under construction in Luxembourg that is on everyone's lips, and which will officially open in 2025.
GridX is the first concept of its kind in Europe, a multidimensional universe that brings together craft, commercial and professional activities, accommodation, catering, entertainment, experiences, innovation and events around one theme: a passion for classic and future mobility, its history and the excellence of its players.
So it's here, in a Circus spirit, that we'll be bringing together the nectar of the art of living. Alongside leading car brands, we will of course be welcoming watchmakers and jewellers - represented by some of the leading retailers in the area, as well as manufacturers - who will be giving pride of place to exceptional art and craftsmanship.
www.wonderfair.events
Many other partners and surprises will be waiting to be discovered at this new venue on 18 and 19 September. Invitation and registration required.
COMMANDING THE SCREEN FROM THE FIRST FRAME. CHARLIZE THERON WEARS THE NAVITIMER.
ÉVÉNEMENT
TOUS EN PISTE !
Le 15 avril, Premium et le SixSeven ont présenté la super racing car qui défendra cette année les couleurs de notre nouveau Premium Private Club au Ferrari Challenge Trofeo Pirelli.
COMMENT INVESTIR DANS L’IMMOBILIER DIFFÉREMMENT ET DE FAÇON OPPORTUNISTE ?
Dans un marché immobilier en pleine mutation, les fluctuations économiques ouvrent de nouvelles opportunités d'investissement en « distressed deal » ou grâce à une diversification géographique, stratégie clé chez Real Estate Premium Opportunity, et offrent stabilité et souplesse pour maximiser les rendements. Avec un réseau de solides partenaires locaux, l'équipe capitalise sur des investissements en equity dans des opérations immobilières sur des emplacements dynamiques internationaux.
Les fluctuations des taux sont une source d'opportunités
Comment saisir les opportunités en cette période ? Dans le monde de l'immobilier, les fluctuations économiques sont souvent le terreau fertile de nouvelles opportunités d'investissement. Récemment, l'évolution des taux d'intérêt a ouvert la porte à des possibilités particulièrement intéressantes. « Le marché immobilier fait face à une pénurie de financement, due à la dépréciation des actifs et au manque d’appétit des banques. De nombreux acteurs sont dans l'incapacité d’honorer leurs obligations financières. Cette situation ouvre la voie à de multiples opportunités pour les investisseurs. Certains acteurs sont contraints d'abandonner leur participation financière de départ et entament des négociations pour restructurer leurs dettes. » explique Pierre Thomas, CEO et Cofondateur de Real Estate Premium Opportunity, société spécialisée dans les investissements en private equity immobilier.
La diversification géographique est une autre façon d’optimiser son investissement Dans le monde de l'investissement immobilier, la diversification géographique est devenue une stratégie incontournable pour les investisseurs
souhaitant optimiser leurs rendements tout en réduisant les risques. Cette approche consiste à répartir les investissements dans différentes régions géographiques plutôt que de se concentrer sur un seul marché. « La diversification géographique est bien plus qu'une simple stratégie ; c'est un bouclier contre les turbulences économiques locales et géopolitiques qui offre une stabilité dans un monde en constante évolution. Elle nous offre également la souplesse nécessaire pour saisir les opportunités au moment où elles se présentent » précise Tanguy Besrest, Managing Partner et Cofondateur de Real Estate Premium Opportunity. L’équipe se concentre sur les projets situés dans des emplacements dynamiques, où des facteurs tels que la visibilité, la notoriété et le contexte géographique jouent un rôle essentiel dans l'attractivité des investissements.
Un réseau solide de partenaires locaux dans des zones dynamiques
L’équipe de Real Estate Premium Opportunity a construit depuis plus de quinze ans un réseau de partenaires locaux avec un historique solide pour identifier et exploiter les opportunités dans de nombreuses régions. « Nous avons développé un réseau de partenaires stratégiques nous permettant l’accès à des stratégies de niche, ce qui nous permet de nous démarquer des acteurs traditionnels. », précise Pierre Thomas.
Une équipe locale dotée d'une grande expertise
L'expérience significative des quatre membres de l’équipe de Real Estate Premium Opportunity, combinée à son vaste réseau immobilier à l'échelle internationale, lui permet de maximiser les opportunités offertes par le secteur immobilier. « Notre expérience de longue date nous permet
d'accélérer la mise en place des structures nécessaires à nos investissements. Cette expertise renforce la qualité et la pertinence de nos décisions, offrant ainsi un avantage direct à nos investisseurs. De plus, les actifs dans lesquels nous investissons ont l’avantage d’être tangibles, ce qui offre une grande sécurité aux investisseurs. », ajoute Pierre Thomas. Basée au Luxembourg, notre équipe bénéficie actuellement d'une clientèle privée avertie basée essentiellement en Europe. Nous prévoyons également d'attirer davantage de clients institutionnels à l'avenir grâce au lancement d’une structure régulée au Luxembourg, sous la forme d'un RAIF (Reserved Alternative Investment Fund). La demande croissante pour l'immobilier et le private equity devrait soutenir notre croissance.
Contacts
Tanguy Besrest, Managing Partner et co-fondateur tanguy.besrest@opportunity.re +352 661 255 188
Contacts : info@opportunity.re
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Cape Coral (Floride) : Projet de construction d’un MultiFamily, début de la construction Q3 2024, une des premières lignes d’investissement de la stratégie globale.Révélé à l'âge de 22 ans grâce à une nomination aux Oscars qui en fait le plus jeune acteur jamais nommé dans cette catégorie, la star précoce nous parle de ses rôles, aussi variés que le sont ses tenues vestimentaires...
TIMOTHÉE CHALA
Le diamant brut
Interview David Bail Photos Julian UnganoMET
Pour un jeune homme en pleine gloire, Timothée Chalamet affiche ce jour-là une nonchalance déconcertante. Il se détend dans le canapé de sa suite d'hôtel et admet qu'il est encore en train de digérer l'attention et les accolades dont il a été l'objet au cours des deux dernières années. Il s'exprime très bien et donne l'impression d'être l'un de ces artistes intellectuels avec ses cheveux ébouriffés et ses manières élégantes. C'est toujours avec la même envie d'apprendre qu'il promet de ne pas se laisser entraîner dans la banalité du box-office, malgré les contrats mirobolants qu'on lui propose. Son nouveau film, Dune II, annoncé comme l'un des plus grands succès au cinéma de 2024, malgré la performance mitigée du premier opus, prouve que le jeune acteur de 28 ans est promis à un bel avenir.
: Vous êtes passé d'un film sur le cannibalisme – Bones and All – à jouer le volatil Willy Wonka, puis aux profondeurs dystopiques de Dune. Y a-t-il quelque chose que vous ne pouvez pas faire ?!
Timothée Chalamet : Eh bien, il y a beaucoup de choses que je ne peux pas faire, donc commençons par là [rires]. En fin de compte, je cherche toujours à essayer des choses différentes que je peux faire de façons différentes, et c'est ce qui m'inspire. Je dois admettre que c'est quelque chose de très difficile pour le cerveau de passer d'un projet comme Willy Wonka, qui était si positif à tous égards, à Dune avec toute sa noirceur, son conflit et son intrigue. Pourtant, ces contrastes émotionnels sont vraiment représentatifs de la vie quotidienne que nous menons.
Étiez-vous satisfait de la réaction à votre rôle de Paul Atreides dans le premier Dune ?
Oui, et j'espère que le deuxième obtiendra le même niveau de réactions positives. C'était génial de le tourner et celui-ci a plus d'action, ainsi qu'une dose de romantisme. Je dirais que j'étais plus inquiet de la réaction que j'allais provoquer en jouant Willy Wonka. Pour être honnête, je pense que ce rôle s'accompagnait d'une plus grande pression et d'une étude plus approfondie. En fin de compte, tout le monde souhaite le succès de Dune et pense qu'il en a le potentiel, mais il convient de souligner que le film original de David Lynch des années 1980 n'a pas été très bien accueilli à l'époque. Il est devenu une sorte de brûlot et n'a vraiment acquis un statut d'icône qu'au cours des décennies qui ont suivi.
Saviez-vous que le contrat pour la franchise Dune vous engagerait pour deux films ?
Denis [Villeneuve, le réalisateur du film] a dit qu'il avait décidé très tôt de diviser le film en deux parties, et je crois avoir entendu dire que le premier film couvre environ 70% du livre de Frank Herbert. Cependant, Denis veut également couvrir le deuxième livre (Dune : Le Messie), et un troisième film est également en préparation. Nous verrons donc combien de films Denis souhaite encore réaliser. La réalisation de ces films est un projet d'une telle ampleur.
Que peut-on attendre de votre personnage dans ce deuxième volet de la franchise ?
Paul n'est plus le jeune homme que nous voyons dans la première partie. Ici, c'est l'évolution de Paul Atreides. Nous le voyons pleinement devenir le Muad'Dib (“Souris du désert”, le surnom qu'il se donne dans le premier film) qui a été magnifiquement décrit dans le premier film.
Nous ne voyons pas le personnage de Jason Momoa dans ce film, mais ayant lu les livres, il sera de retour sous les traits de son personnage Duncan Idaho dans la partie Messie de la franchise, n'est-ce pas ? Oh oui, j'aime ça – un fan de Dune ! [Rires]. Oui, c'est exact. Nous pouvons nous en sortir sans spoiler, je pense.
« Je dois admettre que c'est quelque chose de très difficile pour le cerveau de passer d'un projet comme Willy Wonka, qui était si positif à tous égards, à Dune avec toute sa noirceur, son conflit et son intrigue. »
Je l'espère, oui. Ne pas avoir Jason, mais avoir Florence Pugh dans le rôle de la princesse Irulan, Austin Butler dans celui de Feyd-Rautha, Christopher Walken dans le rôle de l'empereur Shaddan et bien d'autres acteurs... semble être un bon compromis, n'est-ce pas ?
Oh, absolument, et c'était le cas. Austin a montré exactement ce qu'il apporterait au film lorsque nous avons fait la lecture de la table de casting sur Zoom. J'ai été absolument époustouflé - il était tout simplement génial. Rien que cela m'a rempli d'une telle excitation et d'une telle confiance que cela allait être incroyable, et c'est vraiment ce qui s'est passé pour le film.
Pour revenir à ça, comment avez-vous ressenti le contraste entre la merveilleuse et envoûtante performance de Wonka, puis le rôle totalement opposé de Paul dans Dune ?
Oui, ils sont vraiment très différents, n'est-ce pas ? Mais c'est mon travail, et heureusement, l'univers était de mon côté, me donnant une pause de deux mois et demi entre ces rôles très contrastés. Cette pause a été cruciale. Elle m'a donné l'espace mental et le temps nécessaires pour passer d'un personnage complexe à un autre, d'autant plus que je revisitais un rôle que j'avais déjà abordé dans la première partie de la série Dune
Après avoir joué des rôles aussi variés et montré votre immense polyvalence, qu'allez-vous aborder pour continuer à jouer des rôles aussi divers ?
Honnêtement, rien ne me vient à l'esprit et je ne suis pas timide ou je n'ai pas l'impression que si je dis quelque chose, on se moquera de moi ou on me rabaissera. Je n'y ai même pas pensé. Je préfère voir les offres qui me parviennent et attendre que la tempête passe.
Ce que nous savons, au moins, c'est que vous reviendrez à la réalité en jouant le rôle d'un Bob Dylan jeune pour le biopic de James Mangold, A Complete Unknown...
Je suis tellement honoré de jouer l'une des plus grandes légendes vivantes de la musique, Bob Dylan. L'histoire sera centrée sur lui, lorsqu'il avait 19 ans et qu'il est parti à New York, presque sans argent, et sur la façon dont il est devenu célèbre dans le monde entier en l'espace de quelques années seulement. Je connaissais un peu la scène folk de l'époque, mais j'ai dû faire beaucoup plus de recherches. Nous sommes entrés dans une ère de divertissement tellement différente, et c'est une bonne chose, mais j'ai aussi l'impression que nous avons laissé de côté tant de genres de chansons. Je chante moi-même dans ce rôle et je m'y suis préparé presque toute ma vie, sans même savoir que j'allais le faire. Si quelqu'un craint que je ne profane son héros, il peut me voir dans une production de Cabaret de Laguardia datant de 2013, sur YouTube.
Vous aviez accepté de jouer ce rôle dès 2020, puis, comme nous le savons, certaines choses dans le monde ont changé, quelque peu...
Le confinement a vraiment retardé ce film, oui. Je pense que lorsque vous avez un film qui nécessite que les foules soient proches les unes des autres, vous pouvez soit trouver cent solutions pour contourner un problème très simple, soit simplement mettre le projet en attente et y revenir lorsque tout se sera calmé.
Que pensez-vous avoir accompli dans votre carrière jusqu'à présent ?
Je n'ai encore rien réalisé. J'apprends toujours sur moi-même et ma carrière. J'en suis maintenant au point où je veux revenir à des sujets plus sombres et explorer de petits projets ainsi que de grands. C'est une évolution, une nécessité.
Est-il vrai que vous parlez italien, en plus du français et de l'anglais ? Non, pas vraiment. J'ai grandi en parlant à la fois le français et l'anglais, puisque mon père est originaire de France. L'italien est beaucoup plus difficile - je pense que je peux le parler jusqu'à un certain niveau - j'ai suivi des cours d'italien pendant quelques années, mais il y a toujours plus à apprendre. J'aime les Italiens parce qu'ils sont si différents des Français, bien qu'ils partagent le même amour de la nourriture et du vin. J'aime le fait que les Italiens aient un sens aigu de la famille et qu'ils soient très chaleureux dans leur façon de se comporter ensemble et de vous saluer en tant qu'étranger.
Quels sont les acteurs qui vous ont servi de modèle avant de vous lancer dans l'industrie ?
Je n'en ai pas vraiment. J'ai toujours pensé que c'était trop éloigné et j'avais l'ambition de rivaliser avec les acteurs plutôt que de leur ressembler. Je sais que cela peut paraître étrange, n'estce pas ? En réalité, je n'ai commencé à apprécier le véritable talent des acteurs que lorsque j'ai travaillé à leurs côtés.
Comme qui ?
Si je devais en citer un, ce serait Matthew McConaugheynous avons évidemment travaillé ensemble sur Interstellar Dès le premier jour, c'était quelqu'un qui était prêt et heureux de m'orienter dans la bonne direction. J'ai le sentiment de lui devoir beaucoup, non pas tant dans ce que j'ai fait que dans ce que je n'ai pas fait, c'est-à-dire éviter les pièges dans lesquels les jeunes acteurs masculins ont tendance à tomber lorsqu'ils débutent. J'ai beaucoup bénéficié de ses conseils. C'est lui qui m'a vraiment montré l'importance de bien se préparer pour un rôle. Et je ne parle pas de la lecture d'un scénario - c'est lui qui m'a appris à m'immerger dans un personnage, dans l'histoire, dans l'époque, dans l'architecture... dans tout cela. J'ai compris qu'un film ne se résumait pas aux actions et aux dialogues des acteurs. C'était également intéressant de voir comment il s'occupait de la presse - il m'a même aidé pour l'aspect professionnel du métier d'acteur.
« Un acteur ne peut vraiment faire confiance qu'à un autre acteur. Ils sont les seuls à pouvoir se comprendre. »
Est-ce que cette expérience est quelque chose que vous pouvez mettre à profit, maintenant que vous êtes un acteur établi ?
Avoir quelqu'un avec qui un jeune acteur peut parler et qui comprend bien l'industrie est très rassurant. Les agents et les attachés de presse prétendront qu'ils le font, mais soyons honnêtes, il y a souvent une arrière-pensée. Un acteur ne peut vraiment faire confiance qu'à un autre acteur. Ils sont les seuls à pouvoir se comprendre.
Avez-vous d'autres personnes à qui vous confier ?
Je suis très proche de ma sœur qui a quelques années de plus que moi. Je lui ai toujours beaucoup parlé. Je ne lui cache jamais rien.
Avez-vous le sentiment d'être un mélange de culture française et américaine ?
Je ne peux pas dire si ma sœur et moi nous sentons plus français ou plus américains. Nous aimons les deux cultures et il est toujours intéressant d'avoir les deux points de vue et de pouvoir profiter du genre de vie qu'une ville comme New York ou Paris a à offrir. Les deux cultures accordent une grande importance aux arts, ce que j'apprécie évidemment. J'ai passé presque tous mes étés à Paris et en France jusqu'à l'âge de 15 ans, bien que ma base ait toujours été New York.
For a young man in the throes of major stardom, Timothée Chalamet is a study in nonchalance. He eases back in his hotel suite sofa and admits that he's still processing the attention and accolades that have been coming his way en masse over the past couple of years. He is highly articulate and gives the impression of being an intellectual artist type with his tousled hair and elegant manner. He’s also still keen to learn and promises he won’t get dragged into box office banality, despite the offer of some eye-watering contracts. His new movie, Dune: Part Two, tipped to be one of the biggest movies of 2024, despite the perhaps lukewarm performance of its predecessor, proves the 28-year-old Frenchman is a man moving forward... yet without the fear of looking back.
: You’ve gone from a film about cannibalism – Bones and All –to playing the mercurial Willy Wonka, to the dystopian depths of Dune. Is there nothing you can’t do?!
Timothée Chalamet : Well there is a lot I can’t do, so let’s start there [laughs]. Ultimately I am looking to try many different things in many different ways, and that is the thing that inspires me, always. I will admit it is something very tough on the brain to go from a project such as Wonka that was so positive in every kind of way, to Dune with all its darkness, conflict and intrigue. Yet really these contrasts of emotions are true of the everyday lives we lead.
Were you happy with the response to your role as Paul Atreides in the first Dune?
Yes I was, and hopefully the second one gets just the same level of positive feedback. It was great shooting it and this one has more action, plus a romantic slant. I would say I was more worried about the reaction I’d get to being Willy Wonka. I think that comes with more pressure and scrutiny, if I’m honest. Ultimately, everyone wants Dune to succeed and believes it has the potential too, but it’s worth pointing out that the David Lynch original from the 1980s wasn’t actually that well-received at the time. It became something of a slow burner and only really gained iconic status over the decades that followed.
Did you know that the gig for the Dune franchise would see you in place for two movies?
Denis [Villeneuve, the movie’s director] said that he decided very early on that he wanted to split the film into two parts, and I think I heard that the first movie covers about 70% of the book by Frank Herbert. However, Denis also wants to cover the second book (Dune: Messiah), so a third movie is also in the offing. So, we’ll have to see how many more Denis wants to do. The making of these films is such a big project.
What can we expect from your character in this second part of the Dune franchise?
Paul is no longer the young man we see in part one. Here, this is the evolution of Paul Atreides. We fully see him become the Muad'Dib’ (Desert Mouse, the nickname he gives himself in the first movie) that was described beautifully in the first part play.
We don’t see Jason Momoa’s character in this movie, but having read the books, he’s going to be back as his character Duncan Idaho in the Messiah section of the franchise, isn’t he?
Oh yeah, I like it – a Dune nerd! [Laughs]. Yeah, that’s right. We can get away with this not being a spoiler alert I think.
I hope so, yeah. Not having Jason, but having Florence Pugh as Princess Irulan, Austin Butler as Feyd-Rautha, Christopher Walken playing Emperor Shaddan and quite a few more actors...seems like a good trade-off, doesn’t it?
Oh, absolutely it does and it was. Austin was demonstrating exactly what he would be bringing to the movie when we were doing the cast table read on Zoom. I was absolutely blown away - he was just awesome. That alone filled me with so much excitement and confidence that this was just going to be incredible, and it really did turn out that way for the movie.
LIFESTYLE
So to go back to that point - how did it feel contrasting between the Wonka's wonderful and spellbinding performance Wonka, then playing a totally contrasting role of Paul in Dune? Yeah, they really are completely different, aren’t they? But that is my job, and thankfully, the universe was on my side, giving me a two-and-a-half month break between these wildly contrasting roles. This break was crucial. It allowed me the mental space and time to fully transition from one complex character to another, especially since I was revisiting a role, I'd already tackled in the first part of the Dune series.
After playing such varied roles and showing your immense versatility, what can you tackle next to keep this run of diverse roles going?
« I can't say if my sister and I feel more French or more American. We love both cultures and it's always interesting to have both perspectives and be able to enjoy the kind of life that a city like New York or Paris has to offer. »
Quite honestly, nothing springs to mind and I’m not just being coy or feeling that if I do say something I might be laughed at or shot down. I haven’t even thought about it. I like to see what offers come in and wait for the dust to settle.
What we do know, at least, is you’ll be back to reality by playing the role of an early-life Bob Dylan for the James Mangold biopic A Complete Unknown...
I’m so honoured to be playing one of the ultimate living legends of music, in Bob Dylan. It’ll be centred on him when he was 19 years old and going to New York, with almost no money, and how he would up becoming truly world-famous in the space of just a few years. I knew a little bit about the folk scene around that time, but I had to do a lot more research. We are in such a different era of entertainment now and that’s a good thing, but I also feel we have left so many songwriting genres behind. I am do my own singing in the role, and I’ve been preparing most of my life for it – without me even knowing that I was going to be doing it. If anybody is worried about me desecrating their hero, they can watch me in a Laguardia production of Cabaret from 2013, on YouTube.
You had committed to playing this role way back in 2020, then as we know, a couple of things in the world changed, somewhat... Lockdown really set this film back, yes. I think when you have a movie that necessitates crowds being close together you can either find a hundred solutions to work a complicated route around something very simple, or just put the thing on hold and come back to it when everything has subsided.
What do you feel you have achieved in your career so far?
I haven’t achieved anything yet. I’m still finding out about myself and my career. I’m at the point now where I want to step back to darker subjects and explore small projects as well as big ones. It’s all evolution; all necessary.
Is it true you can speak Italian, as well as French and English? No, not really. I grew up speaking both French and English since my father comes from France. Italian is much more difficult – I guess I can speak it to a certain level – I’ve taken Italian classes for a few years but there is always more to learn. I love Italians for the fact they are so different to the French, albeit with a similar love of food and wine. I love the fact Italians have a strong sense of family and are very warm in the way they behave together and how they greet you as a foreigner.
Which actors did you look up to before you go into the industry?
None really. I always felt it was too distant and I had my own ambitions to compete with actors rather than be like them. I know that sounds quite strange, doesn’t it? In actual fact, I only really began to appreciate the true talent of actors when I was working alongside them.
Like who?
If I had to name one it would be Matthew McConaughey – obviously we worked together on Interstellar. From day one he was someone willing and happy to steer me in the right direction. I actually feel I owe an awful lot to him, not so much in what I have done, but in what I haven’t done, and by that I mean avoiding a lot of the traps that young male actors tend to fall into when they're starting out. I've benefited a lot from his advice. He was the person who really showed me the value of preparing properly for a role. And I don’t mean reading a script – he was the one who told me how to properly immerse myself in a character, in the history, in the era, in the architecture... the whole thing. I came to realise that a movie was about so much more than the actions and the dialogue of those in shot. It was also interesting to see how he handled the press – he’s even helped me with the business side of acting.
Is that experience something you can now pay forward, now you are an established actor?
Having someone young actors can talk to and who understands the industry well is very reassuring. Agents and publicists will pretend they do that, but let’s be honest there is often an ulterior motive. An actor can only really fully trust another actor. They are the only people who can empathise with each other.
Did you have any other people you confide in?
I'm very close to my sister who's a few years older than me. I have always spoken to her a lot. I never hide anything from her.
Do you feel that you're a mix of both French and American culture?
I can't say if my sister and I feel more French or more American. We love both cultures and it's always interesting to have both perspectives and be able to enjoy the kind of life that a city like New York or Paris has to offer. Both cultures place a heavy emphasis on the arts which is obviously something I appreciate. I spent almost every summer in Paris and in France until I was 15 years old although my base has always been New York.
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GASTRONOMIE | CHEF HIMANSHU SAINI
LE GOÛT DE LA PRÉCISION
Grâce à sa cuisine créative et moderne, ce chef indien a été récompensé de deux étoiles Michelin et fait désormais partie des “Made of Makers”, la famille des talents extraordinaires de Jaeger-LeCoultre.
Interview David Bail Photos Jaeger-LeCoultreComment s'ouvrir à de nouvelles perspectives lorsqu'on est déja une marque qui a su faire preuve de créativité tout au long de son passé ?
C'est l'objet du programme “ Made of Makers ”, initié par la Grande Maison, une série de partenariats avec des artistes et artisans extérieurs au monde de l’horlogerie. Ainsi s’est formée, peu à peu, une communauté de créateurs qui partagent les mêmes valeurs et vision de la créativité de JaegerLeCoultre. Outre la production d’œuvres, ce programme souhaite inspirer des échanges interdisciplinaires et cultiver des relations durables entre artistes, pour ouvrir de nouveaux échanges avec des publics variés.
Catherine Rénier, CEO de Jaeger-LeCoultre, explique : « Fidèle à l’esprit de notre fondateur Antoine LeCoultre, notre Manufacture est depuis toujours convaincue que l’ouverture d’esprit est essentielle pour faire réellement preuve d’innovation et être en mesure de repousser les limites. Avec « Made of Makers », nous cherchons des perspectives inédites sur les valeurs que la pratique de l'horlogerie, de l'art et d'autres disciplines créatives peuvent apporter aux expériences de vie ». Ce programme a déjà permis de mettre à l'honneur de multiples créateurs, tous issus d'horizons différents, comme le compositeur et producteur Tokio Myers, l'artiste coréenne Yiyun Kang, ou la cheffe pâtissière française Nina Métayer, pour ne citer qu'eux. Aujourd'hui, c'est le tour de Himanshu Saini, le Chef indien aux deux étoiles Michelin, de partager son savoir-faire avec les artisans de la manufacture. Himanshu a appris la cuisine auprès de sa mère au cours de son enfance passée dans le quartier Sui Walan du vieux Delhi, connu pour son authentique streetfood. Son restaurant, le Trèsind Studio à Dubaï, est une ode aux racines de la cuisine indienne qu'il sublime grâce à des produits frais, des herbes et des fleurs qu'il déniche localement. Une cuisine moderne et gastronomique, aussi précise que l'expertise des horlogers de la Vallée de la Joux.
: Comment vivez-vous au quotidien vos deux étoiles Michelin, est-ce une pression ou une motivation ? Himanshu Saini : L'arrivée du guide Michelin à Dubaï, il y a tout juste deux ans, m'a d'abord motivé. À l'approche de la troisième édition cette année, je me sens encore plus motivé. La succession rapide de nos deux étoiles Michelin, obtenues à seulement un an d'intervalle, n'était pas commune et a constitué une forte motivation. Habituellement, l'obtention d'une deuxième étoile nécessite un parcours plus long, qui s'étend souvent sur 5 à 10 ans. Il s'agissait donc d'une étape importante pour nous. Étant donné qu'il n'y a que trois restaurants indiens à Dubaï qui ont deux étoiles Michelin, dont le nôtre, il y a une pression constante pour maintenir cette norme. Le guide Michelin met l'accent sur la régularité, ce qui ajoute à la pression. Comme aucun restaurant indien n'a encore obtenu trois étoiles Michelin, je refuse de me contenter de deux. De mon point de vue, la différence entre un restaurant deux étoiles et un restaurant trois étoiles est minime. Nous nous engageons à tout mettre en œuvre pour devenir le premier restaurant indien à obtenir cette prestigieuse distinction et à faire honneur au paysage culinaire de l'Inde.
Comment décririez-vous votre cuisine ?
C'est un peu comme une exploration de l'évolution de la cuisine indienne. En fait, une partie intégrante de notre mission consiste à élargir la perception que les gens ont de la cuisine indienne, en remettant en question les stéréotypes et les idées préconçues. Grâce à nos efforts culinaires, nous cherchons à redéfinir
l'image de celle-ci, en favorisant une meilleure appréciation de sa signification culturelle. Notre objectif principal est d'explorer la diversité géographique du paysage culinaire indien, en mettant l'accent sur les épices et les habitudes alimentaires.
Pourquoi avez-vous voulu devenir chef ?
Je plaisante souvent en disant que je n'étais pas particulièrement doué pour autre chose, pour être franc. Il y a environ 20 à 25 ans, l'idée dominante dans mon pays était que ceux qui n'excellaient pas sur le plan académique ou sportif s'orientaient souvent vers l'hôtellerie, presque comme un choix de carrière par défaut. C'était perçu comme un domaine qui n'exigeait pas nécessairement de grandes qualifications, mais plutôt une capacité de base à lire, écrire et comprendre. Cependant, mon affinité personnelle pour les restaurants et la planification méticuleuse de mes repas a joué un rôle important dans ma décision de poursuivre dans cette voie. La nourriture a toujours été au cœur de la vie de ma famille ; même mes ancêtres, jusqu'à mes arrière-grands-pères, étaient issus du milieu agricole et apportaient des produits frais directement dans notre cuisine. En grandissant, nos conversations quotidiennes tournaient autour de ce que nous allions cuisiner et de la manière dont nous allions le préparer. J'ai passé d'innombrables heures dans la cuisine à explorer différents plats, et il est devenu évident très tôt que c'était là que se trouvait ma véritable passion. En toute honnêteté, je n'ai jamais envisagé de poursuivre une autre carrière.
Comment avez-vous réagi quand Jaeger-LeCoultre vous a proposé de faire partie de ses “ Made of Makers ” ?
Lorsque Jaeger-LeCoultre m'a proposé de participer au programme “Made of Makers”, ce fut une surprise totale, car je n'avais jamais représenté ou collaboré avec une maison de luxe auparavant. Bien que j'aie été approché par de nombreuses maisons dans le passé, aucune n'était aussi prestigieuse que Jaeger-LeCoultre. Ce qui m'a le plus intrigué, c'est la profondeur de l'implication requise ; il ne s'agissait pas simplement de porter une montre et de poser pour des photos, mais plutôt de s'engager dans un projet d'un an. Cet aspect m'a enthousiasmé, car il me permettait de contribuer de manière tangible à mon art culinaire, un domaine qui me passionne profondément. En outre, ce qui m'a le plus frappé, c'est l'aspect non commercial de la collaboration, qui correspond à mes valeurs personnelles. Le savoir-faire méticuleux et la riche histoire de Jaeger-LeCoultre ont trouvé un écho en moi, reflétant l'éthique de mon propre restaurant, où la passion et le lien personnel l'emportent sur les considérations commerciales. Notre engagement commun en faveur de l'artisanat et de la narration a forgé un lien significatif entre nous.
Ci-contre
« Il y a environ 20 à 25 ans, l'idée dominante dans mon pays était que ceux qui n'excellaient pas sur le plan académique ou sportif s'orientaient souvent vers l'hôtellerie, presque comme un choix de carrière par défaut. »
How can you open up to new perspectives when you are already a brand that has demonstrated creativity throughout its history? This is the aim of the "Made of Makers" programme initiated by La Grande Maison, a series of partnerships with artists and craftsmen from outside the watchmaking world. In this way, a community of creators who share the same values and vision of creativity as Jaeger-LeCoultre has gradually come together. Catherine Rénier, CEO of Jaeger-LeCoultre, explains: "True to the spirit of our founder Antoine LeCoultre, our Manufacture has always been convinced that open-mindedness is essential to truly demonstrate innovation and be able to push back the boundaries. With 'Made of Makers', we're looking for fresh perspectives on the values that the practice of watchmaking, art and other creative disciplines can bring to life experiences". A programme that has already showcased a wide range of creators, all from different backgrounds, such as composer and producer Tokio Myers, Korean artist Yiyun Kang, and French pastry chef Nina Métayer, to name but a few. Today, it's the turn of Himanshu Saini, the Indian Chef with two Michelin stars, to share his knowhow with the artisans of the factory. Himanshu learned to cook from his mother and spent his childhood in the Sui Walan district of old Delhi, known for its authentic street food. His restaurant, Trèsind Studio in Dubai, is an ode to the roots of Indian cuisine, which he sublimates using fresh produce, herbs and flowers that he finds locally. His modern, gourmet cuisine is as precise as the expertise of the watchmakers of the Vallée de la Joux.
: How do you live your two Michelin stars on a daily basis, is this a pressure or a motivation?
Himanshu Saini : Initially, I found it motivating when the Michelin guide came to Dubai just two years ago. As we approach the third edition this year, I feel even more driven. The quick succession of our two Michelin stars, earned just one year apart, was uncommon and served as a strong motivation. Usually, obtaining a second Michelin star involves a longer journey, often taking 5 to 10 years. So, it was a significant milestone for us.
Given that there are only three Indian restaurants in Dubai with two Michelin stars, including ours, there is a constant pressure to uphold that standard. Michelin places great emphasis on consistency, which adds to the pressure. Since no Indian restaurant has yet attained three Michelin stars, I refuse to settle for two.
From my perspective, the difference between a two and a three-star restaurant is minimal. We are committed to striving towards becoming the first Indian restaurant to achieve this prestigious honour and bring pride to India's culinary landscape.
How would you describe your cooking style?
My cooking style can be described as an exploration of the evolution of Indian cuisine. In fact, an integral part of our mission is to expand people's perceptions of Indian food, challenging stereotypes and preconceived notions. Through our culinary endeavours, we seek to redefine the narrative surrounding Indian cuisine, fostering a deeper appreciation of its cultural significance. Our primary focus is on exploring the geographical diversity of India's culinary landscape, with a particular emphasis on spices and eating habits.
Why did you become a chef?
I often joke that I was not particularly skilled at anything else, to be frank. About 20 to 25 years ago, there was this prevailing notion in my city that those who were not excelling academically or athletically would often find themselves gravitating towards hospitality, almost as a default career choice. It was perceived as a field that did not necessarily demand extensive qualifications, but rather, a basic ability to read, write, and comprehend. However, my personal affinity for dining out and meticulously planning my meals played a significant role in my decision to pursue this path. Food has always been the focal point of my family life; even my ancestors, stretching back to my greatgrandfathers, hailed from agricultural backgrounds, bringing fresh produce straight to our kitchen. Growing up, our daily conversations revolved around what we would cook and how we would prepare it. I spent countless hours in the kitchen and exploring different dishes, and it became evident early on that this was where my passion truly lies. So, in all honesty, I never really entertained the idea of pursuing any other career path.
