MES V17N1 Hiver | Winter 2025

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KAMALA HARRIS

CONCÈDE L’ÉLECTION, MAIS PAS LE COMBAT. QUE LUI RÉSERVE L’AVENIR? CONCEDES THE ELECTION, BUT NOT THE FIGHT. WHAT DOES HER FUTURE HOLD?

COMPRENDRE LES SERVICES DE MÉDICAMENTS SPÉCIALISÉS

UNDERSTANDING SPECIALTY

MEDICATION SERVICES

REPENSER LA MÉNOPAUSE RETHINKING MENOPAUSE DANS LE BON VIEUX TEMPS DES ALIMENTS BACK IN THE “FOOD” OLD DAYS LES AÎNÉS SUR LES PISTES SENIORS ON THE SLOPES

PRIORISER LA SANTÉ DE LA PROSTATE PRIORITIZING PROSTATE HEALTH

YOU WON’T BELIEVE YOUR EYES.

VOUS N’EN CROIREZ PAS VOS YEUX.

Réduit considérablement la rougeur pour faire paraître les yeux plus blancs et plus lumineux

Commence à agir en 1 minute et dure jusqu’à 6-8 heures

Significantly reduces redness to help make eyes look whiter and brighter

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Disponible chez tous les principaux détaillants. Available at all major retailers.

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JEUNESSE ORIGINELLE

Ciblez tous vos signes de l’âge !

Rides profondes + Rides d’expression

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Jour, Nuit, Contour des yeux, Cou et Décolleté

Karine Joncas
Créatrice de soins

Autres favoris beauté pour les Peaux Matures

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Soin Global Yeux

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Brillant à Lèvres

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Volume, Haute définition, Hydratation intense

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Sérum Galbant 5 en 1 Anti-âge, Fermeté rapide, Lissant intensif, Anti-relâchement, Taches brunes

*Source : NielsenIQ Québec, pharmacies catégorie « soins du visage », unités, 52 semaines se terminant le 28 septembre 2024.

au Québec
°1*
SOIN COU & DÉCOLLETÉ

enSANTÉ

10 COMMUNAUTÉ • COMMUNITY

Le billet de la directrice, Création et contenu | Letter from the Creative & Content Director

EnBref

Méli-Mélo | Bits & Bites

Votre plus grand ennemi, c’est l’isolement | The Enemy is Isolation

Kamala Harris : de Westmount à Washington | Kamala Harris: From Westmount to Washington

28 SANTÉ • HEALTH

Vous songez à voyager cet hiver? | Planning to Travel This Winter?

Rapport sur la santé naturelle | The Natural Health Report

Comprendre les services de médicaments de spécialité | Understanding Specialty Medication Services

La santé financière | Financial Health

Au coin des quatre pattes | Pet Corner

Comment se protéger pendant la saison du rhume et de la grippe | Protect Yourself This Cold and Flu Season

Troubles de la peau chez les aînés | Senior Skin Concerns

Repenser la ménopause | Rethinking Menopause

Prioriser la santé de la prostate | Prioritizing Prostate Health

Le combat de Randa | The Rise of Randa

Comprendre le vertige | Understanding Vertigo

14

42

Gretzky l’a fait.

Gretzky s’est fait vacciner avec AREXVY pour aider à se protéger contre le VRS.

Parlez d’AREXVY à votre professionnel de la santé dès aujourd’hui.

AREXVY est un vaccin qui aide à protéger les adultes de 60 ans et plus contre les maladies des voies respiratoires inférieures (MVRI) attribuables au virus respiratoire syncytial (VRS). Une protection totale n’est pas garantie. Des effets indésirables peuvent survenir. Pour en savoir plus, visitez le site AREXVY.ca

Les marques de commerce sont détenues ou utilisées sous licence par le groupe de sociétés GSK.

©2024 Groupe de sociétés GSK ou son concédant de licence.

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VIEILLIR ET BIEN VIVRE AGING & LIVING WELL

Vieillir avec grâce et dignité | Aging with Grace and Dignity

Vieillir chez soi | Aging in Place

Les zones bleues | Blue Zones

Blian de santé pour les personnes âgées | Senior Health Checklist

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Alzheimer et autres troubles neurocognitifs : votre guide pratique | Alzheimer’s and Other Neurocognitive Disorders: A Practical Guide

114 FONDATIONS DU CUSM • MUHC FOUNDATIONS

Les personnes âgées prennent encore trop de médicaments potentiellement inappropriés | The Elderly Still Take Too Many Potentially Inappropriate Drugs

Le Dr Spicer vise à rendre plus équitable l’accès aux essais cliniques | Dr. Spicer Aims to Equalize Access to Life-Saving Clinical Trials

Soins oncologiques holistiques | Whole-person Cancer Care

Toujours au sommet de son art | Still at the Top of Its Game

Un nouveau centre d’excellence en santé cardiaque |

A New Cardiac Centre of Excellence

Redonner la vue, redonner l’espoir | Restoring Sight, Restoring Hope

Un essai de recherche clinique allège la chimiothérapie de Jameson | Clinical Research Trial Eases Jameson’s Chemotherapy

130 ALIMENTS • NUTRITION

La meilleure lasagne | To-die-for Lasagna

Ralentir la sarcopénie grâce à la nutrition | Slowing Sarcopenia Through Diet

Dans le bon vieux temps des aliments | Back in the “Food” Old Days

Quoi manger lorsqu’on est malade? | What to Eat When You’re Sick

138 EN FORME • FITNESS

Le pouvoir transformateur du conditionnement physique chez les aînés | The Transformative Power of Fitness for Seniors

Faire de l’exercice en toute sécurité | Exercise Safely

Les aînés sur les pistes | Seniors on the Slopes

Le tonus avec Tina | Toning with Tina

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Chikungunya is a mosquito-borne disease characterized by severe joint pain that can last from months to years

IXCHIQ™ is a vaccine for intramuscular injection for use in individuals 18 years of age and older to help protect against chikungunya virus. As with all vaccines, 100% protection is not guaranteed. IXCHIQ™ does not treat an infection or its complications once they develop. IXCHIQ™ does not protect against other diseases transmitted by mosquitoes.

Allergic reaction may occur. In adults, very common side effects include, headache, fatigue and muscle pain, and injection site reaction (tenderness).

AÎNÉS À L’HONNEUR | SPOTLIGHT ON SENIORS

enSANTÉ

HIVER | WINTER 2025 VOL 17 N O1

Publié par CMS world media avec le soutien des fondations du Centre universitaire de santé McGill

Published by CMS world media with support from the foundations of the McGill University Health Centre

MONTRÉAL enSANTÉ

Éditeurs | Publishers: DAVID ABOUD, TOM JONAS

Directrice création et contenu |

Creative & Content Director: ERIN LAFRENIÈRE

Administrateur | Administrator: ADAM IRWIN

Traduction | Translation: CATHERINE DEFOY

Correctrice (français) | French Proofreader: BRIGITTE BLANCHARD

Correcteur (anglais) | English Proofreader: GEORGE M. WITHERS

Auteurs | Contributors: MICHAEL ASSARAF, SHAWNA BIRMAN, LORI BOGDANIS, MADELEINE BOUCHARD, MICHELLE BOURGEOIS-MACKAY, Dre EVA CHADNOVA, SARAH EL QUEISI, TOD HOFFMAN, ADAM IRWIN, TINA KISSAVOS, Dre KARINE LAVERGNE, EMMA LECKY, BJILLIAN MacKINNON, MARIE-HÉLÈNE DUFAYS MARINESCU, LEWIS ROSEN, JULIA SCALA, DAVID SZANTO, SAM WATTS

Ventes publicitaires | Advertising Sales: TOM JONAS, tom@montrealensante.com

Abonnement : 4 éditions = 10 $ pour affranchissement

Subscription: 4 issues = $10 for postage subscriptions@montrealensante.com

4899, rue Notre-Dame Ouest Montréal, QC H4C 1S9 514-931-0422 info@montrealensante.com montrealensante.com @MontrealenSante

FONDATIONS DU CUSM | MUHC FOUNDATIONS

fondationcusm.com | muhcfoundation.com

fondationcusm.com/a-propos/fonds-itm muhcfoundation.com/about-us/mci-fund

fondationmgh.com | mghfoundation.com cedars.ca

fondationduchildren.com

mcgill.ca/neuro

fondationhopitallachine.ca lachinehospitalfoundation.ca

© 2025. MONTRÉAL enSanté est publié trimestriellement par CMS world media. Tous droits réservés. Les points de vue formulés sont ceux des auteurs et ne représentent pas nécessairement ceux du CUSM ou de ses fondations.

© 2025. MONTRÉAL enSanté is published quarterly by CMS world media. All rights reserved. Points of view expressed do not necessarily represent those of the MUHC or its foundations.

Imprimé au Canada | Printed in Canada ISSN: 1920-3144

J’ai eu la chance de grandir entourée par mes quatre grands-parents. Malheureusement, trois d’entre eux ont fini par recevoir un diagnostic de maladie d’Alzheimer ou de démence vasculaire.

Il était difficile de voir ces troubles neurocognitifs enlever progressivement les grandsparents que je connaissais et aimais. J’ai chéri le temps que j’ai passé avec eux, mais à chaque visite, j’ai remarqué comment les symptômes progressaient, leur volant lentement leur indépendance, leur mémoire, leur mobilité et, dans le cas de mon grand-père, même sa parole. C’était dur pour mes parents et leurs frères et sœurs. C’était triste. C’était injuste.

L’espoir à l’horizon

Hope on the Horizon

Le billet de la directrice, Création et contenu

Letter from the Creative & Content Director

Erin Lafrenière

Malheureusement, l’expérience de ma famille n’est pas unique. Une étude récente de la Société Alzheimer du Canada prédit que près d’un million de Canadiens vivront avec un trouble neurocognitif d’ici 2030.

Bien que les traitements actuels puissent aider à gérer les symptômes et à ralentir la progression, il n’existe actuellement aucun remède contre les troubles neurocognitifs ou les maladies qui les provoquent.

Heureusement, il existe des organismes formidables comme la Société Alzheimer de Montréal qui offrent des services d’éducation, de soins et de soutien aux personnes atteintes de démence, à leurs proches, à leurs soignants et aux professionnels de la santé depuis plus de 40 ans.

Avec notre édition annuelle mettant les Aînés à l’honneur, et janvier étant le mois de sensibilisation à la maladie d’Alzheimer au Canada, il s’agit du moment parfait pour présenter un guide sur l’Alzheimer et autres troubles neurocognitifs développé par la Société Alzheimer de Montréal (voir la page 89). Ce guide regorge d’informations et de ressources sur la proche aidance, les stratégies de prévention, l’importance d’un diagnostic précoce, les soins centrés sur la personne et d’autres sujets connexes.

Il y a de l’espoir à l’horizon. Les chercheurs continuent de faire des percées médicales qui nous font avancer sur la voie de la guérison. En attendant, nous pouvons nous rassurer en sachant que des outils utiles comme ce guide peuvent nous aider, nous et nos proches, à naviguer sur le parcours des troubles neurocognitifs. M

Iwas lucky enough to grow up with all four of my grandparents around. Unfortunately, three of the four were eventually diganosed with Alzheimer’s disease or vascular dementia.

It was difficult to watch these neurocognitive disorders gradually take away the grandparents I knew and loved. I cherished my time with them, but with each visit, I noticed how the symptoms progressed, slowly stealing their independence, memory, mobility, and in the case of my Grampy, even his speech. It was hard on my parents and their siblings. It was sad. It was unfair.

Regrettably, my family’s experience is not unique. A recent study from the Alzheimer Society of Canada predicts that almost one million Canadians will live with a neurocognitive disorder by 2030. While existing treatments can help manage symptoms and slow progression, there is currently no cure for neurocognitive disorders or the diseases that cause them.

Thankfully, there are wonderful organizations like the Alzheimer Society of Montreal that have been providing education, care, and support services to those living with dementia, their loved ones, caregivers, and health professionals for over 40 years.

With this being our annual Spotlight on Seniors issue and January being Alzheimer’s Awareness Month in Canada, what better time to feature a guide to Alzheimer’s and Other Neurocognitive Disorders put together by the Alzheimer Society of Montreal (see page 89). The guide is filled with a wealth of information and resources on caregiving, prevention strategies, the importance of early diagnosis, personcentred care, and other related topics.

There’s hope on the horizon. Researchers continue to make medical breakthroughs moving us further along the path towards a cure. In the interim, we can take comfort in knowing that useful tools like this guide can help us and our loved ones navigate the neurocognitive disorder journey. M

mnonga.com

Louise Bouchard découvre la fabrication artisanale de savons lors de son travail auprès des femmes au Burkina Faso en 2003. De retour à Montréal, elle fonde la Savonnerie M’Nonga (qui signifie amour en langue moré), où elle peaufine son savoir-faire avec amour, un savon à la fois. Au fil des ans, l’équipe s’est agrandie pour inclure les savonniers Joseph et Lukas, ainsi que Lila à la confection des produits corporels. Soucieuse de son empreinte écologique, la marque priorise les produits zéro déchet, exempts de parabènes, de silicone et de matières dérivées du pétrole. Visitez leur boutique phare du boulevard Saint-Laurent pour vous offrir des instants de bien-être et de détente avec une sélection de produits artisanaux de haute qualité. M Louise Bouchard discovered artisanal soap making while working with women in Burkina Faso in 2003. Back in Montreal, she founded Savonnerie M’Nonga, which means love in Mòoré. This is where Louise honed her craft with love, one soap at a time. Over the years, the team has grown to include soapmakers Joseph and Lukas, as well as Lila, who makes body products. Ecologically minded, the brand prioritizes zero-waste products, free from parabens, silicone, and petroleum-derived materials. Visit their flagship store on Saint-Laurent Boulevard to enhance your well-being with high-quality, handmade products that pair perfectly with moments of relaxation.

expomangersante.com

Écolo et savoureux, l’Expo Manger Santé et Vivre Vert 2025 vous invite à son rendez-vous les 21, 22 et 23 mars au Palais des congrès de Montréal, et les 26 et 27 avril au Centre des congrès de Québec. L’Expo vous invite à découvrir une très grande variété de produits biologiques, naturels, du terroir et d’ailleurs ainsi que plusieurs produits et services thérapeutiques et écologiques afin d’améliorer votre milieu de vie, votre santé et votre bien-être. La 28e édition offrira de nombreuses dégustations, conférences et démonstrations culinaires qui proposent des solutions sur des sujets de l’heure. C’est un rendezvous où la santé, le plaisir de mieux se nourrir et l’environnement sont indissociables. On vous attend! M Flavourful and ecological, Expo Manger Santé et Vivre Vert invites you to its annual gathering in 2025, which will take place on March 21 to 23 at the Palais des congrès in Montréal, and April 26 to 27 at the Centre des congrès in Quebec City. Visit the Expo to discover a large variety of natural, organic, local, therapeutic, and ecological products and services to improve your home, your health, and your well-being. The 28th edition promises tastings, conferences, and culinary demonstrations that provide solutions to many of our present-day challenges. It’s a gathering where health, the pleasure of eating well, and the environment are intertwined. See you soon!

MONTRÉAL

21-22-23 MARS

Palais des congrès

Plus de 300 exposants

QUÉBEC

26-27 AVRIL

Centre des congrès

Une centaine de conférences et démos culinaires

Des invités de marque

Des dégustations à profusion !

Tous les détails sur notre site :

expomangersante.com

Présenté par :

VACCINS CONTRE LE VRS POUR LES PERSONNES ÂGÉES

Le virus respiratoire syncytial, ou VRS, n’est pas toujours au cœur des préoccupations en hiver. La grippe et la COVID-19 font les gros titres. En réalité, cette infection virale, qui provoque généralement le rhume, peut être une cause majeure de maladie grave dans les groupes vulnérables.

Les personnes âgées et les nouveau-nés sont parmi les plus exposés, entraînant des cas graves de pneumonie, un nombre élevé d’hospitalisations saisonnières et environ 120 000 décès par an dans le monde.

« Le VRS est une infection courante, mais c’est la principale cause d’infections respiratoires et d’hospitalisations chez les nourrissons canadiens », a déclaré Wasem Alsabbagh, chercheur sur l’efficacité des médicaments et professeur associé à l’Université de Waterloo.

Le Canada fait partie des pays

qui proposent une gamme élargie de produits de protection contre les infections par le VRS cet automne et cet hiver. En effet, plusieurs vaccins contre le VRS destinés aux adultes seront mis sur le marché dans les mois à venir.

Les personnes âgées ont désormais accès à deux vaccins approuvés, appelés Arexvy et Abrysvo. Le Comité consultatif national de l’immunisation recommande la vaccination contre le VRS à tous les adultes âgés de 75 ans et plus, ainsi qu’à ceux âgés de 60 ans et plus qui résident dans des résidences pour personnes âgées ou dans d’autres établissements de soins de longue durée.

Si vous n’êtes pas sûr de ce qui vous est proposé ou de ce que vous devrez payer, les experts vous suggèrent de consulter votre médecin de famille, un pharmacien ou un autre prestataire de soins de santé primaires pour connaître les options disponibles dans votre région.

« Ces nouveaux produits vont

être révolutionnaires dans la prévention d’un virus respiratoire assez lourd et, je pense, sousestimé, en particulier pour les enfants en bas âge et les adultes plus âgés », a déclaré Tiffany Fitzpatrick, une scientifique de Santé publique Ontario.

RSV VACCINES FOR SENIORS

Respiratory syncytial virus, or RSV, isn't always top of mind come wintertime. Flu and COVID-19 get all the headlines. However, the reality is, this viral infection, which usually causes the common cold, can lead to severe illness in vulnerable groups.

Older adults and newborn babies are indeed among those most at risk of serious cases of pneumonia, seasonal hospitalizations, and an estimated 120,000 annual global deaths.

“RSV is a common infection, but it is the leading cause of respiratory infections and hospitalizations among Canadian infants,” said Wasem Alsabbagh, a drug effectiveness researcher and an associate professor at the University of Waterloo.

Canada is among the countries offering a broader slate of protective products to ward off RSV infections this fall and winter. Indeed, multiple RSV vaccines for adults are rolling out in the months ahead.

Older adults now have access to two approved vaccines, called Arexvy and Abrysvo. Guidance from the National Advisory Committee on Immunization recommends RSV vaccination for any adults aged 75 and up, and those aged 60 and up who are residents of nursing homes and other long-term care facilities.

If you're unsure what's available to you, or what you'd have to pay, experts suggest talking to your family physician, a pharmacist, or another primary-care provider to see which options exist in your area.

“These new products are going to be revolutionary for preventing what's quite a burdensome and, I think, underappreciated, respiratory virus, especially for little kids and older adults,” said Tiffany Fitzpatrick, a scientist with Public Health Ontario.

UN NOUVEL OUTIL POUR SURVEILLER LE VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION

L’Institut de la statistique du Québec a lancé l’automne dernier une nouvelle base de données statistiques sur le vieillissement de la population. Les premiers indicateurs révèlent de nombreuses données relatives aux conditions de vie, à la retraite, au mode de vie, à la santé et aux loisirs des aînés.

On espère que ces statistiques permettront de mieux cerner la situation des aînés québécois et d’offrir une vue d’ensemble complète et détaillée des conditions de vie des aînés au Québec. Lisez la suite pour découvrir quelques éléments importants de la base de données.

• Travail : Le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus dans la population active a considérablement augmenté au cours des vingt dernières années, passant de 29 000 en 2000 à 233 000 en 2023. Leur part dans l’emploi total a quintuplé, passant de 0,8 % en 2000 à 4,9 % en 2023.

• Ménages : En 2021, environ 91 %

des personnes âgées de 65 ans et plus vivaient dans un ménage privé, et 9 % dans un logement collectif, tel qu’une résidence privée pour personnes âgées. Ce pourcentage était de 62 % chez les personnes âgées de 85 ans et plus, car une plus grande proportion d’entre elles vivent dans des logements collectifs.

• Vie sociale : En 2020-2021, la proportion de personnes très satisfaites de leur vie sociale est plus élevée chez les 65 ans et plus (44 %) que chez les plus jeunes (entre 27 % et 35 % selon la tranche d’âge pour les 15-64 ans).

NEW TOOL MONITORS AGING POPULATION

Last fall, the Institut de la statistique du Québec launched a new statistical database focused on the aging population. Early indicators reveal plenty of data related to living conditions, retirement, lifestyle, health, and leisure activities of seniors.

The hope is that these stats will provide a clearer picture of where Quebec’s seniors stand, making it possible to provide a well-rounded, detailed overview of the living conditions of seniors in Quebec. Keep reading to see some of the highlights from the database.

• Work: The number of people aged 65 and over in the actively employed population has increased considerably over the past twenty years, from 29,000 in 2000 to 233,000 in 2023. Their share in total employment has increased fivefold, reaching 4.9 per cent in 2023 from 0.8 per cent in 2000.

• Households: In 2021, about 91 per cent of people aged 65 and over were living in a private household, and 9 per cent in a collective dwelling such as a private seniors’ residence. This percentage was 62 per cent among those aged 85 and over, as a larger proportion of them live in collective dwellings.

• Social life: In 2020-2021, the

proportion of people who were very satisfied with their social life was higher among those aged 65 and over (44 per cent) than among younger age groups (between 27 per cent and 35 per cent depending on the age group between 15 and 64 years of age).

4e JOURNÉE NATIONALE DES AÎNÉS

Le 1er octobre 2024, plus de 1 000 personnes âgées, leurs proches et les défenseurs des droits des aînés se sont réunis à l’occasion de la quatrième édition de la Journée nationale des aînés. Ils ont tous participé à une marche annuelle pour le bien-être des personnes âgées, selon un rapport de CityNews

La marche « Agissons ensemble pour le bien-être des aînés », organisée par Mouvement HABITATS, coïncidait avec la Journée nationale des aînés. Les participants ont marché du parc Jeanne-Mance au parc Lafontaine.

« C’est une façon de montrer aux gens que nous sommes là, toujours en vie et actifs », a déclaré Louise Rosenberg, qui a participé quatre fois à l’événement. « Nous sommes prêts à faire toutes sortes de choses! Le fait de descendre dans la rue avec des personnes âgées comme moi me rend très fière. »

Les données de l’Organisation mondiale de la Santé montrent qu’une personne âgée sur cinq souffre de solitude, ce qui peut accroître les risques de déclin physique et cognitif.

« Lors de la première édition, nous étions 100 personnes et aujourd’hui, nous en attendons 1 000 ici à Montréal et 1 000 à Québec », a déclaré François Grisé,

fondateur et directeur général d’Un et un font mille et de Mouvement HABITATS.

« Je prends ma marchette et je vais dans le métro », a déclaré Lois Pereston, une participante. « On ne peut pas rester chez soi, il faut bouger! »

4th ANNUAL NATIONAL SENIORS DAY

October 1, 2024, saw over 1,000 seniors, their loved ones, and seniors’ rights’ advocates join the fourth annual National Seniors Day. They all took part in an annual walk for the well-being of the elderly, according to a CityNews report.

The “Let’s Act Together for the Wellbeing of Seniors” march, which was organized by Mouvement HABITATS, coincided with National Seniors Day. Participants walked from Jeanne-Mance Park to Lafontaine Park.

“It’s a way of showing people we’re here, still alive and walking,” said four-time participant Louise Rosenberg. “We’re ready to do all kinds of stuff! The feeling of taking the street with older people like me, it makes me feel so proud.”

Data from the World Health Organization show that one-in-five seniors experiences loneliness, which can increase the risks of physical and cognitive decline.

“First edition we were 100 people and today we’re expecting 1,000 here in Montreal and 1,000 in Quebec City,” said François Grisé, the founder and managing director of Un et un font mille and Mouvement HABITATS

“I take my walker and go on the metro,” said participant Lois Pereston. “You can’t stay home, you have to move!” M

Pour plus d'informations, visitez www.viagra.ca/fr

une société de Viatris. VIATRIS et VIATRIS & Design sont des marques déposées de Mylan Inc., utilisées avec permission par BGP Pharma ULC, une société de Viatris. ©2024 Viatris Inc. Tous droits réservés. CA-VIAG-2024-00040F – AU2024

Gretzky took his shot.

Gretzky got AREXVY to help protect against RSV.

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AREXVY is a vaccine that helps protect adults 60 years and older from lower lung disease caused by respiratory syncytial virus (RSV). 100% protection not guaranteed. Adverse events may occur. Learn more at AREXVY.ca

Mission Bon Accueil aide les aînés

Mission Bon Accueil offre une variété de services aux Montréalais dans le besoin de tous les domaines, mais saviez-vous que 17 % des personnes qui se procurent de l’épicerie gratuite au Marché Bon Accueil sont des aînés qui gagnent un revenu fixe? Ça représente plus de 510 personnes chaque semaine et environ 26 520 visites chaque année.

Au début de la pandémie de COVID-19, l’équipe de sécurité alimentaire de la Mission a constaté une diminution du nombre de rendez-vous hebdomadaires chez les aînés. Pour contrer les risques d’exposition au virus en sortant de chez eux et en prenant les transports en commun, il fallait trouver une solution de substitution. En moins de deux semaines, Mission Bon Accueil et ses dévoués bénévoles ont échafaudé un service complet de livraison à domicile, et nos aînés vulnérables ont recommencé à bénéficier de ce service alimentaire essentiel.

Plus de trois ans plus tard, Mission Bon Accueil continue à livrer deux fois par semaine à des personnes âgées et handicapées, un peu comme le font d’autres épiceries en ville.

La pandémie de COVID-19 et l’inflation ont multiplié les difficultés pour les aînés vulnérables atteints de graves problèmes de santé, mais Mission Bon Accueil reste déterminée à leur offrir des solutions et des services adaptés à leurs besoins, grâce à l’aide et à la générosité de Montréalais comme vous!

Welcome Hall Mission Helps Seniors

Welcome Hall Mission (WHM) provides an array of services to Montrealers in need from all walks of life. But did you know that over 17% of the people who access Marché Bon Accueil for free groceries are seniors living on a fixed income? This represents over 510 people each week and approximately 26,520 visits each year.

At the start of the COVID-19 pandemic the Mission’s food security team noted a decline in the number of seniors scheduling their weekly grocery appointments. It became obvious that due to the health risks of venturing out of their homes, using public transport and potentially exposing themselves to the virus, an alternative was needed. Within less than two weeks, WHM and its cohort of dedicated volunteers had a complete delivery service implemented and once again, our vulnerable senior beneficiaries were receiving their much relied-upon grocery orders.

Over three years later, WHM is still operating a delivery service three times per week for seniors and people with disabilities—much like similar operations you’d find at independent and chain grocery stores across the city.

The reality of the COVID-19 pandemic and inflation has created a number of difficulties for vulnerable seniors struggling with serious health concerns; however, WHM remains committed to offering solutions and adapting their services as necessary, thanks to the help and generosity of Montrealers like you!

Lorenda, Bénévole, Mission Bon Accueil

Votre plus grand ennemi, c’est l’isolement The Enemy is Isolation

MISSION Hall

Bon Accueil MISSION

L’accès à une bonne alimentation et à un logement sécuritaire sont des éléments fondamentaux de la santé globale. Parmi ceux-ci figurent également le sentiment de communauté. En effet, lorsque nous sommes entourés de personnes qui se soucient de nous et que nous tissons des liens sociaux, nous sommes plus susceptibles de nous épanouir. Les récentes années COVID nous ont confirmé que nous avions besoin de ces contacts humains. En effet, nous avons dû nous isoler pour éviter de contracter le virus et nous avons rapidement constaté que nous avions besoin davantage que des appels sur Zoom et des textos pour nous sentir vraiment humains.

Ce besoin de se brancher à une communauté bienveillante est aussi de plus en plus important à mesure que nous vieillissons. Certaines personnes ont la chance d’avoir des membres de leur famille à proximité. D’autres se retrouvent seuls et éloignés de leurs amis proches et des membres de leur famille. Cela rend essentiel le fait de bâtir des amitiés et de participer à des activités sociales. Il peut s’agir d’adhérer à des clubs ou de faire du bénévolat ou bien d’autres choses qui nous amènent à passer du temps avec d’autres personnes.

Il est particulièrement important pour les personnes qui vivent seules d’éviter l’isolement. De nombreux experts ont identifié ce phénomène comme l’un des principaux facteurs contribuant à la dégradation de l’état de la santé mentale des personnes âgées. Une étude menée par l’Agence de la santé publique du Canada à partir de données recueillies pendant la pandémie a évalué la solitude vécue par les aînés et est arrivée aux mêmes conclusions.

Le fait d’être actif au sein d’une communauté est bénéfique pour notre santé mentale et physique. Plus important encore, nous sommes ainsi également en mesure de contribuer au bien-être des autres. M

Most people understand that the foundational elements of health include access to food and shelter. Another critical element is community. When we’re surrounded by people who care about us and are socially connected to us, we’re able to thrive. The COVID years taught us that we needed human contact. We might have had to hunker down to avoid contracting the virus, but we needed much more than Zoom calls and texts in order to feel truly human.

The need for connectivity to a community of care is increasingly important as we age. Some are fortunate enough to have close family members nearby. Others will find themselves living alone and at a distance from close friends and family members. This is why it’s vital that we build friendships and participate in social activities. This can include things like joining clubs or volunteering.

It’s particularly important for those who live alone to avoid isolation. A variety of experts have identified social isolation as a major contributor to suboptimal mental health outcomes. A study conducted by the Public Health Agency of Canada using data collected during the pandemic evaluated loneliness experienced by seniors and arrived at the same conclusions.

Both our mental and physical health benefit from being active in a community. Importantly, we’ll also be in a position to contribute to the well-being of others. M

Depuis 2016, Sam Watts est le PDG de Mission Bon Accueil, l’un des plus grands organismes communautaires du Québec, fondé en 1892. Sam est membre du Conseil national du logement du Canada et siège à plusieurs conseils d’administration d’organismes sans but lucratif, dont l’Alliance canadienne pour mettre fin à l’itinérance et L’Arche Canada.

Since 2016, Sam Watts has served as the CEO of Welcome Hall Mission, which was founded in 1892 and has become one of Quebec’s largest community organizations. Sam is a ministerial appointee to the National Housing Council of Canada and serves on a number of non-profit boards including The Canadian Alliance to End Homelessness and L’Arche Canada.

La santé mentale des jeunes est en crise.

Soutenons ensemble ceux qui font une différence.

Youth mental health is in crisis.

Together, let’s support those who make a difference.

KAMALA HARRIS

DE WESTMOUNT À WASHINGTON FROM WESTMOUNT TO WASHINGTON

Par | By Tod Hoffman
PHOTO: THE WHITE HOUSE

En 1969, le premier ministre Pierre Elliot Trudeau se rend à Washington pour rencontrer le président Richard Nixon. M. Trudeau a défini les relations entre le Canada et les États-Unis de la manière suivante : « C’est comme dormir avec un éléphant. Même si l’animal est amical et de bonne humeur, on est affecté par chacun de ses mouvements et de ses grognements. »

L’élection américaine récente a provoqué un véritable frémissement au nord du 49e parallèle. De nombreux Canadiens ont tremblé à l’idée de voir Donald Trump chevaucher le proverbial pachyderme pendant quatre années supplémentaires.

Une chose est sûre, de nombreux Montréalais retenaient leur souffle, espérant que Kamala Harris, une femme que nous avons adoptée comme la nôtre, devienne la première femme présidente de l’histoire des États-Unis. Et non seulement la première femme présidente, mais aussi une femme d’origine sud-asiatique et afro-américaine.

L’époque

lointaine de Westmount

Kamala Harris évoque rarement la période où elle était élève à Westmount High School. Elle n’a vécu que cinq ans à Montréal et est retournée aux États-Unis après avoir obtenu son diplôme en 1981. Elle a fréquenté l’université Howard à Washington, DC, puis a étudié le droit à l’université de Californie, pour devenir procureure et, plus tard, être élue procureure générale de Californie, sénatrice des ÉtatsUnis et, enfin, vice-présidente. Ses années montréalaises sont à peine mentionnées dans ses mémoires. Elle a régulièrement refusé les demandes d’entrevue à ce sujet. Qui peut lui en vouloir? Lors d’une campagne électorale, chaque mot est déformé, monté contre un candidat. « Kamala Harris a grandi au Canada », a déclaré JD Vance, le colistier de Trump. L’implication était que ce « côté canadien » entachait d’une manière ou d’une autre son identité américaine.

In 1969, Prime Minister Pierre Elliot Trudeau travelled to Washington to meet with President Richard Nixon. Mr. Trudeau defined relations between Canada and the U.S. this way: “[It’s] like sleeping with an elephant. No matter how friendly and even-tempered the beast… one is affected by every twitch and grunt.”

The recent U.S. election caused a bit more than a “twitch” north of the 49th parallel. Many Canadians trembled at the thought of another four years of Donald Trump riding that proverbial pachyderm.

One thing for sure, many Montrealers were holding their breath, hoping Kamala Harris, a woman we adopted as our own, would become the first woman president in America’s history. And not only the first woman president, but one of South Asian and African American heritage.

Not-so-wild Westmount days

Kamala Harris rarely discusses her time as a student at Westmount High School. She only lived in Montreal for five years, returning to the U.S. after graduation in 1981. She attended Howard University in Washington, DC, after which she went to law school at the University of California, becoming a prosecutor and, later, elected Attorney General of California, a United States Senator, and, ultimately, Vice President. Her Montreal years are barely mentioned in her memoir. She routinely turned down requests from journalists seeking interviews on the subject. Who can blame her? Every word during an election campaign gets twisted, turned against a candidate. “Kamala Harris grew up in Canada,” said JD Vance, Trump’s running mate. The implication was that this “Canadian-ness” somehow tainted her American identity.

La santé à cœur C’est peut-être ce séjour au Canada qui a fait de sa préoccupation pour les soins de santé universels un élément naturel de son ADN. C’est peut-être sa mère, Shyamala Gopalan Harris, chercheuse médicale spécialisée dans le cancer du sein, qui a passé 16 ans à l’Université McGill, basée à l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif. C’est au cours de son séjour à l’Institut Lady Davis que la Dre Gopalan Harris a mis au point une méthode d’évaluation des tissus mammaires cancéreux qui est devenue une procédure standard à l’Hôpital général juif et dans d’autres hôpitaux. g

Healthcare in her heart

Perhaps it was that stint in Canada that made her concern for universal healthcare a natural part of her DNA. Maybe it was her mother, Shyamala Gopalan Harris, who was a medical researcher specializing in breast cancer and spent 16 years at McGill University, based at the Lady Davis Institute (LDI) at the Jewish General Hospital (JGH). It was during Dr. Gopalan Harris’s time at the LDI that she developed a method for assessing cancerous breast tissue that became standard procedure at the JGH and other hospitals. gg

Kamala Harris dans l’album des finissants de Westmount High School. Kamala Harris’s graduate photo in the Westmount High School yearbook.
PHOTO: ENGLISH MONTREAL SCHOOL BOARD

g Lors d’une entrevue qu’elle avait menée avec la Dre Gopalan Harris alors qu’elle couvrait la campagne de Kamala Harris pour sa réélection au poste de procureure générale de Californie en 2007, Nina Martin a écrit dans Mother Jones : « Si je voulais savoir ce qui motivait Kamala Harris, je pouvais le voir dans cette femme formidable — la même intelligence perçante, le même rire facile, le même regard féroce. »

Menant ses recherches tout en élevant ses deux filles en tant que mère célibataire, elle les emmenait avec elle au laboratoire le week-end plutôt que de payer des services de garde quand elles étaient jeunes. « Et quand elles arrivaient, je les obligeais à faire quelque chose », dit-elle fièrement, comme l’aider dans ses expériences ou étiqueter des tubes à essai. Kamala Harris a beaucoup insisté sur le fait que l’éthique de travail, le bon sens, le pragmatisme et le dévouement envers l’innovation de sa mère ont guidé son propre parcours professionnel.

En tant que candidate à la présidence, Mme Harris s’est engagée à rétablir le droit des femmes à choisir, à la suite de la décision de la Cour suprême d’abroger la loi qui avait légalisé l’avortement (connue sous le nom de Roe c. Wade). Elle s’est engagée à faire des soins de santé abordables un droit, et non un privilège, en élargissant et en renforçant la loi sur les soins abordables (Affordable Care Act).

Mme Harris a promis de réduire le coût des médicaments sur ordonnance qui sauvent des vies pour les bénéficiaires de Medicare et d’accélérer les négociations avec les sociétés pharmaceutiques afin de couvrir davantage de médicaments et de réduire les prix pour les consommateurs. Sa campagne a dévoilé un plan qui proposait, pour la première fois, d’étendre la couverture de Medicare aux services de soins à domicile pour les personnes âgées. Elle a également proposé d’étendre la couverture de Medicare aux examens ophtalmologiques, aux nouvelles lunettes et lentilles ainsi qu’aux examens auditifs et aux prothèses auditives pour les personnes âgées.

Protectrice et pourvoyeuse

gg Recounting an interview she had conducted with Dr. Gopalan Harris while covering Kamala Harris’ campaign for reelection as California’s Attorney General in 2007, Nina Martin wrote in Mother Jones, “If I wanted to know what made Kamala Harris tick, I could see it in this formidable woman — the same piercing intelligence, the same easy laughter, the same withering side-eye.”

Conducting her research while raising two daughters as a single mother, she would drag her children with her to the lab on weekends rather than paying for babysitters when they were young. “And when they got there, I would make them do something,” she said proudly, such as helping her with experiments or labeling test tubes. Kamala Harris has been very vocal about how her mother’s work ethic, common sense, pragmatism, and dedication to blazing trails has guided her own groundbreaking career path.

As candidate for president, Harris vowed to restore a woman’s right to choose, following the Supreme Court’s decision to rescind the law that had legalized abortion (known as Roe v Wade). She pledged to make affordable healthcare a right, not a privilege by expanding and strengthening the Affordable Care Act.

Harris committed to reducing the cost of lifesaving prescription drugs for Medicare beneficiaries and promised to accelerate negotiations with pharmaceutical companies to cover more drugs and lower prices for consumers. Her campaign unveiled a plan that proposed, for the first time, to extend Medicare coverage for home care services to seniors. She also proposed extending Medicare to cover eye exams, new glasses and lenses as well as auditory exams and hearing aids for seniors.

