MES V16N4 Automne | Fall 2024

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GYMNASTIQUE 101

CALISTHENICS 101

SOUPERS DE SEMAINE FACILES

WEEKNIGHT

MEALS MADE EASY

FAIRE DU REPOS UN RITUEL MAKING REST A RITUAL

MÉLANOME MELANOMA

LA GRIPPE : FAIT OU FICTION?

FLU: FACT OR FICTION?

SANS COMPROMIS UNCOMPROMISINGLY HERSELF

VIVRE AVEC LE DIABÈTE LIVING WITH DIABETES

Martha Wainwright

AVANT DE PARTIR

RÉSERVER UN VOL

RÉSERVER L’HÉBERGEMENT

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Le chikungunya est une maladie transmise par les moustiques qui se caractérise par des douleurs articulaires intenses pouvant durer des mois, voire des années

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10 COMMUNAUTÉ • COMMUNITY

Le billet de la directrice, Création et contenu | Letter from the Creative & Content Director

Méli-Mélo | Bits & Bites

Promouvoir la réussite scolaire | Promoting Success at School

Soins axés sur la famille | Family-focused Care

Martha Wainwright : maman, musicienne, montréalaise | Martha Wainwright: Mom, Musician, Montrealer

26 SANTÉ • HEALTH

La grippe : fait ou fiction? | Flu: Fact or Fiction?

Rapport sur la santé naturelle | The Natural Health Report

Comprendre la baisse de testostérone | Understanding Low Testosterone

La santé financière | Financial Health

Au coin des quatre pattes | Pet Corner

Choisir un probiotique pour toute la famille | Choosing a Probiotic for the Whole Family

La prévention des caries | Cavity Prevention Mélanome | Melanoma

L’évolution démographique de la démence | The Changing Demographics of Dementia

Faire du repos un rituel | Making Rest a Ritual

Apprendre à s’aimer soi-même et à défendre les autres | Learning to Love Myself and Advocate for Others

La technologie dans l’ombre | The Machine Behind the Scenes

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Le diabète aujourd'hui | Diabetes Today

Une nouvelle ressource offre de l’espoir | New Resource Offers Hope

Collations adaptées au diabète | Diabetes-friendly Snacks

Envie de sucre? | Craving Something Sweet?

74 FONDATIONS DU CUSM • MUHC FOUNDATIONS

Attention au diabète gestationnel… à chaque grossesse | Beware of Gestational Diabetes... with Every Pregnancy

Souligner l’héritage inspirant d’un patient | Honouring the Inspiring Legacy of a Patient

Transformer la vie de quatre jeunes | Transforming Four Young Lives

Un engagement sincère à l’Hôpital de Lachine | A Heartfelt Commitment to Lachine Hospital

Traverser la barrière hématoencéphalique pour traiter la SP | Crossing the Blood-brain Barrier to Treat MS

Je donne tout ce que je peux : donnez ce que vous pouvez | I Give My Best: Give the Best You Can

90 ALIMENTS • NUTRITION

58

90 VIVRE AVEC LE DIABÈTE LIVING WITH DIABETES

Soupes d’automne préférées | Favourite Fall Soups

Soupers de semaine faciles | Weeknight Meals Made Easy

Dans l’ambiance de l’alimentation scolaire | In the Atmosphere of School Food

L’hyperphagie boulimique | Binge-eating Disorder

98 EN FORME • FITNESS

Gymnastique 101 | Calisthenics 101

Le softball : un sport pour toutes les saisons | Softball: A Sport for All Seasons

Les bienfaits du badminton | The Benefits of Badminton

Le tonus avec Tina | Toning with Tina

98

« Un bain chaud était douloureux comme des décharges électriques… »
Il s’est moqué d’elle, et il se moquera de vous.

Si vous avez eu la varicelle, le virus qui cause le zona se trouve déjà à l’intérieur de votre corps.

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Publié par CMS world media avec le soutien des fondations du Centre universitaire de santé McGill

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MONTRÉAL enSANTÉ

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Imprimé au Canada | Printed in Canada ISSN: 1920-3144

Prestige 3535, ch. de la Côte-de-Liesse Saint-Laurent, QC H4N 2N5 514 356-7777

L’automne est une saison sournoise. Ce qui commence par des températures chaudes, des couleurs vives, la cueillette des pommes et tout ce qui sent les épices de tarte à la citrouille cède rapidement la place à des journées froides et maussades qui semblent interminables.

Le premier dimanche de novembre, après avoir reculé l’horloge d’une heure, je ressens toujours un sentiment de fatalité lorsque la nuit tombe à 16 h 30. À ce moment-là, c’est comme si mon cerveau mettait en marche l’interrupteur de la dépression saisonnière, et je me dis : « Comment vais-je pouvoir endurer des mois comme ça ? »

Le confort canadien

Cozy

as a Canuck

Mais les Canadiens ne sont pas les seuls à connaître des mois de froid et d’obscurité. Il est peut-être temps d’adopter certaines philosophies et attitudes de nos homologues nordiques de l’autre côté de l’Atlantique. Après tout, les nations nordiques sont régulièrement classées parmi les plus heureuses du monde.

Le Danemark adopte le « hygge », un concept de confort et de convivialité qui évoque le contentement. La Norvège, quant à elle, pratique le « koselig », qui se traduit grosso modo par un sentiment de bien-être. En Finlande, on cultive le « sisu », une combinaison de ténacité, de cran, de résilience et de rusticité. Enfin, en Islande, la devise officieuse est « þetta reddast », ce qui signifie « tout finira par s’arranger ».

La clé pour garder le moral lorsque les températures chutent pourrait être une combinaison de ces notions nordiques. Trouver de la joie dans les moments quotidiens. S’adonner à des plaisirs simples : un bon livre, une boisson chaude, un bain chaud. Valoriser le temps de qualité et la convivialité. Apprécier la bonne nourriture en bonne compagnie. Retrouver de vieux amis et s’en faire de nouveaux.

Le mauvais temps peut mettre les meilleurs d’entre nous de mauvaise humeur. Mais peutêtre que si nous nous efforçons collectivement de rester au chaud et de garder le contact, nous pourrons nous réconforter en sachant que tout ira bien.

Alors, trouvez ce qui réchauffe votre cœur, vous donne le vent dans les voiles et vous aide à traverser la tempête en sachant que le soleil brillera à nouveau. M

Fall is a sneaky season. What begins with warm weather, colourful foliage, apple picking, and all things pumpkin spice, quickly gives way to seemingly endless cold and dreary days.

Come the first Sunday of November after we’ve turned the clock back an hour, I always feel this impending sense of doom as darkness rolls in at 4:30pm. In that moment, it’s like my brain sets the Seasonal Affective Disorder switch to “on,” and I think, “How can I possibly endure months of this?”

But Canadians are not alone in experiencing months of cold and darkness. Perhaps it’s time we adopt some of the philosophies and attitudes of our northern counterparts across the Atlantic. After all, citizens of Nordic nations are regularly ranked as some of the happiest in the world.

Denmark embraces hygge, a concept of comfortable coziness and conviviality evoking contentment. Similarly, Norway has koselig, which roughly translates to a feeling of coziness. In Finland, they cultivate sisu, a combination of tenacity, grit, resilience, and hardiness. And, in Iceland, their unofficial motto is þetta reddast, meaning “it will all work out.”

The key to keeping spirits up when temperatures drop might be a combination of these Nordic notions. Finding joy in everyday moments. Indulging in simple pleasures: a good book, a hot beverage, a warm bath. Valuing quality time and togetherness. Enjoying good food with good company. Catching up with old friends and making new ones.

Bad weather can put the best of us in a bad mood. But maybe if we collectively focus on staying cozy and connected, we can take comfort in knowing that everything will be ok.

So, figure out what floats your boat, fills your cup, and helps you weather the storm knowing that the sun will eventually shine again. M

Le billet de la directrice, Création et contenu
Letter from the Creative & Content Director
Erin Lafrenière

CLINIQUE DE SANTÉ FAMILIALE POUR

LA POPULATION AUTOCHTONE

Au printemps dernier, Montréal Autochtone (Native Montreal) a ouvert les portes d’une clinique de santé familiale pour les membres des Premières Nations. À l’heure actuelle, la clinique accueille plus de 100 patients réguliers.

Dans un communiqué de presse, Philippe Meilleur, directeur général de Montréal Autochtone, a déclaré que la clinique dispose d’un médecin deux fois par semaine et de deux infirmières sur place. L’équipe offre une gamme de services de première ligne, allant des tests sanguins aux services de santé mentale, en passant par les consultations médicales et les vaccinations saisonnières.

« Notre travail consiste à servir les familles, les enfants, les adultes et les personnes âgées autochtones », a déclaré M. Meilleur dans un reportage de la CBC M. Meilleur est un Kanien'kehá:ka (Mohawk) de Kanesatake. « Pour l’instant, nous donnons le coup d’envoi du modèle et, à mesure que plus de gens s’inscriront, notre travail consistera à défendre les intérêts, à recruter et à mettre en œuvre le service. »

Pour Rachel Albert, conseillère en santé à la clinique, l’un des plus grands problèmes auxquels les Autochtones font face lorsqu’ils accèdent aux services de santé publique est celui de la confiance, et elle pense que cette nouvelle clinique permettra d’y remédier.

« Il y a des patients qui sont venus ici complètement anxieux, très inquiets, et qui sont repartis en souriant, en se disant : “Je n’ai jamais eu de médecin qui m’a écouté correctement.” »

Pour vous inscrire à Montréal Autochtone et devenir patient à la clinique, vous devez être reconnu comme Autochtone, Inuit ou Métis, et résider dans la région métropolitaine de Montréal. Pour plus d’informations, visitez nativemontreal.com/fr/cliniquesante-familiale.

INDIGENOUS FAMILY HEALTH CLINIC

This past spring, Native Montreal opened the doors to a Family Health Clinic for First Nations’ people. Right now, the clinic is seeing over 100 regular patients.

In a press release, Philippe Meilleur, executive director of Native Montreal, said the clinic has a doctor available twice a week and two nurses on site. The team provides

a range of front-line services from blood tests and mental health services to medical consultations and seasonal immunizations.

“Our job is to serve Indigenous families, children, adults and seniors,” said Meilleur in a CBC report. Mr. Meilleur is Kanien'kehá:ka (Mohawk) from Kanesatake. “Right now, we're kicking off the model, and when more people sign up, our job is going to be to advocate, recruit, and build the service.”

For Rachel Albert, a health navigator with the clinic, one of the biggest issues Indigenous people face while accessing public health services is trust, and she believes this new clinic will help with that. “There are patients who have come here completely anxious, very worried, and then left smiling, and been like ‘I've never had a doctor listen to me properly.’”

To register with Native Montreal and become a patient at the clinic, you must be recognized as Indigenous, Inuit, or Métis, and reside in the Montreal Metropolitan Area. For more information, visit nativemontreal.com/en/familyhealth-clinic

REFUS DE RÉUNIFICATION FAMILIALE

Une femme qui a attendu deux ans pour parrainer son mari guatémaltèque afin qu’il vienne au Québec affirme que la province agit de mauvaise foi en réduisant le nombre de demandes de réunification familiale acceptées. Lors d’une entrevue accordée à Global News, Laurianne Lachapelle a déclaré que cette décision causera plus de stress et des délais plus longs pour les familles québécoises

qui attendent déjà beaucoup plus longtemps que les autres Canadiens pour faire venir des membres de leur famille.

Selon le site Web d’Immigration Canada, il faut 34 mois pour traiter un visa de conjoint pour un demandeur au Québec, contre 10 mois dans le reste du Canada. Pour les parents et les grands-parents, le délai est de 48 mois au Québec et de 24 mois dans les autres provinces.

Au printemps dernier, la province a annoncé qu’elle traiterait un maximum de 13 000 demandes de réunification familiale au cours des deux prochaines années, après en avoir approuvé plus de 16 500 en 2022 et plus de 10 000 au cours des six premiers mois de 2023. Un porte-parole de la ministre de l’Immigration, Christine Fréchette, a déclaré que le gouvernement veut s’assurer que le nombre de dossiers approuvés ne dépasse pas le plafond d’immigration de la province.

Bien que le mari de Mme Lachapelle ait déjà un certificat de sélection et ne soit donc pas concerné par le dernier changement, elle s’inquiète de l’impact sur d’autres familles. Elle craint que les coupes budgétaires n’amènent le gouvernement fédéral à considérer les demandes comme incomplètes et à les fermer, ce qui obligerait les gens à tout recommencer et rallongerait leur attente de plusieurs années.

« Quand je parle de famille, il ne s’agit pas de votre cousin, mais de votre mari, de votre femme ou de vos enfants », a-t-elle déclaré. « Imaginez que vous soyez séparé d’eux et que vous ne puissiez pas avoir une vie normale comme n’importe quel autre couple ou famille, et que vous viviez pendant de nombreuses années à distance. »

PHOTO: NATIVE MONTREAL
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FAMILY REUNIFICATION DENIED

A woman who has waited two years to sponsor her Guatemalan husband to come to Quebec says the province is acting in bad faith by slashing the number of family reunification applications it will accept. In an interview with Global News, Laurianne Lachapelle said the decision will cause more stress and longer delays for Quebec families who already wait far longer than other Canadians to bring in relatives.

According to Immigration Canada’s website, it takes 34 months to process a spousal visa for an applicant in Quebec, compared to 10 months in the rest of Canada. For parents and grandparents, it’s 48 months in Quebec and 24 months in other provinces.

This past spring, the province announced it would process a maximum of 13,000 family reunification applications over the next two years, after approving more than 16,500 in 2022 and more than 10,000 in the first six months of 2023. A spokesman for Immigration Minister Christine Fréchette said the government wants to ensure the number of approved files doesn’t exceed the province’s immigration cap.

While Lachapelle’s husband already has a selection certificate, and therefore won’t be affected by the latest change, she worries about the impact on other families. She says she fears the cuts will result in the federal government deeming applications incomplete and closing them, forcing people to start over again and adding years to their wait.

“When I say family, it’s not your cousin — it’s your husband, your wife or your kids,” she said. “So, imagine being separated from them and not being able to just have a normal life together like any other couple or family and living for many, many years apart.”

ENCORE PLUS DE BUREAUCRATIE POUR LES MÉDECINS DE FAMILLE

Selon un reportage de la CBC, les médecins généralistes craignent que cette réglementation ne les empêche de fournir des soins aux patients non enregistrés qui se présentent à leur cabinet en utilisant le Guichet d’accès à la première ligne (GAP).

Avec la nouvelle réglementation, les patients inscrits au Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) seront prioritaires. Ainsi, si un médecin de famille souhaite

prendre en charge d’autres patients, il devra justifier son choix.

« Si je vois un patient qui n’a pas de médecin de famille lors d’un sans rendez-vous, je peux actuellement choisir de le prendre en charge si je juge qu’il a des besoins de santé importants », explique Chantal Guimond, médecin de famille et présidente du Réseau MAclinique.

« Pour ce faire, je n’ai qu’à signer un formulaire qui est envoyé à la Régie de l’assurance maladie du Québec. »

Maintenant, dit-elle, elle et ses collègues médecins doivent justifier leur décision de fournir des soins aux patients qui se présentent au bureau d’accès aux médecins de famille. « Je les ai écoutés, j’ai partiellement pris en charge le problème, je veux les revoir pour continuer à les soigner, mais là, ça bloque », explique la Dre Guimond. Un médecin de famille souhaitant accepter un patient qui n’est pas inscrit au GAMF doit obtenir l’autorisation d’un coordinateur médical, un processus qui, selon eux, élimine en grande partie le jugement clinique qu’un médecin doit exercer pour déterminer si un patient bénéficierait de l’inscription.

Le Dr Marc-André Amyot, président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), estime que la modification de la règle risque de libérer moins de temps pour les médecins qui veulent offrir des services cliniques aux patients.

MORE RED TAPE FOR FAMILY DOCTORS

Family doctors in Quebec are urging the provincial government to stop proposed regulations that, they say, would further limit access to healthcare.

According to a CBC report, general practitioners fear said regulation will prevent them from providing care to unregistered patients who come to their office using Guichet d'accès à la première ligne (GAP).

With the new regulations, patients registered with the Guichet d'accès à un médecin de famille (GAMF) will receive priority, so if a family doctor wants to take on other patients, they will have to justify their choice.

“If I see a patient who doesn't have a family doctor at a walkin, I can currently choose to take care of them if I judge that they have significant health needs,” said Chantal Guimond, a family doctor and the president of Réseau MAclinique. “I do this by only signing a form, which is sent to the Régie de l'assurance santé du Québec.”

Now, she says, she and fellow physicians must justify their decision to provide care to patients who come from the family doctor access desk. “I listened to them, I partially took charge of the problem, I want to see them again to continue providing care, but this puts the brakes on that,” said Dr. Guimond.

A family doctor looking to accept a patient who isn't registered with the GAMF must get prior authorization from a medical coordinator, a process they say largely eliminates the clinical judgment that a physician must exercise regarding whether a patient would benefit from registration.

Dr. Marc-André Amyot, the president of the Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), says the rule change risks freeing up less time for doctors who want to provide clinical services to patients. M

PHOTO: LAURIANNE LACHAPELLE

Mission Bon Accueil aide les familles

Mission Bon Accueil est très fière d’offrir le plus vaste programme de sécurité alimentaire directement accessible au public dans la province grâce à ses deux épiceries gratuites Marché Bon Accueil.

Marché Bon Accueil fonctionne non seulement comme une épicerie gratuite, mais il constitue également un point d’entrée essentiel pour les familles souhaitant accéder à divers services connexes. Par exemple, le Marché ouvre la porte aux nouveaux arrivants qui pourraient avoir besoin d’aide pour s’orienter dans le système d’éducation ou le réseau de soins de santé au Québec. Il sert également de point de référence pour les services préalables à l’emploi et l’immigration.

Récemment, le programme de soutien scolaire au Marché a servi de carrefour pour les familles dont les enfants n’ont pas de pédiatre. En partenariat avec le programme de pédiatrie sociale à l’Université McGill, un programme pilote a été mis en place, assignant un pédiatre à Mission Bon Accueil une journée par mois. Les enfants ayant des difficultés de développement ou d’apprentissage sont évalués par un médecin spécialiste et reçoivent des références, des ordonnances et des conseils, selon les besoins. Entre les mois de décembre et mai, environ 20 enfants ont consulté un pédiatre à Mission Bon Accueil.

Des programmes comme ceux-ci reflètent l’esprit d’innovation de Mission Bon Accueil. Depuis plus de 130 ans, Mission Bon Accueil s’engage à s’adapter aux besoins des familles et des bénéficiaires afin de leur assurer un accès à des services, des programmes et des ressources essentiels.

Welcome Hall Mission Helps Families

Welcome Hall Mission is very proud to offer the largest direct-to-public food security program in the province through its two free Marché Bon Accueil grocery stores.

Marché Bon Accueil not only operates as a free grocery store, but also as an entry point for families looking to receive connected services which may be available to them. For example, the Marché serves as an entry point for newcomers who might need help navigating the education system or the health care network in Québec. It also serves as a reference point for pre-employment and immigration services.

Recently, the school support program at the Marché has operated as a hub for families whose children are without a pediatrician. In partnership with the Social Pediatrics Program at McGill University, a pilot program has been established where a pediatrician has been assigned to Welcome Hall Mission one day per month. Children with developmental or learning challenges are assessed by a specialist physician and receive referrals, prescriptions and guidance as necessary. Between the months of December and May, approximately 20 children have consulted with a pediatrician at Welcome Hall Mission.

Programs such as these are part of the innovative spirit of Welcome Hall Mission. As has been the case for over 130 years, Welcome Hall Mission is committed to adapting to the needs of member families and beneficiaries to ensure that vital services, programs and resources become available to them.

Promouvoir la réussite scolaire Promoting Success at School

MISSION Welcome Hall Bon Accueil MISSION

L’organisation pour laquelle je travaille a mis en place depuis plus de 23 ans un événement annuel nommé « Rentrée la Tête Haute ». L’activité principale de cet événement consiste à remettre aux enfants et aux adolescents des sacs à dos neufs remplis d’effets scolaires adaptés à leur niveau pour la rentrée scolaire automnale. Cependant, derrière ce geste se cache également un intérêt à encourager la persévérance et la réussite scolaire.

Les 2000 étudiants qui reçoivent des sacs à dos font partie de familles qui vivent sous le seuil de pauvreté et qui fréquentent régulièrement les épiceries gratuites de la Mission Bon Accueil. Ces familles ont du mal à joindre les deux bouts; cela peut compromettre le fait de consacrer le budget requis à la nourriture. À ces difficultés viennent s’ajouter des coûts comme ceux de la rentrée scolaire. Ainsi, obtenir un sac à dos neuf rempli de fournitures scolaires équivaut à un coup de pouce qui peut valoir jusqu’à 200 dollars par enfant.

La recherche a établi qu’un modèle de persévérance et de réussite scolaire s’installe généralement dès l'école primaire, et cela commence par un sentiment de dignité. En effet, il est prouvé qu’un élève mal équipé a moins de chances de réussir à l’école et a plus de chances de se sentir différent des autres élèves. Ainsi, lorsque les jeunes peuvent retourner à l’école la tête haute, ils ont tendance à développer une attitude positive à l’égard de leur éducation. Si l’on ajoute à cela un ou deux enseignants dévoués, les élèves issus de familles qui ont besoin de notre aide aujourd’hui deviendront les médecins, les infirmiers, les ingénieurs et les avocats de demain. M

The organization where I serve has a longstanding program called “Rentrée la Tête Haute.” The principal activity at this event consists of providing fully equipped backpacks to students who are going back to school in the fall. However, the activity has a much more intentional objective — academic success.

The 2,000 students who obtain free backpacks are members of families that live below Canada’s poverty line and regularly access the free grocery stores at Welcome Hall Mission. These families struggle to make ends meet and food is a budget item that has some amount of elasticity. If there isn’t a lot of money available, less will be spent on food. Consequently, the cost of equipping several children to return to school can be prohibitive. Obtaining a backpack loaded with grade-specific school supplies can reduce that cost by up to $200 per child.

Research tells us that a pattern of scholastic achievement gets established very early, usually in elementary school. This begins with a profound sense of personal dignity. If a student is poorly equipped they are less likely to experience academic success and more likely to feel different from other students. When young people can return to school with their heads held high they tend to develop a positive attitude towards learning. Coupled with a dedicated teacher or two, students from families who need our assistance today will become the doctors, nurses, engineers, and lawyers of the future. M

Depuis 2016, Sam Watts est le PDG de Mission Bon Accueil, l’un des plus grands organismes communautaires du Québec, fondé en 1892. Sam est membre du Conseil national du logement du Canada et siège à plusieurs conseils d’administration d’organismes sans but lucratif, dont l’Alliance canadienne pour mettre fin à l’itinérance et L’Arche Canada. Since 2016, Sam Watts has served as the CEO of Welcome Hall Mission, which was founded in 1892 and has become one of Quebec’s largest community organizations. Sam is a ministerial appointee to the National Housing Council of Canada and serves on a number of non-profit boards including The Canadian Alliance to End Homelessness and L’Arche Canada.

Soins axés sur la famille Familyfocused Care

L’histoire de notre famille à l’Hôpital Shriners pour enfants du Canada commence en 2022. Il n’y a pas si longtemps en fait, mais nous y sommes devenus des visiteurs fréquents depuis.

Mon fils aîné, Ben, a subi une chute lors d’un entraînement de patinage de vitesse qui lui a laissé des douleurs persistantes au dos. Après une visite au service des urgences de l’Hôpital de Montréal pour enfants, un rendezvous de suivi a été prévu à côté aux Shriners avec le chirurgien orthopédiste Dr Jean Ouellet. Les radiographies ont révélé que Ben aurait besoin d’une fusion vertébrale pour réparer un spondylolisthésis de stade 4 — pas une conséquence de la chute, mais probablement la véritable raison de la douleur. Le Dr Ouellet a pris le temps de nous montrer exactement ce qui se passait avec Ben en dessinant sur le papier protecteur de la table d’examen.

Au cours des semaines suivantes, Ben est devenu un enfant que je ne reconnaissais pas. Mon acolyte actif, souriant et optimiste voulait juste s’allonger tout le temps. Un appel téléphonique à l’infirmière clinicienne du Dr Ouellet, Marianne Toledo, a permis une visite dans les jours qui ont suivi et Ben a été placé en priorité pour la chirurgie et programmé pour l’intervention quelques semaines plus tard. Après l’opération de près de huit heures, le Dr Ouellet est venu nous donner des nouvelles. Il a ri en racontant que, alors que Ben était conduit dans la salle d’opération, il a demandé, « Alors, quand pourrai-je à nouveau faire de la randonnée et du canoë? »

J’avais l’impression que le Dr Ouellet ne parlait pas seulement d’un patient, mais de quelqu’un qui lui tenait vraiment à cœur. g

Our family’s story at Shriners Hospital for Children Canada begins in 2022. Not so long ago really, but we’ve become frequent visitors since then.

My eldest son, Ben, suffered a fall at speed skating practice that left him with lingering back pain. Following a visit to the Montreal Children’s Hospital Emergency Department, a follow-up appointment was scheduled next door at Shriners with Orthopedic Surgeon Dr. Jean Ouellet. X-rays revealed that Ben would need a spinal fusion to repair stage 4 Spondylolisthesis — not a result of the fall — but likely the real reason behind the pain. Dr. Ouellet took the time to show us exactly what was going on with Ben by sketching on the exam table’s protective paper.

Over the next few weeks, Ben became a kid I didn’t recognize. My active, smiley, optimistic sidekick just wanted to lie down all the time. A phone call to Dr. Ouellet’s Nurse Clinician, Marianne Toledo, resulted in visit within days and Ben was moved up in priority for surgery and scheduled for the procedure just a few weeks later. After the nearly eight-hour surgery, Dr. Ouellet came over to give us an update. He laughed recounting that as Ben was being rolled into the operating room, he asked, “So, when can I go hiking and canoeing again?” It felt like Dr. Ouellet wasn’t just talking about a patient, he was talking about someone he truly cared about. gg

Ben, Gabrielle, Thomas

g Malheureusement, Ben a eu des douleurs nerveuses après sa fusion vertébrale et est retourné aux Shriners pour un deuxième séjour plus tard cette année-là. J’ai amené son jeune frère, Thomas, à l’un des rendez-vous de Ben juste pour m’assurer que son dos était en bonne forme, puisqu’il pratiquait également le patinage de vitesse. Il s’est avéré que Thomas avait une fissure dans son L5 (également connue sous le nom de spondylolyse), ce qui est typique du spina bifida, mais pas une source d’inquiétude à moins qu’il ne commence à développer des douleurs au dos. Thomas passe maintenant des examens annuels avec le Dr Ouellet pour s’assurer que son état ne change pas.

Heureusement, Ben a été autorisé à retourner au patinage de vitesse en septembre 2023, mais les choses ont empiré lorsque, en décembre, il a subi une luxation de l’épaule sur la glace. Un mois plus tard, en janvier de cette année, sa sœur, Gabrielle, s’est luxé le genou (un problème récurrent, mais nécessitant cette fois un passage aux urgences). Les deux ont été dirigés vers le chirurgien orthopédiste et spécialiste en médecine sportive, Dr Justin Drager des Shriners. En retournant à l’hôpital, c’était comme revoir la famille. Nous avons été accueillis avec des sourires et des salutations chaleureuses.

Le Dr Drager a déterminé qu’une intervention chirurgicale était nécessaire pour Ben et Gabrielle. Le personnel des Shriners a fait des pieds et des mains pour planifier les opérations préopératoires, postopératoires et même les chirurgies des deux enfants les mêmes jours et au même moment. Cela a été un gain de temps très apprécié, car nous habitons à Saint-Lazare.

gg Unfortunately, Ben had nerve pain following his spinal fusion and did return to Shriners for a second stay later that year. I brought his younger brother, Thomas, along to one of Ben’s appointments just to be sure his back was in good shape since he also practiced speed skating. Turns out, Thomas had a crack in his L5 (also known as Spondylolysis), which is typical of Spina Bifida, but not a cause for concern unless he began to develop back pain. Now Thomas goes for annual check-ups with Dr. Ouellet to ensure there’s no change in his condition.

Happily, Ben was cleared to return to speed skating in September 2023, but things took a turn for the worse when, come December, he suffered a shoulder dislocation on the ice. A month later, in January of this year, his sister, Gabrielle, dislocated her knee (a recurring issue, but this time necessitating a trip to the Emergency Room). Both siblings were referred to Orthopedic Surgeon and Sports Medicine Specialist Dr. Justin Drager at Shriners. Returning to the hospital felt like seeing family again. We were welcomed with smiles and warm greetings.

Lorsque nous arrivons à un rendez-vous et que nous rencontrons des médecins, des infirmières ou des physiothérapeutes que nous connaissons déjà, ils nous saluent ou prennent le temps de discuter rapidement, et ils se souviennent toujours des sports ou des loisirs que les enfants aiment. Les jours de rendez-vous à l’hôpital chez nous ne sont pas stressants; les enfants sont heureux d’y aller. Leurs préoccupations sont toujours entendues et nous ne nous sentons jamais pressés. Je sais que mes enfants sont bien soignés. Il est évident que le personnel des Shriners aime les enfants et le travail qu’ils font.

Une image particulière me vient à l’esprit. Je me sentais bizarre avant le jour de la double opération. J’avais deux enfants blessés qui « passaient sous le bistouri » en même temps. J’ai vu le Dr Drager dans le couloir après que Ben soit sorti de la salle de réveil et que Gabrielle ne soit pas encore réveillée. Il retournait vers les portes de la salle d’opération avec l’anesthésiste souriant et faisant rebondir une balle anti-stress dans sa main. Il avait l’air d’avoir couru un marathon; tout son dos était trempé de sueur. Les larmes me sont montées aux yeux. Tout ce que ce médecin avait étudié et les choix qu’il avait faits dans sa vie l’ont amené à ce moment où il a soigné mes enfants et a tout donné pour y parvenir.

Notre famille doit beaucoup aux Shriners. Nous sommes reconnaissants pour les excellents soins que nos enfants ont reçu et continuent de recevoir. Les blessures, les maladies et les interventions chirurgicales peuvent être très stressantes, mais le personnel dévoué des Shriners parvient à faire disparaître ce stress. M

Dr. Drager determined that surgery was needed for both Ben and Gabrielle. The staff at Shriners went above and beyond scheduling both kids’ pre-op, post-up, and even surgeries on the same days at the same time. This was a muchappreciated time-saver as we live in St. Lazare.

When we arrive for appointments and run into doctors, nurses or physiotherapists who we’ve met before, they say hello or make time for a quick chat, and they always remember what sports or hobbies the kids enjoy. Hospital appointment days at our house aren’t stressful; the kids are happy to go. Their concerns are always heard, and we never feel rushed. I know my kids are well cared for. It’s apparent that the Shriners staff love children and the work they do.

There’s a particular image that sticks out in my mind. I felt odd going into the double surgery day. I had two injured kids ‘going under the knife’ at the same time. I saw Dr. Drager in the hall after Ben was out of recovery and Gabrielle was not yet awake. He was walking back towards the operating room doors with the anesthesiologist, smiling and bouncing a stress ball in his hand. He looked like he had run a marathon; his entire back was soaked in sweat. Tears came to my eyes. Everything this doctor had studied and the choices he made in his life brought him to this moment where he fixed my kids and gave it his all.

Our family owes a lot to Shriners. We are grateful for the excellent care our children have and continue to receive. Injuries, illness, and surgeries can be so stressful, yet the dedicated staff at Shriners manage to melt that stress away. M

Gabrielle et Ben lors d’un rendez-vous. Gabrielle and Ben at an appointment.

Martha Wainwright

MAMAN, MUSICIENNE, MONTRÉALAISE

La famille. Certains se heurtent au concept, à la définition même du mot. Pourquoi? « La famille » est un mot lourd de sens qui, ironiquement, peut soit rapprocher les gens, soit les éloigner. Un exemple parfait est celui d’une famille bien de chez nous : le clan Wainwright-McGarrigle.

Vous connaissez sans doute l’histoire. Nous sommes au début des années 1970. Loudon Wainwright III, auteur-compositeur-interprète américain au statut culte, rencontre et épouse la chanteuse canadienne Kate McGarrigle. Kate a un parcours similaire : elle a enregistré des disques et fait des tournées internationales avec sa sœur Anna.

Le mariage semble parfait en théorie : des muses musicales nées de traditions similaires. Malheureusement, le mode de vie cliché du rock’n’roll se prête rarement au bonheur conjugal.

Mais même un arbre pourri peut porter des fruits. Le duo a mis au monde deux bébés qui allaient grandir et s’imprégner de leurs gènes d’auteurs-compositeurs. Martha et Rufus Wainwright sont tous deux devenus des artistes de renom, à leur manière et à leur rythme. g

MOM, MUSICIAN, MONTREALER

Family. Some grapple with the concept, the very definition of the word. Why not? “Family” is a loaded word, one that can, quite ironically, either bring people together or push them away. There’s no better example than one of Montreal’s own families: The Wainwright-McGarrigle clan.

You probably know the story. It’s the early 1970s. Loudon Wainwright III, American singer-songwriter with cult-status allure meets and marries Canadian chanteuse Kate McGarrigle. Kate has a similar resumé, what with recording and touring to international applause with sister Anna.

The match looks great on paper: musical muses born of similar traditions. Sadly, the clichéd rock-and-roll lifestyle rarely lends itself to marital bliss.

But even a rotten tree can bear fruit. The duo gave the world two babies who would grow up and into their songwriting genes. Both Martha and Rufus Wainwright became renowned artists in their own way and at their own pace. gg

PHOTO: GAËLLE LEROYER

g L’appel

musical

En effet, Martha a pris son temps avec le monde de la musique. Alors que la popularité de son frère a décollé au moment où il le souhaitait, Martha a laissé libre cours à son destin.

Après avoir travaillé sur des chansons et donné quelques concerts devant le public des cafés, elle a finalement tenté sa chance dans le monde de la musique. Le buzz s’ensuit. Dotée d’une voix puissante, d’un style vocal immédiatement reconnaissable et d’un cœur de poète, Martha a sorti son premier album en 2005.

