MAGAZINE PREMIUM LUXEMBOURG N°57

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THE GELÄNDEWAGEN. ÉLECTRIFIÉ.

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POÊLES, CHEMINÉES, BBQ & FEUX DE TERRASSE

OLD MONEY LE RETOUR DU STYLE WELCOME

"Les vêtements et les manières ne font pas l’homme ; mais quand on le fait, elles améliorent grandement son apparence. » Au risque de vous décevoir, cette citation n'est pas d'un quelconque aristocrate britannique, mais d'un célèbre joueur de tennis en la personne de Arthur Ashe. Elle évoque bien le sujet de la mode et du style qui sont une préoccupation culturelle majeure depuis que l’homme s’est admiré pour la première fois dans la peau d’un mammouth laineux tout en contemplant son reflet dans l'eau stagnante d'un marais. De nos jours, on observe un léger retour à l'élégance masculine de la jeune génération (et des moins jeunes) qui seraient inspirés par le mode de vie des ultra-riches étalés dans les fils des réseaux sociaux et dans les séries des plateformes TV. Lesquels s’approprient leur vestiaire, la génération Z appelle ça le style Old Money. C'est pourquoi, dans le dossier mode de ce numéro, nous avons mis l'accent sur des tenues chics et stylés, que vous pourrez porter aussi bien au bureau qu'à la ville. Des costumes parfaitement taillés aux sneakers dernier cri, en passant par les montres emblématiques. Ce n'est pas la personnalité qui est sur notre couverture qui prouvera le contraire. Nous avons interviewé le distingué Hugh Jackman, alors qu'il est à l'affiche du nouveau volet de la saga Deadpool. Du côté des bolides, notre journaliste auto ne s'est pas ennuyé pendant ses vacances, il a parcouru le désert de l'Atlas pour vous faire découvrir le nouveau SUV de chez Mazda, et s'est rendu en Grande-Bretagne au siège de Lotus pour constater comment la marque revient sur le devant de la scène. Il y aura également matière à vous replonger dans les archives du magazine LIFE, avec ce livre qui vient de sortir chez Taschen et qui nous dévoile les plus belles photos des stars d'Hollywood. Nous irons également faire un tour du côté des Jeux olympiques, avec l'un de ses héros, le surfeur Kauli Vaast. L'autre “gros” dossier de ce numéro, c'est l'ouverture imminente de Premium The Place, le private club de votre magazine. Vous allez enfin tout savoir sur cet endroit incroyable qui n'attend plus que votre adhésion chers lecteurs.

Bonne lecture et à votre style!

Mister

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Tirage Luxembourg : 8 000 exemplaires

Fréquence : 4 numéros doubles H/F par an

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Photo : Lisa Maree Williams
Votre serviteur sur le shooting mode de ce numéro au Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal

SEPTEMBRE 2024

p. 8 Edito

14 LIFESTYLE

p. 14 La brigade anti-cancer

p. 18 Time to start

p. 20 La place forte de l'art

p. 22 Hugh Jackman, le retour du X-Gentleman

p. 30 Le prix de l'exception p. 36 Paradis sous terre

38 CAPITAL

p. 38 Gestion de fortune : la transhumance du siècle est en marche

40 ÉVASION

p. 40 Rêves d'évasion

46 HIGH TECH p. 46 L'avion spatial

48 POWER

p. 48 Évolution de l'espèce

p. 50 Street bike p. 52 Montre racing

53 LUXGEARS

p. 54 Lotus se réinvente : entre héritage et technologie de Pointe

p. 58 Voyage au bout de l'Atlas

62 CULTURE p. 62 Hollywood confidential

68 WATCHES

p. 68 Mode horlogère

p. 70 Le maître des éléments

p. 74 Une affaire en or

76 HÉROS

p. 76 Le surfeur d'or

80 DOSSIER MODE

p. 80 La médaille d'or de l'élégance

p. 82 Back to work

Emblème de l’esthétique pure et racée de la collection Alpine Eagle, ce modèle de 44 mm de diamètre est façonné en Lucent Steel™, un acier de haute qualité, exclusif à Chopard. Les caractéristiques innovantes de son mouvement chronographe certifié chronomètre Chopard 03.05-C, équipé d’une fonction retour en vol, sont protégées par trois brevets.

Fièrement conçu et fabriqué par nos Artisans, ce garde-temps d’exception témoigne du meilleur de l’expertise et de l’innovation de notre Manufacture.

ALPINE EAGLE XL CHRONO
Photo : Lisa Maree Williams
Muzzolini
Schmitz

ÉVÉNEMENT | LA NUIT BLANCHE II

La brigade anti-cancer

Le 03 juillet dernier, 6 chefs, 7 étoiles Michelin, étaient réunis à la seconde édition de La Nuit Blanche pour soutenir la Fondation Cancer Luxembourg.

Photos Éléonore Arnold

Après le succès de la première édition en novembre 2023, La Nuit Blanche II a fait découvrir à plus de 200 invités l’univers talentueux de ces artisans d’exception. Initialement prévue sur le rooftop du Sixseven sur le thème d'un dîner dans les étoiles, la soirée a finalement eu lieu au Domaine Thermal de Mondorf, faute d'une météo favorable. Pour l'occasion, une brigade composée de 6 Grands Chefs a concocté un menu à 6 plats : le Chef Cyril Molard, deux étoiles Guide Michelin et Les Grandes Tables du Monde, accompagné de Frédéric Simonin, une étoile Guide Michelin et MOF 2019, Maxime Collard, deux étoiles Guide Michelin, Benjamin Patissier, une étoile Guide Michelin et MOF 2015, Charles Coulombeau, une étoile Guide Michelin et prix Taittinger, Aurélie Collomb-Clerc, prix Michelin Passion Dessert 2023. Secondé par la brigade du Restaurant SixSeven encadrée par son chef Pierre Louis Brossard.

L'événement était soutenu par plusieurs partenaires, dont la Maison Wengler Châteaux & Domaines pour les accords mets et vins, les pains Au Cœur de Mary, le champagne Perrier Jouët, le Caviar Rova, la porcelaine RAK, l'eau LODYSS, les Halles Metro.

Durant la soirée, une vente aux enchères, principalement dédiée à l’art, a été orchestrée par Luxauction, expert luxembourgeois de vente aux enchères, pour récolter des fonds. Avec la contribution du Meilleur Ouvrier de France & Maître Céramiste Christian Leclercq (Émaux d’Art de Longwy), et de nombreux artistes : Cédric Bouteiller, Marie De Decker, Franck Durand, Sumo, etc. La tombola, dont le gros lot était un séjour dans un lodge de luxe en écosse, offert par l'agence de voyages sur mesure Continents Insolites, a clôturé la soirée en beauté.

concocted a 6-course menu: Chef Cyril Molard, two stars Guide Michelin and Les Grandes Tables du Monde, accompanied by Frédéric Simonin, one star Guide Michelin and MOF 2019, Maxime Collard, two stars Guide Michelin, Benjamin Patissier, one star Guide Michelin and MOF 2015, Charles Coulombeau, one star Guide Michelin and prix Taittinger, Aurélie Collomb-Clerc, prix Michelin Passion Dessert 2023.

Following the success of the first edition in November 2023, La Nuit Blanche II introduced over 200 guests to the talented world of these exceptional craftsmen. Initially planned as a dinner in the stars on the rooftop of the Sixseven, the evening was finally held at the Domaine Thermal de Mondorf, due to poor weather conditions. For the occasion, a brigade of 6 Grands Chefs

The event was supported by a number of partners, including Wengler Châteaux & Domaines for food and wine pairings, Au Coeur de Mary breads, Perrier Jouët champagne, Caviar Rova, RAK porcelain, LODYSS water and Halles Metro. During the evening, an auction, mainly dedicated to art, was orchestrated by Luxauction, the Luxembourg auction experts, to raise funds. With the contribution of Meilleur Ouvrier de France & Master Ceramist Christian Leclercq (Émaux d'Art de Longwy), and numerous artists: Cédric Bouteiller, Marie De Decker, Franck Durand, Sumo, etc. The tombola, with the grand prize of a stay in a luxury lodge in Scotland, donated by the bespoke travel agency Continents Insolites, was a great success at the end of the evening.

Ci-dessus de gauche à droite :
Le chef Charles Coulombeau, une étoile Guide Michelin et prix Taittinger
Le chef Maxime Collard, deux étoiles Guide Michelin
Le chef Benjamin Patissier, une étoile Guide Michelin et MOF 2015
Ci-dessous :
La chef Aurélie Collomb-Clerc, prix Michelin Passion Dessert 2023
Continents Insolites, le spécialiste des voyages sur mesure et haut de gamme remet le gros lot de la tombola au gagnant

TIME TO START

Ouverte depuis la fin de l'année dernière, la première boutique Breitling en nom propre de Luxembourg a été officiellement inaugurée le 2 juillet dernier. Au coin de la Grand-Rue et de l’avenue de la Porte-Neuve, se dresse le magnifique bâtiment historique qui sert désormais d’écrin aux montres Breitling ! La boutique offre une expérience décontractée et immersive dans un environnement et une atmosphère entièrement dédiés à la marque. On retrouve des motifs inspirés d’avions, de planches de surf ou de motos vintage. Un clin d’œil aux trois univers chers à Breitling. Dans une ambiance taillée sur mesure, les bars à montres et les lounges invitent les visiteurs à découvrir la collection complète qui y est proposée, soit quelques 200 modèles.

Open since the end of last year, Luxembourg's first ownname breitling boutique was officially inaugurated on 2 July this year. On the corner of Grand-Rue and Avenue de la Porte-Neuve stands the magnificent historic building that now serves as the showcase for Breitling watches! The boutique offers a relaxed, immersive experience in an environment and atmosphere entirely dedicated to the brand. The motifs are inspired by aeroplanes, surfboards and vintage motorbikes. A nod to the three universes that are dear to Breitling. In a tailor-made ambience, the watch bars and lounges invite visitors to discover the complete collection on offer, comprising some 200 models.

Photo : Breitling

De gauche à droite, Cédric Colchen, le store manager et Bernard Hertoghe, CEO de la marque pour le BeLux accompagnés des officiels de la marque, coupent le ruban qui va inaugurer cette nouvelle boutique
Penthouse à Luxembourg-Weimershof
Réf. #1312

LA PLACE FORTE DE L'ART

Zishan Ansari, multi-entrepreneur et passionné d'art, à ouvert la galerie 'The Vault' à Bruxelles dans l'ancien bâtiment de la banque ING, au cœur des 800 coffres encore existants.

Zishan Ansari, déjà propriétaire de la conciergerie Quintessentially à Bruxelles, a saisi l'opportunité de reprendre un ancien bâtiment de la banque ING pour réaliser son projet d'ouvrir sa galerie d'art, ‘The Vault’. Passionné par l'art contemporain, l'homme d'affaires a voulu combler un vide en Belgique en présentant des artistes internationaux peu représentés localement. Fort de près de 20 ans d’expérience dans le secteur des services haut de gamme, il reconnaît également que, outre le temps, le luxe ultime est l’art. « Une fois que vous avez investi dans l’immobilier, des produits de luxe, et adopté le style de vie, il s’agit d’investir dans et de profiter des œuvres d’art, qui, pour moi, restent toujours au sommet du secteur du luxe. »

La galerie conserve certains éléments de la banque, notamment une salle des coffres-forts, que Zishan exploite avec un service de location, pour générer du trafic et augmenter l'exposition des œuvres d'art. The Vault exposera des œuvres d'une vingtaine d'artistes renommés, et proposera un service de leasing d'œuvres d'art en partenariat avec la société Bail Art, permettant aux clients de louer puis d'acquérir des œuvres de manière avantageuse. The Vault accueillera un peu plus de 20 artistes, tels que : Jonty Hurwitz, David David, Lis Sam, Jean-Paul Kala, ou David Kracov...

Zishan Ansari, who already owns the Quintessentially concierge service in Brussels, seized the opportunity of taking over a former ING bank building to realise his plan to open his art gallery, ‘The Vault’. Passionate about contemporary art, the businessman wanted to fill a gap in Belgium by showcasing international artists with little local representation.

With almost 20 years' experience in the highend services sector, he also recognises that, apart from time, the ultimate luxury is art. ‘Once you've invested in real estate, luxury goods, and embraced the lifestyle, it's about investing in and enjoying art, which for me always remains at the top of the luxury sector.’

The gallery retains some elements of the bank, including a vault room, which Zishan operates with a rental service, to generate traffic and increase the exposure of the artworks. The Vault will display works by around twenty renowned artists, and will offer an art leasing service in partnership with the company Bail Art, enabling customers to rent and then acquire works at a discount. The Vault will host just over 20 artists, including Jonty Hurwitz, David David, Lis Sam, Jean-Paul Kala and David Kracov...

thevaultgallery.com

BIG BANG UNICO
Boîtier en titane et céramique bleue. Mouvement chronographe UNICO manufacture.

Le plus sauvage des acteurs est de retour là où on ne l'attendait plus, Hugh Jackman à endossé à nouveau le costume des X-Men. Il est à l'affiche de Deadpool & Wolverine et nous explique ses choix.

HUGH JACKMAN

LE RETOUR DU X-GENTLEMAN

Texte David Bail
Photos Lisa Maree Williams

Dans le passé, il était surtout connu pour avoir joué un mutant hargneux et acariâtre dans X-Men, et plus récemment, on l'a vu se transformer en un showman motivé, avide et légèrement arrogant. En réalité l'acteur superstar Hugh Jackman n'est ni l'un ni l'autre. Il s'agit plutôt d'un père de famille humble, avec des valeurs traditionnelles et une passion pour les choses les plus sereines de la vie.

Car si Jackman s'est récemment séparé de Deborra-Lee Furness, le couple a adopté des enfants, Oscar, 24 ans, et Ava, 18 ans, et les plaisirs simples de la maison et du bonheur ont toujours été, sans hésitation, les choses qui ont poussé la star originaire de Sydney à aller de l'avant. Pourtant, l'Australien bienveillant va devoir revenir sous les feux de la rampe, le film Deadpool & Wolverine de cet été devant catapulter l'homme de 55 ans - et son partenaire Ryan Reynolds - sur le devant de la scène.

Après ces quelques années relativement sereines passées loin du tumulte des superproductions, Jackman est-il prêt à y revenir ? La réponse semble être oui.

: Nous pensions tous que vous aviez raccroché vos griffes métalliques pour la dernière fois dans le Logan de 2017, et pourtant vous voilà de retour. Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ?

Hugh Jackman : Ha, et bien il y a clairement quelque chose qui s'est passé. Je dois admettre qu'après Logan, j'étais heureux d'en avoir finivraiment heureux. Je veux dire de la meilleure façon possible ! J'étais heureux d'être arrivé à un point où mon parcours personnel s'orientait vers différentes directions, et j'ai senti que c'était le bon moment pour le faire. Après 17 films, j'en avais définitivement terminé. Je n'ai jamais vraiment été à l'aise avec l'idée d'envisager de m'en aller, et c'est à ce moment-là que je me suis senti mis à l'écart. Pourtant, au fond de moi, je savais que cette foisci, c'était la bonne décision. Peut-être aussi qu'il y avait un peu de préparation avant que le studio ne m'annonce la nouvelle d'une manière déchirante, je ne sais pas.

Quoi qu'il en soit, certaines routes finissent par se rejoindre et ce n'est pas totalement une surprise de le voir se produire. Nous avons évidemment une nouvelle histoire à raconter, et c'était en soi suffisamment excitant pour piquer à nouveau ma curiosité.

: Avez-vous eu des doutes sur le fait de tout recommencer ?

H. J. : Absolument aucun. Lorsque j'ai reçu l'appel pour le film, j'étais au volant de ma voiture et j'ai immédiatement crié « oui ». J'en ai été éloigné et cela pouvait me manquer, alors la tentation de m'y remettre était trop forte. Lorsque vous avez le trac devant un projet, vous savez que c'est quelque chose que vous devez poursuivre.

: Deadpool et Wolverine semblent être une combinaison parfaite, n'est-ce pas ?

H. J. : Vous avez raison et je le pense depuis des années, depuis l'apparition de Deadpool. Je sais que les fans ont toujours évoqué l'idée de les réunir d'une manière ou d'une autre. Dans les bandes

dessinées, Wolverine précède Deadpool d'une quinzaine d'années, alors dès notre première conversation, je me suis assuré que Ryan savait qui portait les bottes sur ce projet [rires]. Ce qui est drôle, c'est qu'il n'y a pas si longtemps, je disais à Ryan qu'il devait laisser tomber Deadpool et faire quelque chose d'autre. Il a acheté un club de football, donc au moins il était assez détaché pour faire ça... Je suis content maintenant qu'il n'ait pas complètement suivi mon conseil !

: Le genre du super-héros a peutêtre plus de chances de succès que tout autre, mais il n'y a pas de garantie absolue, n'est-ce pas ?

H. J. : C'est vrai, mais après avoir travaillé dans ce secteur pendant un certain temps, vous devenez confiant dans votre capacité à saisir la bonne opportunité lorsqu'elle se présente à vous... vous la saisissez à deux mains, et c'est exactement ce que j'ai ressenti dans le cas présent. J'ai regardé Deadpool au cinéma. C'était à Times Square, à New York, à la séance de 21 heures, et comme la salle était pleine à craquer, j'ai dû m'asseoir dans les escaliers. Personne n'a su que c'était moi, car j'étais assis au fond de la salle, accroupi, portant une casquette de base-ball... je me contentais de regarder le film et d'observer les réactions de la salle. Nous pouvons vivre une vie protégée en tant qu'acteurs, où l'on ne voit jamais directement comment un film influence et touche un public, mais ce fut un moment vraiment cool et révélateur pour moi, et depuis je connais le pouvoir de ce personnage... et bien sûr le mien ; je n'ai donc aucun doute que nous sommes sur la bonne voie.

: Irez-vous incognito à la séance de cinéma à l'occasion de la sortie de Deadpool & Wolverine ?

H. J. : Ce n'est pas une mauvaise idée - je pourrais le faire !

“ Le bon côté des choses, c'est que le Wolverine Workout, comme on l'appelle maintenant, est presque une seconde nature pour moi. ”

: Qu'en est-il des exigences liées au fait de jouer un rôle aussi éprouvant mentalement et physiquement ? Après tout, vous n'êtes pas immortel, alors avez-vous réfléchi à deux fois avant de retourner à la salle de sport pour l'entraînement physique épuisant qu'exige le rôle ?

H. J. : Le bon côté des choses, c'est que le Wolverine Workout, comme on l'appelle maintenant, est presque une seconde nature pour moi. J'ai renoué si souvent avec cette version de moi-même, et l'envie de pain et de bière à la fin est toujours ce qui m'a tiré d'affaire.

J'ai également veillé à garder une forme physique régulière cette fois-ci. J'ai passé plus de deux décennies dans la salle de sport à cause de ce personnage, et cette fois-ci, je ne m'en suis jamais vraiment éloigné - même si mon temps de présence a été réduit de deux heures à peut-être 20 minutes ! - malgré le fait que Logan semblait se diriger vers une sorte de retraite. Comme je l'ai déjà dit, je pense qu'il a prolongé mon espérance de vie parce que j'ai fait de l'exercice comme un fou pendant si longtemps et que j'ai mangé assez bien, “proprement” comme on dit maintenant, pendant tout ce temps. Sans lui, mon tour de taille serait deux fois plus important qu'il ne l'est aujourd'hui, et je lui en serai éternellement reconnaissant.

Photo
Photo : Lisa Maree Williams

: Je pense que ce qui intrigue tant de gens, c'est que vous êtes tout aussi habile en tant que véritable artiste et amuseur sur scène qu'en tant que super-héros énergique drapé d'images de synthèse. Votre polyvalence transparaît toujours...

H. J. : Je vous en remercie. En tant qu'acteur, je considère toujours le théâtre comme mon meilleur moyen d'expression créative, et tous mes meilleurs souvenirs proviennent des moments que j'ai passés sur scène devant un public, en particulier dans les comédies musicales. Je me souviens très bien d'avoir joué le roi Arthur dans Camelot à l'âge de cinq ans et de la couronne qui glissait sans cesse sur ma tête et mon nez. C'est à cette époque que je suis tombé amoureux des comédies musicales. Quelques années plus tard, je devais avoir huit ans, mon père m'a emmené voir une représentation de L'homme de La Mancha, et je me souviens d'Hugo Weaving qui jouait dans cette pièce. Il avait étudié dans le même lycée que celui où je m'apprêtais à entrer, ce qui a été un moment très inspirant dans ma vie.

: Vous arrive-t-il d'être nerveux lorsque vous vous produisez devant des gens ?

H. J. : Un peu, mais j'appelle cela de l'excitation et je serais probablement très inquiet si je ne ressentais rien du tout. En fin de compte, c'est important pour moi. Chaque spectacle est important pour moi. Je ne suis pas le genre de personne qui pense qu'elle doit simplement passer le cap. Je veux que le public ait l'impression d'avoir assisté à quelque chose d'unique et de spécial. Je veux qu'il y ait un petit air de danger - par exemple, nous pourrions nous arrêter au milieu d'une chanson et raconter une histoire. Il se peut que j'interagisse avec une personne dans la foule.

Chaque fois que vous vous produisez et que vous faites quelque chose d'unique, vous avez l'impression d'être un peu sur la brèche et, en fin de compte, c'est ce qui fait la différence. C'est le genre de choses dont les gens se souviennent - je veux dire, que ça marche ou pas, qui sait [rires] !

: Et loin de tout cela, vous avez cultivé une vie familiale très heureuse avec vos enfants.

H. J. : J'ai eu la chance d'avoir une femme belle et généreuse qui m'a aidé à élever nos enfants, et Deborra sera toujours cela pour moi.

Je veux toujours investir tout ce que j'ai dans ma famille, tout comme mon père a investi tout ce qu'il avait en nous. Il a connu des moments difficiles et son enfance n'a pas été facile. Je me battais constamment avec mon frère aîné et nous vivions tous dans le chaos. Papa rentrait tard, généralement pas avant sept heures du soir, et il y avait toujours des problèmes. Ce n'était pas la meilleure façon de grandir. C'est pourquoi j'ai veillé à créer un environnement adéquat pour ma propre famille. Je veux dire que mes enfants sont grands maintenant et que, dans une certaine mesure, mon travail est terminé. En fin de compte, rien de ce que j'ai accompli en tant qu'acteur ou artiste ne signifierait grandchose pour moi sans leur présence dans ma vie.

: Vos enfants pensent-ils que vous êtes la personne la plus cool qui soit ?

H. J. : Non ! Je suis un père ennuyeux. Je suis embarrassant et tout ce qui concerne mes films ou mes émissions est nul [rires] !

: Vous semblez ne pas avoir d'âge dans votre façon de voir les choses et dans votre apparence également. Comment voyezvous le fait de vieillir ?

H. J. : Au fur et à mesure que les années passent, je ne considère pas que ma vie offre moins d'opportunités, mais au contraire beaucoup, beaucoup plus. Je pense que l'on craint souvent d'atteindre certaines étapes de l'âge et d'avoir désespérément besoin de se sentir comme si l'on cochait des cases, mais au cours des dix dernières années, j'ai certainement évacué cette notion. Je pense que vieillir signifie se concentrer sur la santé et le bien-être pour se donner la possibilité non pas de cocher plus de cases, mais de créer plus de cases à cocher !

: Vous avez déjà parlé du passage de la cinquantaine et de l'importance de se remettre continuellement en question...

H. J. : C'est certain. Lorsque j'ai participé à la production théâtrale de Music Man, j'ai vraiment dû sortir de ma zone de confort pendant une longue période. Même loin de la scène, je continue à travailler avec mon professeur de chant et mon professeur de danse, car je sais que je veux relever ce défi à un moment donné, et pour ce faire, je dois être en forme pour la scène.

Enfin, Pavarotti a eu un professeur de chant jusqu'à sa mort. Alors, qui suis-je pour dire que je n'aurai pas de professeurs de danse, de chant, de théâtre ?

Il y a toujours quelque chose à apprendre, il y a toujours quelque chose de nouveau à faire, il y a toujours un nouvel objectif à atteindre et je suis le genre de personne qui veut toujours aller de l'avant, essayer de nouvelles choses, de nouveaux défis, et placer la barre de plus en plus haut. En même temps, je veux que chaque représentation soit un plaisir et une fête. Pour ce faire, je ne peux pas arriver essoufflé et fatigué. La santé est donc la pierre angulaire de ma longévité.

: En effet, vous avez eu des problèmes de santé tout au long de votre carrière (Jackman s'est fait retirer plusieurs carcinomes basocellulaires de son nez)... H. J. : Malheureusement, j'ai une prédisposition génétique à cela. J'ai une peau anglaise claire et cela devient une routine. Tout ce que je peux faire, c'est être vigilant, guetter les signes, les décolorations, les changements de forme. C'est tout ce que chacun d'entre nous peut faire, et si vous avez des doutes ou des inquiétudes, consultez un médecin.

: Vos problèmes de santé vous ont-ils amené à réfléchir différemment à la religion ou à une spiritualité plus élevée ? H. J. : Pas vraiment. J'ai toujours été ancré dans l'ici et le maintenant. Je vis ma vie en tant que moi, et non à travers une croyance ou un être spirituel. Je pense que plus on vieillit, plus cette idée s'insinue dans notre esprit, et cela n'a rien à voir avec le cancer de la peau, mais on se dit : “Un jour, je ne serai plus là” et c'est une pensée terrifiante si on la laisse s'envenimer. Pourtant, ces dernières années, j'ai appris à ne pas me préoccuper de tout cela. Il faut vivre le moment présent, alors j'aime marcher, apprécier ce qui m'entoure et prendre le temps de remercier pour ce que j'ai reçu dans ma vie, car je sais que j'ai eu beaucoup de chance à bien des égards.

Je crois cependant au karma - je crois qu'il faut faire de bonnes choses et que les mauvaises peuvent revenir vous mordre le cul. Je crois qu'il faut rester zen. Je médite. Je reste spirituel, du moins dans ce sens. Cela permet de mieux se connecter à la vie et de vivre plus longtemps et plus heureux.

In the past he has been best known for playing a snarling, cantankerous mutant in X-Men, and in more recent times although perceptions have seen him morph into a driven, greedy, slightly arrogant showman of the highest regard, the reality of superstar actor Hugh Jackman is neither of these, nor most of the other engaging, enigmatic characters he has played on screen or on stage. Instead, consider a humble, family man with oldfashioned values and a passion for the more serene things in life.

Because while Jackman recently split from to Deborra-Lee Furness, the couple have adopted children Oscar, 24, and Ava, 18, and the simple pleasures of home and happiness have always, unapologetically, been the things that have pushed the Sydney-born star forward.

Yet the caring, controlled Aussie is going to have to step into the spotlight once again, with this summer’s Deadpool & Wolverine set to catapult the 55-year-old – and co-star Ryan Reynolds –right back into the glare of centre stage.

After a relatively serene few years away from the drama of blockbuster movies, is Jackman ready to step back in? The answer, it seems, is yes.

: We all thought you had hung up those metallic talons for the last time in 2017’s Logan, yet here you are, back again. What went wrong?

Hugh Jackman : Ha, well something clearly has. I will admit, after Logan, I was happy to be done - genuinely happy. And I mean that in the best possible way!

I was happy that I had arrived at a place where my own personal path was veering off in a few different directions. It felt the right time to do that. After 17 films, I was definitely done. It never felt right before that when I had considered walking away, it felt off then. Yet, in my gut, I knew this time it was the right move. Maybe as well there was a bit of getting in there first before the studio broke the news to me in a heart-breaking way, I don’t know.

However, some paths do meet back up further down the road, and it’s not a complete surprise to see this happening.

Obviously we have a new story to tell, and that in itself was exciting enough to pique my attention again.

: Did you have any doubt about doing it all again?

H. J. : Absolutely none. When I got the call to do the movie, I was driving my car and I immediately shouted ‘Yes’. I have been away from it and you can’t help but miss it, so the temptation to jump back in was just too great.

When you get butterflies over a project you just know it’s something you have to pursue.

LIFESTYLE

: Deadpool and Wolverine seem a perfect combination, don’t they?

H. J. : You’re right and I’ve been thinking that for years, right back to when Deadpool first emerged. I know fans have always raised the idea of bringing them together somehow. In comic terms Wolverine actually pre-dates Deadpool by about 15 years, so on our first conversation I made sure Ryan knew who was wearing the boots on this project [laughs].

What’s funny is that it wasn’t so long ago that I, apparently, was telling Ryan he needed to ditch Deadpool and do something else entirely. I mean, he bought a football club so at least he was distracted enough to do that.

I’m glad now he didn’t fully take my advice!

: Perhaps the superhero genre carries with it more chance of success than any other, yet there is no cast-iron guarantee, is there?

H. J. : That’s true, although after you’ve been in this business for a while, you grow confident of grasping the right opportunity when it’s handed to you... you grip it tight with both hands, and that’s exactly what I felt with this.

I’ve watched Deadpool at the movie theatre. It was in Times Square in New York, the 9pm showing, and because it was absolutely packed to the rafters I had to sit on the stairs.

Nobody knew it was me, as I was sat at the back of the theatre, crouched down, wearing a baseball cap... just taking in the movie and the reaction of the theatre.

We can live a sheltered life as actors whereby you never actually directly see how a film influences and impacts an audience directly, but that was a really cool and revealing moment for me, and ever since I’ve known the power of that character... and of course my own; so I’ve no doubt we are on to a really good thing here.

: Will you go incognito to the movie showing when Deadpool & Wolverine comes out?

H. J. : That’s not a bad idea – I just might!

: What about the demands of playing such a mentally and physically consuming rule. After all, you are not immortal, so did you think twice about dragging yourself back to the gym for the gruelling body process that the role demands?

H. J. : I guess the good thing is that the Wolverine Workout, as it has become known, is almost second nature to me now. I’ve reacquainted myself so often with that version of myself, and the yearning at the end of it for bread and beer is still the thing that pulled me through.

I have also made sure I kept in some sort of regular shape this time as well. I’ve spent over two decades in the gym now because of this character, and this time I never really stepped away from it – even if my time there was cut from two hours to perhaps 20 minutes! – despite the Logan seemingly heading for some sort of retirement.

As I have said before, I actually think he prolonged my life expectancy because I've been working out like a maniac for so long, and I've eaten pretty well, ‘clean’, as they call it now, for all that time. My waistline would be twice the size it is now if it wasn’t for him, so I'm eternally grateful for that.

: I think what intrigues so many is that you are equally adept as the true performer and entertainer on stage; as you are the CGI-draped high-energy superhero genre. Your versatility always shines through...

H. J. : Thank you for that. As an actor, I still think of the theatre as my finest means of creative expression, and all my best memories come from moments I've spent on stage in front of an audience, particularly musicals.

I have vivid memories of playing King Arthur in Camelot when I was five years old and how the crown kept slipping down over my head and nose. I fell in love with musicals around then. A couple of years later, I must have been eight, my dad took me to see a performance of The Man of La Mancha, and I remember Hugo Weaving starring in that. He had studied at the same high school that I was about to enter, so that was a very inspiring moment in my life.

: Do you ever get nervous performing in front of people or not?

H. J. : A little bit, but I call it ‘excited’ and I would probably be really worried if I felt nothing at all. Ultimately, in the end, it matters to me. Every show matters to me. I’m not the type of person who feels that he just has to get through the run. I want the audience to feel believe they have witnessed something unique and special. I want there to be a little air of danger to it - like, for example, we might stop in the middle of a song and then tell a story. I might just interact with a person in the crowd.

Whenever you’re performing and doing something unique, it makes you feel like you’re a little on edge and, in the end, that’s what makes it. They are the types of things that people remember – I mean, whether it works or not, who knows [laughs]!

: And away from it all you’ve cultivated a very happy homelife with your children.

H. J. : I was lucky to have a beautiful and generous wife to help me raise our children, and Deborra will always be that to me. I always want to invest everything I have in my family, just as my dad invested everything he had in us. He had a hard time and it wasn’t that easy growing up. I was constantly fighting my next oldest brother and we were all living in chaos. Dad would come home late, usually not before seven at night, and there was always some trouble going on. It wasn’t the best way to grow up. So I’ve been extremely conscious of providing the right environment for my own family. I mean, my children are grown up now so, to a certain extent, my work is done. Ultimately, nothing I've accomplished as an actor or performer would mean very much to me without having them in my life.

: Do your kids think that you’re the coolest person ever?

H. J. : No! I’m an annoying dad. I’m embarrassing and everything about my films or my shows is lame [laughs]!

: You seem quite ageless in your approach and, dare I say it, your appearance too. How do you view getting older?

H. J. : And as the years advance I don’t view my life as having fewer opportunities, but instead

many, many more. I think there is often a fear that we hit certain age milestones and desperately need to feel as if we’re ticking boxes, but certainly in the past 10 years I’ve relaxed that whole notion. I think getting older means focusing on health and wellbeing to give you the option not to tick more boxes, necessarily, but create more boxes to be ticked!

: You’ve spoken before about passing the age of 50 and the importance of continually challenging yourself...

H. J. : Definitely. When I did the Music Man stage production, that was a real case of going out of my comfort zone for an extended period of time. Even away from the stage I still work with my singing teacher and dance teacher, because I know I want to return to that challenge at some point, and to do that I need to be in stage-ready shape. Ultimately, Pavarotti had a singing teacher until the day he died. So, who am I to say that I am not going to have dancing teachers, singing teachers, acting teachers?

There is always something to learn, there is always something new to do, there’s always a new goal to go for and I am the kind of person who always wants to keep moving, trying new things, different challenges, and setting the bar higher and higher. At the same time, I do want every performance to feel fun and something amounting to a celebration. To do that, I can’t be turning up out of breath and feel tired, so health is the cornerstone of my longevity.

: Indeed, you have had your health scares along the way [Jackman has had a number of basal cancer cell carcinomas removed from his nose]...