Parmi les amis les plus proches de Kamala Harris pendant son temps à Montréal, il y avait Wanda Kagan. Mme Kagan travaille actuellement comme agente administrative à la direction des affaires académiques du CIUSSS de l’Ouest et du Centre de Montréal. « Kamala a toujours été très attentionnée », a-t-elle déclaré à Catherine Hong de Oprah Daily à propos de leurs débuts à l’école secondaire de Westmount. « Ma famille n’avait pas beaucoup d’argent et elle a remarqué que souvent je n’apportais pas mon lunch à l’école. Sans en faire toute une histoire, elle partageait son propre repas avec moi presque tous les jours. » g Kamala Harris & Wanda Kagan

Protector and provider

Among Kamala Harris’s closest friends during her time in Montreal was Wanda Kagan. Ms. Kagan currently works as an administrative agent in the Academic Affairs Directorate of the CIUSSS West-Central Montreal. “Kamala was always so thoughtful,” she told Catherine Hong from Oprah Daily about their early days at Westmount High. “My family didn’t have much money, and she noticed that I often didn’t bring lunch to school. Without making a big deal out of it, she’d share her own packed lunch with me almost every day.” gg

PHOTO: WANDA KAGAN

g Dès l’école secondaire, la jeune Kamala a pris position pour ceux qui étaient moins chanceux. « À l’époque, si vous n’aviez pas de cavalier, vous n’alliez pas au bal de fin d’année. Mais Kamala était déterminée à rompre cette tradition pour que les filles qui n’avaient pas de cavalier puissent elles aussi y aller », raconte Mme Kagan. « Nous y sommes allées en groupe, et ce fut l’une des meilleures soirées du secondaire. »

Les choses ont pris une tournure sombre lorsque Mme Kagan a révélé à son amie qu’elle était victime d’abus sexuels de la part de son beau-père. Sur l’insistance de Kamala, elle a emménagé chez les Harris jusqu’à ce que sa situation change. Lors de sa candidature à la vice-présidence en 2020, Kamala Harris a révélé que cet incident avait inspiré son choix de carrière.

« Une grande partie de la raison pour laquelle je voulais être procureure était de protéger les gens comme elle », a-t-elle déclaré.

« Je n’avais aucune idée de l’impact que j’avais eu sur sa vie », a déclaré

Mme Kagan au JGH News. Le New York Times a suggéré que Mme Harris avait été influencée par le fait d’avoir grandi dans « un pays humaniste doté d’un système de santé universel et où les conflits raciaux sont moins nombreux qu’aux États-Unis. »

Quatre ans de plus!

Lorsqu’il est devenu évident que Donald Trump et son parti républicain avaient remporté l’élection, Mme Kagan a déclaré à La Presse, lors d’une entrevue téléphonique, qu’elle était « en état de choc » et « très émotive ».

« Pour moi, c’était tout simplement un jour triste pour les femmes, et en particulier pour les femmes noires », a-t-elle déclaré au journal. Au moins, dans son enfance, elle a pu s’inspirer de modèles forts. « Je me souviens d’avoir été émerveillée par la mère de Kamala », a déclaré Mme Kagan. « Je ne savais pas qu’elle était une scientifique de renommée mondiale, une chercheuse médicale d’élite. Je me souviens simplement avoir été inspirée par cette femme brillante et forte. Sa fille l’était aussi. Elles respiraient toutes deux la confiance, la puissance et la force, ce qui a déteint sur moi. »

Aujourd’hui, alors que la poussière d’une élection âprement disputée retombe, Kamala Harris a 60 ans. Sa carrière politique n’est pas nécessairement terminée. Que ce soit en tant qu’avocate, candidate ou dans une autre fonction, elle aura sans aucun doute de nouvelles occasions de contribuer aux questions de politique publique.

Quant à sa vieille amie, elle n’est pas convaincue que la future ex-vice-présidente a dit son dernier mot. « Un monde de possibilités s’offre à elle », a déclaré Mme Kagan dans La Presse. « Je lui prédis un brillant avenir, quel que soit le chemin qu’elle décide de prendre. Mais je crois qu’elle se battra toujours pour les gens. C’est ce qu’elle a toujours fait. Elle s’est toujours battue pour les gens, alors je ne pense pas que cette passion et cette compassion disparaîtront. » M

gg Even in high school, young Kamala took a stand for those who were less fortunate. “At the time, if you didn’t have a date, you didn’t go to prom. But Kamala was determined to break that tradition so girls without dates could go, too,” says Ms. Kagan. “We went as a group, and it turned out to be one of the best nights of high school.”

Things took a dark turn when Ms. Kagan revealed to her friend that she was being sexually abused by her stepfather. At Kamala’s insistence, she moved into the Harris home until her living situation changed. While running for vice president in 2020, Harris revealed that this incident inspired her career path. “A big part of the reason I wanted to be a prosecutor was to protect people like her,” she said.

“I had no idea I had an impact on her life,” Ms. Kagan told the JGH News. The New York Times suggested Harris was influenced by coming of age in “a humanistic country with universal healthcare and less racial strife than the United States.”

Four more years!

When it was clear Donald Trump and his Republican party had won the election, Ms. Kagan told La Presse, in a phone interview, that she was “in shock” and “very emotional.”

“For me, it was simply a sad day for women, and especially for black women,” she told the newspaper. At least she had strong role models to look up to growing up. “I remember being in awe of Kamala’s mother,” said Ms. Kagan. “I didn’t know she was a world-renowned scientist, an elite medical researcher. I simply remember being inspired by this brilliant, strong woman. So was her daughter. They both exuded confidence, power and strength, which rubbed off on me.”

Today, as the dust of a hard-fought election settles, Kamala Harris is 60 years young. Her political career is not necessarily over. Whether as an advocate or candidate or in some other capacity, she will undoubtedly have more opportunities to contribute to issues of public policy.

As for her old friend, she’s not convinced the soon-to-be former VP has had her last word. “A world of possibilities lies ahead of her,” said Ms. Kagan in La Presse. “I predict a bright future for her, whatever path she decides to take. But I believe she will always fight for people. That’s what she’s always done. She’s always fought for people, so I don’t think that passion and compassion will disappear.” M

Tod Hoffman est un professionnel de la communication chevronné et un écrivain acclamé. Tod est titulaire d’un baccalauréat et d'une maîtrise en sciences politiques de l’Université McGill.

Tod Hoffman is a seasoned communications professional and a critically-acclaimed writer. Tod holds Bachelor and Master of Arts degrees in political science from McGill University.

L’agrandissement de notre clinique de Westmount, un investissement d’envergure au service de la communauté

Au cœur de nos actions: le dépistage précoce

Chez Radimed, nous comprenons l’importance des dépistages dans la préservation de la santé de notre communauté. Face à une demande croissante pour ces examens, nous avons pris des mesures concrètes afin de répondre à vos besoins. L’agrandissement de notre clinique de Westmount et l’acquisition d’appareils de haute technologie, comme l’IRM et la tomosynthèse, permettent d’offrir un accès élargi à ces examens essentiels.

La prévention : un pilier de la santé

La prévention est au cœur de la santé moderne. Un diagnostic précoce peut, dans bien des cas, sauver des vies et contribuer à une meilleure qualité de vie. Chez Radimed, nous sommes fiers de participer activement à cette mission en rendant les dépistages essentiels plus accessibles à la communauté.

Pourquoi le dépistage est essentiel

Certaines maladies graves peuvent être détectées tôt, avant même l’apparition de symptômes, grâce à des examens de dépistage adaptés:

• Cancer du sein : La mammographie, notamment avec la tomosynthèse, peut détecter des anomalies dès leurs premiers stades, y compris chez les femmes aux seins denses, et offrir des options de traitement moins invasives.

• Cancer colorectal : La coloscopie permet d’identifier des polypes ou lésions précancéreuses avant qu’ils n’évoluent.

• Ostéoporose : La densitométrie osseuse peut détecter une perte de densité osseuse et prévenir les fractures associées.

• Maladies cardiaques : Des tests d’imagerie tels que le scanner ou l’IRM cardiaque permettent de révéler des anomalies structurelles ou des blocages avant qu’ils ne deviennent critiques.

• IRM pour dépistages avancés : Cet outil peut s’avérer précieux pour identifier des pathologies complexes, telles que les tumeurs cérébrales, l’endométriose ou certaines formes de cancer de la prostate.

Faites le choix de la prévention

Nous vous encourageons à discuter avec votre médecin des examens de dépistage adaptés à votre âge, vos antécédents familiaux et votre état de santé. Ensemble, prévenons aujourd’hui pour protéger votre santé demain.

The expansion of our Westmount

clinic, a

major investment to better serve the community

At the heart of our actions: early detection

At Radimed, we understand the importance of screening to preserve the health of our community. In response to growing demand for these examinations, we’ve taken concrete steps to meet your needs. The expansion of our Westmount clinic and the acquisition of advanced technology, such as MRI and tomosynthesis equipment, allow us to provide greater access to these essential exams.

Prevention: a pillar of health

Prevention is at the heart of modern healthcare. Early diagnosis can, in many cases, potentially save lives and contribute to better quality of life.

At Radimed, we are proud to actively support this mission by making essential screenings more accessible to the community.

Why screening is essential

Serious illnesses can often be detected early, even before symptoms appear, thanks to appropriate screening exams:

• Breast cancer: Mammography, particularly with tomosynthesis, can detect abnormalities at an early stage, even in women with dense breast tissue, and offer less invasive treatment options.

• Colorectal cancer: Colonoscopy can identify polyps or precancerous lesions before they develop further.

• Osteoporosis: Bone density scans can detect bone loss and help prevent fractures associated with the condition.

• Heart disease: Imaging tests such as cardiac CT or MRI can reveal structural abnormalities or blockages before they become severe.

• MRI for advanced screening: This tool can be invaluable for identifying complex conditions, such as brain tumors, endometriosis, or certain forms of prostate cancer.

Choose prevention

Speak with your doctor about the screening tests that may be recommended based on your age, family history, and health status. Together, let’s focus on prevention today to protect your health tomorrow.

Radiologie Imagerie médicale

Westmount Square

1 Westmount Square, Suite C210 Westmount, QC H3Z 2P9

Tél.: (514) 939-9764

Fax: (514) 939-9363

Votre partenaire en radiologie et imagerie médicale

Your partner in radiology and medical imaging

Centre de dépistage du cancer

NOS SERVICES :

• IRM • Tomodensitométrie (CT-Scan) • Colonoscopie virtuelle • Échographie

• Arthrographie • Infiltration (avec ou sans frais) • Échocardiographie

• CT-Coronarographie • Calcul score calcique • Mammographie • Ostéodensitométrie

• Radiographie • Échographie obstétricale • Examens gastro-intestinaux

Services généralement couverts par la RAMQ ou remboursés par les assurances privées. Nous acceptons aussi les demandes de la CNESST, IVAC et la SAAQ.

OUR SERVICES:

• MRI • Tomodensitometry (CT-Scan) • Virtual Colonoscopy • Ultrasound

• Arthrography • Infiltration (with or without fees) • Echocardiography

• CT-Coronary Angiography Scan • Calcium Score Calculation • Mammography

• Bone Density • X-Ray • Obstetrical Ultrasound • Gastrointestinal Examination

These services are generally covered by RAMQ or reimbursed by private insurance. We also accept requests from the CNESST, IVAC and SAAQ.

Consulter notre site web pour savoir les services offerts dans chaque clinique

Visit our website to find out which services are available at each clinic

Vous songez à voyager cet hiver? Planning to Travel This Winter?

Avec l’aimable assistance éditoriale de Vaccins411.ca With editorial assistance from Vaccines411.ca

PROTÉGEZ-VOUS

EN

ÉTANT À JOUR DANS VOS VACCINS

Si vous prévoyez faire un saut dans le Sud pour échapper aux rigueurs de l’hiver canadien, gardez à l’esprit que vous risquez davantage de contracter certaines maladies infectieuses dans de nombreuses destinations vacances/tropicales qu’au Canada.

Virus transmis par les moustiques

Le chikungunya (CHIKV), l’encéphalite japonaise et la fièvre jaune sont trois maladies transmises par des moustiques que vous pourriez contracter dans de nombreuses destinations tropicales. Il existe maintenant des vaccins contre ces trois maladies, Santé Canada ayant récemment homologué un vaccin à dose unique pour la prévention du CHIKV chez les personnes de 18 ans ou plus.

Le CHIKV entraîne souvent des douleurs articulaires et musculaires, et les douleurs articulaires sévères peuvent devenir chroniques chez plus de 40 % des personnes infectées1. Chez les Canadiens qui ont voyagé entre 2006 et 2015, la plupart des infections par le virus du CHIKV ont été contractées dans les régions suivantes (en ordre de fréquence) : Caraïbes, surtout Haïti, Asie centrale, Asie du Sud, Inde et Jamaïque2

Dans l’une des premières études, une dose unique du vaccin contre le CHIKV avait permis la formation d’anticorps, à 28 jours, chez 98,9 % des personnes vaccinées, et cette réponse immunitaire s’est maintenue pendant 6 mois chez 96 % des adultes, tant les jeunes que les plus âgés3 g

STAY SAFE WITH UP-TO-DATE VACCINATIONS

If you plan to travel south to escape the chilly Canadian winter, bear in mind that many tropical/holiday destinations have a higher risk of some infectious diseases that are less common at home.

Mosquito-borne viruses

Mosquito-borne viruses Chikungunya (CHIKV), Japanese Encephalitis, and Yellow Fever are a concern in many tropical destinations. We now have vaccine protection for all three, since Health Canada recently approved a single-dose vaccine for the prevention of CHIKV in individuals 18 years of age and older.

CHIKV commonly causes joint and muscle pain, with severe joint pain that can become chronic in over 40 per cent of those infected.1 Of Canadians who travelled between 2006 and 2015, most CHIKV infections occurred in those who visited destinations in the Caribbean, particularly Haiti, followed by South Central Asia, India, and Jamaica.2

In an early study, a single dose of the CHIKV vaccine provided a 98.9 per cent level of antibody production at 28 days, and this immune response lasted for six months in 96 per cent of both younger and older adults.3 gg

AVANT DE PARTIR

RÉSERVER UN VOL

RÉSERVER L’HÉBERGEMENT

PRÉVOIR UNE CONSULTATION DE SANTÉ-VOYAGE POUR

S’INFORMER AU SUJET D’IXCHIQ MC

Le chikungunya est une maladie transmise par les moustiques qui se caractérise par des douleurs articulaires intenses pouvant durer des mois, voire des années

IXCHIQMC est un vaccin destiné à être injecté par voie intramusculaire chez les personnes âgées de 18 ans et plus afin d’aider à les protéger contre le virus du chikungunya.

Comme pour tous les vaccins, une protection à 100 % n’est pas garantie. IXCHIQMC ne traite pas une infection une fois qu’elle est présente, ni ses complications. IXCHIQMC ne protège pas contre les autres maladies transmises par les moustiques.

Des réactions allergiques pourraient survenir. Chez les adultes, les effets secondaires les plus fréquents comprennent les maux de tête, la fatigue, les douleurs musculaires et les réactions au point d’injection (sensibilité).

Demandez à votre professionnel de la santé si IXCHIQMC vous convient.

g Choléra et diarrhée du voyageur

La diarrhée du voyageur est le plus souvent causée par la bactérie E. coli entérotoxinogène (ECET) dans de nombreuses régions du monde. Le choléra peut causer une diarrhée et une déshydratation sévères. Les deux maladies, généralement associées à des conditions sanitaires déficientes, se propagent par l’eau ou des aliments contaminés.

Les voyageurs peuvent réduire leur risque de contracter ces maladies en adoptant de bonnes habitudes d’hygiène et en faisant attention aux aliments et boissons qu’ils ingèrent (p. ex. en évitant de consommer de l’eau ou des aliments possiblement contaminés, comme des crustacés ou des poissons insuffisamment cuits)4. Préparez-vous avant le départ. Renseignez-vous auprès de votre médecin au sujet d’un vaccin buvable pour vous protéger contre la diarrhée à ECET et le choléra5

Hépatites A et B

Une dose unique contribue à vous protéger contre les virus des hépatites A et B, lesquelles peuvent entraîner une grave atteinte du foie. Comme le choléra et la diarrhée du voyageur, l’hépatite A se propage par l’eau — tant celle que vous buvez que celle dans laquelle vous vous baignez — ou les aliments contaminés. L’hépatite B, quant à elle, se propage par le contact avec des liquides corporels, par exemple lors d’une séance de soins des ongles, d’un tatouage, d’une séance d’acupuncture ou d’une injection au moyen d’outils non stérilisés, ou encore, par un contact sexuel avec une personne infectée6

Préparez-vous

Les voyages représentent une bonne occasion de vous assurer que vous êtes à jour dans tous les vaccins de routine en plus de recevoir ceux dont vous avez besoin selon votre destination. Êtes-vous protégé contre le tétanos? L’infection peut survenir lorsqu’une plaie ouverte ou une lésion cutanée entrent en contact avec le sol, des fèces ou la salive contaminés, et peut être mortelle7. Le Tdap est recommandé chez les adultes n'ayant jamais reçu ce vaccin à l’âge adulte8

gg

Cholera and travellers’ diarrhea

Enterotoxigenic E. coli (ETEC) is one of the most common causes of diarrhea for travellers to many parts of the world. Cholera can cause severe diarrhea and dehydration. Both are generally associated with poor sanitation, and spread in contaminated water or food.

Travellers can reduce their risks of these illnesses with good hygiene practices, and careful food and drink choices (e.g., avoid consuming water or food that might be contaminated, such as undercooked shellfish and fish).4 Be prepared before you leave. Ask your doctor about a drinkable vaccine to get protection against diarrhea caused by ETEC and cholera.5

Hepatitis A and B

Just one shot helps protect against hepatitis A and B viruses, which can cause serious liver disease. Like cholera and travellers’ diarrhea, hepatitis A is spread by contaminated food or water, whether you’re drinking it or swimming in it. Hepatitis B is spread by contact with body fluids. This might occur when getting a manicure, tattoo, acupuncture or injection with unsterilized tools, or through sexual contact with someone who has the infection.6

Soyez prévoyant. Consultez votre professionnel de la santé, pharmacien ou spécialiste en santé voyage, et obtenez tous les vaccins dont vous avez besoin de quatre à six semaines avant le départ. Certaines destinations peuvent exiger une preuve de vaccination9 M

Présenté par Vaccins411.ca — Pour savoir où aller pour vos vaccins!

Cette information ne doit pas remplacer les soins et les conseils prodigués par votre médecin. Votre médecin peut recommander des traitements différents en fonction de vos antécédents et de votre situation.

Be prepared

Travel is a good opportunity to confirm that all your routine vaccines are up to date, and you have all that you will need for your destination. Are you protected against tetanus (aka lockjaw)? Infection can occur when an open wound or injured skin comes into contact with contaminated soil, feces or saliva, and can be life-threatening.7 Tdap vaccination is recommended for adults who have not already received a dose in adulthood.8 Be prepared. Consult your healthcare provider, pharmacist, or travel-health specialist and get all the vaccinations you need four to six weeks in advance. Some destinations may require proof of vaccination.9 M

Brought to you by Vaccines411.ca – Know where to go for your vaccinations! This information should not be used as a substitute for the medical care and advice from your doctor. There might be variations in treatment that your physician may recommend based on individual facts and circumstances.

Sources: 1. https://www.canada.ca/en/public-health/services/diseases/chikungunya/health-professionals-chikungunya.html. 2. https://jammi.utpjournals.press/doi/pdf/10.3138/jammi.1.3.02. 3. https://valneva.com/press-release/valneva-announces-health-canada-approval-of-the-worlds-first-chikungunya-vaccine-ixchiq. 4. https://www.canada.ca/en/public-health/services/publications/ healthy-living/canadian-immunization-guide-part-4-active-vaccines/page-3-cholera-enterotoxigenic-escherichia-coli-travellers-diarrhea-vaccine.html. 5. https://dukoralcanada.com/traveller. 6. https://www.twinrix.ca/en-ca/about-hepatitis-a-b.html. 7. https://www.cdc.gov/tetanus/causes/index.html. 8. https://www.canada.ca/en/public-health/services/publications/healthy-living/ canadian-immunization-guide-part-4-active-vaccines/page-15-pertussis-vaccine.html. 9. https://www.canada.ca/en/public-health/services/publications/healthy-living/canadian-immunizationguide-part-3-vaccination-specific-populations/page-9-immunization-travellers.html.

IN THE SUN HAVIN’ FUN STUCK INSIDE FUN DENIED

DUKORAL® is a drinkable vaccine that may help you spend your vacation where you want –and not in the bathroom.

DUKORAL® [Oral, Inactivated Cholera and LT-producing ETEC Diarrhea Vaccine] is indicated for the prevention of and protection against cholera and diarrhea caused by heat-labile toxin producing enterotoxigenic Escherichia coli (LT-producing ETEC) in adults and children from 2 years of age.

DUKORAL® does not treat diarrhea caused by enterotoxigenic E.coli once it develops. There are multiple germs responsible for acute diarrhea in travellers. DUKORAL® will only protect against cholera and LT-producing ETEC. Not everyone who gets vaccinated will be fully protected. Therefore, precautions to avoid contaminated food or water should be taken. Allergic reactions and side effects such as abdominal pain, diarrhea, fever, nausea and vomiting may occur. Rehydration measures should be taken in case of diarrhea.

Pourquoi se faire vacciner?

Les vaccins stimulent les cellules de défense et aident à produire des anticorps. Les anticorps nous protègent contre la maladie.

La vaccination est la meilleure protection contre plusieurs maladies. Demandez à votre professionnel de la santé les meilleurs vaccins pour vous et tous les membres de votre famille.

Why get vaccinated?

Vaccines stimulate defense cells and help produce antibodies. Antibodies shield us against disease. Vaccination provides the best protection against several illnesses. Ask your healthcare professional about the best vaccines for you and all the members of your family.

Cette pièce d’information vous est présentée par les partenaires et sociétés pharmaceutiques suivants

This informational piece is brought to you by the following partners and pharmaceutical companies valneva.ca

astrazeneca.ca modernatx.com

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Ê tes- vou s à j o ur da n s vo s

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Rapport sur la santé naturelle The Natural Health Report

LA SUPPLÉMENTATION POUR VIEILLIR EN SANTÉ

Avec l’âge, le corps traverse des changements physiologiques importants qui touchent notamment les os, les articulations, le cœur et même les yeux. La densité osseuse diminue, rendant les os plus fragiles, et les articulations peuvent devenir moins souples, causant parfois douleurs et raideurs. Le système cardiovasculaire, à son tour, devient plus vulnérable, avec des parois artérielles moins souples et un cœur qui peut perdre de sa vigueur. Afin de vieillir en santé, il peut être intéressant de considérer certains suppléments, précisément adaptés aux besoins des aînés. Voici un survol des nutriments essentiels pour les personnes âgées, accompagnés de conseils pour bien les intégrer dans un mode de vie sain.

La santé osseuse

La santé osseuse devient une priorité avec l’âge, particulièrement en raison des risques accrus de fractures liés à l’ostéoporose. Le calcium est un élément indispensable pour maintenir une bonne densité osseuse. Cependant, son efficacité est optimisée par la vitamine D, essentielle à son absorption par l’intestin et lorsqu’il est associé à la vitamine K2, qui aide à diriger le calcium vers les os plutôt que vers les artères, réduisant ainsi les risques de calcifications artérielles. Avec l’ajout du magnésium, cette synergie contribue à l’absorption du calcium et participe à la solidité des os tout en soutenant la fonction musculaire. g

SUPPLEMENTS FOR HEALTHY AGING

As we age, the body undergoes significant physiological changes affecting various systems, including the bones, joints, heart, and even the eyes. Bone density decreases, making bones more fragile. Joints can become less flexible, often leading to pain and stiffness. The cardiovascular system also becomes more vulnerable, with arterial walls losing flexibility and the heart potentially weakening. To promote healthy aging, it may be beneficial to consider supplements specifically tailored to the needs of seniors. Here is an overview of essential nutrients for seniors, along with tips on how to integrate them into a healthy lifestyle.

Bone health

Bone health becomes increasingly important with age, especially due to the higher risk of fractures associated with osteoporosis. Calcium is essential for maintaining strong bones, but its effectiveness is enhanced by vitamin D, which aids in calcium absorption. Combining calcium with vitamin K2 directs calcium to the bones rather than to the arteries, reducing the risk of arterial calcification. Magnesium also plays a crucial role in this synergy, supporting calcium absorption and contributing to both bone strength and muscle function. gg

Disponible chez les détaillants suivants et dans d’autres magasins d’aliments naturels

g La santé articulaire

Les douleurs articulaires sont fréquentes chez les aînés, souvent en raison de l’usure des tissus articulaires. Dès l’âge de 25 ans, la production naturelle de collagène, une protéine clé dans la santé ostéoarticulaire, diminue d’environ 1 % par an. Cette baisse se traduit par des signes visibles de vieillissement (comme les rides et la peau plus fine) ainsi que par des douleurs articulaires et une réduction de la densité osseuse. Les suppléments de collagène ou encore la consommation régulière de bouillon d’os (comme faisaient nos grand-mères) peuvent compenser cette diminution naturelle en apportant à l’organisme les acides aminés nécessaires à la reconstruction du tissu conjonctif. Des suppléments comme le NEM (membrane de coquille d’œuf naturelle), la glucosamine et la chondroïtine sont également populaires et efficaces : le NEM aide à réduire les douleurs articulaires et soutient la régénération des tissus, tandis que la glucosamine et la chondroïtine favorisent la lubrification des cartilages et réduisent l’inflammation responsable des inconforts articulaires.

La santé cardiovasculaire

Avec le temps, les vaisseaux sanguins et le muscle cardiaque nécessitent un soutien accru. La coenzyme Q10, un antioxydant naturel, favorise la production d'énergie cellulaire, particulièrement au niveau du cœur. De plus, les acides gras oméga-3, présents dans les poissons gras ou dans des suppléments offrant un bon ratio d’EPA et de DHA, sont reconnus pour réduire les triglycérides, abaisser la pression artérielle et diminuer l’inflammation, contribuant ainsi à une meilleure santé cardiovasculaire.

La santé globale

Les multivitamines spécifiques aux personnes âgées sont conçus pour répondre aux besoins nutritionnels uniques de cette tranche d’âge. En effet, avec le temps, certaines vitamines et minéraux deviennent plus essentiels en raison de changements physiologiques. Par exemple, les besoins en vitamine B12, calcium et vitamine D augmentent souvent avec l’âge pour soutenir la santé osseuse, cognitive et immunitaire. À l’inverse, des nutriments comme le fer sont généralement absents dans les multivitamines pour femmes ménopausées, car les pertes de fer liées au cycle menstruel disparaissent. Bien qu’elles ne remplacent pas une alimentation équilibrée, ces formulations spécifiques peuvent combler des carences potentielles et offrir un soutien ciblé pour favoriser un vieillissement en santé.

Notez qu’il est essentiel de consulter un professionnel de la santé avant d’ajouter des suppléments à sa routine quotidienne, surtout pour éviter les interactions médicamenteuses. M

gg Joint health

Joint pain is common among seniors, often due to the wear and tear of joint tissue. Starting at age 25, the body’s natural production of collagen — a key protein for joint and connective tissue health — declines by about one per cent per year. This reduction not only contributes to visible signs of aging (like wrinkles and thinner skin) but also to joint pain and reduced bone density. To counter this natural decline, collagen supplements or regular consumption of bone broth (like our grandmothers used to make) can provide the amino acids necessary to rebuild connective tissue. Supplements such as NEM (Natural Eggshell Membrane), glucosamine, and chondroitin are also effective: NEM helps reduce joint pain and supports tissue regeneration, while glucosamine and chondroitin promote cartilage lubrication and reduce inflammation, easing joint discomfort.

Heart health

As we age, our heart and blood vessels require extra support. Coenzyme Q10 (CoQ10), a natural antioxidant, supports cellular energy production, particularly in the heart. Omega-3 fatty acids, found in oily fish or supplements with a good balance of EPA and DHA, are also beneficial. These fatty acids help reduce triglycerides, lower blood pressure, and decrease inflammation, all of which contribute to better cardiovascular health.

Overall health

Multivitamins formulated for seniors are designed to address the unique nutritional needs of this age group. As we age, certain vitamins and minerals become more crucial due to physiological changes. For example, vitamin B12, calcium, and vitamin D needs often increase to support bone, cognitive, and immune health. On the other hand, nutrients like iron are generally excluded from multivitamins for menopausal women, as iron losses related to menstruation are no longer a concern. While multivitamins are not a substitute for a balanced diet, these formulations can help fill potential gaps in nutrition and provide targeted support for healthy aging.

Before adding any supplements to your daily routine, it’s essential to consult a healthcare professional, particularly to avoid any potential interactions with medications or other supplements. M

Emma Lecky est membre de l’Association des naturopathes agréés du Québec. Elle pratique de son bureau privé à Rosemère et offre également des consultations en ligne. Pour plus d’information, visitez naturotheque.ca

Emma Lecky is a member of the Association des Naturopathes Agréés du Québec. She practices from her private office in Rosemère and also offers online consultations. For more information, visit naturotheque.ca

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Comprendre les services de médicaments de spécialité Understanding Specialty Medication Services

Les traitements médicamenteux ne sont efficaces que si les patients peuvent y accéder et les utiliser correctement. Depuis mes débuts en tant que pharmacien il y a 15 ans, avec mon intérêt particulier pour les médicaments de spécialité, j’ai été témoin de la façon dont ces traitements transforment la manière dont nous gérons les maladies complexes, chroniques et rares. Pourtant, nombreux sont ceux qui ignorent ce qui rend ces thérapies uniques ou l’infrastructure importante et coûteuse nécessaire pour les administrer de manière sûre et efficace.

Les progrès de la médecine ont révolutionné le traitement d’affections autrefois considérées comme incurables. Les médicaments de spécialité, c’est-à-dire les thérapies innovantes conçues pour traiter des problèmes de santé complexes, sont au premier plan de cette transformation. Selon Data Bridge Market Research, le secteur des médicaments de spécialité connaît une croissance rapide, le marché canadien étant appelé à croître à un taux annuel de 11,3 %, pour atteindre 14,2 milliards de dollars américains d’ici 2030. Cette croissance est alimentée par des développements révolutionnaires dans le domaine des médicaments de spécialité, notamment les produits biologiques et les thérapies ciblées, qui offrent de l’espoir aux patients souffrant de maladies complexes.

Le vieillissement de la population canadienne alimente encore davantage la demande de médicaments de spécialité. Aujourd’hui, 45 % des Canadiens vivent avec au moins une maladie chronique, et nombre d’entre eux ont besoin des traitements avancés qu’offrent les médicaments de spécialité. Ces thérapies vont au-delà des médicaments traditionnels et font souvent appel à des formulations complexes, telles que des produits biologiques et de nouvelles molécules novatrices qui améliorent la qualité de vie et les résultats. Cependant, leur valeur va au-delà de l’innovation scientifique; ils requièrent également une approche spécialisée des soins aux patients.

Pour optimiser les avantages des médicaments de spécialité, les patients ont besoin d’un soutien complet qui ne se limite pas au médicament lui-même. Une équipe collaborative composée de pharmaciens, d’infirmières, de techniciens en pharmacie et de spécialistes du remboursement offre des soins personnalisés. Cela comprend l’éducation et les conseils aux patients, la gestion des effets secondaires, l’aide à l’assurance, la surveillance continue de la santé et la participation à notre programme de gestion des patients afin d’assurer une adhésion optimale au traitement prescrit. Ces services sont offerts sans frais supplémentaires au patient à l’endroit qui lui convient le mieux (maison, travail, ou autre). g

Drug therapies are only effective if patients can access and use them properly. Since I began my pharmacy practice 15 years ago with a specific focus on specialty medications, I have witnessed how these treatments are transforming the way we manage complex, chronic, and rare diseases. Yet, many people remain unaware of what makes these therapies unique or the extensive and expensive infrastructure required to deliver them safely and effectively.

Advances in medical science have revolutionized the treatment of conditions once considered untreatable. Specialty medications — innovative therapies designed for challenging health issues — are at the forefront of this transformation. According to Data Bridge Market Research, the specialty medication sector is growing rapidly, with the Canadian market projected to expand at an annual rate of 11.3 per cent, reaching $14.2 billion USD by 2030. This growth is driven by groundbreaking developments in specialty medication, including biologics and targeted therapies, offering hope to patients with complex conditions.

Canada’s aging population is further fueling the demand for specialty medications. Today, 45 per cent of Canadians live with at least one chronic condition, and many require the advanced treatments that specialty medications provide. These therapies go beyond traditional medications, often involving complex formulations like biologics and novel drug molecules that improve quality of life and outcomes. However, their value extends beyond scientific innovation; they also require a specialized approach to patient care.

To optimize the benefits of specialty medications, patients require comprehensive support beyond just the medication itself. A collaborative team consisting of pharmacists, nurses, pharmacy technicians, and reimbursement specialists provides personalized care. This encompasses patient education and counseling, side-effect management, insurance assistance, continuous health monitoring, and participation in our patient-management program to ensure optimal adherence to their prescribed therapy. Notably, these services are offered at no additional cost to the patient at the location that suits them best (home, workplace, or elsewhere). gg

g La manipulation des médicaments de spécialité exige également un soin minutieux. Nombre de ces traitements sont sensibles à la température et exigent un respect strict de la chaîne de froid afin de préserver leur intégrité depuis le fabricant jusqu’à la pharmacie et, enfin, jusqu’au patient ou à la clinique. Ce niveau de précision garantit à la fois l’efficacité et la sécurité, deux facteurs essentiels pour obtenir les meilleurs résultats possibles en matière de santé.

Les services de médicaments de spécialité nécessitent également des investissements importants en matière d’infrastructure et de formation. Les pharmacies offrant ces services emploient de nombreuses équipes hautement qualifiées à temps plein, notamment des pharmaciens, des techniciens, des infirmières et des spécialistes du remboursement, qui se consacrent tous à l’accompagnement des patients tout au long de leur parcours thérapeutique. Les patients ont un accès direct aux pharmaciens et bénéficient de toute leur attention. Les appels et les consultations peuvent durer jusqu’à une heure. Pourtant, ces efforts passent souvent inaperçus dans les discussions publiques.

Récemment, les pharmacies qui se concentrent exclusivement sur les services de médicaments de spécialité se sont réunies sous l’égide du Regroupement des pharmacies de médicaments de spécialité du Québec (RPMSQ), dont je suis l’un des membres fondateurs. Notre objectif est de promouvoir la sensibilisation et les meilleures pratiques ainsi que de s’engager auprès des différents acteurs du secteur de la santé pour s’assurer que les patients tirent le meilleur parti de leurs services pharmaceutiques.

Les patients sont au centre de tout ce que nous faisons. C’est un principe qui me guide depuis que j’ai commencé à exercer. Comprendre l’importance des services de médicaments de spécialité est vital pour les patients, les familles et les prestataires de soins de santé.

En associant des thérapies de pointe à des soins experts et multidisciplinaires, nous comblons le fossé entre l’innovation médicale et les résultats concrets. Cette approche personnalisée des soins fait toute la différence, en offrant de l’espoir et du soutien là où on en a le plus besoin. Les services de médicaments de spécialité ne sont pas seulement une activité commerciale ou un service de santé; ils sont une bouée de sauvetage pour les personnes qui gèrent certaines des conditions de santé les plus difficiles.

L’information est un pouvoir, mais le choix l’est aussi. Si vous ou l’un de vos proches recevez une prescription de médicament spécialisé, prenez le temps d’explorer les options qui s’offrent à vous en matière de services de médicaments spécialisés ⎯ des services qui peuvent vous permettre de tirer le meilleur parti de votre médication et de votre équipe de traitement. M

gg Handling specialty medications also requires exceptional care. Many of these treatments are temperature-sensitive and require strict adherence to the cold chain, ensuring their integrity is preserved from the manufacturer to the pharmacy and, ultimately, to the patient or clinic. This level of precision ensures both efficacy and safety, critical factors in achieving the best possible health outcomes.

Specialty medication services also require significant investment in infrastructure and training. Providers employ large numbers of full-time and highly skilled teams, including pharmacists, technicians, nurses, and reimbursement specialists, all dedicated to supporting patients throughout their treatment journey. Patients not only have direct access to pharmacists but have their full attention. Calls and consultations can typically extend up to an hour. Yet, these efforts often go unnoticed in public discussions.

Recently the pharmacies who are singularly focused on specialty medication services came together under the umbrella of the Regroupement des pharmacies de médicaments de specialité du Québec (RPMSQ), of which I am a founding member. Our purpose is to promote awareness and best practices as well as to engage with various healthcare stakeholders to make sure that patients get the most out of their pharmacy services.

Patients are at the center of everything we do. This has been a guiding principle since I began my practice. But patients are not in this alone. Understanding the importance of specialty medication services is vital for families and healthcare providers as well.

By combining cutting-edge therapies with expert, multidisciplinary care, we bridge the gap between medical innovation and real-world outcomes. This personalized approach to care makes all the difference, offering hope and support where it’s needed most. Specialty medication services are not just a business or a healthcare function; they are a lifeline for individuals managing some of the most challenging health conditions.

Information is power, but so is choice. If you or someone in your life is prescribed a specialty medication, take the time to explore the options you have available for specialty medication services — services that can empower you to derive the greatest benefit from your medication and treatment team. M

Michael Assaraf est pharmacien et propriétaire/fondateur de la Pharmacie Michael Assaraf, affiliée à Sanavie Inc., leader dans le domaine des médicaments de spécialité. Membre de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), Michael est titulaire d’un baccalauréat en physiologie et d’une maîtrise en neurosciences de l’Université McGill, ainsi que d’un baccalauréat en pharmacie de l’Université de Montréal. Michael Assaraf is a pharmacist and the founder/owner of Pharmacie Michael Assaraf, affiliated with Sanavie Inc., leaders in specialty medication. A member of l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP), Michael holds a bachelor's degree in Physiology and a master’s degree in Neuroscience from McGill University as well as a Bachelor of Pharmacy degree from the Université de Montréal

La santé financière Financial Health

PLANIFIER LA TRANQUILLITÉ D’ESPRIT

Avez-vous déjà planifié des vacances? Qu’il s’agisse d’une escapade d’une semaine en Floride ou d’un voyage d’un mois en Europe, vous savez très bien que l’organisation des vacances ne se résume pas à la réservation d’un vol.

Où allez-vous séjourner? Quelles activités allez-vous faire? Où allezvous manger? De quelle assurance allez-vous besoin? Combien tout cela va-t-il coûter?

Il faut non seulement planifier avant le départ, mais aussi prévoir les imprévus à l’arrivée et pendant toute la durée du voyage. Imaginez maintenant des vacances qui durent de 30 à 40 ans.

C’est la retraite. Et l’une des plus graves erreurs en matière de retraite est de croire que la planification s’arrête une fois que l’on a franchi cette étape magique.

Les retraités peuvent se poser des questions : Quand dois-je prendre mes prestations du RRQ et de la SV? Mon RRQ sera-t-il récupéré? Quand dois-je convertir un REER en FERR? Comment toutes mes sources de revenus seront-elles imposées? Ai-je suffisamment d’économies pour faire face aux frais médicaux futurs? Comment un marché à la baisse au cours des premières années de la retraite affectera-t-il le revenu dont j’aurai besoin à long terme?

Alors que de nombreux conseillers financiers se concentrent uniquement sur les investissements, nous comprenons que la tranquillité d’esprit pendant la retraite commence par la nécessité de comprendre le tout et de répondre aux questions importantes qui doivent être posées afin que vous puissiez maximiser, protéger et savourer le patrimoine que vous avez travaillé si dur à bâtir.

La retraite sera la plus longue période de vacances de votre vie, alors n’oubliez pas que, comme pour tout autre voyage, la planification ne s’arrête pas une fois que vous êtes arrivé à destination. M

PLANNING FOR PEACE OF MIND

Have you ever planned a vacation?