Les comparaisons avec ses parents et son frère étaient inévitables. « Je ne peux pas séparer la musique de ma famille, et j’essaie de le faire autant que possible », a déclaré Martha dans une entrevue accordée au The Guardian. « Mais Rufus et moi, on partait en tournée avec ma mère, et on chantait. Se produire ensemble est une façon d’être ensemble. »

Lors d’un récent entretien avec Montréal enSanté, Martha a déclaré que, pour elle, l’écriture de chansons peut apaiser des sentiments personnels. « Je pense que le but est de parler de choses personnelles afin d’établir un lien universel avec les autres. »

« Tout le monde a une famille, et je pense qu’ils peuvent comprendre le tumulte, les sentiments douloureux, les jalousies. Il est bon de tout mettre sur la table, car cela permet d’éviter les surprises. Dans ma famille, on encourageait l’écriture de chansons. Je pense que tout le monde voulait être sur le devant de la scène. Nous ne sommes pas là pour nous engueuler. Nous sommes une famille de musiciens, et c’est harmonieux. »

Retour aux sources

L’harmonie, c’est ce que Martha a trouvé à Montréal. Après un divorce difficile (existe-t-il un autre genre?) et le décès de sa mère en 2010 après une longue bataille contre le sarcome, elle est revenue en ville près du Saint-Laurent.

« Montréal est l’endroit idéal pour grandir, et c’est en grande partie pour cela que j’ai ramené mes enfants, Francis et Arcangelo, de New York », a-t-elle déclaré au Financial Times. « Ils jouent librement dans les rues et vont chez tous les voisins dans un rayon de quatre pâtés de maisons. Parfois, je me demande si je ne devrais pas retourner à New York, où il y a plus d’opportunités de travail. Mais je me rends compte que je fais passer mes enfants en premier en restant ici. »

Malgré les quartiers familiers et le confort de la routine, l’industrie musicale peut sembler être l’antithèse de la famille. « La société et ses structures — écoles, salaires, horaires — sont conçues pour servir au mieux les travailleurs de neuf à cinq, avec une semaine de travail de cinq jours », dit-elle à propos de sa carrière de mère et de musicienne de tournée.

« Il peut être difficile de planifier les tournées et l’écriture en fonction de cela, mais je ne peux pas me plaindre parce que j’ai un travail que j’aime. Heureusement pour moi, je peux ajuster mon horaire du mieux que je peux pour tenir compte des horaires de l’école et de la garde des enfants. Montréal est un endroit où je peux mener de front mes activités de mère, de musicienne et d’entrepreneure. C’est une ville qui favorise la facilité et l’agilité. » g

gg Musical calling

Indeed, Martha took her time with the music business. As her brother’s popularity took off almost as soon as he wanted it to, Martha took her time with destiny.

After working on songs and playing a few live gigs to the café crowd, she eventually took a shot at the music biz. Buzz ensued. Equipped with powerful pipes, instantly recognizable vocal stylings, and a poet’s heart, Martha released her debut album in 2005.

Comparisons to her parents and brother were inevitable. “I can’t separate music from my family, and I try to, as much as I can,” said Martha in an interview with The Guardian “But… Rufus and I would go on the road with my mother, and we’d sing. We performed together as a way of being together.”

In a recent chat with Montréal enSanté, Martha says that, for her, songwriting can mend personal feelings. “I think the purpose is to talk about personal things in order to connect universally with others.

“Everyone has a family and so I think they can relate to the turmoil, the hurt feelings, the jealousies. It’s good to have everything out on the table, because that way there are no surprises. In my family, it was encouraged in songwriting. I think everyone wanted to be centerstage. We’re not there to yell at each other. We’re a musical family, and that’s harmonious.”

Come home to Mama

Harmony is what Martha found in Montreal. After a difficult divorce (is there any other kind?) and the passing of her mother in 2010 after a long battle with sarcoma, she came back to the city on the St. Lawrence.

“Montreal is the perfect place to grow up, which is largely why I brought my kids, Francis and Arcangelo, back from New York,” she told the Financial Times. “They play freely on the streets and go to all the neighbour’s houses within a four-block radius. Sometimes I wonder if I should go back to New York, where there are more work opportunities. But then I realize I’m putting my kids first by being here.”

Despite familiar neighbourhoods and the comfort of routine, the music business might seem like the antithesis to family. “Society and its structures — schools, salaries, schedules — are designed to best serve nine-to-fivers with a five-day work week,” she says of her career as mom and touring musician.

“It can be hard to schedule touring and writing around that, but I can’t complain because I have a job that I love. Luckily for me I can adjust my schedule as best I can to fit school and custody schedules. Montreal is a place where I can multitask as a mom, musician, entrepreneur. It’s a city that promotes ease and agility.” gg

g Histoires qu’elle ne regrette pas d’avoir racontées

Martha a récemment ajouté le titre d’auteure à sa liste de réalisations. Stories I Might Regret Telling You : A Memoir a été publié en mars 2022. Une pandémie mondiale lui a donné le temps de terminer son histoire. Les 250 pages de ce livre regorgent d’anecdotes sanglantes, drôles et déchirantes vécues sur la route, dans la chambre à coucher et à table lors des repas de famille.

Dans une entrevue accordée au magazine australien In Review, elle explique qu’elle n’a pas pu s’appuyer sur les mêmes éléments pour écrire le livre que pour enregistrer un disque. « En fin de compte, le livre parle beaucoup de dynamique familiale — la mienne, évidemment —, mais je pense que les gens y reconnaîtront probablement beaucoup de choses sur leur propre famille. C’est aussi l’histoire personnelle d’une jeune femme qui a dû apprendre beaucoup de choses. »

Dans ses mémoires, elle dit ce qu’elle pense du talent naturel inscrit dans ses gènes : « Les journalistes me demandent souvent si je suis faite pour la musique. C’était le cas. Mais j’aime ça, et je voulais l’attention et le plaisir de jouer. J’étais marginale et souvent malheureuse, mais chanter et jouer de la musique me permettait de me sentir bien. Lorsque j’avais peur, que j’étais triste ou intimidée, ma voix pouvait me faire défaut. D’autres fois, elle me sauvait. »

URSA

la grande ourse

Si Montréal est la ville de Martha, le Mile End est son quartier. Les artistes de toutes sortes y sont nombreux et l’ambiance créative qui règne de l’autre côté de la montagne est intense. Dans ses mémoires, elle raconte que l’ouverture du café URSA a été un grand projet, un travail d’amour. « J’ai acheté un vieil immeuble un peu délabré dans le Mile End... [et] j’ai ouvert un espace musical/café/bar/centre communautaire/clubhouse/galerie. »

Malheureusement, après seulement cinq ans, le café verra sa fin. « J’espère qu’URSA a nourri d’autres artistes , déclare Martha. Il m’a certainement nourrie, mais il fermera ses portes cet automne. La bonne nouvelle est que l’espace sera repris par Casa del Popolo et POP Montréal. Ils promettent d’utiliser l’espace pour continuer à apporter de la musique à Montréal. »

Autre mauvaise nouvelle : le concert annuel de Noël du clan Wainwright-McGarrigle n’aura pas lieu cette année. En collaboration avec la Fondation du cancer des Cèdres, Martha, Rufus et Anna McGarrigle ont réuni tous les musiciens et chanteurs du clan, qu’ils soient accomplis ou amateurs, pour honorer la mémoire de la matriarche Kate et récolter des fonds pour le Fonds Kate McGarrigle.

« Nous allons prendre une pause après en avoir fait plusieurs d’affilée », explique Martha. L’organisation d’un tel événement avec des horaires de tournée et d’enregistrement aussi conflictuels est un projet d’envergure.

Ça ne fait que s’améliorer

Le spectacle reviendra l’année prochaine. « Chanter avec d’autres personnes, que ce soit en famille, en groupe ou en chorale, c’est toujours merveilleux et c’est probablement ce qui se rapproche le plus de la magie. » En parlant de magie, si Martha, 48 ans, pouvait voyager dans le temps et donner à Martha, 20 ans, quelques perles de sagesse, que dirait-elle? « Ça ne fait que s’améliorer! » M

gg Stories she doesn’t regret telling us

Martha recently added author to her list of achievements. Stories I Might Regret Telling You: A Memoir was published in March of 2022. A global pandemic afforded her the time to finally finish her story. The 250 pages crackle with lurid, funny, and heartbreaking tales from the road, the bedroom, and the family dinner table.

In an interview with Australian magazine, In Review, she says she didn’t have the same things to lean on when writing the book as opposed to making a record. “The book ended up being a lot about family dynamics — my own, obviously — but I think there’s probably a lot that people recognize in there about their own families too. It’s also a personal story of a young woman who really had to learn a lot of stuff.”

Within the memoir, she says this about her view on natural talent that runs in her genes: “Journalists often ask if music was something I was made to do. I was. But I like it, and I wanted the attention and the fun of performing. I was a misfit and often unhappy but singing and playing music made me feel good when I was afraid or sad or intimidated, my voice could fail me. Other times, it saved me.”

URSA

was

a bear

If Montreal is Martha’s city, Mile End is her quartier. Heavy with artists of every stripe, the creative vibe just the other side of the Mountain is thick. In her memoir, she says opening the URSA café was a big project, a labour of love. “I bought a slightly dilapidated old building in the Mile End [and] opened a music space/ café/bar/community center/clubhouse/gallery.”

Sadly, after only five years, the café will see its end. “I hope URSA nurtured other artists,” says Martha. “It has certainly nurtured me, but it will be closing this fall. The good news is that the space will be taken over by Casa del Popolo and POP Montreal. They promise to use the space to continue bringing music to Montreal.”

More unfortunate news: The Wainwright-McGarrigle Christmas concert will not take place this year. In years past, the collaboration between the Cedars Cancer Foundation, Martha, Rufus and Anna McGarrigle has brought together all of the musicians and singers in the clan — accomplished and amateur alike — to honour matriarch Kate’s memory and raise funds for the Kate McGarrigle Fund.

“We’d like to take a year off after doing a few in a row,” says Martha. Organizing such an event with so many conflicting touring and recording schedules is surely a massive undertaking.

It only gets better

Look for the show to return next year. “Singing with other people, whether family, in a group or in choir, that’s always wonderful and most likely the closest thing to magic we can get.” Speaking of magic, when asked if 48-year-old Martha could travel through time and give her 20-something self some pearls of wisdom, what would she say. “It only gets better!” M

La grippe : fait ou fiction?

Flu: Fact or Fiction?

Présenté par Vaccins411.ca

Presented by Vaccines411.ca

Comme la saison grippale approche à grands pas, les maladies respiratoires suscitent de plus en plus de craintes. L’année dernière, nous avons été témoins d’une augmentation considérable du nombre d’hospitalisations dues aux maladies respiratoires, dont la grippe, surtout chez les moins de 18 ans1

La grippe n’est pas une maladie grave

FAUX. Certes, une grippe saisonnière peut être légère et causer des symptômes semblables à ceux d’un rhume persistant durant environ une semaine, mais elle peut aussi être grave. Les personnes les plus à risque sont les jeunes enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes aux prises avec une maladie chronique. Lorsqu’elle est sévère, la grippe peut entraîner des complications, notamment : pneumonie, infection de l’oreille, infection des sinus et aggravation de maladies chroniques, telles que l’insuffisance cardiaque congestive, l’asthme et le diabète2. Au Canada, la grippe et la pneumonie combinées viennent au huitième rang des causes de mortalité3

Le vaccin antigrippal n’est pas efficace

FAUX. Les personnes vaccinées qui contractent la grippe sont considérablement moins à risque de souffrir d’une forme sévère de grippe nécessitant une hospitalisation2. Une étude menée en 2014 chez des enfants a montré que la vaccination antigrippale avait réduit de 74 % les risques d’admission dans une unité de soins intensifs4. Des recherches plus récentes ont révélé que la vaccination antigrippale réduisait de 75 % le risque de grippe menaçant le pronostic vital. C’est donc dire que la vaccination a permis à environ trois enfants sur quatre d’éviter l’hospitalisation en raison d’une grippe sévère5 g

As we approach another flu season, respiratory illness is a growing concern. Last year saw a significant increase in hospitalizations due to respiratory illnesses, including flu, and especially among people younger than 18.1

The flu isn’t a serious illness

FALSE. While mild cases of seasonal influenza may cause cold-like symptoms that last for about a week, the flu can cause serious illness. Most at risk are young children, the elderly, pregnant women, and those with chronic health conditions. When severe, influenza can lead to complications, including pneumonia, ear infections, sinus infections, and worsening of chronic medical conditions, such as congestive heart failure, asthma, or diabetes.2 In Canada, influenza and pneumonia combined are the eighth leading cause of death.3

The

flu shot doesn’t work

FALSE. Vaccinated people who do catch the flu are significantly less likely to develop severe illness requiring hospitalization.2 In a 2014 study, influenza vaccination reduced children’s risks of requiring admission to an intensive care unit due to severe flu-related illness by 74 per cent.4 Recent research shows that flu vaccinations reduce a child’s risk of life-threatening influenza by 75 per cent. That means vaccination helped about three out of four children avoid hospitalization due to severe flu infection.5 gg

g Le vaccin antigrippal peut avoir des effets secondaires graves

FAUX. Le vaccin antigrippal est sûr, et les effets secondaires graves sont extrêmement rares. En général, les personnes vaccinées ont des réactions au point d’injection, telles que douleur, rougeur ou enflure, là où le vaccin a été injecté. De plus, comme la vaccination déclenche la formation d’anticorps par le système immunitaire, il peut y avoir des effets secondaires de courte durée comme un léger mal de tête, de la fièvre, des nausées, des douleurs musculaires et de la fatigue6

Le vaccin antigrippal peut vous donner la grippe

FAUX. Le vaccin antigrippal est fabriqué à partir de souches virales « mortes » ou inactivées et ne peut pas donner la grippe. Si vous contractez la grippe après avoir été vacciné, sachez qu’il faut compter quelques jours avant que le vaccin antigrippal offre une protection maximale. Les symptômes de la grippe apparaissent d’un à quatre jours après l’exposition au virus et l’infection. Il est donc possible de transmettre le virus de la grippe à d’autres avant même de savoir qu’on l’a contracté7

Une femme enceinte ou qui allaite ne peut pas recevoir le vaccin antigrippal

FAUX. Non seulement le vaccin antigrippal est-il sûr durant la grossesse et l’allaitement, mais il vous offre une protection importante, à vous et à votre bébé, contre la grippe. Durant la grossesse, la grippe est plus susceptible d’être sévère et de nécessiter une hospitalisation. La grippe a aussi été associée à une fausse couche tardive et à l’accouchement d’un mort-né. Bref, le vaccin antigrippal aide à protéger à la fois la mère et le bébé contre la grippe et ses complications, et la protection du nouveau-né s’étend sur quelques mois8.

Le vaccin antigrippal protège aussi contre la COVID-19

gg The flu shot can cause serious side effects

FALSE. The flu shot is safe and serious side effects are extremely rare. Generally, people may have injection site reactions such as soreness, redness, or swelling where the shot was given. And because vaccination triggers the immune system to create antibodies, this may cause shortterm side effects such as low-grade headache, fever, nausea, muscle aches, and fatigue.6

The flu shot can give you the flu

FALSE. The flu shot is made from “dead” or inactivated strains of the virus and can’t cause the flu. If you develop flu after being vaccinated, be aware that the flu vaccine takes a few days to provide maximum protection. Flu symptoms don’t develop for about one to four days after exposure and infection, so people may spread the flu to others before they know they have it.7

FAUX. Le virus grippal et le virus de la COVID-19 étant différents, le vaccin antigrippal ne peut pas protéger contre la COVID-19. Par contre, il est possible de recevoir les deux vaccins lors d’un même rendez-vous9 M

Présenté par Vaccins411.ca — Pour savoir où aller pour vos vaccins!

Cette information ne doit pas remplacer les soins et les conseils prodigués par votre médecin. Votre médecin peut recommander des traitements différents en fonction de vos antécédents et de votre situation.

You can’t get the flu shot if you are pregnant or breastfeeding

FALSE. The flu shot is not only safe to get during pregnancy or breastfeeding, vaccination is important to protect you and your baby against flu. During pregnancy, flu infection is more likely to cause serious illness requiring hospitalization. And it has also been associated with late miscarriage and stillbirth. So the flu shot helps protect both mother and baby against influenza infection and flu-related complications, extending into the infant’s first few months of life.8

The flu shot also protects against COVID-19

FALSE. Because they are caused by different viruses, the flu shot doesn’t protect against COVID-19, but you can get both shots in different arms at the same appointment.9 M

Brought to you by Vaccines411.ca – Know where to go for your vaccinations! This information should not be used as a substitute for the medical care and advice from your doctor. There might be variations in treatment that your physician may recommend based on individual facts and circumstances.

Sources: 1. https://www.cihi.ca/en/news/hospital-stays-for-respiratory-illnesses-increase-among-canadian-children. 2. https://www.cdc.gov/flu/about/keyfacts.htm. 3. https://www.statista.com/topics/11270/ influenza-and-pneumonia-in-canada/#:~:text=Although%20many%20people%20view%20influenza,for%205%2C931%20deaths%20in%202020. 4. https://academic.oup.com/jid/article/210/5/674/2908613. 5. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35024795. 6. https://www.cdc.gov/flu/prevent/flushot.htm#:~:text=Flu%20vaccine%20side%20effects%20are,%2C%20muscle%20aches%2C%20and%20fatigue. 7. https://www.canada.ca/en/public-health/services/diseases/flu-influenza/prevention-risks.html. 8. https://www.canada.ca/en/public-health/services/publications/healthy-living/canadian-immunizationguide-part-3-vaccination-specific-populations/page-4-immunization-pregnancy-breastfeeding.html. 9. https://www.canada.ca/en/public-health/services/diseases/flu-influenza/get-your-flu-shot.html#a5.

“My softest sheets felt like molten lava on my skin…”

If you’ve had chickenpox, the virus that causes shingles is already inside of you.

50 YEARS OR OLDER?

IT’S TIME TO HELP PROTECT AGAINST SHINGLES WITH

SHINGRIX is a vaccine that helps to protect adults against shingles (herpes zoster). SHINGRIX can be given to adults 50 years of age and older, and adults 18 years and older who are or will be at increased risk of shingles due to immunodeficiency or immunosuppression caused by known disease or therapy. 100% protection cannot be guaranteed. SHINGRIX is not for the prevention of chickenpox or for the treatment of shingles or its complications. SHINGRIX should not be used if you are allergic to any ingredient in the vaccine. Adverse events may occur. Very common adverse events (>10% of doses) reported in clinical trials were pain, redness, and swelling at the injection site, headache, stomach and digestive complaints, muscle pain, tiredness, chills, and fever. Most side effects were mild or moderate, lasting less than 3 days. Ask your healthcare professional if SHINGRIX is right for you. Full product information can be found at http://gsk.ca/shingrix/en. To report an adverse event, please call 1-800-387-7374.

Pourquoi se faire vacciner?

Les vaccins stimulent les cellules de défense et aident à produire des anticorps. Les anticorps nous protègent contre la maladie.

La vaccination est la meilleure protection contre plusieurs maladies. Demandez à votre professionnel de la santé les meilleurs vaccins pour vous et tous les membres de votre famille.

Why get vaccinated?

Vaccines stimulate defense cells and help produce antibodies. Antibodies shield us against disease. Vaccination provides the best protection against several illnesses. Ask your healthcare professional about the best vaccines for you and all the members of your family.

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tes- vou s à

j o ur da n s vos

clinic locations and immunization infor mation.

Rapport sur la santé naturelle The Natural Health Report

L’ABC DES PSN

Les produits de santé naturels (PSN) sont de plus en plus populaires au Canada, et particulièrement au Québec, où l’intérêt pour les solutions naturelles et les approches holistiques de la santé continue de croître. Cependant, avec cette popularité accrue vient la nécessité d’une compréhension approfondie des critères de choix, des réglementations en vigueur et de l’importance de consulter des professionnels compétents pour faire des choix éclairés quant à l’utilisation des PSN.

Tout d’abord, un produit de santé naturel est une substance ou un mélange de substances dérivées de sources naturelles, utilisées pour maintenir ou améliorer la santé. Les PSN comprennent une vaste gamme de produits, tels que les vitamines et minéraux, les plantes médicinales, les remèdes homéopathiques, les remèdes traditionnels utilisés en médecine traditionnelle chinoise ou en médecine ayurvédique, les probiotiques, etc. Ces produits sont souvent utilisés pour prévenir des maladies, soutenir des fonctions corporelles précises ou améliorer le bien-être général.

Choisir un produit de santé naturel de qualité nécessite une attention particulière à plusieurs critères pour garantir efficacité et sécurité. Voici quelques conseils pour vous aider à faire un choix éclairé :

Vérifiez l’approbation de Santé Canada

Assurez-vous que le PSN possède un numéro de produit naturel (NPN) ou un numéro de remède homéopathique (DIN-HM). Ces numéros, attribués par Santé Canada, indiquent que le produit a été évalué et approuvé pour la vente, selon des normes strictes de sécurité, d’efficacité et de qualité.

Lisez l’étiquette attentivement

Une étiquette complète comprend les informations sur les ingrédients actifs, la posologie recommandée, les mises en garde, les effets secondaires possibles et les interactions avec d’autres médicaments, s’il y a lieu. Il est également essentiel de tenir compte des quantités d'ingrédients actifs dans les suppléments. Parfois, ceux-ci contiennent des agents de remplissage pour augmenter le volume du produit, sans toutefois offrir de bénéfices réels. Aussi, certains PSN peuvent contenir des contaminants ou des substances de qualité inférieure. Par exemple, les suppléments d’oméga-3 issus de sources marines doivent absolument être vérifiés pour leur pureté et l’absence de métaux lourds. Privilégiez les produits qui indiquent clairement la source des ingrédients et qui sont testés pour la présence de contaminants. g

THE ABCs OF NHPs

Natural health products (NHPs) are increasingly popular in Canada, and particularly in Quebec, where interest in natural solutions and holistic approaches to health continues to grow. However, with this increased popularity comes the need for a thorough understanding of proper selection criteria, current regulations, and the importance of consulting competent professionals to make informed choices about the use of NHPs.

First off, a natural health product is defined as a substance or mixture of substances derived from natural sources used to maintain or improve health. NHPs include a wide range of products such as vitamins and minerals, medicinal plants, homeopathic remedies, traditional remedies used in Chinese or Ayurvedic medicine, probiotics, etc. These products are often used to prevent diseases, support specific bodily functions, or improve general well-being.

Choosing a quality natural health product requires careful attention to several criteria to ensure effectiveness and safety. Here are some tips to help you make an informed choice:

Check for Health Canada approval

Make sure the product has a Natural Product Number (NPN) or a Homeopathic Medicine Number (DIN-HM). These numbers, assigned by Health Canada, indicate that the product has been evaluated and approved for sale, according to strict standards of safety, efficacy, and quality.

Read the label carefully

A complete label includes information on the active ingredients, recommended dosage, warnings, possible side effects, and interactions with other medications, if applicable. It’s also important to consider the amounts of active ingredients in supplements. Sometimes, these contain fillers to increase the volume of the product without offering any real benefits. Also, some NHPs may contain contaminants or lower-quality substances. For example, omega-3 supplements from marine sources must be checked for their purity and the absence of heavy metals. Look for products that clearly state the source of ingredients and are tested for contaminants. gg

Nos probiotiques prennent soin de vos intestins

Our probiotics care for your gut

Pour une santé digestive rayonnante

For a vibrant digestive health

La science à l’appui

Backed by science

g Recherchez les marques réputées

Les fabricants de produits de santé naturels doivent garantir une production contrôlée, répondant à des exigences strictes en matière de propreté, de documentation et de contrôle de qualité des matières premières. Opter pour une marque réputée, qui a établi sa crédibilité au fil du temps, vous assure une meilleure qualité et sécurité des produits. Les entreprises qui investissent dans la recherche et le développement et qui adhèrent rigoureusement aux normes de bonnes pratiques de fabrication imposées sont généralement plus fiables. Les marques thérapeutiques réservées aux professionnels de la santé ou encore celles retrouvées dans les boutiques spécialisées en PSN sont un bon point de départ.

Faites appel à un professionnel de la santé

Qui dit PSN ne veut pas dire sans danger. Les PSN peuvent interagir avec des médicaments prescrits, d’autres suppléments et même des aliments. Avant de commencer un nouveau produit, parlez-en à un professionnel de la santé, comme un naturopathe, un médecin ou un pharmacien. Ils peuvent vous conseiller sur l’innocuité et l'efficacité du produit en fonction de vos besoins spécifiques et de votre état de santé. De plus, la biodisponibilité est un facteur subtil mais important à considérer lors du choix d’un supplément, car elle détermine l’efficacité du produit. Le magnésium, par exemple, se vend sous différentes formes, chacune ayant des niveaux d’absorption variés et, du même coup, des effets différents sur le corps. Un professionnel de la santé pourra vous guider vers la meilleure forme à prendre.

gg Look for reputable brands

Manufacturers of natural health products must ensure controlled production standards and meet strict requirements for cleanliness, documentation, and quality control of raw materials. Choosing a reputable brand that has established its credibility over time ensures better product quality and safety. Companies that invest in research and development and rigorously adhere to a high standard of manufacturing practices are generally more reliable. Therapeutic brands reserved for healthcare professionals or those found in natural health stores are a good place to start.

En conclusion, choisir des produits de santé naturels nécessite une approche informée et attentive. En vérifiant les numéros de produit naturel, en lisant les étiquettes, en optant pour des marques réputées et en consultant des professionnels de la santé, vous pouvez intégrer ces produits dans votre routine de manière sécuritaire et efficace. Les PSN peuvent offrir de nombreux avantages pour la santé, mais il est essentiel de les utiliser judicieusement pour maximiser leurs bienfaits tout en minimisant les risques. M

Consult a healthcare professional

Just because it’s natural doesn’t make it safe. NHPs can interact with certain prescription medications, other supplements, and even foods. Before taking a new product, talk to a healthcare professional, such as a naturopath, doctor or pharmacist. They can advise you on the product’s safety and effectiveness based on your specific needs and state of health. In addition, bioavailability is a subtle but important factor to consider when choosing a supplement, as it determines the effectiveness of the product. Magnesium, for example, comes in different forms, each with varying levels of absorption and therefore different effects on the body. A healthcare professional will be able to guide you towards the best form to take.

In conclusion, choosing natural health products requires an informed and attentive approach. By verifying natural product numbers, reading labels, opting for reputable brands, and consulting healthcare professionals, you can integrate these products into your regimen safely and effectively. NHPs can offer many health benefits, but it’s essential to use them judiciously to maximize their benefits while minimizing risks. M

Emma Lecky est membre candidate ND.A. de l’Association des naturopathes agréés du Québec. Elle pratique de son bureau privé à Rosemère et offre également des consultations en ligne. Pour plus d’information, visitez naturotheque.ca

Emma Lecky is a ND.A. canditate member of the Association des Naturopathes Agréés du Québec. She practices from her private office in Rosemère and also offers online consultations. For more information, visit naturotheque.ca

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Comprendre la baisse de testostérone Understanding Low Testosterone

LES HOMMES TARDENT SOUVENT À DEMANDER DE L’AIDE

Bien que de nombreuses personnes associent la testostérone à une libido vigoureuse, l’importance de cette hormone va bien au-delà de la santé sexuelle. La testostérone est essentielle à la formation de la masse corporelle maigre, au maintien d’une ossature solide, au maintien des niveaux d’énergie, à la régulation de l’humeur et à la préservation de la mémoire et de la cognition. Malgré son rôle essentiel, le taux de testostérone chez les hommes commence généralement à diminuer vers l’âge de 30 ans. Des facteurs comme le stress, une mauvaise alimentation, le tabagisme, la consommation excessive d’alcool et le manque de sommeil peuvent entraver davantage la capacité de l’organisme à produire de la testostérone, ce qui entraîne des symptômes qui peuvent être résolus, ce que beaucoup d’hommes ignorent.

Symptômes et conséquences

Il existe de nombreux symptômes d’une baisse de testostérone, mais comme ils se manifestent progressivement, les hommes ne se rendent souvent pas compte qu’une baisse d’énergie ou un désintérêt pour le travail peut être un symptôme traitable d’une baisse de testostérone.

Lors d’une première évaluation, je pose aux patients des questions comme :

• Comment vous sentez-vous lorsque vous faites de l’exercice? Obtenezvous les mêmes résultats qu’auparavant? Êtes-vous fatigué après avoir fait de l’exercice? Souffrez-vous de nombreuses blessures?

• La qualité de votre sommeil est-elle bonne?

• Avez-vous la même joie de vivre que d’habitude?

• Comment se porte votre libido? Avez-vous des difficultés à maintenir une érection?

Ces symptômes peuvent avoir un impact considérable sur la qualité de vie, mais un faible taux de testostérone est également associé à un risque accru de comorbidités, telles que les maladies cardiovasculaires et le diabète. Un traitement proactif des niveaux de testostérone pourrait atténuer ces risques et améliorer l’état de santé général.

Obstacles à la recherche d’un traitement

Environ la moitié des hommes en bonne santé âgés de plus de 45 ans et la moitié des hommes de tous âges souffrant de problèmes métaboliques comme l’obésité, le diabète, l’hypertension artérielle ou l’hypercholestérolémie présentent un taux de testostérone cliniquement bas. Malgré la prévalence et l’impact, de nombreux hommes hésitent à consulter un médecin pour un certain nombre de raisons : g

WHY MEN OFTEN DELAY SEEKING HELP

While many associate testosterone with a robust libido, the importance of this hormone extends far beyond sexual health. Testosterone is essential for building lean muscle, maintaining strong bones, sustaining energy levels, regulating mood, and preserving memory function and cognition. Despite its critical role, testosterone levels in men typically start declining around the age of 30. Factors such as stress, poor diet, smoking, excessive drinking, and lack of sleep can further hinder the body’s ability to product testosterone, leading to symptoms that many men don’t realize can be reversed.

Symptoms and implications

There are many symptoms of low testosterone, but since they manifest gradually, men don’t often recognize that something like low energy or disinterest in work might be a treatable symptom of low testosterone.

During an initial evaluation, I’ll ask patients questions like:

• How do you feel when you exercise? Do you get the same results from working out that you used to? How fatigued are you afterwards? Do you have many injuries?

• How is the quality of your sleep?

• Do you feel the same zest for life as usual?

• How is your libido? Do you have difficulty maintaining an erection?

These symptoms alone can have a significant impact on quality of life, but low testosterone is also associated with an increased risk of comorbidities such as cardiovascular disease and diabetes. Addressing testosterone levels proactively can potentially mitigate these risks and enhance overall health outcomes.

Barriers to seeking treatment

Approximately half of healthy men above the age of 45, and half of men of all ages with any metabolic issues like obesity, diabetes, high blood pressure, or high cholesterol have clinically low testosterone. Despite its prevalence and impact, many men are reluctant to seek medical help for a number of reasons: gg

• Les normes sociétales découragent souvent les hommes de parler ouvertement de leurs problèmes de santé, en particulier ceux liés à la masculinité et à la fonction sexuelle. En conséquence, les symptômes peuvent être négligés, ignorés ou attribués à d’autres causes. Nombre de mes patients masculins admettent qu’un membre de leur famille ou un proche les a incités à consulter un professionnel de la santé ou a pris rendez-vous en leur nom.

• Les hommes — en particulier les plus jeunes — ne sont pas toujours conscients des signes potentiels d’une baisse de la testostérone. Comme les symptômes tels que la fatigue et les changements d’humeur peuvent être subtils ou attribués au stress, les hommes estiment souvent que la situation n’est pas assez urgente pour justifier une attention médicale.

• Malheureusement, il existe des idées fausses sur l’innocuité des options de traitement à la testostérone, ce qui peut dissuader encore davantage les hommes de chercher un traitement.

Diagnostic et options thérapeutiques

Le diagnostic d’un faible taux de testostérone implique une évaluation des symptômes, un examen physique et des analyses de sang pour mesurer le taux de testostérone. Les options de traitement comprennent la thérapie de remplacement de la testostérone (TRT), qui vise à rétablir des niveaux de testostérone sains. La TRT peut être prescrite sous forme de gel topique, d’injection ou d’autres méthodes. La méthode que je préfère est celle des granules (implantés sous la peau), car elle a peu d’effets secondaires et permet d’obtenir des taux de testostérone constants 24 heures sur 24.

Après le traitement initial, des rendez-vous de suivi réguliers et des analyses de sang permettent de s’assurer que les niveaux de testostérone restent dans la zone souhaitée et que les éventuels effets secondaires ou risques pour la santé sont gérés.

Si les valeurs de laboratoire nous fournissent des données, le traitement d’un faible taux de testostérone dépend en grande partie du patient. Nous commençons par poser des questions de référence destinées à évaluer la santé physique, émotionnelle et mentale du patient, et nous revenons sur cette évaluation pour nous assurer que le traitement entraîne une amélioration.

Pour les patients souffrant d’un faible taux de testostérone, les avantages de la TRT peuvent être tout simplement transformateurs. Lorsqu’ils commencent à retrouver leur énergie et leur enthousiasme, les patients vivent souvent une montée en flèche : leurs séances d’entraînement recommencent à donner des résultats, et leur santé et leur bien-être en général s’améliorent. Ces changements positifs sont très motivants pour les patients et, en tant que médecin, il est très gratifiant d’être témoin de ces résultats. M

• Societal norms often discourage men from openly discussing health concerns, particularly those related to masculinity and sexual function. As a result, symptoms may be overlooked, ignored or attributed to other causes. Many of my male patients admit that a family member or significant other urged them to see a health professional or made the appointment on their behalf.

• There’s a lack of awareness among men — and especially younger men — regarding the potential signs of low testosterone. Since symptoms such as fatigue and mood changes can be subtle or attributed to stress, oftentimes men don’t feel they are urgent enough to warrant medical attention.

• Unfortunately, there are misconceptions about the safety of testosterone treatment options that can further deter men from seeking treatment.

Diagnosis and treatment options

Diagnosing low testosterone involves a symptoms assessment, physical examination, and blood tests to measure testosterone levels. Treatment options include testosterone replacement therapy (TRT), which aims to restore testosterone levels to a healthy range. TRT can be prescribed as a topical gel, injection, or other methods. My preferred method is pellet therapy (implanted under the skin), as it has minimal side effects and delivers consistent testosterone levels 24 hours a day.

After the initial treatment, regular follow-up appointments and blood tests ensure that testosterone levels remain within the desired range and that any emerging side effects or health risks are managed.