H. J. : Unfortunately, that is something I have a genetic predisposition to. I have an English fair skin and it's becoming routine. And all I can do is be vigilant, look for the signs, look for any discolouration, change in shape. That's all any of us can do, and if you feel unsure or concerned, get yourself to the doctor.

: Did your health issues lead you to think differently about religion or a higher spirituality?

H. J. : Not really. I have always been grounded in the here and now. I live my life as me, not through some spiritual belief or being.

I think the older you get, it can't help but creep into your mind, and not anything to do with the skin cancer, but you think, 'One day, I'm not going to be here’, and it's a terrifying thought if you let it fester.

Yet in the last few years I've educated myself to not always be so hung up on all that. You’ve got to live in the moment, so I like to walk, appreciate my surroundings and take time to give thanks for what I have in my life because I know I've been very lucky in so many ways.

I do believe in karma though - I believe in doing good things, and the bad can come back to bite you on the arse. I believe in maintaining zen. I meditate. I keep it spiritual, in that sense at least. It connects you better to life, and to a longer, happier life.

FOLLOWING DOESN’T GET YOU THERE FIRST. ERLING HAALAND WEARS THE NAVITIMER.

LE PRIX DE L'EXCEPTION

Le moment est venu de réserver votre place dans ce nouveau lieu qui va transformer votre quotidien.

CLUB PRIVÉ | PREMIUM THE PLACE

«U

ne entreprise est souvent une histoire de passion. Comme le disait Steve Jobs : « Votre travail va occuper une grande partie de votre vie, et la seule façon d'être vraiment satisfait est de faire ce que vous croyez être un excellent travail. »

C'est pour cette raison qu'est né le magazine Premium. Après des années passées à travailler pour des clients dans des agences de publicité, je décide de sortir de ce confort routinier à la recherche d’un peu d'excitation, et me retrouve par hasard dans une petite startup où l'on me confie la mise en page d'un magazine de luxe. Il ne m'en faut pas plus pour tomber amoureux de ce métier que je viens de découvrir. Quel plaisir de pouvoir mettre en musique ces belles images, de composer de jolies pages pour sublimer toutes ces marques luxueuses... Sans parler de la découverte de cet univers, où les créateurs de ces objets semblent n'avoir aucune limite, aucune contrainte de moyens. Bref, c'est un monde extraordinaire qui s'offre à mes yeux : montres aux mécanismes incroyables (tiens, il existe autre chose que le quartz), bolides surréalistes, hôtels sortis d'une autre dimension, personnages et célébrités aux vies exceptionnelles... Le luxe dans tous ses états ! Un an plus tard, le magazine est vendu à une autre société et je perds mon « bébé ». Je décide alors d'aller voir ailleurs, de me lancer comme indépendant. J'explore d'autres secteurs très différents, mais l'envie est toujours là, bien présente, de me lancer dans l'aventure de créer mon propre magazine, et surtout de partager aux autres ce monde que je viens de découvrir. PREMIUM va naître comme ça, un peu par hasard, en 2011. Parce que je réussis à réunir une petite équipe, une rédactrice et un commercial. Le premier numéro est bouclé en deux mois. L'idée est de créer un magazine qui soit à la hauteur de son contenu, avec des pages “oversize” qui rendent hommage à la splendeur de ces marques luxueuses, imprimé sur un papier plus épais que la moyenne, et où la mise en page laisse la place aux images plutôt qu'aux mots. Mais surtout, qui s'adresse aux hommes, car personne ne s'est aventuré auparavant dans cette voie au Luxembourg; j'étais en territoire inconnu. Est-ce que ce projet est pérenne ? Allons-nous pouvoir intéresser suffisamment d'annonceurs ? Je n'en sais rien, mais qui ne tente rien n'a rien... Vient ensuite le moment de sortir le deuxième numéro, mais je prends conscience des problèmes liés à une petite entreprise : les salaires, les factures.

La configuration de Premium The Place permet de modifier aisément son espace pour organiser des événements privés

Bref, il faut que je trouve un associé sur lequel me reposer pour pouvoir me consacrer à l'essentiel. Une fois le partenaire providentiel trouvé — une agence de publicité bien connue au Luxembourg — la machine est lancée, et les numéros se succèdent pendant sept années, enrichis par des événements signatures du magazine, tels que la Wonderfair, le calendrier Premium, etc. En 2019, un changement d'actionnaire survient avec l'entrée en jeu d'une holding hongroise implantée au Luxembourg. Quatre ans plus tard, je fais la rencontre de Henry Hassid, un entrepreneur passionné, lors de la soirée d’anniversaire des 10 ans du magazine au sein de son restaurant le SixSeven. Lors d’une discussion, une évidence se crée quant à l’association de ses nouvelles activités dans le secteur du luxe et du magazine Premium.

Une nouvelle ère est en marche... »

David Bail, fondateur du magazine Premium.

Après onze années de passion et de publications, cette fusion inspirante suscite la création d’un nouveau projet. Le désir de donner une dimension tridimensionnelle au magazine, déjà une célébration du luxe et de son esthétisme sans compromis, nourrit l'idée d'un espace physique où cette splendeur pourrait se vivre pleinement. Ainsi, le Club Premium, situé au cœur de la ville, se dessine comme une extension vivante du magazine, un lieu où les pages s'animent et où les lecteurs se métamorphosent en acteurs d'une expérience luxueuse.

Imaginé comme un concept store extraordinaire, ce lieu unique et privé se veut réunir une collection d'objets soigneusement sélectionnés et disponibles à l'achat : voitures d'exception, bijoux, montres, œuvres d’art, et bien d’autres encore. Ses membres peuvent désormais voir, toucher et acquérir ce que nos lecteurs admirent au sein de notre magazine : des pièces rares et uniques, qui n’existent presque nulle part ailleurs.

« Le Club Premium, situé au cœur de la ville, se dessine comme une extension vivante du magazine, un lieu où les pages s'animent et où les lecteurs se métamorphosent en acteurs d'une expérience luxueuse. »

Au travers d’événements inédits, de rencontres fascinantes et de découvertes exclusives, ce club devient une toile vibrante de passion et de luxe, offrant à ses membres la capacité de tisser des liens avec des individus d'influence, de créer des opportunités professionnelles, ou simplement de se délecter de conversations enrichissantes autour d’un cocktail savoureux. Les soirées des ladies et gentlemen extraordinaires promettent des moments de rencontres et de célébrations de personnalités exceptionnelles. Les vernissages d’art, expositions d’artistes, galas de charité ou dégustations de vins et spiritueux millésimés ne sont que quelques exemples des rendez-vous incontournables qui constitueront la richesse et la diversité de l’offre.

Les membres peuvent également profiter d’espaces de détente parfaits pour des moments de convivialité ou de réflexion, mais aussi d’un bar élégant, d’un salon intime et raffiné pour les fumeurs de cigares, et d’un coin boutique offrant une sélection exclusive de marques haut de gamme. Premium The Place prend vie.

Une nouvelle dimension pour le magazine

Le magazine Premium, auparavant distribué gratuitement, sera à partir de 2025 disponible uniquement par abonnement, en kiosque, ou assorti à l’inscription au club Premium. En effet, l’abonnement est inclus dans chacune des quatre formules d’adhésion au club. Pour la première année, le montant de la cotisation est entièrement compensé par un crédit équivalent, à dépenser au sein du club et/ou du restaurant SixSeven.

A company is often a story of passion. As Steve Jobs said, ‘Your job is going to be a big part of your life, and the only way to be truly satisfied is to do what you think is a great job.’ That's why Premium magazine was born. After years working for clients in advertising agencies, I decided to get away from this routine comfort in search of a bit of excitement, and found myself by chance in a small start-up where I was given the task of laying out a luxury magazine. That's all it took for me to fall in love with this job that I'd just discovered. What a pleasure it is to be able to set all these beautiful images to music, to compose beautiful pages to enhance all these luxurious brands... Not to mention discovering this world, where the creators of these objects seem to have no limits, no constraints of means. In short, an extraordinary world opened up before my eyes: watches with incredible mechanisms (now there's something other than quartz), surreal racing cars, hotels from another dimension, people and celebrities with exceptional lives... Luxury in all its forms!

A year later, the magazine was sold to another company and I lost my ‘baby’. I decided to look elsewhere, to go freelance. I explored other very different sectors, but the desire was still there, to embark on the adventure of creating my own magazine, and above all to share with others this world I had just discovered. PREMIUM was born, somewhat by chance, in 2011. I managed to put together a small team, an editor and a sales person, and the first issue was ready in two months. The idea was to create a magazine that lived up to its content, with ‘oversized’ pages that paid tribute to the splendour of these luxurious brands, printed on thicker-than-average paper, and where the layout gave way to images rather than words. But above all, it's aimed at men, because no one has ventured down this road before in Luxembourg; I'm in uncharted territory. Is this project sustainable? Will we be able to attract enough advertisers? I don't know, but nothing ventured, nothing gained...

Then came the time to bring out the second issue, but I realised the problems associated with a small business: salaries, bills. In short, I had to find a partner I could rely on so I could concentrate on the essentials. Once I'd found the right partner - a well-known advertising agency in Luxembourgthe wheels were set in motion, and for seven years there would be one issue after another, enriched by the magazine's signature events, such as Wonderfair, the Premium calendar and so on. In 2019, there was a change of shareholder with the arrival of a Hungarian holding company based in Luxembourg.

Four years later, I met Henry Hassid, a passionate entrepreneur, at the magazine's 10th anniversary party in his restaurant, the SixSeven. As we chatted, it became clear that his new activities in the luxury sector and Premium magazine should go hand in hand, and a new era began...

David Bail, founder of Premium magazine.

After eleven years of passion and publication, this inspiring merger led to the creation of a new project. The desire to give a three-dimensional

dimension to the magazine, already a celebration of luxury and its uncompromising aestheticism, fuelled the idea of a physical space where this splendour could be fully experienced. The Club Premium, located in the heart of the city, is designed as a living extension of the magazine, a place where the pages come alive and readers are transformed into actors in a luxurious experience. Conceived as an extraordinary concept store, this unique and private space brings together a collection of carefully selected objects available for purchase: exceptional cars, jewellery, watches, works of art and much more. Its members can now see, touch and buy what our readers admire in our magazine: rare and unique pieces that exist almost nowhere else.

Through ground-breaking events, fascinating encounters and exclusive discoveries, the club becomes a vibrant canvas of passion and luxury, offering members the ability to network with influential individuals, create professional opportunities, or simply revel in enriching conversation over a tasty cocktail. The Ladies and Gentlemen Extraordinaire evenings promise moments to meet and celebrate exceptional personalities. Art openings, artists' exhibitions, charity galas and vintage wine and spirits tastings are just a few examples of the unmissable events that will make up the richness and diversity of the offer.

Members can also take advantage of relaxation areas perfect for moments of conviviality or reflection, as well as an elegant bar, an intimate and refined lounge for cigar smokers, and a boutique corner offering an exclusive selection of top-of-the-range brands. Premium The Place comes to life.

A new dimension for the magazine

From 2025 onwards, Premium magazine, which was previously distributed free of charge, will be available by subscription only, either from newsstands or in conjunction with Premium club membership. The subscription is included in each of the four club membership packages. For the first year, the subscription fee will be fully offset by an equivalent credit, to be spent in the club and/or the SixSeven restaurant.

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Pour accéder à cet univers de privilèges, quatre niveaux d'abonnement vous sont proposés : BRONZE, SILVER, GOLD et PLATINIUM.

To access this world of privileges, there are four subscription levels: BRONZE, SILVER, GOLD and PLATINIUM.

Bronze Card

L’adhésion Bronze offre un accès découverte au club privé, permettant aux membres de découvrir et d’expérimenter les équipements exclusifs.

Bronze membership offers access to the private club, allowing members to discover and try out exclusive equipment.

100 €

Silver Card

L’adhésion Silver offre un accès amélioré au club privé, comprenant des réductions exclusives et des invitations spéciales à des événements premium.

Silver membership offers enhanced access to the private club, including exclusive discounts and special invitations to premium events.

300 €

Card

L’adhésion Gold débloque des privilèges au sein du club privé, offrant des réductions encore plus importantes et des invitations exclusives.

Gold membership unlocks privileges within the private club, offering even greater discounts and exclusive invitations.

900 €

Pour ceux qui aspirent à une expérience de luxe absolu, la Carte Platinium dévoile des privilèges sans pareil. Ce niveau d'exclusivité est réservé à 200 membres triés sur le volet pour leurs contributions exceptionnelles dans les sphères professionnelles ou artistiques, afin d’enrichir la communauté du club. Les détenteurs de cette carte seront invités à des soirées d'exception conçues spécialement pour eux, dans le but de favoriser les échanges et de tisser des liens précieux dans une atmosphère décontractée et élégante.

For those who aspire to an experience of absolute luxury, the Platinium Card unveils unparalleled privileges. This level of exclusivity is reserved for 200 members hand-picked for their exceptional contributions in the professional or artistic spheres, to enrich the club's community. Holders of this card will be invited to exceptional evenings designed especially for them, with the aim of encouraging exchanges and forging precious links in an atmosphere of grandeur and elegance.

Platinium Card

L’adhésion Platinium accorde un accès complet aux équipements du club et à des privilèges exclusifs, assurant une expérience inégalée pour les membres exigeants.

Le club offre également la possibilité d’organiser des événements privés dans un cadre raffiné, avec un accès à du matériel professionnel. Avec une capacité d'accueil de 500 personnes, cet espace se prête aux plus grandes occasions. De plus, ce projet ouvre aux entreprises une voie vers une visibilité importante : affichage sur écrans LED géants, lancements et expositions de produits dans le club, et publicité dans le magazine. Ainsi, le Club Premium tisse un lien élégant entre luxe et opportunités commerciales.

Platinium membership grants full access to the club's facilities and exclusive privileges, ensuring an unrivalled experience for discerning members.

The club also offers the opportunity to organise private events in a refined setting, with access to professional equipment. With a capacity of 500 people, this space lends itself to the grandest of occasions. What's more, the project offers companies a route to high visibility, with giant LED screens, product launches and exhibitions in the club, and advertising in the magazine. In this way, the Club Premium creates an elegant link between luxury and business opportunities.

L'ouverture du club est prévue pour le 30 septembre, marquant le début d'une aventure Premium. Bienvenue à Premium The Place.

Votre contact : Emilie Evrard, Club Manager - emilie@premiumprivateclub.lu

Gold

PARADIS SOUS TERRE

Cette impressionnante collection automobile, appartenant à un privé, méritait un écrin à la hauteur des joyaux qu'elle abrite. C'est la mission remplie par Ismaël Boufrahi, le fondateur de D-Style Interior en Belgique. Le designer n'en est pas à son coup d'essai, puisqu'il avait déja réalisé auparavant la célèbre Hotcave du collectionneur @eh0601. Le simple garage souterrain s'est mué en un véritable espace de vie. « Ne bénéficiant pas de lumière naturelle, il fallait compenser en créant une atmosphère lumineuse, vibrante et pleine de vie », confie-t-il. Pour donner vie à cette vision, il sélectionne les marques parmi les plus iconiques du design italien et l’artiste Amaury Dubois pour la réalisation d’une sublime fresque murale ainsi que la création d’une œuvre d’art qui surplombera chaque véhicule de la collection. La fresque murale s’étend sur un mur entier de la man cave, mêlant subtilement les teintes éclatantes des véhicules iconiques du propriétaire, tandis que chacune des œuvres, réalisées à partir de plus de mille clichés de chaque véhicule, surplombe magistralement le véhicule qu’elle déstructure.

Dans cet espace, les hommages au monde de l'automobile se multiplient : le designer choisit la maison Gamma Arredamenti qui signe les canapés et fauteuils fabriqués sur mesure à la main et inspirés des intérieurs automobiles du client, la marque Poltrona Frau pour les tabourets de bar dominés par la couleur rouge, emblématique du lounge, et aux repose-pieds en métal chromé qui rappellent les pédales d'accélérateurs. Ailleurs, une autre pièce d’exception, une table de billard en verre signée Teckell, posée sur ses pieds de verre donnant un sentiment de tapis flottant, ajoute une touche de luxe et de raffinement.

« L'objectif était de créer un espace où chaque élément sélectionné est un chef-d’œuvre à part entière et chaque instant passé une expérience inoubliable » explique Ismaël. Pari réussi, cette man cave est devenue un véritable circuit de beauté qui défile devant les yeux de ses spectateurs, et où chaque détail raconte une histoire.

This impressive collection of privately-owned cars deserved a setting worthy of the jewels it houses. Ismaël Boufrahi, the founder of D-Style Interior in Belgium, has just done that. The designer is not a novice, having previously created the famous Hotcave for collector @eh0601. The simple underground garage has been transformed into a real living space. ‘With no natural light, we had to compensate by creating an atmosphere that was bright, vibrant and full of life,’ he says. To bring this vision to life, he selected some of the most iconic brands in Italian design and the artist Amaury Dubois to create a sublime mural, as well as a work of art that will hang over every vehicle in the collection. The mural spans an entire wall of the man cave, subtly blending the vibrant hues of the owner's iconic vehicles, while each of the works, created from over a thousand photographs of each vehicle, masterfully overlooks the vehicle it destructures. In this space, the tributes to the world of cars are numerous: the designer chose Gamma Arredamenti for the handmade sofas and armchairs inspired by the client's car interiors, and Poltrona Frau for the bar stools dominated by the colour red, emblematic of the lounge, and with chromed metal footrests reminiscent of accelerator pedals. Elsewhere, another exceptional piece, a glass billiard table by Teckell, set on glass legs that give the impression of a floating carpet, adds a touch of luxury and refinement. ‘The aim was to create a space where each selected element is a masterpiece in its own right, and every moment spent an unforgettable experience,’ explains Ismaël. The man cave has become a veritable circuit of beauty that unfolds before the eyes of its viewers, where every detail tells a story.

Photos : Ahmed Bahhodh
Le designer Ismaël Boufrahi
La fresque murale de l'artiste Amaury Dubois, qui mêle les teintes éclatantes des véhicules

ÉPARGNE | ASSURANCE-VIE

Gestion de fortune : la transhumance du siècle est en marche

En cette période d’émotions sportives, l’idée nous est venue de marier Athéna et Pythagore pour une union historique des lettres et des chiffres.

L’alphabet de la gestion de fortune s’accélère pour passer des Baby-Boomers (BB) aux générations X, Y, Z englobées dans un vocable des millennials aux contours protéiformes selon les âges, et qui fait craindre à certains l’avènement d’une société d’héritiers. Comment le Luxembourg, pays de la réflexologie patrimoniale et Atlante de la gestion de fortune européenne avec sa notation 3 A pourrait-il être absent de cet abécédaire à succès ?

En effet, les chiffres donnent le tournis avec des anticipations qui, d’ici 2030, verraient entre 15 et 20 billions de dollars être transférés. L’enjeu est donc essentiel de nous préparer avec notre intelligence naturelle et émotionnelle (versus l’IA), qui sied à la plasticité de notre cerveau, à accueillir et surtout à accompagner le plus grand transfert d’épargne jamais réalisé pour sans cesse réinventer le phygital. Car le profil des récipiendaires mérite qu’on s’y attarde : ce sont des individus jeunes, à l’esprit entrepreneurial, attachés au triptyque ESG, mais aussi une population de plus en plus féminisée, et surtout bien plus enclins que leurs ascendants à changer de gestionnaires et de conseils. Très connectés et abreuvés par les codes de la consommation de l’immédiateté qu’ils veulent voir se refléter dans le monde financier, cette génération est particulièrement sensible à la disponibilité et à la réactivité, et leurs clics peuvent rapidement être distributeurs de claques et aboutir au zapping final avec l’exit. Intégrons donc que le F de fidélité des aînés peut vite se décliner en F de frivolité des bénéficiaires, que d’ailleurs Ariana Grande illustre bien avec sa chanson Thank U, next. Enfin, l’espérance de vie qui augmente modifie substantiellement le paradigme de l’horizon de placement et valide l’idée ancrée que la volatilité d’un portefeuille se réduit mécaniquement avec le temps.

Nonobstant, n’oublions pas d’intégrer les facteurs cognitifs de la finance comportementale chez les femmes, plus adeptes de produits sécurisés et moins sujettes aux prises de risques. Notre réflexion doit en tenir compte pour gérer les complexités situationnelles car la transmission verticale (vers les enfants) n’est pas exclusive de l’horizontale (vers les conjoints) sans compter les adeptes de Carnegie, célèbre mécène milliardaire, qui considérait que laisser trop d’argent aux héritiers gâchait leur potentiel de réussite. Et lorsque l’on évoque transmission intergénérationnelle, la quête de sens dans les produits durables, comment ne pas penser à l’incontournable Mozart des contrats d’assurance et son chant des possibles qu’est le contrat d’assurance-vie luxembourgeois.

Notre expertise juridique et fiscale internationale et notre pragmatisme sont une garantie pour préserver l’unicité des patrimoines malgré les aspects internationaux intrinsèquement liés à la géographie des familles. Dans la tool box de notre écosystème, le contrat d’assurance, enveloppe prête à poster ou sur mesure, n’est-elle pas la plus reconnue patrimonialement, voyageant avec ses valises d’acronymes de FIC, FID, FAS s’adaptant au gré des destinations ? De surcroit un voyage serein à l‘abri des dispositifs anti-abus fiscaux désormais présents à chaque gare frontalière de péage.

The alphabet of wealth management is accelerating from the Baby Boomers (BB) to generations X, Y and Z, encompassed by the term millennials, whose contours are protean according to age and which some fear could lead to the advent of a society of heirs. How could Luxembourg, the land of wealth reflexology and the Atlantean of European wealth management with its 3A rating, be absent from this successful primer? The figures are staggering, with forecasts that between 15 and 20 trillion dollars will be transferred by 2030. The challenge is therefore to prepare ourselves with our natural and emotional intelligence (as opposed to AI), which is suited to the plasticity of our brains, to welcome and above all support the largest transfer of savings ever made, so that we can constantly reinvent the phygital.

The profile of the recipients is well worth a closer look: they are young, entrepreneurial individuals, committed to the ESG triptych, but also an increasingly female population, and above all far more inclined than their ancestors to change managers and advisers. Highly connected and fed by the consumer codes of immediacy that they want to see reflected in the financial world, this generation is particularly sensitive to availability and responsiveness, and their clicks can quickly become slaps in the face and lead to the final zap with the exit.

So let's bear in mind that the F of loyalty of the elderly can quickly turn into the F of frivolity of the beneficiaries, as Ariana Grande well illustrates with her song Thank U, next. Finally, increasing life expectancy is substantially changing the paradigm of the investment horizon and validating the longheld idea that portfolio volatility mechanically reduces over time. However, let's not forget to take account of the cognitive factors of behavioural finance in women, who are more inclined towards safe products and less prone to risk-taking. Our thinking must take this into account when managing the complexities of the situation, because vertical transmission (to children) is not exclusive of horizontal transmission (to spouses), not to mention the followers of Carnegie, the famous billionaire patron of the arts, who believed that leaving too much money to heirs wasted their potential for success. And when we talk about intergenerational transmission and the quest for meaning in sustainable products, how can we fail to think of the Mozart of insurance contracts and its song of possibilities, the Luxembourg life insurance contract. Our international legal and tax expertise and our pragmatism are a guarantee of preserving the uniqueness of assets despite the international aspects intrinsically linked to the geography of families.

In the tool box of our ecosystem, isn't the insurance policy, a ready-to-post or made-to-measure envelope, the most recognised in terms of assets, travelling with its suitcases of acronyms such as FIC, FID and FAS that can be adapted to suit different destinations? What's more, you can travel with peace of mind, protected by the anti-abuse tax measures now in place at every border toll station.

Élargissez vos horizons de placement

Un

acteur incontournable de la place financière luxembourgeoise

AXA Wealth Europe est une entité luxembourgeoise adossée à la 1ère marque mondiale de l’assurance.

En 2023, « Décideurs Magazine » a distingué AXA Wealth Europe parmi les 4 acteurs « Incontournables » de la catégorie « Assureurs Vie Luxembourg » qui compte 26 sociétés participantes. Une récompense obtenue pour la 4ème année consécutive. axa-wealtheurope.lu

HÔTELS | OUVERTURES

RÊVES D'ÉVASION

“L'architecture est le jeu savant, correct et magnifique des volumes sous la lumière,” disait Le Corbusier. D’ici la fin de l’année 2024, deux hôtels luxueux ouvriront leurs portes, révélant des chefs-d’œuvre architecturaux où lumière et forme s’épousent pour créer les évasions rêvées de demain.

Six Senses Svart, Norvège Niché dans les fjords majestueux de Norvège, le Six Senses Svart réécrit les règles de l’architecture moderne avec une audace rare. Dessiné par le prestigieux cabinet Snøhetta, cet hôtel semble émerger des eaux comme une légende scandinave contemporaine. Sa silhouette circulaire, élégamment posée sur des pilotis, se fond harmonieusement dans le panorama sauvage environnant. Revêtu de panneaux réfléchissants, le bâtiment capte et joue avec les nuances de la lumière nordique, se transformant au fil des heures en un véritable joyau architectural. Plus qu’une simple structure, le Six Senses Svart est une déclaration d’amour à l’écologie : il se distingue comme le premier hôtel à énergie positive au monde, produisant plus d'énergie qu'il n'en consomme grâce à une technologie solaire innovante. Chaque détail reflète un engagement profond envers la durabilité et le bien-être holistique. Les chambres high-tech offrent des havres de confort, tandis qu’un restaurant zéro déchet propose une gastronomie durable. Le Svart Spa, étagé en trois zones distinctes, mêle thérapies traditionnelles et découvertes sensorielles uniques. Nous voilà plongés au sein d’une expérience inoubliable, au cœur de la nature arctique norvégienne.

Nestling in the majestic fjords of Norway, the Six Senses Svart rewrites the rules of modern architecture with a rare boldness. Designed by the prestigious firm Snøhetta, this hotel seems to emerge from the waters like a contemporary Scandinavian legend. Its circular silhouette, elegantly set on stilts, blends harmoniously with the surrounding wild panorama. Clad in reflective panels, the building captures and plays with the nuances of the Nordic light, transforming itself over the hours into a veritable architectural gem. More than just a structure, Six Senses Svart is a declaration of love for the environment: it stands out as the world's first positive energy hotel, producing more energy than it consumes thanks to innovative solar technology. Every detail reflects a deep commitment to sustainability and holistic wellbeing. High-tech rooms offer havens of comfort, while a zero-waste restaurant serves sustainable cuisine. The Svart Spa, divided into three distinct zones, combines traditional therapies with unique sensory discoveries. Here we are immersed in an unforgettable experience in the heart of Norwegian Arctic nature.

Sharaan by Jean Nouvel, Arabie Saoudite

Perché au cœur des majestueuses formations rocheuses d'Al Ula en Arabie Saoudite, l'hôtel Sharaan est une célébration de l'architecture nabatéenne ancienne. Conçu par l'architecte Jean Nouvel, le lieu incarne le génie de cet artiste visionnaire, reconnu pour ses œuvres emblématiques telles que la Philharmonie de Paris. Inspiré par les anciens tombeaux taillés dans la roche, le Sharaan Desert Resort s’intègre parfaitement dans le paysage désertique. Ses villas, sculptées directement dans les rochers offrent une intimité absolue et des vues panoramiques à couper le souffle. Chaque détail, des matériaux naturels aux lignes épurées, reflète un profond engagement envers l'environnement et l'héritage culturel de la région. Le Sharaan Desert Resort ne se limite pas à un hébergement exclusif ; il propose également une expérience culinaire raffinée dans des restaurants hissés au sommet des montagnes. Son luxueux spa invite à la détente et à la revitalisation grâce à des traitements inspirés des traditions locales. S'immerger dans l'atmosphère envoûtante de l'hôtel Sharaan, c'est découvrir l'essence même de l'Arabie Saoudite, où le luxe et l'authenticité se rencontrent dans un cadre véritablement magique.

Perched among the majestic rock formations of Al Ula in Saudi Arabia, the Sharaan Hotel is a celebration of ancient Nabataean architecture. Designed by architect Jean Nouvel, it embodies the genius of this visionary artist, renowned for his iconic works such as the Philharmonie de Paris.

Inspired by ancient rock-cut tombs, the Sharaan Desert Resort blends perfectly into the desert landscape. Its villas, carved directly into the rocks, offer absolute privacy and breathtaking panoramic views. Every detail, from the natural materials to the clean lines, reflects a deep commitment to the environment and the cultural heritage of the region. The Sharaan Desert Resort offers not only exclusive accommodation, but also a fine dining experience in mountain-top restaurants. Its luxurious spa invites you to relax and revitalise with treatments inspired by local traditions. To immerse yourself in the enchanting atmosphere of the Sharaan Hotel is to discover the very essence of Saudi Arabia, where luxury and authenticity meet in a truly magical setting.

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Artisans de la nature

Découvrez l'histoire captivante de la Maison Perrier-Jouët, une fusion de passion, d’art et d’innovation qui sublime le champagne depuis plus de deux siècles.

CHAMPAGNE | PERRIER-JOUËT

Depuis 1811, la Maison Perrier-Jouët, située au cœur de la région champenoise à Épernay, se consacre à l’art du champagne avec un dévouement inégalé. Cette aventure a vu le jour grâce à l'union de Pierre-Nicolas Perrier et Rose-Adélaïde Jouët, un jeune couple animé par des passions partagées.

Ensemble, ils fondent une maison singulière, où la créativité et le respect de la nature règnent en maîtres. Rose-Adélaïde, issue d’une lignée de marchands normands, y apporte son raffinement et sa culture, tandis que Pierre-Nicolas, vigneron et botaniste d’exception, y insuffle son savoir-faire méticuleux.

Dès ses débuts, Perrier-Jouët s’impose sur la scène internationale, exportant ses premiers champagnes en Angleterre dès 1815 et jetant ainsi les bases d'une renommée mondiale en constante expansion. Au fil des décennies, la Maison orne les tables royales et illumine les soirées les plus prestigieuses, de la cour de Napoléon III à des personnalités emblématiques comme Oscar Wilde. En 1861, Perrier-Jouët devient le fournisseur attitré de la Cour d'Angleterre et de la reine Victoria, consolidant son statut de choix pour les grandes célébrations et événements mondiaux.

En 1842, la Maison Perrier-Jouët opère un tournant décisif dans son histoire avec la création de la Cuvée K, son premier champagne brut. Une innovation audacieuse qui redéfinit l’expérience du champagne et qui séduit immédiatement les amateurs.

Six ans plus tard, en 1848, Charles Perrier, fils de Pierre-Nicolas et RoseAdélaïde, prend les commandes de la Maison. Botaniste comme son père, il développe une approche novatrice, fondée sur une observation approfondie et originale de la nature. Sous sa direction, Perrier-Jouët se distingue parmi les grandes références mondiales du champagne.

Après le décès de Charles Perrier en 1878, ses neveux par alliance, Henri et Octave Gallice, reprennent la direction de la Maison Perrier-Jouët. Henri gère les opérations à Épernay tandis qu'Octave, passionné d'art, réside à Paris. Il y rencontre Émile Gallé, maître du mouvement Art nouveau. À sa demande, Gallé crée en 1902 un flacon orné d'anémones japonaises, qui deviendra l'emblème de la Maison. Cette collaboration artistique se poursuit avec la redécouverte en 1964 de magnums décorés par Gallé, inspirant la célèbre cuvée Belle Époque.

Située à Épernay, la Maison Belle Epoque est une expression vibrante de l'art de vivre de la Maison Perrier-Jouët. Ancienne demeure historique de la famille fondatrice, la Maison Belle Epoque se dresse comme le témoignage ultime du lien singulier de la Maison Perrier-Jouët avec l'art et la nature. Elle abrite la plus grande collection privée d'Art Nouveau français en Europe. En 2009, la découverte de deux caisses de Perrier-Jouët millésime 1825, parfaitement conservées depuis plus de 160 ans, révèle un trésor inestimable d’histoire et d'excellence. Ce champagne ancien, le plus vieux jamais dégusté, incarne la longévité et le savoir-faire exceptionnel qui définissent la Maison depuis sa création.

Aujourd'hui, sous l'égide du groupe Pernod-Ricard, qui en est propriétaire depuis 2005, Perrier-Jouët continue de perpétuer son héritage tout en se tournant résolument vers l'avenir. À travers ses engagements pour la durabilité et l'innovation, la Maison reste fidèle à sa mission : offrir des champagnes d'une qualité incomparable qui célèbrent l'art de vivre et la beauté du monde naturel.

Queen Victoria, consolidating its status as the champagne of choice for major celebrations and world events.

1842 saw a decisive turning point in the history of Perrier-Jouët with the creation of Cuvée K, its first brut champagne, a bold innovation that redefined the champagne experience and immediately won over champagne lovers.

Six years later, in 1848, Charles Perrier, son of Pierre-Nicolas and RoseAdélaïde, took the helm of the House. A botanist like his father, he developed an innovative approach based on in-depth and original observation of nature. Under his leadership, Perrier-Jouët became one of the world's leading champagne houses.

After Charles Perrier's death in 1878, his nephews by marriage, Henri and Octave Gallice, took over the management of Perrier-Jouët. Henri managed operations in Épernay, while Octave, an art enthusiast, lived in Paris. There he met Émile Gallé, a master of the Art Nouveau movement. At his request, Gallé created a bottle decorated with Japanese anemones in 1902, which would become the House's emblem. This artistic collaboration continued with the rediscovery in 1964 of magnums decorated by Gallé, inspiring the famous cuvée Belle Époque.

Located in Épernay, the Maison Belle Epoque is a vibrant expression of the Perrier-Jouët art of living. Once the historic home of the founding family, the Maison Belle Epoque stands as the ultimate testament to Perrier-Jouët's singular link with art and nature. In 2009, the discovery of two cases of Perrier-Jouët vintage 1825, perfectly preserved for over 160 years, revealed a priceless treasure trove of history and excellence. This ancient champagne, the oldest ever tasted, embodies the longevity and exceptional expertise that have defined the House since it was founded.