Whether it’s a weeklong getaway to Florida or a monthlong trip to Europe, you know quite well that there’s more to planning a vacation than booking a flight.

Where are you going to stay? What activities are you going to do? Where are you going to eat? How much insurance do you need? How much is all of this going to cost?

Not only is there planning involved before your departure, there’s also contingency planning that needs to be done upon arrival and throughout the duration of the trip.

Now imagine a 30- to 40-year vacation.

That’s retirement. And one of the biggest misconceptions when it comes to retirement, is that the planning ends once you arrive at that magical milestone.

Retirees may wonder: When should I take my QPP and OAS? Will my QPP be clawed back? When should I convert an RRSP to a RRIF? How will all of my income streams be taxed? Do I have enough saved up for future medical expenses? How will a down market in the first few years of retirement affect the income I will need in the long run?

While many financial advisors are solely focused on investments, we understand that peace of mind during retirement begins with understanding and answering the important questions that need to be asked so that you can maximize, protect, and enjoy the wealth you have worked so hard to amass.

Retirement is the longest vacation you’ll ever go on, so remember that just like any other trip, the planning doesn’t stop once you arrive at your destination. M

Présenté par Lewis Rosen de Presented by Lewis Rosen of

Au coin des quatre pattes

Pet Corner

LA DENTISTERIE POUR CHIENS ET CHATS

Février est le mois de la santé dentaire en médecine vétérinaire. La maladie parodontale est de loin le problème le plus commun chez les animaux de compagnie, mais les signes cliniques sont parfois très subtils. C’est une condition douloureuse qui a un impact sur la santé et la qualité de vie de nos amis poilus.

À partir d’un an, 80 % des chiens et jusqu’à 90% des chiens de petites races souffrent déjà de gingivite. C’est une condition réversible grâce aux soins dentaires ainsi que l’entretien consciencieux à la maison. Dès l’âge de deux ans, 70 % des chats et 80 % des chiens ont une maladie parodontale comme la récession de la gencive, les poches parodontales ou la perte osseuse. Ces conditions sont irréversibles, mais 100 % évitables!

Fido ou Garfield ont mauvaise haleine? Vous notez des saignements en leur brossant les dents ou sur leurs jouets? Votre animal échappe sa nourriture, préconise la nourriture molle ou bave excessivement? Tous ces signes devraient vous alerter et vous mener à consulter votre équipe vétérinaire. La maladie dentaire chez les animaux de compagnie entraîne des conséquences locales, telles que la fracture dentaire, les abcès et la douleur, et peut avoir des répercussions sur certains organes comme le foie, les reins, ou le cœur.

Plusieurs options s’offrent à vous pour aider à prévenir et contrôler la maladie parodontale : brossage de dents régulier, diètes dentaires, gels antiseptiques ainsi que des nettoyages dentaires chez votre vétérinaire. En tant qu’humain, nous allons chez le dentiste une ou deux fois par année. Pourquoi ne pas faire de même pour nos animaux? M

DENTISTRY FOR DOGS AND CATS

February is Pet Dental Health Month. Periodontal disease is by far the most common problem in pets, but the clinical signs can be subtle. It’s a painful condition that affects the health and quality of life of our furry friends. By the age of one, 80 per cent of dogs and up to 90 per cent of small breed dogs already suffer from gingivitis. The condition is reversible with dental care and diligent maintenance at home. By the age of two, 70 per cent of cats and 80 per cent of dogs have a periodontal disease such as gum recession, periodontal pockets, or bone loss. These conditions are irreversible, but 100 per cent preventable!

Does Fido or Garfield have bad breath? Do you notice blood on their toys or after brushing their teeth? Does your pet drop their kibble, favour soft food, or drool excessively? These signs should alert you to consult your veterinary team. Dental disease in pets causes localized consequences such as dental fracture, abscesses, and pain, but can also affect organs like their liver, kidneys or heart.

There are several ways to help prevent and control periodontal disease, like regular tooth brushing, dental diets, antiseptic gels, and dental cleanings at your veterinary clinic. As humans, we go to the dentist once or twice a year. Why not do the same for our pets? M

La Dre Karine Lavergne, directrice médicale chez Royal Vet (royalvet.com/fr), est diplômée de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal (promotion 2009). Ses champs d’intérêt en pratique générale sont la dentisterie, les chirurgies variées et la médecine interne.

Dr. Karine Lavergne, Medical Director at Royal Vet (royalvet.com), graduated from the faculty of veterinary medicine at the University of Montreal (class of 2009). Her areas of interest in general practice include dentistry, surgery, and internal medicine.

Présenté par | Presented by

Comment se protéger pendant la saison du rhume et de la grippe Protect Yourself This Cold and Flu Season

Le risque d’attraper un rhume ou une grippe augmente à mesure que le temps se refroidit. Bien qu’un système immunitaire fort soit essentiel pour rester en bonne santé, il existe des mesures simples que vous pouvez prendre pour vous protéger et réduire vos risques de tomber malade.

Commencez par une hygiène de base : lavez-vous souvent les mains, évitez de vous toucher le visage et désinfectez régulièrement les surfaces comme les poignées de porte et les téléphones. Dans les endroits bondés, pensez à porter un masque et évitez les contacts étroits avec les personnes malades. Si vous ne vous sentez pas bien, consultez rapidement votre prestataire de soins de santé, surtout si vos symptômes s’aggravent.

Pour soutenir votre système immunitaire, restez actif physiquement et adoptez un régime alimentaire équilibré, riche en fruits, légumes et céréales complètes. Dormez beaucoup, car cela aide votre corps à récupérer et à se défendre contre les infections. Il est également important de s’hydrater, car cela fluidifie le mucus et peut réduire la congestion.

La gestion du stress est un autre facteur clé — des niveaux élevés de stress peuvent affaiblir votre système immunitaire. Prenez chaque jour le temps de vous détendre, de vous adonner à vos loisirs et de rester en contact avec vos amis et votre famille.

Pour les personnes âgées, le risque de complications liées à un rhume ou à une grippe est plus élevé en raison des modifications du système immunitaire qui surviennent avec l’âge. Les personnes âgées doivent rester à jour dans leurs vaccinations, comme le vaccin contre la grippe et la pneumonie, afin de prévenir les infections graves. Il est également important de revoir les médicaments avec un professionnel de la santé, en particulier ceux qui peuvent supprimer l’immunité, et de procéder aux ajustements nécessaires.

Enfin, vous pourriez envisager d’ajouter Culturelle® capsules de probiotiques quotidiennes pour adulte à votre routine. Avec 10 milliards de cultures vivantes et actives de Lactobacillus rhamnosus GG, il est prouvé que ce probiotique aide à gérer les problèmes digestifs comme la diarrhée infectieuse et à réduire le risque de diarrhée associée aux antibiotiques. Garder votre système digestif en bonne santé peut, à son tour, contribuer à renforcer votre santé immunitaire globale pendant la saison.

En suivant ces conseils, vous pourrez mieux vous protéger pendant la saison du rhume et de la grippe. Consultez toujours votre médecin pour obtenir des conseils personnalisés sur le renforcement de votre immunité. M

Pour en savoir plus, visitez cdhf.ca/fr

As the weather gets chillier, the risk of catching a cold or flu rises. While a strong immune system is key to staying healthy, there are simple steps you can take to protect yourself and reduce your chances of getting sick.

Start with basic hygiene: wash your hands often, avoid touching your face, and regularly disinfect surfaces like doorknobs and phones. In crowded areas, consider wearing a mask, and avoid close contact with people who are under the weather. If you do feel unwell, seek advice from your healthcare provider early, especially if your symptoms worsen.

To support your immune system, stay physically active and eat a balanced diet rich in fruits, vegetables, and whole grains. Get plenty of sleep, as it helps your body recover and defend against infections. Staying hydrated is also important, as it thins mucus and can reduce congestion.

Managing stress is another key factor — high levels of stress can weaken your immune system. Make time each day to relax, enjoy your hobbies, and stay connected with friends and family.

For seniors, the risk of complications from colds or the flu is higher due to changes in the immune system as we age. Older adults should stay up-to-date with vaccinations, such as the flu shot and pneumonia vaccines, to prevent serious infections. It’s also important to review medications with a healthcare provider, particularly those that might suppress immunity, and make any necessary adjustments.

Lastly, you might consider adding Culturelle® Adult Daily Probiotic to your routine. With 10 billion live, active cultures of Lactobacillus rhamnosus GG, this probiotic is proven to help manage digestive issues like infectious diarrhea and reduce the risk of antibiotic-associated diarrhea. Keeping your digestive system healthy can, in turn, help bolster your overall immune health during the season.

By following these steps, you can better protect yourself this cold and flu season. Always consult your doctor for personalized advice on strengthening your immunity. M

Learn more at cdhf.ca

Canadian Digestive Health Foundation
Fondation Canadienne de la santé digestiv

Troubles de la peau chez les aînés

Senior Skin Concerns

Vous enfilez votre t-shirt préféré et vous pensez avoir l’air chic sans effort. Mais quelque chose ne va pas. Le vêtement clé de votre garde-robe, autrefois impeccable et brillant, a perdu de sa splendeur. Des années d’usure l’ont rendu terne et flasque.

Notre peau peut subir le même sort au fil du temps. Avec l’âge, nous constatons une diminution naturelle de l’élasticité et de l’hydratation qui donnent à notre teint son aspect ferme et jeune. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour prévenir et même inverser certains signes du vieillissement.

Rides

Le plus grand danger pour votre peau est le soleil. « Quatre-vingt-dix pour cent des dommages cutanés sont dus au photovieillissement causé par les rayons ultraviolets (UV) », explique la Dre Beatrice Wang, professeure agrégée de dermatologie et d’oncologie à l’Université McGill et directrice de la clinique du mélanome au Centre de santé de l’Université McGill. Les UV dégradent le collagène et l’élastine de la peau, ce qui provoque des rides.

La meilleure stratégie de prévention des rides consiste à minimiser l’exposition au soleil. Portez un écran solaire à large spectre avec un facteur de protection solaire (FPS) d’au moins 30 chaque fois que vous sortez. Évitez de vous exposer pendant les heures d’ensoleillement maximal (de 10 h à 16 h), lorsque les rayons sont les plus intenses.

Heureusement, des ingrédients de soins de la peau comme l’acide hyaluronique et le rétinol peuvent aider à minimiser l’apparence des rides. « De nouvelles molécules sont constamment mises au point pour améliorer la qualité et la texture de la peau et préserver l’apparence de jeunesse », explique la Dre Wang. « Les peptides antioxydants peuvent prévenir les dommages oxydatifs et améliorer les cellules de l’épiderme. Les peptides peuvent également stimuler la production de collagène. »

Taches de soleil

Des années de dommages causés par le soleil peuvent également créer des zones de pigmentation brunes, appelées lentigos solaires ou taches de soleil. Prévenez leur formation en vous protégeant contre les rayons UV à l’aide d’un écran solaire. Pour éclaircir les taches existantes, de nombreuses options sont offertes, notamment des crèmes et des sérums, ainsi que des procédures comme la microdermabrasion, les peelings chimiques et la thérapie au laser.

Acrochordons

Inesthétiques, mais inoffensifs, les acrochordons sont de petites excroissances de couleur chair dont la surface est surélevée. Elles apparaissent souvent sur les paupières, le cou, les aisselles et l’aine. Si elles vous gênent d’un point de vue esthétique, demandez à votre médecin s’il est possible de les faire enlever. g

You slip on your favourite t-shirt expecting to look effortlessly chic. But something isn’t quite right. Your go-to wardrobe staple, once crisp and bright, has lost some of its former glory. Years of wear have left it dull and saggy.

Our skin can suffer the same fate over time. As we age, we experience a natural decline in the elasticity and moisture that gives our complexion its taut, youthful appearance. The good news is that it’s never too late to prevent and even reverse some of the signs of aging.

Wrinkles

The biggest danger to your skin is the sun. “Ninety per cent of all skin damage comes from photoaging caused by ultraviolet (UV) light,” says Dr. Beatrice Wang, Associate Professor of Dermatology and Oncology at McGill University and Director of the Melanoma Clinic at the McGill University Health Centre. UV light breaks down the collagen and elastin in your skin causing it to wrinkle.

The best strategy to prevent wrinkles is to minimize sun exposure. Wear a broad-spectrum sunscreen with a sun protection factor (SPF) of at least 30 whenever you go outside. Avoid exposure during peak times (10 am - 4 pm) when the sun’s rays are strongest.

Luckily, skincare ingredients like hyaluronic acid and retinol can help minimize the appearance of wrinkles. “There are new molecules coming out all the time that can improve the quality and texture of your skin to maintain a youthful look,” says Dr. Wang. “Antioxidant peptides can prevent oxidative damage and improve epidermal cells. Peptides can also stimulate the production of collagen.”

Sun spots

Years of sun damage can also create flat brown areas of pigmentation known as solar lentigo or sun spots. Prevent them from forming by protecting against UV rays with sunscreen. To lighten existing sun spots, there are many options available such as creams and serums, as well as procedures like microdermabrasion, chemical peels, and laser therapy.

Skin tags

Unsightly but harmless, skin tags are small, skin-coloured growths that have a raised surface. They often appear on the eyelids, neck, armpits, and groin. If you are bothered by them aesthetically, talk to your doctor about having them removed. gg

g Sécheresse

Avec le temps, nous produisons moins d’huiles naturelles, ce qui réduit notre barrière cutanée et rend la peau plus exposée et plus sensible aux facteurs environnementaux. « La peau sèche et les démangeaisons, appelées prurit généralisé, sont un problème courant avec l’âge », explique la Dre Wang. « Il est important de prendre soin de sa peau comme on prend soin de ses dents, c’est-à-dire en l’hydratant deux fois par jour. » Protégez votre peau de la sécheresse en prenant des bains ou des douches tièdes, en utilisant un humidificateur si l’air est sec, en baissant le thermostat et en utilisant des savons doux ou des nettoyants sans savon qui ne priveront pas la peau de ses huiles naturelles.

Ecchymoses

Avec l’âge, les couches de graisse situées sous la surface de la peau rétrécissent, laissant une peau plus fine et sans relief. Les personnes âgées sont donc plus sujettes aux ecchymoses, qui peuvent également prendre plus de temps à guérir. Les ecchymoses ne sont pas une cause d’inquiétude et disparaissent généralement au bout d’une semaine ou deux.

Zona

Le zona est une maladie virale qui provoque une éruption cutanée douloureuse et vésiculeuse pouvant durer plusieurs semaines et qui entraîne un risque d’infections cutanées secondaires et de douleurs nerveuses à long terme. Une personne sur trois ayant eu la varicelle dans son enfance développera un zona plus tard dans sa vie, lorsque le virus se réveillera. Heureusement, il existe un vaccin appelé SHINGRIX qui protège contre le zona. Le Comité consultatif national de l’immunisation recommande ce vaccin aux adultes de plus de 50 ans.

Cancer de la peau

Le cancer de la peau — le plus fréquent de tous les types de cancer — est responsable d’environ un tiers des nouveaux cas de cancer au Canada. Les rayons UV endommagent l’ADN des cellules de la peau, ce qui peut provoquer un cancer de la peau. Les types les plus courants sont le carcinome basocellulaire et le carcinome spinocellulaire, qui se développent lentement et se propagent rarement à d’autres parties du corps. Le type le plus dangereux est le mélanome, qui peut facilement se métastaser et se propager à d’autres organes.

Le cancer de la peau peut toucher des personnes de tout âge, mais on le trouve souvent chez les personnes de plus de 60 ans, en raison de la durée d’exposition de leur peau au soleil et de la capacité réduite de l’organisme à réparer les cellules précancéreuses. Le dépistage précoce est essentiel. Si vous avez une tache asymétrique, aux contours irréguliers, de couleur différente, plus grosse qu’une gomme de crayon ou qui grossit, consultez votre médecin.

Notre peau est un journal qui relate les riches expériences que nous avons vécues, mais elle n’a pas besoin d’être un signe révélateur de notre âge. Grâce à une combinaison de prévention, de soins et d’habitudes saines, nous pouvons afficher la sagesse de l’âge avec l’éclat de la jeunesse. M

gg Dryness

Over time, we produce fewer natural oils, reducing our skin barrier and leaving skin more exposed and susceptible to environmental factors. “Dry, itchy skin, called generalized pruritis, is a common problem as people age,” says Dr. Wang. “It’s important to take care of your skin just like you take care of your teeth, which means moisturizing twice daily.” Protect skin from dryness by taking lukewarm baths or showers, using a humidifier if the air in your home is dry, keeping the thermostat down, and sticking to mild soaps or soap-free cleansers that won’t further strip the skin of its natural oils.

Bruising

As we age, the fat layers below the surface of the skin shrink, leaving thinner, unbuffered skin. This makes older adults more prone to bruising, which may also take longer to heal. Bruising is not a cause for concern and will typically go away after a week or two.

Shingles

Shingles is a viral disease that triggers a painful, blistering skin rash that can last several weeks and poses a risk of secondary skin infections and long-term nerve pain. One in three people who’ve had chickenpox as a child will develop shingles later in life when the virus is reawakened. Luckily, there’s a vaccine called SHINGRIX that protects against shingles. The National Advisory Committee on Immunization recommends the vaccine for adults over the age of 50.

Skin cancer

Skin cancer — the most common of all cancer types — is responsible for roughly one third of new cancer cases in Canada. UV light damages the DNA of skin cells, which can cause skin cancer. The most common types are basal cell carcinoma and squamous cell carcinoma, both of which grow slowly and rarely spread to other parts of the body. The more dangerous type is melanoma, which can easily metastasize and spread to other organs.

Skin cancer can affect people of any age but is often found in those over the age of 60, due to the length of time their skin has been exposed to the sun and the body’s reduced ability to repair pre-cancerous cells. Early detection is critical. If you have a spot on your skin that is asymmetrical, has irregular borders, different colours, is bigger than a pencil eraser, or is growing, see your doctor.

Our skin is a diary that recounts the rich experiences that we’ve lived, but it doesn’t need to be a telltale sign of our age. Through a combination of prevention, care, and healthy habits, we can boast the wisdom of age with the vibrance of a youthful glow. M

Entreprise familiale èrement québécoise depuis 1985 • Proudly Canadian and family-owned since 1985

Repenser la ménopause

Rethinking

Menopause

Fatigue extrême, sautes d’humeur, anxiété, irritabilité, mauvais sommeil, perte de mémoire, symptômes dépressifs, brouillard cérébral, bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, douleurs articulaires, symptômes de la vessie, sécheresse vaginale, baisse de la libido, rapports sexuels douloureux, infections urinaires fréquentes…

Il ne s’agit pas du glossaire d’une encyclopédie médicale. Il s’agit d’une liste réaliste de symptômes ressentis par les femmes durant la périménopause et la ménopause. Pourtant, lorsque les femmes signalent ces symptômes à leur médecin de famille ou à leur gynécologue, on leur dit souvent que c’est « normal » et qu’elles doivent simplement « attendre que ça passe ». Lorsqu’elles sont pressées de recevoir un traitement, les patientes se voient souvent proposer un antidépresseur.

C’est consternant, car nous ne disons pas aux patients de « s’habituer » à une baisse de la vue, à la dégénérescence des articulations ou à l’hypertension artérielle. Nous les aidons à gérer ces changements liés à l’âge.

Les symptômes de la périménopause et de la ménopause peuvent être traités efficacement, et les femmes ne devraient pas souffrir en silence.

S’attaquer à la cause profonde

La ménopause commence lorsqu’une femme n’a pas eu de menstruations pendant 12 mois. Cependant, la plupart des femmes commencent à ressentir des symptômes bien plus tôt, généralement dans la quarantaine, au début de la périménopause.

Pendant la périménopause, la production d’œstrogènes et de progestérone peut fluctuer de manière considérable. Certaines femmes supportent mieux ces fluctuations que d’autres, mais la baisse constante de la production d’hormones est inévitable, et ce déséquilibre est à l’origine des symptômes énumérés ci-dessus. Le traitement hormonal substitutif, ou THS, consiste à réintroduire dans l’organisme les hormones qui devraient s’y trouver, et ce traitement s’attaque à la cause profonde des symptômes de la périménopause et de la ménopause.

Comprendre les répercussions

Si la perte d’hormones est normale, l’impact qui en résulte peut aller audelà de l’inconfort léger.

• La sécheresse vaginale : Souvent appelé syndrome génito-urinaire de la ménopause, ce symptôme peut être débilitant s’il n’est pas traité. Chez les femmes ménopausées, les tissus génitaux et urinaires subissent des changements importants lorsque les niveaux d’œstrogènes et de testostérone diminuent. Cela entraîne une modification de l’acidité des tissus, une augmentation du pH et une augmentation des symptômes urogénitaux, tels que la fréquence des mictions, le besoin urgent d’uriner et les infections des voies urinaires. g

Extreme fatigue, mood swings, anxiety, irritability, poor sleep, memory loss, depressive symptoms, brain fog, hot flashes, night sweats, joint discomfort, bladder symptoms, vaginal dryness, decreased sex drive, painful sex, frequent urinary tract infections…

This isn’t the glossary of a medical encyclopedia. This is a realistic list of symptoms women experience during perimenopause and menopause. And yet, when women report these symptoms to their family doctor or gynecologist, they’re often told this is “normal” and they should simply “wait it out.” When they press for treatment, patients are often offered an antidepressant.

This is appalling considering we don’t tell patients to “get used to” decreasing vision, degenerating joints, or high blood pressure. We help them manage these age-associated changes. The symptoms of perimenopause and menopause can be treated effectively, and women shouldn’t have to suffer in silence.

Addressing the root cause

Menopause begins when a woman has not experienced menstruation for 12 months. However, most women begin experiencing symptoms much earlier, typically in their 40s at the onset of perimenopause.

During perimenopause, the production of estrogen and progesterone may fluctuate significantly. Some women weather these fluctuations better than others, but the consistent loss of hormone production is inevitable, and this imbalance is what causes the symptoms listed above. Hormone replacement therapy, or HRT, involves putting hormones back in the body that were always meant to be there, addressing the root cause of perimenopause and menopause symptoms.

Understanding the impacts

While hormone loss is normal, the resulting impact can go beyond mild discomfort.

• Vaginal dryness: Often referred to as genitourinary syndrome of menopause, this symptom can be debilitating if left untreated. In postmenopausal women, both genital and urinary tissues undergo significant changes once estrogen and testosterone levels are depleted. This leads to a change in the acidity of the tissues, a rise in pH, and an increase in urogenital symptoms such as urinary frequency, urgency, and urinary tract infections. gg

Aide à soulager la ménopause naturellement

Helps relieve menopause naturally

• Bouffées de chaleur : Les symptômes vasomoteurs, terme médical désignant les « bouffées de chaleur », peuvent entraîner des troubles du sommeil, des symptômes dépressifs, un déclin cognitif et des maladies cardiovasculaires. Touchant 50 à 80 % des femmes, la plupart d’entre elles ressentent des bouffées de chaleur pendant au moins sept ans, et de 10 à 15 % d’entre elles ont des bouffées de chaleur persistantes pour le reste de leur vie. Les bouffées de chaleur peuvent également avoir un impact majeur sur la carrière d’une femme. Dans une enquête réalisée en 2022 par Biote auprès de femmes âgées de 50 à 65 ans, 17 % des personnes interrogées ont déclaré avoir démissionné ou envisagé de démissionner de leur emploi en raison de leurs symptômes.

• Prise de poids : Bien que la ménopause ne provoque pas directement une prise de poids, elle modifie la composition du corps de sorte que les techniques de gestion du poids qui fonctionnaient à l’âge de 35 ans ne fonctionnent plus à 55 ans. Malheureusement, de nombreux prestataires de soins de santé ignorent ce problème alors que la ménopause est associée à une diminution de la masse corporelle maigre, à une obésité abdominale et à une augmentation de la graisse viscérale — un facteur de risque sérieux associé à la résistance à l’insuline, au prédiabète et au diabète.

• La sarcopénie : La perte de masse musculaire due à la baisse du taux de testostérone et à l’épuisement des œstrogènes entraîne un affaiblissement des muscles et des os. Les muscles sont la monnaie du vieillissement lorsqu’il s’agit de la longévité, il est donc crucial de construire et de maintenir des muscles sains lorsque les femmes traversent la ménopause. La composition corporelle, la masse musculaire, la densité osseuse et le pourcentage de graisse corporelle peuvent être évalués par des analyses de sang en mesurant les niveaux d’œstrogènes, de testostérone, d’hormone folliculostimulante, d’hormones thyroïdiennes, d’insuline, de glucose et de certaines vitamines essentielles.

Prolonger la vitalité et la longévité

Le dépistage de l’ostéoporose et de l’athérosclérose, l’évaluation de la composition corporelle et la discussion sur l’optimisation hormonale devraient être des éléments essentiels des soins et du soutien que les prestataires de soins de santé apportent à toutes les patientes à ce stade de leur vie.

Pendant trop longtemps, les femmes ont été amenées à croire qu’il était normal de souffrir. Ce n’est pas le cas. Il n’y a aucune raison pour que les femmes ne puissent pas mener des carrières, des relations et des activités épanouissantes jusqu’à l’âge de 80 ou 90 ans.

Si vous avez l’impression que votre qualité de vie est affectée par les symptômes de la périménopause ou de la ménopause, je vous encourage vivement à consulter un professionnel de la santé compétent et à explorer les options de THS afin de retrouver votre joie de vivre et votre énergie. M

• Hot flashes: Vasomotor symptoms, the medical term for “hot flashes,” can cause sleep disturbances, depressive symptoms, cognitive decline, and cardiovascular disease. Affecting 50 to 80 per cent of women, most experience hot flashes for at least seven years, and 10 to 15 per cent have persistent hot flashes for the rest of their lives. Hot flashes can also have a major impact on a woman’s career. In a 2022 survey of women aged 50 to 65 conducted by Biote, 17 per cent of respondents said they had either quit or considered quitting their jobs specifically because of their symptoms.

• Weight gain: While menopause doesn’t directly cause weight gain, it changes the body’s composition so that the same weight management techniques that worked at age 35 no longer work at age 55. Unfortunately, many healthcare providers ignore this issue even though menopause is associated with a decrease in lean body mass, abdominal obesity, and an increase in visceral fat — a serious risk factor associated with insulin resistance, pre-diabetes, and diabetes.

• Sarcopenia: Losing muscle mass due to lower testosterone levels and the depletion of estrogen leads to weaker muscles and weaker bones. Muscle is the currency of aging when it comes to longevity, so it’s crucial to build and maintain healthy muscles as women go through menopause. Body composition, muscle mass, bone density, and body fat percentage can be assessed with blood tests by measuring levels of estrogen, testosterone, follicle-stimulating hormone, thyroid hormones, insulin, glucose, and certain essential vitamins.

Extending vitality and longevity

Osteoporosis and atherosclerosis screening, a body composition assessment, and a discussion of hormone optimization should be essential elements of care and support that healthcare providers deliver to all female patients at this stage of their lives. For far too long, women have been misled to believe that suffering is normal. This isn’t the case. There’s no reason women can’t enjoy fulfilling careers, relationships, and activities into their 80s and 90s.

If you feel like your quality of life is being impacted by perimenopause or menopause symptoms, I strongly urge you to seek a knowledgeable healthcare provider, explore HRT options, and reclaim your joy and energy. M

La Dre Eva Chadnova croit en une approche holistique et personnalisée des soins de santé, axée sur la personne dans son ensemble et sur ses besoins uniques. Sa passion pour la médecine préventive et personnalisée l'a amenée à fonder la Clinique Printemps (printemps.clinic), où les patients reçoivent des soins complets et personnalisés axés sur la promotion de la longévité, de la beauté, du bien-être et de la joie de vivre. Dr. Eva Chadnova believes in a holistic and personalized approach to healthcare, focusing on the whole person and their unique needs. Her passion for preventative and personalized medicine led her to found Clinique Printemps (printemps.clinic), where patients receive comprehensive, tailored care focused on promoting longevity, beauty, well-being, and zest for life.

Prioriser la santé de la prostate Prioritizing Prostate Health

AMÉLIORER L’ACCÈS À LA CHIRURGIE APRÈS UNE PROSTATECTOMIE

La dysfonction érectile est l’une des complications les plus fréquentes après une chirurgie pour traiter le cancer de la prostate, en particulier après une prostatectomie radicale. La prise en charge de la dysfonction érectile repose sur plusieurs approches, incluant des traitements médicaux ou des dispositifs chirurgicaux. Le recours à une prothèse pénienne représente l’option chirurgicale la plus efficace, particulièrement chez les patients ayant subi une prostatectomie.

L’implantation de prothèse pénienne

Cette intervention chirurgicale offre une solution permanente à la dysfonction érectile, en particulier pour les patients ayant subi un traitement pour un cancer de la prostate. Les implants péniens sont conçus pour être durables, assurant ainsi un fonctionnement optimal pendant de nombreuses années, voire des décennies. Actuellement, la Régie de l’assurance maladie du Québec couvre les consultations médicales et les examens nécessaires pour diagnostiquer la dysfonction érectile. Toutefois, le financement de la chirurgie pour l’implantation de prothèses péniennes est très restreint, ce qui souligne l’importance de l’implication de la Fondation Ronald Denis depuis 2024.

Mission de la Fondation Ronald Denis

Fondée en 2008 par l’éminent chirurgien Dr Ronald Denis, la Fondation Ronald Denis est une organisation basée à Montréal, consacrée à l’amélioration de l’accès aux soins de santé, notamment à travers le soutien aux traitements chirurgicaux. Notre mission est d’aider à lever les barrières financières pour les patients nécessitant des soins, du soutien ou une intervention afin de leur offrir une meilleure qualité de vie. M

Nous reposons sur la générosité, la solidarité, la collaboration, le partenariat et l’action de la communauté. Nous ne pouvons accomplir notre mission sans la mobilisation de la communauté qui a à cœur de s’engager à nos côtés. Merci de soutenir nos actions. Visitez fondationronalddenis.com

IMPROVING ACCESS TO SURGERY AFTER A PROSTATECTOMY

Erectile dysfunction is one of the most common complications following surgery to treat prostate cancer, particularly after a radical prostatectomy. There are several ways to manage erectile dysfunction, including medical treatments and surgical devices. The use of a penile prosthesis is the most effective surgical option, particularly in patients who have undergone a prostatectomy.

Penile prosthesis implantation

This surgical procedure offers a permanent solution to erectile dysfunction, particularly for patients who have undergone treatment for prostate cancer. Penile implants are designed to be durable, ensuring optimal function for many years, even decades. Currently, the Régie de l’assurance maladie du Québec covers medical consultations and tests required to diagnose erectile dysfunction. However, funding for penile prosthesis surgery is very limited, which underlines the importance of the Ronald Denis Foundation’s involvement since 2024.

Ronald Denis Foundation mission

Founded in 2008 by prominent surgeon Dr. Ronald Denis, the Ronald Denis Foundation is a Montreal-based organization dedicated to improving access to healthcare, particularly through support for surgical treatments. Our mission is to help remove financial barriers for patients requiring care, support, or intervention to offer them a better quality of life. M

We rely on generosity, solidarity, collaboration, partnership, and community action. We cannot accomplish our mission without the mobilization of the community, which is committed to working alongside us. Thank you for supporting our actions. Visit fondationronalddenis.com/en

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Le combat de Randa The Rise of Randa

UNE CHANTEUSE DE JAZZ LUTTE CONTRE UNE MALADIE SANGUINE RARE

Imaginez que vous soyez une jeune enfant ayant besoin d’une transfusion sanguine de routine, mais que, au lieu d’un hôpital, vous soyez précipitée dans un bunker improvisé où l’air est dense et les murs tremblent au son lointain des explosions de bombes. Les médecins travaillent sous la faible lumière d’ampoules électriques, improvisant avec les rares fournitures médicales, transformant chaque transfusion en un acte prodigieux. Pour Randa Ghossoub, c’est la dure réalité de son enfance à Beyrouth.

Atteinte de bêta-thalassémie, une maladie génétique rare du sang qui altère gravement la capacité de l’organisme à produire de l’hémoglobine — la protéine responsable du transport de l’oxygène dans les globules rouges — Randa a dû faire face à une myriade de problèmes de santé dès son plus jeune âge. Des niveaux variables d’anémie la laissaient souvent faible et fatiguée parce que son sang avait du mal à transporter efficacement l’oxygène. La nécessité de transfusions sanguines régulières était une question de survie, mais cela a souvent placé Randa dans des situations précaires au milieu des conflits violents qui ont secoué le Liban.

Alors que Randa a réussi à se tailler une vie au Liban, en suivant des cours à l’université et en trouvant du réconfort dans la musique, la situation autour d’elle se détériorait. Son médecin a prévenu sa mère : « Ils pourraient fermer l’aéroport. Dans ce cas, nous risquons de ne pas pouvoir retrouver son sang. Il vaut mieux la mettre dans un avion et disparaître pendant un certain temps. » À l’âge où elle aurait dû se concentrer sur ses études et ses amis, Randa a dû faire face à un fardeau bien plus lourd : la fragilité de sa santé dans un contexte de violence croissante. g

JAZZ SINGER BATTLES RARE BLOOD DISORDER

Imagine being a young child in need of routine blood transfusions, yet instead of a hospital setting, you’re hurried into a makeshift bunker where the air is thick and the walls tremble with the distant sounds of bombs exploding. Doctors work under the dim light of bare bulbs, improvising with scarce medical supplies, turning each transfusion into an act of wonder. For Randa Ghossoub, this was the harsh reality of growing up in Beirut.

Diagnosed with beta-thalassemia, a rare genetic blood disorder that severely impairs the body's ability to produce hemoglobin — the protein responsible for transporting oxygen in red blood cells — Randa faced a myriad of health challenges from an early age. Varying levels of anemia often left her feeling weak and tired because her blood struggled to effectively carry oxygen. The need for regular blood transfusions was a matter of survival, yet it often placed her in precarious situations amid Lebanon’s violent unrest.

While Randa managed to carve out a life in Lebanon, attending at university and finding solace in music, the situation around her was deteriorating. Her doctor warned her mother, “They might close the airport. If that happens, we might not be able to find her blood. It’s best to get her on a plane and vanish for a while.” At an age when she should have been focused on studies and friends, Randa faced a far heavier burden: the fragility of health amid escalating violence. gg

g Elle s’est tournée vers le jazz, un genre musical qui lui offrait un exutoire. « Plus on souffre, plus on peut chanter avec son cœur », raconte-telle. Son cœur douloureux — façonné par la guerre, les déplacements et sa condition — lui a donné une voix qui résonnait profondément avec son public, transformant sa douleur en art alors qu’elle s’épanouissait en tant que chanteuse de jazz en pleine ascension.

Cherchant à fuir l’agitation de son pays, Randa est arrivée à Montréal en 1989, où elle a retrouvé sa sœur et sa grand-mère. S’installant dans sa nouvelle vie avec la volonté d’aller de l’avant, elle reprend ses études et commence à recevoir régulièrement des transfusions sanguines à l’Hôpital général de Montréal. Son expérience l’a amenée à s’engager dans la défense de la cause; Randa a rejoint un groupe de soutien aux personnes atteintes de thalassémie et a commencé à prendre la parole lors de conférences, partageant son histoire pour dissiper les préjugés sur la maladie et souligner l’importance vitale du don de sang. Elle a compris que chaque don était plus qu’un geste, c’était une bouée de sauvetage pour des personnes comme elle, vivant avec l’incertitude de la thalassémie.

Le parcours musical de Randa n’a cependant pas été sans difficultés. En tant que chanteuse ayant un régime médical exigeant, elle a dû faire face à des obstacles uniques qui ont complexifié son parcours dans l’industrie musicale. Les maisons de disques ont souvent eu du mal à s’adapter à ses besoins médicaux, et bien qu’elle ait reçu des offres de contrat, l’emploi du temps strict et les exigences de voyage entraient en conflit avec sa dépendance à l’égard des transfusions sanguines régulières. Pour Randa, le choix était clair : « Avant de trouver mon pain, je dois trouver mon sang », dit-elle, rappelant que sa santé a toujours primé sur sa carrière.

gg She turned to jazz, a musical genre that offered an outlet. “The more pain you have, the more you can sing from your heart,” she recounts. Her aching heart — shaped by war, displacement, and her condition — gave her a voice that resonated deeply with her audience, transforming her pain into art as she blossomed into a rising jazz singer.

Seeking refuge from the turmoil of her homeland, Randa arrived in Montreal in 1989, reuniting with her sister and grandmother. Settling into her new life with a determination to move forward, she resumed her studies and started receiving regular blood transfusions at the Montreal General Hospital. Her experience fueled a commitment to advocacy; Randa joined a thalassemia support group and began speaking at conferences, sharing her story to dispel misconceptions about the condition and emphasize the vital importance of donating blood. She understood that each donation was more than a gesture, it was a lifeline for people like her, living with the uncertainty of thalassemia.

Randa reçoit une transfusion au Glen. Randa receives a transfusion at the Glen.

Randa a choisi de tracer son propre chemin dans la musique, en construisant une carrière indépendante, en enregistrant, en faisant des tournées et en amassant des admirateurs dévoués au cours des dernières décennies. En 2023, elle a sorti son cinquième album studio, un hommage à la légende franco-arménienne Charles Aznavour. Randa continue de se produire et de recevoir des transfusions au Glen à quelques semaines d’intervalle, prouvant ainsi que la résilience et la passion peuvent transformer les obstacles les plus redoutables en source d’inspiration. M

Pour en savoir plus, consultez le site randajazz.com

Randa’s musical journey, however, was not without its own challenges. As a singer with a demanding medical regimen, she faced unique obstacles that made navigating the music industry complex. Labels often struggled to accommodate her medical needs, and though she received contract offers, the strict schedule and travel demands conflicted with her reliance on regular blood transfusions. For Randa, the choice was clear: “Before finding my bread, I need to find my blood,” she reflects, a reminder that her health always took precedence over her career.

Randa chose instead to chart her own path in music, building an independent career, recording, touring, and amassing dedicated fans over the last several decades. In 2023 she released her fifth studio album, a tribute to the late Franco-Armenian legend, Charles Aznavour. Randa continues to perform and receive transfusions at the Glen every few weeks, proving that resilience and passion can transform even the most daunting obstacles into a source of inspiration. M

Learn more at randajazz.com

Passionnée par les soins de santé, Julia Scala est premier répondant à la Croix-Rouge et étudiante en sciences infirmières à l’Université de Montréal. Elle anime « STEMM Chat with Julia » (stemmchatwithjulia.com), un balado dans lequel elle interviewe des experts dans les domaines de la science, de la technologie, de l'ingénierie, des mathématiques et de la médecine. Passionate about healthcare, Julia Scala is a Red Cross first responder and nursing student at the University of Montreal. She hosts “STEMM Chat with Julia” (stemmchatwithjulia.com), a podcast where she interviews experts in the fields of science, technology, engineering, mathematics, and medicine.