While lab values provide us with data, treatment for low testosterone depends largely on the patient. We start with benchmark questions designed to evaluate their physical, emotional, and mental health and revisit this evaluation to ensure treatment leads to improvement.

For patients with low testosterone, the benefits of TRT can be nothing short of transformative. As they begin to regain their energy and enthusiasm, patients often experience an upward spiral: workouts start to show results again, while overall health and well-being improve. These positive changes are highly motivating for patients, and as a physician, witnessing these results is deeply rewarding. M

La Dre Eva Chadnova croit en une approche holistique et personnalisée des soins de santé, axée sur la personne dans son ensemble et sur ses besoins uniques. Sa passion pour la médecine préventive et personnalisée l'a amenée à fonder la Clinique Printemps (printemps.clinic), où les patients reçoivent des soins complets et personnalisés axés sur la promotion de la longévité, de la beauté, du bienêtre et de la joie de vivre. Dr. Eva Chadnova believes in a holistic and personalized approach to healthcare, focusing on the whole person and their unique needs. Her passion for preventative and personalized medicine led her to found Clinique Printemps (printemps.clinic), where patients receive comprehensive, tailored care focused on promoting longevity, beauty, well-being, and zest for life.

La santé financière Financial Health

RISQUE VS RENDEMENT

Après que les marchés mondiaux aient connu de grandes difficultés en 2022 et pendant la majeure partie de 2023, les investisseurs patients ont certainement été récompensés ces derniers mois, prouvant que non seulement le marché boursier revient toujours pour atteindre de nouveaux sommets, mais qu’il est également tout sauf constant.

À tel point que, tandis que les investisseurs continuent de naviguer dans les conditions du marché au cours de leur parcours d’investissement, il est important d’être attentif au rendement de votre investissement ajus té au risque et pas seulement au rendement de l’investissement lui-même.

Qu’est-ce que cela signifie exactement?

Cela signifie qu’il ne faut pas se concentrer uniquement sur le résultat final, mais plutôt sur le niveau de risque que vous prenez pour y parvenir.

Imaginez que vous planifiez un voyage en voiture avec votre famille et que vous devez louer une voiture. Vous avez deux options :

• Voiture n°1 : Une voiture pas trop rapide, mais qui vous amènera là où vous devez aller et qui dispose de toutes les caractéristiques de sécurité dont vous avez besoin pour vous sentir à l’aise au volant.

• Voiture n° 2 : Elle est plus puissante et pourrait vous amener à desti nation plus rapidement, mais elle n’est pas équipée de coussins gon flables et ses freins sont défectueux.

Alors, dans quelle voiture montez-vous avec votre famille?

Le but ultime de tout voyage (autre que de passer un bon moment bien sûr) est d’arriver à destination en toute sécurité et à l’heure.

Et lorsqu’il s’agit de l’avenir financier de votre famille et du voyage que vous effectuez actuellement, n’oubliez pas que le rendement des inves tissements ne se limite pas aux rendements que vous voyez sur votre relevé. Il s’agit du niveau de risque que vous devez prendre pour générer ces rendements. M

Cet article est à titre informatif et ne constitue pas une offre de vente ou une sollicitation d’achat, ni ne constitue un conseil d'investissement, financier ou autre. Rosen Group Private Wealth Management Ltd. estime que les informations sont fiables, mais ne garantit pas leur exactitude ou leur exhaustivité et n’assume aucune responsabilité pour toute erreur ou omission.

Présenté par Lewis Rosen de | Presented by Lewis Rosen of

Au coin des quatre pattes Pet Corner

LES TECHNICIENS EN SANTÉ ANIMALE

Le métier de vétérinaire est le rêve de plusieurs. Beaucoup sont ceux qui veulent travailler avec les animaux et pouvoir leur venir en aide. Mais connaissez-vous la profession de technicien en santé animale (TSA)? Ce métier consiste à être l’assistant ou la deuxième paire de mains (et certains diront, le deuxième cerveau du vétérinaire). Pour y parvenir, une technique de trois ans est nécessaire dans l’un des cégeps reconnus. Il s’agit d’un programme très contingenté, où peu d’individus sont sélectionnés.

Les TSA portent plusieurs chapeaux. Ce sont des infirmiers, car ils prélèvent des échantillons et administrent des traitements. Ce sont des hygiénistes dentaires, car ils procèdent au nettoyage dentaire ainsi qu’à la prise de radiographie dentaire. Ce sont des nutritionnistes, ils sont formés pour trouver la nourriture qui conviendra à votre animal. Ils surveillent les animaux lorsqu’ils sont mis sous anesthésie et s’assurent que tout se déroule sans pépin. Ce sont bien souvent ceux qui arrivent en premier à la clinique, mais aussi ceux qui partiront en dernier.

C’est un travail très exigeant qui demande beaucoup de concentration et de vigilance, mais qui est aussi très valorisant. Il n’y a rien de plus beau que de retourner à la maison et se dire que nous avons aidé ou sauvé un patient. La profession de technicien en santé animale est plus qu’un travail, c’est une passion. M

ANIMAL HEALTH TECHNICIANS

Lots of people want to work with animals and dream of becoming a veterinarian. But have you heard of animal health technicians (AHT)? This profession consists of being the assistant or second pair of hands (and some would say, the second brain of the veterinarian). It requires the completion of a three-year technical degree at a recognized CEGEP. The program is highly selective, and admission is limited.

AHTs wear many hats. They are part nurse, takings samples and administering treatments. They are part dental hygienist, cleaning teeth and taking dental x-rays. They are part nutritionist, trained to find the right food for your pet. They monitor animals under anesthesia and make sure that everything goes smoothly. They are often the first to arrive at the clinic and the last to leave.

It’s a very demanding job that requires a lot of concentration and vigilance, but is also very rewarding. There is nothing better than going home and knowing that you’ve helped or saved a patient. The profession of animal health technician is more than a job, it’s a passion. M

Camylle est technicienne en santé animale diplômée en 2019. Elle affectionne particulièrement la chirurgie, la dentisterie et les soins d’urgence. En dehors de son travail chez Royal Vet (royalvet.com/fr), Camylle adore passer du temps avec son chien ainsi que ses quatre chats. Camylle is an animal health technician who graduated in 2019. She is particularly fond of surgery, dentistry, and emergency care. Outside of her work at Royal Vet (royalvet.com), Camylle loves spending time with her dog and her four cats.

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Choisir un probiotique pour toute la famille Choosing a Probiotic for the Whole Family

Les probiotiques peuvent être bénéfiques pour toute la famille, des bébés aux jeunes enfants en passant par les adultes plus âgés. Les probiotiques sont des bactéries bénéfiques qui favorisent la santé intestinale. Il existe différentes souches de probiotiques, chacune offrant des avantages uniques. Pour choisir le bon, commencez par identifier les besoins précis de votre famille en matière de santé. C’est important, car les différentes souches de probiotiques répondent à des besoins différents. Par exemple, les gouttes probiotiques Culturelle® pour bébé Calme + Colique contiennent les souches Bifidobacterium longum subsp longum et Pediococcus pentosaceus, qui aident à soulager les symptômes des coliques chez les nourrissons (1-36 mois), tels que les pleurs, l’agitation et l’irritabilité. Pour les adultes, les probiotiques Culturelle® contiennent la souche Lactobacillus rhamnosus GG (LGG), dont il est prouvé qu’elle gère la diarrhée infectieuse aiguë, réduit le risque de diarrhée associée aux antibiotiques et contribue à la santé gastro-intestinale.

Le dosage est un autre facteur important. La quantité de probiotiques, mesurée en unités formant des colonies (UFC), varie d’un produit à l’autre. Bien qu’un nombre plus élevé d’UFC ne soit pas toujours meilleur, un probiotique contenant au moins un milliard d’UFC est généralement efficace. Pour les enfants, optez pour des produits spécifiquement formulés pour leur groupe d’âge afin de garantir des dosages et des souches appropriés.

La forme est également importante. Les probiotiques se présentent sous différentes formes : aliments, gélules, poudres et gommes. Choisissez une forme qui correspond aux préférences et au mode de vie de votre famille. Par exemple, les gommes ou les comprimés à mâcher peuvent être plus attrayants pour les enfants, tandis que les adultes peuvent préférer les gélules ou les poudres qui peuvent être mélangées à des boissons.

Ensuite, assurez-vous que les probiotiques proviennent d’une marque réputée qui garantit des cultures vivantes jusqu’à la date de péremption. Tenez compte de votre mode de vie, car certains probiotiques doivent être réfrigérés, tandis que d’autres se conservent.

Enfin, consultez un professionnel de la santé avant de commencer à prendre un nouveau complément, en particulier pour les enfants ou les personnes souffrant de problèmes de santé. Ils peuvent vous recommander des souches et des marques précises qui sont les plus susceptibles de vous être bénéfiques, à vous et à toute votre famille. M

Pour en savoir plus, visitez cdhf.ca/fr

Probiotics can be beneficial for the entire family, from babies and young children to older adults. Probiotics are beneficial bacteria that support gut health and come in various strains, each offering unique benefits.

To choose the right one, first identify your family’s specific health needs. This is important, since different strains of probiotics address different concerns. For example, Culturelle® Baby Calm + Colic Probiotic Drops contain strains Bifidobacterium longum subsp longum and Pediococcus pentosaceus, aiding in colic-symptom relief in infants (1-36 months) like crying, fussing, and irritability. For adults, Culturelle® Probiotics contain the Lactobacillus rhamnosus GG (LGG) strain, which is proven to manage acute infectious diarrhea, reduce the risk of antibiotic-associated diarrhea, and help support gastrointestinal health.

Dosage is another important factor. The amount of probiotics, measured in colony-forming units (CFUs), varies between products. While higher CFUs are not always better, a probiotic with at least one billion CFUs is typically effective. For children, opt for products specifically formulated for their age group to ensure appropriate dosages and strains.

Form matters too. Probiotics come in various forms, including some food, capsules, powders, and gummies. Choose a form that suits your family’s preferences and lifestyle. For instance, gummies or chewable tablets may be more appealing to children, while adults might prefer capsules or powders that can be mixed into beverages.

Next, ensure the probiotic is from a reputable brand that guarantees live cultures through the expiration date. Consider your lifestyle, as some probiotics require refrigeration while others are shelf-stable.

Finally, consult a healthcare provider before starting any new supplement, especially for children or those with health conditions. They can recommend specific strains and brands that are most likely to benefit you and your entire family. M

Learn more at cdhf.ca

Canadian Digestive Health Foundation

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CulturelleMD Probiotiques pour toute la famille

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Conçu pour la Nature Humaine Made for Human Nature

La prévention des caries Cavity Prevention

LA CLÉ D’UNE SANTÉ BUCCO-DENTAIRE À VIE

Alors que vous regardez la lumière intense au-dessus de vous, votre hygiéniste dentaire vous demande : « Utilisez-vous régulièrement la soie dentaire? » Si vous êtes comme la plupart des gens, vous pourriez ressentir un sentiment de culpabilité. À peine plus d’un tiers des Canadiens se brossent les dents au moins deux fois par jour et utilisent la soie dentaire quotidiennement. Pourtant, ce sont des outils indispensables dans notre arsenal contre la carie.

Les caries sont les problèmes de santé les plus courants dans le monde, et touchent les enfants, les adolescents et les adultes. De petites zones de carie créent des trous dans l’émail, ce qui peut entraîner des maux de dents, des infections, la perte de dents, ainsi qu’une foule d’autres problèmes de santé. Bien que ça paraisse inoffensif, ce qui commence comme une petite carie à la surface d’une dent peut affecter les couches plus profondes de la dent et conduire à une infection grave. Les infections peuvent propager des bactéries nocives pour d’autres parties du corps et contribuer à des complications de santé liées aux maladies cardiovasculaires, au diabète et à la démence.

Au Québec, 40 % des enfants auront des caries avant d’arriver à la maternelle et, au Canada, la chirurgie dentaire d’un jour est l’intervention chirurgicale pédiatrique la plus courante. « Chaque jour, nous voyons de multiples urgences dentaires qui impliquent des pulpotomies (l’éviction de la pulpe contenue dans la couronne d’une dent), des extractions et des infections graves dues à des abcès qui provoquent un gonflement des yeux, du visage et de la mâchoire », explique la Dre Annie Marleau, directrice de la division de dentisterie de l’Hôpital de Montréal pour enfants. « On pense à tort qu’il n’est pas grave que les dents de lait aient des caries, mais certaines dents, comme les molaires, ne tombent pas avant l’âge de 11 ans. C’est une longue période pour avoir des problèmes de dents. » g

KEY TO LIFELONG ORAL HEALTH

As you stare at the bright light above, your dental hygienist asks, “Have you been flossing regularly?” If you’re like most people, you might feel a pang of guilt. Only one third of Canadians brush at least twice a day and floss daily. Yet these are indispensable tools in our arsenal against cavities.

Cavities and tooth decay are the world’s most common health problems affecting children, teenagers, and adults. Small areas of decay create holes in your enamel that can lead to toothaches, infection, tooth loss, as well as a host of other health problems. While seemingly innocuous, what starts as a small cavity on the surface of a tooth can affect deeper layers of the tooth and lead to severe infection. Infections can spread harmful bacteria to other areas of the body and contribute to health complications linked to cardiovascular disease, diabetes, and dementia.

In Quebec, 40 per cent of children will develop cavities by the time they reach kindergarten, and in Canada, dental day surgeries are the most common pediatric surgical procedure. “Every day, we see multiple dental emergencies that involve pulpotomies (when the pulp in the crown of a tooth is removed), extractions, and severe infections from abscesses that cause swelling of the eyes, face, and jaw,” says Dr. Annie Marleau, Director of the Dentistry division of the Montreal Children’s Hospital. “There is a misconception that it’s not serious if baby teeth get cavities, but some teeth such as molars don’t fall out until the age of 11. That is a long time to have problems with your teeth.” gg

Par | By Lori Bogdanis

SOLUTIONS ANTICARIES

pour toute la famille1

Les rince-bouches Denta Rinse aident à reminéraliser l’émail et à prévenir la carie. De plus, ils protègent les dents contre l’usure causée par l’acidité.

Disponibles en 2 concentrations :

• 0,05 % de fluorure de sodium pour un usage quotidien

• 0,2 % de fluorure de sodium pour un usage hebdomadaire

ANTI-CAVITY SOLUTIONS

for the whole family1

Denta Rinse anti-cavity mouthwashes help remineralize tooth enamel and prevent cavities. In addition, they protect teeth from acid erosion.

Available in 2 strengths:

• 0.05% sodium fluoride for daily use

• 0.2% sodium fluoride for weekly use

Disponible chez / Available at:

g Une bonne santé bucco-dentaire commence dès le plus jeune âge. L’Association dentaire canadienne recommande de prendre un premier rendez-vous six mois après l’éruption de la première dent du bébé ou avant son premier anniversaire. Cette visite permet au dentiste de sensibiliser les parents à l’importance d’un brossage régulier des dents, de l’utilisation de la soie dentaire et des examens dentaires. Les nettoyages professionnels et les examens bucco-dentaires doivent ensuite être programmés tous les six mois.

L’Association dentaire canadienne recommande de se brosser les dents pendant de deux à trois minutes deux fois par jour pour éliminer les aliments et la plaque, et d’utiliser la soie dentaire au moins une fois par jour ou après une collation. Un dentifrice contenant du fluorure peut aider à prévenir les caries et même à inverser les premiers stades des dommages. Le brossage de la langue et l’utilisation d’un rince-bouche peuvent également contribuer à réduire les bactéries nocives et à préserver la fraîcheur de la bouche.

Avec l’âge, l’émail s’use et les gencives se rétractent, ce qui rend les dents plus vulnérables aux caries. Malheureusement, il n’y a pas nécessairement de signes avant-coureurs lorsqu’une carie commence, car il se peut que vous ne ressentiez aucun symptôme jusqu’à ce que la carie soit avancée. Si elles ne sont pas traitées, les caries peuvent provoquer des taches en surface, une sensibilité et des douleurs dentaires ou articulaires.

gg Good oral health begins at a young age. The Canadian Dental Association recommends scheduling an initial appointment six months after the eruption of a baby’s first tooth or by their first birthday. This visit allows the dentist to educate parents on the importance of regular brushing, flossing, and dental check-ups. Professional cleanings and oral exams should then be scheduled every six months thereafter.

« L’un des principaux coupables est le sucre », explique la Dre Marleau. « La consommation de sucre par les Canadiens n’a cessé d’augmenter. » Le Canadien moyen consomme 110 grammes de sucre par jour, soit 40 kg par an. Le sucre et les glucides amylacés, tels que le lait, la crème glacée, les sodas, les gâteaux, les bonbons, les céréales et les croustilles, collent aux dents et constituent un terrain propice à la prolifération des bactéries à l’origine de la plaque dentaire. Lorsque la plaque reste sur les dents, elle durcit et se transforme en tartre, protégeant ainsi les bactéries qui deviennent plus difficiles à éliminer.

Optez plutôt pour des aliments qui ne collent pas aux dents. Choisissez des fruits et des légumes frais, ou des gommes à mâcher sans sucre pour stimuler le flux salivaire et éliminer les particules de nourriture. Évitez de grignoter et de boire fréquemment tout au long de la journée, car l’émail est constamment attaqué. Privilégiez l’eau comme boisson de choix et mangez des aliments sains qui vous apporteront les nutriments nécessaires pour que vos dents et vos gencives soient moins sensibles aux caries et aux maladies des gencives. Limiter la consommation d’alcool et s’abstenir de fumer ou de vapoter peuvent également aider à prévenir la sécheresse buccale, l’inflammation des gencives et les lésions de l’émail.

« Il n’y a rien d’aussi efficace que ses propres dents », dit la Dre Marleau. « Des dents saines font partie de notre qualité de vie globale. Elles influencent tout, de la parole au sourire, en passant par les relations sociales. » Des soins dentaires réguliers vous seront bénéfiques tout au long de votre vie. M

The Canadian Dental Association recommends brushing teeth for two to three minutes twice a day to remove food and plaque and to floss at least once a day or after snacking. Toothpaste with fluoride can help prevent cavities and even reverse the earliest stages of damage. Brushing your tongue and using an oral rinse can also help reduce harmful bacteria and maintain freshness.

As you age, your enamel wears down and your gums recede, making your teeth more susceptible to decay. Unfortunately, there aren’t necessarily any warning signs when a cavity starts, as you may not experience any symptoms until the decay becomes advanced. If left untreated, cavities can cause surface stains, sensitivity, and tooth or joint pain.

“One of the biggest culprits is sugar,” says Dr. Marleau. “Canadians consumption of sugar has been steadily increasing.” The average Canadian consumes 110 grams of sugar daily or 40 kg annually. Sugar and starchy carbohydrates such as milk, ice cream, soda, cake, candy, cereal, and chips stick to teeth providing a breeding ground for bacteria that cause plaque. When plaque stays on teeth, it hardens into tartar, shielding the bacteria and making it more difficult to remove.

Instead, opt for foods that don’t stick to your teeth. Choose fresh fruits and vegetables, or sugar-free gum to boost saliva flow and wash away food particles. Avoid frequent snacking and sipping throughout the day, which keep your enamel under constant attack. Prioritize water as your drink of choice and eat healthy foods that will provide the nutrients needed to ensure that your teeth and gums are less susceptible to decay and gum disease. Limiting alcohol and abstaining from smoking or vaping can also hep prevent dry mouth, gum inflammation, and enamel damage.

“There is nothing as effective as your own teeth,” says Dr. Marleau. “Healthy teeth are part of our overall quality of life. They affect everything from talking and smiling to our social relationships.” Routine dental care will benefit you for a lifetime. M

Mélanome Melanoma

REPÉRER LES SIGNAUX D’ALERTE

Le mélanome est en hausse — le taux d’incidence a triplé au cours des trois dernières décennies. On prévoit que plus de 11 000 personnes au Canada recevront un diagnostic de mélanome en 2024 et que 1 300 y succomberont. Des trois principaux types de cancer de la peau (le carcinome basocellulaire et le carcinome spinocellulaire étant les deux autres), le mélanome est le moins fréquent, mais le plus grave, car il peut rapidement se propager ailleurs dans le corps et devenir difficilement réversible. g

SPOT THE WARNING SIGNS

Melanoma is on the rise — the rate has tripled over the last three decades. It is projected that over 11,000 people in Canada will be diagnosed with it in 2024 and 1,300 will succumb to it. Of the three main types of skin cancer (basal cell carcinoma and squamous cell carcinoma being the other two), melanoma is the least frequent, but the most serious because it can rapidly spread elsewhere in the body and be difficult to reverse. gg

g Qu’est-ce que le mélanome?

Le mélanome est une forme de cancer de la peau qui prend naissance dans les mélanocytes, cellules responsables de la pigmentation de la peau; les grains de beauté se forment lorsque ces cellules se développent en grappes. Tous les grains de beauté apparaissent généralement avant l’âge adulte. Les grains de beauté sont généralement inoffensifs et peuvent être de différentes couleurs (brun, beige, noir, rouge ou bleu), plats ou surélevés. Le mélanome survient lorsque les mélanocytes sont endommagés et qu’une tumeur se forme. Il existe quatre types de mélanome. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 85 % des cas de mélanome sont dus à l’exposition aux UV. La génétique, une peau claire, des antécédents de coups de soleil ou la présence de plus de 50 grains de beauté augmentent également le risque. À l’inverse, les personnes à la peau foncée ne développent pas de mélanome à cause du soleil, mais plutôt sur la paume des mains, la plante des pieds et le lit des ongles. Dans de rares cas, certains mélanomes peuvent apparaître dans les yeux, le nez, l’anus et le vagin.

La détection précoce est cruciale « S’il n’est pas traité, le mélanome envahit la peau », explique l’Association canadienne de dermatologie. « Lorsqu’il atteint la circulation sanguine ou le système lymphatique, il peut se propager à d’autres parties du corps et entraîne souvent la mort. » Toutefois, la bonne nouvelle est que le mélanome est facilement traitable s’il est découvert à un stade précoce. À cette fin, l’outil le plus efficace est l’auto-examen mensuel de la peau (ainsi que du cuir chevelu, du lit de l’ongle, de la paume des mains et de la plante des pieds) à l’aide du guide ABCDE :

A — Asymétrie : Les deux moitiés du grain de beauté ne sont pas identiques.

B — Bordure : Les bords sont irréguliers, déchiquetés ou mal définis.

C — Couleur : Le grain de beauté n’est pas uniforme, mais présente plusieurs couleurs ou nuances, comme des taches ou des zones plus foncées. Il peut également s’agir d’une perte de pigment à l’intérieur ou autour du grain de beauté.

D — Diamètre : Le grain de beauté est plus grand qu’un demi-centimètre, soit à peu près la taille de la gomme à effacer d’un crayon.

E — Évolution : Le grain de beauté a changé d’aspect, de taille ou de texture (un grain de beauté plat ressemble maintenant à une bosse, par exemple) ou provoque des démangeaisons, des squames ou des saignements.

De plus, surveillez un grain de beauté qui se distingue des autres d’une manière ou d’une autre — comme un « vilain petit canard », une plaie qui ne s’améliore pas ou une nouvelle tache qui apparaît — seulement de 20 à 30 % des mélanomes se développent sur des grains de beauté existants, tandis que la plupart se trouvent sur une peau qui semble saine.

Réduire le risque

Outre les examens réguliers de la peau, vous pouvez prévenir le mélanome en limitant l’exposition au soleil, en particulier lorsque l’indice UV est de trois ou plus, et entre 11 heures et 15 heures, lorsque le soleil est le plus fort; en évitant les lits de bronzage; en portant un écran solaire à large spectre avec un FPS d’au moins 30 (réappliquer au besoin); et en portant des lunettes de soleil, un chapeau et des vêtements de protection avec un FPS. M

gg

What is melanoma?

Melanoma is a form of skin cancer that originates in the melanocytes, which are cells responsible for pigmenting the skin; moles form when these cells develop in clusters. People generally have all their moles by the time they reach young adulthood. Moles are predominantly innocuous and can be a range of colours (brown, tan, black, red, or blue), and flat or raised. Melanoma occurs when there’s damage to melanocytes resulting in a tumour. There are four types of melanoma. The World Health Organization says 85 per cent of melanoma cases are due to UV exposure. Genetics, having light skin, a history of sunburns, or having more than 50 moles also boosts the risk. Contrastingly, people with dark skin do not get melanoma from the sun, but rather, tend to find it on the palms, soles and nailbeds. Rarely, certain melanomas can occur in the eyes, nose, anus and vagina.

Early detection is crucial

“If left untreated, melanoma will invade the skin,” says the Canadian Dermatology Association. “When it reaches the bloodstream or the lymphatic system, it can spread to other parts of the body and often causes death.” However, the good news is that melanoma is easily treatable if discovered early. To this end, the most effective tool is conducting monthly self-exams of the skin (along with the scalp, nailbed, palms and soles) using the ABCDE guide:

A – Asymmetry: The two halves of the mole are not identical. B – Border: The edges are irregular, jagged or not clearly defined. C – Colour: Rather than being uniform in colour, the mole has more than one colour or shade, such as being spotted or having darker areas. It could also mean a loss of pigment in or around the mole.

D – Diameter: The mole is larger than half a centimetre, roughly the size of an eraser on a pencil.

E – Evolution: The mole has changed in appearance, size or texture (a flat mole now feels like a bump, for example) or is now itchy, scaly, or bleeding.

Additionally, take note of a mole that stands out from the others in some way — known as an “ugly ducking,” a sore that is not improving or a new spot that has developed — just 20 to 30 per cent of melanomas occur in existing moles, while the bulk are found in skin that appears healthy.

Reduce the risk

In addition to regular skin screenings, help prevent melanoma by limiting sun exposure, particularly when the UV index is three or higher, and between 11 a.m. and 3 p.m., when the sun is strongest; avoid tanning beds; wear a broad-spectrum sunscreen with at least an SPF of 30 (reapply as needed); and sport sunglasses, a hat and sun-protective clothing. M

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VIAGRAMD est une marque déposée de Viatris Specialty LLC, utilisée avec permission par BGP Pharma ULC, une société de Viatris. VIATRIS et VIATRIS & Design sont des marques déposées de Mylan Inc., utilisées avec permission par BGP Pharma ULC, une société de Viatris. ©2024 Viatris Inc. Tous droits réservés. CA-VIAG-2024-00040F - AU2024

L’évolution démographique de la démence

The Changing Demographics of Dementia

ADAPTER LE PARCOURS DE SOINS POUR SOUTENIR L’INCLUSION

Bien que nous soyons de plus en plus conscients que la démence et les pertes de mémoire qui l’accompagnent ne font pas partie du vieillissement normal des personnes, nous commençons à peine à reconnaître qu'il existe de nombreuses formes de troubles neurocognitifs, avec des trajectoires évolutives différentes, et qui se manifestent par des symptômes différents. Pour le Canada, un pays riche de son multiculturalisme, cela signifie également le besoin de développer des approches différentes et adaptées aux cultures qui le composent pour mieux soutenir les familles impactées par la démence, et tout particulièrement, lorsqu’il est question du soutien à domicile.

De nos jours, en raison de l’évolution des politiques d’immigration, un Canadien sur cinq est né à l’étranger et s'identifie comme faisant partie d’une minorité visible. Le recensement canadien de 2016 a identifié plus de 250 origines ethniques différentes. Le vieillissement de la population se traduit également par un nombre croissant de personnes âgées d’origines ethniques diverses. Selon une étude récente de la Société Alzheimer du Canada, d’ici 2030, près d’un million de Canadiens vivront avec un trouble neurocognitif, et nous assisterons à un changement important dans les caractéristiques démographiques de ces personnes. En 2050, une personne sur quatre qui développera un trouble neurocognitif au Canada sera d’origine asiatique. Cela représente une augmentation de 785 % par rapport à 2020. Une évolution similaire est observée chez les personnes d’origine africaine et latine, avec une augmentation de 507 % et 434 % respectivement. g

WHY WE NEED TO ADAPT AND IMPLEMENT TAILORED SOLUTIONS

While we have become increasingly aware that dementia and the memory loss that comes with it is not a normal part of aging, we are only just starting to recognize that there are many forms of dementia with different trajectories and varying symptoms. In Canada, a country made up of many diverse ethnic communities, this also means different cultural approaches to understanding and managing dementia, especially at home.

Due to increased immigration, one in every five Canadians now identifies as foreign-born and as a visible minority. In fact, the 2016 census identified over 250 different ethnic origins in Canada. With an aging population, this also means a growing number of older adults from diverse ethnic backgrounds. A recent study from the Alzheimer’s Society of Canada predicts that almost one million Canadians will live with a neurocognitive disorder by 2030. We will also see a significant shift in the demographics of who will be living with dementia. It is estimated that one out of every four people who develop dementia in Canada in 2050 will be of Asian descent. This is a 785 per cent increase from 2020. A similarly large shift will be seen in people of African and Latin descent, with a 507 per cent and 434 per cent increase, respectively. gg

Présenté par | Presented by

g Si le vieillissement est l’un des principaux facteurs de risque pouvant mener au développement d’un trouble neurocognitif comme la maladie d’Alzheimer, nous savons également que de nombreux autres facteurs de risques sont à considérer, et ce, dans certaines communautés plus que dans d’autres. Par exemple, des études ont montré que la démence affecte en plus grand nombre les communautés les Noires et Autochtones, en comparaison avec les communautés Caucasiennes. D’autres études démontrent que les personnes d’origines ethniques diverses sont diagnostiquées plus tard que les autres, qu’elles n’ont pas autant accès aux services de soutien et qu’elles ne sont pas suffisamment représentées dans les études de recherche ou les essais cliniques. En outre, ces communautés n'ont souvent pas accès au système de santé de la même manière que les autres communautés ou ne se voient pas proposer les mêmes services.

N’oublions pas que les troubles neurocognitifs n’affectent pas seulement la personne qui reçoit le diagnostic, mais également son partenaire de vie, sa famille et ses proches. Nous devons également considérer la composition différente des familles d’aujourd’hui, ainsi que le vieillissement des personnes vivant avec un trouble neurocognitif au sein de la communauté, pour repenser les approches traditionnelles en matière de conditions de vie, de soins de longue durée et de soutien qui leur sont offertes.

Aujourd’hui, nous devons nous poser d’importantes questions sur la culture, les traditions et les besoins des personnes vieillissantes issues de diverses cultures, si nous voulons concevoir des programmes et des services qui soutiennent réellement nos aînés afin de leur offrir la meilleure qualité de vie possible. Dans certaines communautés, être indépendant le plus longtemps possible et prendre ses propres décisions est une priorité absolue. Dans d’autres, il est plus important de pouvoir prendre part activement à la vie familiale. Pour plusieurs, être actif au sein de sa communauté et conserver un contact constant avec la famille est primordial.

Un modèle unique de trajectoire de soins n’est plus approprié : nous devons maintenant réfléchir à diverses solutions qui pourront accommoder les besoins des communautés qui composent notre société. La multiplication des options, la diversification des modes de vie, l’intégration de la technologie et l’innovation dans notre façon de penser doivent devenir des priorités. Enfin, même si les soins doivent s’adapter à l’évolution démographique, nous devons conserver la personne diagnostiquée, son partenaire de vie et sa famille au centre des décisions. M

gg While aging is one of the key risk factors for developing dementia, we know that many other factors can contribute to a higher risk of developing a neurocognitive disorder like Alzheimer’s disease. Certain ethnicities are more affected than others. For example, studies have shown that Black and Indigenous populations have higher rates of dementia compared to their Caucasian counterparts. Research also shows that people from diverse ethnic backgrounds are typically diagnosed later in their dementia journey than others, don’t have as much access to support services, and are underepresented in research studies or clinical trials. These communities might not access the healthcare system the same way as others and might not be offered the same services.

It’s important to point out that dementia doesn’t just affect the person living with it, it also impacts their partner, family, and extended family. As we consider the different makeup of families and how they age and live with a neurocognitive disorder within the community, we will need to rethink traditional approaches to living arrangements, long-term care, and support.

The shift in who is getting older and developing dementia requires us to ask some important questions about culture, traditions, and needs if we are to design programs and support systems that help people enjoy the best quality of life. In some communities, being independent for as long as possible, and making your own decisions are of the highest priority. In others, being able to engage and be a part of your extended family is most important. And for many, remaining in the community and staying connected to family in some form is paramount, making long-term care an extremely difficult decision.

We know that a one-size-fits-all approach will not work. We need to implement practical solutions tailored to the needs of our diverse communities. More care options, different living arrangements, and the integration of technology and innovation in our thinking have to become priorities. And while care needs to adapt to our changing demographics, it requires keeping the person living with dementia, their partner, and family at the center of these decisions. M

La Dre Saskia Sivananthan est une experte renommée en science des données et une neuroscientifique spécialisée dans les troubles neurocognitifs et autres maladies neurologiques. Professeure affiliée à l’Université McGill, elle collabore avec des experts de la santé chevronnés de partout dans le monde, offrant ses connaissances tirées de ses années d’expérience dans le domaine. Dr. Saskia Sivananthan is a leading data scientist and neuroscientist specializing in dementia and other neurological illnesses. An Affiliate Professor at McGill University, she consults with senior health experts from around the world, offering the benefits of years of experience in the field.

Faire du repos un rituel Making Rest a Ritual

COMPRENDRE LES SEPT TYPES DE REPOS

Voici James, un enseignant dévoué, qui corrige inlassablement des copies, élabore des plans de cours et gère une classe d’enfants énergiques. Malgré sa créativité, sa passion et son talent, James est épuisé. Son compteur de sommeil indique qu’il dort sept heures par nuit, mais il se réveille avec l’impression d’avoir été percuté par un train. Il est épuisé, à bout de souffle, et aucune quantité de café ne semble l’aider. Puis entre en jeu le livre de la Dre Saundra Dalton-Smith, intitulé Sacred Rest : Recover Your Life, Renew Your Energy, Restore Your Sanity. Il ne s’agit pas d’un ouvrage de développement personnel typique; ce livre est tellement conscient de votre épuisement qu’il vous donne même la possibilité de passer directement aux conseils pratiques. La Dre DaltonSmith guide les lecteurs à travers les sept types de repos, chacun d’eux étant essentiel pour survivre à l’implacable quotidien.

