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Lewis Hamilton s’apprête à entamer une nouvelle épopée avec la Scuderia, posant dans un élégant costume bleu marine devant l'ancienne maison d'Enzo Ferrari. Comment rêver d'une meilleure couverture pour ce numéro en partie consacré à l'automobile !
C'est en rédigeant son interview dans ces pages que j'ai réalisé qu'Hamilton faisait, pour la troisième fois, la Une de notre magazine. Il faut dire que le Britannique a beaucoup de cordes à son arc. Lorsqu’il n'est pas sur les circuits, on l’aperçoit au premier rang des défilés de mode.
Certes, Lewis aime porter les vêtements des marques de haute couture, mais il aime aussi participer à leur création. Désormais ambassadeur de Dior, il a collaboré avec Kim Jones, ex-directeur artistique de la mode masculine de la Maison, pour concevoir sa propre collection capsule. Le pilote a donc tous les atouts pour apparaître fréquemment dans les magazines lifestyle.
Et puis, il y a le pilote, une figure emblématique du sport automobile, sept fois sacré champion du monde. Une véritable icône qui a non seulement redéfini les standards de performance sur la piste, mais aussi transformé son sport par son charisme, son activisme et son influence mondiale. Mais ce qui le distingue véritablement, c’est sa capacité à exister audelà du paddock. Porte-parole engagé pour la diversité, la durabilité et les droits humains, il utilise sa notoriété pour faire bouger les lignes, que ce soit en dénonçant le racisme dans le sport, en plaidant pour l’inclusion ou en soutenant des initiatives écologiques. Il est un sportif du XXIème siècle, conscient que sa voix porte bien au-delà du rugissement des moteurs.
Alors que sa carrière entre dans une nouvelle phase, l’avenir de Lewis Hamilton reste un sujet brûlant. Continuera-t-il à dominer les circuits ou embrassera-t-il d’autres défis avec la même intensité ? Une chose est sûre : qu’il soit derrière un volant ou ailleurs, son héritage est déjà gravé dans l’histoire. Lewis Hamilton n’est pas seulement un champion ; il est une révolution en mouvement.
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FOLLOWING DOESN’T GET YOU THERE FIRST. ERLING HAALAND WEARS THE NAVITIMER.
p. 4 Edito
10 LIFESTYLE
p. 10 Premium Calendar Party 2025 p. 12 Back to desire
16 DOSSIER SPÉCIAL MOTORS
p. 16 Lewis Hamilton : le baron rouge
p. 24 Sublimée
p. 26 Les 110 ans du trident
p. 30 Albert au pays du lotus bleu
p. 32 Laurent Louyet en pole position
p. 36 Une série de légende
40 LUXGEARS
p. 40 Beyond perfection p. 42 Électrifiant !
44 WATCHES p. 44 Au zenith de la précision
48 PREMIUM PRIVATE CLUB p. 48 L'heure suédoise
50 DESIGN p. 50 The home tailor designer for gentlemen p. 52 Baby Polestar
54 HIGH TECH p. 54 Surf nouvelle vague p. 56 Des inventions brillantes
58 SAVEURS
p. 58 L'équilibre est dans le plat
60 SPORT p. 60 Une histoire pleine de rebonds
66 CULTURE
p. 66 Le livre de Jay-Hova
74 CULT p. 74 20 ans de tubes
78 ÉVASION
p. 78 Thierry Teyssier, le marchand de rêves
Sur la piste avec le nouveau pilote de la Scuderia
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En décembre, nous avons célébré le calendrier Premium 2025 dans notre nouveau club privé, Premium The Place. Après la présentation du calendrier signé par le photographe Etienne Delorme, un Classe G a déposé des danseuses à l'intérieur du club donnant le coup d'envoi de la Calendar party.
Photos : Greg Thirion
L'entrée remarquée des danseuses
ÉVÉNEMENT | THE CAL PIRELLI 2025
Après quelques années d'égarements esthétiques, le fameux
Calendrier de Pirelli entreprend cette année un retour à ses origines, à sa quête de la beauté révélée à travers le corps.
Le Calendrier Pirelli 2025, intitulé “Refresh and Reveal” et photographié par Ethan James Green, a été présenté le 12 novembre dernier à Londres au Muséum d'histoire naturelle. La cinquante-et-unième édition du Calendrier adopte une approche sensuelle de ses sujets, revenant à son histoire originelle.
Ethan James Green déclare avoir appelé le concept “Refresh and Reveal” pour revenir aux origines du Calendrier et célébrer le corps de nouvelles manières qui reflètent le moment actuel. Il a choisi de poser lui-même dans le calendrier « Parce que la seule personne à qui je pouvais dire d'être complètement nue, c'était moi-même. Être nu devant autant de personnes était assez libérateur. »
Âgé de 34 ans, il est l'un des photographes de mode les plus en vogue. Il a travaillé pour Vogue, Harper’s Bazaar, i-D, The New Yorker et W Magazine, et a collaboré avec Louis Vuitton, Alexander McQueen et Dior. Il a photographié les plus grandes stars : Rihanna, Linda Evangelista, Margot Robbie, Christy Turlington, Mariah Carey et Hunter Schafer.
Le Calendrier Pirelli 2025 a été photographié entre mai et juin sur les plages historiques de Virginia Key Beach Park à Miami et dans un studio monté sur place. Parmi les 24 photos de “Refresh and Reveal” on reconnaît l'actrice, mannequin et militante américaine Hunter Schafer (Hunger Games, Blade Runner 2099), la présentatrice de télévision et écrivaine d'origine indo-américaine Padma Lakshmi, l'acteur français Vincent Cassel, la chanteuse et actrice italienne Elodie, l'actrice britannique Simone Ashley (La Chronique des Bridgerton), l'actrice sud-coréenne Hoyeon (Squid Game), l'actrice britannique Jodie Turner-Smith (The Agency, Sans aucun remords), l'artiste américaine Martine Gutierrez, la mannequin et illustratrice de mode américaine Connie Fleming, l'acteur britannique John Boyega (Star Wars, Pacific Rim), et la mannequin américaine Jenny Shimizu (également présente dans le Calendrier Avedon de 1997).
The Pirelli 2025 Calendar, entitled ‘Refresh and Reveal’ and photographed by Ethan James Green, was presented at the Natural History Museum in London on 12 November. The fifty-first edition of the Calendar takes a sensual approach to its subjects, returning to its original story. Ethan James Green says he called the concept ‘Refresh and Reveal’ to return to the origins of the Calendar and celebrate the body in new ways that reflect the current moment. He chose to pose in the calendar himself ‘Because the only person I could tell to be completely naked was myself. Being naked in front of so many people was quite liberating. ‘Aged 34, he is one of the hottest fashion photographers. He has worked for Vogue, Harper's Bazaar, i-D, The New Yorker and W Magazine, and has collaborated with Louis Vuitton, Alexander McQueen and Dior. He has photographed the biggest stars: Rihanna, Linda Evangelista, Margot Robbie, Christy Turlington, Mariah Carey and Hunter Schafer.
The Pirelli 2025 Calendar was photographed between May and June on the historic beaches of Virginia Key Beach Park in Miami and in a studio set up on site. The 24 photos in ‘Refresh and Reveal’ include American actress, model and activist Hunter Schafer (Hunger Games, Blade Runner 2099), Indo-American TV presenter and writer Padma Lakshmi, French actor Vincent Cassel, Italian singer and actress Elodie, British actress Simone Ashley (The Bridgerton Chronicle), the South Korean actress Hoyeon (Squid Game), the British actress Jodie TurnerSmith (The Agency, No Remorse), the American artist Martine Gutierrez, the American model and fashion illustrator Connie Fleming, the British actor John Boyega (Star Wars, Pacific Rim), and the American model Jenny Shimizu (also featured in the 1997 Avedon Calendar).
Ci-dessus : La Mannequin et actrice sud-coréenne
Jung Ho-yeon
L'actrice, écrivaine et mannequin américaine d'origine indienne Padma Parvati Lakshmi
À droite : Vincent Cassel
L'arrivée en grandes pompes du septuple champion du monde chez Ferrari a été l'un des plus grands transferts du sport automobile et démontre que Lewis Hamilton reste le plus grand pilote de sa génération.
Il est juste de dire que Lewis Hamilton divise les opinions, malgré son statut officiel de plus grand pilote de Formule 1 de tous les temps. Sa victoire au Grand Prix de Turquie en novembre 2020 a permis au Britannique d’égaler le record de sept titres de champion du monde détenu par Michael Schumacher, après avoir déjà surpassé le nombre de victoires en course de l’Allemand le mois précédent.
Bien que les années suivantes n’aient pas offert le même niveau de domination, le pilote de 40 ans a savouré ce qui a constitué une nouvelle ère dans sa carrière – une ère où il est resté lui-même, mais avec une voiture à la traîne.
Le challenge est à présent possible avec son passage chez Ferrari, le constructeur italien étant jugé bien plus proche de briser l’emprise de Red Bull et la domination de Max Verstappen, alliant vitesse en ligne droite et excellence stylistique. Hamilton admet toutefois que ces trois saisons passées à chasser plutôt qu’à être chassé ont influencé son approche du pilotage d’une manière qu’il n’aurait jamais imaginée – en réalité, jamais depuis ses tout premiers jours en karting la notion de rattrapage n’avait été aussi essentielle à sa stratégie. Cela l'a amené à développer une nouvelle façon de courir et à ouvrir de nouvelles perspectives sur ce sport.
Comme on peut s’y attendre d’un véritable champion, Hamilton croit toujours fermement en sa capacité à retrouver le sommet, malgré des classements de 6e, 3e et 7e place au championnat des pilotes au cours des trois dernières années.
Désormais chez Ferrari, après ses premiers essais sérieux en janvier, Hamilton se rapproche d’un retour au sommet. Il rivalise avec Charles Leclerc pour détrôner Verstappen, Lando Norris, Oscar Piastri, George Russell et d’autres, dans ce qui s’annonce comme l’une des saisons de F1 les plus palpitantes depuis des années.
Et à 40 ans, le pilote Mercedes a encore du temps devant lui pour revenir au sommet – le grand Luigi Fagioli avait 53 ans lorsqu’il a remporté sa dernière victoire en course au Grand Prix de France 1951. Il devient d’ailleurs difficile de se souvenir d’un temps où l’endurance, la vitesse et la détermination de Hamilton n’étaient pas présentes dans ce sport.
Beaucoup estiment qu'il s’est véritablement révélé lors du Grand Prix de Grande-Bretagne en 2008, alors qu’il pilotait pour McLaren. Bien qu’il ait déjà accumulé six victoires, remontant à son premier succès au Canada un an plus tôt, sa maîtrise des conditions de pluie battante, lui permettant de l’emporter avec plus d’une minute d’avance après être parti quatrième sur la grille, a établi un précédent qui a fait de lui le pilote à battre. Le titre mondial est d’ailleurs arrivé plus tard cette année-là, dans des circonstances spectaculaires : dans le dernier virage du dernier tour de la dernière course, au Brésil, il a dépassé Timo Glock
« IL N'Y A PAS DE PILOTES DE COURSE QUI TERMINENT UNE JOURNÉE DE COURSE SUR LA PISTE, RENTRENT CHEZ EUX, SE COUCHENT ET SE RÉVEILLENT LE LENDEMAIN MATIN POUR REFAIRE LA MÊME CHOSE, ENCORE ET ENCORE. »
pour arracher la victoire des griffes de la défaite. Après son passage chez Mercedes en 2014, et une période creuse, son osmose avec les techniciens et les mécaniciens a accéléré le succès au-delà de toutes les attentes, échouant une seule fois, en 2016, lorsque Nico Rosberg lui a ravi le titre de justesse avec seulement cinq points d’avance. L’Allemand a compris qu’il ne reproduirait probablement jamais cet exploit et a aussitôt pris sa retraite, disparaissant à jamais. Écarter ses rivaux est une chose qu’Hamilton a toujours faite avec aisance depuis sa première victoire en compétition en 2002. Pourtant, avec seulement deux victoires au cours des trois dernières saisons, son désir de retrouver le sommet est plus fort que jamais.
: Tout au long de vos succès, vous avez toujours gardé votre calme et votre sangfroid. Comment y parvenez-vous ?
Lewis Hamilton : Cela fait partie de mon ADN depuis le début, je ne suis pas l'un de ces pilotes qui perdent leur sang-froid. Je me souviens avoir vu à l'époque, Michael Schumacher s'attaquer à d'autres pilotes et les poursuivre dans la voie des stands à la fin des courses, et ne vous méprenez pas, c'était très divertissant à regarder. En fait, c'est excitant de penser qu'avec ces gars passionnés au volant, tout pouvait basculer à tout moment ; mais ce n'est tout simplement pas moi, et ce n'est pas la façon dont la plupart des autres se comporteraient. Nous sommes à une autre époque et beaucoup d'entre nous ont été formés en tant que pilotes de course pour garder leur sang-froid, car dans une voiture, lorsque vous commencez à perdre la tête, vous commencez à en perdre le contrôle.
: En dehors de la piste, votre notoriété est incroyablement élevée. Vous considérez-vous comme une célébrité ?
L. H. : Je sais que les gens aiment me présenter comme une célébrité qui se soucie davantage de son image, de l'argent et des séances photos que de son métier, mais je peux vous assurer que ce n'est pas vrai et que ça ne l'a jamais été. Il n'y a pas de pilotes de course qui terminent une journée de course sur la piste, rentrent chez eux, se couchent et se réveillent le lendemain matin pour refaire la même chose, encore et encore. Nous avons tous une vie en dehors du circuit et, bien sûr, c'est l'un de ces sports où il se passe beaucoup d'autres choses, et avec tout l'argent qu'il y a dans la F1, on obtient ces grands événements du showbiz.
La moitié des endroits où je suis photographié, j’y suis seulement parce que je fais peut-être quelque chose de promotionnel ou que je travaille avec une association caritative, ou quelque chose dans ce genre – ce n’est pas comme si j’étais désespéré de sortir tous les soirs pour m’assurer que mon visage apparaisse dans les journaux. Ce n’est tout simplement pas moi.
Je suis tout aussi attaché à la nature, au fait de passer du temps à la campagne - avec d'autres ou seul - qu'au monde des paparazzis.
: Que pensez-vous des récompenses et des nominations que vous recevez en dehors du sport ?
L. H. : Certaines critiques sont agréables, d'autres sont plutôt amusantes. Au final, je laisse ma conduite parler pour moi, et c'est pourquoi ces dernières saisons ont été difficiles. Elles ont été dures pour moi et pour l'équipe, mais ce sont les défis qui se présentent à nous. Ce sont de nouveaux défis, et nous les relevons avec plaisir.
: Même si vous n'avez pas l'habitude de devoir rattraper votre retard ?
L. H. : Je le compare à un footballeur habitué à gagner des titres, puis qui rejoint une équipe d’outsiders. Toute la mentalité change, et on entre d'abord dans un mode de protection ou de prévention. On veut sécuriser ce que l'on a et s'assurer de ne pas perdre davantage de terrain –puis on cherche à gagner un avantage ici et là. Pour moi, c’est très excitant – c’est presque comme une toute nouvelle manière de gagner, sauf que les victoires ne sont pas des trophées, mais des podiums ou des duels en tête-à-tête.
Je n’aurais jamais pensé que cela pourrait être aussi excitant.
: Mais vous n’allez pas vous contenter de terminer à la 7e place, n’est-ce pas ?
L. H. : Bien sûr que non, mais affronter l’adversité et en revenir, ce que je crois que nous ferons, c’est une toute nouvelle série de règles. Et dans l’ensemble, je pense que nous en sortirons bien plus forts grâce à toute cette expérience.
: la course vous excite-t-elle toujours autant qu’avant ?
L. H. : Je me sens super bien. Pour être honnête, je me sens plus jeune que je ne l'ai jamais été. Je suis remonté dans la voiture et c'était super facile. Elle est géniale, la façon dont elle a évolué, c'est un autre niveau.
« L’HISTOIRE ULTIME DE LA RÉUSSITE FACE À L’ADVERSITÉ, CELA DOIT ÊTRE UN TRUC DU GENRE DE RASTA ROCKETT ! EN FAIT, L’HISTOIRE DE L’ÉQUIPE JAMAÏCAINE DE BOBSLEIGH QUI, CONTRE TOUTE ATTENTE, S’EST QUALIFIÉE POUR LES JEUX OLYMPIQUES D’HIVER DE 1988 À CALGARY N’EST PAS VRAIMENT UNE HISTOIRE DE VICTOIRE EN SOI – C’EST L’HISTOIRE DE SURMONTER LES OBSTACLES ET D’UTILISER CELA COMME VICTOIRE. »
Je pense que nous avons beaucoup de défis à relever cette année. Nous voulons croire que nous nous rapprochons des équipes que nous avons laissées s'échapper, et nous ne le saurons vraiment que lorsque nous serons de retour sur la piste, mais c'est une période passionnante. Finalement, même si cela dépend de ce que fait la concurrence, dans une certaine mesure, cela reste toujours centré sur ce que nous faisons – il s’agit de toujours chercher à repousser nos propres limites pour être de plus en plus performants, peu importe ce que font les autres.
: Loin du sport automobile et des événements médiatiques qui l’accompagnent, qu’aimez-vous faire?
L. H. : En vieillissant, je me suis de plus en plus éloigné de l’aspect showbiz. C’est agréable quand on est plus jeune, mais ensuite cela devient un peu moins distrayant, et on se lasse de ce que les gens écrivent à votre sujet. Je sens que je suis passé par cette phase de ma vie, et en réalité, je suis une personne différente maintenant, avec des ambitions différentes. Donc, je préfère rentrer chez moi, manger quelque chose – les pâtes et les burgers sont mes plats préférés – et regarder un bon film.
: Quel serait votre film préféré ?
L. H. : Eh bien, l’histoire ultime de la réussite face à l’adversité, cela doit être un truc du genre de Rasta Rockett ! En fait, l’histoire de l’équipe jamaïcaine de bobsleigh qui, contre toute attente, s’est qualifiée pour les Jeux Olympiques d’hiver de 1988 à Calgary n’est pas vraiment une histoire de victoire en soi – c’est l’histoire de surmonter les obstacles et d’utiliser cela comme victoire. Cela se rapproche vraiment de notre situation chez Mercedes, en tant qu’équipe, donc même si cela a toujours été mon film préféré, je dois dire que je le ressens encore plus maintenant qu’avant ! Au final, ce film incarne tout ce qu’il faut savoir sur le désir sportif, le fait de combattre les obstacles, de lutter contre l’adversité et les opinions des autres –c’est une véritable histoire d’espoir.
Je sais que je ne peux pas aller là-bas et gagner chaque course, mais il y a toujours une chance que je gagne la prochaine, et c’est tout ce dont j’ai besoin pour me concentrer.
Yet Hamilton admits three seasons of playing the chaser, rather than the chased, has informed his driving position in a way he never expected –indeed, not since his very early days of go-karting had the concept of catch-up been such a vital part of the gameplan, with the creation of a new way of racing, and a new perspective on the sport.
Just as you would expect of a true champ, Hamilton still vehemently believes he can get back to the top, despite 6th-, 3rd- and 7th-place finishes in the driver’s championship over the past three years, albeit with Mercedes.
Now, at Ferrari, with his first serious endeavours in the car having commenced in January, Hamilton finds himself closer to a return to the promised land, vying with Charles Leclerc to overthrow Verstappen, Lando Norris, Oscar Piastri, George Russell and others, in what promises to be one of the most exciting F1 seasons in years.
And at 40, the Mercedes driver has time on his side to return to the top – the great Luigi Fagioli was 53 when he scored his final race win at the 1951 French Grand Prix. Certainly, it’s becoming difficult to remember a time when Hamilton’s grit, speed and desire wasn’t present in the sport.
Many believe Hamilton truly announced himself at the British Grand Prix in 2008, driving for McLaren. Although he’d already clocked up six victories, dating back to Canada a year previously, his mastery of brutally wet driving conditions to win by over a minute after starting fourth on the grid, set a precedent where he was regarded as the driver to beat.
The world title duly arrived later that year in spectacular fashion, as on the final corner of the final lap in the final race, in Brazil, he overtook Timo Glock to snatch victory from the gearbox of defeat.
After switching to Mercedes in 2014, following a fallow period, Hamilton’s synchronicity with the technicians and mechanics accelerated success beyond all expectations, failing just once, in 2016, as Nico Rosberg pipped him to title glory by just five points. The German realised he would most likely never repeat that feat, and promptly retired from the sport, never to be seen again.
Seeing off competitors is something he’s done with ease since his first competitive win back in 2002, yet with only two victories in the past three seasons, his appetite to get back to the top is fierce.
It’s fair to speculate that Lewis Hamilton polarises opinion, despite officially holding the title of greatest ever Formula One racer of all time. His victory at The Turkish Grand Prix back in November 2020 ensured the British speedster equalled Michael Schumacher’s record of seven Drivers’ Championships, having already surpassed the German’s race victory total the month before. While the years since haven’t offered the same level of dominance, the 40-year-old, if anything, appears to be relishing what stands as a new era in his driving career – one in which the racer is still himself, the car is lagging behind. That challenge has been lessened by his switch to Ferrari, with the Italian manufacturer deemed much closer to breaking the Red Bull stranglehold and the straight-line speed and sartorial excellence of Max Verstappen.
: Throughout all your success you’ve always remained calm and controlled. How do you do this?
Lewis Hamilton : It’s been a part of my DNA from the start. I'm just not one of those drivers who's going to go around losing my rag. I do remember back in the day watching Michael Schumacher square up to other drivers and go after them in the pit lane at the end of races, and don’t get me wrong it was great entertainment to watch that kind of thing. And actually it was exciting for the sport to think that you had these ready passionate guys driving cars who could possibly flip at any moment; but that's just not me, and for the most part it's not the way others would behave.
We are in a different era and a lot of us have been trained as racing drivers to keep our cool, because when you start to lose your mind in a car you start to lose control.
: You are opening a new chapter and in interviews have been fiercely optimistic about your chances of success with Ferrari...
L. H. : It doesn’t matter who the manufacturer is. Of course I am realistic about my chances in every situation, because if you’re not then this is the sport that will quickly return you to reality. Yet I have always believed in myself, always believed in the team around me. If you don’t have that, you may as well not start.
: What do you make of the awards and nominations you receive outside of the sport?
L. H. : Some are nice, some are a bit of fun. Ultimately I let my driving do the talking, and that’s why the past few seasons have been tough. They’ve been tough on me and tough on the team, but these are the challenges laid out in front of us and they are new challenges, and we relish that.
: Plus you have the benefit of experience where others don’t?
L. H. : That is a factor, although F1 has changed so much since I first started racing. The tech, the rules, even the tactical plans – it’s a world away from where it is, and every season it seems like something different is happening.
I think in certain key situations, the repetition of what you’ve done before can be very helpful, because you can look back on it and know it worked before, or didn’t. And obviously the biggest thing you will draw on is knowledge of a track.
In many ways though I always start each season feeling like a new person, and that I'm only just getting started, it's really weird. I feel super. I feel younger than ever, to be honest.
: What inspired the switch to Ferrari?
L. H. : Well it’s the element of challenge. I am a person who will always go after the next challenge, the next opportunity, despite being fiercely loyal. I was with Mercedes for 27 years in one form or another and that means so much to me; but perhaps I am at a time in my life where I either start kicking on or kicking back. I didn’t want to be that guy that fell into retirement – I wanted to be the one who keeps finding new challenges, new ways to win. That is ultimately who I am, and all the sounds coming out of Ferrari were that they too wanted to find a way back right to the top. It's been way, way too long for arguably the most iconic brand in car manufacturing – 18 years since the last drivers’ championship and 17 since the constructors’. That’s too long for Ferrari and I believe we have the team to put that right, and that’s what we’re trying to do.
: You’ve got used to playing catchup in the past few years but have still carried yourself like a champion...
L. H. : I think when you see the effort people put in around you, you have to show so much respect and humility for those guys behind the scenes. You can’t go booming around pretending you’re winning things, because you’re not, and in fact that means the whole mentality switches into protection or prevention mode. You want to ringfence what you have and make sure you don’t lose any new ground – then you see about gaining advantage or insight here or there. That’s the way we were racing and I found that very exciting at times – it’s almost like it’s a whole new way of winning, only the wins aren’t trophies, they are podiums or one-to-one battles.
: At Ferrari your expectations are to win, though?
L. H. : Yes but we are working hard on a lot of new adjustments and nothing comes overnight, so we will see what happens.
While it is about what the competition is doing, to some extent; mostly it’s always going to be focused on what we are doing – it’s about trying to raise our own bar to be better and better, no matter what anyone else is doing.
: Off the track, your profile is impossibly high. Do you see yourself as a celebrity?
L. H. : I know people like to brand me as this celebrity who cares more about image and money and photoshoots than he does his profession, but I can assure you that’s not true nor has it ever been true.
There are no racing drivers who finish a day’s racing on the track, head home go to bed then wake up the next morning and do the same thing again and again and again. We all have lives outside the circuit and of course it's one of those sports where there is a lot of other stuff going on,
and with all the money in the sport means you get these big showbiz events.
Half of the places I'm photographed at I'm only there because maybe I'm doing something promotional or working with a charity or something like that - it's not as if I'm desperate to go out every night and make sure I get my face in the newspapers. That's just not me.
I am just as connected with nature too, with spending time in the countryside – with others or chilling by myself – as I am in the world of the paparazzi.
In reality the older I got, the more I have actually turned away from the showbiz side. It's nice when you’re younger but it does become a bit of a distraction, and you do get tired of what people write about you.
I feel like I have been through that phase in my life and really I am a different person now with different ambitions.
So I am more likely to want to head home, have some food – pasta and burgers are my favourite –and put a good film on.
: What would your go-to movie be then?
L. H. : Well the ultimate story of success from adversity has to be something like Cool Runnings! In fact, the story of the Jamaican bobsled team that against all odds qualified for the 1988 Winter Olympic Games in Calgary isn’t really one of winning something – it’s about beating the odds and using that as your victory.
That really is very close to where we are at Mercedes at the moment, as a team, so while that’s always been my favourite movie, I guess I am feeling it more now than ever before!
Ultimately, that film epitomises everything you need to know about sporting desire, battling the odds, fighting adversity and the opinions of others – it’s a real story of hope.
I know I can’t go out there and win every race; but there’s always a chance I’ll win the next one, and that’s all I need to focus me.
Dans l’univers de la préparation automobile, l’optimisation moteur est souvent associée à des pratiques parfois éloignées des normes en vigueur. C’est précisément sur ce point que WOT (pour Wide Open Throttle), une entreprise spécialisée dans la reprogrammation moteur homologuée, se démarque. Notre avis au volant d'un véhicule passé entre leurs mains.
Les reprogrammations proposées par WOT optimisent plusieurs paramètres de la gestion du moteur, améliorant le couple, la puissance et même l'agrément de conduite, sans altérer la fiabilité du véhicule. Une offre qui séduit autant les passionnés de sport automobile que les conducteurs amateurs de performance souhaitant un agrément de conduite supérieur.
