M Magazine #05 Edition francophone by Mobistar Business

M IMPROVING YOUR BUSINESS MOBILITY Mobistar Numéro 5 Année 2 Juin 20111

Le succès de la communication data mobile

Applications Machine to Machine dans

KnowHow Renilde CRAPS

le directeur de Flanders’ Drive sur

la technologie mobile dans les véhicules belges.

KNOWHOW Comment les applications mobiles boostent votre entreprise

REVIEW

ISS & STAD GENT

Trois appareils Android au banc d’essai

La facilité de la technologie Near Field Communication

Il en dit long sur vous. Nokia E7: faites l’expérience d’un bureau mobile.

store.ovi.com

Choisissez Mobistar Connect Mail&Surf pour des fonctionnalités mail et internet complètes sur votre Nokia E7. Plus d’informations auprès de votre Mobistar Account Manager ou sur http://business.mobistar.be/mailsurf.

PERSPECTIEF PERSPECTIVE

ECHO L’actualité des télécoms en bref. Nous suivons pour vous les tendances, les outils et nous vous donnons de précieuses informations.

POLL Les tablettes

KNOWHOW Comment

TELTALK “Les machines se

sont-elles rentables ? Donnez votre avis et gagnez peut-être un avertisseur de radars 100 % légal !

les applications mobiles peuvent-elles donner une longueur d’avance à votre entreprise ?

développeront plus vite que les gens”. Steve Hilton commente l’essor des applications Machine to Machine.

TELTALK Renilde Craps sur la technologie mobile dans les véhicules belges.

&MOBISTAR Mise en

19 21

REVIEWS Trois appareils

pratique. ISS au sujet de leur application Machine-to-Machine.

Android au banc d’essai. SMARTTOOLS Solutions

pratiques pour un usage immédiat. 2Do, Resto.BE app, Doodle Scheduling en SMS API Toolkit.

MUSTHAVES Des gadgets

amusants : le vélo informatique CS 500, la clé USB “Remember me” et une housse de protection pour iPad avec clavier intégré !

Les points de vue exprimés par les personnes citées dans ce magazine ne sont pas nécessairement ceux de Mobistar.

03 3

L’avenir est à la communication data mobile L’époque où les appareils mobiles permettaient seulement de téléphoner est bel et bien révolue. Et ce, même si la téléphonie vocale mobile est incontournable et le restera. Nous ne sommes qu’au début de la prochaine révolution mobile. Une nouvelle vague d’applications mobiles se proﬁle en effet. Et une chose est sûre : elle donnera une longueur d’avance à votre entreprise aussi. Je pense, en l’occurrence, aux applications mobiles grâce auxquelles vos collaborateurs, vos équipes commerciales, vos techniciens et même vous continuez à travailler en déplacement. Vos collègues ont ainsi, par exemple, accès à votre système CRM ou reçoivent sur place des informations sur leurs interventions. En tant que manager, vous recevez, où que vous soyez, des rapports ou des analyses cruciales pour votre entreprise. Votre organisation y gagne énormément en efficacité. Ce n’est pas pour rien que près de la moitié des entreprises investissent aujourd’hui dans de telles applications, selon une étude de Forrester Research. L’attrait des applications mobiles est également alimenté par la panoplie sans cesse plus large d’appareils qui les exploitent. Non seulement le pc ou le netbook, mais aussi le smartphone et la tablette, en plein essor dans les entreprises. Mieux encore : à l’horizon 2012, la vente des smartphones supplantera celle des pc. Outre toutes ces applications que de plus en plus de collaborateurs peuvent utiliser sur de plus en plus d’appareils, nous remarquons une autre tendance : celle de la communication entre les machines, sans intervention humaine. Il s’agit aussi d’un pôle de croissance dans le monde de la communication data mobile. “Les machines se développeront plus vite que les gens”, explique dans ce numéro un éminent analyste qui fait référence à l’envol de la communication mobile entre des machines aussi diverses que les véhicules, les compteurs ou les distributeurs automatiques. Il prévoit 2,14 milliards de connexions entre machines à l’horizon 2020. Ericsson va plus loin encore et prévoit pas moins de 50 milliards de connexions d’ici 2020. En bref, l’avenir est à la communication data mobile et votre entreprise a tout à y gagner. Cordialement oliVier yseWiJn Chief Strategy Officer, Mobistar

ECHO

Outils, tendances et informations privilégiées. Nous avons synthétisé pour vous l’actualité télécom la plus chaude. Dispositif avertissant automatiquement le 112

eCall, le premier système européen capable d’avertir automatiquement les services de secours en cas d’accident de la route, est fin prêt pour être lancé à grande échelle. Ce système permet, à la suite d’un accident, d’émettre un appel d’urgence à la centrale d’alarme et de transmettre la position exacte de la voiture, même si les occupants ont perdu connaissance. Les services de secours sont ainsi en mesure d’arriver plus vite sur place. Dès 2013, tous les nouveaux véhicules devront être équipés du système eCall.