Repos physique : le redémarrage de l’organisme

Oubliez tout ce que vous avez entendu sur le fait que le sommeil est le remède ultime. Le repos physique ne consiste pas seulement à dormir suffisamment. Il s’agit d’intégrer des mouvements réparateurs comme le yoga, les étirements ou même un bon massage. James, par exemple, pourrait bénéficier de quelques étirements simples avant de se coucher. Si vous vous réveillez fatigué malgré les heures passées sous la couette, il est temps d’adopter un repos physique actif et de laisser votre corps se détendre.

Repos mental : faire le ménage

Votre cerveau n’est pas une machine, et le traiter ainsi finira par vous faire craquer. Le repos mental consiste à trouver l’interrupteur. Cela signifie qu’il faut faire des mini pauses au cours d’une journée chaotique et pratiquer la pleine conscience — être pleinement présent dans l’instant, conscient de ses pensées, de ses sentiments et de ses sensations sans porter de jugement. Pour James, le fait de garder un bloc-notes près de son lit pour noter ses pensées pourrait changer la donne. Essayez-le. Vous serez peut-être surpris de constater à quel point vous dormirez mieux.

Repos sensoriel : échapper à la matrice

Nous sommes bombardés d’informations sensorielles sous tous les angles : écrans, notifications, bourdonnement constant de la vie urbaine. Le repos sensoriel consiste à se débrancher, au sens propre comme au sens figuré. Il faut laisser tomber les appareils, tamiser les lumières et se délecter du silence. James pourrait bénéficier de la création de zones sans technologie dans sa maison, où il pourrait trouver la paix loin du bruit numérique. Vous seriez surpris de constater à quel point vous gagnez en clarté mentale lorsque vous accordez une pause à vos sens. g

UNDERSTANDING THE SEVEN TYPES OF REST

Meet James, a dedicated teacher, tirelessly grading papers, crafting lesson plans, and managing a classroom of energetic kids. Despite his creativity, passion, and talent, James is exhausted. His sleep tracker shows he’s getting seven hours a night, but he wakes up feeling like he’s been hit by a freight train. He’s burnt out, running on fumes, and no amount of coffee seems to help. Enter Dr. Saundra Dalton-Smith’s Sacred Rest: Recover Your Life, Renew Your Energy, Restore Your Sanity. This isn’t your typical selfhelp fluff; this book is so aware of your exhaustion that it even gives you the option to skip ahead to practical advice. Dr. Dalton-Smith guides readers through the seven types of rest, each one essential for surviving the relentless daily grind.

Physical rest: the body’s reboot

Forget everything you’ve heard about sleep being the ultimate cure-all. Physical rest is about more than getting enough shuteye. It’s about incorporating restorative movement like yoga, stretching, or even a good massage. James, for example, could benefit from doing a few simple stretches before bed. If you’re waking up tired despite clocking in the hours under the sheets, it’s time to embrace active physical rest and let your body truly unwind.

Mental rest: clear the clutter

Your brain isn’t a machine and treating it like one will eventually lead to a meltdown. Mental rest is about finding the off switch. This means taking micro-breaks during your chaotic day and practicing mindfulness — being fully present in the moment, aware of your thoughts, feelings, and sensations without judgment. For James, keeping a notepad by his bed to jot down racing thoughts could be a game-changer. Give it a shot. You might be surprised at how much better you sleep.

Sensory rest: escape the Matrix

We’re bombarded with sensory input from all angles: screens, notifications, the constant hum of city life. Sensory rest means unplugging, literally and figuratively. Ditch the devices, dim the lights, and revel in the silence. James might benefit from creating tech-free zones in his home, where he can find peace away from the digital noise. You’d be surprised at how much mental clarity you gain when you give your senses a break. gg

g Repos créatif : trouver l’émerveillement dans l’ordinaire

Nous nous sommes tous sentis épuisés par le fait d’être constamment en mode « création ». Le repos créatif consiste à prendre du recul et à apprécier simplement la beauté. Marcher dans la nature, visiter une exposition ou écouter de la musique. James doit s’immerger dans l’inspiration sans être contraint de produire quelque chose. Ce n’est pas de la paresse, c’est une recharge nécessaire à votre créativité.

Repos émotionnel : l’art d’être vrai

Il s’agit d’être sincère avec soi-même et avec les autres. Le repos émotionnel consiste à disposer d’un espace sécurisant où l’on peut laisser tomber la façade et être authentiquement soi-même. James a besoin de trouver cet espace où il peut être vulnérable sans crainte. Qu’il s’agisse de se défouler auprès d’un ami, d’écrire dans un journal ou de pleurer un bon coup, c’est une question d’honnêteté et d’authenticité.

Repos social : le pouvoir de connecter

Toutes les interactions sociales ne sont pas égales. Certaines vous élèvent, d’autres vous épuisent. Le repos social implique de discerner les relations qui nourrissent votre esprit et celles qui doivent être évitées. James doit être attentif à ses interactions sociales, en choisissant judicieusement ses engagements afin de préserver son énergie. Apprenez à donner la priorité aux relations positives et encourageantes.

Repos spirituel : au-delà du quotidien

Le repos spirituel consiste à se connecter à quelque chose de plus grand que soi. Il s’agit de trouver la paix, que ce soit par la religion, la méditation ou un sentiment de raison d’être. Pour James, cela pourrait signifier consacrer du temps à une cause qui le passionne. Adoptez des pratiques qui vous ancrent et qui vous rappellent que la vie ne se résume pas au train-train quotidien.

Comprendre et mettre en œuvre les sept types de repos change les règles du jeu. Il ne s’agit pas seulement d’avoir plus de sommeil, mais d’adopter une approche holistique du ressourcement. Commencez par de petites choses : intégrez la pleine conscience dans votre journée, pratiquez un passe-temps pour le simple plaisir de le faire, soyez sélectif dans vos cercles sociaux.

L’histoire de James est bien trop commune. Nous nous poussons à bout, à la recherche du succès et de l’épanouissement, mais nous négligeons souvent les fondements mêmes qui nous soutiennent. En reconnaissant et en adoptant les multiples facettes du repos, nous pouvons nous libérer de l’agitation incessante et renouveler véritablement notre énergie. Sacred Rest est plus qu’un livre, c’est un manifeste. Alors, respirez, débranchez et redécouvrez l’art du repos. Votre corps, votre esprit et votre âme vous en remercieront. M

gg Creative rest: find awe in the ordinary

We’ve all felt burnt out from constantly being in ‘create mode.’ Creative rest is about stepping back and simply appreciating beauty. Walk in nature, visit a gallery, or listen to some music. James should immerse himself in inspiration without the pressure to produce something. It’s not laziness; it’s a necessary recharge for your creativity.

Emotional rest: the art of being real

This one’s about being genuine with yourself and others. Emotional rest means having a safe space where you can drop the facade and be unapologetically yourself. James needs to find that sweet spot where he can be vulnerable without fear. Whether it’s venting to a friend, writing in a journal, or having a good cry, it’s about honesty and authenticity.

Social rest: the power of connection

Not all social interactions are created equal. Some lift you up, while others drain you. Social rest involves discerning which relationships nourish your spirit and which ones need a hard pass. James must be intentional about his social interactions, choosing his engagements wisely to protect his energy. Learn to prioritize connections that are positive and supportive.

Spiritual rest: beyond the mundane

Spiritual rest is about connecting with something bigger than yourself. It’s about finding peace, whether through religion, meditation, or a sense of purpose. For James, this could mean dedicating time to a cause he’s passionate about. Engage in practices that ground you and that remind you there’s more to life than the daily grind.

Understanding and implementing the seven types of rest is a game-changer. It’s not just about catching more Zs; it’s about adopting a holistic approach to rejuvenation. Start small: integrate mindfulness into your day, pursue a hobby for the pure joy of it, be selective with your social circles.

James’ story is far too common. We push ourselves to the brink, chasing success and fulfillment, but often neglect the very foundations that sustain us. By recognizing and embracing the multifaceted nature of rest, we can break free from the relentless hustle and truly renew our energy. Sacred Rest is more than a book, it’s a manifesto. So, take a breath, unplug, and rediscover the art of rest. Your body, mind, and spirit will thank you. M

Inspiré par les tendances émergentes en matière de loisirs, Adam Irwin aime le vélo, la nage et le tennis. Collaborateur régulier de Montréal enSanté, il a obtenu un baccalauréat en études urbaines de l’Université Concordia en 2021.

Inspired by emerging trends in recreation, Adam Irwin enjoys cycling, swimming, and tennis. A regular contributor to Montréal enSanté, he earned his bachelor’s degree in Urban Studies from Concordia University in 2021.

Apprendre à s’aimer soi-même et à défendre les autres

Learning to Love Myself and Advocate for Others

MON PARCOURS EN TANT QUE PERSONNE STOMISÉE ATTEINTE DE LA MALADIE DE CROHN

Je m’appelle Sara Levitt, mais je suis aussi connue sous le nom de « The Bag Bish ». Vous vous demandez probablement ce qui se cache derrière ce nom. Permettez-moi de vous expliquer.

À l’âge de trois ans, on m’a diagnostiqué une colite, une maladie inflammatoire de l’intestin (MII). À l’âge de 11 ans, elle a évolué vers la maladie de Crohn, un type de MII qui provoque une inflammation sévère le long du système digestif, entraînant des difficultés à manger, à digérer et à éliminer les déchets. Au cours des deux années qui ont suivi, j’ai été confinée dans une chambre d’hôpital, j’ai essayé divers médicaments, j’ai subi de multiples procédures médicales, j’ai été nourrie par un tube nasal ou une intraveineuse, et j’ai vécu avec une douleur constante. Je ne pouvais pas aller à l’école ni fréquenter mes amis, et j’en suis arrivée à un point où la chirurgie était la seule option pour me sauver la vie.

Le 2 mai 2008, à l’âge de 13 ans, j’ai subi une intervention chirurgicale d’urgence au cours de laquelle les deux tiers de mon côlon ont été enlevés et on m’a fait une colostomie, en faisant passer l’extrémité saine de mon côlon par une incision dans l’abdomen. Les déchets sont alors éliminés par cette ouverture dans une poche de stomie spécialisée (d’où le surnom de « The Bag Bish »). Au cours de la décennie suivante, j’ai subi trois autres opérations pour affiner ma stomie (le morceau d’intestin suturé à mon abdomen d’où sortent les déchets), une autre procédure pour transformer ma colostomie en iléostomie (une stomie réalisée à partir de l’intestin grêle au lieu du côlon), et enfin une cinquième opération, une proctectomie pour enlever mon rectum, ce qui a entraîné une iléostomie permanente (également connue sous le nom de « fesses de Barbie »). g

La première photo montrant son sac de stomie que Sara a partagée publiquement le 26 septembre 2023. The first photo featuring Sara’s ostomy bag, which she shared publicly on September 26, 2023.

MY JOURNEY AS AN OSTOMATE WITH CROHN’S

My name is Sara Levitt, but I also go by “The Bag Bish”. You’re probably wondering about the reason behind the name. Allow me to explain.

At the age of three, I was diagnosed with colitis, a chronic inflammatory bowel disease (IBD). By the time I turned 11, it evolved into Crohn’s disease, a type of IBD that causes severe inflammation along the length of the digestive system resulting in difficulty eating, digesting and eliminating waste. Over the next two years, I was confined to a hospital room, trying various medications, undergoing multiple medical procedures, being fed through a nose tube or an IV, living in constant pain. I couldn’t attend school or socialize with friends, and I reached a point where surgery was the only option to save my life.

On May 2, 2008, at the age of 13, I underwent emergency surgery where two-thirds of my colon was removed and I was given a colostomy, by drawing the healthy end of my colon through an incision in my abdomen. Waste is then eliminated through this opening into a specialized ostomy bag (hence “The Bag Bish” nickname). Over the next decade, I had three more surgeries to refine my stoma (the piece of intestine that’s sutured to my abdomen where the waste exits from), another procedure to transform my colostomy into an ileostomy (an ostomy made from the small intestine instead of the colon), and lastly a fifth surgery, a proctectomy to remove my rectum resulting in a permanent ileostomy (also known as a “Barbie Butt”). gg

g Grandir et s’adapter à la vie en tant que « stomisée » a été un défi à la fois physique et mental, en particulier pour une adolescente, une période de vulnérabilité où l’on se compare constamment aux autres. Vivre avec une stomie modifie la relation avec son corps, la façon de s’habiller et peut interférer avec la façon d’agir en groupe, car la stomie se remplit ou émet des sons. Je me sentais gênée et stigmatisée. Je m’inquiétais de ce que les autres diraient. Je cachais ma poche de stomie à mes amis et partenaires, je n’osais pas porter un bikini ou afficher une photo où elle était visible.

Seize ans se sont écoulés depuis ma première intervention liée à une stomie. Il m’a fallu des années de travail pour apprendre à aimer mon corps et à développer ma confiance en moi. Trouver comment naviguer dans la vie avec une stomie et la considérer comme une bénédiction plutôt qu’une malédiction est un engagement quotidien. Le jour de mon 29e anniversaire, l’automne dernier, j’ai décidé de ne plus cacher mon sac de stomie. J’ai canalisé ma force intérieure et j’ai profité de cette étape importante pour partager mon histoire publiquement sur Instagram (@saralevs).

Depuis, je me suis lancée dans un voyage en tant que militante de la maladie de Crohn et de l’iléostomie, créatrice, mannequin et conférencière. Par mon travail, je m’efforce de montrer aux personnes stomisées qu’elles ne sont pas seules, en les encourageant à ne pas avoir peur de la vie après une stomie et en leur montrant à quel point elles peuvent mener une vie bien remplie. J’ai nommé mon sac de stomie « Liv », qui signifie « vie » en suédois, car j’ai l’impression que Liv m’a redonné la vie. Aujourd’hui, j’adore créer des tenues qui mettent en valeur Liv et porter uniquement un bikini à la plage; j’ai également figuré dans des magazines de mode internationaux. Mon objectif est de continuer à me battre pour la représentation au sein de l’industrie de la mode afin de normaliser et déstigmatiser les stomies pour favoriser un paysage plus inclusif qui montre que la différence peut être belle. M

gg Growing up and adapting to life as an “ostomate” was challenging both physically and mentally, especially as a teenage girl, a vulnerable time when you constantly compare yourself to others. Living with an ostomy changes your relationship with your body, how you dress, and can interfere with how you act in group settings as it fills or makes sounds. I felt embarrassed and stigmatized. I worried what others would say. I hid my ostomy bag from friends and partners, I wouldn’t dare wear a bikini or post a picture where it was visible.

It’s been 16 years since my initial ostomy procedure. It took me years of work to learn to love my body and build up my self-confidence. Figuring out how to navigate life with an ostomy and view it as a blessing instead of a curse is a daily commitment. On my 29th birthday last fall, I decided that I would no longer hide my ostomy bag. I channeled my inner strength and used this milestone to share my story publicly on Instagram (@saralevs).

Since then, I’ve embarked on a journey as a Crohn’s Disease and Ileostomy advocate, creator, model, and speaker. Through my work, I strive to show other ostomates that they are not alone, encouraging them not to be afraid of life after an ostomy by demonstrating just how full a life you can lead. I named my ostomy bag “Liv,” which means life in Swedish since I feel like Liv gave me my life back. I now love styling outfits that feature Liv, wear nothing but a bikini to the beach, and have been featured in international fashion magazines. My goal is to keep fighting for representation within the fashion industry in order to further normalize and de-stigmatize ostomies and foster a more inclusive landscape showcasing that different can be beautiful. M

Sara avec un tube intraveineuse quand elle était très malade en 2007. Sara at her sickest with an IV feeding tube in 2007.
Sara au Bal des tannants pour Le Children le 10 mai 2024. Sara at the Montreal Children’s Hospital Gala on May 10, 2024.
PHOTO: SPENCER HALICKMAN

TRANSFORMER LA LOGISTIQUE AU CUSM GRÂCE À L’IA

Lorsque nous imaginons un hôpital, notre esprit gravite généralement autour des aspects les plus visibles : les patients dans les lits, le personnel en tenue de travail, le rythme effréné de la salle d’urgence. Il s’agit sans aucun doute de composantes essentielles de l’écosystème des soins de santé. Cependant, il existe un aspect crucial, mais souvent négligé, qui a un impact considérable sur le bien-être des patients et le bon fonctionnement d’un hôpital : la logistique. Les services d’approvisionnement et de logistique sont les héros méconnus des coulisses, qui orchestre le bon fonctionnement de l’hôpital grâce à une myriade de tâches essentielles. Il gère notamment l’achat, l’approvisionnement, l’inventaire et le stockage des fournitures médicales et non médicales ainsi que des produits pharmaceutiques afin de s’assurer qu’ils sont toujours disponibles et dans un état optimal pour les patients. Ils s’occupent également de l’acquisition des équipements par l’intermédiaire des mises sous contrats ainsi que de la gestion et distribution du matériel, de la buanderie et du courrier. L’équipe est responsable du transport interne et externe, assurant la livraison et le déplacement en temps voulu des fournitures et des équipements. Elle joue également un rôle crucial dans la préparation aux situations d’urgence en gérant les stocks et en élaborant des plans de gestion de crise et de contingence pour la mise à disposition de tous les besoins pour les patients et les clients en tout temps.

Grâce à une planification et une exécution méticuleuses, le service logistique contribue à l’efficacité opérationnelle de l’hôpital et améliore la qualité globale des soins aux patients. Sans leur gestion complète, les autres départements auraient du mal à maintenir les normes élevées de soins que nous considérons souvent comme acquises, car leur travail est essentiel à l’efficacité des traitements et au soutien de la guérison.

Othmane Faroud, chef de service système d’information et amélioration des processus, et Maria Kouider El Ouahed, analyste des technologies de l’information, sous la gouverne d’Azzedine Abderrahim, directeur de l’approvisionnement et de la logistique au Centre universitaire de santé McGill (CUSM), ont récemment créé le premier système d’apprentissage automatique du Québec pour la logistique des soins de santé. Ils ont présenté ce projet innovant g

La technologie dans l’ombre The Machine Behind the Scenes

TRANSFORMING LOGISTICS AT THE MUHC WITH THE HELP OF AI

When we envision a hospital, our minds typically gravitate toward the most visible aspects: patients in beds, staff in scrubs, the relentless pace of emergency room. These are, undoubtedly, critical components of the healthcare ecosystem. However, there’s a crucial yet often overlooked aspect that significantly impacts patient well-being and the seamless operation of a hospital: logistics.

The procurement and logistics department is the unsung hero behind the scenes, orchestrating the smooth function of the hospital through a myriad of essential tasks. These include managing the purchase, procurement, inventory, and storage of medical and non-medical supplies and pharmaceuticals, ensuring they’re always available and in optimal condition for patients. They also handle the acquisition of equipment through tender, as well as the management and distribution of material, laundry, and mail. The team is responsible for both internal and external transportation, ensuring timely delivery and movement of supplies and equipment. They also play a crucial role in emergency preparedness by maintaining stockpiles and developing crisismanagement and contingency plans, assuring the continued provision of all patient and client needs.

Through meticulous planning and execution, the logistics department supports the hospital’s operational efficiency and enhances the overall quality of patient care. Without their comprehensive management, other departments would struggle to maintain the high standards of care we often take for granted since their work is integral to delivering effective treatment and supporting recovery. gg

Maria Kouider El Ouahed, Azzedine Abderrahim, Othmane Faroud

g lors de la conférence de l’AQLASS (Association Québécoise de la Logistique et de l’Approvisionnement du Secteur de la Santé) qui s’est tenue à Sherbrooke le 14 juin.

M. Faroud a illustré l’importance cruciale de leur développement révolutionnaire par un scénario saisissant. « Imaginez qu’un patient est sur la table d’opération, mais qu’un élément clé nécessaire à l’intervention chirurgicale est manquant. Sans cet élément, l’intervention serait annulée et le patient risquerait des complications, voire la mort. » Des mesures proactives doivent être prises pour s’assurer que de telles situations ne se produisent jamais, et l’intelligence artificielle (IA) peut aider.

Mme Kouider a détaillé les capacités d’apprentissage automatique du système, expliquant comment il peut prévoir la consommation de fournitures médicales, et donc prévenir les pénuries avant qu’elles ne se produisent. « Le système nous aurait dit qu’il n’y avait plus de fournitures médicales, ce qui met en évidence son pouvoir prédictif qui permet d’alerter le personnel sur les besoins de stock à l’avance. » Cette anticipation garantit que les fournitures essentielles sont toujours disponibles, ce qui optimise la gestion des ressources et améliore les soins aux patients.

En exploitant les logiciels internes et les ressources existantes, M. Faroud et Mme Kouider, avec le support de M. Abderrahim, ont développé leur solution innovante sans aucun financement supplémentaire, faisant preuve d’une ingéniosité exceptionnelle et d’une débrouillardise remarquable. En utilisant les outils et la technologie déjà disponibles au sein du CUSM, ils ont pu concevoir et mettre en œuvre un système d’apprentissage automatique qui non seulement répond aux besoins du service logistique, mais établit également une nouvelle norme en matière d’innovation rentable dans le domaine des soins de santé.

Ce système d’IA avant-gardiste est sur le point de transformer la logistique des soins de santé en permettant aux hôpitaux de prédire avec précision l’utilisation de produits essentiels, évitant ainsi les pénuries potentielles. Il améliore également la gestion des stocks en utilisant des algorithmes avancés pour maintenir des niveaux d’inventaire optimaux des produits critiques et garantir une utilisation efficace des ressources. Cette avancée permet non seulement de stimuler l’efficacité opérationnelle, mais aussi d’améliorer considérablement les soins aux patients en garantissant que les fournitures essentielles sont facilement accessibles en tout temps. À une époque où les données sont la nouvelle monnaie, l’utilisation de l’IA pour exploiter la puissance des données peut entraîner des avancées sans précédent dans la logistique des soins de santé, conduisant finalement à un système de soins de santé plus fiable et plus efficace. M

gg Othmane Faroud, Department Manager of Information Systems and Process Improvement, and Maria Kouider El Ouahed, IT Analyst, under the guidance of Azzedine Abderrahim, Director of Procurement and Logisitics at the McGill University Health Centre (MUHC), recently created Quebec’s first machine-learning system for healthcare logistics. They presented the innovative project at the AQLASS (Association Québécoise de la Logistique et de l’Approvisionnement du Secteur de la Santé) conference in Sherbrooke on June 14th

Faroud illustrated the critical importance of their groundbreaking development with a vivid scenario. “Picture this: There’s a patient on the operating table, but a key item needed for their surgery is missing. Without the item in question, the procedure would be cancelled, and the patient would be at risk of complications or even death.” Proactive measures need to be taken to ensure that such situations never occur and artificial intelligence (AI) can help.

Kouider elaborated on the system’s machine-learning capabilities, explaining how it can forecast the consumption of medical supplies, thus preventing shortages before they happen. “The system would have told us they were low on medical supplies, highlighting its predictive power to alert staff about inventory needs in advance.” This foresight ensures that critical supplies are consistently available, optimizing resource management, and improving patient care.

By leveraging in-house software and existing resources, Faroud and Kouider, with the support of Abderrahim, developed their innovative solution with zero additional funding, demonstrating exceptional ingenuity and remarkable resourcefulness. By utilizing the tools and technology already available within the MUHC, they were able to design and implement a machine-learning system that not only meets the needs of the logistics department, but also sets a new standard for cost-effective innovation in healthcare.

This cutting-edge AI system is poised to transform healthcare logistics by enabling hospitals to accurately predict the usage of crucial products, thus avoiding potential shortages. It also enhances inventory management by using advanced algorithms to maintain optimal stock levels and ensure efficient resource use. This breakthrough not only boosts operational efficiency but also significantly improves patient care by guaranteeing that essential supplies are readily accessible at all times. In an era where data is the new currency, leveraging AI to harness the power of data can drive unprecedented advancements in healthcare logistics, ultimately leading to a more reliable and effective healthcare system. M

Passionnée par les soins de santé, Julia Scala est premier répondant à la Croix-Rouge et étudiante en sciences infirmières à l’Université de Montréal. Elle anime « STEMM Chat with Julia » (stemmchatwithjulia.com), un balado dans lequel elle interviewe des experts dans les domaines de la science, de la technologie, de l'ingénierie, des mathématiques et de la médecine. Passionate about healthcare, Julia Scala is a Red Cross first responder and nursing student at the University of Montreal. She hosts “STEMM Chat with Julia” (stemmchatwithjulia.com), a podcast where she interviews experts in the fields of science, technology, engineering, mathematics, and medicine.

VIVRE AVEC LE DIABÈTE LIVING WITH DIABETES

10e ÉDITION • 10th EDITION

LE DIABÈTE AUJOURD'HUI

DIABETES TODAY

UNE NOUVELLE RESSOURCE OFFRE DE L’ESPOIR NEW RESOURCE OFFERS HOPE

COLLATIONS ADAPTÉES AU DIABÈTE DIABETES-FRIENDLY SNACKS

ENVIE DE SUCRE?

CRAVING SOMETHING SWEET?

Publireportage

Advertorial Feature

NOVEMBRE MOIS NATIONAL DE SENSIBILISATION AU DIABÈTE

NOVEMBER NATIONAL DIABETES AWARENESS MONTH

Les époux Michael Tannery et Mads Bred Georgsen avec leurs fils Michael et Mads travaillent chez Novo Nordisk communications globales et investissement en recherche et développement

Propulser le changement pour toutes les générations

Transformer les défis en occasions d’améliorer des vies fait partie de notre ADN. De notre quête pour vaincre les maladies chroniques graves à notre approche inclusive, nos plus de 100 ans d’innovations et de compassion ne cessent de définir notre avenir. Aujourd’hui, nous affrontons certaines des plus grandes menaces pour la santé et la prospérité humaines tout en assurant un milieu de travail sain et durable pour nos talentueux collègues à travers le monde. Nous sommes convaincus que la diversité est une force, et nous nous efforçons de créer un espace où les gens sont respectés pour leur authenticité.

Pour en savoir plus, visitez novonordisk.ca

Le diabète aujourd’hui Diabetes Today

Si vous ou l’un de vos proches souffrez d’une forme de diabète, vous trouverez dans ce magazine des articles d’inspiration, d’éducation et d’espoir. Voilà maintenant 10 ans que nous proposons ce type d’article. Oui, nous sommes fiers de dire qu’il s’agit de la 10e édition de notre dossier spécial sur le diabète. Et voici d’autres nouvelles encourageantes : novembre est le mois national de sensibilisation au diabète.

La sensibilisation permet de savoir qu’il est possible de gérer le diabète. Armés d’espoir et de connaissances, vous et vos proches pouvez vivre une vie saine et fructueuse. Et voici d’autres bonnes nouvelles. Le programme d’accompagnement de Diabète Québec offre une aide aux personnes atteintes de diabète de type 2 qui n’ont pas de médecin de famille et aux personnes atteintes de diabète de type 1 qui n’ont pas d’endocrinologue. Vous trouverez tous les détails, y compris les modalités d’inscription, dans ces pages.

Vous risquez d’être un peu gourmand avec toutes ces bonnes nouvelles et ces lectures à parcourir. Si vous avez un petit creux entre les repas et que vous êtes diabétique, assurez-vous que l’aliment que vous choisirez comblera votre fringale sans faire grimper votre glycémie. Lisez ce qui suit pour obtenir des idées de collations saines ET délicieuses.

En parlant de collation, le diabète ne devrait pas vous empêcher de savourer une sucrerie — surtout si elle s’accompagne d’une découverte scientifique. Le Dr André Marette, de l’Université Laval, dévoile les bienfaits potentiels du sirop d’érable pour la santé. En effet, les conclusions du docteur suggèrent que l’incorporation du sirop d’érable dans votre alimentation pourrait contribuer à atténuer certains des effets négatifs du sucre raffiné.

Découvrez le miracle du sirop d’érable et bien plus encore, pour vous aider à lutter contre le diabète. Et merci d’avoir lu les importantes nouvelles et les informations sur le diabète dans la dernière décennie.

If you or someone you love suffers from some form of diabetes, this magazine holds articles of inspiration, instruction, and hope. We’ve been offering those kinds of articles for 10 years now. Yes, we’re proud to say that this is our 10th edition of our special feature on diabetes. And here’s more encouraging news: November is National Diabetes Awareness Month. With awareness comes the knowledge that diabetes is manageable. Armed with hope and knowledge, both you and the people you care about can live a healthy, fruitful life. And here’s more good news. Diabetes Quebec’s Support Program offers a helping hand to people living with type 2 diabetes without a family doctor and people living with type 1 diabetes without an endocrinologist. Find out all the details, including how to register, within these pages.

You just might get a little peckish what with all this good news and reading to get through. If you do indeed get hungry between meals and you have diabetes, be sure that whatever food you reach for will satisfy your craving without spiking your blood sugar. Read on for healthy AND delicious snack ideas.

Speaking of snacks, diabetes shouldn’t stop you from enjoying something sweet — especially if it comes with a side of scientific discovery. Dr. André Marette at Laval University is uncovering the potential health benefits of maple syrup. Indeed, the doctor’s findings suggest that incorporating maple syrup into your diet might help mitigate some of the negative effects of refined sugar.

Learn about the miracle of maple syrup and so much more to help you and your loved ones fight back against diabetes. And thanks for reading the last decade of diabetes news and info you need.

Husbands Michael Tannery and Mads Bred Georgsen with their sons Michael and Mads work in Novo Nordisk, Global Communication and R&D Investment

Driving change for generations

Turning challenges into opportunities to improve lives is part of our DNA. From our quest to defeat serious chronic diseases to our inclusive mindset, our 100+ years of innovation and compassion continues to define our future. Today we are taking on some of the biggest threats to human health and prosperity while ensuring a healthy and sustainable workplace for our talented colleagues around the world. We believe diversity is a strength, and we strive to create a space where people are respected for being true to themselves.

Discover more at novonordisk.ca

Une nouvelle

ressource offre de l’espoir

New Resource Offers Hope

Selon le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), près de deux millions de personnes au Québec sont sans médecin de famille. De ce nombre, plusieurs dizaines de milliers vivent avec le diabète de type 2. Si vous ou un proche êtes dans cette situation, sachez qu’il existe une nouvelle ressource pour vous aider. Diabète Québec a récemment mis sur pied, en partenariat avec le MSSS, le Programme d’accompagnement pour les personnes vivant avec le diabète.

Le diabète au Québec

Comme partout dans le monde, les cas de diabète au Québec ne cessent d’augmenter. Chaque jour, 620 personnes reçoivent un nouveau diagnostic de diabète menant le nombre total de personnes touchées par cette condition à 1 200 000.

L’importance de la gestion du diabète

Le diabète se caractérise par un taux de sucre dans le sang qui est trop élevé. Ce surplus de sucre dans le sang peut à long terme endommager de façon grave et irréversible plusieurs organes. Les principaux organes pouvant être touchés sont le cœur, les yeux, les reins et les nerfs. Le risque de développer les complications liées au diabète est fortement diminué en ayant une gestion optimale de la maladie, c’est-à-dire en maintenant le taux de sucre dans le sang dans les valeurs cibles. D’où l’importance d’être bien informé sur le diabète et sa gestion. g

According to the Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), nearly two million people in Quebec don’t have a family doctor. Of these, tens of thousands live with type 2 diabetes. If you or a loved one are in this situation, you should know that there is a new resource to help you. In partnership with the MSSS, Diabetes Québec recently set up a Support Program for People Living with Diabetes.

Diabetes in Quebec

Like everywhere around the world, the number of diabetes cases in Quebec continues to rise. Every day, 620 people are newly diagnosed with diabetes, bringing the total number of Quebecers affected by this condition to 1.2 million.

The importance of diabetes management

Diabetes is characterized by blood sugar levels that are too high. This excess sugar in the blood can cause serious and irreversible organ damage over the long term. The main organs affected are the heart, eyes, kidneys and nerves. Optimal management of the disease — keeping blood sugar levels within target values — can greatly reduce the risk of developing diabetes-related complications. Hence the importance of being well-informed about diabetes and how to manage it. gg

g L’offre de service

Le Programme d’accompagnement de Diabète Québec comporte deux volets. Le principal s’adresse aux personnes vivant avec le diabète de type 2 sans médecin de famille et le deuxième, aux personnes vivant avec le diabète de type 1 sans endocrinologue. Dans les deux cas, le but est d’offrir un accompagnement par l’intermédiaire de soins à distance et de l’éducation. Les soins comprennent une rencontre d’évaluation, l’accès à de la formation en ligne sur le diabète, des examens de santé (au besoin), l’initiation ou l’ajustement de la médication (au besoin) et des rencontres avec une équipe de professionnels de la santé multidisciplinaire. Tous les rendez-vous se font de façon virtuelle afin d’offrir des soins partout au Québec et de faire gagner du temps aux patients.

Comment s’inscrire

Le Programme de Diabète Québec est entièrement gratuit. Les personnes vivant avec le diabète de type 2 qui désirent recevoir des soins doivent s’inscrire en ligne (diabete.qc.ca/service/programme-daccompagnement) ou par téléphone (514-259-3422 ou 1-800-361-3504, poste 7). Les personnes vivant avec le diabète de type 1 doivent quant à elles obtenir une demande de consultation. Cette demande peut être acheminée par courriel à programme@diabete.qc.ca ou par télécopieur au 514-259-9286. Les personnes vivant avec le diabète de type 1 qui n’ont pas de demande de consultation sont invitées à contacter le 514-259-3422 ou 1-800-361-3504, poste 7

Autres services

Depuis 1954, Diabète Québec est une association qui accompagne les personnes vivant avec le diabète, leur entourage et les professionnels de la santé qui les soutiennent. Sa mission est d’accompagner les personnes qui vivent avec le diabète pour l’amélioration de leur bien-être.

Diabète Québec défend les intérêts et les droits des personnes vivant avec le diabète auprès des gouvernements, des services de santé et des entreprises. Elle favorise également l’avancement de la recherche en diabète en offrant chaque année des bourses à des étudiants et des chercheurs. Par l’intermédiaire de son école du diabète Universi-D, l’association offre de la formation continue aux personnes vivant avec le diabète et aux professionnels de la santé.

Diabète Québec est LA référence en diabète au Québec. En plus du Programme d’accompagnement, l’association offre, entre autres, les services suivants :

• Site Web contenant une panoplie d’informations et de ressources fiables sur le diabète.

• Ligne InfoDiabète, une ligne gratuite d’information où des infirmières et des nutritionnistes expertes en diabète répondent aux questions. Le service est également offert par courriel et clavardage.