« About 20 to 25 years ago, there was this prevailing notion in my city that those who were not excelling academically or athletically would often find themselves gravitating towards hospitality, almost as a default career choice. »
How did you react when Jaeger-LeCoultre asked you to be part of the "Made of Makers" programme?
When Jaeger-LeCoultre approached me to be part of the "Made of Makers" programme, it was as a total surprise because I had never represented or collaborated with a luxury Maison before. While I have been approached by numerous Maisons in the past, none were quite as prestigious as JaegerLeCoultre. What intrigued me most was the depth of involvement required ; it was not merely about wearing a watch and posing for photos, but rather engaging in a year-long project. This aspect excited me as it allowed me to contribute my culinary artistry in a tangible way, something I am deeply passionate about. Additionally, what struck me the most was the noncommercial aspect of the collaboration, aligning with my personal values. The meticulous craftsmanship and rich history of Jaeger-LeCoultre resonated with me, mirroring the ethos of my own restaurant, where passion and personal connection outweigh commercial considerations. Our shared commitment to craftsmanship and storytelling forged a meaningful connection between us.
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Les paniers de Sandrine, les Moulins Kleinbettingen, ou encore la ferme de Meyrishaff à Tandel, incarnent la richesse artisanale de notre région et sont mises à l’honneur dans la carte de notre restaurant niché au cœur du quartier du Kirchberg.
Chaque plat est une ode à l’authenticité, préparé avec soin à partir d’ingrédients locaux, pour vous offrir une expérience culinaire inoubliable.
Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h et de 19h à 22h
ESTHÉTIQUE | ASCLEPIOS
LA PERFECTION À UN CHEVEU PRÈS
La perte de cheveux est un phénomène courant et progressif, elle touche près d’un homme sur deux à cinquante ans. Heureusement, il existe une solution radicale.
Illustration David Bail
De nombreuses études ont démontré l'impact psycho-social considérable que peut avoir la perte de cheveux. La greffe de cheveux est aujourd’hui considérée comme le meilleur traitement pour corriger un dégarnissement capillaire ; il est possible de redensifier sa chevelure pour un rendu 100 % naturel. Le Docteur Claude Martin de l'Institut médical ASCLEPIOS, spécialisé en greffes capillaires par technique FUE, nous explique.
En quoi consiste une greffe de cheveux ?
La greffe de cheveux consiste à prélever des cheveux dans des zones dites “donneuses” (à l'arrière du crâne ou sur les côtés) et de les réimplanter immédiatement sur les zones qui ont besoin d'être redensifiées.
À qui s'adresse la greffe capillaire ?
Les nouvelles techniques de greffe capillaire s'adressent tout autant aux hommes qu'aux femmes. Il n'y a pas de limites d'âge pour en bénéficier, à condition que l'indication ait été bien posée : un jeune homme concerné très tôt par une calvitie précoce peut être aussi bien traité qu'un patient de 70 ans soucieux de son image.
En quoi consiste la technique de greffe capillaire FUE ?
Alors que la technique « historique » de greffe dite FUT consiste au prélèvement d'une bandelette de cheveux à l'arrière du crâne, la greffe FUE consiste quant à elle à prélever les greffons de manière individuelle à l'aide d'un outil à 0,8 mm appelé « punch ». À la différence de la première, cette technique de prélèvement ne laisse aucune cicatrice apparente et réduit largement l'éviction sociale postopératoire.
Quelles sont les possibilités d'une greffe en matière de résultats ?
Les greffes les plus couramment réalisées vont de 1 000 à 3 000 greffons. Cela permet de couvrir efficacement une ligne frontale dégarnie ou une tonsure à l'arrière du crâne. Pour des calvities plus étendues, et si la zone donneuse le permet, il est plus sage d'envisager une intervention en 2 temps, espacés d'un an, afin de s'assurer d’un résultat harmonieux et une cicatrisation optimale.
Infos :
La reprise d'une vie sociale normale est envisageable à partir du 7e jour postopératoire. Comptez entre 3 600 et 6 600€ dans la grande majorité des indications. L'institut ASCLEPIOS assure une consultation physique sur son site de Bitche en Moselle tous les jours de la semaine, et également un samedi après-midi par mois sur le site de ses partenaires l'Hôtel Régent Petite-France à Strasbourg et le Domaine de la Klauss à Montenach, dédié à la clientèle luxembourgeoise. Il est également possible d'opter pour une première consultation en vidéo en nous contactant via notre secrétariat, Facebook et Instagram.
Tél. : + 33 3 87 06 55 87 (Institut ASCLEPIOS) ou + 352 621 785 798 contact@institutasclepios.fr Facebook: institutasclepios - Instagram: institut_asclepios www.institutasclepios.lu
Numerous studies have demonstrated the considerable psycho-social impact that hair loss can have. Hair transplants are now considered to be the best treatment for correcting hair loss, and it is possible to redensify your hair for a 100% natural result. Doctor Claude Martin of the ASCLEPIOS medical institute, which specialises in FUE hair transplants, explains.
What does a hair transplant involve?
Hair transplants involve removing hair from so-called 'donor' areas (at the back of the skull or on the sides) and immediately re-implanting it in the areas that need to be redensified.
Who is a hair transplant suitable for?
The new hair transplant techniques are equally suitable for men and women. There are no age limit for benefiting from them, provided that the indication has been properly established: a young man affected by premature baldness at a very early age can be treated just as well as a 70-year-old patient concerned about his image.
What does the FUE hair transplant technique involve?
While the "historic" FUT technique involves removing a strip of hair from the back of the skull, the FUE technique involves removing individual grafts using a 0.9 mm tool known as a "punch".
What are the possible results of a transplant?
The most commonly performed transplants range from 1,000 to 3,000 grafts. This makes it possible to effectively cover a receding hairline or baldness at the back of the skull. For more extensive baldness, and if the donor area allows, it is wiser to consider a 2-stage operation, one year apart, to ensure a harmonious result and optimal healing.
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LES DEUX PERLES DE L'ÎLE MAURICE
Au large des côtes africaines, l'île Maurice est un beau coquillage qui recèle de jolies perles. Au nord et à l'est de l'île, les hôtels LUX* Grand Baie et LUX* Belle Mare brillent sous le soleil Mauricien.
Depuis les confins de l'Océan Indien, émerge un joyau immaculé où les plages de sable fin se fondent harmonieusement avec les eaux turquoise scintillantes. Il s'agit de l'Île Maurice, qui allie subtilement tradition et modernité, offrant aux voyageurs une expérience inoubliable.
Située au cœur de l'archipel des Mascareignes, l'Île Maurice captive par sa diversité tant naturelle que culturelle. Ses paysages magnifiques, des collines verdoyantes aux cascades majestueuses, en passant par des récifs coralliens préservés, en font une destination de choix pour les amateurs de nature.
Mais au-delà de ses attraits naturels, l'Île Maurice séduit également par son mélange culturel unique. Colonisée successivement par les Français, les Néerlandais et les Britanniques, elle porte en elle les traces d'un riche héritage colonial. Cette diversité se reflète dans sa cuisine, son art, sa musique et ses festivals colorés qui égayent l'île tout au long de l'année.
Pourtant, l'Île Maurice ne se contente pas de vivre dans le passé. Elle embrasse résolument la modernité, avec ses infrastructures de classe mondiale, son économie dynamique en plein essor et ses complexes hôteliers luxueux.
Deux perles de l'hôtellerie mauricienne se trouvent au nord et à l'est de l'île.
Le LUX* Grand Baie est idéalement situé au coeur de Grand Baie, la ville balnéaire à laquelle il doit son nom, sur l'une des plus belles plages de l'île face au lagon turquoise. Cet élégant boutique-hôtel redéfinit les codes du luxe et invite à apprécier le rythme paisible de la vie sur les îles.
Avec son allure de navire accosté sur la plage, il rompt avec les codes traditionnels mauriciens, mais se fond à merveille dans le paysage grâce notamment à l'utilisation de matériaux locaux, tels que le bois ou le chaume utilisés sur sa façade. Ce résultat est le fruit de la collaboration entre la designer anglaise Kelly Hoppen et l'architecte Mauricien Jean-Francois Adam. Ce dernier s’est inspiré de ses souvenirs d’enfance à Grand Baie pour concevoir un bâtiment qui évoquerait les bateaux qu'il avait pour habitude d'observer. Kelly Hoppen a signé une décoration intérieure minimaliste et moderne dans des tons naturels ponctués de quelques touches illustrant l’art de vivre insulaire.
Le resort offre 86 suites juniors dont 26 avec une vue orientée sur l'océan, ce sont évidemment celles qu'il faut booker de préférence. Une dizaine de suites sont proposées en alternative aux familles nombreuses. Ceux qui recherchent davantage d'exclusivité, se tourneront vers les 8 villas avec piscines, avec ou non vue sur la mer, ou les 20 résidences à l'arrière du resort, côté route, mais accessible depuis une jolie passerelle.
Dés l'arrivée au LUX* Grand Baie, le spectaculaire lobby, aux 13 mètres de hauteur sous plafond, dévoile son ouverture théâtrale sur le lagon.Coté détente, outre ses magnifiques plages de sable fin, quatre piscines à l'ambiance différente vous invitent à vous relaxer. Le spa est un écrin de bienêtre à l'approche holistique, doté d'un circuit qui propose des expériences thermales immersives : sauna, hammam, chemin d’eau pour réflexologie plantaire, laconium, ainsi qu'un studio manucure Bastien Gonzalez et des soins dispensés avec les produits Maisons.
La gastronomie est aussi soignée, avec 3 tables et 3 ambiances. Au Beach Rouge, le restaurant côté plage avec sa fameuse piscine qui prend une teinte rouge en soirée, on savoure une cuisine variée et internationale dans une ambiance plutôt détendue. C’est aussi là qu’est proposé le petit-déjeuner avec sa délicieuse boulangerie.
La cuisine asiatique de l'Ai Kisu a une réputation qui va bien au-delà des murs de l'hôtel, et parvient à attirer une large clientèle de l'extérieur. Les places de choix sont celles qui se trouvent face à la cuisine ouverte, d’où l’on peut regarder le spectacle de la cuisson.
Sur le rooftop, face à la piscine à débordement et ses balançoires qui lui valent le passage obligé de tous les instagrameurs de la planète, le Bisou, bar-restaurant au jardin tropical, promet une ambiance branchée et une carte constituée de tapas méditerranéens.
Reste que le plus étonnant de ce spectacle estival, ce sont ses acteurs. Les Mauriciens sont connus pour leur chaleur et leur hospitalité. Un accueil que l'on ressent à tous les étages ! Le personnel s'occupe de votre bien-être à chaque instant.
Au LUX* Belle Mare, changement de décor, mais pas de paysage. Moins récent que le précédent, ce resort situé à côté du village du même nom a bénéficié d'un relooking par les mains expertes de l'architecte d’intérieur mauricien Jean-Marc Tang et de la décoratrice Kelly Hoppen.
Les intérieurs sont d'un style contemporain mais grâce à des tons de pastel de corail, de vert et de blanc, ils conservent une touche tropicale. Chaque
détail que Tang a imaginé raconte une histoire : les carreaux des arches dans le lobby sont émaillés à la main, au restaurant chinois Duck Laundry, les convives dînent sous un plafond orné de rubans rouges suspendus aux lanternes. À l'intérieur du restaurant Amari, une fresque inspirée de l'art folklorique traditionnel indien est peinte à main. Vous l'aurez compris, le LUX* Belle Mare offre des tables à la cuisine variée et à cette palette s'ajoute le restaurant Beach Rouge, proche de la plage, qui sert au déjeuner et au dîner des saveurs de la Méditerranée dans une ambiance chic et naturelle, un petit air de Saint-Tropez à Maurice ! Quand aux chambres, l'hôtel dispose de 174 suites toutes orientées côté mer, et pour les grandes familles, une suite familiale de 120 m2. Les bijoux de cet hôtel sont sans nul doute ses 12 villas privées en forme de fer à cheval situées au nord du resort et séparées par un jardin luxuriant.
Le spot du LUX* Belle Mare (outre ses magnifiques plages et ses eaux bleu turquoise), est sans aucun doute sa somptueuse piscine principale de 2 000 m2 autour de laquelle l'hôtel a été pensé, et qui en fait la plus grande de l'île.
Ce resort a toujours été un lieu plébiscité par les familles, grâce à son club pour les enfants de 3 à 11 ans et son service de baby-sitting, mais aussi à des activités comme son Cinéma Paradiso sous les palmiers avec diffusion de blockbusters, casque audio et pop corn, sa cabane à glaces faites maison et son foodtruck à burger. Les parents apprécieront surtout de déguster un café aux grains fraîchement torréfiés au Café Lux et servi par un barista, un soin au spa (dont le traitement Zhengliao), une séance personnalisée de fitness, un cours de yoga au coucher ou au lever du soleil, ou une séance de méditation. Tout a été pensé pour satisfaire chacun au mieux.
Chacun de ces resorts vous réserve une expérience unique, que ce soit pour se détendre sur leurs plages paradisiaques ou profiter de leur cadre enchanteur.
«
Le spot du LUX* Belle Mare (outre ses magnifiques plages et ses eaux bleu turquoises), est sans aucun doute sa somptueuse piscine principale de 2 000 m2 autour de laquelle l'hôtel a été pensé, et qui en fait la plus grande de l'île. »
From the farthest reaches of the Indian Ocean emerges a pristine jewel where fine sandy beaches blend harmoniously with sparkling turquoise waters. Located at the heart of the Mascarene archipelago, Mauritius captivates visitors with its natural and cultural diversity. Its magnificent landscapes, from lush green hills to majestic waterfalls and unspoilt coral reefs, make it a destination of choice for nature lovers. But beyond its natural attractions, Mauritius also seduces with its unique cultural mix. Colonised successively by the French, Dutch and British, it bears the traces of a rich colonial heritage. This diversity is reflected in its cuisine, art, music and the colourful festivals that brighten up the island throughout the year.
Yet Mauritius is not content to live in the past. It is resolutely embracing modernity, with its worldclass infrastructure, dynamic booming economy and luxurious resorts.
Two pearls of the Mauritian hotel industry can be found in the north and east of the island.
LUX* Grand Baie is ideally located in the heart of Grand Baie, the seaside town from which it takes its name, on one of the island's most beautiful beaches facing the turquoise lagoon. This elegant boutique hotel redefines the codes of luxury and invites you to enjoy the peaceful rhythm of island life.
With its look of a ship docked on the beach, it breaks with traditional Mauritian codes, but blends in perfectly with the landscape thanks in particular to the use of local materials, such as the wood and thatch used on its façade. The result is the fruit of collaboration between the English designer Kelly Hoppen and the Mauritian architect Jean-Francois Adam. Adam was inspired by his childhood memories of Grand Baie to design a building that would evoke the boats he used to watch. Kelly Hoppen has created a minimalist, modern interior design in natural tones, punctuated by a few touches illustrating the island's art of living.
The resort offers 86 junior suites, including 26 with ocean views, which are obviously the ones to book. A dozen suites are available as an alternative for large families. Those looking for more exclusivity will opt for the 8 villas with swimming pools, with or without sea views, or the 20 residences at the rear of the resort, on the road side, but accessible via a pretty footbridge.
As well as the magnificent sandy beaches, four pools with different atmospheres invite you to relax. The spa is a holistic case of well-being, with a circuit offering immersive thermal experiences: sauna, hammam, water path for foot reflexology, laconium, as well as a Bastien Gonzalez manicure studio and treatments using Maisons products.
The gastronomy is also well looked after, with 3 tables and 3 atmospheres. At Beach Rouge, the beachside restaurant with its famous swimming pool that turns red in the evening, you can enjoy a variety of international cuisine in a relaxed atmosphere. This is also where breakfast is served, with its delicious bakery.
The Ai Kisu's Asian cuisine has a reputation that extends far beyond the hotel walls, attracting a large number of outside customers. The best seats are those facing the open kitchen, where you can watch the cooking.
On the rooftop, facing the infinity pool and its swings that have made it a must for all the world's Instagrammers, the Bisou bar-restaurant in the tropical garden promises a trendy atmosphere and a menu of Mediterranean tapas.
But the most astonishing aspect of this summer show is the people involved. Mauritians are renowned for their warmth and hospitality. A welcome you'll feel at every level! The staff take care of your well-being at all times.
At LUX* Belle Mare, the scenery has changed, but not the landscape. Less recent than its predecessor, this resort located next to the village of the same name has benefited from a makeover by the expert hands of the Mauritian interior designer Jean-
Marc Tang and decorator Kelly Hoppen. The interiors are contemporary in style, but thanks to the use of pastel, coral, green and white, retain a tropical feel. Every detail that Tang has imagined tells a story: the tiles in the arches of the lobby are hand-glazed; in the Chinese restaurant Duck Laundry, diners dine under a ceiling decorated with red ribbons hanging from lanterns. Inside the Amari restaurant, a fresco inspired by traditional Indian folk art is hand-painted. As you will have gathered, the LUX* Belle Mare offers a wide range of cuisine, not forgetting the Beach Rouge restaurant, close to the beach, which serves Mediterranean flavours for lunch and dinner in a chic, natural atmosphere - a touch of Saint-Tropez in Mauritius! As for the rooms, the hotel has 174 suites, all facing the sea, and for large families there is a 120 m2 family suite. The jewels in the hotel's crown are undoubtedly its 12 private horseshoeshaped villas, located to the north of the resort and separated by a lush garden.
The spot of LUX* Belle Mare (apart from its magnificent beaches and turquoise blue waters) is undoubtedly its sumptuous 2,000 m2 main swimming pool, around which the hotel was designed and which makes it the largest on the island. This resort has always been a family favourite, thanks to its club for children aged 3 to 11 and its babysitting service, as well as activities such as its Cinema Paradiso under the palm trees with blockbusters, headphones and popcorn, its homemade ice-cream shack and its burger foodtruck. Parents will especially appreciate enjoying a freshly roasted bean coffee at Café Lux, served by a barista, a spa treatment (including the Zhengliao treatment), a personalised fitness session, a yoga class at sunset or sunrise, or a meditation session - everything has been thought of to satisfy everyone to the full.
Each of these resorts has a unique experience in store for you, whether you want to relax on their heavenly beaches or enjoy their enchanting surroundings.
SUCCESS STORY | TIMBERLAND
TIMBERLAND, LA POMPE À CASH
La Yellow Boot, modèle iconique de la marque conçue pour les bûcherons et adopté par la scène hip-hop, fête cette année ces 50 ans. Retour sur les origines d'un succès planétaire.
Texte David Bail
Né dans la classe ouvrière, Timberland a finalement été adopté par l'élite de la mode et de la musique rap. Des chaussures de travail qui ont connu un autre destin, une histoire hors du commun qui mérite qu'on s'attarde dessus. L'histoire commence en 1952 alors que Nathan Swartz, un apprenti cordonnier de Boston originaire d'Ukraine, décide de racheter 50% d'une fabrique de chaussures locale qui travaille pour plusieurs fabricants. Quelques années plus tard, il en rachète la totalité et, pendant presque 10 ans, s'emploi à fabriquer des chaussures pour de grandes marques. Il met alors au point une nouvelle technique révolutionnaire, le moulage par injection, qui lui permet de concevoir les premiers modèles qui soient réellement étanches grâce à la disparition des coutures entre la semelle et le cuir. C'est ainsi qu'en 1973, l'un de ses deux fils, Sydney, crée les premiers modèles de bottes sous la marque Timberland : the Original Yellow Boot. Des chaussures qui deviendront mythiques dans l'histoire de la mode sous le nom de ‘Timberland Icon 6 inch Premium Boot’. Par la suite, d'autres types de chaussures voient le jour comme le mocassin bateau Timberland fait son entrée dans le milieu du nautisme et diversifie l'offre de chaussures pour Homme. En 1980, tandis que l'Italie devient le point d'entrée en Europe de la marque grâce à ses “Paninaro” - des groupes de jeunes qui admirent le style de vie américain - aux États-Unis, la marque ouvre à Rhode Island sa première boutique et se lance dans la fabrication de vêtements et accessoires en cuir afin d'élargir son offre d'habillement auprès des hommes, puis dans la chaussure de randonnée. 10 ans plus tard, le premier magasin européen ouvre à Londres dans la célèbre Bond Street, un pays qui deviendra le plus gros vendeur de Timberland au monde.
Entre 1990 et 1994, la culture urbaine, dopée par le mouvement hip-hop des années 90 et ses artistes, de Notorious Big à Kanye West, fait tripler les ventes de la marque aux États-Unis. Dans certaines chansons, telles que ‘Suicidal Thoughts’ de Notorious Big, il clame son amour des Timberland : « Habillé en blanc, j'aime les Timbs' noires et les sweats à capuche noirs ». La célèbre paire de bottes devient alors incontournable chez les jeunes générations des grandes villes américaines et mondiales. Aujourd'hui encore, des artistes tels que Jay-Z, Tupac, Dr.Dre, NWA, ou Pharell Williams portent les célèbres Yellow Boots
surnommées ‘Timbs’. Comme par exemple dans la chanson The motion de Drake (‘dans mon cuir et mes Timbs comme en 1998’) ou simplement portées dans des clips de raps dont notamment la vidéo d'Alright de Kendrick Lamar. En 1998, Sydney Schwartz, devenu entretemps le seul propriétaire de la société, passe la main à son fils Jeffrey, qui en devient le PDG. C'est à ce moment que la gamme pour les professionnels fait son apparition. En 2008, Timberland crée la collection haut de gamme Abington, en hommage au nom originel de la première société qui s'appelait The Abington Shoe Company. Des produits rares, fabriqués en collaboration avec des fabricants prestigieux tels que Vibram pour le caoutchouc ou Woolrich pour la laine, directement inspirés des modèles traditionnels de la grande époque américaine. C'est également l'année où elle lance la gamme éco-responsable Timberland Earthkeepers, des produits conçus à partir de matériaux recyclés, matières biologiques ou avec des cuirs issus de tanneries certifiées au niveau internationnal pour leurs méthodes respectueuses de l'environnement. Durant tout ce temps, Timberland a œuvré pour l'écologie, en utilisant des matériaux recyclés, des emballages écologiques ainsi qu'un label responsable symbolisé par l'étiquette ‘Our Footprint’ (Notre Empreinte) qui recense l'impact de la fabrication des produits Timberland sur l'environnement. Timberland est la première marque à fabriquer et commercialiser des chaussures dont la semelle est constituée en grande partie de caoutchouc Green Rubber issu de pneus recyclés.
2011 marque le rachat de Timberland par le groupe VF Corp, géant du secteur de l'habillement et du textile, avec des marques comme par exemple The North Face, Vans, Eastpack, Napapijri, Wrangler ou encore Lee. Ce rapprochement permet ainsi à Timberland de concevoir des collections encore plus pointues, grâce à des transferts de technologies, de compétences et de savoirs entre toutes ces marques.
Cette année, la marque et son modèle iconique fêtent leur 50 ans avec des modèles originaux, colorés et exclusifs, et des opérations de customisation dans différents flagships pour les acheteurs souhaitant créer leur paire unique.
« Habillé en blanc, j'aime les Timbs' noires et les sweats à capuche noirs. »
- Notorious Big
Born in the working class, Timberland eventually found itself embraced by the elite of fashion and rap music, work shoes that found another destiny, an extraordinary story worthy of attention. The story begins in 1952, when Nathan Swartz, a Boston apprentice cobbler originally from Ukraine, decided to buy 50% of a local shoe factory that worked for several manufacturers. A few years later, he bought the entire factory and, for almost 10 years, worked on making shoes for big brands. He then developed a new revolutionary technique, injection molding, which allowed him to design the first models that were truly waterproof by eliminating seams between the sole and the leather. In 1973, one of his two sons, Sidney, created the first models of boots under the Timberland brand: the Original Yellow Boot. Shoes that would become legendary in fashion history under the name 'Timberland Icon 6 inch Premium Boot'. Subsequently, other types of shoes were introduced, such as the Timberland boat shoe, which entered the boating world and diversified the range of men's shoes.
In 1980, while Italy became the brand's entry point into Europe thanks to its "Paninaro" - groups of young people who admired the American lifestyle - in the United States, the brand opened its first store in Rhode Island and ventured into the production of clothing and leather accessories to expand its menswear offerings, then into hiking shoes. Ten years later, the first European store opened in London on the famous Bond Street, a country that would become Timberland's largest seller in the world.
Between 1990 and 1994, urban culture, fueled by the hip-hop movement of the 90s and its artists, from Notorious B.I.G. to Kanye West, tripled the brand's sales in the United States. In some songs, such as 'Suicidal Thoughts' by Notorious B.I.G., he declares his love for Timberland: "Dressed in white, I love black Timbs and black hoodies." The famous pair of boots then became essential among young generations in major American and global cities. Even
« Dressed in white, I love black Timbs and black hoodies. » - Notorious Big
today, artists like Jay-Z, Tupac, Dr. Dre, N.W.A., or Pharrell Williams wear the famous Yellow Boots nicknamed 'Timbs'. For example, in Drake's song 'The Motion' ("In my leather and my Timbs like it's 1998") or simply worn in rap videos including Kendrick Lamar's 'Alright'.
In 1998, Sydney Schwartz, who had become the sole owner of the company by then, handed over the reins to his son Jeffrey, who became CEO. This is when the range for professionals made its appearance.
In 2008, Timberland created the high-end Abington collection, paying homage to the original name of the first company called The Abington Shoe Company. Rare products, made in collaboration with prestigious manufacturers such as Vibram for rubber or Woolrich for wool, directly inspired by traditional models from the great American era. It is also the year they launched the eco-friendly Timberland Earthkeepers range, products made from recycled materials, organic materials, or with leathers from internationally certified tanneries for their environmentally friendly methods.
Throughout this time, Timberland has worked on ecology, using recycled materials, eco-friendly packaging, as well as a responsible label symbolized by the 'Our Footprint' label, which assesses the impact of Timberland product manufacturing on the environment. Timberland is the first brand to manufacture and market shoes with soles made largely from Green Rubber derived from recycled tires.
In 2011, Timberland was acquired by VF Corp, a giant in the apparel and textile sector, with brands such as The North Face, Vans, Eastpak, Napapijri, Wrangler, and Lee. This merger allows Timberland to design even more cutting-edge collections, thanks to transfers of technologies, skills, and knowledge among all these brands.
This year, the brand and its iconic model celebrate their 50th anniversary with original, colorful, and exclusive models, and customization operations in various flagships for buyers wishing to create their unique pair.
ADOPTEZ LE BRITISH STYLE
La costumière de la nouvelle série TheGentlemen nous donne une leçon de style à l'anglaise.
C'est la costumière LouLou Bontemps qui s'est chargée d'habiller les personnages de The Gentlemen. Ceux-ci jouent un rôle essentiel dans la série Netflix. Le look d'Eddie Horniman (Theo James) évolue au fil des épisodes, de l'humble soldat au gentleman gangster, de la veste Barbour au costume sur mesure, au fur et à mesure il acquiert un sens du style. Quand à Susie Glass (Kaya Scodelario), c'est une patronne, la digne fille de son père qui est à l'origine de l'empire de la marijuana qu'elle a aidé à construire. Lorsque Susie Glass entre dans une pièce, vous le savez. Chaque look a une signification particulière. L'une des préférées de LouLou Bontemps est sa tenue en velours rouge Stella McCartney avec la veste, la chemise et le pantalon. LouLou estime a plus de 50 looks la garde robe créée pour Susie, elle a donc attiré toute l'attention !
Costume designer LouLou Bontemps was responsible for dressing the characters in The Gentlemen. The characters play an essential role in the Netflix series. Eddie Horniman's (Theo James) look evolves over the episodes, from humble soldier to gangster gentleman, from Barbour jacket to bespoke suit, as he acquires a sense of style. As for Susie Glass (Kaya Scodelario), she's a boss, the worthy daughter of her father who helped build the marijuana empire. When Susie Glass walks into a room, you know it. Every look has a special meaning. One of LouLou Bontemps' favourites is her Stella McCartney red velvet outfit with jacket, shirt and trousers. LouLou estimates that she has created at least 50 looks for Susie, so she got all the attention!
Une expertise qui vous suit, selon vos envies.
2 MILLIARDS SOUS LES MERS
En matière de yacht de luxe, vous n'avez encore rien vu, le migaloo M5 à la particularité d'être aussi un submersible qui peut descendre à 250 mètres de profondeur !
mètres, c'est la longueur impressionnante de ce navire hybride, à la fois yacht et submersible, accouché des cerveaux créatifs de la société autrichienne Migaloo Psy. Des professionnels expérimentés dans l'industrie du yachting, qui travaillent pour des chantiers navals et des propriétaires de yachts privés dans le monde entier. Les fondateurs conçoivent de grands sous-marins privés et des îles flottantes en réponse une demande sans cesse croissante de personnalisation et d'individualisation des propriétaires de super yachts.
Christian Gumpold, le CEO, pense que dans l'avenir, les super yachts submersibles deviendront une catégorie supplémentaire de navires privés, au même titre que les voiliers et les yachts de luxe.
Une fois que vous êtes prêt à signer le chéque du bon de commande, qui lui aussi atteint des chiffres à plusieurs zéros, Migaloo s'occupe de toutes les étapes, du concept en passant par la décoration et le stylisme. Vous n'aurez plus qu'à fixer les dimensions que vous souhaitez de votre super-sousmarin-yacht, et valider le style extérieur et le design intérieur en conformité avec la réglementation maritime.
Les partenaires clé, tels que le chantier naval, sont choisis en fonction des préférences des propriétaires. Ensuite, c'est Migaloo qui supervise tous les autres partenaires pendant l'ingénierie, la construction, les essais en mer et l'aménagement jusqu'à la remise au propriétaire, y compris les services aprèsvente et la gestion du yacht.
Comme tout super yacht, le Migaloo M5 présente les mêmes équipements, depuis les zones de spa avec jacuzzis et piscines jusqu'aux héliports, en passant par les grandes terrasses de plage et les baies d'embarquement pour les bateaux et les mini-submersibles.
165 metres is the impressive length of this hybrid vessel, part yacht, part submersible, the brainchild of the Austrian company Migaloo Psy. Professionals with many years' experience in the yachting industry, working for shipyards and private yacht owners around the world. The founders design large private submarines and floating islands in response to the ever-increasing demand for customisation and individualisation from super yacht owners.
CEO Christian Gumpold believes that in the future, super yacht submersibles will become another category of private vessel, alongside sailing yachts and luxury yachts.
Once you're ready to sign the cheque on the order form, which is also a multi-zero number, Migaloo will take care of everything from concept to decoration and styling. All you have to do is set the dimensions you want for your super-submarine-yacht, and approve the exterior style and interior design in compliance with maritime regulations.
Key partners, such as the shipyard, are chosen according to the owner's preferences. Migaloo then oversees all the other partners during the engineering, construction, sea trials and outfitting right through to handover to the owner, including after-sales services and management of the yacht. Like all super yachts, the Migaloo M5 features the same facilities, from spa areas with Jacuzzis and swimming pools to helipads, large beach terraces and embarkation bays for boats and mini-submersibles.
Un geste simple et écologique pour lutter contre l'usage unique.
AVENTURE | DBX707 SNOW AND ICE DRIVING EXPERIENCE
PERMIS
DE
En février, Aston Martin a eu la bonne idée de nous inviter à essayer son DBX707 en Laponie. Le SUV préféré de l’agent 007 ne nous a pas laissé de glace !
DRIFTER
Les aurores boréales, les vastes étendues blanches, les rennes, les saunas, autants d'attractions qui font de la Laponie une destination qui fait rêver. Même si on ne sait pas toujours bien la situer, et pour cause, la région se trouve au-delà du cercle polaire arctique, à 12h de vol du Luxembourg. Autant vous dire qu'en ce jour de février, lorsque nous avons reçu l'invitation d'Aston Martin pour venir faire l'essai du nouveau DBX707 en Finlande, on ne s'est pas fait prier. La DBX 707 est à Aston Martin ce que la Purosangue est à Ferrari : un SUV ultrasportif ! Le temps d'annoncer la bonne nouvelle à Antonio, notre confrère journaliste youtubeur de Luxgears, et nous voilà en train de préparer notre valise, direction Rovaniemi, la capitale de la Laponie, plus connue pour être la demeure “officielle” du père Noël.
Arrivés à l'aéroport, nous embarquons pour 20 minutes de trajet à bord d'une navette qui nous conduit à notre hébergement secret, un lodge privé du nom de Octola, situé sur le cercle arctique, au beau milieu d'une nature sauvage sur un domaine privé de 300 hectares. On nous expliquera plus tard que l'un des propriétaires de ce lieu incroyable n'est autre que l'ancien pilote de F1, Mika Häkkinen, qui est aussi un grand ambassadeur de l'Arctique. C'est avec de grosses chaussettes en laine de fabrication locale que nous accueille l'équipe du lodge Octola et d'Aston Martin, de quoi nous faire un peu oublier la température de -20°C qui régne à l'extérieur ! Durant la soirée, nous profitons du confort cosy de ce lodge 5 étoiles conçu dans le pur style de la tradition lapone par un architecte sami, une peuplade du nord de la Laponie. On nous annonce que, le lendemain, nous allons tester les aptitudes du DBX707, l'ultime variante
du SUV Aston Martin qui trône au sommet de la gamme avec une puissance de 707 chevaux et un couple de 900 Nm. Le programme de la journée s'annonce captivant, avec trois ateliers “glisse” allant crescendo pour dévoiler les capacités de ce bolide.