Comprendre le vertige Understanding Vertigo

LES CAUSES ET LES OPTIONS DE TRAITEMENT

Jusqu’à 15 % des consultations en soins primaires sont liées à des symptômes de vertige ou d’étourdissement. Les étourdissements se réfèrent à une sensation de déséquilibre, de faiblesse ou d’instabilité, tandis que les vertiges sont décrits comme une sensation de tournoiement, ou comme si la pièce tournait autour de vous. Le vertige n’est pas un diagnostic, c’est la description d’une sensation. Les épisodes de vertige peuvent être provoqués par un certain nombre de problèmes différents au sein du système vestibulaire.

Qu’est-ce que le système vestibulaire?

Le système vestibulaire est composé de cinq petits organes situés dans l’oreille interne (système vestibulaire périphérique) et reliés au cerveau par des voies neuronales (système vestibulaire central), qui nous donnent des informations sur les mouvements de la tête, le positionnement et la posture. Le système vestibulaire périphérique est constitué de trois canaux semi-circulaires remplis de liquide, qui détectent les mouvements, et de deux organes otolithiques, qui détectent la vitesse. Les informations fournies par le système vestibulaire, ainsi que les informations fournies par les yeux et les récepteurs de position dans le reste du corps, nous aident à rester orientés, droits et équilibrés.

Les

causes possibles

Le vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) est la cause la plus fréquente de vertige. Le VPPB se caractérise par de brefs intervalles de vertige (de 5 à 30 secondes), normalement provoqués par des mouvements comme se retourner, se lever du lit ou basculer la tête en arrière. Le VPPB est causé g

Sarah effectue un test de fonction vestibulaire à l’aide de la technologie des lunettes infrarouges. Sarah conducts a vestibular function test using infrared goggle technology.

CAUSES AND TREATMENT OPTIONS

Up to 15 per cent of primary care visits are related to complaints of vertigo or dizziness. Dizziness refers to a sensation of imbalance, lightheadedness or instability, whereas vertigo is described as a feeling of spinning, or that the room is spinning around you. Vertigo isn’t a diagnosis; it’s the description of a sensation. Episodes of vertigo can be brought on by a number of different issues within the vestibular system.

What is the vestibular system?

The vestibular system is composed of five small organs in the inner ear (peripheral vestibular system) connected to the brain via neural pathways (central vestibular system), which give us information about our head movement, positioning, and posture. The peripheral vestibular system is made up of three fluid-filled semicircular canals, which sense movement, and two otolith organs, which sense speed. Information from the vestibular system, along with information from our eyes and position receptors in the rest of the body help us remain oriented, upright, and balanced.

Possible causes

Benign Paroxysmal Positional Vertigo, or BPPV, is the most common cause of vertigo. BPPV is characterized by brief (five- to 30-second) intervals of vertigo, normally brought on by movements like rolling over, getting up from bed, or tipping gg

g par la rupture des cristaux normalement présents dans les organes otolithiques et leur migration dans les canaux semi-circulaires. La présence de cristaux flottants entrave le mouvement normalement harmonieux des fluides dans les canaux, ce qui déclenche des épisodes de vertige rotatoire. D’autres causes courantes de vertige sont la névrite vestibulaire et la labyrinthite, qui sont le plus souvent causées par une infection virale du nerf vestibulaire ou de l’ensemble du système vestibulaire et des structures associées. Les symptômes du vertige d’origine virale ont tendance à être plus graves et plus longs que ceux du VPPB. Dans le cas de la labyrinthite, ils peuvent inclure des nausées, des vomissements, des acouphènes ou une perte d’audition. Le vertige peut durer des heures, voire des jours, et une fois qu’il disparaît, de lui-même ou grâce à un traitement médicamenteux approprié, les patients peuvent rester avec des étourdissements, un déséquilibre et des épisodes de vertige résiduels. La maladie de Ménière est une autre cause d’épisodes vertigineux incapacitants. On pense qu’elle est causée par une accumulation de liquide dans l’oreille interne.

Les options de traitement

Si vous souffrez de vertiges, la meilleure chose à faire est de consulter un professionnel de la santé compétent, comme votre médecin de famille ou un physiothérapeute spécialisé en rééducation vestibulaire. Ces physiothérapeutes ont suivi une formation postuniversitaire dans l’évaluation et le traitement des troubles provoquant des vertiges, et ils travaillent souvent en étroite collaboration avec le médecin du patient. Aucune recommandation n’est nécessaire pour consulter un physiothérapeute spécialisé en rééducation vestibulaire. Ils vous examineront pour détecter des causes potentiellement graves de vertiges d’origine non vestibulaire, comme un accident vasculaire cérébral, et vous traiteront ou vous orienteront vers la ressource appropriée, comme un oto-rhino-laryngologiste.

La rééducation vestibulaire permet de se débarrasser des symptômes de vertige et d’étourdissement et d’améliorer l’équilibre et le fonctionnement général causés par le VPPB ou tout autre trouble touchant le système vestibulaire périphérique ou central. Le VPPB est généralement traité par des exercices précis appelés manœuvres de repositionnement des canalithes, qui encouragent les cristaux à sortir des canaux semicirculaires, ce qui permet de remédier à cette cause de vertige. Les troubles vestibulaires périphériques, tels que la névrite vestibulaire, sont le plus souvent traités par des exercices qui renforcent le système vestibulaire. Il peut s’agir d’exercices de stabilisation du regard et d’autres réflexes vestibulaires. Votre physiothérapeute peut également vous prescrire des exercices précis d’équilibre ou de marche qui contribuent à renforcer votre système vestibulaire en encourageant votre cerveau à utiliser les données sensorielles du système vestibulaire plutôt que les yeux pour l’équilibre et l’orientation.

Les vertiges et les étourdissements sont des symptômes courants qui peuvent avoir de nombreuses causes différentes. Qu’il s’agisse d’épisodes récents ou chroniques, il existe des options de traitement et de rééducation efficaces. Vous n’avez pas à continuer de vivre avec des symptômes débilitants; un physiothérapeute qualifié peut vous aider. M

gg the head back. BPPV is caused when crystals normally found in the otolith organs break away and migrate into the semicircular canals. The presence of floating crystals impedes the normally smooth movement of fluid through the canals triggering episodes of spinning vertigo.

Other common culprits of vertigo are vestibular neuritis and labyrinthitis, which are most often caused by viral infection of the vestibular nerve or of the whole vestibular system and associated structures. Symptoms of viral-based vertigo tend to be more severe and prolonged than BPPV. In the case of labyrinthitis, they can include nausea, vomiting, tinnitus, and/or hearing loss. Vertigo may last for hours to days, and once it passes, either on its own or with appropriate medication, patients may be left with dizziness, imbalance, and residual vertigo episodes. Ménière’s disease is another cause of incapacitating vertigo episodes, and is thought to be caused by fluid buildup inside the inner ear.

Treatment options

If you experience vertigo, the best thing to do is to consult a knowledgeable healthcare professional such as your family doctor or a vestibular physiotherapist. Vestibular physiotherapists have post-graduate training in the evaluation and treatment of disorders causing vertigo and often work closely with a patient’s physician. No referral is needed to see a vestibular physiotherapist. They will screen you for potentially serious causes of vertigo of non-vestibular origin like stroke, and either treat you or refer you to the appropriate resource, like an otorhinolaryngologist.

Vestibular rehabilitation is instrumental in getting rid of the symptoms of vertigo and dizziness as well as improving balance and overall function caused by BPPV or any other disorder that touches the peripheral or central vestibular system. BPPV is usually treated with specific exercises known as canalith repositioning maneuvers, which encourage the crystals to exit the semicircular canals, thus curing this cause of vertigo. Peripheral vestibular disorders like vestibular neuritis are most often treated with exercises that strengthen the vestibular system. These can include exercises that work on gaze stabilization and other vestibular reflexes. Your physiotherapist may also prescribe specific balance or gait-based exercises. These help strengthen your vestibular system by encouraging your brain to use sensory input from the vestibular system rather than the eyes for balance and orientation.

Vertigo and dizziness are common symptoms that can have many different causes. Whether you’ve been dealing with recent or chronic episodes, there are effective treatment and rehabilitation options. You don’t have to keep living with debilitating symptoms; a trained vestibular physiotherapist can help. M

VIEILLIR ET BIEN VIVRE

AGING & LIVING WELL

VIEILLIR AVEC GRÂCE ET DIGNITÉ AGING WITH GRACE AND DIGNITY

VIEILLIR CHEZ SOI AGING IN PLACE

LES ZONES BLEUES BLUE ZONES

BILAN DE SANTÉ POUR LES PERSONNES ÂGÉES

SENIOR HEALTH CHECKLIST

Exprimer votre insatisfaction ou porter plainte sont des gestes constructifs pour améliorer la qualité des services, faire valoir vos droits et contribuer à trouver une solution.

La qualité des services, c’est à tous d’y voir!

Qu’il s’agisse d’obtenir de l’aide pour porter plainte concernant :

• Les services d’un établissement du réseau de la santé et des services sociaux en utilisant le régime d’examen des plaintes (REP); ou

• Une résidence privée pour aînés certifiée (RPA); Contactez le CAAP-Île de Montréal!

Régime d’examen des plaintes (REP)

La Loi sur les services de santé et les services sociaux a mis en place le REP pour permettre à toute personne de porter plainte si celle-ci :

• Est insatisfaite des soins et services de santé et services sociaux qu’elle a reçus, aurait dû recevoir, reçoit ou requiert;

• Croit que ses droits n’ont pas été respectés.

Résidences privées pour ainés certifiées (RPA)

Locataires ou futurs locataires

Avez-vous des questions concernant :

• La certification (normes et critères) de votre RPA?

• Votre bail? Le CAAP-Île de Montréal est là pour vous!

Services o erts : information, assistance et accompagnement dans une démarche de plainte et toutes questions en lien avec votre bail et les services que vous recevez dans votre RPA.

Expressing your dissatisfaction or filing a complaint are constructive actions that help to improve the quality of services, assert your rights, and come up with a solution.

The quality of services is everyone’s business!

Whether you need assistance

to file a complaint concerning:

• Services within the Health and Social Services Network using the complaint examination process; or

• A certified private seniors’ residence; Contact CAAP-Île de Montréal!

Complaint Examination Process

The Act respecting health services and social services established a complaint examination process allowing anyone to file a complaint if:

• You are dissatisfied with the care and/or health services or social services you received, should have received, are currently receiving, or require;

• You believe your rights have not been respected.

Certified Private Seniors’ Residences

Tenants and future tenants

Do you have questions about:

• The certification (standards and criteria) of your private seniors’ residence?

• Your lease? CAAP-Île de Montréal is there for you!

Services o ered: information, assistance, and support with any complaints or questions regarding your lease and the services you receive at your private seniors’ residence.

CAAP–Île de Montréal est un organisme communautaire régional mandaté par le Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et du Ministère des A aires municipales et de l’Habitation (MAMH).

CAAP–Île de Montréal is a regional community organization mandated by the Ministry of Health and Social Services (MSSS) and the Ministry of Municipal A airs and Housing (MAMH).

Vieillir avec grâce et dignité Aging with Grace and Dignity

Bienvenue dans cette section spéciale qui rend hommage aux aînés de notre communauté. C’est l’occasion de célébrer le vieillissement en bonne santé, tant mentale que physique. Du choix de vivre vos vieux jours dans la sécurité et le confort de votre propre maison à l’idée de déménager dans l’une des « zones bleues » du monde, nous vous proposons de nombreuses pistes de réflexion pour votre avenir.

Avec les progrès réalisés en matière d’aménagements sécuritaires et de technologie, de plus en plus d’aînés canadiens choisissent de vieillir chez eux, entourés de leurs propres affaires, de leurs propres souvenirs et d’un sentiment d’autonomie. Mais passer ses vieux jours à la maison mérite une réflexion approfondie et des conversations franches avec ses proches. Lisez un article détaillé sur toutes les choses à faire et à ne pas faire lors de l’évaluation de votre domicile pour déterminer s’il peut être adapté de manière réaliste à vos besoins et à vos limites en constante évolution.

Il semble qu’il n’y ait pas de limite d’âge dans cinq régions particulières du monde. Les « zones bleues » abritent des personnes qui constituent la majorité des personnes âgées qui vivent régulièrement jusqu’à 100 ans. Venez avec nous faire un tour en Sardaigne, Ikaria, Okinawa, Nicoya et Loma Linda pour voir ce qu’il y a dans l’eau... ainsi que dans la nourriture, le programme d’exercice, la philosophie de vie.

Mais rien de tout cela n’a d’importance sans le bénéfice d’une bonne santé dentaire, visuelle et auditive. Pour conserver votre autonomie et poursuivre un mode de vie actif et social, découvrez comment vous pouvez prendre des mesures préventives pour aider à préserver vos dents, vos yeux et vos oreilles aujourd’hui et pour tous ces lendemains.

Welcome back to this special section honouring the senior members of our community. It’s our chance to celebrate aging well, both mentally and physically. From choosing to live out your golden years in the safety and comfort of your own home to pondering relocation to one of the “blue zones” of the world, we offer plenty to consider for your future.

With advances in safety accommodations and technology, more Canadian seniors are choosing to age in place surrounded by their own things, their own memories, and a sense of autonomy. But spending your golden years at home warrants thoughtful consideration and candid conversations with loved ones. Read a detailed article on all the dos and don’ts when evaluating your living space to determine if it can realistically be adapted to meet your evolving needs and limitations.

It seems there are no limitations on age in five specific corners of the world. The “blue zones” are home to people who make up a majority of seniors routinely living into their 100s. Come with us on a tour of Sardinia, Ikaria, Okinawa, Nicoya, and Loma Linda to see what’s in the water. . . and the food, the exercise regimen, the philosophy on life.

But none of that matters without the benefit of better dental, vision, and hearing health. To maintain autonomy and carry on with an active and social lifestyle, read how you can take preventive measures to help preserve your teeth, eyes, and ears today and into all those tomorrows.

VOS DÉPUTÉS FÉDÉRAUX LIBÉRAUX

YOUR FEDERAL LIBERAL MPS are proud to support

ANJU DHILLON

DÉPUTÉE / MP

Dorval – Lachine – LaSalle

Anju.Dhillon@parl.gc.ca (514) 639-4497

HON. STEVEN GUILBEAULT

DÉPUTÉ / MP

Laurier – Sainte-Marie

Steven.Guilbeault@parl.gc.ca (514) 522-1339

ANTHONY HOUSEFATHER

DÉPUTÉ / MP

Mont-Royal / Mount Royal

Anthony.Housefather@parl.gc.ca (514) 283-0171

PATRICIA LATTANZIO

DÉPUTÉE / MP

Saint-Léonard – Saint-Michel

Patricia.Lattanzio@parl.gc.ca (514) 256-4548

COMPLEXES RÉSIDENTIELS POUR RETRAITÉS

RESIDENTIAL COMPLEXES FOR RETIREES

Votre bien-être pensé avec Your well-being handled with

Que vous ayez besoin d’un accompagnement quotidien ou d’aide pour une convalescence, les unités de soins du Groupe Maurice sont là pour vous offrir tout le confort et la prise en charge nécessaires à votre santé.

Whether you need daily assistance or convalescent care, Le Groupe Maurice care units are here to provide you with comprehensive support and comfort for your health.

plus sur notre offre de soins LeGroupeMaurice.com/AvecSoin

GET A GRIP

En cette période hivernale, la sécurité est primordiale, particulièrement pour les aînés. Les surfaces glacées peuvent présenter des risques importants, allant de glissades et chutes à une mobilité réduite. Des chaussures adéquates sont essentielles pour maintenir l’autonomie et la sécurité des aînés.

Depuis plus de 60 ans, M&M Footwear, une entreprise familiale locale, est à l’avant-garde de la création de solutions innovantes pour répondre aux besoins des Québécois. Leur marque phare NAVATEX , développée en collaboration avec l’entreprise italienne AL.PI. OC System, propose une solution antidérapante brevetée adaptée à nos conditions hivernales variables.

Grâce à leur système Grip On et Grip Off intégré directement dans la semelle extérieure, les bottes NAVATEX offrent une traction et une stabilité inégalées, assurant la sécurité et le confort sur les surfaces glacées. Déplacez-vous en toute confiance, quelle que soit la météo, grâce à cette technologie révolutionnaire.

Les bottes NAVATEX sont vendues chez les détaillants québécois de qualité comme Leclerc (chaussuresleclerc.com) et Medicus (medicus.ca). Visitez leurs sites Web pour en savoir plus sur ces solutions de sécurité hivernale essentielles.

Assurons la sécurité et la mobilité des aînés cet hiver, un pas à la fois.

With winter in full swing, safety is paramount, particularly for seniors. Navigating icy conditions can pose significant risks, from slips and falls to reduced mobility. This is why proper footwear is essential in maintaining independence and safety for older adults.

For over 60 years, M&M Footwear, a local, familyrun company, has been at the forefront of creating innovative solutions to meet the needs of Quebecers. Their flagship NAVATEX brand, developed in collaboration with Italy’s AL.PI. OC System, offers a patented anti-slip solution tailored to our variable winter conditions.

With its Grip On and Grip Off System embedded directly into the outsole, NAVATEX boots provide unparalleled traction and stability, ensuring a safe and comfortable walking experience on icy surfaces. Navigate the outdoors with confidence, regardless of the weather, thanks to this gamechanging technology.

NAVATEX boots are available at leading Quebec retailers like Leclerc (chaussuresleclerc.com) and Medicus (medicus.ca). Visit their websites for more information on these essential winter safety solutions.

Let’s keep seniors safe and mobile this winter, one step at a time.

Vieillir chez soi Aging in Place

RESTER EN SÉCURITÉ À LA MAISON

Grâce aux progrès réalisés en matière de sécurité et de technologie, de plus en plus d’aînés canadiens choisissent de vieillir chez eux, entourés de leurs souvenirs les plus chers et de leur fauteuil préféré.

Prévoir de passer ses vieux jours à la maison exige une réflexion approfondie et des conversations franches avec ses proches. Même les aînés les plus en santé doivent adapter leur espace et leur mode de vie à mesure que leurs capacités changent avec le temps.

Réduire l’espace

Vieillir chez soi ne signifie pas nécessairement rester dans la même maison. Le fait de déménager dans un espace plus petit réduit le risque de blessure et le temps passé à entretenir une propriété plus grande, tout en préservant l’indépendance. Si vous décidez de déménager, demandez l’aide de votre famille et de vos amis et engagez une entreprise de déménagement fiable.

Obtenir une évaluation professionnelle

Si vous vivez déjà dans un logement de taille raisonnable, que vous êtes en bonne santé et que vous disposez d’un système de soutien solide, la prochaine étape consiste à demander à un professionnel d’évaluer votre espace de vie afin de déterminer s’il peut être adapté de façon réaliste pour répondre à vos besoins et à vos limites en constante évolution.

Un ergothérapeute de votre Centre local de services communautaires (CLSC) peut évaluer votre domicile et vous aider à l’adapter à vos besoins actuels et futurs. Il déterminera les risques de chute dans toutes les pièces, les escaliers, les couloirs et les entrées intérieures et extérieures et suggérera des façons d’adapter ces endroits pour améliorer la sécurité.

Un ergothérapeute et un travailleur social du CLSC peuvent également vous mettre en contact avec d’autres professionnels pour vous aider dans le processus. Un électricien, par exemple, peut s’assurer que toutes les composantes électriques de votre maison sont conformes au code. Comme il y a une liste d’attente pour les services du CLSC, c’est une bonne idée de s’y inscrire dès aujourd’hui. g

STAYING SAFE AT HOME

With advances in safety accommodations and technology, more Canadian seniors are choosing to age in place surrounded by their cherished memories and favourite chair. Planning to spend golden years at home warrants thoughtful consideration and candid conversations with loved ones. Even the healthiest seniors need to adjust their living space and lifestyle as their abilities change with time.

Downsizing

Growing old at home doesn’t necessarily mean staying in the same house. Downsizing to a smaller space reduces the risk of injury and time spent maintaining a larger property all while preserving independence. If the decision is to move, enlist the help of family and friends and hire a reliable moving company.

Get a professional assessment

If you live in manageable home already, are in decent health, and have a strong support system, the next step is to have a professional evaluate your living space. Determine if it can realistically be adapted to meet your evolving needs and limitations.

An occupational therapist (OT) from your Local Community Service Centre (CLSC) can assess and help adapt your home to meet your current and future accommodation needs. They will identify hazards in all rooms, staircases, hallways, and indoor and outdoor entryways and suggest ways these areas can be adapted to improve safety and reduce the risk of falls.

Your OT and a caseworker from the CLSC can also connect you with other professionals to help with the process. An electrician, for example, can ensure all electrical components in your home are up to code. Since there’s a waiting list for CLSC services, it’s a good idea to inquire today. gg

g Faire des ajustements

Après l’évaluation de votre domicile, il est temps de procéder aux ajustements nécessaires. Votre ergothérapeute peut recommander des rénovations pour favoriser l’accessibilité et veiller à ce que toutes les zones de passage soient libres de tout encombrement, bien éclairées et équipées de surfaces antidérapantes, de rampes et de barres d’appui.

Votre ergothérapeute évaluera également vos besoins en matière d’aides techniques pour vous aider à vous déplacer dans votre maison et à accomplir vos tâches quotidiennes en toute sécurité et de manière autonome. Des accessoires comme les cannes et les marchettes améliorent la sécurité et la mobilité, tandis que des dispositifs tels que des pinces, des couverts adaptés et des ustensiles de cuisine spécialisés facilitent les tâches quotidiennes et les rendent plus agréables.

Assurez-vous d’avoir des détecteurs de monoxyde de carbone et de fumée en état de marche, une trousse de premiers secours accessible et une liste de numéros de téléphone d’urgence facilement accessible. Pensez à ajouter des dispositifs d’alerte médicale à côté de votre lit, dans la salle de bain et sur vous. Pour une protection accrue et une plus grande tranquillité d’esprit, faites installer un système de sécurité fiable et facile à utiliser.

Services à domicile

Pour améliorer votre confort et votre sécurité lorsque vous vivez à domicile, le responsable de votre dossier ou votre système de soutien peut vous aider à mettre en place des services de soins à domicile comme :

• Des visites à domicile d’une infirmière qui peut gérer vos ordonnances, en s’assurant qu’elles sont livrées, triées et administrées selon les besoins.

• Des services de transport adapté porte-à-porte de la Société de transport de Montréal pour vous emmener à vos rendez-vous médicaux et à vos rencontres sociales.

• Des services de nettoyage offerts par des entreprises comme La MaisonNette.

• Des services alimentaires, comme la Popote roulante, qui livrent des repas nutritifs directement à votre porte.

gg Make adjustments

After your home assessment, it’s time to implement the necessary adjustments. Your OT may recommend renovations to promote accessibility and ensure that all high-traffic areas are clutter-free, well-lit, and equipped with non-slip surfaces, railings, and grab bars.

Your OT will also evaluate your need for technical aids, helping you navigate your home and perform daily tasks safely and independently. Tools such as canes and walkers increase safety and mobility, while devices like grabbers, adapted cutlery, and specialized kitchen tools make routine chores easier and more enjoyable.

Ensure you have working carbon-monoxide and smoke detectors, an accessible first-aid kit, and an easily accessible list of emergency phone numbers. Consider adding medicalalert devices next to your bed, in the bathroom, and on your person. For added protection and peace of mind, have a reliable, user-friendly security system installed.

Home services

To fully enhance your comfort and safety while aging in place, your caseworker or support system can help you set up homecare services like:

• Home visits from a nurse who can manage your prescriptions, ensuring they’re delivered, sorted, and administered as needed.

• Door-to-door adapted transport services from the Société de transport de Montréal to take you to and from medical appointments and social meetups.

• Cleaning from companies like La MaisonNette

• Food services, like Meals on Wheels, deliver nutritious meals right to your door.

Si vieillir chez soi est un objectif important, il est essentiel de préserver votre santé en restant actif physiquement, mentalement et socialement. Invitez votre famille et vos amis à vous rendre visite à la maison et à se joindre à vous pour des promenades régulières en utilisant des aides à la mobilité appropriées. Vous pouvez également demander au CLSC de vous mettre en contact avec un physiothérapeute ou de vous aider à trouver des groupes locaux d’activités physiques adaptées.

Visitez le site canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/ chez-toute-securite-guide-securite-aines.html pour obtenir des conseils détaillés en matière de sécurité à domicile.

If aging in place is an important goal, it’s essential to maintain your health by staying physically, mentally, and socially active. Invite family and friends to visit you at home and join you for regular walks using suitable mobility aids. You can also ask the CLSC to connect you with a physiotherapist or help you find local, adapted physical activity groups.

Visit canada.ca/en/public-health/services/publications/ healthy-living/safe-living-guide-a-guide-home-safetyseniors.html for detailed home-safety guidelines.

Bjillian MacKinnon est une défenseure des patients passionnée avec un diplôme en écriture. Elle travaille en collaboration avec des patients, des organisations à but non lucratif et des services de soins de santé pour aider à faire connaître divers problèmes de santé chroniques.

Bjillian MacKinnon is a passionate patient advocate with a degree in writing. She has worked closely with patients, nonprofits, and healthcare organizations to help spread awareness about various chronic health conditions.

PROTÉGEZ LES GENS

QUE VOUS AIMEZ PROTECT THE PEOPLE YOU LOVE

Dans un monde où la sécurité et le bien-être de nos aînés sont primordiaux, CSL Alarme Médicale s’engage à offrir des solutions fiables et innovantes pour permettre à chacun de vivre en toute sérénité. Nos systèmes d’alerte médicale, disponibles sous forme de pendentifs ou de montres, intègrent des fonctionnalités avancées telles que la détection de chute, la communication vocale bidirectionnelle mains libres et le positionnement GPS.

Nous comprenons l’importance de l’autonomie pour les personnes âgées et leurs proches. C’est pourquoi nos dispositifs sont conçus pour être simples d’utilisation, étanches et fonctionnels partout au Canada, assurant une assistance immédiate en cas de besoin.

En tant qu’entreprise québécoise, nous sommes fiers de contribuer à la sécurité de notre communauté. Notre service à la clientèle est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour répondre à vos questions et vous offrir le soutien nécessaire.

Chez CSL Alarme Médicale, notre mission est de vous offrir la tranquillité d’esprit, en sachant que vous ou vos proches êtes protégés en tout temps. Faites confiance à notre expertise pour vous accompagner dans votre quotidien et vous permettre de profiter pleinement de chaque moment.

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In a world where the safety and well-being of our seniors are paramount, CSL Medical Alarm is committed to providing reliable and innovative solutions that put everyone at ease. Our medical alert systems — available as pendants or watches — integrate advanced features such as fall detection, hands-free two-way voice communication, and GPS positioning.

We understand the importance of autonomy for seniors and their loved ones. That’s why our devices are designed to be simple to use, waterproof, and functional throughout Canada, ensuring immediate assistance when needed.

As a Quebec-based company, we’re proud to contribute to the safety of our community. Our customer service is available to answer questions and provide technical support 24 hours a day, 7 days a week.

At CSL Medical Alarm, our mission is to provide you with peace of mind, knowing that you or your loved ones are always protected. Trust our expertise to support you in your daily life so that you can enjoy every moment to the fullest.

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Vous pensez que vous ou un proche pourriez tirer parti de la vie en résidence, mais vous cherchez encore à déterminer si c’est accessible ? Heureusement, vous constaterez que la vie en résidence pour retraités peut être plus abordable que vous ne l’imaginez. Dans certaines circonstances, ce choix peut même s’avérer moins cher que d’autres options de soutien, comme les soins privés à domicile.

Pour vous aider dans vos recherches, nous vous présentons notre guide complet qui vise à déboulonner les mythes courants sur le coût de la vie en résidence et à vous faire découvrir les différentes options qui s’offrent à vous. Les questions et préoccupations courantes concernant son coût y sont traitées ; vous trouverez notamment des conseils d’expert sur les sujets suivants :

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LEÇONS DE LONGÉVITÉ

DLes zones bleues Blue Zones

LESSONS IN LONGEVITY

ans cinq coins obscurs du monde, des endroits tellement banals qu’on pourrait les ignorer sur une carte, les gens vivent régulièrement jusqu’à 90, voire 100 ans. Surnommées « zones bleues » par Dan Buettner, auteur et membre du National Geographic, la Sardaigne (Italie), Ikaria (Grèce), Okinawa (Japon), Nicoya (Costa Rica) et Loma Linda (Californie) affichent le pourcentage le plus élevé de centenaires de la planète.

Les habitants des zones bleues ne s’enferment pas dans des laboratoires cryogéniques et ne consomment pas de superaliments en poudre dans des smoothies. Ils vivent, tout simplement. Simplement et apparemment sans effort. Pas de suppléments ni de raccourcis. Quel est donc leur secret?

L’exercice

Dans les zones bleues, il n’y a pas de cours de SoulCycle à 6 heures du matin ou de séances de Peloton en solitaire dans le salon. Ils ne sont pas obsédés par le calcul des calories ou des pas. Le mouvement fait partie intégrante de la vie quotidienne, c’est un effet secondaire sans prétention qui résulte du travail, de la marche et de la culture de la terre. Les bergers sardes marchent dans les montagnes pour s’occuper de leurs moutons. Les habitants d’Okinawa s’accroupissent, se penchent et transportent des seaux dans leurs jardins. Ils se moquent du CrossFit. Ils se soucient de la terre et du bétail. Leur travail leur permet de rester forts, mobiles et vivants, ce qu’un tapis roulant ne pourra jamais faire.

Régime alimentaire

Dans la cuisine de Sardaigne ou d’Ikaria, vous ne trouverez pas de bols de quinoa de culture durable. L’huile d’olive scintille sur des légumes sauvages cueillis dans le jardin, accompagnés d’une croûte de pain et de fromage faits maison depuis des décennies. La viande? Ce n’est pas un plat quotidien, c’est plutôt un plaisir du dimanche. Le vin? Absolument, mais avec modération et toujours en bonne compagnie.

Les habitants d’Okinawa ne se gavent pas; ils mangent jusqu’à ce qu’ils soient rassasiés à 80 %. Appelée hara hachi bu, cette pratique confucéenne vieille de 2 500 ans est utilisée pour gérer le poids et promouvoir la santé. Leur régime alimentaire se compose essentiellement de poisson frais, de soja, d’algues et de soupe miso. Pas de régimes tendance, juste des aliments locaux qui poussent dans la terre et qui sont tirés de la mer.

Loma Linda est une curiosité. Entourée par le pays des fast-foods et des sodas géants, cette communauté d’adventistes du septième jour basée dans le désert suit un régime végétarien et boit suffisamment d’eau pour hydrater un cactus. L’alcool et le tabac sont interdits; la santé est au cœur de leur foi. g

In five obscure corners of the world, places so unremarkable you might skip over them on a map, people routinely coast into their 90s, even 100s. Dubbed “Blue Zones” by National Geographic fellow and author Dan Buettner, Sardinia, Italy, Ikaria, Greece, Okinawa, Japan, Nicoya, Costa Rica, and Loma Linda, California boast the highest percentage of centenarians on the planet.

People in Blue Zones aren’t hunkering down in cryogenic labs or spooning powdered superfoods into smoothies. They’re just living. Simply and seemingly effortlessly. No supplements or shortcuts. So, what’s their secret?

Exercise

In Blue Zones, there’s no 6 am SoulCycle class or lonely Peloton ride in your living room. They don’t obsess about counting calories or steps. Movement is woven into the fabric of daily life, an unpretentious side-effect of working, walking, and digging in the dirt. Sardinian shepherds trek through the mountains to tend their sheep. Okinawans squat, bend, and haul buckets in their gardens. They don’t care about “leg day.” They care about the land and the livestock. Their work keeps them strong, mobile, and alive in ways a treadmill never will.

Diet

Step into a Sardinian or Ikarian kitchen, and you won’t find free-range quinoa bowls. Instead, it’s olive oil glistening over wild greens plucked from the garden with a crust of homemade bread and cheese they’ve been making for decades. Meat? It’s not a daily thing, more of a Sunday treat. Wine? Absolutely, but in moderation, and always in good company. Okinawans don’t gorge themselves; they eat until they’re 80 per cent full. Called hara hachi bu, this 2,500-year-old Confucian practice is used to manage weight and promote health. Their diet is largely made up of fresh fish, soybeans, seaweed, and miso soup. No fads, just local food that grows in the soil and is pulled fresh from the sea.

Loma Linda is an oddity. Surrounded by the land of fast food and super-sized sodas, this desert-based community of Seventh-day Adventists eats a vegetarian diet and drinks enough water to hydrate a cactus. Alcohol and smoking are no-nos; health is central to their faith. gg

g Les liens et la communauté

Nous sommes pour la plupart coupables de rester figés sur notre téléphone, entourés de gens, mais avec le sentiment d’être de plus en plus seuls. Nous essayons d’échapper à cet isolement inconfortable avec une nouvelle commande sur Amazon ou quelques heures de plus sur Netflix

Les gens de la zone bleue ont tout compris. Ils savent ce que cela signifie d’être vraiment en contact d’une manière qui ne nécessite pas de bavardages ou d’invitations à prendre un café qui n’aboutissent jamais. Ces communautés soudées n’ont pas besoin d’une application pour suivre leur humeur ou programmer une journée de soins personnels. La communauté est leur médicament, leur thérapie, leur fondement.

Sur l’île d’Ikaria, ils pratiquent le kefi : une joyeuse célébration de folie pour oublier les difficultés de la vie. Ils dansent, ils festoient et ils rient à tue-tête. À Okinawa, ils ont le moai : un cercle d’amis d’enfance qui vous réchauffe l’âme et rend la vie un peu plus légère.

Le rythme de vie

Les personnes qui vivent dans les zones bleues ne sont pas prises dans le cycle sans fin de la réussite et de l’épuisement qui sévit dans la plupart des pays. Ils n’essaient pas de se surpasser ou d’optimiser leur emploi du temps. La vie a un rythme, et il n’est pas dicté par une Apple Watch ou un calendrier Google

Le travail ne se mesure pas à la productivité, mais à la satisfaction d’une journée bien remplie. Le rythme est plus lent, voire tranquille. Les Sardes prennent de longs déjeuners. Les habitants d’Ikaria font des siestes comme si c’était un droit divin. À Nicoya, la journée de travail peut durer des heures sous le soleil brûlant, mais elle est récompensée par un repas copieux dégusté avec la famille et les voisins.

À retenir

Comment intégrer les pratiques des zones bleues dans nos propres vies? Certaines villes essaient : elles créent des jardins communautaires, modifient l’aménagement urbain et organisent des événements qui rassemblent les voisins. C’est un début, mais il n’y a pas de modèle miracle pour la longévité.

Le mieux à faire est peut-être d’opter pour des choses simples : manger de vrais aliments, bouger d’une manière qui compte, bien s’entourer, ralentir le rythme. Nous n’allons probablement pas quitter notre travail et fonder une commune, mais nous pouvons faire des choix intentionnels, comme lever les yeux de nos écrans, nous asseoir pour manger en famille et passer du temps avec nos amis. Nous pouvons apprendre à vivre avec un peu plus de cœur et un peu plus de raison d’être.

Les zones bleues n’offrent pas de solution magique, mais elles nous rappellent que la vie ne se résume pas à une course folle. Et peut-être que si nous nous inspirons d’une ou deux pages de leur livre, nous pourrons récolter les fruits d’une vie bien vécue, avec la tranquillité de savoir que nous ne sommes pas seuls dans cette aventure.

gg Connectivity and community

Most of us are guilty of doomscrolling on our phones surrounded by people but feeling increasingly alone. We try to escape the uncomfortable isolation with another Amazon order or a few more hours of Netflix.

Blue Zone folks have it figured out. They know what it means to be truly connected in a way that doesn’t require small talk or hollow “let’s grab coffee” invites that never pan out. These tight-knit communities don’t need an app to track their mood or schedule a self-care day. Community is their medicine, their therapy, their foundation.

In Ikaria, they practice kefi, a wild and joyful defiance of life’s struggles. They dance, they feast, and they laugh until it echoes. In Okinawa, they have moai, a lifelong circle of childhood friends who warm your soul and make life a little lighter.

Pace of life

Folks in Blue Zones aren’t caught up in the endless cycle of achievement and burnout that grips most of the world. They’re not trying to “crush it” or optimize their schedules. Life has a rhythm, and it’s not dictated by an Apple Watch or Google Calendar.

Work isn’t measured in productivity, but in the satisfaction of a day well spent. The pace is slower, even leisurely. Sardinians take long lunches. Ikarians take naps like it’s a God-given right. The workday in Nicoya might entail hours under the hot sun, but it’s rewarded with a hearty meal enjoyed with family and neighbours.

Takeaways

How do we integrate Blue-Zone practices into our own lives? Some cities are trying by setting up community gardens, tweaking urban design, and hosting events that bring neighbours together. It’s a start, but there’s no blueprint for longevity.

Maybe the best we can do is embrace the simple stuff: eat real food, move in ways that matter, stick with your “tribe”, slow down. We’re probably not going to quit our jobs and start a commune, but we can make intentional choices, like looking up from our screens, sitting down to eat as a family, and spending time with friends. We can learn to live with a bit more heart and a bit more purpose.

Blue Zones don’t offer a magic solution, but they serve as a reminder that there’s more to life than the rat race. And maybe, if we can take one or two pages from their playbook, we can reap the benefits of a life well-lived with the peace of knowing we’re not in this alone.

Inspiré par les tendances émergentes en matière de loisirs, Adam Irwin aime le vélo, la nage et le tennis. Collaborateur régulier de Montréal enSanté, il a obtenu un baccalauréat en études urbaines de l’Université Concordia en 2021.

Inspired by emerging trends in recreation, Adam Irwin enjoys cycling, swimming, and tennis. A regular contributor to Montréal enSanté, he earned his bachelor’s degree in Urban Studies from Concordia University in 2021.

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Autonome, semi-autonome, perte cognitive, et courts séjours. Independent living, assisted living, memory care, and short respite stays.

Château Dollard

(514) 685-4444

1055, rue Tecumseh, Dollard-des-Ormeaux

Semi-autonome, perte cognitive, et courts séjours.

Assisted living, memory care, and short respite stays.

Habitations Pelletier (514) 260-8432

11519, avenue Pelletier, Montréal-Nord

Autonome, semi-autonome, et courts séjours. Independent living, assisted living, and short respite stays.

Héritage Plateau

(514) 264-7332

310, rue Rachel Est, Montréal

Semi-autonome, perte cognitive, et courts séjours. Assisted living, memory care, and short respite stays.

L'Alto (438) 377-2335

1700, rue Saint-Louis, Ville Saint-Laurent

Autonome, semi-autonome, perte cognitive, et courts séjours. Independent living, assisted living, memory care, and short respite stays.

Villa Domaine St-Grégoire (819) 233-3232

4890, avenue Bouvet, Bécancour

Autonome, semi-autonome, perte cognitive, courts séjours. Independent living, assisted living, memory care, and short respite stays.

Villagia de l'île Paton (438) 233-2625

25, rue Promenade des Îles, Laval

Autonome, semi-autonome, perte cognitive, et courts séjours. Independent living, assisted living, memory care, and short respite stays.

UNE COMMUNAUTÉ MERVEILLEUSE,

DANS UN ENDROIT PARFAIT

Situé au coeur de Westmount, le Manoir Westmount a ouvert ses portes en 1979, en tant que projet du Club Rotary de Westmount. Après 45 années de succès sous la direction continue du Club Rotary, notre communauté bienveillante continue d’offrir des tarifs abordables tout compris.

