SPÉCIAL MOTORS
CHARLES LECLERC
LE PILOTAGE AVEC LE STYLE
depuis 1886.
SPÉCIAL MOTORS
LE PILOTAGE AVEC LE STYLE
depuis 1886.
Quelle que soit l’évolution de l’automobile, une chose reste éternelle : la sensation ressentie à bord d’une Mercedes-Benz.
UNE CLASSE D’AVANCE depuis 1886.
3200 m2 d’espace
La plus grande salle de sport du Luxembourg Des appareils de pointe Une équipe de coaching dédiée Des instructeurs reconnus Un large choix de cours collectifs Un espace wellness Une ambiance cosy et trendy
Dans l'épopée de l'humanité, l'automobile tient une place importante, un récit en perpétuelle évolution. Elle incarne à la fois le progrès technologique, le symbole de liberté et un défi environnemental majeur. Dès son invention, celle-ci a révolutionné nos modes de vie. Elle a raccourci les distances, libéré les horizons et donné naissance à de nouvelles formes d'explorations et d'aventures. Mais cette liberté n'est pas sans conséquence. La croissance exponentielle du parc automobile a engendré des défis, de la congestion urbaine à la pollution atmosphérique. Cependant, l'industrie automobile est entrée aujourd'hui en mutation. Poussée par l'urgence, elle se réinvente pour répondre aux impératifs du XXIe siècle. Les voitures électriques et les véhicules autonomes ouvrent de nouvelles perspectives, promettant une mobilité plus propre, plus sûre et plus intelligente. Pourtant, cette transition ne se fera pas sans heurts. L'abandon des moteurs à combustion traditionnels signifie une transformation profonde de toute une industrie. Mais voilà, le parc roulant des voitures thermiques représente aujourd'hui encore près des trois quarts des nouvelles immatriculations, signe que ces beaux engins font encore rêver.
C'est aussi notre cas, c'est donc sans considération environnementale ou sociétale que nous avons consacré ce numéro aux moteurs, des plus puissants, avec la formule 1 et l'un de ses princes, le pilote Charles Leclerc, aux plus beaux, avec le photographe Rudolf van der Ven qui les a immortalisés dans son ouvrage Supercars, en passant par les plus incroyables de la nouvelle boutique ‘The Arsenale’ à Doha, ou les plus anciens, comme celui de notre concitoyen Albert Wetz, parti une nouvelle fois rouler au volant de son oldtimer sur les routes de la nouvelle édition de la Mille Miglia en UAE.
En conclusion, même si la technologie remplace progressivement la vitesse comme facteur de rêve, le pouvoir de se déplacer rapidement demeure un symbole puissant de notre époque, un emblème de liberté, d'autonomie et de prestige social. Il suffit de voir l'engouement pour les créateurs de contenus sur les réseaux sociaux, pour constater que les marques prestigieuses, Ferrari, Lamborghini, Maserati, Aston Martin et les autres constructeurs de bolides, déchaînent toujours plus de passion et fascinent toujours autant !
Bonnes route à travers nos pages.
Mister
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14
38
54
p. 8 Edito
14 LIFESTYLE
p. 14 Super héros
p. 18 Une party qui termine l'année en beauté
p. 20 2024 sous le charme de Yves Kortum
p. 22 Horn remet le cap sur l'aventure
28 DOSSIER SPÉCIAL MOTORS
p. 28 Le pilotage avec le style
p. 34 Philippe Emond, un patron à Hélices
p. 39 Auto focus
p. 42 Dolce Vespa
p. 46 Albert au pays de l'or noir (suite)
p. 50 Un garage de science-fiction
p. 52 Le diable vert
70
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50
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53 LUXGEARS
p. 54 Buggy-Woogie p. 56 Carbone ou électron ? p. 58 La F1 en héritage
60 HIGH TECH p. 60 Une collab' qui sonnait bien p. 62 Aux portes du futur p. 64 High voltage
66 CAPITAL
p. 66 Hollywood, dieux et les dernières tendances boursières
68 ÉVASION
p. 68 Le sanctuaire
70 FASHION p. 70 Au sommet du style
72 SPORT
p. 72 Entretenir la flamme
74 CULT p. 74 Un bond dans le monde
80 WATCHES
p. 80 Un bolide au poignet
Dans le sillage du pilote de la Scuderia
ÉVÉNEMENT | CALENDRIER PIRELLI 2024
Réalisé par l'artiste Ghanéen Prince Gyasi, le Calendrier Pirelli rend hommage cette année à des célébrités qui ont marqué leur temps et continuent à inspirer les générations futures.
Né de parents musiciens de gospel, Prince Gyasi n'a pas étudié la photographie, mais l'art sous forme de peinture, de création d'images, de sculpture et de gravure, créant ainsi un pont entre la peinture et la photographie. Il utilise des couleurs vives et des contrastes marqués, plaçant souvent des rouges, des bleus ou des roses vifs à côté des personnes photographiées.
Prince Gyasi explique le choix du titre de ce Calendrier “Timeless” : « Nous ne naissons pas “intemporels”, mais nous le devenons », en expliquant que ses célèbres sujets, photographiés dans les couleurs vives et les contrastes tranchants qui caractérisent son style, sont pour lui « comme des super-héros, mais en même temps accessibles » Lorsque Prince Gyasi a été sollicité pour le Calendrier Pirelli 2024, il a commencé par réfléchir aux personnes qu'il souhaitait y voir figurer et à ce qu'elles représentaient pour lui, en s'appuyant sur son propre sens de la communauté ouest-africaine. Comme il est l'un des plus jeunes artistes à qui l'on ait jamais demandé d'assumer le rôle du Cal, il a dû remonter à son enfance et penser aux personnes qui l'ont inspiré au cours de ses 28 années d'existence. Il s'agit d'une histoire sur ce qui, aux yeux de l'artiste, rend les gens “intemporels”, et Gyasi pense qu'il s'agit avant tout de persévérance et d'intégrité. À propos du mannequin Naomi Campbell, qui apparaît dans le Calendrier sous le titre
“Time Stopper”, il déclare : « Quand vous regardez des personnalités comme Naomi, elle n'est pas de ma génération, mais elle reste une icône dans ma génération. Cela n'est possible que si l'on s'engage dans son travail et dans ses convictions »
Pour le Calendrier, l'artiste ghanéen a transposé ses idées dans un manifeste dédié à “ceux qui veulent être intemporels”. Son objectif est d'encourager les gens, surtout les jeunes, à apprendre, à créer et à s'inspirer à leur tour.
« J'espère leur faire comprendre qu'ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent s'ils s'y mettent et s'ils sont suffisamment constants », explique-t-il.
« Toutes les personnes photographiées ont su reconnaître leurs capacités et s'imposer. Elles ont trouvé leur pouvoir et changé leur destin. C'est ce que signifie être intemporel. Les personnes qui posent des défis, qui ne vont pas dans le sens de ce que pense la société, qui ne sont pas influencées par l'âge, la célébrité ou l'argent, et qui développent leur propre talent d'une manière authentique. Elles font des choses qui paraissent extraordinaires aux yeux de beaucoup, mais qui sont normales pour elles, et qui peuvent changer leur destin. Même sans être sous les feux des projecteurs ils peuvent changer la donne dans leur domaine ou faire quelque chose de différent et, à leur tour, inspirer d'autres personnes. »
« "TOUTES LES PERSONNES PHOTOGRAPHIÉES ONT SU RECONNAÎTRE LEURS CAPACITÉS ET S'IMPOSER. ELLES ONT TROUVÉ LEUR POUVOIR ET CHANGÉ LEUR DESTIN. C'EST CE QUE SIGNIFIE ÊTRE INTEMPOREL. »
1. La top-modèle Naomi Campbell est "Le Stoppeur de temps".
2. Sa Majesté Otumfuo Osei Tutu II, roi de l'empire historique Asante d'Afrique de l'Ouest, et sa délégation royale, photographiés au palais de Manhyia sous le titre "Royalty".
3. L'auteure Margot Lee Shetterly et la poétesse Amanda Gorman sont "L'empreinte".
4. Gyasi a consacré un mois à sa personne sous le titre "Détails". L'image choisie pour la couverture - et l'un des mois - est celle du jeune Gyasi "studieux", représenté par l'enfant modèle Abul Faid Yussif. Yussif est photographié en train de jouer avec des versions miniatures de certains des objets qui apparaissent dans les pages du Calendrier.
Le mardi 19 décembre, Premium magazine a célébré le lancement du Calendrier Premium 2024 avec sa traditionnelle Party qui s'est déroulée cette année dans un des lieux les plus chics de Luxembourg, le restaurant SixSeven. Les invités ont été accueillis au 7ème étage du Royal Hamilius avec un show cooking, un open bar, du champagne, du caviar Kasnodar, et leur édition du calendrier signé par le photographe luxembourgeois Yves Kortum.
Photos : Diane Sellier
Pour notre Calendrier Premium 2024, l'artiste luxembourgeois connu pour ses images inspirés des vieux films noirs, représentant des femmes sensuelles a la féminité exacerbée, présente, une rétrospective de ses meilleurs clichés.
Le calendrier Premium 2024 est disponible à la vente à la réception du restaurant SixSeven, 103, Grand-Rue au 6ème étage du Royal Hamilius
L'explorateur sud-africain-suisse s'est lancé dans une nouvelle expédition baptisée
What's Left, un voyage de 4 ans à bord de son voilier qui doit lui permettre d'explorer tous les continents pour témoigner de l'état actuel de la planète et ses changements climatiques.
Texte David Bail Photos Mike Horn Team EXPÉDITION | WHAT’S LEFTl'âge de 57 ans, Mike Horn, loin d'être rassasié d'aventures, a largué les amarres à Monaco à bord de son voilier de 35 mètres, le Pangea, pour donner vie à son nouveau projet What’s Left. Un voyage de quatre ans qui le conduira à naviguer à travers les endroits les plus reculés de la planète, cherchant à découvrir et documenter les manifestations du changement climatique. Horn explorera tous les continents pour évaluer ce qui reste à explorer et ce qui demeure des espaces sauvages qu'il a précédemment visités au cours de sa carrière légendaire. Mike Horn, figure emblématique de l'exploration, a accumulé plus de 30 ans d'exploits audacieux. Parmi ceux-ci, on compte des réalisations considérées autrefois comme impossibles, telles que son tour du monde équatorial en 2 000 sans l'utilisation de véhicules motorisés, ainsi que son tour du monde autour du cercle polaire arctique, débuté en 2002 et accompli sans moteur ni chiens de traîneau, en totale autonomie, bravant deux hivers arctiques extrêmement rigoureux.
En 2006, en collaboration avec Børge Ousland, Mike Horn a marqué l'histoire en devenant le premier homme à atteindre le pôle Nord à pied pendant la saison la plus froide, après une marche de 60 jours et 5 heures. En 2016, il a initié un projet de tour du monde touchant les pôles Nord et Sud. Entre ces expéditions d'envergure, il a également consacré du temps à l'alpinisme, atteignant les sommets de 8 000 mètres du Gasherbrum I et II en 2007, le Broad Peak en 2010, et le Makalu la même année, toujours sans l'aide de sherpas ni l'utilisation de bouteilles d'oxygène.
L'aventurier déclare à propos de cette nouvelle expédition : « Dans un monde dominé par les satellites et Internet, il existe encore des zones inexplorées qui invitent à l’aventure. Au-delà de nos écrans d’ordinateur et de nos smartphones, les grottes cachées, les océans inconnus et les paysages lointains fascinent toujours les explorateurs. La véritable exploration va au-delà de la dimension d’Internet et le monde virtuel, nourrissant l’esprit humain de curiosité, de découverte et d’incertitude face à de nouvelles aventures ».
La première phase de cette expédition a débuté au Groenland. C'est l'une des dernières grandes régions sauvages de la planète, et une partie isolée et souvent méconnue du globe. Contrairement à ce que l'on croit souvent, l'Arctique est étroitement lié au reste du monde, avec des implications globales pour ses événements. Le Groenland apparaît donc comme le point de départ idéal pour cette nouvelle aventure. Après avoir traversé difficilement les icebergs des mers arctiques, Mike s'est lancé dans l'escalade du Gunnbjørn Fjeld, le plus haut sommet de l'île où il a bénéficié d'un panorama à 360° sur l'une des régions sauvages les plus grandioses de la planète.
« Dans un monde dominé par les satellites et Internet, il existe encore des zones inexplorées qui invitent à l’aventure. Au-delà de nos écrans d’ordinateur et de nos smartphones, les grottes cachées, les océans inconnus et les paysages lointains fascinent toujours les explorateurs. »
Le voyage se poursuivra par une visite de l'Arctique, puis de l'Amazonie, de la Patagonie et de l'Antarctique. L'exploration de la Sibérie du Nord et de l'Alaska permettra à l'équipe de mener à bien une recherche globale. Mike Horn est soutenu par de nombreux sponsors dans son expédition, dont le fabricant de catamarans Sunreef Yachts Eco, qui a rénové le Pangaea pour l'équiper à neuf et faire face aux défis de l'aventure.
Even just looking at it can make you feel good.
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Continental GT Speed (W12) WLTP drive cycle: Fuel consumption, l/100km – combined 13.7.
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Combined CO2 Emissions – 68-311g/km.
Bentayga EWB
Majoritairement sélectionné entre la Côte des Blancs et la Montagne de Reims, le chardonnay, emblème du goût Ruinart, distille son élégance et sa fraîcheur dans toutes les cuvées de la Maison.
La fraîcheur aromatique du chardonnay
Le chardonnay se trouve au cœur de toutes les cuvées Ruinart depuis la deuxième moitié du 20ème siècle. Il s’agit d’un cépage noble, rare et très recherché en Champagne, et prédominant dans les vignobles des Grands et Premiers crus. Les vins sont distinctifs et séduisants avec une structure raffinée qui privilégie le chardonnay. Pour maintenir son style, Ruinart doit réinventer la recette chaque année, car avec les changements climatiques et les nuances de la nature, c’est un défi renouvelé à chaque récolte.
Les crayères de la Maison Ruinart jouent également un rôle fondamental dans la création des champagnes Ruinart d’exception. Elles offrent des conditions idéales pour la fermentation et la maturation des vins Ruinart avec une température stable en permanence à 11°C, l’absence complète de vibrations et un niveau d’humidité parfaitement stable à 95 %. C’est là que l’on fait vieillir le vin, que l’on procède au remuage, puis à l’étiquetage depuis 1931 ! Ruinart a acquis ces carrières de craie situées prêt de Reims, qui deviendront les célèbres crayères de Champagne pour entreposer ses bouteilles, vers la moitié du 18ème siècle. Elles sont aujourd’hui inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO et sont les seules à avoir été classées « site naturel » par l’État français. Ruinart est la toute première Maison de champagne créée en 1729 par Nicolas Ruinart. Ainsi, la Maison est attachée à préserver le savoir-faire ancestral et artisanal avec une vision d’avenir.
Ruinart et l'art
Ruinart est un leader de la création artistique, engagé dans la nature et agissant comme un agent culturel conscient. Les champagnes Ruinart nourrissent l’idée d’ “éclairer la vie par les liens, le sens et la culture”. L’art a le pouvoir de transformer, de connecter et d’éclairer. L’art contemporain construit des ponts, renforce le dialogue et reconnecte à la Nature et à l’environnement. Ainsi, la Maison Ruinart se pose comme un mécène de l’art contemporain. Son programme appelé Carte blanche propose chaque année une collaboration avec un nouvel artiste d’origine et de génération différentes, qui revisite des éléments clés de la tradition Ruinart pour produire une œuvre originale appelée à être exposée dans des salons d’art contemporain du monde entier. Chaque œuvre est unique et propose un dialogue avec la nature en Champagne ; chaque artiste délivre sa propre vision et donne libre cours à cette vision avec ses propres matériaux créatifs. Ces œuvres ont pour objectif de nous interroger sur notre rapport au vivant.
Depuis 300 ans, au cœur de son savoir-faire, la Maison Ruinart établit un dialogue unique avec la nature, en prenant le temps d’observer, d’écouter, de toucher et de comprendre le monde qui nous entoure. Au fil des changements climatiques, la Maison a choisi de s’adapter à l’évolution de la nature et de réunir des artistes aux convictions fortes pour dialoguer avec la nature.
Disponible chez
L'artiste plasticienne Eva Jospin découvre les caves historiques de la Maison Ruinart. Ruinart confie, chaque année depuis 2008, la réinterprétation artistique de son patrimoine à des artistes contemporains de renom. En 2023, la Maison a invité l'artiste Eva Jospin, qui retranscrit sa vision de la nature à l'aide de carton. La minutie des détails ouvragés côtoie dans son travail la dimension monumentale, volontiers immersive. Photo : Mathieu Bonnevie
Le jeune prodige de la F1 semble voué à devenir le prochain champion du monde, ou de la mode, un autre de ses projets d'avenir qu'il nous a confiés durant cet interview.
Texte Dean Boyda Formule 1 et la mode n'ont pourtant pas grand-chose en commun, mais il n'aura échappé à personne que ces deux univers ont tendance aujourd'hui à se chevaucher (sans jeu de mots facile), créant ainsi un mix unique qui attire à la fois les amateurs de course et les amoureux de la mode.
Traditionnellement, les pilotes de F1 étaient surtout reconnaissables à leur combinaison et à leur casque, mais plus récemment, ils ont émergé en tant que créateurs de tendances, aperçus fréquemment lors de défilés de mode prestigieux, et ont conclu des partenariats rentables avec des marques de luxe notoires.
Le pilote Mercedes Lewis Hamilton, par exemple, est depuis longtemps considéré comme un ambassadeur international de grandes marques fashion.
Tommy Hilfiger ou L'Oréal cherchent désespérément à tirer parti du style et de la vitesse du coureur britannique, ce qui démontre une fois de plus l'intégration de la F1 dans cet univers.
Un autre exemple de cette synergie est le pilote de la Scuderia, Charles Leclerc. Le rouge vif de sa F1 qui s'élance sur la piste à des vitesses avoisinant - et parfois dépassant - les 300 km/h, captive les grands et les petits, les fashionistas et les célébrités en vogue des quatre coins du monde.
C'est ce qui l'a conduit à déclarer qu'il pourrait bientôt suivre les traces de son rival britannique en créant sa propre marque de vêtements dans un avenir proche. Pour l'instant, alors qu'il se concentre sur la réussite de sa carrière sportive professionnelle (illustrée par un nouveau contrat de cinq ans avec l'écurie de F1 la plus ancienne et la plus prospère), l'élégant Monégasque envisage une future carrière dans la mode...
: Quel est votre rapport avec la mode ?
Charles Leclerc : J'aime bien m'habiller et cela me permet de me sentir bien, d'avoir confiance en moi et... d'être à la mode ! Cela ne peut être qu'une bonne chose, n'est-ce pas ? La mode joue un rôle important dans mon expression personnelle. Je préfère les vêtements qui reflètent non seulement mon style, mais qui sont aussi confortables. Mes choix mélangent souvent des pièces classiques et d'autres plus modernes. Je ne suis pas sûr que quelqu'un m'imitera sur les podiums pour l'instant !
Voir comment Lewis expérimente la mode m'inspire pour explorer différents looks, même si je ne suis pas certain de pouvoir aller aussi loin que lui en ce moment. Pour moi, il s'agit de porter ce qui me va et qui met en valeur ma personnalité, que ce soit lors d'une course ou dans la vie de tous les jours.
: Est-il vrai que vous envisagez de vous lancer dans cette activité à un moment ou à un autre ?
C. L. : Le stylisme me plaît beaucoup. C'est l'aspect créatif qui me motive vraiment. Je suis capable de dessiner, mais dessiner ma propre collection dépasse mes compétences actuelles. Mes idées sur ce que j'aime sont bien définies, mais je n'en suis pas encore au stade où je peux créer mes propres modèles. J'ai brièvement parlé de mode avec Lewis et je l'ai félicité pour sa collection l'année dernière. Il a d'excellents goûts et l'audace d'arborer des tenues uniques lors des courses. Il fait des progrès impressionnants avec sa marque et j'aime beaucoup son travail. J'aimerais bien arriver à faire quelque chose de similaire. J'ai d'ailleurs commencé à travailler sur un projet dans le passé, mais j'ai arrêté. Alors, oui, je le reprendrai peut-être à l'avenir.
« Voir comment Lewis expérimente la mode m'inspire pour explorer différents looks, même si je ne suis pas sûr de pouvoir aller aussi loin que lui en ce moment. »
: Parlez-nous un peu de l'arrivée de la mode en F1 et, plus particulièrement, chez Ferrari...
C. L. : En explorant l'aspect technique de la fabrication de nos combinaisons, j'ai remarqué que le partenariat entre les pilotes et les créateurs de mode avait évolué, avec un plus grand flux d'idées créatives. Mon intérêt pour la mode a toujours été vif, et en apprenant que Ferrari se concentrait de plus en plus sur la création de collection capsules uniques et de combinaisons sur mesure pour chaque Grand Prix, j'étais impatient de participer. En tant que pilotes, nous sommes informés des nouveaux concepts avant qu'une combinaison ne soit fabriquée. L'année dernière, nous avons développé une édition spéciale pour Monza, une expérience entièrement nouvelle pour moi. Le facteur clé est la performance et, pour l'atteindre de manière optimale, le confort est essentiel. Le confort élimine les distractions et libère l'espace mental pour l'attention et la concentration.
: Passons de l'attention et de la concentration à une autre composante essentielle du sport, l'état d'esprit. Que pensez-vous de celui-ci et comment parvenez-vous à l'état d'esprit parfait pour donner le meilleur de vous-même ?
C. L. : Il existe un mythe selon lequel certaines personnes possèdent une confiance illimitée. Cependant, tout le monde est confronté à des moments difficiles, qui peuvent conduire à des périodes d'introspection. Personnellement, j'ai toujours adopté cet état d'esprit qui me fait remettre en question mon approche et me questionne : « Est-ce la bonne voie, Charles ? » Je ne dirais pas que ce type d'auto-analyse est un signe de faiblesse, mais plutôt un effort conscient pour affiner et améliorer mes compétences. C'est grâce à ce processus continu d'évaluation et d'adaptation que je trouve la résilience nécessaire pour faire face aux difficultés du monde de la course.
: Lorsque vous n'êtes pas au mieux de votre forme ou que vous avez connu une séance décevante, comment vous remettez-vous en selle ?
C. L. : Je m'astreins à des perfomances élevées et je suis assez critique envers moi-même lorsque je commets des erreurs. Au sein d'une équipe, je m'efforce de rester objectif et de communiquer ouvertement. Mon objectif est d'encourager tout le monde à adopter une approche similaire - être autocritique, apprendre de ses erreurs et chercher continuellement à s'améliorer. Je dois adopter cette culture de l'auto-évaluation constructive, en veillant à ce qu'elle encourage l'environnement de collaboration dans lequel nous travaillons en tant que moteur de la F1. Cette croissance collective et ce succès pour nous tous chez Ferrari deviennent la force motrice de nos efforts partagés sur et en dehors de la piste. Bien qu'il n'y ait qu'un seul pilote dans la voiture, il y en a beaucoup d'autres qui font en sorte que cela se passe le mieux possible.
« Chaque équipe va toujours traverser une période difficile où les choses ne vont pas bien, où il y a un problème qui doit être résolu, mais vous ne pouvez pas identifier exactement ce que c'est ou comment trouver un moyen de le résoudre - vous devez avancer avec ça. C'est ce qu'a fait Red Bull et ils en récoltent les fruits. »
: Comment un être humain peut-il s'habituer aux vitesses incroyables des voitures de F1, sans parler de la capacité et de la dextérité à les contrôler à des niveaux d'expertise aussi élevés ?
C. L. : Je suppose qu'au fur et à mesure que vous franchissez les différents stades de compétence dans la course automobile, du karting à la F3, la F2, pour finalement atteindre le sommet avec la Formule 1, vous vous habituez à la science qui se cache derrière et à la condition physique requise pour courir au plus haut niveau. Ma philosophie a toujours été de pousser au maximum et de ne rien laisser sur la table. Lorsque vous avez une voiture plus délicate à piloter, comme ce fut le cas pendant la première partie de la saison dernière, les erreurs se produisent. Je le sais. Chaque fois qu'il manque quelque chose, que j'essaie de trouver ce qui n'est pas là, je repousse les limites. Car il ne s'agit pas seulement de me contenter de piloter avec les capacités de la voiture, je dois repousser ces limites pour découvrir le potentiel inexploité et affiner à la fois mes compétences et les performances de la voiture. Nous verrons ensuite ce qui a bien fonctionné et où j'ai peut-être trop poussé la voiture, afin de la perfectionner pour les courses et les séances de qualification à venir.
: Quel a été le meilleur moment depuis le début de votre carrière ?
C. L. : La F2 a été d'une valeur inestimable pour mon développement en tant que pilote. Elle a affiné mes compétences, m'a exposé à des compétitions de haut niveau et m'a préparé à l'intensité de la F1. Les courses serrées et les batailles stratégiques en F2 ont été cruciales pour développer mon sens de la course et ma résistance mentale. Cela m'a fourni une base solide, et les leçons apprises en F2 continuent de façonner mon approche dans la première ligue du sport automobile.
: Même si je suis sûr que vous avez félicité Max Verstappen pour son troisième titre mondial consécutif, cela ne devient-il pas un peu frustrant de voir qu'un autre concurrent a la meilleure voiture en piste et vous donne donc l'impression qu'il est presque impossible de le battre ?
C. L. : Je ne peux à aucun moment penser à cela ou de cette manière, car si vous pensez que vous avez perdu ou que vous êtes inférieur, autant ne pas monter dans la voiture. Comme je l'ai dit, nous nous efforçons toujours de nous améliorer et de nous assurer que, quels que soient les problèmes, nous travaillons ensemble pour les résoudre la prochaine fois. Chaque équipe va toujours traverser une période difficile où les choses ne vont pas bien, où il y a un problème qui doit être résolu, mais vous ne pouvez pas identifier exactement ce que c'est ou comment trouver un moyen de le résoudre - vous devez avancer avec ça. C'est ce qu'a fait Red Bull et ils en récoltent les fruits. Je sais à quel point chaque membre de l'équipe travaille dur et je sais aussi que personne n'est assis là à se tourner les pouces en espérant que les choses changent comme par magie. Ils sont activement déterminés à mettre en piste les meilleures voitures pour Carlos [Sainz, son coéquipier] et moi. Nous sommes tous les deux très reconnaissants pour cela et c'est à nous de mettre en pratique tout ce travail et de ne pas percuter le mur ou une autre voiture au premier virage !
: Qu'en est-il de votre relation avec Carlos ? Est-ce que c'est une bonne chose ? *
C. L. : Avoir Carlos comme coéquipier est fantastique. Nous partageons un respect mutuel et un esprit de compétition sain qui nous pousse tous les deux à élever nos performances. Il est essentiel d'avoir un partenariat solide pour assurer le succès de l'équipe. Carlos apporte son expérience, ses compétences et son énergie positive à l'équipe, ce qui favorise un environnement de collaboration qui nous est bénéfique à tous les deux.
: Ferrari est-elle la voiture qui vous permettra d'atteindre votre objectif de devenir champion du monde ?
C. L. : Être dans la lutte pour le titre est ma priorité absolue, et bien que ce ne soit pas le cas actuellement, je trouve cela plus motivant que frustrant. Cette situation alimente ma détermination à apporter un changement positif et à élever Ferrari à la place qui lui revient au premier plan. Je pense qu'atteindre cet objectif constituera un moment exceptionnel lorsque cela se produira. Ce voyage, c'est la persévérance, la croissance et, je l'espère, la fin heureuse pour nous avec le triomphe final qui ajoutera un chapitre unique à l'héritage historique de Ferrari.