Contrairement aux préparateurs classiques, WOT propose des solutions validées par les tests d’émissions imposés par les normes européennes, garantissant à ses clients une amélioration des performances sans compromettre la conformité légale. Cette approche rassure non seulement les particuliers en quête d’un supplément de puissance, mais aussi les professionnels, les entreprises de leasing ou encore les assurances, soucieux de préserver la conformité des véhicules. En effet, une fois la préparation réalisée, elle est enregistrée dans la carte grise du véhicule, gage de qualité et de conformité auprès des instances officielles. Pour éprouver le savoir-faire de WOT, nous avons pris le volant d’une BMW M3 Competition xDrive avant et après son passage entre leurs mains expertes. Déjà redoutable à l’état d’origine, le break allemand
bénéficie ici d’une cartographie optimisée qui sublime la réponse de son moteur. Résultat : une réactivité accrue, des montées en régime plus franches et un couple moteur exploité avec une efficacité remarquable, nous plaquant littéralement dans ses sièges baquet. Le tout s’accompagne d’une sensation de fluidité et de contrôle qui frise la perfection. Annoncé pour 510 ch et 650 Nm d’origine, son fabuleux moteur S58 atteint 680 ch et 830 Nm après la reprogrammation WOT1 (WOT1 pour modification software uniquement), impressionnant ! Mais au-delà des chiffres, c’est sur la route que la différence s’apprécie à sa juste valeur. Cette M3 WOT1 gagne en souplesse, en réactivité et en efficacité, offrant une expérience de conduite affûtée et raffinée à la fois. Loin des modifications brutales que l’on pourrait craindre, cette reprogrammation apporte un gain mesuré et maîtrisé, fidèle à l’ADN du véhicule.
Découvrez en détails l’essai de cette M3 WOT1 sur route et circuit, ainsi que les explications de son homologation sur la chaîne Youtube Luxgears.
Informations sur wot.lu
WOT’s reprogramming solutions optimize various engine management parameters, enhancing torque, power, and even drivability efficiency— without compromising vehicle reliability. This offering appeals to both motorsport enthusiasts and performance-conscious drivers seeking a superior driving experience.
Unlike traditional tuners, WOT provides solutions that comply with European regulatory emission tests, ensuring customers gain enhanced performance without sacrificing legal conformity. This approach is reassuring not only for private customers looking for extra power, but also for professionals, leasing companies and insurance companies keen to ensure that their vehicles remain compliant. Once the tuning is completed, the modification is officially registered on the vehicle’s registration certificate—a true mark of quality and legitimacy.
To put WOT’s expertise to the test, we took the wheel of a BMW M3 Competition xDrive before and after its transformation in their expert hands. Already formidable in stock form, the German sports break now benefits from an optimized ECU mapping that enhances its engine response. The result: sharper throttle reactions, more assertive rev
BMW M3 COMP. AVEC
DONNÉES TECHNIQUES TOURING XDRIVE 1
Moteur S58 - 2,993 cc, I6 S58 - 2,993 cc, I6
Suralimentation
Bi-turbo Bi-turbo
Puissance 510 ch 680 ch
Couple 650 nm 830 nm
Vmax 250/280 km/h 300 km/h
Poids 1940 kg 1940 kg
Rapport poids/puissance 3,80 kg/ch 2,85 kg/ch
100-200 km/h 9,05 s 6,43 s
200-250 km/h 10,97 s 6,47 s
g
climbs, and a torque delivery that pins us into its bucket seats with remarkable efficiency. All of this comes with a level of smoothness and control that borders on perfection. Originally rated at 510 hp and 650 Nm, its fabulous S58 engine now reaches 680 hp and 830 Nm after the WOT1 reprogramming (WOT1 for software-only modification)—truly impressive!
But beyond the numbers, the real difference is felt on the road. This M3 WOT1 gains in smoothness, responsiveness, and efficiency, offering a driving experience that is both razor-sharp and refined. Far from the harsh modifications one might fear, this reprogramming delivers a wellbalanced and controlled power boost, staying true to the vehicle’s DNA. Discover the full road and track test of this M3 WOT1, along with details on its certification process, on the YouTube channel Luxgears.
SPÉCIAL MOTORS | ANNIVERSAIRE
Fin d'année 2024, Maserati a célébré ses 110 ans dans le monde entier avec les passionnés de la Maison du Trident, un voyage de Modène aux États-Unis, au Japon et au-delà.
Tout au long du mois de décembre 2024, Maserati a mobilisé les amateurs et ses clients les plus passionnés pour commémorer ses 110 ans d'histoire, avec plusieurs événements et activations à travers le monde. Entre dévoilements exclusifs, expositions captivantes et expériences palpitantes sur piste et sur route, Maserati a donné vie à son histoire légendaire, mettant en avant son héritage de performance et d'innovation qui continue d'inspirer l'avenir de la Marque.
Les célébrations ont aussi été l'occasion de dévoiler les derniers modèles de la gamme : la Maserati GT2 Stradale et la nouvelle série spéciale Maserati GranTurismo 110 ANNIVERSARIO.
La Maserati GT2 Stradale est une ode à la sportivité la plus extraordinaire et la plus exclusive. Elle est le résultat d'un partenariat technique et stylistique entre la Maserati GT2, un chef-d'œuvre de performance créé pour le retour de la marque dans les compétitions GT, et la Maserati MC20. La série spéciale Maserati GranTurismo « 110 ANNIVERSARIO » est proposée en édition limitée au même nombre d'unités que les années de la Maison du Trident, symbole d'un pont idéal entre le passé, le présent et l'avenir de la marque. Son PDG, Santo Ficili, déclare : « Je suis fier de célébrer 110 ans d'innovation et de passion. Chaque Maserati raconte une histoire et, à l'occasion de cet anniversaire important, nous célébrons les innombrables voyages effectués à bord de nos voitures. Nous profitons de cette occasion pour rassembler notre communauté de passionnés et présenter la belle évolution de notre marque. Tout en honorant notre riche histoire, nous nous tournons avec enthousiasme vers l'avenir, déterminés à offrir un mélange unique de luxe et de performance à l'italienne ». Modène, le berceau historique de la marque a ouvert le bal le 30 novembre, avec un événement exclusif de deux jours organisé dans le cadre pittoresque de la ville. C'est le moment qui a été choisi pour dévoiler la très attendue Maserati GranTurismo 110 ANNIVERSARIO et faire un grand défilé de 110 Maserati, comprenant à la fois des modèles contemporains et des voitures classiques.
Le 1er décembre, Maserati Japan a organisé une grande fête à Tokyo, au luxueux Prince Hotel. Une gamme impressionnante de 110 véhicules
Maserati a été présentée, représentant la communauté estimée des propriétaires passionnés de la marque. Un convoi panoramique a emmené les participants des rues de Tokyo aux paysages pittoresques de Chiba. L'événement s'est achevé par un final spectaculaire, dont le point d'orgue a été un impressionnant feu d'artifice. Takayuki Kimura, le PDG de Maserati Japan, a dévoilé la nouvelle GT2 Stradale.
Celle-ci a été présentée ensuite le 12 décembre à Séoul, à la résidence de l'ambassadeur d'Italie.
Le 5 décembre, The Collection, le concessionnaire Maserati à Miami, a organisé un gala en collaboration avec le Concours Club, pour coïncider avec la Miami Design Week. L'événement a rassemblé plus de 100 clients du concessionnaire et membres distingués du Concours Club pour une soirée placée sous le signe du luxe, de la créativité et de la tradition italienne. Les voitures légendaires de Maserati, notamment la 8CTF, la Maserati MC20 Icona, la MC20 Cielo et la MCXtrema étaient exposées. Pendant le dîner de gala, la Maserati GranTurismo 110 ANNIVERSARIO était sous les feux de la rampe pour rendre hommage à l'héritage emblématique de Maserati.
Enfin, c'est à Shanghai et Beijing, que Maserati a commémoré le 8 décembre, deux événements majeurs : le 110e anniversaire de Maserati et son 20e anniversaire en Chine. Avec un défilé dans les rues de Shanghai, ainsi qu'un spectacle de lumières LED au Shanghai Sinar Mas Plaza et au port international de Shanghai.
Throughout December 2024, Maserati engaged enthusiasts and its most passionate customers to commemorate its 110-year history, with a number of events and activations around the world. Through exclusive unveilings, captivating exhibitions and thrilling experiences on the track and on the road, Maserati brought its legendary history to life, highlighting its heritage of performance and innovation that continues to inspire the brand's future. The celebrations were also an opportunity to unveil the latest models in the range: the Maserati GT2 Stradale and the new Maserati GranTurismo 110 ANNIVERSARIO special series.
The Maserati GT2 Stradale is an ode to the most extraordinary and exclusive sportiness. It is the result of a technical and stylistic partnership between the Maserati GT2, a performance masterpiece created for the brand's return to GT racing, and the Maserati MC20.
The Maserati GranTurismo ‘110 ANNIVERSARIO’ special series is offered in a limited edition of the same number of units as the years of the House of the Trident, symbolising an ideal bridge between the past, present and future of the brand.
Its CEO, Santo Ficili, says: ‘I am proud to celebrate 110 years of innovation and passion. Every Maserati tells a story and, on this important anniversary, we celebrate the countless journeys
made in our cars. We take this opportunity to bring together our community of enthusiasts and showcase the beautiful evolution of our brand. Modena, the historic birthplace of the brand, opened the ball on 30 November with an exclusive two-day event held in the picturesque setting of the city. This was the moment chosen to unveil the much-anticipated Maserati GranTurismo 110 ANNIVERSARIO and hold a grand parade of 110 Maseratis, including both contemporary models and classic cars. On 1 December, Maserati Japan organised a grand celebration in Tokyo at the luxurious Prince Hotel. An impressive range of 110 Maserati vehicles were presented, representing the brand's esteemed community of passionate owners. A panoramic convoy took participants from the streets of Tokyo to the picturesque countryside of Chiba. The event concluded with a spectacular finale, culminating in an impressive fireworks display. Takayuki Kimura, CEO of Maserati Japan, unveiled the new GT2 Stradale. This was then presented on 12 December in Seoul,
at the Italian ambassador's residence.
On 5 December, The Collection, the Maserati dealership in Miami, organised a gala event in collaboration with the Concours Club, to coincide with Miami Design Week. The event brought together more than 100 of the dealership's customers and distinguished Concours Club members for an evening of luxury, creativity and Italian tradition. Legendary Maserati cars including the 8CTF, Maserati MC20 Icona, MC20 Cielo and MCXtrema were on display. During
the gala dinner, the Maserati GranTurismo 110 ANNIVERSARIO was in the spotlight as a tribute to Maserati's iconic heritage.
Finally, on 8 December, Maserati commemorated two major events in Shanghai and Beijing: Maserati's 110th anniversary and its 20th anniversary in China. With a parade through the streets of Shanghai, as well as an LED light show at the Shanghai Sinar Mas Plaza and the Shanghai International Port.
Après les deux précédentes éditions des Mille Miglia aux Émirats, notre pilote de oldtimer préféré a pris cette fois la route de la Chine, avec à la clé une victoire luxembourgeoise.
Les Mille Miglia, la plus belle course du monde, écrit un nouveau chapitre de son histoire, apportant pour la première fois son charme unique à la Chine. Du 12 au 17 novembre 2024, la province du Guangdong a été le théâtre de la première édition des Mille Miglia Experience China. La collaboration entre Mille Miglia SRL et la Fédération Classique Car China a nécessité une planification minutieuse pour la logistique du transport des véhicules historiques, le recrutement et la formation du personnel local, mais aussi la gestion de permis complexes. Ainsi, le permis européen d'Albert n'étant pas valable, il a fallu faire la demande d'un permis chinois d'une validité de 3 mois. Albert ajoute : « Notre voiture n'était pas homologuée pour circuler en Chine, il a fallu lui faire passer un contrôle technique pour l'immatriculer, c'est devenu la voiture la plus ancienne jamais immatriculée à ce jour en Chine ! »
L'itinéraire de la course a permis aux pilotes d'explorer les merveilles culturelles et pittoresques du Guangdong. Partant de la métropole dynamique de Guangzhou, les voitures classiques ont défilé dans des villes emblématiques telles que Foshan, connue pour son patrimoine artisanal, et Zhuhai avec ses vues côtières à couper le souffle.
Toutes les escales dans le Guangdong, cœur battant de l'innovation technologique chinoise, ont offert un fascinant contraste entre tradition et modernité avant la ligne d'arrivée finale à Guangzhou. Le luxembourgeois Albert Wetz, accompagné d'Umberto Galloni, a pris la première place à bord d'une magnifique Alfa Romeo 6C 2500 Frecciadoro de 1948. Cette victoire leur a garanti l'accès au Mille Miglia 2025. La deuxième et la troisième place sont revenues à des équipages chinois sur une Buick SGM 7250G classée et une... Mini.
Avec la participation d'une centaine de véhicules historiques répartis en six catégories, la Mille Miglia Experience China a été un succès auprès des collectionneurs et passionnés, cette première édition a déjà ouvert la voie pour en faire un événement annuel.
through a technical inspection to register it, and it became the oldest car ever registered in China! The race route allowed the drivers to explore the cultural and picturesque wonders of Guangdong. Starting in the bustling metropolis of Guangzhou, the classic cars made their way through iconic cities such as Foshan, known for its handicraft heritage, and Zhuhai with its breathtaking coastal views.All the stops in Guangdong, the beating heart of Chinese technological innovation, offered a fascinating contrast between tradition and modernity before the final finish line in Guangzhou. Luxembourg's Albert Wetz and Umberto Galloni took first place in a magnificent 1948 Alfa Romeo 6C 2500 Frecciadoro. This victory guaranteed their entry into the 2025 Mille Miglia. Second and third place went to Chinese crews in a classified Buick SGM 7250G and a... Mini. With around a hundred historic vehicles taking part in six categories, the Mille Miglia Experience China was a success with collectors and enthusiasts alike, and this first edition has already paved the way for it to become an annual event.
The Mille Miglia, the most beautiful race in the world, is writing a new chapter in its history, bringing its unique charm to China for the first time. From 12 to 17 November 2024, Guangdong province was the scene of the first edition of the Mille Miglia Experience China.The collaboration between Mille Miglia SRL and the Classique Car China Federation required meticulous planning for the logistics of transporting the historic vehicles, recruiting and training local staff, and managing complex permits. Albert's European permit was not valid, so a Chinese permit valid for 3 months had to be applied for. Albert adds: ‘Our car wasn't approved for driving in China, so we had to take it
Laurent Louyet fonce vers le succès aux commandes de son Groupe automobile.
Le chef d'entreprise, âgé de 41 ans, est à la tête d'un Groupe Automobile qui, en 2024, occupe 900 salariés et vend 11 000 voitures neuves par an. Premier concessionnaire BMW/MINI en Belgique, il est également représentant exclusif des marques Rolls Royce, McLaren et Automobili Pininfarina.
Depuis peu le Groupe Louyet a repris les concessions du Groupe Arnold Kontz au GrandDuché de Luxembourg : Jaguar, Land Rover, Aston Martin et Lotus. Cette saga familiale a commencé avec son grand-père, Léon Louyet, un ancien champion cycliste belge, qui se reconvertit après sa carrière en ouvrant une concession BMW à Charleroi. Le père de Laurent reprend ensuite l’affaire familiale et transmet la fibre à son fils, qui durant toute son enfance et son adolescence sera baigné dans l'univers de l'automobile. En 2013, il reprend l’entreprise familiale et poursuit habilement son développement. Il vient d'être récompensé du titre de Manager de l'année 2024 dans son pays.
: Vous avez été consacré Manager de l’année en Belgique par notre confrère du Trends-Tendances, et vous voilà interviewé dans nos pages aux côtés de Lewis Hamilton, est-ce que vous avez l’impression d’avoir accompli une success story ?
Laurent Louyet : Il est un peu tôt pour parler de success story. Cependant, en prenant du recul, je constate que l’entreprise a effectivement connu une belle évolution ces dernières années.
: Quel est votre type de management ?
Est-ce que vous pensez que c’est ce qui a fait votre réussite ?
Mon approche est un management très proche des équipes, basé sur l’écoute et la réactivité. J’accorde une grande importance à prendre des décisions rapides, tout en étant ouvert à la remise en question. Ce qui a contribué à ma réussite, c’est de ne jamais hésiter à rectifier rapidement un mauvais choix, et de toujours chercher à apprendre de mes erreurs.
: Vous êtes à présent à la tête de plusieurs concessions au Luxembourg, avezvous d’autres ambitions dans le pays ?
Ma première ambition est de consolider nos positions au Luxembourg, de mieux connaître les clients, les équipes et d’analyser les différences
Interview David Bail
de fonctionnement entre la Belgique et le Luxembourg afin d’adapter nos méthodes pour répondre parfaitement aux attentes de nos clients. À moyen terme, pourquoi ne pas étendre nos services d'entretien et de réparation à d’autres marques de luxe comme Rolls-Royce ou McLaren.
: Quel a été votre plus grand défi durant toutes ces années d’entrepreneur ? Celui de maîtriser notre croissance tout en nous adaptant à un marché en constante évolution. Cela inclut l’émergence de la voiture électrique, les différentes crises économiques, les évolutions des contrats des constructeurs, ainsi que les changements de politique de croissance. Nous avons également dû gérer la complexité de travailler sur plusieurs sites, ce qui a demandé une organisation très rigoureuse.
« La pire erreur serait de ne pas prendre de décision. »
: A votre avis, quelle est la principale qualité qu’un chef d’entreprise doit avoir ? À mon sens, c’est oser aller de l’avant, oser prendre des décisions, même quand elles sont difficiles. La pire erreur serait de ne pas prendre de décision. Il doit aussi rester très à l’écoute des besoins de ses clients et de ses équipes, car ce sont eux qui permettent de guider l’entreprise vers le succès.
: Que pensez-vous du Luxembourg, est-ce que c'est un rapport aux personnes différent ? Oui, chaque marché présente des particularités. L’intégration au Luxembourg se passe très bien, il faut aussi prendre en compte la diversité des nationalités présentes. Cela exige une capacité d’adaptation pour répondre au mieux aux attentes de chaque client.
: Est-ce qu’il y a une marque automobile qui a votre préférence dans votre groupe ? Celle dont vous êtes la plus fière. Je n’ai pas de préférence absolue, j’accorde énormément d’attention à chaque marque mais il est clair que BMW reste la marque qui a été à l’origine de notre grande croissance et qui a marqué l’histoire de l’entreprise. C’est une marque de cœur, sans aucun doute. Ensuite, j’ai développé une vraie passion pour d’autres marques, notamment anglaises comme Rolls-Royce, McLaren, Aston Martin et Land Rover. Chaque marque a ses spécificités et j’ai un attachement particulier à chacune d’elles. Rolls-Royce, par exemple, incarne l’idée de perfection et cela est toujours un plaisir de travailler avec une marque qui porte ce niveau d’excellence.
: Avez-vous d'autres passions en dehors de l’automobile ?
Je suis passionné de sport : course à pied, ski, moto, et bien sûr, passer de bons moments avec ma famille et mes amis.
The 41-year-old is at the head of a car group that in 2024 will employ 900 people and sell 11,000 new cars a year. The leading BMW/MINI dealer in Belgium, it is also the exclusive representative for Rolls Royce, McLaren and Automobili Pininfarina.
The Louyet Group recently took over the Arnold Kontz Group's Jaguar, Land Rover, Aston Martin and Lotus dealerships in the Grand Duchy of Luxembourg. The family saga began with Laurent's grandfather, Léon Louyet, a former Belgian champion cyclist who, after his career, turned his hand to the motor sport by opening a BMW dealership in Charleroi. Laurent's father then took over the family business and passed on the passion to his son, who was immersed in the world of cars throughout his childhood and teenage years. In 2013, he took over the family business and skilfully continued its development. He has just been awarded the title of Manager of the Year 2024 in his country.
: You were named Manager of the Year in Belgium by our colleague TrendsTendances, and here you are interviewed in our pages alongside Lewis Hamilton. Do you feel you've achieved a success story?
Laurent Louyet : It's a bit early to talk about a success story. However, if I take a step back, I can see that the company has indeed made great strides in recent years.
: What is your management style? Do you think that's what has made you so successful?
My management approach is very close to the teams, based on listening and responsiveness. I attach great importance to making quick decisions, while being open to questioning. What has contributed to my success is never hesitating to quickly rectify a bad choice, and always seeking to learn from my mistakes.
: You are now in charge of several dealerships in Luxembourg. Do you have any other ambitions for the country?
My first ambition is to consolidate our positions in Luxembourg, to get to know our customers and teams better and to analyse the differences between the way Belgium and Luxembourg operate so that we can adapt our methods to meet our customers' expectations perfectly. In the medium term, why not extend our maintenance and repair services to other luxury brands such as Rolls-Royce and McLaren.
: What has been your greatest challenge in all your years as an entrepreneur? Managing our growth while adapting to a constantly changing market. This includes the emergence of the electric car, various economic crises, changes in manufacturers' contracts and changes in growth policy. We've also had to manage the complexities of working across several sites, which has demanded very rigorous organisation.
: In your opinion, what is the most important quality a company director should have?
In my opinion, it's daring to move forward, daring to make decisions, even when they're difficult. The worst mistake would be not to make a decision. They also need to be very attentive to the needs of their customers and their teams, because they are the ones who help guide the company towards success.
: What do you think of Luxembourg? Yes, every market has its own particularities. Integration in Luxembourg goes very well, but you also have to take into account the diversity of nationalities present. This requires an ability to adapt in order to best meet the expectations of each customer.
: Is there a particular car brand in your group that you prefer?
I don't have an absolute preference, I pay a great deal of attention to each brand, but BMW is clearly the brand that has driven our great growth and marked the history of the company. It's definitely a brand that's close to my heart. After that, I developed a real passion for other brands, particularly British brands like Rolls-Royce, McLaren, Aston Martin and Land Rover. Each brand has its own specific characteristics and I have a particular attachment to each of them. Rolls-Royce, for example, embodies the idea of perfection and it's always a pleasure to work with a brand that embodies this level of excellence.
: Do you have any other passions apart from motoring?
I'm passionate about sport: running, skiing, motorcycling and, of course, spending quality time with my family and friends.
« The worst mistake would be not to make a decision. »
Avec SENNA, Netflix rend hommage au triple champion de Formule 1 décédé il y a 30 ans dans un tragique accident.
Dans l’univers de la Formule 1, Ayrton Senna demeure une légende, un pilote dont le talent inégalé a marqué l’histoire à jamais. Ses statistiques parlent d’elles-mêmes : 3 titres mondiaux, 41 victoires, 65 pole positions et 80 podiums en seulement 161 courses entre 1984 et 1994. Mais au-delà des chiffres, c’est son aura, sa passion et son incroyable détermination qui en ont fait un mythe. Le 1er mai 1994, lors du Grand Prix de Saint-Marin sur le circuit d’Imola, le destin a brisé ce rêve. Alors qu’il menait la course avec sa fougue légendaire, la colonne de direction de sa monoplace cède dans le virage de Tamburello. Sa voiture s’écrase violemment contre un mur de béton à plus de 200 km/h, mettant fin à la vie de ce prodige de la F1.
Chaque week-end de Grand Prix, Senna ne portait pas seulement le casque, il portait son pays. Il était l’incarnation de l’espoir et de la fierté pour des millions de Brésiliens. Peu importe les différences sociales, il unissait tout un peuple sous les couleurs du Brésil. Aux plus démunis, il offrait un rêve, un modèle à suivre et une raison de croire en des jours meilleurs. Après sa disparition, sa sœur Viviane a concrétisé l’un de ses souhaits les plus chers en créant la Fondation Ayrton Senna. Pensée par le pilote lui-même, cette organisation s’est donnée pour mission de transformer l’éducation des enfants brésiliens défavorisés. Depuis sa création, plus de 30 millions de jeunes ont bénéficié de cette vision, héritage durable d’un homme qui, même après sa mort, continue d’inspirer et de redonner espoir. Après le succès du premier documentaire Senna, réalisé par Asif Kapadia et sorti en 2010, qui retraçait la carrière de la légende brésilienne à travers des images d’archives exclusives, une nouvelle étape est franchie pour honorer sa mémoire. Trente ans après sa disparition, l’histoire de la vie d’Ayrton Senna prend une nouvelle dimension avec une série télévisée, véritable hommage ultime à ce héros intemporel. Produite par Netflix en collaboration avec la famille du pilote, cette série en six épisodes met en scène Gabriel Leone dans le rôle du jeune champion. Elle plonge au cœur de sa carrière tout en explorant sa vie personnelle, ses relations, ses rivalités et l’impact qu’il a eu sur son sport. Ce projet met également en lumière l’héritage durable de Senna, dont la quête d’excellence et les valeurs humaines ont contribué à transformer un sport autrefois extrêmement dangereux. La série, qui suscite une vive émotion chez les fans du pilote et au-delà, a été tournée aux quatre coins du monde, mais aussi dans des lieux empreints d’une grande intimité, comme la maison d’enfance d’Ayrton Senna dans l’État de São Paulo. Pour la première fois, sa famille a ouvert les portes de cet endroit chargé de souvenirs, offrant un accès inédit et exclusif. « C’est un moment très spécial de pouvoir annoncer que nous allons raconter une histoire que très peu de gens connaissent », confie Viviane Senna, la sœur du champion. « La famille Senna tient vraiment à ce que ce projet soit résolument singulier et inédit. »
Et on ne pouvait rêver mieux que d'avoir Netflix comme partenaire, car la plateforme est présente dans le monde entier. « Senna est le genre de symbole dont nous avons besoin », soulignent les producteurs Fabiano et Caio Gullane. Gabriel Leone, interprète du pilote légendaire, a échangé avec ses proches pour incarner l’homme derrière le champion : « C'était très important pour moi de les écouter parler non pas du pilote dont nous connaissons tous la carrière, mais de l'homme, du frère et de l'oncle qu'il était. Ils étaient très proches. Et je pense que c'est l'un des meilleurs aspects de notre série. C'était l'occasion de raconter l'histoire, non seulement de l'un des plus grands pilotes de tous les temps, mais aussi de raconter qui il était, comment ce jeune homme est devenu une légende, l'un des plus grands. »
Avec 22 voitures recréées pour chaque étape de sa carrière, la série débute par sa dernière course de karting, suivie par son départ pour l'Angleterre où il part disputer le championnat de Formule Ford 1600 qu'il va remporter. La suite fait partie des histoires les plus incroyables que la Formule 1 ait connues. De son premier coup d'éclat sous la pluie à Monaco lors de ses débuts, à ses innombrables pole positions – un exercice où il excellait – en passant par sa rivalité exacerbée avec Alain Prost, autre champion d'exception, cette série relate avec détails et passion sa carrière exceptionnelle. Seul regret : l’absence de l’une de ses plus belles courses, celle du Grand Prix de Grande-Bretagne à Donington Park en 1993, où il a réalisé une démonstration de pilotage sous la pluie en ridiculisant tous ses adversaires.
« Magic Senna », ainsi le surnommait-on, tant il dominait la compétition.
Netflix's SENNA is more than a tribute; it's a deeply felt homage to the threetime Formula 1 champion whose life was tragically cut short 30 years ago. It’s a story that transcends the sport, touching the hearts of millions.
Ayrton Senna wasn't just a driver; he was a legend, a force of nature whose unmatched talent etched itself into the very fabric of Formula 1 history. The numbers - 3 world championships, 41 victories, 65 pole positions, and 80 podium finishes in a breathtakingly short career - only hint at the electrifying power he commanded. But beyond the statistics lay a captivating aura, a burning passion, and an indomitable spirit that transformed him into a global icon. Then, on that fateful May 1st, 1994, at Imola, the unthinkable happened. At the peak of his powers, leading the San Marino Grand Prix with his characteristic ferocity, fate intervened. The steering column of his car
« IT WAS VERY IMPORTANT FOR ME TO LISTEN TO THEM TALK NOT ABOUT THE DRIVER WHOSE CAREER WE ALL KNOW, BUT ABOUT THE MAN, THE BROTHER AND THE UNCLE THAT HE WAS. »
says Viviane Senna, "to share a story that very few people know." Their hope is to present a truly unique and unforgettable portrait. Producers Fabiano and Caio Gullane rightly observe that Senna remains a vital symbol of inspiration. Actor Gabriel Leone, who spent time with Senna's family for preparation, beautifully captures not just the champion but the man, the brother, the uncle—the essence of Ayrton Senna.
snapped at Tamburello, sending him hurtling into a concrete wall at over 200 km/h. The world wept for the fallen prodigy. For Brazilians, Senna was more than a champion; he was a symbol of hope, a beacon of pride that transcended social divisions. He united a nation, offering a dream to the underprivileged, a role model to emulate, a reason to believe in a brighter future. His legacy lives on through the Ayrton Senna Foundation, a testament to his vision, created by his sister Viviane, to transform the lives of disadvantaged children. Over 30 million young lives have been touched by this enduring gift—a poignant reminder of the man who continues to inspire even from beyond the grave.