• Outils éducatifs en français, en anglais, en créole et bientôt en d’autres langues.

• Formation en ligne gratuite pour les patients.

• Conférences et kiosques d’information sur le diabète.

• Plein Soleil, une revue trimestrielle sur le diabète et la santé.

Pour tous les détails, visitez diabete.qc.ca

gg Program details

Diabetes Québec’s Support Program has two sections. The first is for people living with type 2 diabetes without a family doctor and the second is for people living with type 1 diabetes without an endocrinologist. In both cases, the aim is to offer support through virtual care and education. Care includes a meeting for an initial assessment, access to online diabetes education, health tests (if needed), starting or adjusting medication (if needed) and meetings with a multidisciplinary team of healthcare professionals. All appointments are done virtually to offer care throughout Quebec and to save patients time.

How to register

The Diabetes Québec Support Program is completely free. Individuals living with type 2 diabetes who wish to receive care should register online (diabete.qc.ca/en/service/ programme) or by phone (514-259-3422 or 1-800-361-3504, ext. 7). Individuals living with type 1 diabetes must obtain a medical referral for a consultation. This referral can be emailed to programme@diabete.qc.ca or faxed to 514-259-9286

Those with type 1 diabetes without a referral can contact 514-259-3422 or 1-800-361-3504, ext. 7

Other services

Since 1954, Diabetes Québec, a non-profit organization, has helped people living with diabetes, their families, and the health professionals who care for them. Its mission is to support people living with diabetes and improve their well-being. Diabetes Québec defends the interests and rights of people with diabetes at the government, health service, and corporate levels. It promotes the advancement of diabetes research by offering scholarships and grants to students and researchers every year. The organization provides continuing education to people living with diabetes and to healthcare professionals through its diabetes school Universi-D Diabetes Québec is THE reference for diabetes in Quebec. In addition to the Support Program, the organization offers the following services:

• Website containing a wide range of reliable information and resources on diabetes.

• InfoDiabetes line offers a free information line, where nurses and nutritionists who are experts in diabetes, answer questions. The service is also available by email and chat.

• Educational tools in French, English, Creole, and soon in other languages.

• Free online training for patients.

• Conferences and information booths on diabetes.

• Plein Soleil, a quarterly magazine on diabetes and health.

For more information, visit diabete.qc.ca/en

Dre ELISE DUBUC MD, FRCSC

Gynécologue, Médecine esthétique

Gynecologist, Aesthetic Medicine

OZEMPIC ET PERTE

DE MASSE MUSCULAIRE

Protéger sa masse musculaire pendant la perte de poids

stéatose hépatique, apnée du sommeil), améliorer la santé cardiovasculaire et réduire le risque d’arthrose.

La perte de poids rapide est cependant liée à une perte de masse musculaire qui peut avoir des impacts à long terme sur la santé. La perte musculaire débute dans la trentaine et est de l’ordre de 0,5 à 1% de la masse musculaire totale par année. Cette perte est accentuée chez les femmes avec la ménopause. Cette sarcopénie a un impact important sur la force musculaire, les risques de chute et même l’autonomie au troisième et quatrième âge.

Comment faire pour maintenir ma masse musculaire avec mon traitement d’analogue du GLP-1?

Il est crucial de consulter un professionnel de santé lors de l’utilisation d’un analogue du GLP-1 pour une perte de poids. Cette perte devrait être progressive; une perte rapide peut nécessiter un ajustement de la dose. Il est recommandé de maintenir une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, céréales complexes et protéines, avec un apport quotidien de 1 à 1,5 g de protéines par kilogramme de poids corporel. En plus, il est essentiel de faire de l’exercice musculaire deux ou trois fois par semaine pour préserver la musculature, prévenir les blessures, les douleurs et réduire le risque de maladies comme l’ostéoporose et l’arthrose.

L’Emsculpt Neo

pour le

maintien de la masse musculaire

L’obésité touche une personne sur quatre au Québec, et il est maintenant clair que les facteurs génétiques déterminent jusqu’à 60 % la répartition des graisses corporelles.

Les analogues du GLP-1, connus sous les noms Ozempic, Wegovy et Mounjaro, traitent le diabète de type 2 et l’obésité chez l’adulte. Les personnes en surpoids (IMC 25-30) avec des comorbidités (hypertension, diabète de type 2) ou obèses (IMC > 30) peuvent profiter de ces thérapies efficaces pour la perte de poids. Le sémaglutide (Ozempic, Wegovy) entraîne une perte de 15 % du poids, tandis que le tirzépatide (Mounjaro) atteint 20 %. Cette perte peut améliorer ou rétablir des complications du diabète (hypertension,

L’Emsculpt Neo est une thérapie innovante qui combine radiofréquence et faisceaux électromagnétiques de haute intensité (HIFEM). La chaleur générée par la radiofréquence élève rapidement la température des muscles, les préparant au stress, comme lors d’un échauffement sportif. En moins de quatre minutes, la graisse sous-cutanée atteint une température déclenchant l’apoptose, entraînant la destruction et l’élimination progressive des cellules graisseuses.

Ce traitement non invasif provoque des contractions musculaires intenses, équivalentes à des milliers de crunchs et de squats, reproduisant les effets d'un entraînement physique. Cette technologie permet de réduire la graisse sous-cutanée d'environ 30 % et d’augmenter la masse musculaire de 25 %. En dépassant les capacités du cerveau, l’énergie

électromagnétique sollicite les fibres musculaires à des intensités inaccessibles par un entraînement classique. L’Emsculpt Neo est une véritable révolution pour ceux recherchant une solution holistique au remodelage corporel, tout en aidant à contrer les effets des thérapies GLP-1 sur la masse musculaire.

OZEMPIC AND MUSCLE MASS LOSS

Protecting muscle mass while losing weight

Obesity affects one in four people in Quebec, and it is now clear that genetic factors determine up to 60% of body fat distribution.

GLP-1 analogs, known as Ozempic, Wegovy, and Mounjaro, treat type 2 diabetes and obesity in adults. Overweight individuals (BMI 25-30) with comorbidities (hypertension, type 2 diabetes) or those who are obese (BMI > 30) can benefit from these effective weight loss therapies. Semaglutide (Ozempic, Wegovy) results in a 15% weight loss, while tirzepatide (Mounjaro) achieves 20%. This weight loss can improve or restore complications of diabetes (hypertension, fatty liver, sleep apnea), enhance cardiovascular health, and reduce the risk of osteoarthritis.

However, rapid weight loss is associated with muscle mass loss, which can have long-term health impacts Muscle loss begins in our 30s at a rate of 0.5 to 1% of total muscle mass per year. This loss is exacerbated in women with menopause. This sarcopenia significantly impacts muscle strength, increases risk of falls, and even autonomy in older age.

How can I maintain my muscle mass while on a GLP-1 analog treatment?

It’s crucial to consult a healthcare professional when using a GLP-1 analog for weight loss. The weight loss should be gradual; rapid loss may require a dose adjustment. It is recommended to maintain a balanced diet rich in fruits, vegetables, whole grains, and proteins, with a daily intake of 1 to 1.5 grams of protein per kilogram of body weight. Additionally, it is essential to engage in muscle exercise two to three times a week to preserve muscle mass, prevent injuries, pain, and reduce the risk of diseases like osteoporosis and osteoarthritis.

Emsculpt Neo for maintaining muscle mass

Emsculpt Neo is an innovative therapy that combines radiofrequency and high-intensity electromagnetic fields (HIFEM). The heat generated by radiofrequency rapidly raises muscle temperature, preparing them for stress, similar to warming up before sports. In less than four minutes, subcutaneous fat reaches a temperature that triggers apoptosis, leading to the destruction and gradual elimination of fat cells.

This non-invasive treatment induces intense muscle contractions, equivalent to thousands of crunches and squats, replicating the effects of physical training. This technology can reduce subcutaneous fat by about 30% and increase muscle mass by 25%. By exceeding the brain's capabilities, electromagnetic energy stimulates muscle fibers at intensities unreachable by conventional training. Emsculpt Neo is a true revolution for those seeking a holistic solution to body contouring while helping to counteract the effects of GLP-1 therapies on muscle mass.

VCollations adaptées au diabète Diabetes-friendly Snacks

ous avez faim et vous êtes entre deux repas. Si vous êtes diabétique, vous devez vous assurer que les aliments que vous prendrez satisferont votre fringale sans faire grimper votre glycémie. Voici quelques idées de collations délicieuses, simples et suffisamment nourrissantes pour vous permettre de tenir le coup sans vous couper l’appétit pour le dîner ou le souper.

Endives et céleri avec fromage à la crème Il s’agit d’un plat facile à préparer qui nécessite peu de préparation. Il suffit de rincer les feuilles d’endives séparées et les bâtonnets de céleri coupés, de les remplir de fromage à la crème mélan gé à de la ciboulette hachée, de les recouvrir de noix et de les garnir de persil (facultatif).

Les endives et le céleri sont tous deux pauvres en calories et riches en fibres, ce qui peut aider à contrôler la glycémie. Le fromage à la crème est une bonne source de vitamine A, de protéines et de calcium, ce qui contribue à la santé des os. Les noix sont riches en acides gras oméga-3 et contiennent du magnésium, qui peut améliorer votre sommeil et stabi liser votre glycémie.

Carottes cuites à la vapeur

You’re hungry and it’s between meals. If you have diabetes, you want to ensure that whatever food you reach for will satisfy your craving without spiking your blood sugar. Here are a few delicious snack ideas that are simple and nourishing enough to tide you over without ruining your appetite for lunch or dinner.

Endives and celery with cream cheese

This is an easy go-to that requires little preparation. Simply rinse separated endive leaves and chopped celery sticks, fill with cream cheese mixed with diced chives, top with walnuts, and garnish with parsley (optional).

Both endives and celery are low in calories and high in fibre, which can help manage blood sugar levels. Cream cheese is a good source of vitamin A, protein, and calcium — good for maintaining bone health. Walnuts are rich in omega-3 fatty acids and contain magnesium, which can improve your sleep and keep your blood sugar stable.

Steamed carrots

Cette recette peut être préparée à l’avance et conservée au réfrigérateur. Cuire les carottes en tranches à la vapeur pendant de 8 à 10 minutes. Dans un petit bol, mélanger deux cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge pressée à froid avec le jus d’un demi-citron et une cuillère à café de gingembre finement haché. Verser un filet sur les carottes et assaisonner de poivre noir.

Les carottes sont une bonne source de fibres, de vitamines et d’antioxydants avec un indice glycémique bas, tandis que l’huile d’olive et le gingembre offrent des avantages anti-inflammatoires. Le citron apporte de la vitamine C, qui peut renforcer la fonction immunitaire, améliorer la sensibilité à l’insuline et réduire le taux de glucose après les repas. Le jus de citron frais apporte également une saveur rafraîchis sante qui réduit le besoin de sel ou de sucre.

This can be prepared in advance and stored in snack-size containers in your fridge. Steam sliced carrots for 8-10 minutes. In a small bowl, mix two tablespoons of cold-pressed extra virgin olive oil with the juice of half a lemon and a teaspoon of finely chopped ginger. Drizzle over the carrots and season with black pepper. Carrots are a good source of fiber, vitamins, and antioxidants with a low glycemic index, while olive oil and ginger offer antiinflammatory benefits. Lemon adds vitamin C, which can boost immune function, improve insulin sensitivity, and lower postmeal glucose levels. Fresh lemon juice also adds a refreshing flavour that reduces the need for salt or sugar.

Salade d’artichauts avec tomates et oignons rouges

Pour simplifier cette salade savoureuse, vous pouvez utiliser des cœurs d’artichauts en pot ou en conserve, car ils restent très nutritifs. Couper les tomates en fines tranches et l’oignon rouge en rondelles. Dispo ser les cœurs d’artichauts sur les tomates ou autour, avec les rondelles d’oignon sur le dessus. Mélanger l’huile d’olive extra vierge pressée à froid et le vinaigre balsamique — dans une proportion de trois pour un — et arroser les légumes. Ajouter du poivre noir concassé au goût. Dégustez cette collation sur un craquelin de seigle ou une petite tranche de pain multigrains.

Les artichauts, les tomates et les oignons rouges sont pauvres en glucides et en calories et fournissent des fibres, des antioxydants et des nutriments comme la vitamine C, la vitamine K et l’acide folique. Ensemble, ils constituent un excellent choix pour maintenir une glycémie stable et une bonne santé cardiaque.

Houmous avec concombres et poivrons

Artichoke

salad with tomato and red onion

To simplify this tasty salad, you can use jarred or tinned artichoke hearts, which are still highly nutritious. Thinly slice tomatoes and cut red onion into rings. Lay the artichoke hearts on or around the tomatoes with the onion rings placed on top. Combine cold-pressed extra virgin olive oil with balsamic vinegar — three to one ratio — and drizzle over vegetables. Add cracked black pepper to taste. Enjoy this snack on a rye cracker or a small slice of multigrain bread.

Artichokes, tomatoes, and red onions are low in carbohydrates and calories and provide fiber, antioxidants, and nutrients like vitamins C and K, plus folic acid. Combined, they’re a great choice for maintaining stable blood sugar levels and overall heart health.

Hummus with cucumbers and bell peppers

Nourrissant et savoureux, qu’il soit acheté ou fait maison, le houmous se conserve quelques jours au réfrigérateur. Pour la préparation maison, vous aurez besoin d’une conserve de pois chiches, d’un quart de tasse de tahini, d’une grosse gousse d’ail, le jus d’un citron frais, deux cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge pressée à froid, un quart de cuillère à café de cumin, et une pincée de sel. Mélanger les ingrédients dans un robot culinaire, en ajoutant des petites quantités d’eau jusqu’à obtenir la consistance souhaitée. Garnir de persil frais (facultatif) et servir avec des tranches de concombre et de poivron.

Les pois chiches sont riches en protéines et en fibres avec un faible indice glycémique, tandis que le tahini regorge de minéraux, de vitamines B12 et B6, et de graisses polyinsaturées qui peuvent contribuer à amé liorer la sécrétion d’insuline. Les concombres et les poivrons ont un faible indice glycémique et sont pauvres en glucides. Les poivrons sont également riches en vitamines A et C et contiennent des antioxydants, bénéfiques pour la santé en général.

Filling and flavourful, storebought or homemade, hummus will last for a few days in the fridge. For homemade, you will need one can of chickpeas, a quarter cup of tahini, a large garlic clove, the juice from a fresh lemon, two tablespoons of cold-pressed extra virgin olive oil, a quarter teaspoon of cumin, and a dash of salt. Mix ingredients together in a food processor, adding small amounts of water until you reach the desired consistency. Top with fresh parsley (optional) and serve with sliced cucumbers and bell peppers.

Chickpeas are high in protein and fiber with a low glycemic index, while tahini is packed with minerals, vitamins B12 and B6, and polyunsaturated fats that can help improve insulin secretion. Cucumbers and bell peppers have a low glycemic index and are low in carbohydrates. Bell peppers are also high in vitamins A and C and contain antioxidants, which are beneficial for overall health.

Pomme avec beurre d’amande Il suffit de couper une pomme en tranches et de la tremper dans un petit bol de beurre d’amande. Miam!

Les pommes sont une excellente source de fibres ali mentaires et peuvent aider à réguler la glycémie. Elles sont également riches en vitamine C et en antioxydants, qui contribuent à la santé générale. Le beurre d’amande apporte des protéines et des vitamines et nutriments importants comme la vitamine E et le magnésium, qui peuvent réduire la résistance à l’insuline. Ensemble, cette collation facile à préparer contribue à ralentir l’absorption du glucose dans le flux sanguin tout en stabilisant votre niveau d’énergie.

Apple with almond butter

Simply slice an apple and dip into a small bowl of almond butter. Yum!

Apples are a great source of dietary fiber and can help regulate blood sugar levels. They’re also rich in vitamin C and antioxidants, which support overall health. Almond butter provides protein and important vitamins and nutrients like vitamin E and magnesium, which can reduce insulin resistance. Combined, this easy-to-make snack helps slow down the uptake of glucose into the bloodstream while stabilizing energy levels.

Médecine

Regenerative medicine

Le

parcours pour une cure régénérative

Pour les personnes atteintes de diabète, la survie nécessite souvent plusieurs injections quotidiennes d’insuline à partir d’une aiguille ou d’une pompe. Sernova, une entreprise basée à London, en Ontario, a développé un traitement révolutionnaire qui restaure des cellules saines productrices d’insuline pour contrôler le taux de glycémie chez les personnes atteintes de diabète. L’objectif de cette technologie est de fournir un « remède fonctionnel » qui remplace les injections d’insuline, qui rehausse la sécurité des patients, et qui améliore la qualité de vie des personnes atteintes de diabète insulino-dépendant et autres maladies chroniques.

Le Cell PouchMC de Sernova est composé d’un dispositif médical implantable placé pronfondément sous la peau, où il fournit un environnement semblable à un organe pour les cellules thérapeutiques vivantes afin de restaurer le contrôle du glucose chez les personnes dia-bétiques. Tout comme dans un pancréas en santé, les cellules (îlots pancréatiques) placées dans un Cell PouchMC réagissent aux taux de glucose sanguin et et libèrent de l’insuline et d’autres protéines ou hormones nécessaires dans le système sanguin.

Dans son essai clinique de phase I/II en cours, le programme principal de Sernova pour le diabète de type 1 demontre l’innocuité du dispositif Cell PouchMC et que, avec les cellules thérapeutiques, contribue au rétablissement d’un contrôle normal de la glycémie, sans nécessiter d’injections d’insuline, chez les patients atteints de diabète de type 1.

Sernova est une société canadienne de médecine régénérative au stade clinique qui développe de nouveaux traitements à long terme utilisant des cellules thérapeutiques pour fournir un « remède fonctionnel » aux maladies chroniques. Sernova est une société cotée en bourse à la TSX, symbole SVA. Pour en savoir plus sur le parcours de Sernova pour une cure régénérative, visitez sernova.com

The path to a regenerative

cure

For people living with diabetes, survival often requires multiple daily injections of insulin from a needle or pump. Sernova, a company based in London, Ontario, has developed a revolutionary treatment that restores healthy, insulin-producing cells to control blood sugar levels in people with diabetes. The aim of this technology is to provide a ‘functional cure’ that replaces insulin injections, enhances patient safety and improves the quality of life for people living with insulin-dependent diabetes and other chronic diseases.

Sernova’s Cell Pouch™ is a small, implantable medical device that is placed deep under the skin, where it provides a contained, organ-like environment for living therapeutic cells to restore blood glucose control in people with diabetes. Just like in a healthy pancreas, the islet cells placed in a Cell Pouch™ respond to blood glucose levels and release insulin and other required proteins or hormones into the bloodstream.

In its ongoing Phase I/II clinical trial, Sernova’s lead program for type 1 diabetes continues to show that the Cell Pouch™ is safe and, along with therapeutic cells, contributes to the restoration of normal blood glucose control, without the need for insulin injections, for patients with type 1 diabetes.

Sernova is a Canadian clinical-stage regenerative medicine company developing novel long-term treatments using therapeutic cells to provide a ‘functional cure’ for chronic diseases. Sernova is a publicly traded company listed on the TSX, symbol SVA. To find out more about Sernova’s path to a regenerative cure, visit sernova.com

Solution

thérapeutique

de Sernova Sernova’s

Therapeutic Solution

Cell Pouch

Cellules thérapeutiques Therapeutic Cells

Cellules thérapeutiques dans le Cell PouchMC Therapeutic Cells in the Cell PouchTM

Envie de sucre? Craving Something Sweet?

LE SIROP D’ÉRABLE PEUT ÊTRE UNE OPTION PLUS SAINE

Le diabète ne devrait pas vous empêcher de savourer une sucrerie, surtout si elle est accompagnée d’une découverte scientifique.

Le Dr André Marette, Ph.D., professeur à la Faculté de médecine de l’Université Laval et chercheur principal à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec et à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, a découvert les bienfaits potentiels du sirop d’érable pour la santé, suggérant qu’il pourrait être une solution de rechange plus saine au sucre raffiné.

L’équipe du Dr Marette a mené une série d’expériences sur des souris, qui ont révélé que le sirop d’érable ne se contente pas de sucrer les crêpes. Il semble réduire la digestion du sucre raffiné, ralentir l’absorption intestinale du glucose et même empêcher le foie d’accumuler des graisses. « Le sirop d’érable, même s’il contient du saccharose, possède des molécules qui protègent contre les effets néfastes de la surconsommation de sucre », explique-t-il.

Cette douce découverte a été rendue possible grâce au soutien financier des producteurs de sirop d’érable du Québec. « On ne sait jamais ce qu’on va trouver, mais je publie ce que je trouve », explique le Dr Marette. « Les producteurs n’ont aucune influence sur nos résultats; le maintien de notre crédibilité est crucial. » Cette approche indépendante garantit l’objectivité et la fiabilité de la recherche, ce qui donne encore plus de poids aux résultats.

Lors d’une expérience, le Dr Marette et ses collègues ont soumis deux groupes de souris à un régime riche en gras et en sucre. Ils ont remplacé 25 % du sucre raffiné consommé par l’un des groupes par du sirop d’érable, qui représentait 10 % de leur apport calorique quotidien. Les résultats ont été surprenants. Les souris ayant consommé le sirop d’érable avaient un meilleur métabolisme du glucose et des niveaux de triglycérides hépatiques nettement inférieurs — près de la moitié — à ceux de leurs congénères consommant du sucre raffiné. Cette réduction des triglycérides est liée à la diminution de l’activité d’une enzyme intestinale, ce qui réduit l’absorption des glucides, les pics de glycémie et la transformation des glucides en graisse hépatique. g

MAPLE SYRUP MIGHT BE A HEALTHIER ALTERNATIVE

Diabetes shouldn’t stop you from enjoying something sweet — especially if it comes with a side of scientific discovery. Dr. André Marette, PhD, a professor in the Faculty of Medicine at Laval University and a leading researcher at the Quebec Heart and Lung Institute and the Institute on Nutrition and Functional Foods, has been uncovering the potential health benefits of maple syrup, suggesting it might be a healthier alternative to refined sugar.

Dr. Marette’s team conducted a series of experiments in mice, revealing that maple syrup does more than just sweeten your pancakes. It appears to reduce the digestion of refined sugar, slow down the intestinal absorption of glucose, and even prevent the liver from accumulating fat. “Maple syrup, even though it contains sucrose, has molecules that protect against the harmful effects of overconsumption of sugar,” he explains.

This sweet discovery was made possible thanks to financial backing from Quebec’s maple syrup producers. “We never know what we’re going to find, but I publish what I find,” says Dr. Marette. “The producers have no influence on our results; maintaining our credibility is crucial.” This independent approach ensures that the research remains objective and reliable, adding further weight to the findings.

In one experiment, Dr. Marette and his colleagues fed two groups of mice a high-fat, high-sugar diet. They replaced 25 per cent of the refined sugar intake of one group with maple syrup, which accounted for 10 per cent of their daily caloric intake. The results were eye-opening. The mice that consumed the maple syrup had better glucose metabolism and significantly lower liver triglyceride levels — nearly half — compared to their refined sugar-consuming counterparts. This reduction in triglycerides was linked to decreased activity of an intestinal enzyme, leading to less carbohydrate absorption, lower blood sugar spikes, and fewer carbohydrates turning into liver fat. gg

Par | By Julia Scala

g Il s’agit d’une mesure que l’homme peut facilement adopter : pensez à remplacer le sucre par du sirop d’érable dans votre café du matin ou dans vos pâtisseries maison. Et pour ceux qui doivent surveiller leur glycémie, comme les diabétiques, cette substitution pourrait changer la donne. « Le remplacement du sucre blanc par du sirop d’érable entraîne une augmentation moins importante de la glycémie après les repas », explique le Dr Marette. De plus, le foie des souris consommant du sirop d’érable était en meilleure santé, car il n’y avait pas d’accumulation excessive de sucre. L’étude a également établi un lien entre la consommation de sirop d’érable et l’augmentation de trois types de bactéries intestinales. Ces bactéries possèdent des gènes qui jouent un rôle dans le métabolisme du sucre, ce qui ouvre de nouvelles pistes pour comprendre comment le sirop d’érable favorise une meilleure santé métabolique.

Au-delà de ses avantages métaboliques, la composition du sirop d’érable, riche en polyphénols, minéraux, vitamines et fibres alimentaires comme l’inuline, peut présenter d’autres avantages pour la santé. Les polyphénols, connus pour leurs propriétés antioxydantes, aident à lutter contre le stress oxydatif et l’inflammation, deux facteurs sous-jacents à de nombreuses maladies chroniques. La présence de minéraux essentiels, tels que le zinc et le manganèse, contribue également au bien-être général, au soutien de la fonction immunitaire et à la santé des os. Les vitamines B du sirop d’érable (thiamine, riboflavine et niacine) contribuent au métabolisme énergétique et au fonctionnement des muscles. L’inuline est une fibre alimentaire prébiotique qui aide à réguler le système digestif.

Les conclusions du Dr Marette suggèrent que l’incorporation du sirop d’érable dans votre alimentation pourrait contribuer à atténuer certains des effets négatifs du sucre raffiné. Cette hypothèse a récemment été testée chez l’homme dans le cadre d’un essai croisé contrôlé par placebo, au cours duquel 42 participants ont consommé soit du sirop d’érable, soit du saccharose. Les premiers résultats de l’étude sont prometteurs : en remplaçant 5 % de l’énergie quotidienne provenant des sucres ajoutés par du sirop d’érable, certains facteurs de risque cardiométaboliques ont été améliorés, ce qui s’est traduit par des niveaux glycémiques normaux, une pression systolique plus basse et une réduction de la graisse abdominale. Les bienfaits potentiels du sirop d’érable pour la santé pourraient aller au-delà des choix alimentaires individuels. Alors que les experts en santé publique cherchent des moyens de lutter contre les taux croissants de diabète et d’obésité, les options naturelles comme le sirop d’érable pourraient jouer un rôle dans les recommandations diététiques plus larges et les politiques de santé publique. L’idée de remplacer les sucres raffinés par des options plus nutritives pourrait conduire à des améliorations considérables des résultats de santé de la population. Alors, la prochaine fois que vous aurez envie de vous sucrer le bec, prenez plutôt une bouteille de sirop d’érable.

gg This is something humans can easily adopt — think swapping sugar for maple syrup in your morning coffee or homemade baked goods. And for those who need to monitor their blood glucose levels, like diabetics, this swap could be a game-changer. “Replacing white sugar with maple syrup results in a smaller increase in blood sugar after meals,” says Dr. Marette. Additionally, the livers of the maple syrup-consuming mice were healthier, avoiding excessive sugar accumulation. The study also found a link between maple syrup consumption and an increase in three types of gut bacteria. These bacteria have genes that play a role in sugar metabolism, opening new avenues for understanding how maple syrup promotes better metabolic health.

Beyond its metabolic benefits, maple syrup’s makeup, packed with polyphenols, minerals, vitamins, and dietary fibers like inulin, may boast additional health advantages. Polyphenols, known for their antioxidant properties, help combat oxidative stress and inflammation, both of which are underlying factors in many chronic diseases. The presence of essential minerals like zinc and manganese also contribute to overall well-being, support immune function, and boost bone health. The B vitamins in maple syrup (thiamine, riboflavin, and niacin) aid in energy metabolism and support muscle function. Inulin is a prebiotic dietary fiber that helps regulate the digestive system.

Dr. Marette’s findings suggest that incorporating maple syrup into your diet might help mitigate some of the negative effects of refined sugar. This hypothesis was recently tested in humans using a crossover design placebo-controlled trial where 42 participants consumed either maple syrup or sucrose. Early results of the study are promising, showing that substituting five per cent of daily energy from added sugars with maple syrup improved certain cardiometabolic risk factors producing normal glycemic levels, lower systolic pressure, and reduced abdominal fat. The potential health benefits of maple syrup could extend beyond individual dietary choices. As public health experts look for ways to combat rising rates of diabetes and obesity, natural alternatives like maple syrup could play a role in broader dietary recommendations and public health policies. The idea of substituting refined sugars with more nutritious options could lead to significant improvements in population health outcomes. So next time you’re looking for a sweet fix, reach for that bottle of maple syrup instead.

Dr André Marette

QU’EST- CE QUE L’ARTHROSE?

L’arthrose est une maladie articulaire chronique dégénérative qui survient lorsque le cartilage de l’articulation se détériore progressivement. L’arthrose peut causer des douleurs, une enflure et une raideur articulaires, ainsi qu’une perte de souplesse ou de mouvement dans les articulations, compliquant ainsi les modes de vie actifs.

L’arthrose est la forme d’arthrite la plus courante. Elle touche plus de Canadiens que toutes les autres formes d’arthrite combinées.

EN QUOI L’ARTHROSE ET LE DIABÈTE SONT- ILS LIÉS? *

Les personnes atteintes de diabète de type 2 présentent un risque accru d’arthrose. Celui-ci s’explique probablement par l’obésité, un facteur de risque du diabète de type 2, plutôt que du diabète lui-même.

Plus de la moitié des personnes atteintes de diabète de type 2 sont atteintes d’arthrose, comparativement à un peu plus d’un quart des personnes non diabétiques.

Les deux affections ont en commun un certain nombre de facteurs de risque courants, car elles touchent toutes deux de manière disproportionnée les personnes qui sont :

• Plus âgées

• En surpoids

• Inactives

VIVRE AVEC LE DIABÈTE ET L’ARTHROSE : COMPRENDRE LE LIEN LIVING WITH DIABETES AND OSTEOARTHRITIS: UNDERSTAND THE CONNECTION

WHAT IS OSTEOARTHRITIS?

Osteoarthritis (OA) is a chronic degenerative joint disease that occurs when the cartilage that cushions the joint gradually deteriorates.

OA may cause joint pain, swelling and stiffness, as well as loss of joint flexibility or movement, making it harder to lead an active lifestyle.

OA is the most common form of arthritis. It affects more Canadians than all other forms of arthritis combined.

HOW ARE OA AND DIABETES RELATED?*

People who have type 2 diabetes have an increased risk of OA, likely due to obesity — a risk factor for type 2 diabetes — rather than to the diabetes itself.

More than half of people with type 2 diabetes have OA, compared with just over a quarter of those without diabetes. The two conditions share a number of common risk factors, as both disproportionately affect people who are:

• Older

• Overweight

• Inactive

QU’EST- CE QUE SYNVISC ®/Synvisc- O ne® ET COMMENT

PEUT- IL AIDER

La viscosupplémentation est une technique qui consiste à injecter une substance semblable au gel, appelée hyaluronate ou acide hyaluronique, dans une articulation, afin de soulager la douleur associée à l’arthrose.

SYNVISC® et Synvisc-One® sont deux exemples de viscosuppléments.

SYNVISC® est destiné à une utilisation intra-articulaire pour traiter la douleur liée à l’arthrose du genou, de la hanche, de la cheville et de l’épaule, tandis que Synvisc-One® est destiné à une utilisation intra-articulaire pour traiter la douleur liée à l’arthrose du genou uniquement.

Comme l’arthrose est une maladie chronique, elle ne disparaît jamais complètement, mais la douleur peut être réduite. Les patients doivent être proactifs dans la prise en charge de leur arthrose, et de toutes autres maladies chroniques comme l’hypertension artérielle et le diabète, pour aider à réduire la douleur.

WHAT IS SYNVISC ®/Synvisc- O ne® , AND HOW IT CAN HELP

Viscosupplementation is a procedure where a gel-like material, called hyaluronate or hyaluronic acid, is injected into a joint and can help relieve OA-related pain.

SYNVISC® and Synvisc-One® are two examples of viscosupplements. SYNVISC® is intended for intra-articular use to treat OA-related pain of the knee, hip, ankle and shoulder, while Synvisc-One® is only intended for intra-articular use to treat OA-related pain of the knee.

Because OA is a chronic condition, it never completely goes away, but the pain can be reduced. Patients need to actively manage their OA, just like other chronic conditions such as high blood pressure and diabetes, to help reduce the pain.

N’attendez pas – comprendre ce qui se passe permet de trouver des solutions et de saisir l’occasion de gérer efficacement la douleur ou l’inconfort.

* SYNVISC® est utilisé pour traiter la douleur associée à l’arthrose du genou, de la hanche, de la cheville et de l’épaule Synvisc-One® est utilisé pour traiter la douleur associée à l’arthrose du genou. SYNVISC® et Synvisc-One® ne sont pas destinés au traitement du diabète.

Ces produits pourraient ne pas vous convenir. Consultez votre professionnel de la santé. Les images présentées contiennent des modèles et ne sont utilisées qu’à des fins d’illustration.

SYNVISC® et Synvisc-One® sont des marques déposées de Sanofi. © 2024 sanofi-aventis Canada inc. Tous droits réservés.

SYNVISC® and Synvisc-One® are registered trademarks of Sanofi. © 2024 sanofi-aventis Canada Inc. All rights reserved. MAT-CA-2401057 v1.0 08/2024

Don’t wait – understanding what is happening empowers solutions and the opportunity to effectively manage pain or discomfort.

Visitez synviscone.ca et utilisez le répertoire « Trouver une clinique » pour trouver une clinique d’injection près de chez vous.

Visit synviscone.ca to explore the Find-A-Clinic directory and find an injection clinic near you

* SYNVISC® is used to treat pain associated with osteoarthritis of the knee, hip, ankle and shoulder. Synvisc-One® is used to treat pain associated with osteoarthritis of the knee. SYNVISC® and Synvisc-One® are not intended for the treatment of diabetes.

These products may not be right for you. Consult your healthcare professional.

The images depicted contain models and are being used for illustrative purposes only.