: Le soutien des Ferraristes est incomparable et, où que vous alliez, il est toujours présent de manière très forte, même sur les circuits. Cela doit signifier beaucoup pour vous, surtout quand les choses ne se passent pas exactement comme vous le souhaiteriez ?
C. L. : Oui, le dévouement des tifosi pour l'équipe est inégalé. Si cet enthousiasme est indéniablement positif, il comporte aussi des défis, notamment dans la gestion des attentes, car la passion intense a tendance à rendre les gens quelque peu impatients. Je ne sous-estime pas ce dont ils ont envie, car c'est aussi quelque chose que je veux pour moi. Je ne peux donc pas me plaindre de la loyauté, du soutien extraordinaire et du bruit et de la couleur fantastique qu'ils apportent aux week-ends. Cependant, j'aime bien faire la part des choses quand ça ne va pas très bien !
: Quel est votre avenir chez Ferrari ?
C. L. : J'ai toujours eu une grande affection pour Ferrari et mon souhait est de continuer avec l'équipe. Mon but ultime est de devenir champion du monde et je suis déterminé à y parvenir, en particulier avec Ferrari. Reconnaissant les défis auxquels nous sommes confrontés, nous sommes conscients de l'écart important qui nous sépare du niveau de Red Bull. Cependant, Ferrari a joué un rôle déterminant dans mon parcours, en me soutenant dès le début de ma carrière. C'est une écurie que je chéris. Mon objectif principal est de remporter des victoires pour elle. Les défis ou les doutes potentiels liés à la réalisation de cet objectif ne me préoccupent pas. Au contraire, je m'engage à travailler en collaboration avec l'équipe, en m'efforçant de l'améliorer en permanence. J'espère que, grâce à nos efforts collectifs, nous pourrons un jour réaliser ce rêve.
: Que pensez-vous du nombre apparemment croissant de courses de sprint ?
C. L. : Je ne serais pas satisfait d'une course de sprint tous les week-ends, comme c'est le cas en MotoGP. Je pense que six week-ends offrent un mélange équilibré, et je suis donc heureux que l'on s'en tienne à cela pour la saison prochaine. Cependant, j'apprécie les courses occasionnelles et le défi que représente le fait de n'avoir qu'une seule séance d'essais libres. Cela ajoute un élément d'imprévisibilité et d'excitation, nous obligeant à maximiser nos performances dans des conditions limitées. C'est un format unique qui ajoute une couche supplémentaire de stratégie, rendant chaque week-end de course distinct et engageant à la fois pour les pilotes et les fans.
: Et enfin... Quelles sont vos premières réflexions sur ce que la saison 2024 nous réserve ?
C. L. : L'évolution de la conception des voitures introduit de nouveaux défis chaque saison. Si le départ de la RB 19 est notable, prédire la compétitivité globale de la saison 2024 est complexe. Les équipes repoussent constamment les limites, et la dynamique peut changer. Nous resterons engagés dans l'amélioration continue, en veillant à ce que Ferrari reste à la pointe de l'innovation pour naviguer dans les complexités du paysage en constante évolution de la F1.
* Cet interview a été réalisé avant que Carlos Sainz n'apprenne son départ de chez Ferrari à la fin de l'année 2024
IGNITE YOUR HOME, ENJOY THE MOMENTS!
POÊLES, CHEMINÉES, BBQ & FEUX DE TERRASSE
Après avoir pris une retraite bien méritée à la fin de l'année dernière, l'entrepreneur belge à la tête de plusieurs concessions BMW revient sur son parcours.
Avec son style chic mais décontracté, en blazer et baskets aux pieds, Philippe Emond a l'allure dynamique d'un jeune entrepreneur sportif. Pourtant, cela fait plus de 30 ans que ce Gaumais travaille avec acharnement pour étendre son activité de concessionnaire automobile avec BMW sur les frontières de la Belgique, du Luxembourg et de la France. Parti de rien, il est l'archétype du self-made man. Fils de commerçant, il a choisi très tôt la voie de l'apprentissage plutôt que celle des études. En l'écoutant, il apparaît clairement que la réussite n'est pas qu'une question de diplômes mais plutôt une histoire de courage.
: Votre vie est une success story, une source d'inspiration, d'où votre présence dans ce numéro spécial motors...
Philippe Emond : J'ai toujours ressenti, partout où j'allais, qu'il y avait une sorte de mythologie derrrière le chef d'entreprise, certes quelquefois exagérée, mais c'est vrai qu'il y a de belles aventures. Humblement, il y a pire que la mienne !
« C'est une vraie passion, je suis tatoué BMW ! Parce qu'il faut joindre les actes à la parole... je me suis fait tatouer le logo sur la jambe. »
: Vous avez été à la tête de 8 concessions BMW-MINI. Comment êtes-vous tombé dans cet univers ?
P. E. : Ça va vous faire rire, mais je n'ai jamais aimé les mêmes voitures que mon père ! Il ne jurait que par Mercedes, du camion au tracteur agricole. À l'inverse, moi j'ai toujours aimé BMW, parce que c'était des voitures performantes, une marque sportive et dynamique. Quand j'ai cherché une voie pour me détacher de lui et me réaliser seul, je suis allé voir BMW. Après avoir fait toutefois une tentative vers un autre métier ; j'avais trouvé une ferme en France mais pas les financements. Je n'ai pas insisté quand j'ai vu que ça ne fonctionnait pas. J'ai décidé d'aller vers quelque chose qui me passionnait, les voitures, ce qui me donnait une force supplémentaire. C'est une vraie passion, je suis tatoué BMW ! Parce qu'il faut joindre les actes à la parole... je me suis fait tatouer le logo sur la jambe. Pour l'anecdote, quand j'ai été voir le concessionnaire à qui j'ai succédé pour remplacer la BMW qu'il m'avait vendue, celui-ci ne voulait pas me faire de reprise; je me souviens avoir dit à ma femme : « Qu'est ce qu'il fait ? J'aurais dû repartir avec un bon de commande. » J'ai alors été trouvé le concessionnaire français de ma zone, un ancien berger qui lavait des voitures et qui était devenu finalement un vendeur hors pair, et je suis reparti avec une voiture. C'est à ce moment que j'ai été revoir l'autre concessionnaire et que je lui ai proposé de reprendre son activité, avec une voiture qui ne venait pas de chez lui...
: Quand et comment avez-vous pris conscience que vous étiez fait pour entreprendre ?
P. E. : Mes deux grands-pères, paternel et maternel, étaient dans les affaires, mon père également, et comme je ne faisais rien à l'école, mon père m'a obligé à être dans le business. Je n'ai jamais pensé que j'allais travailler sous les ordres de quelqu'un, c'est dans l'ADN. J'étais dans l'entreprise familiale qui avait une activité originale, puisqu'il s'agissait de parcs et jardins rattachés à une station service. C'est pour cette raison que, quand je recrute, ma vision est faite du terrain et pas des écoles de commerce. Quand je mangeais à table en famille le midi, je m'arrêtais pour aller servir un client à la pompe, j'ai été éduqué pour servir le client, à faire en sorte qu'il soit content. J'ai cherché à développer cet aspect et à le transmettre.
: Après plus de 30 années passées à la tête de votre entreprise, quel a été votre plus grand défi ?
P. E. : Commencer par convaincre les banques et BMW que je pouvais devenir concessionnaire. J'ai levé les fonds tout seul auprès des banques, j'ai remboursé sur mes salaires. J'ai vendu des voitures alors que je n'avais aucune expérience, j'ai récupéré une ancienne concession en difficulté et j'ai occupé tous les postes moi-même de manière à réaliser des économies. Pour ne pas suivre le modèle des anciens actionnaires, qui cumulaient les pertes, j'ai ajouté des choses qui pouvaient aider à vendre, j'ai été plus souple dans les remises, plus disponible dans les horaires, j'ai remis les bureaux à neuf, enfin j'ai fait tout ce qui peut aider à vendre.
: Quel est la principale qualité qu'un chef d'entreprise doit avoir ?
P. E. : La première c'est l'énergie dans le travail, donner l'impulsion à l'activité en travaillant beaucoup. La principale par contre, est de savoir s'entourer. Penser qu’on sait tout, notamment dans l’automobile, entre la finance, le commerce, l’après-vente, c’est une utopie. Il faut donc s’entourer des personnes qui ont les qualités que vous n'avez pas. Mon cousin, qui fait partie de mon histoire, a pris la responsabilité de l'après-vente et de l'atelier parce qu'il était déjà dans les camions, la base est commune. Quand j'ai fini par être surmené dans la vente de voitures, j'ai embauché un premier vendeur que j'avais identifié parce qu'il me contactait pour me vendre des choses et que je l'avais trouvé bon.
: Quel est votre rapport aux personnes ?
P. E. : Le plus important c'est l'aventure humaine, d'enrichir les contacts humains. Je ne suis pas conflictuel, alors quand je suis en conflit avec quelqu'un je préfère passer mon chemin et me concentrer sur ma famille, mes collaborateurs ou les clients qui me font confiance. Je me nourris de ces interactions entre les gens, je suis sûr que c'est ce qui fait mon bonheur. Un banquier qui m'a fait confiance, les employés qui sont encore là, des clients qui sont devenus des amis, ça c'est mon principal trésor.
« Ce qui manque parfois, dans la compréhension des gens qui observent les entrepreneurs et qui pourraient les jalouser, c'est de mesurer les risques financiers qui sont pris. Certains ont du courage mais sont incapables de prendre un risque. »
: Il y a une culture qu’on essaie de cacher souvent, c’est la culture de l’échec. Pourtant, tous les plus grands entrepreneurs ont dû y faire face, de Bill Gates à Walt Disney. D’ailleurs, l’échec fait partie de la réussite et peut être d’ailleurs un véritable tremplin. Quelles ont été vos expériences infructueuses ?
P. E. : Il est important d’apprendre et l'apprentissage ne se fait pas que de bonnes choses. Je n'ai pas connu de grands échecs, mais j'ai connu des moments plus délicats. Lorsque je n'arrivais plus à faire grandir la concession à Arlon et à Libramont, j'ai pensé à la France ou ailleurs, et à ajouter un secteur d'activité à ce que je faisais en créant un magasin de sport. Ça n'a pas été un succès, pour différentes raisons. Tout d'abord je n'ai pas réussi à obtenir un permis pour le faire à l'endroit où je le voulais, ensuite mon partenaire Intersport n'était pas bien implanté en Belgique et n'apportait pas le soutien nécessaire. Enfin, quand j'ai eu cette idée, il n'y avait pas beaucoup de concurrents sur la zone d'Arlon, mais en deux ans de temps, 5 ou 6 chaînes de magasins de sports sont arrivées, j'étais le seul indépendant. J'étais en train de foncer dans une mauvaise voie. Dieu merci, le bâtiment que je construisais était bien situé et j'ai pu le revendre. Ce n'était pas à proprement parler un échec, mais c'était tout de même un revers.
: Qu'est ce que ça vous a appris ?
P. E. : On doit accentuer sa réfléxion. Quand on réfléchit seul, ce qui est souvent le cas lorsqu'on est un entrepreneur, on pense avoir toujours raison, ce qui est impossible. C'est aussi pour ça que je n'ai jamais cumulé des situations délicates, parce que je me suis entouré dans mon travail mais aussi dans mon conseil d'administration, avec un avocat, un expert comptable, un financier avec qui je partage pour m'aider dans mes choix.
: Entre le flair, l'optimisme, le travail et la chance, quel ingrédient est indispensable à la réussite ?
P. E. : Il les faut tous, c’est une recette. J’ai eu beaucoup de chance. C’est parfois le coup de pouce d’humains ou « des étoiles qui s’alignent » qui vous font avancer. Le flair doit aller dans les deux sens, pour avancer ou reculer. Mais aussi beaucoup de courage et savoir s'entourer, c'est indispensable. Et prendre des risques. Ce qui manque parfois, dans la compréhension des gens qui observent les entrepreneurs et qui pourraient les jalouser, c'est de mesurer les risques financiers qui sont pris. Certains ont du courage mais sont incapables de prendre un risque.
: Pouvez-vous nous rappeler quelque chiffres de ce parcours?
P. E. : Il y avait 9 employés quand j'ai repris le garage en Belgique pour un CA de 3 millions d'euros, 125 voitures neuves vendues et 50 occasions. Aujourd'hui, mes deux garages belges ont 105 employés pour 80 millions d'euros de CA, 1 400 BMW, 300 MINI et 1 000 occasions. Puis se sont ajoutées les concessions du côté de la France, avec Soisson, St-Quentin, Chalon et Charleville, Reims où on a doublé les volumes de ventes et doublé le nombre d'employés. Au Luxembourg, on a 160 employés, 120 Millions d'euros de CA, 2 000 BMW, 800 MINIS, 1 500 occasions. En cumulé, à une époque, cela représentait un petit 400 employés, 300 millions de CA annuel, et quasiment 10 000 voitures en tout et pour tout.
: Quels étaient vos objectifs dans votre vie ?
P. E. : Le premier était de ne pas être suroccupé, ce que j'ai été... À une époque je faisais 120 000 km par an, je découchais 2 à 3 nuits par semaine, je serrais la main de tous mes employés chaque semaine, et j'étais encore assez fou pour être présent dans un club de football en ligue 2 belge. Le danger qui me guettait était de savoir quoi faire pour remplir ma vie lorsque j'aurais décidé d'arrêter. C'est là qu'on touche le fruit de son travail, et comme il y a un ratio implacable dans la vie entre le temps libre qu'on a et ce qu'on dépense, il y avait un risque de développer des projets de manière euphorique parce que j'aurais touché d'un coup “le magot’. J'ai donc évité ce choc d'arrêter en une fois, j'ai vendu mes garages en France pendant le Covid en conservant les bâtiments que l'acquéreur doit m'acheter après un nouveau bail de 9 ans. Avec Bilia, le deal s'est prolongé au-delà des 5 ans initiaux, mais j'ai réduit mon actionnariat pour préparer le futur. L'objectif c'était de ne pas tout avoir en une fois, “le magot” et le temps libre. Le deuxième objectif, c’était de gagner du temps par rapport à l'âge normal de la retraite. J'ai eu des problèmes de santé, un cancer, une opération de la colonne vertébrale, alors je souhaite avoir plus de temps pour m'occuper de moi et de ma famille. Je veux rester dans une sorte de vivacité des choses qui m’entourent, dans une autre vie que celle uniquement professionnelle.
: D’ici quelques jours, vous allez officiellement vous retirer de vos fonctions. Comment le vivez-vous?
P. E. : Oui, et j'espère que ça fera aussi partie des choses qu'on considérera bien gérées de ma part. Le parcours d'un chef d'entreprise ça ressemble à la course d'un athlète et on réduit sa course une fois qu'on a franchi la ligne d'arrivée. Il y en a qui font une bonne course mais qui s'endorment ou qui craquent dans la dernière ligne droite. Moi je suis heureux de ne pas avoir subi, d'avoir été trop vieux ou malade, ou poussé vers la sortie, mais d'avoir pu choisir et planifier mon départ dans un contexte particulier où j'avais choisi de m'associer avec un groupe coté en bourse d'horizon inconnu, en l'occurrence suédois. J'ai continué à exister en tant qu'entrepreneur, j'étais obligé dans le deal d'être l'ancrage local et d'arrêter une concurrence entre Arlon et le Luxembourg qui n'était pas bonne pour la marque. On a compté sur moi pour gérer ça et monter des équipes, j'avais le nom et la notoriété pour recruter des gens, on m'a laissé faire en me fixant des objectifs, dont le principal fut la construction d'un nouvel outil au Luxembourg digne de la marque et de sa clientèle. J'ai compris que tant que je les atteignais, je ferais ce que je voudrais. D'autant plus que je n'étais pas qu'un simple directeur mais un actionnaire partenaire. On était au-dessus des attentes dans tout, c'était donc une sortie gratifiante. Je pars l’esprit tranquille, en laissant mes collaborateurs entre de bonnes mains ; Bilia est un groupe solide. Je suis convaincu à 200 % que ma décision de partir est la bonne. Je pars au bon moment et je suis rempli d'enthousiasme.
SPÉCIAL
Les fans de bolides sont aux anges, Motor's Concept vient d'ouvrir un showroom à Luxembourg ville avec plus de 1 000 m2 dédiés aux véhicules Premium - Sport - Prestige.
Les voitures tout juste mises en place dans le vaste showroom que, déjà, les premiers curieux se pressaient pour venir voir les nombreux bolides exposés.
Ouvert fin janvier, ce nouveau point de vente est le second de la société Motor's Concept. Déjà présent dans d'autres pays, son fondateur, Anthony Fronieux, un ancien employé de la finance passionné d'automobiles, souhaitait à présent développer son activité dans le pays de sa famille, des commerçants bien connus de la population luxembourgeoise, et ce depuis 1973. Pour y parvenir, il a choisi un local emblématique, l'ancien garage Muller de la route d'Esch. Une belle manière de faire revivre la passion automobile dans ce lieu historique.
L'univers de Motor’s Concept, c'est un lieu rempli d’élégance et de raffinement, où chaque détail a été soigneusement choisi pour créer une expérience client unique. En franchissant les portes, les visiteurs y découvrirons une quarantaine de véhicules à la vente, tous issus des marques prestigieuses : Ferrari, Porsche, Mercedes... Une sélection minutieuse qui offre un éventail de choix reflétant le prestige et le sport automobile.
Un projet en vue ? À la recherche d'un véhicule particulier ? Une visite dans leur showroom sera le moment propice pour prendre un café au bar du Motor's Concept, et recevoir les conseils avisés de leur équipe pour transformer votre désir en réalité.
Motor's Concept
4 Rue Antoine Meyer à Hollerich/Luxembourg (en face de la BIL, Route d’Esch)
Ouvert de 9h30 à 18h30
ACHAT, VENTE, REPRISE, DÉPÔT-VENTE, FINANCEMENT ET LEASING POSSIBLE
ANNÉE
PRODUCTION
MOTEUR
PUISSANCE
SPÉCIAL MOTORS | PHOTOGRAPHE
Rudolf van der Ven, photographe professionnel de talent, fait briller les voitures de luxe dans des images où la puissance de ces machines sportives apparaît dans toute sa splendeur. Résultat : une collection d'images époustouflantes réunies dans un ouvrage publié au éditions Lannoo.
ANNÉE 1984-1985
EPRODUCTION 272
FERRARI 288 GTO
n avril 2019, le photographe Rudolf van der Ven se frayait un chemin dans le calme du centreville de Bruxelles au volant d'un Range Rover Sport SVR orange vif, après avoir enfin obtenu son permis de conduire deux ans plus tôt (à l'âge de 31 ans - vous pouvez rire). Quelques mois auparavant, son amie Joke De Nul l'avait contacté, car son agence qui gère les réseaux sociaux de Land Rover en Belgique voulait lui proposer une voiture pour le week-end en échange de quelques photos. Comment refuser une telle offre ?
Rudolf n'avait pas vraiment pris de voitures en photos avant ça, mais il était obsédé par elles lorsqu'il était enfant puis adolescent. Cependant, pour une raison quelconque, il s'était tourné davantage vers les avions, les appareils photo, les jeux vidéo et la conception de sites web. À présent qu'il avait enfin son permis, il pouvait enfin conduire et photographier des voitures qu'il ne pouvait pas s'offrir, et c'est finalement devenu une habitude. Le voilà donc, assis au volant de ce SUV suralimenté par un V8, de loin la voiture la plus rapide qu'il avait conduite jusqu'ici là.
Rudolf explique : « J'avais expérimenté la photographie de nuit en utilisant des flashes et des stroboscopes, mais ça ne me satisfaisait pas vraiment. J'avais cependant une petite lumière vidéo LED et je me demandais ce qui se passerait si je peignais la voiture avec elle, sans vraiment savoir que c'est en fait une pratique assez courante parmi les photographes de voitures. » Pour ceux qui ne connaissent pas, le light-painting est une combinaison de réglage du temps d'exposition d'un appareil photo pour une longue exposition (dans son cas, généralement entre 4 et 10 secondes) tout en déplaçant une source lumineuse (aujourd'hui il utilise une baguette LED). Après s'être garé devant un petit palais à Bruxelles, Rudolf place son appareil photo sur un trépied et déplace la petite lumière LED le long de l'aile du Range Rover. Bien que les résultats ne l'impressionnent pas totalement, il est séduit par le rendu et décide simplement de continuer : « J'ai fini par m'améliorer et j'ai vraiment apprécié, au point où j'ai décidé de me concentrer entièrement sur le light-painting. J'ai quitté mon travail et suis lentement entré dans le monde mystérieux des supercars. »
Lamborghini Aventador
Année : 2011-2022
Production : 11 465
Moteur : V12
Puissance : 700 a 780 ch
Pagani Zonda Année : 1999
Production : ≈ 25/an
Moteur : V12 Puissance : 394 ch
Quelques années plus tard, le voici. Il apprécie toujours énormément la chance d'avoir photographié tant de voitures que le petit Rudolf ne pouvait en rêver. La sortie de son livre aux éditions Lannoo, un ouvrage photo unique couvrant cinquante ans de supercars, est une consécration : « Pouvoir les regrouper dans ce livre est un privilège, et une conséquence inattendue sont les rencontres que j'ai faites de ces personnes formidables au cours de toute cette aventure. J'ai apprécié chaque seconde, et j'espère que vous en ferez de même. »
Supercars. Édition Lannoo. 75€ Plus d'informations sur Lannoo.be
PUISSANCE
En 1946, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une petite guêpe (vespa en italien) prit son envol dans le ciel industriel de Pontedera, en Toscane : la Vespa. Voici le récit fascinant d’une icône du design italien.
Dans les ateliers de Piaggio à Pontedera, une petite ville Toscane, l'effervescence règne. Cette société spécialisée dans la construction aéronautique, était, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en quête d'une nouvelle voie pour réinventer son activité. Le président de Piaggio, Enrico Piaggio, souhaitait créer un moyen de transport économique, pratique et accessible pour les italiens.
Pour donner vie à ce projet, il mandate l’un de ses ingénieurs : Corradino D'Ascanio. Clairement, D'Ascanio n'était pas un ingénieur ordinaire. Son esprit visionnaire s’était déjà manifesté au travers
d’ingénieuses inventions. En 1930, à 39 ans, il conçut le premier hélicoptère à rotor basculant, une percée technologique qui révolutionna l'aviation et le transport aérien. Son aversion non dissimulée pour les motos traditionnelles, son audace et son approche novatrice allaient lui permettre de créer une révolution dans la mobilité : un véhicule qui transcenderait son statut de simple moyen de transport pour devenir un symbole de style et de liberté. La Vespa est un subtil mélange de nécessité et d'innovation. C’est une machine élégante, simple à conduire, et exempte des complications
mécaniques auxquelles étaient confrontés les motocyclistes de l'époque. Sa conception innovante s'inspira davantage des avions que des motos. D'Ascanio, qui détestait l'idée de devoir se salir les mains avec de l'huile de moteur, opta pour une transmission directe sans chaîne, éliminant ainsi un problème fréquent à l'époque. La carrosserie en tôle d'acier, un choix audacieux à une époque où les motos étaient souvent en métal, offrait une protection contre les intempéries et la saleté, un avantage non négligeable sur les motos classiques. La simplicité mécanique et la facilité d'utilisation étaient au cœur de sa conception,
la rendant accessible à un large public. Avec un démarrage électrique, des changements de vitesses au guidon et l'absence de pédales, la Vespa se distinguait.
Le design de la Vespa ne fut pas simplement fonctionnel ; il devint une déclaration de style. Lorsque la Vespa 98 fit son apparition dans les rues de Pontedera en 1946, elle n'était pas simplement un scooter ; c'était une révolution sur deux roues. Le nom “Vespa”, choisi par Enrico Piaggio en raison de la forme de l'engin rappelant une guêpe, s'inscrivait parfaitement dans l'esprit de l'époque, symbolisant la légèreté, la mobilité et la vivacité. Cette guêpe mécanique allait rapidement évoluer pour devenir une icône mondiale. Dès ses débuts, la Vespa ne fut pas seulement un moyen de transport, mais une déclaration de style. L'après-guerre italien se caractérisait par une soif de modernité et d'optimisme, et la Vespa incarna parfaitement cet esprit. En 1950, elle débarqua aux États-Unis, devenant rapidement un symbole de l'élégance européenne et de la Dolce Vita. Les années 1950 virent la Vespa s'imposer comme une icône culturelle. Des films tels que “Vacances romaines” avec Audrey Hepburn et Gregory Peck, imprégnèrent l'imaginaire collectif de la Vespa comme le compagnon parfait pour l'aventure et la romance et propulsèrent la petite guêpe sur la scène mondiale. En 1953, la Vespa migra au-delà des frontières italiennes, conquérant l'Europe puis le monde. Elle devint synonyme d'une manière de vivre insouciante, de la dolce vita à la française aux ruelles sinueuses de la Grèce. La Vespa était partout, de la campagne italienne aux boulevards de Paris, devenant un symbole universel d'élégance décontractée et d'indépendance. Son design élégant, avec ses lignes douces et son tablier protecteur, en fit un objet de désir pour une génération assoiffée d'une esthétique raffinée ; elle était devenue une muse pour les artistes, un accessoire indispensable pour les jeunes rebelles en quête de liberté.
Le succès de la Vespa se poursuivit dans les années 1960 avec des modèles emblématiques tels que la Vespa 50 et la Primavera. Elle incarna l'esprit de la contre-culture, devenant le choix de prédilection des jeunes en quête d'indépendance. Les affiches de la Vespa parurent sur les murs des chambres d'étudiants, symbolisant la rébellion et le refus des normes établies.
Les décennies suivantes virent l'expansion mondiale de la Vespa. Des modèles tels que la PX et la ET4 continuèrent à propager la renommée de la guêpe italienne. Elle devenait le moyen de
« Vespa est une marque patrimoniale, mais en constante évolution ; elle est typiquement italienne, mais appréciée dans le monde entier ; elle est haut de gamme, mais ouverte à tous. »
transport choisi pour la vie urbaine, un synonyme de praticité et de style. À la fin du XXe siècle, la Vespa avait réussi à transcender sa fonction initiale pour devenir un objet de culte, exposé dans des musées et collectionné par des passionnés du monde entier.
Au tournant de ce XXIe siècle, la Vespa prend un virage résolument moderne avec le lancement de modèles électriques. Consciente des enjeux environnementaux, la marque italienne montre ainsi sa capacité à évoluer avec son temps tout en préservant l'essence de son héritage. « Vespa est une marque patrimoniale, mais en constante évolution ; elle est typiquement italienne, mais appréciée dans le monde entier ; elle est haut de gamme, mais ouverte à tous. » C’est en ces termes que le directeur de la stratégie mondiale d'Interbrand Manfredi Ricca a caractérisé la
Vespa, marque valorisée depuis décembre dernier à plus d’un milliard d’euros.
La Vespa bourdonne encore aujourd'hui sur les routes du monde entier. Plus précisément 19 millions d’exemplaires sur les cinq continents. Figure emblématique du design italien, elle porte dans son histoire une idée simple mais puissante : la mobilité comme vecteur de liberté. Celle qui a émergé des cendres de la guerre est devenue une reine des rues, transcendant son statut de simple véhicule pour devenir une icône intemporelle. Avec ses sept décennies d'histoire, La Vespa demeure un symbole vibrant d'élégance, d'innovation et de liberté sur deux roues.