Les Early Adoptors tirent profit des applications mobiles

Orange et Accenture ont récemment publié un livre blanc sur les nouvelles tendances des applications d’entreprise mobiles. Les principales conclusions de ce rapport sont que les ‘Early Adoptors’, soit les personnes qui adoptent en premier une nouvelle technique ou un nouveau produit, récoltent déjà les fruits de leurs investissements dans les applications mobiles. Outre une productivité accrue et une diminution des temps d’attente en termes de paiement, ces entreprises ont également fait un pas de plus vers le client et peuvent désormais instaurer un flux de travail entièrement électronique (sans papier). Le livre blanc donne aussi quelques conseils pratiques à chaque entreprise souhaitant implémenter des applications mobiles pour leurs collaborateurs. Téléchargez-le sur knowledge-center.orange-business.com

Les tablettes sont-elles rentables ? La tablette semble incontestablement s’imposer sur le marché. Les chiffres du cabinet d’études américain International Data Corporation (IDC) prévoient la vente de 44,6 millions d’exemplaires en 2011 contre 17 millions en 2010. Les avantages sont apparemment légion : compacte et interactive, la tablette est aussi facile d’emploi… Mais cet investissement vaut-il vraiment la peine ?

Qu’en pensez-vous ? Les tablettes, comme l’iPad, sont-elles rentables dans votre entreprise ? Qui I Non

POLL

Participez et tentez votre chance de remporter un Coyote, l’avertisseur de radar 100 % légal ! Répondez à notre sondage et découvrez ce que vos collègues en pensent : http://business.mobistar.be/poll.

Participez et

Gagnez

ECHO

Collaboration franco-allemande dans le secteur mobile Les géants de la télécommunication Deutsche Telekom (T-Mobile) et France Telecom (Orange), actionnaire de Mobistar, ont décidé de collaborer. Ils unissent leurs forces pour les réseaux mobiles, l’accès au wifi et la communication Machine to Machine. Cette collaboration est une joint-venture purement opérationnelle. Elle n’affecte en rien la stratégie propre de chaque participant et n’a aucune conséquence fi nancière. Pour le WiFi, les deux opérateurs de télécommunication étudient la manière dont ils peuvent mettre leur réseau à la disposition de leurs clients mutuels. Ils visent aussi à renforcer la collaboration transfrontalière sur le plan des applications Machine to Machine. A l’heure actuelle, ce projet n’implique que la Belgique, le Luxembourg, la France et l’Allemagne, mais il s’élargira ultérieurement à d’autres pays. http://www.francetelecom.com http://www.telekom.com

Appeler avec votre téléphone mobile depuis l’étranger à des tarifs plus intéressants

Dès le 1er juillet, vos appels à l’étranger vous coûteront beaucoup moins cher. Dès ce jour, nous appliquerons, en effet, les nouveaux tarifs.

Les clients Mobistar verront ainsi le prix de tous leurs appels mobiles en zone 1 diminuer. Pour tous les appels sortants, l’utilisateur mobile paiera 0,35 euro par minute, hors TVA. Pour les appels entrants, il ne paiera que 0,11 euro par minute, hors TVA. Mobistar applique automatiquement ces nouveaux tarifs à tous les appels. Les autres aspects restent inchangés : les SMS reçus ou les messages enregistrés dans votre messagerie vocale sont, par exemple, toujours gratuits. Et vous ne payez que le prix d’un appel vers la Belgique pour écouter votre messagerie vocale à l’étranger. Plus d’infos sur www.mobistar.be/roaminginfo.

Croissance du marché Machine to Machine à l’échelle européenne

Selon les résultats d’une étude récente publiée par IDC, le marché européen Machine to Machine (MaTMa) a connu une reprise rapide après la récession économique de 2008-2009.

Le marché MaTMa est, aujourd’hui encore, en plein essor avec des chiffres de croissance attendus à 12 % pour la période 2010-2015. Malgré la croissance rapide du marché MaTMa, les chances qu’il devienne, à court terme, la principale activité des opérateurs télécom restent faibles. Même si IDC a estimé, dans une précédente étude, le potentiel à 650 millions de cartes SIM à l’horizon 2014, les volumes data qui transitent via les systèmes MaTMa restent limités par rapport aux applications vocales et internet mobile. IDC voit toutefois se rapprocher la vision d’avenir d’un ‘smart world’ composé d’une plateforme ‘internet of things’. Les services afférents et les applications logicielles promettent de générer un chiffre d’affaires plus que substantiel ainsi que l’affluence de nombreux acteurs spécialisés dans des programmes spécifiques et des applications pour le système MaTMa. Plus d’infos ? http://www.idc.com Pour en savoir plus sur les solutions MaTMa de Mobistar : http://business.mobistar.be/matma

KNOWHOW

Vi nce n t F i n tol i n i Fondateur de Galateia

6 06

Donnez une longueur d’avance à votre entreprise grâce aux applications mobiles

07 7

Guy Brigez est responsable du marketing produit chez Nextel, un intégrateur télécom belge qui propose une offre autour de la

Nous avons parlé avec trois spécialistes

téléphonie, de la communication data, de la sécurité et des applications.

Vincent Fintolini est fondateur de Galateia, une entreprise belge qui se spécialise dans les solutions mobiles pour les services publics.