Nous nous engageons à faire une différence dans la vie de nos résidents en promouvant l’indépendance, en donnant un sentiment d’appartenance et en favorisant un sens de la vie. Notre objectif est de réduire l’isolement social, de maintenir et d’améliorer la santé et le bien-être et de donner aux résidents les moyens de mener une vie significative et connectée dans laquelle ils sont engagés.

A GREAT COMMUNITY, IN A PERFECT LOCATION

Located in the heart of the Westmount, Manoir Westmount opened its doors in 1979, as a project of the Rotary Club of Westmount. After 45 successful years under the continued stewardship of the Rotary Club, our caring community continues to offer all inclusive affordable rates.

We are committed to making a difference in the lives of our residents by promoting independence, a sense of belonging and fostering a sense of purpose in life. Our goal is to reduce social isolation, maintain and improve health and well-being and to empower residents to lead meaningful and connected lives in which they are engaged.

SERVICES INCLUS

• Ménage quotidien et service de buanderie personnel

• Personnel de santé professionnel en service 24 heures sur 24 pour les consultations et les urgences

• Climatisation dans chaque pièce

• Services religieux sur place

• Un programme d’activités complet comprenant un éventail de cours d’exercices, de jeux, de concerts, de groupes de discussion et de sorties

• Trois repas par jour plus thé, café et collations à volonté

• Deux services pour le dîner et le souper

• Petit-déjeuner complet offert dans la salle à manger ou petit-déjeuner continental servi dans la chambre

• Bureau de réception qui annonce les invités, distribue le courrier et vend des timbres

• Sécurité 24 heures sur 24

• Comptes en fiducie pour les résidents pour les dépenses internes, le vin aux repas, le paiement des livraisons et des médicaments, et d’autres petites avances de fonds

« Je voulais vivre dans une résidence pour personnes âgées autonomes avec plein d’activités et des repas nutritifs et savoureux. Le Manoir fait l’affaire! Nous sommes traités avec gentillesse, respect et dignité. »

“I wanted to live in a residence for autonomous seniors with plenty of activities and nutritious and tasty meals. The Manoir fits the bill! We are treated with friendliness, respect, and dignity.”

INCLUDED SERVICES

• Daily housekeeping and personal laundry service

• Professional health care personnel on duty 24/7 for consultations and emergencies

• Climate control in every room

• Religious services on site

• Comprehensive activity program including an array of exercise classes, games, concerts, discussion groups, and outings

• Three daily meals plus unlimited tea, coffee, and snacks

• Two sittings for lunch and dinner

• Full breakfast available in the dining room or continental breakfast served in your room

• Reception desk that announces guests, distributes mail, and sells stamps

• 24/7 security

• Resident trust accounts for in-house expenses, wine with meals, delivery and medication fees, and other small cash advances

« Le Manoir Westmount a réussi l’exploit difficile et rarement réalisé de tempérer l’efficacité avec la flexibilité. Par conséquent, plusieurs d’entre nous ici ont le sentiment de n’avoir jamais mieux vécu. Les choses précieuses que j’avais laissé derrière moi pâlissent. La vie au Manoir s’est avérée bien meilleure et plus gratifiante que je n’aurais pu l’imaginer. »

“Manoir Westmount has pulled off the difficult and rarely attained feat of tempering efficiency with flexibility. As a result, many of us here feel that we have never lived better. The precious stuff I left behind is paling into insignificance. Life at the Manoir turned out to be much better and more rewarding than I could have imagined.”

« J’apprécie la diversité des autres résidents. Ils ont vécu des vies brillamment courageuses et intéressantes et sont toujours prêts à apprendre et à grandir. Nous sommes devenus des amis significatifs car nous partageons bien plus que je n’aurais jamais imaginé possible. »

“I enjoy the diversity of the other residents. They have lived brilliantly courageous and interesting lives and are still willing to learn and grow. We’ve become meaningful friends as we share much more than I could have ever imagined possible.”

Bilan de santé pour les personnes âgées Senior Health Checklist

SOINS DENTAIRES, DE LA VUE ET DE L’OUÏE

Maintenir l’autonomie, prendre soin de soi, poursuivre un mode de vie actif et social représentent des objectifs et des défis pour les personnes âgées. Prendre des mesures préventives pour préserver sa santé dentaire, sa vision et son audition contribue de manière considérable à l’autonomie, au bon vieillissement et à la prévention d’affections plus graves.

« Lorsque nous perdons nos capacités, nous perdons le contrôle, ce qui nous expose à la détresse émotionnelle et à toute une série d’autres facteurs de risque », dit le Dr José A. Morais, directeur de la Division de gériatrie du Centre universitaire de santé McGill.

Soins dentaires

Le sourire d’une personne est essentiel à son interaction sociale. Les personnes gênées par l’état de leurs dents ont tendance à fuir les interactions sociales. Il est établi, souligne le Dr Morais, que les contacts sociaux sont essentiels à notre bien-être émotionnel et psychologique, et que l’isolement est un facteur de risque de déclin cognitif et de démence. Par conséquent, l’hygiène bucco-dentaire n’est pas seulement une préoccupation d’ordre esthétique, elle a aussi une incidence sur le bien-être général.

Les maladies des gencives sont le résultat d’une accumulation de bactéries provoquant une inflammation. Ces bactéries ne restent pas confinées à la bouche, mais peuvent se déplacer dans la circulation sanguine et dans les artères, augmentant ainsi le risque de maladie cardiaque. Outre le brossage régulier des dents et l’utilisation du fil dentaire, il est conseillé aux personnes âgées de se faire nettoyer les dents par un professionnel tous les six mois. g

DENTAL, VISION, AND HEARING CARE

To maintain autonomy, to care for oneself, to carry on an active and social lifestyle represent objectives and challenges for seniors. Taking preventive measures to preserve our dental health, vision, and hearing contribute significantly to independence, aging well, and staving off more serious medical conditions.

“When we lose capacity, we lose control and this opens us to emotional distress and a host of other risk factors,” says Dr. José A. Morais, Director of the Division of Geriatric Medicine at the McGill University Health Centre.

Dental care

A person’s smile is pivotal to their social interaction. Those who are embarrassed by the condition of their teeth tend to retreat from social interaction. It is an established fact, Dr. Morais points out, that social contact is essential for our emotional and psychological well-being and that isolation is a risk factor for cognitive decline and dementia. Therefore, oral hygiene is not merely a cosmetic concern, but has relevance for overall welfare.

Gum disease is a product of accumulating bacteria causing inflammation. This bacteria does not remain confined to the mouth, but can move through the blood stream and into arteries, increasing the risk of heart disease. In addition to regular brushing and flossing, seniors are advised to have a professional cleaning every six months. gg

Your Oral Health Expert

Votre expert de la santé buccale

g Notre capacité à mâcher est essentielle à la digestion et à une bonne alimentation. Les personnes dont les dents ou les gencives sont en mauvais état sont sujettes à la malnutrition, un facteur de risque majeur pour le maintien de la masse musculaire, sans laquelle les gens peuvent avoir des problèmes d’équilibre et être incapables d’effectuer des activités comme la marche, les courses ou le nettoyage de leur maison. Les prothèses dentaires ou les implants peuvent remplacer efficacement les dents manquantes ou cariées.

Soins de la vue

La vue est le premier sens qui nous permet de nous orienter dans le monde. Sans elle, nous avons du mal à nous déplacer librement et nous sommes plus exposés aux chutes et autres blessures physiques. Les personnes âgées doivent être attentives aux changements de leur vue et consulter un optométriste ou un ophtalmologiste dès qu’elles remarquent une altération de leur vision. Avec l’âge, le risque de cataracte augmente, ce qui est fréquent à partir de la soixantaine, lorsque les protéines du cristallin commencent à se dégrader. L’opération de la cataracte est l’une des interventions chirurgicales les plus courantes, selon l’Association canadienne des optométristes, et son taux de réussite est extrêmement élevé. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), principale cause de perte de vision chez les personnes de plus de 50 ans, est une affection oculaire bien plus grave. Alors que la DMLA sèche est une affection lente et progressive, la DMLA humide est causée par des vaisseaux sanguins qui se développent sous la macula et laissent s’écouler un liquide dans l’œil qui, s’il n’est pas traité, entraîne une perte rapide et permanente de la vue. Il existe une classe de médicaments anti-VEGF qui peuvent être injectés dans l’œil pour empêcher la formation de vaisseaux sanguins, ralentissant ainsi la détérioration.

Perte auditive

gg Our ability to chew is imperative for digestion and good nutrition. People with poor teeth or gums are prone to malnutrition, a major risk factor for maintaining muscle mass without which people may have balance issues and be unable to perform such activities as walking, grocery shopping, or cleaning their homes. Dentures or implants can effectively replace missing or decaying teeth.

Vision care

Sight is the primary sense by which humans navigate the world. Without it, we face obstacles in moving about freely and are more prone to falls or other physical injury. Seniors need to be attentive to changes in their eyesight and consult an optometrist or ophthalmologist whenever they notice anything affecting their vision.

With age comes the probability of cataracts, which are common beginning around 60 when the proteins in the lens of the eyes start to break down. Cataract surgery is one of the most common surgical procedures, according to the Canadian Association of Optometrists, and has an extremely high success rate. A far more serious eye condition is age-related macular degeneration (AMD), the leading cause of vision loss in people over 50. While dry AMD is a slow-moving, progressive condition, wet AMD is caused when blood vessels grow beneath the macula and leak fluid into the eye that, left untreated, causes rapid and permanent loss of sight. There is a class of anti-VEGF drugs that can be injected into the eye to impede the formation of blood vessels, thereby slowing deterioration.

Hearing loss

Près de la moitié des Canadiens âgés de plus de 60 ans souffriront d’une perte auditive, qui est associée à l’isolement social et constitue un facteur de risque reconnu de démence. Selon une étude menée à l’université Johns Hopkins, une perte auditive légère double le risque de démence, tandis que les personnes souffrant d’une déficience auditive grave sont cinq fois plus susceptibles de développer une démence.

La technologie actuelle des prothèses auditives est discrète, légère, offre une longue durée de vie des piles et permet d’amplifier ou de clarifier efficacement les sons. Les signes avant-coureurs d’une déficience auditive sont les suivants : difficulté à entendre les émissions de télévision ou les films, besoin régulier de faire répéter les gens ou commentaires des autres sur le fait que l’on parle trop fort Les audiologistes peuvent faire passer des tests pour déterminer l’état de l’audition d’une personne. Les oto-rhino-laryngologistes peuvent déterminer l’origine de la perte auditive et prescrire un traitement.

Nearly half of all Canadians over the age of 60 will experience some measure of hearing loss, which is associated with social isolation and is a recognized risk factor for dementia. According to a study conducted at Johns Hopkins University, mild hearing loss doubled the chance of dementia, while those with severe hearing impairment were five times more likely to develop dementia.

Current hearing aid technology is discrete, light, has long battery life, and is effective at amplifying or clarifying sound. Warning signs of auditory impairment include difficulty hearing television shows or movies, regularly asking people to repeat themselves, or being told by others that you are speaking too loud. Audiologists can administer tests to determine the status of a person’s hearing. Ear, nose, and throat physicians can ascertain the source of hearing loss and prescribe a course of treatment.

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Les Résidences Soleil

Révolutionner la retraite de nos aînés, en famille

« C’est en famille qu’ont été créées Les Résidences Soleil en 1988, et depuis, la famille ne cesse de s’agrandir. » Car c’est d’abord pour des raisons familiales qu’Eddy Savoie s’est lancé dans la grande aventure des Résidences Soleil.

Hébergeant alors ses parents dans la maison familiale, il s’est mis à la recherche de solutions qui leur permettraient de pro ter de leur retraite alors que toute la famille est au travail ou à l’école, et d’o rir un soutien en cas de besoin pour son père débutant une perte d’autonomie. Mais rien de tel n’existait encore au Québec.

Il manquait toujours une combinaison d’éléments qu’il jugeait indispensables : de la sécurité 24 heures par jour en préservant la liberté de chacun, de délicieux repas cuisinés sur place comme à la maison, une grande diversité de loisirs et d’événements rassembleurs, une piscine, un garage, des espaces de vie communs pour se rassembler, le tout en demeurant nancièrement le plus accessible possible.

Animé par cette vision humaine et novatrice, Eddy Savoie, alors entrepreneur en construction, se dit que si ce concept de vie allait convenir à ses propres parents, il pourrait également convenir à bien d'autres gens du bel âge. Il entreprit alors la conception d’une résidence qui répondrait à tous ses

M. Eddy Savoie, un bâtisseur visionnaire !

Nous vous invitons à visionner la touchante et intime vidéo hommage, réalisée a n d’honorer la carrière exceptionnelle de M. Eddy Savoie.

L’homme qui a su bâtir un véritable héritage de bien-être pour nos aînés. Ce prix vient saluer sa contribution remarquable et son apport indélébile, non seulement dans le domaine des résidences pour aînés, mais aussi dans l’amélioration continue de la qualité de vie des citoyens.

Sa vision humaine et son engagement ont laissé une empreinte profonde dans la vie de tant de Québécois.

critères, sans compromis, en embarquant toute sa famille dans le projet. Et puis, les municipalités d’un peu partout au Québec l’ont interpellé dans le but d’encourager la multiplication du concept et d’o rir cette retraite de rêve à leurs citoyens. Aujourd’hui, 36 ans après la naissance de ce concept révolutionnaire, Les Résidences Soleil représentent indéniablement un modèle d’excellence qui a su inspirer et rehausser l’o re au Québec. Trois générations de la Famille Savoie y œuvrent présentement, dévouées elles aussi au bonheur des gens du bel âge.

C’est l’une des plus grandes aventures familiales et entrepreneuriales québécoises !

La grande Famille compte près de 7 000 résidents et 2 000 employés Logements 11/2 à 51/2 o erts pour les 65 ans + autonomes et semi-autonomes

Montréal : Centre-ville (Plaza) St-Léonard St-Laurent Dollard-des-Ormeaux Pointe-aux-Trembles Lanaudière : Repentigny (nouveau) Rive-Nord : Laval

Montérégie : Boucherville Brossard Sainte-Julie Mont St-Hilaire Sorel Granby Estrie : Sherbrooke (Fleurimont) Sherbrooke centre-ville (Musée)

Scannez et visionnez la vidéo hommage inspirante et émouvante

Eddy Savoie, a visionary builder!

We

Revolutionizing retirement for seniors, as a family

“Les Résidences Soleil were founded as a family business in 1988, and the family has grown ever since. It was, after all, for family reasons that Eddy Savoie embarked on the remarkable journey of Les Résidences Soleil. Living with his parents in the family home at the time, he began looking for alternatives that would allow them to enjoy their retirement while the whole family was at work or school. He also wanted to ensure support was available for his father, who was beginning to experience a loss of autonomy. But, at the time, nothing of the sort existed in Québec.

There was still a missing combination of elements that he felt were indispensable: 24-hour security while preserving everyone's freedom, delicious home-cooked meals, a wide variety of leisure activities and events, a swimming pool, a garage, communal living spaces to get together, all while remaining as nancially accessible as possible.

Motivated by this innovating and compassionate vision, Eddy Savoie, a building contractor at the time, realized that if this living concept was going to be suitable for his own parents, it could also be for many other seniors. So, he set out to design a residence that would meet all his criteria, without compromise, and to involve his entire family in the project.

invite you to watch the inspiring and heartfelt Tribute video (in French) created to honor the exceptional career of Mr. Eddy Savoie.

The man who built a true legacy of well-being for our seniors. This award pays tribute to his remarkable achievements and profound contribution, not only to the eld of seniors' residences, but also to the ongoing enhancement improvement of our citizens' quality of life.

His compassionate vision and commitment have left a deep imprint on the lives of so many Quebecers.

And then, municipalities all around the province approached him to encourage the propagation of the concept and to o er this dream retirement to all citizens. Today, 36 years after the creation of this revolutionary concept, Les Résidences Soleil are a benchmark of excellence enhancing the lives of seniors in Québec.

Three generations of the Savoie Family are currently devoting their working lives to the happiness of seniors.

It's one of Quebec's greatest familial and entrepreneurial adventures!

Scan and watch the inspiring and moving tribute video
Les Résidences Soleil
A family business from here

La démence

Le bon diagnostic est essentiel

Nous lisons de plus en plus sur l’impact du vieillissement de la population et des gens qui vivent plus longtemps. Pour plusieurs d’entre nous, vers l’âge de 85 ans, nous souffrons d’une quelconque perte des fonctions mentales souvent appelée trouble cognitif léger. Mais d’autres souffriront d’une forme de démence plus invalidante.

La démence n’est pas qu’une seule maladie; c’est un terme général — comme maladie cardiaque — qui couvre une grande variété de conditions médicales précises, y compris la maladie d’Alzheimer, la démence frontotemporale, la démence à corps de Lewy, la démence vasculaire et autres. La manifestation clinique peut varier. Certains subiront un déclin cognitif lent et progressif. D’autres auront une combinaison de troubles cognitifs et de comportement. Malheureusement, il n’existe pas de cure véritable pour ces maladies. Mais la thérapie par médicament peut ralentir l’apparition des symptômes invalidants, et une approche de soins axée sur la personne peut faire toute la différence.

Obtenir un bon diagnostic est crucial. Il n’existe pas de test ultime pour déterminer si quelqu’un souffre de démence. Les médecins peuvent diagnostiquer l’Alzheimer et autre trouble similaire en examinant soigneusement les antécédents médicaux, par un examen physique, des tests de laboratoire et par l’imagerie cérébrale, en plus de noter les changements caractéristiques dans la pensée, la fonction et le comportement au quotidien associés avec chaque type.

En résumé, une bonne planification en vue du vieillissement et des soins de nos êtres chers, et de nous-mêmes, est essentielle si nous voulons donner et recevoir la meilleure qualité de vie possible durant ces dernières années.

Chez Solutions soins à domicile, nos aidants reçoivent une formation spécialisée sur l’Alzheimer et la démence offerte par la Société Alzheimer de Montréal. Nos aidants sont formés pour encourager doucement les clients réticents, répondre aux comportements agressifs qui accompagnent différentes formes de démence, interagir avec les clients qui souffrent de perte de mémoire et offrir un soutien dans les activités quotidiennes de la vie comme manger et se laver.

Dementia

Proper diagnosis is essential

We read more and more these days of the impact of our aging population and people living longer. For many of us, when we reach our early to mid-80s, we experience some loss of mental functioning, often termed mild cognitive impairment. Others amongst us will experience the more disabling forms of dementia.

Dementia is not a single disease; it’s an overall term — like heart disease — that covers a wide range of specific medical conditions, including Alzheimer’s disease, frontotemporal dementia, Lewy-body dementia, vascular dementia, and others. Clinical presentation will vary. Some will experience a slow, progressive cognitive decline. Others will have a combination of cognitive and behavioural impairment. Sadly, there is no real cure for any of these. But there are medication therapies that can slow down the onset of disabling symptoms, and a person-centered approach to care can make a world of difference.

Proper diagnosis is key. There is not one test to determine if someone has dementia. Doctors diagnose Alzheimer’s and other related disorders based on a careful medical history, a physical examination, laboratory tests, and sophisticated brain imaging, in addition to characteristic changes in thinking, day-to-day function, and behaviour associated with each type.

In summary, good planning for the aging and care of our loved ones, and ultimately for ourselves, is essential if we are to give and receive the best possible quality of life in our final years.

At Homecare Solutions, our caregivers have specialized Alzheimer and dementia training from the Alzheimer’s Society of Montreal. Our caregivers are trained to gently encourage reluctant clients, respond to aggressive behaviours that accompany different forms of dementia, interact with memory-impaired clients, and provide support for the activities of daily living such as eating and bathing.

This article has been prepared by Homecare Solutions Montreal with the helpful contribution of the Consulting Physician at Homecare Solutions, Dr. Céline Laferrière.

Des services 24h sur 24, 7 jours sur 7 24/7 Around the Clock Services

Notre passion : embellir la vie de nos clients par une gestion optimale des soins qui unit professionnalisme, compassion, crédibilité et dévouement envers nos clients et leur famille.

Nos services

u Services de soutien personnel

u Services de compagnie

u Répit/relève pour les aidants

u Aide vivant à domicile

u Soins infirmiers

u Visites accompagnées

Our passion is to add joy to the lives of our clients with a well-managed approach to care via professionalism, compassion, reliability, and dedication to our clients and their families.

Our Services

u Personal Support Services

u Companion Services

u Respite/Caregiver Relief

u Live-in Care Services

u Nursing

u Accompanied Visits

Soins spécialisés

u Soins pour l’Alzheimer/démence

u Soins en milieu hospitalier

u Aidant familial à distance

u Gestion des maladies chroniques

u Soins palliatifs

u Compagnons de voyage Specialized Care

u Alzheimer’s/Dementia Care

u Care In Hospital

u Long Distance Care

u Managing Chronic Illness

u Palliative Care

u Travel Companion

contre la maladie d’Alzheimer.

Remarquez-vous des changements au niveau de votre mémoire? Êtes-vous âgés entre 65 et 85 ans? Parlez-vous français et/ ou anglais? Êtes-vous en bonne santé?

La participation comprend un questionnaire téléphonique, des tests cognitifs, une prise de sang et des séances d’imagerie cérébrale. Une compensation financière vous sera offerte pour votre temps et votre déplacement.

Join our research efforts against Alzheimer’s disease.

Have you noticed changes in your memory? Are you between the ages of 65 and 85? Do you speak English and/ or French? Are you in good health?

Participation includes a phone interview, cognitive testing, blood test, and brain-imaging sessions. You will be compensated for your time and travel.

Lieu/Location:

Centre de recherche pour les études sur le vieillissement de l’Université McGill

McGill University Research Centre for Studies in Aging 6775, boul. LaSalle, Montréal, QC H4H 1R3

Tél.: 514 761-6131 ext. 6321 ou/or 6202

Investigateur principal/ Principal Investigator: Dr. Pedro Rosa-Neto

Douglas Centre de Recherche

Douglas Research Centre triad.tnl-mcgill.com

Alzheimer et autres troubles neurocognitifs : votre guide pratique Alzheimer’s and other neurocognitive disorders: A practical guide

Contenu Content

Mieux comprendre la maladie d’Alzheimer

Understanding Alzheimer’s disease

Apprendre à repérer les signes précurseurs

Learn to spot the warning signs

MoCA : détecter les signes précoces

MoCA: detect the early signs

La prévalence de l’Alzheimer chez les femmes

The prevalence of Alzheimer’s in women

Sommeil et mémoire : les bénéfices du sommeil sur la santé cérébrale

Sleep and memory: the benefits of sleep on brain health

La gériatrie : placer l’humain au cœur du vieillissement

Geriatrics: a person-centred approach to aging

Le rôle essentiel du personnel soignant

The essential role of healthcare professionals

Grandir à travers la proche aidance

Growing through caregiving

Jeunes proches aidants : héros discrets, mais essentiels

Young caregivers: quiet yet essential heroes

Le mandat de protection

The protection mandate

Lexique et numéros de téléphone utiles

Lexicon and helpful phone numbers

Savez-vous que 80 % du grand public croit que les troubles neurocognitifs sont une composante normale du vieillissement? Pourtant, les plus récentes recherches démontrent que 45 % des cas de troubles neurocognitifs majeurs sont associés à des facteurs de risque modifiables.*

Avec la précieuse collaboration de 12 experts dans le domaine de la santé cérébrale, nous vous offrons un guide sur ce sujet et, plus précisément, sur les troubles neurocognitifs majeurs (TNCM) et la maladie d’Alzheimer.

Ce guide se veut un outil éducatif et de sensibilisation permettant de mieux comprendre et de démystifier les divers enjeux et la complexité des TNCM comme la maladie d’Alzheimer. Au fil de votre lecture, vous en apprendrez davantage sur la maladie et son impact dans la vie de celles et ceux qui y font face, la proche aidance, la prévention grâce aux saines habitudes de vie, les ressources utiles au long du parcours de soins ainsi que les aspects psychosociaux, et plus encore. Vous y découvrirez également les nombreuses ressources et services disponibles pour les personnes touchées par un TNCM.

Nous tenons à remercier sincèrement les experts qui ont généreusement contribué à la création des contenus de ce guide, ainsi que nos partenaires.

Bonne lecture!

L’équipe

de la Société Alzheimer de Montréal

Did you know that 80 per cent of the general public believes that neurocognitive disorders are a normal part of aging? The latest research, however, shows that 45 per cent of major neurocognitive disorder cases are associated with modifiable risk factors.*

With the invaluable collaboration of 12 experts in the field of brain health, we offer you a special section on this subject and, more specifically, on major neurocognitive disorders (MNCD) and Alzheimer’s disease.

Designed as an educational and awareness-raising tool, the goal of this guide is to help you better understand and demystify the various issues and complexities of MNCDs like Alzheimer’s disease. As you read, you’ll learn more about the disease and its impact on the lives of those living with it, as well as about caregiving, prevention through healthy lifestyle, useful resources along the path of care, psychosocial aspects, and more. You’ll also discover the many resources and services available to people affected by MNCDs.

We would like to extend our sincere thanks to the experts who have generously contributed to the content of this guide, as well as to our partners.

Happy reading!

The Alzheimer Society of Montreal Team
Séfora Tajiti-Humilier Rédaction | Editorial
Jeane Day Idéation
Idea
Amélie Poirier Conception
Design

MOT DE LA MINISTRE SONIA BÉLANGER

Comme ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé, je porte un engagement résolu en matière de prévention de la maladie d’Alzheimer, un enjeu de santé publique majeur, en proposant une vision innovante et positive, qui place la prévention au cœur de notre stratégie gouvernementale.

La Politique nationale sur l’Alzheimer et les troubles neurocognitifs majeurs, dont l’entrée en vigueur est prévue dans les prochains mois, est un véritable levier pour un changement durable. J’ai pour ambition de renforcer la promotion de la santé cognitive et de favoriser l’accès à des interventions efficaces afin de réduire de manière significative le nombre de cas d’Alzheimer. Cette politique s’appuie sur plus de 15 ans d’efforts et de travaux sur l’Alzheimer, dont j’entends amplifier l’impact pour garantir des soins de qualité aux personnes vivant avec la maladie. C'est une politique qui ne se contente pas de réagir aux défis d'aujourd'hui, mais qui anticipe ceux de demain.

C’est en effet dans une optique mobilisatrice que cette politique a été pensée. Elle permettra de consolider les avancées réalisées depuis 2009 tout en intégrant des orientations novatrices face aux défis contemporains. Dans un Québec où la population vieillit rapidement, il est nécessaire de s’adapter à cette nouvelle réalité. Cette adaptation passe par une prévention renforcée, mais aussi par une démystification des liens entre la démence et les troubles neurocognitifs majeurs. L’objectif est de créer un environnement propice à un vieillissement actif et en santé, tout en offrant des solutions qui répondent aux besoins spécifiques de chaque individu.

Cette nouvelle politique proposera des orientations claires et significatives qui auront un impact tangible sur les personnes touchées par la maladie. Que ce soit à travers la promotion d’une bonne santé cognitive ou par l’adaptation de nouvelles pratiques aux spécificités de chaque individu, nous pourrons constater un réel impact dans le quotidien des aînés. De cette politique découlera un Plan d’action gouvernemental qui ne se limitera pas à un cadre théorique, mais qui incitera plutôt à l’action, inspirera les professionnels et mobilisera les gestionnaires, chercheurs et décideurs, à œuvrer ensemble pour faire face à ce grand défi.

Mon objectif est clair : conjuguer innovation, rigueur et collaboration pour offrir à toutes les Québécoises et tous les Québécois un avenir où la lutte contre cette maladie sera menée avec détermination et espoir.

Sonia Bélanger

Ministre responsable des Aînés et ministre déléguée à la Santé

En collaboration avec la Dre Saskia Sivananthan, The Brainwell Institute

Maladie d’Alzheimer, troubles neurocognitifs... Ces termes ne sont pas toujours faciles à comprendre. Pour clarifier le tout, nous avons discuté avec la Dre Saskia Sivananthan, experte en neurologie, qui explique ce qu’est la maladie d’Alzheimer, décrit ses répercussions et parle des récentes avancées dans ce domaine.

Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer?

Imaginez votre cerveau comme un vaste réseau de communication au sein duquel des milliards de neurones échangent des renseignements essentiels. « La maladie d’Alzheimer altère ces cellules nerveuses, en particulier celles qui communiquent entre elles », dit la Dre Sivananthan. En règle générale, elle touche d’abord les zones impliquées dans les mécanismes de la mémoire, comme le cortex entorhinal et l’hippocampe. Au fil du temps, elle se propage à d’autres zones, notamment le cortex cérébral, qui contrôle des fonctions cognitives comme le langage, le comportement social et le raisonnement.

Cette progression entraîne une atrophie cérébrale. « Le cerveau d’une personne diagnostiquée de la maladie d’Alzheimer rétrécit et devient beaucoup plus petit en raison des dommages aux cellules du cerveau », dit-elle. C’est comme si le centre de contrôle du corps perdait peu à peu ses capacités.

Troubles

neurocognitifs

et maladie d’Alzheimer : quelle est la différence?

« Le terme “troubles neurocognitifs” englobe plusieurs choses », dit la Dre Sivananthan. « La maladie d’Alzheimer est un type de trouble neurocognitif. » Il est important de noter qu’il existe plus de 100 types de troubles neurocognitifs.

In collaboration with Dr. Saskia Sivananthan, The Brainwell Institute

Alzheimer’s disease and dementia... These terms might seem confusing. To help clarify things, we spoke with Dr. Saskia Sivananthan, an expert in neurology, who sheds light on Alzheimer’s disease, its impact, and recent advances in the field.

What

is Alzheimer’s disease?

Imagine your brain as a vast communication network, where billions of neurons exchange essential information. “Alzheimer’s disease affects these nerve cells, especially those that communicate with each other,” says Dr. Sivananthan. It typically starts in areas involved in memory, like the entorhinal cortex and hippocampus. Over time, it spreads to other areas, including the cerebral cortex, which controls language, social behaviour, and reasoning.

This progression leads to brain shrinkage. “The brain of someone living with Alzheimer’s disease shrinks and becomes much smaller due to damage to brain cells,” she says. It’s as if the body’s control center gradually loses its capabilities.

Dementia vs. Alzheimer’s disease: what’s the difference?

“Dementia is a broad term,” says Dr. Sivananthan. “Alzheimer’s disease is a specific type of dementia.” It’s important to note that there are over 100 types of dementia.

La maladie d’Alzheimer et les troubles neurocognitifs vasculaires sont parmi les plus répandus. « Nous observons aussi des cas de dégénérescence fronto-temporale, qui surviennent souvent chez des adultes dans la cinquantaine », dit-elle. En outre, les diagnostics de troubles neurocognitifs mixtes, où les symptômes de différents types de troubles se chevauchent, deviennent de plus en plus fréquents.

Certains troubles neurocognitifs réversibles peuvent résulter de carences en minéraux ou en vitamines ou être provoqués par l’alcool. Si vous ou un proche vivez des changements en matière de langage ou de personnalité ou avez des pertes de mémoire, il est essentiel de consulter un médecin.

Une progression affectant le corps en entier

Vous vous demandez peut-être comment une maladie qui touche le cerveau peut se répercuter sur le reste du corps. « Le cerveau est le centre de contrôle de toutes les fonctions corporelles, du métabolisme à la communication en passant par la réparation des tissus », dit la Dre Sivananthan. Quand le cerveau est endommagé, d’autres parties du corps en ressentent les effets.

Les personnes vivant avec l’Alzheimer ont une espérance de vie moyenne de huit à 10 ans après le diagnostic. « Malheureusement, la maladie finit par entraîner le décès de la personne, étant donné que ses fonctions corporelles vitales s’arrêtent lorsque son cerveau ne peut plus les gérer ou communiquer correctement. »

Avancées médicales porteuses d’espoir

Compte tenu de la complexité de la maladie d’Alzheimer, la recherche de traitements efficaces est en constante évolution. « Nous reconnaissons qu’il s’agit d’une maladie multifactorielle, dit-elle. Il est donc difficile de cibler un seul traitement. À l’avenir, il faudra sans doute avoir recours à une combinaison de thérapies pour freiner sa progression. »

Récemment, une nouvelle classe de médicaments appelés « traitements anti-amyloïdes » a été mise au point pour cibler une cause possible de la maladie. « Toutefois, en raison de leurs effets secondaires importants, ceux-ci sont toujours en attente d’approbation au Canada », dit l’experte.

Le rôle essentiel du mode de vie et du soutien social Mais il n’y a pas que les médicaments qui peuvent aider. Les individus peuvent jouer un rôle dans la prévention et la gestion de la maladie. « L’exercice physique, une alimentation équilibrée et la pleine conscience sont des approches prometteuses qui aident à ralentir la progression de la maladie », dit-elle. La musique, l’aromathérapie, les interactions significatives et d’autres activités peuvent avoir des effets positifs sur votre bien-être ou celui de vos proches.

Le soutien social est également indispensable. « L’isolement social est néfaste, tant pour ceux qui vivent avec un trouble neurocognitif que pour leurs proches aidants », dit-elle. Un milieu de vie empreint de soutien aide à réduire le stress et à améliorer la qualité de vie de toutes les personnes concernées.

Critères diagnostiques pour la maladie d’Alzheimer : doi.org/10.1016/j.jalz.2011.03.005

Qu’arrive-t-il au cerveau avec la maladie d’Alzheimer? (en anglais) : nia.nih.gov/health/alzheimers-causes-and-risk-factors/whathappens-brain-alzheimers-disease

Troubles neurocognitifs et maladie d’Alzheimer : quelle est la différence? (en anglais) : alz.org/alzheimers-dementia/difference-betweendementia-and-alzheimer-s

Guide de ressources de la maladie d’Alzheimer : alzheimermontreal.ca/ guide-de-ressources-de-la-maladie-alzheimer

Among the most common types are Alzheimer’s disease and vascular dementia. “We also see cases of frontotemporal dementia, often affecting younger people in their 50s” she notes. Additionally, mixed dementia diagnoses, where symptoms overlap across types, are becoming more frequent.

Some reversible dementias may result from mineral or vitamin deficiencies or be induced by alcohol. If you or someone close experiences changes in language, personality, or memory loss, it’s essential to consult a doctor.

A

progression that affects the whole body

You might wonder how a brain disease could impact the rest of the body. “The brain is the control center for all of our body’s functions, from metabolism to communication and tissue repair,” says Dr. Sivananthan. When the brain is damaged, other body parts feel the effects.

People with Alzheimer’s can live an average of eight to 10 years after diagnosis. “Unfortunately, the disease eventually becomes fatal, as essential body functions stop when the brain can no longer manage or communicate correctly.”

Hope in medical advances

Given the complexity of Alzheimer’s, research is continuously evolving to find effective treatments. “We recognize that the disease is multifactorial, which makes it challenging to target with a single treatment,” she says. “In the future, we will likely need a combination of therapies to slow its progression.”

Recently, a new class of drugs called “anti-amyloid treatments” was developed to target a possible cause of the disease. “However, due to their significant side effects, they are still awaiting approval in Canada,” says the expert.

The crucial role of lifestyle and social support

It’s not just about medication. Individuals can play a role in the prevention and management of the disease. “Exercise, a balanced diet, and mindfulness are promising approaches to slowing the disease’s progression,” she says. Activities like music, aromatherapy, and meaningful engagements can positively impact your well-being or that of your loved ones.

Social support is also essential. “Social isolation is harmful to those affected by dementia and their caregivers,” she says. Creating a supportive environment helps reduce stress and improves quality of life for everyone involved.

Diagnostic guidelines for Alzheimer’s disease: doi.org/10.1016/j.jalz.2011.03.005

What happens to the brain in Alzheimer’s disease? nia.nih.gov/health/alzheimers-causes-and-riskfactors/what-happens-brain-alzheimers-disease.

Dementia vs. Alzheimer’s Disease: What is the Difference? alz.org/alzheimers-dementia/difference-betweendementia-and-alzheimer-s

Alzheimer’s disease resource guide: alzheimermontreal. ca/en/resource-guide-alzheimers-disease

Apprendre à repérer les signes précurseurs

En collaboration avec le Dr Louis Bherer, neuropsychologue, Université de Montréal, directeur du centre ÉPIC, ICM

Alors que l’espérance de vie s’allonge, la maladie d’Alzheimer est devenue l’un des principaux défis de santé publique. Bien que la science n’ait pas encore trouvé de remède, la prévention demeure une arme puissante pour retarder son apparition et ralentir son évolution. Avec une carrière consacrée à l’étude des troubles cognitifs et leur prévention, le Dr Louis Bherer, neuropsychologue et professeur titulaire à l’Université de Montréal, nous éclaire sur les signes précurseurs et l’importance d’un diagnostic précoce.

Oublis fréquents ou simple fatigue?

Comment faire la différence

Le déclin cognitif peut être subtil, mais il existe des signes avant-coureurs qu’il est important de ne pas ignorer. « Si un proche change de comportement sur une période de plusieurs mois, les principaux signes à surveiller sont les changements dans la mémoire et l’attention », dit le Dr Bherer. « Il ne faut pas s’inquiéter pour un oubli occasionnel, mais si ces symptômes persistent et affectent la vie quotidienne, cela peut indiquer un trouble cognitif. » En outre, des modifications soudaines de l’humeur, comme une dépression inexpliquée ou un manque d’enthousiasme face aux activités habituelles, doivent également alerter.

L’un des aspects les plus importants, selon le neuropsychologue, est de ne pas minimiser ces signes. « Trop souvent, les familles attendent que la situation s’aggrave avant de consulter. Or, un diagnostic précoce permet d’agir à temps. »

Learn to spot the warning signs

In collaboration with Dr. Louis Bherer, neuropsychologist, Université de Montréal, director of the EPIC Center, MHI

Aslife expectancy increases, Alzheimer’s disease has become one of society’s main public health challenges. And while science still hasn’t found a cure, prevention is a powerful weapon in delaying the onset of the disease and slowing its progress. With a career dedicated to studying and preventing cognitive disorders, Dr. Louis Bherer, neuropsychologist and professor at Université de Montréal, sheds some light on the warning signs and the importance of early diagnosis.

Frequent forgetfulness or just plain fatigue? How to tell the difference

Cognitive decline can be subtle, but there are early signs and it’s important not to ignore them. “If a loved one’s behaviour changes over several months, the main signs to look for are changes in memory and attention,” says Dr. Bherer. “No need to panic about occasional forgetfulness, but if these symptoms persist and affect daily living, then it could indicate a cognitive disorder.” What’s more, sudden mood swings, such as unexplained depression or unusual apathy, should also raise a red flag.

One of the most important aspects, according to the neuropsychologist, is to not brush off these signs. “Too often, families wait until the situation gets worse before seeking help. But an early diagnosis means early action.”

Favoriser le diagnostic précoce

Pourquoi un diagnostic précoce est-il si essentiel? « Un diagnostic précoce ouvre la porte à des interventions efficaces, comme des exercices physiques et cognitifs, qui peuvent ralentir ou retarder l’apparition des symptômes », dit le Dr Bherer.