The 2010 documentary "Senna" offered a glimpse into this extraordinary life, but this Netflix series takes us deeper. Thirty years later, this six-part series, created in collaboration with Senna's family, paints a richer, more intimate portrait. Gabriel Leone masterfully embodies the young champion, allowing us to witness his rise to greatness alongside his personal struggles, intense rivalries, and the profound impact he had on the world of motorsport. The series showcases not only his skill but also his unwavering dedication to excellence and his unwavering humanity.
Filmed across the globe, the series also features intimate glimpses into Senna's life, including previously unseen footage of his childhood home in São Paulo. The family's willingness to share these personal treasures underscores their profound commitment to this powerful tribute. "It's a very special moment,"
With 22 cars recreated for each stage of his career, the series begins with his last karting race, followed by his departure for England where he will compete in the Formula Ford 1600 championship, which he will dominate. What follows is one of the most incredible stories Formula 1 has ever known. From his first stunning performance in the rain at Monaco during his debut, to his countless pole positions – an exercise in which he excelled – and his fierce rivalry with Alain Prost, another exceptional champion, this series passionately details his exceptional career. The only regret: the absence of one of his finest races, the 1993 British Grand Prix at Donington Park, where he gave a masterful display of driving in the rain, humiliating all his opponents.
"Magic Senna," as he was nicknamed, so dominant was he over the competition.
Sur les réseaux : luxgears.com facebook.com/luxgears instagram.com/luxgears/ youtube.com/luxgears
Bienvenue à toutes et à tous pour ce premier numéro de l’année !
J’espère que celle-ci vous apportera tout le meilleur. Je suis ravi de vous accompagner une fois de plus dans l’exploration du monde automobile, un secteur en constante évolution.
J’ai eu le plaisir d’assister au Brussels Motor Show 2025, un événement marquant qui a mis en lumière plusieurs tendances clés. L’élection de la Renault R5 électrique comme Voiture de l’Année symbolise à merveille la transition vers un futur plus durable, tout en rendant un bel hommage à l’histoire. L’offensive des constructeurs chinois confirme, quant à elle, une nouvelle donne sur le marché.
Du côté des essais, j’ai été particulièrement impressionné par le BMW X3 M50 xDrive et son puissant moteur B58, même si les normes environnementales tempèrent quelque peu mon enthousiasme. Et en parlant de normes, je vous invite à aller jeter un coup d’œil au début de ce numéro où j’ai testé la reprogrammation homologuée WOT sur une BMW M3 Competition : un savant mélange de puissance et de respect des réglementations.
Ces innovations illustrent parfaitement le dynamisme du secteur : un subtil équilibre entre tradition, technologies de pointe et préoccupations environnementales.
Bonne lecture, et je vous invite à découvrir mes vidéos sur ma chaîne YouTube ! Très bonne année.
Ing. Antonio da Palma Ferramacho
Avec son nouvel X3, BMW entend remettre les pendules à l’heure dans le segment des SUV mid-size. La présentation de sa variante M50, qui chapeaute sa gamme en attendant la vraie « M », nous donne un aperçu des prestations de cet SUV surdoué… mais dans sa quête de perfection, ne risque-t-il pas d’y perdre son petit supplément d’âme ?
Look moderne
Dès le premier regard, le nouveau X3 combine les codes stylistiques des dernières créations du constructeur bavarois. Sa silhouette trapue, rappelant le monstrueux XM, adopte le traitement lissé des surfaces du SUV électrique iX, notamment avec ses ailes aux méplats caractéristiques. Ses faces avant et arrière affichent une forte personnalité, faisant du nouveau X3 un véhicule au style inédit et résolument moderne.
Habitacle progressif
L’intérieur marque un véritable bouleversement avec une planche de bord singulière. Relativement imposante, elle repousse la base du pare-brise assez haut et, dans notre exemplaire, adopte une finition en tissu structuré, comme dans la dernière Mini Cooper SE. Le combiné d’instruments et l’écran multimédia s’intègrent dans la large dalle numérique incurvée, signature des dernières BMW. Bonne nouvelle : en plus de ses commandes tactiles, le très pratique iDrive a été conservé pour ceux qui préfèrent un pilotage physique de l’info-divertissement.
L’habitacle spacieux est sublimé par des bandeaux LED inspirés de la dernière série 5, s’illuminant selon les modes de conduite sélectionnés et créant une ambiance cocooning.
B58, je t’adore !
Sous le capot, le célèbre B58 fait vibrer les passionnés. Ce 6 cylindres en ligne 3.0L turbo est une référence parmi les moteurs thermiques d’exception, alliant performances exceptionnelles et sonorité envoûtante. Puissant, souple et onctueux, il transcende l’expérience de conduite du X3, tout en berçant ses passagers d’une mélodie qui se raréfie... Hélas, l’évolution des normes d’émissions, de plus en plus strictes, impose une gestion du moteur et de la boîte automatique très conservatrice, bridant la réactivité de cette fabuleuse mécanique. Frustrant ! Pour exploiter tout le potentiel du B58, mieux vaut activer le mode Sport et prendre le contrôle de la boîte manuellement.
Verdict
Moderne, qualitatif, spacieux et pratique, ce nouvel X3 brille à tous les niveaux et perpétue le plaisir de conduite propre à BMW. Mais en perfectionnant ses prestations, il se soumet aussi aux normes européennes d’émissions et de sécurité, alourdissant sa structure et lissant son caractère outre mesure... au point de nous faire envisager sa future version 100 % électrique avec curiosité !
Retrouvez l’essai vidéo complet sur la chaîne YouTube Luxgears pour plus de détails.
At first glance, the new X3 blends the design cues of BMW’s latest creations. Its muscular silhouette, reminiscent of the monstrous XM, adopts the smooth surface treatment of the electric iX SUV, particularly with its characteristic flattened wheel arches. The front and rear sections exude a strong personality, making the new X3 a vehicle with an unprecedented and resolutely modern style.
The interior undergoes a radical transformation with a distinctive dashboard. Relatively imposing, it pushes the base of the windshield quite high and, in our test model, features a structured fabric finish, similar to the latest Mini Cooper SE. The instrument cluster and multimedia screen are seamlessly integrated into the wide curved digital panel, now a signature of recent BMW models. Good news: in addition to touch controls, the highly practical iDrive has been retained for those who prefer a physical interface for infotainment. The spacious cabin is enhanced by LED strips, inspired by the latest 5 Series, which illuminate according to the selected driving modes, creating a cocoonlike atmosphere.
Under the hood, the legendary B58 excites enthusiasts. This 3.0L inlinesix turbo engine is a benchmark among exceptional combustion engines, combining outstanding performance with an enchanting sound. Powerful, smooth, and refined, it elevates the X3’s driving experience while serenading passengers with a melody that is becoming increasingly rare. Unfortunately, increasingly stringent emission regulations have led to conservative engine and transmission management, limiting the responsiveness of this remarkable powertrain. Frustrating! To fully exploit the B58’s potential, it’s best to engage Sport mode and take manual control of the gearbox.
Modern, high-quality, spacious, and practical, this new X3 excels in every aspect and continues to deliver the driving pleasure that defines BMW. However, in perfecting its features, it also complies with European emission and safety standards, adding weight and smoothing its character excessively... to the point where we might just be looking forward to its future all-electric version with curiosity!
Check out the full video review on the YouTube channel Luxgears for more details.
Moteur
BMW X3 M50 XDRIVE
6 cylindres en ligne / turbo / essence
Cylindrée (cm3) 2998
Puissance maxi (ch / kW @rpm) 398 / 293 @ 5200
Couple maxi (Nm @rpm) 580 @ 1900
Boîte de vitesse Steptronic 8 rapports
Entraînement
0-100 km/h (s)
Intégrale xDrive
4,6
Vitesse Max (km/h) 250 (limité)
Consommation (l/100 km)* 7,7 (annoncé) / 10,5 (observé)
Emissions CO2 (g/km)* 175
Poids (kg) 1980
Prix de base (EUR) 79 531 €
*Selon norme WLTP
ÉVÉNEMENT | BRUSSELS MOTOR SHOW 2025
Le salon automobile de Bruxelles, qui s’est tenu du 10 au 19 janvier, a réuni plus de 300 000 visiteurs et, bien que moins connu que d'autres grandes manifestations, s'est positionné cette année comme une véritable pépite.
Texte Antonio da Palma Ferramacho Photos Brussels Motor Show
Avec la disparition du salon de Genève sous sa forme traditionnelle, Bruxelles est devenu le théâtre idéal pour l’élection de la Voiture européenne de l’Année (COTY), tout en offrant la découverte de nombreuses premières européennes et mondiales. Preuve en est que près de 63 marques s’y sont réunies, attirant l'attention tant des amateurs que des professionnels de l'automobile. Parmi les temps forts de cet événement, la remise du titre de Voiture de l’Année à la nouvelle Renault R5 a captivé les esprits. Ce modèle emblématique allie à la fois héritage et modernité, grâce à son style rétro et sa technologie électrique, répondant parfaitement aux attentes des conducteurs contemporains. La R5 électrique représente l’engagement de Renault envers le développement durable, tout en séduisant le public avec son look et ses performances de premier plan. Au chapitre des nouveautés marquantes, on retiendra certaines premières européennes, telles que la Corvette E-Ray, la Fiat Grande Panda, la Mazda 6e et la KIA EV9. Parmi les premières mondiales, on a pu distinguer la BYD Atto 2, la nouvelle DS N.8, la Toyota Urban Cruiser et sa jumelle, la Suzuki eVitara, ainsi que le facelift de la Skoda Enyaq. Le salon a également été le théâtre d’une offensive marquante de la part des constructeurs chinois. Des marques telles que XPENG et BYD ont fait forte impression, rivalisant directement avec des modèles bien établis, comme la
voiture la plus vendue au monde, la Tesla Model Y. En proposant des prix ultra compétitifs, une qualité perçue convaincante et des caractéristiques techniques attrayantes, ces entreprises ont montré qu'elles sont prêtes à défier les leaders du marché.
Cette édition n’a pas manqué de se distinguer par ses habituelles “conditions salon”, attirant un large public à la recherche de bonnes affaires. Les visiteurs (37 % d’entre eux s’y sont rendus avec une intention d’achat) ont pu bénéficier de remises exceptionnelles sur une variété de marques et de modèles, rendant l’expérience encore plus attractive. De surcroît, l'accès à des voitures de luxe sur de nombreux stands a permis aux passionnés de s’immerger complètement dans l’univers de la haute performance automobile, touchant du doigt leurs rêves les plus fous.
En conclusion, ce salon automobile s’est affirmé comme un rendez-vous incontournable, célébrant à nouveau l’automobile avec la passion qui a marqué son histoire, tout en intégrant innovation et durabilité. La mise en avant des véhicules électriques, la reconnaissance de la Renault R5 comme Voiture de l'Année, ainsi que la montée en puissance des marques chinoises, illustrent que l’industrie automobile est en pleine mutation. L’avenir de ce secteur dépendra de facteurs environnementaux, qui sont au cœur des préoccupations sur notre continent... et parfois au-delà.
With the disappearance of the Geneva Motor Show in its traditional form, Brussels has become the ideal venue for the European Car of the Year (COTY) election, while also offering the discovery of many European and world premieres. Evidence of this is that nearly 63 brands came together there, attracting the attention of both car enthusiasts and industry professionals. A highlight of the event was the award of the Car of the Year title to the new Renault R5. This emblematic model combines heritage and modernity with its retro style and electric technology, meeting contemporary drivers' expectations. The electric R5 showcases Renault's commitment to sustainable development while captivating the public with its design and impressive performance. In the realm of notable new releases, we can highlight several European premieres, such as the Corvette E-Ray, the Fiat Grande Panda, the Mazda 6e, and the KIA EV9. Among the world premieres, we have the BYD Atto 2, the new DS N.8, the Toyota Urban Cruiser along with its twin, the Suzuki eVitara, and the facelifted Skoda Enyaq.
The show also served as a notable platform for a remarkable offensive from Chinese manufacturers. Brands such as XPENG and BYD made a strong impression, directly competing with well-established models, such as the world’s best-selling car, the Tesla Model Y. By offering ultra-competitive prices, convincing perceived quality, and attractive technical features, these companies demonstrated their readiness to challenge market leaders. This edition did not fail to stand out with its usual "show conditions," attracting a wide audience in search of good deals. Visitors (37% of whom attended with the intention to buy) were able to benefit from exceptional discounts on a variety of brands and models, making the experience even more appealing. Furthermore, access to luxury cars at many stands allowed enthusiasts to fully immerse themselves in the world of high-performance automobiles, bringing their wildest dreams within reach.
In summary, this motor show affirmed itself as an unmissable rendezvous, once again celebrating the automobile with the passion that has marked its history while integrating innovation and sustainability. The focus on electric vehicles, the recognition of the Renault R5 as Car of the Year, and the rise of Chinese brands all illustrate that the automotive industry is undergoing significant change. The future of this sector will depend on environmental factors, which are at the heart of concerns on our continent... and sometimes beyond.
Cette année, la Manufacture Zenith s’apprête à présenter une collection destinée à commémorer son 160ème anniversaire. Son éternelle quête de la précision en fait l’une des marques emblématiques des amoureux de belles mécaniques.
Texte Magali Eylenbosch
Photos Zenith
Zenith n’est sans doute pas la Manufacture dont les produits sont les plus connus des néophytes. Elle a cependant à son actif une innovation majeure : le chronographe automatique. Légende vivante de l’horlogerie suisse, elle se distingue par son histoire, la fiabilité de ses produits et une esthétique facilement reconnaissable.
La genèse : un homme, une vision
L’aventure de Zenith commence réellement en 1865 à Le Locle, au cœur de la région horlogère du canton de Neuchâtel, sous l’impulsion de Georges FavreJacot, un jeune horloger talentueux. Véritable visionnaire pour qui la précision est un Graal, il repense entièrement la façon traditionnelle de fabriquer des montres. À l’époque, la plupart des horlogers travaillaient de manière artisanale, en solitaire ou au sein de petites unités familiales. Favre-Jacot, en véritable pionnier, décide de rassembler l’ensemble des métiers horlogers sous un même toit. La verticalisation de la production deviendra la clé de la réussite de la marque. Elle permet à Zenith d’optimiser le processus de fabrication et de maintenir un contrôle strict sur la qualité des montres.
Très vite, la Maison se distingue en introduisant des innovations techniques. La Manufacture développe des calibres de plus en plus performants et fiables, tout en demeurant fidèle à l’artisanat d’exception. En 1969, elle réussit un coup de maître avec la création du calibre El Primero. Ce mouvement automatique à haute fréquence, battant à 36.000 alternances par heure, fait partie des grandes références dans l’industrie horlogère. Il offre non seulement une précision inédite, mais ouvre aussi la voie à de nouvelles possibilités en matière de chronométrage sportif.
El Primero, entre évolution et révolution À l’époque, les chronographes de montre poignet sont dotés d’un mouvement à remontage manuel. Et, même si quelques calibres, notamment chez Longines, sont appréciés, la clientèle est clairement dans l’attente d’un chronographe qui leur épargne un remontage quotidien. En 1962, Zenith se penche sur ce projet avec la ferme intention de le présenter à l’occasion de son centenaire. Hélas, le développement prendra plus de temps que prévu, d’autant que la Maison décide d’ajouter une autre caractéristique : la fréquence de 5HZ, soit 36.000 alternances par heure. La Manufacture s’engage littéralement dans une course contre la montre parce qu’un autre consortium, composé de HeuerLeonidas, Dubois-Depraz et Hamilton-Buren travaille sur un projet similaire. Tout s’est joué à quelques mois, puisque tous les calibres sont sortis quasi la même année. Le 10 janvier 1969, Zenith présente El Primero (Le Premier) qui constituera un tournant majeur pour la marque. En effet, il va bien au-delà des exigences de précision habituelles pour l’époque et permet à Zenith de se positionner en pionnier de l’horlogerie de haute performance. Derrière cette prouesse technique se cache une volonté farouche de repousser les limites de la technologie. Le calibre El Primero incarne à la fois l’héritage et l’innovation de la Manufacture. Il équipe une montre qui conjugue tradition et modernité, artisanat et technologie de pointe. Il est toujours utilisé dans plusieurs modèles emblématiques de la marque, comme la collection Chronomaster, et demeure la pierre angulaire de l’identité de Zenith. Un design qui défie le temps La marque n’est pas seulement reconnue pour ses prouesses techniques, mais aussi pour le caractère et l’élégance de ses créations. Zenith a su développer un style propre, en soignant autant l’esthétique que la fonctionnalité. Un équilibre parfait entre modernité et horlogerie classique. Cela se manifeste par la simplicité élégante des cadrans, le style épuré des boîtiers, le raffinement des matériaux, ainsi que le soin apporté aux finitions. Aujourd’hui, les collections comme la Defy, la Pilot ou encore la Chronomaster, conjuguent influences vintage et design avant-gardiste. Avec des pièces fabriquées dans les règles de l’art, la Maison s’adresse à un public averti, désireux de porter une montre qui symbolise à la fois l’innovation et l’héritage.
Une vision tournée vers le futur
Alors que l’horlogerie ne vit pas ses plus belles heures et que le marché fluctue, Zenith continue de se renouveler en alliant audace et rigueur. La Manufacture se distingue par son approche de la haute horlogerie, mais aussi par ses initiatives en matière de durabilité et de responsabilité sociale. À l’instar d’autres grandes Maisons, elle a pris le virage de l’horlogerie écoresponsable en utilisant des matériaux recyclés et en veillant à réduire l’impact écologique de sa production. En s’investissant perpétuellement dans la recherche et le développement, elle a pour but de répondre le plus justement possible aux besoins des nouvelles générations. En témoigne l’utilisation de matériaux tels que le titane ou la céramique pour garantir une robustesse à toute épreuve. À travers chaque montre, la marque nous invite à une réflexion plus profonde sur le temps, non seulement comme concept physique, mais aussi comme art de vivre.
Avec cette récente édition, Zenith et l’artiste contemporain Felipe Pantone mettent l’horlogerie haute fréquence en lumière... et en couleur. Cette pièce sortant résolument des sentiers battus est une véritable œuvre d’art. Un motif grille, l’une des signatures de Felipe Pantone, a été gravé au laser sur la lunette. La mention « FP#1 », également gravée, signe la première collaboration entre l’artiste et la Manufacture, tout en rendant hommage au calibre El Primero. L’ensemble de la pièce est audacieusement ponctuée de couleurs électrisantes. Chaque Defy 21 Felipe Pantone est accompagnée d’un certificat d’authenticité signé par l’artiste.
With each watch, the brand invites us to reflect more deeply on time, not only as a physical concept, but also as an art of living. With this latest edition, Zenith and the contemporary artist Felipe Pantone bring high-frequency watchmaking to light... and colour. This resolutely unconventional timepiece is a genuine work of art. A grid pattern, one of Felipe Pantone's signatures, has been laserengraved on the bezel. The words ‘FP#1’, also engraved, mark the first collaboration between the artist and the Manufacture, while paying tribute to the El Primero calibre. The whole piece is boldly punctuated with electrifying colours. Each Defy 21 Felipe Pantone comes with a certificate of authenticity signed by the artist.
Zenith is probably not the Manufacture whose products are best known to the uninitiated. It does, however, have a major innovation to its credit: the automatic chronograph. A living legend in Swiss watchmaking, it stands out for its history, the reliability of its products and an easily recognisable aesthetic.
The Zenith adventure really began in 1865 in Le Locle, in the heart of the watchmaking region of the canton of Neuchâtel, under the impetus of Georges Favre-Jacot, a talented young watchmaker. A true visionary for whom precision was the Holy Grail, he completely rethought the traditional way of making watches. At the time, most watchmakers worked on an artisanal basis, alone or in small family units. Favre-Jacot, a true pioneer, decided to bring together all the watchmaking professions under one roof. Vertical production would become the key to the brand's success. It enabled Zenith to optimise the manufacturing process and maintain strict control over the quality of its watches. Zenith quickly distinguished itself by introducing technical innovations. The Manufacture developed increasingly high-performance and reliable calibres, while remaining faithful to exceptional craftsmanship. In 1969, it achieved a master stroke with the creation of the El Primero calibre. This high-frequency automatic movement, beating at 36,000 vibrations per hour, is one of the watch industry's great benchmarks.
At the time, wristwatch chronographs were equipped with manual winding movements. And, even if some calibres, notably from Longines, were appreciated, customers were clearly waiting for a chronograph that would spare them the need to wind it every day. In 1962, Zenith began work on this project with the firm intention of presenting it on the occasion of its centenary. Unfortunately, development would take longer than expected, especially as Zenith decided to add another feature: a frequency of 5HZ, i.e. 36,000 vibrations per hour. The Manufacture was literally racing against time because another consortium, comprising Heuer-Leonidas, DuboisDepraz and Hamilton-Buren, was working on a similar project. It all came down to a matter of months, since all the calibres came out almost in the same year. On 10 January 1969, Zenith presented El Primero (The First),
which was a major turning point for the brand. It went far beyond the usual precision requirements of the time and enabled Zenith to position itself as a pioneer in high-performance watchmaking. Behind this technical feat lies a fierce determination to push back the limits of technology. The El Primero calibre embodies both the heritage and innovation of the Manufacture. It equips a watch that combines tradition and modernity, craftsmanship and cutting-edge technology. It is still used in several of the brand's emblematic models, such as the Chronomaster collection, and remains the cornerstone of Zenith's identity.A design that defies timeThe brand is recognised not only for its technical prowess, but also for the character and elegance of its creations. Zenith has developed its own style, paying equal attention to aesthetics and functionality. A perfect balance between modernity and classic watchmaking. This is evident in the elegant simplicity of the dials, the refined style of the cases, the refinement of the materials and the care taken with the finishing touches. Today, collections such as the Defy, Pilot and Chronomaster combine vintage influences with avant-garde design. With timepieces made according to the rules of the art, Zenith appeals to a discerning public, eager to wear a watch that symbolises both innovation and heritage.
At a time when watchmaking is not enjoying its finest hours and the market is fluctuating, Zenith continues to renew itself by combining audacity and rigour. The Manufacture stands out not only for its approach to fine watchmaking, but also for its initiatives in terms of sustainability and social responsibility. Following the example of other major Houses, it has embraced eco-responsible watchmaking by using recycled materials and taking care to reduce the ecological impact of its production. By constantly investing in research and development, it aims to respond as precisely as possible to the needs of new generations. This is demonstrated by the use of materials such as titanium and ceramic to guarantee unfailing robustness.
L'horlogerie n'est plus la chasse gardée de la Suisse. Ola Stray, un designer industriel suédois récompensé à l’échelle internationale et ayant collaboré avec certaines des marques les plus prestigieuses au monde, a lancé sa première montre sous sa propre marque, Strayer Watches.
« J'ai toujours été passionné par les montres-bracelets, et le rêve de voir ma créativité donner naissance à ma propre marque m'habite depuis de nombreuses années. En tant que responsable mondial du design dans un grand groupe industriel suédois, j'étais en charge de la conception d'outils de précision mécaniques et numériques pour plusieurs grandes entreprises de l'industrie horlogère suisse. Après des années de collaboration avec des marques comme Rolex, ETA, Apple et Samsung, la tentation était trop forte pour ne pas transformer mes croquis et idées en réalité. » explique Stray.
« Le style et l’association avec la mode m'ont toujours fasciné, et je ressentais qu’il manquait une certaine légèreté et interchangeabilité dans les montres actuellement disponibles sur le marché. L’idée est de pouvoir donner à une montre de nombreuses personnalités différentes. Avec mon expérience, il m’a semblé naturel de concevoir un mécanisme qui puisse refléter cela. La montre ne se limite pas à un seul look, mais offre plusieurs personnalités grâce à ses lunettes et bracelets interchangeables. »
La Strayer STR 4601 se distingue par sa lunette interchangeable, dotée d’un mécanisme de verrouillage unique et breveté, conçu et développé en étroite collaboration avec des horlogers suisses à Bienne (Biel/Bienne). Cette montre de 43,5 mm est fabriquée en acier suédois et équipée d’un mouvement mécanique automatique Sellita, l’un des fabricants de mouvements les plus réputés de Suisse, lesquels se retrouvent également dans des classiques tels qu’Oris, Baume et Mercier, Eterna et Alpina. Avec la STR 4602, Ola a créé une montre Batman reflétant la double personnalité de Bruce Wayne et du Chevalier Noir. Cette édition limitée, numérotée individuellement de 1 à 27, arbore un cadran Dark Knight et un gravage au dos avec le logo Wayne. Ces montres ont été conçues pour Wayne Enterprises (DC Comics) dans le cadre d'un événement Wayne Enterprises Experience organisé à New York.
La Strayer est proposée au prix de 4 950 € et est disponible au Premium private club, 6, rue Antoine Meyer et sur le site premiumprivateclub.lu
Watchmaking is no longer the preserve of Switzerland. Ola Stray, an international award-winning Swedish industrial designer who has collaborated with some of the world's most prestigious brands, has launched his first watch under his own brand, Strayer Watches.
‘I've always been passionate about wristwatches, and the dream of seeing my creativity give rise to my own brand has been with me for many years. As global head of design in a large Swedish industrial group, I was responsible for
designing mechanical and digital precision tools for several major companies in the Swiss watch industry. After years of working with brands such as Rolex, ETA, Apple and Samsung, the temptation was too strong not to turn my sketches and ideas into reality,’ explains Stray.
’Style and the association with fashion have always fascinated me, and I felt that there was a certain lightness and interchangeability missing from the watches currently available on the market. The idea is to be able to give a watch many different personalities. With my experience, it seemed natural to design a mechanism that could reflect this.
The Strayer STR 4601 features an interchangeable bezel with a unique, patented locking mechanism designed and developed in close collaboration with Swiss watchmakers in Biel/Bienne. This 43.5 mm watch is made of Swedish steel and equipped with an automatic mechanical movement from Sellita, one of Switzerland's most renowned movement manufacturers, whose movements can also be found in classics such as Oris, Baume et Mercier, Eterna and Alpina.
With the STR 4602, Ola has created a Batman watch that reflects the dual personality of Bruce Wayne and the Dark Knight. This limited edition, individually numbered from 1 to 27, features a Dark Knight dial and an engraving on the back with the Wayne logo.these watches were designed for Wayne Enterprises (DC Comics) as part of a Wayne Enterprises Experience event held in New York.
« Nous voulons créer des espaces intemporels, dans lesquels on se sentira bien pendant au moins dix ans. »
Une maison est le reflet de ceux qui l’habitent. C’est avec cette vision que Vanina Henry, architecte d’intérieur au Luxembourg et ailleurs, imagine des espaces haut de gamme.