Après une bonne nuit et un petit-déjeuner de roi - ou de rennes - (oui je sais, elle est facile), nous sommes conduits sur le site d’essai où nous attend une flotte de DBX alignés en épi devant le chalet du briefing. Dan Connell, responsable européen pour la communication de la marque, nous prodigue ses dernières recommandations avant de nous laisser prendre le volant. Notre choix se porte sur un DBX 707 vert anglais (BRG), le plus élégant parmi les véhicules présents. Bien campé sur ses énormes jantes de 23 pouces chaussées de pneus neige cloutés, son moteur ronronne à notre
approche, signifiant sa préparation à dompter la glace dissimulée sous la couche de neige. Un regard sur l'esthétique du DBX révèle son héritage distinctif avec son profil de coupé, sa calandre imposante caractéristique de la marque et ses optiques arrière inaugurées par sa petite sœur Vantage finissent de nous convaincre. À l'intérieur, un habitacle raffiné se dévoile, paré de cuir couleur savane marié harmonieusement à des inserts de carbone et d'aluminium brossé. L'espace à bord est royal à toutes les places, et le volume de coffre atteint 640 litres, suffisant pour accueillir toutes les nécessités essentielles à l’accomplissement de notre mission ! Avant de prendre le volant, une consultation de sa fiche technique nous rappelle que son moteur V8 biturbo de 4.0 litres provient de son partenaire AMG. Ses performances exceptionnelles sont domptées par la transmission
« L'atelier “Donuts” sans aides s'avéra être le plus apprécié, exigeant une dextérité extrême des gaz et du volant afin de maintenir une trajectoire circulaire constante. »
intégrale pilotée électroniquement et associée à une boîte automatique à 9 rapports séquentiels. Sur le terrain, les ateliers “glisse” dévoilent la maîtrise exceptionnelle du DBX 707, d'abord avec les aides électroniques, puis en mode “tout OFF”. La motricité de la transmission intégrale et l'équilibre du châssis impressionnent, défiant les 2,3 tonnes du véhicule. L'atelier “Donuts” sans aides s'avéra être le plus apprécié, exigeant une dextérité extrême des gaz et du volant afin de maintenir une trajectoire circulaire constante... plus facile à dire qu’à faire, mais on s’en est bien sortis ! Une fois la technique de base assimilée, la journée se conclut par un parcours sinueux sur le lac gelé, offrant des sensations de glisse dans un paysage magnifique, sous un ciel radieux et bleu intense. Une expérience tout simplement fantastique !
The northern Lights, vast expanses of white, reindeer and saunas are just some of the attractions that make Lapland a dream destination. Even if you don't always know where it is, the region lies beyond the Arctic Circle, a 12-hour flight from Luxembourg. So when we received the invitation from Aston Martin to come and test drive the new DBX707 in Finland on that February day, we didn't hesitate. The DBX 707 is to Aston Martin what the Purosangue is to Ferrari: an ultra-sporty SUV! Just enough time to break the good news to Antonio, our fellow Luxgears youtuber journalist, and we were off to pack our suitcases and head for Rovaniemi, the capital of Lapland, better known as the 'official' home of Santa Claus.
Arriving at the airport, we embarked on a 20-minute shuttle bus ride to our secret accommodation, a private lodge called Octola, located on the Arctic Circle, in the middle of a wilderness on a 300-hectare private estate. We were later told that one of the owners of this incredible place is none other the former F1 driver Mika Häkkinen, who is also a great ambassador for the Arctic. The team at the Octola lodge and Aston Martin welcomed us wearing thick, locallymade woollen socks, just enough to make us forget the -20°C temperature outside! During the evening, we enjoyed the cosy comfort of this 5-star lodge, designed in the pure style of Lapland tradition by a Sami architect. We were told that the following day we would be testing the capabilities of the DBX707, the ultimate variant of the Aston Martin SUV which sits at the top of the range with 707 bhp and 900 Nm of torque.
After a good night's sleep and a king's - or reindeer's - breakfast (yes, I know, it's an easy one), we were driven to the test site where a fleet of DBXs lined up in herringbone formation in front of the briefing chalet awaited us. Dan Connell, the brand's European communications manager, gave us his final recommendations before letting us take the wheel. Our choice was an English green DBX 707 (BRG), the most elegant of the vehicles present. Standing tall on its huge 23-inch wheels with studded snow tyres, its engine purrs
as we approach, signifying its readiness to tame the ice hidden beneath the snow.A glance at the DBX's styling reveals its distinctive heritage, with its coupé-like profile, the brand's characteristic imposing grille and the rear lights inaugurated by its little Vantage sibling. Inside, a refined cabin is revealed, adorned in savannah-coloured leather and harmoniously blended with carbon and brushed aluminium inserts. There's plenty of room on board, with 640 litres of boot space for all the essentials we need to accomplish our mission! Before getting behind the wheel, a quick look at the specification sheet reminds us that the 4.0-litres twin-turbo V8 engine comes from its partner AMG. On the road, the DBX 707's exceptional control is revealed in the 'glide' workshops, first with electronic aids, then in 'all OFF' mode. The traction of the all-wheel drive and the balance of the chassis are impressive, defying the vehicle's 2.3 tonnes. The 'Donuts' workshop without aids proved to be the most popular, requiring extreme dexterity with the throttle and steering wheel in order to maintain a constant circular trajectory... easier said than done, but we got the hang of it! Once we'd mastered the basic technique, the day ended with a winding run on the frozen lake, offering a wonderful gliding sensation in a magnificent landscape, under a radiant, intense blue sky. A simply fantastic experience!
« The traction of the all-wheel drive system and the balance of the chassis are impressive, defying the vehicle's 2.3 tonnes weight. »
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Édito
Sport, Luxe et Émotions
Ce deuxième numéro de l'année nous a emmenés en voyage, du nord au sud de l'Europe, à la découverte de sensations nouvelles et intenses. Notre aventure a débuté dans le Grand Nord avec une invitation d'Aston Martin à tester son SUV DBX 707 sur les pistes enneigées de Laponie. Cette expérience inoubliable nous a permis de découvrir la conduite sur glace au volant d'un véhicule d'exception, dans un cadre immaculé et magnifique. De retour chez nous, Alpine Luxembourg nous a offert la chance de prendre en main leur nouvelle A110 GT, que nous avons comparée à la version A110 S, appartenant à un ami avec qui nous avons entrepris un périple de 2 jours dans les Vosges. Cette voiture de sport attachante, au charme rétro, nous a enchantés avec ses performances sportives sublimées par son poids plume. Finalement, notre session d'essai s'est conclue à Monte-Carlo avec la découverte de la nouvelle gamme Maserati, présentée dans le cadre du tournoi de tennis “Rolex Monte-Carlo Masters”, auquel la célèbre marque au trident nous avait aimablement conviés. Ces expériences exceptionnelles ont été riches en émotions, et nous sommes impatients de partager avec vous l'essence de tout cela ! N'oubliez pas de consulter notre chaîne Luxgears YT pour vivre ces aventures de l'intérieur.
À très vite !
Ing. Antonio da Palma Ferramacho
PhotoMATCH AU SOMMET
L’Alpine A110 est revenue sur le devant de la scène en 2017 avec sa déclinaison moderne. D’abord disponible dans une seule version, elle se décline aujourd’hui en 2 niveaux de puissance et pas moins de 5 variantes. Mais laquelle entre la S et la GT aura notre préférence ?
Quoi de mieux pour comparer deux belles voitures de sport que de partir faire une escapade au cours d’un beau week-end ensoleillé ?
C’est le plan élaboré par votre serviteur pour opposer la A110
GT mise à disposition par Alpine Luxembourg à la A110 S de son ami Christophe, tout au long de ce périple dans les Vosges.
Un look à craquer
Depuis son lancement en 2017, la A110 n’a pas pris une ride. Sa silhouette à la fois trapue et gracieuse, ornée de détails iconiques tels que ses phares distinctifs et sa lunette arrière en bulle, demeure inchangée. De subtiles évolutions ont toutefois enrichi sa palette, des teintes de carrosserie aux jantes, en passant par les équipements. C’est en tirant parti de ces subtilités qu'Alpine a réussi à façonner une gamme variée, proposant désormais pas moins de 5 déclinaisons. Nos exemplaires arborent fièrement le célèbre bleu Alpine, mais se distinguent par la teinte de leurs jantes : noir mat pour la S, argenté sur fond noir pour la GT.
Le jeu des 7 erreurs
Mais avant de tenter de départager la GT de la S, listons en quoi elles se distinguent. La mécanique ? Non, toutes deux sont équipées du moteur plus performant de 300 chevaux, associé à la boîte 7 vitesses à double embrayage. Les freins ? Non plus, puisque seule la version de base dispose des petits disques de 296 mm de diamètre, tandis que les autres bénéficient de disques de 320 mm. Le poids ? Pas véritablement, car bien que la GT débute à 1 119 kg et la S à 1 109 kg, toutes deux atteignent 1 140 kg une fois équipées des options. Pénétrons à présent dans l’habitacle pour découvrir que les sièges baquets monocoques de la S laissent place à une variante plus confortable et ajustable en hauteur et inclinaison sur la GT. Les trains roulants de la GT offrent des suspensions moins rigides, avec des ressorts et des barres anti-roulis plus souples, ainsi qu'une hauteur de caisse légèrement surélevée. Enfin, les pneus perdent 10 millimètres en largeur aux quatre roues sur la GT. Vous l’aurez compris, la GT privilégie le confort et la polyvalence pour soigner ses passagers.
Question de feeling
Mais au-delà de ces considérations théoriques, qu’en est-il de l’expérience de conduite réelle, tant pour le conducteur que pour les passagers ? C’est le sujet de nos échanges avec Christophe, autour d’un repas convivial.
Avant de partager nos conclusions, nous avons recueilli les impressions de nos compagnes installées côté passager. Leur réaction fut éloquente : elles n’ont même pas remarqué que nous avions échangé les véhicules à mi-parcours ! Pour ma part, la différence la plus marquante réside dans les sièges, et ma préférence va à la version plus confortable de la GT, offrant un réglage optimal pour s’adapter à chaque trajet. Quant à Christophe, il privilégie les sièges de la S, plus sportifs et parfaitement ajustés à sa morphologie en atelier. En ce qui concerne la suspension, nous convenons tous deux du caractère plus ferme et précis de la S, ainsi que de sa direction plus réactive. Pour ce qui est des performances pures, elles se valent.
Le verdict
Au terme de ce week-end, si les différences entre la GT et la S apparaissent être subtiles, elles n’en demeurent pas moins significatives pour les connaisseurs, capables d’apprécier le confort rassurant de la GT ou la vivacité dynamique de la S. Pour ma part, je serais enclin à opter pour une version hybride, combinant le châssis agile de la S aux sièges enveloppants de la GT – une configuration indisponible en sortie d’usine, mais possible de réaliser soi-même !
Retrouvez plus de détails dans l’essai vidéo visible sur notre chaine YouTube LuxGears.
FICHE TECHNIQUE ALPINE A110 GT / S
Moteur 4 cylindres en ligne – turbo essence injection directe
Cylindrée (cm3) 1798
Puissance maxi (ch / kW @rpm) 300 / 221 @ 6300
Couple maxi (Nm @rpm) 340 @ 2400-6000
Boîte de vitesse automatique à double embrayage - 7 rapports
Entraînement propulsion
0-100 km/h (s) 4,2
Vitesse Max (km/h) 250 / 260
Consommation (L/100 km) 6,8 – 7,0 (WLTP) / 7,7 (observé)
Émissions CO2 (g/km) 154-160
Poids (kg) 1109 - 1140
Prix de base (EUR) 73 633 € / 75 180 €
PRÉSENTATION | MASERATI
SPORT, LUXE ET PRESTIGE À MONTE-CARLO
Maserati nous a conviés au "Rolex Monte-Carlo Masters" pour une immersion au cœur de l'un des tournois de tennis les plus prestigieux du circuit ATP. Une occasion de découvrir leur nouvelle gamme de véhicules dans ce cadre somptueux.
Cette opportunité, rare dans le monde des essais automobiles, transcende le simple aspect mécanique pour s'inscrire dans une expérience lifestyle. La fusion entre les véhicules de sport exclusifs et l'univers du tennis de compétition, dans un des lieux les plus prestigieux, offre un cocktail exquis.
Une Gamme Renouvelée
Le premier jour, notre aventure a débuté à l'Hôtel Métropole, point de départ des essais de quatre modèles de la marque. Parmi eux, le récent SUV Grecale, le tout nouveau coupé Granturismo et la dernière supercar MC20, disponible en versions coupé et cabriolet, cette dernière portant l'appellation Cielo. Tous équipés du nouveau moteur V6 biturbo “Nettuno”, ces modèles représentent le renouveau de la marque, avec des performances étonnantes héritées de la technologie de la Formule 1.
Le Plaisir des Sens
Notre périple a commencé au volant des MC20 coupés et Cielo, des supercars au châssis carbone développé par le spécialiste Dallara. Avec son design intemporel et magnifique, la MC20 offre des sensations exceptionnelles, combinant luxe et performance. La Granturismo nous a ensuite transportés dans l'univers des voitures de sport voyageuses, avec son esthétique racée et son intérieur chic et confortable. Quant au SUV Grecale, nous vous invitons à consulter le numéro 52 de votre magazine préféré et la chaîne YouTube Luxgears pour découvrir notre essai en vidéo.
Jeu, Set et Match
Après les émotions de ces essais, il était temps de profiter de la magie de Monte-Carlo. Après un séjour agréable à l'Hôtel Métropole, nous avons assisté en VIP au “Rolex Monte-Carlo Masters”, où Daniil Medvedev affrontait Karen Khachanov. L'ambiance électrisante et l'intensité du match ont rendu cette expérience inoubliable. La victoire de Khachanov, ponctuée des coups de sang typiques de Medvedev, a rappelé les grands moments du tennis. L'histoire continue de s'écrire !
This opportunity, rare in the world of automotive testing, transcends the simple mechanical aspect to become a lifestyle experience. The fusion of exclusive sports cars and the world of competitive tennis, in one of the most prestigious locations, offers an exquisite blend.
A Renewed Range
Our adventure began at the Hôtel Métropole on the first day, the starting point for testing four models of the brand. Among them, the recent SUV Grecale, the brand-new coupé Granturismo, and the latest supercar MC20, available in coupé and cabriolet versions, the latter bearing the name Cielo. All equipped with the new V6 biturbo engine "Nettuno," these models represent the brand's renewal, with astonishing performance inherited from Formula 1 technology.
The Pleasure of the Senses
Our journey began at the wheel of the MC20 coupé and Cielo, supercars with a carbon chassis developed by specialist Dallara. With its timeless and magnificent design, the MC20 offers exceptional sensations, combining luxury and performance. The Granturismo then transported us into the world of touring sports cars, with its sleek aesthetic and chic, comfortable interior. As for the SUV Grecale, we invite you to check out issue 52 of your favorite magazine and the Luxgears YouTube channel to discover our video review.
Game, Set, and Match
After the emotions of these tests, it was time to enjoy the magic of Monte-Carlo. Following a pleasant stay at the Hôtel Métropole, we VIP attended the "Rolex Monte-Carlo Masters," where Daniil Medvedev faced off against Karen Khachanov. The electrifying atmosphere and intensity of the match made this experience unforgettable. Khachanov's victory, punctuated by Medvedev's typical outbursts, echoed the great moments of tennis. The story continues to be written!
le Rolex Monte-Carlo Masters est un tournoi sur terre battue organisé au Monte-Carlo Country ClubC'est une véritable jungle que les téléspectateurs de TheGentlemen, la première série en huit épisodes de Guy Ritchie pour la télévision, ont pu découvrir récemment sur Netflix. Inspiré du film du même nom réalisé par le réalisateur primé en 2019 et mettant en scène de nouveaux personnages, ce film se déroule dans le même monde exacerbé et souvent hilarant de gangsters Cockney. Ritchie revient donc au genre qu'il a fait sien dans des films comme Lock, Stock and Two Smoking Barrels et Snatch. Un genre qu'il affectionne, l'acteur principal, Theo James, raconte : « Si l'on penche trop vers le drame dans un projet de Guy Ritchie, on tombe dans le mélodrame. Si l'on penche trop du côté de la comédie, on tombe dans l'excentricité et la farce. Guy n'a réalisé que les deux premiers épisodes et le défi consistait à maintenir ce ton tout au long de la série, parce qu'il est si spécifique. »
Dans TheGentlemen, Eddie Horniman (Theo James) hérite à l'improviste de l'important domaine rural de son père et découvre qu'il fait partie d'un empire du cannabis. De plus, une foule de personnages peu recommandables du monde criminel britannique veulent participer à l'opération. Déterminé à sortir sa famille de leurs griffes, Eddie tente de jouer le jeu des gangsters. Cependant, à mesure qu'il s'enfonce dans le monde de la criminalité, il commence à y prendre goût. Un cadre qui accueille le thème classique cher à Guy Ritchie, cette grande obsession britannique qu'est la classe sociale : dans The Gentlemen, l'idée centrale d'aristocrates faisant équipe avec des criminels de la classe ouvrière crée une friction et une tension qui sont dramatiques. Mais, comme dans toutes les histoires de Guy, ce ne sont pas seulement les différences entre les deux, mais les points communs qu'ils partagent qui sont intéressants. Il y a toujours un lien entre l'aristocrate et le gangster moderne. Selon Ritchie, la différence réside dans leur approche de l'argent. « L'aristocratie essaie de cacher sa richesse, alors que le nouveau riche aime l'exhiber. » Cela nous amène à ce que les auteurs décrivent comme le thème central de The Gentlemen : les mondes opposés du zoo et de la jungle. « Le zoo est un monde douillet où tout vous est offert dans une assiette ; la jungle signifie qu'il faut chasser pour survivre », explique le scénariste Matthew Read. TheGentlemen est donc une série à regarder avec déléctation, car il en sort peu de cette qualité sur les plateformes.
SÉRIE | THE GENTLEMEN
LES GENTLEMEN EN COSTUME 8 PIÈCES
Guy Richie retaille son film cult The Gentlemen, pour en faire une nouvelle série de 8 épisodes sur Netflix, un carton plein !
Texte David Bail
« L'aristocratie essaie de cacher sa richesse, alors que le nouveau riche aime l'exhiber. » - Guy Ritchie
It's a veritable jungle that viewers of TheGentlemen, Guy Ritchie's first eightpart series for television, were recently treated to on Netflix. Based on the 2019 award-winning director's film of the same name and featuring new characters, the film is set in the same exacerbated and often hilarious Cockney gangster world. Ritchie thus returns to the genre he made his own in films such as Lock, Stock and Two Smoking Barrels and Snatch. It's a genre he loves, as lead actor Theo James explains: "If you lean too much towards drama in a Guy Ritchie project, you fall into melodrama. If you lean too far towards comedy, you fall into eccentricity and farce.
In TheGentlemen, Eddie Horniman (Theo James) unexpectedly inherits his father's large country estate and discovers that it is part of a cannabis empire. What's more, a host of unsavoury characters from the British criminal underworld want in on the operation. Determined to get his family out of their clutches, Eddie tries to play the gangster game.
A setting that plays host to Guy Ritchie's classic British obsession with social class: in The Gentlemen, the central idea of aristocrats teaming up with working-class criminals creates a friction and tension that is dramatic. But, as with all of Guy's stories, it's not just the differences between the two, but the commonalities they share that are interesting. There is always a link between the aristocrat and the modern gangster. According to Ritchie, the difference lies in their approach to money. "The aristocracy tries to hide their wealth, whereas the nouveau riche likes to flaunt it. This brings us to what the writers describe as the central theme of The Gentlemen: the opposing worlds of the zoo and the jungle. "The zoo is a cosy world where everything is offered to you on a plate; the jungle means you have to hunt to survive," explains scriptwriter Matthew Read. TheGentlemen is therefore a series to be watched with reluctance, as there are few of this quality coming out on the platforms.
EXPOSITION | MATCH : DESIGN & SPORT
LA FORME ET LA FONCTION
La performance dépend quelquefois de l'équipement, comme une combinaison bien dessinée... Le Musée du Luxembourg de Paris accueille jusqu'au mois d'août une exposition sur le rôle du design dans le sport. Près de 150 objets sont exposés, de la doublure de casque ergonomique imprimée en 3D au robot humanoïde agile.
TexteDean Boyd
Àl’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, le Musée du Luxembourg de Paris propose une exposition dédiée au futur du sport et du design. Inscrite dans le cadre de l'Olympiade Culturelle, MATCH: Design & sport - une histoire tournée vers le futur qui retrace le rôle du design dans les progrès du sport, les liens qui se sont dessinés entre ces deux domaines ainsi que les perspectives d’évolution. En présentant des réalisations du passé et du présent, et des projets du futur, MATCH souligne l'importance de la relation entre le design et le sport.
Konstantin Grcic, le commissaire et designer de l’exposition explique : « Le lien le plus évident se situe dans l’équipement, le lieu où sport et design
se sont d’abord rejoints. Tout au long de l’histoire du sport, en effet, le design a permis de créer des produits plus légers, plus sûrs, plus résistants et plus performants, pour les sportifs professionnels comme pour les amateurs. Il a également favorisé l’inclusivité, grâce au développement de prothèses et à la création de jeux virtuels comme l’eSport. Cependant, si le design fait progresser le sport par la technologie, l’inverse est également vrai : les sportifs veulent un équipement qui soit beau et agréable à porter, mais aussi – et peut-être surtout – qui reflète leur personnalité et leur donne confiance en eux. La relation symbiotique permanente qui s’instaure entre le design et le sport – et constitue le sujet même de cette exposition
– aboutit à créer des objets et des matériaux esthétiquement étonnants qui, simultanément, servent des objectifs incroyablement fonctionnels. Mais le rôle que peut jouer le design dans le sport va bien au-delà de la forme, de l’aspect et du toucher de l’équipement. Le poids d’un ballon ou la réactivité d’un clavier définissent en réalité la vitesse d’un match. En ce sens, la technologie améliore les capacités humaines et en compense les éventuelles déficiences. Qu’ils soient physiques ou numériques, les jeux sont contrôlés par des règles et des règlements très précis. Même l’expérience vécue par les spectateurs est soigneusement pensée, depuis le placement des caméras et des drones jusqu’aux platesformes de diffusion
ligne, en passant par l’aspect et la convivialité du stade. Le moteur du design et du sport de demain est la compréhension et la prise de conscience toujours plus fines de ces relations en constante évolution. MATCH illustre la manière dont le design peut initier ou entraîner des changements fondamentaux dans le domaine du sport. L’exposition montre comment les choses ont été conçues dans l’histoire, mais aussi comment les technologies avancées et la fabrication numérique conduisent à abandonner les modèles standardisés au profit d’équipements personnalisés. Enfin, elle explore la transition qui s’opère actuellement entre l’équipement matériel et le développement d’un domaine immatériel, notamment avec les possibilités qu’offrent les données numériques ».
L’exposition interroge également sur comment le monde du sport ne cesse d’inspirer les grands designers et réciproquement, dans des secteurs tels que l’automobile ou le prêt-à-porter. Pour voir à quoi le sport ressemblera dans le futur, courez voir l'exposition MATCH.
« Les sportifs veulent un équipement qui soit beau et agréable à porter, mais aussi – et peut-être surtout – qui reflète leur personnalité et leur donne confiance en eux. »
To coincide with the Paris 2024 Olympic Games, the Musée du Luxembourg in Paris is staging an exhibition dedicated to the future of sport and design. Part of the Cultural Olympiad, MATCH: Design & sport - a history looking to the future traces the role of design in the development of sport, the links that have emerged between the two fields and the prospects for future developments. By showcasing designs from the past and present, as well as projects for the future, MATCH underlines the importance of the relationship between design and sport.
Konstantin Grcic, the exhibition's curator and designer, explains: "The most obvious link is in the equipment, the place where sport and design first came together. Throughout the history of sport, design has made it possible to create lighter, safer, stronger and higher-performance products for both professional and amateur athletes. It has also promoted inclusivity, thanks to the development of prostheses and the creation of virtual games such as eSport. However, just as design drives sport forward through technology, the reverse is also true: sportsmen and women want equipment that
is beautiful and comfortable to wear, but also - and perhaps above all - that reflects their personality and gives them self-confidence. The ongoing symbiotic relationship between design and sport - and the very subject of this exhibition - results in the creation of aesthetically stunning objects and materials that simultaneously serve incredibly functional purposes. But the role that design can play in sport goes far beyond the shape, look and feel of the equipment. The weight of a ball or the responsiveness of a keyboard actually defines the speed of a match. In this sense, technology enhances human capabilities and compensates for any deficiencies. Whether physical or digital, games are controlled by very precise rules and regulations. Even the spectator experience is carefully thought through, from the placement of cameras and drones to online broadcast platforms and the look and feel of the stadium. The driving force behind tomorrow's design and sport is an ever greater understanding and awareness of these ever-changing relationships. MATCH illustrates how design can initiate or bring about fundamental changes in sport. The exhibition shows how things have been designed historically, but also how advanced technologies and digital manufacturing are leading to a move away from standardised models to personalised equipment. The exhibition also looks at how the world of sport continues to inspire leading designers, and vice versa, in sectors such as the automotive and ready-to-wear industries. To see what sport will look like in the future, come and see the MATCH exhibition.
Ci-dessus :
La Selle Faubourg Hermès (2024) en cuir de veau, cuir de vachette, acier inoxydable et bois de hêtre représente le summum de la sophistication et du savoir-faire exigés dans le monde raffiné de l’équitation. Chaque selle, fabriquée individuellement et adaptée au cavalier et à sa monture, exprime dans sa forme un équilibre idéal. Les petits rabats intégrés et les blocs encastrés permettent de réduire l’épaisseur au minimum et de rapprocher ainsi le cheval et son cavalier. Photo : ©Hermes
Ci-contre : Le robot humanoïde Atlas de Boston Dynamics (2018) est le plus avancé au monde. Il est doté d’une forme d’intelligence artificielle, appelée Athletic Intelligence, qui lui permet de mobiliser l’ensemble de son corps pour se tenir en équilibre et se mouvoir avec grâce, rapidité et dextérité. Pièces imprimées en 3D en titane et en aluminium, 28 articulations à commande hydraulique, batterie électrique adaptée, capteurs LIDAR et stéréo. Photo : ©Boston Dynamics
NOUVEAUTÉ | FUCHS & GOV
TOP WATCH
Cette jeune marque horlogère belge va être le fournisseur de la montre officielle du Salon Top Marques à Monaco.
Paperjam
Top Marques, le fameux salon du luxe qui a lieu chaque année durant l'été à Monaco, va avoir sa montre officielle. Suite à un concours lancé par les organisateurs, c'est le duo belge Alain Goveart et Lionel Fuchs et leur marque Fuchs & Gov, qui a été choisi pour fabriquer le garde temps aux couleurs du salon. Seulement 15 à 20 exemplaires de cette pièce seront disponibles à la vente au salon, assurément un futur collector !
La montre présente un cadran blanc nacré avec, en hommage au drapeau monégasque, les chiffres en rouge sur la moitié du cadran. Lionel Fuchs explique : « Nous recherchions une montre qui ait un côté fun et qui soit agréable à porter ». La personnalisation étant une des spécificités de la manufacture, aucune des pièces proposées sur place ne sera totalement identique aux autres. « Certaines montres auront une gravure au dos Top Marques Monaco et d’autres auront le logo de l’évènement sur le cadran. Chaque pièce sera unique avec des détails changeant ça et là. » Pour les obtenir, il faudra se rendre à Monaco et débourser aux alentours de 2 000 euros. Le prix définitif n’est pas encore fixé.
Les deux créateurs espérent que cette collaboration leur apportera des retombées en termes de notoriété, et espérent avoir rapidement des points de vente physiques, leur prochain défi. Pour l’instant, les clients les trouvent grâce aux réseaux sociaux et à leur site web. « Nous avons un bureau à Bruxelles où, sur rendez-vous, nous exposons nos montres. Les gens viennent, ils choisissent la pièce qui leur plaît et ils partent directement avec. Si maintenant ils veulent une personnalisation, on en discute ensemble et alors, une fois le choix fait, il nous faut deux à trois semaines pour la préparer puis l’envoyer au client. » Des délais très courts pour le secteur. Pour y arriver, Fuchs & Gov travaille avec deux horlogers, un principal et un secondaire. Une marque de montre qui monte, qui monte...
Top Marques, the famous luxury trade fair held every year during the summer in Monaco, is about to get its official watch. Following a competition organised by the organisers, the Belgian duo Alain Goveart and Lionel Fuchs and their brand Fuchs & Gov have been chosen to make the timepiece in the show's colours. Only 15 to 20 examples of this timepiece will be available for sale at the Show, so it's sure to become a collector's item!
The watch features a pearly white dial with red numerals on half the dial, in homage to the Monegasque flag. Lionel Fuchs explains: "We were looking for a watch that was fun to wear". As personalisation is one of the Manufacture's specialities, none of the timepieces on offer will be completely identical to the others. "Some watches will have Top Marques Monaco engraved on the back, while others will have the event logo on the dial. Each piece will be unique, with details changing here and there." To get them, you'll have to go to Monaco and spend around €2,000. The final price has not yet been set. The two creators hope that this collaboration will bring them benefits in terms of brand awareness, and they hope to have physical points of sale as soon as possible - their next challenge. For the moment, customers find them through social networks and their website. "We have an office in Brussels where we display our watches by appointment. People come in, choose the piece they like and take it away with them. If they now want something customised, we discuss it together and then, once the choice has been made, it takes us two to three weeks to prepare it and then send it to the customer." Very short lead times for the sector. To achieve this, Fuchs & Gov works with two watchmakers, one primary and one secondary. A watch brand on the rise...
DOSSIER
Watches & Wonders
L'événement majeur qui réunit les grands noms de l'industrie horlogère à Genève s'est achevé le 15 avril, après une semaine d'affluence record. Coup d'œil sur les nouveautés et entretiens avec de belles Maisons.
Texte David BailUlysse Nardin Freak [S NOMAD]
Depuis son lancement en 2001, la Freak, cette montre sans aiguilles, sans cadran ni couronne a brisé les règles. Cette nouvelle édition limitée de 99 pièces se caractérise par son mouvement unique de manufacture Calibre UN-251, un carrousel volant qui tourne autour de son propre axe. Il comprend deux oscillateurs avec des balanciers en silicium inclinés à 20 degrés et des échappements traités avec du DIAMonSIL de haute technologie pour une précision et une durabilité accrues. Prix sur demande
Zenith Defy Extreme Diver
Zenith part explorer les grands fonds avec ce modèle fabriqué en titane, équipé d'une lunette tournante en céramique noire et d'une soupape d'échappement à hélium, avec une résistance à l'eau de 60 ATM (600 mètres). Il est animé par le mouvement automatique El Primero 3620 SC avec une réserve de marche de 60 heures. Prix : 11 800 €
Tudor Black Bay 58 GMT
Ce nouveau modèle évoque l’époque de l’essor de la jet-set, qui traversait les fuseaux horaires avec style et élégance. Il est doté d’un nouveau Calibre Manufacture de taille intermédiaire avec fonction GMT et caractérisé par des teintes chaudes combinant bordeaux, noir et touches dorées de la lunette. Prix : 4 510 €
Panerai Submersible Tourbillon
GMT Luna Rossa Experience
Edition – PAM01405
Panerai a dévoilé cette montre tourbillon en édition limitée qui donne aux acheteurs un accès privilégié au monde de la voile de Panerai. Celle-ci est livrée avec un voyage à la 37e finale de l'America's Cup à Barcelone pour découvrir les coulisses de la compétition et de l'équipe de voile Luna Rossa Prada Pirelli. Prix : 195 000 €
Tag Heuer Carrera Chronograph
Le nouveau Chronograph de la collection Carrera s'inspire du design 7753 SN de Jack Heuer. Avec son cadran panda, son bracelet et son boîtier en acier de 39 mm doté d'un mouvement Heuer 02, il allie harmonieusement le charme vintage à l'élégance contemporaine. Prix : 6 550 €
Grand Seiko Sport Collection
Caliber 9R 20th Anniversary
Limited Edition: SBGC275
La nouvelle Spring Drive Chronograph GMT est inspirée par les couleurs de l'aube qui point sur le paysage des montagnes Hotaka, la région où elles sont fabriquées. Cette teinte est possible grâce à une nouvelle technologie de traitement du cadran. L'année 2024 marque le 20e anniversaire de la première montre Grand Seiko animée par la série de mouvements 9R Spring Drive.
Prix : 14 000 €
Bell & Ross BR-X5 Black Titanium
Ce modèle de la collection urbaine est réalisé en titane, la BR-X5 Black Titanium représente une fusion parfaite entre performance et design, alliant à la fois résistance et légèreté.
Prix : 9 900 €
Chopard Alpine Eagle XL Chrono
Ce chronographe de précision, qui cumule trois brevets déposés pour son mouvement Chopard 03.05-C certifié chronomètre avec fonction flyback, allie la légèreté du titane à l'esthétique de son cadran "Rhône Blue". Un symbole du soutien de Chopard à la Fondation Alpine Eagle dédiée à la préservation de l'environnement alpin et de sa biodiversité. Une partie du produit des ventes de ce modèle sera reversée à la Fondation de l'Aigle des Alpes. Prix : 26 800 €
Hublot Big Bang UNICO Orange
Ceramic
Après avoir exploré toutes les couleurs, une nouvelle teinte de céramique fait son apparition au cœur de la collection Big Bang Unico : un orange mécanique, fruit d'une alchimie unique et d'une résistance sans faille aux chocs et aux rayures.
Prix : 30 800 €
Roger Dubuis Excalibur Sunrise
Double Tourbillon
Les montres Excalibur sont conçues comme des œuvres d'art contemporaines. L'emblématique double tourbillon volant squelette, le savoir-faire de Roger Dubuis, est associé ici à des couleurs puissantes et à 108 gemmes qui évoquent la lumière incandescente d’un lever de soleil.