Today, under the aegis of the Pernod-Ricard group, which has owned it since 2005, Perrier-Jouët continues to perpetuate its heritage while looking resolutely to the future. Through its commitment to sustainability and innovation, the House remains true to its mission: to offer champagnes of incomparable quality that celebrate the art of living and the beauty of the natural world.

La Maison Perrier-Jouët a été notre partenaire champagne lors de La Nuit Blanche, qui s'est déroulée le 3 juillet dernier dans la salle des fêtes du Domaine Thermal de Mondorf-les-Bains. Cet événement prestigieux, orchestré par six grands chefs étoilés, a permis de récolter des fonds pour soutenir la Fondation Cancer Luxembourg. PerrierJouët a offert des champagnes d'exception, pour la tombola et la vente aux enchères. Ce geste de grande générosité a été rendu possible grâce à Giovanni Tedesco, le représentant local de la Maison Perrier-Jouët (Groupe Pernod Ricard) depuis environ dix ans. Présent depuis deux décennies au Grand-Duché du Luxembourg dans le domaine des champagnes et spiritueux, Giovanni est titulaire d'un Master en business et d'un diplôme de sommelier. Il supervise le secteur du luxe à travers divers canaux luxembourgeois (BtoB, clientèle privée, événementiel, Horeca) et gère un portefeuille de marques prestigieuses, comprenant le champagne Perrier-Jouët, des bouteilles millésimées, ainsi que des whiskys, rhums et cognacs de collection.

Contact : giovanni.tedesco@pernod-ricard.com +352 661 787 828

Since 1811, the Maison Perrier-Jouët, located in the heart of the Champagne region in Épernay, has devoted itself to the art of champagne with unrivalled dedication. This adventure began with the union of Pierre-Nicolas Perrier and Rose-Adélaïde Jouët, a young couple driven by shared passions. Together, they founded a unique house, where creativity and respect for nature reign supreme. Rose-Adélaïde, who came from a line of Norman merchants, brought her refinement and culture to the business, while Pierre-Nicolas, an exceptional winemaker and botanist, infused it with his meticulous knowhow. From the outset, Perrier-Jouët made its mark on the international scene, exporting its first champagnes to England as early as 1815 and laying the foundations for an ever-expanding worldwide reputation. Over the decades, the House graced royal tables and illuminated the most prestigious evenings, from the court of Napoleon III to iconic personalities such as Oscar Wilde. In 1861, Perrier-Jouët became the official supplier to the Court of England and

Giovanni Tedesco, représentant local de la Maison Perrier-Jouët à La Nuit Blanche le 3 juillet 2024

L'AVION SPATIAL

Le Dream Chaser va ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire de l'aventure spatiale

Depuis des décennies, la NASA a été à la pointe de l'exploration spatiale, repoussant sans cesse les limites de la technologie et de la connaissance humaine. L'un des projets les plus récents et les plus prometteurs de l'agence est le Dream Chaser, un véhicule spatial innovant conçu pour une variété de missions, de l'approvisionnement de la Station Spatiale Internationale (ISS) aux futures missions habitées. Conçu pour être utilisé jusqu'à 15 fois, il permet une réduction significative des coûts par mission comparé aux véhicules jetables. L'autre point fort non négligeable, c'est sa capacité à atterrir sur des pistes d'aviation classique, à la manière d'un avion, ce qui offre une flexibilité logistique sans précédent, facilitant le transport rapide des résultats scientifiques et des matériaux récupérés.

Contrairement à de nombreux véhicules spatiaux contemporains, il ressemble plus à une mini-navette spatiale qu'à une capsule traditionnelle. Cette conception permet une rentrée atmosphérique en douceur, réduisant les forces G subies par l'équipage et la cargaison, ce qui est crucial pour les missions de recherche scientifique.

Le Dream Chaser représente une avancée dans l'innovation spatiale. Alors que le programme spatial mondial se diversifie et que de plus en plus de nations et d'entreprises privées participent à l'exploration de l'espace, des véhicules comme celui-ci sont essentiels pour ouvrir de nouvelles possibilités.

Initialement prévu pour avril 2024, son lancement à destination de la Station spatiale a été repoussé à une date inconnue cette même année.

For decades, NASA has been at the forefront of space exploration, constantly pushing back the limits of technology and human knowledge. One of the agency's most recent and promising projects is the Dream Chaser, an innovative space vehicle designed for a variety of missions, from supplying the International Space Station (ISS) to future manned missions.

Designed to be used up to 15 times, it significantly reduces the cost per mission compared with disposable vehicles. Another significant advantage is its ability to land on conventional runways, in the same way as an aircraft, offering unprecedented logistical flexibility and facilitating the rapid transport of scientific results and recovered materials.

Unlike many contemporary space vehicles, it looks more like a mini-space shuttle than a traditional capsule. This design allows for a smooth atmospheric re-entry, reducing the G-forces experienced by the crew and cargo, which is crucial for scientific research missions.

The Dream Chaser represents a breakthrough in space innovation. As the world's space programme diversifies and more nations and private companies become involved in space exploration, vehicles like this one are key to opening up new possibilities.Initially scheduled for April 2024, its launch to the Space Station has been pushed back to an unknown date later that year.

ESPACE | DREAM CHASER

Un Feasible

With a new outlook, anything becomes feasible.

As an independent audit, tax, and advisory firm rooted in Europe yet globally influential, we present an alternative within our industry and to clients seeking a unique vantage point.

Embrace a novel viewpoint.

SUPERCAR | LAMBORGHINI REVUELTO

ÉVOLUTION DE L'ESPÈCE

Une nouvelle icône rejoint le panthéon Lamborghini.

La Lamborghini Revuelto incarne une nouvelle étape dans l'évolution des supercars. Avec une technologie de pointe complexe, ce modèle surpasse son prédécesseur en termes de raffinement et de performance, tout en préservant l'âme du légendaire V12 Lamborghini. Aujourd'hui, nous célébrons l'arrivée de cette nouvelle icône qui rejoint les rangs des Miura, Countach, Diablo, Murciélago, Aventador... Cette Revuelto se distingue par ses 1 015 chevaux, fruits de la combinaison d'un nouveau V12 de 6,5 litres et de trois moteurs électriques, la propulsant de 0 à 100 km/h en 2,5 secondes avec une vitesse de pointe de plus de 350 km/h. Bien qu'elle pèse 1 772 kg à sec, la voiture reste agile et équilibrée grâce à une répartition du poids et une dynamique de conduite améliorées.

Affichée à environ 500 000 euros, cette dernière représente un bond en avant par rapport à l'Aventador lancée en 2011. C’est plus qu’un bond, elle est transformée.

La position de conduite, rappelant légèrement celle de l'Aventador, offre plus d'espace et un raffinement accru. La direction est précise et légère, tandis que le châssis, composé d'une structure en fibre de carbone et d'un treillis tubulaire en aluminium, offre une base robuste et légère et se montre plus agile et équilibré. La production de la nouvelle Revuelto est déjà vendue pour les deux prochaines années. Les propriétaires ne seront pas déçus.

La Lamborghini Revuelto n'est pas simplement une supercar hybride ; c'est une déclaration de ce que le futur des véhicules de luxe peut être. Avec son mélange de technologie avancée, de design audacieux et de performances exceptionnelles, elle redéfinit les standards de l'industrie automobile, tout en restant fidèle à l'héritage Lamborghini. Une fusion parfaite de tradition et d'innovation, prête à conquérir les routes et les cœurs des passionnés de supercars du monde entier.

The Lamborghini Revuelto represents a new stage in the evolution of supercars. With complex advanced technology, this model surpasses its predecessor in terms of refinement and performance, while preserving the soul of the legendary Lamborghini V12. Today we celebrate the arrival of this new icon that joins the ranks of the Miura, Countach, Diablo, Murciélago, Aventador...

This Revuelto is distinguished by its 1015 horsepower, the result of the combination of a new 6.5-litre V12 and three electric motors, propelling it from 0 to 100 km/h in 2.5 seconds with a top speed of over 350 km/h. Although it weighs 1,772kg dry, the car remains agile and balanced thanks to improved weight distribution and driving dynamics.

Priced at around €500,000, this represents a quantum leap from the Aventador launched in 2011.

The driving position, slightly reminiscent of the Aventador, offers more space and greater refinement. The steering is precise and light, while the chassis, composed of a carbon fibre structure and a tubular aluminium trellis, offers a strong, light base and is more agile and balanced. Production of the new Revuelto has already been sold out for the next two years and owners will not be disappointed.

The Lamborghini Revuelto is not just a hybrid supercar; it is a statement of what the future of luxury vehicles can be. With its blend of advanced technology, bold design and exceptional performance, it redefines the standards of the automotive industry, while remaining true to the Lamborghini heritage. A perfect fusion of tradition and innovation, ready to conquer the roads and hearts of supercar enthusiasts the world over.

Chez Lamborghini Luxembourg lamborghini.com

STREET BIKE

La Ducati Streetfighter V4 s'habille en Supreme avec cette édition collector créée en collaboration avec Drudi Performance.

Aldo Drudi, le designer de Drudi Performance, signe le projet graphique en collaboration avec Supreme, en reprenant des détails uniques et exclusifs, dans le style underground typique de la marque new-yorkaise, qui font de la Streetfighter V4 Supreme une oeuvre d'art pop, agrémentée de composants techniques qui la rendent unique. Des produits dérivés signés Supreme accompagnent la sortie de cette moto : une combinaison, un blouson, un casque et des gants.

Drudi Performance designer Aldo Drudi has signed the graphic project in collaboration with Supreme, using unique and exclusive details in the underground style typical of the New York brand, which make the Streetfighter V4 Supreme a work of pop art, enhanced by technical components that make it unique. The release of the bike is accompanied by Supreme merchandise: a wetsuit, a jacket, helmet and gloves.

MONTRE RACING

Entre horlogerie et automobile, il n'y a qu'un pas, comme le démontre joliment la nouvelle Bugatti Tourbillon.

Le dernier modèle d’hyper-sportive signé par l’emblématique marque française possède quelques atouts pour charmer les amateurs de bolides et d’horlogerie. Concepto Watch Factory, une entreprise horlogère suisse, a produit un extraordinaire tableau de bord mécatronique et rétrofuturiste qui équipera le nouveau modèle de Bugatti baptisé « Tourbillon ».

La vision de Mate Rimac, CEO de Bugatti-Rimac, partagée avec Valérien Jaquet, le CEO de Concepto, initie ici une réunification totalement disruptive et signe un retour aux fondamentaux de l’excellence et de la pureté mécanique. Les technologies numériques couplées aux écrans haute définition ont désormais envahi les tableaux de bord de toutes les voitures. Pour les deux CEO, il s’agissait donc de proposer, une fois encore, une approche incomparable en faisant référence à l’histoire de Bugatti, intimement liée aux mécaniques d’exception. Lovés dans un cadre en aluminium massif et usiné « monobloc », trois compteurs composent cet ensemble qui trône au centre du volant et donne le sentiment d’être suspendu au-dessus de la colonne de direction. Composés de rouages décorés à la main et visibles sous les éléments de lecture ajourés, de chiffres 3D rétroéclairés et de cadrans en métaux divers, chaque compteur reprend l’esthétique des montres de luxe à grandes complications. Les informations principales et utiles au pilote sont indiquées par un jeu d’aiguilles présentant les mêmes finitions que dans l’horlogerie haut de gamme, tout en étant parfaitement lisibles grâce à d’ingénieux systèmes lumineux. Il ne fait aucun doute que cette particularité rende le modèle encore plus désirable et le hisse au rang d’œuvre d’art, la preuve, les 250 exemplaires, à près de 4 millions d’euros pièce, sont déja tous vendus.

The latest hyper-sportive model from the iconic French brand has a few trump cards up its sleeve to charm fans of racing cars and watchmaking. Concepto Watch Factory, a Swiss watchmaking company, has produced an extraordinary mechatronic, retro-futuristic instrument panel for Bugatti's new ‘Tourbillon’ model. The vision of Mate Rimac, CEO of Bugatti-Rimac, shared with Valérien Jaquet, CEO of Concepto, marks a totally disruptive reunification and a return to the fundamentals of excellence and mechanical purity. Digital technologies coupled with high-definition screens have now invaded the dashboards of all cars. For the two CEOs, it was a question of proposing, once again, an incomparable approach by referring to the history of Bugatti, intimately linked to exceptional mechanical engineering. The three counters are housed in a solid aluminium frame and machined in one piece. They sit at the centre of the steering wheel, giving the impression of being suspended above the steering column. Comprising hand-decorated gears visible beneath the perforated reading elements, backlit 3D numerals and dials in a variety of metals, each counter echoes the aesthetics of luxury watches with grand complications. The main information of use to the driver is indicated by a set of hands with the same finishes as those found in top-of-the-range watches, while being perfectly legible thanks to ingenious luminous systems. There's no doubt that this special feature makes the model even more desirable and elevates it to the status of a work of art, as evidenced by the fact that all 250 examples, priced at nearly 4 million euros each, have already been sold out.

Texte Dean Boyd Photos Bugatti

Sur les réseaux  : luxgears.com facebook.com/luxgears instagram.com/luxgears/ youtube.com/luxgears

Édito

Des routes pavées d'aventures

Les vacances sont bel et bien finies, mais leur esprit continue de nous inspirer ! Alors que nous reprenons le chemin du bureau en attendant les réjouissances hivernales, nous vous invitons à plonger dans nos dernières aventures estivales, aussi extraordinaires que riches en découvertes. Imaginez-vous au volant de superbes bolides, testant la nouvelle gamme Lotus dans le magnifique cadre du Norfolk, en Angleterre, avant de vous envoler vers le Maroc, où vous aurez le plaisir d’essayer le tout nouveau Mazda CX-60 à travers les paysages grandioses du massif de l’Atlas. Prêts à embarquer pour l’aventure ? C’est parti !

Ing. Antonio da Palma Ferramacho

Photo
: Christian Wilmes pour PREMIUM

DOSSIER

LOTUS RENAISSANCE: BRIDGING HERITAGE WITH MODERN TECHNOLOGY

Open the door of the Lotus headquarters in Hethel and discover the new models.

Texte Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears

Colin Chapman, Lotus Esprit and JPS plane

A Bit of History

Lotus is a unique manufacturer in the world of sports cars, a brand defined by its technological purity and penchant for innovation. It all began with its bold founder, Colin Chapman. Imagine: in 1948, while pursuing his degree in mechanical engineering at University College London, and at just 20 years old, he built his first car on an Austin chassis and dove into the world of motor racing. Thanks to his mechanical genius and his famous motto, "Light is Right," his creations quickly transformed into true racing machines, excelling on both road and track with unmatched agility. After a series of remarkable successes, notably with the flamboyant Lotus 11, Lotus Cars was established in 1955, with the ambition to produce a series of 100 cars of this model.

Three years later, still in pursuit of innovation and competition, Chapman didn’t hesitate to plunge Lotus into the adventure of Formula 1, making Team Lotus a legend. His groundbreaking innovations—ranging from the monocoque structure to active suspension and ground effect, famously known as “wing cars”—redefined the standards of F1, culminating in an impressive array of trophies from 1958 to 1994. The numbers speak for themselves: 74 victories, 102 pole positions, 7 constructors’ championships, and 6 drivers’ titles! Today, while Lotus has turned the page on F1, the brand remains actively competitive, notably with the Emira GT4. More importantly, it concentrates on revitalizing its lineup of road vehicles, which is precisely what we are interested in! Get ready, because we're about to dive into this fascinating world where innovation and passion meet.

Factory Tour at Hethel

Lotus invited us to discover its new models, starting strong with the Emira i4. It was in the prestigious setting of its headquarters in Hethel,

« Just imagine: in 1948, while studying mechanical engineering at University College London and still only 20 years old, he built his first car on an Austin chassis and launched himself into the world of motor racing. »

in the heart of Norfolk, that the Emira i4 was entrusted to us, while offering a tour of the factory where it is assembled. This was a perfect opportunity to take a closer look and observe that Lotus has made a significant leap in quality control since the iconic Elise, Exige, and Evora. We saw manual, semi-automated, and fully robotic workstations, particularly for welding the aluminum structure of the chassis. Don’t worry, we’ll spare you the technical details, but it’s clear that Lotus has adapted to modern times. The era of craftsmanship seems to belong to the past, giving way to cutting-edge engineering that showcases the brand in a new light.

Emira i4

As the final Lotus ever to feature an internal combustion engine, the Emira i4 builds on the foundation laid by the Emira V6, which was introduced two years ago. For this occasion, it swaps its Japanese heart for a German turbocharged 4-cylinder directly sourced from AMG, along with its lightning-fast dual-clutch transmission. When observing the Emira, what strikes you at first glance is its look, reminiscent of a supercar despite being a GT. Stout, angular, and curvy all at once, and inspired by its big sister, the Evija, its body incorporates the flair of a Lamborghini or

a McLaren, depending on the angle from which you view it—a true aesthetic triumph! Another standout feature is the perceived quality and rich equipment, which bear no resemblance to its predecessors: gone are the Spartan feel and the rough fittings; the Emira can now compete with German rivals. In terms of performance, things are also looking good with this "small" engine that delivers performances comparable to the V6, thanks to the combined effects of the turbocharger and the sequential gearbox. The handling is exceptional, with the electro-hydraulic steering offering a level of refinement and precision that upholds Lotus’ standards. This combination ensures a driving experience that feels both responsive and connected, making every turn a thrill. If we were to compare it to the V6, we would say that it is better suited for daily use due to its ease of driving, though it lacks a bit of vocal charm, which is understandable. As a daily drive, one might prefer the Comfort chassis over the Sport variant, which proved a bit too firm on the B-roads.

Lotus Emira
Ci-dessus : Emira assembly line

Lotus

Following the unveiling of the 2000 hp electric Hypercar Evija in 2020, which is now reaching customers, the Eletre marks Lotus' bold entry into the world of electric vehicles as their second offering. Like many sports car manufacturers branching into new territory, Lotus has embraced the high-performance SUV segment, and that’s exactly what the Eletre is! This might come as a surprise from a company whose motto has always been "Light is Right." Indeed, despite its impressive power, the Eletre tips the scales at around 2.5 tons—uncharted territory for Lotus! Aesthetically, the Eletre is a game changer, flaunting a sporty silhouette that stretches just over 5 meters in length. Its aggressive stance is unmistakable, with aerodynamics clearly influencing its slick and complex shapes, making it a striking presence on the road. Stepping inside reveals a unique interior that boasts ample space and a perfect blend of cutting-edge technology and high-quality finishes. Wrapped in luxurious materials like leather, Alcantara, and carbon fiber, the cabin exudes sophistication and comfort. The road handling is nothing short of exceptional, aided by a chassis equipped with an advanced piloted pneumatic suspension system that delivers both stability and unparalleled comfort. Between its wheels, the Eletre is powered by two electric motors, ensuring all-wheel drive performance that offers a thrilling power range from 600 to 900 horsepower depending on the variant. This powerful setup allows for exhilarating acceleration, achieving a remarkable 0-100 km/h sprint in around 3 seconds and a top speed of 255 km/h, solidifying its status as a high-performance contender in the SUV market.

Lotus Emeya

At first glance, one might assume that the Emeya marks Lotus's debut in the sports sedan arena, but we must not overlook the legacy of models

like the Lotus Elan +2, Elite, and the iconic Lotus Omega—once the fastest sedan of the nineties with its impressive 377 hp twin-turbo V6. The Emeya is the latest addition to the Lotus lineup, now available for sale, and it boldly positions itself as a Hyper GT sedan. While sharing technical and aesthetic similarities with its SUV counterpart, the Eletre, the Emeya can be viewed as a sportier, closer-to-the-ground version of this dynamic sibling. With its sleek design, the Hyper GT shares many elements with the Eletre, from the front and rear lights to the aerodynamic features, while the interior is a striking mirror of its SUV relative. Performance-wise, it boasts slightly enhanced capabilities, benefiting from a lower center of gravity and reduced drag, which contribute to its superior road handling. In summary, the Emeya steps into the competitive realm of highperformance electric sedans, directly challenging heavyweights like the Porsche Taycan Turbo S and the Tesla Model S Plaid, making it an enticing proposition for enthusiasts seeking power, elegance, and individuality.

The New Lotus

The above is a testament to Lotus' exciting renaissance, seamlessly blending its rich heritage with modern innovation to redefine its future in the automotive landscape. The test drives of the Emira i4, Eletre, and Emeya vividly illustrate that Lotus is not merely accommodating new trends but actively shaping them. Each model invites enthusiasts and newcomers alike to experience the thrill of driving a car that embodies both tradition and modern sophistication. The road ahead appears bright, as Lotus is now poised to fully leverage its innovative potential with the financial backing of its new owner, Geely.

As always, you can find comprehensive videos reviews of these test drives on our YouTube Channel, Luxgears. We encourage you to stop by,

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Lotus se réinvente : entre héritage et technologie de pointe

Un peu d’histoire

Lotus est un constructeur à part dans le monde des voitures de sport, une marque définie par sa pureté technologique et son goût pour l'innovation. Tout a commencé avec son audacieux fondateur, Colin Chapman. Imaginez : en 1948, tout en poursuivant ses études d'ingénieur en mécanique au « University College London », et à seulement 20 ans, il construit sa première voiture sur une base Austin pour participer à des épreuves de course automobile. Grâce à son génie mécanique et à sa célèbre devise, “Light is Right,” ses créations se transforment rapidement en véritables machines de course, excellant sur route et circuit avec une agilité inégalée. Après une série de succès remarquables, notamment avec la fameuse Lotus 11, Lotus Cars est fondée en 1955, avec l'ambition de produire une série de 100 voitures de ce modèle.

Trois ans plus tard, toujours en quête d'innovation et de compétition, Chapman n’hésite pas à se lancer dans l’aventure de la Formule 1 et, en montant Team Lotus, il crée une légende. Ses innovations—de la structure monocoque à la suspension active, en passant par l’effet de sol avec les célèbres « wing cars »—ont redéfini les normes de la F1, débouchant sur une impressionnante série de trophées de 1958 à 1994. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 74 victoires, 102 pole positions, 7 championnats des constructeurs et 6 titres pilotes ! Aujourd’hui, bien que Lotus ait tourné la page de la F1, la marque reste active en compétition, notamment avec l’Emira GT4.

Lotus Eletre
Lotus Emeya

Désormais elle se concentre sur le renouvellement de sa gamme de véhicules routiers, illustrant ainsi la synergie entre son riche héritage et son avenir innovant. Préparez-vous, car nous allons plonger dans cet univers fascinant où l'innovation et la passion se rencontrent.

Visite de l’usine à Hethel

Lotus nous a conviés à découvrir ses nouveaux modèles et cela commence fort avec l’Emira i4 ! C’est dans le cadre prestigieux de son siège à Hethel, au cœur du Norfolk, que l’Emira i4 nous a été confiée, suivie par la visite de l’usine où elle est assemblée. C’était l’occasion de découvrir sur le terrain que Lotus a réalisé un bond significatif en matière de contrôle de qualité depuis les emblématiques Elise, Exige et Evora. Nous avons passé en revue les différents postes de travail, qu'ils soient manuels, semi-automatisés ou entièrement robotisés, comme celui de la soudure de la structure en aluminium du châssis. Rassurezvous, on va vous épargner les détails techniques, mais il est clair que Lotus s’est adaptée aux temps modernes. L’ère de l’artisanat semble bien révolue, faisant place à une ingénierie de pointe qui met en valeur la marque sous un nouveau jour.

Emira i4

Annoncée comme la dernière Lotus à être équipée d’un moteur à combustion interne, l’Emira i4 se décline sur la base de l’Emira V6, introduite il y a deux ans. Pour cette occasion, elle abandonne son cœur japonais au profit d’un moteur 4 cylindres turbo allemand directement issu d’AMG, tout en adoptant sa boîte à double embrayage ultrarapide. À première vue, son allure de supercar est frappante, malgré son statut de GT. Trapue, anguleuse et curviligne à la fois comme sa grande sœur électrique, l’Evija, sa carrosserie évoque Lamborghini ou McLaren selon l’angle sous lequel on l’observe—une véritable réussite esthétique ! Un autre point marquant est la qualité perçue et l’équipement riche, qui n’ont plus rien à

voir avec ses prédécesseurs : fini le côté spartiate et les ajustements approximatifs ; l’Emira peut désormais rivaliser avec la concurrence allemande. En termes de performances, son « petit » moteur offre des performances comparables à celles du V6, grâce aux effets combinés de la suralimentation et de la boîte séquentielle qui l’exploitent au maximum. Son comportement routier est juste exceptionnel, avec sa direction électrohydraulique offrant un niveau de raffinement et de précision fidèle aux standards de Lotus. Une combinaison qui distille une expérience de conduite captivante et connectée, rendant chaque virage grisant. Si l’on devait la comparer à l’Emira V6, on dirait qu'elle convient mieux à un usage quotidien en raison de sa facilité de conduite, bien qu'elle manque un peu voix, ce qui est compréhensible. Une confidence, en mode « daily » préférez le châssis Confort à sa variante Sport, qui s'est avérée un peu trop ferme sur les B-roads anglaises.

Lotus Eletre

Suite à la présentation de l’hypercar électrique de 2 000 ch, l’Evija, en 2020, qui commence tout juste à être livrée à ses clients, l’Eletre signe la véritable entrée de Lotus dans le monde des véhicules électriques de production. À l’instar de nombreux constructeurs de voitures de sport, Lotus a investi le segment des SUV hautes performances, et c’est exactement ce que représente l’Eletre ! Cela peut surprendre venant d’une marque dont la devise a toujours été “Light is Right” mais, malgré sa puissance impressionnante, l'Eletre pèse environ 2,5 tonnes—un territoire inconnu pour Lotus ! Esthétiquement, l’Eletre est un véritable « game changer », affichant une silhouette sportive qui s’étire juste au-dessus des 5 mètres de long. Son allure agressive est accentuée par une aérodynamique qui influence clairement ses formes élégantes et complexes, lui conférant une présence dominante sur la route. En pénétrant à l’intérieur, on découvre un habitacle unique qui offre un espace généreux et

un parfait mélange de technologie de pointe et de finitions haut de gamme. Recouvert de matériaux luxueux tels que le cuir, l'Alcantara et la fibre de carbone, l’habitacle respire la sophistication et le confort. Le comportement routier est tout aussi exceptionnel, épaulé par un châssis équipé d'une suspension pneumatique pilotée, offrant à la fois une stabilité et un confort inégalés. Les roues de l'Eletre sont propulsées par deux moteurs électriques qui en font une traction intégrale à la puissance impressionnante de 600 à 900 chevaux, selon la variante. Cet ensemble « mécanique » abat l’accélération du 0 à 100 km/h en environ 3 secondes et pointe à 255 km/h, de quoi assurer son statut de SUV hyper performant.

Lotus Emeya

À première vue, on pourrait croire que l'Emeya marque les débuts de Lotus dans le segment des berlines sportives, mais ce serait oublier des modèles emblématiques comme la Lotus Elan +2, l’Elite et l'iconique Lotus Omega — qui fut autrefois la berline la plus rapide des années 90 avec son impressionnant V6 biturbo de 377 ch. L'Emeya est la dernière arrivée dans la gamme Lotus, désormais disponible à la vente, et se positionne d’emblée comme une berline Hyper GT. Bien qu’elle partage des similitudes techniques et esthétiques avec son homologue SUV, l’Eletre, l’Emeya se veut une version plus sportive et plus proche du sol de sa dynamique sœur. Avec son design élégant, la Hyper GT intègre de nombreux éléments stylistiques de l’Eletre, des optiques avant et arrière aux caractéristiques aérodynamiques, tandis que l'intérieur n’est autre qu’un saisissant copié-collé de celui de son homologue SUV. En termes de performances, elle affiche des capacités légèrement améliorées, bénéficiant d'un centre de gravité plus bas et d'une traînée réduite, ce qui contribue à son comportement routier supérieur. En réalité, l'Emeya s'illustre dans le domaine ultra-compétitif des berlines électriques hautes performances, défiant directement des poids lourds comme la Porsche Taycan Turbo S et la Tesla Model S Plaid, faisant d'elle une proposition séduisante pour les passionnés en quête de puissance, d'élégance et d'individualité.

Le Nouveau

Lotus

Ce qui précède témoigne de la renaissance passionnante de Lotus, alliant son riche héritage sportif à l’innovation moderne pour redéfinir son avenir sur le paysage automobile. Les essais des Emira, Eletre et Emeya illustrent que Lotus ne se contente pas de s'adapter à de nouvelles tendances ; elle les façonne activement. Chaque modèle invite, à sa façon, le passionné ou le néophyte à vivre le frisson de conduire une voiture de sport unique qui incarne à la fois tradition et sophistication moderne. L'avenir s’annonce prometteur, Lotus semble désormais prêt à exploiter pleinement son potentiel d'innovation grâce au soutien financier de son nouvel propriétaire, Geely.

Comme toujours, vous pouvez retrouver les vidéos complètes de ces essais sur notre chaîne YouTube, Luxgears. Nous vous invitons à nous rendre visite, à liker nos vidéos, à partager vos commentaires et à vous abonner pour ne rien rater de nos news !

ESSAI | MAZDA EPIC DRIVE 2024

VOYAGE AU BOUT DE L’ ATLAS

Mazda nous convie à découvrir son nouveau SUV CX-60 dans un cadre inédit, loin des routes parfaitement asphaltées et des quartiers chics des capitales européennes.

Texte Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears Photos Mazda. Cote Luxgears :

Direction le Maroc pour la traversée du massif de l’Atlas, où le CX-60 sera mis à l’épreuve dans des conditions de conduite exigeantes au cœur de paysages grandioses, alternant entre vastes panoramas et cols de montagnes. Cet « Epic Drive » a pour objectif non seulement d’évaluer la polyvalence du CX-60, mais aussi de soutenir la relance du tourisme de cette région marquée par le puissant tremblement de terre survenu il y a à peine un an. À notre arrivée au Sofitel de Marrakech, où l’équipe marketing du constructeur nippon a établi son quartier général, nous sommes accueillis par un briefing préparatoire pour le périple de deux jours qui nous attend... nous sommes littéralement drillés pour affronter les 1 250 km reliant Marrakech, Ouarzazate et Ben-Mellal ! Place au dîner qui se déroule sur la terrasse d'un restaurant, offrant une vue panoramique sur le souk, que nous traversons dans l'ambiance locale comme pour nous préparer aux saveurs exquises de la cuisine marocaine. Après un délicieux repas, sous les teintes dorées d'un coucher de soleil aux nuances orangées, nous rentrons à l'hôtel à bord d’une caravane de tuktuks qui sillonnent le souk et les avenues de la ville, dans un trafic aussi dynamique qu'animé. Nous nous couchons de bonne heure, car demain, la route vers le Haut-Atlas nous attend !

Jour 1 : Marrakech - Ouarzazatte

Après une nuit réparatrice et un petit-déjeuner copieux, il est temps de prendre possession de notre monture choisie parmi la flotte de CX-60 alignés devant le Sofitel. Nous avons à notre disposition deux motorisations : la version 2.5 L hybride rechargeable (PHEV) et le diesel 3.3L. C’est cette dernière que nous sélectionnons pour son 6 cylindres en ligne et son appétit d’oiseau, un atout précieux lorsqu’on part à l’aventure ! Une question toutefois me traverse l’esprit : un SUV, même équipé de la transmission intégrale i-ACTIV AWD, est-il vraiment fait pour affronter le massif de l’Atlas ? C'est précisément pour y répondre que nous sommes ici ! Notre étape du jour compte 600 km et a comme destination un écolodge aux alentours de Ouarzazate. Nous prenons la route vers le sud, en direction de Tiznit. Lors des premiers kilomètres, la circulation dense et chaotique de Marrakech fait place à des routes peu fréquentées, et une fois la civilisation derrière nous, la végétation et le bitume se font de plus en plus rares, dévoilant des espaces arides et rocailleux. On aperçoit ici et là les cicatrices encore visibles laissées par le séisme dévastateur : des routes parsemées de pierres, des villages aux bâtiments endommagés et des habitants encore dans le besoin. Nous progressons à travers les cols de montages et, une fois arrivés au sommet du col du Tizi n’Test culminant à 2 100 mètres au-dessus de la mer, le spectacle

est grandiose. La beauté de l’Atlas commence à se dévoiler à nous ! En route vers Ouarzazate, où se trouve notre bivouac pour la nuit, un écolodge superbement aménagé dans un cadre désertique évoquant les paysages des westerns américains... Nous nous rappelons qu'il s'agit également d'un lieu emblématique de l'industrie du cinéma, ayant servi de décor pour des films tels que Gladiator et Lawrence d'Arabie. Cette première journée s'est déroulée sans accroc, et notre CX-60 a démontré des capacités routières impressionnantes, alliant dynamisme, contrôle et efficacité.

Jour 2 : Ouarzazate – Marrakech

Nous quittons notre « bivouac » aux aurores, et le spectacle du lever du soleil dans ce cadre désertique est tout simplement majestueux. La caravane de CX-60 soulève la poussière des pistes sablonneuses, qui danse dans la lumière rasante inondant le canyon que nous traversons. Quel spectacle ! En arrivant à Ouarzazate, nous en profitons pour nous ravitailler en carburant, les 6,1 litres aux 100 km de moyenne de notre 3.3 L diesel nous autorisant des étapes confortables de plus de 700 km... assurément nous avons fait le bon choix car les confrères équipés du PHEV 2,5 L essence ne peuvent en dire autant ! La route nous ramenant à Marrakech sillonne les Gorges du Dadès, une région d’une rare beauté où les oasis alternent avec des villages aux accents pourpres des constructions réalisées en terre battue, dont certaines sont carrément creusées dans la roche à la façon des troglodytes. Ces lieux sont forts prisés du tourisme à connotation aventureuse comme en témoignent les différentes caravanes de véhicules anciens tels que des clubs de Citroën 2CV ou de Porsche anciennes arborant des décorations au style rallye. La route de la vallée du Dadès, reliant les Gorges du Dadès à Marrakech, demeurera gravée dans nos mémoires comme le tronçon le plus difficile de notre périple. En effet, cette route en construction serpente à travers la montagne désertique sur des dizaines de kilomètres, n'étant pour l’instant qu’un chemin rocailleux creusé à flanc de montagne. Nous y croisons des bulldozers à l'œuvre et des ouvriers vivant en dehors de toute civilisation, à qui nous avons offert notre réserve d'eau. Cette étape nous a permis de mettre à l’épreuve les capacités off-road du CX-60 qui s’en est sorti avec les honneurs.