Frédéric Levaux, est CEO de Codasystem, qui développe et propose aux entreprises des applications mobiles pour le ‘shoot & proof’.

KNOWHOW

8 08

L’époque où les appareils mobiles vous permettaient seulement de téléphoner est bel et bien révolue. La communication data mobile se généralise aujourd’hui comme en témoigne la popularité des softwares pouvant être utilisés sur les appareils mobiles. Près d’une entreprise sur deux équipe déjà ses collaborateurs d’applications mobiles leur permettant de travailler en déplacement, de maximiser leur efficacité et de limiter les pertes de temps. Petit tour d’horizon avec trois acteurs du marché… Le monde des affaires devient chaque jour un peu plus mobile. Selon le bureau d’études IDC, un travailleur européen sur deux sera équipé, à l’horizon 2013, d’un appareil prenant en charge la communication data mobile. La communication data mobile est, cependant, un concept qui couvre de nombreux aspects. Les appareils sont variés : smartphone, ordinateur portable et, de plus en plus souvent, tablette. La communication ne se limite plus, en outre, aux seules activités humaines. De plus en plus de machines sont interconnectées, ce que l’on appelle le Machine to Machine (MaTMa). Les cinq principaux atouts des applications mobiles (Source : Forrester) 1. Productivité accrue : 75 % 2. Temps de réaction de l’organisation plus court : 65 % 3. Résolution des problèmes plus rapide : 48 % 4. Satisfaction client : 42 % 5. Réduction des frais de personnel : 16 %

Applications Dans sa forme la plus simple, la communication data mobile concerne la gestion des mails ou le surf sur smartphone (multimédia mobile) ou ordinateur portable (haut débit mobile). Ces types de communication data mobile sont aujourd’hui bien ancrés dans les entreprises. “Chaque entreprise dispose aujourd’hui du mail sur les appareils mobiles ou envisage d’y passer”, admet Guy Brigez, responsable du marketing produit chez Nextel. “Après le mail, le surf arrive en seconde place sur le plan de l’utilisation”. Parallèlement, une batterie croissante d’applications va aujourd’hui bien au-delà de ces simples usages. On parle, par exemple, d’une application mobile permet-

Donnez une longueur d’avance à votre entreprise grâce aux applications mobiles

09 9

L’écosystème Mobistar Chaque collaboration entre eux et

de projets ‘salesforce’, ‘fi eldforce’

un ou plusieurs partenaires s’inspire

ou autre est un travail d’équipe. Il y a

des besoins spécifi ques du client.

bien longtemps que les besoins de

Mobistar a, en effet, opté pour

télécommunication ne sont plus

un écosystème ouvert. Une

seulement couverts par les opérateurs

convergence des talents autour

de télécom. D’autres acteurs, tels que

d’un large éventail de partenaires

les intégrateurs ou les développeurs de

compétents. Pas un seul acteur,

logiciels, servent une partie de ce

en l’occurrence, mais toute une série

marché à partir d’autres compétences.

de partenaires de premier plan, dans

Mobistar a choisi de nouer une relation

chacun de leur domaine d’activité.

Resellers Integrators / Services

à long terme avec ses partenaires.

applications mobiles, qu’il s’agisse

Hardware

Développer et déployer des

Applications

Vous trouverez la liste de nos partenaires pour les applications mobiles sur http://business.mobistar.be/applications

“Des systèmes de ‘device management’ aident le département IT à garder une vue d’ensemble sur les appareils” gu y br igez

Responsable du marketing produit chez Nextel

KNOWHOW

“Plus l’application est intégrée à l’appareil, plus elle est pertinente” F r e der ic L evau x , CEO de Codasystem même si de telles applications nécessitent alors, une plus grande intégration avec les systèmes IT existants de la société. Selon le bureau d’études Forrester, 48 pour cent des entreprises au niveau mondial ont investi dans les applications mobiles, en 2010. “Mais le privé n’est pas le seul bénéficiaire des applications mobiles. Les pouvoirs publics peuvent aussi y gagner en efficacité”, indique Vincent Fintolini de Galateia, qui cible les services publics comme les communes et la police avec sa technologie mobile. “Nous proposons, entre autres, une application grâce à laquelle un policier ou tout autre fonctionnaire

tant aux commerciaux ou aux représentants de facilement gérer leurs relations clients. C’est ce qu’on appelle le ‘salesforce’. Il peut aussi s’agir d’applications permettant aux techniciens d’accéder aux informations relatives à leur intervention en cours ou à la suivante. Un aspect appelé ‘fieldforce’. “Au fond, il s’agit d’applications grâce auxquelles les gens peuvent continuer à travailler en déplacement”, résume Guy Brigez. Au sein de sa société, ils utilisent une application mobile développée en interne pour, entre autres, consulter les stocks ou faire signer le client sur place. Productivité, gain de temps et efficacité accrue sont les avantages les plus courants des applications mobiles. “Si vous pouvez aider un client sur place, vous faites d’une pierre deux coups : vous gagnez du temps et vous augmentez la satisfaction client”. Outre les applications ‘salesforce’ (SFA) et ‘fieldforce’ (FFA), d’autres applications mobiles comme le ‘business intelligence’ permettent aux managers d’analyser des rapports à distance et d’analyser les chiffres d’affaires où qu’ils se trouvent. Elles permettent aussi la gestion des stocks ou des commandes,