L'historique société spécialisée dans la vente de véhicules de luxe a déménagé ses anciens locaux dans un nouveau showroom flambant neuf.
Texte Dean Boyd Photos Igor SinitsinPro Car Lease est la référence dans le domaine de la vente de véhicules de luxe multimarques au Luxembourg. Avec une équipe expérimentée, riche de 20 ans d’expérience, le sérieux, la confiance et la sympathie qu'ils suscitent ne sont sans doute pas étrangers à ce succès. Pour améliorer encore cette expérience client, ils viennent de franchir une nouvelle étape en déménageant dans un nouveau showroom situé à Dippach. De vastes locaux modernes qui leur permettent d'augmenter la capacité de stockage de véhicules et de les présenter dans des conditions optimales. Des modèles très haut de gamme, souvent à peine sortis d'usine. Ces offres privilèges, la société luxembourgeoise a su en faire sa spécialité grâce à un réseau de première main et une notoriété grandissante. Quelle que soit la marque, le client trouvera le modèle de ses rêves. Et précisemment, l'une des forces de Pro Car Lease, c'est sa clientèle, qui compte des personnalités célèbres, des chefs d'entreprises et surtout de nombreux sportifs, notamment des joueurs de football. Comme par exemple l'international Français Kingsley Coman et sa Bentley Bentayga Mansory, ou le défenseur de l'équipe de France,
Ça brille dans
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Pro Car Lease, c’est une affaire de famille qui a évolué autour de l’amour de deux frères pour l’automobile sportive. Après une carrière dans le sport de haut niveau pour l’un, et une formation en école de commerce pour l’autre, les Zaïm font de leur réseau une base de clients fiables pour démarrer leur entreprise avec succès.
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En décembre dernier, la Mille Miglia Experience UAE s'est exportée pour la seconde fois en dehors de son fief italien et a fait ronronner plus de 100 bolides sur les routes des Émirats arabes unis et du sultanat d’Oman. Notre fidèle Albert est retourné au pays du pétrole pour prendre part une fois de plus à cette course mythique.
Texte Annie Esch
La légendaire Mille Miglia a une fois de plus captivé le monde de l'automobile. Cette course d'endurance sur route ouverte créée en 1927 en Italie est partie pour la seconde fois fouler l’asphalte des routes émiraties. Du 03 au 07 décembre 2023, plus de 100 moteurs vrombissants ont réveillé les déserts qui encerclent tout le paysage, alors même que les voitures classiques, restaurées avec un soin méticuleux, ont tracé leur chemin à travers les routes sinueuses de l'UAE. L’Organisation avait promis un itinéraire encore plus passionnant et c’est chose faite : en plus d’emprunter les routes les plus palpitantes du pays, la Mille Miglia Experience UAE a rajouté un nouveau défi, le sultanat d'Oman, pour profiter des incroyables routes de la péninsule de Musandam. Des marques prestigieuses telles que Bugatti, Ferrari, Aston Martin, Jaguar et Porsche ont rivalisé pour la victoire. À la différence de la mythique Mille Miglia d'Italie, qui n'accepte que les voitures de 1927 à 1957 et seulement sur invitation, cette Mille Miglia Experience UAE laisse place à de nombreuses supercars, dont les Émiratis sont très friands.
Organisée sur quatre jours, cette aventure de 1 800 km dans le cadre enchanteur du désert a offert un contraste unique avec les rallyes de régularité traditionnels organisés en Europe et aux États-Unis. Pour cette édition, Albert et son co-pilote François se sont lancés dans cette aventure à bord d’une mythique Lancia B20 GT de 1957. Ce véhicule exceptionnel de rallye en version allégerita, qui avait déjà participé à plusieurs reprises à la Mille Miglia en Italie, a subi d’importantes modifications comme le coffre, les portes en aluminium ou encore un roll bar. Véritable expérience pour les participants qui défient les limites de la vitesse et de l'endurance au milieu de ces paysages arides, c’est aussi tout un périple pour les véhicules. La Lancia d’Albert est partie par voie maritime, dans un container, un mois avant le début de la course, et a mis deux mois pour rentrer ! Avec toutes les perturbations actuelles au Canal de Suez, le container du retour a dû emprunter le cap de Bonne espérance et contourner l’Afrique. Même si cette oldtimer a été restaurée avec une minutie scrupuleuse, elle n’en reste pas moins une voiture d’époque
« Il faut suivre le chemin de route selon les instructions
d’un roadbook.
Dans celui-ci est indiqué par exemple : 1,6 km tournez à gauche. Mais à Dubaï, les routes sont complètement différentes, elles sont souvent à huit voies ! Là, en plein trafic, avec une voiture de 1957, ce n’est pas facile. »
avec des équipements cinquantenaires. La chaleur écrasante qui régnait dans le pays a donc mis à rude épreuve tous les équipages au volant de voitures anciennes, qui avançaient dans la course sans climatisation. Au départ de Dubaï, où les buildings, les shows et la démesure sont légion, le voyage a conduit les participants à traverser les Émirats et la péninsule de Musandam, petite enclave d’Oman, avec une dizaine d’étapes permettant aux passionnés de découvrir la diversité culturelle et géographique du pays. Les routes sinueuses, qui ont permis aux voitures classiques de tester leur agilité et leur performance, venaient relayer les grandes artères émiraties afin d’offrir une expérience de conduite toute en relief. Albert raconte : « Il faut suivre le chemin de route selon les instructions d’un roadbook. Dans celui-ci est indiqué par exemple : 1,6 km tournez à gauche. Mais à Dubaï, les routes sont complètement différentes, elles sont majoritairement à huit voies ! Là, en plein trafic, avec une voiture de 1957, ce n’est pas facile. » Cette version Expérience UAE de la Mille Miglia a laissé quelques sensations fortes aux pilotes, notamment en bravant le fameux circuit de Formule 1 Yas Marina de Abu Dhabi après avoir passé une licence. Malgré ces défis à relever, des conditions climatiques auxquelles s’adapter, des routes contrastées à apprivoiser, le cru 2023 fut particulièrement bon pour Albert et son co-pilote François. En effet, lui et son co-pilote sont parvenus à monter sur la troisième marche du podium dans le classement général ! Et ils se sont tout autant distingués dans deux autres classements : le classement par catégorie, où ils sont arrivés en seconde position (seulement avec une différence de 6 centième par rapport au premier, sur une totalité de 45 épreuves); et le classement par régularité où ils se sont hissés en 1er position. La victoire finale a été remportée par la Porsche 356 de 1955 conduite par l'équipage italien Rifai-Mozzi, suivie par Umberto et Alice Galloni, qui sont arrivés en deuxième position avec leur Alfa Romeo 6C 1750 Gran Turismo de 1930.
WOT nous convie à partager sa passion de l’automobile en offrant une expérience de conduite haut de gamme qui transforme l’éphémère en réalité quotidienne. Son secret : la reprogrammation moteur homologuée.
C’est en 2022 que l’histoire prend forme. Animés par leur enthousiasme et leur conviction, Jan Buyse et François Robillard décident de créer l’entreprise WOT, alimentée par des valeurs communes : la passion, la rigueur et la quête de la perfection absolue. Rien que ça ! WOT a pour seul objectif de revoir la définition même du mot « sensation », en permettant aux amoureux de l’automobile de redécouvrir leur véhicule par le biais d’une expérience de conduite inégalée, dans le plus strict respect des normes environnementales et de sécurité. Mais c’est quoi, leur ingrédient secret ?
L’entreprise WOT donne un coup d’accélérateur au domaine de la reprogrammation moteur en se positionnant comme la seule entreprise du pays à proposer une solution de reprogrammation moteur homologuée sur tous types de motorisations. Hybrides, électriques, essence ou diesel : la reprogrammation est possible sur un large éventail de marques et de moteurs, et surtout, elle est légale.
L'homologation est un processus par lequel les constructeurs obtiennent l'approbation nécessaire pour légalement commercialiser leurs véhicules sur le marché. Peu d’entre nous le savent, mais conduire un véhicule nonconforme présente des risques tant en termes de sanctions financières qu’en termes de sécurité. Grâce à une coopération inédite avec la SNCA (Société Nationale de Circulation Automobile), l’équipe de WOT assure la légalité de la démarche en gérant elle-même l’homologation de la voiture reprogrammée, certificat d’immatriculation à l’appui.
Toutes les reprogrammations commercialisées par WOT sont homologables, ce qui signifie qu'elles satisfont aux normes strictes en vigueur dans l’Union européenne, notamment en matière d’émissions. Elles sont vérifiées par un
organisme de contrôle renommé, en l'occurrence le TÜV Rheinland Luxembourg S.à r.l.. Cette étape de conformité implique une série de tests rigoureux qui mesurent, entre autres, les émissions de gaz polluants émis par le moteur d’un véhicule dans différentes conditions de conduite, telles que la conduite en ville et sur autoroute. Car oui, en s’assurant que les véhicules répondent aux normes d’émissions, l’homologation contribue à réduire l’impact environnemental de l’industrie automobile.
Ce n’est pas la seule botte secrète de WOT. Puisque expérience et sérénité vont de pair pour la marque, un programme de garantie moteur complet a été mis en place afin de permettre à tout client de bénéficier d’une reprogrammation homologuée sans avoir la crainte de perdre la garantie moteur du véhicule. Selon la vétusté et le kilométrage du véhicule, WOT propose une garantie optionnelle adaptée, mais aussi un service client 5 étoiles. À chaque intervention, un véhicule de remplacement peut être mis à disposition, pouvant même être livré à domicile ou sur le lieu de travail.
L’entreprise compte déjà 155 types de véhicules et a pour ambition d’étendre son catalogue à plus de 500 modèles d’ici l’année 2025, faisant d’elle un acteur incontournable en termes d’optimisation des performances.
Aujourd’hui, toute la gamme de produits WOT est reconnue et homologable au Luxembourg, en Allemagne, en Autriche et en Suisse avec la volonté de faire reconnaître les certifications dans tous les pays de l’Union européenne. Quand on sait que WOT est l’acronyme de Wide Open Throttle signifiant « à plein régime », on ne peut qu’adhérer à leur ambition et à leur produit.
Plus d’informations sur www.wot.lu
SPÉCIAL MOTORS | THE ARSENALE
Après Macao, Miami et New-York, la nouvelle boutique de The Arsenale, la marque de la mobilité du futur, a ouvert ses portes à Doha.
Imaginez-vous pénétrer dans un espace où l'art, le design et l'innovation convergent pour donner un aperçu de ce que sera l'avenir des transports. La marque de luxe spécialisée dans les machines extraordinaires a récemment ouvert un quatrième concept store, un espace où vous pouvez vous émerveiller devant les véhicules les plus récents et les plus avantgardistes, des voitures volantes aux vélos électriques, des vélos des neiges aux hoverboards, des sous-marins aux drones. The Arsenale est plus qu'un simple magasin, c'est une expérience qui transporte les visiteurs dans un royaume futuriste du transport, où ils peuvent découvrir, explorer et interagir avec les produits les plus innovants et les plus exclusifs sur le marché. The Arsenale présente ce qui se fait de mieux dans l'industrie de la mobilité. On pourrait même dire que c'est le genre de magasin où James Bond pourrait faire son marché.
The Arsenale s'est déjà imposé comme une plateforme mondiale de la mobilité avec des implantations dans le Design District de Miami, la Cité des Rêves de Macao et New York. Le dernier né de la famille est le Design District de Doha, un exemple remarquable de vie urbaine durable qui intègre l'innovation et la préservation du patrimoine culturel. Le Doha Design District est une communauté dynamique et créative qui favorise la collaboration et l'inspiration entre les passionnés de design, créant ainsi un pôle dynamique de créativité et d'ingéniosité.
Lancée en 2017 par l'entrepreneur français Patrice Meignan, tout d'abord sous la forme d'une plateforme digitale www.thearsenale.com, les boutiques Arsenale sont une manifestation physique d'une marque qui pourrait bientôt changer la façon dont nous nous déplaçons.
Le fondateur d'origine niçoise explique : « D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été passionné par les jouets pour les hommes ; avions, jets, bateaux, bicyclettes, voitures... Non seulement parce qu'ils sont des objets de désir mais aussi et surtout pour la liberté qu'ils offrent. J'ai consacré ma vie à cette passion et je ne cesse d'explorer tous les aspects de ce monde en mouvement ».
« D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été passionné par les jouets pour les hommes ; avions, jets, bateaux, bicyclettes, voitures... »
Comme elle l'avait fait auparavant avec Lamborghini, Ducati s'est associée cette fois avec Bentley pour créer cette version luxueuse de sa Diavel V4.
Texte Dean BoydDévoilée lors de l'événement Art Basel à Miami, la Ducati Diavel pour Bentley est basée sur la technologie sophistiquée du Diavel V4 de Ducati et intègre des éléments distinctifs de la Bentley Batur, un modèle limité à 18 exemplaires. La Diavel pour Bentley est une série limitée à 500 exemplaires, avec 50 unités encore plus exclusives réservées aux clients de Bentley, baptisées “Ducati Diavel pour Bentley Mulliner”. Inspirée par la puissante Bentley Batur, la moto présente un design élégant et reprend les lignes de la vue latérale et la couleur Scarab Green de la palette Bentley Mulliner. Les composants techniques et le design de la Diavel ont été revisités pour refléter les caractéristiques de la Batur, avec des éléments tels que des jantes forgées, des prises d'air latérales, des extracteurs arrière triangulaires, et des éléments de carrosserie en fibre de carbone. Pour la propulser, les ingénieurs ont choisi le moteur V4 Granturismo de 1 158 cm3, (168 ch), riche en couple, mais aussi extrêmement léger et compact : il est à la fois fluide et utilisable dès les plus bas régimes. Comme toutes les Ducati de collection, elle est livrée avec un certificat d'authenticité, une selle passager et une housse de moto. Une plaque d'identification indique le nom du modèle et le numéro de série.
Les animations déclenchées à l'allumage sur le tableau de bord et la matrice LED du faisceau de feux arrière font leur petit effet. Les propriétaires de Diavel for Bentley auront accès à une collection capsule pour compléter leur look, qui comprend un casque jet et une veste technique en édition limitée aux couleurs de la moto.
Le siège en Alcantara noir s'inspire de l'intérieur de la voiture, avec un travail de précision qui révèle le tissu rouge sous-jacent, identique à celui des sièges Batur, et avec le logo Bentley brodé sur le coussin arrière.
Sur
Un démmarage sur les chapeaux de roues
Ce premier numéro de l’année est l’occasion de vous faire découvrir l'univers fascinant de Reul Sport, un spécialiste des véhicules tout-terrain de loisir. Basée à Andrimont près de Liège, cette entreprise belge fondée par les frères Reul en 2004 nous a fait découvrir une machine hors du commun, le buggy Polaris RZR TurboR... essai détonant ! Parallèlement, BMW Belux nous a permis de réaliser l’essai comparatif des versions thermiques et électriques de sa toute nouvelle Série 5. La berline emblématique de BMW allie un design élégant à des performances exceptionnelles, dévoilant ainsi un équilibre parfait entre classicisme et innovation.
Enfin, Mercedes Merbag nous a plongé dans le monde exclusif de MercedesAMG avec l’essai de la nouvelle AMG C63 S E Performance, marquant un tournant technologique avec son moteur hybride inspiré de la F1. Et pour compléter ce beau tableau, quoi de mieux que l’AMG S63 E Performance qui redéfinit les normes en matière de performances et de luxe. Deux modèles qui allient technologie hybride et héritage sportif pour une expérience de conduite inégalée.
Plongez-vous au cœur de ces essais hauts en émotions en consultant leurs vidéos sur notre chaîne Youtube.
Ing. Antonio da Palma Ferramacho
C’est en septembre dernier, lors de la présentation de l’Ineos Grenadier, que Luxgears a fait la connaissance de Reul Sport, la structure chargée de la distribution de la marque Ineos en Belgique.
Très vite la « mayonnaise a pris » et rendezvous fut fixé dans leurs locaux pour découvrir les activités de ce préparateur hors du commun. Situé à Andrimont, non loin de Verviers dans la province de Liège, Reulsport est une curiosité du paysage automobile belge. En une vingtaine d’années, les frères fondateurs Antoine et Benoît Reul ont créé une entreprise multifacette ayant pour thème les véhicules tout-terrain.
Historique
C’est en 2004 que Reul Sport débute son activité, spécialisée dans l’entretien, la réparation et la préparation de tous types de véhicules tout-terrain avec une prédilection pour les Land Rover. Le fait d’évoluer dans ce domaine amène les frères Reul à s’intéresser aux épreuves tout-terrain et c’est tout naturellement qu’ils y participent, d’abord avec des véhicules préparés par leurs soins, et ensuite en construisant eux-mêmes leur prototype. Très vite, leurs excellents résultats mettent en lumière l’activité professionnelle qui bénéfice de cette exposition pour se développer et se diversifier. Aujourd’hui la société Reul Sport compte quatre départements, occupe une vingtaine de personnes, et distribue les marques Ineos, Polaris et Iveco.
Le Prototype Ultra4 – Une voiture de course incroyable
C’est pour assouvir sa passion des épreuves tout-terrain que Reul Sport a entrepris le développement du fameux proto Ultra4. Ce gros scarabée de 2 tonnes est un engin incroyable,
capable de s’aventurer sur tous les terrains, au pas sur les épreuves de franchissement ou à près de 200 km/h sur les pistes roulantes. Une machine tellement robuste et performante qu’elle ferait presque pâlir les protos du Dakar ! Mais cette histoire sera pour un prochain numéro dans lequel il sera question de son essai...
Essai Polaris RZR Turbo R – Le joujou extra En attendant ce prochain article, et en guise d’amuse-bouche, Antoine Reul m’a emmené faire un tour en Polaris SSV (Side by Side Vehicle), une sorte de buggy « civilisé ». Rappelons que Reul Sport distribue la gamme Polaris (Quads et SSV) qui va des modèles pour enfants aux versions professionnelles « Ranger » en passant par la gamme RZR loisir et compétition. Et c’est précisément à bord du Polaris RZR Turbo R que Luxgears a eu droit à son baptême du feu. Cette machine haute sur pattes dispose d’un habitacle ouvert où l’on est exposé aux éléments (à moins de prendre le pare-brise et les fermants optionnels) et dispose d’un moteur bicylindre 925 cm3 turbo de 180 ch accouplé à une transmission à variateur. Le tout repose sur des suspensions Fox réglables électriquement en 3 positions et accuse un peu moins d’une tonne sur la balance. Des spécifications inhabituelles et peu intimidantes à la vue de ce que votre serviteur teste régulièrement. L’habit ne fait pas le moine, un adage qui s’applique à merveille au RZR Turbo R qui m’a administré une droite fulgurante lors de cet essai, au point de me laisser KO ! Bluffé, estomaqué,
secoué, glacé, les qualificatifs me manquent pour décrire les sensations ressenties à bord du SSV Polaris... et dire que j’étais juste passager ! L’espace d’une vingtaine de minutes, Antoine m’a emmené dans les chemins de traverse aux alentours de sa concession à bord de cette folle machine. Capable de performances insondables, le RZR Turbo R accélère comme une fusée, absorbe les trous et les bosses des sentiers comme s’ils n’existaient pas et grimpe des pentes impressionnantes, et le plus fou c’est que, excepté le froid intense, le tout s’est déroulé dans un confort de suspension inouï. Ça passe littéralement partout !
Cet essai fut une véritable révélation, la découverte d’un nouveau type de plaisir automobile qui ne me donne qu’une envie, casser ma tirelire et m’offrir un SSV Polaris pour participer aux épreuves tout-terrain que RSO organise un peu partout en Europe... Ah, si j’étais riche !
Les activités de Reul Sport
Reul Sport - 4WD & SSV Specialist
Point de vente et service officiel INEOS et POLARIS - Garage indépendant Land Rover
Reul Pro
Point de vente et service officiel IVECO < 7,5 T et FIAT utilitaire
Reul Parts
Accessoires spécifiques pour Land Rover, Ineos et applications spéciales dans le domaine militaire RSO
Organisation d’événement 4x4 pour les sociétés (team building) et les enfants Informations sur reulsport.com
BMW Belux nous a fait tester sa nouvelle berline série 5 dans diverses motorisations. L’occasion rêvée de faire un comparatif objectif entre les versions thermiques et électriques sur une base commune.
Texte Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears. Cote Luxgears :
La Série 5 incarne la berline emblématique du prestigieux constructeur munichois, et pour la première fois de son histoire, elle se dévoile dans une version entièrement électrique. Récemment renouvelée, sa carrosserie présente une allure à la fois sobre et racée, caractérisée par des surfaces planes subtilement rehaussées d'arêtes vives. Ce design évoque inévitablement les créations audacieuses de Chris Bangle au tournant des années 2000.
Si l'extérieur conserve son classicisme légendaire, l'intérieur s'oriente résolument vers l'avenir en adoptant une atmosphère technologique novatrice. En témoignent la généreuse dalle numérique et le bandeau LED qui s'étend élégamment le long du tableau de bord jusqu'aux contre-portes. Outre ces avancées, la qualité des matériaux et leur exécution impeccable ne laissent place à aucune critique, créant un intérieur où il fait indéniablement bon être. À cela s'ajoute une position de conduite exemplaire et une ergonomie des commandes parfaitement étudiée. BMW a judicieusement conservé la fonction iDrive, offrant ainsi la possibilité de piloter physiquement le système d'infotainment en plus de l'écran tactile. Enfin, l'espace intérieur se distingue par son confort à toutes les places, et ce sans compromettre ni la hauteur du plancher ni le volume du coffre malgré l'électrification. Un véritable tour de force ! Nous avons pu tester deux motorisations thermiques (essence et diesel) et deux motorisations 100 % électriques (propulsion et transmission intégrale). Des versions qui s’adressent au secteur du leasing particulièrement apprécié des gestionnaires de flottes.
i5 eDrive40
Cette i5, en tant que modèle d'entrée de gamme électrique, offre une puissance de 340 ch provenant de son moteur arrière, rivalisant ainsi avec la 540i équipée du 6 cylindres en ligne 3.0 L. Son expérience de conduite, à la fois confortable, fluide et précise, est le fruit de sa suspension arrière pneumatique pilotée, de son freinage régénératif adaptatif et de sa direction communicative. Les sensations au volant se rapprochent de la finesse d'une version thermique, combinées à la facilité et à la douceur
caractéristiques du fonctionnement électrique. Des regrets ? L’absence du ronronnement du 6 cylindres en ligne et peut-être aussi une autonomie réelle limitée pour les longs trajets autoroutiers.
i5 M60 xDrive
De par sa puissance et ses performances, la M60 représente le haut de gamme actuel de la série 5. Grâce à sa transmission intégrale (un moteur sur chaque essieu), elle offre une motricité inébranlable, assurant des performances éclatantes et un sentiment de sécurité de tous les instants. Naturellement, elle est équipée de manière exhaustive, ce qui se reflète logiquement dans son prix de vente. Mais quelle auto !
« BMW nous a concocté une excellente berline capable de briller dans bien des domaines, et qui de ce fait constitue la parfaite berline du cadre supérieur. »
520i
En pénétrant dans la série 5 à moteur essence, on descend visuellement en standing car cette dernière ne dispose ni du bandeau led sur le tableau de bord ni des équipements des i5 testées en parallèle. L’impression sensorielle est du même acabit puisqu’en démarrant son moteur, les vibrations
de son 4 cylindres transitent inéluctablement dans l’habitacle et c’est d’autant plus perceptible en venant d’une version électrique. La conduite est, elle aussi, bien différente tant au niveau de la direction qui se révèle plus fine et légère, qu’au niveau de l’amortissement plus ferme car non piloté. Enfin, on observe que l’excellente boîte automatique ZF peine à égaler la douceur et la fluidité des versions électriques qui n'ont qu'une seule vitesse et un couple omniprésent.
520d
L’expérience à bord de la version diesel est similaire à son homologue thermique carburant au sans plomb. Les matériaux, les équipements et les sensations de conduite sont un véritable copiécollé si ce n’est que le côté sonore et vibratoire est davantage dégradé, logique me direz-vous ! Par contre, s’il y a un domaine où cette version diesel bat à plate couture toutes ses camarades, c’est bien celui de l’autonomie car, lorsque les versions électriques affichent valeureusement 400 km avec une batterie pleine, la 520d parade avec plus de 1 200 km réservoir plein... tout simplement imbattable !
Que conclure ?
BMW nous a concocté une excellente berline capable de briller dans bien des domaines, et qui de ce fait constitue la parfaite berline du cadre supérieur. Leur maîtrise de la technologie électrique ne se discute plus et, dans ce registre, la marque américaine bien connue peut trembler tant le niveau qualitatif lui est supérieur. Nous émettrons tout de même un regret quant à la pertinence du choix des versions thermiques de cet essai comparatif. En effet, prendre des moteurs 4 cylindres et des niveaux d’équipement de base face aux versions électriques telles que proposées n’est pas équitable. Pour bien faire, il aurait fallu partir sur les 540i et 540d à moteur 6 cylindres et à équipement équivalent et, dans ce cas, nos observations auraient certainement été moins tranchées. Enfin, pour les intéressés, la version Touring (break) de cette série 5 sera bientôt disponible dans toutes les motorisations, y compris les Plug-in hybrides qui restent au catalogue.
En ce début d’année, Mercedes Merbag nous a proposé de tester deux de ses modèles les plus exclusifs et les plus performants… Vous avez deviné ? En effet, il s’agit bien de produits frappés des 3 lettres magiques AMG.
Texte Antonio Da Palma Ferramacho #luxgears
Moteur 4 cylindres turbo essence + électrique
Cylindrée (cm3) 1991
Puissance (ch. / kW @ rpm) 680 / 500 @ 6750
Couple (Nm @ rpm) 1020 @ 2250
Batterie (kWh) 6
Boîte de vitesse automatique 9 rapports
Entraînement intégrale + autobloquant
0-100 km/h (s) 3,4
Vitesse Max (km/h) 280
Consommation (l/100 km) 6,9 (WLTP)
Emissions CO2 (g/km) 156
Poids (kg) 2165 (EU)
Prix de base (EUR) 134 350
Moteur V8 biturbo esence + électrique
Cylindrée (cm3) 3982
Puissance (ch. / kW @ rpm) 802 / 590 @ 5500
Couple (Nm @ rpm) 1430 @ 2500
Batterie (kWh) 11
Boîte de vitesse automatique 9 rapports
Entraînement intégrale + autobloquant
0-100 km/h (s) 3,3
Vitesse Max (km/h) 250
Consommation (l/100 km) 4,6 (WLTP)
Emissions CO2 (g/km) 104
Poids (kg) 2595 (EU)
Prix de base (EUR) 224 200
La nouvelle AMG C63 marque un tournant dans son histoire puisqu’elle délaisse son légendaire V8 au profit d’une motorisation hybride dérivée de la F1. Mais, ce faisant, elle perd sa signature sonore emblématique... Enquête !