Après notre pause de midi dans un « bar à thé » isolé au cœur de ce paysage désertique, nous commençons à revenir progressivement vers la civilisation en prenant la direction de Marrakech. Cette dernière partie du trajet nous donne l'occasion de prendre pleinement conscience de la chance que nous avons eue de découvrir la région de l’Atlas et sa population lors de nos différentes escales. C'est une expérience rare et inoubliable qui restera gravée dans nos souvenirs pendant longtemps...

Mazda invites us to discover its new CX-60 SUV in an unprecedented setting, far from perfectly paved roads and the chic neighborhoods of European capitals. We head to Morocco for a crossing of the Atlas Mountains, where the CX-60 will be put to the test in demanding driving conditions amidst breathtaking landscapes, alternating between vast panoramas and mountains passes. This "Epic Drive" aims not only to assess the versatility of the CX-60 but also to support the revival of tourism in this region, which was struck by a powerful earthquake just a year ago.

Upon our arrival at the Sofitel in Marrakech, where the marketing team of the Japanese manufacturer has set up its headquarters, we are welcomed with a preparatory briefing for the two-day adventure ahead... we are literally drilled to tackle the 1250 km connecting Marrakech, Ouarzazate, and Ben-Mellal! Next is dinner on the terrace of a restaurant offering a panoramic view of the souk. As we pass through the bustling market, we immerse ourselves in the local ambiance to prepare for the exquisite flavors of Moroccan cuisine. After a delightful meal beneath the warm hues of a sunset with orange tones, we return to the hotel aboard a caravan of tuk-tuks weaving through the souk and the city streets, amidst lively and dynamic traffic. We retire early, for tomorrow the road to the High Atlas awaits us!

Day 1: Marrakech - Ouarzazate

After a restorative night and a hearty breakfast, it’s time to take possession of our chosen mount from the lineup of CX-60s lined up in front of the Sofitel. We have two powertrains available: the 2.5L plug-in hybrid (PHEV) and the 3.3L diesel. We choose the latter for its inline 6-cylinder engine and fuel efficiency, a precious asset when venturing into the unknown! However, a question crosses my mind: is an SUV, even equipped with i-ACTIV AWD, really suited for tackling the Atlas Mountains? That’s exactly what we are here to find out!

Our journey today covers 600 km, leading us to an eco-lodge near Ouarzazate. We head south towards Tiznit. During the early kilometers, the dense and chaotic traffic of Marrakech gives way to quieter roads. Once civilization is behind us, vegetation and asphalt become increasingly sparse, revealing arid, rocky landscapes. Scattered remnants of the devastating earthquake are still visible: roads strewn with stones, villages with damaged buildings, and inhabitants still in need. We navigate through mountain passes, and upon reaching the summit of the Tizi n’Test pass at 2100 meters above sea level, the view is breathtaking. The beauty of the Atlas starts to unfold before us! As we make our way to Ouarzazate, where our night’s bivouac awaits, we find a superbly designed eco-lodge set in a desert landscape reminiscent of American westerns... We are reminded that this area is also an iconic location for the film industry, having served as the backdrop for classics like Gladiator and Lawrence of Arabia. The first day unfolds smoothly, and our CX-60 showcases impressive road capabilities, combining dynamism, control, and efficiency.

Day 2: Ouarzazate – Marrakech

We set off from our "bivouac" at dawn, and the spectacle of the sunrise in this desert setting is simply majestic. The caravan of CX-60s kicks up dust from the sandy trails, which dances in the low light flooding the canyon we traverse. What a sight! Upon arriving in Ouarzazate, we take the opportunity to refuel; our 3.3L diesel averages 6.1 liters per 100 km, allowing us to cover comfortable legs of over 700 km... It’s clear we made the right choice, as colleagues driving the PHEV 2.5L gasoline models cannot say the same! The road back to Marrakech winds through the Dades Gorge, a region of rare beauty where oases contrast with the reddish hues of buildings made from rammed earth, some of which are even carved into the rock like troglodyte dwellings. These places are popular among adventure tourists, as evidenced by the various caravans of classic vehicles, such as Citroën 2CV clubs and vintage Porsches adorned with rally-style decorations. The road from the Dades Gorge to Marrakech will remain etched in our memories as the most challenging segment of our journey. This under-construction route snakes through the arid mountain landscape for miles, currently only a rocky path carved into the mountainside. We pass by bulldozers at work and workers living away from civilization, to whom we offered our water reserves. This leg allowed us to put the CX-60’s off-road capabilities to the test, and it emerged with flying colors.

After our midday break in an isolated "tea bar" amidst the desert landscape, we gradually begin our return toward civilization, heading back to Marrakech. This final stretch gives us the chance to fully appreciate the privilege we’ve had to explore the Atlas region and its people during our various stops. It’s a rare and unforgettable experience that will linger in our memories for a long time...

Dans les années dorées d’Hollywood, le magazine Life a ouvert une fenêtre fascinante sur la magie et les mystères du cinéma, révélant à travers des images éblouissantes et des récits captivants les coulisses du septième art. 600 clichés de cette période folle, pour certains restés jusqu’alors inédits, sont aujourd’hui rassemblés dans un livre publié par les éditions Taschen : LIFE Hollywood.

Texte Audrey Forman Photos Life
OUVRAGE | LIFE HOLLYWOOD

Grace Kelly dans les rues de New-York, 1956. Par Lisa Larsen. TI Gotham, Inc. © Life Picture Collection, Meredith Operations Corporation

Souriante dans le vent vif du mois de mars et entourée de photographes et de fans, Grace Kelly pose devant son immeuble au 988 Fifth Avenue à Manhattan. « Grace a géré toute l'agitation et l'excitation autour d'elle avec une élégance imperturbable et un simple bon sens », rapporte Life. « Malgré le ++++million de détails de dernière minute dont elle devait s'occuper, elle trouvait toujours le temps de sourire pour les photos ».

En 1936, alors qu’Hollywood est en pleine effervescence, l’éditeur Henry R. Luce lance l’hebdomadaire d’actualité Life Centré sur la photo, son ambition est claire : « Voir la vie; voir le monde; être témoin de grands événements ». Sa mission est de montrer, plutôt que de raconter. Dans une société où la télévision n’est encore qu’une promesse lointaine, le concept est très bien accueilli. Grâce à un contenu de qualité, Life attire très vite une vaste audience. Si bien qu’à la fin des années 40, le magazine est feuilleté par 1 Américain sur 3. Il devient une véritable fenêtre sur le monde, et l’industrie cinématographique le comprend. “Des années 30 aux années 60, Life et Hollywood entretenaient une relation symbiotique. Les stars et les studios savaient que le magazine ne manquerait pas de les mettre en valeur : il se consacrait à la promotion et ne s’intéressait pas aux scandales. Life, avec son vaste lectorat pratiquement incontesté dans les kiosques, fournissait aux studios une publicité à profusion, qui ne leur coûtait rien.” Grâce à cette relation de confiance, les photographes obtiennent des accès uniques, suivant les célébrités sur les plateaux de tournage, dans les soirées fastueuses, et même dans leurs instants les plus intimes, loin des regards et des caméras. Ces photos alimentent l'imaginaire collectif et contribuent à façonner l'image de Hollywood comme lieu de rêve et de luxe. En 1972, alors que la télévision a gagné du terrain et que la concurrence médiatique

augmente, Life se voit contraint de cesser sa publication hebdomadaire. Sa version imprimée est définitivement arrêtée en 2007. Pilier du photojournalisme, le magazine a généré des millions d’images au cours de son existence, collaborant avec les photographes les plus talentueux du 20e siècle, comme Robert Capa, Margaret Bourke-White, ou encore Gordon Parks. Il constitue désormais l’un des plus grands fonds photographiques au monde. C’est donc pour mettre en valeur ces archives inestimables que Taschen a créé un livre en deux volumes, survolant l’âge d’or de Hollywood mais aussi le nouvel Hollywood, marqué par l’essor des films indépendants et d'un éventail plus divers de voix et de visages. En dévoilant des portraits iconiques et des scènes exclusives des coulisses des tournages, Life Hollywood rend hommage au plus important magazine de photographie du 20e siècle et au charme envoûtant de Hollywood et d’un cinéma en pleine gloire.

« Les stars et les studios savaient que le magazine ne manquerait pas de les mettre en valeur. »

LIFE Hollywood Livre relié, 2 volumes, 708 pages 200€ chez taschen.com

En haut : Jayne Mansflied dans sa demeure hollywoodienne, 1960. Par Allan Grant.

TI Gotham, Inc. © Life Picture Collection, Meredith Operations Corporation

Dans le numéro du 18 août 1961 de Life, Jayne Mansfield est photographiée par Allan Grant en train de prendre un bain dans une salle de bain entièrement décorée en shag rose, reflet extravagant de la féminité des années 1950. L'essai humoristique de Life, intitulé "A Daffy Tinge Binge", souligne la transformation radicale de la pièce, où la baignoire en forme de cœur semble être le seul élément distinctif dans cette ambiance monochrome.

À droite : Steve McQueen lors d’un voyage en camping en Californie, 1963. Par John Dominis.

TI Gotham, Inc. © Life Picture Collection, Meredith Operations Corporation

Au printemps 1963, Steve McQueen est en passe de devenir une icône tant pour son talent d'acteur que pour ses exploits en course automobile. Le photographe John Dominis, partageant cette passion pour la vitesse, est envoyé par Life en Californie pour immortaliser l'étoile montante dans des moments de vie authentiques. Du matin au soir, il suit McQueen dans ses aventures, des courses endiablées aux moments familiaux, veillant à ne pas devenir une présence envahissante. Pendant trois semaines, il capture des images saisissantes et inédites de l'acteur, révélant un McQueen au seuil de son règne en tant que "roi du cool".

« Hollywood est un endroit où ils vous paieront mille dollars pour un baiser et cinquante cents pour votre âme. » - Marilyn Monroe

In 1936, with Hollywood in full swing, publisher Henry R. Luce launched the weekly news magazine Life. Focused on photography, its ambition was clear: "See life; see the world; witness great events". His mission was to show, rather than tell. In a society where television is still only a distant promise, the concept has been very well received. Thanks to its quality content, Life quickly attracted a huge audience. In fact, by the end of the 1940s, 1 in 3 Americans were reading the magazine, which became a veritable window on the world, and the film industry understood this. "From the 30s to the 60s, Life and Hollywood had a symbiotic relationship. Stars and studios knew that the magazine would not fail to show them off: it was dedicated to promotion and not interested in scandals. Life, with its vast, virtually unchallenged readership on newsstands, provided the studios with advertising galore, at no cost to them." Thanks to this relationship of trust, the photographers gain unique access, following celebrities on film sets, at lavish parties, and even in their most intimate moments, far from the cameras. These photos fed the collective imagination and helped

shape Hollywood's image as a place of dreams and luxury. In 1972, as television gained ground and media competition increased, Life was forced to cease its weekly publication. Its print version was definitively discontinued in 2007.

A pillar of photojournalism, the magazine produced millions of images over the course of its existence, working with some of the most talented photographers of the 20th century, including Robert Capa, Margaret Bourke-White and Gordon Parks. It is now one of the largest photographic collections in the world. In order to showcase this invaluable archive, Taschen has created a twovolume book that surveys not only Hollywood's golden age, but also the new Hollywood, marked by the rise of independent films and a more diverse range of voices and faces. Unveiling iconic portraits and exclusive behind-the-scenes footage, Life Hollywood pays tribute to the most important photography magazine of the 20th century and to the spellbinding charm of Hollywood and cinema in its heyday.

haut à gauche : Paul Newman à Miami, 1967. Par Mark Kauffman. TI Gotham, Inc. © Life Picture Collection, Meredith Operations Corporation

En 1967, le photographe Mark Kauffman de Life a suivi Paul Newman dans ses déplacements pour un article qui ferait la couverture du magazine. Ce reportage marque la sortie de "Rachel, Rachel", le premier film réalisé par Newman, un projet passionnel pour lui et sa femme, Joanne Woodward. Les photos de Kauffman montrent la générosité de Newman, qui offrait un accès complet aux photographes, que ce soit sur le plateau ou dans ses moments de détente, comme la pêche ou le billard. Qu'il pose avec un poisson trophée ou discute avec des mécaniciens, Newman rayonnait toujours de son charisme de star, surtout en compagnie de gens ordinaires.

En haut à droite : Marilyn Monroe et Sydney Guilaroff John Bryson, MGM Studios, 1960.© Getty Images : Photo de John Bryson

"Une flopée de réparateurs", c'est ainsi que Life a décrit l'équipe chargée d'embellir Monroe pour une scène de son avant-dernier film, Let's Make Love (Faisons l'amour). Parmi eux se trouvait Guilaroff, le coiffeur en chef de la MGM, responsable de la création de dizaines de coiffures d'actrices de premier plan immédiatement reconnaissables, pendant plus de quatre décennies. Il était également le coiffeur personnel de Monroe, ainsi que son ami intime et son confident, et a été l'une des dernières personnes à lui parler le soir de sa mort.

En

Montre à répétition minutes Gucci 25H

Gucci pousuit son ascension dans la haute horlogerie avec sa pièce phare de la nouvelle collection, une montre qui arbore une complication raffinée qui sonne différentes notes harmonieuses aux heures, quarts d’heure et minutes. Prix sur demande

Montre Monsieur de Chanel, Édition Superleggera

Quand Chanel s'éloigne des ateliers de couture pour les pistes de course ! Cette pièce s’inspire du design des compteurs de vitesse des voitures de course. Boîtier 42 mm en céramique noire, avec heure sautante et minute rétrograde sur 240°. Prix : 46 000 €

Montre Dior Chiffre Rouge Black Ultramatte Diamonds

La collection se réinvente avec huit modèles Chiffre Rouge, entre allure sportive et élégance mode. Les bracelets reprennent le cannage iconique de Dior. Prix : 16 000 €

MODE HORLOGÈRE

Les marques haute couture remontent sur le front de la haute horlogerie, avec cette fois des modèles qui pourront séduire les amateurs les plus difficiles.

Montre Louis Vuitton Escale en or rose
Pour son 10e anniversaire, la collection Escale
s'affranchit des complications, avec quatre nouveaux modèles à trois aiguilles. Le savoir-faire malletier de Louis Vuitton devient le point d’ancrage de ces nouveaux garde-temps Escale. Prix : 29 000 €

L'INTERVIEW

BREITLING, LE MAÎTRE DES ÉLÉMENTS

Depuis sa nomination au poste de CEO de Breitling en 2017, Georges Kern s'est evertué a reconstruire la marque pour en faire une alternative cool auprès d'une nouvelle clientèle. Depuis, son chiffre d'affaires est en constante augmentation.

Quels effets avez-vous constaté depuis l'ouverture de vos boutiques monomarques ?

Nous améliorons l'expérience client pour interagir avec eux et leur vendre en direct. Il y a une demande croissante, en particulier chez les jeunes consommateurs, pour ce que l'on appelle l'expérience à 360°. Ils veulent qu'on leur explique la marque et les produits, qu'on leur présente l'ensemble de la collection et qu'ils s'immergent totalement dans l'environnement Breitling. Dans nos boutiques, l'atmosphère détendue et accueillante d'un loft industriel reflète l'approche décontractée, inclusive et durable de Breitling en matière de luxe. Nous considérons nos boutiques comme des “espaces sociaux”, en créant méticuleusement un environnement dans lequel le client se sent à l'aise. Chaque élément, du décor à la musique en passant par le parfum d'ambiance, contribue à cette atmosphère. En outre, notre concept de vente au détail inclut désormais des restaurants, comme nous en avons ouverts, par exemple, à Genève et à Séoul. Ils constituent une extension naturelle de notre boutique et de l'expérience de la marque. Les restaurants ont un style similaire à celui des boutiques et proposent des menus reflétant les univers de notre marque, à savoir l'Air, la Terre et la Mer. C'est l'expérience que les gens recherchent et le nouveau grand sujet de l'industrie des produits de luxe. D'ici à la fin de 2024, nous aurons franchi le cap des 300 boutiques, ce qui témoigne de notre présence significative et, naturellement, de la force motrice de notre image de marque. Néanmoins, nous restons attachés à la vente au détail traditionnelle, en entretenant des relations avec des bijoutiers estimés que nous jugeons indispensables, et nous poursuivons notre stratégie omnicanale, qui comprend également le commerce électronique, en nous adaptant à l'évolution des préférences des consommateurs.

Comment êtes-vous parvenu à mettre en place votre nouvelle politique de durabilité et de traçabilité ?

Depuis 2020, nous avons été en mesure de réaliser un nombre remarquable de progrès en matière de durabilité dans plusieurs domaines. Au cours de ce processus, nous avons établi des premières industrielles importantes qui, selon nous, anticipent désormais les tendances sociétales et réglementaires clés. Cela est dû au leadership visionnaire de Breitling et aux valeurs inclusives de notre marque, qui impliquent l'engagement d'un

groupe diversifié de parties prenantes mondiales pour définir nos priorités.

La campagne “Breitling Squad on a Mission to Do Better”, qui met l'accent sur la prospérité, la planète et les personnes, ainsi que sur les innovations durables en matière de produits, est l'un des points forts de cette campagne. Cela signifie que nous améliorons l'impact social et environnemental de nos produits en nous approvisionnant en or artisanal à petite échelle et en diamants cultivés en laboratoire. Nous déployons la traçabilité via des enregistrements de provenance soutenus par la blockchain pour nos montres, en commençant par la Super Chronomat Origins lancée en octobre 2022, et nous engageons nos fournisseurs à accroître leurs performances en matière de durabilité.

La Super Chronomat Automatic 38 Origins revêt une grande importance pour notre portefeuille, car il s'agit de notre toute première “montre traçable” qui informe de manière transparente ses propriétaires sur l'origine de ses matériaux précieux et les incite à s'engager dans cette voie. Un enregistrement de provenance sur le NFT du propriétaire, soutenu par la blockchain, détaille les mesures responsables prises tout au long de la chaîne d'approvisionnement pour l'or artisanal et les diamants cultivés en laboratoire de la montre, toutes les informations étant vérifiées de manière indépendante.

Nous sommes convaincus que ce type d'approvisionnement responsable constitue pour nous la meilleure opportunité d'avoir un impact social et environnemental tout au long de la chaîne de valeur, tout en permettant une intégrité et une traçabilité accrues des produits. Ces trois sujets sont de la plus haute importance pour notre mission de développement durable - nous sommes certains de répondre à une demande grâce à cette approche personnalisée.

Des pistes à nous donner sur les nouveaux modèles à venir ?

Pour commémorer le 140e anniversaire de Breitling, nous lancerons trois éditions limitées lors des Geneva Watch Days. En outre, nous réservons quelques surprises passionnantes, notamment le lancement de notre livre “140 Years in 140 Stories” (140 ans en 140 histoires). Nous avons donné le coup d'envoi des célébrations avec le lancement de l'Aerospace B70 Orbiter, suivi de près par les Navitimer GMT et Automatic 41, et la

Navitimer Cosmonaute B12. En juin, nous avons présenté de nouveaux modèles Chronomat et, lors du salon Wheels & Waves, nous avons dévoilé une nouvelle collection Superocean. À partir de la fin du mois d'août, nous organiserons un musée pop-up à Zurich, qui présentera l'évolution de notre marque à travers des montres et des objets rarement vus. Ce n'est que le début de nombreux lancements cette année, car il y a de nombreux éléments de l'histoire de Breitling que nous n'avons pas encore révélés, faisant de cet anniversaire l'occasion parfaite de les partager.

Quelle est la formule magique de Georges Kern pour changer le destin d'une manufacture ? Il n'y a pas de formule magique. Lorsque nous avons repris la marque il y a sept ans, notre objectif était de positionner Breitling comme une marque généraliste. Notre stratégie, qui consiste à proposer un luxe décontracté, inclusif et durable, continue de trouver un écho auprès de nos consommateurs. Par conséquent, nous continuons à croître et à gagner des parts de marché. Nous occupons une position unique sur le marché. Forts d'une histoire et d'un patrimoine riches, nous offrons une large gamme de produits dans tous les segments. Notre succès repose sur cette gamme. Nous avons atteint le point idéal dans le segment des prix allant de 3 000 CHF à 30 000 CHF et plus. Ces dernières années, nous avons élargi notre offre avec de nombreux nouveaux produits, de la sportive Endurance Pro, qui constitue l'entrée de gamme de nos collections, aux lignes Premier et Super Chronomat, plus raffinées et plus complexes. C'est grâce à notre marque généraliste unique. En 2022, Breitling s'est classée au neuvième rang, en termes de ventes, des vingt premières marques horlogères suisses selon Morgan Stanley. Nous sommes passés de la dix-neuvième place en 2017 à la neuvième en un peu moins de cinq ans. Selon Morgan Stanley, nous sommes l'une des marques horlogères à la croissance la plus rapide. Et nous visons encore plus haut. L'un des indicateurs les plus clairs de notre croissance est le nombre de boutiques Breitling dans le monde. De 50 il y a quatre ans, nous atteindrons 300 boutiques d'ici à la fin de l'année 2024. Cet élan amplifiera notre présence dans le monde entier. Nous pouvons toujours nous améliorer, mais nous pouvons être satisfaits, d'autant plus que le climat géopolitique actuel est instable.

What effects have you seen since the opening of your single-brand shops?

We are enhancing the in person-experience to interact and to sell directly to customers. There’s a growing demand, particularly among young consumers, for the so-called 360° experience. They want the brand and products to be explained to them, and they want the entire collection to be available and fully immerse themselves in the brand environment. In our boutiques, you experience the relaxed and welcoming atmosphere of an industrial loft, reflecting Breitling’s casual, inclusive, and sustainable approach to luxury. We view our boutiques as “social spaces”, meticulously crafting an environment for the customer to feel at ease. Every element, from decor to music to room fragrance, contributes to this atmosphere. Moreover, our retail concept now also includes restaurants, as we have opened, for example, in Geneva and Seoul. They are a natural extension of our boutique and brand experience. The restaurants have a similar style to the boutiques, offering menus reflecting our brand worlds of "Air, Land and Sea". This is the experience people crave and the new big topic in the luxury goods industry. By the end of 2024, we’ll reach a milestone of 300 boutiques, a testament to our significant presence and, naturally, a driving force behind our brand image. Nonetheless, we remain committed to traditional retail, nurturing relationships with esteemed jewelers whom we deem indispensable, and we continue to pursue our omni-channel strategy, which also includes e-commerce, adapting to evolving consumer preferences.

How did you manage to implement your new sustainability and traceability policy?

Since 2020, we have been able to achieve a remarkable amount of progress in sustainability across a number of factors. We have in the process established several important industry firsts that we see now anticipated key societal and regulatory trends. This is due to the visionary leadership at Breitling and our inclusive brand values, which involved engaging a diverse group of global stakeholders to define our priorities. Key highlights include the "Breitling Squad on a Mission to Do Better" campaign, focusing on

prosperity, planet, and people, and sustainable product innovations. It means we are improving the social and environmental impact of our products by sourcing artisanal and small-scale gold and lab-grown diamonds. We are rolling out traceability via blockchain-backed provenance records for our watches, starting with the Super Chronomat Origins launched in October 2022 and engaging our suppliers to increase their sustainability performance.

The Super Chronomat Automatic 38 Origins is highly significant to our portfolio, it is our first-ever “traceable watch” which transparently informs and engages owners about the origins of its precious materials. A provenance record on the owner’s blockchain-backed NFT details the responsible measures taken along the supply chain for the watch’s artisanal gold and lab-grown diamonds, with all information independently verified.

To transition Breitling’s entire product portfolio to feature better gold and better diamonds by March 2026 we have carefully reviewed and selected the suppliers we work with, we are convinced that sourcing responsible artisanal and small-scale gold and lab-grown diamonds is the greatest opportunity for us to achieve social and environmental impact along the value chain while enabling greater product integrity and traceability. And these three topics are of highest importance for our sustainability mission – we thus feel confident we are meeting demand with our tailored approach to traceability and sustainability.

Can you give us any hints about the new models to come?

To commemorate Breitling's 140th anniversary, we will release three limited editions during Geneva Watch Days. Additionally, we have some exciting surprises in the pipeline, including the launch of our "140 Years in 140 Stories" book. We kickstarted the celebrations with the launch of the Aerospace B70 Orbiter, followed closely by the Navitimer GMT and Automatic 41, and the Navitimer Cosmonaute B12. In June, we introduced new Chronomat models, and at Wheels & Waves, we unveiled a new Superocean collection. Starting at the end of August, we will host a pop-up museum

in Zurich, showcasing the evolution of our brand through rarely seen watches and artifacts. This is just the beginning of many launches this year, as there are many elements to the Breitling story that we have yet to reveal, making this anniversary the perfect opportunity to share them.

What is Georges Kern's magic formula for changing the destiny of a factory?

We don’t have a magic formula. When we took over the brand 7 years ago, our goal was to position Breitling as a generalist brand. Our strategy of delivering casual, inclusive and sustainable luxury continues to resonate with our consumers. As a result, we continue to grow and gain market share. We’re in a unique market position. With a rich history and heritage, we offer a broad range of products across segments. Our success is built on this broad product offering. We’ve hit the sweet spot regarding price segment ranging from 3’000 CHF to 30’000 CHF and above. In recent years, we’ve broadened our offering with a wide range of new products, from the sporty Endurance Pro, at our collections’ entry level to more refined and complex Premier and Super Chronomat lines. That’s thanks to our unique generalist brand. In 2022, Breitling ranked number nine by sales in the Morgan Stanley top twenty Swiss watch brands. We made a jump from number nineteen in 2017 to number nine in just under five years. According to Morgan Stanley, we are one of the fastest growing watch brands. And we are setting our sights even higher.

One of the clearest indicators of our growth, is the number of Breitling boutiques across the world. From just 50 boutiques four years ago, we’ll hit 300 worldwide by the end of 2024. This boost will amplify our presence worldwide. There is always room for improvement, but we can be satisfied. Especially in the light of today's unstable geopolitical climate.

La nouvelle boutique Breitling de Hannam à Séoul en Corée du Sud, symbolique du nouveau concept de vente Breitling, dispose d’un Café Breitling au rez-de-chaussée et de son tout premier restaurant, Breitling Kitchen.
Breitling s’engage dans une nouvelle mission en faveur du climat en partenariat avec Climeworks, un leader en matière de technologies d’élimination du carbone. Une première dans ce domaine d’activité.

sogel.lu

ENCHÈRES | MONTRES D'EXCEPTION

UNE AFFAIRE EN OR

Une vente aux enchères exceptionnelle s'est tenue en juin dernier à Luxembourg, 150 montres de luxe saisies dans le cadre d'une affaire de blanchiment. Entretien avec Adrien Denoyelle de Lux-Auction.

Quelle est l'origine de cette vente extraordinaire ?

C'est une initiative du Bureau de gestion des avoirs (BGA), qui en sa qualité de mandataire de l'État pour la gestion et la vente des biens saisis ou confisqués, a organisé cette vente aux enchères publique de 150 montres de luxe confisquées dans des affaires de blanchiment. La vente s'est tenue le 8 juin 2024, au Casino 2000 situé à Mondorf-les-Bains. Le BGA a confié l'organisation de cette vente à un huissier de justice assisté de la maison de vente Lux-Auction pour garantir une vente équitable, transparente et sécurisée. Les fonds recueillis lors de cette vente sont intégralement reversés au Fonds de lutte contre certaines formes de criminalité. Cette initiative s'intègre dans la politique dite du « crime ne paye pas » du gouvernement et souligne l'engagement du Luxembourg à utiliser les avoirs confisqués pour combattre efficacement la criminalité, en soutenant des projets et des programmes dédiés à cet effet.

Vous aviez 150 montres au catalogue, quelles étaient les plus belles pièces ?

Oui, parmi lesquelles une A. Lange & Söhne à Quantième Perpétuel, une Vacheron Constantin Grande complication, une Audemars Piguet Royal Oak édition limitée à 20 pièces, une Patek Philippe Nautilus...

Est-ce que le fruit de cette vente a été à la hauteur de vos espérances ? Oui, nous avons bien dépassé le montant total espéré, cette vente a été un immense succès avec plus de 600 participants en présentiel et plus de 1 200 personnes connectées sur notre live internet. Toutes les montres ont été vendues sauf une seule.

How did this extraordinary sale come about?

It was an initiative of the Asset Management Office (BGA), which, in its capacity as the State's agent for the management and sale of seized or confiscated assets, organised this public auction of 150 luxury watches confiscated in money-laundering cases. The sale took place on 8 June 2024 at the Casino 2000 in Mondorf-les-Bains. The BGA entrusted the organisation of this sale to a bailiff assisted by the Lux-Auction auction house to guarantee a fair, transparent and secure sale. The proceeds of the sale will be donated in full to the Fund for combating certain forms of crime, in line with the government's 'crime does not pay' policy and underlining Luxembourg's commitment to using confiscated assets to combat crime effectively, by supporting dedicated projects and programmes.

You had 150 watches in your catalogue, which were the most beautiful?

Yes, including an A. Lange & Söhne Quantième Perpétuel, a Vacheron Constantin Grande complication, an Audemars Piguet Royal Oak limited edition of 20 pieces, a Patek Philippe Nautilus...

Did the sale live up to your expectations?

Yes, we exceeded the total amount we had hoped for. The sale was a huge success, with more than 600 people attending in person and more than 1,200 people logging on to our live website. All the watches were sold except one.

SURF | KAULI VAAST

LE SURFEUR

Le surfeur natif de la Polynésie française a remporté cet été la médaille d'or aux JO.

Texte Dean Boyd Photos Panerai

D'OR

« En 2021, il a pris la plus grande vague jamais surfée à Tahiti, un mur colossal de 10 mètres de haut. »

Le surfeur français né à Papeete en Polynésie française, est parvenu à décrocher le métal le plus précieux de ces jeux, chez lui à Teahupo’o à Tahiti. Outre ses nombreuses récompenses, c’est la relation qu’il cultive avec son île natale et Teahupo’o qui fait de lui une personne à part. Il bénéficie du soutien évident de sa famille, de ses amis, mais aussi de toute la communauté tahitienne. Porté par le « mana », la force spirituelle qui lie toutes les créatures vivantes, Kauli Vaast n’a qu’un objectif : ne faire plus qu’un avec l’océan et les vagues emblématiques de Teahupo’o.

La vie de Kauli Vaast tourne depuis toujours autour des vagues. Héros des temps modernes, il fait preuve de cran, de passion et d’une détermination sans faille sur l’eau dans l’unique but d’atteindre l’excellence sportive. Parce qu’il a grandi dans un véritable paradis tropical préservé, rien de surprenant à ce que Kauli Vaast ait trouvé sa voie au milieu des embruns. Ses liens profonds avec la mer résultent d’une vie vécue au rythme de l’océan. Pour lui, chaque vague est un défi mais aussi une danse, un dialogue avec la nature, le reflet de l’environnement dans lequel il a toujours baigné. Français d’origine tahitienne, Kauli Vaast incarne une fascinante synergie entre la Polynésie vierge et passionnée, et la sophistication structurée de la métropole. Cette harmonie entre deux héritages a façonné un athlète qui symbolise aujourd’hui la diversité des cultures. Véritable force de la nature, Kauli Vaast mène une brillante carrière qui l’a notamment vu couronné champion d’Europe junior de la WSL à trois reprises, vice-champion du monde ISA par équipe en 2023, et lauréat de plusieurs compétitions internationales. En 2021, il a pris la plus grande vague jamais surfée à Tahiti, un mur colossal de 10 mètres de haut.

Il est devenu récemment ambassadeur de Panerai, une marque horlogère bien connue pour ses partenariats avec de célèbres aventuriers qui partagent les valeurs de la marque, unis par le même amour pour la mer.

The French surfer, born in Papeete in French Polynesia, managed to pick up the most precious metal of these games at his home in Teahupo'o in Tahiti. In addition to his numerous awards, it is the relationship he cultivates with his native island and Teahupo'o that sets him apart. He has the obvious support of his family and friends, as well as the entire Tahitian community. Driven by 'mana', the spiritual force that binds all living creatures, Kauli Vaast has only one objective: to become one with the ocean and the emblematic waves of Teahupo'o. Kauli Vaast's life has always revolved around the waves. A modern-day hero, he shows grit, passion and unwavering determination on the water, with the sole aim of achieving sporting excellence.Having grown up in a truly unspoilt tropical paradise, it's no surprise that Kauli Vaast has found his path amid the sea spray. For him, every wave is a challenge, but also a dance, a dialogue with nature, a reflection of the environment in which he has always lived. A Frenchman of Tahitian origin, Kauli Vaast embodies a fascinating synergy between virgin, passionate Polynesia and the structured sophistication of mainland France.

This harmony between two heritages has shaped an athlete who symbolises today the diversity of cultures. A true force of nature, Kauli Vaast has enjoyed a brilliant career that has seen him crowned WSL European Junior Champion three times, runner-up in the ISA World Team Championship in 2023, and winner of several international competitions. In 2021, he caught the biggest wave ever surfed in Tahiti, a colossal 10-metre high wall. He recently became an ambassador for Panerai, a watch brand renowned for its partnerships with famous adventurers who share the brand's values, united by the same love of the sea.