Vanina Henry ne se contente pas de décorer des espaces, elle les façonne à l’image de ses occupants. Son travail débute par un échange approfondi avec ses clients, principalement des hommes d’affaires exigeants. Ces derniers ont le budget pour réaliser leurs rêves d’intérieur, mais manquent parfois du temps ou de l’inspiration pour concevoir un espace qui leur ressemble. Avant de dessiner la moindre esquisse, Vanina prend le temps de découvrir l’histoire, le quotidien et les aspirations de ceux qui occuperont les lieux. « À partir du moment où je comprends qui ils sont jusqu’à la livraison du projet, ils peuvent me faire confiance », explique-t-elle. Cette relation intime est essentielle pour créer des intérieurs parfaitement adaptés à la personnalité et aux besoins de chacun, où fonctionnalité et esthétique se mêlent naturellement.
Visionnaire de l’espace
Dans ses créations, Vanina cultive une obsession pour l’harmonie, particulièrement celle entre les couleurs et les matières : « C’est une histoire de proportions, un peu comme une peinture ». Chaque projet est une composition subtile où les textures, les volumes et les couleurs s’entrelacent pour former un ensemble cohérent. Son approche du design va bien au-delà de l'esthétique : l’objectif est également de créer des espaces agencés de manière optimale. Et l’éclairage, pour elle, n’est pas qu’une question de fonctionnalité : « On ne veut pas profiter du même éclairage au petit déjeuner qu’en soirée ». Chaque moment de la journée nécessite une ambiance lumineuse différente, ajustée à l'humeur et aux besoins de chacun. Lorsque ses clients lui donnent carte blanche, c’est là que Vanina s’épanouit pleinement dans
Texte Audrey Forman
la création d’espaces uniques. En travaillant avec des marques prestigieuses, elle sait qu’elle peut offrir le meilleur : du mobilier haut de gamme aux éléments de décoration les plus raffinés. Mais plus que la beauté, c’est la pérennité qui guide ses choix : « Nous voulons créer des espaces intemporels, dans lesquels on se sentira bien pendant au moins dix ans ». Pour elle, l’intemporalité passe par des matériaux durables et renouvelables, rigoureusement sélectionnés et exposés dans son showroom à Nittel, en frontière allemande. La décoratrice prend un soin particulier à s’entourer d’artisans de qualité, se positionnant telle une véritable “cheffe d’orchestre du design”. À l’instar de musiciens virtuoses, chacun d'entre eux apporte sa touche unique pour faire naître des intérieurs à la fois élégants, intemporels et en constante évolution. Son dernier projet : l'extension d'un Hôtel-restaurant 3 étoiles au guide Michelin en Allemagne !
Retrouver ses réalisations et produits sur son site vaninahenry.com
Vanina Henry doesn’t just decorate spaces—she shapes them to reflect the personalities of those who inhabit them. Her work begins with an indepth conversation with her clients, primarily demanding business professionals. While they have the budget to bring their dream interiors to life, they often lack the time or inspiration to design a space that truly represents them. Before sketching the first draft, Vanina takes the time to understand their history, daily life, and aspirations. “From the moment I understand who they are until the project is delivered, they can trust me,” she explains. This close relationship is essential to creating interiors perfectly tailored to each client’s
personality and needs, where functionality and aesthetics naturally intertwine.
Vanina is passionate about harmony, particularly the balance between colors and materials: “It’s all about proportions, like a painting.” Each project is a subtle composition where textures, volumes, and colors blend seamlessly into a cohesive whole. Her approach to design goes far beyond aesthetics— her goal is to optimize space and functionality. For her, lighting isn’t just a matter of practicality: “We don’t want the same lighting at breakfast as we do in the evening.” Every moment of the day calls for a different lighting atmosphere, adjusted to suit the mood and needs of the occupants. When clients give her creative freedom, Vanina thrives, crafting unique spaces that stand out. Working with prestigious brands, she ensures the finest quality, from high-end furniture to the most refined decorative elements. But beyond beauty, durability is at the core of her philosophy: “We want to create timeless spaces where people will feel comfortable for at least ten years.” For her, timelessness is achieved through the use of sustainable, renewable materials, carefully selected and displayed in her showroom in Nittel, on the German border. She takes great care in surrounding herself with skilled artisans, positioning herself as a true “conductor of design.” Like virtuoso musicians, each artisan contributes their unique touch, bringing to life interiors that are elegant, timeless, and constantly evolving. Her latest project: the expansion of a 3-star hotel and restaurant listed in the Michelin Guide in Germany!
La marque suédoise de voitures électriques et les voitures miniatures Hot Wheels ont révélé les gagnants de leur concours de design 2024.
Depuis plus de 50 ans, les miniatures Hot Wheels stimulent la culture automobile chez les fans de tous les âges. C'est la raison pour laquelle Polestar s'est associé avec la marque de modèles miniatures pour la quatrième édition de son concours de design. Une collaboration qui a suscité l'intérêt des 1 200 participants du monde entier, et encouragé les étudiants en design à pousser leur créativité encore plus loin, ce qui a donné lieu à certains des concepts les plus captivants à ce jour. La tâche du jury était de chercher les créations qui reflétaient le caractère ludique et vif de la marque Hot Wheels tout en incorporant des éléments de l’esthétique de design minimaliste caractéristique de Polestar.
Shashank Shekhar, un designer professionnel indien, a gagné le premier prix pour sa voiture tout terrain costaude Polestar TRX. Avec ses proportions exagérées et ses surfaces aérodynamiques, le concept interprète de manière osée la philosophie de design habituellement subtile de Polestar. La création sera la première Polestar miniature Hot Wheels et sera disponible à l’achat dès l’été 2025. Powei Chen, d’Italie, a reçu le deuxième prix pour son Cyber Shaker coloré, qui renvoie aussi bien au passé qu’au présent avec son design « cyberpunk » frappant. L’Allemand Roman Moor a reçu une mention honorable pour son concept Polestar Track Toy, une création classique de style Le Mans qui a impressionné le jury composé de quatre représentants de Polestar et de Mattel. Depuis sa première édition, le concours a mis en lumière du talent de haut niveau dans le monde entier, et de nombreux étudiants ont poursuivi leur carrière chez l’équipe de design de Polestar.
For over 50 years, Hot Wheels miniatures have been stimulating car culture in fans of all ages. That's why Polestar teamed up with the miniature model brand for the fourth edition of its design competition. A collaboration that sparked the interest of the 1,200 participants from all over the world, and encouraged the design students to push their creativity even further, resulting
in some of the most captivating concepts to date. The jury's task was to look for creations that reflected the playful, lively character of the Hot Wheels brand while incorporating elements of Polestar's signature minimalist design aesthetic.Shashank Shekhar, a professional designer from India, won first prize for his beefy Polestar TRX off-road car. With its exaggerated proportions and aerodynamic surfaces, the concept is a bold interpretation of Polestar's usually subtle design philosophy. The creation will be the first Hot Wheels miniature Polestar and will be available for purchase from summer 2025. Powei Chen, from Italy, took second prize for his colourful Cyber Shaker, which harks back to the past as well as the present with its striking ‘cyberpunk’ design. Germany's Roman Moor received an honourable mention for his Polestar Track Toy concept, a classic Le Mans-style creation that impressed the jury, made up of four representatives from Polestar and Mattel. Since its inception, the competition has showcased top talent from around the world, and many students have gone on to pursue careers with the Polestar design team.
Ne cherchez plus la vague avec cette planche de surf électrique.
Nombreux sont ceux qui rêvent de surfer; malheureusement, tout le monde n’a pas la chance d’habiter à Hawaï. Grâce à la société LIND, ce rêve est devenu réalité avec l’innovation de leur planche de surf électrique, qui promet « une nouvelle façon de jouer ». Équipée de deux moteurs tournant à 30 000 tr/min, d’une batterie et d’une télécommande, elle permet d’atteindre une vitesse de 60 km/h avec une autonomie de 45 minutes.
Many people dream of being able to surf; unfortunately, not everyone has the chance to live in Hawaii. Thanks to the LIND company, this dream has become a reality with the innovation of their electric surfboard, which promises "a new way to play." Equipped with two motors running at 30,000 RPM, a battery, and a remote control, it allows users to reach speeds of up to 60 km/h with a battery life of 45 minutes.
Le prix de la transparence
Le nouveau téléviseur OLED 4K de LG peut devenir le clou dans la décoration de votre intérieur grâce à son écran transparent et à son design élégant. Seul bémol, son prix qui
Les lunettes Ray-Ban Meta, offrent une gamme de fonctionnalités innovantes tout en conservant leur style mythique : caméra, haut-parleurs intégrés dans les branches et micros, assistant vocal pour la traduction, commandes tactiles et vocales, assistant IA pour le recherche visuelle, etc.
Tour d'horizon des innovations les plus luxueuses du CES de Las Vegas 2025.
La mémoire dans la peau
L’Oréal Cell BioPrint innove avec ce « laboratoire sur puce » (lab-on-achip) qui met les dernières avancées scientifiques et technologiques au service des consommateurs pour leur permettre de mieux comprendre la trajectoire de vieillissement de leur peau et ainsi de choisir les soins les plus adaptés.
Le seigneur des anneaux
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Si vous avez envie de vivre une expérience culinaire unique, installez-vous à la table du restaurant Equilibrium à Clausen. Dans sa cuisine, le jeune chef de l'année Gault & Millau Luxembourg 2020, Baptiste Heugens, aime travailler les bons produits. C'est juste quelques instants avant le service du midi que nous le rencontrons : « Pour moi, ce qui est important avant tout, c'est la sélection. Tous les poissons viennent de Bretagne, c'est un ami qui me les ramène de là-bas. Chaque semaine, il me donne la tendance, parce qu'il est pêché sur place. Ça nous permet de travailler des produits de saison, on n'utilise que du poisson sauvage. »
Ce jour là, le chef s'est fait livrer des coquilles SaintJacques et quelques langoustines : « On met notre créativité au service des produits disponibles, on fait nos cartes avec des plats qui suivent vraiment les saisons. C'est pour cette raison que c'est une carte évolutive. Une semaine on change les entrées, ensuite ce sera peut-être le plat, puis un dessert, parce que les produits partent et viennent. Pour les fruits et légumes, on travaille par exemple avec Naturex. Ils vont se fournir dans les fermes ici, et autour du Luxembourg, des produits locaux. Ils travaillent uniquement avec les restaurants et avec les maraîchers du Luxembourg, qui font le lien entre les fermes et les restaurants. »
Comment crées-tu tes recettes, tu t'inspires de quoi ? S'interrogeons-nous en désignant une assiette très complexe qu'il prépare devant nous... : « Cela vient des produits que j'adapte en fonction. Ici, par exemple, c'est un haddock qu'on a fait nous-mêmes. C'est de l'aigle fin, il arrive en entier, on le lève en filet, on le saumure et on le fume nousmêmes au foin pour avoir un bon goût de fumé. Avec ça, on fait un petit travail sur les fenouils qui sont fermentés. Ça donne beaucoup de fraîcheur par rapport au plat. Il y a un côté un peu juteux aussi sur le légume qui est très intéressant. Ici, on va mettre un petit condiment pistache, une petite vinaigrette d'huître et une huile d'estragon pour trancher avec tout ça. Et on peut proposer ce plat aussi avec du caviar, ça ira très bien avec nos fenouils. »
Est-ce que c'est une entrée, demande t-on avec curiosité : « C'est l'entrée de notre grand menu. Par exemple, on a une autre entrée pour l'instant sur les Saint-Jacques. Bien colorées, pour moi, c'est la meilleure façon de les déguster. Avec ça, on fait un travail sur le topinambour, on fermente également. On récupère les épluchures du topinambour, qu'on fait bien griller au four avec des grains de café. Et puis, on vient infuser un bouillon en coquillage. C'est assez délicat, et on vient verser sur l'ensemble.
Donc, c'est de la cuisine de précision ? : « Oui j'aime ça, mais toujours très accessible, je ne veux pas que ce soit trop intellectualisé. Je veux une cuisine qui se mange à la cuillère, où on prend du plaisir, avec des sensations qui sont plaisantes, et casser ce côté un peu trop guindé de la gastronomie. On fait un métier de plaisir, je veux rester dans le plaisir. C'est super important. » Tu es plutôt poisson ou viande ? : « Je fais les deux, j'aime bien tout. Mais forcément, comme j'ai un fournisseur qui a des super produits de la mer, je me tourne naturellement davantage vers ces produits-là. Ça m'est déjà arrivé de travailler du foie gras avec de l'huître. Ou assaisonner un bon tartare de veau avec de l'huître aussi, ça fonctionne super bien. Ou un peu de caviar. On ne se met pas de limites, tant que ça fonctionne, il y a plein de choses à faire. » Les premiers clients arrivent, Baptiste nous quitte en nous invitant à passer à table, on ne se fait pas prier.
If you're in the mood for a unique culinary experience, sit down to dinner at the Equilibrium restaurant in Clausen. In his kitchen, the young chef of the year Gault & Millau Luxembourg 2020, Baptiste Heugens, likes to work with good produce. We met him just before lunchtime service: ‘For me, the most important thing is the selection. All the fish comes from Brittany; a friend brings it to me from there. Every week, he tells me what's on trend, because it's caught on the spot. This allows us to work with seasonal produce, and we only use wild fish’.
That day, the chef had some scallops and langoustines delivered: ’We use our creativity to work with the produce available, and we create our menus with dishes that really follow the seasons. That's why it's an evolving menu. One week we change the starters, then maybe the main course, then a dessert, because products come and go. For fruit and vegetables, for example, we work with Naturex. They source local produce from farms here and around Luxembourg. They only work with restaurants and market gardeners in Luxembourg, who act as a link between the farms and the restaurants.
How do you create your recipes, what do you take your inspiration from? we asked, pointing to a very complex plate he was preparing in front of us... It comes from the products that I adapt to suit. Here, for example, it's an haddock dish that
we made ourselves. It's fine eagle, it comes whole, we fillet it, we brine it and we smoke it ourselves with hay to get a good smoky flavour. Then we do a little work on the fermented fennel. It adds a lot of freshness to the dish. There's also a juicy side to the vegetable that's very interesting. Here, we're going to use a little pistachio condiment, a little oyster vinaigrette and tarragon oil to round things off. And we can also serve this dish with caviar, which will go very well with our fennel.
‘Is this a starter,’ you ask curiously? It's the starter on our large menu. For example, we've got another starter for scallops at the moment. We pan-fry the scallops, which are very colourful, and for me that's the best way to enjoy them. Then we work on the Jerusalem artichokes, which we also ferment. We take the Jerusalem artichoke peelings and roast them in the oven with coffee beans. Then we infuse a stock in shells.
So it's precision cooking? Yes, I like it, but always very accessible, I don't want it to be too intellectual. I don't want it to be too intellectualised. I want a cuisine that you can eat with a spoon, where you can enjoy it, with pleasant sensations, and break down the somewhat stuffy side of gastronomy. We're in the business of pleasure, and I want to stay in the business of pleasure. That's really important.
‘Do you prefer fish or meat? I do both, I like everything. But obviously, as I have a supplier who has some great seafood, I'm more inclined towards that type of product. Sometimes I've worked foie gras with oysters. Or season a good veal tartare with oysters too, that works really well. Or a little caviar. There's no limit to what you can do, as long as it works. The first customers arrive, Baptiste leaves us and invites us to sit down to eat.
BASKETBALL | OUVRAGE
La NBA a traversé des décennies de transformations et de rivalités légendaires pour devenir un phénomène mondial. Dans Basketball, The Impossible Collection, Assouline nous plonge dans les 100 moments les plus marquants de son histoire.
Les premiers pas (1946-1960)
Au départ, il y a ce rêve naissant, une ligue qui peine à se faire une place dans l’Amérique d'après-guerre. Fondée en 1946, la NBA naît dans un contexte de compétition rude, une époque où le basket est encore loin de la grandeur qu’on lui connaît aujourd’hui. Au tout début, c’est un jeu peu médiatisé, presque expérimental, où les équipes luttent pour attirer les foules. Puis, en 1949, la fusion de la Basketball Association of America (BAA) et de la National Basketball League (NBL) forme ce qui deviendra la NBA, et soudainement, quelque chose de grand commence à prendre forme.
Dans ce monde où tout reste à bâtir, un homme incarne cette puissance nouvelle : George Mikan, l'ours massif des Minneapolis Lakers. À 2,08 mètres, Mikan ne ressemble à rien de ce que la ligue a connu jusqu’alors. Ses gestes sont imposants, son tir redoutable, et avec lui, les Lakers entament une dynastie qui restera gravée dans l’histoire. D’autres géants comme Bill Russell (Celtics) s’installent sur la scène et transforment le jeu. La NBA commence à émerger de l’ombre, les rivalités prennent forme, et le basket devient plus qu'un simple sport : un spectacle où la taille, la force et la stratégie commencent à se mêler dans une danse fascinante.
Les années 1960 à 1980 marquent un tournant dans l’histoire de la NBA. La ligue, encore jeune, est en pleine maturation, et c’est durant cette période qu’éclatent des rivalités mythiques. Bill Russell et les Celtics imposent une domination sans égale, empilant les titres avec leur jeu collectif basé sur la défense. Mais les Los Angeles Lakers et leur star Wilt Chamberlain n’ont pas l’intention de laisser le trône sans lutter. Chamberlain, géant parmi les géants, devient une légende à lui seul, inscrivant des performances de scores historiques comme ses fameux 100 points dans un seul match en 1962.
Les équipes rivalisent, le jeu devient plus complexe, plus fluide. Jerry West, Elgin Baylor, Oscar Robertson... Ces figures marquantes façonnent l’identité de la ligue, poussant toujours plus loin les limites du sport. C’est aussi une époque où les stars deviennent des symboles, et où des événements comme le draft et la rivalité Lakers-Celtics définissent l’imaginaire collectif des fans. Le basket, au-delà de la performance, devient un spectacle.
L’explosion mondiale (1990)
Puis arrivent les années 90, l’ère de Michael Jordan. La NBA ne se contente plus d'être un sport : elle devient un phénomène mondial. Grâce à Jordan et aux Chicago Bulls, le basket traverse les frontières des États-Unis, devenant une véritable industrie du divertissement. Air Jordan n’est pas seulement un joueur, c’est une légende vivante, une icône du marketing sportif, un athlète transcendant qui redéfinit le rôle du sportif dans la culture populaire. Son charisme et son talent amènent une nouvelle génération de fans et la NBA se mondialise, touchant le cœur des jeunes à travers le monde.
Mais la NBA des années 90, ce n’est pas que Jordan. C’est aussi Shaquille O’Neal, un monstre dans la peinture, et Kobe Bryant, l'héritier désigné de Jordan. Les rivalités prennent une nouvelle dimension, le basket devient plus physique, mais aussi plus spectaculaire, avec des dunks incroyables, des feintes inoubliables et un style de jeu qui prend des allures de show. Cette période est celle où le basket devient une forme de théâtre : l’arène se transforme en scène, et chaque match devient un spectacle de haut vol.
« GRÂCE À JORDAN ET AUX CHICAGO BULLS, LE BASKET TRAVERSE LES FRONTIÈRES
Le basket s’adapte (2000-2010)
Au tournant du nouveau millénaire, la NBA entre dans une phase de transition. Les grands noms des années 90, comme Shaq et Kobe, dominent encore, mais les équipes commencent à évoluer. Le jeu devient plus rapide, plus collectif. LeBron James, à peine sorti de l’adolescence, arrive sur la scène et fait immédiatement parler de lui avec son potentiel de superstar. L’accent est mis sur le jeu d’équipe, la défense, mais aussi sur la rapidité des transitions et l’efficacité en attaque.
C’est aussi à cette époque que le tir à trois points commence à faire son entrée sur le devant de la scène. Si au début de la NBA, ce tir était plus une option de jeu, il devient désormais une arme stratégique essentielle, en particulier avec l’arrivée des Golden State Warriors et la “révolution” Curry. La ligue se transforme : moins de jeu sous le panier, plus de shoot à distance, une nouvelle forme de basket émerge.
L'Ère des polyvalents et des joueurs universels (20102020)
Les années 2010 sont marquées par la montée en puissance de Stephen Curry et des Golden State Warriors. Leur jeu rapide, axé sur le tir à trois points, bouleverse les concepts traditionnels du basket. Mais ce n’est pas que ça : avec LeBron James, Kevin Durant, Giannis Antetokounmpo, la NBA de cette époque semble réécrire les règles de ce que signifie être un athlète. La position n’existe plus : les joueurs peuvent désormais être à la fois meneur et pivot, capable de dribbler, de passer, de défendre et de marquer à longue distance. LeBron James, à lui seul, incarne cette évolution : il est à la fois un playmaker, un scoreur et un défenseur de premier ordre, une fusion de talents qui redéfinit le rôle de chaque joueur.
Le basket devient plus fluide que jamais, et cette ère “sans position” arrive au moment où la NBA devient globale. Avec des stars comme Luka Doncic, Giannis Antetokounmpo, et la montée de jeunes prodiges comme Victor Wembanyama, la NBA est désormais une compétition internationale, où les joueurs viennent des quatre coins du monde et où chaque saison réserve son lot de surprises et de moments inoubliables.
Le basket, entre tradition et innovation
La NBA, aujourd'hui, c'est l'incarnation d'un sport à l'échelle mondiale, où la fusion entre athlétisme et spectacle n'a jamais été aussi parfaite. Mais si les règles ont changé, si les joueurs sont de plus en plus polyvalents et que le tir à trois points est devenu central, une chose reste inchangée : l’essence du basket. Un sport de passion, d’émotions, de moments incroyables, où chaque génération apporte sa propre touche à un jeu en perpétuelle évolution.
Aujourd'hui, la NBA n’est plus seulement un jeu de basket : c’est une histoire qui se raconte dans chaque match, chaque action, chaque dribble. Le basketball, plus que jamais, continue de repousser ses limites. Et c’est ce qui fait sa magie.
The first steps (1946-1960)
At the outset, there was the nascent dream of a league struggling to find its place in post-war America. Founded in 1946, the NBA was born against a backdrop of tough competition, at a time when basketball was still far from the greatness it is today. At the outset, it was a game with little media coverage, almost experimental, where teams struggled to attract the crowds. Then, in 1949, the merger of the Basketball Association of America (BAA) and the National Basketball League (NBL) formed what would become the NBA, and suddenly something big began to take shape. In this world where everything still had to be built, one man embodied this new power: George Mikan, the massive bear of the Minneapolis Lakers. At 2.08 metres, Mikan is unlike anything the league has seen before. His moves are imposing, his shooting fearsome, and with him, the Lakers begin a dynasty that will go down in history. Other giants such as Bill Russell (Celtics) took centre stage and transformed the game. The NBA began to emerge from the shadows, rivalries took shape, and basketball became more than just a sport: it became a spectacle where size, strength and strategy began to mingle in a fascinating dance.
The game becomes electrified (1960-1980)
The years from 1960 to 1980 marked a turning point in the history of the NBA. The league was still young and maturing, and it was during this period that some legendary rivalries erupted. Bill Russell and the Celtics imposed their unrivalled domination, piling up titles with their collective game based on defence. But the Los Angeles Lakers and their star Wilt Chamberlain had no intention of giving up the throne without a fight. Chamberlain, a giant among giants, became a legend in his own right, scoring historic performances such as his famous 100 points in a single game in 1962. They were the NBA's first superstars, creating a rivalry that defined the league throughout the 1960s. ‘Teams compete, the game becomes more complex, more fluid. Jerry West, Elgin Baylor, Oscar Robertson... These outstanding figures shaped the league's identity, pushing the boundaries of the sport ever further. It was also a time when stars became symbols, and when events such as the draft and the Lakers-Celtics rivalry defined the collective imagination of fans. Basketball went beyond performance to become a spectacle.
The global explosion (1990)
Basketball adapts (2000-2010)
At the turn of the new millennium, the NBA entered a transitional phase. The big names of the 90s, such as Shaq and Kobe, still dominated, but the teams were beginning to evolve. The game was becoming faster and more collective. LeBron James, barely out of his teens, arrived on the scene and immediately made a name for himself with his superstar potential. The emphasis was on teamwork and defence, but also on quick transitions and efficient attacking play, and it was also at this time that the three-point shot began to take centre stage. While in the early days of the NBA, the three-pointer was more of a gamechanging option, it now became an essential strategic weapon, particularly with the arrival of the Golden State Warriors and the Curry ‘revolution’. The league is changing, with less play under the basket and more long-range shooting, and a new form of basketball is emerging.
Then came the 1990s, the era of Michael Jordan. The NBA was no longer just a sport: it became a global phenomenon. Thanks to Jordan and the Chicago Bulls, basketball crossed the borders of the United States, becoming a veritable entertainment industry. Air Jordan was not just a player, he was a living legend, a sports marketing icon, a transcendent athlete who redefined the role of the sportsman in popular culture. His charisma and talent brought in a new generation of fans, and the NBA went global, touching the hearts of young people around the world.But the NBA of the 90s wasn't just about Jordan. It was also Shaquille O'Neal, a monster in the paint, and Kobe Bryant, Jordan's heir apparent. Rivalries took on a new dimension, and basketball became not only more physical, but also more spectacular, with incredible dunks, unforgettable feints and a style of play that took on the air of a show. This was the period when basketball became a form of theatre: the arena was transformed into a stage, and every game became a high-flying spectacle.
The 2010s were marked by the rise of Stephen Curry and the Golden State Warriors. Their fast-paced game, centred on three-point shooting, turned traditional basketball concepts on their head. But that's not all: with LeBron James, Kevin Durant and Giannis Antetokounmpo, the NBA of this era seems to be rewriting the rules of what it means to be an athlete. The position no longer exists: players can now be both point guard and pivot, capable of dribbling, passing, defending and scoring from long range. Basketball is becoming more fluid than ever, and this ‘positionless’ era comes at a time when the NBA is going global. With stars like Luka Doncic and Giannis Antetokounmpo, and the rise of young prodigies like Victor Wembanyama, the NBA is now an international competition, where players come from the four corners of the world and where each season holds its share of surprises and unforgettable moments.
The NBA today is the embodiment of a sport on a global scale, where the fusion between athleticism and spectacle has never been so perfect. But while the rules have changed, while players are increasingly versatile and three-point shooting has become central to the game, one thing remains the same: the essence of basketball. Today, the NBA is no longer just a game of basketball: it's a story that is told in every match, every action, every dribble. More than ever, basketball continues to push its limits. And that's what makes it so magical.
With a new outlook, anything becomes possible.
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Embrace a novel viewpoint.
En 2023, la bibliothèque publique de Brooklyn a organisé une exposition en hommage à son enfant du quartier, le rappeur et homme d'affaires, Jay-Z. En ce début d'année, l'éditeur Assouline publie The Book of Hov, a tribute to Jay-Z.
Àla fin des années 60, Shawn Carter naissait à Brooklyn. Il allait bientôt révéler un génie verbal transcendant les couleurs, les générations, les cultures et les nations, faisant résonner son nom dans chaque coin du globe. On l’appelait souvent « Hov », diminutif de « Jay-Hova » : un jeu de mots sur Jehovah, le nom hébreu de Dieu. Hov a produit une œuvre céleste, guidé par ce qui semblait être une destinée divinement orientée. Hov a introduit le hip-hop dans des arènes de musique rock autrefois hostiles aux rappeurs. Hov a changé de style, passant des pantalons amples au costumecravate, et s’est tenu aux côtés des puissants à la Maison-Blanche. Hov a habillé le hip-hop de smokings et a joué à Carnegie Hall. Hov a parcouru les stades avec la casquette d’une équipe qui a fait plus de bruit que les joueurs euxmêmes et a tissé sa magie au bord des terrains dans le maillot de l’équipe qu’il possédait en partie.