Des études menées par son équipe montrent qu’après six mois d’entraînement physique et cognitif, les patients diagnostiqués d’un trouble cognitif léger ont présenté des améliorations notables. Toutefois, ces bénéfices sont beaucoup plus limités lorsque la maladie est trop avancée.

Le Dr Bherer insiste également sur le rôle de la famille dans cette démarche. « Si vous remarquez des changements dans le comportement de vos proches, encouragez-les à consulter sans attendre. »

De plus, les maladies chroniques comme le diabète et l’hypertension constituent des facteurs de risque majeurs à surveiller. Il est essentiel de ne pas se laisser aveugler par sa propre condition, car un déclin cognitif peut s’amorcer en arrière-plan. « Un bon contrôle de ces maladies est crucial pour protéger le cerveau. Par exemple, un patient présentant des troubles cardiaques a 60 % plus de risques de développer des troubles cognitifs », dit-il.

Le rôle de l’exercice physique

L’un des piliers de la prévention, selon le Dr Bherer, est l’activité physique. « La marche est une activité accessible à tous et pourtant si bénéfique. Marcher 3 600 pas par jour réduit d’un tiers le risque de développer des troubles cognitifs », dit le Dr Bherer.

Des études ont aussi démontré que 150 minutes d’exercice modéré par semaine peuvent diminuer le risque de 30 à 35 %. Il n’est pas nécessaire d’être un grand sportif pour en tirer des bénéfices. Que ce soit par la marche, le yoga ou d’autres exercices qui stimulent la force musculaire et l’équilibre, l’essentiel est de rester actif.

L’isolement, ennemi silencieux de votre cerveau

L’isolement social est un autre facteur de risque sous-estimé. « Les personnes âgées qui sont isolées socialement sont beaucoup plus à risque de développer des troubles cognitifs, dit-il. Maintenir des interactions sociales régulières est essentiel pour éviter un déclin rapide. »

Que ce soit par des activités de groupe, des visites régulières de la famille ou des sorties entre amis, il est primordial de cultiver des liens sociaux pour préserver sa santé cognitive.

World Alzheimer Report 2024 (en anglais) : alzint.org/resource/ world-alzheimer-report-2024

Prévention, intervention et soins (en anglais) : thelancet.com/ journals/lancet/article/PIIS0140-6736(24)01296-0/fulltext?mc_ cid=9d4b08a8a6&mc_eid=UNIQID

14 facteurs de risque modifiables (en anglais) : thelancet.com/ infographics-do/dementia-risk

Améliorer l’état de santé par l’activité physique : observatoireprevention.org/2017/06/07/une-activite-physiquedintensite-moderee-est-suffisante-pour-ameliorer-letat-de-sante.

Exercices pour maintenir la santé cérébrale : nouvelles.umontreal.ca/ article/2023/11/22/un-entrainement-physique-et-cognitif-pourcontrer-le-deficit-cognitif-leger-chez-les-aines

Promoting early diagnosis

Why is early diagnosis so important? “An early diagnosis opens the door to effective intervention, such as physical and cognitive exercises that can slow down or improve symptoms,” says Dr. Bherer.

Studies conducted by his team show that after six months of physical and cognitive training, patients with mild cognitive disorders have shown notable improvements. However, such benefits are much more limited when the disease is too far advanced.

Dr. Bherer also stresses the role that the family plays in this process. “If you notice changes in the behaviour of your loved ones, encourage them to seek help immediately.”

Furthermore, chronic illnesses such as diabetes and hypertension are major risk factors to look out for. It is critical not to be blinded by one’s own condition as cognitive decline can start in the background. “Having good control of these diseases is crucial to protecting the brain. For example, a cardiac patient is 60 per cent more likely to develop cognitive problems,” he says.

The role of physical exercise

One of the pillars of prevention, according to Dr. Bherer, is physical activity. “Walking is an activity that is accessible to everyone and it’s so beneficial. Walking 3,600 steps a day reduces the risk of developing a cognitive disorder by a third,” says Dr. Bherer.

Studies have also shown that 150 minutes of moderate exercise every week can reduce that risk by 30 to 35 per cent. You don’t need to be an athlete to reap the benefits. Whether you go for a walk, do yoga, or take part in other exercises that stimulate muscular strength and balance, the key is to stay active.

Isolation, your brain’s silent enemy

Social isolation is another underestimated risk factor. “Elderly people who are socially isolated are much more at risk of developing cognitive disorders,” he says. “Maintaining regular social interaction is essential to avoid rapid decline.”

Whether through group activities, regular visits from family, or outings among friends, it’s vital to foster social bonds to preserve one’s cognitive health.

World Alzheimer Report 2024: alzint.org/resource/worldalzheimer-report-2024

Dementia prevention, intervention, and care: thelancet. com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(24)01296-0/ fulltext?mc_cid=9d4b08a8a6&mc_eid=UNIQID

14 modifiable risk factors: thelancet.com/infographics-do/ dementia-risk

Moderate physical activity is sufficient to improve health: observatoireprevention.org/en/2017/06/07/moderatephysical-activity-is-sufficient-to-improve-health.

Seniors: move, stimulate your neurons, socialize! nouvelles.umontreal.ca/en/article/2023/11/22/seniorsmove-stimulate-your-neurons-socialize

MoCA : détecter les signes précoces

En collaboration avec le Dr Ziad Nasreddine, créateur du test MoCA

Etsi un simple test permettait de détecter les signes précoces de la maladie d’Alzheimer? C’est exactement ce que propose l’évaluation cognitive de Montréal, appelée « MoCA » (« Montreal Cognitive Assessment »). Offerte en plus de 100 langues, elle permet aux professionnels de la santé d’évaluer avec précision les fonctions cognitives de personnes du monde entier. Nous avons discuté avec le Dr Ziad Nasreddine, neurologue et créateur de la MoCA, pour en savoir plus sur cet outil qui a changé bien des vies.

Un test révélateur

« Ce test est conçu pour détecter les signes subtils de troubles cognitifs bien avant que la personne en ressente ses effets dans sa vie quotidienne, dit-il. C’est en quelque sorte une analyse des capacités cognitives. » En à peine 10 à 15 minutes, la MoCA évalue la mémoire, le langage, l’attention et les fonctions exécutives. Des tâches simples comme dessiner une horloge, mémoriser des mots ou résoudre des calculs permettent d’explorer différentes zones du cerveau. Ce niveau de détail aide à détecter les signes précoces de maladies neurodégénératives, que les tests standards ne révèlent souvent pas.

La détection accessible à tous À l’origine, le test a été conçu pour évaluer la santé cognitive des personnes âgées, mais son champ d’application s’est rapidement élargi. « Maintenant, nous nous servons de la MoCA avec des personnes plus jeunes qui ont subi un traumatisme crânien ou un accident vasculaire cérébral, ou même après une infection à la COVID-19 », dit le Dr Nasreddine. La MoCA peut aussi détecter des déficits cognitifs liés à d’autres facteurs comme les troubles du sommeil, la consommation excessive d’alcool ou la prise de certains médicaments.

Que vous ayez 30, 50 ou 80 ans, si vous remarquez qu’il vous arrive plus souvent qu’avant d’oublier des choses ou d’avoir de la difficulté à vous concentrer, il pourrait valoir la peine de consulter un professionnel de la santé et de passer ce test.

Un outil de prévention

Le dépistage précoce peut également rassurer les patients et leur famille. « Ce qui rend la MoCA unique, c’est sa sensibilité aux changements cognitifs mineurs que d’autres tests pourraient ne pas détecter. Cela permet aux personnes concernées de prendre des décisions éclairées au sujet de leur santé plus tôt dans le processus », dit-il. Savoir qu’il y a encore des mesures qui peuvent être prises pour ralentir la progression de la maladie, ça donne de l’espoir. »

Autoévaluation à la maison avec XpressO

C’est exactement ce que permet XpressO. Le Dr Nasreddine et son équipe ont mis au point cet outil novateur qui permet à quiconque de tester ses fonctions cognitives en seulement cinq minutes, directement à partir d’un téléphone ou d’une tablette. Ce test a piqué notre curiosité, et nous l’avons donc essayé.

Après quelques minutes à nous prêter à divers exercices, nous avons reçu un résultat rassurant dans la zone verte, ce qui signifie que tout va bien pour le moment. Bien que XpressO puisse être utilisé périodiquement pour surveiller la santé cognitive, le Dr Nasreddine souligne qu’il ne doit être effectué qu’occasionnellement ou lorsqu’il existe un motif raisonnable pour s’inquiéter.

Accessible, gratuit et facile à utiliser, XpressO est une innovation prometteuse, en particulier pour les gens qui veulent surveiller proactivement leur santé cognitive. Faites le test sur mocaxpresso.com

MoCA: detect the early signs

In collaboration with Dr. Ziad Nasreddine, creator of the MoCA

Whatif a simple test could detect the early signs of Alzheimer’s disease? That’s exactly what the MoCA (Montreal Cognitive Assessment) offers. Available in over 100 languages, it allows healthcare professionals to accurately assess cognition worldwide. We spoke with Dr. Ziad Nasreddine, neurologist and MoCA’s creator, to learn more about this tool that has changed many lives.

A revealing test

“This test is designed to identify subtle signs of cognitive impairment long before it affects a person’s daily life,” he says. “It’s like a scan of your cognitive abilities.” MoCA assesses memory, language, attention, and executive functions in just 10 to 15 minutes. Simple tasks like drawing a clock, memorizing words, or solving equations help explore different areas of the brain. This level of detail helps detect the early signs of neurodegenerative diseases, often missed by standard tests.

Detection for everyone

Originally designed to assess brain health in older adults, its scope has quickly expanded. “We now use MoCA in younger patients who have experienced a head injury or a stroke, or even after a COVID-19 infection,” says Dr. Nasreddine. MoCA can also detect cognitive deficits related to other factors such as sleep disorders, excessive alcohol consumption, or certain medications.

Whether you’re 30, 50, or 80, if you notice that you’re more forgetful than usual or are having a hard time concentrating, consider consulting a healthcare professional to see if the MoCA test might be suitable for you.

A preventative tool

Early detection can also provide comfort to patients and their families. “What makes MoCA unique is its sensitivity to minor cognitive changes that other tests might miss. This allows for more informed decisions about a patient’s health earlier in the process,” he says. “Knowing that something can still be done to slow the disease gives hope.”

Self-assessment at home with XpressO

This is exactly what XpressO offers. Developed by Dr. Nasreddine and his team, this innovative tool allows anyone to test their cognition in just five minutes, directly from their phone or tablet. Curious, we tried it out.

After a few minutes completing various exercises, we received a reassuring score in the green zone, indicating that all is well for now. While XpressO can be used periodically to monitor cognitive health, Dr. Nasreddine emphasizes that it should only be done occasionally or when there’s reasonable cause for concern.

Accessible, free, and easy to use, XpressO is a promising innovation, especially for those who want to stay proactive about their cognitive health. Take the test at mocaxpresso.com

La prévalence de l’Alzheimer chez les femmes

En collaboration avec la Dre Antonella Santuccione Chadha, Women’s Brain Project

La maladie d’Alzheimer est une source d’inquiétude croissante, surtout à cause d’une disparité alarmante : parmi les personnes qui reçoivent ce diagnostic, les deux tiers sont des femmes. Qu’est-ce qui explique cet écart flagrant? Nous avons exploré la question avec la Dre Antonella Santuccione Chadha, directrice de l’organisation Women’s Brain Project et experte dans le domaine.

La vulnérabilité du cerveau féminin

La maladie d’Alzheimer est multifactorielle, et les principaux facteurs de risque sont l’âge et le sexe. Le cerveau des femmes est particulièrement sujet aux maladies neurodégénératives. « Les femmes ont souvent des antécédents de dépression, d’anxiété, de commotions cérébrales et de migraines, ce qui augmente considérablement le risque de troubles neurocognitifs », dit la Dre Santuccione Chadha. Elle ajoute que la ménopause et la périménopause jouent également un rôle majeur : « La baisse du taux d’œstrogènes, lesquels ont des effets neuroprotecteurs, ajoute un stress sur les neurones. »

Le fardeau de la responsabilité

Un autre facteur non négligeable : ce sont souvent les femmes qui assument un rôle de proche aidante. Cette responsabilité peut entraîner un stress immense et un sentiment d’isolement, ce qui fait grimper le risque de dépression. Et la dépression est un facteur de risque bien établi des troubles neurocognitifs. Ce cycle néfaste mérite une attention particulière, car il met en lumière les répercussions sociales de la maladie.

Le besoin pressant de mesures personnalisées

En ce qui concerne les traitements, la Dre Santuccione Chadha fait remarquer que les nouveaux médicaments semblent souvent plus efficaces chez les hommes. Cela met en lumière la nécessité d’adapter les traitements pour qu’ils répondent aux besoins propres aux femmes. La Dre Santuccione Chadha plaide en faveur de recherches qui tiendraient compte des différences entre les sexes : critères cliniques précis, études sur les différentes réactions aux traitements, utilisation de biomarqueurs numériques pour une détection précoce des symptômes, etc. Cette approche pourrait changer la donne et transformer les traitements de la maladie d’Alzheimer.

Une meilleure scolarité, une meilleure réserve cognitive

Enfin, même si le niveau de scolarité des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer peut varier, on remarque que les personnes qui ont une scolarité plus élevée ont une réserve cognitive plus importante, ce qui les protège mieux contre les symptômes de la maladie. Ce lien démontre l’interaction complexe entre les facteurs sociologiques et biologiques et souligne la nécessité d’une approche globale et multidimensionnelle pour mieux comprendre et se protéger de la maladie d’Alzheimer.

La Société Alzheimer de Montréal offre des groupes de soutien aux personnes proches aidantes. Consultez notre programmation pour plus de détails : alzheimermontreal.ca

Pour en savoir plus sur les initiatives et les recherches en cours, nous vous invitons à consulter le site Web de Women’s Brain Project : womensbrainproject.com. Celui-ci offre une foule de ressources et de renseignements utiles sur les problèmes de santé cérébrale des femmes.

The prevalence of Alzheimer’s in women

In collaboration with Dr. Antonella Santuccione Chadha, Women’s Brain Project

Alzheimer’s disease is raising growing concerns, especially because of an alarming disparity: two thirds of those diagnosed are women. Why this striking difference? To explore the issue, we spoke with Dr. Antonella Santuccione Chadha, CEO of the Women’s Brain Project and an expert in the field.

The vulnerability of the female brain

Alzheimer’s disease is multifactorial, with age and gender being the primary risk factors. The female brain is particularly prone to neurodegenerative disorders. “Women often have a history of depression, anxiety, concussions, and migraines, which significantly increase the risk of dementia,” says Dr. Santuccione Chadha. She also highlights the crucial role of menopause and perimenopause: “The drop in estrogen levels, which have neuroprotective effects, places additional stress on neurons.”

The burden of responsibility

Another critical factor is the role of caregiver, which is often assumed by women. This responsibility can lead to immense stress and feelings of isolation, increasing the risk of depression. And depression is a well-established risk factor for dementia. This harmful cycle deserves particular attention as it underscores the social impact of the disease.

The urgency of a tailored response

Regarding treatments, Dr. Santuccione Chadha notes that new medications often seem more effective in men. This raises the crucial question of adapting treatments to meet the specific needs of women. Dr. Santuccione Chadha calls for research that takes gender differences into account, including specific clinical criteria, studies on varying treatment responses, and the use of digital biomarkers for early symptom detection. This approach could transform the landscape of Alzheimer’s treatments.

Higher education, better cognitive reserve

Finally, while educational backgrounds may vary, higher education is generally linked to better cognitive reserve and is one of the modifiable risk factors, it also offers protection against the symptoms of the disease. This connection demonstrates the complex interaction between sociological and biological factors, emphasizing the need for a comprehensive, multidimensional approach to understanding and combating Alzheimer’s disease.

The Alzheimer Society of Montreal offers support groups for caregivers. Visit our website for program details: alzheimermontreal.ca/en

For more information on ongoing research and initiatives, we invite you to visit the Women’s Brain Project website: womensbrainproject.com. The site offers a wealth of resources and valuable insights into women’s brain health issues.

Sommeil et mémoire : les bénéfices du sommeil sur la santé cérébrale

En collaboration avec le Dr Thanh Dang-Vu, neurologue et expert en sommeil, Université Concordia et IUGM

Vousêtes-vous déjà senti confus après une nuit blanche? Avez-vous déjà eu des difficultés à vous concentrer, une mémoire défaillante? Ces symptômes témoignent du lien entre le sommeil et les fonctions cognitives. Pour en apprendre davantage, nous avons rencontré le Dr Thanh Dang-Vu, neurologue et expert en sommeil, titulaire de la Chaire de recherche en sommeil, neuro-imagerie et santé cognitive à l’Université Concordia et à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM).

Les troubles du sommeil et les fonctions cognitives

Le temps de sommeil peut varier pour chaque personne. Mais lorsque nous sommes privés de sommeil, les conséquences sur notre santé cognitive sont multiples et varient en intensité d’une personne à l’autre :

• Une diminution de la mémoire : « Une des grandes fonctions du sommeil est la consolidation de la mémoire », dit le Dr Dang-Vu. Pendant que nous dormons, notre cerveau se met au travail pour trier et organiser toutes les informations reçues durant la journée. Non seulement ce processus nous aide à mieux retenir, mais il favorise, entre autres, l’apprentissage et la prise de décisions.

• Une accumulation des déchets : « Le cerveau possède un système de drainage, le système glymphatique, qui évacue les déchets, comme la fameuse protéine bêta-amyloïde, associée à la maladie d’Alzheimer », dit-il. Ce système fonctionnerait davantage lors du sommeil que pendant l’éveil, ce qui contribuerait au rôle du sommeil dans le maintien de la santé du cerveau.

• Un ralentissement des fonctions exécutives : Les personnes souffrant de troubles du sommeil peuvent éprouver des difficultés à se concentrer et à traiter l’information rapidement, affectant leurs performances dans la vie quotidienne et au travail.

La TCC-I pour mieux dormir

La thérapie cognitivo-comportementale pour l’insomnie (TCC-I) est reconnue comme traitement de première intention par de nombreux organismes de santé. Cette approche non médicamenteuse vise à instaurer des habitudes de sommeil durables et repose sur plusieurs techniques, comme la restructuration cognitive, le contrôle des stimuli et la restriction de sommeil.

Pour protéger nos fonctions cognitives et maintenir une bonne santé cérébrale, il est essentiel d’accorder une attention particulière à notre sommeil. Le Dr Dang-Vu nous rappelle « Faire de l’insomnie ne signifie pas automatiquement que vous développerez des problèmes cognitifs ou la maladie d’Alzheimer. » En adoptant des stratégies comme la TCC-I, il est possible de retrouver un sommeil réparateur et de préserver un certain équilibre de vie.

Participez à la recherche

Vous avez 60 ans ou plus et résidez au Québec ou en Ontario?

Participez à une étude en ligne de 10 semaines pour améliorer votre sommeil et protéger votre santé cognitive.

Sleep and memory: the benefits of sleep on brain health

In collaboration with Dr. Thanh Dang-Vu, neurologist and sleep expert, Concordia University and IUGM

Haveyou ever felt confused after a sleepless night? Do you have trouble concentrating or experience memory problems? These symptoms show the link between sleep and cognitive function. To learn more, we met with Dr. Thanh Dang-Vu, neurologist and sleep expert, and Research Chair in Sleep, Neuroimaging, and Cognitive Health at Concordia University and the Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM)

Sleep disorders and cognitive function

Sleep time can vary for each individual. But when we are sleep deprived, there are a number of consequences on our cognitive health. These vary in intensity from person to person:

• Decreased memory: “A major function of sleep is memory consolidation,” says Dr. Dang-Vu. While we sleep, our brain goes to work sorting and organizing all the information we received during the day. Not only does this process help us to remember better, but it also promotes learning and decision-making.

• Accumulation of waste: “The brain has a drain system, called the glymphatic system, which clears waste, such as the infamous amyloid beta protein, linked to Alzheimer’s disease,” he says. This system works harder when we’re sleeping than when we’re awake, which means sleep contributes to maintaining our brain health.

• Slowing down executive functions: People suffering from sleep disorders may have trouble concentrating and processing information quickly, affecting their performance in daily life and at work.

CBT-I for better sleep

Cognitive behavioural therapy for insomnia (CBT-I) is recognized as the first-line treatment by many health organizations. This non-drug approach aims to establish sustainable sleep habits and is based on several techniques, such as cognitive restructuring, stimulus control, and sleep restriction.

To protect our cognitive functions and maintain good brain health, it’s crucial to pay special attention to our sleep. Dr. Dang-Vu reminds us that, “Having insomnia does not automatically mean that you’ll develop cognitive problems or Alzheimer’s disease.”

By adopting strategies such as CBT-I, it’s possible to find a good night’s sleep again and maintain a certain balance in your life.

Participate in research

Are you 60 or over and live in Quebec or Ontario? Take part in a 10-week online study to improve your sleep and protect your cognitive health.

Sommeil et santé cognitive : santecognitive.com/informations/sommeil-et-sante-cognitive-mecanismes-et-perspectives-cliniques Mémoire et sommeil : observatoireb2vdesmemoires.fr/memoire-et-sommeil Maladie d’Alzheimer, peptide bêta-amyloïde et synapses : doi.org/10.1051/medsci/2011278015

Traitement de l’insomnie chronique chez les adultes : cfp.ca/content/70/3/179

CREATING HOPE THROUGH INNOVATION

At Eisai, everything we do is guided by a simple principle: Patients and their families come first. We spend time with them. We listen and we learn about their lives, their desires and their greatest needs. We call this human health care or hhc, giving first thoughts to patients and their families and helping increase the benefits health care provides.

Our hhc mission is what drives us to discover innovative solutions and therapies that help address unmet needs within the communities that we seek to serve.

CRÉER L’ESPOIR PAR L’INNOVATION

Chez Eisai, tout ce que nous faisons est guidé par un principe simple : les patients et leurs familles sont notre priorité. Nous leur consacrons du temps. Nous les écoutons et nous nous informons sur leur vie, leurs désirs et leurs besoins les plus importants. C’est ce que nous appelons le “human health care” ou hhc , qui consiste à penser d’abord aux patients et à leurs familles et à améliorer les bienfaits que les soins de santé peuvent offrir.

Notre mission hhc est ce qui nous incite à découvrir des solutions et traitements novateurs qui contribuent à combler des besoins médicaux inassouvis pour la communauté que nous désirons servir.

La gériatrie : placer l’humain au cœur du vieillissement

En collaboration avec le Dr Thomas Tannou, gériatre et chercheur, IUGM

Quand on parle de gériatrie, on pense aux soins médicaux pour les personnes âgées. Pour autant, l’approche de la gériatrie est, par essence, globale, intégrant autant la gestion des maladies que l’accompagnement social, pour remettre la personne et son environnement de vie au centre du processus d’accompagnement des enjeux du vieillissement. Le Dr Thomas Tannou, gériatre et chercheur, nous dévoile les enjeux de cette discipline et son impact sur notre société.

Quelles sont les spécificités de la gériatrie?

« La gériatrie est une approche globale qui va au-delà du traitement des maladies spécifiques, dit le Dr Tannou. Elle prend en compte tous les déterminants de la santé, y compris les effets du vieillissement et les maladies chroniques comme le diabète ou les troubles cognitifs. Mais surtout, elle s’intéresse aux conséquences fonctionnelles, comme les troubles de mobilité ou le besoin d’assistance pour les tâches quotidiennes. »

Une approche en trois volets

En gériatrie, trois approches sont essentielles pour bien comprendre et répondre aux besoins des aînés, notamment ceux vivant avec la maladie d’Alzheimer :

Geriatrics: a personcentred approach to aging

In collaboration with Dr. Thomas Tannou, geriatrician and researcher, IUGM

Whenwe talk about geriatrics, we think of medical care for the elderly. However, at its core, geriatrics takes a holistic approach, with as much focus on disease management as on social support. It puts the person and their living environment at the centre of care. Dr. Thomas Tannou, a geriatrician and researcher, explains the challenges of this discipline and its impact on our society.

What differentiates geriatrics?

“Geriatrics is a holistic discipline that goes beyond treating specific diseases,” says Dr. Tannou. “It takes into account all the determinants of health, including the effects of aging and chronic diseases like diabetes or cognitive impairment. But more importantly, we’re interested in functional consequences, such as mobility impairments or the need for assistance with daily tasks.”

A

three-pronged

approach

In geriatrics, three factors are critical to understanding and meeting the needs of seniors, including those living with Alzheimer’s disease:

1. Évaluation en situation aiguë : Il est crucial de détecter rapidement les problèmes de santé qui peuvent aggraver les troubles cognitifs, comme une insuffisance cardiaque ou une infection. À l’inverse, certains problèmes de santé peuvent avoir des symptômes inhabituels du fait des troubles cognitifs qui ne permettent plus à la personne d’exprimer sa plainte.

2. Évaluation gériatrique globale : Connue sous le nom des « 5 M de la gériatrie », son objectif est d’examiner les différents aspects du vieillissement de la personne pour offrir un plan de soin personnalisé. Pour cela, le gériatre identifie les enjeux dans cinq grands domaines :

Mind (Esprit) : Les aspects cognitifs et émotionnels.

Mobility (Mobilité) : Les risques de chute et les troubles de la marche. Medications (Médicaments) : Les interactions et effets secondaires des traitements.

Multi-complexity (Multi-complexité) : La coexistence de plusieurs pathologies qui peuvent imposer un accompagnement spécifique et des ajustements des objectifs de soin (par exemple un ajustement des valeurs cibles de la pression artérielle ou du diabète pour tenir compte des autres conditions).

Matters Most (Ce qui compte le plus) : Les priorités et les valeurs de la personne doivent guider les décisions médicales.

3. Approche fonctionnelle : Elle évalue l’impact des capacités résiduelles et des vulnérabilités sur la vie domestique et quotidienne afin de restaurer et optimiser les fonctions de la personne. S’appuyant sur des évaluations pluridisciplinaires au besoin (physiothérapeute, ergothérapeute, orthophoniste, neuropsychologue, travailleur social, etc.) et le développement des outils numériques (détecteurs de chute, alertes automatiques, etc.), cette approche fonctionnelle permet d’offrir à la personne et ses proches un plan d’accompagnement et de soin personnalisé et évolutif aux besoins de la personne.

L’importance du soutien des proches

Les familles et les proches sont au cœur de cette approche centrée sur l’humain. « Ils offrent un soutien quotidien indispensable », dit le Dr Tannou. « Cependant, l’évolution de la maladie peut les épuiser sans qu’ils en soient conscients. Il est essentiel qu’ils reconnaissent le moment où ils ont besoin d’aide supplémentaire. »

Il insiste sur l’importance de la communication et de la sensibilisation. « Face à des symptômes comme l’anosognosie, où la personne ne reconnaît pas ses propres déficits, il est important d’aborder les choses avec patience. Plutôt que d’imposer des décisions, mieux vaut négocier et rassurer pour parvenir à un compromis. »

Maintenir une relation affective forte avec nos aînés est également fondamental. Des moments partagés, comme des promenades au parc, des repas en famille ou des activités culturelles, ont un impact positif sur leur bien-être général. Ces interactions stimulent la motricité, renforcent la mémoire et améliorent le moral.

Découvrez l’approche centrée sur la personne : alzheimermontreal. ca/la-communication-avec-les-personnes-vivant-avec-lamaladie-dalzheimer

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1. Acute assessment: Early detection of health conditions that can worsen cognitive impairment, such as heart failure or infection, is critical. And vice versa; some health problems may have unusual symptoms due to cognitive impairments that prevent the person from expressing their complaint.

2. Overall geriatric assessment: Known as the “5Ms of Geriatrics,” its goal is to provide a personalized care plan by assessing five main areas of aging:

Mind: Cognitive and emotional aspects.

Mobility: Fall risks and ability to walk.

Medications: Interactions and side effects of treatments. Multi-complexity: The coexistence of several pathologies that may require specific support and adjusting goals of care (ex: adjusting blood pressure or diabetes targets to account for other conditions).

Matters Most: The person’s priorities and values should guide medical decisions.

3. Functional approach: It assesses the impact of the person’s functional status and weaknesses on their domestic and everyday life, to restore and optimize their functional ability. By using multidisciplinary assessments (physiotherapist, occupational therapist, speech therapist, neuropsychologist, social worker, etc.) and digital tools (fall detectors, automatic alerts, etc.) as needed, this functional approach gives the person and their loved ones a personalized and scalable care plan based on the person’s needs.

The importance of family support

Families and loved ones are crucial to a person-centred approach. “They provide essential day-to-day support,” says Dr. Tannou. “However, the progression of the disease can exhaust them without their noticing. It’s important that they recognize when they need additional help.”

He emphasizes the importance of communication and awareness. “With symptoms like anosognosia, where the person is unaware of their own deficits, it’s important to approach things with patience. Rather than imposing decisions, it’s better to negotiate, reassure and compromise.”

Maintaining a strong emotional bond with our seniors is also fundamental. Spending time together by going on walks in the park, having meals as a family, or participating in cultural activities, has a positive impact on their overall well-being. These interactions stimulate motor skills, strengthen memory, and improve morale.

Learn more about person-centred care: alzheimer.ca/en/ help-support/im-healthcare-provider/providing-personcentred-care

Discover our training courses for healthcare professionals: alzheimermontreal.ca/en/educational-services

Le rôle essentiel du personnel soignant

En collaboration avec Mme Renée Léonard, infirmière clinicienne et ressource territoriale, et son équipe

Lorsqu’un diagnostic de maladie d’Alzheimer est posé, c’est un véritable séisme émotionnel pour la personne affectée et ses proches. Dans cette tempête, le personnel soignant se révèle être un pilier incontournable, jouant un rôle fondamental pour apaiser les angoisses et accompagner les patients tout au long de ce parcours difficile.

Renée Léonard, infirmière clinicienne, ressource territoriale au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, et son équipe spécialisée dans les symptômes comportementaux et psychologiques liés aux troubles neurocognitifs partagent des stratégies éprouvées pour aborder ces situations avec calme, humanité et efficacité.

Errance : un besoin à comprendre

« L’errance est souvent une manière pour la personne de combler un manque ou de répondre à une angoisse. Plutôt que de restreindre ses mouvements, il est crucial de comprendre la source de ce comportement. » Sécuriser l’environnement et proposer des distractions adaptées, comme une activité simple ou une conversation bienveillante, peuvent aider à canaliser ce besoin tout en rassurant la personne.

Agitation et comportements déroutants : une réponse apaisée

La progression de la maladie peut parfois entraîner des épisodes d’agitation ou de comportements déroutants comme de l’agressivité, souvent bouleversants pour les familles. Le personnel soignant met un point d’honneur à rappeler l’importance de rester calme et de valider les émotions de la personne. « Lorsqu’une crise survient, il est essentiel de ne pas réagir sur le coup de l’émotion. Parler doucement, ajuster son ton et écouter activement permettent de transformer une situation tendue en un moment apaisant. » En restant sereins, les aidants peuvent mieux gérer ces épisodes et éviter l’escalade des tensions.

The essential role of healthcare professionals

In collaboration with Mrs. Renée Léonard, clinical nurse and regional resource, and her team

AnAlzheimer’s diagnosis is quite an emotional shock for the affected person and their loved ones. During this upheaval, healthcare professionals are indispensable, playing a fundamental role in calming anxieties and supporting patients throughout this difficult journey. Renée Léonard, clinical nurse and regional resource for the CIUSSS du Nordde-l’Île-de-Montréal, along with her team, specialized in behavioural and psychological symptoms of neurocognitive disorders, share proven strategies for dealing with these situations calmly, humanely and effectively.

Wandering: an urge we need to understand “Wandering is often how the person fills a void or responds to anxiety. Rather than restricting their movement, it’s crucial to understand the source of their behaviour.” Securing their environment and using tailored distractions, such as a simple activity or a friendly conversation, can help the person channel this urge while reassuring them at the same time.

Agitation and confusing behaviours: the importance of remaining calm

The progression of the disease can sometimes lead to episodes of agitation or confusing behaviours such as aggression, which can be upsetting for families. The healthcare team notes the importance of remaining calm and validating the person’s feelings. “When a crisis occurs, it’s vital not to react emotionally. Speak softly, adjust your tone, and actively listen so you can turn a tense situation into a calming moment.” By staying calm, caregivers can better manage these episodes and avoid escalating tensions.

Communiquer au-delà des mots

Dans les stades avancés de la maladie, la parole peut devenir difficile. C’est là que la communication non verbale prend tout son sens. L’équipe du CIUSSS favorise cette approche pour maintenir un lien fort avec les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer. « Une attitude ouverte, un regard bienveillant, des gestes doux : ces éléments de communication non verbale sont essentiels pour montrer à la personne qu’elle est écoutée et valorisée, même sans les mots. » Ces interactions transforment les soins quotidiens en moments de partage et de réconfort.

Redonner l’appétit : des stratégies simples, mais efficaces

L’une des préoccupations fréquentes des familles est la perte d’appétit chez les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer. L’équipe partage quelques astuces pour aider lors des repas : « Offrir des repas en petites portions, choisir des aliments faciles à manger avec les doigts et privilégier les plats préférés sont des solutions souvent efficaces. »

De plus, ils soulignent l’importance de créer un environnement calme : « Limiter les distractions et réduire les bruits ambiants aide la personne à mieux se concentrer sur son repas. » Utiliser des assiettes contrastées avec la table peut aussi faciliter la perception des aliments.

En cas de difficulté persistante, il est recommandé de consulter un médecin ou un professionnel de son CLSC local pour évaluer la situation et adapter les soins en fonction des besoins spécifiques de l’individu.

Communicating with more than just words

In the advanced stages of the disease, speech can become difficult. This is when non-verbal communication becomes paramount. The team at the CIUSSS favours this approach to maintain a strong bond with those living with Alzheimer’s. “An open attitude, kind look, gentle gesture... this kind of non-verbal communication is essential to show the person that they’re being heard and valued, even without any words.” These interactions transform basic care into moments of sharing and comfort.

Restoring appetite: simple but effective strategies

One of the common concerns families have is the loss of appetite in the person living with Alzheimer’s disease. The team shares a couple mealtime tips: “Providing small portions, choosing finger foods, and prioritizing their favourite dishes are often effective solutions.” Moreover, they emphasize how important it is to create a calm environment: “Limiting distractions and reducing ambient noise help the person concentrate on their meal.” Using plates that contrast with the table can also help with how the person sees food.

If difficulties persist, contact a doctor or professional at your local CLSC to evaluate the situation and tailor the care based on the person’s specific needs.

The Alzheimer Society of Montreal offers a variety of training programs for healthcare professionals and caregivers, using a best practices person-centred approach. Find out more by alzheimermontreal.ca/en/educational-services

There are 20 regional Alzheimer Societies in Quebec. Contact yours today!

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(514) 369-0800

Grandir à travers la proche aidance

En collaboration avec Mme Claire Webster, conseillère aux proches aidants, Passage Aidant

QuandClaire Webster raconte son histoire, l’émotion que chaque mot évoque en elle est immédiatement palpable. Son parcours en tant que proche aidante a laissé une marque indélébile sur sa vie. Mais plutôt que de laisser ses lourdes responsabilités la submerger, elle a choisi de puiser dans cette expérience pour aider les personnes aux prises avec les mêmes défis qu’elle. Aujourd’hui, elle est à la tête de plusieurs initiatives visant à soutenir les proches aidants. Le début de son histoire remonte à 2006, lorsque sa mère a reçu un diagnostic d’Alzheimer.

Le choc du diagnostic

« Je n’étais absolument pas préparée à ça », se souvient Claire. À seulement 38 ans, elle s’est retrouvée à devoir à la fois prendre soin de sa mère, poursuivre sa carrière et s’occuper de ses trois jeunes enfants.

« J’ai passé des mois, et même des années, à être en colère : en colère contre la maladie, contre les circonstances, contre moi-même. » Comme tant d’autres proches aidants, Claire se sentait perdue et ne savait pas vers qui se tourner pour obtenir de l’aide. « Je me sentais constamment épuisée, isolée, et je ne savais pas comment m’en sortir. »

Cette expérience a fait germer sa détermination à aider les autres. « Si seulement j’avais su à l’époque qu’il existait des ressources, ça aurait tout changé. »

Growing through caregiving

In collaboration with Mrs. Claire Webster caregiving counsellor, Caregiver Crosswalk

WhenClaire Webster tells her story, the emotion behind her words is immediately palpable. Her journey as a caregiver has left a lasting mark on her life. But instead of being overwhelmed by the heavy responsibilities, she chose to rise up and help those going through the same challenges. Today, she leads several initiatives to support caregivers, but it all started in 2006, when her mother was diagnosed with Alzheimer’s.

The shock of the diagnosis

“I was absolutely unprepared,” recalls Claire. At only 38, she found herself caring for her mother while juggling a career and three young children. “I spent months, even years, angry — angry at the disease, at the circumstances, and at myself.” Like so many other caregivers, Claire felt lost, not knowing where to turn for help. “I was constantly exhausted, isolated, and didn’t know how to cope.”

This experience was the starting point of her commitment to helping others. “If only I had known there were resources back then, everything would have been different.”

Reconnaître l’épuisement

Pour Claire, l’un des plus grands dangers pour les proches aidants est d’ignorer les signes que l’épuisement les guette. « Nous avons tendance à nous isoler et à mettre nos propres besoins de côté pour nous concentrer uniquement sur la personne que nous aidons... jusqu’à ce que nous nous effondrions. » C’est ce qui lui est arrivé : un épuisement qui l’a forcée à réévaluer ses priorités.

Aujourd’hui, elle sensibilise les gens aux signes avant-coureurs : fatigue, irritabilité et sentiment de crouler sous les responsabilités. « Il faut demander de l’aide avant qu’il soit trop tard. »

L’importance de prendre soin de soi

L’un des principaux messages que Claire souhaite transmettre est qu’il est important de prendre soin de soi. « Nous avons souvent l’impression de devoir tout gérer, de devoir nous montrer solides en toutes circonstances. Mais pour pouvoir prendre soin de quelqu’un d’autre, il faut tout d’abord prendre soin de soi. » Il peut s’agir de mesures aussi simples que de s’accorder des pauses, de se joindre à un groupe de soutien ou d’avoir des conversations avec des amis. « Nous avons tous besoin de souffler un peu et d’exprimer ce que nous ressentons », dit-elle.

Des ressources pour les proches aidants

En 2016, après avoir réussi à surmonter ses propres défis, Claire a fondé le Passage Aidant, un service de consultation visant à aider les familles à mieux comprendre la maladie et à trouver les ressources appropriées. « J’ai créé ce à quoi j’aurais aimé avoir accès quand je traversais cette situation. »

Parallèlement, en collaboration avec des experts comme le Dr José A. Morais et le Dr Serge Gauthier, elle a cofondé le Programme de formation sur les troubles neurocognitifs de l’Université McGill afin d’offrir des ressources gratuites et accessibles pour tous. « Nous proposons des webinaires, des guides pratiques, des modules en ligne et bien plus encore. L’une de nos plus importantes ressources gratuites est Troubles neurocognitifs, votre guide d’accompagnement, que vous pouvez télécharger en 15 langues. »

Un message d’espoir

Aujourd’hui, Claire est devenue une voix puissante pour les proches aidants. Son message est simple, mais percutant : « Vous n’êtes pas seuls. Oui, c’est un parcours difficile, mais avec le bon soutien, vous pourrez le traverser sans vous perdre en cours de route. » Une rencontre résolument inspirante avec une femme qui a su transformer son expérience en un pilier sur lequel peuvent s’appuyer des milliers de familles.