QUALITY REAL ESTATE

Découvrez cette villa contemporaine d’exception à flanc de colline, offrant 487m² de luxe raffiné avec ascenseur privé, piscine chauffée et vue imprenable sur la vallée de l’Alzette. Laissez-vous séduire par ses vastes espaces lumineux, sa suite parentale somptueuse et son espace bien-être au cœur d’un cadre paisible et verdoyant.

PARIS 2024 | UNIFORMES

LA MÉDAILLE D'OR DE L'ÉLÉGANCE

Les J.O. de Paris ont été une fabuleuse démonstration du style à la française.

L'évènement a offert à la capitale, à la France et au monde entier plus de deux semaines de ferveur et de bonheur. La réussite esthétique des cérémonies a mis en valeur le talent créatif des créateurs et des grandes maisons de couture françaises, qui ont redoublé d’inventivité pour concevoir les plus beaux et les plus confortables costumes. C'est à Berlutti et à la styliste Carine Roitfeld qu'est revenue la tâche d'habiller les athlètes pour la cérémonie d'ouverture, pas moins de 1 500 costumes confectionnés par la griffe de luxe. La Maison a conçu une tenue qui incarne l’élégance à la française. Elle en a repris les codes inscrits dans l’ADN de Berluti, notamment les matières nobles et la patine, et s’est inspiré d’un esprit « smoking », qu’elle a décliné sur un grand nombre de morphologies et de tailles. Ce smoking est taillé dans une élégante laine bleu nuit. Sa veste présente un col châle rehaussé d’un motif inspiré par une patine inédite « drapeau français », créée spécialement pour l’occasion, aux nuances bleues et rouges, comme un clin d’œil au savoir-faire historique de la Maison. Pièce maitresse de la tenue des athlètes, la veste en question se décline dans une version sans manche pour les femmes. Pour l’accompagner, les athlètes français portaient une chemise blanche (avec manches pour les hommes, sans manches pour les femmes) taillée dans un mélange de coton et soie. Les femmes avaient le choix entre un pantalon gansé ou une élégante jupe portefeuille en soie.

Fournisseur historique de l’Équipe de France aux Jeux de 1912 et jusqu’en 1972, le Coq Sportif a de nouveau accompagné les athlètes cette année. « La marque des Tricolores » a fourni ainsi les tenues de représentation, d’entraînement et de compétition de quelque 840 athlètes, couvrant plus de 60 disciplines olympiques et paralympiques. Pensées et dessinées par le directeur artistique Stéphane Ashpool, elles sont le symbole de la mixité, du mélange, des sports, des athlètes bien sûr, mais aussi celui des corps, des cultures, des hommes et des femmes, des enfants qui font la France. Une mixité représentée sur les produits par le mélange des matières et des couleurs, qui donne vie à un drapeau revisité à travers une nouvelle palette de couleurs, vibrantes et modernes.

Si vous avez regardé la cérémonie de clôture, le chic des tenues des volontaires qui ont remis les médailles aux athlètes lauréats ne vous a sans doute pas échappé. C'est le géant du luxe LVMH qui a eu l'honneur de confectionner ces tenues unisexes composées d’un polo, d’un pantalon ample et d’un gavroche, mythique couvre-chef français. Ces pièces font la part belle à la fluidité et à la liberté de mouvement. Un style qui rend hommage aux silhouettes des années 20, marquées par la naissance du sportswear, l’affirmation du féminisme et l’apparition des premiers styles unisexes. Les 600 tenues ont été confectionnées avec 100% de matières eco-conçues notamment via la filière de recyclage en boucle fermée de LVMH Circularity, avec une fabrication majoritairement française.

The event gave the capital, France and the whole world more than two weeks of fervour and happiness. The aesthetic success of the ceremonies showcased the creative talent of France's leading fashion houses, who redoubled their inventiveness to design the most beautiful and comfortable costumes. Berlutti and stylist Carine Roitfeld were given the task of dressing the athletes for the opening ceremony, with no fewer than 1,500 costumes made by the luxury label. The House has designed an outfit that embodies French elegance. Carine Roitfeld has designed an outfit that epitomises French elegance, using the codes that are part of Berluti's DNA, notably the noble materials and the patina, and inspired by a "dinner jacket" spirit that she has adapted to a wide range of body shapes and sizes. This dinner jacket is cut from an elegant midnight-blue wool. The jacket features a shawl collar embellished with a motif inspired by an original "French flag" patina, created especially for the occasion, in shades of blue and red, a nod to the House's historic expertise. The jacket is the centrepiece of the athletes' outfits, and is also available in a sleeveless version for women. To go with it, the French athletes wore a white shirt (with sleeves for the men, sleeveless for the women) cut from a mixture of cotton and silk. Women could choose between trousers with braids or an elegant silk wrap skirt.

Les tenues des remettants signées par LVMH

« On s’est battus pour produire local »

- Stéphane Ashpool (Le Coq Sportif)

Le Coq Sportif, a long-standing supplier to the French team at the 1912 Games and until 1972, once again accompanied the athletes this year. The "Tricolores" brand supplied representation, training and competition outfits for some 840 athletes, covering more than 60 Olympic and Paralympic disciplines. Conceived and designed by artistic director Stéphane Ashpool, the outfits symbolise the mix of sports and athletes, as well as the bodies, cultures, men and women and children that make France. This mix is represented on the products by the blend of materials and colours, giving life to a flag revisited through a new palette of vibrant, modern colours.

If you watched the closing ceremony, you probably didn't miss the chic outfits worn by the volunteers who presented the medals to the winning athletes. Luxury goods giant LVMH had the honour of producing these unisex outfits, which consisted of a polo shirt, baggy trousers and a gavroche, the legendary French headgear. These pieces are all about fluidity and freedom of movement. A style that pays homage to the silhouettes of the 1920s, marked by the birth of sportswear, the affirmation of feminism and the emergence of the first unisex styles. The 600 outfits have been made from 100% eco-designed materials, in particular via the LVMH Circularity closed-loop recycling network, with the majority of the production taking place in France.

La garde-robe complète et étendue de l’Équipe de France créée par Stéphane Ashpool et le Coq Sportif
Les smoking Berluti des cérémonies d'ouverture
Ci-contre : Dessin de la médaille des JO 2024 par la Maison Chaumet
Brunello Cucinelli
Costume 5 650€, pull 1 900€, T-Shirt 360€, chaussures 950€, chez Brunello Cucinelli Luxembourg

BACK TO WORK

Ayez de la tenue ! Pour faire votre retour au bureau avec classe, optez pour un style remarquable.

Remerciements Brunello Cucinelli Luxembourg, Dior Homme, Elisabetta Franchi Luxembourg, Galeries Lafayette Luxembourg, Louis Vuitton, Montblanc, Tan-dem, TED Metz, Sofitel Le Grand Ducal Luxembourg

Coiffures & Make-up Ferber Hair&Style Modèles Cécile, Carlos (Winners L'Image Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal 2024)

Casquette Les Deux 40€, chemise Les Deux 95€, veste Les Deux 189€, pantalon Les Deux 129€, basket Autry 175€, chez Galeries Lafayette Luxembourg
Montre Breitling Superocean Héritage B20 Automatic 5 270€, sac Montblanc
Brunello Cucinelli
Manteau 6 500€, pull 2 500€, pantalon 650€, chaussures 990€, chez Brunello Cucinelli Luxembourg Sac Montblanc
Costume Fursac 945€, cravate Fursac 125€, chemise Fursac 165€, souliers Finsbury 280€, chez Galeries Lafayette Luxembourg
Elle : Veste en cuir Rudsak 690€, robe Rudsak 179€, chez The Premium Private Club
Sac à main Vengoh 129€, chez boutique ESL/Vengoh et The Premium Private Club
Lui : Veste Rudsak 239€
Veste Lanvin 1 950€, pantalon Lanvin 790€, sneakers Lanvin 790€, T-shirt Lanvin 590€, sac cabas Alexander McQueen 1 020€, chez TED Metz
Veste imperméable Rudsak 415€, chez boutique ESL/Vengoh et The Premium Private Club
Montre Breitling Superocean Héritage B20 Automatic 5 270€

NOUVELLE HISTOIRE WELCOME

On feuillette souvent un magazine sans se douter de l’immense travail qu’il dissimule. Pourtant, chaque page, chaque image, chaque mot est le fruit d’une passion dévorante et d’un effort collectif. Depuis mon arrivée dans cette rédaction, il y a quelques semaines à peine, j'ai été plongée au cœur de cet univers fascinant. J’ai rapidement compris qu’il ne s’agissait pas simplement de luxe, mais d’un véritable art de raconter des histoires. Et comme le disait si justement Simone de Beauvoir, « écrire est un métier qui s’apprend en écrivant ». J’ai donc suivi son précepte et commencé, sans trop de réserve, à coucher des mots sur le papier, guidée par l’excitation et l’émerveillement face à la nouveauté de ce que j’avais sous les yeux.

La rédaction de ces pages féminines s'est ainsi faite avec l'enthousiasme et la curiosité d'une recrue qui découvre un territoire fascinant. Celui d’un magazine qui aspire à donner la parole aux figures inspirantes des temps modernes, telles que l’acteur Lucien Leviscourt ou Simone Biles, une icône de résilience et de détermination. Mais aussi aux femmes qui ont marqué notre histoire, comme Marina Raskova, dont le courage et la vision ont ouvert de nouvelles voies. J'ai également eu l'occasion d’écrire sur un projet prometteur : Premium The Place, le club privé ouvrira bientôt ses portes au cœur du Luxembourg. Puis, mon exploration s’est faite au-delà des mots. Je suis partie sur le terrain, à la rencontre de celles et ceux qui, de près ou de loin, contribuent au succès de ce magazine. J’ai eu le plaisir d’accompagner David dans l’organisation d’un shooting photo, afin de nourrir le dossier mode de ce numéro. Finalement, se lancer dans la création d'un magazine, c'est embarquer pour un voyage aux mille facettes, une aventure qui nous conduit sur des terrains variés et touche à tant d'aspects différents. C'est un travail de passion et d'engagement, où chaque détail compte. Alors, en lisant ce numéro, je vous invite à savourer chaque page avec un plaisir redoublé, car derrière chaque récit et chaque image se cache une richesse infinie.

Fondateur et rédacteur en chef

David Bail

Tél. +352 691 598 720

Email : david@magazinepremium.lu

Rédactrice et conseillère commerciale

Audrey Forman

Tél. +352 691 644 007

Email : audrey@magazinepremium.lu

Conception - réalisation

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Rédacteurs et contributeurs

Audrey Forman

Dean Boyd

Magali Eylenbosch

Antonio Da Palma Ferramacho

David Furcajg

Impression

Tirage Luxembourg : 8 000 exemplaires

Fréquence : 4 numéros doubles H/F par an

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Photo : Glenn Martens
Bonne lecture
Miss
Audrey Forman, la nouvelle rédactrice de ses pages féminines

Notre coté féminin

44

24 14

48

54 40

p. 4 Edito

8 LIFESTYLE

p. 8 Les onna-bugeisha

p. 10 Marina Raskova

p. 12 Petra Herrera

p. 14 Le sommet Anya

p. 20 La Gen Z change ses priorités

20 TAKE CARE

p. 20 La crème de la crème

22 DESIGN

p. 22 Dans l'heure du temps

24 SAVEURS

p. 24 Étoiles de mer

28 SOCIÉTÉ

p. 28 À la poursuite du bonheur

34 ÉVASION

p. 34 Escale à Porto-Vecchio

36 CULTURE

p. 36 Devenez collectionneur d’art

p. 40 $200 Million dollar baby p. 42 L'art en fête

45 HÉROÏNES

p. 45 Simone Biles

48 JEWELERY

p. 48 Des étoiles dans la nuit

p. 52 La forêt enchantée

54 WATCHES

p. 54 Faut que ça brille

56 DOSSIER MODE

p. 56 Back to work p. 64 Bestiaire

ICE CUBE

LES GUERRIÈRES

Les onna-bugeisha

Ces samouraïs de l’ombre

À l'ombre des légendaires samouraïs masculins, une élite de femmes guerrières a façonné l'histoire du Japon féodal. Ces combattantes redoutables ont prouvé que le courage et la maîtrise des arts martiaux transcendent les genres, laissant une empreinte indélébile sur la culture japonaise.

Texte Audrey Forman

Au Japon féodal, la société était un réseau complexe de clans et de guerres incessantes. Les femmes, confinées à des rôles traditionnels d’épouses et de mères, étaient exclues des domaines militaires. Cependant, lorsque la sécurité de leur famille et de leurs terres était en jeu, certaines femmes ont bravé les conventions pour devenir guerrières. Cellesci étaient connues sous le nom d’onna-bugeisha, signifiant littéralement « femme pratiquant les arts martiaux ».

Défendre son clan

Leurs histoires sont empreintes d'une double réalité : d'un côté, elles devaient naviguer entre les attentes traditionnelles de leur époque, et de l'autre, s'affirmer en tant que combattantes. Dans un Japon où la guerre était omniprésente, la formation militaire des onna-bugeisha n'était pas simplement un choix, mais une nécessité. Pour protéger leurs foyers en l'absence de leurs époux ou pour défendre leurs clans, elles s'initiaient aux arts martiaux, maîtrisant des compétences comparables à celles de leurs homologues masculins. Elles suivaient le Bushido, le code d'honneur du samouraï, qui valorisait le courage, la loyauté et l’honneur. Nombre d'entre elles ont laissé des récits de batailles épiques et de sacrifices, témoignant de leur détermination inébranlable.

Une figure légendaire

Parmi ces femmes remarquables, Nakano Takeko, née en 1847, est l’une des dernières onna-bugeisha. Dès l’enfance, elle s’initie aux arts martiaux, maîtrisant le naginata, une lance japonaise redoutable. En 1868, la guerre de Boshin éclate, et Nakano refuse de rester en retrait. Elle forme une unité de femmes déterminées à défendre la région d’Aizu contre les forces impériales. Au cœur des combats, Nakano mène ses guerrières avec une vaillance inégalée. Chaque mouvement de sa lance est précis, chaque geste empreint de détermination. Mais un jour, alors qu’elle n’a que 21 ans, Nakano est mortellement blessée. Refusant la capture, elle demande à sa sœur de la décapiter, préservant ainsi son honneur. Son corps est alors emmené au temple Hokai-ji, où un monument y célèbre aujourd’hui son sacrifice. Chaque année, lors du festival d’Aizu, des jeunes filles défilent en tenue traditionnelle, brandissant des naginata en hommage à cette héroïne. Ainsi, Nakano Takeko demeure un symbole éternel de la force et de l’honneur des femmes samouraïs.

Un statut non reconnu Malgré leur bravoure et leurs compétences, les onna-bugeisha ne pouvaient prétendre au titre de

samouraï, une distinction réservée exclusivement aux hommes. Leur statut, bien que respecté, restait limité par les normes patriarcales de leur temps. Pourtant, leurs actions sur les champs de bataille et leur présence dans les récits historiques témoignent de leur impact réel et durable. L’héritage des onna-bugeisha est une mosaïque fascinante de légendes et de réalité. Leur existence nous rappelle que, même dans des sociétés très structurées et conservatrices, les femmes ont parfois défié les attentes pour se faire une place. Leur mémoire persiste dans les récits et les traditions, offrant un regard poignant sur la force féminine dans des contextes historiques souvent dominés par les hommes.

« Leur existence nous rappelle que, même dans des sociétés très structurées et conservatrices, les femmes ont parfois défié les attentes pour se faire une place. »

Defending your clan

Their stories are marked by a dual reality: on one hand, they had to navigate between the traditional expectations of their time, and on the other hand, assert themselves as fighters. In a Japan where war was omnipresent, the military training of onnabugeisha was not simply a choice, but a necessity. To protect their homes in the absence of their husbands or to defend their clans, they learned the martial arts, mastering skills comparable to those of their male counterparts. They followed the Bushido, the samurai's code of honour, which valued courage, loyalty and honour. Many of them left behind tales of epic battles and sacrifice, testifying to their unshakeable determination.

A legendary figure

Among these remarkable women, Nakano Takeko, born in 1847, was one of the last onna bugeisha. From childhood, she was an expert in the martial arts, mastering the naginata, a fearsome Japanese spear. In 1868, the Boshin War broke out, and Nakano refused to stand aside. She formed a unit of women determined to defend the Aizu region against the imperial forces. At the heart of the battles, Nakano leads her warriors with unrivalled valour. Every movement of her spear is precise, every gesture full of determination. But one day, aged just 21, Nakano was mortally wounded. Refusing to be captured, she asked her sister to behead her, thus preserving her honour. Her body was then taken to the Hokai-ji temple, where today a monument celebrates her sacrifice. Every year, during the Aizu festival, young girls parade in traditional dress, brandishing naginata in homage to this heroine. In this way, Nakano Takeko remains an eternal symbol of the strength and honour of samurai women.

An unrecognised status

Despite their bravery and skills, onna-bugeisha could not claim the title of samurai, a distinction exclusively reserved for men. Their status, while respected, remained limited by the patriarchal norms of their time.

In feudal Japan, society was a complex network of clans and constant warfare. Women, confined to the traditional roles of wives and mothers, were excluded from the military. However, when the security of their families and lands was at stake, some women defied convention to become warriors. These women were known as onnabugeisha, literally meaning ‘women practising martial arts’.

The legacy of the onna-bugeisha is a fascinating mosaic of legend and reality. Their existence reminds us that, even in highly structured and conservative societies, women have sometimes defied expectations to make a place for themselves. Their memory lives on in stories and traditions, offering a poignant look at female strength in historical contexts often dominated by men.

Marina Raskova

Les Sorcières de la Nuit

Sous le ciel nocturne de la Seconde Guerre mondiale, les « Sorcières de la Nuit » ont fait trembler l'Allemagne nazie. Ce régiment d'aviatrices soviétiques, dirigé par la pionnière Marina Raskova, a marqué l'histoire par ses attaques furtives et innovantes.

En 1941, l'Union soviétique lutte contre l'avancée rapide des forces nazies sur le front de l'est. Alors que la situation devient de plus en plus désespérée, le Kremlin reçoit une vague inattendue de lettres. Ces missives ne proviennent pas de soldats sur le front, mais de femmes pilotes désireuses de rejoindre les Forces aériennes soviétiques. L'architecte de ce mouvement surprenant est Marina Raskova, une aviatrice déjà célèbre pour ses exploits aériens.

Pilote de l’avant-garde

Marina Raskova, née le 13 mars 1912 à Moscou, développe dès son jeune âge une passion pour l'aviation. En 1933, elle décroche son brevet de pilote, devenant ainsi la première femme à naviguer dans les rangs de l’armée de l’air. Elle se distingue rapidement en établissant plusieurs records de vol, dont un en 1938 avec un trajet de Moscou à Khabarovsk de plus de 5 000 kilomètres. Ces exploits lui valent une reconnaissance internationale et la comparent à l’Américaine Amelia Earhart. Sa notoriété attire l'attention des autorités soviétiques, faisant d'elle un symbole d'innovation dans un domaine encore dominé par les hommes. À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, Raskova utilise son influence pour convaincre Staline de former des régiments de bombardiers nocturnes entièrement féminins, un projet audacieux qui, malgré le scepticisme initial, prend forme grâce à ses efforts.

Attaques surprises

Raskova surmonte les préjugés et les défis matériels pour mettre en place un recrutement d’équipages féminins. Équipées de vieux biplans Polikarpov Po-2, ces aviatrices affrontent des conditions difficiles : des formations accélérées, un matériel rudimentaire et des uniformes mal ajustés. Malgré tout, elles développent une stratégie innovante : voler à basse altitude et couper les moteurs pour mener des attaques nocturnes furtives. Cette approche les rend presque invisibles aux yeux de l'ennemi, permettant des bombardements précis tout en minimisant les risques de détection. Les soldats allemands, déconcertés par le sifflement des avions dans la nuit, surnomment ces pilotes «die Nachthexen » – « les Sorcières de la Nuit » .

Chasse aux sorcières

Le déploiement des Po-2, malgré leur blindage léger, se révèle redoutable pour les Allemands.

Les chasseurs Luftwaffe peinent à les abattre, et l'impact psychologique des attaques nocturnes est tel que chaque “Sorcière” abattue vaut à son tueur une croix de fer, l'une des plus hautes distinctions du Reich. « Les sorcières de la nuit » , par leur audace et leur stratégie, obligent même la Luftwaffe à faire appel à de vieux avions pour tenter de les contrer.

Héroïnes historiques

Bien que leur rôle ait pu sembler secondaire dans le vaste drame de la guerre, les « Sorcières de la Nuit » ont brillé par leurs exploits : près de 30 000 sorties, 3 000 tonnes de bombes larguées et la destruction de nombreux objectifs stratégiques témoignent de leur efficacité redoutable. 32 aviatrices ont donné leur vie pour la cause, tandis que 23 ont été honorées du titre prestigieux d’héroïne de l'Union soviétique. En 1943, leur leader visionnaire, Marina Raskova, trouve une fin tragique dans un accident d’avion, laissant un vide profond dans l’aviation soviétique. Néanmoins, son héritage perdure, incarnant la preuve que les femmes pouvaient rivaliser avec les hommes sur le champ de bataille, brisant ainsi les préjugés de leur temps. Malgré leur contribution déterminante, « les Sorcières de la Nuit » sont étrangement exclues de la parade de la victoire à Moscou en 1945, leurs avions n’étant pas jugés assez rapides.

She quickly made a name for herself by setting several flight records, including one in 1938 when she flew from Moscow to Khabarovsk over 5,000 kilometres. These feats brought her international recognition and comparisons with the American Amelia Earhart. Her fame attracted the attention of the Soviet authorities, making her a symbol of innovation in a field still dominated by men. On the eve of the Second World War, Raskova used her influence to convince Stalin to form all-female night bomber regiments, a bold project which, despite initial scepticism, took shape thanks to her efforts.

Surprise attacks

Raskova overcame prejudice and material challenges to set up a recruitment programme for female crews. Equipped with old Polikarpov Po-2 biplanes, these female aviators faced difficult conditions: accelerated training, rudimentary equipment and ill-fitting uniforms. Despite all this, they developed an innovative strategy: flying at low altitude and cutting their engines to carry out stealthy night attacks. This approach made them almost invisible to the enemy, allowing precise bombing runs while minimising the risk of detection. The German soldiers, disconcerted by the whistling of the planes in the night, nicknamed these pilots ‘die Nachthexen’ - the « Witches of the Night »

Historic heroines

In 1941, the Soviet Union is fighting the rapid advance of Nazi forces on the Eastern Front. As the situation grew increasingly desperate, the Kremlin received an unexpected wave of letters. These were not from soldiers at the front, but from women pilots wanting to join the Soviet Air Force. The architect of this surprising movement was Marina Raskova, an aviatrix already famous for her aerial exploits.

Avant-garde pilot

Marina Raskova, born on 13 March 1912 in Moscow, developed a passion for aviation from an early age. In 1933, she obtained her pilot's licence, becoming the first woman to fly in the air force.

Although their role may have seemed secondary in the vast drama of the war, the ‘Night witches’ shone through their exploits: almost 30,000 sorties, 3,000 tonnes of bombs dropped and the destruction of numerous strategic targets bear witness to their formidable effectiveness. 32 female aviators gave their lives for the cause, while 23 were honoured with the prestigious title of heroines of the Soviet Union. In 1943, their visionary leader, Marina Raskova, met a tragic end in a plane crash, leaving a profound void in Soviet aviation. Nevertheless, her legacy lives on as proof that women could compete with men on the battlefield, shattering the prejudices of their time. Despite their decisive contribution, the ‘Night witches’ were strangely excluded from the victory parade in Moscow in 1945, as their planes were not considered fast enough.

LES GUERRIÈRES

Petra Herrera La Soldaderas

Figure emblématique mais méconnue de la Révolution mexicaine, Petra Herrera, déguisée en homme, s'est battue aux côtés des révolutionnaires, devenant une leader respectée malgré les préjugés de l'époque.

Née le 29 juin 1887, Petra Herrera a grandi dans un Mexique marqué par les conflits post-indépendance et le régime autoritaire du président Porfirio Díaz. À cette époque, le pays est plongé dans une profonde inégalité sociale, où corruption, racisme et répression sévissent. Les femmes, quant à elles, se trouvent reléguées au rang de citoyennes de seconde zone, privées de droits civils et politiques, contraintes à vivre sous l’autorité des hommes. C’est dans ce climat de tension croissante, exacerbé par une crise économique et des conditions climatiques hostiles, que se prépare un profond bouleversement.

L’année 1910 marque le point de rupture. Porfirio Díaz, malgré sa promesse de ne pas se représenter, est candidat aux élections présidentielles, provoquant l'indignation et la révolte. Francisco Madero, son principal opposant, lance un appel à l'insurrection, marquant le début de la révolution mexicaine. C'est dans ce tumulte que Petra Herrera, sous l'identité de “Pedro”, entre en scène. Originaire du nord du Mexique, Petra est une femme dont l’histoire avant la Révolution demeure largement inconnue. Déterminée à prendre part au soulèvement, elle se coupe les cheveux, revêt des habits d'homme, et rejoint les troupes de Pancho Villa sous son faux nom. Grâce à son courage et à ses compétences militaires, elle gravit rapidement les échelons, devenant un(e) leader respecté(e). Aussi douée fut-elle, le masque de “Pedro” finit par se fissurer. Révélant sa véritable identité de femme, Petra se voit refuser le rang militaire qu’elle avait pourtant mérité.

Exclue de l'armée, Petra ne se laisse pas décourager. Forte de sa résilience, elle forme alors un bataillon composé exclusivement de femmes, les “soldaderas”, et joue un rôle crucial dans la seconde bataille de Torreón en 1914. Malgré ses exploits, les chefs révolutionnaires, à commencer par Pancho Villa, se montrent sourds à toute reconnaissance. Implacable, Petra persiste dans la lutte, guidant son bataillon avec une ténacité inébranlable. Ces “soldaderas”, figures essentielles de la Révolution mexicaine, ont été des actrices de premier plan, bien que souvent éclipsées par l’histoire officielle. Issues de toutes les couches de la société, elles ont rejoint les rangs des révolutionnaires pour des raisons diverses : par loyauté envers un mari, par conviction politique, ou pour échapper aux carcans d’une société patriarcale. Les soldaderas n’étaient pas de simples

accompagnatrices. Elles prenaient activement part aux combats, manipulaient les armes, espionnaient l’ennemi, et assuraient également des tâches logistiques cruciales comme la cuisine et le ravitaillement. Leur présence sur le champ de bataille a défié les normes traditionnelles de genre, mettant en lumière la capacité des femmes à jouer un rôle égal à celui des hommes dans la guerre. En 1917, Petra s'allie à Venustiano Carranza, un général plus favorable à la participation des femmes. Carranza, devenu président, lui accorde le grade de colonel. Et pourtant, à la fin des combats, son bataillon est dissout ; la vie de Petra plonge alors dans l’obscurité. Les récits divergent sur son sort : certains disent qu'elle aurait été assassinée, d'autres qu'elle aurait formé une brigade de femmes. Ce qui est certain, c'est que Petra Herrera, tout comme de nombreuses soldaderas, a été injustement effacée des annales de l’histoire.

Aujourd’hui, Petra Herrera demeure une figure toujours bien trop méconnue, mais son courage et son engagement symbolisent la lutte des femmes dans un Mexique en pleine révolution. Son héritage inspire encore, rappelant le rôle crucial des soldaderas dans la quête de justice et d’égalité.

Originally from northern Mexico, Petra is a woman whose story before the Revolution remains largely unknown. Determined to take part in the uprising, she cut her hair, dressed in men's clothes and joined Pancho Villa's troops under her false name. Thanks to her courage and military skills, she quickly rose through the ranks to become a respected leader. However talented she was, the mask of ‘Pedro’ eventually cracked. Revealing her true identity as a woman, Petra is denied the military rank she had earned.

Excluded from the army, Petra did not let herself be discouraged. Strengthened by her resilience, she formed an all-women battalion, the ‘soldaderas’, and played a crucial role in the second battle of Torreón in 1914. Despite her exploits, the revolutionary leaders, starting with Pancho Villa, turned a deaf ear to any recognition. Petra persisted in the struggle, guiding her battalion with unshakeable tenacity. These ‘soldaderas’, essential figures of the Mexican Revolution, were key players, although often overshadowed by official history. Coming from all strata of society, they joined the ranks of the revolutionaries for a variety of reasons: loyalty to a husband, political conviction, or to escape the shackles of a patriarchal society.

Born on 29 June 1887, Petra Herrera grew up in a Mexico marked by post-independence conflicts and the authoritarian regime of President Porfirio Díaz. At the time, the country was plunged into profound social inequality, with corruption, racism and repression rife. Women, for their part, were relegated to the status of second-class citizens, deprived of civil and political rights and forced to live under the authority of men. It was in this climate of growing tension, exacerbated by an economic crisis and hostile weather conditions, that a profound upheaval was brewing. The year 1910 marked the turning point. Porfirio Díaz, despite promising not to stand for re-election, stood in the presidential elections, provoking indignation and revolt. Francisco Madero, his main opponent, called for insurrection, marking the start of the Mexican revolution. It was into this tumult that Petra Herrera, under the identity of ‘Pedro’, entered the scene.

The soldaderas were more than just escorts. They took an active part in the fighting, handling weapons, spying on the enemy and also carrying out crucial logistical tasks such as cooking and supplying. Their presence on the battlefield challenged traditional gender norms, highlighting women's ability to play an equal role to men in war.

In 1917, Petra allied herself with Venustiano Carranza, a general more favourable to women's participation. Carranza, who had become President, granted her the rank of colonel. However, at the end of the fighting, her battalion was disbanded and Petra's life plunged into obscurity. Accounts of her fate differ: some say she was murdered, others that she formed a women's brigade. What is certain is that Petra Herrera, like many other soldaderas, has been unjustly erased from the annals of history.

Today, Petra Herrera remains a far too littleknown figure, but her courage and commitment symbolise the struggle of women in a Mexico in the throes of revolution. Her legacy continues to inspire, reminding us of the crucial role played by soldaderas in the quest for justice and equality.

Anya sommet Le

Elle a illuminé aussi bien le grand que le petit écran, s’illustrant dans des drames qui redéfinissent genres et générations. Alors qu'Anya Taylor-Joy – actrice, mannequin, et pionnière de la mode – semble avoir atteint tous les sommets, la Floridienne de 28 ans se prépare à embrasser une nouvelle sphère de la célébrité.

Interview Simone Lee

Qu'elle charme les frères Shelby dans Peaky Blinders, défie les stratégies d’échecs sous l'emprise de vodka et de pilules dans Le Jeu de la dame, ou fasse couler le sang en guerrière du désert dans Furiosa, Anya TaylorJoy reste distante, impénétrable et immaculée. Si l’on admire les actrices pour leur présence presque surnaturelle, Taylor-Joy se distingue comme une véritable déesse du grand écran. Ses lèvres de poupée, presque peintes, son corps de mannequin sculpté par des années de ballet, et son regard perçant... tout contribue à son aura fascinante. Pas surprenant qu’elle se soit fait attaquer un jour sur Facebook pour avoir des yeux « trop écartés ». Pourtant, certains disent que cette particularité renforce son charme unique, à la fois dérangeant et envoûtant.

Il faut dire que l'actrice fait preuve d'une résilience remarquable. Née à Miami, élevée à Buenos Aires, puis transférée dans une école privée à l’ouest de Londres à l’âge de six ans – parlant alors uniquement espagnol, sa langue maternelle – Taylor-Joy a toujours eu l’habitude de se sentir différente, presque comme une étrangère. Loin de son beau pays d'Argentine et peinant à s’adapter à la vie au Royaume-Uni, la jeune rêveuse trouva refuge dans la littérature, en particulier dans les aventures d’un autre jeune marginal : « J’ai vraiment beaucoup progressé en anglais grâce aux livres de Harry Potter ! » confie-t-elle avec un air malicieux. « Ce sont eux qui m'ont connectée avec la langue anglaise lorsque nous avons déménagé à Londres. Et bien que je me sois d'abord rebellée contre cela, j’ai finalement été emportée par ces histoires. ». Aujourd’hui, si son accent anglais est doux grâce à son temps passé à Londres, l’actrice avoue ne pas toujours parler de cette façon : « Cela dépend des personnes avec qui je suis. Si je suis avec d'autres Anglais qui laissent tomber quelques lettres et parlent un peu plus Cockney, cela peut m'influencer », précise-t-elle, en faisant référence à l’accent typique des classes ouvrières londoniennes.