Prix sur demande
Parmigiani-Fleurier Tonda PF
Micro-Rotor No Date Steel
Dépouiller la montre de tout ce qui est superflu pour ne garder que l'essentiel, c'est l'objet de la quête de la Tonda PF Micro-Rotor. Le calibre PF703 à remontage automatique par micro-rotor, d'une épaisseur de 3,07 mm, permet une réduction significative de l'épaisseur de la montre. Elle ne mesure que 7,8 mm au poignet pour un maximum de confort et d'élégance. Prix : CHF 23 500
Cartier Santos Dual Time
Façonnée pour les grands voyageurs, cette nouvelle Santos dispose de l'affichage du second fuseau horaire avec aiguille des heures supplémentaire en compteur et indicateur jour/nuit. Ell est assortie d'un bracelet en acier et alligator anthracite avec système interchangeable "QuickSwitch" et boucle déployante. Prix : 9 150 USD
Rolex Perpetual 1908
Ce modèle vintage, grâce à son dessin qui réinvente l'esprit classique des premières Oyster Perpetual de 1931, se décline désormais en platine 950 avec un cadran bleu glacier, une teinte réservée aux montres Rolex ouvragées dans ce métal prestigieux. Le cadran est orné d’un décor grain de riz obtenu par guillochage, une technique qui consiste à « sculpter » la surface à l’aide d’un burin. Le boîtier de 39 mm de diamètre est doté d’un fond transparent et est assorti d’un bracelet en cuir d'alligator. Prix : 30 500 €
Piaget Altiplano Ultimate Concept
Tourbillon
Nouveau record pour Piaget qui repousse à nouveau les limites avec ce garde-temps qui affiche 2 mm d'épaisseur, soit la même finesse que son prédécesseur, le 9P, mais avec un diamètre de 41,5 mm. Avec la prouesse d'abriter le cœur battant d'un tourbillon volant. Prix : 650 000 €
A. Lange & Söhne Datograph Up/ Down in White Gold
En 1999, le DATOGRAPH a inauguré une nouvelle ère pour la complication de mesure du temps court, avec un calibre de manufacture nouvellement développé et un design de cadran unique. Pour marquer son 25e anniversaire, ce chronographe pionnier est désormais disponible dans cette version en or blanc 18 carats avec un cadran bleu, limité à 125 exemplaires. Prix sur demande
IWC Schaffhausen Portugieser Automatic 42 (Ref. IW501708)
Ces nouveaux modèles Portugieser Automatic 42 et Portugieser Automatic 40, sont dotés de boîtiers en or gris, d'une double glace saphir, de cadrans élaborés et de bracelets en cuir de veau bleu clair de Santoni. Prix : 27 000 €
Patek Philippe Ref. 5330G-001 –World Time with date
Patek réalise une première mondiale brevetée : un calibre automatique 240 HU C doté d'un système différentiel innovant pour gérer la date à heure locale. L'ensemble de ce mécanisme comprend 70 composants. Un point rouge entre Auckland et Midway marque la ligne de changement de date sur le disque des villes. Prix sur demande
Duometre Chronograph Moon
Avec le Duomètre, en 2007, JaegerLeCoultre avait développé une montre chronographe aussi précise qu'un chronomètre. Aujourd'hui, ce nouveau gardetemps, animé par le nouveau calibre 391, marie la haute précision d'un chronographe au charme d'une complication qui indique le rythme lent de la lune, complété par un affichage Nuit et Jour. Prix sur demande
Frederique Constant Classic Moonphase Date Manufacture
Silver
La collection s'enrichit de trois nouvelles variations de 40 millimètres dotées du nouveau boîtier Classic en acier, accompagnées d'un cadran argenté, bleu ou vert. Elles sont animées par le nouveau mouvement FC-716. Développé en interne, ce dernier dispose d'une réserve de marche de 72 heures. Prix : 2 995 €
Louis Moinet Around the world in 8 days
Voici une pièce de la version contemporaine horlogère du roman de Jules Verne. Huit métropoles magnifiques capturées dans huit œuvres d'art horlogères. La beauté exceptionnelle de ces cadrans tient à l'originalité des matériaux choisis, allant du cristal de roche à l'aventurine, de véritables fragments d'histoire à des matériaux de haute technologie. Prix sur demande
INTERVIEW
JAMAIS SANS MA SANTOS
La nouvelle Santos, la première montre bracelet au monde, se refait une jeunesse dans une magnifique collection. Un avis partagé avec Pierre Rainero, le gardien du style Cartier.
Interview David Bail Photo Jean-François Robert
Pierre Rainero nous reçoit dans un salon privé sur le stand Cartier. Toujours souriant et tiré à 4 épingles, le Directeur Image, Style et Patrimoine de la marque depuis 2003, supervise la dimension stylistique de la création de Cartier. Il est également responsable de la politique patrimoniale de la Maison, concernant notamment les archives et la Collection Cartier qui rassemble plus de 3 000 pièces historiques.
: À votre avis, quelle est votre plus belle nouveauté ?
Pierre Rainero : Dans ma position, c'est une question à ne pas me poser [rires], c'est-à-dire que si ces créations sont là, c'est parce qu'elles ont toutes leur propre validité. Mais si je devais choisir, en fonction de ma sensibilité personnelle et aussi par rapport au travail qui a été fourni pour chacun des modèles, ce seraient les Santos. Même si elles ne paraissent être que des variantes esthétiques, je les trouve très, très belles, avec leur cadran de couleur et la nacre sur la lunette. La vert-olive est sans doute ma préférée. Mais ceci dit, outre le fait que c'est un coup de cœur esthétique à titre personnel, je pense que c'est aussi révélateur du fil que l'on a tiré avec Santos en créant deux voies de développement, à la fois avec le bracelet métal pour son côté élégance au quotidien, et celle qui radicalise ce côté élégance parce qu'il n'y a pas de bracelet métal; c'est donc une autre manière de porter la montre.
J'aime beaucoup ces types d'exercices, qui portent sur des formes extrêmement historiques de la Maison. La date de création originale de la Santos, c'est 1904, donc vous voyez un peu l'héritage et la continuité.
La montre baignoire telle qu'elle est là remonte au milieu des années 50, et qui elle-même, dans les années 50, est une revisitation d'une montre des années 10.
Quant à la montre tortue, elle date de 1912. Il y a donc un exercice sur des formes qui ont une pérennité, assez surprenant dans le monde des formes en général, et dans ce domaine de l'horlogerie.
Avec le bracelet “Réflection”, on est en présence d'une forme totalement originale qui n'a jamais existé, ni chez Cartier, ni ailleurs jusqu'à présent. Et néanmoins, je pense qu'il y a une perception de familiarité par rapport à cette forme-là, qui est liée au mode de travail que l'on a autour de la création chez Cartier. Celui-ci est très présent dans notre production dès le début du 20e siècle, notamment les années 10 et 20. Et très souvent, ces bracelets étaient qualifiés de bracelets soudanais. Donc, ils montrent bien l'inspiration africaine de l'époque. Mais en fait, on voit bien que cette forme-là, au-delà
du référentiel Cartier, s'inscrit dans une longueur de temps, un espace-temps beaucoup plus vaste et géographique parce que les bracelets de tête sont autant présents dans la Chine archaïque, il y a 5 000 ans, avec des têtes de bélier, des têtes de panthère ou des têtes de tigre, que dans la Grèce antique. Je trouve que ça illustre très bien le travail de la Maison qui va chercher, proposer de nouvelles formes, des inspirations dans des choses beaucoup plus anciennes, et même dans des géographies différentes. Outre le fait que ça apporte une forme nouvelle, je pense qu'il y a aussi une autre réflexion sur la perception du bel objet parce que tous les objets que je viens de mentionner dans l'histoire sont des cercles parfaits. Ici, au contraire, il y a des sortes d'accidents dans le profil, de façon totalement asymétrique, à la fois dans le volume global et y compris dans la répartition des petits volumes qui le constituent. Cela démontre l'idée même de perception qu'un bel objet varie avec le temps et qu'aujourd'hui, l'harmonie, la beauté ne sont pas simplement liées à la parfaite symétrie, et qu'on peut créer un bel objet sur des canons vraiment différents et nouveaux. Il est Cartier à plus d'un titre, car lorsqu'on crée une pièce de joaillerie avec ce volume-là, le défi, c'est qu'elle soit ergonomique, qu'on la porte avec facilité, et qu'elle ne soit pas trop lourde. Sa conception même fait qu'effectivement, il y a des sortes d'entailles, des évidements, etc. Non seulement, c'est un avantage ergonomique, mais c'est aussi l'ouverture à des variations en termes de traitement. C'est-à-dire qu'on peut imaginer des matériaux différents, des couleurs différentes, comme d'ailleurs, on le propose dans les versions plus joaillières. C'est aussi une manière de bien refléter la philosophie de Cartier.
Je dirais alors que le concept d'un bracelet de tête fait qu'on réfléchit sur la dualité, et ici, c'est l'idée du miroir, de la réflection, d'où est tiré son nom. J'estime que cette pièce est très emblématique de ce point de vue, de la manière dont Cartier travaille créativement.
Ces nouvelles Santos rendent honneur à la montre masculine, comment expliquez-vous cet engouement ?
C'est un peu ce que je disais tout à l'heure, et dans des différentes facettes. C'est-à-dire que celle-ci est portable de façon plus large, avec ses bracelets métal et un cadran de cette nature-là, vous pouvez la porter tous les jours. Elle peut intéresser d'autres types de personnes qui ont envie d'un autre type de raffinement.
La Rewind par exemple, est intéressante par sa très grande originalité. Son cadran a été inversé, c'est-à-dire qu'une heure est à gauche et pas à droite. Les aiguilles vont dans le sens inverse. Vous êtes donc le seul à pouvoir lire l'heure, parce que si quelqu'un regarde votre montre, à mon avis, il sera un peu déstabilisé.
La Santos est un modèle phare, ce qui explique son succès. D'abord, c'est probablement un des modèles perçus comme le plus masculin, par des personnes qui connaissent l'histoire de la maison. Elle a connu une immense popularité à la fin des années 70, à partir du moment où on l'a équipée avec ce bracelet métal. Elle a déjà cette rémanence dans l'esprit des gens, ce qui renforce probablement cette idée de masculinité. Et je pense qu'elle a tout simplement les qualités requises pour un un homme qui se moque de ne pas changer de montre selon les circonstances, elle est très polyvalente.
Et deuxièmement, je pense qu'il y a un œil nouveau sur cette montre. À la fin des années 80, la tendance était qu'une montre masculine devait être grosse, c'était un symbole de masculinité, l'idée d'élégance était quasiment interdite ou taboue pour les hommes. Heureusement, depuis 5 à 10 ans, s'est installée enfin cette idée d'exprimer leur goût, leur part de féminité. Il ne s'agit pas du tout d'opposer féminin à masculin, mais de revenir à cette idée d'élégance masculine. Et dans ce cadrelà, la Santos, tout d'un coup, est devenue une sorte d'emblème. Elle est distinctive parce qu'elle a cette légitimité d'avoir été la première montre de poignet à ne pas être ronde. Et puis, elle a toutes ces qualités objectives qui la rendent facile d'usage à porter. D'autant plus aujourd'hui avec son bracelet facilement interchangeable. Contrairement aux années 70, on la vend aujourd'hui avec un bracelet cuir et un bracelet métal, vous pouvez porter deux montres, en quelque sorte. Moi-même, c'est la montre que je porte le plus. Force est de constater qu'il y a quand même un nouveau regard sur cette montre et sur Cartier en général. C'est lié à cette évolution naturelle de laquelle on se félicite, qui va dans le sens de plus de liberté pour les hommes de porter ce dont ils ont envie.
WATCHES
Pierre Rainero welcomes us in a private room on the Cartier stand. Always smiling and dressed to the nines, the brand's Director of Image, Style and Heritage, since 2003, oversees the stylistic dimension of Cartier's creations. He is also responsible for the brand's heritage policy, including the archives and the Cartier Collection, which contains more than 3,000 historical pieces.
: What do you think is your best new feature?
Pierre Rainero : As far as I'm concerned, that's a question I shouldn't ask myself [laughs], i.e. if these creations are there, it's because they all have their own validity. But if I had to choose, based on my personal sensibility and also in relation to the work that has gone into each of the models, it would be the Santos. Even if they only appear to be aesthetic variants, I find them very, very beautiful, with their coloured dials and the mother-of-pearl on the bezel. The olive green one is probably my favourite. But having said that, apart from the fact that it's a personal aesthetic favourite, I think it's also indicative of the thread we've drawn with Santos in creating two avenues of development, both with the metal bracelet for its everyday elegance, and the one that radicalises that elegance because there's no metal bracelet, so it's another way of wearing the watch.
I really like these kinds of exercises, which focus on some of the company's most historic designs. The Santos was originally created in 1904, so you can see the heritage and continuity.
The bathtub watch, as it stands, dates back to the mid-1950s, and was itself a revisitation of a watch from the 1950s.
As for the tortoise watch, it dates back to 1912. So there's an exercise in shapes that have a durability that's quite surprising in the world of shapes in general, and in this field of watchmaking. With the 'Réflection' bracelet, we are dealing with a totally original shape that has never existed before, either at Cartier or elsewhere. And yet, I think there is a sense of familiarity with this shape, which is linked to the way we work around design at Cartier. This is very present in our production from the beginning of the 20th century, particularly in the 10's and 20's. And very often, these bracelets were described as Sudanese bracelets. So they clearly show the African inspiration of the period. But in fact, it's clear that this shape, beyond the Cartier reference, is part of a much broader geographical time-space, because head bracelets were as common in archaic China 5,000 years ago, with ram heads, panther heads or tiger heads, as they were in ancient Greece. I think this illustrates very well the work of the company, which seeks out and proposes new forms and inspirations in much older things, and even in different geographies. Apart from the fact that it brings a new form, I think it also gives us another way of thinking about the perception of a beautiful object, because all the objects I've just mentioned in history are perfect circles. Here, on the contrary, there are accidents of sorts in the profile, in a totally asymmetrical way, both in the overall volume and in the distribution of the small volumes that make it up. This demonstrates the very idea of the perception that a beautiful object varies over time, and that harmony and beauty
La montre SantosDumont Rewind avec son cadran en cornaline avec chiffres romains inversés, assurément un futur best-seller limitée à 200 pièces numérotées
today are not simply linked to perfect symmetry, and that it is possible to create a beautiful object based on truly different and new canons. It is Cartier in more ways than one, because when you create a piece of jewellery with this volume, the challenge is to make it ergonomic, easy to wear and not too heavy. Its very design means that it has a number of notches, recesses and so on. Not only is this an ergonomic advantage, it also opens the door to variations in terms of treatment. In other words, you can imagine different materials, different colours, just as you can in the more jewellery versions, and it's also a way of reflecting the Cartier philosophy.
I would say, then, that the concept of a bracelet with a head makes us reflect on duality, and here it's the idea of the mirror, of reflection, from which its name is taken. I think that this piece is very emblematic from this point of view, of the way in which Cartier works creatively.
These new Santos are a tribute to the men's watch. How do you explain this craze? It's a bit like what I was saying earlier, in different ways. In other words, this one is more wearable, with its metal bracelets and a dial like this, you can wear it every day. It may be of interest to other types of people who want a different kind of refinement.
The Rewind, for example, is interesting for its great originality. Its dial has been inverted, meaning that one hour is on the left and not on the right. The hands go in the opposite direction. So you're the only one who can tell the time, because if someone looks at your watch, I think they'll be a bit confused.
The Santos is a flagship model, which explains its success. Firstly, it's probably one of the models perceived as the most masculine, by people who know the history of the company. It became hugely popular at the end of the 1970s, from the moment it was fitted with this metal bracelet. It already has this lingering effect in people's minds, which probably reinforces this idea of masculinity. And I think it simply has the right qualities for a man who doesn't mind changing his watch depending on the circumstances, it's very versatile. And secondly, I think there's a fresh look to this watch. At the end of the 80s, the trend was that a man's watch had to be big, it was a symbol of masculinity, and the idea of elegance was virtually forbidden or taboo for men. Fortunately, over the last 5 to 10 years, the idea of expressing their taste and their femininity has finally taken hold. It's not a question of pitting masculine against feminine, but of returning to the idea of masculine elegance. And in this context, the Santos has suddenly become a kind of emblem. It is distinctive because it has the legitimacy of having been the first wristwatch not to be round. And it has all the objective qualities that make it easy to wear. Even more so today, with its easily interchangeable strap. Unlike in the 70s, today it's sold with a leather strap and a metal bracelet, so you can wear two watches, so to speak. Personally, it's the watch I wear the most. It's obvious. We have to admit that there is a new way of looking at this watch and at Cartier in general. It's linked to this natural evolution that we welcome, which is moving in the direction of greater freedom for men to wear what they want.
LA MARQUE QUI VIENT DU CIEL
FTexte
ranck Touzeau, Le fondateur d'Heavenly, nous reçoit dans le confortable salon de la nouvelle boutique Les Ambassadeurs de la Grand-Rue, qui représente la jeune marque à Luxembourg depuis juillet 2023. Fort d'un parcours remarquable au sein des plus grandes maisons de luxe, Franck Touzeau a forgé sa vision unique en intégrant une exigence inégalée de transparence et de traçabilité dans chaque pièce signée Heavenly. Conçues pour se transmettre aux générations futures, ces créations allient matières précieuses, pierres ornementales taillées spécifiquement pour la Maison, formes évoquant les forces célestes. Le créateur nous parle de la lithothérapie, cette croyance fondée sur les bienfaits que les pierres et les cristaux pourraient avoir sur le plan physique et psychique. Il pique notre curiosité : « Lorsque le client vient acheter sa pierre, en donnez-vous l'explication ? » Il nous répond que c'est en fonction du temps que le client lui accorde et de sa curiosité. « Par exemple, certains vont choisir une pierre en fonction de sa couleur ou de sa notoriété, tandis que d'autres vont s'intéresser à la transmission énérgétique, à sa symbolique, à ce qu'elle représente. Il faut savoir que pour qu'il y ait une transmission, la pierre doit être en contact avec la peau. C'est ce que nous faisons chez Heavenly, contrairement à d'autres Maisons de joaillerie » explique Franck. « Le but c'était d'accompagner deux êtres dans tous les instants de leur vie. Nous invitons nos clients à un voyage céleste, de la terre jusqu'au ciel, et de revenir ensuite sur la terre en leur expliquant toute la démarche de durabilité, de tracabilité et de complète transparence sur l'origine des composants. Lorsqu'on a la chance de créer une marque, autant partir sur des standards trés élevés, avec de vrais valeurs d'engagement et de transparence. On ne travaille qu'avec de l'or recyclé, en déclarant avec quels partenaires on travaille, parce que si on ne le fait pas, c'est qu'on a quelque chose à cacher. Je pense qu'il faut avoir cette honneteté et cette transparence dans le monde de la joaillerie, c'est ce qui s'est passé dans le monde de l'horlogerie ces dernières années : estce que la marque a sa propre manufacture ? Est-ce que les calibres sont développés en interne? Ainsi, on a plus de chances de séduire et de conquérir une clientèle, qui est d'autant plus éduquée aujourd'hui et qui a envie de savoir ce qu'elle achète. Et la raison pour laquelle j'ai choisi le monde céleste, c'est parce que tout ce qui n'est pas conquis par l'homme est toujours inspirationnel et désirable. Omega l'a très bien fait en horlogerie, mais en joaillerie, peu de marques se sont tournées vers les monde céleste ». Ce n'est pas nous qui lui dirons le contraire !
Franck Touzeau, Heavenly's founder, welcomes us to the comfortable lounge of the new Les Ambassadeurs boutique on the Grand-Rue, which has been representing the young brand in Luxembourg since July 2023. With a remarkable career in some of the world's leading luxury brands, Franck Touzeau has forged his unique vision by integrating an unrivalled demand for transparency and traceability into each piece signed Heavenly. Designed to be passed on to future generations, these creations combine precious materials, ornamental stones cut specifically for the House, and shapes that evoke celestial forces. The designer talks to us about the lithotherapy, a belief based on the benefits that stones and crystals can have on the physical and mental levels. It piques our curiosity: "When a customer comes to buy a stone, do you explain why?" He replied that it depends on how much time the customer gives him and on his curiosity. "For example, some people choose a stone on the basis of its colour or reputation, while others are interested in its energetic transmission, its symbolism and what it represents. It's important to know that for a stone to be transmitted, it has to be in contact with the skin, and that's what we do at Heavenly, unlike other jewellery Houses," explains Franck. "The aim was to accompany two people through every moment of their lives. We invite our customers to take a celestial journey, from earth to heaven, and then back to earth by explaining the whole process of sustainability, traceability and full transparency on the origin of the components. When you're lucky enough to create a brand, you might as well start with very high standards, with real values of commitment and transparency. We only work with recycled gold, declaring which partners we work with, because if we don't, then we have something to hide. I think we need to have this honesty and transparency in the world of jewellery, which is what has happened in the world of watchmaking in recent years: Does the brand have its own manufacture? Are the calibres developed in-house? In this way, we have a better chance of seducing and winning over a clientele that is all the more educated today and that wants to know what it is buying. And the reason I chose the celestial world is because everything that has not been conquered by man is still inspirational and desirable. Omega has done it very well in watchmaking, but in jewellery, few brands have turned to the celestial world. It's not us who will tell him otherwise
SPÉCIAL HABITAT | SMALL HOUSES
UN PETIT PAS VERS UN GRAND CHANGEMENT
100 m2 sont parfois suffisants pour voir grand, la preuve avec ces petites maisons réalisées par des architectes inspirés, réunis dans l'ouvrage Small Houses publié chez Taschen.
Après tout, a-t-on réellement besoin de tout ces métres carrés pour se sentir bien chez soi ? Alors que l’humanité est soumise aux inéluctables pressions du réchauffement climatique, de la hausse de population et de la limitation des ressources, faut-il encore en rajouter en habitant une maison aux pièces de la taille d'un magasin ? L’inépuisable inspiration artistique des architectes nous prouve qu'il est possible de trouver des solutions qui contribuent à donner au monde la forme qu’il pourrait prendre à l’avenir. Ces maisons sont petites mais convaincantes. Elles sont non seulement orientées vers plus de durabilité pour un impact moindre sur l’environnement, mais elle incarne également une attitude audacieuse de changement et de style de vie. On les trouve au cœur des zones urbaines denses de Tokyo, au milieu des contrées sauvages de l’Australie, dans les forêts canadiennes ou sur un toit en Équateur, les petites maisons sont partout dans le monde. L’un de leurs points communs est leur surface dont aucune n’est supérieure à 100 m2.
L'auteur du livre Small Houses, Philip Jodidio, un éminent spécialiste de l'architecture, décrit dans son ouvrage un voyage architectural à travers 25 pays aussi divers que le Brésil, la Hongrie, la Corée du Sud, les Pays-Bas, les ÉtatsUnis, le Japon et l’Australie. Des maisons qui sont l’œuvre de 57 architectes, parmi lesquels Takeshi Hosaka et la maison Love2, Aranza de Ariño et la Casa Tiny ou Jakub Szczesny, Charles Pictet, Lada Hršak, BIG et Fran Silvestre. Un tour d’horizon complet de l’invention architecturale à petite échelle
L'auteur
Philip Jodidio a étudié l’histoire de l’art et l’économie à Harvard, puis dirigé la rédaction de Connaissance des Arts pendant plus de vingt ans. Chez TASCHEN, il a notamment signé la série Architecture Now! et des monographies de nombreux architectes majeurs, dont Norman Foster, Tadao Ando, Renzo Piano, Jean Nouvel et Zaha Hadid.
After all, do we really need all those square metres to feel at home? At a time when humanity is facing the inescapable pressures of global warming, population growth and limited resources, is it really necessary to add to the burden by living in a house with rooms the size of a shop? The inexhaustible artistic inspiration of architects proves that it is possible to find solutions that help shape the world as it might be in the future. These homes are small but convincing, not only geared towards greater sustainability with less impact on the environment, but also embodying a bold attitude to change and lifestyle. Whether you find them in the heart of Tokyo's dense urban areas, in the wilds of Australia, in the forests of Canada or on a rooftop in Ecuador, tiny houses are everywhere in the world. One thing they all have in common is their surface area, none of which exceeds 100 m2.
The author of Small Houses, Philip Jodidio, an eminent specialist in architecture, describes in his book an architectural journey through 25 countries as diverse as Brazil, Hungary, South Korea, the Netherlands, the United States, Japan and Australia. The houses are the work of 57 architects, including Takeshi Hosaka and the Love2 house, Aranza de Ariño and Casa Tiny, Jakub Szczesny, Charles Pictet, Lada Hršak, BIG and Fran Silvestre.
A comprehensive overview of small-scale architectural inventionThe authorPhilip Jodidio studied art history and economics at Harvard, then edited Connaissance des Arts for over twenty years. With TASCHEN, he has written the Architecture Now! series and monographs on many major architects, including Norman Foster, Tadao Ando, Renzo Piano, Jean Nouvel and Zaha Hadid.
The author
Philip Jodidio studied art history and economics at Harvard and edited Connaissance des Arts for over 20 years. His TASCHEN books include the Architecture Now! series and monographs on numerous major architects, including Norman Foster, Tadao Ando, Renzo Piano, Jean Nouvel, and Zaha Hadid.
À droite :
Gawthorne's Hut est une expérience touristique de luxe pour deux personnes, située à 10 minutes du centre de Mudgee en Australie. Architecte : Cameron Anderson, 2020. Photo : Amber Hooper
Ci-dessous :
Le projet NIU N70 de l'architecte Fran Silvestre à Valence en Espagne, d'une surface de 75 m2, est né dans le but d'innover dans les systèmes de construction afin d'augmenter la précision dans la matérialisation de l'architecture. Les délais et les coûts déterminés améliorent la qualité des environnements humains, les rendant plus durables et plus sains. Photo : Fernando Guerra FG+SG
L'INTERVIEW
UNICORN, UN CONTE DE FÉE
Quelle est la recette de cette agence qui rayonne depuis 20 ans au Luxembourg ?
C'est en allant à la rencontre de son fondateur Fernand Hornung, que nous avons percé le secret de la Licorne.
Texte David Bail Photo Yves KortumToujours impeccable avec l'élégance british qui en fait sa plus fidèle alliée, Fernand Hornung nous reçoit dans son bureau en face du Palais Grand-Ducal. La galerie immobilière fêtera ses 20 ans cette année. Fondée en 2004, Unicorn est une référence dans le paysage de l’immobilier à Luxembourg. Fernand Hornung aime citer la phrase que l’on attribue à Harold Samuel, un magnat britannique de l’immobilier : “There are three things that matter in property: location, location, location.” Une célèbre citation que sa douzaine de collaborateurs a reprise pour la faire sienne.
Ce succès se résume également par “services, services, services” car l’implication personnelle et les services font partie de l’ADN d’Unicorn. Fernand explique que pour chaque projet, pour chaque transaction immobilière, une nouvelle stratégie personnalisée est définie pour le client. Conseils, études de marché, programmation, sont mis à son service pour le succès des transactions immobilières.
D’ailleurs, ce n’est pas sans raison que l'agence enregistre un taux de justesse des estimations de 92%. Unicorn dispose de son propre service d'estimations sur-mesure grâce à une connaissance pointue du marché luxembourgeois. Et parce que chaque patrimoine est unique, ces professionnels prennent soin de noter chaque détail important pour permettre une estimation au prix juste. L'expertise dont bénéficie Unicorn sur le marché depuis 20 ans, est aussi due à son implication dans les projets phares du pays : Royal-Hamilius en plein cœur de la ville, Infinity Living au Kirchberg, Capelli Towers à Esch/Belval ou encore le fameux Cloître St-François à Luxembourg-ville, cet ancien couvent dominicain réhabilité.
Fernand Hornung aime dire, à juste titre, qu’Unicorn est bien plus qu’une agence immobilière. Elle a su évoluer au fil du temps pour devenir une agence de communication : « Nous avons développé un panel de moyens de communication pour la mise en valeur des biens de nos clients que l’on trouve nulle par ailleurs » explique Fernand. La fibre artistique, ancrée dans son essence, est tout de suite perceptible : photographie professionnelle, rédaction qualitative des annonces, graphisme et mise en avant sur les réseaux sociaux, tout passe par l’œil esthète de ces experts.
Qu’est-ce que vous aimez dans ce métier ? Servir le client ! À l'origine je viens d'une famille de commerçants qui étaient au service des clients. Lorsque j'étais enfant, j'aidais souvent mes parents. Mais j'ai surtout découvert dans cette activité quelque chose de plus gratifiant que dans mon métier précédent. J'étais fatigué et las de travailler dans l'aménagement intérieur de banques et de bureaux, où j'étais continuellement en heurt avec des conseils d'administration et des personnes qui ne pouvait pas prendre de décision seules. Je me suis rendu compte dès le premier acte de vente que tout le monde était content et heureux, les vendeurs comme les acquéreurs, même le notaire. Du coup, moi aussi j'étais heureux ! La différence c'est le contact direct avec l'humain, un seul interlocuteur qui décide. Et puis, le logement est un besoin essentiel, trouver son chez soi, cette transmission qui se passe entre le propriétaire et l'acquéreur, celui qui va sortir et celui qui va rentrer, c'est un peu comme un livre qui nous aurait plu et qu'on va passer à un autre lecteur. C'est pour cette raison que m'est venue l'idée de représenter l'agence par la symbolique de la licorne, cet animal mythologique qui est la représentation ultime du cheval. Lorsque quelqu'un part en quête d'une maison ou un appartement, il recherche le coup de foudre, le bien de ses rêves, sa licorne en quelque sorte... Je nous ai également souvent comparés à une agence matrimoniale, entre la propriété et son futur occupant, c'est une idée qui me plaît beaucoup.
Quelles sont les ventes dont vous êtes le plus fier ?
Je suis fier de tout ce qu'on a en vente actuellement. Mais si on doit parler de la taille, j'ai une des plus belles propriétés équestres au monde à vendre, elle est tout proche du Luxembourg. Je me souviens aussi de ma première facture dont j'ai été très fier, c'était pour une location, un appartement dans un magnifique immeuble Haussmannien à Esch : j'ai trouvé un nouveau locataire pour
lequel c'était sa licorne. J'ai été très fier d'avoir à commercialiser des projets phares comme le Royal-Hamilius, la tour Infinity Living ou le Cloître St-François au centre ville. Fier également de nos commercialisations dans le sud du pays, notamment sur des projets à Belval (Belval Plaza et Capelli Towers). On est l'une des agences qui a vendu le plus d'appartements sur ce site. Je dois dire que je suis également très fier de mon équipe.
Comment imaginez-vous le futur de l’agence, avez-vous des projets de développement ailleurs ?
Je suis fondamentalement optimiste, le résultat résulte de nos actions d'aujourd'hui, et aujourd'hui on fait tout pour réussir. Si on fait ça, le futur va être magnifique ! À l'international nous avons déja des partenariats avec de grandes agences et de grands groupes internationaux. Actuellement, nous avons des accords en cours pour un développement sur la France et un autre qui couvrira le monde entier.
On imagine que vous avez dû voir des biens exceptionnels durant 20 ans. Quel est celui qui vous a le plus marqué ?
C'était au printemps 2004, proche de Esch. Je me promenais avec ma fille aînée, je suis tombé face à face avec un site industriel, d'anciens ateliers. Nous avons décidé de le visiter : c'était comme rentrer dans une autre dimension, j'ai été touché. C'était trois immeubles, dont le plus grand faisait environ 120 m de long sur 26 m de large, un hall en béton d'une hauteur de 15 m et, en fermant les yeux, je parvenais encore à entendre le vacarme des ouvriers qui travaillaient là il y a 15 ans. Cet immeuble m'a inspiré au point d'avoir provoqué ma vocation. C'est à ce moment là que j'ai eu le déclic, j'ai eu envie de reconvertir et faire revivre ces anciens ateliers en lofts. Mais pour les vendre, il fallait une plateforme. J'ai donc créé mon propre portail immobilier, Loft.lu, avec le slogan “For beautiful living”. Dans la foulée, comme cela allait prendre du temps, jai crée une agence immobilière. Une demi-heure après cette visite, j'avais le nom du portail et le nom de l'agence. Pour moi, la découverte de ces ateliers a été comme la vision d'une grande clairière où je voyais apparaître une Licorne pour la première fois !
« Pour moi, la découverte de ces ateliers a été comme la vision d'une grande clairière où je voyais apparaître une licorne pour la première fois ! »
Always impeccable, with the British elegance that makes him his most loyal ally, Fernand Hornung welcomes us to his office on front of the Palais Grand-Ducal. The real estate gallery will be celebrating its 20th anniversary this year. Founded in 2004, Unicorn is a benchmark on the Luxembourg real estate scene. Fernand likes to quote the phrase attributed to Harold Samuel, a British property magnate: "There are three things that matter in property: location, location, location." A famous quote that his dozen or so colleagues have taken up and made their own. This success can also be summed up as "services, services, services", because personal involvement and service are part of Unicorn's DNA. Fernand explains that for each project, for each property transaction, a new personalised strategy is defined for the customer. Advice, market research and planning are all geared towards ensuring the success of property transactions, and it's not for nothing that the agency has a 92% accuracy rate for valuations. Thanks to its in-depth knowledge of the Luxembourg market, Unicorn has its own bespoke valuation service. And because each property is unique, these professionals take care to note every important detail to ensure that the valuation is fair. Unicorn's expertise in the market over 20 years is also due to its involvement in the country's flagship projects: Royal-Hamilius in the heart of the city, Infinity Living in Kirchberg, Capelli Towers in Esch/ Belval and the famous Cloître St-François in Luxembourg City, a former Dominican convent that has been rehabilitated. Fernand Hornung likes to say, quite rightly, that Unicorn is much more than an estate agency. It has evolved over the years to become a communication agency: "We have developed a range of communications tools to showcase our clients' properties that you can't find anywhere else," explains Fernand. The artistic side of the business, which is deeply rooted in its very essence, is immediately apparent: professional photography, high-quality writing of advertisements, graphic design and promotion on social networks - everything passes through the aesthetic eye of these experts.