Attention au diabète gestationnel… à chaque grossesse Beware of Gestational Diabetes... with Every Pregnancy

UNE ÉTUDE MONTRE QUE LE DIABÈTE

GESTATIONNEL LORS DE GROSSESSES SUBSÉQUENTES AUGMENTE CONSIDÉRABLEMENT

LE RISQUE DE DÉVELOPPER DU DIABÈTE DE TYPE 2

Le diabète de type 2 est une maladie qui endommage les vaisseaux sanguins et qui peut entraîner des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, des maladies rénales et même la cécité. Parmi les facteurs de risque qui y sont associés, il y a le surpoids, la mauvaise alimentation, la sédentarité et l’hypertension artérielle. Sans oublier le diabète gestationnel, un diabète temporaire qui survient pendant la grossesse. Une étude récente de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) montre que, d’une grossesse à l’autre, ce risque évolue. Selon cette étude, les femmes qui souffrent de diabète gestationnel pour la première fois lors d’une deuxième grossesse ont un risque 76 % plus élevé de développer du diabète de type 2 que celles qui ont souffert de diabète gestationnel lors d'une première grossesse, mais pas lors de la deuxième. Les femmes atteintes de diabète gestationnel au cours de deux grossesses consécutives présentent le risque le plus élevé, qui est plus de 3,5 fois supérieur à celui des femmes atteintes de diabète gestationnel uniquement au cours de leur première grossesse.

« Environ 10 % des grossesses sont affectées par le diabète gestationnel. Notre étude montre que le risque de diabète futur diffère en fonction de la grossesse touchée par le diabète gestationnel et du nombre de grossesses touchées. Nous pouvons aider les mères à personnaliser l’estimation du g

STUDY SHOWS GESTATIONAL DIABETES IN SUBSEQUENT PREGNANCIES

SIGNIFICANTLY INCREASES RISK OF TYPE 2 DIABETES

Type 2 diabetes is a disease that damages blood vessels and can lead to heart disease, stroke, kidney disease and even blindness. Associated risk factors include being overweight, eating a poor diet, living a sedentary lifestyle, and having high blood pressure. And let’s not forget gestational diabetes, a temporary form of diabetes that occurs during pregnancy.

A recent study by the Research Institute of the McGill University Health Centre (RI-MUHC) shows that this risk changes from one pregnancy to the next. According to the study, women who have gestational diabetes for the first time in a second pregnancy have a 76 per cent higher risk of future type 2 diabetes than women with gestational diabetes in the first pregnancy but not in the second. Women with gestational diabetes in both pregnancies have the highest risk, more than three and a half times higher than those with gestational diabetes only in their first pregnancy.

“Around 10 per cent of pregnancies are affected by gestational diabetes overall. Our study shows that future diabetes risk differs in relationship to which pregnancy is affected gg

g risque grâce à ces informations et à d’autres afin qu’elles puissent choisir en toute connaissance de cause quand et comment prendre des mesures de prévention », déclare la Dre Kaberi Dasgupta, auteure principale de l’étude et scientifique chevronnée au sein du programme sur les troubles métaboliques et les complications à l’IR-CUSM.

Un portrait détaillé pour inciter à agir

En utilisant les données des registres administratifs de la santé et des registres des naissances et des décès du Québec, les chercheurs ont constitué un groupe d’étude de 431 980 femmes ayant eu deux accouchements entre 1990 et 2012, qui ne souffraient pas de diabète avant ou entre leurs grossesses. Les chercheurs ont cherché à savoir si elles avaient développé un diabète durant la période allant jusqu’en 2019.

Plus de 10 000 femmes (2,5 %) avaient souffert de diabète gestationnel uniquement au cours de leur première grossesse, plus de 16 000 (3,7 %) au cours de leur deuxième grossesse seulement, et plus de 8 000 (1,9 %) au cours des deux grossesses. Au total, plus de 12 000 ont développé un diabète de type 2.

gg by gestational diabetes and how many gestational diabetes pregnancies there are. We can help mothers personalize risk estimates with this and other information, so that they can make informed choices about when and how to take action on prevention,” says Dr. Kaberi Dasgupta, principal author of the study and Senior Scientist in the Metabolic Disorders and Complications Program at the RI-MUHC.

A detailed portrait to inspire action

Using data from Quebec health administrative and birth-and-death registries, the researchers built a study group of 431,980 women with two deliveries between 1990 and 2012. They did not have diabetes before or between their pregnancies. The researchers looked at whether they had developed diabetes by 2019.

More than 10,000 (2.5 per cent) women had gestational diabetes only in their first pregnancy, more than 16,000 (3.7 per cent) had it only in their second, and more than 8,000 (1.9 per cent) had it in both pregnancies. Overall, more than 12,000 developed type 2 diabetes.

Par rapport aux femmes qui n’avaient jamais souffert de diabète gestationnel, celles qui avaient souffert de diabète gestationnel au cours de leur première grossesse avaient un risque plus de quatre fois supérieur de développer un diabète de type 2, celles qui avaient souffert de diabète gestationnel au cours de leur deuxième grossesse avaient un risque plus de 7,5 fois supérieur, et celles qui avaient souffert de diabète gestationnel au cours des deux grossesses avaient un risque près de 16 fois supérieur.

L’importance des saines habitudes de vie

« Nos résultats suggèrent que les femmes qui ont souffert de diabète gestationnel lors de leur première grossesse, mais pas lors de la seconde, ont probablement pu modifier leurs habitudes alimentaires et augmenter leur activité physique entre les deux grossesses. Nous pouvons maintenant leur dire qu'elles ont également réduit leur risque de diabète futur, ce qui pourrait les encourager à conserver leurs bonnes habitudes de vie », explique Joseph Mussa, premier auteur de l’étude.

Les auteurs de l’étude espèrent que les résultats, récemment publiés dans la revue scientifique JAMA Network Open (jamanetwork.com/ journals/jamanetworkopen/fullarticle/2818492), permettront aux femmes ayant souffert de diabète gestationnel de bénéficier de conseils personnalisés pour réduire leur risque de développer un diabète de type 2. M

Compared with women who had never had gestational diabetes, those who had gestational diabetes during their first pregnancy had over four times the risk of future type 2 diabetes, those with gestational diabetes in the second pregnancy only had more than seven and a half times the risk and those with gestational diabetes in both pregnancies had a nearly 16 times higher risk.

The importance of healthy lifestyle habits

“Our results suggest that women who had gestational diabetes in their first pregnancy, but not in their second, were probably able to change their eating habits and increase their physical activity between the two pregnancies. We can now tell them that they have also lowered their risk of future diabetes, which could encourage them to maintain their healthy life habits,” explains Joseph Mussa, first author of the study. The study authors hope that their findings, recently published in the medical journal JAMA Network Open (jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/ 2818492), will enable women who have had gestational diabetes to benefit from personalized advice to reduce their risk of developing type 2 diabetes. M

Dre Kaberi Dasgupta

LA FONDATION DU CUSM CRÉE LE PRIX SOORAN NOROOZI POUR LA RECHERCHE SUR LE SARCOME

Sooran Noroozi, son épouse Samaneh, et leur petite fille, Nika, font partie intégrante de l’histoire du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Le fait qu’ils ont habité à l’hôpital était une première pour le CUSM, mais cette situation s’expliquait par le combat de Sooran contre le sarcome, un cancer rare et agressif, pour lequel les options de traitement sont limitées. La campagne Osez rêver : Mettez fin au cancer de la Fondation du CUSM vise à recueillir 200 millions de dollars pour favoriser des progrès essentiels dans la recherche sur le cancer, dans l’espoir de mettre au point de nouveaux traitements pour cibler des cancers agressifs comme celui-ci.

Le 16 juin 2022, Sooran a remarqué une bosse préoccupante sur son abdomen et a décidé de consulter son médecin. En chemin vers le rendezvous, il a confié à Samaneh craindre qu’il s’agisse d’un cancer.

Malheureusement, l’intuition de Sooran s’est avérée juste. Une batterie de tests a révélé une masse importante dans son abdomen, et le diagnostic est tombé. Il s’agissait d’une forme rare de cancer appelée sarcome. Il a subi une intervention chirurgicale pour retirer la tumeur, et leur vie a semblé revenir à la normale, pendant un certain temps.

En décembre 2022, Sooran a défendu sa thèse de doctorat avec succès, et le jeune couple entrevoyait l’avenir avec optimisme. Toutefois, quelques jours plus tard, ils se sont retrouvés à l’urgence. Le cancer était réapparu, et il était plus agressif que la première fois.

« Le deuxième diagnostic a été encore plus difficile, parce qu’on vivait des jours si heureux. Sooran venait de terminer son doctorat, et on attendait notre premier enfant. Notre avenir était tracé et tout allait bien », a déclaré Samaneh.

Sooran a été admis au service de cancérologie du CUSM le 1er février 2023. Quand Samaneh a commencé son travail près de quatre mois plus tard, Sooran, déterminé à assister à la naissance de sa fille, a demandé au personnel de l’hôpital de l’amener au centre de naissance. g

Souligner l’héritage inspirant d’un patient Honouring the Inspiring Legacy of a Patient

MUHC FOUNDATION CREATES THE SOORAN NOROOZI SARCOMA RESEARCH AWARD

Sooran Noroozi, his wife Samaneh, and their newborn daughter, Nika, became an integral part of history at the McGill University Health Centre (MUHC). Living in the hospital was a first for the MUHC, but it was necessitated by Sooran’s battle with sarcoma, a rare and aggressive cancer with limited treatment options. The MUHC Foundation’s $200M Dream Big: End Cancer campaign is driving critical advancements in cancer research, with the hopes of finding new treatments to target such aggressive cancers.

On June 16, 2022, Sooran noticed a concerning lump on his abdomen. As he headed to his doctor’s appointment, he shared his fears with Samaneh, worried it could be cancer.

Unfortunately, Sooran’s intuition was correct. A series of tests revealed a large mass in his abdomen, diagnosed as a rare cancer called sarcoma. He underwent surgery to remove the tumor, and for a time, their lives seemed to return to normal.

In December 2022, Sooran successfully defended his PhD, and the young couple was looking to the future with excitement. However, just days later, he found himself back in the emergency room. The cancer had returned, this time more aggressively.

“The second diagnosis was even harder because we were so happy. Sooran had just finished his PhD, and we were expecting our first child. Everything seemed to be moving forward,” Samaneh said.

Sooran was admitted to the MUHC’s cancer ward on February 1, 2023. When Samaneh went into labour nearly four months later, Sooran, determined to witness the birth of his daughter, asked the hospital staff to wheel him to the birthing centre. gg

Le Dr Joseph Petrucelli accepte la première bourse Sooran Noroozi pour la recherche sur le sarcome. Dr. Joseph Petrucelli accepts the inaugural Sooran Noroozi Sarcoma Research Award.

g « Lorsqu’il est entré dans la chambre, j’ai éclaté en sanglots. Il a été présent tout au long de l’accouchement. Il a pu couper le cordon et faire le contact peau à peau avec Nika. Sa seule présence a effacé tous les problèmes de mon esprit pour un instant », raconte Samaneh.

Pendant les six premières semaines de sa vie, la petite Nika a habité au service de cancérologie avec ses deux parents, et a été entourée d’amour. Elle a même été surnommée le bébé du D10. Qu’une famille complète habite au service de cancérologie était une première pour l’hôpital, mais c’est un exemple éloquent des soins attentifs qui font la renommée du CUSM.

« Ce n’était pas chez nous — mais on se sentait comme chez nous parce qu’on était ensemble. Le personnel de l’hôpital a fait des pieds et des mains pour rendre cette situation possible », a souligné Samaneh.

Même si sa santé se détériorait, Sooran a profité de tous les moments avec sa petite fille. Durant les six premières semaines de sa vie, Nika a été entourée de l’amour et de l’attention de sa famille et du personnel dévoué du CUSM. Malheureusement, Sooran est décédé en juillet 2023, sa famille toujours à ses côtés.

Touchée par les soins reçus par Sooran, Samaneh a collaboré avec la Fondation du CUSM pour créer le Prix Sooran Noroozi pour la recherche sur le sarcome, une bourse annuelle de 10 000 $ qui sera remise à de jeunes chercheurs déterminés à trouver de nouveaux traitements pour le sarcome. Le jour de l’anniversaire de Sooran, Samaneh a remis la première bourse au Dr Joseph Petrucelli, qui a exprimé sa gratitude.

« Je suis honoré d’être le premier récipiendaire de ce prix. Il faut toute une communauté pour combattre ce type de cancer », a déclaré le Dr Petrucelli, dont les recherches novatrices font appel à l’intelligence artificielle pour améliorer le pronostic pour les patients.

Le Prix Sooran Noroozi pour la recherche sur le sarcome rend non seulement hommage à la mémoire de Sooran, mais c’est aussi un héritage précieux pour la petite Nika, qui permet de perpétuer l’amour, la résilience et la grande force de son père. M

Visitez la page de collecte de fonds personnelle de Samaneh pour en apprendre davantage à son sujet et au sujet de la mission de la Fondation du CUSM de favoriser des percées dans la recherche sur le sarcome qui sauveront des vies : muhcf.akaraisin.com/ui/pledgefr/p/Sooran_Noroozi

gg “The moment he came to the room, I burst into tears. He was there for the whole experience. He cut the cord and had skin-to-skin contact with Nika. Just having him there solved all the problems in my mind,” Samaneh remembered.

For the first six weeks of her life, little Nika lived in the cancer ward with both of her parents, and was surrounded by love. This is where she became affectionately known as the D10 baby — an entire family living in the cancer ward was a first for the hospital, but it’s a wonderful example of the compassiondriven care that the MUHC is known for providing.

“It wasn’t our home — but it was home in the sense that home is where we are together. The hospital staff made that happen,” said Samaneh.

Despite his deteriorating health, Sooran cherished every moment with his newborn daughter. In those first six weeks of her life, Nika was surrounded by love and care from her family and the dedicated MUHC staff. Tragically, Sooran passed away in July 2023, his family by his side.

Moved by the care Sooran received, Samaneh collaborated with the MUHC Foundation to establish the $10,000 annual Sooran Noroozi Sarcoma Research Award, which funds young researchers dedicated to finding new treatments for sarcoma. On Sooran’s birthday, Samaneh presented the inaugural award to Dr. Joseph Petrucelli, who expressed his gratitude for the award:

“I’m honoured to be the first recipient of this award. It takes an entire community to fight this type of cancer,” said Dr. Petrucelli, whose innovative research uses artificial intelligence to improve sarcoma patient outcomes.

The Sooran Noroozi Sarcoma Research Award not only honours Sooran’s memory but serves as a lasting legacy for Little Nika — ensuring her father’s love, resilience, and enduring strength lives on. M

Visit Samaneh’s personal fundraising page to learn more about her and the MUHC Foundation’s mission to drive lifesaving advancements in sarcoma research: muhcf.akaraisin.com/ui/pledge/p/sooran_noroozi

Samaneh et Sooran Noroozi avec leur fille Nika. Samaneh and Sooran Noroozi with their daughter Nika.

Transformer la vie de quatre jeunes Transforming Four Young Lives

L’Hôpital de Montréal pour enfants (Le Children) est réputé dans le monde entier pour son excellence en matière de soins pédiatriques, grâce à son engagement en faveur de l’innovation et de la recherche. L’Hôpital offre des soins hautement spécialisés dans de nombreuses disciplines pédiatriques, ce qui permet aux enfants du Québec de recevoir des traitements de pointe pour des conditions complexes et des maladies qui mettent leur vie en danger. Voici les histoires inspirantes de quatre enfants qui ont bénéficié des soins inégalés du Children.

Maladie rare : un traitement révolutionnaire donne de l’espoir

Un essai clinique novateur au Children dirigé par le Dr Kenneth Myers offre de l’espoir aux enfants atteints d’une maladie mitochondriale liée au gène POLG. Cette maladie rare et dévastatrice entraîne un déclin neurologique et s’avère souvent fatale en quelques mois. Soutenu par la Fondation Liam, partenaire de La Fondation du Children, l’essai explore une nouvelle thérapie médicamenteuse. Les résultats préliminaires suggèrent que le médicament est un traitement sûr et efficace qui améliore les résultats pour les patients. Grâce à ce médicament, Liam, âgé de 10 ans, communique mieux, peut marcher de nouveau et a retrouvé son sourire. L’essai clinique donne aux familles comme Liam une lueur d’espoir à laquelle s’accrocher et aux chercheurs et chercheuses du temps pour trouver un traitement. L’essai s’étend maintenant à l’échelle internationale afin que les enfants du monde entier puissent bénéficier de ce traitement, qui a permis de ralentir la progression de la maladie.

Une nouvelle vie Après deux opérations au cerveau, des implants de stimulation du nerf vague, une diète cétogène et une forte médication, Lucy, neuf ans, a vu son état se détériorer. À la suite d’un électroencéphalogramme alarmant, son médecin l’a référée aux spécialistes du Children. Des tests ont révélé une hémimégalencéphalie, une maladie rare causant des convulsions sévères. g

Liam peut marcher de nouveau et mieux communiquer grâce à un traitement médicamenteux. Liam can walk again and communicate better thanks to groundbreaking drug therapy.

Lucy après sa résection-déconnexion.

The Montreal Children’s Hospital (The Children’s) is renowned worldwide for its excellence in pediatric healthcare, owing to its commitment to innovation and research. The Hospital offers highly specialized care across numerous pediatric disciplines, ensuring Quebec children receive expert treatment for complex conditions and illnesses. Here are the inspiring stories of four children who benefited from The Children’s unparalleled care.

Hope for rare disorder: revolutionary treatment offers new promise for children

A groundbreaking clinical trial at The Children’s led by Dr. Kenneth Myers offers hope for children with POLG-related mitochondrial disorders. This rare and devastating condition leads to neurological decline, often proving fatal within months. Supported by the Liam Foundation, a partner of The Children’s Foundation, the trial explores a new drug therapy. Preliminary results suggest the medication is a safe, effective treatment which improves patient outcomes. Thanks to the medication, Liam, age 10, communicates better, can walk again and smiles nonstop. The clinical trial gives families like Liam’s vital hope and researchers time to find a cure. The trial is now expanding internationally so children worldwide can benefit from this treatment, which demonstrates decreased disease progression.

A new life

Despite two brain surgeries, vagus nerve stimulation implants, a ketogenic diet, and heavy medication, nine-year-old Lucy’s condition continued to deteriorate. Following an alarming electroencephalogram, her doctor referred her to specialists at The Children’s. Tests revealed hemimegalencephaly, a rare condition gg

Lucy after her hemispherectomy.

g Le Dr Roy Dudley, neurochirurgien pédiatrique, a effectué une résection-déconnexion dans l’hémisphère gauche de son cerveau. Grâce à des soins spécialisés, Lucy est maintenant guérie, n’a plus de crise d’épilepsie et elle est pleine d’énergie. Le Dr Dudley rêve d’éradiquer l’épilepsie au Québec et dans le monde.

Jumelles miraculées : des prématurées surmontent de multiples difficultés

En janvier, Rana a commencé le travail de l’accouchement à seulement 24 semaines de grossesse. Ses jumelles, Emma et Sofia, ont été immédiatement transportées à l’unité de soins intensifs néonatals (USIN) du Children, alors qu’elles ne pesaient chacune que 550 grammes (environ 1 lb 2 oz). Elles avaient du mal à respirer. Les médecins ont dû leur introduire un tube dans la gorge pour leur fournir de l’oxygène et soutenir leurs poumons. Leurs parents ont dû attendre quatre semaines avant de pouvoir les prendre dans leurs bras en raison d’une grave maladie pulmonaire et du fait qu’elles étaient branchées à de nombreuses machines. Surmontant de multiples défis, Emma et Sofia ont fait preuve d’une détermination à toute épreuve. Grâce à l’expertise et au dévouement de l’équipe de l’USIN, les deux petites ont enfin pu rentrer chez elles en mai, au terme d’un séjour hospitalier de cinq mois et demi. Elles se portent bien, mais elles ont encore un long chemin à parcourir. M

Ces histoires réconfortantes témoignent de l’expertise de l’équipe exceptionnelle du Children et sont le reflet de la générosité de nos donateurs. Vos dons à La Fondation du Children sont la force motrice qui permet à l’Hôpital de continuer à faire progresser les soins pédiatriques. Vous aidez les enfants malades à retrouver la santé et leur petit côté tannant de temps en temps. Et c’est très bien ainsi! Parce qu’un enfant tannant est un enfant en santé. Grâce à votre soutien, nous veillons à ce que chaque enfant du Québec jouisse de la meilleure santé possible. Pour faire un don, veuillez visiter fondationduchildren.com

gg causing severe convulsions. Pediatric neurosurgeon Dr. Roy Dudley performed a hemispherectomy, a radical surgical procedure to disconnect the left hemisphere of her brain. Thanks to specialized care, Lucy is now cured, seizure-free, and full of energy. Dr. Dudley dreams of eradicating epilepsy in Quebec and around the world.

Miracle twins: premature babies overcome multiple life-threatening challenges

Rana went into labour in January at just 24 weeks gestation. Her twin girls, Emma and Sofia, were immediately taken to the Neonatal Intensive Care Unit (NICU) at The Children’s, weighing only 550 grams (about one pound and two ounces) each. They struggled to breathe and required intubation, a tube down their throats to provide oxygen and provide lung support. It took four weeks before their parents could hold them due to severe lung disease and being hooked up to numerous machines. Despite many ups and downs, Emma and Sofia fought hard, and with the support of the specialized NICU team, they went home in May after five and a half months. They are doing well but have a long journey ahead. M

These heartwarming stories are a testament to the expertise of the exceptional team at The Children's and a reflection of our donors’ generosity. Your gifts to The Children’s Foundation are the driving force that allows the Hospital to continually advance pediatric care. You help sick children regain their health and resume being a little brat from time to time. And that’s perfectly fine! Because a bratty kid is a healthy kid. With your support, we are ensuring every child in Quebec enjoys the best possible health. To donate, please visit childrenfoundation.com

Lucy et sa mère, Mylène, lors du radiothon pour la santé des enfants le 22 août 2024.
Lucy and her mother, Mylène, at the Caring for Kids Radiothon on August 22, 2024.
Emma dans un incubateur à l’USIN. Emma inside an incubator in the NICU.
Emma et Sofia rentrent enfin à la maison. Emma and Sofia finally get to go home.

Marie-Hélène Laramée, présidente et directrice générale de la Fondation du CUSM / President and CEO of the MUHC Foundation; Jason Prévost, président et chef de l’exploitation de Leviton Canada / President and COO of Leviton Canada; Myriam Ménard, directrice adjointe de l’Hôpital de Lachine et du CHSLD Camille-Lefebvre / Assistant Director of Lachine Hospital and CHSLD Camille Lefebvre; Jacques Filion, président de la Fondation de l’Hôpital de Lachine / Chair of the Lachine Hospital Foundation; Edith Bolduc, vice-présidente associée au développement, Fondation du CUSM / Associate VP of Development, MUHC Foundation.

Jason Prévost, président et directeur de l’exploitation de Leviton Canada, est un résident de longue date de l’Ouest-de-l’Île, dont la famille est profondément enracinée à Lachine. Déterminé à aider sa communauté à s’épanouir, Jason a été coprésident du gala de la Fondation de l’Hôpital de Lachine en 2024 et a contribué à recueillir des fonds transformateurs pour la campagne Osez rêver pour l’Hôpital de Lachine, dont l’objectif est de recueillir cinq millions de dollars. Cette initiative importante est le fruit d’une collaboration entre la Fondation de l’Hôpital de Lachine et la Fondation du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Elle vise à acheter de l’équipement moderne pour sauver des vies et à compléter le financement gouvernemental du projet d’expansion de l’Hôpital de Lachine.

La campagne Osez rêver pour l’Hôpital de Lachine a touché Jason droit au cœur. « Ma famille habite à Lachine depuis plusieurs générations et entretient des liens étroits avec l’Hôpital de Lachine. Mes parents, mes grands-parents et mes arrièregrands-parents se sont fait soigner à cet hôpital. En février, mon père a été admis à l’Hôpital de Lachine, et la prévoyance de ses professionnels a mené à une découverte cruciale. Leur gentillesse et leur soutien durant cette période difficile m’ont profondément touché », explique Jason.

Quand le père de Jason s’est présenté à l’Hôpital de Lachine avec des douleurs musculaires, il ne s’attendait absolument pas à recevoir un diagnostic de cancer en phase terminale. Cette nouvelle a été dévastatrice pour Jason et sa famille, mais ils ont été réconfortés en constatant les efforts inlassables du personnel, qui a fait tout en son pouvoir pour s’assurer que le père de Jason était à l’aise et disposait de tout ce dont il avait besoin dans ses derniers jours.

Le matin du 12 avril, la santé du père de Jason s’est détériorée brutalement. Le moment n’aurait pas pu être plus mal choisi – Jason coanimait le gala de l’hôpital le soir même. Il a essayé d’être optimiste, mais il sentait que le moment était venu d’appeler le reste de la famille. Naturellement, Jason a décidé de ne pas assister au gala, mais son père l’a plutôt encouragé à y aller. g

Un engagement sincère à l’Hôpital de Lachine A Heartfelt Commitment to Lachine Hospital

Jason Prévost, President and COO of Leviton Canada, is a long-standing West Islander with deep roots in Lachine. Committed to seeing his community thrive, Jason served as a 2024 co-chair of the Lachine Hospital Foundation gala, helping raise transformational funds for the $5M Dream Big: Lachine Hospital campaign. This important initiative is a collaboration between the Lachine Hospital Foundation and the McGill University Health Centre (MUHC) Foundation, with the goal of purchasing modern, life-saving equipment and complementing the governmentfunded expansion project of the Lachine Hospital.

For Jason, the Dream Big: Lachine Hospital campaign hits close to home and to heart. “My connection to Lachine Hospital is familial. Generations of my family have grown up in Lachine, and the hospital is where my great-grandparents and my parents received care. In February, my father was admitted to Lachine Hospital, and the attentiveness of the staff led to a crucial discovery. Their kindness and support during that difficult time touched me deeply,” explains Jason.

When Jason’s father arrived at Lachine Hospital with muscle pain, the last thing he expected was a terminal cancer diagnosis. The news was devastating for Jason and his family, but they found comfort in witnessing the incredible efforts of the staff, who did everything in their power to ensure Jason’s father was comfortable and had everything he needed in his final days. gg

Membre de la famille de la Fondation du CUSM
A Member of the MUHC Foundation Family

g « Mon père était très heureux de ma décision de coanimer le gala de la Fondation de l’Hôpital de Lachine, parce que l’Hôpital de Lachine avait toujours eu une place particulière dans son cœur. Il m’a toujours motivé à faire mieux, à faire une différence considérable dans notre communauté », déclare Jason.

Le père de Jason est décédé cet après-midi-là. Jusqu’à la toute dernière minute, il a encouragé son fils à maintenir son engagement à l’égard de l’hôpital et à assister au gala avec la tête haute et le cœur fier.

« Il voulait être présent au gala ce soir-là. Il l’a été, mais d’une manière différente », nous a confié Jason. « J’étais sur scène et je ne me suis même pas rendu compte que les gens se sont levés pour m’ovationner. Je crois que j’étais là parce que mon père souhaitait que je sois là, parce que l’Hôpital de Lachine est un endroit sacré pour notre famille. Il croyait en moi, et il croyait à tout ce qu’on peut réaliser, ensemble », ajoute Jason.

Malgré la perte tragique qu’il a vécue, l’histoire de Jason est une source d’espoir et démontre bien le pouvoir de croire en sa communauté. Son soutien à la Fondation de l’Hôpital de Lachine transforme non seulement les soins de santé à Lachine et dans l’ensemble de l’Ouest-de-l’Île, mais il représente aussi le digne héritage de son père, qui croyait à cette mission avec passion.

Pour témoigner du soutien de Jason à l’Hôpital de Lachine, Leviton Canada a récemment fait un don de 100 000 $ sur cinq ans à la campagne Osez rêver pour l’Hôpital de Lachine. Ces fonds permettront de fournir aux professionnels dévoués de l’hôpital les ressources nécessaires pour offrir des soins de santé de classe mondiale à la population de Lachine et de tout l’Ouest-de-l’Île. Jason affirme être inspiré par la famille Leviton et son esprit philanthropique, qui permet à des dons comme celui-ci d’avoir un impact aussi important.

gg On the morning of April 12th, Jason’s father became violently ill. The timing couldn’t have been worse — Jason was co-chairing the hospital gala that very night. He tried to remain hopeful, but he knew it was time to call the family. Understandably, Jason decided not to attend the gala, but it was his father who encouraged him otherwise.

“My father was incredibly supportive of my decision to co-chair the Lachine Hospital Foundation gala, because Lachine Hospital had always been very close to his heart. He motivated me to do better, to make a meaningful difference in our community,” says Jason.

Jason’s father passed away that very afternoon, some of his parting words encouraging his son to keep his commitment to the hospital and attend the event with his head and heart held high.

« L’histoire de Jason et sa générosité nous ont tous touchés. Le don de Leviton Canada va avoir un effet transformateur sur la campagne Osez rêver pour l’Hôpital de Lachine, et nous permettra d’offrir un meilleur niveau de soins et de soutien à toute la communauté de l’Ouest-de-l’Île. Cela démontre clairement l’impact de l’Hôpital de Lachine sur sa communauté; d’ailleurs, l’amour qu’elle lui porte est palpable », dit Marie-Hélène Laramée, présidente et directrice générale de la Fondation du CUSM. M

Pour en savoir plus sur la campagne Osez rêver pour l’Hôpital de Lachine, visitez fondationhopitallachine.ca/a-propos-de-la-fondation/mission

“He wanted to be there — at the gala — that evening. In a different way, he was,” shares Jason. “I was on that stage, and I didn’t even realize that people stood up and gave a standing ovation. I believe I was there because my father wanted me to be there, because the Lachine Hospital is a sacred place for our family. He believed in me, and he believed in what we can accomplish together,” says Jason.

Jason’s story is one of profound loss and inspiring hope, demonstrating the power of believing in your community. His support of the Lachine Hospital Foundation is not only transforming healthcare in Lachine and the entire West Island, but it also serves as a loving legacy to his father, who passionately believed in the mission.

As testament to Jason’s support of Lachine Hospital, Leviton Canada recently donated $100,000 over five years to the Dream Big: Lachine Hospital campaign. These funds will equip the hospital’s dedicated healthcare professionals with the resources they need to provide world-class healthcare to Lachine and the entire West Island. Jason says he’s inspired by the Leviton family and their philanthropic spirit, allowing donations like this one to have such an important impact.

“We are all touched by Jason’s story, and by his generosity. Leviton Canada’s donation is going to be transformative for the Dream Big: Lachine Hospital campaign, enabling a better level of care and support for the entire West Island community. It really demonstrates the impact of the Lachine Hospital on its community — you can feel the love,” says Marie-Hélène Laramée, President and CEO of the MUHC Foundation. M

Learn more about the Dream Big: Lachine Hospital campaign by visiting lachinehospitalfoundation.ca/about-the-foundation/mission

Jason Prévost

Traverser la barrière hématoencéphalique pour traiter la SP Crossing the Blood-brain Barrier to Treat MS

UN ESSAI CLINIQUE AU NEURO CIBLE LES CELLULES IMMUNITAIRES DU CERVEAU POUR

RALENTIR LA PROGRESSION DE LA MALADIE

On pense souvent que les maladies neurodégénératives n’affectent que les personnes âgées, mais plus d’une douzaine de maladies neurologiques sont diagnostiquées dans l’enfance. Parmi ceux-ci, la sclérose en plaques (SP) est la plus courante chez les jeunes de moins de 18 ans. Le diagnostic peut avoir un impact considérable sur leurs projets et entraîner des doutes et une insécurité quant à leur avenir.

Le Canada a l’un des taux de SP les plus élevés au monde, avec environ 90 000 personnes atteintes de la maladie. Selon la Société canadienne de la sclérose en plaques, 12 citoyens sont diagnostiqués chaque jour, la plupart entre 20 et 49 ans.

« Grâce aux traitements, de nombreuses personnes atteintes de SP mènent une vie active bien plus longtemps qu'il n'aurait été possible il y a 40 ans. Mais il s’agit encore d’une maladie très évolutive, et la condition de certains patients n’est pas aussi bien gérée que nous le souhaiterions », dit le Dr Alexander Saveriano, neurologue et l’un des chercheurs principaux des essais cliniques sur la sclérose en plaques au Neuro (Institut-hôpital neurologique de Montréal).

Inflammation cachée

La SP est une maladie chronique dans laquelle le système immunitaire attaque l’enveloppe protectrice des nerfs. Si les dommages sont importants, ce revêtement peut être remplacé par du tissu cicatriciel, ce qui peut entraîner des problèmes persistants et aggravés au niveau de la vision, de la mémoire, de l’équilibre et de la mobilité. g

CLINICAL TRIAL AT THE NEURO TARGETS IMMUNE CELLS DEEP IN THE BRAIN TO SLOW DISEASE PROGRESSION

We often think that neurodegenerative diseases only affect the elderly, but in fact over a dozen life-altering conditions are diagnosed in childhood. Among them, Multiple Sclerosis (MS) is the most common for those under 18. The diagnosis can greatly impact their plans and lead to doubt and insecurity about their future.

Canada has one of the highest rates of MS in the world with an estimated 90,000 people living with the disease. According to the MS Society of Canada, 12 citizens are diagnosed daily, mostly between the ages of 20 and 49.

“Thanks to treatments, many individuals with MS lead active lives for much longer than would have been possible 40 years ago. But it is still very much a progressive disease, and not everyone’s condition is as well managed as we’d like,” says Dr. Alexander Saveriano, a neurologist and one of the principal investigators for MS clinical trials at The Neuro (Montreal Neurological Institute-Hospital).

Hidden inflammation

MS is a chronic disease in which the immune system attacks the protective covering of the nerves. If the damage is substantial, this covering may be replaced with scar tissue which can lead to ongoing and worsening problems with vision, memory, balance, and mobility. gg

g La sclérose en plaques a été l’une des premières affections neurologiques à bénéficier de traitements modificateurs de la maladie, qui ralentissent la progression des symptômes. En 1986, l’Unité de recherche clinique (URC) du Neuro a été créée par le Dr Gordon Francis pour participer aux premiers essais cliniques sur la SP.

Ces traitements suppriment le système immunitaire et contribuent à réduire la fréquence et la durée des rechutes.

« Les traitements actuels contre la SP ont tendance à agir dans le liquide entourant le cerveau; ils ne peuvent pas atteindre les cellules immunitaires du cerveau et de la moelle épinière. Nous croyons maintenant qu'un des mécanismes de progression de la sclérose en plaques est la persistance, entre les rechutes, d'une inflammation dans le cerveau lui-même », dit le Dr Saveriano.

Livraison ciblée

Un des défis pour développer de meilleurs traitements contre la SP est la difficulté à faire passer les médicaments à travers la barrière hémato-encéphalique. Comme son nom l’indique, cette barrière filtre les grosses molécules et garantit que les substances nocives ne pénètrent pas dans le cerveau. Plusieurs traitements thérapeutiques par anticorps sont trop gros pour traverser cette barrière, ce qui limite leur efficacité.