Bien que la star ait acquis une notoriété mondiale en 2020 avec Le Jeu de la dame, elle gagnait en réalité ses galons cinématographiques bien avant cela. Repérée par Sarah Doukas, fondatrice de Storm Model Management, alors qu’elle promenait son chien, la jeune adolescente reçut bientôt son premier grand rôle dans le film d’horreur historique The Witch réalisé par Robert Eggers. Tourné dans une région rurale du Canada, à six heures de Toronto, le film explore la paranoïa et les difficultés des premiers colons puritains. Avec une innocence éclatante, Taylor-Joy apparaît dans des vêtements en lin simples et amidonnés typiques de l'époque, incarnant parfaitement le personnage de pureté et d’émerveillement. Le succès critique de The Witch lui ouvre la voie à une série de rôles marquants : le thriller psychologique Split de M. Night Shyamalan, le rôle d'Emma dans l'adaptation comique du classique de Jane Austen, et le film d'horreur viscéral Last Night in Soho, où elle interprète une chanteuse de club dans le Londres des années 1960. Qu'elle soit en costume d'époque dans l'Angleterre bucolique d'Austen, dénudée dans un nightclub à

la mode, ou perturbée par les drogues et l'alcool lors d'une intense partie d'échecs, Anya Taylor-Joy demeure toujours impeccable. Peut-on imaginer un jour la voir dans un rôle moins spectaculaire ? « Eh bien, en fait, j’ai prêté ma voix à une princesse dans le film Super Mario Bros », confie-t-elle en riant. « Je crois que les choix de films reflètent finalement vos goûts personnels, et les miens ont toujours tourné autour de l’apparence, de l’image, et de l’originalité... parfois avec une touche élégante ou luxueuse. Je ne me vois pas nécessairement ainsi, mais c’est un esprit vers lequel j’aspire, comme beaucoup d’entre nous. ». À l’avenir, la jeune femme confie vouloir évoluer et affiner ses choix cinématographiques. « Je crois qu'il est important de montrer sa polyvalence et, surtout, sa volonté d’apprendre. »

La célébrité d'Anya Taylor-Joy a atteint des sommets vertigineux avec la sortie de Furiosa au printemps. Même si le film n'a pas rencontré le succès escompté au box-office, en partie à cause de la grève des acteurs à Hollywood en 2023, il a été acclamé par la critique. Taylor-Joy s'est affirmée comme une figure majeure du préquel de Mad Max : Fury Road. Étant donné le décor apocalyptique et les paysages désertiques du film, le tournage fut long et éprouvant. Travaillant souvent jusqu'aux premières heures du matin pour se retrouver au maquillage au lever du soleil, elle a vécu une expérience intense et isolante. « Pendant les sept mois de tournage, j'avais l'impression de vivre dans un autre monde. Je ressentais souvent le besoin de m'arrêter... de prendre un moment pour vraiment assimiler le tourbillon que je vivais ». Contrairement à ce que beaucoup pourraient imaginer, Taylor-Joy a apprécié cette période de stabilité relative. Elle avoue avec émerveillement que c’était la plus longue période qu’elle ait passée au même endroit depuis ses débuts en tant que star nomade à l’âge de 16 ans, et elle y trouve probablement du réconfort. Dans une quête de stabilité, la travailleuse acharnée a acheté une maison à Londres, mais jusqu’au tournage du prochain The Gorge, où elle partage l’affiche avec Miles Teller et Sigourney Weaver, elle n'a guère eu l'occasion de profiter pleinement de sa nouvelle propriété. « L’excitation de tourner à Londres est devenue l’excitation de passer du temps chez moi », plaisante-t-elle. Quoi qu’il en soit, la maison n’est pas toujours là où se trouve le cœur - sa romance avec le musicien américain Malcolm McRae a conduit TaylorJoy à se marier à Venise, en Italie, à l’automne 2023. Bien qu'aucune photo officielle du mariage n’ait été publiée, on peut seulement imaginer le glamour fantastique dégagé par ce jeune couple, aux pommettes saillantes, qui a célébré son union devant une famille et des amis tout aussi éblouissants. Indépendamment de son statut romantique, Taylor-Joy est réticente à abandonner le rythme professionnel effréné auquel elle s’est habituée, déclarant : « En bien des aspects, j’ai toujours travaillé à 100 à l’heure. J’ai toujours admiré les acteurs capables de rester calmes et détendus même lorsqu’ils n’ont pas de projets en cours. Je ne suis pas comme ça – je ne pourrais pas l’être. J’ai besoin d’être active, en mouvement, à la recherche

de la prochaine opportunité. Je suis chanceuse dans le sens où j’ai toujours eu de l’élan dans les projets sur lesquels je travaille, sans en prendre trop et diluer ce que je peux offrir à chacun ». Ces emplois du temps exigeants nécessitent naturellement de la discipline, et Taylor-Joy prend sa santé et son bien-être très au sérieux. Lors de ses déplacements, elle emporte toujours ses bougies parfumées préférées, une guitare et une pile de livres. Grande fan de kickboxing, elle veille également à une alimentation nutritive et pratique régulièrement la méditation pour prendre soin d’elle au quotidien.

L'ambassadrice de la marque Dior et visage du parfum Flowerbomb Dew de Viktor & Rolf profite également de chaque occasion pour se gâter avec ses produits de beauté favoris : « Enfiler le rouge à lèvres Dior Addict me donne instantanément un coup de boost. Comme je suis toujours maquillée de manière lourde pour le travail, je préfère généralement le look naturel pendant mon temps libre. Mais un coup de rouge à lèvres ? C’est mon incontournable. C’est une touche rapide qui change totalement votre vibe. C’est la magie de Dior Addict pour moi. »

L’éthique de travail de l’actrice est tout aussi non conventionnelle : « Je dis toujours qu’il n’y a pas de hiérarchie sur le plateau – il ne peut tout simplement pas y en avoir. Vous travaillez dur, vous restez concentrée sur les prises, vous ne supposez pas que quelqu’un d’autre le fera pour vous parce que chacun est là pour faire son propre travail, » explique-t-elle. « Je pense que c’est vraiment important – sur les plateaux comme dans la vie. » Bref, l’actrice est une véritable travailleuse acharnée. Dévouée et engagée, Anya Taylor-Joy, tout comme son personnage acclamé dans Le Jeu de la dame, a toujours un coup d’avance. Son prochain projet, The Gorge, diffusé sur Apple TV, est un film romantique d’action réalisé par Scott Derrickson et écrit par Zach Dean. « Travailler avec Miles et Sigourney a été une véritable leçon de jeu d’acteur – ils sont incroyables. Et Scott Derrickson ? C’est un visionnaire. Il crée un espace où vous êtes libre d’explorer et de repousser les limites. Ça a été un tourbillon intense et sauvage, et honnêtement, j’ai adoré chaque seconde ! » s’exclame-t-elle avec enthousiasme. Inévitablement, la réalité finit par rattraper tout le monde. Anya Taylor-Joy retournera un jour à sa vie ordinaire, entre New York et Londres, avec son charmant mari et sa vie sociale étincelante. Et ensuite ? « Je me sens détachée de cette frénésie, et cela me plaît », avoue-t-elle. « Je n'ai pas peur du chaos de l'industrie, mais je ne le recherche pas non plus. Mon visage a été affiché sur d'énormes panneaux publicitaires, et croyez-le ou non, je ne les ai jamais vus de mes propres yeux. C’est un peu surréaliste, mais honnêtement, ne pas les voir a été bénéfique pour ma santé mentale. Cela m'aide à rester ancrée, vous savez ? Éviter de me voir en format géant m'aide à me concentrer sur ma véritable taille et à garder une perspective équilibrée. Je sais que c'est crucial pour me préserver. »

« J’ai vraiment beaucoup progressé en anglais grâce aux livres de Harry Potter ! »
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Whether coquettishly manipulating the Shelby brothers in BBC drama Peaky Blinders, outwitting chess components through a vodka and pill haze (The Queen’s Gambit), or spilling blood as a violent desert warrior in this year’s Furiosa, Anna Taylor-Joy remains aloof, impermeable and immaculate.

If we admire film actresses primarily for their otherworldly presence, then Taylor-Joy naturally becomes a silver screen goddess. Those China doll lips that look almost painted on, that mannequinlike physique (so sculpted after years of training in ballet), and a piercing gaze that permeates straight through... it’s all there.

It is hardly surprising that an unkind observer once called her out on Facebook for having eyes that are “too far apart”. Yet they are, some might say, one of the biggest contributors to her exquisite, alien-esque aura, which is both discomforting and alluring all at once.

Ultimately, the actress is made of stern stuff. Born in Miami, raised in Buenos Aires and then transplanted to a private school in west London at the tender of age of six – where she arrived able to speak only her native tongue of Spanish –Taylor-Joy is accustomed to feeling different, like an outsider.

Missing the rugged beauty of Argentina and struggling to assimilate to life in the UK, the young dreamer found solace in literature - in particular, stories about another young misfit...

“I actually learned a lot of English from Harry Potter books!” she says, with a flourish of quizzicality you’d certainly expect to find at Hogwarts. “They were the ones that connected me with the English language when we first moved to London, and as much as I rebelled against that at first, ultimately I was swept along by those stories, and they opened my eyes to the language at the same time.

“Now, although I do come across with a clear and soft English accent because of my time growing up in London, I don’t always speak that way. It depends on the people I am around at the time. “If I am with other English people who are dropping a few letters and speaking a bit more Cockney, perhaps, that can rub off on me,” she says, referencing the archetypal London accent of the working class of old.

Though the star gained global notoriety in 2020 when The Queen’s Gambit became essential lockdown viewing, Taylor-Joy was actually quietly earning her cinematic stripes long before then. Scouted by Storm Model Management founder Sarah Doukas while walking her dog, the striking teenager was soon offered her first major role in Robert Eggers’ period horror film The Witch Filmed in rural Canada six hours from Toronto, the movie explores the paranoia and hardship faced by early puritan settlers and, suitably, Taylor-Joy is a picture of innocence, all fresh-faced and wide-eyed in the simple starched linens and smocks worn at the time.

The film was critically acclaimed, and a slew of irresistible roles followed. M. Night Shyamalan’s psychological thriller Split; the eponymous Emma in Jane Austen’s comedic classic; and the visceral horror Last Night in Soho, set in 1960s London with the actress perfect as a club lounge singer. Astonishingly, whether in period costume in

Austen’s bucolic England, stripped down in a sleazy modish nightclub, or addled by drugs and booze while sweating over a championship chess match, she is someone who always looks flawless. So, can we ever expect to see her in a production that is anything less than breathtakingly cool?

“Well, yes, since then I have provided the voice for princess on the Super Mario Bros movie,” she laughs.

“I feel your movie choices ultimately reflect your tastes in life, and mine have always been about look, image, originality... perhaps with a classy or luxurious edge.

“That’s not to say I think of myself in that way, but it is certainly an ethos I aspire to, as I guess many of us do.

“Going forward, I am certainly looking to evolve and refine my film choices. I think it’s important to show your versatility and, as much as anything else, your willingness to learn.”

Far from tiring her fans, Taylor-Joy’s fame arguably hit stratospheric levels when Furiosa was released in spring. Although the movie failed to perform as expected at the box office – it has been said, impacted by the 2023 Hollywood actor strike – its critical reception was excellent, and the actress stood as one of the most powerful influences in the prequel to 2015’s Mad Max: Fury Road

Not surprisingly, given the apocalyptic backdrop of the film and need for vast, desolate vistas, the filming schedule was long and gruelling. Often working into the early hours only to re-emerge for make-up as the sun was rising, it was an intense and isolating experience.

“For the seven months we were filming, it was if I was living in an entirely different realm. I frequently felt the need to take a moment... to sit and truly process the whirlwind ride that was unfolding.”

Far from feeling discombobulated as many of us would, Taylor-Joy actually relished the relative stability of such an enduring filming schedule. She admits with wonder that it was the longest she has stayed in one place since begin her life as a nomadic, thespian superstar at the age of 16, and perhaps there is comfort in that.

In a bid to stabilise, the self-confessed workaholic has purchased a house in London, yet up until filming the upcoming The Gorge – in which she co-stars with Miles Teller and Sigourney Weaver – she had hardly found a moment to enjoy the property. “The thrill of filming in London became the thrill of actually spending time in my home,” she jokes.

Regardless, home isn’t always where the heart it - her romance with American musician Malcolm McRae saw Taylor-Joy tie the knot in the autumn of 2023 in Venice, Italy.

Though no official wedding photos were ever released, we can only imagine the levels of fantastical glamour exuded as this couple of young upstarts, both boasting superlative cheekbones, tied the knot in front of an equally dazzling cadre of friends and family.

Regardless of her romantic status, Taylor-Joy is reluctant to give up the relentless professional pace to which she has become accustomed, saying: “In many ways I’ve always worked at 100kph. I’ve always been admiring of actors who can be calm and not nervous when they don’t have projects on. I’m not like that – I couldn’t be.

“I need to be active, moving along, looking for the next thing. I am lucky in the sense that I’ve always had momentum in the projects I work on, without taking on too many and diluting what it is I give to each.”

Such gruelling schedules naturally require discipline and Taylor-Joy assumes health and wellbeing with seriousness. Whenever she travels, she takes along her favourite scented candles, a guitar, and a pile of books. An avid fan of kickboxing, a nutritious diet and regular meditation also play a role in her day-to-day selfcare.

Not surprisingly, the Dior brand ambassador and face of Viktor & Rolf’s Flowerbomb Dew scent also loves any excuse to indulge in her favourite beauty products.

“Slipping on the Dior Addict lipstick just boosts my energy instantly. Since I'm always dolled up with heavy makeup for work, I usually go for the natural look on my downtime. But a swipe of lipstick? That's my go-to. It's a quick touch that somehow totally shifts your vibe. That's the magic of Dior Addict for me.

The actress’s work ethos is even less regimented. “I always say there is no hierarchy on set – there just cannot be.

“You work hard, you stay on top of the shots, you don’t assume anyone else is going to do that for you because everyone is there to do their own job,” she says. “I feel that’s really important – in drama, and in life.”

In other words, she is a grafter. Hardworking, committed and like her feted character in The Queen’s Gambit, always keeping eyes one move ahead.

And that leads to The Gorge, which will stream on Apple TV. It’s an American romantic action film, directed by Scott Derrickson and written by Zach Dean.

“Working with Miles and Sigourney has provided an absolute masterclass in acting for me - they're incredible. And Scott Derrickson? He's a visionary. He creates this space where you're free to explore and push boundaries. It's been this intense, wild ride, and honestly, I've loved every second of it!” she exclaims.

Of course, at some point, reality is bound to hit. Anya Taylor-Joy will return to her normal life in New York, or London, with her impossibly beautiful husband and starry social life, and then what?

“I feel I am away from the flurry, and I like that,” she admits. “I don’t fear the chaos of the industry, but I don’t yearn for it either. My face has been plastered on these huge billboards and, believe it or not, I have never laid eyes on them myself. It’s a bit surreal, to be honest, but I feel like not seeing them has actually been a blessing for my mental wellbeing. It keeps me grounded; you know? Staying away from seeing myself larger than life helps me to focus on the real size me and maintain a healthy perspective. I know that’s going to be essential for my preservation.”

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Mousse Jeunesse Globale, Givenchy Succombez à la caresse d'une mousse rosée, infusée d'onagre, qui réveille la peau avec une douceur luxueuse et une jeunesse éclatante. 150€

Les indispensables de la rentrée by

Septembre a pointé le bout de son nez ! Et pour cela, Paris 8 vous a concocté une sélection d’indispensables exclusifs pour appréhender la rentrée en beauté!

Cyprès PantellariaArmani Privé

Un voyage au soleil pour vous évader. Inspiré par l’île volcanique de Pantelleria, cette eau de toilette associe des notes pétillantes d’agrumes et une base boisée. Présentée dans le flacon emblématique, elle capture la force aquatique et la chaleur aromatique de l’île.

Atelier Rebul - Bâtonnets parfumés Istanbul

Une expérience parfumée pour votre intérieur aux notes épicées et florales. Découvrez les bâtonnets parfumés pour un parfum envoûtant jusqu’à six semaines. Petit plus, leur design élégant viendra embellir votre espace de vie.

Perroy - Blue Forest

L’accord parfait entre terre et mer. Embarquez pour un voyage à travers la nature sauvage et partez à la découverte des merveilles qu’elle nous réserve.

Une aventure olfactive avec des notes de cèdres, muscs et poivre.

M.A.C CosmeticsGlow Play Cushiony Blush True Harmony

Un blush à la texture légère et finement crémeuse qui vous donnera un coup d’éclat instantané pour un effet bonne mine assuré ! Grâce à son format mini, emportez-le avec vous pour des retouches bonne mine tout au long de la journée.

ThameenRegent Leather

Laissez-vous surprendre par une escapade olfactive. Ce parfum vous offrira une fraicheur pétillante et raffinée grâce à ses accords de vanille douce et de citron vif. Au cœur, le parfumeur a habilement ajouté un remarquable parfum de cuir qui rappellera l’intérieur de la Rolls Royce, symbole de son inspiration luxe.

l’intérieur de la Rolls inspiration luxe.

myBlend - Mattifying Veil

Un soin expert matifiant au peptide pour un éclat instantané. Ce soin haute perfection adapté pour les peaux mixtes à grasses hydrate en profondeur. Grâce à sa texture en gel crème, il permet de lisser le grain de peau pour un rendu lumineux.

MUSÉE D'ORSAY | MATHIEU LEHANNEUR

Dans l'heure du temps

Le Musée d'Orsay comme vous ne l'avez jamais vu : pour une nuit unique, cet emblème parisien s’est transformé en une chambre de rêve, fusionnant l’élégance intemporelle de son passé avec un design audacieux, sous l’éclat des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Texte Audrey Forman Photo Frederik Vercruysse

Dans le cadre d'une expérience exclusive proposée par Airbnb, le Salon de l’Horloge, habituellement laissé vide, a été sublimé en une chambre de luxe sous la direction artistique du designer Mathieu Lehanneur.

La chambre se centre autour d'un lit flottant en chêne, entouré de luminaires en céramique aux formes végétales, offrant une réinterprétation moderne du style Art nouveau. Derrière ce lit, une vue époustouflante sur la Ville Lumière se dévoile à travers la majestueuse horloge en verre et en acier, témoin de 125 ans d'histoire.

L'intérieur a été soigneusement conçu, associant des boiseries raffinées, un parquet en point de Hongrie inspiré du style Versailles, et un plafond voûté qui résonne avec la grandeur historique du lieu. Ces éléments classiques se marient harmonieusement avec un confort moderne, créant une atmosphère feutrée, enrichie de teintes douces de beige et de bois noble.

Dans cet écrin de sophistication, une pièce maîtresse se distingue : la torche conçue par Mathieu Lehanneur pour Paris 2024, exposée dans une alcôve spécialement dédiée. Face à elle, un punching-ball rembourré ajoute une touche sportive inattendue, offrant aux invités une opportunité unique de s'immerger dans l'esprit de la compétition : « J'ai voulu créer un lien entre l'histoire, l'art, et l'énergie du sport, afin que vous puissiez participer vousmême à la compétition », explique le designer.

En plus de cette nuitée de rêve, les heureux invités ont eu le privilège de déguster un dîner gastronomique sur la terrasse récemment restaurée du musée, tout en admirant le défilé des athlètes lors de la cérémonie d'ouverture des JO. Une visite privée de la vaste collection d’art impressionniste du musée a permis de découvrir des chefs-d'œuvre de Monet, Renoir et Van Gogh dans une intimité inédite.

Cet événement a été l'un des moments forts parmi les expériences « iconiques » proposées par Airbnb en 2024. En associant art et design, il a permis de redécouvrir le Musée d'Orsay sous un angle nouveau, en célébrant son histoire tout en offrant un aperçu contemporain fascinant. PierreEmmanuel Lecerf, administrateur général du musée, a souligné l'importance de cette initiative : « C’était une opportunité unique de montrer le musée sous une lumière nouvelle, en honorant à la fois son passé glorieux et l’esprit créatif des JO. »

As part of an exclusive Airbnb experience, the Salon de l'Horloge, usually left empty, has been sublimated into a luxury bedroom under the artistic direction of designer Mathieu Lehanneur.

The room centres around a floating oak bed, surrounded by ceramic light fittings in plant forms, offering a modern reinterpretation of the Art Nouveau style. Behind this bed, a breathtaking view of the City of Light is revealed through the majestic glass and steel clock, a testament to 125 years of history. The interior has been carefully designed, combining refined woodwork, herringbone parquet inspired by the Versailles style, and a vaulted ceiling that resonates with the historic grandeur of the place. These classic elements blend harmoniously with modern comforts, creating a hushed atmosphere enriched by soft shades of beige and noble woods.

In this showcase of sophistication, one centrepiece stands out: the torch designed by Mathieu Lehanneur for Paris 2024, displayed in a specially dedicated alcove. In front of it, an upholstered punching bag adds an unexpected sporting touch, offering guests a unique opportunity to immerse themselves in the spirit of the competition: ‘I wanted to create a link between history, art and the energy of sport, so that you could take part in the competition yourself,’ explains the designer.

In addition to this dreamy night, the lucky guests had the privilege of enjoying a gourmet dinner on the museum's recently restored terrace, while admiring the parade of athletes at the opening ceremony of the Olympic Games. A private tour of the museum's vast collection of Impressionist art featured masterpieces by Monet, Renoir and Van Gogh in an intimate setting. This event was one of the highlights among the ‘iconic’ experiences offered by Airbnb in 2024. By combining art and design, it allowed people to rediscover the Musée d'Orsay from a new angle, celebrating its history while offering a fascinating contemporary insight. Pierre-Emmanuel Lecerf, general administrator of the museum, emphasised the importance of the initiative: ‘This was a unique opportunity to show the museum in a new light, honouring both its glorious past and the creative spirit of the Olympics.’

GASTRONOMIE | MAURO COLAGRECO

ÉTOILES DE MER

Son parcours est celui d’un homme qui a fait ses preuves en silence. À cinquante mètres de la frontière franco-italienne, dominant la côte entre Menton et Vintimille, son restaurant fait écho à son histoire personnelle. Interview de Mauro Colagreco, le célèbre chef à la tête du Mirazur.

Mauro Colagreco, chef d'origine argentine et italienne, tisse une symphonie culinaire au Mirazur, son restaurant perché à Menton. Ayant vagabondé à travers l'Amérique Latine et les Caraïbes, il trouve en France son atelier de création, sculptant sa passion sous l'influence de maîtres gastronomiques. En 2006, il redonne vie au Mirazur, qui devient rapidement un phare de la gastronomie mondiale, auréolé de trois étoiles Michelin et élu meilleure table du monde. Sa cuisine, véritable ode à la nature, s’inspire des cycles biodynamiques et célèbre les produits locaux, transformant chaque plat en une œuvre d’art écoresponsable.

Quelle est l'histoire de votre parcours, marqué par vos racines italiennes et argentines, qui vous a conduit à vous installer dans le sud de la France et à devenir l'un des plus grands chefs au monde ?

Mauro Colagreco : Il s’agit d’une formidable aventure ! Je n’avais même pas imaginé rester en France quand je suis arrivé en 2001. Je suis venu, après mes études de cuisine à Buenos Aires, encouragé par mes maîtres pour obtenir un diplôme et avoir une expérience culinaire de deux ans au sein de la « Mecque de la gastronomie ». J’avais imaginé retourner en Argentine pour développer mon parcours professionnel là-bas. Comme le dit le dicton, nous proposons et le destin dispose... L'enchaînement d’opportunités, d’expériences et de rencontres m’ont fait décider de rester en France et finalement d’y installer mon propre établissement. Je suis tombé par un heureux hasard sur le Mirazur, mon restaurant depuis 18 ans sur la Côte d’Azur. Il était fermé depuis des années dans ce petit et magnifique village qu'est Menton. La bâtisse était déjà incroyable, une rotonde en vigie sur la mer Méditerranée, avec une vue imprenable, à deux pas de la frontière avec l’Italie dont mes grands-parents sont originaires ! Je ne connaissais pas Menton, mais c’est devenu mon « petit coin du monde », mon lieu de vie depuis 2006, bientôt 20 ans !

Le Mirazur est distingué de trois étoiles au guide Michelin et classé meilleur restaurant du monde en 2019. Comment visez-vous et exploitez-vous cette excellence ? Je suis très heureux et honoré de toutes ces reconnaissances, qu’elles soient purement gastronomiques ou liées à notre vision et à nos engagements pour la planète, puisque le Mirazur est le premier restaurant au monde à avoir été certifié Plastic-Free. Cette visibilité, en tant qu’ambassadeur de l'UNESCO pour la biodiversité, permet à notre message écologique d’avoir un impact plus grand et d’éveiller les consciences sur les enjeux liés à l’alimentation. Le temps est venu pour nous tous d’amorcer un réel changement de nos habitudes et de vision à l’échelle mondiale pour assurer la continuité de la vie et de notre espèce. Il s’agit d’une priorité absolue pour nos enfants et les générations futures. À ce moment de ma carrière professionnelle et face aux urgences environnementales, je veux vraiment continuer à développer et faire évoluer des projets vertueux et inspirants. Voilà comment je vise l’excellence, avec simplicité et un fort engagement en faveur du vivant.

Niché entre montagne et mer, vous mettez la nature à votre table. Parmi tous vos plats signature, quel est pour vous le plus iconique ? Bien sûr, nous avons des plats iconiques qui marquent des moments spécifiques et ont un rapport avec mon histoire personnelle, ayant une place spéciale dans mon cœur. Je pourrais citer : Naranjo en flor, Betterave caviar, Calamar Bagna cauda... mais il n’existe pas réellement de plat signature au Mirazur. D’abord, parce que je m’engage à ce que mes convives ne mangent jamais deux fois le même plat - sauf demande particulière - et parce que je vis pour la cuisine ; laisser un plat trop longtemps à la carte serait comme arrêter de créer pour moi. Je travaille en carte blanche permanente, et c’est fabuleux, tout se réinvente chaque matin car c’est notre jardin qui dicte les arrivages en fonction de ce qui est mûr à point. Nous avons 5 hectares en permaculture et en biodynamie qui approvisionnent le restaurant en végétal entre 60 et 80 % selon la saison. Imaginez ! C’est vraiment l’expression de la spontanéité créative. C’est aussi un dialogue avec la nature, ce qui me plaît... Souvent j’entends dire de mes équipes qu’elles n’ont jamais travaillé comme ça, avec cette exigence de disponibilité créative, mais je crois que cela permet de construire un regard différent vis-à-vis de notre environnement et des cycles de la nature. Partager cet émerveillement face à la beauté de la nature et l’infinité de possibilités qu’elle nous offre tout en la respectant est le fil conducteur pour aborder le travail en cuisine.

Quelle est votre épice ou aromate préféré(e) dans vos plats ?

J’aime beaucoup les notes apportées par les herbes aromatiques, la délicatesse des fleurs, l’enivrant parfum des agrumes. Mon premier jardin, celui niché aux pieds du Mirazur, est le jardin des essences avec les célèbres citronniers de Menton, quelques autres agrumes, et des variétés d’herbes et de fleurs que j’adore travailler. Au total, ce sont près de 1 500 variétés que nous cultivons dans nos cinq jardins. Nous avons de quoi célébrer la biodiversité cultivée !

La cuisine est un métier qui doit être alimenté par la passion. Comment faites-vous pour l'entretenir après tant d’années ?

La cuisine est avant tout une question d’amour. Cuisiner pour quelqu’un, c’est prendre soin de lui, permettre à la vie de continuer. Ce qui m’anime le plus et donne un sens profond à mon travail, c’est cette conscience. Je crois que les cuisiniers ont un métier qui impose beaucoup de sacrifices et une vraie vocation, mais qui est merveilleux. Il nous relie à l’amour et à la terre. Notre matière première, ce sont les produits ; notre travail nous impose d’être attentifs à leur qualité, à leur excellence. En suivant l’origine des produits, on a accès aux personnes qui travaillent avec eux, aux producteurs et à tout ce travail avec la terre. Je trouve que tout cela est une source de motivation et d’énergie continuelle !

Nous avons tous un plat qui nous renvoie à notre enfance et nous fait le plus grand bien. Quel est votre plat « madeleine de Proust » ?

Les gnocchis de ma mère... Elle n’est plus avec nous et ce plat est devenu irréalisable, mais il continue à me « donner envie », à déclencher toute une série de souvenirs, à évoquer des arômes, des espaces et ce sentiment merveilleux et inénarrable de se sentir aimé à travers un plat.

Mauro Colagreco, a chef of Argentinian and Italian origin, weaves a culinary symphony at Mirazur, his restaurant perched in Menton. Having wandered through Latin America and the Caribbean, he found his creative workshop in France, sculpting his passion under the influence of gastronomic masters. In 2006, he revived Le Mirazur, which quickly became a beacon of world gastronomy, awarded three Michelin stars and voted best restaurant in the world. His cuisine, a veritable ode to nature, is inspired by biodynamic cycles and celebrates local produce, transforming each dish into an eco-responsible work of art.

What is the story behind your career path, marked by your Italian and Argentinian roots, which led you to settle in the South of France and become one of the world's greatest chefs?

Mauro Colagreco : It's been a fantastic adventure! I hadn't even imagined staying in France when I arrived in 2001. I came to Buenos Aires after studying cookery, encouraged by my masters to get a diploma and gain two years' culinary experience in the “Mecca of gastronomy”. I had imagined returning to Argentina to develop my career there. As the saying goes, we propose and fate disposes... A series of opportunities, experiences and encounters led me to decide to stay in France and eventually set up my own restaurant. By chance, I came across Mirazur, my restaurant on the Côte d'Azur for the last 18 years. It had been closed for years in the small, beautiful village of Menton. The building was already incredible, a rotunda overlooking the Mediterranean Sea, with a breathtaking view, just a stone's throw from the border with Italy where my grandparents came from! I didn't know Menton before, but it's become my ‘little corner of the world’, my home since 2006, almost 20 years!

Le Mirazur has been awarded three stars in the Michelin guide and is ranked as the best restaurant in the world in 2019. How do you aim for and exploit this excellence?

I'm delighted and honoured by all these accolades, whether purely gastronomic or linked to our vision and commitment to the planet, as Mirazur is the first restaurant in the world to be Plastic-Free certified. This visibility, as a UNESCO ambassador for biodiversity, allows our ecological message to have a greater impact and raise awareness of the issues surrounding food. The time has come for all of us to initiate a real change in our habits and vision on a global scale to ensure the continuity of life and our species. This is an absolute priority for our children and future generations. At this point in my professional career and in the face of environmental emergencies, I really want to continue to develop and advance virtuous and inspiring projects. This is how I aim for excellence, with simplicity and a strong commitment to the living world.

« Je crois que les cuisiniers ont un métier qui impose beaucoup de sacrifices et une vraie vocation, mais qui est merveilleux. Il nous relie à l’amour et à la terre. »

Nestled between the mountains and the sea, you bring nature to your table. Which of your signature dishes is the most iconic?

Of course, we have iconic dishes that mark specific moments and have something to do with my personal history, having a special place in my heart. I could mention Naranjo en flor, Beetroot caviar, Calamari Bagna cauda... but there really isn't a signature dish at Le Mirazur. Firstly, because I'm committed to ensuring that my guests never eat the same dish twice - unless there's a special request - and because I live for cooking; leaving a dish on the menu for too long would be like stopping creating for me. I work with a permanent carte blanche, and it's fabulous, everything is reinvented every morning because it's our garden that dictates the arrivals according to what's ripe at the right moment. We have 5 hectares of permaculture and biodynamic land, which supplies between 60 and 80% of the restaurant's produce, depending on the season. Just imagine! It really is an expression of creative spontaneity. It's also a dialogue with nature, which I love... I often hear my teams say that they've never worked like this, with this demand for creative availability, but I believe that it allows us to develop a different way of looking at our environments and the cycles of nature. Sharing this wonder at the beauty of nature and the infinite possibilities it offers us, while at the same time respecting it, is the common thread running through our approach to working in the kitchen.

What is your favourite spice or flavouring in your dishes?

I love the notes of aromatic herbs, the delicacy of flowers and the intoxicating scent of citrus fruits. My first garden, the one nestling at the foot of the Mirazur, is the garden of essences with the famous Menton lemon trees, a few other citrus fruits, and varieties of herbs and flowers that I love working with. In total, we grow almost 1,500 varieties in our five gardens. We have plenty to celebrate in terms of cultivated biodiversity!

Cooking is a profession that needs to be fuelled by passion. How do you keep it going after so many years?

Above all, cooking is about love. Cooking for someone means taking care of them, allowing life to continue. What motivates me most and gives deep meaning to my work is this awareness. I think chefs have a job that requires a lot of sacrifice and a real vocation, but it's a wonderful job. It connects us to love and to the earth. Our raw material is the produce, and our work requires us to be attentive to its quality and excellence. By following the origin of our products, we have access to the people who work with them, to the producers and to all that work with the land. I find that all this is a constant source of motivation and energy!

We all have a dish that takes us back to our childhood and does us a world of good. What's your ‘Proust's madeleine’ dish, and what's its story?

My mother's gnocchi... She's no longer with us and this dish has become impossible to make, but it continues to ‘make me want to eat’, to trigger a whole series of memories, to evoke aromas, spaces and that wonderful, unbelievable feeling of feeling loved through a dish.

Un caviar d’exception produit à Madagascar et issu d’un savoir-faire unique.

À la poursuite du bonheur

C’est quoi être heureux ? Être joyeux ? Des termes clés qui semblent influer sur presque tous nos comportements. Pour débattre du sujet, nous avons échangé avec Abdu Gnaba, ethnologue passionné.

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PHILOSOPHIE | BONHEUR

Chacun de nous a envie de pousser les portes du bonheur, connaître ce sentiment de plénitude et d’exaltation, celui qui nous dessine la vie un peu plus en rose. C’est comme si être heureux semblait être la quête ultime de tout individu, mais en avezvous les clés ? Et surtout où les trouver ? Nous avons posé quelques questions à Abdu Gnaba, un ethnologue qui se passionne pour l’être humain, ses coutumes et ses modes de vie. Résolument terre à terre et optimiste à la fois, il prône le réalignement entre nos besoins matériels et spirituels.

Quel est selon toi le socle le plus solide dans la vie : la joie ou le bonheur ?

Le bonheur est comme une vieille maison solide, faite pour durer, enracinée dans la satisfaction et la paix intérieure. Il repose sur des fondations profondes : l’acceptation de soi, des relations sincères, et une vie en accord avec ses valeurs. La joie, elle, est une lumière vive, un feu d'artifice soudain. Elle éclate, illumine, puis se dissipe. Elle surgit dans l’imprévu, le plaisir fugace d’un ami retrouvé ou d’un rêve réalisé. Mais la joie, seule, ne bâtit pas une maison.

Le bonheur, c'est l’escalier. Chaque marche, c'est un instant de joie. On monte, parfois on redescend, mais on avance. Ce sont les éclats de joie qui nous donnent l'élan, mais c'est la constance du bonheur qui nous élève. Le secret, c’est d’accepter les creux, d’y trouver un rythme, pour mieux savourer les sommets. Voilà le socle solide : naviguer entre les instants, en gardant en tête l’horizon du bonheur.

D’après une publication de Killingsworth et Gilbert parue en 2021 (“Un esprit errant est un esprit malheureux”), vivre dans le moment présent contribue au bien-être général. Que penses-tu vraiment des fondements du ‘Carpe Diem’ ?