Une vue d’ensemble des solutions pour le data mobile. 1

Mobile Multimedia

Mobile Broadband

Mobile Applications

Machine to Machine

E-mails, Internet,… on GSM, Smartphone, PDA,…

E-mails, Internet,… on laptop, Netbook, Notebook,…

Mobilize enterprise applications like SFA, FFA, CRM,…

Data transfer without human intervention

roaming, Le Donnez une un longueur soutiend’avance indispensable à votre entreprise grâce aux applications mobiles

peut traiter sur place un procès-verbal administratif grâce à son smartphone”. Motivations L’essor des applications mobiles a de nombreuses origines. Les réseaux sont plus rapides. Les smartphones sont plus avantageux, plus simples et plus puissants. Ils sont, en outre, plus faciles à sécuriser et à gérer au sein d’une société que dans le passé. “Des systèmes de ‘device management’ permettent aujourd’hui de simplifier la gestion des smartphones et des tablettes dans une organisation. Ils aident le département IT à garder une vue d’ensemble sur les appareils, les applications et les données afférentes. Il peut ainsi intervenir si nécessaire”, indique Guy Brigez de Nextel, qui propose, avec Mobile Iron, une application pour la gestion des appareils. L’essor des applications mobiles et des smartphones va d’ailleurs de pair. Il n’y a pas seulement plus d’utilisateurs, ils peuvent surtout faire plus de choses avec. “Il y a deux ans, les smartphones représentaient à peine 10 pour cent de tous les appareils mobiles. Aujourd’hui, ils s’adjugent 30 pour cent du marché et friseront les 70 pour cent dans deux ans”, prévoit Frédéric Levaux, à la tête de Codasystem. Ainsi, grâce à leur application ‘shoot & proof’, il est désormais possible de prendre une photo ayant valeur probante, avec indication de l’heure, du lieu et de l’expéditeur, avec un smartphone. “Des assureurs, des entreprises de nettoyage, des services de courrier ou des déménageurs utilisent entre autres notre application”, indique Frédéric Levaux.

“L’avantage ? Beaucoup de collaborateurs sont familiers avec les smartphones.” guy brigez ,

Product Manager bij Nextel

Privé Différentes méthodes existent pour le développement d’applications mobiles. A l’instar de Nextel, un intégrateur télécom, certaines entreprises se chargent du développement et de l’intégration. D’autres optent pour une version mobile de leur application existante, par exemple leur progiciel CRM. D’autres choisissent une application mobile que vous devez installer sur l’appareil depuis l’app store d’Apple, BlackBerry ou d’Android, comme Codasystem. “C’est pour nous indispensable, car notre application fonctionne en étroite synergie avec le matériel, notamment l’appareil photo du smartphone lui-même”, explique Frédéric Levaux. “Plus l’application est intégrée à l’appareil, plus elle est pertinente”, estime-t-il. Pour d’autres applications, vous pouvez opter pour une application web ou un navigateur web, identique

pour chaque appareil. “Vous ne devez ainsi plus sélectionner qu’une application qui tournera sur tous les types d’appareils de votre entreprise. Il vous suffit d’un navigateur web. Et comme tous les smartphones disposent aujourd’hui d’un navigateur…” Les chances que votre organisation utilise divers types d’appareils sont d’ailleurs élevées. De nombreux collaborateurs souhaitent également utiliser au bureau des appareils achetés à titre privé. “Le défi pour les entreprises est de tout bien gérer et protéger”, estime Guy Brigez de Nextel. L’avantage, quant à lui, est que ces mêmes collaborateurs sont alors très familiers de l’appareil. “Cela permet à une entreprise qui utilise des applications mobiles de rapidement prendre un bon départ. Un collaborateur qui utilise souvent Facebook sur son smartphone ne tombera pas des nues s’il apprend qu’il peut faire de même pour le stock de son entreprise”, conclut Guy Brigez.

5 facteurs de succès pour l’introduction d’applications mobiles : 1 Commencez petit, mais élargissez vite le projet si possible. 2 Sélectionnez l’appareil le plus approprié. La simplicité d’emploi est cruciale. 3 Envisagez des logiciels qui répondent à vos besoins mobiles. 4 Sélectionnez minutieusement un écosystème de partenaires. 5 Envisagez le ‘device management’ pour sécuriser vos applications, vos appareils et vos données. Source : Accenture

07 11

TELTALK

“Les machines se développeront plus vite que les gens” Vous et moi ne sommes pas les seuls à être interconnectés par la technologiemobile.Lesapplications MaTMa, ou Machine to Machine ne nécessitent plus d’intervention humaine. Pensez au distributeur automatique qui se remplit tout seul. Ou au frigo qui vous indique qu’il n’y a plus de lait ou de brocolis. De la science-fiction ? Pas vraiment. “La plupart de ces nouvelles applications sont encore inconnues aujourd’hui. Mais une chose est sûre : elles arrivent.”