En 15 ans de carrière, la C63 s’est érigée en véritable icône tant elle incarne la parfaite muscle car à l’européenne. Sa recette est simple : placer un bon gros V8 dans une carrosserie compacte pour des performances et une bande son de supercar. D’abord proposée en version 6.2 L atmosphérique dans sa première génération, son moteur V8 est passé à la suralimentation 4.0 L biturbo sur la suivante, chose qui avait déjà froissé les afficionados qui étaient passés outre vu les performances en hausse et le maintien de sa sonorité caverneuse. Avec cette troisième génération, c’est la révolution qui s’opère car l’adoption de la technologie hybride impose de remplacer son V8 par un « simple » 2.0 L 4 cylindres turbo et, fusse-t-il le plus puissant au monde, c’est ici que ça coince aux yeux des puristes. De fait, si la puissance et les performances continuent de progresser avec des valeurs incroyables de 680 ch / 1020 Nm et un 0-100 km/h en 3,3 secondes, la saveur n’est plus la même ! Pourquoi ? Simplement le son de son moteur, bien que superbement retravaillé, ne peut égaler les borborygmes du V8 et, pour certains, c’est juste inconcevable.
Pourtant, il faut bien reconnaître que les progrès sont nombreux : puissance, performances, motricité et comportement routier sont au top. Cela vaut aussi pour la qualité perçue de l’habitacle qui s’accompagne de la technologie impressionnante du système d’info-divertissement MBUX. Cela sans oublier son esthétique encore plus classe et agressive...
À son volant, on est littéralement subjugué par la force inépuisable de son moteur hybride qui s’accompagne d’un comportement routier de très haut niveau malgré une masse conséquente de 2,1 tonnes. Il faut dire que son châssis, équipé du DYNAMIC BODY CONTROL AMG, extrait la quintessence de la transmission intégrale 4Matic+ et des roues arrière directrices.
Au final, cette nouvelle C63 S E performance a presque tout pour elle... sauf le son et c’est finalement logique car, à l’image des F1 modernes, la technologie hybride y essuie la même critique ! Et de conclure qu’il faut savoir évoluer et vivre avec son temps...
La Classe S, le summum de l’élégance chez Mercedes, la voiture des chefs d’État et des têtes couronnées. Mais pourquoi donc une AMG S63 E Performance? Pour combler les attentes de ces clients assoiffés de performances !
Les caractéristiques techniques de cette S63 sont aussi improbables que son existence, jugez plutôt... avec 802 ch et 1430 Nm, c’est le moteur le plus puissant jamais testé par Luxgears, simplement stupéfiant ! Le célèbre V8 biturbo AMG, poussé à plus de 600 ch, est associé à une hybridation électrique apportant le surplus de couple et de puissance. Le résultat est éblouissant et ne peut être atteint que grâce à la synergie entre la transmission intégrale 4Matic+ et la boîte de vitesse 9G-Tronic qui orchestre cette puissance colossale entre les quatre roues. Un exploit qui se poursuit au niveau du châssis, démontrant un équilibre et une agilité remarquables malgré une masse imposante de 2,6 tonnes... Merci aux 4 roues directrices.
Mais une AMG S63 ne se limite pas aux performances et à la technique, car pour mériter l’appellation « S » de Sonder Klass, elle doit offrir une expérience exceptionnelle à ses occupants. Une promesse confirmée dès que l'on pénètre dans son habitacle somptueux, où des matériaux luxueux sont assemblés avec une précision parfaite, le tout dans un style contemporain et exclusif. Notre modèle était paré d'une finition carbone rouge, mariant élégamment des inserts en aluminium et une sellerie en cuir sur les sièges. Un écrin somptueux où chaque instant est un plaisir !
Que l'on soit au volant ou confortablement installé à l'arrière droit, où le siège peut adopter la position couchette pour profiter d'un petit massage bien au chaud, la conduite ou le simple fait d'être conduit sont tout aussi enthousiasmants que relaxants. Le confort et les performances cohabitent harmonieusement dans un univers de raffinement, que l'on soit derrière le volant ou en position couchée, prêt à piloter ou à rêver. Voici un véhicule véritablement unique, l'un des rares à offrir autant de plaisir au volant que confortablement allongé... ou comment rêver éveillé.
SMARTPHONE | REALME
En janvier, le constructeur Realme a fait le buzz en annonçant la création d'un smartphone en collaboration avec Rolex, une intox qui en a fait rêver plus d'un.
Texte David BailL'annonce avait de quoi surprendre, cette jeune marque de smartphone qui communique en janvier sa collaboration sur sa page X, avec la prestigieuse marque de montres de luxe. Nouvelle venue dans l'univers du smartphone, le constructeur chinois propose des téléphones abordables et s'est fait rapidement sa place sur le marché. Un fait qui a de quoi éveiller immédiatement les soupçons sur cette prétendue association avec l'horloger positionné sur un segment très luxe. En tout état de cause, il s'agissait d'un photomontage avec la photo d'une Rolex Oyster Perpetual et celle du futur smartphone ! Pour mener à bien ce projet, Realme a fait appel à Ollivier Saveo, un designer reconnu en matière de montres de luxe. Cet artisan d'art au titre de « Meilleur Ouvrier de France » catégorie Bijouterie – Métaux Précieux obtenu en 2000, a travaillé pendant quinze ans à la tête de divers groupes de Haute Horlogerie et Joaillerie. Au premier abord, ce modèle Realme 12 Pro édition spéciale évoque logiquement le cadran de la montre Oyster Perpetual dont il s'inspire. Le boitier arbore un revêtement à l'aspect cuir bleu foncé au dos, tandis que l'îlot avec ses trois capteurs reprend le fond bleu nacré du cadran de la célèbre montre. Un cercle doré prolongé de part et d'autre par une ligne centrale de la même teinte vient souligner l'ensemble. Le designer explique son travail sur cette face arrière : « Je voulais capturer la précision
des montres à travers des éléments au design classique ». Pour l'heure, la date de sortie n'a pas encore été communiquée, mais on peut imaginer que cet appareil aura tout de même du succès auprès des afficionados de la marque à la couronne.
Le
Le Consumer Electronics Show 2024 a été une fois de plus le cœur des grandes avant-premières technologiques et de l'innovation. En voici quelques morceaux de choix.
Texte Dean BoydLe Space-Hub de Honda fait partie, avec le Saloon, des deux concepts de véhicules de la Série 0 présentés en première mondiale lors du CES. Ils signent l'engagement de Honda pour les véhicules électriques de nouvelle génération. Une nouvelle approche construite autour de cinq valeurs fondamentales : un design évoquant la résonance, la sécurité et la tranquillité d'esprit, l'espace intérieur augmenté par l'internet des objets et les technologies connectées, la joie de conduire grâce à la symbiose entre conducteur et véhicule, les performances électriques.
L'intelligence artificielle (IA) et la robotique ont été les vedettes de ce CES, s'immisçant de manière omniprésente dans les produits présentés. Amazon a introduit de nouvelles expériences Alexa propulsées par l'IA générative. LG a dévoilé un robot domestique intelligent capable de marcher et de reconnaître les utilisateurs. Présente dans de multiples solutions, l'IA souligne son rôle croissant dans la transformation technologique actuelle. Il est à noter que le terme 'IA générative' était peu fréquemment employé. La technologie liée à la santé maintient son essor au CES, mettant particulièrement l'accent cette année sur la prévention et le diagnostic précoce. Withings a présenté le BeamO, un appareil connecté capable de réaliser un check-up complet de vos paramètres vitaux à domicile avant de consulter un médecin. L'industrie automobile a, quant à elle, de nouveau captivé l'attention lors du CES 2024, mettant en avant de manière significative les véhicules électriques et autonomes. Honda a présenté sa série 0 de véhicules électriques, avec deux modèles concept. Ces avancées technologiques continuent de remodeler notre vie quotidienne et nos interactions sociales.
Le BeamO de Withings permet une analyse complète de plusieurs indicateurs de santé : température corporelle, électrocardiogramme, mesure du taux d’oxygène dans le sang, stéthoscope numérique pour écouter les sons du cœur et des poumons. De quoi établir un check-up complet avant d'aller chez votre médecin.
Le robot LG est capable de se déplacer de manière autonome dans la maison. Cet agent d'IA se connecte et contrôle les appareils électroménagers intelligents de la marque. Il peut aussi surveiller la maison pendant votre absence ou vous assister en vous rappelant vos tâches quotidiennes.
Spécialiste du vélo électrique, Urtopia a présenté le Carbon 1 Pro qui embarque ChatGPT pour vous accompagner sur le trajet.
Le premier vol en wingsuit électrifié a été réalisé grâce une propulsion électrique conçu par BMW i et son agence Designworks.
Texte Dean BoydLe saut depuis un hélicoptère, le vol avec la technologie BMW eDrive, l'atterrissage avec un parachute... Le projet Electrified Wingsuit by BMW i a été déclenché par le rêve de Peter Salzmann à pouvoir un jour voler comme un oiseau. Cet Autrichien de 33 ans est instructeur de plongée et a entre-temps fait du base jumping et du parachutisme son métier. Outre l'entraînement au parachutisme et le vol en wingsuit, il est aussi cascadeur et fait des apparitions dans des spectacles. Les parachutistes en wingsuit peuvent atteindre des vitesses de plus de 100 km/h. L'objectif du système de propulsion électrique est d'augmenter les performances de la combinaison afin d'obtenir un meilleur vol plané constant, ce qui permet de parcourir de plus longues distances. Dès l'activation, explique Salzmann, le pilote reçoit une accélération immédiate, ce qui lui permet de voler à des vitesses supérieures à 300 km/h. À l’origine, Peter Salzmann avait prévu de faire ce saut en Corée au printemps 2020. Mais le déclenchement de la pandémie de COVID 19 a mis un terme à ses projets de première mondiale dans ce pays. Par la suite, pour le premier vol avec la combinaison électrifiée de BMW i, Salzmann a été transporté par hélicoptère avec deux autres pilotes en wingsuit au-dessus des sommets montagneux de son pays d'origine, l'Autriche. Immédiatement après avoir sauté d'une altitude de 3 000 mètres, les trois pilotes ont volé en formation en direction du massif montagneux surnommé les “Trois Frères”. Grâce à la propulsion électrique, Salzmann a accéléré plus rapidement que ses collègues et a pu traverser le pic en vol raide, tandis que les deux autres pilotes ont dû contourner la montagne en vol plané. Après ce premier test réussi, Peter Salzmann et les experts de BMW i and Designworks ont poursuivi leurs
travaux de développement sur la première combinaison à ailes à propulsion électrique au monde. L'Autrichien est fermement convaincu que la technologie de la propulsion électrique façonnera l'avenir, non seulement sur la route mais aussi dans les airs. Pour lui, le projet de combinaison ailée électrifiée de BMW i démontre parfaitement que des possibilités jusqu'alors insoupçonnées peuvent devenir réalité grâce à la mobilité électrique.
Un vent glacé venant des Alpes lui souffle au visage, Peter Salzmann sourit malgré tout : le moment que le pilote autrichien de wingsuit attend depuis si longtemps est enfin arrivé ! Celui de sauter dans une wingsuit qui, grâce à une propulsion électrique, lui permettra de voler au-dessus des sommets des Trois Frères.
« Si Dieu ne voulait pas qu’on les tonde, pourquoi en a-t-il fait des brebis? »
Calvera, Les Sept Mercenaires
Le récit américain repose pour l’essentiel sur les productions d’Hollywood qui renvoient à des symboles universels et un imaginaire subtil influençant les masses depuis leur plus jeune âge. Des princesses fragiles mais volontaires de Disney aux héros victorieux face à l’adversité, Hollywood est maître incontesté de la production de narratifs à destination du plus grand nombre. La dernière histoire, celle de ces derniers mois, concerne la bourse et les plus importantes entreprises américaines surnommées à présent les Magnificent Seven. La combinaison de héros salvateurs, la symbolique du chiffre sept, et donc la création du monde qui renvoie à Dieu, produisent un cocktail explosif. Cette surenchère narrative propulse les valorisations boursières des Magnificent Seven vers des sommets qui dépassent l’entendement. Explications.
Texte David FurcajgLe chiffre 7, comme chacun sait, renvoie à de nombreuses représentations notamment dans la culture et les religions, associé à des pouvoirs magiques ou symbolisant encore la perfection et l’harmonie. Mais, retenons la toute première incarnation du chiffre 7, celle de la Bible : Dieu créa le monde en 7 jours, du moins, la terre et les cieux en 6 jours et se reposa le septième. Dans le domaine du narratif outre-Atlantique, on ne se repose jamais semble-t-il car il subsiste toujours une histoire qui suscite l’espoir, le renouveau, et surtout la richesse. À la fin des années 1990, tout un chacun s’imaginait qu’en investissant dans les valeurs internet sur les marchés boursiers, il pourrait alors cesser de travailler. De même, dans les années qui précèdent la crise des valeurs immobilières en 2008, de nombreux ménages américains, même modestes, s’imaginaient qu’en cumulant des actifs immobiliers, ils pourraient écourter leur labeur et prendre leur retraite de manière précoce. Aussi, des récits véhiculés par les médias ou les analystes boursiers précèdent systématiquement la formation des bulles boursières.
L’Amérique, experte dans la construction de narratifs à portée universelle, repose d’ailleurs sur une industrie de production de récits destinés aux masses qui s’appelle Hollywood. Qui ne connaît pas Blanche-Neige et les sept nains ? Blanche-Neige, innocente et pure, entourée des sept nains, qui travaillent dans la mine ou la caverne, symbolisant d’ailleurs le coeur. Récemment, les plus importantes compagnies américaines en matière de capitalisation boursière ont été baptisées The Magnificent Seven ou Les sept mercenaires Microsoft, NVIDIA, Tesla, Meta, Apple, Alphabet et Amazon, comparables aux héros du film, qui au péril de leur vie, sauvent un village terrorisé par une bande de pillards. Depuis 2023, un nouveau récit se répand sur la planète boursière et relève de la révolution technologique, du renouveau et de la création, qui par analogie rappelle à bien des égards, la Bible, et plus particulièrement la Genèse.
Certes, la révolution industrielle dont nous sommes témoins repose sur des innovations technologiques de rupture telles que l’intelligence artificielle, la réalité augmentée, la robotique ou encore le Cloud Computing. Et, selon l’économiste de l’innovation, Schumpeter, nous mènerait vers un sentier de croissance de long terme. Cependant, cela justifie-t-il que les valorisations des Magnificent Seven portées par une bulle narrative s’élèvent à 12 000 milliards de dollars, en janvier 2024, contre 6 000 milliards à la mi-2023 ? À titre de comparaison, la valorisation actuelle de ces 7 compagnies représente 3 fois la valeur du PIB allemand (4 000 milliards de dollars) ou près de la moitié du PIB américain (25 000 milliards de dollars) ou encore 30% de l’indice boursier S&P500.
Sans nier la révolution technologique dont nous sommes témoins, avec certaines entreprises phares qui participent activement à celleci, les bulles se construisent sur la base d’un récit qui pousse les investisseurs à une frénésie consumériste boursière : acheter impérativement les titres « hype » de peur de rater une opportunité. C’est ce que relève d’ailleurs l’acronyme FOMO, « fear of missing out » ou la peur de passer à côté de quelque chose, dans le cas présent un gain éventuel. Une boucle réflexive se forme alors : l’investisseur observe les cours de bourse monter, il participe alors en achetant pour éviter un coût d’opportunité, et, son achat alimente à son tour la progression des cours qui mène vers de nouveaux sommets qui influencent encore d’autres observateurs. C’est ainsi que naissent les bulles : à partir d’un récit et d’une boucle réflexive. La dernière analogie, qui nomme les sept plus importantes entreprises américaines, Les sept mercenaires repose sur un cocktail explosif combinant des héros courageux, le chiffre sept et la création, donc la Bible et Dieu.
En matière de séduction des masses, il faudra néanmoins se rappeler le Joueur de flûte de Hamelin, qui attire par la musique douce de son pipeau les rats de la ville à la rivière pour qu’ils se noient. In fine, le petit porteur se fait toujours tondre, comme le suggère Calvera, le brigand du film Les Sept Mercenaires : pourquoi Dieu aurait-il créé des brebis sinon ?
David Furcajg pour HighWave Capital dfurcajg@highwavecapital.com
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limousine d’Europe, un autocar Setra pouvant accueillir jusqu’à 21 passagers, sont soigneusement conçues pour offrir un niveau de raffinement, d’ergonomie et de confort inégalés.
C'est sans doute le plus grand eco-resort qui va voir le jour dans le Golf d'Aqaba, entre la péninsule du Sinaï et l'Arabie saoudite.
Texte Dean BoydZardun est un projet d'écotourisme qui verra le jour dans NEOM, la nouvelle région durable qui abritera une ville futuriste dans le NordOuest du royaume d'Arabie saoudite, s'étendant sur 170 km entre la mer Rouge et des montagnes culminant à plus de 2 500 m, à proximité de la Jordanie, de l'Égypte et d'Israël.
Un sanctuaire conçu pour une cohabitation harmonieuse entre le luxe contemporain, la nature et la vie sauvage, s'étendant des montagnes majestueuses jusqu'à la mer, qui offrira une expérience totalement immersive. Cette destination unique est la dernière d'une série d'actifs côtiers qui font partie du développement continu de la région NEOM. Ce complexe couvrant une superficie impressionnante de quatre kilomètres carrés, accueillera quatre bâtiments ultra-luxueux, qui se fondront harmonieusement dans le paysage environnant. Destiné à redéfinir le luxe dans un contexte environnemental, Zardun a pour objectif d'offrir une expérience d'écotourisme haut de gamme à des clients exigeants. Le site comprendra trois hôtels de charme distincts et luxueux, offrant au total 100 chambres et suites, toutes inspirées par la vision d'un avenir plus durable au sein de cet environnement récemment restauré. Chaque hôtel aura un thème différent afin que les clients puissent profiter d'un éventail d'expériences offrant une vue imprenable sur la vallée et sur la mer.
Les visiteurs pourront profiter de multiples activités : des randonnées, du VTT, de l'escalade et une variété d'autres sports et loisirs, dont l'observation des étoiles, la méditation et le yoga. En outre, ils seront invités à participer à des programmes éducatifs et de terrain sur la protection de la nature, la conservation et le ré-ensauvagement.
La stratégie de développement durable de Zardun englobe tous les aspects de la gestion de l'environnement et comprendra la création d'une série d'oasis pour soutenir divers habitats. Ces sources d'eau vivifiantes faciliteront la réintroduction et l'entretien d'animaux, d'arbres et d'espèces végétales indigènes. Le long de sa côte, Zardun soutiendra un écosystème dynamique, y compris la conservation des récifs coralliens et d'autres formes de vie marine dans le golfe d'Aqaba, soulignant l'engagement continu de NEOM en faveur de la préservation de l'environnement.
Dernier actif annoncé par NEOM, Zardun rejoint Leyja, Epicon, Siranna, Utamo, Norlana et Aquellum en tant que destinations touristiques durables dans le golfe d'Aqaba, toutes partageant l'engagement de NEOM en faveur du progrès durable.
Un acteur incontournable de la place financière luxembourgeoise
AXA Wealth Europe est une entité luxembourgeoise adossée à la 1ère marque mondiale de l’assurance.
En 2023, « Décideurs Magazine » a distingué AXA Wealth Europe parmi les 4 acteurs « Incontournables » de la catégorie « Assureurs Vie Luxembourg » qui compte 26 sociétés participantes. Une récompense obtenue pour la 4ème année consécutive.
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Le luxe déferle sur les pistes, les grandes marques haut de gamme sortent des collections ski qui mêlent élégance décontractée et fonctionnalité ultime. Le plus souvent composées de modèles de prêt-à-porter, d’articles de maroquinerie, de souliers et d’accessoires.
Chez Vuitton, le vestiaire ski est inspiré des lignes graphiques éthérées des glaciers et des paysages enneigés.
interviewé des conférenciers sportifs de la société Sportsvision à Luxembourg pour savoir comment ils se préparaient pour cet événement mondial.
Interview Lotfi KhalfatLe point de vue de Mathilde Pétriaux, gardienne de l'équipe de France féminine de hockey sur gazon
Comment abordez-vous votre préparation aux JO ?
C'est la compétition la plus importante de ma carrière. Je l'aborde avec énormement de serieux et de rigueur. J'ai mis ma vie entre parenthèses, mettant de côté mes études et une grande partie de ma vie professionnelle pour préparer cet évènement incroyable. J'ai hâte d'y être et de montrer que le hockey français a sa place aux Jeux Olympiques !
Pensez-vous que, pour des athlètes français, la préparation pour des JO en France soit différente de JO dans un autre pays?
Chaque pays a ses méthodes de préparation. Nous dans le hockey, nous nous entrainons énormement pour cette échéance, nous sommes ensemble avec l'équipe de France 3 jours par semaine toutes les semaines, et plus de 100 jours de l'année. Le fait que ce soit des JO à la maison nous aide beaucoup dans la préparation, avec l'accès à une structure d'entraînement professionnelle conçue spécialement pour les Jeux, également des aides de l'État pour nous permettre de nous entraîner au plus haut niveau et d'être dans les meilleures conditions. Je pense que si les Jeux Olympiques avaient été ailleurs qu'en France nous n'aurions pas eu les aides et le cadre d'entraînement que nous avons aujourd'hui. C'est une réelle chance.
Blaise Rogeau, attaquant de l'équipe de France de hockey sur gazon
Comment abordez-vous cette préparation aux JO ?
En réalité nous sommes dans la phase terminale de la préparation. Depuis septembre, nous avons effectué un très gros travail physique qui nous donnera une très bonne base pour toute la préparation. Nous allons maintenant enchaîner les matchs de préparation et un travail plus technique pour être le plus prêts possible. Nous avons la chance de pouvoir nous entraîner sur le terrain olympique à partir de mars pour prendre nos marques et se sentir à la maison. Nous sentons l’effervescence monter et l’événement se rapprocher. Comme toute compétition, il y a la pression du résultat mais surtout en amont la pression de la sélection. Actuellement, nous sommes 25 joueurs, seulement 16 seront sélectionnés pour la compétition.
Pensez-vous que pour des athlètes français, la préparation pour des JO en France soit différente de JO dans un autre pays?
J’imagine que, pour des athlètes ayant déjà participé à des JO, le fait qu’ils soient en France doit rajouter de la motivation dans la préparation, surtout après l’édition sans public à Tokyo. Mais le hockey français n’a pas eu la chance de participer à d'autres JO depuis très longtemps et c’est donc la première préparation olympique. Mais nous sentons déjà le soutien du hockey français et petit à petit la ferveur du public français qui monte.
Le fait de participer à des JO à domicile, est-ce une pression ou une motivation ?
C'est une grande motivation. Nous n'avons rien à perdre mais au contraire tout à prouver lors de cette compétition. On sent une énergie très positive dans le groupe.
À quelques mois de l’ouverture des JO, que pensez-vous de leur organisation ?
Avec notre collectif la préparation avance très bien, nous progressons à chaque entraînement, à chaque match amical. En ce qui concerne l'organisation des Jeux à la maison, ça va être un évènement incroyable. De nombreuses choses sont mises en place pour mettre les athlètes dans les meilleures conditions, afin que les athlètes francais ramènent des médailles. Je sais que ces Jeux seront une réussite.
Le fait de participer à des JO à domicile, est-ce une pression ou une motivation ? C'est une pression supplémentaire mais qui se transforme en motivation justement pour être capable de gérer cette pression et être le plus performant possible. Pour chaque hockeyeur français, ce seront les premiers JO donc forcément un peu d’appréhension qui sera j’espère effacée rapidement grâce au soutien du public français.
À quelques mois de l’ouverture des JO, que pensez-vous de leur organisation ? La cérémonie ou les différents sites de compétition promettent des JO dans un cadre exceptionnel. Le Grand Palais, le Champ de Mars, Versailles sont des lieux emblématiques de la culture française, y organiser la plus grande
compétition sportive, ça s’annonce historique et magnifique. Les sites sont presque prêts; concernant le hockey, nous allons nous entraîner à partir de mars sur le stade olympique et avons hâte de nous imprégner de l’engouement de la ville.
Romain Barnier, entraîneur de champions de natation et de Water polo
Comment abordez-vous votre préparation aux JO ?
Dans la perspective des Jeux Olympiques, j'adopte résolument une approche axée sur la maîtrise des paramètres dynamiques inhérents à cette compétition si singulière. Et à moins de 200 jours de la cérémonie d'ouverture, les concepts clés qui sous-tendent la préparation sont l'agilité et l'anticipation de la formation de mécanismes d'écueil, tout en étant capables de composer avec les nuances opérationnelles de la dernière ligne droite olympique.
Dans cette perspective, je m'efforce de transcender les principes généraux et de m'immerger dans le fonctionnement exceptionnel des Jeux, érigeant comme impératif stratégique et quotidien la maîtrise du cocktail entre exigence et bienveillance. C'est le moment où les messages les plus forts adressés aux athlètes sont susceptibles d'être acceptés avec une efficacité accrue.
Enfin, je travaille sur ma capacité à accroître mon capital de détermination face à la défaite, car ce sera mon filet de protection une fois l'événement débutant.
Pensez-vous que, pour des athlètes français, la préparation pour des JO en France soit différente de JO dans un autre pays?
Oui, incontestablement. La proximité géographique et culturelle avec le lieu des Jeux Olympiques accroît le risque que la motivation intrinsèque des athlètes soit subordonnée aux enjeux et aux attentes externes, bien plus nombreux. Même les champions les plus accomplis, généralement imperméables à ces influences, pourraient se trouver exposés à cette réalité. Ce constat constitue une préoccupation centrale pour l'Agence nationale du Sport, qui supervise l'ensemble des entraîneurs olympiques, consciente des défis spécifiques liés à la compétition à domicile.
Le fait de participer à des JO à domicile, est-ce une pression ou une motivation ?
Dominique Monami, ancienne étoile du tennis belge et médaillée Olympique au JO de Sydney en 2000
Comment vous étiez-vous préparée pour vos JO ?
Comme je jouais au tennis, les JO étaient pour moi un objectif à court terme et sur un an. Je les ai préparés en simple et en double.
Tout d’abord bien choisir les tournois pour se qualifier et ensuite voir comment je pouvais arriver à mon pic tennistique à ce moment-là.
En simple, cela dépendait uniquement de moi mais en double, il était important de bien s’aligner sur les attentes, les choix de tournois, et surtout faire en sorte que nous soyons toutes les deux en harmonie (gestion du stress)
Nous avons joué à Sydney JO de 2000 et sommes aussi arrivées 10 jours à l’avance pour le décalage horaire. Nous restions au village mais faisions notre préparation habituelle sans changer nos habitudes malgré un contexte très différent des tournois classiques (on est toujours à l’hôtel)
Pensez-vous que, pour des athlètes français, la préparation pour des JO en France soit différente de JO dans un autre pays?
« JE PENSE QUE SI LES JEUX OLYMPIQUES AVAIENT ÉTÉS AILLEURS QU'EN FRANCE NOUS N'AURIONS PAS EU LES AIDES ET LE CADRE D'ENTRAÎNEMENT QUE NOUS AVONS AUJOURD'HUI »
C'est indubitablement une source de motivation, car remporter une médaille sur son propre sol demeurerait une expérience incommensurablement gratifiante. La ferveur du public local, l'union avec la patrie et la possibilité de laisser une empreinte indélébile dans l'histoire sportive nationale sont des facteurs qui amplifient positivement la motivation des athlètes.
À quelques mois de l’ouverture des JO, que pensez-vous de leur organisation ?
Je suis confiant quant à la réussite de l'organisation des Jeux Olympiques, malgré les défis liés au contexte mondial actuel, qu'il s'agisse des aspects économiques, météorologiques ou sanitaires. Le travail acharné des athlètes, déployant sueur, sacrifice et dévouement pendant quatre années, mérite une réponse organisationnelle à la hauteur de leurs efforts. Même si j’imagine qu'en coulisses, ce doit être le rush absolu.