Une approche novatrice qui est à l’étude dans un essai clinique au Neuro pourrait permettre aux chercheurs de contourner cette barrière pour mieux cibler l’inflammation persistante dans le cerveau.

gg Multiple Sclerosis was one of the first neurological conditions to benefit from disease-modifying therapies — treatments that slow the progression of symptoms. Back in 1986, the Clinical Research Unit (CRU) at The Neuro was established by Dr. Gordon Francis to take part in early clinical trials for MS, helping to test what went on to become the first approved treatments for the disease. These treatments suppress the immune system and help reduce the frequency and duration of relapses.

“Current MS therapies tend to work in the fluid around the brain, but the medication can’t reach immune cells in the brain and spinal cord. We now believe that one mechanism of MS progression is that inflammation in the brain is ongoing between relapses,” says Dr. Saveriano.

« Il s’avère que le cerveau dispose de mécanismes qui activent les récepteurs de la barrière hématoencéphalique et permettent à certaines grosses molécules de traverser. Nous espérons qu’en intégrant dans le traitement par anticorps une molécule qui se lie à un récepteur naturel de la barrière hématoencéphalique, ce traitement potentiel deviendra une « navette cérébrale » pour aider à faire traverser les molécules », dit le Dr Saveriano.

Bien qu’il s’agisse d’un essai de phase un, la technique semble prometteuse. « Si cela s’avère efficace, cela pourrait constituer une nouvelle avenue potentielle de traitement pour les personnes atteintes de SP progressive », dit le Dr Saveriano. M

Pour plus d’nformations, contactez l’équipe SP de l’URC du Neuro : ms-cru.neuro@mcgill.ca ou 514-398-5500

Targeted delivery

One of the main challenges to developing better MS treatments is getting medication across the blood-brain barrier. As its name suggests, this barrier screens out large molecules and ensures that harmful substances don’t cross into the brain. Several therapeutic treatments use antibodies that are too big to cross the blood brain barrier, which limits their effectiveness.

An innovative approach being tested in a clinical trial at The Neuro might have found a way around this process, which would allow scientists to target continuing inflammation in the brain itself.

“It turns out that the brain does have mechanisms that engage receptors on the blood-brain barrier and allow certain large molecules to cross. The hope is that by engineering into the antibody treatment a molecule that binds to a natural receptor on the blood-brain barrier, this potential treatment becomes a ‘brain shuttle’ to help move the treatment molecules across,” says Dr. Saveriano.

While this is an early phase trial, the technique looks promising. “If this proves effective, this could be a potential new avenue for treatments for individuals with progressive MS,” says Dr. Saveriano. M

For information, contact the MS team at the CRU at The Neuro: ms-cru.neuro@mcgill.ca or 514-398-5500

Dr Alexander Saveriano

JE DONNE TOUT CE QUE JE PEUX I

DONNEZ CE QUE VOUS POUVEZ

Dr Jonathan Cools-Lartigue, chirurgien thoracique

UNIS CONTRE LE CANCER

LA FONDATION DU CANCER DES CÈDRES ET LA FONDATION DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL DE MONTRÉAL LANCENT UNE CAMPAGNE DE FINANCEMENT DE 100 MILLIONS DE DOLLARS

Chaque jour, des patients, des familles, des équipes médicales et des scientifiques donnent tout ce qu’ils peuvent pour lutter contre le cancer, la principale cause de décès au Canada. Selon un rapport de la Société canadienne du cancer de 2023 (cancer.ca/Canadian-CancerStatistics2023-FR), un Canadien sur quatre décèdera du cancer, et on estime que deux Canadiens sur cinq développeront un cancer au cours de leur vie.

C’est pourquoi nous souhaitons rassembler la communauté pour aider à lutter contre cette maladie dévastatrice. Unis contre le cancer est une campagne de collecte de fonds menée conjointement par la Fondation du cancer des Cèdres et la Fondation de l’Hôpital général de Montréal, visant à recueillir 100 millions de dollars.

« Notre objectif est simple : remuer ciel et terre pour que les statistiques relatives au cancer s’améliorent », déclare Jeff J. Shamie, président-directeur général de la Fondation du cancer des Cèdres. « Pour ce faire, nous devons recueillir des fonds pour les équipes médicales exceptionnelles du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Avec le soutien d’une communauté engagée et généreuse, je suis convaincu que nous atteindrons notre objectif de 100 millions de dollars. » g

GIVE

MY BEST

GIVE THE BEST YOU CAN

Dr. Jonathan Cools-Lartigue, Thoracic Surgeon

TOGETHER AGAINST CANCER

THE CEDARS CANCER FOUNDATION AND THE MONTREAL GENERAL HOSPITAL FOUNDATION LAUNCH A $100 MILLION FUNDRAISING CAMPAIGN

Every day, patients, families, medical teams, and scientists give their best to fight cancer, the leading cause of death in Canada. According to a 2023 Canadian Cancer Society report (cancer.ca/Canadian-Cancer-Statistics-2023-EN), one in four Canadians will die from cancer, and it’s estimated that, at some point in their lives, two out of five Canadians will develop cancer.

That’s why we’re asking the community to give the best they can to help fight this devastating disease. Together Against Cancer is a collaborative fundraising campaign between the Cedars Cancer Foundation and the Montreal General Hospital Foundation with the goal of raising $100 million.

“Our objective is simple. Move heaven and earth to improve cancer statistics,” says Jeff J. Shamie, President and CEO of the Cedars Cancer Foundation. “To do that, we must raise funds for our exceptional medical teams at the McGill University Health Centre (MUHC). With the support of a very committed and generous community, I’m confident we’ll reach our goal of $100 million.” gg

g « Faisant toutes les deux partie de la famille du CUSM, nos fondations ont de nombreuses raisons de collaborer », déclare Stéphanie Riddell, présidente-directrice générale de la Fondation de l’Hôpital général de Montréal. « Nous soutenons déjà des projets complémentaires, et nos missions respectives s’harmonisent bien l’une avec l’autre. Et surtout, nous pouvons avoir un plus grand impact en travaillant ensemble. »

« Cette collaboration témoigne de la capacité et de la volonté de nos fondations à travailler ensemble, avec nos incroyables équipes interdisciplinaires et chercheurs, qui œuvrent sans relâche, avec empathie, pour les patients et leurs familles », souligne la présidente-directrice générale du CUSM, la Dre Lucie Opatrny. « Cette campagne inspirante améliorera l’expérience, la qualité de vie et les perspectives d’avenir d’innombrables personnes atteintes d’un cancer. »

Pour maximiser son impact, la campagne Unis contre le cancer s’articule autour de trois priorités : l’accès équitable aux meilleurs soins; les soins oncologiques de précision; et la recherche et l’innovation qui transforment les vies.

Pour un accès équitable aux meilleurs soins

La principale priorité de notre campagne regroupe une série d’initiatives transformatrices. Au Centre du cancer des Cèdres, le Dr Ramy Saleh, oncologue médical, améliore l’accès aux traitements de pointe et aux essais cliniques sur le sarcome pour les patients de tout le Québec. Le Dr Saleh a cofondé le Consortium de recherche sur les sarcomes du Québec (SaRC-Q), un consortium composé de 12 hôpitaux, qui vise à normaliser les soins du sarcome dans la province et à consolider tous les essais cliniques au CUSM.

« Avec des patients dispersés dans l’ensemble de la province, aucun hôpital ne pouvait recruter à lui seul suffisamment de patients pour rendre un essai clinique viable », explique le Dr Saleh. « Grâce à votre soutien, les patients peuvent maintenant avoir accès ici, à Montréal, à des essais cliniques nous permettant de faire avancer la recherche et de leur offrir des traitements ayant le potentiel d’améliorer leur qualité de vie et de prolonger leur vie. »

À l’HGM, le Dr Jonathan Spicer, chirurgien thoracique et coprésident du Réseau national de cancérologie pulmonaire du Québec, souhaite éliminer la discrimination liée au code postal pour les patients atteints d’un cancer thoracique qui vivent à l’extérieur de Montréal. En effet, bien que 42 hôpitaux de la province envoient à l’HGM des patients atteints de cancers thoraciques complexes, les taux de survie sont plus faibles pour les personnes qui vivent hors de Montréal. Elles n’ont pas accès dans leur région aux toutes dernières options de traitement ni aux soins de qualité supérieure accessibles dans les essais cliniques effectués à Montréal.

« Nous voyons une occasion incontournable à saisir dans le but de permettre à notre réseau d’hôpitaux de nous envoyer davantage de patients pour participer à des essais cliniques novateurs. Il faut vaincre les disparités liées aux codes postaux. Cela nous permettra également d’améliorer les résultats et de faire progresser les découvertes scientifiques plus rapidement », déclare le Dr Spicer. Il a contribué à une étude mondiale sur l’utilisation de l'immunothérapie en plus de la chimiothérapie et de la chirurgie, permettant d’améliorer le taux de survie chez les patients atteints de cancer du poumon et dont la maladie est résécable. g

gg “As part of the MUHC family, our foundations have many reasons to collaborate,” says Stephanie Riddell, President and CEO of the Montreal General Hospital Foundation. “We already support complementary projects, and our respective missions align well with each other. Above all, we can have greater impact by working together.”

“This collaboration reflects our foundations’ ability and willingness to work together with our outstanding interdisciplinary teams and researchers, who work tirelessly and with empathy, for patients and their families,” says Dr. Lucie Opatrny, President and Executive Director of the MUHC. “This inspiring campaign will improve the trajectory of care, quality of life and outcomes of so many people living with cancer.”

For the most meaningful impact, Together Against Cancer has three campaign priorities: equal access to the best care and support; personalized, precision cancer care; and lifechanging innovation and research.

Equal access to the best care and support

Our first campaign priority includes a range of transformative initiatives. At the Cedars Cancer Centre, medical oncologist Dr. Ramy Saleh is improving access to cutting-edge treatments and clinical trials for sarcoma patients from across Quebec. Dr. Saleh co-founded the Sarcoma Research Consortium of Québec (SaRC-Q), a consortium of 12 hospitals, whose aim is to standardize sarcoma care across the province and consolidate all clinical trials at the MUHC. gg

Le Dr Ramy Saleh, oncologue médical, améliore l’accès aux essais cliniques sur le sarcome pour les patients de tout le Québec. Medical oncologist Dr. Ramy Saleh is improving access to clinical trials for sarcoma patients from across Quebec.

g Assurer l’égalité d'accès aux meilleurs soins et services de soutien signifie également les adapter aux patients d'âges différents. Au Centre du cancer des Cèdres, les programmes de soins et de soutien répondent désormais aux besoins spécifiques des personnes âgées, des adolescents et des jeunes adultes.

« La plupart des services de soins visent des populations-types adultes. Des patients de tous les groupes d’âge (jeunes adultes et patients gériatriques) doivent avoir accès à des soins et à des projets de recherche qui prennent en compte leur situation particulière », explique le Dr Armen Aprikian, directeur de la Mission des soins de cancer du CUSM et directeur médical du Centre du cancer des Cèdres.

Dans le cadre du programme de soins holistiques, le Dr Justin Sanders, directeur du service des soins de soutien et palliatifs du CUSM, et Virginia Lee, chef de service, Programmes et services de soins de soutien et palliatifs du CUSM, s’efforcent de répondre aux besoins uniques de chaque population.

Des soins oncologiques de précision

Directeur du service de radio-oncologie du CUSM, le Dr Tarek Hijal envisage un avenir où une radiothérapie plus sûre offre de l’espoir à un plus grand nombre de patients atteints de cancer. Il souhaite également acquérir une unité de radiothérapie guidée par PET-scan, la première au Canada. Il espère créer un nouveau centre d’IA en oncologie au Centre du cancer des Cèdres.

Autre initiative notable : la création d’une plateforme pancanadienne d’oncologie de précision qui permet de tester des centaines de médicaments sur une réplique de la tumeur d’un patient cultivée en laboratoire. Développée par le Dr Lorenzo Ferri et son équipe du service de chirurgie thoracique de l’HGM, cette approche permet d’identifier le traitement le plus efficace pour chaque patient. g

gg “With patients dispersed throughout the province, no single hospital could enroll enough patients to make a clinical trial viable,” says Dr. Saleh. “Patients had to travel to another province or the U.S. Thanks to the support of donors, patients can now access trials right here in Montreal, enabling us to advance research and give patients potential avenues to longer, healthier lives.”

At the MGH, Dr. Jonathan Spicer, Thoracic Surgeon, and CoChair, Quebec National Pulmonary Oncology Network, wants to overcome postal code discrimination for thoracic cancer patients living outside of Montreal. Although 42 hospitals throughout the province refer patients with complex thoracic cancers to the MGH, survival rates are lower for those living outside Montreal. These patients don’t have local access to the latest treatments and quality of care available in clinical trials run in the city.

“We see a huge opportunity to enable our network of referring hospitals to participate in these innovative trials to overcome these postal code disparities, improving outcomes and advancing scientific discovery,” says Dr. Spicer. He was among the investigators of a worldwide study that successfully paired immunotherapy with chemotherapy and surgery, resulting in a higher rate of overall survival for lung cancer patients with resectable disease.

Providing equal access to the best care and support also means adapting care and support to patients of different ages. At the Cedars Cancer Centre, supportive care programs are now being tailored specifically to geriatric, adolescent, and young adult (AYA) patients. “Traditionally, care services are aimed at standard adult populations,” explains Dr. Armen Aprikian, Chief of the MUHC’s Cancer Care Mission and Director of the Cedars Cancer Centre. “However, AYA and geriatric patients need access to supportive care that takes their specific life circumstances into account.”

Through the Cedars Whole-Person Cancer Care Program, Dr. Justin Sanders, Director of the MUHC’s Division of Supportive and Palliative Care, and Virginia Lee, Manager of the MUHC’s Supportive and Palliative Care Programs and Services, strive to respond to the unique needs of each population.

Personalized, precision cancer care

Dr. Tarek Hijal, Director of the MUHC’s Division of Radiation Oncology, envisions a future where safer radiation therapy offers hope to a wider range of cancer patients. Dr. Hijal also wishes to acquire a PET-Guided Radiation Therapy Unit — a first in Canada. He wants to create a new centre for AI in oncology at the Cedars Cancer Centre.

Another initiative is a pan-cancer, pan-Canadian Precision Oncology Platform that tests hundreds of drugs on a lab-grown replica of a patient’s tumour. Developed by the MGH Thoracic Surgery Division and led by its director Dr. Lorenzo Ferri, Thoracic Surgeon, and Clinical Scientist, this approach can identify the most effective treatment for each patient. gg

Virginia Lee, inf., Ph.D., gère les Programmes et services de soins de soutien et palliatifs du CUSM. Virginia Lee, RN, PhD, manages the MUHC’s Supportive and Palliative Care Programs and Services.

UNIS CONTRE LE CANCER

Marie-Lucie Patiente en rémission

JE DONNE TOUT CE QUE PEUXJE

« La plupart des patients font face à ce diagnostic horrible et doivent avoir le courage d'affronter les soins médicaux, de la chimio à la chirurgie en passant par la radiothérapie. Leur courage me motive à donner tout ce que je peux pour les aider et me rappelle pourquoi je fais ce que je fais. Je me sens personnellement béni de pouvoir m’occuper de ces personnes qui ont besoin de notre aide. »

— Dr Ahmed Aoude, chirurgien-oncologue orthopédique, CUSM

“Most patients are thrown this pretty horrible diagnosis and must be courageous enough to face medical care from chemo to radiation to surgery. Their courage motivates me to give my best to help them and reminds me why I do what I do. I feel personally blessed to be able to help those patients in need.”

— Dr. Ahmed Aoude, Orthopedic Oncology Surgeon, MUHC

g La recherche et l’innovation qui transforment les vies

Considérer le cancer comme une maladie du système immunitaire pourrait-il contribuer à sauver des vies? Le Dr Jonathan Cools-Lartigue, chirurgien thoracique et scientifique clinicien à l’HGM, pense que oui et teste une nouvelle stratégie pour prévenir la formation des métastases, en cherchant à comprendre pourquoi le système immunitaire d’une personne laisse une tumeur se développer et se propager. « Si nous modifions notre conception du cancer et si nous parlons plutôt d’une maladie du système immunitaire, l’échec des stratégies de traitement utilisées à ce jour devient moins déroutant », explique le Dr Cools-Lartigue. « Actuellement, aucun traitement ne se penche précisément sur cette fonction anormale du système immunitaire. »

D’autres projets s’inscrivent dans cette thématique de la campagne, notamment le programme interdisciplinaire de cardio-oncologie du Dr Negareh Mousavi, qui vise à améliorer les résultats cardiovasculaires chez les patients atteints de cancer. Ou encore le programme Avenir de la chirurgie oncologique de la chirurgienne en chef du CUSM et directrice du service de chirurgie de l’Université McGill, qui développe des technologies novatrices d’IA, de robotique et d’imagerie numérique pour des chirurgies plus précises et moins invasives.

Un avenir plein d’espoir

Alors que nos équipes médicales donnent le meilleur d’elles-mêmes pour sauver des vies et soutenir les patients et leurs familles, nous envisageons un avenir où les opérations majeures du cancer deviendraient des chirurgies d’un jour. Nous pourrions empêcher les métastases et les patients auraient tous accès aux meilleurs essais cliniques, traitements personnalisés et services de soutien. M

Unissez-vous à nous contre le cancer, et donnez ce que vous pouvez pour les médecins, les patients et les familles qui donnent tout ce qu’ils peuvent, chaque jour. Merci de votre soutien. Visitez uniscontrelecancer.ca

gg Life-changing innovation and research

Could perceiving cancer as a disease of the immune system help save lives? Dr. Jonathan Cools-Lartigue, Thoracic Surgeon and Clinician Scientist at the MGH, is testing a new strategy to stop cancer from metastasizing, looking at why someone’s immune system might allow a tumour to grow and spread. “If we change our concept of cancer to a disease of the immune system, the failure of our treatment strategies to date becomes less perplexing,” says Dr. Cools-Lartigue. “No current treatment effort specifically addresses this abnormal immune function.”

Other projects within this campaign priority include Dr. Negareh Mousavi’s interdisciplinary Cardio-Oncology Program, which aims to improve cardiovascular outcomes for cancer patients. MUHC Surgeon-in-Chief and Chair of the Department of Surgery Dr. Liane Feldman’s Future of Cancer Surgery program, which is developing innovative AI, robotics, and digital imaging technologies offers more precise and less invasive surgeries.

A hopeful future

As our medical teams give the best they can to save and support patients and their families, we hope for a future in which major cancer operations become day surgeries. We could prevent cancer from metastasizing, while patients have equal access to the best clinical trials, personalized treatments, and supportive care services to save lives. M

Please join Together Against Cancer and give the best you can to the doctors, patients, and families who give their very best, every single day. Thank you for your support. Visit togetheragainstcancer.ca

AGAINST CANCER

Armen

Patient in remission

Soupes d’automne préférées Favourite Fall Soups

Lors d’une journée d’automne fraîche, il n’y a rien de mieux que de se réchauffer avec un bol de soupe maison. Voici des recettes pour deux favoris de saison :

Potage à la courge musquée

• 1 grosse courge musquée, pelée, épépinée et coupée en dés

• ½ tasse d’échalotes, hachées

• 4 gousses d’ail, pressées ou émincées

• 2 cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge

• 1 cuillère à soupe de sirop d’érable

• 3 à 4 tasses de bouillon de légumes

• ½ cuillère à thé de romarin

• ½ cuillère à thé de sauge

• Sel de mer et poivre noir fraîchement moulu, au goût

1. Chauffer l’huile dans une grande marmite à feu moyen. Faire revenir les échalotes et l’ail jusqu’à ce qu’ils soient tendres (de 6 à 8 minutes). Ajouter la courge et cuire jusqu’à ce qu’elle ramollisse (de 8 à 10 minutes).

2. Incorporer le sirop d’érable, le romarin et la sauge. Verser 3 tasses de bouillon et porter à ébullition. Couvrir et réduire le feu. Laisser mijoter jusqu’à ce que la courge devienne tendre (de 20 à 30 minutes).

3. Mélanger jusqu’à consistance lisse à l’aide d’un mélangeur à immersion (ou par lots dans un mélangeur ordinaire). Si la soupe est trop épaisse, la diluer avec une autre tasse de bouillon. Assaisonner de sel et de poivre.

Potage aux poireaux et pommes de terre

• 4 gros poireaux, hachés grossièrement

• 2 livres de pommes de terre à chair jaune, coupées en dés

• 4 gousses d’ail, pressées ou émincées

• 3 cuillères à soupe de beurre

• 5 tasses de bouillon de légumes ou de poulet

• 2 feuilles de laurier

• 1 cuillère à thé de thym

• 1 tasse de crème de cuisson

• Sel de mer et poivre noir fraîchement moulu, au goût

1. Faire fondre le beurre dans une grande marmite à feu moyen. Faire revenir les poireaux et l’ail jusqu’à ce qu’ils soient fanés (de 8 à 10 minutes).

2. Incorporer les pommes de terre, les feuilles de laurier et le thym. Verser le bouillon et porter à ébullition. Couvrir et réduire le feu. Laisser mijoter jusqu’à ce que les pommes de terre soient tendres (de 15 à 20 minutes).

3. Retirer les feuilles de laurier et réduire en purée à l’aide d’un mélangeur à immersion (ou par lots dans un mélangeur ordinaire). Ajouter la crème de cuisson et porter à ébullition. Assaisonner de sel et de poivre. M

On a chilly fall day, there’s nothing better than warming up with a bowl of homemade soup. Here are recipes for two seasonal favourites:

Butternut squash soup

• 1 large butternut squash, peeled, seeded, and cubed

• ½ cup chopped shallot

• 4 garlic cloves, pressed or minced

• 2 tablespoons extra-virgin olive oil

• 1 tablespoon maple syrup

• 3 to 4 cups vegetable broth

• ½ teaspoon rosemary

• ½ teaspoon sage

• Sea salt and freshly ground black pepper, to taste

1. Heat oil in large stock pot over medium heat. Sauté shallots and garlic until soft (6-8 minutes). Add squash and cook until it softens (8-10 minutes).

2. Stir in maple syrup, rosemary, and sage. Pour in 3 cups of broth and bring to a boil. Cover and reduce heat. Simmer until squash becomes tender (20-30 minutes).

3. Blend until smooth using an immersion blender (or in batches in a regular blender). If soup is too thick, dilute with another cup of broth. Season with salt and pepper.

Leek and potato soup

• 4 large leeks, roughly chopped

• 2 pounds yellow-fleshed potatoes, cubed

• 4 garlic cloves, pressed or minced

• 3 tablespoons butter

• 5 cups vegetable broth or chicken stock

• 2 bay leaves

• 1 teaspoon thyme

• 1 cup cooking cream

• Sea salt and freshly ground black pepper, to taste

1. Melt butter in large stock pot over medium heat. Sauté leeks and garlic until wilted (8-10 minutes).

2. Stir in potatoes, bay leaves, and thyme. Pour in broth or stock and bring to a boil. Cover and reduce heat. Simmer until potatoes soften (15-20 minutes).

3. Remove bay leaves and purée using an immersion blender (or in batches in a regular blender). Add cooking cream and bring to a simmer. Season with salt and pepper. M

Soupers de semaine faciles Weeknight Meals Made Easy

Qu’est-ce qu’on mange? » Voilà la question redoutée dans bien des foyers à l’approche de la fin de la journée. Préparer un repas nourrissant après une longue journée de travail peut sembler décourageant, mais avec un peu d’organisation, cette tâche peut devenir simple et routinière. Voici quelques astuces qui vous aideront à gagner du temps et de l’argent et à donner la priorité à votre santé en préparant des repas nourrissants sans trop de stress.

Créer un plan général

La pire des situations est de ne pas savoir par où commencer lorsqu’il est déjà l’heure du souper et que vous avez des enfants affamés à nourrir. L’élaboration d’un plan de repas de base pour la semaine peut vous éviter la frénésie de la dernière minute. Par exemple, le lundi est le soir des pâtes, le mardi, celui des tacos, etc. Ou bien, prenez 30 minutes une fois par semaine pour vous asseoir et préparer un menu pour les sept jours à venir.

Faire des provisions de produits de base

Faire l’inventaire des produits de base du garde-manger vous permet d’avoir sous la main des ingrédients courants pour préparer des repas simples en un rien de temps. Assurez-vous d’avoir des céréales comme le riz, le quinoa, les pâtes, le pain et les biscuits salés. Faites des réserves de produits en conserve comme le thon, les haricots et la sauce pour pâtes. Vérifiez que votre réfrigérateur contient toujours des produits de base comme des œufs, du lait, du fromage, des légumes simples et quelques protéines comme du poulet, du tofu ou du bœuf. Donnez la priorité à vos courses hebdomadaires ou bihebdomadaires ou à votre commande de livraison pour vous assurer d’avoir toujours les produits de base en stock. Lorsque vous commandez vos courses en ligne, de nombreux magasins vous permettent de conserver une liste de « favoris », de sorte qu’il vous suffit de cliquer pour ajouter ces articles à votre panier chaque semaine. g

What’s for dinner?” The dreaded question in many households as the end of the day approaches. It can feel daunting to prepare a nourishing meal after a long day of work, but with a bit of organization, it can become simple and routine. Here are some tricks to help you to save time, money, and prioritize your health by making nutritious meals without too much stress.

Create a general plan

The worst situation to find yourself in is having no idea where to start when it’s already dinner time and you’ve got hungry kids to feed. Making a basic meal plan for the week can save you from the last-minute frenzy. Build from a framework that’s the same every week. For example, Monday is pasta night, Tuesday is taco night, etc… Or, take 30 minutes once a week to sit down and make a menu plan for the next seven days.

Stock up on staples

Keeping an inventory of pantry staples allows you to have common ingredients on hand to pull together simple meals in a hurry. Ensure that you have grains like rice, quinoa, pasta, bread, and crackers. Stock up on canned items like tuna, beans, and pasta sauce. Check that your fridge always has staples like eggs, milk, cheese, simple vegetables, and a couple protein options like chicken, tofu, or beef. Prioritize a weekly or biweekly shopping trip or delivery order to ensure you always have the basics in stock. When ordering groceries online, many stores allow you to keep a “favourites” list, so you can simply click to add these items to your cart every week. gg

g Amorcer les préparatifs

Dans la mesure du possible, préparez les choses un peu à l’avance. Il n’est pas nécessaire de passer tout le week-end à cuisiner pour la semaine à venir. Prenez 10 minutes le matin pour préparer une recette simple à la mijoteuse ou 10 minutes avant de vous coucher pour hacher des légumes, préparer une marinade ou cuire une céréale en accompagnement. Les jours où vous avez plus de temps, préparez une grande quantité de produits que vous pourrez congeler. Les soupes, les ragoûts, les plats en sauce, les lasagnes, le pâté chinois et les plats de poulet se congèlent tous très bien.

Mélanger et assortir

Il n’est pas nécessaire de préparer tout un repas à partir de rien. Résistez à la tentation de commander des plats à emporter ou à livrer, tout en sachant qu’il n’y a pas de mal à mélanger des aliments préparés pour faciliter les choses. Par exemple, accompagnez un poulet rôti acheté en magasin de pommes de terre au four et de légumes rôtis. Ou servez votre choix de protéines et de féculents avec un ensemble de salade prêt à servir.

Rester simple

Rappelez-vous que le cadre d’un repas équilibré comprend un type de glucides, une source de protéines et des légumes. Voici quelques idées simples pour des repas savoureux, peu compliqués et préparés dans une seule casserole :

• Œufs : ils sont bon marché, polyvalents, rapides et faciles à cuisiner. Préparez une omelette ou une frittata avec les légumes frais ou surgelés dont vous disposez. Pensez aux épinards, poivrons, oignons, champignons, tomates, asperges et courgettes Accompagnez-les d’une tranche de pain grillé ou d’une pomme de terre bouillie.

• Quesadilla : Cette recette peut être réalisée entièrement à partir de produits de base du garde-manger. Tout ce dont vous avez besoin, ce sont des tortillas et du fromage râpé, ainsi que des haricots noirs ou des restes de viande (poulet, bœuf ou porc effiloché). Complétez le repas en ajoutant une salade, des crudités ou n’importe quel légume que vous avez dans le réfrigérateur ou le congélateur.

• Sauté : Faites revenir à la poêle des légumes frais ou surgelés avec des poitrines de poulet, des crevettes ou du tofu. Pour donner de la saveur, ajoutez une simple marinade ou même une vinaigrette non crémeuse. Servir sur du riz ou des nouilles.

• Bol de salade : Commencez par une céréale précuite comme base, puis ajoutez de trois à cinq légumes hachés (n’oubliez pas qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser de la laitue pour qu’il s’agisse d’une salade). Complétez avec une source de protéines comme du thon en conserve, un reste de poulet, du tofu, des pois chiches, des noix ou des graines, du fromage râpé, etc. Variantes : bol poke et bol burrito M

gg Make ahead of time

Whenever possible, prepare things in advance. You don’t have to spend your entire weekend cooking for the week ahead. Take 10 minutes in the morning to throw together a simple slow cooker recipe or 10 minutes before bed to pre-chop some veggies, mix up a marinade, or cook a grain as a side. On days when you have more time, make a large batch of something that you can freeze. Things like soups, stews, casseroles, lasagna, shepherd’s pie, and chicken dishes all freeze well.

Mix and match

You don’t have to make an entire meal from scratch. Resist the temptation of ordering takeout or delivery, knowing that it’s ok to mix in prepared foods to make things easier. For example, pair a store-bought rotisserie chicken with baked potatoes and roasted vegetables. Or serve your choice of protein and starch with a salad kit.

Keep it simple

Remember that the framework of a balanced meal includes a carbohydrate, a protein, and vegetables. Here are some simple ideas for tasty, unfussy, one-pan meals:

• Eggs: They’re cheap, versatile, quick, and easy to cook. Make an omelette or frittata with whatever fresh or frozen vegetables you have available. Think spinach, peppers, onions, mushrooms, tomatoes, asparagus zucchini… Pair with a slice of toast or boiled potato.

• Quesadilla: This can be made entirely from pantry staples. All you need are tortillas and shredded cheese, plus black beans and/or leftover meat (chicken, beef, or pulled pork). Complete the meal by adding a side salad, crudités, or whatever vegetable you have in the fridge or freezer.

• Stir fry: Pan-fry fresh or frozen vegetables with chicken breast, shrimp, or tofu. For flavour, add a simple marinade or even a non-creamy salad dressing. Serve over rice or noodles.

• Salad bowl: Start with a pre-cooked grain as a base, then add three to five chopped vegetables (remember that you don’t need lettuce for it to be a salad). Top with a protein like canned tuna, leftover chicken, tofu, chickpeas, nuts or seeds, shredded cheese, etc. Variations include poke bowls and burrito bowls. M

Shawna Birman est une diététiste possédant de l’expérience avec le diabète, la santé cardiaque, la médecine gériatrique et d’autres spécialités. Elle travaille actuellement en médecine familiale au GMF MDCM au sein du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal. Shawna Birman is a registered dietitian with experience in diabetes, heart health, geriatrics, and other specialties. She currently works in family medicine at GMF MDCM, part of the CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Dans l’ambiance de l’alimentation scolaire In the Atmosphere of School Food

Une tempête potentielle se prépare dans les cafétérias de nos écoles, et elle ne se limitera pas à quelques sandwichs et petits poudings. Elle est plutôt alimentée par les vents de la diversité sociale, la chaleur de ce qui est considéré comme une nourriture « normale » à l’heure du lunch et le déluge de honte que subissent les enfants qui sont culturellement « différents ».

Comme tous les espaces scolaires, les cafétérias sont des lieux d’échange et de communication entre les jeunes. Elles font partie des premiers lieux de socialisation en dehors de la maison, où les enfants apprennent à interagir, à s’exprimer et à développer des relations avec les aliments que mangent leurs amis. Souvent, cela s’accompagne de défis.

La Dre Yukari Seko, chercheuse en l’alimentation, étudie ce qu’elle appelle la « honte de la boîte à lunch », c’est-à-dire les réactions parfois explicites, parfois indirectes, des élèves à l’égard de la nourriture de leurs camarades. g

There’s a potential storm brewing in our school cafeterias, and it’s not going to be limited to a few sandwiches and pudding cups being tossed around. Instead, it is driven by the winds of social diversity, the heat of what is considered “normal” lunchtime food, and the deluge of shaming that is experienced by kids who are culturally “different.”

Like all school spaces, cafeterias are sites of exchange and communication among young people. They are among the first places of socialization outside the home, where kids learn to interact, express themselves, and develop relationships with what their friends eat. Often, this comes with challenges. Food scholar Dr. Yukari Seko studies what she calls “lunchbox shaming” — the sometimes explicit, sometimes indirect reactions that students have toward each other’s food. gg

g La Dre Seko note que ces réactions ne sont pas nécessairement malveillantes et qu’elles sont souvent simplement dues à un décalage entre la culture de la nourriture familiale et celle de la nourriture scolaire. L’humiliation peut se manifester par des déclarations ouvertement négatives, telles que « Beurk, qu’est-ce que c’est? Ça sent mauvais! », ainsi que des regards plus subtils ou le pointage du doigt. Les adultes peuvent également être la source involontaire de ce type de microagression, lorsqu’ils décrivent un plat comme étant « exotique » ou « ethnique ». Quelle que soit la motivation, de telles réactions ont des effets très problématiques à la fois sur les élèves visés et sur leurs familles.

Dans ce climat de cafétéria, deux autres facteurs peuvent accentuer la dynamique : le programme national d’alimentation scolaire annoncé par le gouvernement fédéral et la diversification sociale continue par l’intermédiaire de l’immigration. Le Québec et le Canada sont des nations composées de peuples multiples, c’est une évidence depuis longtemps, et alors que certains acteurs politiques tentent d’imaginer un avenir socioculturel plus « pur », il est clair que notre mélange culturel devient de plus en plus intéressant. Et avec lui, notre alimentation. Cela signifie que le programme d’alimentation scolaire (qui vise à fournir 400 000 repas scolaires supplémentaires par an) doit s’intéresser à la diversité alimentaire, sous peine de normaliser certains types de cuisine et d’en exclure d’autres. En d’autres termes — et en mettant de côté le coût et la nutrition pour le moment —, l’alimentation scolaire est au cœur de ce qui est considéré comme canadien et de ce qui ne l’est pas.