Hov incarne l’Amérique. Il prouve qu’on n’est pas obligé de rester ce qu’on a été. Hov a échappé aux stéréotypes qui enferment la culture pour apprendre à celle-ci à transcender ses visions négatives. Hov a accompli cela avec style. Personne n’est plus frais que Hov. Si un crooner célèbre d’Hoboken se vantait de l’avoir fait à sa manière, nous pouvons affirmer avec confiance : Hov l’a fait. Et bien plus encore.
Hommage à HOV
The Book of HOV rend hommage à l'artiste originaire de Brooklyn et retrace son parcours. L’exposition a été inaugurée le 14 juillet 2023 à la succursale centrale de la Brooklyn Public Library, à Grand Army Plaza. Un lieu gratuit et ouvert au public, un lieu appartenant aux habitants de New York. Un phare pour la communauté, où il n’y a aucune barrière à l’entrée, à l’art ou à l’inspiration. La connaissance doit être accessible à tous. Ce qui en fait le site idéal pour The Book of HOV, un hommage à l’impact mondial de Shawn “Jay-Z” Carter en tant que musicien, entrepreneur, philanthrope et précurseur. Les murs de calcaire de la bibliothèque étaient ornés des paroles des chansons de Jay-Z, et un cube de dix pieds de haut, fait d’écrans vidéo, diffusait des extraits de ses clips et concerts sur la terrasse. Cela annonçait à tous qu’un événement spécial se déroulait à l’intérieur. En franchissant les portes tournantes, les visiteurs étaient accueillis par une statue moulée à partir des mains de Jay-Z, formant le célèbre signe de Roc, et des écrans montrant ses performances en direct au fil des années. Plus loin, on trouvait des objets retraçant sa vie et sa carrière : un panneau des Marcy Houses (où il a grandi), la chaîne Roc-A-Fella, une réplique du Barclays Center. Une réplique des Baseline Studios, ainsi que tous ses masters originaux. Les visiteurs pouvaient écouter chaque album qui a été samplé par Jay-Z, et même les emprunter pour les ramener chez eux. Ils pouvaient également consulter des livres sur l’art, le langage et l’histoire que Jay-Z a sélectionnés, incluant des ouvrages issus de sa propre bibliothèque personnelle. L’exposition a attiré plus de 600 000 visiteurs, soit une augmentation de plus de 70 % du trafic habituel. Le nombre de personnes s’inscrivant pour obtenir une carte de bibliothèque a été multiplié par cinq. De nombreux visiteurs se sont habillés avec soin, posant pour des photos devant la façade décorée. Initialement prévue pour deux mois, The Book of HOV a été prolongée deux fois avant de se clôturer le jour de l’anniversaire de Jay-Z, le 4 décembre. Jusqu’au dernier jour, des files d’attente s’étendaient le long de Flatbush Avenue pour voir l’exposition.
At the end of the ’60s, Shawn Carter was born in Brooklyn. He soon unleashed a verbal genius that transcended colors, generations, cultures, and nations, spreading his name to every part of the globe. He was often called “Hov,” short for “Jay-Hova”: a play on Jehovah, the Hebrew name for God. Hov produced a heavenly body of work, while driven by what seemed a divinely directed destiny.
What exactly did Hov do? Hov took hip-hop into foreign rock music arenas that were once hostile to rappers. Hov changed clothes, from baggy pants to suit and tie, and stood next to power in the White House. Hov draped hip-hop in tuxedos and played Carnegie Hall. Hov toured stadiums in a team cap that got more ink than the players and wove his courtside magic in a jersey of the squad he partly owned.
Hov is America. He proves that you don’t have to be what you once were. Hov escaped the culture’s stereotypical headlock so he could teach the culture to transcend its negative views. Hov did that with swag. There is no one fresher than Hov. If a celebrated crooner from Hoboken bragged that he did it his way, we can confidently claim: Hov did that. And much more.
The Book of HOV traces Jay-Z’s journey.
The exhibit opened on July 14, 2023, at the Central Branch of the Brooklyn Public Library, at Grand Army Plaza. A place free and open to the public, a place that belongs to the people of New York. A beacon of the community, where there are no boundaries to entry, art, or inspiration. Knowledge should be available to all. This made it the perfect site for The Book of HOV, a tribute to Shawn “Jay-Z” Carter’s global impact as a musician, entrepreneur, philanthropist, and disruptor.
The library’s limestone walls were encased with lyrics from Jay-Z’s songs, and a ten-foot-high cube of video screens played clips from his videos and concerts on the terrace. It let everyone know something special was happening inside. When visitors pushed through the revolving doors, they were greeted by a statue cast from Jay-Z’s hands, throwing up the iconic Roc sign, and screens showcasing his live performances through the years. Beyond were artifacts from his life and career: a sign from the Marcy Houses (where he grew up), the Roc-A-Fella chain, a replica of Barclays Center. A replica of Baseline Studios, all of his original masters. Patrons could listen to every album ever sampled on a Jay-Z record, and check them out to take home. They could borrow books on art, language, and history that Jay-Z curated, donating works that replicate his own library at home.
The exhibit drew over 600,000 attendees, a more than 70 percent increase in foot traffic. The number of people signing up for library cards more than quintupled. Many visitors came dressed to the nines, posing for pictures by the decorated facade.
Originally slated to run for two months, The Book of HOV was extended twice, finally closing on Jay-Z’s birthday, December 4.
Up to the last day, people lined up down the block on Flatbush Avenue to see the exhibit.
« Je suis déjà dans la salle, déjà sur le mur. Je suis une œuvre d’art, je suis déjà un Warhol. »
Un don pour l'écriture
Le fait que le plus grand écrivain de rap ait obtenu ce titre sans jamais écrire physiquement est l'un des plus grands exploits de la musique. Il est parti d'une nécessité : dans sa jeunesse, Jay-Z passait son temps à arnaquer en inventant des vers et des chansons ; il en est arrivé à un point où, à force de se déplacer, il avait trop d'idées et n'avait ni le temps ni l'endroit pour les consigner dans un carnet de notes. Cet exercice lyrique s'est poursuivi tout au long du premier album de Jay-Z et de son passage dans le grand public, et c'est toujours ainsi qu'il « écrit » aujourd'hui. Ce qui était à l'origine un produit des circonstances s'est rapidement transformé en un processus naturel. Les collaborateurs ont décrit l'observation de ce processus comme une sorte d'expérience spirituelle. Les rythmes sont mélangés jusqu'à ce que Jay-Z en choisisse un qu'il aime, puis il le réécoute. Parfois, les mots sont durs, mais le plus souvent, Jay-Z est connu pour avoir au moins un couplet entièrement réalisé que l'on considérera plus tard comme un classique, fait dans la durée d'un épisode télévisuel moyen, souvent en une seule prise.
Naissance de Baseline Studios
Lorsque Jay-Z a débuté, il enregistrait dans divers studios de Manhattan, comme The Hit Factory et Quad Studios, mais il ne pouvait pas s’installer dans un espace fixe propice à la créativité. En 1998, un ami lui a proposé de construire un studio dédié, une “base” pour son travail. Enthousiaste, Jay-Z a accepté, fidèle à sa philosophie de créer des opportunités pour lui-même et son entourage. En 1999, Baseline Studios a ouvert ses portes sur West Twenty-Sixth Street, dans un espace autrefois utilisé par Miles Davis.
À Baseline, Jay-Z et son équipe contrôlaient chaque détail, des sols en parquet à l’équipement audio, ce qui a permis d'atteindre des sommets créatifs. L’atmosphère du studio favorisait l’innovation : les producteurs étaient invités à participer à des sessions comme “Keep It Real Wednesdays,” où ils pouvaient faire écouter leurs beats, avec la possibilité de collaborer avec Jay-Z s'ils étaient convaincants. L’espace est vite devenu un lieu central pour les artistes de Roc-A-Fella Records, où ils travaillaient sur leur musique, recevaient des conseils et socialisaient.
Baseline a été un pilier dans la carrière de Jay-Z, offrant la liberté de créer à son rythme et produisant des morceaux emblématiques de ses albums The Dynasty: Roc La Familia, The Blueprint et The Black Album. Ce studio a démontré l’importance de maîtriser son processus créatif, illustrant la vision de Jay-Z de toujours se surpasser en tant qu’artiste, homme d’affaires et visionnaire.
Être le maître dans son royaume
Le parcours de Jay-Z dans l'industrie musicale est marqué par son engagement envers l'indépendance et la propriété artistique. Historiquement, les artistes ne possédaient pas leurs “masters”
(enregistrements originaux), souvent détenus par les labels, là où réside la majeure partie des revenus. Après le succès critique de son premier album Reasonable Doubt (1996), Jay-Z signe en 1997 un contrat standard avec Def Jam, où le label possède ses masters en échange d'avances et de royalties limitées.
En 2004, après The Black Album et l'expiration de son contrat de sept albums avec Def Jam, Jay-Z reçoit deux propositions : rejoindre une nouvelle équipe avec un poste et des parts dans une autre maison de disques, ou devenir président et PDG de Def Jam, avec une promesse d'obtenir ses masters en trois ans. Jay-Z choisit de miser sur luimême et sur la valeur de son art.
Après avoir enregistré deux albums sous un nouveau contrat avec Universal, Jay-Z décide de devenir totalement indépendant. Il paie 5 millions de dollars pour racheter son contrat, permettant
à The Blueprint 3 (2009) d’être le premier album de son label Roc Nation. Cet album, avec des hits comme Empire State of Mind, remporte six Grammys.
La décision de Jay-Z de récupérer ses masters a non seulement affirmé son contrôle sur son art, mais a également envoyé un message fort à l'industrie, établissant un précédent pour d'autres artistes à suivre. Cela illustre sa vision à long terme et son influence transformative dans la musique.
Le boss du business
Dès le début, Jay-Z a compris que les artistes avaient été exploités économiquement et privés de leur juste dû. Il était déterminé à posséder son propre label et ses propres enregistrements, et à contrôler son propre destin financier en construisant une richesse générationnelle. Jay-Z a rapidement étendu ses activités aux vêtements, aux
clubs et aux entreprises - des vêtements Rocawear aux bars sportifs de luxe 40/40 Club en passant par Roc Nation, une société de divertissement à service complet qui englobe la production, l'édition, la gestion et une agence sportive - et a racheté la plateforme de streaming musical Tidal, devenant ainsi le premier Noir à posséder sa propre entreprise technologique. Jay-Z a franchi des barrières commerciales et créé de nouveaux précédents en signant un contrat de tournée de dix ans et de 150 millions de dollars avec le colosse de la promotion de concerts Live Nation. Enfin, Jay-Z a prouvé qu'il était à la fois une sommité culturelle et un magnat en faisant de son cognac, D'USSÉ, et de son champagne, Armand de Brignac, des marques pesant plusieurs milliards de dollars, dotées d'un énorme cachet culturel et d'une large reconnaissance populaire.
Jay-Z, artiste, PDG et entrepreneur, joue un rôle de leader en défendant les causes sociales et en menant des initiatives de réforme. Il s’attaque aux injustices sociales, notamment à travers ses chansons et son activisme, contribuant à la libération de Meek Mill et dénonçant les abus dans le système pénitentiaire. En tant que cofondateur de Roc Nation, Jay-Z collabore avec la NFL pour promouvoir la justice sociale, aboutissant à des initiatives importantes, comme l’hommage aux victimes de meurtres policiers et un spectacle de mi-temps du Super Bowl 2023 qui a marqué l’histoire en mettant le rap en avant. Son leadership s’étend également à la production de documentaires dénonçant les abus institutionnels, influençant des réformes sociales et pénales aux États-Unis.
L’idée du 40/40 Club était simple : un bar sportif de luxe qui est aussi un lounge. Mais la clé avec Carter, comme toujours, résidait dans l’exécution.
L’architecte Jeffrey Beers et son équipe se sont inspirés de l’architecture classique de New York, ainsi que du style de Carter. “Les gens pensaient toujours : ‘C’est le 40/40. Une célébrité va probablement y apparaître,’ car les célébrités se sentaient si à l’aise au 40/40,” explique J’Vonn Forbes, promoteur d’événements pour 40/40 et LVMH. “Ça pouvait être Rihanna, Jay-Z, Beyoncé, Lil Uzi Vert, ou des joueurs professionnels de basketball.” Le nom fait référence à une prouesse rare au baseball : frapper 40 home runs et voler 40 bases en une seule saison. C’est une prouesse de puissance et de vitesse, deux qualités que Jay-Z reproduit dans sa carrière, ses affaires, et sa vie.
Photo : © Roc Nation
En franchissant les portes tournantes, les visiteurs de l'exposition étaient accueillis par une statue moulée à partir des mains de Jay-Z, formant le célèbre signe de Roc en forme de diamant. Un symbole du groupe Roc-A-Fella Christión lorsque les ventes de disques ont atteint le statut de "diamond". Ce geste emblématique est désormais visible lors des concerts de Jay-Z à travers le monde, où des milliers de spectateurs lèvent leurs mains en signe de célébration. Le signe du Roc est devenu synonyme de triomphe, de détermination, d’ambition et de confiance en soi. Photo : © Roc Nation
Le partenariat Roc Nation–NFL signé par Jay-Z en 2019 repose sur la conviction que le changement nécessite une place à la table, que le progrès systémique prend du temps, et que la réforme de la justice sociale doit être accessible à tous. Jay-Z a utilisé le pouvoir du sport et du divertissement pour unir plutôt que diviser, en croyant que ces forces pouvaient être exploitées pour transformer la société. Sous sa supervision, des initiatives telles que le “Lift Every Voice and Sing” ont renforcé la lutte contre le racisme, et le partenariat a permis la création de la United Justice Coalition (UJC), rassemblant des leaders et experts pour maximiser l'impact. Grâce à cette approche, Jay-Z a encouragé de nombreuses personnes à s’impliquer et à contribuer à un changement significatif.
The fact that rap’s greatest writer achieved that title without ever physically writing is one of music’s greatest feats. It started from a place of necessity: as a youth, Jay-Z passed his time hustling by coming up with verses and songs; it got to a point where his corner shifts left him with too many ideas and no time or place to record them in a notebook. So he started recording them mentally.
This lyrical exercise persisted through Jay-Z’s debut album and subsequent mainstream crossover—it’s still how he “writes” to this very day. What originated as a product of circumstance quickly developed into his natural process.
Collaborators have described watching this process unfold as a sort of spiritual experience. Beats are shuffled through until Jay-Z locks in on one he loves, then it goes on replay. Then he lamps around, sitting, pacing, letting the instrumental wash over him in a loop—all the while muttering to himself, lost in thought... for a grand total of fifteen to twenty minutes.
Sometimes the words are tough, but more typically, Jay-Z has been known to have at least one fully realized verse that we’ll later go on to deem classic, done within the run time of an average TV episode, often in one take.
When Jay-Z started out, he recorded in various Manhattan studios, such as The Hit Factory and Quad Studios, but he couldn’t settle into a fixed space conducive to creativity. In 1998, a friend proposed building a dedicated studio, a "base" for his work. Enthusiastic, Jay-Z agreed, staying true to his philosophy of creating opportunities for himself and his circle. In 1999, Baseline Studios opened its doors on West Twenty-Sixth Street in a space once used by Miles Davis.
At Baseline, Jay-Z and his team controlled every detail, from the hardwood floors to the audio equipment, enabling unparalleled creative heights. The studio’s atmosphere fostered innovation: producers were invited to participate in sessions like "Keep It Real Wednesdays," where they could showcase their beats, with a chance to collaborate with Jay-Z if they impressed him. The space quickly became a central hub for Roc-A-Fella Records artists, where they worked on their music, received guidance, and socialized.
Baseline was a cornerstone in Jay-Z’s career, offering the freedom to create on his terms and producing iconic tracks for albums like The Dynasty: Roc La Familia, The Blueprint, and The Black Album This studio underscored the importance of mastering one’s creative process, reflecting Jay-Z’s vision of constantly pushing boundaries as an artist, entrepreneur, and visionary.
Jay-Z’s journey in the music industry is marked by his commitment to independence and artistic ownership. Historically, artists did not own their "masters" (original recordings), which were often held by labels and represented the majority of revenue. Following the critical success of his debut album Reasonable Doubt (1996), Jay-Z signed a standard contract with Def Jam in 1997, where the label retained ownership of his masters in exchange for limited advances and royalties. In 2004, after The Black Album and the expiration of his seven-album contract with Def Jam, Jay-Z received two proposals: join a new team with a position and equity in another label, or become president and CEO of Def Jam, with a promise to reclaim his masters within three years. Jay-Z chose to bet on himself and the value of his art. After recording two albums under a new contract with Universal, Jay-Z opted for full independence. He paid $5 million to buy back his contract, allowing The Blueprint 3 (2009) to become the first album released under his Roc Nation label. The album, featuring hits like "Empire State of Mind," won six Grammys.
Jay-Z’s decision to reclaim his masters not only affirmed his control over his art but also sent a strong message to the industry, setting a precedent for other artists to follow. It reflects his long-term vision and transformative influence in music.
« After a French champagne company infamously derided its Black customers in America, he started his own, Armand de Brignac. »
En 2006, Jay-Z met en lumière dans son clip « Show Me What You Got » une cuvée encore méconnue : Armand de Brignac. Celle-ci vient tout juste d’être créée par la famille champenoise Cattier et se fera rapidement un nom outre-Atlantique sous la dénomination « Ace of Spades » (« l’As de pique »).
Jay-Z fait de la marque de Chigny-les-Roses son champagne préféré et en 2014, le rappeur propose à Jean-Jacques Cattier de racheter la marque.
From the outset, Jay-Z understood that artists had been economically exploited and denied their rightful dues. He was determined to own his own label, recordings, and financial destiny, building generational wealth along the way. Jay-Z quickly expanded his ventures into clothing, clubs, and business enterprises—from Rocawear apparel to the upscale sports bars of the 40/40 Club, to Roc Nation, a full-service entertainment company encompassing production, publishing, management, and a sports agency. He also acquired the music streaming platform Tidal, becoming the first Black entrepreneur to own his own tech company.
Jay-Z broke business barriers and set new precedents, including a groundbreaking ten-year,
$150 million touring deal with concert promotion giant Live Nation. Finally, he solidified his status as both a cultural icon and a business mogul by turning his cognac, D’USSÉ, and champagne, Armand de Brignac, into billion-dollar brands with immense cultural cachet and widespread popular recognition.
Jay-Z, artist, CEO, and entrepreneur, serves as a leader in championing social causes and driving reform initiatives. He addresses social injustices through his music and activism, playing a key role in securing Meek Mill’s release and exposing abuses within the prison system. As co-founder of Roc Nation, Jay-Z partnered with the NFL to advance social justice, resulting in significant
« I always knew I was a prophet/ profit, but I couldn’t find a decent job... »
initiatives such as tributes to victims of police violence and the historic 2023 Super Bowl halftime show that spotlighted rap. His leadership also extends to producing documentaries that expose institutional abuses, influencing social and criminal justice reforms across the United States.
The Roc Nation–NFL partnership signed by Jay-Z in 2019 is founded on the belief that change requires a seat at the table, systemic progress takes time, and social justice reform must be accessible to all. Jay-Z harnessed the power of sports and entertainment to unite rather than divide, believing these forces could be leveraged to transform society. Under his leadership, initiatives like "Lift Every Voice and Sing" strengthened the fight against racism, and the partnership led to the creation of the United Justice Coalition (UJC), bringing together leaders and experts to maximize impact. Through this approach, Jay-Z has inspired countless individuals to get involved and contribute to meaningful change.
ULTIMATE, CLASSICS AND SPECIAL EDITIONS COLLECTIONS
BOOK OF HOV:
TRIBUTE TO JAY-Z
by various authors
ANNIVERSAIRE | YOUTUBE
L'incroyable évolution de la plus célèbre plateforme vidéo
Lancé en février 2005, YouTube est rapidement devenu l’une des plateformes les plus influentes de l’ère numérique, redéfinissant notre rapport à l’information, au divertissement et à la culture. À l’occasion de son vingtième anniversaire, revenons sur son histoire et explorons son impact sur notre quotidien.
Texte Magali Eylenbosch
Vous voulez connaître la meilleure technique pour réussir une pâte feuilletée, visionner le dernier clip de Miley Cyrus, écouter un débat politique ou suivre un cours de yoga gratuit ? « Allez sur YouTube ! » Au commencement, cette plateforme était seulement le projet un peu fou de trois anciens employés de PayPal : Chad Hurley, diplômé des beaux-arts, Steve Chen et Jawed Karim, tous deux ingénieurs. On dit qu’il n’y a pas de hasard. En tout cas, il fait parfois drôlement bien les choses. Leur idée était simple mais audacieuse : permettre aux utilisateurs de télécharger et de partager des vidéos en ligne via une plateforme. Dit comme ça, le concept paraît assez simple, voire rudimentaire. Il a pourtant rapidement pris de l’ampleur, attirant des millions d’utilisateurs et de créateurs de contenu. La première vidéo mise en ligne, « Me at the zoo », a été téléchargée par Jawed Karim en avril 2005, une séquence de 18 secondes marquant le début d’une ère nouvelle dans le domaine de la communication visuelle.
Ensuite, tout est allé très vite et l’année 2006 a marqué un tournant décisif pour YouTube lorsque, en octobre, Google acquiert la plateforme pour 1, 65 milliard de dollars en actions. Cette acquisition l’a propulsée sur le devant de la scène mondiale, mais a également permis d’intégrer des ressources et des technologies avancées destinées à favoriser son développement et son expansion. Elle se diversifie, allant au-delà des simples vidéos amateurs pour inclure des contenus professionnels, des clips musicaux, des documentaires et des émissions de télévision. La plupart des vidéos ou les chaînes YouTube peuvent être visualisées par tous les internautes. Seules les personnes inscrites peuvent envoyer des vidéos de façon illimitée. Avec un compte Google, on peut également créer un nombre illimité de chaînes.
Un tremplin pour les nouveaux talents YouTube a joué un rôle central dans l’émergence d’un nouveau genre de « célébrités ». Les « YouTubers », ces créateurs de contenu qui partagent leur passion, leur expertise ou leur quotidien, ont réussi, pour certains, à bâtir des carrières florissantes grâce à la possibilité qui leur était offerte de toucher un public aux quatre coins du monde. Parmi eux, citons PewDiePie dont la chaîne YouTube totalise une trentaine de milliards de vues, MrBeast, suivi par quelques 341 millions d’abonnés, l'extravagant Jake Paul et son frère Logan ou Squeezie, alias Lucas Hauchard, qui gravite également en tête dans l’Hexagone avec 19,3 millions d’abonnés. Chaque jour, des milliers de vidéos sont mises en ligne. La plupart récoltent un nombre anecdotique de vues. D’autres deviennent virales et ont déjà révélé quelques grandes stars comme Justin Bieber ou Ed Sheeran. Le phénomène YouTube a également conduit à la naissance de nouvelles industries, telles que le marketing d’influence, où les marques collaborent avec ces créateurs pour placer leurs produits. Stromae
« L’an passé, la plateforme a franchi pour la première fois le cap des 50 milliards de dollars de revenus sur 12 mois. »
a rapidement compris comment se servir de la plateforme pour promouvoir son album en profitant d’un buzz. La vidéo de son clip « Formidable », dans lequel il déambule, soi-disant, en état d’ébriété en pleine rue, récolte ainsi deux millions de vues en deux jours. Ce simulacre dénonce, à travers cette caméra cachée, les dérives liées à Internet. Plusieurs passants dégainent leur Smartphone pour le filmer plutôt que de lui porter secours lorsqu’il s’approche dangereusement de la ligne de tram.
Un outil pédagogique
L’impact de YouTube ne se limite pas à l’industrie du divertissement. La plateforme a également révolutionné l’éducation et l’accès à l’information. Des millions de tutoriels, de cours en ligne et de conférences sont désormais disponibles gratuitement, permettant à quiconque disposant d’une connexion Internet d’acquérir de nouvelles compétences ou de se cultiver. Des chaînes éducatives comme CrashCourse, lancée par les frères Green et présentant des cours de sciences et de sciences humaines, illustrent parfaitement cette tendance, rendant l’apprentissage accessible et engageant. On en trouve dans tous les domaines : les langues, le sport, les mathématiques, la cuisine, le bricolage, etc.
L’envers de la médaille
On ne peut pas nier que YouTube soit devenu un outil d’utilité publique dans un monde de plus en plus connecté. Cependant, son omniprésence n’est pas sans controverse. La plateforme a souvent été critiquée pour sa gestion des contenus, la désinformation qu’elle pouvait engendrer, et les problèmes liés aux droits d’auteur. Les algorithmes de recommandation, bien qu’efficaces pour maintenir les utilisateurs engagés, ont également été accusés de favoriser des contenus extrêmes ou polarisants, exacerbant ainsi les divisions sociales et politiques.
En somme, les vingt ans de YouTube témoignent d’une évolution fascinante. On a assisté à la métamorphose d’une simple plateforme de partage de vidéos à un véritable phénomène culturel et social. Son influence est indéniable, touchant tous les aspects de notre vie quotidienne, de notre manière de consommer des contenus à notre façon de communiquer et d’apprendre. « En décembre 2024, on recense plus de 2,5 milliards d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde. YouTube est accessible dans plus de 100 pays et disponible dans 80 langues. 500 heures de vidéos sont publiées chaque minute. L’an passé, la plateforme a franchi pour la première fois le cap des 50 milliards de dollars de revenus sur 12 mois. (source : Web Rank Info) » À l’aube de sa troisième décennie, il sera intéressant d’observer comment elle continuera à évoluer et à façonner notre monde.
« Last year, the platform topped the $50 billion mark in revenue over 12 months for the first time »
Want to know the best way to make puff pastry, watch the latest Miley Cyrus video, listen to a political debate or take a free yoga class? ‘Go to YouTube! In the beginning, this platform was the brainchild of three former PayPal employees: Chad Hurley, a fine arts graduate, Steve Chen and Jawed Karim, both engineers. They say there are no coincidences. In any case, sometimes it works out really well. Their idea was simple but bold: allow users to upload and share videos online via a platform. Put like that, the concept seems fairly simple, even rudimentary. But it quickly caught on, attracting millions of users and content creators. The first video to go online, ‘Me at the zoo’, was uploaded by Jawed Karim in April 2005, an 18-second clip that marked the beginning of a new era in visual communication. (https://www.youtube. com/watch?v=jNQXAC9IVRw)After that, things moved very quickly, and 2006 marked a decisive turning point for YouTube when, in October, Google acquired the platform for $1.65 billion in shares. Not only did the acquisition propel YouTube to the forefront of the world stage, it also enabled the company to integrate advanced resources and technologies designed to foster its development and expansion. It is diversifying, going beyond simple amateur videos to include professional content, music videos, documentaries and television programmes. Most YouTube videos and channels can be viewed by anyone. Only registered users can upload unlimited videos. With a Google account, you can also create an unlimited number of channels.
YouTube has played a central role in the emergence of a new kind of ‘celebrity’. Some of these ‘YouTubers’ - content creators who share their passion, expertise or daily lives - have built thriving careers thanks to the opportunity they have been given to reach an audience in the four corners of the world. Among them are PewDiePie, whose YouTube channel totals some thirty billion views, MrBeast, followed by some 341 million subscribers, the extravagant Jake Paul and his brother Logan, and Squeezie, alias Lucas Hauchard, who is also in the lead in France with 19.3 million subscribers. Thousands of videos are uploaded every day. Most garner an anecdotal number of views. Others go viral and have already revealed some big stars, such as Justin Bieber and Ed Sheeran. The YouTube phenomenon has also led to the birth of new industries, such as influencer marketing, where brands collaborate with these creators to place their products. Stromae was quick to understand how to use the platform to promote his album by generating buzz. The video for his ‘Formidable’ clip, in which he supposedly strolls down the street drunk, garnered two million views in two days. The mockumentary uses a hidden camera to denounce the excesses of the Internet. A number of passers-by took out their smartphones to film him rather than come to his aid when he came dangerously close to the tram line.