Pour en savoir plus et pour accéder aux ressources offertes gratuitement par le Programme de formation sur les troubles neurocognitifs de l’Université McGill, consultez le site mcgill.ca/demence

Pour en savoir plus sur les services de consultation de Claire, rendez-vous sur le site carecrosswalk.com

Découvrez nos ressources pour proches aidants : alzheimermontreal.ca/ guide-de-ressources-pour-proches-aidants

10 précieux conseils pour aidants naturels : alzheimermontreal.ca/ conseils-aidants-naturels.

Soutien aux personnes proches aidantes : lappui.org/fr

Recognizing burnout

For Claire, one of the biggest dangers for caregivers is not recognizing burnout. “We isolate ourselves, push our own needs aside to focus solely on the other person, until we collapse.” That’s what happened to her — a burnout that forced her to reassess her priorities.

Today, she raises awareness about the warning signs: fatigue, irritability, feeling overwhelmed. “You have to ask for help before it’s too late.”

The importance of self-care

One of Claire’s key messages is the importance of selfcare. “We often feel like we have to handle everything, like we have to be strong in all circumstances. But to care for someone else, you first need to care for yourself.” This can be as simple as taking breaks, joining support groups, or having conversations with friends. “We all need space to breathe, to share how we’re feeling,” she says.

Resources for caregivers

In 2016, after overcoming her own challenges, Claire founded Caregiver Crosswalk, a consultation service designed to help families better understand the disease and find the right resources. “I created what I wish I had when I was going through it.”

In parallel, she co-founded the McGill Dementia Education Program in collaboration with experts like Dr. José A. Morais and Dr. Serge Gauthier to provide free and accessible resources to everyone. “We offer webinars, practical guides, online modules, and much more. One of our most important free resources is Dementia, Your Companion Guide, which is available to download in 15 languages.”

A message of hope

Today, Claire has become a powerful voice for caregivers. Her message is simple but strong: “You are not alone. Yes, it’s a difficult journey, but with the right support, you can make it through without losing yourself along the way.” An inspiring encounter with a woman who turned her experience into a pillar of support for thousands of families.

For more information and to access free resources offered by the McGill Dementia Education Program, visit mcgill.ca/dementia

To learn more about Claire’s consulting services, visit carecrosswalk.com

Discover our resources for caregivers: alzheimermontreal.ca/en/resource-guide-caregivers.

10 valuable tips for caregivers (in French): alzheimermontreal.ca/conseils-aidants-naturels

Support for caregivers: lappui.org/en.

Jeunes proches aidants : héros discrets, mais essentiels

En collaboration avec Ella Amir, AMI-Québec

AuQuébec, bon nombre de jeunes doivent assumer un rôle souvent invisible, mais ô combien essentiel : celui de proche aidant. Souvent avant même d’arriver à l’adolescence, ces jeunes proches aidants doivent composer avec le problème de santé chronique d’un membre de leur famille (un parent qui vit avec un trouble neurocognitif, par exemple). Même si ces jeunes ne participent pas toujours directement aux soins physiques, ils subissent les contrecoups de la situation et aident à soutenir leur famille. Ce rôle influence leur vie quotidienne : horaire changeant, responsabilités accrues à la maison, etc.

Quand les rôles sont inversés

Ces responsabilités, jumelées aux exigences scolaires et sociales, posent de nombreux défis. Les jeunes proches aidants doivent apprendre à concilier leurs études, leur vie sociale et l’aide apportée à leur proche. Il n’est pas rare que ces jeunes doivent manquer l’école pour accompagner un membre de leur famille à un rendez-vous médical ou remettent un travail scolaire en retard à cause de leurs responsabilités familiales. Cet horaire chargé suscite du stress, de l’insomnie et une fatigue accumulée. Sur le plan social, ces jeunes personnes peuvent se sentir isolées et avoir l’impression de ne pas être aussi libres que leurs amis de s’adonner à diverses activités. Et sur le plan émotif, il leur faut composer avec cette inversion des rôles qui se produit quand nous devons prendre soin d’une personne qui a déjà pris soin de nous. Il leur faut aussi peut-être faire le deuil de la relation telle qu’elle était auparavant, ou d’une époque où ces pressions et ces attentes n’existaient pas encore.

Un lourd fardeau à un jeune âge

En assumant un tel rôle à un jeune âge, les jeunes proches aidants peuvent développer des qualités importantes comme l’empathie, la résilience et la gestion efficace des responsabilités. Cette expérience leur permet d’acquérir des compétences qui leur serviront tout au long de leur vie. Cela dit, il est important de souligner que l’expérience n’est pas la même d’une personne à l’autre. Elle renforcera peut-être des traits positifs chez une personne, mais causera plutôt son lot de stress et d’épuisement chez une autre. Mais dans bien des cas, le fait de soutenir un proche est une source de fierté et permet à la personne de se découvrir des forces insoupçonées.

Un soutien adapté à leurs besoins

AMI-Québec travaille activement à encourager la reconnaissance et le soutien des jeunes proches aidants. L’organisme fournit des renseignements importants et utiles adaptés à la réalité des jeunes sur son site Web. AMI-Québec a récemment lancé le magazine KARE, une ressource précieuse pour les jeunes proches aidants. Ce magazine offre une plateforme où ces jeunes peuvent se voir représentés, ainsi que trouver du soutien et des conseils pour mieux gérer leur vie quotidienne.

Un rôle à valoriser, une jeunesse à protéger

Les jeunes proches aidants sont des piliers dans la vie de leurs proches. Pour leur permettre de continuer à assumer ce rôle sans s’épuiser, il leur faut du soutien, de la reconnaissance et, parfois, juste un moment de répit. Leur engagement est admirable et, en tant que communauté, nous avons la responsabilité de reconnaître leur contribution et de les soutenir afin de les aider à aller de l’avant en toute confiance et avec l’esprit tranquille.

Découvrez le magazine KARE : amiquebec.org/kare

Young caregivers: quiet yet essential heroes

In collaboration with Ella Amir, AMI-Québec

In Quebec, many young people find themselves in a role that is often invisible but essential: a caregiver. Young caregivers, often younger than adolescents, are affected by having a family member with a chronic health condition, like a parent living with a neurocognitive disorder. Even if they’re not always directly involved in providing physical care,they’re impacted by the situation and contribute to supporting their family. This role affects their daily life, whether through changes in schedule or increased responsibilities at home.

Role reversal

Taking on these responsibilities, in addition to the demands of school and life, creates many challenges. Young caregivers have to balance their studies, social lives, and caregiving duties. It’s not uncommon for them to miss school to accompany a family member to a medical appointment or to hand in assignments late due to their family responsibilities. This busy routine leads to stress, sleepless nights, and accumulated fatigue. Socially, these young people can feel isolated, not having the same freedom to enjoy activities as their friends. Emotionally, they must grapple with the role reversal that can come from taking care of someone who’s cared for them. They may grieve the way their relationship used to be, or a time before these new pressures and expectations began.

Bearing a heavy load at a young age

Taking on this role at a young age can help young caregivers develop important qualities like empathy, resilience, and effective responsibility management. They will gain skills that will serve them throughout their lives. That said, it’s important to note that experiences vary from person to person. Some may reinforce positive traits, while others may feel stressed or burnt out. But in many cases, supporting a loved is a source of pride and leads to the discovery of strength within themselves they might never have suspected.

Support adapted to their needs

AMI-Quebec actively promotes recognition and support for young caregivers. The organization provides valuable, practical information specifically tailored to the needs of youth on its website. AMI-Quebec recently launched KARE Magazine, a unique resource for young caregivers. The magazine provides a platform where youth can find representation, support, and tips to better manage their daily lives.

Value their role, protect their youth

Young caregivers are pillars in the lives of their loved ones. For them to continue in this role without burning out, they need support, recognition, and sometimes just a moment to breathe. Their commitment is admirable, and as a community, we have the responsibility to acknowledge their contribution and support them so they can move forward with confidence and peace of mind. Discover KARE Magazine: amiquebec.org/kare

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Le mandat de protection

Lorsque le diagnostic d’un trouble neurocognitif est prononcé, il marque souvent le début d’une période de grande incertitude. Les proches doivent naviguer à travers des décisions difficiles, notamment sur la gestion des finances et des soins médicaux de la personne concernée. Mais saviez-vous qu’un document peut grandement faciliter cette transition? Il s’agit du mandat de protection. Me Hélène Guay, avocate spécialisée en droit des aînés et en droit de la personne, nous explique pourquoi ce document est essentiel pour préserver la dignité et les volontés d’une personne qui n’est plus en mesure de prendre des décisions pour elle-même.

Mandat de protection vs tutelle : comprendre la différence

Le mandat de protection est avant tout un acte d’anticipation. Il permet à une personne de désigner elle-même qui prendra soin de ses affaires et prendra les décisions pour assurer son bien-être le jour où elle ne pourra plus le faire. Le document n'entre en vigueur qu'après l’homologation par un tribunal, appuyé par une évaluation médicale et une évaluation psychosociale confirmant l’inaptitude. Ce qui est important ici, c’est que la personne garde le contrôle sur ses choix, tant qu’elle est encore en mesure de les faire.

À l’inverse, la tutelle interviendra en l’absence d’un mandat. Si la personne n’est plus en mesure de prendre des décisions pour assurer son bien-être sans être soutenue par un mandat de protection, c’est un tribunal qui ouvrira une tutelle et nommera un tuteur. Cela pourrait être une personne qui n'aurait pas été choisie du vivant de la personne inapte, ce qui peut être source de tension au sein de la famille.

The protection mandate

When a neurocognitive disorder is diagnosed, it often marks the start of a period of great uncertainty. Loved ones need to navigate difficult decisions, particularly on managing the finances and medical care for the diagnosed person. But did you know that there is a legal tool that can make this transition easier? And that tool is the protection mandate. M e Hélène Guay, a lawyer specializing in elder law and personal rights, explains why this document is essential to preserving the dignity and wishes of someone who is incapable of making decisions for themselves.

Protection mandate vs tutorship: understanding the difference

A protection mandate is first and foremost a legal instrument in anticipation of incapacity. It allows a person to designate who will look after their affairs and make decisions to ensure their well-being when they are no longer able to do so. The document only comes into effect once it is homologated by the court, supported by a medical and a psychosocial assessment confirming such incapacity. What’s important here is that the person keeps control of their choices, as long as they are capable of doing so.

While a tutorship, more commonly known as a guardianship, only may come in the absence of a protection mandate. If the person is no longer able to make decisions for his or her own well-being without the support of a protection mandate, a court will appoint a tutor. It can end up being someone that the individual would have not chosen in their lifetime, and it may cause tension in the family.

In collaboration with Me Hélène Guay, B.C.L., LL.M.

Quand rédiger un mandat de protection

La question qui revient souvent est : « À quel moment faut-il penser rédiger un mandat de protection? » Le meilleur moment, c’est maintenant. Plus tôt on le fait, mieux c’est. Il est particulièrement recommandé de le faire avant un diagnostic de trouble neurocognitif, tant que la personne est encore pleinement apte à comprendre les implications du document. Cela permet de s’assurer que ses volontés seront respectées quand elle ne sera plus en mesure de les exprimer.

Choisir un mandataire de confiance

Le mandataire est la personne désignée dans le mandat pour gérer les affaires du mandant. Ses responsabilités vont bien audelà de la simple gestion des finances. Il peut devoir prendre des décisions médicales ou personnelles selon les directives établies dans le mandat. Le plus important, c’est d’agir toujours dans le meilleur intérêt de la personne et de respecter ses volontés autant que possible. Voilà pourquoi il est crucial de choisir un mandataire de confiance qui saura respecter l’autonomie et la dignité du mandant.

Les éléments-clés d’un bon mandat

Pour que le mandat de protection soit efficace, il doit être rédigé de manière claire et détaillée. Il doit inclure des informations essentielles : l’identité du mandant et du mandataire, les pouvoirs précis accordés au mandataire (gestion des finances, décisions médicales, arrangements personnels), et bien sûr, les autres conditions qui se rattachent à son exécution. Il est aussi judicieux de consulter un professionnel pour s’assurer que tout est en ordre, tant sur le plan juridique que pratique.

Sans mandat, quelles répercussions?

Mais que se passe-t-il si une personne n’est plus en mesure de prendre des décisions pour son bien-être et qu’elle n’a pas de mandat de protection? La réponse est simple, mais pourra être lourde de conséquences : la famille devra demander l’ouverture d’une tutelle s’il devient nécessaire d’assurer une représentation en plus de la protection de la personne. Ce processus, souvent long, nécessite l’intervention d’un tribunal, et il se peut que le tuteur nommé ne soit pas celui que la personne aurait choisi. Cela peut créer des conflits et des décisions qui ne reflètent pas les souhaits de la personne.

Conseils pratiques

Pour rédiger un mandat solide, il est essentiel de choisir un mandataire de confiance, de consulter un professionnel pour s’assurer de la conformité légale du document et de réviser régulièrement son mandat, surtout en cas de changements personnels ou financiers.

When to draw up a protection mandate

A question that often comes up is: ”When should we consider drawing up a protection mandate?” The best time is now. The sooner it’s done, the better. It’s especially recommended that it be done prior to a neurocognitive disorder is diagnosed, as long as the person is still fully capable of understanding the implications of the document. This would ensure that the person’s wishes are respected when they are no longer able to express them.

Choosing a trusted mandatary

The mandatary is the person named in the protection mandate to make decisions regarding the mandator’s affairs and well-being. The mandatary’s responsibilities go far beyond simply managing finances. The mandatary can make medical or personal decisions based on the directives stipulated in the mandate. Most importantly, the mandatary must always act in the best interest of the person and respect their wishes as much as possible. This is why it’s crucial to choose a trustworthy mandatary who will respect the autonomy and dignity of the mandator.

Key elements of a well drawn-up mandate

For a protection mandate to be effective, it must be drawn up clearly and with detail. It must include essential information: the identity of the mandator and the mandatary, the specific powers delegated to the mandatary (finance management, medical decisions, personal arrangements), and, of course, the conditions related to its execution. It’s also wise to refer to a professional to ensure that everything is in order, from a legal and practical standpoint.

Repercussions of not having a mandate

What happens if a person is no longer able to make decisions regarding their well-being and doesn’t have a protection mandate? The answer is simple, but may entail consequences: the family must demand the institution of a tutorship if it becomes necessary to ensure representation in addition to the protection of the person. This oftentimes long process requires the intervention of the courts, and the tutor who ends up being appointed may not be the one whom the person would have chosen. This can create conflicts and decisions that don’t reflect the person’s wishes.

Practical advice

To draw up a solid protection mandate, it’s critical to choose a trustworthy mandatary, to refer to a professional to ensure the document is legally compliant, and to regularly review the mandate, especially when there are personal or financial changes.

Ayant développé une expertise particulière en matière de droit des aînés, Me Hélène Guay œuvre pour faciliter leur accès aux services de santé et pour protéger et défendre leurs droits : heleneguay.com

Guide de ressources pour la personne vivant avec la maladie d’Alzheimer : alzheimermontreal.ca/guide-de-ressources-pourpersonnes-vivant-avec-lalzheimer

Favorisez la bientraitance des aînés : alzheimermontreal.ca/ bientraitance-des-aines-des-attitudes-qui-font-la-difference

With her specialized expertise in elder law, Me Hélène Guay is dedicated to enhancing healthcare access and safeguarding the rights of senior citizens: heleneguay.com

Resource guide for people living with Alzheimer’s disease: alzheimermontreal.ca/en/resource-guide-for-people-livingwith-dementia

Promote the well-being of seniors (in French): alzheimermontreal. ca/bientraitance-des-aines-des-attitudes-qui-font-la-difference

Lexique

Vocabulaire à éviter

Patient

Victime

Incapable

Souffrant/malade

Perdu

Agité

Incompétent

Inutile

Irrécupérable

Stade final

Proche de la fin

Dépendant

Pilule

Bavette/bavoir

Couche

Formulations à éviter

Il n’a plus toute sa tête.

Elle ne sait même plus où elle est.

Il vit dans son monde.

Elle est complètement à l’ouest.

Il a perdu la tête.

Elle n’est plus capable de rien.

Il n’est plus que l’ombre de lui-même.

Vocabulaire à privilégier

Personne vivant avec la maladie d’Alzheimer

Personne touchée par la maladie

Nécessite un accompagnement spécifique

Personne faisant face à la maladie

Désorienté

Inquiet, anxieux, stressé

Besoin d’accompagnement

Toujours capable d’apporter quelque chose

En besoin de soutien adapté

Phase avancée de la maladie

Dernière phase de vie, fin de vie

A besoin de soutien continu

Médicament

Protège-vêtement

Culotte de protection

Formulations respectueuses

Il fait face à des troubles cognitifs.

Elle est souvent désorientée, et a besoin d’aide pour se repérer.

Il perçoit les choses différemment.

Elle est désorientée, ou vit avec confusion.

Il vit avec des troubles cognitifs.

Elle a besoin d’un soutien pour certaines activités.

Il continue de vivre malgré les défis de la maladie.

Langage infantilisant/inapproprié Langage bienveillant/approprié

C’est l’heure de ton petit dodo.

Tu as été sage aujourd’hui, bravo!

C’est l’heure de se reposer un peu.

Tu as fait de ton mieux aujourd’hui, c’est très bien!

Ouvre grand la bouche pour prendre ta pilule. Voici ton médicament, c’est important pour ta santé.

C’est l’heure de faire ton pipi, on va aux toilettes. Allons à la toilette.

On va mettre ta bavette pour ne pas te salir. On va mettre un protège-vêtements pour éviter de te salir.

Numéros de téléphone utiles

Numéros d’urgence généraux

Urgences médicales (ambulance, police, pompiers)

911

Services de santé

Info-santé/ Info-social 811

CLSC (Centres locaux de services communautaires)

514-644-4545

Services spécifiques pour les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer

Société Alzheimer de Montréal 514-369-0800

Services de soutien et d’assistance

Appui proches aidants 1-855-852-7784

SOS violence conjugale 1-800-363-9010

Ligne de prévention du suicide 1-866-277-3553

Protection des aînés 1-888-489-2287

Autres numéros utiles

Service de renseignements de la Ville de Montréal 311

Chambre des notaires du Québec 1-800-263-1793

CAVAC (Centres d’aide aux victimes d’actes criminels) 514-277-9860

Lexicon

Vocabulary to avoid

Patient

Alzheimer’s-friendly vocabulary

Person living with Alzheimer’s disease

Victim Person affected by the disease

Incapable Requires specific support

Suffering/sick

Lost

Agitated

Incompetent

Useless

Beyond hope

Final stage

Close to the end

Dependent

Person coping with the disease

Disoriented

Worried, anxious, stressed

Needs support

Always able to contribute something

In need of tailored support

Advanced stage of the disease

Last phase of life, end of life

Needs continued support

Pill Medication

Bib

Diaper

Language to avoid

He’s out of his mind.

Clothing protector

Protective underwear

Respectful language

He’s dealing with cognitive problems.

She doesn’t even know where she is anymore. She’s often disoriented and needs help finding her way around.

He lives in his own world.

She’s totally out of it.

He lost his mind.

She’s no longer capable of anything.

He’s a shadow of his former self.

Infantile/inappropriate language

It’s nap time.

You’ve been good today. Bravo!

Open wide to take your pill.

It’s time to go potty.

We’ll put on your bib so you don’t get dirty.

Helpful phone numbers

General emergency numbers

Medical emergencies (ambulance, police, fire) 911 Health services

Info-santé/ Info-social 811

CLSC (local community service centres)

514-644-4545

He sees things differently.

She’s disoriented, or confused.

He experiences cognitive problems.

She needs support for some activities.

He continues to live despite the challenges of the disease.

Caring/appropriate language

Time to get some rest.

You did your best today, that’s great!

Here’s your medication, it’s important for your health.

Let’s go to the washroom.

We’ll put on your clothing protector so you don’t get your clothes dirty.

Specific services for people living with Alzheimer’s disease

Alzheimer Society of Montreal 514-369-0800

Support and assistance services

Appui proches aidants 1-855-852-7784

SOS conjugal violence 1-800-363-9010

Suicide prevention line 1-866-277-3553

Elderly protection 1-888-489-2287

Other helpful numbers

City of Montreal service line 311

Chambre des notaires du Québec 1-800-263-1793

CAVAC (Crime victims assistance centres) 514-277-9860

Le temps cache quelque chose

Au moment où les symptômes de la maladie d’Alzheimer (MA) se manifestent, la pathologie qui cause la MA peut avoir été présente depuis des dizaines d’années.

LES CHERCHEURS CROIENT QUE DEUX TYPES D’AGRÉGATS DE PROTÉINES, SOIT LES PLAQUES AMYLOÏDES ET LES ENCHEVÊTREMENTS DE PROTÉINE TAU, SONT À L’ORIGINE DE LA MA.

PLAQUES AMYLOÏDES : ANS

Les plaques sont composées de minuscules protéines appelées « bêta-amyloïde » ou « A bêta ». Lorsqu’il y a une accumulation excessive de protéines A bêta, celles-ci s’agglutinent pour former des plaques qui perturbent le fonctionnement des cellules cérébrales. Les plaques commenceront parfois à s’accumuler jusqu’à 20 ans avant la manifestation des symptômes.

ENCHEVÊTREMENTS DE PROTÉINE TAU : ANS

Les enchevêtrements sont constitués de minuscules protéines appelées « tau ». Dans un cerveau en mauvaise santé, les protéines tau peuvent s’entremêler et s’agglutiner, formant des enchevêtrements qui empêchent l’acheminement des nutriments jusqu’aux cellules du cerveau et provoquant leur mort.

Les enchevêtrements commenceront parfois à s’accumuler jusqu’à 10 à 15 ans avant la manifestation des symptômes.

À VOTRE MÉDECIN. LA DÉTECTION PRÉCOCE

Les images présentées sont uniquement utilisées aux fins d’illustration, et les personnes que l’on peut voir sont des figurants.

References: 1. Aisen PS, Cummings J, Jack CR Jr, et al. On the path to 2025: understanding the Alzheimer’s disease continuum. Alzheimers Res & Ther. 2017;9(1):1-10. 2. McDade E, Bednar M, Brashear HR, et al. The pathway to secondary prevention of Alzheimer’s disease. Alzheimers Dement (N Y). 2020;6(1): 1-9. 3. Porsteinsson AP, Isaacson RS, Knox S, Sabbagh MN, Rubino I. Diagnosis of early Alzheimer’s disease: clinical practice in 2021. J Prev Alzheimers Dis 2021;8(3):371-386. 4. Société Alzheimer du Canada. Comment la maladie d’Alzheimer change le cerveau. Consulté le 22 octobre 2024. Accessible à l’adresse : https://alzheimer.ca/fr/au-sujet-des-troubles-neurocognitifs/quest-ce-que-la-maladie-dalzheimer/comment-la-maladie. 5. National Institute on Aging. What Happens to the Brain in Alzheimer’s Disease? Consulté le 22 octobre 2024. Accessible à l’adresse : https://www.nia.nih.gov/health/alzheimers-causesand-risk-factors/what-happens-brain-alzheimers-disease

Les personnes âgées prennent encore trop de médicaments potentiellement inappropriés The Elderly Still Take Too Many Potentially Inappropriate Drugs

Au Canada, la prescription de médicaments potentiellement inappropriés (MPI) — des médicaments dont les inconvénients peuvent dépasser les avantages, qui peuvent être inefficaces ou pour lesquels il existe une autre option plus sûre — demeure très courante chez les personnes âgées. En outre, bien que les dépenses globales liées aux MPI aient diminué entre 2013 et 2021, l’exposition des aînés à trois catégories de MPI a augmenté durant cette période : les gabapentinoïdes, les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) et les antipsychotiques. C’est ce qui ressort d’une étude menée à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM).

« Malgré les recommandations de plusieurs sociétés médicales d’éviter les médicaments potentiellement inappropriés et diverses initiatives vouées à sensibiliser le public et les médecins aux dangers qu’ils représentent, ceux-ci demeurent un problème majeur dans le monde, incluant au Canada », dit l’auteure principale de l’étude, la Dre Emily McDonald, scientifique au sein du programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale à l’IR-CUSM et directrice du Réseau canadien pour l’usage approprié des médicaments et la déprescription (ReCAD). « En effet, malgré les risques et les effets néfastes qui y sont associés, 42 % des personnes âgées de plus de 65 ans au Canada ont pris au moins un MPI en 2021. »

L’étude montre l’évolution des coûts et des tendances en matière de prescription de MPI chez les personnes âgées de 65 ans et plus au Canada, entre 2013 et 2021, en tenant compte de l’inflation. En voici les principaux constats, exprimés en dollars canadiens de l’année 2022. De 2013 à 2021 :

• Le taux d’exposition* trimestriel aux MPI par 10 000 personnes âgées a diminué de 16,4 %, sauf pour les gabapentinoïdes (augmentation de 83,7 %), les IPP (augmentation de 6,5 %) et les antipsychotiques (augmentation de 5,4 %).

• Bien que la population âgée de 65 ans et plus ait augmenté de 32 % entre 2013 et 2021, les dépenses totales en MPI pour les personnes âgées au Canada sont passées de 1,5 milliard de dollars à 1 milliard de dollars, soit une baisse de 33,6 %, mais un lourd fardeau tout de même. g

In Canada, prescribing potentially inappropriate medications (PIMs) — drugs whose harms may outweigh their benefits, which may be ineffective, or for which a safer alternative exists — remains very common among the elderly. Moreover, although overall spending on PIMs decreased between 2013 and 2021, seniors’ exposure to three categories of PIMs increased during this period: gabapentinoids, proton pump inhibitors (PPIs) and antipsychotics. These are the findings of a study conducted at the Research Institute of the McGill University Health Centre (RI-MUHC).

“Despite recommendations from many medical societies to avoid potentially inappropriate medications and various initiatives to educate the public and physicians about their dangers, PIMs remain a major problem worldwide, including in Canada,” says senior author of the study Dr. Emily McDonald, Scientist in the Infectious Diseases and Immunity in Global Health Program at the RI-MUHC and Director of the Canadian Medication Appropriateness and Deprescribing Network (CADeN). “Indeed, despite the risks and harmful effects associated with them, 42 per cent of people over 65 in Canada took at least one PIM in 2021.”

The study shows the evolution of costs and prescribing trends for PIMs among people aged 65 and over in Canada, between 2013 and 2021, taking inflation into account. Here are the main findings, expressed in 2022 Canadian dollars. From 2013 to 2021:

• The quarterly exposure rate* to PIMs per 10,000 seniors decreased by 16.4 per cent, except for gabapentinoids (83.7 per cent increase), PPIs (6.5 per cent increase) and antipsychotics (5.4 per cent increase).

• Although the population aged 65 and over increased by 32 per cent between 2013 and 2021, total spending on PIMs for seniors in Canada fell from $1.5 billion to $1 billion, a 33.6 per cent decrease, but a heavy burden nonetheless. gg

Dre Emilie McDonald

• Les dépenses trimestrielles par personne âgée exposée ont diminué de 95 $ à 57 $.

• La diminution du prix de nombreux médicaments, plutôt que la diminution des ordonnances, est à l’origine de la majeure partie des économies.

• Des différences notables sont ressorties entre hommes et femmes, notamment en ce qui concerne les dépenses en antipsychotiques potentiellement inappropriés, qui ont augmenté de 19,2 % chez les hommes et qui sont restées stables chez les femmes, ainsi que les dépenses en opioïdes potentiellement inappropriés, qui ont diminué de 34,7 % chez les femmes, contre 0,8 % chez les hommes. En 2021 :

• Les dépenses annuelles globales les plus importantes étaient attribuables aux IPP et aux gabapentinoïdes (respectivement 211 millions de dollars et 126 millions de dollars).

• Les opioïdes et les antipsychotiques avaient les coûts moyens par personne les plus élevés (respectivement 138 $ et 118 $ par exposition).

* Pour les besoins de l’étude, une exposition aux MPI a été définie comme le fait pour un patient de remplir une ou plusieurs ordonnances pour un MPI donné au cours d’un trimestre donné de l’année.

Trois catégories de médicaments dans la

ligne de mire

Les IPP sont les plus puissants des médicaments disponibles pour le traitement de l’acidité gastrique. Des études antérieures ont montré que dans 40 à 50 % des cas, leur utilisation n’est pas fondée sur des données probantes.

Les gabapentinoïdes sont des agents anticonvulsivants couramment utilisés pour traiter les douleurs neuropathiques. Malgré un risque accru d’effets indésirables et de décès, en particulier lorsque pris en association avec des opioïdes, les gabapentinoïdes figurent parmi les 10 médicaments les plus prescrits en Amérique du Nord, et sont majoritairement prescrits de manière inappropriée.

Les antipsychotiques entrent également dans cette catégorie. Selon l’Institut canadien d’information sur la santé, un résident de centres de soins de longue durée sur quatre prend des antipsychotiques sans avoir reçu de diagnostic de psychose.

« Les MPI ne sont pas toujours inappropriés, cela dépend de l’utilisation qui en est faite et du cas de chaque personne », précise la Dre McDonald, qui espère que son étude permettra d’orienter les actions nécessaires pour réduire leur utilisation, qui comporte un risque excessif d’événements indésirables, tels que des chutes, des fractures, des troubles cognitifs et le décès, en plus de créer une pression sur le système de santé, en contribuant à l’augmentation des visites aux urgences et des hospitalisations. M

L’étude The cost of potentially inappropriate medications for older adults in Canada: A comparative cross-sectional study a été publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society (doi.org/10.1111/jgs.19164).

Elle a été financée par les Instituts de recherche en santé du Canada et le Programme des politiques et des stratégies en matière de soins de santé de Santé Canada.

• Quarterly spending per exposed senior decreased from $95 to $57.

• Lower prices for many drugs, rather than fewer prescriptions, accounted for most of the savings.

• Notable differences between men and women were seen in spending on potentially inappropriate antipsychotics, which increased by 19.2 per cent for men and remained stable for women, and on potentially inappropriate opioids, which decreased by 34.7 per cent for women, compared with 0.8 per cent for men.

In 2021:

• PPIs and gabapentinoids accounted for the highest overall annual expenditures ($211 million and $126 million respectively).

• Opioids and antipsychotics had the highest average costs per person ($138 and $118 per exposure respectively).

* For the purposes of the study, exposure to PIMs was defined as a patient filling one or more prescriptions for a given PIM during a given quarter of the year.

Three drug categories in the spotlight

PPIs are the most potent drugs available for the treatment of gastric acidity. Previous studies have shown that their use is not evidence-based in 40 to 50 per cent of cases.

Gabapentinoids are anticonvulsant agents commonly used to treat neuropathic pain caused by dysfunction of nerves. Despite an increased risk of adverse effects and death, particularly when taken in combination with opioids, gabapentinoids are among the 10 most prescribed drugs in North America and are mostly prescribed inappropriately.

Antipsychotics also fall into that category. According to the Canadian Institute for Health Information, one in four residents of long-term care facilities take antipsychotics without being diagnosed with psychosis.

“PIMs are not always inappropriate; it depends on how they’re used and the individual case,” explains Dr. McDonald, who hopes that the study guides the actions needed to reduce their use, which carries an excessive risk of adverse events, such as falls, fractures, cognitive impairment and death, in addition to putting a strain on the healthcare system by contributing to increased emergency room visits and hospitalizations. M

The cost of potentially inappropriate medications for older adults in Canada: A comparative cross-sectional study was published in the Journal of the American Geriatrics Society (doi.org/10.1111/jgs.19164). It was funded by the Canadian Institutes of Health Research and Health Canada’s Health Care Policy and Strategies Program

Le Dr Jonathan Spicer, chirurgien thoracique au Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et directeur médical du Réseau d’oncologie thoracique de McGill, a reconnu un visage familier parmi ses patients de l’Hôpital général de Montréal (HGM). Ancien chanteur d'opéra professionnel, Armen est gardien de sécurité à l’HGM. Un jour qu’il est sorti prendre l’air, il tousse du sang. Le diagnostic tombe : cancer du poumon de stade 3. Armen entame alors un traitement avec le Dr Spicer.

« Armen est un patient très robuste, avec une bonne condition physique, et donc un traitement chirurgical était possible. Mais on sait que la chirurgie toute seule chez un patient comme lui n’est pas vraiment la meilleure façon d’atteindre une guérison », déclare le Dr Spicer. Il explique qu’on peut traiter localement la maladie avec de la chirurgie, mais les métastases sont fréquentes chez les patients de stade 3.

Le Dr Spicer travaille sur un essai clinique parfaitement adapté à la situation d’Armen. Cet essai fait partie d’une étude mondiale sur l’utilisation de l'immunothérapie en plus de la chimiothérapie et de la chirurgie, dans l’objectif d’améliorer le taux de survie chez les patients atteints de cancer du poumon et dont la maladie est résécable. g

Le Dr Spicer vise à rendre plus  équitable  l’accès aux essais cliniques Dr. Spicer Aims to Equalize Access to Life-Saving Clinical Trials

McGill University Health Centre (MUHC) thoracic surgeon Dr. Jonathan Spicer, who is also the Medical Director of the McGill Thoracic Oncology Network, recognized a familiar face among his patients at the Montreal General Hospital (MGH). Armen, an MGH security guard who used to be a professional opera singer, went out for air one day and coughed up blood. The diagnosis was stage 3 lung cancer, and he began treatment with Dr. Spicer.

“Armen is in good physical condition so surgical treatment was possible, but we know that in a patient like him, surgery alone is not really the best way to achieve a cure,” says Dr. Spicer, explaining that while localized disease can be managed with surgery, metastases frequently occur in stage 3 patients.

As luck would have it, Dr. Spicer is working on a clinical trial that Armen was perfect for. This worldwide study successfully pairs immunotherapy with chemotherapy and surgery, resulting in a higher rate of overall survival for lung cancer patients with resectable disease.

“Over the past five years, we’ve seen a massive evolution in patients with resectable lung cancer who can be operated on,” says Dr. Spicer. “We’re performing more and more precision treatments targeted at a patient’s particular biology to achieve a cure. There’s a lot of science behind it and it’s evolving rapidly.” gg

Le Dr Jonathan Spicer, chirurgien thoracique à l’HGM, veut rendre l’accès aux essais cliniques plus équitable pour les patients de toute la province. Dr. Jonathan Spicer, thoracic surgeon at the MGH, wants to equalize access to clinical trials for patients throughout the province.

g « Au cours des cinq dernières années, pour les patients avec des cancers du poumon qu’on peut opérer et qui sont résécables, on a vu une évolution massive », dit le Dr Spicer. Il explique qu’on utilise de plus en plus de traitements de précision adaptés à la biologie particulière du patient, pour atteindre la guérison. « Il y a beaucoup de science qui va là-dedans, et ça évolue rapidement. »

Aider les patients québécois à accéder aux essais cliniques

Selon la Fondation québécoise du cancer, le cancer du poumon et des bronches est la principale cause de décès par cancer au Québec. Une quarantaine d’hôpitaux de la province dirigent vers le CUSM des patients atteints de cancers thoraciques complexes. Malgré tout, les taux de survie sont malheureusement plus faibles chez les patients qui vivent à l’extérieur de Montréal. Ces patients n’ont simplement pas accès dans leur région aux toutes dernières options de traitement ni aux soins de qualité supérieure offerts dans les essais cliniques effectués à Montréal.

C'est pourquoi le Dr Spicer veut rendre l’accès aux essais cliniques plus équitable pour les patients de toute la province. Il est à la tête d'une nouvelle initiative qui va dans ce sens. Son projet vise à permettre aux patients de l’extérieur de Montréal d'accéder à des essais cliniques pouvant potentiellement leur sauver la vie, comme ce fut le cas pour Armen. Ce projet fait partie de la campagne de financement Unis contre le cancer

« Nous voyons une occasion incontournable à saisir dans le but de permettre à notre réseau d’hôpitaux de nous envoyer davantage de patients pour participer à des essais cliniques novateurs. Il faut vaincre les disparités liées au code postal. Cela nous permettra également d’améliorer les résultats et de faire progresser les découvertes scientifiques plus rapidement », dit le Dr Spicer.

Armen est maintenant en rémission. « Grâce au Dr Spicer et à toute l’équipe, je me porte bien et j’ai repris le travail. Je suis reconnaissant d’être en vie. Et il n’y a pas que moi : cette équipe a sauvé la vie de nombreux autres patients. » M

Unis contre le cancer est une collaboration unique entre la Fondation du cancer des Cèdres et la Fondation de l’Hôpital général de Montréal. Notre objectif est de recueillir 100 millions de dollars pour soutenir des projets transformateurs qui amélioreront l’expérience, la qualité de vie et les résultats des patients atteints de cancer. Joignez-vous à nous et donnez ce que pouvez. Pour en savoir plus sur le travail du Dr Spicer et l’histoire d’Armen, visitez uniscontrelecancer.ca et visionnez la vidéo qui raconte leur expérience.

Après avoir reçu un diagnostic de cancer du poumon de stade 3, Armen, gardien de sécurité à l’Hôpital général de Montréal, a participé à un essai clinique dirigé par le Dr Spicer. Armen est maintenant en rémission et se porte bien. After being diagnosed with stage 3 lung cancer, Armen, a security guard at the Montreal General Hospital, participated in a clinical trial led by Dr. Spicer. Armen is now in remission and doing well.

gg Helping Quebec patients access clinical trials

According to the Quebec Cancer Foundation, lung and bronchus cancer is the leading cause of cancer death in the province. While hospitals throughout Quebec refer patients with complex thoracic cancers to the MUHC, survival rates are lower for those living outside of Montreal. Indeed, these patients don’t have local access to the latest treatments and higher quality of care available in clinical trials run in the city.

That’s why Dr. Spicer wants to equalize access to clinical trials for patients across the province. He’s leading a new initiative to do just that, which is part of the Together Against Cancer campaign.

This program aims to enable patients living outside Montreal to access potentially life-saving trials — just like Armen did. “We see a huge opportunity to enable our network of referring hospitals to participate in these innovative trials to overcome these postal code disparities, improving outcomes and advancing scientific discovery,” says Dr. Spicer.

Today, Armen is thankful to be in remission. “Thanks to Dr. Spicer and the whole team, I am now doing well and back to work. I am grateful to be alive. It’s not only me, this team also saved the lives of many other patients.” M

Together Against Cancer is a unique collaboration between the Cedars Cancer Foundation and the Montreal General Hospital Foundation. Our goal is to raise $100 million to support transformative projects that will improve the experience, quality of life, and outcomes of cancer patients. Join us and give the best you can. Discover more about Dr. Spicer’s work and Armen’s story at togetheragainstcancer.ca, where you can watch a video about their experience.