Comme je suis belge, je ne sais pas quelle est la préparation dans les autres pays mais je peux m’imaginer que c’est similaire.
Le fait de participer à des JO à domicile, est-ce une pression ou une motivation ?
Jouer dans son pays est une arme à double tranchant: pour certains cela peut être un frein et un gros stress, et pour d’autres une grosse motivation et stimulus positif. Perso je trouve cela génial car vous jouez devant votre public et ça donne énormément d’énergie positive
À quelques mois de l’ouverture des JO, que pensez-vous de leur organisation ?
L’organisation est top et ce sera des JO différents rien que par la cérémonie d’ouverture. Ça va être magique. Ensuite, les JO viennent vers les gens avec les sports « URBAN » qui seront dans la ville et puis le beach-volley au pied de la Tour Eiffel c’est juste incroyable. Ils sont déjà prêts et plus en avance que les autres JO déjà passés donc je pense que ce sera nickel!
Depuis ses débuts au cinéma, le plus célèbre des agents secrets n'a eu de cesse de faire voyager les spectateurs dans de fabuleux décors à travers le monde. C'est ce que propose de nous faire revivre le livre James Bond Destinations publié chez Assouline.
Texte David BailLorsque James Bond a sauvé le monde pour la première fois sur grand écran, dans Dr. No en 1962, il établissait une norme cinématographique : 007 serait à jamais un agent secret itinérant. Depuis ces plages de sable sucré, les films suivants ont emmené l'espion dans une multitude de lieux autour du globe, des monastères de Meteora aux palais vénitiens baroques, en passant par les palais de marbre de l'Inde et les temples de l'Égypte ancienne. Alors que d'autres productions s'appuient sur des studios, les films de James Bond ont été tournés dans plus d'une centaine de lieux réels au cours des soixante dernières années. L'ouvrage James Bond Destinations, édité chez Assouline, embarque les lecteurs dans de nombreux lieux emblématiques de la franchise qui figurent dans les itinéraires internationaux de Bond, qui font partie de la jet set. Chaque chapitre est rempli d'anecdotes et de scènes mémorables. Pensez à Ursula Andress émergeant des vagues jamaïcaines, à Daniel Craig dans une course-poursuite à grande vitesse dans les rues de Rome, et à Roger Moore affrontant son ennemi au sommet d'un téléphérique du Pain de Sucre à Rio. Dès les débuts, les cinéphiles ont été envoûtés, en particulier entre le début et le milieu des années 1960, lorsque les voyages internationaux étaient relativement rares. Sur le grand écran, Bond a incité les spectateurs à rêver de vacances glamour et excitantes et a établi la franchise en tant que concierge de confiance. Barbara Broccoli, la fille du premier producteur de Bond, Albert “Cubby” Broccoli, explique que son père “voulait sortir les gens de leur vie et les transporter dans une aventure vers quelque chose de magique”. « Il faut trouver des endroits qui n'ont pas été vus, ou penser à faire quelque chose de spectaculaire dans un lieu connu, comme nous l'avons fait avec la poursuite à travers Rome dans Spectre en 2015 », explique le producteur Michael G. Wilson. « La scène a nécessité des centaines de bloqueurs sur deux miles de route principale pour s'assurer qu'aucun spectateur n'entrait dans le plan » , remarque le producteur associé Gregg Wilson. Pour Casino Royale, le Grand Canal de Venise a été partiellement fermé pour la première fois en trois cents
ans, ce qui a permis à Bond, alors interprété par Daniel Craig, de remonter le canal à bord d'un yacht sans la présence d'une foule de spectateurs. « Ces destinations ne sont pas seulement des décors, ou même des décors qui informent simplement les personnages. Dans nos films, ce sont des personnages. » expliquent Michael G. Wilson et Barbara Broccoli, les producteurs de 007.
L'auteur, Daniel Pembrey, est journaliste. Il a contribué à ArchitecturalDigest, The Telegraph, Condé Nast Traveller, The Independent et au Financial Times. Fan inconditionnel de 007 et collaborateur éditorial fréquent d'EON, la société de production de la franchise cinématographique James Bond, Pembrey vit juste en face de King's Road, de l'appartement fictif de Bond à Chelsea, à Londres.
« Ces destinations ne sont pas seulement des décors, ni même des décors qui informent simplement les personnages. Dans nos films, ce sont des personnages. »- Michael G. Wilson et Barbara Broccoli, les producteurs de 007
Ci-dessus :
La Lotus Esprit revient, avec Moore, dans 'Rien que pour vos yeux', cette fois équipée pour transporter des skis jusqu'à la station d'hiver de Cortina d'Ampezzo, en Italie, historiquement populaire auprès de la noblesse européenne.
Photo : Keith Hamshere; FOR YOUR EYES ONLY © 1981 Danjaq, LLC and Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. All Rights Reserved.
Ci-contre :
Les immenses colonnes du complexe du temple de Karnak à Louxor préfigurent le moment où Roger Moore et Barbara Bach affronteront le géant Jaws (Richard Kiel), dans 'L'Espion qui m'aimait'.
Photo : Bob Penn; THE SPY WHO LOVED ME © 1977 Danjaq, LLC and Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. All Rights Reserved.
Ci-contre :
La basilique d'Istanbul dans 'Bons Baisers de Russie'. Daniela Bianchi a été choisie après une longue recherche internationale de l'actrice idéale pour le rôle de Romanova.
Photo : Ray Hearne; FROM RUSSIA WITH LOVE © 1963 Danjaq, LLC and Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. All Rights Reserved.
HORLOGERIE | FORMULE 1
C'est l'apanage de la F1, un sport où les pilotes peuvent être dotés de montres d'une valeur variable en fonction de leurs partenariats. Voici un aperçu de quelques-uns des grands gagnants.
Lewis Hamilton et Georges Russel, les deux pilotes Mercedes AMG Petronas, portent la nouvelle montre d'aviateur Performance Chronographe 41 AMG d'IWC. Lancés à l'occasion du dernier Grand-Prix de Las Vegas, ces deux modèles avec boîtier en titane ou Ceratanium (ce matériau développé par IWC combine la légèreté et l'intégrité structurelle du titane avec une dureté et une résistance aux rayures similaires à celles de la céramique), sont dotés d'échelles tachymétriques, permettant de mesurer la vitesse moyenne en fonction de la distance parcourue : calibre manufacture 69385 IWC, remontage automatique, 46 heures de réserve de marche, diamètre 41 mm, bracelet en caoutchouc ou acier, fond transparent en verre saphir, étanche à 10 bar.
Les veinards, Carlos Sainz et Charles Leclerc, ont la chance d'être chez Ferrari, un partenaire de Richard Mille. La RM UP-01 Ferrari rompt avec les codes stylistiques de la Maison, mais fidèle à son identité et à son esprit, Richard Mille repousse une nouvelle fois les limites du possible avec ce modèle ultraplat de seulement 1,75 millimètres d'épaisseur, qui a nécessité plusieurs années de travail, des dizaines de prototypes et de plus de 6 000 heures de développement et de tests en laboratoire. Relever ce défi excluait un mouvement traditionnel avec des rouages et des aiguilles superposés. RM a donc réparti ce qui ne pouvait être empilé sur une plus grande surface en créant une symbiose parfaite entre le mouvement et le boîtier, chacun assurant la rigidité nécessaire à l'autre. Le mouvement RMUP-01 à remontage manuel avec heures, minutes et sélecteur de fonctions - capable de résister à des accélérations de plus de 5 000 g - affiche ainsi une épaisseur de 1,18 millimètre, un poids de 2,87 grammes et une réserve de marche de 45 heures. Le boîtier est en titane pour assurer sa solidité. Poids : 2,87 g, réserve de marche de 45 heures, étanche à 10 mètres.
Créée pour rendre hommage au talent de Max Verstappen, le pilote Red Bull racing, cette TAG Heuer Monaco Chronograph bleue se distingue par son cadran squeletté et ses détails, tels que le numéro 1 de la date qui s'affiche en rouge et le fond de boîtier qui porte la mention « One of one » au-dessus de la fenêtre en verre saphir. Un clin d’œil au fait que cette montre est fabriquée exclusivement pour le pilote numéro un de la F1. Son coéquipier Sergio Pérez a également droit à sa version, un modèle avec cadran squeletté noir et boîtier en titane DLC sablé. Les initiales de Sergio, « SP », sont gravées sur le fond de boîtier en verre saphir, sous la silhouette de l’emblématique circuit automobile de Monaco ainsi que la date du 29.05.22 qui commémore sa victoire.
Les pilotes Aston Martin Cognizant F1 team, Lance Stroll et Fernando Alonso, portent les montres Girard-Perregaux Laureato Absolute Chronograph Aston Martin F1 Edition. Naturellement, la montre est en carbone avec un cadran vert et un bracelet vert, la couleur British Racing Green dont l'origine remonte à la Gordon Bennett Cup. Une course disputée en France en 1900, où chaque pays s'est vu attribuer une couleur. Son boîtier révolutionnaire de 44 mm se compose de poudre de titane et d’éléments de carbone issus de deux monoplaces de F1 qui ont couru la saison 2021. Par le biais d’un procédé de fabrication high-tech, les différents composants sont réunis et mélangés avec une résine teintée, le résultat est un matériau qui offre une résistance supérieure à celle de l’acier.
Les deux pilotes Alpine ont à leur poignet une BR 05 Chrono, gravée à leur nom et à leur numéro. « Cette année, la BR 05 Chrono A523 vient compléter la série des garde-temps Alpine, en reprenant subtilement son code couleur, tout en répondant parfaitement au cahier des charges des pilotes de l’écurie. Au-delà du style et des couleurs, nous concevons avant tout un outil au service du pilote, un allié de chaque instant » explique Bruno Belamich, directeur de la création et co-fondateur de Bell & Ross. « Le choix du mouvement chrono répond aux besoins de la Team Alpine, en mesurant évidemment la vitesse et donc les performances sportives. L’identité de la marque Alpine est conservée au travers du code couleur et du logo ».
En 2017, Richard Mille a collaboré avec McLaren pour concevoir la RM 50-03, le chronographe mécanique le plus léger au monde, en associant recherche de pointe sur le graphène et ingénierie de précision. Mouvement tourbillon à remontage manuel avec heures, minutes, fonction chronographe à rattrapante, totaliseur 30 minutes, indicateurs de réserve de marche, de couple et de fonctions. Pesant moins de 40 grammes bracelet compris, elle était, à la date de son lancement, le chronographe mécanique le plus léger jamais proposé. Cette performance a été rendue possible par l’utilisation de matériaux high tech utilisés dans la F1, le titane, le carbone TPT, ainsi qu'un matériau totalement inédit dans l’univers de l’horlogerie : le Graph TPTTM, plus communément appelé graphène, un nanomatériau révolutionnaire six fois plus léger que l’acier mais 200 fois plus résistant. Les pilotes Lando Norris et Oscar Piastri ont la chance de pouvoir porter ces bijoux à plusieurs centaines de milliers d'euros.
CHARLIZE THERON NAVITIMER FOR THE JOURNEY
"I
l meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. Il meurt lentement (...) celui qui ne change jamais de repère, ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements ou qui ne parle jamais à un inconnu. Il meurt lentement celui qui évite la passion et son tourbillon d’émotions, celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés. Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves...". Certains d'entre vous auront reconnu le sublime texte de l'écrivain brésilienne Martha Medeiros (attribué à tort à Pablo Neruda) qui, au travers de ses mots si bien maîtrisés, nous invite à vivre, tout bonnement. C'est ainsi que sous sa plume inspirée, elle nous partage toutes les clés qui sont, selon elle, des pourvoyeurs du bonheur. Le voyage, qui est notamment - et non sans dessein - l'un des sujets de ce numéro. Les risques, qu'il faut saisir, à l'image de ces exploratrices Annie Londonderry et Jessica Watson, que nous présentons. La passion qui doit s'embrasser, sous toutes les formes qu'elles soient. Les personnalités que nous illustrons dans cette édition, chefs cuisinier, maître parfumeur, artistes, sont tous animés par ce sentiment, d'une mesure si puissante et limpide à la fois qu'ils en ont fait leur métier et leur destin. Il faut du changement, de l'émotion, de l'art aussi, oui il faut de la vie. Ce magazine est au fond une invitation à toutes ces petites clés du bonheur. Alors bonne lecture à vous et surtout, vivez !
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p. 34 Bons baisers de Bruges
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p. 24 Quand beauté rime avec gourmandise
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p. 58 L'art au féminin
p. 62 Blanche comme neige
p. 64 Chopard sous toutes les coutures
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p. 69 L'heure écarlate
Destination Amérique latine p. 42 Escapades gourmandes
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Les créations olfactives de Matière Première viennent bousculer les codes de la parfumerie.
Cette jeune Maison incarne l'excellence et l'innovation, tout en se recentrant sur l’essentiel : la matière première justement. Rencontre avec Aurélien Guichard, son maître parfumeur.
Interview Anne CiancanelliQue diriez-vous de porter un parfum qui soit immédiatement reconnaissable à son odeur ? Sans avoir à partir dans une quête d’une texture pour savoir quelle note se cache derrière l’autre. Qu'un parfum à la rose donne l’impression que vous vous baladez avec un énorme bouquet de roses. Que celui à la vanille semble vous avoir baigné dans cet arôme. Qu'une création à la fleur d’oranger paraisse vous avoir imprégné tout le corps de cette eau florale, comme si vous veniez de partir au Maroc. Et le tout sans excès, juste dans le bon équilibre d’une légèreté en trompe-l’oeil. C’est le parti pris de cette jeune maison qui, pour chacun de ses parfums, révèle la douce puissance d’une texture, avec un ingrédient naturel central utilisé en dosage extrême. Et le sublime dans tout cela, c’est que ça touche à la mémoire, à l’affectif, vous rappelant peut-être le dernier voyage que vous avez fait ; les fleurs que vous aviez pour habitude d’effleurer, de respirer, peut-être même dans votre jardin familial ; un moment, une expérience qui vous a marqué. Ici, le sensoriel se mêle à l’émotionnel.
Son nom, à lui seul, révèle déjà toute sa promesse : l’essentiel de la matière première. En marge de l’offre olfactive très abondante du marché, Matière Première vient s’inscrire dans une démarche toute en contraste : une construction du parfum simplifiée, axée sur le travail complexe d’un seul ingrédient. Ou comme le précise de manière plus poétique Aurélien Guichard, parfumeur fondateur : « du minimalisme dans l’expression du parfum et une overdose d’une matière »
L’idée est simple en soi : que l’odeur soit identifiable. Pas cette succession de notes de tête, notes de cœur et notes de fond, cet assemblage complexe qui compose la grande majorité des parfums, mais “une matière principale, reconnaissable et qui va durer dans le temps”. On se déleste du superflu et on revient à l’essentiel. Leur parfum Vanilla Powder est hautement concentré en vanille absolue de Madagascar ; leur Neroli Oranger travaille autour de la pureté de la fleur d’oranger de Tunisie ; ou encore leur Radical Rose, qui promet une overdose maîtrisée de rose Centifolia absolue, fleur directement cultivée dans leur domaine. Mais cette démarche créative n’est pas simple, elle est en réalité d’une fausse simplicité. Comment faire pour qu’un parfum soit puissant mais fluide en même temps ? L’équilibre est très très subtil et demande
de nombreux essais et une très grande maîtrise. Et Aurélien Guichard sait de quoi il en retourne. Il a travaillé pour beaucoup de grandes Maisons comme Narciso Rodriguez ou encore Armani, et signé certains de leurs best-sellers. « Quand je travaillais avec des maisons de haute couture et des couturiers, je travaillais sur l’expression de la Maison. Là, avec Matière Première, l’idée est de montrer un ingrédient et de le transformer en parfum. Garder une certaine simplicité. » Son travail principal à lui c’est déconstruire, restructurer, amplifier et isoler certaines facettes de la matière. Un travail qui requiert un savoir-faire et demande du temps (le Vanilla Powder lui a pris plus de deux ans). Parfumeur depuis sept générations, Aurélien Guichard se partage entre Paris et la Provence, où il possède un domaine familial non loin de Grasse, planté au milieu de champs de fleurs. Il y a son laboratoire et y cultive des milliers de rosiers et bulbes de tubéreuses, suivant un savoir-faire familial et régional. Elles sont d’ailleurs utilisées pour leurs créations. « Il n’y a pas beaucoup de maisons qui produisent du champ au flacon. » rajoute-t-il. « On essaie de mettre en place toute une série de facteurs qui ne se font presque plus aujourd’hui en parfumerie : le sourcing des matières et leur travail, en privilégiant les filières éthiques et biologiques. On laisse vraiment macérer, maturer les jus assez longtemps afin d’assurer un sillage optimal. On assure une concentration élevée de l’ingrédient et il n’y a pas de colorant. Toutes ces choses contribuent à laisser s’exprimer le naturel le mieux possible ».
En misant sur une lecture claire du parfum et sur une qualité des plus exigeantes, Matière Première a réussi à se hisser parmi les meilleures ventes de parfums sur nombre de leurs points de vente dans le monde, en tout juste cinq ans... Ils sont classés dans le top 10 chez Harrods sur 1 600 parfums ! Au Luxembourg, on les retrouve chez Smets, une enseigne, que dis-je, une institution nationale qui les a suivis dès le début de leur aventure. Aujourd’hui, Matière Première propose 11 collections, mixtes, des senteurs boisées aux senteurs florales ou même cuirées, avec une promesse tenue : reconnaître ce que l’on porte.
Disponible sur leur site matiere-premiere.com ou chez Smets Beauty au centre-ville
Puissant soin à l’action anti-âge complète : rides réduites, fermeté, densité et éclat retrouvés.
Un vieux proverbe indien affirme “Prendre soin de son corps, c’est donner à son âme l’envie d’y rester”. Elles sont donc nombreuses les bonnes raisons pour prendre soin de soi. Premium vous partage ses quelques adresses préférées pour se libérer de son stress et apprécier le lâcher-prise.
Texte Annie Esch
Pascale Marx, La Maison de Beauté, Luxembourg
Au cœur de la ville, dans une petite rue discrète, se trouve l’une des institutions de la beauté au Grand Duché : Pascale Marx. Une expertise de plus de trente ans et une histoire toute aussi particulière. Cet institut est niché dans un vieux bâtiment du 18ème siècle, où les murs épais et la lourde porte en bois parlent quelque peu de son passé : celui de battre la monnaie. L’institut a gardé l’esprit de cet héritage, conservant les voûtes, les pierres, créant ainsi une atmosphère cosy, chargée d’histoire et de sérénité. Anciennement associée à Carita, la Maison de Beauté Pascale Marx s’est réinventée en 2021 en s’unissant avec la Maison Sisley avec qui elle partage la passion pour l’excellence des soins et la qualité des produits. Tous les soins prodigués, que ce soit du corps ou du visage, le sont avec les produits Sisley dont le savoir-faire repose sur la phytothérapie et l’aromathérapie. Des produits de très haute qualité et innovants, dont les massothérapeutes qualifiées ont été minutieusement formées aux protocoles sophistiqués. Une mention particulière pour leur soin Hair Rituel by Sisley, un soin inédit et personnalisé qui redonne tout l’éclat à la fibre capillaire. Les mains expertes massent longuement le cuir chevelu, le revitalise et nous déchargent aussi des tensions.
La Maison de Beauté Pascale Marx - Sisley Luxembourg 1 Rue de la Monnaie, Ville-Haute Luxembourg
Biologique Recherche, Luxembourg
Fondée sur une approche scientifique et une philosophie axée sur les résultats, cette marque française a conquis le monde de la beauté en offrant une expérience novatrice et sophistiquée. Biologie Recherche, telle une alchimiste moderne, puise dans les avancées scientifiques pour formuler des produits de soin haut de gamme. Cette Maison est le fruit du travail passionné d’Yvan Allouche, biologiste, et de Josette Allouche, son épouse physiothérapeute. Un savoir-faire combiné à une approche visionnaire donnent vie à des produits d’ultime efficacité, qui étaient initialement destinés à des professionnels. Alors que son institut phare, l'Ambassade de la Beauté, est situé au 32 Avenue des Champs-Elysées à Paris dans un hôtel particulier, la Maison s’est installée au Luxembourg il y a quelques années. Les protocoles personnalisés élaborés par les experts de la marque sont le fruit d'une analyse approfondie de la peau, garantissant une réponse ciblée aux besoins spécifiques de chacun. Cette méthodologie exclusive a été élaborée sur une base de produits hautement concentrés en actifs. La Lotion P50 est l’un de leurs produits iconiques et est considéré comme le Saint Graal des lotions exfoliantes. Des traitements exclusifs pour le corps et le visage, qui promettent notamment un effet liftant, exfoliant, rééquilibrant, détoxifiant ou tonifiant.
Biologique Recherche Yaffa Centre de Soins
Josy Barthel/En Face Du Stade, 121 C Route D’Arlon, Luxembourg
Au sein du paysage pittoresque de Clervaux, l'Excellence Spa émerge comme un sanctuaire de bien-être et de luxe, offrant une expérience sensorielle remarquable. Niché dans un écrin de verdure, s'étendant sur 800 m2, le spa se situe dans l'hôtel Koener à Clervaux mais reste accessible à tous. Les installations de l'Excellence Spa sont assez complètes et parfaites pour un “day spa’. De sa piscine intérieure à son ‘Monde du sauna’, chaque espace est pensé pour offrir une variété d'expériences relaxantes. Cabine infrarouge, sauna, hammam favorisent la détente, tandis que le bassin Kneipp offre quant à lui une expérience revitalisante en alternant les bains chauds et froids, stimulant ainsi la circulation sanguine. La grotte saline, elle, apporte un espace unique où l'air est imprégné de sels minéraux bienfaisants pour la santé respiratoire des clients. Pour compléter cette expérience de bien-être, l'espace beauté et soins du spa propose une sélection de traitements luxueux. Les esthéticiennes hautement qualifiées adaptent chaque soin en fonction des besoins spécifiques et du type de peau des clients, utilisant les produits exclusifs de la gamme Cinq Mondes. En étroite collaboration avec des experts renommés tels que des médecins ayurvédiques et des praticiens de la médecine chinoise traditionnelle, Cinq Mondes combine les savoirs ancestraux avec les dernières avancées scientifiques, afin de proposer une approche moderne des rituels ancestraux, pour une expérience unique et équilibrée du bien-être.
Excellence Spa
Koener Hotel, 14 Grand-Rue, Clervaux
Nuxe Spa, Château d’Urspelt
Il est sans doute l’un des plus beaux spa du Grand Duché. Il faut dire que l'atmosphère féérique du Château d'Urspelt crée le décor idéal pour le Spa Nuxe, véritable refuge de bien-être et de raffinement. Le cadre historique se marie harmonieusement aux installations modernes : cinq cabines infrarouges, deux hammams, deux saunas privatifs, un bain bouillonnant, un bassin de flottaison, un mur de sel, une salle de relaxation. Une belle promesse pour un moment d’évasion et de sérénité. Toutefois, l’élément clé de ce spa reste la piscine thématique sous forme de grottes immergées. Une offre unique au Luxembourg. Le Spa Nuxe du Château d'Urspelt propose également une gamme de soins de la célèbre marque Nuxe, entre modelages corporels, soins de beauté et de bienêtre ; marque pionnière de la cosmétologie d’origine naturelle, les rituels de soins sont multisensoriels. Des massages aux parfums addictifs des produits Nuxe à la volupté des textures, chaque expérience est conçue pour raviver le corps et l'esprit.
Château d’Urspelt
Am Schlass, Urspelt
Royal Hamilius, complexe haut de gamme niché au cœur de Luxembourg ville, célèbre l'union harmonieuse entre shopping, gastronomie et loisirs. En son sein, une pléthore de magasins et de restaurants qui émergent, transformant cet espace en une destination incontournable pour les habitants et les visiteurs en quête de nouveauté et de convivialité.
En se positionnant comme un catalyseur de l'expérience urbaine, il n’a de cesse de façonner, depuis son ouverture, le paysage de la capitale. Entre enseignes de renommée internationale et créations ou étendards locaux, Royal Hamilius se place « au centre de belles histoires ».
Royal Hamilius (se) met au sport
Decathlon, le géant du commerce sportif, réinvente l'expérience du shopping sportif en ville. Avec son concept Decathlon City, il privilégie une approche de boutique, ciblant les besoins des urbains dynamiques. Running, natation, futsal, tennis, fitness, mobilité urbaine, randonnée... Une sélection pointue de disciplines est proposée, accompagnée de services sur mesure, tels que la réparation de vélos ou le cordage de raquettes. The North Face, fraîchement débarquée, incarne l'esprit de l'aventure sans limites. Ses collections, testées et approuvées par des athlètes émérites, s'adressent aux passionnés d'outdoor et aux citadins en quête d'adrénaline. Prochaine enseigne sportive du Royal Hamilius, l'icône du style outdoor Timberland, immédiatement identifiable par ses célèbre boots jaunes. Avec son héritage ancré dans l'exploration et l’aventure, la marque propose des produits qui allient robustesse et style, parfaitement adaptés aux activités en plein air.
Une destination de choix pour l'expérience culinaire
Le volet gastronomique du Royal Hamilius est également une célébration de la diversité culinaire. On y retrouve des établissements de renom tels que la chaîne britannique de restauration Pret A Manger, qui propose ses délicieuses recettes préparées chaque matin sur place dans la cuisine du restaurant entre salades, baguettes, sandwiches froids ou toastés, petits plats chauds ou desserts gourmands lactés ou végan ; l’inimitable Starbucks qui, en l’espace de quelques années, est devenu le repère des amateurs de café du monde entier ; ou encore, L’Atelier Steffen, véritable institution luxembourgeoise qui ravit les papilles avec ses délices artisanaux et qui invite à une
pause gourmande dépaysante dans sa mezzanine. À leurs côtés, des adresses singulières avec le concept Do For Love, le coffee shop du Royal Hamilius qui met tout en œuvre pour transmettre sa passion du café. Sa formule ? Des baristas expérimentés, une machine à café Aremde unique au Luxembourg, des créations de Latte Art, des grains de café provenant de divers pays tels que
Entre enseignes de renommée internationale et créations ou étendards locaux, Royal Hamilius se place « au centre de belles histoires. »
la Colombie, le Panama, le Salvador, le Pérou et l’Éthiopie, et quelques gourmandises. Enfin, le Restaurant SixSeven qui, perché au sommet du complexe juste au-dessus des Galeries Lafayette, offre une vue imprenable sur les toits de la ville et promet une cuisine raffinée et gourmande, de l’entrée au dessert.
Suivez l'actualité du Royal Hamilius sur royalhamilius.com
Le 29 novembre dernier, La Nuit Blanche, l'événement coorganisé par Premium et Quallista et sponsorisé par Quintet, a tenu ses promesses et permis de récolter 13 000 € pour la Fondation Cancer Luxembourg.
Photos Diane SellierLa Nuit Blanche est une soirée culinaire et solidaire qui a ouvert l’univers d’artisans d’exception, au savoir-faire hors pair et traditionnel, à près de 170 invités dans le magnifique cadre de l’atrium du Sofitel Europe au Kirchberg. Certains Meilleurs Ouvriers de France, label d’excellence reconnu sur la scène internationale, on fait spécialement le déplacement pour mettre leur talent au service de cette cause. Des passionnés de
grandes Maisons comme Baccarat, avec des artisans en cristallerie, ou un Meilleur Ouvrier de France et Maître Céramiste de la Manufacture Les Emaux de Longwy, étaient aussi présents pour exposer leur art. Une vente aux enchères, principalement dédiée à l’art pour mettre en avant des artistes nationaux a été orchestrée par Luxauction, expert luxembourgeois de vente aux enchères.