An educational tool
YouTube's impact is not limited to the entertainment industry. The platform has also revolutionised education and access to information. Millions of tutorials, online courses and lectures are now available free of charge, enabling anyone with an Internet connection to learn new skills or to educate themselves. Educational channels such as CrashCourse, launched by the Green brothers and featuring science and humanities courses, are a perfect example of this trend, making learning accessible and engaging. They are available in all areas: languages, sport, maths, cooking, DIY, etc.
The other side of the coin
There's no denying that YouTube has become a public utility in an increasingly connected world. However, its ubiquity is not without controversy. The platform has often been criticised for its content management, the misinformation it can generate, and copyright issues. The recommendation algorithms, while effective in keeping users engaged, have also been accused of favouring extreme or polarising content, exacerbating social and political divisions. All in all, YouTube's twenty years have seen a fascinating evolution. We have witnessed the metamorphosis from a simple video-sharing platform to a veritable cultural and social phenomenon. Its influence is undeniable, touching every aspect of our daily lives, from the way we consume content to the way we communicate and learn. ‘In December 2024, there were more than 2.5 billion active monthly users worldwide. YouTube is accessible in over 100 countries and available in 80 languages. 500 hours of video are published every minute. Last year, the platform topped the $50 billion mark in revenue over 12 months for the first time (source: Web Rank Info)’. As it enters its third decade, it will be interesting to see how it continues to evolve and shape our world.
Repenser le tourisme hôtelier, pour que les voyageurs comme les populations locales puissent chacun en tirer le meilleur, c'est ce que Thierry Teyssier a imaginé avec « 700 000 Heures Impact ».
Thierry Teyssier, créateur de 700 000 Heures Impact, n’a pas seulement réinventé l’hôtellerie, il a bouleversé la conception même du voyage. Son idée ? Créer un hôtel itinérant, qui se déplace à travers le monde pour s’ancrer dans des communautés locales, en harmonie avec leurs besoins et leur environnement. « L’hospitalité, c’est un état d’esprit, une manière de recevoir, et non pas quatre murs et un toit. », explique-t-il. « Dès lors, pourquoi ce ne serait pas l’hôtel qui se déplace vers les gens, plutôt que l’inverse ? » Cette réflexion a donné naissance à un concept audacieux, dont il a accepté de nous parler lors d’un passage à Paris, entre deux de ses voyages à travers le monde. Visionnaire dans le domaine du voyage de luxe, Thierry a d’abord marqué l’industrie avec la fondation de Dar Ahlam au Maroc en 2002, une propriété de luxe régulièrement classée parmi les meilleurs hôtels du monde. En 2007, il lance Romaneira au Portugal, puis, en 2015, il crée Memory Road, un road trip exclusif à travers le Maroc. En 2018, 700 000 Heures Impact émerge d’une réflexion plus large sur l’avenir du secteur touristique et des limites de son modèle traditionnel : « Au début, ça s’appelait simplement 700 000 Heures, la durée de vie d’un être humain sur Terre, » raconte-t-il. « La question était : qu'est-ce qu'on fait de ces heures ? Peut-être que ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité. » Cette réflexion profonde le pousse à repenser complètement l’hospitalité, dans un monde où le tourisme de masse menace trop souvent l'authenticité des lieux qu’il traverse.
Bouleverser les codes
Maroc, Dar Ahlam est un hôtel pas comme les autres
Quand on parle des hôtels créés par Thierry, ce n’est pas seulement le décor ou les équipements qui font la différence, mais l’expérience émotionnelle unique qu’ils offrent. « Dans mes hôtels au Maroc, les gens partent en pleurant », confie l’hôtelier, avec un sourire qui trahit à la fois la fierté et l’étrangeté de la situation. « Ce n’est pas parce qu’ils sont dans les plus beaux endroits du monde, mais parce qu’ils sont touchés. Leur cœur est touché. » Et pour cause, il ne s’agit pas d’un service classique : « Notre travail, c’est de faire lâcher prise aux clients sans leur dire », explique-t-il. « C’est de les émouvoir, de les distraire, de les sortir de leur quotidien. » Mais cette émotion peut parfois être une surprise pour les clients eux-mêmes : « Nous avons maintenant un procédé pour gérer les gens qui pleurent sur le parking. C’est un peu paradoxal, des gens qui sont contents mais qui pleurent. Il faut les accompagner dans ce détachement. » Il s’agit de laisser derrière soi un morceau de soi-même, comme un changement profond opéré par l’expérience vécue. C’est une forme de voyage intérieur, au-delà du simple déplacement géographique.
Un voyage de l’âme
Dans ses hôtels, Thierry a voulu faire table rase des conventions : pas de clés sur les portes, pas de réception, pas de check-in ou de check-out. Tout est conçu pour éliminer les contraintes et offrir une expérience sur-mesure. « On met en scène des tables à gauche, à droite, en fonction des envies des uns et des autres », précise-t-il. Chaque client se retrouve seul dans sa propre bulle, dans un espace où il peut se reconnecter à l’essentiel, loin du tumulte quotidien. Dans l'une de ses maisons au sud du Maroc, par exemple, il n’y a que trois chambres, et une seule est occupée à la fois. L'intimité est totale : « Quand tu es tout seul quelque part, tu es un voyageur. Si tu as un deuxième voyageur à côté de toi, tu deviens un touriste ».
Et cette exclusivité ne s’arrête pas là : « Je pense qu'on est l'hôtel où il y a le plus de couples qui font l'amour pendant les dîners... Parce que, tu vois, tu es dans une petite pièce sombre, isolée, avec des bougies et des coussins, et à un moment donné, il y a des choses qui se passent. » De ce fait, Thierry nous confie devoir parfois interrompre le service, pour « respecter » l'intimité des moments qui se créent : « Comme on a des personnes plus âgées, ça ne dure pas non plus trois plombes », ajoute-t-il en riant.
Cette exclusivité, loin d’être un simple jeu de rareté, est avant tout pensée pour préserver l’intégrité des lieux et de l’expérience : « Si on avait plus de chambres, ce ne serait plus le même endroit. Il faut respecter les lieux. Il faut préserver leur authenticité ». Thierry souhaite que chaque client vive une expérience véritablement rare et intime, à l’opposé de la foule et de l’agitation des destinations touristiques classiques.
Moteur du changement
Mais derrière cette quête de l’émotion, il y a un projet bien plus vaste : 700 000 Heures Impact. Un modèle qui va au-delà de l’hôtellerie, pour se transformer en un moteur de régénération pour les communautés locales. « L’hospitalité doit être au service du développement des communautés », insiste Thierry. « Elle ne doit pas être une fin en soi, mais un outil qui génère les premiers revenus, ceux qui permettent de financer d’autres projets. » C’est ainsi que le concept est né, en mélangeant des principes publics, privés et philanthropiques. L’idée est de créer des partenariats durables qui permettent aux communautés de devenir autonomes, sans que le tourisme ne soit la seule source de revenus. « Au début, 100 % des revenus passent par l’hospitalité », explique Thierry. « Mais au bout de quelques années, on veut que ce chiffre tombe à moins de 50 %, à terme à 10 %. »
« Dans mes hôtels au Maroc, les gens partent en pleurant. Ce n’est pas parce qu’ils sont dans les plus beaux endroits du monde, mais parce qu’ils sont touchés. Leur cœur est touché. »
« Je pense qu'on est l'hôtel où il y a le plus de couples qui font l'amour pendant les dîners... Parce que, tu vois, tu es dans une petite pièce sombre, isolée, avec des bougies et des coussins, et à un moment donné, il y a des choses qui se passent. »
Pour l’entrepreneur, cette transition passe par des initiatives concrètes, souvent liées à l’environnement et au patrimoine : « Par exemple, on a restauré un grenier collectif dans un village du Maroc. Ce grenier devient un point d'attraction pour les touristes. Ils y dorment avant de partir acheter les produits locaux à la coopérative. » Mais ces projets sont bien plus vastes : créations d’associations, élevage, agriculture, formations pour les femmes... Chaque initiative crée un cercle vertueux où l’hospitalité devient le catalyseur du développement local. « À Darahlam, mon hôtel achète leurs produits, les met à la carte, ce qui nous permet de les présenter à nos clients, qui, à leur tour, les achètent », souligne-t-il. « C’est un échange direct, où tout le monde bénéficie du projet, mais où c’est la communauté qui est aux commandes. »
Le voyage au service de l’Homme
Aujourd’hui, Thierry Teyssier ne parle plus simplement d’hôtellerie, mais de régénération, une approche du voyage qui va bien au-delà des clichés de l’industrie du tourisme. « Le tourisme a tout détruit pendant 50 ans », déploret-il. « C’est une activité d’extraction, on extrait la richesse sans la redistribuer. Quand c’est détruit, on se barre et on va ailleurs. » Avec 700 000 Heures Impact, il s'agit donc d’une reconsidération radicale de la manière dont le tourisme doit être pratiqué : non plus comme un processus de consommation mais comme un acte de respect, un échange authentique entre les voyageurs et les communautés : « Le voyage n'est pas du tourisme, je suis contre l'industrie du tourisme. Je suis pour l'âme du voyage. » Pour Thierry, l'hospitalité va bien au-delà du service. Elle touche à l'authenticité, à l'intimité, et à la rencontre vraie avec soi-même et les autres : « Je crois à l'intimité pour pouvoir vraiment profiter du moment avec les gens qu'on aime ». Célébré par Condé Nast Traveler en 2019 comme l’une des « 44 personnes qui changent notre façon de voyager », Thierry a étendu 700 000 Heures Impact à des destinations comme l’Italie, le Cambodge, le Brésil, le Japon et la France, tout en recevant un prix du magazine Tatler en 2022 pour son engagement envers les communautés et l’environnement.
Thierry Teyssier, creator of 700,000 Hours Impact, has not only reinvented the hotel business, he has turned the very concept of travel on its head. His idea? To create a travelling hotel that moves around the world to put down roots in local communities, in harmony with their needs and their environment. ‘Hospitality is a state of mind, a way of receiving, not four walls and a roof’, he explains. ‘So why shouldn't the hotel move towards the people, rather than the other way round? This reflection gave rise to a daring concept, which he agreed to talk to us about during a visit to Paris, between two of his journeys around the world.
A visionary in luxury travel, Thierry first made his mark on the industry with the founding of Dar Ahlam in Morocco in 2002, a luxury property consistently ranked among the world's best hotels. In 2007, he launched Romaneira in Portugal, followed in 2015 by Memory Road, an exclusive road trip across Morocco. In 2018, 700,000 Hours Impact emerged from a wider reflection on the future of the tourism sector and the limits of its traditional model: ‘In the beginning, it was simply called 700,000 Hours, the lifespan of a human being on Earth,’ he explains. ‘The question was: what do we do with these hours? Maybe it's not quantity that counts, but quality. This profound reflection led him to completely rethink hospitality, in a world where mass tourism all too often threatens the authenticity of the places it passes through.
When it comes to the hotels created by Thierry, it's not just the décor or the facilities that make the difference, but the unique emotional experience they offer. ‘In my hotels in Morocco, people leave crying,’ confides the hotelier, with a smile that betrays both the pride and the strangeness of the situation. ‘It's not because they're in the most beautiful places in the world, but because they've been touched. Their hearts are touched.’ And for good reason: this is
not a traditional service: ‘Our job is to get customers to let go without telling them,’ he explains. ‘Our job is to move them, to distract them, to take them out of their everyday lives. But this emotion can sometimes come as a surprise to the customers themselves: ‘We now have a process for dealing with people who cry in the car park. It's a bit of a paradox, people who are happy but crying. We have to help them to detach themselves.’ It's about leaving behind a piece of yourself, like a profound change brought about by the experience. It's a form of inner journey, more than just a geographical move.
In his hotels, Thierry wanted to do away with convention: no keys on the doors, no reception, no check-in or check-out. Everything is designed to eliminate constraints and offer a made-to-measure experience. ‘We set up tables to the left and to the right, depending on what people want,’ he explains. Each guest finds themselves alone in their own bubble, in a space where they can reconnect with what's essential, far from the hustle and bustle of everyday life. In one of his houses in southern Morocco, for example, there are only three bedrooms, and only one is occupied at a time. The privacy is total: ‘When you're all alone somewhere, you're a traveller. If you have a second traveller next to you, you become a tourist’. And this exclusivity doesn't stop there: ‘I think we're the hotel where the most couples make love during dinner... Because, you see, you're in a small, dark, isolated room, with candles and cushions, and at some point, things happen.’ As a result, Thierry confides in us that he sometimes has to interrupt the service to ‘respect’ the intimacy of the moments that are created: ‘As we have older people, it doesn't last three hours either,’ he adds with a laugh. This exclusivity, far from being a simple game of scarcity, is above all designed to preserve the integrity of the premises and the experience: ‘If we had more rooms, it wouldn't be the same place. You have to respect the place. You have to preserve their authenticity’. Thierry wants every guest to enjoy a truly rare and intimate experience, away from the crowds and hustle and bustle of traditional tourist destinations.
But behind this quest for emotion lies a much wider project: 700,000 Impact Hours. It's a model that goes beyond the hotel business to become a driving force for regeneration in local communities. ‘Hospitality must be at the service of community development,’ insists Thierry. ‘It shouldn't be an end in itself, but a tool that generates the first revenues, those that can finance other projects. This is how the concept was born, combining public, private and philanthropic principles. The idea is to create sustainable partnerships that enable communities to become self-sufficient, without tourism being the only source of income. ‘Initially, 100% of our income comes from hospitality,’ explains Thierry. ‘But after a few years, we want this figure to fall to less than 50%, and eventually to 10%.’
For the entrepreneur, this transition involves concrete initiatives, often linked to the environment and heritage: ‘For example, we restored a communal granary in a village in Morocco. This attic has become a magnet for tourists. They sleep there before setting off to buy local produce from the cooperative. But these projects are much more far-reaching: the creation of associations, livestock farming, agriculture, training for women... Each initiative creates a virtuous circle in which hospitality becomes the catalyst for local development. ‘In Darahlam, my hotel buys their products and puts them on the menu, which enables us to present them to our guests, who in turn buy them’, he points out. ‘It's a direct exchange, where everyone benefits from the project, but the community is in the driving seat.’
Today, Thierry Teyssier is no longer talking simply about hotels, but about regeneration, an approach to travel that goes far beyond the clichés of the tourism industry. ‘Tourism has destroyed everything for 50 years,’ he laments. ‘It's an extractive activity, extracting wealth without redistributing it. When it's destroyed, people leave and go somewhere else. 700,000 Impact Hours is a radical rethink of the way tourism should be practised: no longer as a consumption process, but as an act of respect, an authentic exchange between travellers and communities: ‘Travel is not tourism, I'm against the tourism industry. I'm in favour of the soul of travel. For Thierry, hospitality goes far beyond service. It's about authenticity, intimacy, and a genuine encounter with oneself and others: ‘I believe in intimacy so that you can really enjoy the moment with the people you love’. Celebrated by Condé Nast Traveler in 2019 as one of the ‘44 people changing the way we travel’, Thierry has extended 700,000 Impact Hours to destinations including Italy, Cambodia, Brazil, Japan and France, as well as receiving a Tatler magazine award in 2022 for his commitment to communities and the environment.
Saviez-vous que voyager est bon pour la santé ? Pas juste pour l’esprit, mais aussi pour le corps. Oui, c’est prouvé : voyager oblige notre cerveau à s'adapter à de nouveaux environnements, stimulant la création de nouvelles connexions neuronales et une meilleure flexibilité cognitive. Est-ce une raison valable pour poser des congés improvisés et sauter dans un avion direction l’inconnu ? Peut-être pas... Mais soyons honnêtes : qui ne rêve pas de soleil, de transats et de cocotiers ? Ce premier numéro de l’année est justement là pour ça. Parce que si on ne peut pas s’évader physiquement, autant le faire par la pensée, en laissant les pages de ce dossier voyages nous transporter.
Connaissez-vous Java ? Cette perle de l’Indonésie vous promet un dépaysement total entre ses volcans et ses temples millénaires. Ou peut-être préférez-vous la Laponie suédoise, avec ses aurores boréales et sa beauté sauvage ? Pour une évasion culinaire, envolez-vous – ou plutôt embarquez – vers l’Iris, un restaurant unique situé au cœur des fjords norvégiens. Et pour les amateurs d’histoire et de mystère, l’île de Pâques vous invite à découvrir les secrets enfouis derrière ses statues de pierre, témoins d’un passé fascinant.
Mais le voyage prend aussi vie à travers le grand écran. Ce numéro est l’occasion de rendre hommage à un réalisateur hors du commun : David Lynch. Maître de l’étrange et du fascinant, il a su créer des univers où le rêve et la réalité s’entrelacent avec une intensité captivante. Enfin, Zendaya, notre personnalité à l’honneur, se livre dans une interview exclusive, où elle revient sur sa carrière, ses valeurs et ses engagements. Alors, qu’il prenne vie sous le soleil ou qu’il se révèle au fil de ces pages, je vous souhaite un bon voyage.
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20 SAVEURS p. 20 Salmon eye
24 FASHION
p. 24 Chic sur toute la ligne p. 26 L'étoile des toiles
28 CULTURE
p. 28 L'art en robe haute couture p. 30 Wild at heart
34 DESIGN p. 34 Couleur café
36 JEWELERY p. 36 La séduction du serpent
38 DOSSIER SPÉCIAL VOYAGES
p. 38 L'île Mystérieuse p. 42 Jardin d'Eden p. 46 Paradis blanc
Le 23 janvier, le Premium Private Club a célébré son ouverture avec une belle soirée d'inauguration sur le thème de Casino Royal. En ouverture, les invités ont suivi la conférence d'un pilote instructeur Rafale, premier rendez-vous des rencontres des gentlemen extraordinaires.
Photos : Greg Thirion
Zendaya allie talent, charisme et engagement. Véritable icône de sa génération, elle brille autant sur les écrans que sur les tapis rouges.
Texte
Audrey Forman
Dans un paysage culturel en perpétuelle transformation, Zendaya s’est imposée, presque malgré elle, comme l’une des figures les plus marquantes de notre époque. Actrice, mannequin, chanteuse, elle est devenue une référence incontournable dans un univers de divertissement saturé. Plus qu'une simple star multitalentueuse, elle incarne aujourd'hui une véritable inspiration et une icône pour la génération Z.
Son influence est d’ailleurs immédiatement perceptible dans le choix de ses rôles. Que ce soit en incarnant MJ dans la saga Spider-Man, Rue dans la série télévisée acclamée Euphoria, Tashi dans Challengers, et bien sûr la guerrière énigmatique Chani dans la suite de Dune, la lauréate du Golden Globe, née en Californie, a constamment privilégié des personnages qui respirent la complexité et l'indépendance, tout en gardant cette capacité à sourire et à surprendre.
Zendaya est également une personne qui croit profondément au pouvoir de l'art et de l'engagement, et dont les projets ne se limitent pas à du simple divertissement. Lorsqu’elle ne répond pas à l’appel de la société pour plus de transparence, d’inclusivité et de sincérité sur les réseaux sociaux ; qu’elle ne travaille pas avec des marques de mode en insistant sur l’inclusivité des tailles et des modèles ; ou encore qu’elle n’entame pas des dialogues avec ses fans sur l’anxiété et l’acceptation de soi... Elle réalise un cinéma d’une qualité exceptionnelle.
: À mesure que votre carrière prend de l'ampleur, qu’est-ce qui vous motive à être chaque jour une meilleure actrice ?
Zendaya : En tant qu’artiste, mon objectif ultime est de créer un impact profond à travers mon travail. Je m'efforce de produire des œuvres qui émeuvent les gens, qui touchent leurs cœurs de manière inattendue. Mon travail est donc toujours une progression naturelle de cela, où je peux non seulement communiquer avec les gens, mais aussi les amener à penser différemment.
« Le fait de pouvoir me transformer en quelqu’un d’autre et de faire vivre son histoire est tout simplement extraordinaire. »
: Est-ce que cette vision influence le choix des rôles vers lesquels vous vous tournez ?
J’ai toujours été attirée par la narration et les personnages divers – c’est une passion profonde en moi. Depuis toute jeune, j’ai été captivée par la magie de tisser des récits et d’habiter les vies de personnes différentes. Le fait de pouvoir me transformer en quelqu’un d’autre et de faire vivre son histoire est tout simplement extraordinaire. C’est une expérience profonde qui me permet d'explorer les émotions humaines et les subtilités de la condition humaine.
: Que préférez-vous : un personnage intéressant ou une bonne intrigue ?
C’est une excellente question ! Je pense qu’en réalité, on ne peut vraiment se sentir satisfait qu’une fois un projet terminé, lorsque l’on sait qu’on a eu les deux. Quand l’un manque, c’est dommage – une occasion ratée. Tout commence cependant par l’histoire. Quand on s’immerge dans un récit bien construit, on se lance dans un voyage partagé avec les personnages, en vivant leurs triomphes et leurs tribulations. Chacun de nous a une histoire à raconter, et nous connaissons tous le pouvoir du storytelling – un pouvoir magique qui transcende les frontières et nous rapproche en tant qu’êtres humains. Il a cette capacité remarquable de combler les fossés, en favorisant l'empathie et la compréhension.
: On a beaucoup parlé de Dune : Deuxième partie en 2024, mais c'est finalement Challengers qui vous a rapprochée d’un autre Golden Globe (vous avez été nommée dans la catégorie de la meilleure actrice, mais avez perdu face à Demi Moore dans The Substance) Je suis très fière des deux films. Pour Dune, nous avons eu un réalisateur de rêve, Denis Villeneuve, et un casting magnifique avec Florence Pugh, Timothée Chalamet, Austin Butler, et bien d’autres. Je me sens très chanceuse d’en faire partie, et ce depuis le premier film, même si ma contribution à ce premier volet était seulement d’une semaine de travail. Mais avoir eu l’opportunité de m’investir davantage dans la deuxième partie, de comprendre les enjeux derrière chaque aspect du plateau et d'y jouer un rôle bien plus significatif m’a profondément remplie de gratitude et de reconnaissance. Challengers, c’était évidemment
un concept totalement différent. Une histoire d’amour sur fond de tennis. Mais une histoire dans laquelle l’intensité du sujet devait émerger à mesure que le film avançait. Il commence de manière légère et amusante, mais, à l’instar de la vie elle-même, il prend des tournures plus sombres, et j’ai adoré cette complexité, ce contraste entre ce qu’attend le spectateur et ce qu’il obtient réellement. Encore une fois, du point de vue du développement du personnage, c’était un rôle qui m’a absolument mise au défi – sans jeu de mots – et je suis fière de ce travail. C’est une transition solide vers des rôles plus matures et adultes, un pas vers une nouvelle phase de ma carrière, et c’était l’intention.
: En parlant de votre expérience sur le tournage, êtes-vous plutôt réservée et concentrée sur votre travail, ou avez-vous tendance à vous inspirer beaucoup des autres sur le plateau ? J’essaie toujours de prendre les conseils de chaque acteur que je rencontre et avec qui je travaille, car c’est l’un des moyens principaux pour s'améliorer dans ce métier. L’idée, c’est que, oui, je suis excitée et impressionnée par ces personnes incroyables, je les écoute attentivement, je me nourris de la bienveillance et des conseils qu’elles me donnent, et ensuite, j’espère pouvoir interpréter tout ça de la bonne manière, non seulement pour aider le projet sur lequel nous travaillons, mais aussi pour les projets futurs auxquels je participerai.
: C’est une manière assez mature de voir les choses...
C’est ainsi que je peux améliorer ce que je fais – en adoptant une vision plus mature, mais aussi en reconnaissant que je suis toujours en train d'apprendre et d'accumuler des connaissances. Je ne veux jamais être cette personne qui se prend de haut.
: Ces projets et d’autres semblent marquer une vraie séparation de style par rapport à Euphoria, non ?
Oui, c'était intentionnel. Je voulais m’éloigner de cette grande partie de ma vie et de ma carrière d’actrice. Je crois qu'il faut changer, évoluer et chercher de nouvelles directions pour vraiment grandir, donc il était évident que j’allais prendre un nouveau chemin.
: Euphoria s’adressait évidemment aussi à un public jeune... Bien sûr, bien qu'il y ait aussi des sujets et des thèmes dans Euphoria qui peuvent toucher tout le monde, quel que soit l’âge. La vie n'est pas un long fleuve tranquille pour qui que ce soit, mais je suis très heureuse qu'elle existe en tant que telle. Il y a des moments sombres et des thèmes sensibles dans Euphoria, et l’objectif du projet était d’aider les spectateurs à s’y identifier, même si certains peuvent ne pas vouloir y faire face. Comme pour beaucoup des projets auxquels je souhaite participer, il ne s’agit pas seulement de divertissement, mais d’offrir un déclencheur pour ceux qui ont vécu des expériences similaires.
: Vous ne vous considérez donc pas comme une actrice qui se limite à des rôles destinés à un type de public particulier ?
Je ne considère pas mon talent comme étant réservé à un public ou à une tranche d’âge spécifique, car la narration, c’est quelque chose d’universel –elle touche tout le monde, qu’on soit homme ou femme, jeune ou moins jeune. Je crois que ma génération incarne l’authenticité et l’honnêteté, et je pense que c’est quelque chose que les réseaux sociaux nous ont permis de vivre, tout comme d’autres évolutions. Nous sommes la génération qui a trouvé sa voix grâce à la technologie, là où, par le passé, cette partie de la société était souvent perçue comme ignorante ou mal informée. Mais on ne peut prouver une chose qu’en la mettant en lumière, et je crois qu’on y est parvenus.
: Pensez-vous que la transparence aide ?
La transparence n’est pas toujours de l’honnêteté, mais c’est en tout cas une voie plus directe vers l’honnêteté que ce que nous avions dans le passé, lorsque c’était facile de cacher ou de dissimuler la vérité. Je pense qu’en tant que société, nous sommes davantage configurés pour attendre un certain niveau de surveillance, de franchise et de responsabilité dans nos actions, parce qu’on ne peut plus trop cacher de choses maintenant. Et je crois que cette situation a ses avantages, mais aussi ses inconvénients, dans la vie.
: Vous pensez que le monde aurait besoin de plus d’honnêteté ?
Je suis contente, en tout cas, d’évoluer dans une industrie qui valorise le réalisme – je veux dire, une grande partie des films et des drames n’est qu’une représentation de la vie réelle. Je suis de plus en plus convaincue de l'importance capitale de l’honnêteté et de la vulnérabilité dans mon travail – il est essentiel de prendre le temps d'explorer en profondeur la psychologie, la compréhension, la peur, les désirs et les motivations. Je pense que les jeunes d’aujourd’hui sont très doués pour parler de leurs émotions et de leurs sentiments. Je sais que mes parents et d'autres aînés me racontaient qu'en dehors du cercle familial, ça n’avait pas toujours été aussi ouvert par le passé. Je crois que libérer cette honnêteté sur nos ressentis, sur la vie et sur nous-mêmes, ainsi que l’expression de la vulnérabilité, est crucial. La manière dont les
jeunes abordent la santé mentale est inspirante –nous avons une génération qui est presque fière d’exprimer ses failles. C’est merveilleux à voir, mais aussi inquiétant quand on réalise à quel point de nombreuses personnes sont profondément affectées par les défis de la vie moderne ; mais c’est ainsi que nous vivons.