What do you love about your job?
Serving the customer! I originally came from a family of shopkeepers who served their customers. So, when I was a child I often helped my parents. But above all, I discovered something more rewarding in this activity than in my previous job. I was tired and weary of working on banks and offices' interiors, where I was constantly up against boards of directors and people who couldn't make decisions on their own. I realised as soon as the first deed of sale was signed that everyone was happy, both the sellers and the buyers, even the solicitor, so I was happy too! The difference is the direct human contact, with just one person making the decisions. And then, housing is an essential need, finding one's home. This transmission that takes place between the owner and the buyer, the one who is going to leave and the one who is going to return, it's a bit like a book that you've enjoyed a lot and that you're going to pass on to another reader. That's why I came up with the idea of representing the agency through the symbolism of the unicorn, this mythological animal that is the ultimate representation of the horse. When people go looking for a house or flat, they're looking for love at first sight, the property of their dreams, their unicorn, so to speak... I've also often compared us to a matrimonial agency, between the property and its future occupant, which is an idea I really like.
What sales are you most proud of?
I'm proud of everything we have for sale at the moment. But if we have to talk about size, I have one of the most beautiful equestrian properties in the world for sale, very close to Luxembourg. I also remember my first invoice, which I was very proud of. It was for a rental, a flat in a magnificent Hausmannian building in Esch, and I found a new tenant for whom it was his unicorn. I was very proud to be involved in marketing flagship
projects such as the Royal-Hamilius, the Infinity Living tower and the Cloître St-François in the city centre. I'm also proud of our work in the south of the country, particularly on projects like the Belval site (the Belval Plaza and Capelli Towers projects). We are one of the agencies that have sold the most flats on this site. I have to say that I'm also very proud of my team.
How do you see the future of the agency, do you have plans for development elsewhere?
I'm fundamentally optimistic. The result is the result of our actions today, and today we're doing everything we can to succeed. If we do that, the future will be magnificent! Internationally, we already have partnerships with major agencies and international groups. At the moment, we have agreements in place for a development in France and another that will cover the whole world.
We can imagine that you must have seen some exceptional properties over the past 20 years. What was the one that made the biggest impression on you?
It was spring 2004, close to Esch. I was out walking with my eldest daughter when I came face to face with an industrial site, some old workshops. We decided to visit it, and it was like stepping into another dimension. It was three buildings, the largest of which was about 120 m long and 26 m wide, with a concrete hall 15 m high, and when I closed my eyes, I could still hear the din of the workers who worked there 15 years ago. This building inspired me to the point of provoking my vocation. That's when things really clicked for me, and I wanted to convert these old workshops into lofts and bring them back to life. But to sell them I needed a platform, so I created my own property portal, Loft.lu, with the slogan "For beautiful living". In the meantime, as it was going to take some time, I set up an estate agency. Half an hour after that visit, I had the name of the portal and the name of the agency. For me, discovering these workshops was like seeing a great clearing where an unicorn appeared for the first time!
SPÉCIAL HABITAT | MAISON&OBJET
PARADIS RETROUVÉ
Dans notre société hyperconnectée, digitalisée, le besoin de se réfugier dans un cocon bienfaisant se fait omniprésent. Visite au salon Maison&Objet et son Éden technologique.
Texte Dean BoydPour ses 30 ans, le salon Maison&Objet a embarqué ses visiteurs à destination d’un avenir réenchanté, réconciliant technologie et nature. TECH EDEN, le thème choisi pour cette année anniversaire, était décliné toute l’année sur le salon parisien, permettant d'afficher un optimisme onirique dans ses formes et ses couleurs, et de faire souffler un vent de biophilie futuriste, cette tendance qui consiste à nous reconnecter à la nature par le design et les plantes. Un phénomène qui s'explique par la sérénité et l’inspiration qu’offre la biophilie aux personnes sur leur lieu de travail ou à la maison.
Au travers d’expériences immersives, TECH EDEN invitait les professionnels à repenser la création et l’aménagement des espaces, augmentés par l’innovation technologique, adoptant des démarches esthétiques et environnementales innovantes.
Les crises et les tensions sociétales renforcent le besoin de se sentir bien chez soi et les technologies de pointe y répondent par de nouveaux services inspirés de la nature, dont ils proposent une version sophistiquée. C’est le cas de Once Upon a Dream, une chambre-capsule imaginée par le designer Mathieu Lehanneur pour la réouverture de l’Hôtel du Marc à Reims. Afin d’avoir un sommeil plus récupérateur, le principe de cette chambre idéale repose sur une gestion artificielle et programmable des cycles naturels jour-nuit.
Reflet de cette quête de bien-être dans la maison, et dans tous les lieux que l’on occupe au quotidien, le bureau, la chambre d’hôtel ou même le spa, Maison&Objet a lancé son nouveau secteur “Wellbeing & Beauty” qui, au travers de sa sélection, vient aussi réconcilier des rituels pour se sentir bien, et des innovations technologiques douces, et apprivoisées, qui favorisent un sentiment de cocon dans la maison.
L’avancée du numérique, le smartphone et les tablettes qui concentrent les fonctions, les process de l’impression 3D, la progression exponentielle des IA (Intelligence Artificielle) et les multiples objets connectés plus intuitifs accompagnent aussi le design de service et la mobilité pour renforcer cette quête de mieux-être. Comme l'explique JeanLouis Frechin, spécialiste du design numérique et de l' innovation : « Nous entrons dans une fusion entre notre milieu naturel et la technologie. Cette nouvelle nature, l’Anthropocène, subit les déséquilibres d’un abus de technologie et d’une utilisation inconsidérée des ressources de la planète, qu’il faut réajuster. C’est à partir de la physique, des phénomènes scientifiques, de technologies justes que les créateurs pourront développer des solutions durables et équilibrées. À l'heure des Intelligences artificielles où de nombreux objets peuvent être conçus et produits automatiquement, la seule question est de savoir comment nous souhaitons habiter ce monde... »
À
À gauche :
« Nous entrons dans une fusion entre notre milieu naturel et la technologie. Cette nouvelle nature, l’Anthropocène, subit les déséquilibres d’un abus de technologie et d’une utilisation inconsidérée des ressources de la planète, qu’il faut réajuster. »
To mark its 30th anniversary, Maison&Objet took visitors on a journey to a re-energised future, reconciling technology and nature. TECH EDEN, the theme chosen for this anniversary year, ran throughout the year at the Paris show, displaying a dreamlike optimism in its shapes and colours, and blowing a wind of futuristic biophilia, a trend that involves reconnecting with nature through design and plants. Through immersive experiences, TECH EDEN invited professionals to rethink the creation and design of spaces, enhanced by technological innovation, adopting innovative aesthetic and environmental approaches. Crises and societal tensions reinforce the need to feel good at home, and cutting-edge technologies are responding with new services inspired by nature, offering a sophisticated version of it. This is the case with Once Upon a Dream, a room-capsule designed by Mathieu Lehanneur for the reopening of the Hôtel du Marc in Reims. The principle of this ideal bedroom is based on the artificial and programmable management of natural day-night cycles to ensure a more
recuperative night's sleep. Reflecting this quest for well-being in the home, and in all the places we occupy on a daily basis - the office, the hotel room or even the spa - Maison&Objet has launched its new “Well-being & Beauty” sector, which, through its selection, also reconciles rituals for feeling good with gentle, tamed technological innovations that promote a sense of cocoon in the home. As Jean-Louis Frechin, a specialist in digital design and innovation, explains: « We are entering a fusion between our natural environment and technology. This new nature, the Anthropocene, is suffering from the imbalances caused by the abuse of technology and the reckless use of the planet's resources, which need to be readjusted. It is on the basis of physics, scientific phenomena and the right technologies that creators will be able to develop sustainable and balanced solutions. In the age of artificial intelligence, when many objects can be designed and produced automatically, the only question is how we want to live in this world... »
THE FANTASTIC FOUR
Une pizza faite maison comme celle d'un restaurant Napolitain ?
C'est possible grâce à ce four à pizza miniature révolutionnaire.
Lorsque l’on s’improvise pizzaiolo, il n’est pas rare que la cuisson de la pizza dans le four de la maison vous laisse sur votre faim. Mais comme on dit, l’erreur est humaine, et donc se tromper dans la cuisson de la pizza arrive plus souvent que vous ne le pensez.
Ce four à pizza de la marque Witt est un véritable joyau de technologie au service de la créativité culinaire. Avec lui, la préparation de pizzas est rapide et gourmande : cuisson ultra-rapide en 90 secondes, espace de travail spacieux, chauffage rapide et un brûleur principal en forme de U totalement innovant.
C'est une véritable révolution dans la préparation de pizzas à domicile, notamment grâce à sa pierre à pizza rotative unique qui garantit une cuisson uniforme sur 360 degrés pour une croûte parfaitement croustillante. Vous pourrez réaliser la meilleure pizza maison en un temps record, avec une température de la pierre à pizza extrêmement précise, montant de 0 à 500°C en moins de 15 minutes et capable d’accueillir des pizzas jusqu’à 40,5 cm.
Céder au plaisir d'une bonne pizza à la pâte croustillante et à la garniture cuite à point comme on l'aime.
When you improvise as a pizza chef, it's not uncommon for the pizza to leave you wanting more when it's cooked in the oven at home. But as they say, to err is human, so getting it wrong when cooking pizza happens more often than you think.
This pizza oven from Witt is a real jewel of technology at the service of culinary creativity. It makes preparing pizzas fast and delicious: ultra-fast cooking in 90 seconds, a spacious work area, rapid heating and a totally innovative U-shaped main burner.
It's a real revolution in home pizza making, thanks in particular to its unique rotating pizza stone that guarantees even cooking over 360 degrees for a perfectly crispy crust. You'll be able to make the best homemade pizza in record time, with the temperature of the pizza stone extremely precise, rising from 0 to 500°C in less than 15 minutes and capable of accommodating pizzas up to 40.5 cm. Give in to the pleasure of a good pizza with crispy dough and toppings cooked just the way you like them.
La gamme Witt est disponible au Luxembourg chez Sogel sogel.lu
SPÉCIAL HABITAT | IMMOBILIER
IN
LOVE WITH DUBAÏ
Dans un contexte d'incertitude global, plusieurs acteurs de la place nous donnent leur analyse du marché immobilier local et international.
À bien des égards, 2023 aura été une année chaotique, entre les différents conflits mondiaux, la faillite du Crédit Suisse, une inflation galopante et des taux d'intérêts en hausse. Il y a de quoi hésiter sur la manière d'investir son argent.
Dans ce contexte agité, l’immobilier de prestige à une fois de plus tiré son épingle du jeu, tant dans les grandes capitales que dans les destinations de villégiature.
Cette année, pour la première fois, une ville du Moyen-Orient figure en tête du Top 5 établi par BARNES, et pas n'importe quelle ville : Dubaï. Après la capitale des Émirats se trouvent Miami, New York, Madrid, et enfin Paris.
Quant à la ville de Luxembourg, elle quitte le classement du TOP 50 des villes les plus recherchées par les UHNWI, « Ultra High-NetWorth Individuals ». 4 agences immobilières locales nous donnent leur analyse du marché.
INOWAI
Tanaïs Lejeune, Consultant Residential Agency
Dans un marché immobilier tendu, choisir les quartiers d'investissement appropriés devient d'autant plus crucial. Depuis le depuis de l’année 2023, le marché résidentiel, tant au Luxembourg que dans d'autres régions, est confronté à des défis tout en offrant des opportunités.
Centre-ville de Luxembourg : Malgré la tension du marché, le centre-ville de Luxembourg demeure une enclave prisée pour
« Cette année, pour la première fois, une ville du Moyen-Orient figure en tête du Top 5 établi par BARNES, et pas n'importe quelle ville : Dubaï. Après la capitale des Émirats se trouvent Miami, New York, Madrid, et enfin Paris. »
les acheteurs. Les quartiers comme Belair et Limpertsberg, bien que déjà établis, continuent d'attirer une clientèle internationale en quête de biens immobiliers de qualité et de commodités urbaines.
Esch-sur-Alzette:
En plein essor, Esch-sur-Alzette offre une alternative intéressante pour les investisseurs cherchant des rendements attractifs à l’échelle du pays. Avec ses projets de rénovation urbaine et son accessibilité aux transports en commun, Esch-surAlzette attire une nouvelle génération d'acheteurs à la recherche de logements abordables.
Notamment Belval qui se distingue comme un hub multifonctionnel en plein développement, offrant un équilibre entre vie urbaine et espaces verts. Avec son université en expansion et ses infrastructures modernes, Belval attire une population diversifiée, créant ainsi un marché immobilier dynamique et prometteur pour les investisseurs avisés.
Concernant les perspectives, dans un contexte de tension immobilière, les acheteurs devraient rester attentifs aux quartiers offrant un potentiel de valorisation à long terme. Les zones en périphérie des centres urbains, bénéficiant d'infrastructures en développement et de projets de revitalisation, pourraient offrir des opportunités intéressantes dans les années à venir.
Investir dans l'immobilier résidentiel pendant cette période tendue demande une analyse minutieuse et une vision à long terme. Les opportunités sont présentes pour ceux qui savent identifier les quartiers prometteurs et s'adapter aux évolutions du marché.
LVEB
Pierre Thomas, Partner & Co Founder, CEOAlors que « La vie est belle » célèbre déjà ses dix ans en Floride, le marché immobilier à Miami a connu une croissance soutenue, propulsée par des conditions économiques et fiscales très favorables ainsi qu’une attractivité internationale croissante. Cette croissance s'est distinguée de celle du marché européen, notamment grâce à une augmentation significative de la population locale. Miami accueille en moyenne 250 nouveaux résidents par jour, avec un flux net de près de 5 827 personnes en provenance de New York entre octobre et décembre 2023.
Tant les maisons unifamiliales (+14,9 %) que les appartements en copropriété (+9,5 %) ont enregistré une augmentation de leurs prix tout au long de l'année 2023, tandis que le marché européen a connu une chute des prix de vente. Les investisseurs étrangers ont joué un rôle significatif dans cette dynamique, attirés par la stabilité politique et économique des États-Unis. Leur impact est particulièrement notable dans le segment du luxe, représentant près de 40 % des transactions immobilières haut de gamme à Miami en 2023. De plus, ces investisseurs ont souvent acheté en cash, ce qui les a rendus moins sensibles aux fluctuations des taux d'intérêt. Miami est restée dans le Top 3 de l’attractivité immobilière mondiale !
UNICORN
Jérémy
Schuler, Real Estate AgentAprès avoir été secoué par une crise liée entre autres à la hausse des taux d'intérêt et une conjoncture économique globalement défavorable ces deux dernières années (croissance en retrait, inflation, guerre en Ukraine, enjeux politiques européens et internationaux...) le secteur immobilier luxembourgeois s’est transformé dans une dynamique axée sur l’acquisition de sa résidence principale au détriment de l’investissement immobilier.
Le nombre d'acquéreurs optant pour l'achat de leur propre logement dépasse de loin les acquéreurs pour des investissements locatifs. Ce qui n’est pas sans impact sur le marché de l’immobilier dans lequel on observe une diminution de la spéculation et un fort réajustement des prix. Cette tendance observée ces derniers mois stimule donc la demande pour des logements existants, proposés à des prix équitables, alors que le marché de la VEFA reste très compliqué (projection à long terme, crainte de la santé financière des promoteurs/constructeurs...). Nos clients sont sensibles aux prix et ont un œil aguerri sur le marché. Ils n’hésitent pas à s’éloigner de la capitale pour chercher les bonnes affaires. Pour Luxembourg-ville, nous avons des biens immobiliers en vente dans presque tous les quartiers. Certes, les quartiers les plus prisés demeurent le Limpertsberg, Belair et le Kirchberg. Mais même des quartiers tels que Bonnevoie ou Eich se vendent bien, si le prix est attractif. Nous remarquons aussi une nette augmentation de la demande tout le long de la ligne de tram.
« Au cours de ces dernières années, des quartiers comme Bonnevoie ou bien encore Hollerich ont séduit de nombreux acheteurs ou investisseurs. Un engouement lié au développement de la Cloche d’Or et du tram. »
Autre note d’optimisme : malgré les défis économiques, le marché de l'immobilier haut de gamme demeure convoité. Nous avons eu l’occasion de faire de belles opérations ces derniers mois.
L’attractivité du Luxembourg repose sur la capacité des acteurs privés et institutionnels à répondre efficacement à la demande croissante en logements. Des politiques favorables à la construction de nouveaux logements, ainsi que des processus d'approbation accélérés. Ils sont essentiels pour garantir une offre suffisante et abordable sur le marché immobilier dans les années à venir.
FARE
Thomas Fairfax-Jones, Founder, CEO
« Au cours de ces dernières années, des quartiers comme Bonnevoie ou bien encore Hollerich ont séduit de nombreux acheteurs ou investisseurs. Un engouement lié au développement de la Cloche d’Or et du tram. Si certains quartiers sont plus attractifs que d’autres, la valeur d’un bien immobilier, à la location comme à la revente, réside avant tout dans son adresse. C’est sa localisation qui fait la différence. Et c’est encore plus vrai si son emplacement répond à des besoins aujourd’hui prioritaires et qui le seront encore davantage dans les années à venir compte tenu des prévisions démographiques et des évolutions climatiques. Un appartement qui dispose d’un arrêt du tram à 100 m pour se déplacer sans contraintes ou est situé à proximité d’un parc où il fait bon se rafraîchir, faire du sport ou jouer avec les enfants en toute sécurité, c’est un investissement premium et d’avenir. C’est notre métier que de dénicher ces pépites et d’identifier les biens qui seront très prisés demain afin de générer de la performance en termes de qualité de vie et de valeur ajoutée financière. Chez FARE, au-delà d’un quartier ou d’une commune, notre priorité, c’est de proposer de bonnes et belles adresses à nos clients ». Un appel s’ajoute à ceci : ils est impératif de souligner l’importance de créer des packages attractifs venant des banques du point de vue des taux, pour promouvoir l’achat de bâtiments historiques classés. La psychose énergétique décourage l’acquisition de bâtiments classés. Nous avons beau proposer des subsides étatiques par rapport à la rénovation de ce type de bien, alors que le “green banking” semble freiner l’élan des amateurs de bâtiments d’antan.
PALMARÈS BARNES 2024 DES VILLES D'EXPATRIÉS
1. DUBAÏ (EAU)
2. MIAMI (FLORIDE - USA)
3. MADRID (ESPAGNE)
4. MARBELLA & MALAGA (ESPAGNE)
5. AUSTIN (TEXAS - USA)
6. LISBONNE (PORTUGAL)
7. ROME (ITALIE)
8. MILAN (ITALIE)
9. SIDNEY (AUSTRALIE)
10. AUCKLAND (NOUVELLE-ZÉLANDE)
In many ways, 2023 has been a chaotic year, with global conflicts, the collapse of Credit Suisse, galloping inflation and rising interest rates all making people hesitate about how to invest their money.
Against this turbulent backdrop, prestige property once again came out on top, both in the major capitals and in holiday destinations.
This year, for the first time, a Middle Eastern city has topped the BARNES Top 5, and not just any city: Dubai. After the capital of the Emirates come Miami, New York, Madrid and finally Paris. Luxembourg City, meanwhile, has dropped out of the TOP 50 list of cities most sought after by UHNWIs (Ultra High-Net-Worth Individuals). 4 local estate agents give us their analysis of the market.
INOWAI
Tanaïs Lejeune, Consultant Residential AgencyIn a tight property market, choosing the right investment districts is all the more crucial. Since 2023, the residential market, both in Luxembourg and in other regions, has faced challenges as well as opportunities.
Luxembourg city centre:
Despite the tight market, Luxembourg city centre remains a popular enclave for buyers. Neighbourhoods such as Belair and Limpertsberg, although already established, continue to attract an international clientele in search of quality real estate and urban amenities.
Esch-sur-Alzette:
Booming, Esch-sur-Alzette offers an attractive alternative for investors looking for attractive returns across the country. With its urban renewal projects and easy access to public transport, Eschsur-Alzette is attracting a new generation of buyers looking for affordable housing.
Belval in particular stands out as a fast-developing multifunctional hub, offering a balance between urban life and green spaces. With its expanding university and modern infrastructure, Belval attracts a diverse population, creating a dynamic and promising property market for savvy investors. As for the outlook, against a backdrop of tight property market conditions, buyers should remain alert to neighbourhoods offering potential for long-term value enhancement. Areas on the outskirts of urban centres, benefiting from developing infrastructure and regeneration projects, could offer interesting opportunities in the years ahead.
Investing in residential property during this tense period requires careful analysis and a long-term view. The opportunities are there for those who know how to identify promising neighbourhoods and adapt to changes in the market.
LVEB
Pierre Thomas, Partner & Co Founder, CEOWith 'La vie est belle' already celebrating its tenth anniversary in Florida, the Miami property market has enjoyed sustained growth, propelled by highly favourable economic and tax conditions
and growing international appeal. This growth has stood out from that of the European market, thanks in particular to a significant increase in the local population. Miami is welcoming an average of 250 new residents a day, with a net influx of almost 5,827 people from New York between October and December 2023.
Both single-family homes (+14.9%) and condominiums (+9.5%) recorded price increases throughout 2023, while the European market saw a fall in sales prices.
Foreign investors played a significant role in this dynamic, attracted by the political and economic stability of the United States. Their impact is particularly noticeable in the luxury segment, which will account for almost 40% of high-end real estate transactions in Miami in 2023. What's more, these investors often bought in cash, which made them less sensitive to interest rate fluctuations. Miami has remained one of the world's top 3 real estate locations!
The number of buyers opting to buy their own home far outstrips those buying for rental investment. This is having an impact on the property market, where speculation is declining and prices are coming down sharply.
This trend in recent months is stimulating demand for existing homes, offered at fair prices, while the VEFA market remains very complicated (longterm projections, fears about the financial health of developers/builders, etc.). Our customers are price-sensitive and have a keen eye on the market. They don't hesitate to travel far from the capital in search of bargains.
In Luxembourg City, we have properties for sale in almost every district. Of course, the most soughtafter districts remain Limpertsberg, Belair and Kirchberg. But even areas such as Bonnevoie and Eich are selling well, if the price is attractive. We're also seeing a marked increase in demand all along the tram line.
Another note of optimism: despite the economic challenges, the upmarket property market remains desirable. We've had some good deals in recent months.
« This year, for the first time, a Middle Eastern city has topped the BARNES Top 5, and not just any city: Dubai. After the capital of the Emirates come Miami, New York, Madrid and finally Paris. »
UNICORN
Jérémy Schuler, Real Estate AgentAfter being shaken by a crisis linked to rising interest rates and a generally unfavourable economic climate over the last two years (declining growth, inflation, war in Ukraine, European and international political issues), the Luxembourg property sector has been transformed into a dynamic focused on the acquisition of one's principal residence to the detriment of property investment.
Luxembourg's attractiveness depends on the ability of private and institutional players to respond effectively to the growing demand for housing. Policies favourable to the construction of new housing, as well as accelerated approval processes. These are essential to ensure a sufficient and affordable supply on the real estate market in the years to come.
FARE
Thomas Fairfax-Jones, Founder, CEO"Over the last few years, areas such as Bonnevoie and Hollerich have attracted many buyers and investors. This trend is linked to the development of the Cloche d'Or and the tram. While some districts are more attractive than others, the value of a property, whether for rent or resale, lies above all in its address. Its location makes all the difference. And this is even truer if the location meets needs that are priorities today and will be even more so in the years to come, given demographic forecasts and climate change.
A flat with a tram stop just 100 metres away, so you can get around easily, or located close to a park where you can cool off, do sport or play with your children in complete safety, is a premium investment with a future. It's our job to unearth these nuggets and identify the properties that will be highly sought-after in the future, in order to generate performance in terms of quality of life and financial added value. At FARE, our priority is to offer our clients the best addresses, not just in a particular district or town.
In addition to this, it is imperative to stress the importance of creating attractive packages from the banks, from an interest rate point of view, to promote the purchase of listed historic buildings. Energy psychosis discourages the purchase of listed buildings. It's all very well to offer state subsidies for the renovation of this type of property, but "green banking" seems to be putting the brakes on the enthusiasm of lovers of buildings from yesteryear.
SHOPPING | ROYAL HAMILIUS
ROYAL HAMILIUS : INNOVATION HIGH TECH ET DÉCORATION AU COEUR DE LA VILLE
Royal Hamilius, complexe haut de gamme niché au cœur de Luxembourg ville, célèbre l'union harmonieuse entre shopping, gastronomie et loisirs. En son sein, une pléthore de magasins et de restaurants qui émergent, transformant cet espace en une destination incontournable pour les habitants et les visiteurs en quête de nouveauté et de convivialité.
Avec une réelle offre high tech, les amateurs de technologie peuvent trouver en ville tout ce dont ils ont besoin, des derniers smartphones aux gadgets les plus innovants. La Fnac, présente depuis plus de quatre ans au ROYAL HAMILIUS, est un autre point de repère pour les aficionados de la technologie, avec une vaste sélection de produits culturels, de livres, de jouets, mais aussi du gaming et du high-tech. On y trouve un assortiment Apple et Samsung des plus actuels, ainsi qu’un grand stand avec les drones DJI. Le complexe accueille également l'un des leaders des télécommunications au Luxembourg, Tango, dont son abonnement Infinity est sans équivalent : c’est le seul forfait au Luxembourg offrant le data rollover. Il permet aux abonnés de conserver leur data non consommée pour le mois suivant, offrant une flexibilité sans précédent. Pour les plus petits, Tango propose la Xplora X6 Play, une montre connectée pour enfants qui témoigne de son engagement envers la sécurité et l'éducation numérique.
Les Galeries Lafayette, l’un des poumons du ROYAL HAMILIUS, abrite sur son 5ème étage l’espace ‘Maison’. De quoi découvrir une sélection pointue de luminaires haut de gamme et design tels que les lampes Pipistrello (Martinelli Luce), Vertigo (Artemide), Nessino (Artemide), ainsi que l’univers des marques de décoration AMPM et Sarah Lavoine. À travers cette offre de mobilier (canapés, fauteuils, tables, rangements) et de décoration, les Galeries Lafayette misent sur l’art de vivre à la Française. Deux marques contemporaines très sensibles à la sélection de matériaux nobles et soutenant les créations durables. Alors que AMPM revisite les tendances décos, qu’elle soit scandinave, industrielle ou vintage, dans un esprit épuré, la Maison Sarah Lavoine affiche un style 'parisien chic’ mêlant confort, couleur et lumière. Et pour faciliter tous ces achats, les Galeries Lafayette assurent un service de livraison à domicile* partout dans le pays.
*(voir conditions en magasin)
Suivez l'actualité du Royal Hamilius sur royalhamilius.com
With a truly high-tech offering, technology fans can find everything they need in town, from the latest smartphones to the most innovative gadgets. Fnac, which has been present at the ROYAL HAMILIUS for over four years, is another landmark for technology aficionados, with a vast selection of cultural products, books, toys, gaming and high-tech. There's an up-to-date range of Apple and Samsung products, as well as a large stand featuring DJI drones. The complex is also home to one of Luxembourg's leading telecommunications companies, Tango, whose Infinity subscription is unrivalled: it is the only package in Luxembourg offering data rollover. This allows subscribers to keep their unused data for the following month, offering unprecedented flexibility. For the little ones, Tango is offering the Xplora X6 Play, a connected watch for children that demonstrates its commitment to security and digital education.
Galeries Lafayette, one of the heart and soul of ROYAL HAMILIUS, houses the 'Home' area on its 5th floor. Here you can discover a cuttingedge selection of top-of-the-range designer lighting such as Pipistrello (Martinelli Luce), Vertigo (Artemide), Nessino (Artemide), as well as the world of decorating brands AMPM and Sarah Lavoine. With this range of furniture (sofas, armchairs, tables, storage units) and home furnishings, Galeries Lafayette is focusing on the French art of living. Two contemporary brands that are very sensitive to the selection of noble materials and support sustainable creations. While AMPM revisits Scandinavian, industrial and vintage decorating trends in a refined spirit, Maison Sarah Lavoine displays a 'Parisian chic' style combining comfort, colour and light. And to make shopping easier, Galeries Lafayette offers a nationwide home delivery service.
L'univers
SPÉCIAL HABITAT | CUISINES
Duos gourmands
Stop aux cuisines monochromes et monocordes, cédez à la tendance bicolore et bi-matière !
LAGO c’est la marque de design entièrement Made in Italy. Le nom de cette entreprise italienne est le patronyme de son dirigeant et designer en chef, Daniele Lago. Avec son approche audacieuse et créative, LAGO s'affranchit du conventionnel pour créer des espaces uniques et inspirants. Ses meubles modulaires au design contemporain s’adaptent non seulement à tous les espaces de la maison, du séjour, à la salle de bain, à la chambre et à la cuisine bien entendu, mais aussi aux lieux destinés à la communauté tels que les hôtels, les espaces de travail, les restaurants et les magasins. Le parfait exemple est son système modulaire 36e8, qui peut s’approprier chaque pièce de la maison et qui se base sur une harmonie géométrique. Avec ses lignes précises, épurées, et son jeu de proportions, s’en dégage une sensation d'équilibre et de perfection. Une base unique qui se décline à l’infini avec un éventail de couleurs et de matières extrêmement varié. Autre innovation tout aussi guidée par une vision large du design, ses dressings, dont la porte est une pièce de tissu interchangeable. Esthétique, efficace, singulier. Mais surtout, LAGO conçoit des produit avec du sens. Son design met en scène des scénarios capables d'améliorer la qualité de vie, tout en étant particulièrement sensible à l’aspect écologique. La marque opte principalement pour des matériaux qui n'ont pas d'impact sur l'environnement, avec des normes de qualité élevées et une production de déchets réduite, et utilise des peintures à l'eau sans solvants pour éviter toute émission de substances organiques volatiles nocives pour l’environnement afin de favoriser des intérieurs plus sains.
LAGO is the design brand made entirely in Italy. The name of this Italian company is the patronymic of its director and chief designer, Daniele Lago. With its bold, creative approach, LAGO breaks away from the conventional to create unique, inspiring spaces. Its modular furniture with its contemporary design can be adapted not only to all areas of the home, from the living room to the bathroom, bedroom and kitchen of course, but also to community spaces such as hotels, workspaces, restaurants and stores. The perfect example is its 36e8 modular system, which can be adapted to any room in the house and is based on geometric harmony. With its precise, clean lines and play of proportions, it exudes a sense of balance and perfection. A unique base that can be combined with an infinite range of colors and materials. Another innovation, equally guided by a broad vision of design, is our dressers, whose door is an interchangeable piece of fabric. Aesthetic, efficient, singular. Above all, LAGO designs products with meaning. Its design is based on scenarios capable of improving quality of life, while being particularly sensitive to the ecological aspect. The brand mainly opts for materials that have no impact on the environment, with high quality standards and reduced waste production, and uses solvent-free water-based paints to avoid any emission of environmentally harmful volatile organic substances to promote healthier interiors.
ASSEZ N'EST JAMAIS TROP WELCOME
Nous sommes à la mi-avril. Le magazine doit partir en impression et, alors que le printemps a posé ses valises, la pluie, elle, a décidé de laisser les siennes. On en a assez. C’est précisément ce sentiment qui m’envahit et, en même temps, ce mot résonne. Quelque chose me rappelle à lui, comme un clapotis de vagues qui vient caresser ma mémoire. Assez. Il peut y avoir du beau derrière la pluie, derrière un mot. Le clapotis revient. Il s’appelle “Un petit carnet rouge”. Dans ce roman poignant que je vous conseille, on découvre le destin étonnant et touchant d’une femme de 96 ans qui a retranscrit sa vie dans son petit carnet rouge qu’elle a depuis 1928. Alors qu’elle y raye au fur et à mesure le nom de ses amis disparus, les souvenirs affluent. Doris, la protagoniste, est encore une jeune fille lorsqu’elle doit quitter le foyer. Sa mère doit lui dire au revoir. On n’est jamais préparé à dire au revoir aux gens que l’on aime. Et elle va lui dire ceci : « Assez est le mot que je veux te donner pour t’accompagner dans ton voyage, a-t-elle murmuré. Assez de soleil pour illuminer tes jours, assez de pluie pour apprécier le soleil, assez de joie pour nourrir ton âme, assez de peines pour pouvoir profiter des petits plaisirs et assez de rencontres pour savoir dire adieu. » Au final, on a tous besoin d'assez.
Dans ces pages qui ont pour tâche principale d’illustrer les petits plaisirs de la vie, je vais à mon tour vous souhaiter assez. Assez d’art pour stimuler votre intellect, assez de gourmandise pour éveiller vos sens et votre palais, assez de voyages pour vous découvrir et forger de beaux souvenirs, assez d’obstacles dans la vie pour être résiliente et estimer à sa juste valeur ce que vous avez. Assez de beau pour vous nourrir d’émotions fortes sans vous défaire du sens.
Dans cette édition, on évoque comment choisir une œuvre d’art, on réinvente un plat à base de tomates tellement gourmand, on invite à s’évader en train ou en bateau, on vous raconte la vie de trois artistes qui ont défié les mauvaises cartes de la vie qu’elles avaient tirées. Et enfin, on parle de déco car, au fond, il n’est pas seulement question d’habiller son intérieur de “beau”, mais de construire un “chez soi”.