Que doivent donc faire les parents, les éducateurs et les élèves?

La Dre Rachel Engler-Stringer, chercheuse de premier plan dans le domaine de l’alimentation scolaire, estime qu’il est essentiel de rester fidèle à la communauté : « Les meilleurs programmes alimentaires scolaires sont contrôlés localement et garantissent que la diversité culturelle de l’école se reflète dans la nourriture servie. » Cela signifie qu’il ne faut pas se contenter d’accommoder les végétariens ou les adeptes de nourriture halal, mais qu’il faut aussi célébrer les saveurs, l’apparence et les noms de plats comme l’onigiri, le riz djon djon et le tajine d’agneau. Les parents peuvent s’impliquer dans la planification de l’alimentation à l’école, et les enseignants et administrateurs peuvent manger avec les enfants et intervenir lorsque des propos humiliants sont tenus. La Dre Seko recommande également d’intégrer l’éducation alimentaire dans le programme scolaire, au-delà des études sur la nutrition. Il peut s’agir d’un apprentissage en classe, mais aussi de soirées multiculturelles ou de foires alimentaires. Comme elle le souligne, « j’espère que l’heure du lunch fera partie du temps éducatif au Canada, car la nourriture est un élément fondamental de notre identité ».

On ne sait pas encore si un temps orageux s’annonce pour les cafétérias scolaires — comme on le sait, le climat est imprévisible. Il est néanmoins temps de se préparer, quel que soit l’horizon actuel. M

gg Dr. Seko notes that it is not necessarily malicious, often simply caused by a mismatch between the cultures of home food and school food. Shaming can take form as overtly negative statements like “Eeuuww, what’s that? It smells gross!” as well as more subtle stares or finger pointing. Adults can also be unintentional sources of such microaggressions when they describe a lunch item as “exotic” or “ethnic.” Whatever the motivation, reactions like these have very problematic effects on both the targeted students and their families.

Within this cafeteria climate, two other factors may compound the dynamics: the federal government’s announced National School Food Program and continued social diversification through immigration. That Québec and Canada are nations composed of multiple peoples has long been evident, and while some political actors try to imagine a “purer” sociocultural future, it is clear that our cultural mix is getting ever more interesting. And along with it, our food. That means that the School Food Program (aimed at providing 400,000 additional school meals annually) must engage with food diversity, or else risk normalizing some types of cuisine while excluding others. In other words — and putting aside cost and nutrition for the moment — school food is at the nexus of what is considered Canadian and what is not.

So what are parents, educators, and students to do? Dr. Rachel Engler-Stringer, a leading school food researcher, says that it’s critical to stay true to the community: “The best school food programs are locally controlled and ensure that the cultural diversity of the school is reflected in the food served.” That means not just accommodating vegetarian or Halal eaters, but actually celebrating the flavours, appearance, and names of dishes like onigiri, djon djon rice, and lamb tajine. Parents can get involved with school-food planning, and teachers and administrators can eat with kids and intervene when shaming takes place. Dr. Seko also recommends that food education be integrated into the curriculum, beyond just nutrition studies. This can include classroom learning as well as multicultural nights or food fairs. As she points out, “I hope lunchtime will be part of educational time in Canada, because food is a fundamental part of our identity.”

Whether there’s stormy weather coming for school cafeterias is yet to be seen — as we know, the climate is unpredictable. It’s nonetheless time to prepare, whatever the current horizon suggests. M

David Szanto est un chercheur en alimentation basé à Montréal, un consultant et un collaborateur de longue date de ce magazine. Son balado, « Making a Meal of It » (makingamealofit.com), traite des complexités et des plaisirs de la nourriture et de l’alimentation. David Szanto is a Montreal-based food researcher, consultant, and long-time contributor to this magazine. His podcast, “Making a Meal of It” (makingamealofit.com) deals with the complexities and pleasures of food and eating.

L’hyperphagie boulimique Binge-eating Disorder

Le trouble d’hyperphagie boulimique est le trouble des conduites alimentaires (TCA) le plus répandu en Amérique du Nord. Celui-ci affecte les hommes et les femmes de tout âge. Il s’agit d’un trouble caractérisé par des épisodes récurrents de crises d’hyperphagie, autrement nommé des excès, des rages de nourritures ou des “binges”. Contrairement au trouble de boulimie, la personne n’a pas recours aux comportements compensatoires comme les vomissements, la prise de laxatifs ou de l’exercice excessif après les crises. En d’autres mots, la personne absorbe souvent une quantité largement supérieure à ce que la plupart des gens mangeraient en un laps de temps similaire et dans les mêmes circonstances. Le sentiment de perte de contrôle est présent. À la suite d’un épisode d’hyperphagie, des sentiments de honte, de dégoût et de culpabilité sont présents. Les personnes hyperphagiques sont souvent en surpoids, toutefois, toutes les personnes en surpoids ne souffrent pas nécessairement d’hyperphagie.

Les causes

Comme tout autre TCA, la cause de l’hyperphagie boulimique est multifactorielle. Chaque personne est différente et est donc plus ou moins disposée à développer cette problématique. Il s’agit donc de plusieurs facteurs physiologiques, psychologiques, familiaux et sociaux qui contribuent au développement de ce trouble, accompagnés d’un élément déclencheur. Cet élément déclencheur peut être très sournois. Par ailleurs parfois il s’agit d’un évènement traumatisant, mais plus souvent qu’autrement, il s’agit d’un régime alimentaire ou tout simplement d’une diète qui déclenche ce trouble. g

Binge-eating disorder is the most common eating disorder (ED) in North America. It affects men and women of all ages. It is a disorder characterized by recurrent episodes of overeating known as binges. Unlike bulimia nervosa, the person does not resort to compensatory behaviours such as vomiting, laxative use or excessive exercise after the binges. In other words, the person often eats much more than most people would eat in a similar amount of time and under the same circumstances. Feelings of loss of control are present. Following a binge-eating episode, feelings of shame, disgust and guilt are present. Individuals with binge-eating disorder are often overweight, however, not all overweight individuals necessarily suffer from binge eating.

Causes

Like any other ED, the cause of binge-eating disorder is multifactorial. Each person is different and is therefore more or less likely to develop this problem. Several physiological, psychological, family, and social factors contribute to the development of this disorder, accompanied by a trigger. This trigger can be very sneaky; sometimes it’s a traumatic event. But more often than not, it’s simply a diet or restrictive eating habits. gg

g Quoi faire pour se rétablir

Les personnes qui ont un trouble d’hyperphagie boulimique sont extrêmement souffrantes. Tenues en otage par une société grossophobe, les personnes aux prises avec cette condition se dirigent incessamment vers des diètes ou des régimes restrictifs afin de se conformer aux standards de beauté, au lieu de se livrer à un processus thérapeutique conçu pour les aider à mieux se comprendre et à s’outiller afin de se rétablir de cette problématique si envahissante et isolante. Pour se rétablir de ce trouble si prenant, il faut travailler les volets comportementaux nutritionnels et les volets psychologiques de fond tout en effectuant un travail lié à la régulation des émotions. Sans ce travail, les efforts mis sur la perte de poids et l’arrêt des hyperphagies ne porteront pas leurs fruits. La règle générale est que la restriction alimentaire engendre la compulsion alimentaire. L’objectif est donc d’apprendre à nourrir son corps de façon à respecter ses besoins énergétiques ainsi que ses goûts alimentaires, tout en apprivoisant le mouvement de façon saine. En parallèle, il faut arriver à comprendre concrètement ce qui déclenche les crises alimentaires sur le plan psychologique afin de mettre des stratégies en place pour les réduire, voire les éliminer. Finalement, un travail important d’acceptation de soi et de son corps est essentiel afin de pouvoir vivre librement et bien dans son corps et dans sa tête.

Ne pas agir seul

gg The path to recovery

People with binge-eating disorder suffer a lot. Held hostage by a fatphobic society, those struggling with this condition constantly rely on diets or restrictive eating in order to conform to beauty standards, instead of engaging in a therapeutic process designed to help them better understand themselves and become equipped to recover from this invasive and isolating problem. To recover from this disorder, it’s necessary to work on the nutritional behavioural components and the underlying psychological components accompanied by work related to the regulation of emotions. Without this work, efforts made towards losing weight and ceasing any binging will fail. The general rule is that food restriction leads to compulsive eating. The goal is therefore to learn to nourish the body in a way that respects its energy needs as well as its food tastes, while taming movement in a healthy way. At the same time, it’s necessary to arrive at a concrete understanding of what triggers food crises on a psychological level in order to put strategies in place to reduce them and eliminate them. Finally, a lot of work on self-acceptance and body acceptance is essential in order to be able to live freely and well via body and mind.

Get help

Le rétablissement d’un trouble alimentaire est tout à fait possible, mais malheureusement long et ardu. Il est fortement recommandé d’aller chercher de l’aide sur le plan psychologique ET sur le plan nutritionnel. Un groupe d’entraide peut aussi être aidant afin de briser le silence pour enfin être soutenu avec compassion parmi des pairs qui comprennent. Somme toute, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de votre propre entourage. Certains de vos proches peuvent faire partie de la solution. En leur nommant vos besoins, en clarifiant vos attentes à leur égard et en les dirigeant vers des ressources qui peuvent mieux les outiller à vous aider, ceux-ci peuvent être d’une grande aide et d’un grand réconfort. M

N’hésitez pas à communiquer avec des professionnels qui pourront vous aider. Veuillez consulter equilibre.ca, anebquebec.com et cliniquebaca.com

Recovery from an eating disorder is entirely possible, but unfortunately long and arduous. It is strongly recommended to seek help on a psychological AND nutritional level. A support group can also be helpful in breaking the silence and finally being supported with compassion among peers who understand. Finally, do not underestimate the power of others. Loved ones can be part of the solution. By sharing needs, clarifying expectations of them, and directing them to resources that can better equip them to help, they can be a great help and source of comfort. M

Don’t hesitate to contact professionals who can help. Visit equilibre.ca, anebquebec.com, and cliniquebaca.com

Tania Lemoine, D. Psy, MSSW, CEDS, est une clinicienne diplômée de l’université Colombia, spécialisée dans le domaine des troubles alimentaires. Fondatrice de la Clinique des troubles alimentaires BACA à Montréal, elle accompagne avec passion depuis plus de 20 ans des personnes souffrant d’anorexie, de boulimie et de compulsions alimentaires.

Tania Lemoine, Psy D, MSSW, CEDS, is a graduate clinician from Columbia University, specializing in the field of eating disorders. Founder of the BACA Eating Disorders Clinic in Montreal, she has been passionately supporting people suffering from anorexia, bulimia, and compulsive eating for over 20 years.

Gymnastique 101 Calisthenics 101

LES FONDEMENTS DE LA FORME PHYSIQUE

De nos jours, nous sommes constamment bombardés par les réseaux sociaux. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, ce média très utilisé est souvent notre fenêtre sur les dernières lubies en matière de fitness. Du yoga somatique au Pilates mural en passant par le Peloton et le Pvolve, le nombre de programmes d’exercices proposés peut sembler démesuré, même pour les adeptes les plus expérimentés.

Heureusement, l’entraînement n’a pas besoin d’être compliqué, coûteux ou de nécessiter des tonnes d’équipement spécialisé pour être efficace. Si vous cherchez à gagner en force et à développer vos muscles de manière efficace, la gymnastique pourrait être votre tasse de thé — ou, mieux encore, votre boisson protéinée.

Vous vous souvenez du bon vieux temps de l’école primaire, quand votre professeur de sport vous mettait au défi de faire le plus grand nombre de redressements assis ou de jumping jacks possible? Vous avez sans doute été initié ainsi à la gymnastique dans sa forme la plus simple. Peut-être avez-vous déjà vu des gens faire des pompes inclinées sur un banc public ou des fentes en poussant une poussette? La beauté de la gymnastique est qu’elle est accessible à tous et qu’elle peut être pratiquée dans le confort du salon, du sous-sol, de la cour arrière ou du garage.

Contrairement à certaines nouvelles tendances en matière d’entraînement, la gymnastique est une méthode simple. En fait, presque toutes les séances d’entraînement modernes s’inspirent de la méthode d’entraînement fondamentale mise au point par les Grecs de l’Antiquité. Conçue pour améliorer les prouesses physiques en développant la force, l’agilité et l’endurance, vous pouvez vous aussi profiter des avantages éprouvés, testés et réels de la gymnastique. Si vous savez comment pousser, tirer, plier et sauter, vous avez déjà fait la moitié du chemin. g

THE FOUNDATIONS OF FITNESS

These days, we are constantly bombarded by social media. Love it or hate it, this widely used medium is often our window to the latest fitness fads. From somatic yoga and wall Pilates to Peloton and Pvolve, the number of available exercise programs can feel overwhelming even to the most seasoned trainee.

Thankfully, working out doesn’t have to be complicated, expensive, or require tons of specialized equipment to be effective. If you’re looking to gain strength and build muscle in an efficient way, then calisthenics might be your cup of tea — or more suitably — your protein shake.

Remember the good old days of grade school, when your gym teacher would challenge you to see how many sit-ups and jumping jacks you could do? That was likely your first introduction to calisthenics in its simplest form. Perhaps you’ve seen people doing incline push-ups on a park bench or performing walking lunges while pushing a stroller? The beauty of calisthenics is they’re accessible to all and can be performed right in the comfort of your living room, basement, back deck, or garage.

In contrast to some of the newly introduced workout crazes, calisthenics is straightforward. In fact, nearly every modernday workout is inspired by the fundamental training method developed by the ancient Greeks. Designed to enhance physical prowess by developing strength, agility, and endurance, you too can enjoy the tried, tested, and true benefits of calisthenics. If you know how to push, pull, bend, and jump, you’re already halfway there. gg

g Et contrairement aux derniers programmes d’entraînement qui nécessitent un équipement spécifique ou un abonnement à une application particulière, la gymnastique utilise uniquement le poids de votre corps. Les pompes, les flexions, les fentes, les tractions et les planches sont des exemples d’exercices de gymnastique qui sont efficaces pour développer la force et les muscles, peu importe l’âge ou les capacités de chacun. Les exercices peuvent être modifiés pour s’adapter à n’importe quel niveau de forme physique, et sont donc suffisamment polyvalents pour les débutants comme pour les athlètes accomplis. Les pompes et les flexions sont trop ennuyeuses? Combinez-les avec un saut et faites des burpees. Les planches sont trop faciles? Passez au drapeau humain.

Envie de pimenter votre routine de musculation? Rendez-vous dans un parc ou une cour de récréation. Entraînezvous à faire des tractions sur les barres, des flexions de jambes sur la balançoire ou des flexions des triceps au pied de la glissade. En fait, ces dernières années, de nombreuses municipalités ont installé des équipements d’entraînement en plein air dans les parcs et les espaces publics. Vous rencontrerez probablement d’autres passionnés de fitness prêts à partager leurs conseils ou à vous défier dans une compétition amicale. Il y a quelque chose de merveilleusement motivant à s’entraîner au grand air, entouré de personnes qui partagent votre passion pour l’exercice, surtout lorsque le temps est clément.

Alors, si vous vous sentez dépassé par les dernières tendances en matière d’entraînement qui défilent sur les réseaux sociaux, prenez du recul — ou mieux encore, faites un bond en arrière — et considérez la simplicité de la gymnastique. Vous n’avez pas besoin de réinventer la roue de l’exercice ou d’investir dans du matériel coûteux pour vous remettre en forme. Profitez des avantages de l’entraînement au poids du corps et récoltez les fruits d’un corps fort et en bonne santé. M

gg And unlike the latest workout programs that require a specific piece of equipment or a subscription to a particular app, calisthenics relies solely on your body weight. Push-ups, squats, lunges, dips, and planks are all examples of calisthenic exercises that effectively build strength and muscle, no matter your age or ability. Exercises can be modified to suit any fitness level, making them versatile enough for beginners to accomplished athletes alike. Push-ups and squats too boring? Combine them with a jump and perform burpees. Planks too easy? Upgrade to the flag pole.

Want to spice up your calisthenics routine? Just head to a local park or school playground. Practice pull-ups on the monkey bars, split squats on the swing set, or triceps dips at the base of the slide. In fact, many municipalities have installed dedicated outdoor fitness equipment in parks and public spaces in recent years. You’ll likely meet fellow fitness enthusiasts ready to share tips or challenge you to a friendly competition. There’s something wonderfully motivating about working out in the fresh air, surrounded by people who share your passion for exercising, especially while the weather is inviting.

So, if you feel overwhelmed by the latest workout crazes while scrolling through social media, step back — or better yet — hop back, and consider the simplicity of calisthenics. You don’t need to reinvent the exercise wheel or invest in pricey gear to get in shape. Embrace the benefits of bodyweight workouts and reap the rewards of a strong, healthy body. M

Professionnelle de l’exercice certifiée CanFitPro et propriétaire de « Busy Mom Bootcamp », Tina « Toner » Kissavos aide les gens à adopter un mode de vie plus sain depuis plus d’une décennie. Visitez son site Web TinaToner.com pour avoir plus de renseignements sur ses services de mise en forme/nutrition et plus encore.

CanFitPro-certified trainer and owner of the online ‘Busy Mom Bootcamp’, Tina ‘Toner’ Kissavos has over a decade of experience in helping people switch to a healthier lifestyle. Visit her at TinaToner.com to request information about her training/nutrition services and more.

Le softball : un sport pour toutes les saisons Softball: A Sport for All Seasons

Bien qu’il soit souvent éclipsé par son frère aîné le baseball, le softball occupe une place particulière dans le cœur de beaucoup. Ce jeu allie l’excitation de la compétition à la camaraderie, ce qui en fait un jeu favori parmi les joueurs de tous âges et de tous niveaux.

Origines et évolution

Le softball trouve ses origines à la fin des années 1800, lorsqu’il a été inventé comme une version intérieure du baseball. Ce qui a commencé comme un jeu occasionnel joué dans un gymnase de g

Though often overshadowed by its older brother, baseball, softball holds a special place in the hearts of many. The game combines the thrill of competition with camaraderie, which makes it a favourite among players of all ages and skill levels.

Origins and evolution

Softball traces its origins back to the late 1800s when it was initially invented as an indoor version of baseball. What began as a casual game played inside a Chicago gym quickly gg

g Chicago a rapidement gagné en popularité et a évolué vers le sport de plein air que nous connaissons aujourd’hui. Les règles se sont adaptées au fil du temps, avec des variantes distinctes telles, que le self-pitch, la balle lente, la balle rapide et la balle orthodoxe (ou modifiée), qui ont émergé pour s’adapter aux différents âges et capacités.

Les règles de base

À la base, le softball s’approche beaucoup du baseball, mais avec quelques différences clés. La balle est plus grande et plus molle, les dimensions du terrain et du diamant sont plus petites, et la distance de lancer est plus courte, tout cela contribuant à un jeu plus rapide avec différentes nuances stratégiques. Comme au baseball, les positions vont du lanceur et receveur aux joueurs d’avant-champ et de champ, avec une formation typique de neuf joueurs par équipe, bien que certaines ligues incluent un ou deux joueurs de champ supplémentaires appelés des maraudeurs.

Le succès au softball repose sur un mélange d’athlétisme et de stratégie. Les lanceurs doivent maîtriser l’art d’effectuer des lancers précis par en dessous, tandis que les frappeurs doivent faire preuve d’une coordination œil-main fine pour se connecter avec la balle. La course sur base exige des réflexes rapides et une prise de décision tactique, car les joueurs visent à contourner les bases et à marquer des points contre les manœuvres défensives de l’équipe adverse.

Une activité pour tous

L’une des plus grandes forces du softball réside dans son accessibilité. Contrairement à certains sports qui nécessitent des compétences ou des attributs physiques particuliers, le softball accueille des joueurs d’âges et de capacités variés. Des ligues récréatives de « bière » dans les communautés locales aux tournois internationaux compétitifs, le sport favorise l’inclusion et un sentiment d’appartenance entre les joueurs.

Au-delà de l’excitation du jeu lui-même, le softball favorise un fort sentiment de communauté. Les coéquipiers tissent des liens qui vont au-delà du terrain, célébrant ensemble les victoires et se soutenant mutuellement dans les défis. Les entraîneurs transmettent la sagesse et les leçons de leadership, de persévérance et de travail d’équipe, façonnant les joueurs en individus complets sur et hors du terrain.

Un attrait durable

Le softball est un témoignage du pouvoir durable de l’esprit sportif et de la camaraderie. Son attrait réside non seulement dans sa nature compétitive, mais aussi dans sa capacité à rassembler les gens. Qu’il soit pratiqué dans la chaleur torride de l’été ou dans l’air vif de l’automne, ce sport offre des moments de joie, d’excitation et de réussite.

Avec son large attrait, le softball continue de conquérir le cœur des joueurs et des fans. Sa simplicité et son adaptabilité garantissent qu’il reste un passe-temps favori pour les générations futures. Que vous montiez sur le terrain pour la première fois ou que vous applaudissiez depuis les gradins, le softball promet une expérience qui transcende le sport luimême — une célébration du travail d’équipe, de la passion et de l’amour du jeu. M

gg gained popularity and evolved into the outdoor sport we know today. The rules have adapted over time, with distinct variations such as self-pitch, slow-pitch, fast-pitch, and Orthodox (or modified) emerging to accommodate different ages and abilities.

Basic play

At its core, softball mirrors baseball but with a few key differences. The ball is larger and softer, the field and diamond dimensions are smaller, and the pitching distance is shorter, all contributing to a faster-paced game with different strategic nuances. Like baseball, positions range from pitcher and catcher to infielders and outfielders with a typical lineup of nine players per team, though some leagues include an extra outfielder or two known as rovers.

Success in softball hinges on a blend of athleticism and strategy. Pitchers must master the art of delivering accurate underhand throws, while batters must demonstrate keen hand-eye coordination to connect with the ball. Base running requires quick reflexes and tactical decision-making, as players aim to round the bases and score runs against the opposing team’s defensive maneuvers.

An activity for all

One of softball’s greatest strengths lies in its accessibility. Unlike certain sports that require specific physical attributes or skills, softball welcomes players of varying ages and abilities. From recreational “beer” leagues in local communities to competitive international tournaments, the sport fosters inclusivity and a sense of belonging among players.

Beyond the thrill of the game itself, softball fosters a strong sense of community. Teammates forge bonds that extend beyond the diamond, celebrating victories together and supporting one another through challenges. Coaches impart wisdom and lessons in leadership, perseverance, and teamwork, all of which help shape players into well-rounded individuals both on and off the field.

Enduring appeal

Softball stands as a testament to the power of sportsmanship and camaraderie. Its appeal lies not only in its competitive nature but also in its ability to bring people together. Whether played in the blazing summer heat or the crisp autumn air, the sport offers moments of joy, excitement, and achievement.

With its broad appeal, softball continues to capture the hearts of players and fans alike. Its simplicity and adaptability ensure that it remains a favourite pastime for generations to come. Whether you’re stepping onto the field for the first time or cheering from the bleachers, softball promises an experience that transcends the sport itself — a celebration of teamwork, passion, and a love of the game. M

Les bienfaits du badminton The Benefits of Badminton

Le badminton n’est peut-être pas le premier sport qui vient à l’esprit lorsqu’on parle de forme physique générale, mais il devrait l’être. Une pratique régulière peut améliorer considérablement votre santé physique, mentale et émotionnelle. C’est tellement amusant et immersif que vous ne remarquerez même pas l’entraînement!

Avantages sur le plan physique

La pratique régulière du badminton améliore la densité osseuse, le bon cholestérol et la souplesse des articulations grâce à l’amplitude des mouvements. Que vous jouiez de manière récréative ou professionnelle, le badminton augmente votre rythme cardiaque, accroît votre capacité pulmonaire, brûle des calories et constitue un excellent entraînement cardiovasculaire.

Le badminton est un excellent exercice pour tout le corps. Les mouvements explosifs du badminton engagent, tonifient et développent de nombreux groupes musculaires, notamment les quadriceps, les mollets, les avant-bras, les épaules et les abdominaux. Le développement et le renforcement de ces muscles vous permettent d’être plus fort et en meilleure forme plus longtemps.

Les mouvements rapides requis au badminton pour renvoyer le volant, communément appelé moineau, sur un grand terrain exigent une excellente coordination main-œil, de l’équilibre et de l’agilité. Plus vous jouez, plus vous affinez ces compétences.

Avantages sur le plan mental et émotionnel

Le badminton n’est pas seulement un sport physiquement exigeant, il requiert également une réflexion stratégique rapide. Vous devez tout planifier, de l’endroit où tirer à la façon de servir. Le badminton stimule les fonctions cognitives et l’agilité mentale, car le corps et le cerveau sont entièrement connectés tout au long du jeu pour accéder à la concentration, au temps de réaction et aux capacités de résolution de problèmes. Même si vous jouez juste pour le plaisir, l’effort mental augmentera votre concentration et votre productivité sur le terrain et en dehors. g

Badminton may not be the first sport that comes to mind when thinking of overall fitness, but it should be. Playing regularly can significantly improve your physical, mental, and emotional health. It’s so fun and immersive that you won’t notice the workout!

Physical benefits

Playing badminton regularly improves bone density, good cholesterol, and joint flexibility through range of motion. Whether you play recreationally or professionally, badminton raises your heart rate, expands lung capacity, burns calories, and provides a great cardiovascular workout.

Badminton is a great full-body workout. The explosive movements of badminton engage, tone, and build many different muscle groups including the quadriceps, calves, forearms, shoulders, and abdominals. Building and strengthening these muscles keeps you stronger and fitter for longer.

The quick movements needed in badminton to return well-placed shots of a small birdie on a large court demand excellent hand-eye coordination, balance, and agility. The more you play, the more you hone these skills.

Mental and emotional benefits

Badminton isn’t just a physically demanding sport, it also requires quick, strategic thinking. You need to plan everything, from where to shoot to how to serve. Badminton boosts cognitive function and mental agility since your body and brain are fully connected throughout play to access concentration, reaction time, and problem-solving skills. Even if you’re just playing for fun, the mental effort will increase your focus and productivity on and off the court. gg

g Le badminton peut même améliorer l’humeur et réduire le stress et l’anxiété en libérant des endorphines, en améliorant la qualité du sommeil et en régulant le rythme circadien du corps.

Plaisir social et familial

Apprendre à jouer au badminton renforce la confiance en soi tout en offrant des possibilités de socialisation. Jouer en mixte ou en double encourage le travail d’équipe, la communication, la compétition saine et la création de liens autour d’un intérêt commun.

Partager une passion pour un sport peut également créer et nourrir des liens familiaux. Le badminton est très apprécié dans ma famille. Mon père, Tim MacKinnon, était un joueur classé au niveau national. Il déclare : « Le badminton a joué un rôle essentiel dans ma jeunesse. En tant que joueur sérieux, je devais m’entraîner beaucoup, et cette discipline m’a été bénéfique tout au long de ma vie. Mon frère était champion national, donc l’amour du badminton nous a donné quelque chose en commun. »

Mon père nous a appris à jouer, à moi et à mes frères et sœurs, et il apprend maintenant à ses petitsenfants, dont mon fils, Sawyer. Ils peuvent facilement se rallier et jouer ensemble malgré la grande différence d’âge et d’expérience. Sawyer a 11 ans et il est déjà amoureux de ce sport : « Le badminton est amusant et différent. J’aime la rapidité du jeu. » Mon père est du même avis : « J’aime la vitesse — c’est le sport de raquette le plus rapide au monde — en plus de la précision. L’action est très intense. »

Abordable, accessible, adaptable

gg Badminton can even improve your mood and reduce stress and anxiety by releasing endorphins, improving sleep quality, and regulating the body’s circadian rhythm.

Social and family fun

Learning to play badminton builds self-confidence while providing opportunities to socialize. Playing mixed or doubles encourages teamwork, communication, healthy competition, and bonding over a common interest.

Sharing a passion for a sport can also create and nourish familial bonds. Badminton is cherished in my family. My dad, Tim MacKinnon, was a nationally ranked player. He says, “Badminton was a vital part of my younger years. As a serious player, I had to do a lot of training and that discipline was beneficial all my life. My brother was a national champion, so the love of badminton gave us something in common.”

Tim & Sawyer

Le badminton est abordable et accessible aux joueurs de tous âges et de tous niveaux. Une fois que vous avez mis la main sur des raquettes, des volants (moineaux) et un filet, vous pouvez jouer pratiquement n’importe où avec n’importe qui.

Le badminton est également étonnamment adaptable. Il n’est pas nécessaire de le pratiquer en compétition pour profiter de ses bienfaits sur le plan de la santé et de la vie sociale. Vous pouvez vous rassembler et jouer pour le plaisir au lieu de vous déplacer intensément sur le terrain. Les débutants peuvent également faire équipe avec des experts chevronnés.

Alors, qu’attendez-vous? Consultez le centre de loisirs de votre localité pour trouver un terrain près de chez vous. M

My dad taught me and my siblings how to play and is now teaching his grandchildren including my son, Sawyer. They can easily rally and play together despite vast gaps in age and experience. Sawyer is 11 and already in love with the sport: “Badminton is fun and different. I like how fast-paced it is.” My dad agrees, “I love the speed — it’s the fastest racquet sport in the world — and the accuracy. The action is very intense.”

Affordable, accessible, adaptable

Badminton is affordable and accessible for players of all ages and abilities. Once you get your hands on some racquets, shuttlecocks (birdies), and a net, you can play virtually anywhere with anyone.

Badminton is also surprisingly adaptable. It doesn’t have to be played competitively for players to reap its health and social benefits. You can rally and play for fun instead of moving furiously around the court. Newbies can also team up with seasoned experts.

So what are you waiting for? Check out your local community recreation centre to find a court near you. M

Bjillian MacKinnon était marathonienne, triathlonienne et entraîneuse d’endurance avant que la maladie ne provoque chez elle un handicap chronique. Depuis, elle a travaillé avec des kinésithérapeutes et des ergothérapeutes pour former des athlètes amateurs, avec ou sans handicap, à franchir la ligne d’arrivée le sourire aux lèvres.

Bjillian MacKinnon was a marathoner, triathlete, and endurance coach before illness chronically disabled her. She has since worked with physical therapists and occupational therapists to train amateur athletes, both differently abled and able-bodied, to cross finish lines with smiles on their faces.

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ELe tonus avec Tina Toning with Tina

BACK TO BASICS

n matière de musculation, il est facile de se perdre dans une mer d’équipements sophistiqués et d’exercices compliqués. Parfois, la meilleure approche consiste à revenir aux principes de base. Les exercices classiques de gymnastique, comme les pompes, les tractions et les flexions de jambes, sont accessibles et adaptables à tous les niveaux de condition physique, et ils sont incroyablement efficaces pour développer la force.

Pompe (push-up)

Exercice idéal pour le haut du corps, les pompes ciblent à la fois la poitrine, les épaules, les triceps et les muscles abdominaux. Si les pompes classiques sont trop difficiles à réaliser au début, elles peuvent être effectuées debout avec les mains contre le mur, à genoux en position de planche, ou en position inclinée en plaçant les mains sur une chaise solide. Pour un défi plus grand, essayez de faire des pompes avec les pieds surélevés ou incorporez une tape sur l’épaule ou un claquement de mains entre chaque répétition.

Traction (pull-up)

Cet exercice composé renforce simultanément les muscles du dos, des épaules et des bras. Si vous êtes débutant, commencez par vous suspendre à une barre pour vous habituer à la sensation de votre propre poids. Lorsque vous êtes prêt, saisissez la barre avec les mains écartées à la largeur des épaules, descendez vos omoplates et ramenez-les vers l’arrière, puis soulevez-vous jusqu’à ce que votre menton dépasse la barre. Redescendez avec maîtrise et réjouissez-vous! Trop facile pour vous? Essayez de faire des tractions avec un poids ou des tractions à une seule main.

Flexion des jambes (squat)

Cet exercice complet sollicite les quadriceps, les ischio-jambiers, les fessiers et les muscles abdominaux. Les variantes comprennent les wall squats (en s’appuyant sur un mur) et les box squats (en s’appuyant sur une chaise). Des haltères peuvent être ajoutés pour augmenter l’intensité, et des flexions d’une seule jambe ou des pistol squats — qui mettent à l’épreuve votre équilibre et votre souplesse — peuvent être effectués pour plus de difficulté.

Ne cherchez pas plus loin que les fondements de la gymnastique pour servir de base à votre séance d’entraînement. Adaptez chaque exercice au rythme de vos progrès. À vous la forme et la force! M

Consultez cette vidéo exclusive (youtube.com/shorts/UZqX6jxGABQ) pour voir la démonstration des mouvements mentionnés ci-dessus.

When it comes to strength training, it’s easy to get lost in a sea of fancy equipment and complicated exercises. Sometimes, the best approach is to go back to basics. Common calisthenic exercises like push-ups, pullups, and squats are accessible and adaptable for any fitness level, and incredibly effective at building strength.

Push-up

The ideal upper-body exercise, push-ups, target the chest, shoulders, triceps, and core all at once. If standard push-ups are too challenging at first, they can be performed standing with your hands against the wall, on your knees in a hand plank, or on an incline by placing your hands on a sturdy chair. For a greater challenge, try decline push-ups with your feet elevated or incorporate a shoulder tap or clap between each rep.

Pull-up

This compound exercise strengthens your back, shoulder, and arm muscles simultaneously. If you’re a beginner, start by hanging from a bar to get used to the feel of your own weight. When ready, grip the bar with hands shoulder-width apart, pull your shoulder blades down and back, and pull yourself up until your chin exceeds the bar. Lower yourself back down with control and give yourself a pat on the back! Too easy for you? Try a weighted pull-up or one-handed pull-up.

Squat

This all-encompassing exercise engages the quads, hamstrings, glutes, and core. Variations include wall squats (leaning against a wall for support) and box squats (using a chair for support). Dumbbells can be added for increased intensity, and single-leg or pistol squats — which challenge your balance and flexibility — can be performed for added difficulty.

Look no further than the cornerstones of calisthenics to serve as the foundation of your workout. Tailor each exercise as you progress. Here’s to a fitter, stronger you! M

Check out this exclusive video (youtube.com/shorts/UZqX6jxGABQ) for a demonstration of each exercise mentioned above.

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