: Évidemment, vous avez mentionné les réseaux sociaux et leur impact sur la manière dont les gens s’expriment et partagent leur vie en ligne...
Les réseaux sociaux dirigent tout. Surtout la manière dont nous commercialisons les films, la télévision, la musique – c’est impressionnant de voir à quel point tout cela a évolué au fil des années. Pourtant, une grande partie de moi reste nostalgique de la manière plus organique de découvrir le cinéma, à l'époque où je m'intéressais pour la première fois à l’industrie, au début du millénaire. Nous vivons dans un système où nous avons toujours été guidés par la puissance du marketing, mais je sens qu’aujourd’hui, la représentation dans les médias n’est plus simplement une question de divertissement –elle a un pouvoir et une importance immenses pour façonner les normes, les perceptions et les aspirations de la société.
: Et ce changement peut être tellement puissant...
Bien sûr. En tirant parti de leur visibilité et de leur plateforme, les individus peuvent créer un effet boule de neige, inspirant les autres à rejoindre la lutte pour plus de représentation et de justice sociale.
Zendaya has established herself—almost unintentionally—as one of the most influential figures of our time. Actress, model, and singer, she has become an essential reference in an entertainment industry overflowing with talent. More than just a multi-talented star, she is now a true inspiration and an icon for Generation Z. Her influence is immediately apparent in her choice of roles. Whether portraying MJ in the Spider-Man saga, Rue in the acclaimed television series Euphoria, Tashi in Challengers, or the enigmatic warrior Chani in the Dune sequel, the Golden Globe-winning Californian actress has consistently chosen characters that embody complexity and independence while retaining her ability to captivate and surprise.
Zendaya is also someone who deeply believes in the power of art and activism, and her projects extend beyond mere entertainment. When she’s not advocating for transparency, inclusivity, and authenticity on social media, collaborating with fashion brands to promote size diversity, or engaging in conversations with fans about anxiety and self-acceptance, she is delivering outstanding cinematic performances.
« Nous sommes la génération qui a trouvé sa voix grâce à la technologie, là où, par le passé, cette partie de la société était souvent perçue comme ignorante ou mal informée. »
: As your career continues to grow, what motivates you to become a better actress every day?
Zendaya : As an artist, my ultimate goal is to create a profound impact through my work. I strive to produce pieces that move people, that touch their hearts in unexpected ways. My work is always a natural progression of that goal—where I can not only connect with people but also encourage them to think differently.
: Does this vision influence the roles you choose?
I’ve always been drawn to storytelling and diverse characters—it’s a deep passion of mine. Since I was young, I’ve been captivated by the magic of weaving narratives and inhabiting the lives of different people. Being able to transform into someone else and bring their story to life is simply extraordinary. It’s a profound experience that allows me to explore human emotions and the nuances of the human condition.
: What do you prefer: an interesting character or a strong storyline?
That’s a great question! I think, in reality, you can only feel truly satisfied when a project gives you both. If one is missing, it’s a shame—an opportunity lost. But everything starts with the story. When you immerse yourself in a well-crafted narrative, you embark on a journey alongside the characters, experiencing their triumphs and struggles. We all have a story to tell, and we all know the power of storytelling—a magical force that transcends boundaries and brings us closer together as human beings. It has this remarkable ability to bridge gaps, fostering empathy and understanding.
: There has been a lot of talk about Dune: Part Two in 2024, but ultimately, Challengers brought you closer to another Golden Globe (you were nominated for Best Actress but lost to Demi Moore in The Substance).
I’m incredibly proud of both films. With Dune, we had a dream director, Denis Villeneuve, and an amazing cast—Florence Pugh, Timothée Chalamet, Austin Butler, and many others. I feel very lucky to be part of it, ever since the first film, even though my contribution to that one was just a week of work. But having the opportunity to be more involved in the second part, to understand the stakes behind every aspect of the set, and to play a much more significant role was truly fulfilling and humbling.
Challengers was, of course, a completely different concept—a love story set against the backdrop of tennis. But it’s a story where the intensity builds as the film progresses. It starts off light and fun, but, much like life itself, it takes darker turns. I loved that complexity, that contrast between what the audience expects and what they actually get. Once again, from a character development perspective, it was a role that absolutely challenged me—no pun intended—and I’m proud of that work. It’s a solid transition into more mature, adult roles, a step toward a new phase of my career, and that was the intention.
: When it comes to your experience on set, are you more reserved and focused on your work, or do you find yourself drawing a lot of inspiration from others around you?
I always try to take advice from every actor I meet and work with because it’s one of the main ways to improve in this profession. The idea is that, yes, I’m excited and in awe of these incredible people—I listen carefully, I absorb the kindness and wisdom they share with me, and then I hope I can interpret it all in the right way. Not just to contribute to the project we’re working on, but also for the future projects I’ll be a part of.
: That’s a pretty mature way of looking at things...
That’s how I can improve at what I do—by adopting a mature perspective but also by acknowledging that I’m constantly learning and accumulating knowledge. I never want to be the person who thinks they know it all.
: These projects, among others, seem to mark a real stylistic shift from Euphoria, don’t they?
Yes, and that was intentional. I wanted to step away from that big part of my life and my acting career. I believe that to truly grow, you have to change, evolve, and seek new directions. So, naturally, I was going to take a different path.
: Euphoria was, of course, aimed at a younger audience...
Of course, though Euphoria also explored themes that could resonate with anyone, regardless of age. Life isn’t easy for anyone, but I’m very happy that the show exists as it does. There are dark moments and sensitive topics in Euphoria, and the goal of the project was to help audiences connect with those experiences, even if some people might not want to face them. Like many of the projects I want to be part of, it’s not just about entertainment—it’s about creating a catalyst for those who have been through similar struggles.
: So you don’t see yourself as an actress who only takes on roles meant for a specific type of audience?
I don’t see my talent as something limited to a particular audience or age group because storytelling is universal—it resonates with everyone, regardless of gender or age. I think my generation embodies authenticity and honesty, and I believe social media has allowed us to experience that, just as other societal shifts have. We’re the generation that found its voice through technology, whereas in the past, young people were often perceived as uninformed or unheard. But you can only prove something by bringing it into the light, and I think we’ve done that.
: Do you think transparency helps? Transparency isn’t always the same as honesty, but it’s definitely a more direct path to honesty than what we had before when it was easier to hide or distort the truth. I think, as a society, we’ve become more accustomed to expecting a certain level of scrutiny, openness, and accountability in our actions because it’s much harder to conceal things now. And I believe that comes with both advantages and disadvantages in life.
« We’re the generation that found its voice through technology, whereas in the past, young people were often perceived as uninformed or unheard. »
: Do you think the world needs more honesty?
I’m grateful, at least, to be working in an industry that values realism—I mean, so much of film and drama is just a reflection of real life. I’m increasingly convinced of the importance of honesty and vulnerability in my work. It’s essential to take the time to deeply explore psychology, understanding, fear, desires, and motivations. I think young people today are really good at expressing their emotions and feelings. I know my parents and other older generations have told me that outside of family circles, it wasn’t always this open in the past. I believe that embracing honesty about our feelings, our lives, and ourselves, as well as expressing vulnerability, is crucial. The way young people today approach mental health is inspiring—we have a generation that is almost proud to share their struggles. It’s wonderful to see, but it’s also concerning when you realize just how deeply many people are affected by the challenges of modern life. But that’s the world we live in.
: You mentioned social media and its impact on how people express themselves and share their lives online...
Social media drives everything—especially how we market films, television, and music. It’s fascinating to see how much that has evolved over the years. But a part of me is still nostalgic for the more organic way of discovering cinema, back when I was first getting interested in the industry in the early 2000s. We’ve always lived in a system influenced by the power of marketing, but today, representation in the media isn’t just about entertainment—it holds immense power in shaping societal norms, perceptions, and aspirations.
: And that kind of change can be so powerful...
Absolutely. By leveraging their visibility and platforms, individuals can create a ripple effect, inspiring others to join the fight for greater representation and social justice.
Elizabeth Friedman, pionnière de la cryptographie, a joué un rôle clé dans le décryptage de messages secrets durant les guerres mondiales, mais son génie est resté longtemps ignoré.
« Alors que la marine lui fait signer un document pour qu’elle ne parle à personne de sa victoire. J. Edgar Hoover, directeur du FBI, s’arroge les mérites de ses découvertes. Pendant 62 ans, le gouvernement américain gardera d’ailleurs secret son travail exceptionnel. »
Certains héros ne portent pas de capes. Elizabeth Friedman en est un parfait exemple. Cryptanalyste de génie, elle joue un rôle crucial durant les deux guerres mondiales, démantèle des réseaux criminels d'envergure et sauve des milliers de vies. Pourtant, son nom reste méconnu, effacé par le sexisme de son époque et par des systèmes patriarcaux qui occultent ses incroyables réalisations. Aujourd'hui, grâce aux recherches de l'écrivain Jason Fagone, son histoire sort de l’ombre. Son livre The Woman Who Smashed Codes nous dévoile son parcours exceptionnel.
Née en 1892 dans l'Indiana, Elisabeth Smith est une jeune femme avide de connaissances, passionnée par la poésie et les langues. Après des études de grec et de littérature anglaise, elle se rend à Chicago en 1916 pour trouver du travail. C’est là qu’un bibliothécaire, impressionné par sa passion pour Shakespeare, la met en relation avec George Fabyan, un industriel excentrique convaincu qu'un code secret se cache dans les pièces du poète, prouvant qu’elles ont été écrites par Francis Bacon. Il confie à Elisabeth la mission d'élucider ce mystère. La jeune femme plonge alors dans le monde de la cryptographie et apprend à déchiffrer des codes, munie, tout simplement, d’un crayon et de papier.
C’est également au laboratoire de recherche de Fabyan, le Riverbank Laboratory, qu'Elisabeth rencontre William Friedman. Leurs échanges intellectuels se transforment en une collaboration fructueuse, et en 1917, ils se marient. Mais cette même année marque également l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, et le pays n’est pourtant pas prêt à mener une guerre d’informations. George Fabyan fonde alors la première unité de décryptage du pays et confie sa direction à Elizabeth et William. Le couple se consacre à l’approfondissement de leurs connaissances en cryptanalyse, en utilisant notamment l’analyse fréquentielle pour décoder les messages. Ils finissent par créer leur propre méthode et enregistrent leurs découvertes dans huit volumes. Ensemble, ils jettent les bases de la cryptographie moderne. Après la guerre, Elizabeth et William s’installent à Washington. Après avoir mis au monde deux enfants, elle répond en 1925 à un appel urgent de la Garde côtière, qui lutte contre la montée du trafic illégal d'alcool pendant la Prohibition. Elizabeth déchiffre des milliers de messages codés envoyés par les contrebandiers, permettant à la Garde de démanteler leurs réseaux. En 1931, elle devient la responsable de la première unité officielle de cryptographie de la Garde côtière, un rôle déterminant dans la lutte contre le crime organisé, notamment contre Al Capone. Pourtant, son salaire reste bien inférieur à celui de son mari.
Le début de la Seconde Guerre mondiale la place à nouveau au cœur de l’action. Alors que William Friedman lutte contre une dépression nerveuse liée au stress de ses propres missions de décryptage, Elizabeth prend en charge les communications secrètes entre espions nazis en Amérique du Sud et l’Allemagne. En 1941, après l'attaque de Pearl Harbor, Elisabeth fait une découverte capitale : un message codé des nazis concernant le Queen Mary, un navire de guerre transportant des troupes alliées. Grâce à ses compétences, elle permet de changer le cap du navire et de le protéger des attaques ennemies, sauvant ainsi la vie de 8 000 soldats. Alors que la marine lui fait signer un document pour qu’elle ne parle à personne de sa victoire. J. Edgar Hoover, directeur du FBI, s’arroge les mérites de ses découvertes. Pendant 62 ans, le gouvernement américain gardera d’ailleurs secret son travail exceptionnel. Malgré ces injustices, Elisabeth Friedman laisse un héritage fondamental dans le domaine de la cryptographie. Ses travaux jettent les bases de la cryptanalyse moderne et de l’intelligence militaire. En 1952, la création de la National Security Agency (NSA) aux États-Unis, l’une des plus puissantes agences de renseignement au monde, s’appuie largement sur les méthodes qu’Elisabeth et son mari ont développées.
Some heroes don’t wear capes. Elizabeth Friedman is a perfect example. A brilliant cryptanalyst, she played a crucial role during both World Wars, dismantling large-scale criminal networks and saving thousands of lives. Yet, her name remains largely unknown, erased by the sexism of her time and patriarchal systems that overshadowed her incredible achievements. Today, thanks to the research of author Jason Fagone, her story is coming to light. His book The Woman Who Smashed Codes reveals her extraordinary journey. Born in 1892 in Indiana, Elisabeth Smith was a young woman eager for knowledge, passionate about poetry and languages. After studying Greek and English literature, she moved to Chicago in 1916 to find work. It was there that a librarian, impressed by her passion for Shakespeare, connected her with George Fabyan, an eccentric industrialist who believed that a secret code was hidden in the poet’s works, proving they were written by Francis Bacon. He entrusted Elisabeth with the task of solving this mystery. The young woman then immersed herself in the world of cryptography and learned to decipher codes, armed only with a pencil and paper.
It was also at Fabyan’s research laboratory, the Riverbank Laboratory, that Elisabeth met William Friedman. Their intellectual exchanges turned into a fruitful collaboration, and in 1917, they married. That same year marked the entry of the United States into World War I, but the country was not yet prepared for a war of information. George Fabyan then founded the first cryptography unit in the country and entrusted Elizabeth and William with its leadership. The couple dedicated themselves to deepening their knowledge of cryptanalysis, using techniques like frequency analysis to decode messages. They eventually created their own method and recorded their findings in eight volumes. Together, they laid the foundations of modern cryptography. After the war, Elizabeth and William settled in Washington. After having two children, she answered an urgent call from the Coast Guard in 1925, which was struggling against the rising tide of illegal alcohol trafficking during Prohibition. Elizabeth deciphered thousands of coded messages sent by smugglers, helping the Coast Guard dismantle their networks. In 1931, she became the head of the Coast Guard’s first official cryptography unit, playing a key role in the fight against organized crime, including Al Capone. Yet, her salary remained far lower than her husband’s.
The start of World War II placed her once again at the heart of the action. While William Friedman struggled with a nervous breakdown due to the stress of his own cryptographic missions, Elizabeth took charge of decoding secret communications between Nazi spies in South America and Germany. In 1941, after the attack on Pearl Harbor, Elisabeth made a crucial discovery: a coded Nazi message regarding the Queen Mary, a warship transporting Allied troops. Thanks to her skills, she was able to alter the ship's course and protect it from enemy attacks, saving the lives of 8,000 soldiers. Meanwhile, the Navy had her sign a document to prevent her from talking about her success. J. Edgar Hoover, the FBI director, took credit for her discoveries. For 62 years, the U.S. government kept her exceptional work secret. Despite these injustices, Elisabeth Friedman left a foundational legacy in the field of cryptography. Her work laid the groundwork for modern cryptanalysis and military intelligence. In 1952, the creation of the National Security Agency (NSA) in the United States, one of the world’s most powerful intelligence agencies, was largely based on the methods developed by Elisabeth and her husband.
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Suspendu au-dessus des eaux du fjord Hardangerfjord en Norvège, l'Iris vous convie à une odyssée culinaire unique en son genre.
« Chaque assiette, préparée avec des ingrédients locaux et de saison, raconte une histoire poignante autour de la crise alimentaire mondiale. »
En forme de sphère argentée et représentant l'œil d’un poisson, cette structure futuriste semble flotter entre le ciel et la mer. Il est presque difficile d’imaginer qu’à l’intérieur, on peut tant y déguster un menu gastronomique qu’y suivre un cours d’aquaculture. Tel est pourtant l’objectif du Salmon Eye, ce bâtiment conçu par le cabinet d'architecture danois Kvorning Design en collaboration avec Eide Fjordbruk : informer et sensibiliser ses visiteurs sur la durabilité et à la préservation des écosystèmes marins.
À travers ses expositions et ses initiatives éducatives, le centre encourage en effet les débats sur l’industrie de la pêche, ses impacts environnementaux et les solutions pour nourrir la planète de manière responsable. Mais il abrite également un restaurant étoilé hors du commun, l’Iris, chapeauté par la cheffe Anika Madsen. Portant une vision éco responsable, elle propose un menu de dégustation exceptionnel composé de 18 plats. Chaque assiette, préparée avec des ingrédients locaux et de saison, raconte une histoire poignante autour de la crise alimentaire mondiale, tout en mettant en avant des solutions durables pour préserver l’industrie alimentaire.
L'expérience débute par une excursion en bateau électrique depuis la pittoresque ville de Rosendal, suivie d'une escale au hangar à bateaux de la cheffe Madsen sur l'île de Snilstveitøy, où un premier aperçu du menu est présenté, accompagné d’une collation de bienvenue. Puis cap sur le Salmon Eye, où l’aventure prend une dimension multisensorielle sous-marine avant de se poursuivre dans la salle à manger. Là, des vues imprenables sur le fjord et les montagnes environnantes servent de toile de fond au dîner. Avec une capacité limitée à 24 convives par service, cette expérience intime est une invitation à redécouvrir l’art de la haute cuisine dans un cadre unique et privilégié.
Shaped like a silver sphere and resembling the eye of a fish, this futuristic structure seems to float between the sky and the sea. It's almost hard to imagine that inside, you can not only enjoy a gourmet menu but also take an aquaculture course. Yet, this is precisely the goal of Salmon Eye, a building designed by the Danish architecture firm Kvorning Design in collaboration with Eide Fjordbruk: to inform and raise awareness about sustainability and the preservation of marine ecosystems.
Through its exhibitions and educational initiatives, the center fosters important discussions on the fishing industry, its environmental impacts, and sustainable solutions for feeding the planet responsibly. But it also houses a truly exceptional Michelin-starred restaurant, Iris, led by Chef Anika Madsen. With an eco-conscious vision, she offers a remarkable 18-course tasting menu. Each dish, crafted from locally sourced and seasonal ingredients, tells a poignant story about the global food crisis while highlighting sustainable solutions to preserve the future of the food industry.
The experience begins with an electric boat ride from the charming town of Rosendal, followed by a stop at Chef Madsen's boathouse on Snilstveitøy Island, where a first taste of the evening's menu is served along with a welcome snack. Next, guests head to Salmon Eye, where the adventure takes on a multisensory underwater dimension before continuing in the dining room. There, breathtaking views of the fjord and surrounding mountains provide the perfect backdrop for the dinner. With a limited capacity of just 24 guests per seating, this intimate experience invites you to rediscover the art of fine dining in a truly unique and privileged setting.
Les vêtements à rayures font un retour triomphal sur les podiums cette saison, réintroduisant un motif intemporel avec une touche de modernité qui séduira les amateurs de mode en quête de lignes audacieuses et de contrastes visuels.
HISTOIRE | JEAN
Né comme un uniforme de travail, le jean a traversé les siècles et les époques pour devenir un emblème mondial, un objet de mode, mais aussi un miroir des changements sociaux et culturels.
Dans les années 1870, Jacob Davis, un tailleur d'origine lettone, confectionne des pantalons en toile résistante pour les mineurs californiens. Mais il rencontre un problème majeur : les poches se déchirent rapidement sous la pression. C’est là qu’il a l’idée révolutionnaire de renforcer les coutures avec des rivets en cuivre, une innovation technique qui transforme ce vêtement de travail ordinaire en une pièce bien plus durable.
Cependant, Davis ne peut pas financer le brevet de son invention. Il se tourne alors vers Levi Strauss, un commerçant d’origine allemande qui vend des tissus à San Francisco. Ensemble, en 1873, ils déposent le brevet des rivets en cuivre pour les pantalons, un geste décisif qui marque la naissance du jean tel que nous le connaissons aujourd’hui. Si Strauss est souvent reconnu comme l’inventeur du jean, c’est en réalité grâce à la brillante idée de Davis que le denim devient un vêtement révolutionnaire.
En 1903, le brevet tombe dans le domaine public et toutes les marques de jeans américaines s’y sont préparées en adoptant l’incontournable rivet. Une véritable stimulation de la concurrence permet de diversifier l’offre et le marché du jean décolle.
L'icône de la rébellion
Dans les années 1950, le jean se métamorphose grâce à Hollywood. Marlon Brando, James Dean puis Elvis Presley déploient leur charme dans des films où ils incarnent des jeunes turbulents défiant l’autorité. Le jean devient le vêtement des « bad boys », des anti-héros qui renvoient l’image d’une jeunesse en pleine révolte. Les adolescents du monde entier commencent à l’adopter. Les parents le voient comme un signe de mauvaise conduite, les jeunes comme un vêtement cool et rock’n’roll. Le jean prend encore une autre dimension dans les années 60 : celle de la contestation. Porté par des générations qui rejettent les normes établies, il devient un symbole de liberté d’expression et de remise en question des conventions sociales. Dans les universités, les écoles, et au sein des mouvements de contestation, le jean se porte comme une armure contre la guerre du Vietnam et les injustices raciales.
Symbole de liberté
Dans les années 1970, le jean devient un symbole de liberté. Il accompagne l’émancipation de la femme, à l'image de Jane Birkin, et s'impose comme l'emblème du mouvement hippie, prônant la paix, l'amour et la rébellion contre les normes sociales. Le jean se réinvente dans des styles plus créatifs, comme les pantalons pattes d'éléphant, et se pare de couleurs, de fleurs brodées et de perles, devenant ainsi un vêtement à la fois politique et esthétique, porteur des idéaux de la contre-culture.
Essor commercial
Le jean devient un véritable incontournable de la mode dans les années 1980 et 1990, envahissant les couvertures de magazines et les publicités. Calvin Klein est l’un des premiers créateurs à faire défiler des jeans sur ses podiums, suivis de grandes marques comme Wrangler, Levi's, Diesel et Guess, qui diversifient leurs collections pour
répondre à une demande grandissante. Le denim se décline alors dans une multitude de styles et de coupes : slim, bootcut, baggy, destroyed, etc. À partir des années 2000, les jeans skinny et taille basse connaissent un immense succès, devenant des classiques populaires, portés par des célébrités et un large public.
Dans les années 2010, le jean voit un retour du vintage, avec l’émergence de styles plus larges, comme les mom jeans et les jeans vintage, inspirés des années 90. Toujours aussi emblématique, il s'impose aujourd’hui comme un incontournable de la mode contemporaine, constamment réinventé pour s’adapter aux tendances du moment.
peace, love, and rebellion against social norms. The jean reinvented itself in more creative styles, such as bell-bottom pants, and adorned itself with colors, embroidered flowers, and beads, becoming both a political and aesthetic garment that carried the ideals of the counterculture.
In the 1980s and 1990s, the jean became a true fashion staple, gracing the covers of magazines and dominating advertisements. Calvin Klein was one of the first designers to showcase jeans on his runway, followed by major brands like Wrangler, Levi’s, Diesel, and Guess, which diversified their collections to meet growing demand. Denim was offered in a variety of styles and cuts: slim, bootcut, baggy, destroyed, etc. By the 2000s, skinny jeans and low-rise jeans became immensely popular, becoming wardrobe staples worn by celebrities and a broad audience.
In the 1870s, Jacob Davis, a Latvian-born tailor, made durable canvas pants for Californian miners. However, he faced a major problem: the pockets tore quickly under pressure. It was then that he had the revolutionary idea to reinforce the seams with copper rivets, a technical innovation that transformed this ordinary work garment into a much more durable piece of clothing. However, Davis could not afford to finance the patent for his invention. He turned to Levi Strauss, a German-born merchant who sold fabric in San Francisco. Together, in 1873, they filed for the patent for copper rivets in pants, a decisive move that marked the birth of the jean as we know it today. While Strauss is often credited as the inventor of the jean, it was Davis's brilliant idea that truly made denim a revolutionary garment. In 1903, the patent expired and fell into the public domain, and all American jean brands were prepared for this by adopting the iconic rivet. This created a boost in competition, diversifying the market and leading to the rapid rise of the jean industry.
In the 1950s, the jean underwent a transformation thanks to Hollywood. Marlon Brando, James Dean, and later Elvis Presley, all showcased their charm in films where they played rebellious youths defying authority. The jean became the uniform of "bad boys," anti-heroes who symbolized a generation in revolt. Teenagers worldwide began to adopt it. Parents saw it as a sign of misbehavior, while young people embraced it as a cool and rock’n’roll garment.
In the 1960s, the jean took on another dimension: that of protest. Worn by generations rejecting established norms, it became a symbol of freedom of expression and the questioning of social conventions. On university campuses, in schools, and within protest movements, the jean was worn as armor against the Vietnam War and racial injustices.
In the 1970s, the jean became a symbol of freedom. It accompanied the emancipation of women, as exemplified by Jane Birkin, and became the emblem of the hippie movement, advocating
In the 2010s, the jean saw a return to vintage styles, with the emergence of looser fits like mom jeans and vintage-inspired jeans from the 90s. Still as iconic as ever, it remains a key element of contemporary fashion, constantly reinvented to adapt to current trends.
ART | EXPOSITION
Le Musée du Louvre, véritable sanctuaire de l’Histoire, inaugure une exposition inédite qui fusionne deux univers de prestige : celui de l’art et de la mode. Intitulée Louvre Couture, l’évènement nous invite à découvrir les liens fascinants entre les chefs-d'œuvre du Musée et les créations des plus grands couturiers de la planète.
Pour la première fois de son histoire, le plus grand musée du monde ouvre ses portes à l'univers prestigieux de la haute couture. Pendant six mois, une centaine de créations emblématiques des maisons de couture les plus renommées seront exposées au cœur même des collections permanentes du musée. Cette rencontre inédite révèle comment les couturiers, à l’instar de Jean Paul Gaultier, Maria Grazia Chiuri ou encore John Galliano, puisent dans le riche patrimoine artistique pour nourrir leur créativité.
À travers une scénographie délicate et raffinée, les visiteurs peuvent découvrir ces pièces exceptionnelles autour de grands thèmes chronologiques. Des créations du Moyen Âge et de Byzance, aux robes et accessoires des XVIIIe et XIXe siècles, chaque étape du parcours fait écho aux périodes artistiques et culturelles qu’elles traversent.
Dans la salle Charles-Quint, une robe-armure imprimée en 3D de la collection haute couture automne-hiver 2023-2024 de Balenciaga se distingue avec force, tranchant avec les pièces historiques environnantes et créant un contraste saisissant entre l'héritage classique et l'audace de l'avant-garde.
Exposée dans l'ancienne salle du Conseil d'État devant le portrait de Louis XIV, une robe de John Galliano fait écho à la collection haute couture automne-hiver 2006-2007 de Christian Dior, présentée par le créateur en 2006. Cette pièce, inspirée de la Renaissance italienne, est brodée d'un lion et réalisée dans un tissu argenté dégradé de bleu. Un heaume romain complète l'ensemble, accentuant son allure de guerrière, incarnant ainsi la vision de femmes combattantes qui défilèrent sur le podium à l'époque.
La collection haute couture automne-hiver 1990-1991 de Givenchy se trouve face à une armoire en forme de char d'Apollon, réalisée par l'ébéniste AndréCharles Boulle vers 1700, créant un dialogue saisissant entre l'élégance intemporelle de la mode et le raffinement du mobilier baroque. Cet événement exceptionnel, qui invite à redécouvrir l'interconnexion entre ces deux univers, se tiendra jusqu'au 21 juillet 2025.