À ses cotés, une tombola mettant en jeu des lots de Maisons prestigieuses a été aussi l’une des animations de la soirée. Cette soirée a permis de récolter 13 000 € qui seront seront entièrement reversés à la Fondation Contre le Cancer. Avec la participation du Chef Michel Roth, Meilleur Ouvrier de France, accompagné de Jean-François Girardin, MOF et Président de la Société Nationale des MOF (Chef de cuisine au Ritz à
Paris durant 32 ans), Patrick Juhel, Chef cuisinier MOF et Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Philippe Rigollot, MOF pâtissier, Meilleur Pâtissier de l’année en 2008, La Maison Lorho, MOF en fromagerie, les frères Schwalbach, boulangers de l’excellence et MOF, la brigade du restaurant Radici de l’hôtel Sofitel Europe Luxembourg-Kirchberg, encadrée par le Chef Yann Castano, Chef exécutif du Sofitel et sa brigade.
Son histoire est si captivante que Netflix en a sorti un biopic en 2023. À seulement 16 ans, cette navigatrice australienne a brisé les frontières en devenant la plus jeune personne à réaliser un tour du monde en solitaire et sans escale.
ès son plus jeune âge, Jessica Watson a été attirée par l'appel de l'océan. Originaire de la Gold Coast en Australie, elle a appris à naviguer avec son père dès l'âge de huit ans. Ce premier contact avec la mer a enflammé sa passion pour la voile, et rapidement, elle a su qu'elle voulait repousser les limites en devenant la plus jeune navigatrice à boucler un tour du monde à la voile sans escale ni assistance. Son projet ambitieux a suscité à la fois l'admiration, pour tant de courage, et beaucoup de scepticisme. La jeune australienne était si décidée qu’elle ne laissa absolument rien se mettre en travers de son objectif.
Un voyage héroïque
Le 18 octobre 2009, à l'âge de 16 ans, Jessica Watson a largué les amarres à bord de son voilier, l'Ella's Pink Lady, un sloop de 10,23 m peint en rose pétant, en prenant la direction de l'est, passant près de la Nouvelle-Zélande, des Fidji, de Kiribati, le cap Horn, le cap de Bonne-Espérance, le cap Leeuwin et le cap du Sud-Est.
Elle commence par passer près de la Polynésie, puis le 19 novembre, elle traverse l'équateur et se dirige ensuite vers le cap Horn. En janvier 2010, elle a 11 jours d'avance sur son itinéraire, qui consistait à parcourir 100 miles par jour. Elle s’élance au large des Îles Malouines près de l'Amérique du Sud, puis doit affronter une violente tempête dans l'Atlantique sud avec des vagues de plus de 10 mètres et des vents de 70 nœuds. Après plus de 100 jours en mer, elle a parcouru plus de la moitié de son tour du monde, soit 11 500 miles sur les 23 000 miles prévus. Pour boucler la boucle, elle franchit le Cap de Bonne-Espérance, arrive en Tasmanie et retourne enfin à Sydney.
Sa route l'a conduite à travers l'océan Pacifique, l'océan Indien, l'océan Atlantique et la mer de Tasmanie. Jessica a affronté une série de difficultés déconcertantes tout au long de son tour du monde en solitaire : des tempêtes impitoyables, des vagues colossales et des vents violents qui ont balayé son parcours. Des problèmes techniques à bord de son voilier, l'Ella's Pink Lady, qui ont exigé des réparations en haute mer. Et surtout une solitude extrême. Pendant 210 jours, Jessica a survécu dans l'étroit espace de son voilier, se nourrissant de repas lyophilisés, dormant parfois à peine quelques heures par jour. Les communications sporadiques avec sa famille et le reste du monde ont pesé sur son moral. Toutes ces épreuves ont testé continuellement sa résilience, ses compétences de navigatrice, son ingéniosité et sa détermination. À tout juste 16 ans, Jessica Watson a témoigné d’une force indomptable.
Les moments de gloire
Le 15 mai 2010, trois jours avant son 17ème anniversaire, Jessica Watson a franchi la ligne d'arrivée dans le port de Sydney, réalisant ainsi son rêve et entrant dans l'histoire. Elle est devenue officieusement la plus jeune personne à avoir accompli un tour du monde en solitaire, sans escale et non assistée.
Le temps mis par Jessica Watson n'a pas été homologué, car la distance minimale à parcourir a été fixée à 21 600 miles par le Word Sailing Speed Record Council, alors qu'elle n'a parcouru “que” 19 631 miles. Elle avait pourtant respecté la clause imposant le passage de l'équateur terrestre, en remontant l'océan Pacifique jusqu'aux îles de la Ligne (île Jarvis).
La célébration qui a suivi a témoigné du respect et de l'admiration que le monde entier portait à cette jeune navigatrice intrépide. Le périple héroïque de Jessica a suscité l’admiration de nombreuses personnalités publiques et marins chevronnés qui ont salué son courage exceptionnel.
Le blog du Los Angeles Times cite Watson à propos de ce voyage : « Je voulais me mettre au défi et réaliser quelque chose dont je puisse être fière. Et oui, je voulais inspirer les gens. J'avais horreur d'être jugée sur la base de mon apparence et par les attentes d'autres personnes sur ce dont une “petite fille” est capable. Ce n’est plus seulement mon rêve ou ma traversée. Ces étapes ne sont pas seulement mes propres réussites, mais une réussite pour tous ceux qui ont consacré tant de temps et d’efforts à me faire arriver jusqu'ici ».
« Je voulais me mettre au défi et réaliser quelque chose dont je puisse être fière. Et oui, je voulais inspirer les gens. J'avais horreur d'être jugée sur la base de mon apparence et par les attentes d'autres personnes sur ce dont une “petite fille” est capable. »
Après son retour triomphal, Jessica Watson est devenue une icône pour les jeunes aspirants navigateurs et une ambassadrice de la voile en Australie. Son exploit demeure un témoignage de la force de la résilience, de la détermination et de la passion pour réaliser l'impossible, peu importe l’âge. Elle reste une navigatrice prodige, rêveuse, qui rappelle au monde que les océans ne sont pas seulement des barrières, mais des territoires à conquérir.
Annie Londonderry, une femme audacieuse du XIXe siècle, s'est lancée dans une aventure extraordinaire qui a captivé l'imagination de tous ceux qui ont croisé son chemin : un tour du monde à vélo.
Texte Anne Ciancanelli Illustration David Bail
Née Annie Cohen Kopchovsky en Lettonie, elle a émigré aux États-Unis à un jeune âge. C’était avant tout une femme indépendante et mère dévouée qui voulait prouver que la gent féminine pouvait être tout aussi aventurière que les hommes. Son destin a pris une tournure exceptionnelle lorsqu'elle a décidé de relever un défi qui défiait les normes sociales d’une époque où les femmes étaient souvent reléguées à des rôles plus traditionnels.
En 1894, dans un geste audacieux et révolutionnaire, Annie a décidé de faire le tour du monde à bicyclette. Imaginez une femme, vêtue de son étonnante tenue cycliste de l'époque, s'élançant avec détermination dans les rues poussiéreuses de Boston. Elle avait parié 10 000 dollars avec deux hommes que, dans les quinze prochains mois, elle accomplirait l'exploit inédit de parcourir le globe à bicyclette, une prouesse qui semblait hors de portée pour la plupart des hommes de l'époque.
Le voyage d'Annie Londonderry a commencé en juin 1894, et elle a traversé des continents entiers, bravant des routes cahoteuses, des montagnes escarpées et des conditions climatiques extrêmes variant du froid glacial à la chaleur accablante. Cependant, elle n'était pas seulement une pionnière du cyclisme féminin, mais aussi une entrepreneure astucieuse. Pour financer son périple, elle a accepté des contrats de publicité, arborant des marques sur ses vêtements et sa bicyclette, faisant d'elle l'une des premières “influenceuses” de l'histoire.
Les anecdotes croustillantes de son voyage abondent. On raconte qu'à un moment donné, elle aurait vendu des baisers pour financer son aventure, une stratégie marketing avantgardiste qui a suscité à la fois le scandale et l'admiration. Ses rencontres avec des personnalités de l'époque, des aristocrates aux aventuriers intrépides, ont ajouté une dimension sociale fascinante à son voyage.
À travers l'Europe, l'Asie, et l'Amérique, Annie Londonderry a défié les attentes de la société victorienne. Elle a surmonté des défis physiques, dû se mettre à la mécanique pour l’entretien de sa bicyclette, s'adapter aux coutumes locales et aux attentes sociales de chaque région qu'elle traversait, cultiver assidûment son sens de l’orientation pour planifier son itinéraire, tout en restant confrontée continuellement à des préjugés sexistes. En septembre 1895, après une série d'aventures palpitantes, elle est retournée triomphante à Boston, remportant son pari de 10 000 dollars et laissant derrière elle un héritage de courage et de détermination qui a inspiré des générations de femmes à suivre leurs propres rêves. Annie Londonderry a écrit son nom en lettres majuscules sur la carte du monde et dans l'histoire du cyclisme féminin, prouvant au monde entier que les femmes pouvaient conquérir des horizons jusque-là réservés aux hommes.
« On raconte qu'à un moment donné, elle aurait vendu des baisers pour financer son aventure, une stratégie marketing avant-gardiste qui a suscité à la fois le scandale et l'admiration. »
Afin que vous puissiez profiter un maximum de vos vacances d’hiver, il est primordial de s’y préparer physiquement. C’est la raison pour laquelle nous avons créé des vidéos avec des exercices physiques, faciles à suivre chez soi.
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Etiqueté chef de génie et gardien de la planète, René Mathieu a, avec son acolyte Mario Willems, publié un ouvrage défendant la durabilité. Une bande dessinée étoffée d’une quarantaine de recettes, dont une délicieuse dentelle végétale qu’il nous partage ici.
La Distillerie fait partie de ces rares restaurants qui font rayonner l’offre gastronomique du Luxembourg sur la scène internationale. En 2020 et 2021, cette table d’excellence, nichée dans le somptueux cadre du château de Bourglinster, s'est hissée au sommet en remportant le titre de meilleur restaurant végétal au monde, décerné par l'association “We're Smart World”. Son chef René Mathieu, qui se distingue par son génie culinaire, incarne l'élite des chefs étoilés.
Sa cuisine est un hymne à la nature, marquée par son engagement indéfectible envers des ingrédients de qualité, des produits locaux et saisonniers, et en faveur d'une alimentation saine. René Mathieu ne se contente pas de cuisiner, il éduque aussi. Aux côtés de son acolyte Mario Willems, il fonde My Roots dont l’objectif principale est de promouvoir un avenir plus sain en sensibilisant le public, en particulier les jeunes, à l'importance de la durabilité et de la protection de l'environnement.
Son dernier projet : une bande dessinée de 46 pages intitulée “Les Gardiens de la Planète”, qui présente des missions visant à protéger la planète et à promouvoir la durabilité. Chaque épisode met en lumière un problème environnemental spécifique, de l'eau aux déchets en passant par les anciennes méthodes de conservation.
En plus des dessins, la BD est enrichie de plus de 40 recettes du chef étoilé, de vidéos et de jeux, offrant une expérience immersive aux lecteurs.
Ingrédients pour 4 personnes
Feuilles de riz
3 beaux fenouils
3oo gr de cerises
1 bouquet agastage
1 cuillère à soupe de miel
1 cuillère à soupe de tamari
1 bouquet d'herbes anisées (fleur, fenouil, anis, aneth, dille)
1 cuillère à soupe de beurre végétal
2 dl de crème végétal
Préparation :
1. Commencez par préparer la dentelle de feuilles de riz. Pour cela, trempez les feuilles de riz dans une huile chaude pendant quelques secondes, puis étalez-les sur un papier absorbant. Les réserver.
2. Ensuite, préparez un fenouil en le coupant en fines tranches. Vous pouvez le faire à l'aide d'une mandoline pour obtenir des tranches uniformes et les laisser tremper dans une eau glacée et réserver pour la garniture. Réservez les chutes pour le jus.
3. Préparez les cerises en les dénoyautant et en les coupant en deux. Les réserver. Découpez un fenouil en 4 belles tranches. Réservez les chutes pour la sauce. Dans une poêle, faites cuire les
Ci-contre :
La Dentelle végétale du Chef
tranches de fenouil à feu moyen jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Assaisonnez avec du sel et du poivre selon votre goût. Et déglacez avec une cuillère de tamari et de miel, ajoutez le jus obtenu au jus de fenouil.
5. Préparez le jus de fenouil parfumé à l'agastage. Passez un fenouil ainsi que les chutes des autres fenouils a l'extracteur de jus, verser celui-ci dans une casserole, faites chauffer le jus de fenouil avec quelques feuilles d'agastage. Laissez infuser pendant quelques minutes, puis retirez les feuilles d'agastage. Terminez le jus d'agastache en y ajoutant deux cuillères de crème végétale et montez la sauce avec un beurre végétal.
6. Dans une belle assiette disposez les dentelles de feuilles de riz. Découpez les tranches de fenouils cuites et disposez-les harmonieusement sur les dentelles. Ajoutez les cerises crues par-dessus. Quelques fleurs du moment, quelques herbes anisées (estragon, fenouil, anis étoilé, agastache, etc...).
7. Servez la sauce à part.
8. Servez immédiatement et dégustez ce mélange de saveurs et de textures. Ce plat est idéal en entrée ou en accompagnement d'un plat principal. Il est léger, frais et apporte une touche d'originalité à votre repas. Les saveurs du fenouil, des cerises et de l'agastage se marient parfaitement et apportent une explosion de saveurs en bouche. N'hésitez pas à ajuster les quantités et les assaisonnements selon vos préférences. Un plat délicat et raffiné qui mélange différentes saveurs et textures.
La Distillerie -- Bourglinster bourglinster.lu
AFTERWORK | SIXSEVEN
À côté des nombreuses autres bonnes adresses pour se distraire à Luxembourg, le SixSeven est l'endroit parfait pour savourer un cocktail et prolonger la soirée en musique.
Texte Dean Boyd Photos Grégorie Thirion
Alors que la saison donne plutôt envie de rester au chaud sous la couette, le SixSeven a la bonne idée de vous proposer ses cocktails accompagnés d'une bonne ambiance musicale. Ainsi, chaque lundi soir, profitez d'un dîner accompagné d'un live acoustique au restaurant, avec un nouvel artiste, une bonne façon de démarrer la semaine. Le jeudi soir, c'est afterwork, commandez une boisson avant 19h et le SixSeven vous offre les tapas du chef. Nous avons dressé une liste des cocktails les plus fameux que vous devriez essayer, en guise de récompense après une bonne journée de travail. Comme l'a dit le grand F. Scott Fitzgerald : « Voici pour l'alcool, les verres roses de la vie. »
Brazilian Negroni
Cachaça Santa Grau, vermouth Contrato Rosso, select bitter, Amaro Santoni Toscany
Selon la légende, cette boisson raffinée a été inventée il y a plus d'un siècle, à Florence, lorsque le comte Camillo Negroni, qui était assis à sa place habituelle au Caffé Casoni, a voulu quelque chose d'un peu plus mordant que son americano habituel - depuis lors, elle a eu les faveurs d'Ernest Hemingway et de Stanley Tucci. Ce grand classique est universellement populaire en raison de son équilibre complexe entre les saveurs amères et
herbacées, avec un peu de douceur. C'est une boisson suave et sophistiquée qui convient aux dîners gastronomiques, aux événements en cravate noire ou aux fêtes de fin de semaine.
Porn Star Martini
Vodka Santoni, liqueur vanille, liqueur passion, purée passion, arôme vanille, champagne Conçu à Londres en 1999 par Douglas Ankrah, au Lab Bar, l'un des consultants les plus respectés au monde dans le domaine des boissons et des bars. À l'origine, le cocktail s'appelait Maverick Martini. Mais en raison de la passion (fruit) contenue dans le cocktail, la boisson a conquis le monde sous le nom de Pornstar Martini. En termes de goût, le Pornstar Martini n'a rien à voir avec le célèbre Martini, dont la saveur est plutôt amère. Leurs seuls points communs ? Le verre dans lequel les cocktails sont servis et la classe et l'élégance qu'ils dégagent.
Express'Nut Self
Vodka Santoni, liqueur de café Santoni, liqueur noisette Vedrenne, café Une création du bar du SixSeven basé sur le Porn Star Martini, au goût de noisette et de café.
Le 8 mars, la Journée internationale des droits de la Femme aura une odeur particulière. Sisley s'associe au SixSeven pour une parenthèse beauté et gourmande.
Texte Dean Boyd Photo Grégorie Thirion
Cette traditionnelle journée internationale des droits des femmes, qui marque l’histoire des luttes féministes, sera cette année célebrée au restaurant SixSeven, avec sa chef patissière, Margaux Escafignoux, qui a créé un dessert spécial en collaboration avec Sisley pour l'occasion. C'est la nouvelle fragrance de la Maison parisienne qui a été choisie pour inspirer cette création, ‘L'eau Rêvée d'Hubert’. Margaux explique : « C'est un parfum très herbacé, je m'en suis inspirée pour le parfum du gâteau. On conserve tout de même une touche de rondeur au niveau de la texture et de la sensation, c'est un gâteau mousseux avec un peu de crème sur un biscuit fin. L'élément principal c'est l'intérieur, un gel au shizo vert, de la sauge et de la menthe poivrée avec une note de citron pour
apporter de l'acidité. L'ensemble est enrobé d'une mousse légère à la menthe poivrée et une finition en velours, pour être en accord avec la subtilité du parfum. J'ai choisi le blanc saupoudré d'une décoration à la poudre d'or pour faire référence au luxe de la Maison. »
Les dames pourront le déguster en avant-première lors de cette journée particulière, mais aussi durant plusieurs mois à la carte des desserts. Pour celles qui auront la chance de pouvoir être présentes cet après-midi là au SixSeven, Sisley leur fera bénéficier d'une mise en beauté prodiguée par les makeup artists de la Maison. Quand la beauté rime avec la gourmandise !
Restaurant SixSeven -- Royal Hamilius Rooftop restaurantsixseven.lu
Dans le tumulte des nouvelles inquiétantes qui nous submergent au quotidien, voici neuf bonnes choses qui sont arrivées en 2023 et qui font du bien au moral.
Texte Anne CiancanelliLa déforestation de l'Amazonie recule D'après les dernières informations officielles, la déforestation du “poumon de la planète” a reculé de plus de 22 % en un an en raison de l'élection de Lula à la tête du Brésil. Plus de 9 000 km2 de forêts sont passés à la tronçonneuse, ce qui représente plus de trois fois la superficie du Luxembourg. En 2021, le record de 13 000 km... ravagés sous le mandat de l'ancien président d'extrême droite, Jair Bolsonaro, est nettement supérieur. Ayant pris ses fonctions le 1er janvier 2023, Lula avait promis lors de son élection à la tête du Brésil de réduire à zéro la déforestation dans son pays d'ici 2030.
Les océans enfin protégés
Par leur statut, les océans n'appartiennent à aucun État, ce qui les place, de fait, hors des mesures de protection de l’environnement. Après avoir négocié habilement et âprement pendant quinze ans, l'accord adopté en juin est historique. “Ce traité est l'occasion de créer un outil pour atteindre les objectifs de conservation visant à protéger au moins 30% des océans de la planète d'ici 2030”. Ce traité sur la haute mer est essentiel pour protéger les océans, lutter contre la dégradation de l’environnement et le changement climatique et prévenir la perte de biodiversité en haute mer. Cette dernière apporte à l’humanité des avantages inestimables tant sur les plans écologique, économique, social que sur la sécurité alimentaire.
Les énergies renouvelables ont le vent en poupe
En 2022, 12 % de la production électrique mondiale a été assurée par le soleil et l'éolien. Si on y ajoute le nucléaire, c’est 39 % de l'électricité mondiale qu’ils ont produit ensemble, selon une étude portant sur 78 pays représentant 93 % de la demande électrique mondiale. Un record. L’objectif premier est de faire régresser le charbon, qui représentait toujours 36 % de l'électricité produite à l'échelle mondiale en 2022, soit la source d’énergie principale. À noter qu’au cours de la COP 28, qui a eu lieu à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023, tous les pays ont signé un texte affirmant qu’il va falloir abandonner progressivement le pétrole, le charbon et le gaz, énergies polluantes contribuant largement au réchauffement climatique, et multiplier par trois les énergies renouvelables.
L’Australie s’érige contre un projet de mine de charbon sur la Grande Barrière de corail
C’est une première en Australie, un pays où le charbon est roi. Ce rejet n’était pas évident quand on sait que le secteur minier pèse 8 % de la production nationale. L’Australie détient à lui seul 30 % du marché mondial et reste le premier exportateur mondial de charbon. Le gouvernement australien s’est pourtant opposé à un projet de mine à ciel ouvert sur la côte nord-ouest du pays, pile en face de la Grande Barrière de corail, qui menaçait de polluer lourdement la mer et donc les récifs coralliens. C’est sans doute suite aux divers épisodes massifs de blanchissement - en particulier à cause du dérèglement climatique - que le pays s’est positionné en faveur de la protection de la biodiversité.
L'initiative
Des d'espèces réapparaissent ou repartent à la hausse
Au beau milieu des chiffres alarmants communiqués par l'Union internationale pour la conservation de la nature, à savoir “une espèce de mammifères sur quatre, un oiseau sur sept, plus d'un amphibien sur trois et un tiers des espèces de conifères sont menacés d'extinction mondiale”, quelques espèces semblent elles refaire surface. Parmi celles-ci, le rhinocéros noir à l'état sauvage ou les tortues géantes, dont les populations repartent à la hausse, de même que deux espèces d’antilopes, le phoque moine de Méditerranée ou encore l’écureuil plantain qui voient également leur population augmenter. Plus fort encore, des espèces pensées éteintes ou disparues depuis longtemps ont été aperçues : les takahés (oiseaux marcheurs), les échidnés à long bec (mammifères pondant des œufs, similaires à l'ornithorynque), les bettongies à queue touffue (petits mammifères à mi-chemin entre un rat et un kangourou), ou encore les Ilex sapiiformis (des arbres plus connus sous le nom de houx de Pernambouc) qui ont été aperçus alors qu’on les pensait disparus.
Un nouveau filtre révolutionnaire pour éliminer les microplastiques présents dans l'eau
Les dangers des micro et nanoplastiques qui flottent dans l'eau sont très préoccupants. Une nouvelle solution, publiée par des chercheurs de l’University of British Columbia dans la revue Advanced Materials, propose une méthode végétale et largement organique pour filtrer ces éléments délicats. En utilisant de l'acide tannique et de la sciure de bois, le système a obtenu un taux de réussite remarquable de 99,9 % dans l'élimination des particules. Une nouvelle des plus réjouissantes quand on sait que les micro et nanoplastiques sont présents partout : dans la mer, les océans, mais aussi dans notre corps, notre nourriture et même dans le ciel.
Des forages prévus en Alaska annulés par Biden L'administration Biden limite l’exploitation pétrolière et a annoncé en septembre dernier interdire “tout forage sur 5 millions d’hectares [50 000 km2] d’étendues sauvages immaculées dans la Réserve pétrolifère nationale de l’Alaska”, et qu’il annulerait “toutes les concessions pétrolières et gazières accordées dans le Refuge faunique national de l’Alaska”. Le président américain explique : « L'Alaska abrite nombre des plus belles merveilles naturelles des États-Unis. Alors que la crise climatique réchauffe l'Arctique plus de deux fois plus rapidement que le reste du globe, nous avons la responsabilité de protéger ces régions précieuses pour des siècles. »
Ci-contre :
Le rhinocéros noir à l'état sauvage, une espèce qui semble réapparaître.
Ci-dessous : Une plateforme pétrolière en Alaska. Photo : Adobe Stock
Les droits des personnes LGBT+ progressent L’année 2023 a marqué de belles avancées au niveau des droits des personnes LGBT+ dans le monde. Le Japon a adopté sa première loi visant à protéger la communauté LGBT+ contre les discriminations. Après cinq ans de bataille, le Népal a reconnu pour la première fois de son l’histoire un mariage entre une femme transgenre et un homme. Le Portugal va interdire les « thérapies de conversion sexuelle », des pratiques qui tentent de modifier l’orientation sexuelle, voire l’identité de genre, et qui parfois targuent l'homosexualité, la bisexualité et la transidentité, de maladies qu'il conviendrait de “guérir”. Enfin, le Vatican autorise la bénédiction des couples homosexuels et divorcés remariés.
Des avancées significatives pour la santé
La maladie de Parkinson a connu trois avancées majeures : tout d’abord, un lien a été établi entre l’accumulation d’une protéine particulière dans le cerveau et certaines formes de cette maladie, ce qui permettrait des diagnostics plus précoces, et donc une possibilité de retarder ses effets. Un traitement, le médicament Donanemab, s’est révélé très prometteur lors d’essais cliniques, et permettrait de ralentir l’évolution de la maladie d’Alzheimer, notamment chez les patients souffrant de démence précoce. Autre progrès remarquable, une neuroprothèse implantée dans le bas du dos d’un patient de 61 ans atteint de Parkinson lui a permis de remarcher. La recherche a également fait bénéficier les personnes séropositives. Un patient atteint du VIH, désigné comme « le patient de Genève », a officiellement été considéré en phase de rémission après avoir reçu une greffe de moelle osseuse ne présentant pas une mutation connue pour bloquer le virus. C’est le sixième patient considéré comme probablement guéri de l’infection par le VIH après avoir reçu une greffe de moelle. Enfin, les malades de la mucoviscidose, même les plus jeunes, pourraient bénéficier d’un médicament manifestement très efficace qui freinerait l’avancée de la maladie et offrirait la possibilité de revenir à une vie presque normale.
La ville de Bruges est bien plus qu'une simple destination touristique, elle est une invitation à un agréable voyage dans le temps et l'espace. Fort d'un passé riche et glorieux, cet hôtel de maître situé en plein cœur de la ville est un point d’ancrage parfait à l’image de cette ville envoûtante et chargée d’histoire. Bienvenue dans la “Venise du Nord” et son flambeau, l’Hôtel Héritage.
Texte Annie EschBruges, La Venise du Nord
En pleine terres flamandes, en Belgique, Bruges, la captivante, confond avec brio l'histoire et le charme. Surnommée la “Venise du Nord” en raison de ses canaux sinueux et de son architecture médiévale préservée, Bruges a ce quelque chose dont seules les villes chargées d’une histoire sont dotées. Au cœur de cette ville se déploie un bijou architectural, où les églises gothiques, les beffrois imposants et les façades à pignons s'élèvent, témoins d'un passé glorieux. Chaque rue pavée, chaque place historique semble figée dans le temps, offrant aux visiteurs une immersion totale dans l'histoire mouvementée de la ville. Et ses canaux qui serpentent à travers la ville, ses jardins secrets dissimulés le long des berges, ses ponts et maisons colorées confèrent à Bruges une atmosphère décidément captivante. Alors que son patrimoine semble précieusement conservé à chaque angle de rue, un Hôtel semble avoir été, lui aussi, plongé dans cette élégance intemporelle : l'Hôtel Héritage de Bruges.