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Notre coté femmes
44
p. 3 Edito
6 LIFESTYLE
p. 6 Alicia Alonso, la danse dans la tête
p. 8 Oprah Winfrey, reine de la planète people
p. 10 The Queen Mother
p. 18 Glow your mind
p. 20 La Gen Z change ses priorités
22 SAVEURS
p. 22 Recette estivale : tomates en jardin
24 SOCIÉTÉ
p. 24 Le monde du travail selon Salgado
p. 28 Le jour des mères
30 ÉVASION
p. 30 La Chine au fil du Yang Tsé p. 32 Le voyage des sens
34 CULTURE
p. 34 Chercheur d'art
38 FASHION
p. 38 Bouquet final p. 40 Les accessoires fleurissent
p. 42 Coups de solaires
p. 44 Shoe-chou
46 JEWELERY
p. 46 Unisex
p. 48 De pure beauté
p. 50 Les heures irisées
52 DESIGN p. 52 La vie de château
56 DOSSIER SPÉCIAL HABITAT
p. 56 Pop colors p. 58 Brillantissime
p. 60 La saga fornasetti p. 66 Jardin d'Éden
LES ARTISTES
Alicia Alonso
La danse dans la tête
Elle est la seule Latino-américaine de l'histoire à avoir été “prima ballerina assoluta”, un titre accordé aux ballerines considérées comme étant dotées de talent exceptionnel et ce en dépit de la quasi-cécité qui la frappe à l’âge de vingt ans. Alicia Alonso, entre grâce et détermination.
Texte Anne Ciancanelli Illustration David BailAlicia Alonso est une légende de la danse classique du XXe siècle dont le nom résonne encore dans les théâtres du monde entier. Née le 21 décembre 1920 à La Havane, elle a illuminé les scènes de ballet de sa grâce et de son talent si particulier alors même que sa vue l’avait plantée dans le noir.
Une danseuse étoile légendaire
Alonso a commencé à danser dès son plus jeune âge, se gambadant presque de manière instinctive sur la pointe des pieds au grand dam de son père, un vétérinaire militaire qui lui ordonnait de “marcher normalement”. Installée aux États-Unis avec sa famille, elle a rapidement attiré l'attention pour sa technique exceptionnelle et sa passion pour l'art. Ses qualités remarquables signent son ascension, fulgurante, et ses débuts à Broadway en 1938.
Tout cela aurait pu s’interrompre de manière tragique lorsqu'elle a commencé à perdre la vue à l'âge de 20 ans en raison d’un double décollement de la rétine, mais Alicia Alonso a continué à danser avec une grâce et une précision étonnantes. Elle ne distinguait plus que les ombres, et pourtant, aidée par des repères lumineux, elle se produisait sur scène rayonnant de son long cou, de sa discipline et de ses enjambées flamboyantes. Quasiment aveugle, elle a adapté sa danse en s’appuyant sur sa mémoire musculaire, son sens du rythme et une intense concentration. Un art et une maîtrise qui transcendaient son handicap, et qui, dans un mouvement d’une grâce infinie et d’une émotion palpable, captivait le public.
Sa présence scénique était telle qu’elle incarna des rôles devenus mythiques, comme Juliette de Roméo et Juliette, l’héroïne tragique Carmen et surtout Giselle, personnage auquel l'associera à jamais l'histoire de la danse. “Si Alicia Alonso est née, c'est pour que Giselle ne meure jamais”, soutiennent ses compatriotes cubains. Elle est considérée, toujours à ce jour, comme l’une des plus grandes interprètes des chefs-d’œuvres des répertoires classiques et romantiques. En tant que membre de l’American Ballet Theatre, elle s’est produite dans le monde entier ; avec sa technique impeccable et son interprétation passionnée, elle conquit le Bolchoï, le Kirov ou encore Ballet de l'Opéra de Paris. Mais après avoir dompté tant de fois la scène, elle souhaitait la diriger.
La grande chorégraphe
La plus grande danseuse classique cubaine allait développer le ballet sur son île natale. Elle regagna Cuba en 1948 pour y fonder sa propre compagnie, le Ballet Alicia Alonso, qui deviendra Ballet National de Cuba après le triomphe en 1959 de la révolution de Fidel Castro. Ses nouvelles fonctions ont laissé émerger une toute autre essence artistique : Alicia Alonso a créé une école à part
dans le monde du ballet : l'école cubaine, dont la danse est à la fois généreuse et technique, pleine de vie et romantique, “un style reconnaissable entre tous”.
La désormais chorégraphe passionnée ne raccrocha pas ses ballerines pour autant. Capable de réaliser les trente-deux fouettés du Lac des Cygnes à 40 ans, elle poursuivit une carrière de danseuse d’une longévité presque hors norme jusqu’en 1995. Elle avait alors 74 ans. Et, plus encore, elle continua à enseigner son art jusqu’à sa mort, à l’aube de son centenaire. Elle était là, dans son école, assise sur une chaise, à faire répéter sa troupe sans relâche, avec une exigence et une élégance qui ne la lâchaient pas (avec son foulard noué sur la tête et son rouge sur les lèvres). « Moi je danse dans ma tête », répétait-elle. Alicia Alonso est la seule Latino-américaine de l'histoire à avoir été “prima ballerina assoluta”. Elle s’est éteinte en 2019 à l'âge de 98 ans.
« Elle ne distinguait plus que les ombres, et pourtant, aidée par des repères lumineux, elle se produisait sur scène. »
normally”. Moving to the United States with her family, she quickly attracted attention for her exceptional technique and her passion for art. These remarkable qualities led to her meteoric rise to fame and her Broadway debut in 1938.
All this could have come to a tragic end when she began to lose her sight at the age of 20 due to a double retinal detachment, but Alicia Alonso continued to dance with astonishing grace and precision. She could only make out shadows, and yet, aided by light cues, she performed on stage radiant with her long neck, her discipline and her flamboyant strides. Almost blind, she adapted her dance by relying on her muscles memory, sense of rhythm and intense concentration. An art and mastery that transcended her disability, and which, in a movement of infinite grace and palpable emotion, captivated the audience.
Her stage presence was such that she embodied roles that have become legendary, such as Juliet in Romeo and Juliet, the tragic heroine Carmen and above all Giselle, a character with which she will forever be associated in the history of dance. "If Alicia Alonso was born, it was so that Giselle would never die", say her fellow Cubans. To this day, she is considered one of the greatest interpreters of the masterpieces of the classical and romantic repertoires.
As a member of the American Ballet Theatre, she performed all over the world; with her impeccable technique and passionate interpretation, she conquered the Bolshoi, the Kirov and the Paris Opera Ballet. But after taming the stage so many times, she wanted to direct it.
The great choreographer
Cuba's greatest classical dancer was to develop ballet on her native island. She returned to Cuba in 1948 to found her own company, the Alicia Alonso Ballet, which became the National Ballet of Cuba after the triumph of Fidel Castro's revolution in 1959. This new role gave rise to a completely different artistic essence: Alicia Alonso created a school of her own in the world of ballet: the Cuban school, whose dance is both generous and technical, full of life and romantic, “a style that is recognisable by all”.
Alicia Alonso is a 20th-century ballet legend whose name still resonates in theatres all over the world. Born on 21 December 1920 in Havana, she lits up ballet stages with her grace and unique talent, even though her eyesight kept her in the dark.
A legendary prima ballerina
Alonso began dancing at an early age, prancing almost instinctively on tiptoe to the dismay of her father, a military vet who ordered her to “walk
The now passionate choreographer did not hang up her ballet shoes for all that. Capable of performing the thirty-two fouettés in Swan Lake at the age of 40, she continued a career as a dancer of almost extraordinary longevity until 1995. She was 74 at the time. What's more, she continued to teach her art right up until her death, on the eve of her centenary. There she was, in her school, sitting on a chair, rehearsing her troupe non-stop, with the exacting standards and elegance that never failed her (with her scarf tied on her head and her lipstick). "I dance in my head", she used to say. Alicia Alonso is the only Latin American woman in history to have been "prima ballerina assoluta". She died in 2019 at the age of 98.
Oprah Winfrey
Reine de la planète people
Animatrice, productrice, actrice et éditrice, la vie d’Oprah Winfrey est un exemple de résilience, de détermination et d’engagement. Ses succès et ses échecs ont fait d’elle une icône de la culture populaire et une source d’inspiration pour des millions de personnes à travers le monde.
Oprah Winfrey n’est pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, dans l’une de ces somptueuses villas hollywoodiennes. Elle voit le jour le 29 janvier 1954 à Kosciusko, dans l'État du Mississippi. Abusée, maltraitée, pauvre et victime des préjugés raciaux durant son enfance, rien ne la prédisposait à devenir l’une des personnalités les plus influentes de notre époque. Enfant non désirée, arrièrearrière-petite-fille d’esclaves, sa mère l’abandonne à une grand-mère qui la rudoie et à un grand-père agressif et alcoolique. La peur et les châtiments corporels rythment son quotidien. Les sévices dureront jusqu’à l’âge de 6 ans, lorsque la petite fille rejoindra sa maman. Là aussi, elle ne sera pas la bienvenue et dormira sous le porche de la maison. Trois ans plus tard, le calvaire prend une nouvelle forme. Oprah Winfrey sera régulièrement violée et, à 14 ans, elle accouchera d’un petit garçon qui ne survivra pas. Oprah Winfrey est cependant bonne élève et reçoit une bourse pour aller à la Nicolet High School, dans la banlieue de Milwaukee. Transformant ses traumatismes en moteurs, elle a réussi à bousculer les idées reçues et à faire face à de nombreux obstacles.
À la rencontre de son destin
Bien qu’elle évolue dans un climat familial précaire, elle trouve rapidement sa voie en faisant ses débuts de reporter sur une radio locale. Elle n’a que 17 ans, mais elle se découvre un véritable talent pour ce métier. Lorsqu’elle se tourne vers la télévision, c’est une révélation et, deux ans plus tard, elle devient la première femme de couleur à animer un journal télévisé à Nashville. Aujourd’hui, cela paraît anecdotique. À l’époque, c’est une véritable révolution. Elle déménage ensuite à Chicago pour y présenter l'A.M Chicago sur WLS-TV. À son arrivée, le programme matinal d’une demi-heure n’est quasi pas regardé. Les mois qui suivent, l’audience explose et dépasse celle de Donahue, le talk-show le plus suivi de la ville. Face au succès, on rebaptise l’émission « The Oprah Winfrey Show ». Elle dure désormais une heure et est diffusée au niveau national à partir du 8 septembre 1986.
Un succès fulgurant
Oprah Winfrey fait partie des pionniers de ce que l’on peut appeler le talk-show à l’américaine. Nombreux sont ceux qui critiquent cette culture de confession publique qu’elle l'a initiée, mais tout le monde regarde, ou presque. Les stars et autres personnalités influentes se succèdent sur son plateau et Oprah, réputée pour sa sympathie, son charisme, son ouverture d’esprit, son empathie, son grand professionnalisme et son aisance face caméra, enchaîne de nombreuses interviews très exclusives, dont celle de Michael Jackson qui est devenu le quatrième événement le plus regardé dans l’histoire de la télévision américaine avec cent millions de spectateurs. La vie d’Oprah Winfrey n’est cependant pas un long fleuve tranquille et, en 2011, elle doit faire face à l’arrêt de son émission.
Sur tous les fronts
Si, parallèlement, Oprah Winfrey poursuit une carrière remarquée dans les médias, mais aussi au cinéma, dans des films comme La couleur pourpre, de Steven Spielberg, un rôle qui lui vaut une
nomination aux Golden Globes et pour l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle, elle se fait également remarquer pour son engagement dans de nombreuses causes philanthropiques. Elle a toujours lutté activement pour la justice sociale, l’égalité des chances et le respect des droits de l’homme. Sa popularité fait d’ailleurs d’elle une femme capable d’aborder des questions telles que celles de la violence domestique, de la condition des femmes ou des abus sexuels, d’influencer le cours de l’histoire et de peser sur le résultat des élections présidentielles. C’est probablement sa vie privée, qu’elle définit elle-même comme étant tumultueuse, qui fait partie de ses échecs. Elle avoue aussi n’avoir jamais voulu d’enfant, estimant qu’elle n’aurait pas été une « bonne mère ».
Toujours combative
Si Oprah Winfrey est aujourd’hui considérée comme l’une des femmes les plus puissantes du monde, c’est peut-être parce qu’elle a toujours eu la capacité de se réinventer, notamment en lançant sa propre chaîne de télévision, OWN (Oprah Winfrey Network) axée sur le développement personnel, la spiritualité et la méditation. Une manière pour elle d’exorciser son passé. En mars 2021, c’est encore Oprah qui réalisera l’une des interviews les plus attendues, celle d’Harry et Meghan. Elle a provoqué un véritable séisme au sein de la couronne d’Angleterre. À presque 70 ans, avec 22,8 millions de followers sur Internet, Oprah Winfrey prouve qu’elle est ancrée dans notre époque et peut encore faire la pluie et le beau temps.
station. She was only 17, but she discovered a real talent for this profession. When she turned to television, it was a revelation and, two years later, she became the first woman of colour to host a news programme in Nashville. Today, it seems anecdotal. At the time, it was a real revolution. She then moved to Chicago to present "A.M Chicago" on WLS-TV. When she arrived, the half-hour morning programme was hardly watched. In the months that followed, the audience exploded and surpassed that of Donahue, the city's most watched talk show. Given its success, the show was renamed "The Oprah Winfrey Show". It now lasted an hour and was broadcast nationally from 8 September 1986.
A dazzling success
Oprah Winfrey was one of the pioneers of what could be called the American talk show. Many people criticise the culture of public confession that she initiated, but almost everyone watches. The stars and other influential personalities follow one another onto her set and Oprah, renowned for her likeability, charisma, open-mindedness, empathy, great professionalism and ease in front of the camera, gives a series of highly exclusive interviews, including one with Michael Jackson, which became the fourth most watched event in the history of American television, with 100 million viewers. However, Oprah Winfrey's life has not been an easy one, and in 2011 she had to face the closure of her show.
On all fronts
Oprah Winfrey was not born with a silver spoon in her mouth, in one of those sumptuous Hollywood villas. She was born on 29 January 1954 in Kosciusko, Mississippi. Abused, mistreated, poor and the victim of racial prejudice during her childhood, nothing predisposed her to becoming one of the most influential personalities of our time. An unwanted child, the great-greatgranddaughter of slaves, her mother abandoned her to a grandmother who bullied her and an aggressive, alcoholic grandfather. Fear and corporal punishment punctuated her daily life. The abuse lasted until the age of 6, when the little girl was reunited with her mother. There too, she was not welcome and slept on the porch of the house. Three years later, the ordeal took on a new form. Oprah Winfrey was regularly raped and, at the age of 14, she gave birth to a baby boy who did not survive. Oprah Winfrey was a good student, however, and received a scholarship to attend Nicolet High School in the suburbs of Milwaukee. Turning her traumas into driving forces, she succeeded in overturning preconceived ideas and overcoming numerous obstacles.
Meeting her destiny
Although she grew up in a precarious family environment, she quickly found her calling by making her debut as a reporter on a local radio
While at the same time Oprah Winfrey pursued a high-profile career in the media, she also appeared in films such as Steven Spielberg's The Colour Purple, a role that earned her a Golden Globe nomination and an Oscar for Best Supporting Actress, and she also attracted attention for her commitment to a number of philanthropic causes. She has always fought actively for social justice, equal opportunities and respect for human rights. Her popularity has made her a woman capable of tackling issues such as domestic violence, the status of women and sexual abuse, influencing the course of history and influencing the outcome of presidential elections. It is probably her private life, which she herself describes as tumultuous, that is part of her failings. She also admits that she never wanted children, believing that she would not have been a "good mother".
Always a fighter
If Oprah Winfrey is today considered one of the most powerful women in the world, it is perhaps because she has always had the ability to reinvent herself, notably by launching her own television channel, OWN (Oprah Winfrey Network) focusing on personal development, spirituality and meditation. A way for her to exorcise her past. In March 2021, Oprah will again be conducting one of the most eagerly awaited interviews, that of Harry and Meghan. It caused a real earthquake within the British crown. At almost 70, with 22.8 million followers on the Internet, Oprah Winfrey is proving that she is firmly rooted in our times and can still make rain and shine.
The QUEEN MOTHER
Sous couvert d’excentricité et de provocation, Lady Gaga s’est modelé un personnage artistique unique qui flamboie, avec talent et aisance, dans l’industrie de la musique et du cinéma. Une carrière impressionnante de près de 15 ans et une célébrité qu’elle met aussi au service de l’autre en partageant l’adversité qu’elle a affrontée et les difficultés qui la poursuivent. Prochainement à l’affiche de Joker, Folie à Deux dans la peau de Harley Quinn, on vous livre un peu de cette Lady qui nous laisse Gaga.
« Certains garçons me prenaient et me jetaient dans la poubelle. Ils me disaient que c'était ma place et que j'étais un déchet. Certains de mes amis riaient au lieu de me défendre. Je ne pouvais pas réagir, j'étais pétrifiée, gênée, mortifiée. »
Stefani Germanotta de son vrai nom fait partie de ces rares artistes qui marquent les esprits et construisent une carrière non seulement pour leur talent vocal, mais aussi pour leur innovation musicale et surtout leur approche théâtrale. Dès 2008, Lady Gaga s’empare de la scène musicale avec son premier album The Fame, qui fait un tabac. À coup de looks extravagants et de maquillages ultra élaborés, elle fait voler en éclat les idées préconçues et retourne l’industrie de la musique. Lady Gaga est une artiste, une vraie, prolifique et protéiforme, récompensée à diverses reprises notamment par un Oscar, un Grammy, un BAFTA et un Golden Globe. Ce n'est pas rien.
Tous les personnages qu’elle a créés au cours des années passées étaient des créations personnelles sous lesquelles elle y façonnait sa propre armure. Une vulnérabilité qu’elle voulait protéger et qui s’est construite à la suite de relations traumatisantes, de violence sexuelle et de dépression. Le premier traumatisme auquel elle a dû faire face a été le harcèlement scolaire. Cela a commencé au collège, lorsqu’elle avait 14 ans. Dans une interview accordée au Guardian il y a quelques années, elle révéla : « Certains garçons me prenaient et me jetaient dans la poubelle. Ils me disaient que c'était ma place et que j'étais un déchet. Certains de mes amis riaient au lieu de me défendre. Je ne pouvais pas réagir, j'étais pétrifiée, gênée, mortifiée. » Plus tard, à l'âge adulte, elle subit une agression sexuelle de la part d'un producteur qui l'aurait mise enceinte avant de l'abandonner. La star souffre toujours des conséquences de ces traumatismes personnels, entre douleurs chroniques, stress post-traumatique et dépression. Des troubles qu'elle ne cherche plus à cacher mais à partager, notamment au travers son association ‘Born This Way Foundation’. « J'ai prouvé que ceux qui me maltraitaient avaient tort. D'une certaine manière, toute ma carrière est une réponse au rejet social dont j'ai souffert. Je respecte profondément ceux qui, malgré les brimades subies dans leur enfance, ne se sont pas laissés abattre. Aujourd'hui, nous vivons à une époque dominée par les médias sociaux, et tout est différent pour la jeune génération. Avec la fondation Born This Way, nous travaillons dur pour changer cela. Nous voulons célébrer le monde dans sa diversité, qu'il s'agisse de culture ou de genre. Cet engagement fait que ma vie vaut la peine d'être vécue. » avoue-t-elle. De ses propres confessions, elle soigne sa santé mentale grâce à la thérapie et au cinéma. Depuis son rôle dans Horror American Story en 2011, sa carrière d'actrice continue d’évoluer. Elle explose dans A Star is Born aux côtés de Bradley Cooper, dans le rôle de la veuve noire italienne Patrizia Reggiani dans le film Gucci et sera cette année à l’affiche de la suite du Joker de 2019 du réalisateur Todd Phillips, Joker : Folie à Deux, où elle incarnera Harley Quinn.
: Bien qu'il n'y ait pas de nouvelle musique, vous allez jouer Harley Quinn dans Joker, Folie à Deux. Parlez-nous-en un peu... Lady Gaga : Je suis très excitée à l'idée d'ajouter ma touche personnelle au rôle d'Harley Quinn, un personnage dont je suis fan depuis des années. C'est génial d'être impliquée dans un projet de film aussi cool et unique.
Comment vous êtes-vous sentie à l'idée d'apporter votre propre touche au personnage, après l'interprétation de Margot Robbie dans le passé ?
Pour vraiment entrer dans le rôle, j'ai voulu plonger dans l'esprit d'Harley, explorer ses pensées et ses émotions. En m'inspirant des hauts et des bas de ma propre vie, je me suis efforcée de faire en sorte que les personnages que j'interprète soient authentiques et pleins de vie. Ce processus m'aide à donner un sens de réalité et de profondeur à mon interprétation, ce qui la rend plus compréhensible et plus percutante pour le public.
Margot s'est montrée très enthousiaste à l'idée de vous voir jouer. Cela doit vous faire très plaisir ? [Rires]. Oui, c'est vrai. Mais le mot “soulagement” est peut-être plus approprié. Nous savons tous que les gens nous regardent et nous observent, mais c'est difficile quand vous essayez de suivre quelqu'un d'aussi formidable que Margot, donc c'était un défi supplémentaire, certainement. Plus sérieusement, c'était incroyable de sa part de dire et de parler de moi en des termes aussi élogieux. J'adore Margot et j'ai adoré sa version de Harley. Si je peux m'en approcher, je serai heureuse. Jouer la comédie est une excellente thérapie et je suis ravie de m'y remettre. Je trouve que l'on peut libérer tellement d'émotions, ce qu'il n'est pas possible de faire en chantant. C'est un tout autre type de libération.
À ce propos, vous n'avez jamais eu tendance à laisser des problèmes graves assombrir votre vie et votre personnalité, ni à les intégrer dans l'équation de ce que vous faites et de ce que vous êtes, mais en ce qui concerne la dépression, c'est quelque chose dont vous parlez très ouvertement...
En effet. Il est difficile de faire face à la dépression, mais je trouve que faire des choses créatives m'aide vraiment à y faire face. Mon médecin insiste sur l'importance de ne pas sauter mon traitement, et bien que j'ai essayé diverses méthodes pour me sentir mieux, le théâtre a été particulièrement thérapeutique pour moi. C'est comme si j'étais un mélange de Stefani et de Gaga, et en jouant, j'espère toujours montrer aux gens la vraie personne qui se cache derrière le personnage.
Comment avez-vous su que la comédie serait pour vous une sorte d'antidote ?
Je ne le savais pas vraiment. En fait, commencer à jouer la comédie était intimidant pour moi. Je compte beaucoup sur ma préparation et sur ma foi en Jésus pour éviter toute erreur majeure. Le premier jour, j'étais tellement nerveuse que j'ai fini par vomir dans un sac alors que j'étais dans ma RollsRoyce. Curieusement, j'ai trouvé de l'humour dans cette situation. J'ai même gardé le sac et je l'ai emmené avec moi sur le plateau. C'est une histoire étrange, mais qui me tient à cœur parce qu'elle montre comment j'essaie de trouver de la légèreté même dans les moments de tension. Je pense que nous en avons tous besoin.
Une autre chose qui peut nuire à notre santé mentale, ce sont les relations, et c'est un autre sujet que vous avez abordé... Je crois que les femmes se donnent vraiment à fond pour aimer quelqu'un. Nous donnons tout ce que nous avons quand nous aimons. Mais parfois, on a l'impression que l'amour qu'on donne n'est pas traité avec le respect qu'on espère. Il ne s'agit pas de faire en sorte que les hommes se sentent moins importants. Nous souhaitons simplement que les hommes nous aiment en retour aussi complètement et profondément que nous les aimons, mais parfois cela n'arrive pas. Et je sais que les hommes diraient la même chose en sens inverse. Je pense que les deux peuvent être vrais. C'est triste, mais peut-être inévitable dans certaines situations.
L'amour peut-il parfois nous induire en erreur ?
L'amour peut nous submerger au point de nous empêcher de reconnaître la vérité sur nos relations. Il est difficile de se libérer de ses illusions et de saisir la réalité. Je pense que les relations sont cruciales et qu'elles méritent toute notre attention pour comprendre leur véritable nature.
Est-il de plus en plus difficile de distinguer ce qui est authentique à l'ère moderne ?
Il est essentiel de tout examiner de près et de ne pas se laisser berner par les apparences superficielles ou les façades que les gens créent pour projeter une certaine image d'eux-mêmes qui n'est peut-être pas authentique.
« Je crois que les femmes se donnent vraiment à fond pour aimer quelqu'un. Nous donnons tout ce que nous avons quand nous aimons. Mais parfois, on a l'impression que l'amour qu'on donne n'est pas traité avec le respect qu'on espère. »
Vos chansons les plus récentes offrent-elles un aperçu plus approfondi de vos expériences personnelles que les précédentes ?
Je m'efforce d'être honnête et ouverte dans ma musique. Avec mon dernier album, 2022, je me suis davantage inspirée de ma vie, en cherchant à ce que chaque chanson reflète quelque chose de vraiment personnel à mon sujet. Chaque morceau est lié à mes expériences, et je m'en tiens à cette musique, peut-être plus qu'à toute autre chose que j'ai produite.
Comment voyez-vous l'impact de votre célébrité ?
Aujourd'hui, j'en suis très consciente, alors que dans le passé, j'aurais pu prétendre que ce n'était pas une partie aussi importante de ce que je suis. Il est essentiel d'être conscient de l'influence que mes paroles peuvent avoir, surtout lorsque les gens s'accrochent à chacun de mes mots. J'insiste souvent sur l'importance d'écouter sa propre voix plutôt que la mienne ou celle de quelqu'un d'autre.
Vous êtes-vous sentie à l'aise avec votre célébrité et vos choix ces derniers temps ?
Absolument. La célébrité peut isoler, une réalité qui m'a d'abord déconcertée. Le fait de le reconnaître m'a permis de m'ouvrir davantage, en invitant de nouvelles personnes et de nouvelles expériences dans ma vie. Ce changement a été déterminant dans mon implication dans A Star is Born et s'est reflété dans ma musique et mon aventure en tant qu'actrice au fil des ans.
Que pensez-vous de l'état actuel de l'industrie de la beauté ?
Je pense que l'industrie impose certaines règles non écrites que les jeunes femmes se sentent obligées de suivre, et c'est ce que Haus Laboratories, la marque de cosmétique que j'ai lancée, veut remettre en question. L'industrie a tendance à mettre l'accent sur certaines normes de beauté, comme les lèvres pulpeuses et les contours parfaits, mais je veux rappeler aux gens que la beauté peut s'exprimer de multiples façons. Mon parcours avec la couleur et l'expression de soi ne s'est pas fait du jour au lendemain, et il est important de se rappeler que l'individualité et l'expression personnelle sont essentielles. Il ne s'agit pas d'imiter des célébrités ou des amis ; il s'agit de découvrir et d'embrasser sa personnalité unique, même s'il faut plusieurs tentatives pour trouver ce qui nous convient. Encourager la créativité et le développement personnel est au cœur de notre action.
Stefani Germanotta (real name) is one of those rare artists who make their mark and build a career not just for their vocal talent, but also for their musical innovation and, above all, their theatrical approach. In 2008, Lady Gaga took the music scene by storm with her debut album, The Fame. With her extravagant looks and ultra-elaborate make-up, she shattered preconceptions and turned the music industry on its head. Lady Gaga is a true artist, prolific and protean, and has won several awards including an Oscar, a Grammy, a BAFTA and a Golden Globe. That's no mean feat.
All the characters she has created over the years have been her own creations, under which she has fashioned her own armour. It's a vulnerability she wanted to protect, a vulnerability built up through traumatic relationships, sexual violence and depression.
The first trauma she had to face was bullying at school. It began at secondary school, when she was 14. In an interview with the Guardian a few years ago, she revealed: "Some boys would pick me up and throw me in the bin. They'd tell me that I belonged there and that I was rubbish. Some of my friends laughed instead of defending me, I couldn't react, I was petrified, embarrassed, mortified". Later, as an adult, she was sexually assaulted by a producer who allegedly impregnated her before abandoning her.
The star is still suffering from the consequences of these personal traumas, with chronic pain, post-traumatic stress and depression. She no longer seeks to hide these problems, but to share them with others, notably through her association Born This Way Foundation. "I proved that those who mistreated me were wrong. In a way, my whole career is a response to the social rejection I suffered. I have a deep respect for people who, despite being bullied as children, never gave up. Today, we live in an age dominated by social media, and everything is different for the younger generation. The Born This Way Foundation is working hard to change that. We want to celebrate the world in all its diversity, whether in terms of culture or gender. This commitment makes my life worth living," she admits.
By her own admission, she has been treating her mental health through therapy and films. Since her role in Horror American Story in 2011, her acting career has continued to evolve. She exploded in A Star is Born alongside Bradley Cooper, in the role of the Italian black widow Patrizia Reggiani in the film Gucci and this year will be starring in director Todd Phillips' 2019 sequel to The Joker: Folie à deux, where she will play Harley Quinn.
: So, although there’s no new music, you are going to play Harley Quinn in the upcoming Joker : Folie à Deux. Tell us a bit about that... Lady Gaga: I'm super excited about adding my own personal touch to the role of Harley Quinn, a character I've been a fan of for years. It's awesome to be involved in such a cool and unique movie project.
How did you feel about putting your own spin on it, after Margot Robbie’s portrayal in the past?
To really get into the role, I aimed to dive deep into Harley's mind, exploring her thoughts and emotions. By drawing on my own life's ups and downs, I've worked to make the characters I portray come across as genuine and full of life. This process helps me bring a sense of reality and depth to my performance, making it more relatable and impactful for the audience.
Margot has been very excited about seeing your performance. That must make you feel very happy? [Laughs]. Yeah, it does. Although perhaps relief is the better word. We all know people are looking at us and watching, but it’s difficult when you are trying to follow someone as formidable as Margot, so that was an extra challenge, certainly. Seriously though, it was amazing of her to say and to speak about me in such glowing terms. I love Margot and I loved her version of Harley. If I can get anywhere close to that, I’ll be happy. Acting is a great therapy and it is great to be back doing it. I find you can unleash so many emotions that just aren’t possible when singing. It is an altogether different kind of release.
On that subject, you never tend to let serious issues cloud your life and persona, nor work their way into the equation of what you do and who you are, yet where depression is concerned, this is something you’re very open about...
It is. Dealing with depression is tough, but I find that doing creative things really helps me cope. My doctor emphasizes the importance of not skipping my medication, and though I've tried various methods to feel better, acting has been particularly therapeutic for me. It's like I'm a mix of Stefani and Gaga, and through acting I always hope to show people the real person behind the persona.
How did you know that acting was going to be something of an antidote for you?
I didn’t, really. In fact, starting out in acting was intimidating for me. I rely heavily on my preparation and a little faith in Jesus to prevent any major mistakes. On my very first day, I was so nervous that I ended up throwing up in a bag while in my Rolls-Royce. Oddly enough, I found humor in the situation. I even kept the bag and took it with me to the set. It's a strange story, but it's one that sticks with me because it shows how I try to find lightness even in tense moments. I think we all need to. Most of us have been around a bedside with someone who is desperately ill and perhaps on their final days, and so often there is humor that fills the air. It is almost a classic human emotion to find colour and comfort in uplifting elements, no matter what is going on in the moment.
Another thing which can hinder our mental health is relationships and that’s another thing that you’ve been vocal about...
I believe women really put their all into loving someone. We give everything we've got when we love. But sometimes, it feels like the love we give isn't treated with the respect we hope for. It's not about making men feel less important. We simply wish for men to love us back just as completely and deeply as we love them, but at times it doesn’t happen. And I know men would say the same in reverse. I think both can be true. It is sad, but perhaps inevitable in some situations.
Can love sometimes mislead us?
Love can overwhelm us to the point where we fail to recognize the truth about our relationships. It's challenging to break free from these illusions and grasp reality. I think relationships are crucial and deserve our full attention to understand their true nature.
Is it becoming increasingly difficult to distinguish what's genuine in the modern age?
It's essential to scrutinize everything closely and not be fooled by superficial appearances or the facades people create to project a certain image of themselves that might not be genuine.
Do your more recent songs offer a deeper glimpse into your personal experiences than the earlier ones?
I strive for honesty and openness in my music. With my most recent work in 2022, I drew more from my life, aiming for each song to reflect something truly personal about me. Every track connects to my experiences, and I stand by that music perhaps more than anything else I have produced.
How do you view the impact of your fame?
Nowadays, I'm very aware of it, whereas perhaps in the past I would pretend it wasn’t such a dominant part of who I am. It's crucial to be mindful of the influence my words can have, especially when people hang on to every word I say. I often emphasize the importance of listening to one's own voice rather than mine or anyone else's.
Have you found a sense of ease with your fame and choices recently? Absolutely. Fame can be isolating, a reality that initially bewildered me. Recognizing this has allowed me to open up more, inviting new people and experiences into my life. This shift was instrumental in my involvement with A Star is Born and has been reflected in my music and my venture into acting over the years.
What are your thoughts on the current state of the beauty industry?
I believe the industry imposes certain unwritten rules that young women feel pressured to follow, which is something Haus Laboratories, cosmetics brand I launched, aims to challenge. The industry tends to emphasize certain beauty standards like fuller lips and flawless contouring, but I want to remind people that beauty can be expressed in myriad ways. My journey with color and self-expression didn’t happen overnight, and it’s important to remember that individuality and personal expression are key. It’s not about mimicking celebrities or friends; it’s about discovering and embracing your unique self, even if it takes several attempts to find what works for you. Encouraging creativity and personal growth is at the heart of what we do.
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La Gen Z change ses priorités
Un récent sondage*, mené en France, en Italie, au Royaume-Uni et en Espagne, révèle que les jeunes femmes de la génération Z privilégient le développement personnel et le bien-être, plutôt que la réussite sociale et la carrière. Le changement est en marche.