Vivre pleinement le moment présent, c’est s’accomplir, c’est réconcilier bonheur et joie. Le bonheur consiste dans l’accueil de ce qui arrive « à la bonne heure », tandis que la joie en est la conséquence : l’amplification de notre sentiment d’exister. Savoir percevoir le merveilleux dans les petits détails du quotidien, que ce soit dans un verre d’eau bu en pleine conscience, une conversation véritablement écoutée, ou l’acceptation des difficultés comme des portes vers de nouvelles explorations, c’est être au monde, se sentir vivre, au lieu de simplement produire ou se conformer. Pour s’en convaincre, pensons au fait que l’on lorsque l’on fait un cadeau, on fait toujours un présent.

Cependant, opposer bonheur et joie est aussi artificiel que de qualifier tout esprit vagabond de malheureux, comme le fait l’étude que vous mentionnez. La vie humaine est complexe : nos préoccupations passées et futures sont essentielles pour bâtir notre identité, gérer nos responsabilités, et planifier l’avenir. À moins d’être un « éveillé » en quête d’une vie exclusivement ressentie dans le présent, se concentrer uniquement sur l’instant risque de négliger ces aspects cruciaux. Pour certains, l’errance mentale est un moyen de réfléchir, de résoudre des problèmes, voire de stimuler la créativité. Elle peut être bénéfique. Il y a une grande différence entre ruminer des pensées sombres et anticiper avec enthousiasme

un futur heureux. Regrouper toutes les formes de vagabondage de l’esprit sous une même étiquette, c’est limiter notre compréhension des multiples façons dont l’esprit humain navigue dans la vie. Dans nos sociétés consuméristes, le « carpe diem » ne suffit pas. Il faut aussi construire sa destinée pour ne pas se laisser formater, ne pas se laisser imposer ses actions, ses attitudes, et même ses pensées.

Tout cela est bien beau mais relève d'un réel défi dans un monde régi par la performance et la course après le temps. Comment peuton apprendre à voir l'essentiel et prendre du temps pour soi ?

Ah, la question du temps dans un monde où tout s'accélère, où l’on court après la performance comme si notre valeur en dépendait... C’est là un paradoxe fascinant, n’est-ce pas ? Nous vivons dans une société qui nous pousse à croire que plus nous faisons, plus nous valons. Mais cette croyance, c’est un piège. Et ce piège, il faut apprendre à le déjouer.

Voir l'essentiel, prendre du temps pour soi, ce n'est pas une tâche parmi d'autres à ajouter à notre todo list. C'est plutôt un acte de résistance, un retour à soi-même dans un monde qui nous pousse constamment vers l'extérieur. Il faut réapprendre à s'ennuyer, à ne rien faire, à savourer l'inutile. C’est dans ces moments de pause, de silence, que l’essentiel se révèle.

Mais comment faire ? Cela demande une prise de conscience, un déclic. Il faut d'abord reconnaître que la course effrénée dans laquelle nous sommes engagés ne mène nulle part, ou plutôt qu’elle nous éloigne de nous-mêmes. Ensuite, il faut s'autoriser à ralentir, à dire non, à se débrancher. C’est un apprentissage, un exercice quotidien. Et comme tout exercice, cela demande du temps. Mais le temps, justement, c'est ce que l'on récupère quand on arrête de courir.

En fin de compte, il s'agit de redéfinir ce que signifie “réussir” dans notre propre vie. Est-ce que réussir, c'est accumuler des performances, des titres, des possessions ? Ou est-ce que réussir, c'est être en accord avec soi-même, sentir que l'on vit en cohérence avec ses valeurs et ses désirs profonds ? À chacun de trouver sa réponse, mais je crois que c'est là que se joue l'essentiel.

Le défi est réel, oui. Mais il n'est pas insurmontable. Il commence par une simple question : Qu'estce que je veux vraiment ? Et se donner le temps d'écouter la réponse.

Qu'est-ce qui a fait, selon toi, que la société actuelle confond bonheur et assouvissement de ses désirs ?

La société actuelle a glissé vers la confusion entre bonheur et assouvissement des désirs parce qu'elle a été programmée pour consommer. Le marché nous a vendu l'idée que chaque désir satisfait nous rapproche du bonheur, mais en réalité, cela ne fait que nourrir un cercle vicieux de frustration. On court après le plaisir immédiat, oubliant que le vrai bonheur réside dans l'équilibre, dans la quête de sens et dans la capacité à se contenter de l’essentiel. Le bonheur, ce n'est pas remplir un vide, c'est apprendre à se connaître et vivre en harmonie avec soi-même, afin de mieux aimer les autres.

5 précieux conseils pour cultiver la joie de vivre

Je ne peux donner aucun conseil, mais décrire un chemin parmi d’autres. Il faut viser le bonheur sans chercher à l’atteindre, ce qui nous permet de cueillir les fruits de joie que nous cultivons grâce à cette démarche.

Redécouvrir l'instant présent : la vie moderne nous pousse souvent à vivre dans le passé ou à anticiper l'avenir, mais la joie réside dans l'instant. Il s’agit d’apprendre à savourer ce qui se passe maintenant, à ressentir pleinement chaque sensation, chaque émotion. La pleine conscience de l'instant présent est une clé pour reconnecter avec la joie authentique.

Nourrir la gratitude : dans nos sociétés saturées d'opportunités et d'attentes, on oublie parfois de dire merci. La gratitude est une pratique quotidienne, un rituel sacré qui transforme la banalité en extraordinaire. C’est un moyen de reconnaître la richesse de ce que l’on a, plutôt que de se focaliser sur ce qui manque. Cette reconnaissance renforce à mon sens le sentiment de joie.

Créer du lien avec les autres : qui, à l’annonce d’une bonne nouvelle, n’a pas envie de la partager ? La joie ne se vit pas seulement en soi, elle se diffuse. Créer du lien, c'est tisser une toile de relations humaines authentiques, où l'échange et le partage sont au cœur. Ce lien humain est une source inépuisable de joie, car il nous rappelle que nous faisons partie d'une communauté, d'une histoire collective.

Donner du sens à ses actions : abandonner la superficialité pour embrasser ce qui fait vibrer l'âme. Plus simple à dire qu’à faire ? Et bien justement, il s’agit de commencer à défaire, pour lire avec le cœur ce qui nous plaît vraiment. Que ce soit dans le travail, les loisirs ou les relations, chaque acte doit porter un sens profond qui résonne avec qui nous sommes. Cette quête de sens est un pilier de la joie de vivre, car elle donne une direction à notre existence et nous fait sentir utiles.

Ritualiser la célébration : célébrer n'est pas un acte réservé aux grandes occasions ; c'est un état d'esprit. Trouver des raisons de célébrer au quotidien, même dans les petites victoires, est essentiel. Les rituels de célébration, qu'ils soient personnels ou collectifs, ancrent la joie dans notre routine, nous rappellent la beauté de la vie et renforcent notre connexion à nous-mêmes et aux autres.

C’est peut-être tout ça, le bonheur...

Abdu Gnaba, Fondateur de SocioLab (Ph. D.) Ethnologue passionné, Abdu Gnaba a fondé et dirige depuis vingt ans l’agence d’études internationales SocioLab, qui décrypte l’évolution de la société ainsi que nos modes de consommation pour les adapter aux enjeux contemporains : conjuguer croissance et durabilité. Professeur associé à l’ESSEC Business School, il prône le réalignement entre nos besoins matériels et spirituels.

Each of us longs to open the doors to happiness, to experience that feeling of fulfillment and exhilaration that makes life a little more rosy. It’s as if being happy is the ultimate quest for every individual, but do you have the keys? And more importantly, where can they be found? We asked a few questions to Abdu Gnaba, an ethnologist passionate about human beings, their customs, and ways of life. Both down-to-earth and optimistic, he advocates for a realignment between our material and spiritual needs.

What do you think is the most solid foundation in life: joy or happiness?

Happiness is like a solid old house, built to last, rooted in contentment and inner peace. It rests on deep foundations: self-acceptance, sincere relationships and a life in tune with our values. Joy, on the other hand, is a bright light, a sudden burst of fireworks. It bursts forth, illuminates, then dissipates. It arises from the unexpected, the fleeting pleasure of a friend found or a dream fulfilled. But joy alone doesn't build a house: happiness is a staircase. Each step is a moment of joy. You go up, sometimes you go down, but you keep going. It's the bursts of joy that give us momentum, but it's the constancy of happiness that lifts us up. The secret is to accept the lows, to find a rhythm in them, the better to savour the highs. That's the solid foundation: navigating between moments, keeping the horizon of happiness in mind.

According to a 2021 publication by Killingsworth and Gilbert ('A Wandering Mind Is an Unhappy Mind'), living in the present moment contributes to overall wellbeing. What do you really think about the foundations of 'Carpe Diem'?

To live fully in the present moment is to achieve fulfilment, to reconcile happiness and joy. Happiness consists in welcoming what happens ‘at the right time’, while joy is the consequence: the amplification of our feeling of existing. Knowing how to perceive the marvellous in the small details of everyday life, whether in a glass of water drunk with full awareness, a conversation genuinely listened to, or the acceptance of difficulties as doors to new explorations, means being in the world, feeling alive, rather than simply producing or conforming. To convince ourselves of this, let's think about the fact that when we give a gift, we are always giving a present.

However, contrasting happiness and joy is as artificial as describing any wandering mind as unhappy, as the study you mention does. Human life is complex: our past and future concerns are essential to building our identity, managing our responsibilities and planning for the future. Unless you're an ‘awakened’ person in search of a life felt exclusively in the present, focusing solely on the moment runs the risk of neglecting these crucial aspects.

For some, wandering is a way of thinking, solving problems and even stimulating creativity. It can be beneficial. There's a big difference between brooding over dark thoughts and enthusiastically anticipating a happy future. To lump all forms of wandering of the mind under the same label is

to limit our understanding of the many ways in which the human mind navigates through life. In our consumerist societies, ‘carpe diem’ is not enough. In our consumerist societies, ‘carpe diem’ is not enough. We also need to build our own destiny, so that we don't let ourselves be formatted, or have our actions, attitudes and even thoughts imposed on us.

All of this is well and good, but it presents a real challenge in a world driven by performance and the race against time. How can we learn to see what truly matters and make time for ourselves?

Ah, the question of time in a world where everything is speeding up, where we chase performance as if our value depended on it... It's a fascinating paradox, isn't it? We live in a society that leads us to believe that the more we do, the more we are worth. But this belief is a trap. Seeing what's essential, taking time for ourselves, is not just another task to add to our to-do list. Rather, it's an act of resistance, a return to ourselves in a world that is constantly pushing us outwards. We need to relearn how to be bored, how to do nothing, how to savour the pointless. But how do we do this? It requires a realisation, a change of attitude. First of all, we have to recognise that the frantic race in which we are engaged is leading nowhere, or rather that it is taking us further away from ourselves. Then we have to allow ourselves to slow down, to say no, to unplug. It's a learning process, a daily exercise. And like any exercise, it takes time. Ultimately, it's a question of redefining what success means in our own lives. Is success the accumulation of achievements, titles and possessions? Or does success mean being in tune with yourself, feeling that you're living in accordance with your values and deepest desires? The challenge is real, yes. But it's not insurmountable. It starts with a simple question: what do I really want? And taking the time to listen to the answer.

What do you think has caused modern society to confuse happiness with the fulfillment of its desires?

Today's society has slipped into confusion between happiness and the satisfaction of desires because it has been programmed to consume. The market has sold us the idea that every satisfied desire brings us closer to happiness, but in reality this only feeds a vicious circle of frustration. We chase after immediate pleasure, forgetting that true happiness lies in balance, in the search for meaning and in the ability to be content with the essentials. Happiness isn't about filling a void, it's about getting to know yourself and living in harmony with yourself, so that you can better love others.

5 valuable tips for cultivating the joy of living I can't give any advice, but I can describe one path among others. We have to aim for happiness without trying to achieve it, which allows us to pick the fruits of joy that we cultivate thanks to this approach.

Rediscovering the present moment: modern life often pushes us to live in the past or to anticipate the future, but joy lies in the moment. It's about learning to savour what's happening now, to fully feel every sensation, every emotion. Full awareness of the present moment is the key to reconnecting with authentic joy.

Nurturing gratitude: in our societies saturated with opportunities and expectations, we sometimes forget to say thank you. Gratitude is a daily practice, a sacred ritual that transforms the banal into the extraordinary. It's a way of recognising the richness of what we have, rather than focusing on what we don't have. In my opinion, this recognition reinforces the feeling of joy.

Creating Connections with Others: Who doesn’t feel the urge to share good news when it comes? Joy is not just something experienced internally; it radiates outward. Creating connections means weaving a web of authentic human relationships, where exchange and sharing are at the core. This human connection is an inexhaustible source of joy because it reminds us that we are part of a community, part of a collective story.

Giving Meaning to Your Actions: Abandon superficiality to embrace what truly resonates with the soul. Easier said than done? Precisely, it’s about starting to unravel, to read with the heart what truly pleases us. Whether in work, leisure, or relationships, every act should carry a deep meaning that resonates with who we are. This search for meaning is a pillar of the joy of living, as it gives direction to our existence and makes us feel useful.

Ritualizing Celebration: Celebration is not an act reserved for special occasions; it’s a mindset. Finding reasons to celebrate daily, even in small victories, is essential. Celebration rituals, whether personal or collective, anchor joy in our routine, remind us of the beauty of life, and strengthen our connection to ourselves and others. Maybe that’s what happiness is all about...

Abdu Gnaba, Founder of SocioLab (Ph. D.)

A passionate ethnologist, Abdu Gnaba founded and has been leading the international research agency SocioLab for twenty years. The agency analyzes societal evolution and consumption patterns to align them with contemporary challenges, aiming to balance growth and sustainability. An Associate Professor at ESSEC Business School, he advocates for realigning our material and spiritual needs.

Photo : Marc Blasius

The sun always shines on our summer terrace*

* Voted one of the most beautiful terraces of the year

The rooftop restaurant in the heart of Luxembourg City SixSeven has been designed as a cocoon of subtlety. A special and unique break on the 6th and 7th floors of the fabulous Royal Hamilius building. Enjoy lunch, dinner, a snack or a cocktail with a breathtaking view over the city. SixSeven offers genuine, modern, gourmet cuisine. Indoors or on our peaceful rooftop, SixSeven is an invitation to travel, for every moment of the day.

SixSeven | Bar Restaurant Rooftop | Bistronomic cuisine 103 Grand-Rue, L-1660 Luxembourg Sunday to Thursday: 12 noon to midnight, Friday & Saturday: 12 noon to 1 am +352 26 26 26 67 | restaurantsixseven.lu

VOYAGES | CONTINENTS INSOLITES

Voyages Haute Couture

Au cœur de l’art du voyage sur mesure se trouve une maison singulière : Continents Insolites. Cette agence tisse des expériences haut de gamme uniques, transformant chaque voyage en une histoire à raconter.

Texte Audrey Forman Photo Nicola Margaret
S’élever doucement dans les premières lueurs de l’aube. Regarder sur le sol la silhouette des gazelles, lions, gnous et éléphants. Depuis votre montgolfière, la savane s’anime offrant un spectacle d’une rare beauté.

Fondée il y a plus de quarante ans, Continents Insolites est née de la passion pour l'exploration et la découverte. Ce qui a commencé comme un groupe de voyageurs passionnés organisant des conférences pour partager leurs voyages, est rapidement devenu un pionnier dans le monde du voyage sur mesure. Depuis ses débuts à Bruxelles, l'agence s'est développée avec des antennes à Paris, Lyon et Luxembourg, tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales : l'artisanat du voyage, la personnalisation des itinéraires, et l'authenticité des expériences proposées.

Des itinéraires cousus main

À l’image de la Haute Couture façonnant une pièce unique, chaque voyage commence par une page blanche et devient une création sur mesure. Les “travel designers” de Continents Insolites, véritables artisans du voyage haut de gamme, ont arpenté les sentiers, vécu les cultures, et capturé l'âme de chaque lieu pour vous offrir une expérience authentique et inoubliable. Grâce à leur connaissance intime du monde, ils transforment vos désirs, vos besoins et vos objectifs en un itinéraire parfaitement sculpté, unique et personnel.

L’humain, au coeur de l’aventure

Continents Insolites place l’humain au cœur de chaque périple. Votre travel designer devient votre compagnon de route, vous guidant depuis la première ébauche de votre voyage jusqu’à votre retour. Sur place, des “anges gardiens” veillent sur vous, pour assurer une aventure aussi sereine qu'enrichissante. À votre retour, un débriefing est organisé pour affiner vos prochaines aventures car pour Continents Insolites, l'après-voyage est aussi crucial que le voyage lui-même car permet de continuer l'histoire. La connaissance des ses voyageurs et de leurs désirs ainsi qu'un sens aïgu du détail permet à l’agence de parfaire continuellement son art du voyage sur mesure.

Des “pépites” insolites

L’agence vous ouvre les portes de l’inconnu et de l’exclusif. Imaginez suivre un photographe à Madagascar dans des villages locaux normalement inaccessibles aux touristes, ou déambuler dans un palais vénitien réservé aux initiés. Imaginez privatiser une île inhabitée, accessible seulement deux mois par an au Mexique, effectuer un safari en Namibie sur les traces des rhinocéros noirs, ou dîner dans un palais florentin du 15ème siècle avec les descendants d’une famille illustre, proches des Médicis et de la cour du Roi de France. Ces trésors, inaccessibles ailleurs, deviennent votre privilège.

Voyage éthique

Founded over forty years ago, Continents Insolites was born out of a passion for exploration and discovery. What began as a group of passionate travellers organising conferences to share their journeys quickly became a pioneer in the world of tailor-made travel. Since its beginnings in Brussels, the agency has expanded with branches in Paris, Lyon and Luxembourg, while remaining true to its core values: the craft of travel, personalised itineraries and authentic experiences.

Tailor-Made Itineraries

Just as Haute Couture creates a unique piece, each journey begins with a blank page and becomes a made-to-measure creation. The Continents Insolites travel designers, true craftsmen of top-of-the-range travel, have walked the paths, experienced the cultures and captured the soul of each place to offer you an authentic and unforgettable experience. Thanks to their intimate knowledge of the world, they can transform your wishes, needs and objectives into a perfectly sculpted, unique and personal itinerary.

Human Connection at the Heart of the Adventure

Chaque voyage proposé par Continents Insolites est une chance de parcourir le monde de manière responsable et de soutenir les communautés locales. L’agence s'engage à promouvoir un tourisme durable en collaborant avec des partenaires qui partagent ses valeurs de respect de l'environnement et des cultures locales. En intégrant des pratiques écoresponsables et en soutenant des projets de conservation, Continents Insolites veille à minimiser son empreinte écologique tout en préservant les richesses naturelles des destinations. De plus, l’agence œuvre pour un impact positif sur les communautés visitées en travaillant directement avec des artisans, des guides et des prestataires locaux. Les revenus générés par le tourisme sont réinvestis dans des projets sociaux et environnementaux, tels que des initiatives d’éducation, de santé et de développement durable.

Des envies d'ailleurs ? Contactez les Travels Designers et laissez vous inspirer par des voyages aussi variés qu'étonnants façonnés selon vos rêves. Laissez-vous inspirer par les propositions en ligne de Continents Insolites sur continents-insolites.com.

continents-insolites.com instagram.com/continentsinsolites

Continents Insolites puts people at the heart of every journey. Your travel designer becomes your travelling companion, guiding you from the first outline of your journey right through to your return. On site, ‘guardian angels’ watch over you, to ensure that your adventure is as serene as it is rewarding. On your return, a debriefing is organised to fine-tune your next adventures, because for Continents Insolites, the post-trip experience is as crucial as the trip itself, as it allows us to continue the story. The agency's knowledge of its travellers and their wishes, combined with a keen eye for detail, enables it to continually perfect its art of tailor-made travel.

Extraordinary “Hidden Gems”

The agency opens the doors to the unknown and the exclusive. Imagine following a photographer in Madagascar to local villages normally inaccessible to tourists, or strolling through a Venetian palace reserved for insiders. Picture privatizing an uninhabited island in Mexico, accessible only two months a year, embarking on a safari in Namibia tracking black rhinos, or dining in a 15th-century Florentine palace with the descendants of a prominent family close to the Medici and the French royal court. These treasures, inaccessible elsewhere, become your privilege.

Ethical Travel

Every journey offered by Continents Insolites is an opportunity to travel the world responsibly and support local communities. The agency is committed to promoting sustainable tourism by collaborating with partners who share its values of environmental and cultural respect. By incorporating eco-friendly practices and supporting conservation projects, Continents Insolites ensures that its ecological footprint is minimized while preserving the natural riches of its destinations. Moreover, the agency strives to make a positive impact on the communities visited by working directly with local artisans, guides, and service providers. The revenue generated from tourism is reinvested in social and environmental projects, such as education, health, and sustainable development initiatives.

Looking for something different? Contact the Travels Designers and let yourself be inspired by a wide range of surprising journeys designed according to your dreams, with Continents Insolites' online suggestions at continentsinsolites.com.

HÔTEL | CORSE

ESCALE À PORTOVECCHIO

Au coeur de la baie de Porto-Vecchio, l’hôtel-restaurant**** Casa Santini x Roc Seven invite à une pause méditerranéenne.

Cet établissement historique a repris vie en 2023 tout en préservant son essence grâce a Véronique Vidoni, cofondatrice du groupe °Fahrenheit Seven, et architecte de cette transformation, qui offre une parfaite fusion entre décoration Méditerranéenne et confort contemporain.

La Casa Santini x Roc Seven est le point de départ idéal pour vos escapades en Corse du Sud. A la fois au coeur de la baie de Porto Vecchio, à proximité du port et de la Citadelle, et protégé par son jardin méditerranéen, le cadre unique de la Casa Santini invite à se ressourcer dans un havre de paix, où l’on admire les panoramas corse depuis une terrasse les pieds dans l’eau... Dans cette maison du soleil et de la mer, vous apprécierez particulièrement le cadre marin, ombragé de pins maritimes et de palmiers, toujours ventilé et si agréable lors des fortes chaleurs d’été. Dans les chambres, l'atmosphère est chaleureuse, les couleurs sont sobres, douces et naturelles et les matières végétales, minérales et textiles. Comme par exemple le sol en terre cuite d’origine, sublimé par des touches de bois brut, d’argile et des textiles bouclés aux tons chauds et apaisants. Les matériaux nobles, comme le rotin des tapis et des lampes, créent aussi une atmosphère chaleureuse et enveloppante.

Le restaurant propose à ses convives une cuisine estivale associant les saveurs méditerranéennes et italiennes, ou le chef travail des produits de saisons aux saveurs italo-corse. Les vins sont issus des terres viticoles du terroir. Le petit-déjeuner, servi à table à la carte, propose quelques classiques, tels que le Granola maison, un incontournable.

Après le repas, les larges transats de la plage privée ouverte sur la baie, invitent à s'abandonner.

This historic establishment was brought back to life in 2023 while preserving its essence thanks to Véronique Vidoni, cofounder of the °Fahrenheit Seven group, and architect of this transformation, which offers a perfect fusion of Mediterranean decoration and contemporary comfort.La Casa Santini x Roc Seven is the ideal starting point for your getaways in Southern Corsica. Set in the heart of the bay of Porto Vecchio, close to the port and the Citadel, and protected by its Mediterranean garden, the unique setting of Casa Santini invites you to recharge your batteries in a haven of peace, where you can admire the Corsican panoramas from a terrace with your feet in the water... In this house of sun and sea, you'll particularly appreciate the seaside setting, shaded by maritime pines and palm trees, always breezy and so pleasant during the hot summer months.In the bedrooms, the atmosphere is warm, the colours sober, soft and natural and the materials plant, mineral and textile. The original terracotta floor, for example, is enhanced by touches of raw wood, clay and curly textiles in warm, soothing tones. The restaurant offers guests summer cuisine combining Mediterranean and Italian flavours, with the chef working with seasonal produce and Italian-Corsican flavours. The wines come from local vineyards. Breakfast is served à la carte, and includes a number of classics, such as homemade granola, which is a must. After the meal, the wide deckchairs on the private beach overlooking the bay invite you to relax.

ART | INVESTISSEMENT

Devenez collectionneur d’art

En cette rentrée, Patrick Denny, collectionneur et fondateur de la galerie Pop my Duke, vous donne 10 conseils pour démarrer votre collection.

Vous n'en êtes pas encore au stade de collectionner de l’art mais que vous êtes tenté d’acquérir votre toute première œuvre, retrouvez l’article de Patrick Denny dans la dernière édition de ce magazine (N°56) : il vous y éclaire sur les premières questions à se poser lorsqu’on souhaite se lancer dans l’art.

1. Avant d’acheter, aiguisez votre regard

Il paraît que c'est en forgeant que l’on devient forgeron... Et bien il en est de même pour l’art ! Avant de vous lancer dans l’achat d’une œuvre, prenez le temps de découvrir ce que vous aimez. Être curieux et se laisser surprendre est le meilleur moyen pour découvrir ses préférences. N’hésitez pas à sortir dans les galeries, les musées, les foires, les brocantes, les vernissages... De nombreux lieux et événements sont dédiés à l’art sous toutes ses coutures.

2. Vous voulez acheter directement sur internet... ? Méfiance !

Il y a diverses façons d’acheter de l’art : directement auprès d’un artiste, chez un marchand d’art, lors d’une vente aux enchères, sur internet...

Choix illimité, gain de temps... Acheter sur internet, c’est pratique. Mais lorsqu’on cherche une œuvre d’art physique, comment imaginer son rendu depuis un écran d’ordinateur ou de téléphone ? Difficile en effet d’en apprécier les perspectives, les jeux de textures, la taille et les émotions.

Donc sauf à avoir un artiste précis en tête, dont vous avez déjà « physiquement » admiré le travail, je ne recommande pas d’achat en ligne. Ce conseil est d’autant plus vrai que le budget est conséquent, vous pourriez être très déçu.

Si vous tentez tout de même l’achat à distance, vous constaterez qu’il existe sur internet de nombreuses « marketplaces » qui regroupent des galeries du monde entier. Avant de passer commande sur l’une de ces marketplaces, je vous conseille de contacter directement la galerie pour obtenir plus de renseignements, des photos, et de sentir le feeling avec le « vendeur ». Et gardez en tête que les marketplaces prennent des commissions élevées. Au contraire, en passant directement par la galerie, vous économiserez cette commission et vous pourrez parfois négocier le prix.

3. Les enchères : allez-y uniquement si vous êtes un initié

Les enchères permettent parfois de faire de bonnes affaires. Mais le monde des enchères requiert des connaissances pointues sur la cotation des artistes. Et il faut absolument savoir garder son sang-froid et se fixer des limites strictes. Sinon, c’est l’euphorie du moment qui risque de vous emporter et vous pourriez par la suite regretter votre achat. Aussi, si vous participez à une vente aux enchères en ligne, il faudra vous renseigner en amont sur l’état de l’œuvre ainsi que la présence (ou non) et la qualité de son support (cadre, socle, ...). Et pensez à systématiquement demander la provenance de l'œuvre et son certificat d’authenticité !

4. Achetez de préférence dans une galerie d’art « physique » Le rôle d’un artiste est de capter votre attention et de toucher votre sensibilité. Le galeriste, lui, est là pour vous comprendre, s’adapter à vos goûts et trouver l’artiste qui vous fera vibrer. C’est pourquoi il reste le partenaire à privilégier car il vous apportera conseils et sérénité. Avec lui se construira une relation durable et de confiance, et il fera évoluer votre sensibilité artistique au fil du temps.

5. Achetez ce qui vous fait vraiment plaisir Ça peut vous paraître évident, mais je rencontre encore trop souvent des clients qui veulent juste un « nom » sur leur mur. N’oubliez pas que les œuvres d’art qui constituent votre collection vont vous accompagner au quotidien... alors autant qu’elles vous plaisent ! Ne collectionnez pas ce que tout le monde recherche, laissez place à vos goûts, fiez-vous à votre jugement. Vous découvrirez ainsi des artistes qui ne sont pas encore hors de prix. Et n’essayez pas de « faire un coup » avec votre premier achat en pensant que vous pourrez le revendre plus cher. Il ne faut pas voir votre première acquisition comme un investissement mais plutôt comme un cheminement vers votre propre collection.

6. Louez avant d’acheter

Et si vous ne savez pas vers quel type d’œuvre vous diriger, vous pouvez louer une œuvre d’art et l’accrocher dans votre salon avant de vous lancer dans l’achat. Certaines galeries ou « artothèques » proposent ce service. Sachez aussi qu'en tant que professionnel (entreprise ou profession libérale), vous avez la possibilité de louer une œuvre avec option d’achat. Ce leasing permet aux entreprises d’acquérir une œuvre tout en bénéficiant d’avantages comptables et fiscaux.

7. Tournez-vous vers les multiples, plus accessibles

Si tout le monde ne peut pas s’offrir une toile de Picasso, on peut par contre plus facilement acquérir une céramique numérotée de l’artiste franco-espagnol à un prix raisonnable. Les pièces réalisées en série sont en effet une alternative plus abordable. La cote d’une édition est liée à la cote des originaux de l’artiste, mais à un prix largement plus accessible.

Un tirage en petite série sera plus recherché qu’un tirage à plus de 250 exemplaires et donc plus onéreux : et oui, le principe de rareté est un levier puissant sur le marché de l’art. Pour être sûr d’acheter un véritable multiple et non un tirage numérique, vérifiez que l’artiste a signé et numéroté le tirage de sa main.

8. Variez les médiums

Ne vous limitez pas à un seul médium (matériau) ou style.

Explorez diverses formes d'art contemporain comme la peinture, la sculpture, la photographie ou une installation. Et en vous ouvrant à différents styles d’art, vous élargirez votre culture artistique !

9. Vérifiez la traçabilité des œuvres d’art

Vérifiez toujours l’authenticité d’une œuvre avant de l’acheter. Un galeriste doit vous fournir un certificat, soit de l’artiste directement (recommandé) soit de la galerie. Dans les ventes aux enchères, il n’y a aucune obligation de délivrance, mais c’est mieux d’en obtenir un.

10. Pensez à l’emplacement et à la conservation de l’œuvre

Idéalement et quel que soit le type d’œuvre, je vous déconseille de la soumettre aux rayons directs du soleil : une photographie aura perdu ses couleurs en moins de 2 ans ! Attention aussi aux fortes variations de températures et d’hygrométrie lorsque vous êtes absent. Et si vous devez stocker vos œuvres pendant une longue période, là aussi il y a des règles à respecter pour éviter les mauvaises surprises !

Vous connaissez désormais les bons réflexes à adopter pour démarrer votre collection. À présent laissez-vous guider par vos inspirations, et en cas de doute, demandez l’avis d’un professionnel.

Vous envisagez d’investir dans l’art pour vous ou votre entreprise ?

Patrick Denny vous conseille gratuitement au +352 661 451 230

Anna BELLMANN (Germany), fineart paperut
Patrick HUGHES (England), inventor of "reverspective" optical art

This fall, Patrick Denny, collector and founder of the Pop my Duke gallery, offers you 10 tips to start your collection. And if you’re not yet at the stage of collecting art but are tempted to acquire your first piece, check out Patrick Denny’s article in the latest edition of this magazine (No. 56): he sheds light on the first questions to ask when venturing into the art world.

1. Before buying, sharpen your eye

It’s said that practice makes perfect... and the same goes for art! Before diving into purchasing a piece, take the time to discover what you truly like. Being curious and open to surprise is the best way to uncover your preferences. Don’t hesitate to visit galleries, museums, fairs, flea markets, and openings— there are many places and events dedicated to all forms of art.

2. Want to buy directly online? Be cautious!

There are various ways to buy art: directly from an artist, through an art dealer, at an auction, or online... The internet offers limitless choices and saves time, but when looking for a physical work of art, how can you imagine its effect from a computer or phone screen? It’s difficult to appreciate the perspectives, textures, size, and emotions. Unless you have a specific artist in mind whose work you’ve already admired in person, I do not recommend buying online. This advice is especially important if your budget is significant, as you could be very disappointed.

If you still choose to buy remotely, you’ll find that there are numerous online marketplaces that gather galleries from around the world. Before placing an order on one of these marketplaces, I suggest contacting the gallery directly for more information, photos, and to get a feel for the "seller." Keep in mind that marketplaces often take high commissions. By going directly through the gallery, you can save on these fees and might even negotiate the price.

3. Auctions: only for the initiated

Auctions can sometimes offer great deals, but the auction world requires indepth knowledge of artist valuations. You must absolutely stay calm and set strict limits. Otherwise, the excitement of the moment might sweep you away, leading to post-purchase regret. Additionally, if you participate in an online auction, you should research the condition of the artwork and the presence (or absence) and quality of its frame or base in advance. Always ask for the provenance of the artwork and its certificate of authenticity!

4. Prefer buying from a “physical” art gallery

An artist’s role is to capture your attention and touch your sensibilities. The gallery owner, on the other hand, is there to understand you, adapt to your tastes, and find the artist who will make you feel something special. That’s why they remain your best partner, providing advice and peace of mind. Together, you will build a lasting and trusting relationship, and they will help develop your artistic sensitivity over time.

5. Buy what truly brings you joy

This might seem obvious, but I still often encounter clients who just want a “name” on their wall. Don’t forget that the works of art in your collection will be with you every day... so make sure you like them! Don’t collect what everyone else is seeking—let your tastes guide you, trust your judgment. You’ll discover artists who aren’t yet overpriced. And don’t try to “make a deal” with your first purchase, thinking you can sell it for more later. Your first acquisition should not be seen as an investment but as the beginning of your journey towards building your own collection.

6. Rent before buying

If you’re unsure about what type of artwork to choose, you can rent a piece of art and display it in your home before making a purchase. Some galleries or “art libraries” offer this service. Also, if you’re a professional (company or independent professional), you can lease artwork with a purchase option. This leasing allows businesses to acquire art while benefiting from accounting and tax advantages.