L'Hôtel Héritage de Bruges, entre histoire et élégance
Dans l’une de ses ruelles pavées, à proximité des canaux sinueux, se niche l'Hôtel Héritage, un établissement luxueux qui incarne l'essence même de l'élégance et du raffinement. Logé dans un bâtiment du XIXe siècle classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, cet établissement Relais & Châteaux est imprégné de l'histoire et du charme de Bruges. La première mention écrite de la maison trouvée remonte à 1390, toutefois le bâtiment a été conçu en 1869. Il a été restauré avec soin pour préserver ses éléments architecturaux d'origine, tout en offrant un confort moderne et luxueux. Cet hôtel-boutique de charme, comme on le décrit, fait d’ailleurs partie des rares hôtels cinq étoiles de toute la Flandre.
Un décor raffiné et élégant
Dès l'instant où l'on pénètre dans le hall de l'Hôtel Héritage, on est transporté dans un autre temps. Les hauts plafonds voûtés, les poutres en bois massif et les cheminées d'époque créent une atmosphère chaleureuse et accueillante, où le luxe se marie à l'histoire avec une élégance subtile.
Les chambres et suites de l'Hôtel Héritage sont des havres de confort et de style. Décorées avec goût dans un style classique et intemporel, elles offrent une vue imprenable sur les toits pittoresques de Bruges ou sur les canaux romantiques de la ville. Les lits douillets, les meubles en bois noble et les touches de luxe ajoutent une note de sophistication à chaque séjour.
Dès le matin, votre journée s'annonce délicieuse, avec le copieux petitdéjeuner buffet que vous prendrez dans la belle salle datant de 1869 et qui reflète le passé glorieux de la maison. Viennoiseries, saumon, oeufs à la demande, et surtout de succulentes gaufres faites maison. Le restaurant de l'Hôtel Héritage, Le Mystique, propose une cuisine raffinée et inventive, inspirée par les produits du terroir dans la plus grande tradition de la cuisine brugeoise : une fusion délicate entre les cuisines flamande et française avec un choix de vins exceptionnel. Poursuivez avec un apéritif dans le salon et bar intime « Le Magnum ». La terrasse ensoleillée sur le toit est certainement le plus bel endroit pour avoir une vue panoramique de la ville. Du côté des installations, l'établissement dispose d'une superbe cave à vin du 14è siècle, d’une infrastructure de type spa avec sauna, hammam, solarium et salle de fitness.
La position centrale de l'Hôtel Heritage, près de la Grand Place, vous permettra de vous rendre rapidement sur les sites les plus connus de la ville : le théâtre, les boutiques et naturellement, les incontournables tels que le beffroi, l’église Notre-Dame, la basilique du Saint-Sang et les grands musées... de quoi se laisser séduire par la magie envoûtante de cette ville fascinante.
Voici une évasion qui incarne le mariage parfait entre le luxe moderne et l'authenticité du désert. Un lieu où l'on peut vivre des expériences uniques, où chaque moment est une invitation à explorer, à découvrir et à se reconnecter avec la nature et la culture fascinantes du Sahara tunisien.
Texte Annie EschDans le désert de Tozeur, se dresse l'Hôtel Anantara Sahara Tozeur Resort & Villas, une perle nichée au sein des dunes infinies du sud tunisien. Cet établissement d'exception évoque le charme mystique des caravanes nomades, offrant aux voyageurs une expérience inoubliable au cœur du Sahara.
L'Hôtel Anantara Sahara Tozeur est bien plus qu'un simple lieu d'hébergement ; c'est une véritable oasis de luxe et de sérénité, où le confort raffiné rencontre l'authenticité du désert. Les bâtiments en pisé, inspirés de l'architecture traditionnelle des ksour, se fondent harmonieusement dans le paysage désertique, créant une symbiose parfaite entre l'homme et son environnement. Les chambres et villas de l'hôtel offrent un havre de paix dans cet environnement envoûtant. Décorées avec élégance dans un style berbère contemporain, elles offrent un confort moderne tout en préservant l'atmosphère intemporelle du désert. Les terrasses privées offrent des vues imprenables sur les dunes dorées et les palmeraies verdoyantes, invitant les voyageurs à se perdre dans la contemplation de ce paysage envoûtant.
La gastronomie à l'Hôtel Anantara Sahara Tozeur est une célébration des saveurs locales et des traditions culinaires du désert. Les restaurants de l'hôtel proposent une cuisine raffinée, mettant en valeur les produits locaux et les épices exotiques qui font la richesse de la cuisine tunisienne. Les repas sont souvent accompagnés de spectacles traditionnels, offrant aux convives une immersion totale dans la culture locale. Pour ceux qui souhaitent apprendre à cuisiner des plats berbères, l'école de cuisine Spice Spoons du complexe propose des cours interactifs avec des chefs experts, tandis qu'un gourou de l'observation des étoiles organise des séances privées d'astrologie du ciel du désert. Les clients peuvent également créer leur propre expérience gastronomique sur mesure avec Dining by Design, qui leur permet de choisir parmi une gamme de lieux et de menus étonnants, ou essayer le traitement signature “Salt Bath” à l'Anantara Spa, nommé meilleur spa d'hôtel de Tunisie par les World Spa Awards pour la deuxième année consécutive.
L’établissement propose aussi des expériences emblématiques comme ses Nuits berbères, un concept de restauration unique qui met en valeur la cuisine authentique et les traditions du peuple berbère nomade. Les clients peuvent déguster un somptueux festin de viandes grillées, de salades orientales et tunisiennes, et de desserts à base de dattes et de miel sous une voûte d'étoiles dans une tente traditionnelle. Cette expérience est disponible exclusivement d'octobre à mai, lorsque le temps est idéal pour explorer le désert. Des excursions en dromadaire à travers les dunes aux randonnées dans les oasis verdoyantes, chaque activité permet aux voyageurs de s'immerger dans la beauté sauvage et préservée du Sahara. Pour les plus curieux, il est possible de s'immerger dans la culture et le patrimoine locaux en visitant l'ancienne ville de Tozeur, qui possède une magnifique médina du XIVe siècle, ou en explorant à cheval les palmeraies de dattes et les villages abandonnés de Chebika, Tamerza et Mides, où ont été tournées certaines scènes de la Guerre des étoiles.
À partir de 244 € la nuit / chambre anantara.com/fr/sahara-tozeur
L'Alentejo, vaste région du Portugal, offre un ciel nocturne d'une beauté incomparable, loin de la pollution lumineuse des grandes villes. Observer les étoiles dans l'Alentejo devient une expérience magique, offrant aux amateurs d'astronomie une toile de fond céleste éblouissante.
Texte Annie EschObserver les nuits étoilées de l'Alentejo
S'éloigner des lumières urbaines et s'aventurer dans les vastes plaines de l'Alentejo révèle un ciel nocturne d'une clarté exceptionnelle. Cette région portugaise possède un des plus beaux ciels étoilés du monde. Elle a d’ailleurs reçu la certification « Starlight Tourism Destination », soutenue par l’UNESCO et l’OMT.
Dans l'Alentejo, l’absence de pollution lumineuse donne la garantie de voir la Voie lactée s'étirant majestueusement au-dessus de l'horizon pendant plus de 250 nuits par an, au-dessus du lac d’Alqueva. Les plus belles nuits étoilées s’observent plus particulièrement dans les communes d’Alandroal, de Reguengos, de Monsaraz, de Mourão, de Barrancos, de Portel et de Moura, avec le lac d’Alqueva comme site incontournable.
Dans cette région presque aussi grande que les Pays-Bas, mais recensant seulement 500 000 habitants (6 à 50 personnes par km2), le silence paisible de ses vastes étendues crée une atmosphère propice à la contemplation, sans nuisances, permettant aux visiteurs de s'immerger complètement dans le spectacle cosmique au-dessus d'eux.
Les nuits étoilées de l'Alentejo sont particulièrement propices à l'observation des planètes, des constellations et même des événements astronomiques spéciaux tels que les pluies de météores. S'étendre sur une couverture dans un champ ou s'installer confortablement sur une terrasse avec un télescope ou des jumelles apporte une proximité rare avec l'univers. Les villages pittoresques de l'Alentejo, avec leurs ruelles étroites et leurs maisons blanches, ajoutent à cette expérience une atmosphère unique. Sous le couvert des cieux étoilés, les églises centenaires et les châteaux historiques prennent une aura mystique, créant une symbiose entre le patrimoine culturel et la splendeur céleste.
Certains hôtels de charme ou de luxe, établis dans cette région protégée, offrent une occasion unique de se connecter à tout cet espace et cette nature.
Séjourner au São Lourenço do Barrocal, Hotel & Monte Alentejano Là où les collines dorées s'étendent à perte de vue, l'Hôtel São Lourenço do Barrocal se dresse comme un joyau architectural et hôtelier, fusionnant harmonieusement le charme rustique d'un ancien “monte alentejano” traditionnel (un village agricole portugais autonome) avec le raffinement contemporain d'un établissement d'exception.
Niché dans une vaste propriété historique, cet hôtel évoque l'essence même de l'Alentejo, capturant l'âme de cette terre généreuse. La générosité se tient ici dans l’accueil, dans l’excellence dépouillée de tout superflu. L'ancien domaine agricole, datant du XIXe siècle, a été restauré avec une passion éclairée, préservant les éléments architecturaux authentiques tout en insufflant une élégance discrète. Les murs de pierre, usés par le temps, racontent l'histoire de générations passées, tandis que les intérieurs élégants révèlent un mariage subtil entre le passé et le présent.
Chaque chambre de l'Hôtel São Lourenço do Barrocal est une ode à la simplicité luxueuse. Les tons terreux, les textiles naturels et le mobilier artisanal créent un cocon de confort où les visiteurs se sentent enveloppés par la chaleur et l'authenticité. Les vues s'étendent sur les vignobles et les oliveraies, offrant un spectacle envoûtant au fil des saisons. Le patio central, ombragé par des oliviers centenaires, devient le cœur vibrant de l'hôtel. C'est là que les voyageurs se retrouvent pour partager des histoires au crépuscule, bercés par le doux murmure du vent parmi les feuilles d'olivier. Le restaurant de l'hôtel, ancré dans la philosophie de la ferme à la table, propose une cuisine qui célèbre les saveurs authentiques de l'Alentejo. Les produits locaux, cultivés sur les terres avoisinantes, prennent vie dans des plats délicieusement orchestrés. Chaque repas devient ainsi une célébration des richesses gastronomiques de la région.
Au-delà de l'hébergement et de la gastronomie, l'Hôtel São Lourenço do Barrocal offre une palette d'expériences. Des balades à cheval lusitanien à travers les collines, déguster des vins produits sur place, partir à la découverte des mégalithes de la région, ou bien entendu observer le ciel étoilé, chaque activité est imprégnée de l'esprit de l'Alentejo, ses traditions et son patrimoine. Le spa, niché dans un ancien entrepôt d'huile d'olive, propose des soins inspirés des traditions locales, invitant les hôtes à une évasion sensorielle. L'Hôtel São Lourenço do Barrocal incarne l'essence même de l'Alentejo : un mélange envoûtant de tradition et de modernité, de luxe et de simplicité. C'est un lieu où l'on peut se ressourcer, se reconnecter avec la nature et découvrir la véritable âme de cette région fascinante du Portugal.
À partir de 350 € / chambre / nuit barrocal.pt
De la forêt amazonienne aux glaciers de Patagonie, des plages caribéennes aux sommets des Andes, l’Amérique latine est une destination fascinante. Angelika Taschen présente ici des adresses triées sur le volet : lodges et domaines, hôtels design et écologiques, maisons dans les arbres et maisons de maître, campings et glampings. En route vers des hôtels et hideaways uniques en leur genre.
Texte Annie EschL’Amérique latine est le berceau de cultures anciennes, celles des Incas, des Mayas et des Aztèques ; plus tard elle a vu arriver des explorateurs et des conquérants. Elle a hérité d’un riche passé, foisonnant de contrastes et de contradictions, et possède aussi une atmosphère multiculturelle très particulière. L’ouvrage ‘Great Escapes Latin America’ présente des paysages incomparables, beaux à en couper le souffle, et des endroits où se dressent des hôtels exceptionnels. Des textes brefs et des données utiles complètent les photos spectaculaires. Parmi les établissements présentés figurent l’Anavilhanas Jungle Lodge dans la forêt amazonienne du Brésil, l'une des régions les plus préservées et fascinantes de la planète. Les hébergements de l'hôtel sont des cabanes spacieuses et élégantes, conçues pour s'intégrer harmonieusement à l'environnement naturel environnant. Y est présenté aussi l’Uxua sur la plage de Trancoso – ici, un designer néerlandais a transformé des maisons historiques en villas de style ethnique. En Uruguay, rien ne surpasse le glamping au Big Bang, entre la mer et la forêt, dans une nature sauvage. Dans les élégantes stations balnéaires du pays, on découvre le Fasano Punta del Este de l’architecte Isay Weinfeld et la Posada Ayana, sur le terrain de laquelle James Turrell, l’artiste américain de Land Art, a installé l’un de ses célèbres « Skyspaces ».
Ensuite, le voyage nous mène à l’Explora El Chaltén au pied du mont Fitz Roy dans la Patagonie sauvage. Situé à proximité des Champs de glace Sud – la deuxième réserve d’eau douce la plus vaste de la planète – dans la réserve de conservation Los Huemules, ce lieu phare de la région est un point stratégique d’où l’on peut découvrir les nombreux lacs, montagnes et glaciers. Dans cette même région, sur les rives du lac Sarmiento, l'Hôtel Tierra Patagonia émerge comme un sanctuaire de luxe au cœur des paysages majestueux de la Patagonie. Ses lignes épurées s'intègrent parfaitement à l'environnement sauvage, offrant des vues panoramiques sur les montagnes, les glaciers et les steppes infinies. Les chambres, décorées avec élégance, offrent un confort ultime avec une touche de style patagonien. Les activités abondent, des randonnées épiques aux excursions à cheval, permettant aux voyageurs d'explorer la beauté naturelle de la région. Avec une cuisine délicieuse mettant en valeur les saveurs locales, l'Hôtel Tierra Patagonia promet une expérience inoubliable dans ce coin reculé du monde. Des emplacements privilégiés, des vues exceptionnelles et un confort inégalé font de ces établissements un point de départ idéal pour découvrir l'imposante géographie de la Patagonie argentine. Au Chili nous découvrons le Tierra Atacama, dans le désert le plus aride du monde, l’Antumalal, un classique du milieu du siècle, et l’île de Pâques, sur laquelle veillent depuis toujours les imposants Moaï sculptés dans la pierre. Au Pérou, on marche sur les traces des Incas dans la Valle Sagrado, où se trouve l’ancienne cité de Machu Picchu, et en Équateur, un séjour au Kapawi Ecolodge permet de faire la connaissance du peuple indigène des Achuar. La Colombie est également sur la route, avec le pittoresque Hotel San Pedro de Majagua à Isla Grande. Au Costa Rica, trois amis ont réalisé leur rêve en créant l’hôtel de plage idéal, le Nantipa, et au Nicaragua, des Américains, un frère et une sœur, ont trouvé leur paradis sur l’île privée Isleta El Espino. Bien entendu, le Mexique n’est pas en reste, avec le spectaculaire hôtel Terrestre d’Alberto Kalach à Puerto Escondido ou encore l’éclectique Mesón Hidalgo; la designer américaine Laura Kirar est tombée amoureuse de cette maison historique où elle a créé son propre concept avec des boutiques et sa propre maison d’hôtes inspirée de l’artisanat indigène. Sur les plages immaculées de la côte mexicaine du Pacifique, l'Hôtel Playa Viva offre une retraite écologique où le luxe rencontre la durabilité. Ses 12 casitas, des éco-bungalows pittoresques, construits à partir de matériaux locaux, offrent une vue imprenable sur l'océan.
Great Escapes Latin America. The Hotel Book Aux Éditions Taschen 50 €
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GASTRONOMIE | BONNES
L’une des réjouissances de tout individu est de se tourner vers le beau, le bon. Et c’est pour profiter de chacun de ces aspects que nous avons dressé la liste de quatre destinations incontournables pour les épicuriennes en quête d'un séjour haut de gamme et gastronomique, à moins de trois heures de route.
Texte Annie EschVilla René Lalique, Wingen-sur-Moder (Alsace, France)
Typique de l’architecture locale à colombage et de celle des années folles, cette imposante bâtisse aux volets d’un bleu si contemporain, incarne le génie d’un artiste visionnaire, René Lalique, qui la dessine lui-même et la fait construire dès 1920 pour y séjourner avec sa famille lors de ses séjours en Alsace, à quelques minutes seulement de la manufacture. La Villa René Lalique est un hôtel d’exception, au luxe confidentiel et à la table réputée (avec l’une des plus belles caves d’Europe), offrant seulement 6 suites originales. Chaque pièce de mobilier a été conçue sur-mesure au sein de la Villa. Issus de la collection « Lalique Maison », les laqués beiges, noirs, ébène ou bleus, s’inscrivent dans le plus pur style Art Deco et viennent rendre écho aux pièces de cristal et à cette volonté de réfléchir la lumière. L’établissement affiche une éternelle jeunesse avec le Chef Paul Stradner désormais à la tête d’une gastronomie engagée et fidèle aux produits du Rhin. L’institution nichée aux pieds du parc naturel des Vosges du Nord et membre de la collection Relais & Châteaux, s’inscrit plus que jamais comme une destination épicurienne à part entière. Après plusieurs années passées au côté du Chef triplement étoilé Jean-Georges Klein avec qui il partage les valeurs d’une « cuisine de goût plutôt que des assiettes complexes », Paul Stradner prend la responsabilité d’une destinée gastronomique sans cesse renouvelée, et lui offre désormais un ancrage plus fort encore. Si la manufacture Lalique est une source d’inspiration permanente pour le Chef, la volonté de créer un pont entre la cuisine et la cristallerie s’est imposée naturellement en portant l’art de vivre à la française à son plus haut niveau, avec des rituels inédits. Parmi ses plats signature, l’œuf à la Florentine. Un œuf parfait, cuit à 62°C pendant 2 heures, servi dans sa coque avec une tombée d’épinards alsaciens et une crème de parmesan pour un dialogue réconfortant.
Auberge Saint-Walfrid, Sarreguemines (France)
L'Auberge Saint-Walfrid est un refuge de confort et de sérénité. Ce chaleureux établissement quatre étoiles marie authenticité, histoire, patrimoine local et modernité. L'édifice, datant de plusieurs siècles, respire l'histoire de la région tout en s'adaptant aux exigences contemporaines. La façade en pierre, délicatement entretenue, témoigne du charme intemporel de l'auberge, tandis que l'intérieur révèle un mariage subtil entre tradition et modernité. Son extension, réalisée en 2019, reprend le vocabulaire de l’existant : pierre, bois, cuivre, mais dans une écriture contemporaine, et s’inscrit comme un collage architectural. L’hôtel propose 22 chambres et suites haut de gamme, spacieuses et lumineuses. Chaque chambre dispose d'une décoration
personnalisée, dans 3 univers qui font la part belle à l’artisanat : Côté Faïences de Sarreguemines, Côté Cristal de Saint-Louis et Côté Peintres Lorrains. L'Auberge Saint-Walfrid offre désormais un espace détente et spa de luxe, réservé à sa clientèle, avec notamment une piscine extérieure accessible en toute saison ! Mais surtout, L’Auberge Saint-Walfrid est une table remarquable. Le chef étoilé Stephan Schneider, également propriétaire des lieux, offre un voyage à travers le patrimoine gastronomique de la région. Sa cuisine inventive et gourmande revisite et modernise entre autres des plats traditionnels lorrains. Leur dessert signature Paris Sarreguemines (un clin d’oeil bien entendu au fameux Paris Brest) est un ravissement pour les papilles avec sa crème Diplomate « praliné », son crémeux café et son croustillant à l’amandenoisettes... Un régal.
La Butte aux Bois, Lanaken (Belgique)
L'hôtel La Butte aux Bois se hisse au rang des perles hôtelières belges. Perché au cœur de la paisible région de Lanaken, en Belgique, l'hôtel
La Butte aux Bois se profile comme une adresse incontournable alliant élégance, raffinement et confort d'exception. Ce Relais & Châteaux exclusif et luxueux, à l’entrée du parc national de la Haute Campine, fut érigé en 1924 pour le chevalier Lagasse de Locht et sa famille. Ce bijou hôtelier, encadré par une nature verdoyante et une architecture charmante, dévoile un édifice imprégné d'une histoire séculaire qui se marie harmonieusement avec des touches contemporaines. Les façades en pierre, les jardins soigneusement entretenus et les cours intérieures pittoresques créent un cadre idyllique, invitant les visiteurs à plonger dans une atmosphère de sérénité. Il faut dire que l’établissement est doté d’un superbe Spa éco-chic. Les 59 chambres et suites, véritables havres de paix, sont conçues avec un souci du détail qui témoigne de l'engagement envers le confort absolu. Les intérieurs offrent une vue panoramique sur les environs verdoyants, créant une connexion harmonieuse avec la nature environnante. L'hôtel La Butte aux Bois ne se limite pas à une expérience visuelle. Les papilles sont également à l'honneur avec son restaurant doublement étoilé, où la gastronomie prend vie sous la houlette du chef Ralf Berendsen. Chaque plat est une œuvre d'art culinaire, mettant en valeur des produits locaux et saisonniers dans des créations innovantes. Sa devise? « Rien n’est suffisamment bon qui ne puisse être amélioré ». Comme l’indique le Guide Michelin : “Sa cuisine est complexe, mais sans aucune complication inutile. Il réunit ainsi le crabe de la mer du Nord et le foie gras dans deux plats où les impressions de la chair de crabe fraîche alternent avec les saveurs salées, du jalapeño piquant, une vinaigrette subtile de pommes vertes, un dashi enrichi d’amandes...
Dignes des meilleurs films à suspense, ces plats tiennent en haleine et surprennent de bout en bout !”
Waldhotel Sonnora, Dreis (Allemagne) Éclipsé par une canopée verdoyante et entouré de paysages pittoresques, l'hôtel Waldhotel Sonnora offre une expérience hôtelière baignée par la nature et le calme. Au cœur de la forêt de l'Eifel, en Allemagne, cette bâtisse blanche tente de se fondre discrètement dans son environnement naturel, créant une symbiose parfaite entre modernité et intégration paysagère. L'hôtel Waldhotel Sonnora va au-delà de l'hébergement haut de gamme ; il propose une expérience holistique où la nature, la gastronomie et le confort s'unissent pour offrir un séjour inoubliable. Les chambres, baignées de lumière naturelle, offrent des vues panoramiques sur la forêt environnante, procurant aux visiteurs
une immersion totale dans la beauté naturelle des lieux. Cependant, la véritable étoile de cet établissement est son restaurant triplement étoilé au guide Michelin, où le chef Clemens Rambichler exerce son art culinaire avec une maîtrise exceptionnelle. Chaque plat est une symphonie de saveurs, mettant en valeur une cuisine régionale et saisonnière à son apogée. Le restaurant, orné d'une élégance sobre, offre une expérience gastronomique où chaque détail est méticuleusement pensé. Certains relèvent quelques-un des plats signature comme cet étonnant tartare de bœuf, de caviar et de rosti, généreux et parfaitement assaisonné, ou cette queue de langoustine grillée accompagnée d'une compote de poivrons braisés et de physalis, d'une réduction de crustacés aromatisée aux épices orientales et d'une vinaigrette agrémentée d'une touche de wasabi frais. Un équilibre de saveurs qui frôle la perfection.
La Butte aux Bois Waldhotel SonnoraAux portes du Luxembourg, en Lorraine, perdure depuis plus de 200 ans l’une des plus belles manufactures de céramique : Les Emaux de Longwy. Un savoir-faire d’exception inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France et que les marques de luxe continuent de mettre à l’honneur.
Texte Annie EschAu sein de l'artisanat émaillé, l'histoire des Emaux de Longwy s'étend comme un tableau vivant, capturant l'essence même de la créativité et de la tradition. Née au cœur de la Lorraine, cette saga débute à la fin de XVIIIe siècle, époque où l’industrie de la céramique étend sa notoriété. C’est précisément en 1798 que la famille Foch fonde la Faïencerie de Longwy dans un ancien couvent.
Longwy, ancienne cité fortifiée, devint le creuset où s'exprimèrent ces artistes émérites. Chaque émail, tel une toile vierge, accueillait des pigments aux nuances subtiles, créant des œuvres chatoyantes et intemporelles. Les mains habiles des artisans façonnaient des vases, des plats, des plaques décoratives, chaque pièce devenant une œuvre d'art unique, imprégnée d'élégance et d'émotion. Sa production gagnera en renommée après la visite de l’empereur Napoléon 1er qui commandera à Longwy les services de table destinés aux Maisons Impériales de la Légion d’Honneur. Au fil du temps, les Emaux de Longwy ont connu des hauts et des bas, survolant les époques sans perdre leur éclat. Les guerres mondiales
ébranlèrent l'atelier, mais la résilience des maîtres émailleurs permit à l'art de renaître, défiant le temps et la tourmente. Les motifs caractéristiques des Emaux de Longwy, tels les arabesques florales et les scènes mythologiques, incarnent un langage visuel unique. Chaque couleur, chaque courbe, raconte une histoire, évoque une émotion. Les nuances éclatantes de bleu cobalt, de vert émeraude et de rouge corail dansent en harmonie, créant une symphonie visuelle qui transcende les générations. La renommée des Emaux de Longwy s'est étendue bien au-delà des frontières françaises, conquérant les salons huppés et les demeures royales. L'émérite Ecole de Longwy, fondée en 1798, devint l'épicentre de cette renaissance artistique, où des générations d'artisans ont été initiées aux secrets de cet art minutieux.
L'ère industrielle n'a pas altéré la finesse artisanale des émaux. Bien au contraire, la production s'est modernisée sans sacrifier la précision et l'authenticité. Les fours traditionnels côtoient désormais des équipements innovants, permettant aux Emaux de Longwy de s'adapter aux exigences du XXIe siècle tout en préservant l'héritage séculaire.
L’artisanat d’exception dans l’industrie du luxe
Aujourd'hui, chaque pièce des Emaux de Longwy est encore empreinte de cette alchimie intemporelle. Des boutons de roses délicats aux scènes bucoliques, chaque création révèle l'engagement inébranlable envers la perfection esthétique. Les Emaux de Longwy, synonymes d'artisanat d'exception et de raffinement, ont su séduire plusieurs marques de luxe renommées qui ont choisi d'intégrer ces œuvres d'art dans leurs collections. Parmi elles, Louis Vuitton, qui a décoré d'émaux certains de ses objets de décoration et accessoires. Guerlain a également fait appel aux Emaux de Longwy pour créer des flacons exceptionnels.
Ces Maisons et artistes ont choisi de faire fusionner l'héritage traditionnel avec l'esthétique contemporaine. Dernièrement, nous pouvons citer la designer internationale India Mahdavi qui a revisité sa pièce iconique, le Bishop. Un tabouret désormais tout en émail, illustré par la célèbre fleur de pommier de la Maison, et édité en 8 exemplaires seulement. Des pièces des collections Dior Maison sont aussi conçues en collaboration avec la Manufacture des Émaux de Longwy depuis 2022. Cette année, on peut découvrir entre autres un vase et une boîte décorative dans la ligne Dior Maison Cruise 24. Saint Laurent Rive Droite propose aussi des pièces décoratives uniques créées à la main ; les céramiques émaillées associent la vision créative d'Anthony Vaccarello à la technique ancestrale de la Manufacture des Émaux de Longwy 1798 pour créer des produits et de la vaisselle exclusifs. L'association de l'expertise artisanale de Longwy et du savoir-faire des grandes maisons de luxe donne naissance à des chefs-d'œuvre intemporels. Une collaboration marquant l'union entre le savoir-faire traditionnel et l'excellence contemporaine et confirmant l’attrait pour l’artisanat d’art des grandes maisons de luxe.