Nous avons évoqué l’essor du MaTMa avec Steve Hilton, analyste au très réputé bureau d’études Analysys Mason Research qui se spécialise dans cette matière et en attend aussi énormément.

Constatez-vous effectivement une tendance vers ‘l’internet of things’, où plus de machines que de personnes seront connectées via le réseau ? Steve Hilton : “Oui, je vois clairement cette tendance. Dans le passé, la connectivité consistait essentiellement à connecter les gens. Aujourd’hui, il est de plus en plus question de connecter des choses, telles que des machines et des systèmes qui traitent des données d’une manière ou d’une autre. Fin de l’année passée, on dénombrait 61 millions de systèmes dans le monde, tous connectés de bout en bout grâce à la technologie mobile. Mais notre prévision est qu’ils seront 2,1 milliards à l’horizon 2020, soit une croissance annuelle de 45 à 50 pour cent. Quoi qu’il arrive, le MaTMa croîtra donc plus vite que le marché des applications mobiles. Les machines se développeront plus vite que les gens.” Quels secteurs et quelles industries doivent concrétiser cette croissance ? Hilton : “Il s’agit, en partie, des industries où le phénomène du MaTMa est déjà une réalité et où il se généralisera davantage encore. Je pense, par exemple, au secteur du transport, qui a déjà une longue expérience de la technologie mobile. Grâce à ces applications, il est possible de déterminer où se trouvent les véhicules sans qu’aucune intervention humaine ne soit nécessaire. Depuis ces trois à cinq dernières années, le secteur de l’énergie commence également à investir dans le MaTMa, entre autres avec les compteurs intelligents qui envoient eux-mêmes les relevés. Tout comme dans le secteur agricole, où le phénomène commence à se manifester. Et il ne s’agit là que de domaines assez régionaux. En Europe, le recours à des points de vente sans fil est, par exemple, en plein essor. Vous pouvez ainsi payer sans fil, avec votre carte de crédit. En Asie, de nombreux distributeurs sont déjà équipés de technologies sans fil. Pour résumer, il faut s’attendre à une explosion du nombre des machines interconnectées.”

Les machines se développeront plus vite que les gens

“Il faut s’attendre à une explosion du nombre des machines interconnectées.”

ST EV E H I LTON

Analyst, Analysys Mason Research, Boston

TELTALK

case flanders’ drive:

“ Les véhicules communiqueront davantage avec le monde extérieur.” L’industrie automobile est, de lon-

partenaire du secteur automobile.

gue date, un friand consommateur

“Les véhicules deviennent intrin-

de technologie mobile pour ses

sèquement plus intelligents, par

véhicules, une tendance qui ne

exemple en termes de sécurité et

peut que s’accentuer. La preuve ?

de respect de l’environnement.

Flanders’ Drive, le centre de compé-

Mais ils communiqueront égale-

tence flamand pour l’industrie auto-

ment davantage avec le monde

mobile, a récemment présenté un

extérieur”, affirme-t-elle en énumé-

projet pilote pour le rechargement

rant quelques champs d’application

sans fil d’un véhicule électrique en-

comme les péages électroniques,

semble avec Mobistar et 10 autres

l’infotrafic rapide et la sécurité

partenaires*. Ce transfert d’énergie

routière.

par induction recharge la batterie

jouent un rôle crucial à cet égard. Ils

grâce à une plaque de recharge-

peuvent créer un tout nouvel uni-

“Les

réseaux

mobiles

ment située dans votre garage…

vers de services.” Loin d’être de la

ou même sur un emplacement de

science-fiction, un projet comme le

stationnement public. La possibilité

rechargement sans fil des véhicules

de recharger vite et facilement les

électriques est peut-être pour de-

véhicules électriques est un facteur

main. “La faisabilité de cette initia-

de succès essentiel pour leur per-

tive doit être démontrée fin 2012”,

cée. Mais le règlement est, lui aussi,

indique Craps. “Pour l’industrie du

crucial. “Nous ferons appel à l’in-

transport routier, il s’agit d’un hori-

frastructure d’opérateurs mobiles

zon relativement court, notamment

tels que Mobistar pour le paiement”,

parce que nous pouvons compter

indique Renilde Craps, directrice

sur l’infrastructure existante que

chez Flanders’ Drive. “Nous devons,

les opérateurs de télécom ont déjà

en effet, savoir quel véhicule appar-

déployée. Il s’agit d’ailleurs d’une

tenant à qui a été rechargé où”,

infrastructure qui a déjà largement

explique Craps. Selon Craps, le sec-

fait ses preuves”, conclut-elle.

teur des télécoms est un important * Partenaires : Bombardier, Energy ICT, Infrax, Inverto, Katholieke Universiteit Leuven, Mobistar, NXP, OCW-CCR, Van Hool, Volvo Cars, Vrije Universiteit Brussel.

www.flandersdrive.be Lisez plus sur http://business.mobistar.be/magazine.