Les Working Girls aux dents de requin, arpentant Wall Street en stilettos, ne font visiblement plus rêver la génération des jeunes femmes nées entre 1995 et 2010. Lorsqu’on les interroge, force est de constater que la vie de leur mère ou de leur grand-mère n’est plus l’exemple à suivre et ce dans de nombreux domaines comme le travail, la consommation ou la vie de famille. Les priorités sont visiblement ailleurs qu’au boulot, même si celui-ci demeure un mal nécessaire. Notons que l’âge des répondantes, entre 13 et 20 ans, les place dans une catégorie qui n’est pas encore ou est tout juste entrée dans le monde professionnel. 63 % des répondantes placent la confiance en soi en tête de leurs préoccupations. Leur image corporelle est également très importante pour 47 % d’entre elles. Un résultat que l’on doit certainement à l’émergence des réseaux sociaux. Réussir sa carrière n’arrive qu’après avec 45 % de réponses.
La vie, autrement
Nous avons rencontré Isabelle Layer, autrice du livre Je deviens l’artiste de ma vie, aux Éditions Eyrolles. Journaliste culture, coach de vie, conférencière et podcasteuse, elle est souvent questionnée sur les bouleversements sociétaux que nous vivons actuellement. Selon elle : « Au-delà du Covid qui a chamboulé beaucoup de codes, je pense que les jeunes se sont rendus compte, souvent à travers des porte-voix que sont quelques artistes, dont, par exemple, Eddy de Pretto, qu’on leur a vendu un monde qui n’a pas rendu les gens heureux. Ils ont aussi constaté que les grandes entreprises qui font de leurs employés des pions utilisables et jetables, n’ont aussi rien du nirvana. Leurs parents ont suivi un modèle qui pour eux n’a pas ou plus de sens. Le développement personnel est devenu un sujet primordial. Il y a dix ans, il y avait plus de monde sur scène que dans le public lors des conférences. Aujourd’hui, elles remplissent des salles monumentales. Les jeunes savent désormais qu’il y a d’autres inspirations, d’autres voies dans lesquelles ils peuvent s’épanouir. En apprenant à s’écouter et à remettre en cause tout ce qu’on nous met dans la tête par l’intermédiaire de la culture, de l’éducation, des médias, etc, on peut trouver son chemin pour être heureux, tout en vivant une vie pleine et productive pour la société. » La confiance en soi est également un sujet essentiel. Isabelle Layer explique : « D’autres voix arrivent aujourd’hui à se faire entendre. Je pense notamment à Louise Aubry, plus connue sous le pseudonyme MyBetterSelf, qui fait partie des personnes un peu « hors format », un peu ronde, et qui développe une marque de lingerie présentée avec toutes ses copines, qui n’entrent pas forcément dans les diktats de la beauté. Elles posent telles qu’elles sont, elles sont belles et elles ouvrent le champ des possibles aux jeunes femmes. »
L’entourage et la famille, une soupape 60 % des sondées parlent à leurs amis pour améliorer leur bien-être mental, contre 51 % qui se tournent vers leur famille. Près d’une jeune
femme sur deux privilégie les activités sportives pour se sentir mieux. La libération d’endorphines fait toujours ses preuves. 31% préfèrent les activités créatives et 22% confient leur santé mentale à un professionnel. Notons qu'une partie du panel, sans doute les plus jeunes, fait appel aux professeurs ou au conseillers pédagogiques (14%). Les amis (54%) et la famille (46%) sont également les aides privilégiées lorsqu'il s'agit de gagner en confiance et en estime, bien que de nombreuses femmes préfèrent miser sur leurs propres accomplissements personnels (38%) ou se tourner vers les réseaux sociaux (26%) ou des rôles modèles (16%). Isabelle Layer explique : « On nous vend perpétuellement de l’insécurité. Récemment, j’ai acheté un bouquin à un peu plus de 3 € en seconde main et on m’a proposé une assurance à 1 €. Vous vous rendez-compte à quel point ça peut être perçu comme angoissant tout autant que grotesque ? Les jeunes femmes n’ont rien à perdre en tentant un nouveau modèle. Aujourd’hui, elles osent sans doute dire non à un CDI et c’est perturbant. Je pense qu’à un moment tout va se réguler parce que, on le voit, la famille demeure une valeur refuge et l’accomplissement personnel aussi. Hors ce dernier passe souvent par la vie professionnelle. Mais on a besoin de sens, même s’il ne faut pas faire de toute expérience des généralités. Je suis plutôt positive parce que je vois presque quotidiennement de jeunes entrepreneuses qui émergent, dans mille et un domaines. Elles tentent des choses qui sont parfois formidables. Et c’est peut-être ça qu’il faut retenir. »
The shark-toothed Working Girls, striding up and down Wall Street in stilettos, are clearly no longer the stuff of dreams for the generation of young women born between 1995 and 2010. When we ask them, we have to admit that the life of their mother or grandmother is no longer the example to follow, in many areas such as work, consumerism and family life. Priorities are clearly elsewhere than work, even if work remains a necessary evil. It should be noted that the age of the respondents, between 13 and 20, puts them in a category that has not yet or has only just entered the professional world. 63% of respondents put self-confidence at the top of their list of concerns. Their body image is also very important for 47% of them. This is certainly due to the emergence of social networking. Career success came second with 45% of responses.
Life, differently
We spoke to Isabelle Layer, author of the book Je deviens l'artiste de ma vie, published by Eyrolles. A culture journalist, life coach, speaker and podcaster, who is often asked about the societal upheavals we are currently experiencing. She says: "Beyond Covid, which has turned a lot of codes upside down, I think young people have realised,
often through the megaphones of artists like Eddy de Pretto, that they've been sold a world that hasn't made people happy. They have also realized that the big companies that turn their employees into disposable pawns have nothing to do with nirvana either. Their parents followed a model that makes little or no sense to them. Personal development has become a key issue. Ten years ago, there were more people on stage than in the audience at conferences. Today, they fill monumental halls. Young people now know that there are other inspirations, other paths in which they can flourish. By learning to listen to themselves and to question everything that is put into our heads through culture, education, the media, etc., we can find our way to happiness, while living a full and productive life for society". Self-confidence is also a key issue. Isabelle Layer explains: "Other voices are now making themselves heard. I'm thinking in particular of Louise Aubry, better known under the pseudonym MyBetterSelf, who is one of those people who is a little 'out of shape', a little curvy, and who is developing a brand of lingerie presented with all her friends, who don't necessarily fit into the diktats of beauty. They pose as they are, they are beautiful and they open up the field of possibilities for young women."
Friends and family, a safety valve
60% of those surveyed talk to their friends to improve their mental well-being, compared to 51% who turn to their family. Nearly one in two young women favours sporting activities to feel better. The release of endorphins continues to prove its worth. 31% prefer creative activities and 22% entrust their mental health to a professional. It should be noted that some of the panel, undoubtedly the youngest, turn to teachers or educational advisers (14%). Friends (54%) and family (46%) are also the preferred helpers when it comes to gaining confidence and self-esteem, although many women prefer to rely on their own personal achievements (38%) or turn to social networks (26%) or role models (16%). Isabelle Layer explains: "We are constantly being sold insecurity. I recently bought a book second-hand for just over €3 and was offered insurance for €1. Do you realise how frightening and grotesque this can be? Young women have nothing to lose by trying out a new model. Today, they're probably daring to say no to a permanent contract and that's disturbing. I think that at some point everything will settle down because, as we can see, the family remains a safe haven and so does personal fulfilment. But personal fulfilment often comes through work. But we need meaning, even if we shouldn't generalise about every experience. I'm rather positive because almost every day I see young female entrepreneurs emerging, in a thousand and one areas. They are trying things that are sometimes fantastic. And maybe that's what we need to remember.
RECETTE ESTIVALE
Tomates en jardin
Par Pierre-Louis, chef au restaurant SixSeven
Après avoir décroché son diplôme à l'école Ferrandi à Paris, PierreLouis Brossard débute son parcours dans différents établissements gastronomiques parisiens, comme le célèbre Lapérouse ou La Bauhinia du Shangri-La. Mais c’est auprès du chef Jean-Pierre Vigato dans l’établissement Apicius qu’il fera ses armes. Il devient ensuite sous-chef au restaurant étoilé Le 1741 à Strasbourg, et rejoint ensuite la brigade du Chef Michele Tenzone au SixSeven. Il succède aujourd'hui à ce dernier, dans un restaurant SixSeven renouvelé qui joue la carte du restaurant bistronomique, un challenge qui lui convient parfaitement.
Ingrédients pour 4 personnes
2 kg de tomates cerises
500gr de tomates green zebra
2 belles tomates noires de Crimée
Agar-agar
Pain de mie
Beurre
Basilic pourpre
Basilic
Basilic nain
Ciboulette
Fleurs de ciboulette
Huile d’olive
Fleur de sel
Poivre
Note du chef : Placer les tomates à température ambiante, jamais au réfrigérateur ! Sinon le travail du sucre est cassé sur l’acidité.
Ketchup de tomates :
Prendre des tomates cerises, enlever le pédoncule et dessiner ensuite une petite croix à l’arrière de la tomate. Mettre les tomates cerises au four 220°C pendant 20 minutes, jusqu’à coloration brune. Sortir les tomates et les presser avec un chinois.
Récupérer le jus des tomates pressées et faire réduire à feu doux dans une casserole en texture sirop. Mixer le reste des tomates qui se trouvent dans le chinois. Passer les tomates mixées au chinois étamine pour avoir une consistance lisse. Assembler le sirop de tomate et les tomates mixées. Réserver au froid dans une poche.
Gel de tomates de green zébra : Mixer les tomates green zébra puis récupérer le jus en passant les tomates mixées dans le chinois étamine. Mélanger 1 gr d’agar-agar pour 25 cl de jus. Assaisonner avec une pincée de sel. Faire bouillir à petite ébullition la préparation dans une casserole pendant 30 secondes. Mettre en boite et conserver au frigo.
Croutons : Couper le pain de mie en petits cubes et réserver. Faire fondre le beurre et séparer le petit lait. Garder le beurre transparent puis faites-le chauffer dans une poêle. Une fois chaud, faire dorer les petits cubes de pain de mie. Une fois bien dorés, essorer sur le côté et saler tout de suite. Conserver à température ambiante.
Dressage : Couper en deux les tomates noires de Crimée. Mettre au pinceau le gel de tomates green zebra. À la poche, disperser des points de ketchup de tomates sur la tomate noire de Crimée. Ajouter la fleur de sel et disposer les herbes, basilic pourpre, basilic. Assaisonner d’un filet d’huile d’olive.
Déguster !
HOMMAGE | WORKERS
Le monde du travail selon Salgado
Les photographies de Sebastião Salgado abordent sous l’angle archéologique la dureté du travail manuel, pratique préhistorique qui a survécu à l’ère industrielle et perdure aujourd’hui. L’ouvrage La Main de l’Homme est “un hommage aux travailleurs et un adieu au monde du labeur”.
Texte Annie EschLe livre de photos La Main de l’Homme, une archéologie de l’ère industrielle de Sebastião Salgado, publié pour la première fois en 1993, est un classique ; un album rare qui rend hommage aux traditions ancestrales des travailleurs manuels encore pratiquées dans notre nouveau millénaire, alors que les machines et les ordinateurs remplacent les humains partout dans le monde. À travers des images d’une authenticité et d’une beauté saisissantes, Salgado compose une élégie visuelle dédiée à ces hommes et ces femmes au travail, qui surmontent les conditions les plus dures avec une admirable obstination, pour atteindre une grâce singulière.
Aucun autre photographe actuel n’a su immortaliser la misère du monde comme Salgado, qui compose avec ses clichés un puissant hommage à la condition humaine. Le maître brésilien qualifie son œuvre de « photographie militante », dédiée à « une meilleure compréhension de l’être humain »; au fil des décennies, il a exprimé son respect pour l’immense dignité des plus démunis et négligés d’entre nous — des réfugiés affamés du Sahel aux peuples premiers d’Amérique du Sud. Avec La Main de l’Homme, Salgado nous offre une épopée mondiale qui transcende la simple image pour magnifier le courage des hommes et des femmes au travail. Les trois cent cinquante photos en noir et blanc de cet ouvrage abordent sous un angle archéologique ces activités pénibles et périlleuses auxquelles les humains s’adonnent depuis l’âge de pierre, malgré la révolution industrielle. Paysage infernal d’une mine de soufre indonésienne, drame de la pêche au thon traditionnelle en Sicile, stupéfiante endurance des mineurs d’or brésiliens : Salgado révèle des strates successives d’information visuelle pour redonner à ce dur labeur sa place au cœur même de la civilisation moderne.
La Main de l’Homme traite le sujet sur différents plans, qui interagissent : un texte introductif de Salgado, écrit en collaboration avec l’auteur brésilien Eric Nepomuceno, explique le sens et l’esprit de son iconographie passionnée, tandis que les longues légendes, également rédigées par Salgado, fournissent un contexte historique et factuel. En honorant l’esprit intemporel et le courage des travailleurs manuels, La Main de l’Homme rend compte de la condition humaine avec intégrité et respect.
Salgado. La main de l'homme.
Une archéologie de l'ère industrielle
80€
Relié, 24.5 x 33 cm, 2.85 kg, 400 pages
Aux Editions Taschen www.taschen.com
Sebastião Salgado's photo book The Hand of Man, an archaeology of the industrial age, first published in 1993, is a classic; a rare album that pays homage to the ancestral traditions of manual workers still practised in our new millennium, when machines and computers are replacing humans all over the world. Through images of striking authenticity and beauty, Salgado composes a visual elegy dedicated to these men and women at work, who overcome the harshest conditions with admirable obstinacy, to achieve a singular grace. No other photographer today has been able to immortalise the world's misery like Salgado, who composes with his images a powerful tribute to the human condition. The Brazilian master describes his work as “militant photography”, dedicated to “a better understanding of the human being”; over the decades, he has expressed his respect for the immense dignity of the most deprived and neglected among us - from the starving refugees of the Sahel to the indigenous peoples of South America.
With The Hand of Man, Salgado offers us a global epic that transcends the simple image to magnify the courage of men and women at work. The three hundred and fifty black-and-white photos in this book take an archaeological approach to the arduous and perilous activities that humans have engaged in since the Stone Age, despite the industrial revolution. The hellish landscape of an Indonesian sulphur mine, the drama of traditional tuna fishing in Sicily, the staggering endurance of Brazilian gold miners: Salgado reveals successive layers of visual information to restore this hard work to its place at the very heart of modern civilisation. The Hand of Man treats the subject on different, interacting levels: an introductory text by Salgado, written in collaboration with Brazilian author Eric Nepomuceno, explains the meaning and spirit of his impassioned iconography, while the lengthy captions, also written by Salgado, provide historical and factual context. Honouring the timeless spirit and courage of manual labour, The Hand of Man captures the human condition with integrity and respect.
PHOTOGRAPHIE | NATIONAL GEOGRAPHIC
LE JOUR DES MÈRES
Le 09 juin, nous célébrerons la fête des Mères. L’occasion de se replonger dans les archives du National Geographic, si chargées d’histoires et d’émotions, et découvrir des instants simples et purs à la fois entre une mère et son enfant, il y a plus d’un siècle de cela.
Le célèbre magazine créé en 1888, dont l’une des thématiques de prédilection est la photographie, possède des archives qui font partie sans doute des plus captivantes de toute la presse internationale. Il avait partagé quelques-uns de ses clichés immortalisant la manière dont les femmes du monde entier prenaient soin de leurs enfants. Lorsqu’on observe ces photos qui datent de plus d’un siècle en arrière, on réalise de façon spontanée et criante que le lien qui existe entre un parent et son enfant transcende les lois du temps, de la culture et de la zone géographique.
Le National Geographic raconte : la fête des mères a d'abord été fêtée aux États-Unis, il y a plus de 100 ans. Elle a été créée par Anna Jarvis pour honorer les femmes en deuil pleurant les soldats tombés au front. « Pour Jarvis, c'était une journée pensée pour rester chez soi avec sa mère et la remercier pour tout ce qu'elle avait fait pour nous, » explique Katharine Antolini du West Virginia Wesleyan College. « Ce n'était pas pour célébrer toutes les mères du monde mais pour célébrer la meilleure mère que l'on connaisse - la sienne - en tant que fils ou fille. »
À gauche : Une mère bédouine, portant de riches bijoux, veille sur son bébé au début des années 1900.
Photo : Garrigues, National Geographic Creative
À droite de haut en bas :
Une mère initie sa fille à voir le monde à travers un télescope dans le Grand Canyon, en Arizona.
Photo Kolb Brothers, National Geographic Creative
Une femme tingian porte un enfant sur son dos et équilibre un panier sur sa tête dans l'île de Luzon, aux Philippines.
Photo : Dean C. Worcester, National Geographic Creative
Une mère javanaise nourrit son enfant sur l'île de Java en Indonésie.
Photo : Eliza R. Scidmore, National Geographic Creative
Un bébé endormi dans un berceau tissé est accroché au sommet de la tête de sa mère en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Photo : A.B. Lewis, National Geographic Creative
The famous magazine, which was founded in 1888 and has photography as one of its favourite themes, has an archive that is undoubtedly one of the most captivating in the international press. He had shared some of his photographs immortalising the way in which women around the world cared for their children. When you look at these photos from over a century ago, you realise that the bond between parent and child transcends the laws of time, culture and geography.
National Geographic tells the story: Mother's Day was first celebrated in the United States over 100 years ago. It was created by Anna Jarvis to honour women in mourning for soldiers who had fallen at the front. "For Jarvis, it was a day to stay at home with your mother and thank her for all she had done for you," explains Katharine Antolini of West Virginia Wesleyan College. "It wasn't to celebrate all the mothers in the world but to celebrate the best mother you know - your own - as a son or daughter."
CROISIÈRE | CHINE
Autrefois, on l’appelait le fleuve bleu. Aujourd’hui, le troisième plus grand fleuve du monde livre ses trésors au cours d’une croisière à bord du Yangzi Explorer II. Un voyage d’exception entre luxe et découvertes.
LA CHINE AU FIL DU YANG TSÉ
Certains lieux ne peuvent que nous bouleverser, nous laisser le souvenir d’une parenthèse enchantée, d’un moment hors du temps. C’est l’impression que l’on garde après avoir traversé le Yangtsé de Chongqing à Nankin à bord du Yangzi Explorer II.
Quand le fleuve livre ses merveilles
Dès l’arrivée à Chongqing, les voyageurs sont transférés à bord. Le mythique Yangtsé commence déjà à se dévoiler le lendemain avec la découverte de Shibaozhai, littéralement « forteresse de pierres précieuses. » Dans un cadre naturel somptueux, la grande pagode est un édifice de neuf étages qui jouxte les rochers, couronnée par un temple bouddhiste, « le pavillon de la pluie pourpre ». Un véritable joyau de l’architecture de la Dynastie des Qing. Le lendemain, place au passage de la gorge de Qutang, puis débarquement à Wushan. À bord de sampans, on découvre les Trois Petites Gorges de la Daning, un affluent du Yangtse, au cœur d’un paysage extraordinaire. Retour à bord pour passer la gorge de Wu, puis celle de Xiling, aux pics et aux rochers austères. Ensuite arrivée au grand barrage des Trois-Gorges, et passage du gigantesque escalier d’écluses à 5 niveaux. Le lendemain après-midi, le bateau accoste à Wuhan pour une visite de la ville et du pavillon de la Grue jaune, monument emblématique, mainte fois reconstruit, et témoignant de l’art chinois. Ensuite, départ pour Lushan et visite du parc national, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, qui compte quelque 200 édifices historiques, il est considéré comme étant « berceau de la poésie pastorale et de la peinture de paysages de Chine ». La matinée suivante, le bateau arrive à Nankin, l’une des plus riches mégapoles chinoises et visite du mausolée de Sun Yat Sen, fondateur de la République de Chine. Le voyage se termine par deux jours de visites de Shanghai, capitale économique de la Chine. Cet itinéraire permet d’aborder une nation faite de paradoxes mais dont la culture est d’une indéniable beauté.
Un bateau de rêve
Monter à bord du Yangzi Explorer II, c’est avant tout découvrir un cinq étoiles flambant neuf qui mêle luxe et exclusivité. Long de 104,8 m et large de 16,3 m, il n’accueille que 148 passagers pour 130 membres d’équipage. Ses 74 cabines, spacieuses et confortables, s’ouvrent sur un balcon. Le décor revisite une ambiance chaleureuse dans laquelle il fait bon se relaxer. Outre les 58 cabines Deluxe et les 12 Junior Suites, le bateau dispose également de 4 Suites Terrasse d’exception. D’agréables espaces communs sont dédiés à la gastronomie, mais aussi à la convivialité, à l’entraînement sportif et au bien-être. Dans ce cadre magique, les voyageurs ont l’occasion d’approfondir leur connaissance de la culture chinoise : conférences en français, initiation au tai-chi, cours de calligraphie chinoise...
Votre croisière se déroulera en 10 jours dont deux consacrés à la visite de Shanghai. Le prix du voyage s’entend en pension complète et boissons incluses au cours des repas à bord (eau, vin, bière, boissons non alcoolisées). Toutes les excursions et le vol sont inclus. Prix : à partir de 5 890 €/personne.
temple, the "Purple Rain Pavilion". A true gem of Qing Dynasty architecture. The next day, the river passes through the Qutang Gorge, before disembarking at Wushan. Aboard sampans, we discover the Three Little Gorges of the Daning, a tributary of the Yangtse, in the heart of an extraordinary landscape. Back on board, we pass through the Wu Gorge, then the Xiling Gorge, with its austere peaks and rocks. We then arrive at the great Three Gorges Dam, and pass through the gigantic 5-level staircase of locks. The following afternoon, the boat docks in Wuhan for a tour of the city and the Yellow Crane Pavilion, an emblematic monument to Chinese art that has been rebuilt many times. Next, departure for Lushan and a visit to the national park, a UNESCO World Heritage site with some 200 historic buildings, considered to be the "cradle of pastoral poetry and landscape painting in China". The following morning, the boat arrives in Nanjing, one of China's richest megacities, and visits the mausoleum of Sun Yat Sen, founder of the Republic of China. The journey ends with a two-day visit to Shanghai, China's economic capital. This itinerary offers an insight into a nation full of paradoxes, but with a culture of undeniable beauty.
A dream boat
At the heart of the Yangzi Explorer II is a brand new five-star yacht that combines luxury and exclusivity. Measuring 104.8 m long and 16.3 m wide, it can accommodate just 148 passengers and 130 crew. Its 74 spacious and comfortable cabins all have balconies. The décor has been designed to create a warm and inviting atmosphere in which to relax. In addition to the 58 Deluxe cabins and 12 Junior Suites, the boat also has 4 exceptional Terrace Suites. Pleasant communal areas are dedicated to gastronomy, conviviality, sports training and well-being. In this magical setting, travellers have the opportunity to deepen their knowledge of Chinese culture: lectures in French, introduction to tai-chi, Chinese calligraphy classes...
Some places can't help but move us, leaving us with the memory of an enchanted interlude, a moment out of time. That's the impression you get after crossing the Yangtze from Chongqing to Nanjing on board the Yangtze Explorer II.
When the river reveals its wonders
On arrival in Chongqing, passengers are transferred on board. The mythical Yangtze begins to reveal itself the next day with the discovery of Shibaozhai, literally "fortress of precious stones". In a sumptuous natural setting, the great pagoda is a nine-storey edifice set against the rocks, crowned by a Buddhist
VOYAGE | ORIENT-EXPRESS
Le voyage des sens
Du 4 au 6 juillet 2024, La Maison Veuve Clicquot invite à suivre, d’est en ouest, la trajectoire du soleil, lors d'un voyage à bord du légendaire Venice Simplon-Orient-Express. Un itinéraire exclusif entre Vienne et Reims où le meilleur de la gastronomie sera au rendez-vous.
Texte Annie EschRegarder le paysage défiler. Assister à des couchers de soleil cinématographiques et à des levers de soleil uniques. Savourer. Découvrir. C’est un voyage immersif entre deux villes étonnantes que propose la Maison Veuve Clicquot où tout l’art de vivre se concentre et se délecte. L’art culinaire est mis à l’honneur et ce dès le départ du train ; on y découvre la cuisine d'exception du chef étoilé Jean Imbert, chef du Venice Simplon-Orient-Express et ambassadeur Veuve Clicquot, ainsi que les meilleures cuvées de la Maison.
3 jours en Europe et une escale exclusive en Champagne, du 4 au 6 juillet 2024
Avant de s’installer dans une cabine du Venice Simplon-Orient-Express - un sanctuaire Art déco, il est possible d'arpenter la ville de Vienne et ses galeries. L’expérience débutera par un dîner dans un lieu tenu secret, et se poursuivra le lendemain par une visite en calèche des hauts lieux historiques et culturels de la capitale autrichienne. Une fois à bord, l'art de vivre transportera les sens lors d'un dîner à la cravate noire organisé par Jean Imbert, pour des accords exquis avec les meilleures cuvées de la Maison sélectionnées avec soin par leur maître de chai, Didier Mariotti. Le train offrira en spectacle les premiers rayons du soleil sur les paysages alentour. Alors que le soleil se lèvera, le Venice Simplon-OrientExpress entrera dans Reims, le cœur de la région de Champagne et la Maison Veuve Clicquot. Une invitation à suivre les pas de Madame Clicquot lors d'une visite guidée par l'un des vignerons de la maison et déambuler dans le terroir historique. L’occasion de plonger dans les carrières de craie de Veuve Clicquot, classées par l'UNESCO ; c’est dans ce lieu singulier que sera orchestré un déjeuner cuisiné à 4 mains, en exclusivité, par les chefs étoilés Mory Sacko et Jean Imbert, en accord avec les meilleures cuvées de la Maison.
Pour achever cette escapade exclusive, le Venice Simplon-Orient-Express se rendra - après Vienne, la ville de la musique, et Reims, berceau du champagne - à Paris, la ville lumière, en solitaire.
Watching the landscape go by. Watching cinematic sunsets and unique sunrises. Savouring. And discovering. The Veuve Clicquot House is offering an immersive journey between two astonishing cities, where the art of living is concentrated and savoured. The culinary arts are in the limelight from the moment the train departs; you will discover the exceptional cuisine of Michelinstarred chef Jean Imbert, chef of the Venice Simplon-OrientExpress and Veuve Clicquot ambassador, as well as the House's finest cuvées.
3 days in Europe and an exclusive stopover in Champagne, from 4 to 6 July 2024
Before settling into a cabin on the Venice SimplonOrient-Express - an Art deco sanctuary - you can explore the city of Vienna and its galleries. The experience begins with dinner at an undisclosed location, and continues the next day with a horsedrawn carriage tour of the Austrian capital's historic and cultural highlights. Once on board, the art of living will transport the senses at a blacktie dinner hosted by Jean Imbert, for exquisite pairings with the House's finest cuvées carefully selected by their cellar master, Didier Mariotti. The train will offer a spectacle of the first rays of sunshine on the surrounding landscapes. As the sun will rise, the Venice Simplon-Orient-Express will enter Reims, the heart of the Champagne region and the home of Veuve Clicquot.
An invitation to follow in the footsteps of Madame Clicquot during a guided tour led by one of the house's winemakers, and to wander through its historic terroir. It's an opportunity to immerse yourself in Veuve Clicquot's chalk quarries, a UNESCO World Heritage site, where an exclusive 4-hand lunch will be prepared by Michelin-starred chefs Mory Sacko and Jean Imbert, in harmony with the House's finest cuvées. To round off this exclusive escapade, the Venice Simplon-OrientExpress will go - after Vienna, the city of music, and Reims, the birthplace of champagne - back to Paris, the City of Light, on its own.
Prix à partir de 6 900 £ par passager, sur la base de deux personnes partageant une cabine historique à lits jumeaux
Vous trouverez plus d'informations sur ce voyage d'exception sur www.veuveclicquot.com
ART | INVESTISSEMENT
CHERCHEUR D'ART
L’art vous semble difficile d’accès ? Vous hésitez à investir ? Pourtant avec quelques notions simples, vous serez plus à l’aise pour vous lancer ! Patrick Denny, collectionneur et fondateur de la Galerie Pop my Duke, vous éclaire sur les premières questions à se poser.
Texte Patrick DennyComment choisir une œuvre d’art ?
Notre société de consommation a tendance à biaiser notre regard sur l’art. En effet, on observe un penchant à traiter une œuvre d’art comme un élément de décoration devant s’harmoniser aux couleurs de nos murs ou au style de nos meubles. Ce faisant, un tableau devient un bien de consommation dont on se lassera avec le temps, comme on se lasse des vêtements que l’on porte selon les modes du moment. Pourtant, l’artiste a voulu exprimer quelque chose avec son travail. Il ne l’a pas créé en pensant à notre décor intérieur. Sa démarche est personnelle et authentique, et elle s’adresse avant tout à notre cœur.
C’est l’histoire d’une rencontre, comme un « date » pour qui on a un « crush ». Acquérir une œuvre d’art c’est comme commencer une histoire d’amour. Il faut des sentiments, des émotions, l’envie d’aimer. Et tout commence par une rencontre, quelque part dans une exposition, une galerie, un musée, et là, la magie opère ! Vous risquez de changer de décor plus d’une fois dans votre vie, de déménager ou de changer la couleur de vos murs et de vos meubles, tandis qu’une œuvre d’art devrait pouvoir vous suivre toute la vie, vous guider, vous faire voyager, rendre votre quotidien moins monotone et plus inspirant. Il faut donc choisir une œuvre pour l’émotion qu’elle vous fait vivre et non pour son éclat ou son style. Si l’émotion est sincère, l’œuvre évoluera avec vous et sa symbolique se transformera au fil du temps, sans jamais vous ennuyer. À plus long terme, vous risquez même de changer votre décor en fonction des tableaux, des photographies et des sculptures qui vous entourent.
« Le vrai but de l’art n’est pas de créer de beaux objets : c’est une méthode de réflexion, un moyen d’appréhender l’univers et d’y trouver sa place. » — Paul Auster, romancier américain
Comment savoir si cette œuvre me parlera encore dans 10, 20, 30 ans et plus ?
Premièrement, il faut vous demander quelle émotion l‘œuvre vous fait ressentir. Pour répondre à cette question, prenez le temps de l’observer, de l’admirer, d’en comprendre la composition et le sujet. Qu’est-ce que l’artiste a voulu exprimer ? Pourquoi cette couleur plutôt qu’une autre ? Quels sont les détails qui ajoutent de l’importance au sujet véhiculé ? La lumière est-elle douce, forte ou en total opposition avec l’obscurité ? En allant à la rencontre de l’œuvre, vous aurez le sentiment de vous l’approprier, puisque la symbolique qui s’en dégagera proviendra uniquement de votre regard et de l’intimité de votre conscience.
Ensuite, demandez-vous si l’émotion ressentie est en lien avec un souvenir, une personne qui vous est chère, un événement qui a marqué votre vie, une cicatrice du passé, un sujet qui vous tient à cœur, un fil conducteur qui vous parle ou bien qui est en lien avec d’autres œuvres que vous possédez déjà.
Si vous êtes en mesure d’associer votre émotion à quelque chose qui a de l’importance pour vous, il va sans dire que l’œuvre pourra vivre longtemps à vos côtés. Surtout si vous apprenez à développer une relation avec elle, à la regarder sous toutes ses coutures, à la redécouvrir au gré des saisons et au gré de vos humeurs. Vous pourriez être surpris(e) des nouveaux détails que vous décèlerez avec le temps, détails auxquels, d’ailleurs, vous vous attacherez.
J’ai trouvé l'artiste qui me correspond, mais je n’arrive pas à choisir une œuvre… Lorsque vous tomberez sur un coup de cœur, vous n’aurez même pas à vous poser la question ! Au contraire, vous avez trop de coups de cœur et vous ne savez pas par où commencer ? Optez pour un petit format ou une petite édition (numérotée)
et voyez comment il transforme votre quotidien. Il sera plus facile de choisir une deuxième, puis une troisième œuvre en vivant avec l’univers d’un artiste pendant un certain temps.
Oubliez votre décor…
Généralement, la décoration intérieure de votre foyer est conçue à votre image. Son apparence s’articule autour du style, des couleurs et des textures que vous aimez. Il en va de même pour l’art ! Vous serez attiré(e) par ce qui vous ressemble et par ce qui vous touche. Ainsi, l’œuvre choisie devrait s’intégrer naturellement dans votre espace.
Suivez votre instinct !
Plus vous observerez le travail d’artistes que vous aimez, plus vous apprendrez à reconnaître ce qui vous fait vibrer, et donc à vous connaître par le fait même. En effet, l’appréciation d’une œuvre d’art est très personnelle. Ne choisissez pas un tableau pour épater vos invités ! Entourez-vous de ce qui vous fait rêver ! L’intérieur de votre maison sera ainsi plus authentique et unique, tout comme vous.
Enfin, la compréhension d’une œuvre est un long cheminement parfois semé d’embûches que vous pourriez suivre plusieurs années. À vrai dire, cela pourrait vous prendre toute une vie, et c’est ce qui est magique avec l’art. Vous vieillirez, vous changerez, tout comme votre regard sur les choses qui vous entourent. La relation avec votre tableau ou votre sculpture évoluera tout autant, et vous l’expérimenterez comme un long voyage empreint de doux moments de recueillement.
Vous envisagez d’investir dans l’art pour vous ou votre entreprise ?
Patrick Denny vous conseille gratuitement au +352 661 451 230
«
Le vrai but de l’art n’est pas de créer de beaux objets : c’est une méthode de réflexion, un moyen d’appréhender l’univers et d’y trouver sa place. »
- Paul Auster, romancier américain
How do you choose a work of art?
Our consumer society tends to skew our view of art. There is a tendency to treat a work of art as a decorative element that should match the colours of our walls or the style of our furniture. In this way, a painting becomes a consumer good that we will tire of over time, just as we tire of clothes that we wear according to the fashions of the moment. Yet the artist wanted to express something with his work. He didn't create it with our home décor in mind. His approach is personal and authentic, and above all it speaks to our hearts.