Les émaux de Longwy ne sont pas simplement des objets de décoration, mais des fragments d'histoire figés dans le temps, des témoins silencieux de la passion et de la maîtrise artistique qui ont survécu aux épreuves du temps.
« L'association de l'expertise artisanale de Longwy et du savoir-faire des grandes maisons de luxe donnent naissance à des chefs-d'œuvre intemporels. »
Cédric Bouteiller, de passage à la galerie In Joy à Luxembourg, nous a offert de son temps pour nous ouvrir une porte sur son univers et son talent. Conversation(s) avec l’artiste.
Interview Anne Ciancanelli Photos Diane Sellier
vec son allure cool d'éternel adolescent, l'artiste est à l'image de ses créations. Multidisciplinaire, Cédric Bouteiller repousse les frontières de l’art et révèle une sensibilité artistique assez unique. Son incontournable travail de Street Art, il l'a créé d'après son univers inspiré de ses références de jeunesse et de la pop culture. Un building newyorkais surgit, un regard féminin retient notre attention, le personnage principal de notre dessin animé préféré nous fait esquisser un léger sourire. Chaque œuvre s’inscrit à la fois dans le passé, le présent et le futur. Les œuvres ultramodernes de Cédric Bouteiller sont des compositions de photographies numériques sur aluminium brossé, rehaussées de collages, de dessins, de tags ou d’aquarelles recouvertes d’une résine translucide. Il se concentre sur le travail de la matière, du graphisme, et manie le numérique et l’impression au point de l’ériger au rang d’art de la couleur pour mettre en scène des lieux aussi mythiques que New York, Shanghai, Paris et Marseille ou d’autres plus anodins. L'artiste s'essaye également à des réalisations sur d'autres supports, dernièrement ce sont les voitures, des modèles d'exception qui appartiennent à des particuliers ou à des concessions, sur lesquels il fait du covering d'art, pour en faire des pièces uniques. Comme il l'explique : « J'aime créer une œuvre unique sur une voiture unique pour que tout devienne encore plus unique ».
Ses projets pour cette année ? Ce sont bien sûr d'autres expositions dans le monde entier, mais aussi la sortie d'un livre : « Ça fait presque 10 ans que je n'en ai pas sorti, ce sera donc le troisième ».
: Il y a dans vos œuvres une panoplie de techniques utilisées. Quel artiste êtes-vous et quelle relation entretenez-vous avec la créativité ?
Cédric Bouteiller : J'ai fait une formation d'art plastique et de philosophie. J'ai étudié tous les mouvements artistiques, de la préhistoire jusqu'à aujourd'hui, donc ma formation est déjà très axée sur l'histoire de l'art. Je me suis passionné par tout ce qui s'est fait dans l'art. Ça m'aide beaucoup pour me positionner dans l'évolution des techniques, des cheminements, pour ne pas reproduire ce qui a déjà été fait. Ce qui m'intéresse dans mon travail de création c'est apporter une nouvelle technique, une nouvelle façon de travailler. C'est pour cela que je travaille sur aluminium. Par ailleurs, je mets une résine sur tout ce que je mixe. C'était une chose que je n'avais jamais vue. Mon objectif était de trouver dans la technique quelque chose de nouveau, une matière, une façon de travailler qui colle à mon instinct de création. L'aluminium est quelque chose de très fluide par rapport à la toile, il requiert un autre travail, il dégage une énergie. Je suis un curieux de nature, je suis toujours intéressé parce que je n'ai jamais vu, ce qu'il me manque. À l'époque, on avait construit une nouvelle maison et je me suis demandé ce que je voulais mettre pour habiller les murs. J'ai imaginé un mix entre des photos et des tableaux pour que le rendu soit plus
vivant, moins classique. Du coup, j'ai mélangé ces techniques et j'ai ainsi créé mes premiers tableaux ‘New York’.
: Avez-vous suivi cette formation parce que vous aviez déjà en tête l'envie de devenir un artiste ?
C. B. : Jamais je n'ai pensé que j'allais être artiste en fait. Je faisais beaucoup de sport quand j’étais jeune. Si à 14 ans vous m'aviez demandé ce que je voulais être, je vous aurais sans doute répondu joueur de foot ! Je suis arrivé dans l'art dans l'évolution de mes études, sans que ce soit prémédité. J'ai suivi un bac littéraire à travers lequel j'ai rencontré des grands hommes de la littérature, de la philosophie : Baudelaire, Rimbaud, Nietsche, Platon, etc. Puis, dans l'histoire de l’art, j’ai découvert des personnages comme Picasso ou Dali ; ils m’ont beaucoup inspiré. Ma vie a muté quand j'ai commencé à donner des cours en arts plastiques, aux côtés desquels je donnais des cours de tennis. Un jour, j'ai décidé de tout arrêter pour me consacrer exclusivement à l'art. J'ai commencé à faire des expos, qui ont fonctionné, et mon chemin s'est ainsi tracé tout seul. Je pense avoir un goût, des ressentis qui m’ont fait aller dans cette direction. Maintenant, ça fait 25 ans que je vis au travers de mes expositions dans le monde entier. Je n'ai jamais fait de l'art pour faire de l'argent. je
« Chaque fois que je crée des tableaux, je pars à l'aventure et j'ai besoin de découvrir quelque chose. »
suis arrivé là-dedans, c’est mon destin. Je me sens comme un artiste à l’ancienne, des années 50-60. Ma vie c'est de créer. Tous les jours je suis dans mes ateliers pour donner vie à mes créations. Il n'y a pas un tableau, il n'y a pas une résine que je n'ai pas travaillé.
: Vous avez confessé être intéressé par les personnages de certains artistes ; estce qu'il y en a un en particulier qui vous a inspiré, donné envie de rentrer dans l’art ? C. B. : Dali et Picasso. Vis-à-vis de la place qu'ils ont eu dans la société. C'était hallucinant. Dali, lorsqu'il se déplaçait à New York ou à Paris, c'était une rock star ; il touchait quelque chose, il le signait, et tout prenait de la valeur. Il y a aussi plein d'histoires autour de Picasso, et la masse de travail qu'il a abattue me passionne. Je trouve tout cela captivant et motivant. Plus récemment, il y avait aussi Karl Lagerfeld, qui a été particulièrement prolifique non seulement au niveau de la mode mais aussi au niveau de la photo, des écrits. Tout est lié. Pour moi, un artiste c'est ça.
: Vos œuvres se veulent différentes ; du coup, afin de créer quelque chose qui n'a pas été fait auparavant, quelles sont vos inspirations ?
C. B. : L'utilisation de la technique me met déjà dans cette position de pouvoir créer quelque chose de nouveau. Lorsque je passe dans l'abstraction, c'est tout un travail de ressenti, d'introspection. Par conséquent, c'est toujours différent parce qu'on n’est jamais la même personne, on évolue constamment. J’ai été beaucoup intrigué par Zao Wou-Ki. Je présume être dans la continuité de son travail, mais sur des matières différentes. Lui créait sur toile avec un long travail d’huile, d’une manière très minutieuse, très fine. De mon côté, le travail est un mix plus contemporain mais qui conserve un paysage abstrait, lyrique, qui me fait souvent penser à lui. Quant à mes travaux pop art pour lesquels je suis aussi reconnu, je suis comme une éponge. Je m'inspire de la culture, tout ce que je vois dans les villes, des photos que je prends, des comics que je lis ou du cinéma que je visionne. Et je remixe cela sur mes toiles.
: Quel est votre regard sur toute cette digitalisation de l'art, notamment au travers des NFT, alors qu'au départ l’art est quelque chose de ressenti, quelque chose que l'on s'approprie ?
C. B. : Ça fait partie de l'évolution. Personnellement, j'avais préparé des NFT, car des connaissances issues de la cryptomonnaie et du métaverse me l'avaient demandé... mais c'était juste au moment où ça s'est écroulé. Pourquoi ne pas profiter d'un système à ce moment-là ? Pour autant, mon état d’esprit en les préparant était très clair : « Si ça marche tant mieux, si ça marche pas tant pis, ce
n'est pas grave », car ma vie à moi c'est de créer des tableaux. Je ne pense pas acheter des NFT alors qu'en même temps je suis un collectionneur et je possède de nombreuses œuvres d'autres artistes. J’ai des œuvres de Warhol, de Keith Haring par exemple. Par contre, je m'y suis intéressé et ça m'a appris des choses au sujet de l'évolution de l'art.
: Étant donné que vous avez étudié l'histoire de l'art et que votre approche est plutôt contemporaine, quelle est votre perception de l'art classique ?
C. B. : C'est notre histoire, c'est notre culture. Mais étrangement ça ne me fait pas vibrer. Aujourd'hui, je vais plus être touché par le street art, des artistes desquels je ressens une énergie. Je vis dans une maison contemporaine et l'art contemporain, le street art, la photo s'intègrent mieux dedans. Après, je pourrais très bien avoir du Peter Lindberg, du Helmut Newton en photo car j'aime beaucoup leur regard. D’ailleurs, je pourrais certainement avoir plein d’artistes issus de la Seconde Guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui. En revanche, c’est plus compliqué pour moi toute la période antérieure, ça ne colle pas à mon état d’esprit.
: Vos créations sont sous le couvert de différentes techniques ; quel est votre processus et quelle est votre technique préférée ?
C. B. : Si j'étais la réincarnation d'un artiste, ce serait un artiste japonais qui travaille en calligraphie avec de gros pinceaux chinois et encre de Chine sur papier. Mais comme cela a déjà été fait et que ce n'est pas ma culture, je travaille aujourd'hui sur aluminium avec des pinceaux
chinois. Pour ces nouveaux tableaux qui sont dans la galerie, j’ai appréhendé un travail à l'envers, sur du plexi, avec des techniques encre de Chine et de la bombe. C'est un travail instinctif, d'inspiration. Chaque fois que je crée des tableaux, je pars à l'aventure et j'ai besoin de découvrir quelque chose.
: Vos tableaux sont assez intuitifs mais est-ce que pour autant leur élaboration vous demande du temps ?
C. B. : Il y a des choses qui sont rapides et d'autres qui sont très longues. Si j'ai la bonne énergie et que tout se passe bien, une création peut être achevée en l'espace de 3-4 heures, sous réserve qu’il fasse beau et que ça sèche bien.
: Donc ça prend moins de temps dans le sud qu’au Luxembourg ?
C. B. : Ça c’est sûr !
: Quelle est votre vision de l'art ? Son but, sa finalité?
C. B. : Quand j'ai décidé de faire de l'art c'était pour transmettre des émotions, essayer d'aller vers des émotions positives et de partager cela. Mon objectif premier est donc de m'exprimer, de traduire mes émotions et qu’elles se véhiculent de manière positive vers les gens. Je pense que c'est grâce à cela que j'arrive à vivre de mon art aujourd'hui.
Les œuvres de Cédric Bouteiller sont exposées chez IN JOY Fine Art Gallery 28, Rue Beaumont à Luxembourg
La photographie est avant tout la représentation du monde réel, la capture d’un instant. Hissée au rang de huitième art, son histoire a été jalonnée de prouesses techniques et d’images marquantes. Zoom sur trois photographies cultes.
Texte Anne CiancanelliLe Baiser de l’Hôtel de ville de Robert Doisneau
« Le monde que j’essayais de montrer était un monde où je me serais senti bien, où les gens seraient aimables, où je trouverais la tendresse que je souhaite recevoir. Mes photos étaient comme une preuve que ce monde peut exister. » confiait Robert Doisneau en 1990.
Au cœur de l'objectif de Robert Doisneau, la vie quotidienne se transforme en une poésie visuelle, une ode à l'humanité saisie dans son essence la plus pure. Doisneau deviendra l'un des photographes les plus célèbres du XXe siècle, un maître de la photographie humaniste, une forme artistique qui célèbre la vie quotidienne et les émotions humaines.
Sa carrière décolle véritablement après la Seconde Guerre mondiale. Son objectif ne se contente pas de capturer des moments, mais de raconter des histoires, de cristalliser des instants d'une beauté fugace. Ses photographies en noir et blanc de Paris et sa banlieue après-guerre deviennent rapidement sa signature.
L'œuvre la plus emblématique de Doisneau est sans aucun doute Le Baiser de l'Hôtel de Ville. C’est le magazine américain Life qui commande au photographe un cliché pour illustrer son numéro du mois de juin 1950, construit autour du thème L’amour à Paris au printemps. Ce cliché, devenu culte, est pourtant à l'origine d'une mise en scène. En effet, pour des raisons juridiques, le photographe français n'aimait pas capturer spontanément les gens dans la rue lorsqu'il travaillait sur commande.
Les amoureux que l’on voit dans Le Baiser de l'Hôtel de Ville sont en fait des étudiants en théâtre qui s'embrassent sur une terrasse de café. Doisneau les repère et leur demande de recréer un baiser au milieu de la foule. C’est ainsi, au cœur du tumulte artistique des rues parisiennes, que Robert Doisneau immortalise un baiser qui transcendera le temps.
Le Baiser de l'Hôtel de Ville incarne cet esprit optimiste de l'après-guerre et la renaissance de Paris. Ce cliché ne fait pourtant pas grand bruit à sa sortie. Il fallut attendre 36 années pour que le magazine américain l’extraie de ses archives et le commercialise en affiche pour en faire un succès monumental. La deuxième vie de cette œuvre est là : 400 000 exemplaires en sont vendus à travers le monde. Robert Doisneau entre alors dans le panthéon des grands photographes.
Le Violon d’Ingres de Man Ray
Dans les années 20, dans l'effervescence artistique du Paris des Années folles, Man Ray, photographe surréaliste américain, donne naissance à une œuvre qui allait devenir l’une des plus significatives de son génie créatif : Le Violon d'Ingres
La photographie, capturée dans l'atelier de l'artiste, dépeint la silhouette dénudée d’Alice Prin (1901-1953). Cette chanteuse, danseuse et modèle artistique, très en vogue dans l’entre-deux-guerres, était plus connue sous le nom de scène de Kiki de Montparnasse. Man Ray la rencontre en 1921 à son arrivée à Paris. Il la convainc de poser pour lui. Sur cette photo, Kiki apparaît nue, de dos. Assise, ses hanches drapées d’un tissu, on y voit la naissance de ses fesses. Son visage, lui, est tourné de trois quarts vers la gauche et sa tête est coiffée d’un turban. La principale particularité de cette photographie est la présence de ces f-holes, ces élégantes ouvertures en forme de “f” que l'on retrouve sur un violon. La fusion inattendue de la forme féminine avec l'iconographie d'un instrument classique crée un dialogue insolite entre l'humain et l'objet, entre le corps et la musique.
Publié dans La Révolution surréaliste en 1924, Le Violon d'Ingres tire son nom du peintre du XVIIIe siècle, Jean-Auguste-Dominique Ingres, passionné de musique. Cette juxtaposition audacieuse d'éléments artistiques est un hommage subtil à la manière dont l'artiste peut se réinventer, tout comme Ingres qui était également violoniste amateur.
L'œuvre, bien que déroutante, révèle la fascination de Man Ray pour les jeux visuels et les métamorphoses de la réalité. Le Violon d'Ingres est une célébration de la créativité sans limites, invitant le spectateur à déchiffrer les couches de sens cachées derrière chaque détail.
Man Ray, avec son ingéniosité surréaliste, a créé une pièce qui continue de susciter la réflexion et de défier les conventions, faisant du Le Violon d'Ingres une composition visuelle aussi intrigante qu'incompréhensible. Un chefd'œuvre qui, comme la musique, résonne au-delà du temps, capturant l'esprit révolutionnaire et la libre exploration de l'imagination artistique.
Ci-dessus :
Le Violon d'Ingres de Man Ray, 1924. Photo : WikiArt
Ci-contre :
Le Baiser de l'Hôtel de ville, Paris 1950. Crédit photo : Atelier Robert Doisneau
L'exposition Robert Doisneau - Le merveilleux quotidien' s'est déroulée du 14 octobre 2023 au 28 janvier 2024 au Musée de la Photographie à Nice
« Je savais que la photo serait intéressante mais je n’avais pas conscience qu’elle deviendrait un tel symbole comme un message d’amour de la part de la Terre. Elle est devenue l’emblème de mon travail. »
Coeur de Voh de Yann-Arthus Bertrand
En 1992, le photographe humaniste et militant écologiste Yann Arthus-Bertrand survole la Nouvelle Calédonie quand le pilote lui dit : « Je veux te montrer quelque chose. » Yann découvre la clairière en forme de cœur dessinée par la mangrove de Voh. Ébahi, il fixe ainsi sur pellicule une œuvre qui transcende le simple paysage pour devenir aujourd’hui encore un symbole planétaire.
Cette photographie aérienne en argentique, capturée depuis le ciel, dévoile un étonnant dessin naturel formé par la mangrove, forêt mi-terrestre, mi-aquatique, créant la silhouette poétique d'un cœur géant sur la terre. Elle est ensuite révélée au monde dans le livre de photographies La Terre vue du Ciel (1999) de Yann-Arthus Bertrand. L'image saisissante est un hymne visuel à la beauté organique et à l'équilibre fragile de notre écosystème. Bien plus qu'un simple cliché, Cœur de Voh devient une voix silencieuse mais puissante pour la préservation de notre planète. Arthus-Bertrand, en transformant la Nouvelle-Calédonie en une métaphore visuelle de l'amour entre l'humanité et la Terre, souligne la nécessité urgente de protéger notre environnement.
L’artiste raconte : « Je savais que la photo serait intéressante mais je n’avais pas conscience qu’elle deviendrait un tel symbole comme un message d’amour de la part de la Terre. Elle est devenue l’emblème de mon travail ».
Ci-contre : Cœur de Voh en 1990, Nouvelle-Calédonie, France (20°56’ S – 164°39’ E).
© Yann Arthus-Bertrand
EXPOSITION | DIOR
Jusqu'au 13 mai 2024, la Galerie Dior met en scène une exposition célébrant les nombreuses collaborations entre Dior et les artistes femmes.
Lieu d’art(s) et de mémoire, La Galerie Dior siège au cœur de l’iconique 30 Montaigne, dont elle retrace la destinée hors du commun, au fil des décennies et de pièces d’archives concentrant l’essence du style Dior. De Christian Dior à Maria Grazia Chiuri, ce musée unique incarne aussi bien l’esprit de la couture parisienne que l’aura d’une Maison en perpétuel mouvement. La Galerie Dior accueille aujourd’hui – du 24 novembre au 13 mai 2024 – une exposition inédite qui présente les collaborations entre Dior et les artistes femmes.
Ce nouveau récit scénographique met en lumière les liens fondateurs entre Dior et la création sous toutes ses formes. Avant même qu’il n’esquisse ses premiers croquis, Monsieur Dior vouait une passion inconditionnelle à l’art. Tissant, lors de ses rencontres, de sincères amitiés et fascinations, il devient d’abord galeriste. Devenu couturier, il s’inspire de ces affinités capitales, en invoquant notamment, dans ses collections, la musique, la littérature, la peinture et l’architecture.
Autant de liaisons sacrées célébrées aujourd’hui, au sein de La Galerie Dior, à travers les univers singuliers de plusieurs personnalités féminines emblématiques ayant noué, pour la plupart, des dialogues envoûtants avec Maria Grazia Chiuri. Tour à tour, les œuvres de Lillian Bassman, Elina Chauvet, Judy Chicago, Maya Goded, Constance Guisset, Katerina Jebb, Eva Jospin, Brigitte Lacombe, Claude Lalanne, Sarah Moon, Brigitte Niedermair, Shourouk Rhaiem, Niki de Saint Phalle ou encore Yuriko Takagi se succèdent au fil des salles, proposant ainsi un voyage poétique qui donne une lecture inédite de l’histoire de la Maison. Les réinterprétations du Lady Dior signées par les créatrices des huit éditions de Dior Lady Art se dévoilent quant à elles au sein de la Chambre aux merveilles, tel un cabinet de curiosités revisité. Toutes ces figures captivantes ainsi mises à l’honneur symbolisent l’engagement de Dior, cette vision plurielle féminine à la puissante sororité si chère à la Directrice Artistique des lignes femme. Une odyssée en hommage à la créativité de la Maison sans cesse réinventée.
Galerie Dior
11bis, rue François 1er Paris
Totalement opposé au noir, couleur indémodable par excellence, le blanc est tout autant intemporel. Cette année, les créateurs semblent avoir été inspirés par cette teinte immaculée et éclatante pour leurs collections.
Chemise blanche en popeline, Claudie Pierlot - 255 €
Combinaison en double crêpe avec chaîne de Elisabetta Franchi - 576 €
Lunettes de soleil Triomphe XL 01 acétate ivoire de Céline - 450 €
Manteau effet cape de Maje - 435 €
Robe en crochet de Caroline Biss - 270 €
Col Aria de Claudie Pierlot - 85 €
Escarpins à bride arrière avec détails mors de Gucci - 750 €
Jean évasé blanc avec boutons décoratifs de Twinset - 228 €
Sac Lady Dior, My ABC - prix sur demande
Sneaker LV Trainer de Louis Vuitton - 990 €
Sac VSLING petit modèle de Valentino - 2 600 €
Sac Le Petit Tourni de Jacquemus - 1 150 €
Top drapé en crêpe de satin colombe de Iro - 265 €
Boucles d’oreille Tribales de Dior - 410 €
Carré 70 brides de gala Broderie anglaise de Hermès - 500 €
Créatrice virtuose dans les domaines de la joaillerie et de l’horlogerie, Caroline Scheufele ouvre un nouveau chapitre en tissant aujourd’hui une conversation entre le bijou et le vêtement. Elle a imaginé une fabuleuse collection composée de 50 silhouettes couture. Un vestiaire conçu pour faire vivre la mode et le bijou en parfaite harmonie.
Texte Annie EschRésolument novatrice, la collection Caroline’s Couture l’est également dans sa démarche d’une mode pensée sur le long terme. Destinées à durer, les pièces de cette première collection n’ont pas pour vocation de briller une seule saison avant de tomber dans l’obsolescence. Elles pourront être commandées en tout temps, année après année, icônes aux proportions parfaites d’un vestiaire intemporel.
Un processus de production durable
Pour cette première incursion sur le territoire de la mode, il était essentiel pour Caroline Scheufele – figure de proue en matière de développement durable – d’imaginer une démarche entièrement cohérente avec la position qu’elle défend sur l’échiquier du luxe. Si les principes même de l’industrie de la mode exigent de produire des vêtements voués à l’obsolescence programmée de manière systémique, de par le rythme des collections présentées quatre à dix fois par an par les maisons de mode, Caroline Scheufele adopte la même démarche que pour le bijou : se tourner vers les matériaux les plus nobles, développer des matières afin de créer des textures uniques et faire appel aux meilleurs artisans d’art. Une démarche extrêmement sélective, une manière de renouer avec une couture à l’ancienne dans le processus d’élaboration du vêtement, tout en ayant une approche stylistique d’une modernité absolue. Durable également, dans le désir d’ajuster très exactement la commande des tissus et leur intégration dans la collection : chaque mètre est utilisé afin qu’il y ait le moins de chutes possibles.
Les tissus, trame des rêves
Mousseline, taffetas, satin duchesse, cadys de soie, dentelles, une partie importante des tissus vient de chez Jakob Schlaepfer à Saint-Gall, cette manufacture suisse devenue une référence mondiale, et qui fournit la Haute
Couture depuis ses débuts. Certains tissus sont également issus des ateliers Gentili Mosconi à Côme, notamment les jacquards unanimement plébiscités, travaillés et redessinés pour les besoins uniques de Caroline’s Couture. Les broderies sont quant à elles réalisées en Inde par les meilleurs artisans du Kalhath Institut, tissées de perles japonaises, les plus petites au monde. Un travail d’une patience rare – hommage au temps que seul l’artisanat d’art sait encore prendre. Chacun de ces effets de matière a été travaillé sur mesure pour la collection afin de mettre au point des textures à l’extraordinaire sophistication, en écho aux joyaux de la Red Carpet Collection élaborés au sein des ateliers Chopard, à Genève.
Une garde-robe pensée comme une bibliothèque
Mettre au point une collection charismatique, élaborée avec virtuosité – mais qui ait aussi l’élégance d’être au service de la parure joaillière afin de la mettre en majesté : ce fut le défi majeur de Caroline’s Couture. Si la gamme chromatique part du noir et blanc, elle propose de nombreuses échappées belles en écho à la palette des pierres précieuses. Quant à l’architecture du vêtement, elle offre un précieux soutien – par la grâce d’un ingénieux système de corset interne – à la posture du corps, un soutien indéfectible qui assure un port de tête souverain. Les broderies et différents ornements s’attachent à étoffer le bas de la silhouette à partir de la taille, laissant le buste plus limpide, tel un écrin pour les parures joaillières qui l’ornent. Des pièces singulières à combiner entre elles ou avec d’autres éléments du vestiaire féminin. À la manière d’une garde-robe conçue comme une bibliothèque, Caroline’s Couture rend plus mémorables les pans de vie qui s’écrivent autour de la silhouette, offrant à celles qui portent ces vêtements une confiance et un rayonnement ajustés, sur mesure, à toutes les femmes qu’elles décideront d’être.
JOAILLIERS - CRÉATEUR D’ÉMOTION
WINDESHAUSEN JOAILLIERS
City Concorde Luxembourg
80 Route de Longwy
L-8060 Bertrange
+ 352 27 44 95 91
infocity@windeshausen.lu
La joaillerie Windeshausen, c'est avant tout une histoire de passion transmise depuis deux générations. C’est par amour du beau que les designers et les artisans de la Maison s’allient pour créer sur mesure la pièce d’exception faite pour vous.
Sans rien ou à partir d’anciens bijoux, les designers dessinent avec vous la pièce unique dont vous rêvez. C’est avec un haut niveau d’exigence et de connaissance qu'ils sélectionnent pour vous la gemme idéale, avec une attention particulière pour sa couleur et sa taille. Une fois la pierre choisie et le dessin validé, les artisans bijoutiers s’attèlent au travail de l’or, or blanc, or jaune ou or rose, rien n’est laissé au hasard, avant de passer entre les mains du sertisseur qui pose minutieusement les pierres une à une. Maintenant place aux dernières finitions avec ici, Francis, le maître joaillier d’expérience. Dernière étape et non des moindres, le polissage et le rhodiage, ce dernier uniquement pour l’or blanc, finiront votre création pour la rendre étincelante. Une pièce unique, sur mesure, qui vous ressemble !
Audacieuse, élégante, libre, rock ou authentique... Leur coeur de métier : sublimer votre personnalité !
En haut :
Bague d'exception en or blanc 18 carats sertie d'une majestueuse tanzanite taille poire de 6,94 carats, rehaussée de 269 diamants blancs taille poire d'un total de 1,03 carats. La tanzanite, joyau du Kilimandjaro, plus rare que le diamant et convoitée en joaillerie pour sa couleur intense bleu-violacée.
En bas : Rare diamant de couleur Fancy Deep Yellow de 3,62 carats accompagné de ses diamants blancs sertis sur une bague en or blanc et jaune 18 carats.
Le rouge, couleur élégante, féminine et sensuelle, s'empare de l'industrie horlogère pour s'inviter sur nos poignets.