renilde craps

Directeur Flanders’ Drive

Les machines se développeront plus vite que les gens

Les connexions Machine to Machine : prévision mondiale 2010–2020

Source : Analysys Mason, 2011

Quelles applications voyez-vous prendre le train du MaTMa ? Hilton : “Nombreuses sont les applications de demain encore inconnues aujourd’hui. Pensez à l’exemple classique du frigo qui prévient le supermarché dès que certains produits manquent. La réalisation effective de tels projets est encore limitée, mais rien ne l’empêche. Un domaine prometteur dans le futur est celui de la santé. Je pense aux capteurs portatifs, capables d’envoyer à intervalle régulier des informations sur notre état de santé. Pour certains patients souffrant de diabète, il s’agirait d’un énorme pas en avant. Cela permettrait aussi aux pouvoirs publics et au secteur des soins de santé de réaliser d’énormes économies, en intervenant de manière proactive sur les problèmes de santé potentiels.” Quelle est, pour une entreprise, la principale motivation à opter pour le MaTMa ? Hilton : “Les économies de coût sont la principale motivation. A cet égard, les choses diffèrent des autres domaines de la technologie mobile. Pour les applications mobiles, celles qu’utilisent vos collaborateurs, les économies de coût jouent aussi un rôle. Mais en marge d’autres considérations comme une meilleure productivité, l’efficacité et la satisfaction client. Pour le MaTMa, les économies de coûts sont vraiment centrales.

En ces sens, les économies d’échelle contribueront aussi à renforcer le phénomène. Plus vous connectez de machines, plus vous maximisez les recettes. Nous y voyons aussi le fondement de la forte croissance que nous prévoyons pour le MaTMa.” Quels sont les inconvénients ou les freins qui pourraient compliquer l’essor du MaTMa ? Hilton : “Le MaTMa se fonde sur une chaîne étendue, composée de multiples points de connexion intermédiaires. Les entreprises qui se lancent doivent parcourir toute cette chaîne. On commence au niveau du processeur, de l’équipement, de la connectivité, de la plateforme et de l’application. Tout doit parfaitement s’intégrer. Les entreprises peuvent toujours se référer à leurs standards pour implémenter la technologie, mais cela n’enlève rien à l’impact d’un projet MaTMa dans une entreprise. De là l’importance de bien intégrer la protection, où j’inclus aussi le respect de la vie privée. Il ne s’agit pas d’un frein en tant que tel, mais certainement d’un point d’attention. Les projets MaTMa sont également des projets complexes, pour lesquels vous devez pouvoir compter sur l’expertise IT interne et externe nécessaire. Une différence par rapport aux projets d’applications mobiles où il est souvent possible de s’en passer. Dans le cadre du MaTMa, télécommunication et informatique ne font plus qu’un. Il s’agit donc essentiellement d’un travail sur mesure et, par définition, d’un vaste projet, peut-être pas à la portée de toutes les entreprises. Mais la plus-value et les économies possibles sont à la hauteur du défi.”

Le Machine-to-Machine (MaTMa) en un coup d’œil Grâce à la technologie MaTMa,

communication data mobile. Une

d’autres applications. Mobistar est le

vos machines communiquent entre

machine peut donc établir une

leader absolu du marché en

elles via une connexion sans fil

connexion de manière autonome

Belgique pour ce qui concerne le

entre un modem industriel et un

avec un ordinateur à distance et lui

MaTMa. Nous sommes également

serveur. Cette communication passe

envoyer des données en temps réel.

actifs à l’échelle mondiale et

par une carte SIM MaTMa spéciale,

L’idéal pour le tracking & tracing, la

sommes le centre de compétence

combinée à la technologie voice/

prévention des cambriolages, le

international du groupe France

SMS ou à toute autre forme de

paiement mobile et une multitude

Télécom en cette matière.

&Mobistar

ISS BELUX

la convergence des talents

(g) Vera WecKx, it-Manager dâ&#x20AC;&#x2122;iss belux (d) liesbetH Janssens, district manager d'iss gent

La convergence des talents

ISS est le leader mondial dans le domaine du nettoyage, de la restauration, du support et de l’entretien technique des bâtiments et des installations. L’entreprise compte 12.000 collaborateurs en Belgique et au Luxembourg. La Ville de Gand est aussi un de ses clients. “ISS entretient quotidiennement les bâtiments de la Ville de Gand, comme la maison communale, les écoles et les bureaux de police, mais aussi les plus petits sites tels que les clubs et les maisons de quartier”, explique Liesbeth Janssens, district manager d’ISS Gent. Dans la mesure où de petites équipes mobiles sont souvent en déplacement, la Ville de Gand a demandé un système transparent, capable d’offrir un aperçu clair du travail réalisé. Liesbeth Janssens et l’IT-manager d’ISS, Vera Weckx, ont donc cherché une solution en collaboration avec Mobistar. “Nos équipes mobiles visitent jusqu’à huit sites différents de Gand chaque jour. La Ville de Gand a donc insisté pour disposer d’un système capable d’enregistrer quelle équipe a travaillé où et combien de temps”, explique Liesbeth Janssens. “Il est aussi, bien sûr, important pour ISS d’avoir un aperçu automatique et clair du travail effectué”, ajoute Vera Weckx. “Nous disposons d’une foule de systèmes à cet effet : badges, appareils de suivi dans les véhicules, pointeuses, etc. Mais, à Gand, nous sommes présents sur tellement de sites (parfois avec seulement deux collaborateurs) qu’il n’était pas possible d’installer des pointeuses partout.”