For the first time in its history, the world’s largest museum opens its doors to the prestigious world of haute couture. For six months, a hundred iconic creations from the most renowned fashion houses will be displayed at the very heart of the museum’s permanent collections. This unprecedented encounter reveals how couturiers such as Jean Paul Gaultier, Maria Grazia Chiuri, and John Galliano draw inspiration from the rich artistic heritage to fuel their creativity.
Through a delicate and refined scenography, visitors will have the opportunity to explore these exceptional pieces, organized around major chronological themes. From creations of the Middle Ages and Byzantium to 18th and 19thcentury dresses and accessories, each step of the journey resonates with the artistic and cultural periods it traverses.
In the Charles-Quint room, a suit of armor-dress from Balenciaga’s autumnwinter 2023-2024 haute couture collection stands out, facing a historical piece attributed to Henry II, creating a striking contrast between tradition and avant-garde.
Displayed in the former Council of State room, in front of the portrait of Louis XIV, a dress by John Galliano echoes the autumn-winter 2006-2007 haute couture collection of Christian Dior, presented by the designer in 2006. Inspired by the Italian Renaissance, this piece is embroidered with a lion and made from a silver fabric fading into blue. A Roman helmet completes the look, enhancing its warrior-like appearance, embodying the vision of fighting women who once strutted down the runway.
Givenchy's autumn-winter 1990-1991 haute couture collection is displayed facing an Apollo chariot-shaped cabinet by the cabinetmaker André-Charles Boulle (c. 1700), creating a striking dialogue between the timeless elegance of fashion and the refinement of baroque furniture.
This exceptional event, which invites visitors to rediscover the interconnection between these two worlds, will run until July 21, 2025.
Ci-dessus : Paco Rabanne, Balenciaga, Loewe et Gareth Pugh.
CINÉMA | DAVID LYNCH
AFigure emblématique d’un art qui défie les conventions, David Lynch s’est éteint ce 16 janvier à l’âge de 78 ans. Au-delà de sa réputation de réalisateur inclassable, c’est l’intensité de son univers visuel et sonore qui a marqué durablement ceux qui ont croisé sa route.
Texte Audrey Forman Photo Msubrizi
vant de marquer le cinéma avec Eraserhead ou Mulholland Drive, il aborde la caméra comme un pinceau, faisant du film une extension de la peinture. Pour lui, le cinéma n’est qu’une branche des beaux-arts, un terrain qu’il affectionne depuis l’enfance et qu’il découvre davantage à l'Académie de Pennsylvanie. Ses premières explorations visuelles ne sont pas des films, mais des courtsmétrages d’animation, où il transpose son univers pictural en mouvement.
L’angoisse comme matrice
C’est en 1977, avec Eraserhead, que David Lynch s’impose véritablement sur la scène cinématographique. Tourné en noir et blanc et entièrement autoproduit, ce premier long-métrage – qu'il considère comme le plus spirituel de sa carrière – émerge avant tout d’une expérience personnelle intense : marié à 21 ans, père à 22, Lynch passe une partie de sa jeunesse à Philadelphie, une ville qu’il trouve sombre et dangereuse, et élève sa fille Jennifer, née avec les pieds bots sévères, dans un mariage qui se désagrège. Ce contexte difficile devient le terreau fertile du scénario d'Eraserhead, où un jeune homme, confronté à la paternité et au désarroi conjugal, sombre dans un univers de fantasmes et de cauchemars. Le film trouve son public dans la communauté punk émergente de Los Angeles, et l’adjectif “lynchien” entre alors dans le dictionnaire.
Hollywood, du rêve au cauchemar
Les portes d'Hollywood s’ouvrent ensuite à Lynch. Mel Brooks, convaincu par son talent singulier, lui confie la réalisation d’Elephant Man (1980). Le projet audacieux est inspiré de
la vie de Joseph Merrick, un homme victime de difformités extrêmes, réduit à être une attraction de foire dans l’Angleterre victorienne. Si Elephant Man interroge indéniablement la monstruosité physique et la beauté intérieure, il représente aussi un tournant pour Lynch, qui parvient à fusionner sa signature visuelle poétique avec un style narratif plus classique, tout en préservant cette atmosphère étrange et profondément émotive qui lui est propre. La reconnaissance critique est immédiate, et cette réussite lui donne la confiance nécessaire pour poursuivre son exploration artistique. En 1984, la société Dino De Laurentiis lui confie la réalisation de Dune, mais ce film se solde par un échec retentissant. Soumis à un montage sur lequel il n’a aucun contrôle, Lynch découvre la brutalité de la logique industrielle d’Hollywood. Il considérera ce tournage comme le plus traumatisant de sa carrière.
Le renouveau lynchien
Le réalisateur prend un tournant majeur dans sa carrière avec Blue Velvet (1986), un thriller psychologique qui marque son retour à un style plus personnel et radical. Le film, avec ses personnages inquiétants et sa violence, est un véritable choc pour le public. Lynch s’impose comme un réalisateur d’un genre à part, mêlant une esthétique soignée et une atmosphère de plus en plus étrange, et introduit un univers de rêves et de cauchemars de plus en plus caractéristique de son cinéma. Le film connaît un succès critique, bien que sa violence et ses thèmes déstabilisants suscitent aussi de vives controverses.
En 1990, Lynch s’attaque au petit écran et révolutionne le monde des séries. La diffusion du premier épisode de Twin Peaks sur la chaîne ABC réunit 34 millions de téléspectateurs. L’iconique
enquête sur le meurtre de Laura Palmer se transforme rapidement en une exploration de la psyché humaine, où le mystère dépasse largement l’intrigue policière. La série devient rapidement culte.
La trilogie de l’âme
Les années 2000 marquent un retour vers des territoires plus expérimentaux pour Lynch, notamment avec Lost Highway et Mulholland Drive. Ces films, à la narration éclatée et aux visuels hallucinants, interrogent le sens de l’identité, de la mémoire et de la réalité dans une industrie cinématographique hollywoodienne qui dévore ceux qui s’y aventurent. En 2006, Inland Empire, son dernier long-métrage, vient clore cette exploration cinématographique en poussant encore plus loin l’analyse des dédales de l’esprit humain. Un sujet que Lynch cultive avec une passion quasi mystique, nourrie par la méditation transcendantale qu’il pratique.
Au total, David Lynch a produit 10 longsmétrages et marqué la culture cinématographique avec ses œuvres uniques. Récompensé par trois nominations aux Oscars, une Palme d'Or à Cannes, plusieurs Golden Globes et un Oscar d’honneur en 2019, il a influencé toute une génération de cinéastes et continue de fasciner un public avide de mystère et d’innovation. Tout au long de sa carrière, Lynch n'a cessé d'explorer l'art sous toutes ses formes. Peintre, musicien, photographe et écrivain, le réalisateur s’est plongé dans chaque discipline avec la même intensité créative, cherchant à nourrir et à enrichir son univers de manière ininterrompue. Son héritage est celui d'un auteur qui a toujours refusé les conventions pour créer une vision du monde aussi perturbante que sublime.
Before leaving his mark on cinema with Eraserhead and Mulholland Drive, David Lynch approached the camera like a paintbrush, transforming film into an extension of painting. For him, cinema is merely a branch of fine arts, a field he has cherished since childhood and further explored at the Pennsylvania Academy of the Fine Arts. His first visual experiments were not traditional films but animated shorts, where he brought his pictorial universe to life.
In 1977, Eraserhead firmly established Lynch on the cinematic scene. Shot in black and white and entirely self-financed, this debut feature—which he considers the most spiritual of his career—was born from an intense personal experience. Married at 21 and a father at 22, Lynch spent part of his youth in Philadelphia, a city he found dark and dangerous, while raising his daughter Jennifer, who was born with severe clubfoot, amid a crumbling marriage. This challenging period became the fertile ground for Eraserhead's narrative, where a young man, overwhelmed by fatherhood and marital despair, descends into a world of nightmares and surreal fantasies. The film found an audience among Los Angeles' emerging punk community, and the term "Lynchian" entered the cultural lexicon.
Hollywood's doors soon opened for Lynch. Mel Brooks, recognizing his unique talent, entrusted him with directing The Elephant Man (1980). This bold project was inspired by the life of Joseph Merrick, a man with extreme physical deformities who was reduced to a circus attraction in Victorian England. While The Elephant Man explores the contrast between physical monstrosity and inner beauty, it also marked a turning point for Lynch. He successfully merged his poetic visual signature with a more classical narrative style, all while preserving his signature unsettling atmosphere. The film received critical acclaim, giving Lynch the confidence to continue his artistic exploration.
In 1984, Dino De Laurentiis’ production company entrusted him with the adaptation of Dune, but the project ended in disaster. Denied control over the final cut, Lynch experienced firsthand the harsh realities of Hollywood's industrial logic. He later described the Dune experience as the most traumatic of his career.
Lynch made a pivotal comeback with Blue Velvet (1986), a psychological thriller that marked his return to a more personal and radical style. Featuring disturbing characters and shocking violence, the film was a visceral experience for audiences. It firmly established Lynch as a filmmaker of a unique genre, blending meticulous aesthetics with an increasingly surreal atmosphere— where dreams and nightmares became defining elements of his cinema. Though Blue Velvet received critical acclaim, its unsettling themes also provoked strong controversy.
In 1990, Lynch ventured into television, revolutionizing the medium with Twin Peaks. The debut episode on ABC attracted 34 million viewers. What began as an investigation into Laura Palmer’s murder quickly evolved into a deep exploration of the human psyche, where mystery far surpassed the police procedural. The series swiftly achieved cult status.
The 2000s saw Lynch return to more experimental territory with Lost Highway and Mulholland Drive. These films, with fragmented narratives and hallucinatory visuals, question identity, memory, and reality within a Hollywood industry that consumes those who dare enter it. In 2006, Inland Empire, his last feature film to date, pushed this cinematic exploration even further, delving deep into the labyrinths of the human mind—an obsession Lynch has cultivated with near-mystical passion, fueled by his practice of Transcendental Meditation.
Over his career, David Lynch has directed ten feature films, leaving an indelible mark on cinema. Nominated for three Academy Awards, awarded a Palme d’Or at Cannes, multiple Golden Globes, and an Honorary Oscar in 2019, he has influenced an entire generation of filmmakers while continuing to captivate audiences eager for mystery and innovation.
Beyond cinema, Lynch has ceaselessly explored art in all its forms. As a painter, musician, photographer, and writer, he has immersed himself in each discipline with the same creative intensity, constantly enriching his vision. His legacy is that of an auteur who has always rejected conventions, crafting a world as unsettling as it is sublime.
A pleasant sunday with the brunch at sixseven*
The rooftop restaurant in the heart of Luxembourg City
SixSeven has been designed as a cocoon of subtlety. A special and unique break on the 6th and 7th floors of the fabulous Royal Hamilius building. Enjoy lunch, dinner, a snack or a cocktail with a breathtaking view over the city. SixSeven offers genuine, modern, gourmet cuisine. Indoors or on our peaceful rooftop, SixSeven is an invitation to travel, for every moment of the day.
SixSeven | Bar Restaurant Rooftop | Bistronomic cuisine 103 Grand-Rue, L-1660 Luxembourg
Sunday to Thursday: 12 noon to midnight, Friday & Saturday: 12 noon to 1 am, Sunday Brunch: 11.30 am to 3.30 pm +352 26 26 26 67 | restaurantsixseven.lu
Comme chaque année à cette période, l’expert en colorimétrie américain Pantone dévoile la tant attendue couleur de l’année qui va en quelque sorte définir les prochaines tendances à venir dans divers domaines. Et cette année, c’est la teinte baptisée Mocha Mousse qui a été élue couleur de l’année 2025, une teinte brune chaleureuse et sophistiquée évoquant confort, simplicité et raffinement.
L’année 2025 est placée sous le signe du Serpent dans l'astrologie chinoise. Symbole de sagesse, de métamorphose et d'élégance éternelle, le reptile est également une source d’inspiration pour les grandes maisons de joaillerie, qui puisent dans sa symbolique raffinée pour créer des pièces d’exception.
Au milieu de l’immensité du Pacifique, un petit bout de terre surgit. L’île de Pâques, ou Rapa Nui, porte en elle des secrets qui défient les siècles et des vestiges d’une civilisation mystérieuse.
Texte Audrey Forman
Au beau milieu de l’océan Pacifique, à plus de 3 700 kilomètres des côtes chiliennes, l'Île de Pâques, ou Rapa Nui, fascine depuis des siècles. Son nom évoque la découverte de l'île par le navigateur néerlandais Jacob Roggeveen un dimanche de Pâques, en 1722. Mais cette petite île, tout juste plus grande que Paris, cache un des plus grands mystères de l'histoire humaine : les célèbres moaïs, ces statues de pierre géantes qui semblent observer le monde. Avec leurs visages imposants, ces statues sculptées dans du tuf volcanique mesurent jusqu’à 10 mètres de haut et pèsent plusieurs dizaines de tonnes. Au total, près de 900 moaïs ornent l'île, souvent dressés sur des plateformes cérémonielles appelées Ahu. Représentant des ancêtres ou des chefs déifiés, ils étaient censés protéger les habitants et assurer la prospérité de l'île. Mais une question subsiste : comment les habitants de l'île, sans outils modernes, ont-ils réussi à tailler et à transporter ces immenses statues ? Les théories sont nombreuses, mais aucune n'a encore été prouvée. Certains pensent que les statues étaient “marchées”, grâce à des cordes et à une technique de balancier, tandis que d'autres suggèrent l'utilisation de traîneaux ou de rouleaux en bois.
Une autre énigme liée à l'île de Pâques est le déclin mystérieux de sa civilisation. Les premiers habitants de Rapa Nui sont probablement arrivés autour de l’an 800, venant de Polynésie. Ces colons ont rapidement développé une société complexe, marquée par la création des moaïs et une gestion élaborée des ressources naturelles. Cependant, l’île a connu une crise écologique à mesure que les forêts disparurent sous l'effet de la déforestation, accentuée par l’utilisation des ressources pour la construction des statues. Des guerres internes ont aussi marqué l’histoire de l’île, avant l’arrivée des Européens au XVIIe siècle, qui apportèrent avec eux des maladies dévastatrices. La population locale fut décimée, et la civilisation de Rapa Nui se retrouva progressivement éclatée et fragilisée. Aujourd'hui, la population de l'île est d'environ 7 000 habitants, descendants des premiers polynésiens.
L'Île de Pâques est devenue un lieu incontournable pour les voyageurs du monde entier, attirés par l’énigme des moaïs et la beauté sauvage de l’île. Cependant, ce tourisme de masse représente aussi un défi pour la préservation de ce patrimoine unique. La gestion de l'île est désormais régie par l'UNESCO, qui a inscrit le site au patrimoine mondial de l’humanité en 1995, afin de protéger les statues et l'écosystème fragile de l'île. Malgré tout, l'île reste un lieu de curiosité. Les visiteurs, qu'ils soient passionnés d'histoire, d’archéologie ou simplement en quête de paysages à couper le souffle, repartent toujours avec des questions sans réponse.
With their imposing faces, these statues carved from volcanic tuff reach heights of up to 10 meters and weigh several tens of tons. In total, nearly 900 moai adorn the island, often standing on ceremonial platforms called Ahu. Representing ancestors or deified chiefs, they were meant to protect the inhabitants and ensure the island's prosperity.
But one question remains: how did the island's inhabitants, without modern tools, manage to carve and transport these immense statues? There are many theories, but none have been conclusively proven. Some believe the statues were "walked" using ropes and a balancing technique, while others suggest the use of sledges or wooden rollers.
Another mystery tied to Easter Island is the mysterious decline of its civilization. The first inhabitants of Rapa Nui likely arrived around the year 800, coming from Polynesia. These settlers quickly developed a complex society, marked by the creation of the moai and an elaborate management of natural resources. However, the island faced an ecological crisis as the forests disappeared due to deforestation, exacerbated by the use of resources to build the statues.
Internal wars also marked the island's history, before the arrival of Europeans in the 17th century, bringing with them devastating diseases. The local population was decimated, and the Rapa Nui civilization gradually became fragmented and weakened. Today, the island's population is around 7,000 people, descendants of the first Polynesians.
In the heart of the Pacific Ocean, over 3,700 kilometers from the Chilean coast, Easter Island, or Rapa Nui, has fascinated people for centuries. Its name evokes the discovery of the island by the Dutch navigator Jacob Roggeveen on an Easter Sunday in 1722. But this small island, only slightly larger than Paris, hides one of the greatest mysteries in human history: the famous moai, those giant stone statues that seem to watch over the world.
Easter Island has become a must-visit destination for travelers from around the world, drawn by the enigma of the moai and the island's wild beauty. However, this mass tourism also represents a challenge for the preservation of this unique heritage. The island is now managed by UNESCO, which inscribed the site as a World Heritage site in 1995 to protect the statues and the island's fragile ecosystem.
Still, the island remains a place of curiosity. Visitors, whether they are history enthusiasts, archaeologists, or simply seeking breathtaking landscapes, always leave with unanswered questions.
SPÉCIAL VOYAGES | JAVA
Avec ses paysages volcaniques, ses traditions culturelles profondes et son rôle de moteur économique, Java représente l'âme de l'Indonésie moderne tout en portant les traces de son riche passé historique.
Texte Audrey Forman
Java est la principale île de l'Indonésie, située entre Sumatra à l'ouest et Bali à l'est. Elle est l'île la plus peuplée du pays, avec environ 60 % de la population indonésienne vivant sur ses terres. D'une longueur de 1 000 km et d'une largeur variable, Java présente un relief montagneux, avec des volcans actifs, des forêts tropicales et des plaines fertiles. Son climat tropical et ses sols volcaniques lui confèrent une grande biodiversité et une forte productivité agricole, notamment dans la culture du riz, du café et des épices. L'économie de Java est dominée par sa capitale, Jakarta, un centre financier et commercial majeur. La ville, la plus grande de l'île, abrite de nombreuses entreprises nationales et internationales, et elle constitue le moteur économique de l'Indonésie. D'autres grandes villes comme Surabaya, Bandung et Yogyakarta jouent également des rôles clés dans les secteurs industriels, universitaires et culturels. Java est aussi un carrefour stratégique pour le commerce en Asie du Sud-Est. Culturellement, Java possède un patrimoine riche, marqué par des siècles d'histoire, notamment à travers des sites emblématiques comme les temples de Borobudur et Prambanan. L'île a été le berceau de royaumes hindous et bouddhistes, dont l'héritage se retrouve dans ses traditions, ses arts et sa cuisine. La diversité culturelle est grande, avec des populations javanaises, balinaises et d'autres groupes ethniques coexistant, tandis que la langue indonésienne (bahasa) reste la langue principale.
Hôtel Amanjiwo
L'Amanjiwo se niche au pied des montagnes de Java, offrant une vue imprenable sur les majestueux temples bouddhistes de Borobudur et le Mont Merapi. Ce sanctuaire de luxe s'inspire directement de l'architecture du temple, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, et intègre des éléments caractéristiques tels que les terrains en terrasse, les arches rondes et les structures en pierre. L’hôtel adopte un design circulaire, symbolisant l'unité et l'éternité, avec des espaces où les courbes et les ouvertures s’intègrent harmonieusement au paysage environnant.
Java is the main island of Indonesia, located between Sumatra to the west and Bali to the east. It is the most populous island in the country, with around 60% of Indonesia's population living on its land. Stretching 1,000 kilometers in length and varying in width, Java features a mountainous landscape, with active volcanoes, tropical forests, and fertile plains. Its tropical climate and volcanic soils provide great biodiversity and high agricultural productivity, particularly in the cultivation of rice, coffee, and spices.
The economy of Java is dominated by its capital, Jakarta, a major financial and commercial hub. The largest city on the island, Jakarta hosts numerous national and international businesses and serves as the economic engine of Indonesia. Other large cities such as Surabaya, Bandung, and Yogyakarta also play key roles in industrial, academic, and cultural sectors. Java is also a strategic crossroads for trade in Southeast Asia.
Culturally, Java boasts a rich heritage, marked by centuries of history, including iconic sites such as the Borobudur and Prambanan temples. The island was the cradle of Hindu and Buddhist kingdoms, whose legacy is reflected in its traditions, arts, and cuisine. The cultural diversity is immense, with Javanese, Balinese, and other ethnic groups coexisting, while Indonesian (bahasa) remains the main language.
Amanjiwo is nestled at the foot of the Java mountains, offering breathtaking views of the majestic Buddhist temples of Borobudur and Mount Merapi. This luxury sanctuary is directly inspired by the architecture of the UNESCO World Heritage-listed temple, incorporating characteristic elements such as terraced landscapes, rounded arches, and stone structures. The hotel embraces a circular design, symbolizing unity and eternity, with spaces where curves and openings blend seamlessly into the surrounding landscape.
La chocolaterie RG vous invite à un voyage au coeur des terroirs du monde, là où chaque fève de cacao raconte son propre récit. Gabriel, le maître chocolatier, parcourt les plantations, choisissant avec soin les fèves qui respectent à la fois l’environnement et les traditions des producteurs. Chaque création devient ainsi une exploration sensorielle, une rencontre parfaite entre la nature généreuse et l’art du chocolat.
Poussez les portes de notre boutique à Dudelange et laissez-vous envelopper par une atmosphère chocolatée enivrante. Notre équipe chaleureuse sera là pour vous faire découvrir l’univers secret de nos chocolats d’exception. Laissez-vous tenter par nos tablettes uniques, croquez nos oursons à la vanille de Tahiti ou savourez notre pâte à tartiner au caramel et à la vanille. Chaque création est une invitation à voyager, une histoire que nous serons ravis de vous raconter.
Nos ateliers offrent également l’opportunité de participer à la création de vos propres chocolats. Un moment de partage inoubliable, que ce soit en famille, entre amis, ou pour un team building. Ces ateliers sont une occasion unique de découvrir les secrets de fabrication du chocolat tout en créant des souvenirs précieux. Artisans&Créateursd’artssucrés Chocolatiers - Torréfacteurs 98, Av. Grande-Duchesse Charlotte, Dudelange T. 661 556 455 chocolaterie-rg.lu
La Laponie suédoise, terre de nature sauvage et préservée, offre une expérience unique entre paysages époustouflants et culture saami. Un voyage inoubliable, du calme des lacs aux aurores boréales hivernales.
Texte Audrey Forman
La Laponie suédoise, plus discrète que ses voisines scandinaves, est une terre sauvage et fascinante qui s’étend sur près de 110 000 km... au nord de la Suède. Entre montagnes majestueuses, lacs cristallins et forêts profondes, cette région offre des paysages à couper le souffle, où le silence et l’immensité invitent à la contemplation.
L'été, les voyageurs peuvent s’aventurer à travers ses vastes espaces, empruntant des sentiers balisés qui traversent les forêts de pins, les tourbières et les rives des lacs. La Laponie offre également des opportunités uniques pour l’observation de la faune : rennes, élans, aigles royaux et renards arctiques peuplent cette région préservée. Les lacs comme le Torneträsk, l'un des plus grands de Suède, sont des havres de paix pour les pêcheurs, tandis que les montagnes comme le Kebnekaise, le plus haut sommet de Suède, attirent les alpinistes.
Lorsque l'hiver arrive, la Laponie se transforme en un véritable paradis blanc. Les chiens de traîneaux et la motoneige deviennent les moyens de transport privilégiés, permettant de découvrir des paysages enneigés à couper le souffle. Dans cette région arctique, les journées sont courtes, mais les nuits longues et magiques. C'est pendant celles-ci que les aurores boréales illuminent le ciel d’une danse colorée, offrant un spectacle inoubliable. L'un des meilleurs endroits pour observer ce phénomène spectaculaire est le parc national d’Abisko, réputé pour son ciel dégagé et son faible taux de pollution lumineuse. Jukkasjärvi, ainsi que d’autres villages lapons comme Kiruna, sont des lieux de rencontre entre la culture saami et le tourisme moderne, où les visiteurs peuvent vivre l'expérience de la vie traditionnelle des Sames, un peuple autochtone qui vit en harmonie avec la nature arctique depuis près de 10 000 ans. Leurs huttes traditionnelles, les “kotas”, et leur mode de vie centré sur l’élevage de rennes, sont une invitation à la découverte d'une culture unique. Bienvenue dans le royaume de l'arctique, là où la nature reste souveraine.
L'Artic Bath
L'Arctic Bath, situé juste au sud du cercle arctique, est un hôtel unique qui rend hommage à l'héritage du flottage du bois sur la rivière Lule. Son architecture circulaire et ses matériaux locaux et naturels rappellent en effet les grumes autrefois transportées par les rivières. Les visiteurs peuvent se détendre dans des cabanes flottantes ou nichées parmi les bouleaux, offrant des vues spectaculaires sur le paysage arctique.
Ce lieu allie bien-être et tradition suédoise : trois saunas, un bain à remous et un bain glacé permettent de vivre une expérience de relaxation totale. La cuisine du restaurant privilégie les produits locaux et durables, avec des plats inspirés de la cuisine nordique traditionnelle.
En hiver, l’hôtel se transforme en un véritable écrin de glace, offrant une immersion complète dans la nature sauvage du nord. Les activités proposées, comme l'observation des aurores boréales, permettent de vivre une expérience unique dans ce cadre féérique. L’Arctic Bath est une invitation à découvrir le calme et la beauté de la Laponie, tout en célébrant son patrimoine naturel et culinaire.
« En hiver, l’hôtel se transforme en un véritable écrin de glace, offrant une immersion complète dans la nature sauvage du nord. »
Swedish Lapland, more discreet than its Scandinavian neighbors, is a wild and fascinating land that stretches over nearly 110,000 km... in the north of Sweden. Between majestic mountains, crystal-clear lakes, and dense forests, this region offers breathtaking landscapes where silence and vastness invite contemplation.
In the summer, travelers can venture through its expansive terrain, following marked trails that cross pine forests, bogs, and lake shores. Lapland also offers unique opportunities for wildlife observation: reindeer, moose, golden eagles, and arctic foxes populate this pristine land. Lakes like Torneträsk, one of the largest in Sweden, are peaceful havens for fishermen, while mountains like Kebnekaise, the highest peak in Sweden, attract mountaineers.
When winter arrives, Lapland transforms into a true white paradise. Dog sledding and snowmobiles become the preferred means of transport, allowing visitors to discover snow-covered landscapes that take the breath away. In this Arctic region, the days are short, but the nights are long and magical. It is during these nights that the Northern Lights light up the sky in a colorful dance, offering an unforgettable spectacle. One of the best places to witness this spectacular phenomenon is Abisko National Park, known for its clear skies and low light pollution.
Jukkasjärvi, along with other Sami villages like Kiruna, are meeting points between Sami culture and modern tourism, where visitors can experience the traditional way of life of the Sami people, an indigenous group that has lived in harmony with the Arctic nature for nearly 10,000 years. Their traditional huts, known as kotas, and their way of life centered around reindeer herding, offer an invitation to discover a unique culture.
Welcome to the kingdom of the Arctic, where nature reigns supreme.
The Artic Bath
Arctic Bath, located just south of the Arctic Circle, is a unique hotel that pays tribute to the heritage of log floating on the Lule River. Its circular architecture and use of local, natural materials are a nod to the logs once transported by the rivers. Visitors can unwind in floating cabins or those nestled among the birch trees, offering spectacular views of the Arctic landscape.
This place combines wellness and Swedish tradition: three saunas, a hot tub, and an ice bath offer a complete relaxation experience. The restaurant’s cuisine emphasizes local, sustainable products, with dishes inspired by traditional Nordic fare.
In winter, the hotel transforms into a true ice sanctuary, providing an immersive experience in the wild northern nature. Activities such as Northern Lights viewing offer a unique experience in this magical setting. Arctic Bath is an invitation to discover the tranquility and beauty of Lapland while celebrating its natural and culinary heritage.