It's the story of an encounter, like a 'date' for whom you have a 'crush'.
Buying a work of art is like starting a love affair. You need feelings, emotions and the desire to love. And it all starts with an encounter, somewhere in an exhibition, a gallery or a museum, and then the magic happens! You risk changing your décor more than once in your life, moving house or changing the colour of your walls and furniture, whereas a work of art should be able to follow you all your life, guiding you, taking you on a journey, making your everyday life less monotonous and more inspiring. So choose a work of art for the emotion it evokes in you, not for its brilliance or style. If the emotion is genuine, the work will evolve with you and its symbolism will change over time, without ever boring you. In the longer term, you may even change your décor to reflect the paintings, photographs and sculptures that surround you.
"The true purpose of art is not to create beautiful objects: it is a method of reflection, a way of understanding the universe and finding one's place in it." - Paul Auster, American novelist
How do I know if this work will still speak to me 10, 20, 30 years from now?
First, you need to ask yourself what emotion the work makes you feel. To answer this question, take the time to look at it, admire it and understand its composition and subject matter. What did the artist want to express? Why this colour rather than another? What details add importance to the subject? Is the light soft, strong or in total contrast to the darkness? When you come face to face with the work, you'll have the feeling that you've made it your own, since the symbolism that emerges will come solely from your eyes and the intimacy of your consciousness.
Next, ask yourself whether the emotion you feel is linked to a memory, a person you care about, an event that has marked your life, a scar from the past, a subject that is close to your heart, a thread that speaks to you or is linked to other works that you already own.
"The true purpose of art is not to create beautiful objects: it is a method of reflection, a way of understanding the universe and finding one's place in it."
- Paul Auster, American novelist
If you can associate your emotions with something that's important to you, it goes without saying that the work will be able to live with you for a long time. Especially if you learn to develop a relationship with it, to look at it from every angle, to rediscover it as the seasons change and as your mood takes you. You may be surprised by the new details you discover over time, details that you'll grow attached to.
I've found the artist I'm looking for, but I can't decide which work to choose... When you fall in love with something, you won't even have to ask yourself! On the contrary, you've got too many favourites and you don't know where to start? Choose a small format or a small (numbered) edition and see how it transforms your daily life. It will be easier to choose a second, then a third work if you live with an artist's world for a while.
Forget your décor...
Generally speaking, the interior design of your home is designed in your image. Its appearance is based on the style, colours and textures you like. The same goes for art! You'll be attracted by what looks and feels like you. So the work you choose should fit naturally into your space.
Follow your instincts!
The more you look at the work of artists you like, the more you'll learn to recognise what makes you tick, and so get to know yourself. Appreciation of a work of art is very personal. Don't choose a painting just to impress your guests! Surround yourself with what makes you dream! This will make the interior of your home more authentic and unique, just like you.
Finally, understanding a work of art is a long and sometimes rocky road that you could follow for several years. In fact, it could take a lifetime, and that's the magic of art. You'll grow older, you'll change, and so will the way you look at the things around you. Your relationship with your painting or sculpture will evolve just as much, and you will experience it as a long journey marked by gentle moments of contemplation.
Are you thinking of investing in art for yourself or your company? Patrick DENNY can advise you free of charge on +352 661 451 230
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La banque d’un monde qui change
Bouquet final
Ne sous-estimez pas le pouvoir des fleurs ! Le motif fleuri sera à la pointe de la mode pour les beaux-jours.
Les accessoires fleurissent
Coups de solaires
Les lunettes de soleil seront l’un des accessoires les plus stylés de cet été. Une tendance au verre teinté pour voir la vie de toutes les couleurs !
CHAUSSURES | ICÔNES
Shoe-chou
C’est peut-être cette fameuse Cendrillon avec sa pantoufle de verre qui nous a rendues shoe-addict dès notre plus jeune âge. Peut-être. Il n'en reste pas moins que la chaussure est aujourd’hui un accessoire mode tel qu’elle possède ses propres “grands classiques”. Voici 8 modèles iconiques qui ont marqué l’histoire de la chaussure.
Texte Anne Ciancanelli1. Les Go-go Boots de courrèges - 1960s Les années 60 signent l’émancipation de la femme et décomplexent la mode. Les corps se libèrent et les vêtements se raccourcissent. Les mini-jupes font fureur et, dans cette audace, les bottes deviennent la IT-pièce de l’époque avec lesquelles les accessoiriser. Courrèges surfe sur la vague et crée ces bottines en plastique blanc Les premières go-go boots, telles que définies par André Courrèges en 1964, étaient blanches, à talon bas et à mi-mollet, un style spécifique qui est parfois appelé la botte Courrèges.
2. Mocassins Horsebit de Gucci - 1950s
Lancé pour la première fois il y a plus de 70 ans, en 1953, le mocassin à mors (dit « horsebit loafers » en anglais) de Gucci transcende les époques. Imaginé par Aldo Gucci, le fils du fondateur Guccio Gucci, le Horsebit est une réinterprétation du mocassin. Le mors, signature de ce modèle, a été inspiré par le monde équestre cher à Aldo. Il est reproduit sur le dessus du mocassin par deux anneaux reliés d'une tige horizontale. Conçu à l'origine pour une clientèle masculine, ce soulier a été édité pour les femmes à partir de 1968. Depuis, il demeure un incontournable de la garde-robe.
3. Le soulier Two Tone de Chanel - 1950s En 1957, Gabrielle Chanel bouscule une nouvelle fois les codes en imaginant cette chaussure bicolore - une première - puisqu’auparavant, les chaussures étaient unicolores et assorties à la couleur du vêtement. Elle crée ces escarpins à bride, graphiques, beiges et noirs. Le beige allonge la jambe et le bout noir raccourcit le pied. Ce modèle convient à toutes les tenues et son talon de 5 centimètres assure confort et stabilité. « On part le matin avec une beige et noir, on déjeune avec la beige et noir, on va à un cocktail avec la beige et noir. On est habillée du matin au soir ! » disait-elle. Aujourd’hui la Two Tone se décline en ballerines, bottes ou espadrilles.
4. L’escarpin Hangisi de Manolo Blahnik - 2000s
C’est la fashionista Carrie Bradshaw interprétée par Sarah Jessica Parker dans la série emblématique Sex and The City qui a hissé les Manolo Blahnik au rang d'objet culte. Vous rappelezvous ? Elle se damnait littéralement devant une paire de Manolos, au point que son cher et tendre Mr Big lui a demandé sa main en lui offrant des Manolo Blahnik Hangisi Jewel en satin bleu, qui deviendront iconiques. Le modèle original Hangisi rend hommage à Marlene Dietrich dans le film
L'Impératrice rouge. Avec sa grosse boucle bijou, Manolo Blahnik himself confessa "Il a fini par ressembler à un escarpin de la cour française", de style régence.
5. L’escarpin So Kate de Christian Louboutin - 2010s C’est probablement le talon haut le plus plébiscité par les célébrités. Sa cambrure sensuelle et sa semelle extérieure iconique rouge sont devenues des marqueurs de luxe et de style. Comme son nom l’indique, la So Kate s’est inspirée de Kate Moss, grande fan de la marque. Alors qu’elle demande des ajustements de sa paire de Louboutin pour son mariage en 2011, le célèbre chausseur décide de créer plutôt un modèle unique pour le top model. Comparé à son autre modèle phare Pigalle, la So Kate arbore un talon aiguille plus fin, un décolleté profond et un bout plus pointu, pour plus de sophistication et de sensualité. Cette paire est devenue, depuis ses débuts officiels en 2013, un basique classique et l’un des plus grands symboles de féminité.
6. La Rockstud de Valentino - 2010s
Immédiatement reconnaissable, la collection Rockstuds se distingue par son ornement très rock, des clous Rockstuds qui s’inspirent des « bugnatos » (le bossage, une ancienne technique architecturale utilisée sur les édifices) que l’on voit sur les bâtiments de style palazzo à Rome, où la maison de couture Valentino est basée. Présentée en 2010, cette collection à l’élégance insolente et à la féminité punk font de ces chaussures des it-shoes que s’arrachent les fashionistas de la planète. Déclinées en sandales plates, petit talon carré ou talon haut, ces escarpins font un carton.
7. Les Boots fourrées UGG - 2000s
D’une botte initialement conçue par un surfeur australien pour garder ses pieds au chaud après avoir dompté la vague, les UGG sont devenues un objet de mode et un phénomène culturel. Commercialisées depuis 1978, leur destin bascule quand la célèbre présentatrice télé Oprah Winfrey les présente dans l’une de ses émissions dans les années 2000. Tout le show biz les adopte et se fait photographier avec leurs bottes UGG : Jennifer Aniston, cameron Diaz, Kate Moss, Sarah Jessica Parker ou encore Claudia Schiffer. Les UGG sont ainsi passées du sable fin au papier glacé des pages mode des magazines, les hissant comme pièce incontournable du vestiaire féminin.
8. Les chaussures de tennis All Star de Converse - 1920s La mythique Converse All Star débarque en 1917 et se démarque des autres chaussures avec ses semelles en caoutchouc, une première. La volonté de son fondateur était de créer une chaussure antidérapante, fonction parfaite pour l'univers du sport. La « All Star » devient la première sneaker de l’histoire à être approuvée par un athlète, et devient la reine sur le parquet des terrains de basket. Fabriquée sur un tissu Canvas montant jusqu’à la cheville, elle est adoptée par quasiment tous les joueurs de la NBA ainsi que l’armée américaine. Avec l’arrivée de la Nike Air Jordan ou la Reebok Pump qui la détrônent à la fin des années 80 et 90, la « All Star » disparaît des terrains. Prisée désormais par les nerds et les anticonformistes comme les stars du rock, du grunge comme Kurt Cobain du Nirvana, du rap comme Snoop Doggy Dog ou Ewan McGregor dans le film culte Trainspotting, etc, Converse passe une décennie difficile jusqu’à son rachat en 2003 par Nike qui la place sur son nouveau terrain de jeu, non plus sportif mais urbain. Depuis, la Converse All Star est une pièce de style, icône de la pop-culture et peut sans doute se targuer d’être la basket la plus cool du dressing.
UNISEX
Quand les codes se cassent et se rencontrent. La mode féminine, sous les coupes d’un smoking, l’horlogerie pour femmes, dont les boîtiers s’étendent sur nos poignets, se confondent de plus en plus aux lignes masculines. Une tendance unisexe qui devient la nouvelle ère aussi de la joaillerie.
CRÉATION | CHOPARD
DE PURE BEAUTÉ
L’éternelle Pretty Woman, Julia Roberts, s’est associée à la Maison Chopard pour la création d’une parure exclusive sur base d’une émeraude exceptionnelle. La joaillerie fait son grand cinéma.
Texte Annie Esch Photo Greg WilliamsSouvenons-nous : il y a quelques années, la découverte d'une extraordinaire émeraude brute de 6 225 carats dans la mine zambienne de Kagem suscitait l’émoi dans l’univers de la joaillerie. Défiant les conventions, Caroline Scheufele avait acquis cette pierre encore ni taillée ni polie nommée Insofu, persuadée par le potentiel de ses nuances de vert captivantes et par la pureté hors pair de sa texture.
Jugeant qu'une telle pierre méritait un destin hors du commun, Caroline Scheufele a demandé aux lapidaires les plus compétents d’Inde de l'étudier en détails pour révéler son caractère unique. La taille s'est ensuite déroulée dans les ateliers genevois de Chopard, ainsi qu’à Jaipur, berceau de la tradition joaillière indienne.
Une collaboration créative d’exception
Pour accompagner la beauté naturelle des pierres précieuses ainsi obtenues, Caroline Scheufele a mis en œuvre une collaboration unique. Et qui de mieux pour nourrir son projet que Julia Roberts, un esprit créatif d’une grande élévation entretenant une affinité particulière pour la joaillerie ?
En tant qu'ambassadrice Chopard, Julia Roberts a souvent porté de magnifiques créations sorties de l’imagination de Caroline Scheufele et portées à la vie par ses ateliers de Haute Joaillerie. Elle a développé une compréhension approfondie de la façon dont les bijoux peuvent interagir avec le corps des femmes. Au fil des années, Julia Roberts et Caroline Scheufele, unies par des valeurs et des passions communes, ont ainsi tissé une relation unique qui alimente des conversations fécondes basées sur un respect et une confiance mutuels.
Mêlant une exécution d’avant-garde à un riche héritage esthétique, elles ont imaginé ensemble une parure de Haute Joaillerie composée d’une bague, d’un collier et d’une paire de boucles d'oreilles à partir d'une sélection d'émeraudes issues d’Insofu. Cette collection capsule, « Chopard x Julia Roberts », est née d’un mélange entre un design contemporain et des teintes vives contrastées –évocation du riche héritage culturel de la joaillerie indienne. La juxtaposition audacieuse du vert cristallin des émeraudes, du bleu ciel mat de la turquoise – une pierre particulièrement chère à Julia Roberts, qui en a portée tout au long de sa vie – et du délicieux rouge cerise des rubellites a donné vie à un chef-d'œuvre fascinant.
persuaded by the potential of this still uncut and unpolished gem with its captivating and changing shades of green, as well as the unparalleled purity of its texture.
Believing that such a gem deserved a design project beyond the ordinary, Caroline Scheufele asked the most expert emerald cutters from India to study the stone in order to reveal its unique character. The cutting process took place both in Chopard’s Geneva workshops and in Jaipur, the cradle of Indian jewelry traditions.
An exceptional creative collaboration
Caroline Scheufele also envisioned a collaboration that could fully express and enhance the gem's natural beauty and what better partner for exchanging ideas than Julia Roberts, a creative mind with ambitious visions and a deep appreciation for jewellery?
As Chopard’s global ambassador, Julia Roberts has often worn the beautiful designs imagined by Caroline Scheufele and masterfully crafted by her Haute Joaillerie workshops, thus developing an understanding of how jewels interact with the body and what makes a woman feel comfortable when she is the centre of attention. Over the years, Julia Roberts and Caroline Scheufele, united by shared values and passions, have forged a unique relationship that fosters free-flowing conversations characterised by mutual respect and trust. Mingling avant-garde execution with heirloom aesthetics, together they conceived a ring, a necklace, and a pair of earrings from a selection of the Insofu cut emeralds. This Haute Joaillerie capsule collection, ‘Chopard x Julia Roberts’, was expertly crafted by blending an array of vivid contrasting hues – evoking the rich cultural heritage of Indian jewelry – with the resolutely fresh and modern lines of contemporary goldsmithing techniques. A brave juxtaposing of the crystalline green of the emeralds, matt sky-blue turquoise – a gemstone particularly cherished by Julia Roberts, who has worn it throughout her life – and juicy cherry-red rubellites creates a mesmerising masterpiece.
The eternal Pretty Woman, Julia Roberts, has teamed up with Chopard to create an exclusive jewelry set based on an exceptional emerald. Jewelry makes its cinema.
The discovery a few years ago of the extraordinary 6,225-carat Insofu Emerald in the Zambian’s Kagem mine represented a pivotal moment in the history of jewelry. Defying conventions, Chopard acquired Insofu in its rough form,
Les heures Irisées
La nacre, mélange parfait entre sophistication et féminité, habille nos montres et nos poignets.
RESTAURATION | CHÂTEAU DU PONT D'OYE
LA VIE DE CHÂTEAU
À une demi-heure de Luxembourg-ville, ce château d’hôtes, élégant et authentique, entame un nouveau chapitre. Après avoir été complètement restauré, le Château du Pont d'Oye vous propose de devenir châtelain le temps d’une nuit ou plus.
Il y a de ces lieux qui font partie de l’histoire, et qui font partie de la nôtre. Aux portes de la frontière luxembourgeoise, dans les Ardennes belges, le Château du Pont d’Oye est encore ce splendide monument dont le nom rayonne et résonne. Il se dresse là, à 15 minutes du Grand-Duché, blotti dans un parc pittoresque de 15 hectares. Hautement fréquenté autrefois et particulièrement prisé par les Luxembourgeois, il avait été, pour un temps, quasiment laissé à l'abandon. Après des siècles flamboyants où ont pu régner la grande ère métallurgique et les somptueuses festivités de la Marquise du Pont d’Oye, le Château partait ces dix dernières années en décrépitude. Lorsque Vincent Gouverneur reprend la bâtisse en 2019, qui était dans les mains de la famille Nothomb (oui, celle de la célèbre auteure) depuis 1932, la bâtisse pleurait littéralement ; éventrée de toute part, une toiture en lambeaux, des murs ruisselants. Seuls l’engagement, la passion voire un peu de folie auraient pu lui redonner le lustre d’antan. Et c’est exactement tout ce dévouement qu’a mis Vincent Gouverneur, le nouveau châtelain et mécène, pour sauvegarder cette demeure du 17ème siècle.
Il lui tenait à cœur que ce domaine traverse encore les âges, tout en préservant son charme intemporel et son esprit familial. C’était un sacré travail, celui de ne pas défaire ce qu’il était, un lieu chargé d’une âme. Depuis peu, le Château du Pont d'Oye a refait peau neuve, redevenant cet endroit fascinant. Tout a été rénové dans le plus grand respect, les douves, les tours, la couleur de la façade - qui a été créée sur mesure par Peintures Robin - les salons, qui restent soigneusement enracinés dans cette authenticité uniquement forgée par l’histoire. Toutes ces pièces, tous ces murs vibrent encore de ses récits légendaires, que l'on peut partager près d’une des cheminées ou dans la bibliothèque, qui recèle entre autres de beaux ouvrages de la dynastie Nothomb.
Le Château propose désormais 12 chambres (bientôt 15) sobres et contemporaines à la fois, qui plus est, spacieuses et confortables. On y aperçoit une charpente apparente, des boiseries, de la pierre. De la chaleur originelle des lieux. A cela s’ajoute un gîte tout aussi élégant, composé de 6 chambres ainsi qu’une grande salle de réception dans les anciennes écuries. Le Château du Pont d’Oye est un lieu qui perpétue sa tradition culturelle et festive en un sens, où on se rassemble autour d’un événement familial, professionnel, ou lors de soirées jazz et événements littéraires. Enfin, ce projet très ambitieux de rénovation comprend également la modernisation des installations et des équipements, offrant aux visiteurs un confort actuel dans un cadre historique, comme une salle de sport nouvellement inaugurée et un espace wellness qui sera ouvert dès ce mois de mai.
Ce domaine encerclé par la nature est surtout une invitation au dépaysement, au lâcher-prise à deux pas du pays. Juste s’oublier, flâner dans la forêt d’Anlier, majestueuse, se balader près des lacs et se laisser embarquer par un esprit délicieusement bucolique.
Le Château du Pont d’Oye propose des nuitées en formule Bed & Breakfast uniquement mais il est très facile de se restaurer avec notamment le restaurant
Les Plats Canailles de la Bleue Maison, si apprécié dans la région et qui se trouve aux pieds du Château. Que ce soit pour un séjour romantique, un mariage de conte de fées, une réunion professionnelle, ou une retraite paisible en pleine nature, le Château du Pont d’Oye promet d'offrir un cadre enchanteur où chaque instant est empreint d'histoire et de charme.
A partir de 120 euros la nuit/chambre en B&B
There are places that are part of history, and part of our own. At the gateway to the Luxembourg border, in the Belgian Ardennes, the Château du Pont d'Oye is still that splendid monument whose name shines and resonates. It stands there, 15 minutes from the Grand Duchy, nestling in a picturesque 15-hectare park. Once a much-visited site, and particularly popular with Luxembourgers, it was, for a time, virtually abandoned. After flamboyant centuries that saw the great metallurgical era and the sumptuous festivities of the Marquise du Pont d'Oye, the Château had fallen into disrepair over the last ten years.
When Vincent Gouverneur took over the building in 2019, which had been in the hands of the Nothomb family (yes, the famous author's family) since 1932, it was literally weeping; ripped open on all sides, the roof in tatters, the walls dripping. Only commitment, passion and even a little madness could have restored it to its former glory. And that's exactly the dedication that Vincent Gouverneur, the new lord of the manor and patron of the arts, has put into saving this 17th century residence.
It was important to him that the estate should continue to stand the test of time, while preserving its timeless charm and family spirit. It was quite a task, not to undo what it was, a place full of soul. The Château du Pont d'Oye has recently undergone a complete overhaul, once again becoming a fascinating place. Everything has been renovated with the utmost respect: the moat, the towers, the colour of the facade - which was created to measure by Peintures Robin - the lounges, which remain carefully rooted in this authenticity forged only by history. All these rooms, all these walls still vibrate with legendary tales, which can be shared by one of the fireplaces or in the library, which contains some fine works by the Nothomb dynasty, among others.
The Château now offers 12 rooms (soon to be 15) that are both sober and contemporary, and what's more, spacious and comfortable. The rooms feature exposed beams, wood panelling and stone. The original warmth of the place. There is also an equally elegant gîte, with 6 bedrooms and a large reception room in the former stables. The Château du Pont d'Oye is a place that perpetuates its cultural and festive tradition in a sense, where people gather for family or business events, or for jazz evenings and literary events. Finally, this highly ambitious renovation project also includes the modernisation of facilities and equipment, offering visitors modern comforts in a historic setting, such as a newly inaugurated sports hall and a wellness area that will open in May.
This estate, surrounded by nature, is above all an invitation to get away from it all, to let yourself go, just a stone's throw from the country. Just forget yourself, wander through the majestic Anlier forest, stroll by the lakes and let yourself be carried away by a deliciously bucolic spirit.
Château du Pont d'Oye offers Bed & Breakfast accommodation only, but it's easy to get a bite to eat at the region's much-loved restaurant, Les Plats Canailles de la Bleue Maison, at the foot of the Château. Whether you're looking for a romantic break, a fairytale wedding, a business meeting or a peaceful retreat in the heart of nature, Château du Pont d'Oye promises to provide an enchanting setting where every moment is steeped in history and charm.
Meuble en exposition chez
GASPERICH
39, rue Jacques Stas
L-2549 Gasperich
Tél. 401 40 701
Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 17h
BERTRANGE
74, route de Longwy
L-8080 Bertrange
Tél. 401 40 700
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 19h & samedi de 9h à 18h
ESCH-SUR-ALZETTE
6, rue Portland
L-4281 Esch-sur-Alzette
Tél. 401 40 304
Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h & samedi de 8h30 à 12h
FINION
POP COLORS
Connaissiez-vous l’influence des couleurs sur votre état d’esprit ? Rouge vif, orange, bleu Majorelle, jaune soleil... Autant de nuances qui explosaient dans nos intérieurs dans les années 60, 70 et 80, et qui restent synonymes d’énergie et de joie.
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5 chefs
Un dîner la tête dans les étoiles
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À partir de 265 €/pers. accords mets/vins inclus
Pour plus de renseignements ou inscriptions : contact@magazinepremium.lu ou +352 691 644 007
Brillantissime
La tendance chrome signe son retour dans la décoration. Qu’il soit doré ou argenté, il apporte une touche de faste et de glamour dans nos intérieurs.
SPÉCIAL HABITAT | FORNASETTI
LA SAGA FORNASETTI
“La folie pratique”. C’est ainsi que Piero Fornasetti définissait son art. Cette raison mise au service de la déraison donne vie à des œuvres fantaisistes, poétiques et intemporelles. Parcourir l’histoire de cette Maison atypique qu’est Fornasetti c’est entreprendre un voyage à travers l'art et le design.
Texte Annie Esch Photos Laura Fantacuzzi
Au cœur de Milan, une ville imprégnée d'art et de culture, réside l'essence de la marque Fornasetti, une icône dans l'univers du design et de l'artisanat. Fondée par le visionnaire Piero Fornasetti dans les années 1940, cette Maison italienne a su fusionner l'art, le design et la créativité pour créer des collections emblématiques qui transcendent les époques.
Piero Fornasetti : L'Artiste visionnaire
Piero Fornasetti était bien plus qu'un simple designer. C'était un artiste polyvalent et éclectique dont le flair créatif imparable a fait l'une des figures les plus prolifiques de l'Italie du XXe siècle. Né en 1913 à Milan, son talent artistique s'est révélé dès son plus jeune âge. Il a étudié à l'Académie des Beaux-Arts de Brera, où il a développé son style distinctif, mêlant le classicisme à une touche de fantaisie moderne. Perfectionniste à l’extrême, on raconte qu'il allait jusqu'à retoucher personnellement chaque pièce de sa production. Fornasetti est devenu célèbre pour ses créations éclectiques, qui ont couvert une vaste gamme de disciplines, de la peinture à la céramique, en passant par le mobilier et les accessoires d'intérieur. Mais c'est avec ses motifs emblématiques de visages féminins, inspirés de la chanteuse d'opéra italienne de la Belle Époque, Lina Cavalieri - sa muse, que Fornasetti a conquis le monde. Ces visages énigmatiques sont devenus le symbole distinctif de la marque, apparaissant sur une multitude d'objets, des assiettes aux meubles en passant par les textiles.
Barnaba Fornasetti : La perpétuation d'un héritage Créatif
Après la mort de Piero Fornasetti en 1988, son fils, Barnaba, a pris les rênes de l'entreprise familiale. Avec une passion et un dévouement inégalés, Barnaba a continué à faire vivre l'esprit et la créativité de son père tout en insufflant une nouvelle énergie à la marque.
Sous la direction de Barnaba, Fornasetti a continué à élargir sa gamme de produits tout en préservant l'intégrité artistique qui a fait sa renommée. Il a collaboré avec des designers contemporains et des marques de renom pour créer des collections uniques qui marient tradition et modernité.
L’Atelier, le sur-mesure de Fornasetti Depuis 2020, Fornasetti a élargi ses horizons créatifs en ouvrant un nouvel espace à Milan dédié au service sur mesure de l'Atelier. Ce service exclusif utilise les souhaits du client comme base pour des projets de décoration complets, allant de meubles individuels à des pièces entières, personnalisés par Fornasetti. Piero Fornasetti a expérimenté ce type de processus de conception dès les années cinquante. En collaboration avec l’architecte Gio Ponti, il a conçu un certain nombre d'intérieurs sur mesure, dont la suite de luxe de l'Andrea
« C'EST AVEC SES MOTIFS EMBLÉMATIQUES DE VISAGES FÉMININS, INSPIRÉS DE LA CHANTEUSE D'OPÉRA ITALIENNE DE LA BELLE ÉPOQUE, LINA CAVALIERI
- SA MUSE, QUE FORNASETTI A CONQUIS LE MONDE. »
Doria, un paquebot transatlantique construit pour la ligne maritime Gênes-New York. Exemple emblématique de l'esthétique Fornasetti, la suite “Zodiaco” était entièrement décorée d'éléments en forme d'animaux et d'anthropomorphes, ainsi que de planètes et d'étoiles, Au fil des ans, l'entreprise a maintenu un vif intérêt pour les projets sur mesure, personnalisant les intérieurs de maisons, de bateaux privés et de suites de luxe, comme la suite Fornasetti au Mandarin Oriental de Milan, décorée à l'invitation de Citterio-Viel & Partners, et la piscine de L'Albereta Relais & Châteaux, ornée du motif de mosaïque "Ortensia" de la collection Fornasetti pour Bisazza.
Les collections iconiques de Fornasetti
Les collections de Fornasetti sont empreintes d'une esthétique intemporelle et d'une ingéniosité artistique. Parmi ses créations les plus emblématiques, on trouve les célèbres “Tema e Variazioni” “Thème et Variations”, une série de plus de 350 variations sur le visage de Lina Cavalieri, déclinées sur une multitude de supports, du papier peint aux objets décoratifs comme des vases ou des coussins.
Les assiettes Fornasetti sont également des pièces emblématiques de la marque, ornées de motifs fantaisistes et de scènes évocatrices qui racontent des histoires mystérieuses et envoûtantes. Les séries “Lina à la Moustache” et “Lina coupée en deux”, témoignent de l’imagination fantaisiste du designer. Chaque pièce est réalisée avec un souci du détail et un savoir-faire artisanal qui témoignent du dévouement de la marque à la qualité et à l'excellence.
Aujourd'hui comme hier, le rêve de Fornasetti reste inchangé : conférer aux objets quotidiens une valeur culturelle et, à travers leur décoration, un message artistique. Au cours de son histoire, Fornasetti a créé un véritable langage visuel, unique dans ses lignes artistiques raffinées, caractérisé par l'humour, la nostalgie, la métaphore et l'allusion, capable de transformer les meubles, les accessoires et la porcelaine en véritables “objets de conversation”.
www.fornasetti.com
In the heart of Milan, a city steeped in art and culture, lies the essence of the Fornasetti brand, an icon in the world of design and craftsmanship. Founded by visionary Piero Fornasetti in the 1940s, this Italian house has fused art, design and creativity to create iconic collections that transcend the ages.
Piero Fornasetti: The visionary Artist
Piero Fornasetti was much more than just a designer. He was a versatile and eclectic artist whose unstoppable creative flair made him one of the most prolific figures in twentieth-century Italy. Born in Milan in 1913, his artistic talent was evident from an early age. He studied at the Brera Academy of Fine Arts, where he developed his distinctive style, blending classicism with a touch of modern fantasy. Fornasetti became famous for his eclectic creations, which covered a wide range of disciplines, from painting and ceramics to furniture and interior accessories. But it was with his iconic motifs of female faces, inspired by the Belle Époque Italian opera singer Lina Cavalieri - his muse - that Fornasetti conquered the world. These enigmatic faces have become the distinctive symbol of the brand, appearing on a multitude of objects, from plates to furniture to textiles.
Barnaba Fornasetti: continuing a Creative Legacy
After Piero Fornasetti's death in 1988, his son, Barnaba, took over the reins of the family business. With unrivalled passion and dedication, Barnaba has continued to keep alive the spirit and creativity of his father, while injecting new energy into the brand.
Under Barnaba's leadership, Fornasetti has continued to expand its product range while maintaining the artistic integrity for which it is renowned. It has collaborated with contemporary designers and renowned brands to create unique collections that blend tradition and modernity.
L'Atelier, Fornasetti's made-to-measure service
Since 2020, Fornasetti has broadened its creative horizons by opening a new space in Milan dedicated to the Atelier made-to-measure service. This exclusive service uses the customer's wishes as the basis for complete decorating projects, ranging from individual pieces of furniture to entire rooms, customised by Fornasetti. Piero Fornasetti has been experimenting with this type of design process since the 1950s. Working with architect Gio Ponti, he designed
a number of bespoke interiors, including the luxury suite on the Andrea Doria, a transatlantic liner built for the Genoa-New York shipping line. An emblematic example of the Fornasetti aesthetic, the "Zodiaco" suite was entirely decorated with elements in the shape of animals and anthropomorphs, as well as planets and stars.
Over the years, the company has maintained a keen interest in bespoke projects, personalising the interiors of homes, private boats and luxury suites, such as the Fornasetti suite at the Mandarin Oriental in Milan, decorated at the invitation of Citterio-Viel & Partners, and the swimming pool at L'Albereta Relais & Châteaux, decorated with the "Ortensia" mosaic motif from the Fornasetti collection for Bisazza.
Fornasetti's iconic collections
Fornasetti's collections are imbued with timeless aesthetics and artistic ingenuity. Among its most iconic creations are the famous "Tema e Variazioni" "Theme and Variations", a series of more than 350 variations on the face of Lina Cavalieri, available on a multitude of media, from wallpaper to decorative objects such as vases and cushions.
The Fornasetti plates are also emblematic pieces of the brand, decorated with whimsical motifs and evocative scenes that tell mysterious and bewitching stories. The Lina à la Moustache and "Lina coupée en deux" series bear witness to the designer's whimsical imagination. Each piece is created with the same attention to detail and craftsmanship that underline the brand's dedication to quality and excellence. Fornasetti's dream remains unchanged today as it was then: to give everyday objects a cultural value and, through their decoration, an artistic message. Throughout its history, Fornasetti has created a genuine visual language, unique in its refined artistic lines, characterised by humour, nostalgia, metaphor and allusion, capable of transforming furniture, accessories and porcelain into veritable "objects of conversation".
www.fornasetti.com
SPÉCIAL HABITAT | OUTDOOR
Le printemps s'est installé, et avec lui l’envie irrésistible de redonner vie à son extérieur. Décorer, c’est aussi l’opportunité de laisser place à son imagination pour transformer cet espace en un véritable havre de paix. De l’atmosphère champêtre, où le rotin tressé règne en maitre, aux lignes épurées évoquant les douces brises méditerranéennes, l’heure est à création d’un espace à soi.
ÉCRIN NATUREL
1. Tapis Topiaire, Collection Outdoor, La Manufacture Cogolin - Fabriqué en France - Cordes de voile en polypropylène, ganse en polypropylène, à partir de 1 740 € le mètre carré
2. Ambiance BoConcept, Collection Cancùn
3. Pouf en teck 150 x 150cm, collection Cruise de Talenti
4. Pouf Mangas Outdoor, Etoffe.com, Polyéthylène Téréphtalate Recyclé, 1 421 €
5. Lampe baladeuse Clizia Mama Non Mama, Slamp Lighting, Lampe baladeuse extérieure sans fil avec batterie rechargeable, 370 €
6. Coupe Dania, Histoires Françaises - 100 % français et écoresponsable - Grès et bakoua, 175 €
CITRUS DÉTENTE
1. Banquette en acier Jos, enduit de poudre avec dossier de Babel D
2. Jardin Suspendu M’Afrique collection de Moroso, à partir de 870 €
3. Tapis Citrus Orange, Polyéthylène téréphtalate recyclé, Etoffe.com, 2 410 €
4. Lampadaire, Calypso So Outdoor Guadaloupe de Contardi
5. Pouf Apex, design Sacha Lakic, Roche Bobois
6. Fauteuil Caroline de BertO
Naturellement différents.