7. Consider more accessible multiples

Not everyone can afford a Picasso painting, but it’s easier to acquire a numbered ceramic by the Franco-Spanish artist at a reasonable price. Limited editions are indeed a more affordable alternative. The value of an edition is tied to the value of the artist’s originals, but at a much lower cost. A smalledition print will be more sought after than one with over 250 copies and therefore more expensive—yes, the principle of rarity is a powerful lever in the art market. To ensure you’re buying a true multiple and not a digital print, verify that the artist has signed and numbered the piece by hand.

8. Diversify your mediums

Don’t limit yourself to one medium (material) or style.

Explore various forms of contemporary art, such as painting, sculpture, photography, or installations. By opening yourself up to different art styles, you will broaden your artistic culture!

9. Verify the traceability of artworks

Always verify the authenticity of a piece before buying. A gallery should provide you with a certificate, either directly from the artist (preferred) or from the gallery. At auctions, there’s no obligation to provide one, but it’s better to get one.

10. Consider the placement and preservation of the artwork

Ideally, and regardless of the type of work, I advise against exposing it to direct sunlight—a photograph can lose its colors in less than two years! Also, be mindful of significant temperature and humidity changes when you’re away. If you need to store your artworks for a long time, there are also rules to follow to avoid unpleasant surprises!

Now you know the best practices for starting your collection. Let your inspirations guide you, and if in doubt, seek advice from a professional.

Are you considering investing in art for yourself or your business?

Patrick Denny offers free advice at +352 661 451 230

Jérémy VATUTIN (France), pendulum sculpture made of zinc

$200 MILLION

ART | HISTOIRE

DOLLAR BABY

Vendue pour la somme record de 195 millions de dollars, “Shot Sage Blue Marilyn” d'Andy Warhol est devenue l'œuvre du XXe siècle la plus chère jamais vendue aux enchères. Histoire d’un portrait qui ne finit pas de faire parler de lui.

New York, 1964 – En plein cœur des années 60, alors que la culture pop américaine battait son plein, l'artiste iconique Andy Warhol créa une série d'œuvres qui allaient devenir des piliers de l'art contemporain : les portraits de Marilyn Monroe. Parmi eux, “Shot Sage Blue Marilyn” se distingue par son histoire unique et mouvementée, marquant une période tumultueuse dans la carrière de Warhol.

Warhol, fasciné par les célébrités et la culture de consommation, choisit Marilyn Monroe comme sujet peu après son décès en 1962. Utilisant une photographie promotionnelle du film Niagara (1953), il produisit plusieurs sérigraphies colorées de l'actrice. “Shot Sage Blue Marilyn” est l'une de ces œuvres, frappante par son fond bleu sauge et son visage captivant de Marilyn, immortalisé par l'artiste.

En 1964, l'atelier de Warhol, connu sous le nom de The Factory, était un lieu de rencontre pour artistes, célébrités et excentriques. C'est dans ce contexte qu'une performance audacieuse eut lieu. La performeuse Dorothy Podber, amie de la photographe Billy Name, rendit visite à The Factory. Voyant les portraits de Marilyn empilés contre un mur, elle demanda si elle pouvait les “shoot” (photographier). Warhol, croyant qu'elle voulait les prendre en photo, acquiesça.

Podber sortit alors un revolver et tira sur les toiles, laissant des trous de balle traverser quatre d'entre elles. Les œuvres endommagées furent plus tard renommées les “Shot Marilyns”. “Shot Sage Blue Marilyn” fut l'une des toiles touchées par cet incident dramatique. Warhol, bien que choqué, décida de conserver les perforations comme partie intégrante de l'œuvre, ajoutant une couche supplémentaire de récit et de mystère à ses créations.

L'incident des “Shot Marilyns” renforça la réputation de Warhol en tant qu'artiste controversé et innovant. Les œuvres, déjà des symboles de la culture pop et de l'obsession américaine pour les célébrités, prirent une nouvelle dimension, intégrant des éléments de violence et de vulnérabilité. La décision de Warhol de conserver les toiles endommagées témoignait de sa philosophie artistique où chaque événement, même destructeur, pouvait enrichir le message de l'œuvre.

Aujourd'hui, “Shot Sage Blue Marilyn” est non seulement un chef-d'œuvre de Warhol, mais aussi un témoignage de l'histoire de l'art moderne. La toile est exposée dans les plus grands musées et galeries du monde, attirant des foules de visiteurs fascinés par l'histoire unique qui l'entoure. Sa valeur sur le marché de l'art a atteint des sommets astronomiques, reflétant l'impact durable de Warhol et de ses œuvres sur la culture contemporaine.

“Shot Sage Blue Marilyn” reste une pièce maîtresse de l'œuvre d'Andy Warhol, encapsulant à la fois la gloire et la tragédie de Marilyn Monroe, ainsi que l'audace et l'originalité de Warhol. Cet épisode de The Factory continue de captiver l'imagination, rappelant à quel point l'art peut être indissociablement lié aux histoires personnelles et aux événements imprévisibles de la vie.

New York, 1964 – In the midst of the swinging 60s, as American pop culture was at its peak, the iconic artist Andy Warhol created a series of works that would become cornerstones of contemporary art: the portraits of Marilyn Monroe. Among them, “Shot Sage Blue Marilyn” stands out for its unique and tumultuous history, marking a significant period in Warhol's career.

Fascinated by celebrities and consumer culture, Warhol chose Marilyn Monroe as a subject shortly after her death in 1962. Using a promotional photograph from the film Niagara (1953), he produced several colorful screen prints of the actress. “Shot Sage Blue Marilyn” is one of these works, striking with its sage-blue background and Marilyn’s captivating face, immortalized by the artist.

In 1964, Warhol’s studio, known as The Factory, was a hub for artists, celebrities, and eccentrics. It was in this setting that a bold performance took place. Performer Dorothy Podber, a friend of photographer Billy Name, visited The Factory. Seeing the Marilyn portraits stacked against a wall, she asked if she could “shoot” them. Warhol, believing she meant to photograph them, agreed.

Podber then pulled out a revolver and shot at the canvases, leaving bullet holes through four of them. The damaged works were later renamed the “Shot Marilyns.” “Shot Sage Blue Marilyn” was one of the canvases affected by this dramatic incident. Warhol, though shocked, decided to keep the bullet holes as an integral part of the work, adding an extra layer of narrative and mystery to his creations.

The “Shot Marilyns” incident reinforced Warhol’s reputation as a controversial and innovative artist. The works, already symbols of pop culture and America’s obsession with celebrities, took on a new dimension, incorporating elements of violence and vulnerability. Warhol’s decision to preserve the damaged canvases reflected his artistic philosophy that every event, even destructive ones, could enrich the work’s message.

Today, “Shot Sage Blue Marilyn” is not only a Warhol masterpiece but also a testament to modern art history. The painting is exhibited in the world’s greatest museums and galleries, drawing crowds of visitors fascinated by the unique story surrounding it. Its value in the art market has soared to astronomical heights, reflecting Warhol’s enduring impact on contemporary culture.

“Shot Sage Blue Marilyn” remains a centerpiece of Andy Warhol’s work, encapsulating both the glory and tragedy of Marilyn Monroe, as well as Warhol’s boldness and originality. This episode at The Factory continues to captivate the imagination, reminding us of how art can be inseparably linked to personal stories and the unpredictable events of life.

L'ART EN FÊTE

Luxembourg Art Week, la foire internationale d’art contemporain, célébrera son 10e anniversaire du 22 au 24 novembre prochains au cœur de la ville. Depuis sa création en 2015, l'événement s’est imposé comme un rendez-vous incontournable en Europe, attirant plus de 22 000 visiteurs en 2023.

Au fil des années, Luxembourg Art Week s’est distinguée par son caractère cosmopolite et accessible, mettant en lumière les talents de la Grande Région et au-delà. La foire favorise les échanges transnationaux en réunissant des artistes émergents et confirmés, des galeristes de renom, ainsi que des institutions culturelles internationales. Cet écosystème dynamique crée un espace où l’art contemporain s’épanouit dans toute sa diversité, renforçant les liens entre les acteurs locaux et internationaux. Pour cette édition anniversaire, Luxembourg Art Week propose une expérience encore plus immersive et conviviale. En plus des trois jours d’exposition, une série d’événements exclusifs est prévue dès le 21 novembre, dont des conférences et discussions artistiques, une nocturne, ou encore un parcours artistique à travers la ville. Ces moments sont conçus pour offrir des opportunités uniques d’échanges et de networking dans un cadre privilégié.

La foire rassemblera cette année 77 galeries et collectifs d’artistes au sein de deux sections : Main Section, la section principale (56) et TakeOff (21), la section émergente. Toutes les galeries participant à la foire ont été choisies sur dossier par un comité de choix composé de Nathalie Berghege (Galerie Lelong & Co.), Philippe Dupont (Arendt & Medernach), MarieNoëlle Farcy (Mudam), Frédéric de Goldschmidt et Marc Gubbini (collectionneurs). Pour cette édition, le jury continue d’agrandir le spectre géographique des galeries représentées tout en faisant progresser la qualité de l’offre.

Luxembourg Art Week 2024, qui se tiendra sur le Champs du Glacis (Fouerplaatz), s’annonce comme un événement phare, célébrant la création contemporaine dans toute sa splendeur.

luxembourgartweek.lu

Over the years, Luxembourg Art Week has distinguished itself by its cosmopolitan and accessible character, highlighting talent from the Greater Region and beyond. The fair fosters transnational exchanges by bringing together emerging and established artists, renowned gallery owners and international cultural institutions. This dynamic ecosystem creates a space where contemporary art flourishes in all its diversity, strengthening links between local and international players.

For this anniversary edition, Luxembourg Art Week is offering an even more immersive and convivial experience. In addition to the three days of exhibitions, a series of exclusive events is planned from 21 November onwards, including artistic conferences and discussions, a nocturne, and an artistic trail through the city. These events are designed to offer unique opportunities for exchange and networking in a privileged setting. This year's fair will bring together 77 galleries and artists' collectives in two sections: Main Section (56) and TakeOff (21), the emerging section. All the galleries taking part in the fair were selected on the basis of their applications by a selection committee made up of Nathalie Berghege (Galerie Lelong & Co.), Philippe Dupont (Arendt & Medernach), Marie-Noëlle Farcy (Mudam), Frédéric de Goldschmidt and Marc Gubbini (collectors). For this year's show, the jury is continuing to broaden the geographical spectrum of galleries represented, while at the same time improving the quality of what's on offer. Luxembourg Art Week 2024, to be held on the Glacis Square (Fouerplaatz), promises to be a flagship event, celebrating contemporary art in all its splendour.

Left: Exhibition view, "Nest" Kárla Hosnedlová, Kraupa Tuskany Zeidler, Berlin (cropped image)
Zidoun Bossuyt, Luxembourg © Jeff Sonhouse, Fare-Beater, 2024
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Exhibition view, "Embers and Shapes" Laura Pasquino (Ceramic) and Ileana Moro (Painting), Grège Gallery, Bruxelles

PORTRAIT

The game changer

Multiple championne olympique et créatrice de cinq figures éponymes, Simone Biles incarne l'apogée de l'art gymnique. Son nom résonne comme une légende vivante, élevant le sport à de nouveaux sommets. Cependant, son voyage n’a pas été exempt de turbulences. Retour sur les éclats et les ombres de la gymnaste la plus titrée de l'histoire, dont la quête de l'excellence a été pavée de défis et de triomphes.

Texte Audrey Forman Photos Netflix

«Je m’appelle Simone Biles, et je suis une survivante d’abus sexuels. » Nous sommes en 2021. Assise face à la commission du Congrès américain, l'athlète de 24 ans témoigne. Sa voix, à la fois forte et émotive, résonne dans la salle alors qu'elle partage son histoire. Trois années auparavant, le monde du sport avait été secoué par le scandale. Larry Nassar, ancien médecin de l'équipe nationale de gymnastique des États-Unis, était accusé d'avoir abusé de centaines de jeunes athlètes, parfois mineures, sous le couvert de soins médicaux. Simone Biles avait alors révélé être parmi les nombreuses victimes. Peu à peu, les témoignages mettaient en lumière des années de négligence et d'inaction de la part des fédérations sportives, des comités olympiques et des organes de surveillance. « Nous avons souffert et continuons de souffrir » , explique-t-elle, « parce que [personne] n’a fait le nécessaire pour nous protéger. »

La chute de l’étoile

Des cicatrices restées invisibles durant des années, qui finissent par refaire surface, alors qu’elle est en pleine compétition à Tokyo. « On ne peut contenir un traumatisme que pendant un certain temps. Et c'est ce que l'on a vu aux Jeux olympiques de Tokyo, un grand débordement de tout ce qui avait été contenu », confie-t-elle dans une autre interview. Ce jour-là, l’étoile montante, que tout le monde imagine déjà au sommet, s’effondre. Perdant son sens de l’orientation, la championne se retire des épreuves, provoquant la stupeur et l’inquiétude. Un abandon soudain, cachant en réalité anxiété et dépression, que personne n'aurait pu prédire. Car depuis son enfance, celle que l’on surnomme “la Reine de la gymnastique” n'avait jamais montré aucun signe de faiblesse quant à ses capacités physiques.

L’ascension

Née en 1997 d'une mère aux prises avec des dépendances, Simone Biles n'était pas prédestinée à une carrière éclatante. Après avoir été placée en famille d'accueil avec ses trois frères et sœurs, elle est finalement adoptée par ses grands-parents, qui lui offrent un foyer stable et aimant. Dès l'âge de six ans, elle commence la gymnastique, attirant rapidement l'attention de ses entraîneurs par son talent et sa détermination sans faille. À seulement 16 ans, elle devient championne du monde lors des Championnats d'Anvers, propulsant sa carrière vers de nouveaux sommets. Son ascension spectaculaire culmine aux Jeux olympiques de Rio en 2016, où elle remporte quatre médailles d'or et une médaille de bronze, captivant l'attention du monde entier. Mais son influence dépasse les médailles et les trophées. Simone donne son nom à des figures aériennes qui défient la gravité et la technique, telles que le “Biles” et le “Biles II”. Des mouvements audacieux et spectaculaires, qui reflètent son génie et son audace.

Parler de santé mentale

Le retrait de Simone Biles aux Jeux de Tokyo a révélé la dure réalité du sport de haut niveau, où le bien-être psychologique des athlètes est souvent sacrifié. Sous une pression immense, Biles, élevée au rang de “GOAT” (Greatest of All Time) par les médias et le public, a dû affronter des attentes écrasantes qui ont exacerbé ses difficultés personnelles causées par les violences du passé : « Je veux que vous compreniez l'impact que ces abus ont eu sur ma vie et ma carrière. » En faisant ce choix courageux, Biles est devenue une voix influente dans la promotion du bienêtre psychologique dans le sport. Son témoignage met en lumière l'importance de l'équilibre mental et incite les instances sportives à intégrer des ressources pour la santé mentale. Elle rappelle que le succès ne doit jamais se faire au détriment du bien-être personnel.

De nouveaux sommets

Depuis Tokyo 2020, Simone Biles fait un retour progressif à la compétition. Elle a participé à divers événements internationaux, dont les Championnats du Monde de 2022 et des compétitions nationales. Ses prestations récentes, notamment lors des Jeux olympiques de Paris 2024, ont une fois de plus illustré sa résilience exceptionnelle et son niveau de compétence inégalé. Son parcours de retour est devenu un symbole inspirant de détermination et de force, prouvant que, même face à l’adversité, elle reste une figure emblématique de la gymnastique mondiale.

rising star, whom everyone already imagined at the top, collapsed. Losing her sense of orientation, the champion withdrew from the events, causing shock and concern. A sudden withdrawal, hiding anxiety and depression, that no one could have predicted. Since childhood, 'the Queen of Gymnastics' had never shown any signs of weakness in her physical abilities.

The Ascent

Born in 1997 to a mother struggling with addiction, Simone Biles was not destined for a brilliant career. After being placed in foster care with her three siblings, she was eventually adopted by her grandparents, who provided her with a stable and loving home. At the age of six, she began gymnastics, quickly catching her coaches' attention with her talent and unwavering determination. At just 16, she became world champion at the Antwerp Championships, propelling her career to new heights. Her spectacular rise culminated at the 2016 Rio Olympics, where she won four gold medals and one bronze, captivating the world’s attention. But her influence extends beyond medals and trophies. Simone lends her name to gravity-defying and technically challenging aerial moves, such as the “Biles” and the “Biles II.” Bold and spectacular moves that reflect her genius and audacity.

Speaking Out on Mental Health

"My name is Simone Biles, and I am a survivor of sexual abuse." It is 2021. Sitting before the U.S. Congress, the 24-year-old athlete testifies. Her voice, both strong and emotional, echoes through the room as she shares her story. Three years earlier, the sports world had been rocked by scandal. Larry Nassar, a former doctor for the U.S. national gymnastics team, was accused of abusing hundreds of young athletes, some minors, under the guise of medical treatment. Simone Biles had revealed that she was among the many victims. Gradually, testimonies shed light on years of negligence and inaction by sports federations, Olympic committees, and oversight bodies. "We suffered and continue to suffer," she explains, "because [no one] took the necessary steps to protect us."

The Fall of the Star

Scars that remained invisible for years finally resurfaced during the Tokyo competition. "You can only contain trauma for so long. And that’s what we saw at the Tokyo Olympics, a great overflow of everything that had been held in," she confides in another interview. On that day, the

Simone Biles' withdrawal from the Tokyo Games revealed the harsh reality of elite sports, where athletes' psychological well-being is often sacrificed. Under immense pressure, Biles, elevated to the status of "GOAT" (Greatest of All Time) by the media and public, had to confront overwhelming expectations that exacerbated her personal struggles caused by past abuse: "I want you to understand the impact these abuses have had on my life and career." By making this courageous choice, Biles became a powerful voice for promoting psychological well-being in sports. Her testimony highlights the importance of mental balance and encourages sports organizations to integrate mental health resources. She reminds us that success should never come at the expense of personal well-being.

Reaching New Heights

Since Tokyo 2020, Simone Biles has gradually returned to competition. She has participated in various international events, including the 2022 World Championships and national competitions. Her recent performances, notably at the Paris 2024 Olympics, have once again showcased her exceptional resilience and unparalleled skill level. Her comeback journey has become an inspiring symbol of determination and strength, proving that, even in the face of adversity, she remains an iconic figure in global gymnastics.

JOAILLERIE | MESSIKA

DES ÉTOILES DANS LA NUIT

La célèbre mannequin Natalia Vodianova et le jeune acteur anglais Lucien Laviscount sont les nouveaux visages de la nouvelle collection de Haute Joaillerie Midnight Sun par la Maison Messika.

Texte Audrey Forman Photos Molly SJ Lowe

Avec son regard de tombeur et son sourire charmeur, impossible de ne pas le remarquer. Lorsque nous le retrouvons sur notre lieu de rendez-vous, l’acteur britannique Lucien Laviscourt est tout aussi plaisant que sur grand écran. L’homme, qui n’avait jamais visité Paris avant d’y faire le tournage de Emily in Paris, semble désormais bien ancré dans le mode de vie à la française. Et c’est d’ailleurs pour parler de l’une de ses dernières collaborations avec une Maison de joaillerie parisienne, Messika, que nous sommes là.

Lorsqu'il rencontre Valérie Messika – fondatrice et directrice artistique de la célèbre Maison – lors d’un festival de Cannes, la connexion est immédiate : « Nous avons été instantanément sur la même longueur d’onde et avons tout de suite réfléchi à la façon dont nous pourrions collaborer » confie-t-il. Sans trop d’hésitations, les deux artistes se lancent alors dans une collaboration inédite, mettant en valeur les bijoux du Second Opus de la collection Midnight Sun. Pour la confectionner, la créatrice a imaginé des parures en deux versions d’or, “qui s’opposent et se répondent”. Jouant les contrastes, explorant les clairsobscurs, il lui faut désormais donner vie à ces véritables pièces d’art à travers un shooting photo vibrant. Un jeu d’enfant pour Lucien Laviscourt, qui, à l’âge de 10 ans, servait déjà de modèle pour la marque Marks & Spencer. Et le résultat est celui escompté : mixité des genres, dualité de lumière, jeu d’opposition, la Maison place plus que jamais ses créations de Haute Joaillerie à l’avant-garde du style. Retour sur cette collaboration inédite.

En quelques mots, décrivez-nous l’état d’esprit et l’atmosphère de ce shooting

Lucien Laviscount : Participer à cette campagne a été comme être accueilli dans une famille. L’après-midi a commencé avec un gâteau et tout le monde chantait “Joyeux Anniversaire”. Le shooting a eu lieu dans le studio où l’on a tourné Emily in Paris. J’étais presque comme à la maison ! Et travailler avec Valérie et toute son équipe artistique, c’est le rêve.

Qu’est-ce qui vous impressionne le plus chez Valérie Messika, sa personnalité et sa carrière ?

Valérie est une visionnaire dotée d’un sens aigu du détail. Son parcours est une source d’inspiration. Sa passion et son approche novatrice qui caractérisent ses créations en font une icône, dans le monde de la joaillerie comme dans la vie.

Quelle est pour vous la création la plus marquante de cette collection 2024 ? Et laquelle auriez-vous aimé garder ?

Chaque pièce de la collection Midnight Sun est une œuvre d’art. Si je pouvais en emporter une seule, ce serait le collier Groove. Je pense qu’il est l’expression parfaite de la magie et de la sophistication de cette collection de Haute Joaillerie.

Quelle place la joaillerie et la mode tiennent-elles dans votre vie ?

La mode est un fabuleux terrain de jeu pour s’exprimer, être audacieux et assumer ce que l’on est. La joaillerie et la haute joaillerie jouent un rôle fondamental dans ce processus, en apportant une touche de luxe et de personnalité à la tenue. Ce sont des notes qui composent une mélodie particulière.

Votre définition de l’homme Messika en 3 mots ?

Intrépide. Assumé. Intemporel.

Le mannequin et actrice russe Natalia Vodianova, en couple avec Antoine Arnault (LVMH) depuis 2011

With his irresistible gaze and charming smile, it's impossible not to notice him. When we meet British actor Lucien Laviscount at our rendezvous point, he’s just as delightful as he is on the big screen. The man, who had never visited Paris before filming Emily in Paris, now seems well-acquainted with the French way of life. And it’s to discuss one of his latest collaborations with a Parisian jewelry Maison, Messika, that we are here. When he met Valérie Messika—founder and artistic director of the renowned Maison—at a Cannes festival, the connection was immediate: “We were instantly on the same wavelength and immediately started thinking about how we could collaborate,” he confides. Without much hesitation, the two artists embarked on an unprecedented collaboration, showcasing the jewelry from the Second Opus of the Midnight Sun collection. For its creation, the designer imagined sets in two versions of gold, “which contrast and complement each other.” Playing with contrasts and exploring light and shadow, it was now time to bring these true works of art to life through a vibrant photo shoot. A piece of cake for Lucien Laviscount, who at the age of 10 was already modeling for Marks & Spencer. And the result is as expected: a blend of genres, duality of light, a play on opposition—the Maison pushes its Haute Joaillerie creations to the forefront of style more than ever. A look back at this unique collaboration.

In a few words, describe the spirit and atmosphere of this shoot. Lucien Laviscount: Participating in this campaign felt like being welcomed into a family. The afternoon started with a cake and everyone singing "Happy Birthday." The shoot took place in the studio where Emily in Paris was filmed. I felt almost at home! And working with Valérie and her entire artistic team was a dream.

What impresses you most about Valérie Messika, her personality, and her career?

Valérie is a visionary with a keen eye for detail. Her journey is truly inspiring. Her passion and innovative approach that characterize her creations make her an icon, both in the world of jewelry and in life.

Which piece from the 2024 collection stands out the most to you? And which one would you have loved to keep?

Every piece in the Midnight Sun collection is a work of art. If I could take just one, it would be the Groove necklace. I think it perfectly embodies the magic and sophistication of this Haute Joaillerie collection.

What role do jewelry and fashion play in your life?

Fashion is a fantastic playground for self-expression, being bold, and embracing who you are. Jewelry and fine jewelry play a fundamental role in this process, adding a touch of luxury and personality to an outfit. They are the notes that compose a unique melody.

Your definition of the Messika man in three words? Fearless. Confident. Timeless.

Midnight Sun Opus 2 - White Midnight Sun set, photo : Sébastien Coindre
Midnight Sun Opus 2 - Hypnotic Scale set, photo : Sébastien Coindre

SHOPPING | ROYAL HAMILIUS

ROYAL HAMILIUS : UN COMPLEXE À LA MODE POUR TOUS

Royal Hamilius, complexe haut de gamme niché au cœur de Luxembourg ville, célèbre l'union harmonieuse entre shopping, gastronomie et loisirs. En son sein, une pléthore de magasins et de restaurants qui émergent, transformant cet espace en une destination incontournable pour les habitants et les visiteurs en quête de nouveauté et de convivialité.

Au cœur du Luxembourg, le Royal Hamilius s’impose comme le sanctuaire des passionnés de mode. Cet espace moderne et raffiné abrite une sélection variée de boutiques, répondant à toutes les envies et à tous les styles. Au 5ème étage des Galeries Lafayette, l’espace dédié à la mode enfant dévoile un éventail prestigieux de marques tendance, telles que Karl Lagerfeld, Zadig&Voltaire, Billieblush, IKKS, ainsi que les collections exclusives des Galeries Lafayette et Cadet Rousselle. Les amateurs de style chic et intemporel trouveront leur bonheur chez Tartine et Chocolat, une marque française emblématique qui habille les jeunes générations avec élégance. Pas de doute, la mode enfant aux Galeries Lafayette assure aux plus petits d'être remarqués sur le chemin de l'école.

Après avoir habillé les plus jeunes, prenez le temps de redécouvrir votre vision chez Optical Center Ce magasin vous accueille dans un cadre moderne et confortable, où vous pourrez choisir parmi des montures de grandes marques telles que Gold & Wood, Saint Laurent Paris, Prada, ainsi que la collection exclusive de Richard Orlinski. Un peu plus loin, plongez dans l’univers authentique de Timberland, le leader mondial de la botte depuis plus de 50 ans. Dans cette boutique dédiée, toute la famille peut trouver vêtements et chaussures, parfaits pour affronter l’automne avec style. Préparez la rentrée sportive avec Decathlon City, qui propose une large gamme d’articles, allant des chaussures Adidas Tensaur aux survêtements Puma pour enfants, sans oublier les essentiels du rayon natation. Enfin, laissez-vous inspirer par l’esprit d’aventure de The North Face, dont les collections, testées par des athlètes émérites, sont conçues pour les passionnés d’outdoor et les citadins en quête d’adrénaline.

In the heart of Luxembourg, the Royal Hamilius is a sanctuary for fashion lovers. This modern, refined space is home to a varied selection of boutiques, catering for all tastes and styles. On the 5th floor of Galeries Lafayette, the area dedicated to children's fashion features a prestigious range of trendy brands, including Karl Lagerfeld, Zadig&Voltaire, Billieblush and IKKS, as well as exclusive collections from Galeries Lafayette and Cadet Rousselle. Lovers of chic, timeless style will find what they're looking for at Tartine et Chocolat, an iconic French brand that dresses the younger generation with elegance. There's no doubt about it, children's fashion at Galeries Lafayette ensures that the little ones will be noticed on their way to school. After dressing up the young ones, take the time to rediscover your vision at Optical Center. This shop welcomes you in a modern and comfortable setting, where you can choose from eyeglass frames by top brands such as Gold & Wood, Saint Laurent Paris, Prada, as well as Richard Orlinski's exclusive collection. A little further on, immerse yourself in the authentic world of Timberland, the world leader in boots for over 50 years. In this dedicated shop, the whole family can find clothing and footwear perfect for facing autumn in style. Prepare for the new sports season with Decathlon City, which offers a wide range of items, from Adidas Tensaur shoes to Puma tracksuits for children, not forgetting the essentials from the swimming department. Finally, be inspired by the adventurous spirit of The North Face, whose collections, tested by top athletes, are designed for outdoor enthusiasts and city dwellers in search of adrenalin.

Suivez l'actualité du Royal Hamilius sur royalhamilius.com

Ci-dessus : Le large rayon mode enfants des Galeries Lafayette
L'univers Timberland dans la boutique de la marque
Optical Center
Les Adidas Tensaur, pour les petits, disponibles chez Décathlon City

LA FORÊT ENCHANTÉE

La joaillerie reflète un désir croissant de se reconnecter avec le monde naturel, en capturant la beauté organique et la symbolique des créatures et des éléments qui nous entourent.

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Boucheron, Pendentif Meisa, la mésange
Ole Lynggaard, Pendentif Gland
De Beers, Boucles d’oreilles portraits of nature butterfly diamants jaunes
Dior, Bague Diorette
Boucheron, Bague Nara la biche
Chopard, Bague champignon, Collection Red Carpet 2024
Dior, Bracelet Bois de rose
Van Cleef & Arpels, Clip Lucky animals hibou
Chaumet, Pendentif Bee my love
De Parme Design, Pince à cheveux collection de la princesse Margarita de Bourbon de Parme
11. Chopard, Broche Muguet, Collection Red Carpet 2024

Faut que ça brille

La joaillerie peut tout autant revêtir des aiguilles et index, et venir épouser nos poignets. Voici venue l’heure des diamants qui interprètent les garde-temps.

Montre J12 calibre 12.1 de Chanel, avec lunette fixe en or jaune 18 carats sertie de 50 diamants taille brillant et cadran laqué blanc serti de 12 index diamants taille brillant

Montre Galet Classic de Franck Muller, avec lunette et cadran sertis de diamants

Montre joaillière animalière tigrée de Cartier

Boîtier, cadran et boucle ardillon sertis de grenats Tsavorites et de diamants taille brillant (2,8 cts)

Montre L’Heure du Diamant de Chopard, une montre-bijou de 26 mm de diamètre en or éthique, richement sertie de diamants

Montre Polo Date, 150ème anniversaire de Piaget, avec cadran et index sertis de diamants

Montre Chronomat Automatic 36 South Sea de Breitling, avec des index sertis de diamants et des lunettes serties de pierres précieuses aux couleurs vives

Montre Lady Jour Nuit de Van Cleef & Arpels

La lune et les étoiles pavées de diamants poursuivent perpétuellement le soleil, rehaussé de saphirs jaunes sertis neige ou d'or jaune guilloché.

Montre Defy Skyline 36 de Zenith, avec un boîtier octogonal en acier de 36 mm avec une lunette facettée sertie de diamants

Montre Day-Date 36 de Rolex, en or rose et diamants

Célébrez le savoir-faire Luxembourgeois au De Feierwon, de Schuttrange à Kleinbettingen, nos partenaires et producteurs sauront vous faire voyager grâce aux saveurs brutes du Grand Duché.

Les paniers de Sandrine, les Moulins Kleinbettingen, ou encore la ferme de Meyrishaff à Tandel, incarnent la richesse artisanale de notre région et sont mises à l’honneur dans la carte de notre restaurant niché au cœur du quartier du Kirchberg.

Chaque plat est une ode à l’authenticité, préparé avec soin à partir d’ingrédients locaux, pour vous offrir une expérience culinaire inoubliable.

Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 14h et de 19h à 22h

Top/haut Adolfo Dominguez 150€, gilet long Adolfo Dominguez 235€, jupe Adolfo Dominguez 255€, collier Adolfo Dominguez 110€, escarpins Cosmo Paris 180€, chez Galeries Lafayette Luxembourg

BACK TO WORK

Ayez de la tenue ! Pour faire votre retour au bureau avec classe, optez pour un style remarquable.

Remerciements Brunello Cucinelli Luxembourg, Dior Homme, Elisabetta Franchi Luxembourg, Galeries Lafayette Luxembourg, Louis Vuitton, Montblanc, Tan-dem, TED Metz, Sofitel Le Grand Ducal Luxembourg

Coiffures & Make-up Ferber Hair&Style Modèles Cécile, Carlos (Winners L'Image Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal 2024)

Manteau Ami 1 450€, pantalon Ami 540€, Blazer Ami 690€, T-shirt Ami 120€, sac Ami 790€, bottines Freelance 489€, chez TED Metz, bijoux Messika
Brunello Cucinelli
Veste 3 700€, pantalon 1 500€, pull 1 550€ Chez Brunello Cucinelli Luxembourg
Top cropped en double crêpe avec zip 230€, pantalon droit en crêpe satin avec bandes 420€ chez Elisabetta Franchi Luxembourg, notebook et stylo Montblanc, boucles d'oreilles et bracelet Pasquale Bruni
Brunello Cucinelli
Manteau 3 900€, top 2 200€, jupe 990€, chaussures 1 100€
Chez Brunello Cucinelli Luxembourg
Lui : Polo Lanvin 690€, pantalon cargo Scabal 495€, boots chelsea Alexander McQueen 890€, sac cabas Alexander McQueen 1 020€, blouson pure cachemire réversible Séraphin 3 920€, chez TED Metz
Elle : Pull coll roulé en soie et cachemire Dior 1 500€, jupe ouverte à short intégré Dior 2 500€, bottes D-Idol Dior 2 190€, bague Ole Lynggaard, bracelet et boucles d'oreilles Messika, pendentif Dior, sac Dior
Robe Louis Vuitton, escarpin Berlin 1 020€ Louis Vuitton, bracelets et boucles d'oreilles Messika

Bestiaire

L’imprimé léopard est le motif ultra mode de la saison, voici la sélection de la rédaction.

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1. Headband Zimmermann, 295€
Sac Bambino long Jacquemus, 990€
3. Manteau Zadig & Voltaire, 625€
4. Robe patineuse en maille Alaïa, 2 400€
5. Jupe mi-mollet Elisabetta Franchi, 405€
6. Casquette Ganni, 95€
7. Lunettes Miu Miu, 430€
8. Mule Cherish en gros grain Léopard YSL, 795€

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