Le défi est clair. Mais quelle a été la solution ? Vera Weckx : “Nous avons demandé l’aide de Mobistar, notre opérateur de télécommunication. Il nous a proposé de travailler avec Mobile Token, un partenaire de Mobistar spécialiste des applications mobiles, et avec la technologie Near Field Communication-technologie (NFC). Grâce au NFC, une application Machine to Machine, nous pouvons facilement suivre nos équipes et enregistrer les heures effectuées. Le client peut aussi consulter les données en ligne et en temps réel. Les informations sont, en effet, directement envoyées à notre système central. Autre avantage, un tag doit simplement être appliqué au site. Un tag n’est rien d’autre qu’un petit autocollant discret doté d’électrodes. Nos collaborateurs possèdent un smartphone Sagem avec la technologie NFC intégrée qui se synchronise automatiquement avec les tags. C’est très simple.” Liesbeth Janssens expose un autre atout : “Nos collaborateurs reçoivent aussi la prochaine mission en détail sur leur smartphone. A la fin de la journée, ils l’éteignent simplement et tout est réglé. Nous savons ainsi parfaitement où est chaque collaborateur, à quel moment et quand sa mission est terminée.”

Des avantages à foison Vera Weckx : “En effet. Tout le monde en tire parti : le client et nous. Nous suivons parfaitement toutes les équipes et nous savons immédiatement si quelqu’un doit être remplacé, par exemple.” Liesbeth Janssens : “Le planning aussi est plus efficace : tous les jours de congé et de maladie sont traités immédiatement. Même l’administration salariale est automatique. Une belle économie en temps et en argent ! La Ville de Gand est satisfaite, car nous sommes très flexibles. Et notre service est 100 % transparent, comme nous l’a demandé le client.”

Near Field Communication (NFC) en langage humain NFC est un système de communication sans contact, d’une portée d’environ 10 centimètres. Une puce NFC placée dans un smartphone ne peut donc établir le contact avec le tag qu’à 10 centimètres et envoie les données automatiquement (en 0,1 seconde). Cette technologie se distingue par sa sécurité, sa rapidité et son confort d’utilisation total. Cette solution offre le meilleur de la technologie mobile et d’une application Machine to Machine (MaTMa) qui permet aux machines de communiquer via une connexion sans fil. Idéal pour la géolocalisation mobile, le tracking & tracing, la sécurité antivol, le paiement mobile…

Business mobility-news

toujours en poche Immédiatement disponible, aussi sur votre smartphone

Mobistar est le premier opérateur de télécommunications en Belgique à rendre sa communication Business –le newsletter M Direct et M Magazine– vraiment ‘mobile’ en la proposant sur les smartphones.

Business mobility-news sur votre smartphone Surfez sur http://business.mobistar.be/m-mobile avec votre smartphone et lisez en ligne les nouvelles tendances, les derniers produits, les actualités…

REVIEW

Toutes les nouveautés sur le banc d’essai :

Trois smartphones Android au banc d’essai… Google a réussi à propulser Android au rang de leader mondial des systèmes d’exploitation mobiles en à peine deux ans. Ce succès est-il mérité ? Que valent les nouveaux smartphones fonctionnant sur le système de Google ? Nous avons testé pour vous trois des plus récents smartphones Android : le HTC Desire S, le Samsung Galaxy Ace et le San Francisco.

2007, l’an Un du smartphone moderne Alors que le petit monde de la téléphonie mobile ronronnait depuis les années nonante, tout a subitement changé en 2007, année où Apple a lancé son premier iPhone, marquant par là le début d’une nouvelle ère technologique. Plusieurs révolutions ont été introduites : le clavier virtuel a remplacé les touches en plastique, l’écran s’est agrandi considérablement pour devenir tactile et l’utilisateur a pu consulter les sites web comme sur un pc. Enfi n, une myriade d’entreprises se sont mises à commercialiser des applications destinées à offrir aux appareils de nouvelles fonctionnalités, qu’il s’agisse de jeux, de logiciels professionnels ou de loisirs. Même si Nokia est toujours leader sur le marché des téléphones mobiles, le Finlandais a perdu sa couronne de roi du téléphone ‘intelligent’ au profit de nouveaux venus : Apple, Google ainsi que BlackBerry et Microsoft. Devant le succès insolent de l’iPhone, c’est Google, le géant américain de la recherche en ligne, qui a

réagi le plus rapidement en proposant Android. La première version de son système mobile a été présentée au public en 2009 et n’a, depuis, jamais cessé d’évoluer, au point de devenir leader en 2011. Trois appareils en test Nous avons testé trois des appareils les plus récents fonctionnant sous Android : le HTC Desire S, le Samsung Galaxy Ace et le San Francisco. Dans sa robe aluminium, le design du modèle HTC est épuré (il ne possède aucune touche physique) et ses 130 grammes procurent un sentiment de robustesse. Le modèle San Francisco se révèle plus classique dans sa conception, puisqu’il suffit de soulever le couvercle arrière pour accéder à la batterie et à l’emplacement de la carte SIM (une opéraHTC Desire S tion nettement moins évidente chez HTC !). Mais le San Francisco est sans doute le plus agréable des trois smartphones que nous ayons testés. Son revêtement doux, sa finesse et sa légèreté en font le téléphone idéal : celui que l’on met en poche et qui sait se faire oublier ! Les trois smartphones partagent un écran de grande taille, lumineux et détaillé. Avantage au modèle HTC dont l’écran est légèrement plus grand que celui de ses deux rivaux : 3,7 pouces (94 mm) au lieu de 3,5 (89 mm). Le modèle Samsung, quant à lui, se trouve légèrement en retrait avec une résolution inférieure (320 x 480 pixels contre 480 x 800 pour les deux autres). Comme dans tout téléphone Android, l’écran d’accueil est personnalisable. HTC utilise son interface ‘sense’

REVIEW

qui offre un affichage sophistiqué des différentes informations du téléphone. Il est ainsi possible de visualiser les différents panneaux (reprenant heure, photos, etc.) sous forme de fenêtres miniatures. Il suffit d’en effleurer une pour la voir remplir l’écran. Les icônes des programmes se parcourent verticalement, en balayant l’écran du doigt de bas en haut ou de Samsung Galaxy Ace haut en bas, contrairement à l’iPhone d’Apple qui a choisi une navigation horizontale. Côté applications, chaque téléphone est livré avec une riche bibliothèque préinstallée : hormis les logiciels communs à tous (appareil photo, agenda, programme de mail, calculatrice, météo, navigation par GPS…), on trouvera ici et là de jolies surprises. Ainsi, HTC propose SoundHound, qui permet d’identifier un morceau de musique inconnu : il vous suffit de le lui faire écouter ! Un lecteur de code-barres est également au rendez-vous sur le San Francisco. Le versant professionnel intègre également Docs to Go qui permet de lire des fichiers PDF ainsi que Microsoft Office. Il faudra néanmoins acheter la version complète pour être en mesure d’éditer ces documents. Sur Android, il est nécessaire de posséder un compte Google pour utiliser l’appareil. Introduire les paramètres d’un compte Gmail, par exemple, vous servira de sésame pour utiliser tous les services Google, qu’il s’agisse de Google Maps, de Gmail, de la fonction de recherche qui vous est proposée d’entrée de jeu au démarrage du téléphone… Vous pourrez aussi utiliser l’agenda Google Calendar grâce auquel vous synchroniserez vos rendez-vous, privés comme professionnels. Vous aurez en outre accès à l’Android Market, le magasin en ligne Android. Riche de dizaines de milliers d’applications, il vous permet d’enrichir votre smartphone d’une foule de logiciels en tout genre. De nombreux programmes sont gratuits, il suffit de les effleurer pour les télécharger.

Comme tout smartphone qui se respecte, le HTC Desire S, le Samsung Galaxy Ace ainsi que le San Francisco disposent d’une ou plusieurs caméras. Le HTC en comporte deux. L’une, frontale, peut vous être utile pour dialoguer en vidéo… ou vous recoiffer avant une réunion ! La seconde, plus puissante, vous permettra de prendre des photos ou de fi lmer en haute défi nition (720p). Chacun des smartphones est bien entendu conçu pour la 3G et le wifi, et muni du Bluetooth. Ils disposent également tous d’une puce GPS qui permet un affichage extrêmement rapide et précis de votre position, notamment sur Google Maps. Libre à vous d’acheter sur l’Android Market un autre logiciel de navigation, tel que Navigon. L’intégration de la géo-localisation représente un avantage dont de nombreuses applications tirent parti. C’est ainsi que la STIB peut, par exemple, vous indiquer l’arrêt de bus le plus proche de votre position.

San Francisco

La puissance d’Android Que votre préférence aille au HTC Desire S, au Samsung Galaxy Ace ou au San Francisco, vous bénéficiez de l’accès à un univers mobile illimité : vous pouvez confi gurer ces smartphones de dernière génération à l’infi ni, selon toutes vos attentes !

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2Do: Tasks Done in Style Cette application vous propose un aperçu des tâches à réaliser. Vous pouvez les trier simplement de jour en jour, mais aussi les planifier sur plusieurs jours, voire plusieurs mois. 2Do: Tasks Done in Style comprend de nombreuses caractéristiques pratiques. L’application présente une interface utilisateur conviviale et dispose d’une fonction glisser/déplacer pour placer les tâches dans l’agenda intégré. Vous pouvez aussi imposer des délais à vos tâches et vous avez le choix parmi plusieurs thèmes et polices de caractère. De plus, cette application se synchronise parfaitement avec Outlook. La sécurité n’est pas oubliée ! Vous pouvez, par exemple, garder vos projets secrets pour les autres en les protégeant par un mot de passe. Autre avantage : autrefois proposée à 5,49 euros, cette application ne coûte plus aujourd’hui que 3,99 euros.

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