UNIS CONTRE LE CANCER

JE DONNE TOUT CE QUE PEUXJE

Armen Patient en rémission

AGAINST CANCER

Virginia Lee, RN, PhD

Manager, Supportive and Palliative Care Programs and Services, MUHC Co-Director, Cedars CanSupport

Soins oncologiques

holistiques

Whole-person Cancer Care

UNE NOUVELLE APPROCHE ET DE NOUVELLES INSTALLATIONS POUR HUMANISER ET RÉVOLUTIONNER L’EXPÉRIENCE DES PATIENTS ATTEINTS DE CANCER GRAVEMENT MALADES

Parler de la maladie et de la mort avec le Dr Justin Sanders n’est pas aussi morbide que cela puisse paraître. En fait, c’est, de manière surprenante, à la fois rassurant et plein de vie.

Le Dr Sanders est le directeur de Division de soins palliatifs et de soutien du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). « Mon travail consiste à améliorer la qualité de vie de personnes gravement malades, indépendamment de l’issue de leur maladie. Nous ne mettons pas l’accent sur la mort, mais plutôt sur la capacité de vivre chaque jour aussi bien que possible », dit-il.

La Division de soins palliatifs et de soutien du CUSM a pour mission de répondre aux besoins ⎯ sur les plans physique, psychologique, spirituel ou en matière d’information ⎯ de ses patients gravement malades. Bien qu’ils ne soient pas accessibles uniquement aux personnes atteintes de cancer, ces soins sont le plus souvent offerts à cette catégorie de patients.

Au cours des deux dernières années, le Dr Sanders a consacré une partie de son temps au développement du programme de soins oncologiques holistiques de la Fondation du cancer des Cèdres. « Il existe d’abondantes données probantes selon lesquelles les malades bénéficient des soins de soutien et palliatifs holistiques à chacune des étapes de leur maladie. Ces soins améliorent la qualité de vie ainsi que le bien-être psychologique des patients et de leurs proches; dans certains cas, ils allongent même la durée de vie. Le plus tôt ces soins sont administrés, plus grands sont les bénéfices », dit-il. g

A NEW APPROACH AND A NEW SPACE TO HUMANIZE AND REVOLUTIONIZE THE EXPERIENCE OF SERIOUSLY ILL CANCER PATIENTS

Speaking with Dr. Justin Sanders about disease and dying is not nearly as morbid as its sounds. In fact, it’s surprisingly reassuring and life-affirming.

Dr. Sanders is the head of the McGill University Health Centre (MUHC)’s Division of Supportive and Palliative Care. “My job is to help people with serious illnesses to live better, no matter the outcome of their disease. Our focus is not on dying, but on living each day as well as possible,” he says. The MUHC’s Division of Supportive and Palliative Care Division strives to meet the physical, psychological, informational, and spiritual needs of its seriously ill patients. While not available only to those affected by cancer, these patients and their caregivers are those most commonly served by the division.

For the past two years, Dr. Sanders has dedicated part of his time to developing The Cedars Cancer Foundation’s Program in Whole-person Cancer Care. “There is ample evidence that whole-person supportive and palliative care benefits people across the entire trajectory of their illness. It enhances quality of life, psychological well-being for both patients and their loved ones, and even, in some cases, longevity. And the earlier the care is provided, the greater the benefits,” he says. gg

« La chose la plus importante que nous pouvons faire est de nous assurer que chaque patient sente que l’on agit sur l’ensemble de sa personne, sans le trauma qui caractérise de nombreux traitements médicaux de nos jours. »

— Le Dr Justin Sanders, directeur, Division de soins palliatifs et de soutien du CUSM

“The most important thing we can do is ensure that every patient feels that they made it through the experience as a whole person, without the trauma that characterizes so much medical treatment these days.”

— Dr. Justin Sanders, Director, MUHC Division of Supportive and Palliative Care

g Les soins de soutien et palliatifs holistiques font référence à une série de programmes, de services et de traitements qui atténuent la souffrance physique et émotionnelle, et qui améliorent l’état de santé ainsi que le bien-être des patients. « Ce type de soins implique également la création de relations avec les patients grâce à des communications faites avec habileté, authenticité et empathie, dit le Dr Sanders. Il s’agit d’avoir des conversations honnêtes avec les patients sur la progression de leur maladie et sur les options qui s’offrent à eux; cette approche leur permet de prendre les meilleures décisions quant à leur santé et de vivre leur vie comme ils le désirent », dit-il.

En collaboration avec le Dr Sanders et son équipe, la Fondation du cancer des Cèdres a contribué à la création d’un centre de soins de soutien et palliatifs holistiques destiné aux patients du CUSM atteints de cancer. « Le concept de “soins” dépasse largement les interventions médicales. Nous sommes fiers d’être associés à ce projet et d’aider à la création d’un endroit accueillant, où nous pouvons répondre aux besoins affectifs, mentaux et spirituels des patients, et où nous pouvons nous assurer qu’ils sentent que l’on s’occupe d’eux, dit le présidentdirecteur général de la Fondation, Jeff J. Shamie. M

Les soins oncologiques holistiques sont l’un des projets prioritaires de la campagne Unis contre le cancer, qui résulte d’une collaboration unique entre la Fondation du cancer des Cèdres et la Fondation de l’Hôpital général de Montréal. L’objectif est de recueillir 100 millions de dollars pour soutenir des projets transformateurs qui amélioreront l’expérience, la qualité de vie et les résultats des patients atteints de cancer. Joignez-vous à nous et donnez tout ce que vous pouvez : uniscontrelecancer.ca

gg Whole-person supportive and palliative care refers to a suite of programs, services and treatments that relieve physical and emotional suffering while improving health and wellbeing. “But it’s also about building relationships with patients through skilled, authentic, and empathic communication,” says Dr. Sanders. “And it’s about having honest conversations with patients about the progression of their disease and their options, which empowers them to make the best decisions for their own health and to live their life on their own terms,” he says.

In collaboration with Dr. Sanders and his team, Cedars Cancer Foundation helped establish a centre dedicated entirely to whole-person supportive and palliative care for MUHC cancer patients. “Care is so much more than medical interventions. We are proud to be part of this initiative and to help create a welcoming place where we can look after patients’ emotional, mental and spiritual needs, and ensure that they feel cared for,” says the Foundation’s President and CEO, Jeff J. Shamie. M

Whole-person Cancer Care is one of the priority initiatives of the Together Against Cancer Campaign, which is a unique collaboration between the Cedars Cancer Foundation and the Montreal General Hospital Foundation. The goal is to raise $100 million to support transformative projects that will improve the experience, quality of life, and outcomes of cancer patients. Join in and give the best you can: togetheragainstcancer.ca

Une version proposée de l’Institut neurologique de Montréal esquissée par le Dr Penfield, en 1929, sur du papier à en-tête de l’hôtel Biltmore, à New York. A proposed version of the Montreal Neurological Institute sketched by Dr. Penfield in 1929 on letterhead from the Biltmore Hotel in New York.

QUATRE-VINGT-DIX ANS APRÈS SA FONDATION, L’EMBLÉMATIQUE NEURO DEMEURE SYNONYME D’EXCELLENCE EN RECHERCHE ET EN SOINS

Le Dr Guy Rouleau, directeur du Neuro (Institut-hôpital neurologique de Montréal), est assis au bureau qu’occupait jadis le Dr Wilder Penfield, pionnier de la neurochirurgie, qui a fondé l’Institut il y a 90 ans.

« C’est motivant de s’asseoir à cette chaise et de contempler l’histoire du Neuro et des événements qui ont mené à sa création », dit-il.

C’est le Dr Penfield qui a convaincu la Fondation Rockefeller de financer un institut de pointe sur le flanc du Mont-Royal, où pourraient collaborer cliniciens et scientifiques de multiples disciplines, créant ainsi un rapprochement entre la recherche en laboratoire et la prestation de soins.

Au carrefour de la recherche fondamentale et des neurosciences cliniques

« Les milieux de la recherche et de la médecine sont complètement différents et, bien souvent, il y a peu d’échanges entre les deux, dit le Dr Rouleau. L’idée du Dr Penfield de rapprocher les neurosciences cliniques et la recherche fondamentale était révolutionnaire. »

Inspirée par la vision proposée, la Fondation Rockefeller a versé 1,2 million de dollars — l’une des plus importantes subventions à l’époque — pour la création de l’Institut neurologique de Montréal, qui a ouvert ses portes le 27 septembre 1934.

Au cours des neuf décennies qui ont suivi, le Neuro, comme on l’appelle aujourd’hui, est devenu un chef de file mondial dans le domaine de la recherche et des soins cliniques en neurosciences. Ces 90 années ont été ponctuées de découvertes marquantes qui ont contribué à notre compréhension du fonctionnement du cerveau et du système nerveux.

On doit ces découvertes non seulement au Dr Penfield, mais également à des sommités, dont le Dr Herbert Jasper et la Dre Brenda Milner et de nombreux autres. g

Toujours au sommet de son art Still at the Top of Its Game

AFTER 90 YEARS, THE NEURO CONTINUES TO DELIVER GROUNDBREAKING RESEARCH AND QUALITY PATIENT CARE

Dr. Guy Rouleau, Director of The Neuro (Montreal Neurological Institute-Hospital), sits at the desk once used by Dr. Wilder Penfield, the pioneering neurosurgeon who founded the institute 90 years ago.

“It’s inspiring to sit there and look back at the history of The Neuro, and how it all started with Penfield,” he says.

It was Penfield who convinced the Rockefeller Foundation to fund a ground-breaking institute on the side of Mount Royal bringing together clinicians and scientists from different disciplines, bridging the gap between laboratory research and patient care.

Marrying fundamental research and clinical neuroscience

“The worlds of research and medicine are completely different and often there is not a lot of exchange between the two,” says Dr. Rouleau. “Penfield’s vision to marry clinical neuroscience and fundamental research was groundbreaking.”

Suitably inspired, the Rockefeller Foundation donated $1.2 million one of its largest grants at the time — for the creation of the Montreal Neurological Institute, which opened its doors on September 27, 1934.

Over the past nine decades, The Neuro, as it is now known, has become a world leader in neuroscience research and clinical care. It has consistently made history with groundbreaking contributions to our understanding of the brain and nervous system, not only by Penfield, but also by such luminaries as Dr. Herbert Jasper and Dr. Brenda Milner and many more. gg

g Une place parmi les plus grands

Aujourd’hui, le Neuro est le plus important établissement clinique et de recherche spécialisé en neurosciences au Canada, et l’un des plus importants au monde : il compte 1 500 employés et stagiaires multidisciplinaires, notamment des enseignants, des cliniciens-chercheurs, des neurochirurgiens, des neurologues, des neuropsychologues, des infirmières, des professionnels paramédicaux, des stagiaires cliniques, des étudiantes à la maîtrise et au doctorat et des boursiers postdoctoraux.

Le Neuro prodigue des soins exceptionnels à des milliers de patients et patientes et sert de centre spécialisé pour les personnes atteintes des pathologies neurologiques les plus complexes, ou qui n’ont pu recevoir un diagnostic formel. Les équipes de recherche et le personnel clinique se donnent corps et âme pour réaliser des percées dans le domaine des troubles neurologiques, dont l’épilepsie, la maladie d’Alzheimer, les tumeurs cérébrales et la sclérose en plaques, l’AVC, la maladie de Parkinson et les maladies neuromusculaires.

Une formule qui a fait ses preuves

La clé d’un succès aussi durable? Suivre scrupuleusement l’approche du Dr Penfield. « Nous maintenons cette synergie exceptionnelle depuis 90 ans », dit le Dr Rouleau.

L’une des plus importantes innovations du Neuro, le Centre d’imagerie cérébrale McConnell est l’un des centres de neuro-imagerie les plus reconnus au monde. Il contribue à faire progresser notre compréhension des fonctions et des dysfonctions du cerveau, de même que le traitement des maladies neurologiques, à l’aide de techniques d’imagerie.

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One of the biggest, one of the best

Today, The Neuro is Canada’s largest clinical and research centre specializing in neuroscience and one of the largest in the world, with 1,500 multidisciplinary staff members and trainees, researchers, clinician scientists, neurosurgeons, neurologists, neuropsychologists, nurses, allied health professionals, clinical trainees, master’s and doctoral candidates and postdoctoral fellows.

The Neuro delivers exceptional care to thousands of patients and is a critical referral centre for the most challenging neurological pathologies and for patients lacking definitive diagnoses. Research teams and clinical programs are pushing for breakthroughs in neurological disorders ranging from epilepsy, Alzheimer’s disease, brain tumours and multiple sclerosis, to stroke, Parkinson’s disease and neuromuscular diseases.

Don’t mess with success

The secret to such prolonged success? Don’t stray from Penfield’s blueprint. “We’ve been nurturing this unique synergy for 90 years,” says Dr. Rouleau.

Among The Neuro’s most important innovations is the McConnell Brain Imaging Centre (BIC). Widely recognized as one of the world’s premier neuroimaging centres, the BIC is dedicated to advancing the understanding of brain functions and dysfunctions, as well as the diagnosis and treatment of neurological conditions.

Le Dr Rouleau précise que le partenariat avec les patientes et les patients est au cœur des activités du Neuro. En effet, la majorité d’entre eux participent directement ou indirectement aux projets de recherche. « Si un patient a un problème, nous allons en laboratoire pour essayer de le résoudre. Les soins aux patients sont au cœur de nos activités », dit-il.

Selon le Dr Rouleau, en bout de ligne, si le Neuro est ce qu’il est aujourd’hui, c’est grâce aux personnes qui y travaillent : « J’œuvre aux côtés de scientifiques et de médecins qui comptent parmi les meilleurs au monde et qui réalisent des choses extraordinaires. Notre personnel est incroyablement dévoué. Nous formons une équipe diversifiée, et nous visons tous le même objectif : aider nos patients. » M

Rouleau points to partnership with patients as an essential driver of The Neuro’s activities, with the majority of patients participating directly or indirectly in the research projects. “If a patient has a problem, we go to the lab or the bench to try and fix it. Patient care is at the core of everything we do,” says Dr. Rouleau.

Ultimately, Dr. Rouleau says it’s the people who make the place. “I work with some of the very best scientists and doctors in the world, all of whom are doing amazing things. Our staff is incredibly dedicated. We are a diverse group, but in the end we’re all working toward the same goal: to help our patients.” M

Dr Guy Rouleau

Membres de l’équipe d’électrophysiologie cardiaque du CUSM. Members of the MUHC’s Cardiac Electrophysiology Team.

Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) a ouvert un nouveau laboratoire d’électrophysiologie cardiaque à la fine pointe au site Glen, financé par des dons de six millions de dollars à la Fondation du CUSM. Ce laboratoire sophistiqué mise sur la technologie la plus récente pour diagnostiquer et traiter les cas d’arythmie complexes ⎯ des battements de cœur irréguliers qui peuvent mener à des complications graves comme des AVC, de l’insuffisance cardiaque et des arrêts cardiaques soudains s’ils ne sont pas traités.

L’électrophysiologie, une branche spécialisée de la cardiologie, se concentre sur les signaux électriques qui contrôlent le rythme cardiaque. Les électrophysiologistes modélisent les voies électriques du cœur pour repérer les zones problématiques, et les traitent en utilisant des techniques comme l’ablation par cathéter, les stimulateurs cardiaques et les défibrillateurs. Le nouveau laboratoire d’électrophysiologie du site Glen permettra de traiter plus de patients atteints de problèmes de rythme cardiaque complexes, contribuant ainsi à réduire les retards critiques qui peuvent faire la différence entre la vie et la mort.

« Chaque seconde compte. Le nouveau laboratoire d’électrophysiologie du site Glen améliore notre capacité à traiter les patients plus rapidement, avant que leur état se détériore », dit le Dr Vidal Essebag, clinicien scientifique et directeur de l’électrophysiologie cardiaque au CUSM. Cette capacité accrue fera une différence importante dans la vie des patients atteints d’arythmie en permettant aux médecins d’intervenir avant que leur état s’aggrave, prévenant ainsi des situations potentiellement mortelles.

Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada, et l’arythmie joue un rôle important dans la crise de santé publique actuelle. Environ 40 % des patients atteints de maladies cardiaques doivent être réadmis à l’hôpital, souvent en raison de complications qui pourraient être gérées ou prévenues dans un laboratoire d’électrophysiologie. Avec ce nouveau laboratoire, le CUSM pourra aider plus de patients à éviter ces réadmissions, réduire le risque de complications graves et améliorer le pronostic pour les patients. g

Un nouveau centre d’excellence en santé cardiaque A New Cardiac Centre of Excellence

The McGill University Health Centre (MUHC) has unveiled a state-of-the-art cardiac electrophysiology (EP) laboratory at the Glen site, funded by $6 million in donations to the MUHC Foundation. This cutting-edge facility offers the latest technology to diagnose and treat complex arrhythmias — irregular heartbeats that, if untreated, can lead to serious complications such as stroke, heart failure, and sudden cardiac arrest.

Electrophysiology, a specialized branch of cardiology, focuses on the electrical signals that control the heart’s rhythm. Electrophysiologists map the heart’s electrical pathways to identify problem areas and treat them using techniques such as catheter ablation, pacemakers, and defibrillators. The newly opened EP lab at the Glen is designed to treat more patients with these complex heart-rhythm issues, helping to reduce critical delays that make the difference between life and death.

“Every second counts — the new EP lab at the Glen means that we now have increased capacity to treat patients sooner, before their conditions deteriorate,” says Dr. Vidal Essebag, Clinician Scientist and Director of Cardiac Electrophysiology at the MUHC. This increased capacity makes a significant difference in the lives of patients with arrhythmias, allowing doctors to intervene before conditions worsen, potentially preventing life-threatening situations.

Cardiovascular disease is the leading cause of death in Canada, and arrhythmias play a significant role in this public health crisis. Around 40 per cent of heart disease patients require readmission to hospitals, often due to complications that could be managed or prevented in an EP lab. With this new facility, the MUHC can help more patients avoid these readmissions, reducing the risk of severe complications and improving patient outcomes. gg

g L’ablation par cathéter est l’un des traitements les plus efficaces offerts au nouveau laboratoire d’électrophysiologie. Lors de cette procédure, des tubes minces sont insérés dans l’aine et dirigés jusqu’au cœur en suivant un vaisseau sanguin. Les électrophysiologistes font appel à l’imagerie en temps réel pour modéliser les signaux électriques du cœur, repérer les zones de dysfonctionnement et appliquer de l’énergie pour détruire les cellules anormales et restaurer le rythme cardiaque normal.

Le laboratoire d’électrophysiologie innove également avec l’ablation par champ pulsé, un traitement évolué qui ne fait pas appel à l’énergie thermique et qui offre une façon plus sûre et plus ciblée de traiter l’arythmie. « Contrairement aux méthodes traditionnelles faisant appel à la chaleur ou au froid, qui peuvent endommager les tissus avoisinants, l’ablation par champ pulsé est minimalement invasive. Ça permet de cibler plus précisément les cellules anormales du cœur avec des impulsions électriques », dit le Dr Essebag. Le CUSM est à l’avantgarde de cette technologie. C’est le seul centre en Amérique qui s’est associé à six entreprises pour faire progresser la recherche et perfectionner cette approche prometteuse.

L’un des avantages du laboratoire d’électrophysiologie, c’est son emplacement au site Glen, qui abrite d’autres services de calibre mondial, notamment des unités d’oncologie, de greffe, de prévention et de chirurgie cardiaques. Cette approche intégrée permet au CUSM d’offrir des soins multidisciplinaires à ses patients les plus fragiles. « Pour les patients les plus malades, cette approche intégrée est cruciale », dit le Dr Atul Verma, directeur de la cardiologie au CUSM. « S’il arrive des complications, nous avons l’expertise et les ressources nécessaires ici même, au Glen. »

gg One of the most effective treatments available in the new EP lab is catheter ablation, a procedure in which thin wires are threaded through a blood vessel in the groin and guided to the heart. Electrophysiologists use real-time imaging to map the heart’s electrical signals, identify malfunctioning areas, and apply energy to destroy abnormal cells, restoring the heart’s normal rhythm.

The EP lab also pioneers pulse-field ablation (PFA), an advanced, non-thermal energy treatment offering a safer, more targeted way to treat arrhythmias. “Unlike traditional methods using heat or freezing, which can damage surrounding tissues, PFA is minimally invasive — it more specifically targets abnormal heart cells with electrical pulses,” says Dr. Essebag. The MUHC is at the forefront of this technology, being the only centre in the Americas to partner with six companies to further research and refine this promising approach.

From Left to right: Dr. Martin Bernier, Dr. Jacqueline Joza, Dr. Atul Verma, and Dr. Vidal Essebag inside the new EP Lab at the Glen.

Au-delà des soins aux patients, le laboratoire d’électrophysiologie rehausse la réputation du CUSM en tant que chef de file mondial de l’électrophysiologie. L’hôpital continue à attirer les meilleurs talents du monde entier, renforçant ainsi la position de chef de file de la recherche et des soins en cardiologie du Québec.

« Ce laboratoire nous permettra de continuer à avancer et d’assurer l’avenir de la santé cardiaque au Québec et dans le monde », a déclaré le Dr Martin Bernier, directeur du programme de formation en électrophysiologie cardiaque du CUSM. M

La campagne Osez rêver : Soudez les cœurs brisés de la Fondation du CUSM continue à appuyer le travail révolutionnaire du laboratoire d’électrophysiologie, et permet d’offrir des soins cardiaques de qualité supérieure aux patients de tout le Québec. Pour faire un don et nous aider à souder les cœurs brisés, visitez fondationcusm.com/travaux/souder-les-coeurs-brises

One of the advantages of the EP lab is its location within the Glen site, which houses other world-class services, including oncology, transplant, prevention, and cardiac surgery units. This integrated approach allows the MUHC to offer multidisciplinary care to its most fragile patients. “For the sickest patients, this integrated approach is crucial,” says Dr. Atul Verma, Director of Cardiology at the MUHC. “In case of complications, we have the expertise and resources right here at the Glen.”

Beyond patient care, the EP lab strengthens the MUHC’s reputation as a global leader in electrophysiology. The hospital continues to attract top talent from around the world, reinforcing Quebec’s status as a leader in cardiology research and care.

“This lab will give us the platform we need to grow and secure the future of heart health in Quebec and globally,” says Dr. Martin Bernier, Director of the MUHC’s Cardiac Electrophysiology Training Program. M

The MUHC Foundation’s Dream Big: Fix Broken Hearts campaign continues to support the groundbreaking work of the EP lab, funding the highest quality of heart care for patients across Quebec. To donate and help fix broken hearts, visit muhcfoundation.com/works/fix-broken-hearts

De gauche à droite : Dr Martin Bernier, Dre Jacqueline Joza, Dr Atul Verma et Dr Vidal Essebag à l’intérieur du nouveau laboratoire EP au Glen.

Membres de l’équipe d’ophtalmologie de l’Hôpital de Lachine. Members of the Lachine Hospital’s Ophthalmology Team.

LE SERVICE D’OPHTALMOLOGIE DE L’HÔPITAL DE LACHINE

Àl’âge de 60 ans, George Kafri faisait face à une réalité terrifiante : sa vue se détériorait rapidement, et il craignait de devenir complètement aveugle. Atteint de diabète depuis près de 30 ans, George a commencé à éprouver des problèmes de vision dans son œil gauche en 2017. Les problèmes de vision sont une complication courante du diabète, puisque l’hyperglycémie peut endommager les vaisseaux sanguins de la rétine, et mener à la perte de la vue dans certains cas. Comme il était résident de Lachine, il a consulté l’Hôpital de Lachine, en espérant que l’équipe médicale pourrait l’aider à sauver sa vision.

L’ophtalmologie, le domaine de la médecine qui se consacre à traiter les maladies des yeux, est l’une des spécialités pour lesquelles l’Hôpital de Lachine est reconnu. Appuyé par la Fondation de l’Hôpital de Lachine, le service d’ophtalmologie de l’hôpital a la réputation d’offrir des traitements à la fine pointe et des soins personnalisés à tous les patients qui le consultent. C’est là où George a retrouvé l’espoir.

La Dre Pavlina Youhnovska, une ophtalmologiste dévouée de l’Hôpital de Lachine, a été au cœur du parcours de George. La Dre Youhnovska a découvert un kyste dans son œil, causé par l’enflure de sa rétine, la membrane sensible à la lumière située à l’arrière de l’œil qui permet de voir en transmettant des signaux au cerveau.

Elle lui a recommandé des injections intravitréenne, ou injections dans l’œil, pour bloquer la protéine responsable de la production de nouveaux vaisseaux sanguins et résorber l’enflure de la rétine.

« La première fois que j’ai rencontré la Dre Youhnovska, cette procédure me faisait vraiment peur. L’idée de recevoir des injections dans les yeux m’inquiétait au plus haut point », dit George.

Mais la Dre Youhnovska l’a rassuré et a gagné sa confiance grâce à son expertise. Elle lui a expliqué la procédure en détail, a répondu à ses questions et s’est assurée qu’il était à l’aise à toutes les étapes. Avant l’intervention, des gouttes anesthésiantes ont été déposées dans l’œil de George pour s’assurer qu’il ne ressente aucune douleur. g

Redonner la vue, redonner l’espoir Restoring Sight, Restoring Hope

THE LACHINE HOSPITAL’S OPHTHALMOLOGY DEPARTMENT

At 60 years old, George Kafri was faced with a terrifying reality: his vision was deteriorating rapidly, and he feared losing his sight entirely. Living with diabetes for nearly 30 years, George began experiencing vision problems in his left eye in 2017. Vision problems are a common complication of diabetes, as high blood sugar can damage blood vessels in the retina, sometimes leading to vision loss. A resident of Lachine, he turned to the Lachine Hospital for help, hoping that the medical team there could save his sight.

Ophthalmology, the field focused on diagnosing and treating eye disease, is a speciality for which Lachine Hospital is renowned. Backed by the Lachine Hospital Foundation, the hospital’s ophthalmology department has earned a reputation for providing cutting-edge treatment and personalized care to every patient who walks through its doors. It was here that George found hope.

At the heart of his journey was Dr. Pavlina Youhnovska, a dedicated ophthalmologist at the Lachine Hospital. Dr. Youhnovska discovered a cyst in George’s eye, which was the result of swelling in the retina — the light-sensitive layer at the back of the eye that helps one see by sending signals to the brain.

She recommended intravitreal injections, or injections into the eye, to block the protein responsible for producing new blood vessels and to help resolve the retinal swelling.

“When I first met Dr. Youhnovska, I was terrified of going ahead with the procedure. The thought of receiving injections in my eyes was overwhelming,” George says. gg

Membre de la famille de la Fondation du CUSM
A Member of the MUHC Foundation Family

g George a subi des traitements réguliers pendant deux ans. Au fil du temps, il a retrouvé la vue. Grâce à ces traitements, il a non seulement pu sauver sa vision, mais il a aussi retrouvé l’espoir et son autonomie.

Aujourd’hui, George a seulement besoin de deux injections par année pour maintenir sa vue, un progrès remarquable. « Je suis très reconnaissant d’avoir retrouvé la vue, ce qui m’a permis de reprendre ma vie en main », dit George. « Les soins extraordinaires que j’ai reçus de la Dre Youhnovska et des membres de son équipe, qui connaissaient tous mon nom, ont fait toute la différence. L’Hôpital de Lachine a gagné ma confiance inébranlable, et tout mon respect. »

L’histoire de George démontre bien l’impact du service d’ophtalmologie de l’Hôpital de Lachine pour changer des vies, mais il ne pourrait pas offrir un tel niveau de soins sans l’appui de la Fondation de l’Hôpital de Lachine et de généreux donateurs de la communauté.

Une bonne partie de l’équipement utilisé au service d’ophtalmologie de l’Hôpital de Lachine est financé par des dons à la campagne Osez rêver pour l’Hôpital de Lachine, qui vise à recueillir cinq millions de dollars en collaboration avec la Fondation du CUSM. Grâce à ces dons, des patients comme George ont accès à des technologies de pointe, qui permettent aux médecins d’offrir les meilleurs soins possibles, au cœur de Lachine.

« Ce sont des histoires comme celle de George qui font que je suis fière de travailler à l’Hôpital de Lachine », dit la Dre Youhnovska, qui sert la communauté de Lachine depuis plus de 12 ans. « Notre objectif, c’est de traiter la personne dans sa globalité, pas seulement ses symptômes. Que ce soit en leur fournissant des soins physiques ou du soutien émotif, on veut donner à nos patients les moyens de prendre leur santé en main. »

gg But Dr. Youhnovska’s reassuring manner and expertise quickly put him at ease. She explained the procedure with care, answering his questions and ensuring he felt comfortable every step of the way. Before the procedure, George’s eye was numbed with anesthetic drops so that he wouldn’t feel any pain.

For two years, George underwent regular treatments. With time, his vision was restored. These treatments not only saved his sight but also empowered him with a renewed sense of hope and autonomy.

Today, George needs only two injections a year to maintain his eyesight, marking his remarkable progress. “I am immensely grateful for the restoration of my sight, which has given me my life back,” says George. “The incredible level of care I received from Dr. Youhnovska and her team, who all knew me by name, made all the difference the Lachine Hospital has earned my unwavering trust, and my respect.”

Alors que l’Hôpital de Lachine entreprend un projet emballant de modernisation, l’avenir est particulièrement prometteur. L’hôpital agrandit ses installations, réduit le temps d’attente et améliore l’accessibilité pour les patients. George, qui est témoin des progrès réalisés à chacune de ses visites à l’hôpital, trouve cette transformation très stimulante.

« L’Hôpital de Lachine a vraiment une ambiance communautaire, et je suis très heureux que la Fondation de l’Hôpital de Lachine et ses supporteurs investissent dans son avenir », dit George. M

Si vous désirez appuyer la modernisation de l’Hôpital de Lachine et contribuer à offrir des soins de qualité dans l’Ouest-de-l’Île, faites un don à la campagne Osez rêver pour l’Hôpital de Lachine aujourd’hui : fondationhopitallachine.ca

George’s story is a testament to the lifechanging impact of the Lachine Hospital’s ophthalmology department, but this level of care wouldn’t be possible without the support of the Lachine Hospital Foundation and generous donors from the community.

Much of the equipment used in the ophthalmology department at the Lachine Hospital is funded through donations to the Lachine Hospital Foundation’s $5 million Dream Big: Lachine Hospital campaign, which is a collaboration between the MUHC Foundation and the Lachine Hospital Foundation. These donations ensure that patients like George have access to state-of-the-art technology, allowing doctors to provide the best possible care, right in the heart of Lachine.

“It’s stories like George’s that make me proud to be part of Lachine Hospital,” says Dr. Youhnovska, who has served the Lachine community for over 12 years. “Our goal is to treat the whole person, not just the symptoms. Whether it’s physical care or emotional support, we want to empower our patients to take control of their health.”

As Lachine Hospital embarks on an exciting modernization project, the future looks especially bright. The hospital is expanding its facilities, reducing wait times, and improving accessibility for patients. George, who witnesses the hospital’s progress each time he visits for his routine appointments, is excited about the transformation.

“Lachine Hospital really feels like a community, so I’m thrilled that the Lachine Hospital Foundation and its supporters are investing in its future,” says George. M

If you want to support the modernization of the Lachine Hospital and help bring quality care to the heart of the West Island, donate to the Dream Big: Lachine Hospital campaign today: lachinehospitalfoundation.com

Dre Pavlina Youhnovska

À22 mois, Jameson (Jamie) avait peu d’énergie, faisait des siestes de quatre heures et avait souvent de la fièvre. Ses parents, Kelley et Dimitri, ont d’abord pensé à un microbe attrapé à la garderie, mais quand la peau de Jamie a commencé à jaunir, ils ont demandé une analyse de sang. Les résultats ont été rapides et alarmants : le taux d’hémoglobine de Jamie était extrêmement bas. « On m’a dit de l’amener sans tarder à l’urgence de l’Hôpital de Montréal pour enfants (Le Children) », dit Dimitri.

Cette nuit-là, quand le Dr David Mitchell, qui était à l'époque le directeur du service d’hémato-oncologie, a examiné Jamie, ses parents étaient terrifiés. Puis la nouvelle est tombée : Jamie souffrait d’une leucémie. La gravité du diagnostic a eu l’effet d’une bombe. La jeune famille s’est retrouvée plongée dans un véritable tourbillon de visites à l’Hôpital, de traitements et de jargon médical.

Une thérapie salutaire

« Quand j’ai appris que mon fils avait une leucémie, je suis passé en mode survie, complètement engourdi, dit Dimitri. Lorsque l’espoir est revenu, la fatigue, la peur et la colère m’ont submergé. » Dimitri et Kelly ont consulté un thérapeute, ce qui les a aidés à comprendre leurs émotions et à se soutenir en couple. « Prendre soin de soi est essentiel : votre enfant a besoin de vous, mais il a aussi besoin que vous soyez bien », dit Dimitri. g

Un essai de recherche clinique allège la chimiothérapie de Jameson Clinical Research Trial Eases Jameson’s Chemotherapy

At 22 months old, Jameson (Jamie) had little energy, took four-hour naps, and often had a fever. His parents, Kelley and Dimitri, initially thought it was a bug picked up at daycare, but when Jamie’s skin began to yellow, they requested a blood test. The results were swift and alarming: Jamie’s hemoglobin levels were extremely low. “I was told to bring him to the emergency department at the Montreal Children’s Hospital (The Children’s) without delay,” says Dimitri.

That night, when Dr. David Mitchell, who was at the time the director of the hematology-oncology department, examined Jamie, his parents were terrified. Then the news came: Jamie was suffering from leukemia. The severity of the diagnosis hit like a bombshell. The young family suddenly found itself swept into a whirlwind of hospital visits, treatments, and medical jargon.

A healing therapy

“When I learned my son had leukemia, I went into survival mode, completely numb,” says Dimitri. “When hope returned, I was overwhelmed with fatigue, fear, and anger.” Dimitri and Kelley sought therapy, which helped them understand their emotions and support each other as a couple. “Taking care of yourself is essential: your child needs you, but they also need you to be well,” says Dimitri. gg

Jameson & Dimitri

g Un champion

Pour aider son fils, Dimitri s’était donné pour mission de rendre les hospitalisations amusantes. « On a dansé, ri, mangé et joué », dit-il. Pendant ce temps, Jamie a montré une force incroyable affrontant aiguilles et traitements sans larmes ni résistance. « Jamie est l’enfant le plus fort que j’aie jamais rencontré », dit Dimitri.

Au Children, Jamie a participé à une étude biologique innovatrice qui analyse les marqueurs génétiques. Cette étude, qui personnalisait sa chimiothérapie, réduisait le risque de rechute et les effets secondaires. Jamie a aussi bénéficié d’un essai clinique qui a montré qu’un traitement d’entretien de deux ans au lieu de trois était suffisant, et qu’un médicament toxique pouvait être administré une fois par mois plutôt qu’une fois par semaine. Et qui dit moins de chimiothérapie dit moins d’effets.

Aujourd’hui, Jamie est un enfant de trois ans débordant d’énergie. C’est aussi un grand frère. Deux semaines après le diagnostic de Jamie, Dimitri et Kelley ont accueilli leur deuxième enfant, Scarlett. Le père se souvient d’avoir rendu visite à sa femme et à sa fille à la maternité du Children avant de continuer pour voir comment se déroulait le traitement de chimiothérapie de son fils dans l’unité d’hémato-oncologie.

Le périple de Jamie n’est pas encore terminé; il suit maintenant un traitement d’entretien jusqu’en juin. La famille affirme que cette expérience l’a profondément transformée. Tous se sont installés dans une nouvelle normalité, où le temps passé en famille n’est pas négociable. M

Grâce au soutien des donateurs, Le Children a annoncé qu’il était en voie de doubler le nombre d’études biologiques et d’essais cliniques proposés. L’objectif est de permettre à un plus grand nombre de jeunes patients, en particulier les patients atteints de cancers pédiatriques difficiles à traiter, d’accéder à de nouveaux médicaments et protocoles de traitement qui, dans bien des cas, constituent leur seul espoir de survie. Aidez les patients comme Jamie en faisant un don aujourd’hui : fondationduchildren.com

gg A champion

To help his son, Dimitri made it his mission to make hospital stays fun. “We danced, laughed, ate, and played,” he says. Meanwhile, Jamie showed incredible strength, facing needles and treatments without tears or resistance. “Jamie is the strongest child I have ever met,” says Dimitri.

At The Children’s, Jamie participated in an innovative biological study analyzing genetic markers. This study, which personalized his chemotherapy, reduced the risk of relapse and side effects. Jamie also benefited from a clinical trial showing that a two-year maintenance treatment, instead of three, was sufficient, and that a toxic drug could be administered once a month instead of once a week. And less chemotherapy means fewer side effects.

Today, Jamie is an energetic three-year-old. He is also a big brother. Two weeks after Jamie’s diagnosis, Dimitri and Kelley welcomed their second child, Scarlett. The father recalls visiting his wife and daughter at the Royal Victoria Hospital before continuing on to The Children’s to check on his son’s chemotherapy. Jamie’s journey is not over; he is currently undergoing maintenance treatment until June. The family says the experience has profoundly transformed them. They have settled into a new normal, where family time is non-negotiable. M

Thanks to donor support, The Children’s announced that it is on track to double the number of biological studies and clinical research trials offered. The goal is to give more young patients, especially those with difficult-to-treat pediatric cancers, access to new medications and treatment protocols that, in many cases, are their only hope for survival. Help patients like Jamie by donating today: childrenfoundation.com

La meilleure lasagne To-die-for Lasagna

L’hiver est synonyme de repas réconfortants, et ce plat ne déçoit pas. Copieuse, savoureuse et facile à préparer, cette lasagne riche et tomatée avec du fromage qui s’étire à l’infini deviendra certainement un incontournable de votre rotation de recettes.

Ingrédients

• 454 g (1 lb) de boeuf haché maigre

• 1 oignon, haché

• 2 gousses d’ail, pressées ou émincées

• 2 pots de sauce marinara

• 1 cuillère à thé d’origan séché

• 3 tasses de fromage mozzarella râpé

• 1/4 tasse de fromage parmesan râpé

• 2 tasses de fromage ricotta

• 2 œufs

• 1 paquet de pâtes à lasagne frais

Préparation

1. Préchauffer le four à 350 °F.

2. Dans une grande casserole à feu moyen, cuire la viande avec les oignons et l’ail, jusqu’à ce qu’ils soient dorés.

3. Incorporer la sauce marinara et l’origan, réduire le feu et laisser mijoter.

4. Mélanger le fromage ricotta et les œufs dans un petit bol.

5. Dans un plat de cuisson de 33 x 23 cm (13 x 9 po), étaler 250 ml (1 tasse) de la sauce à la viande.

6. Couvrir d’une couche de pâtes. Répartir 500 ml (2 tasses) de la sauce à la viande, puis la moitié du mélange ricotta et 1 tasse de mozzarella.

7. Répéter l’étape 6.

8. Couvrir d’une troisième couche de pâtes. Répartir le reste de la sauce. Saupoudrer du reste de mozzarella et de tout le parmesan.

9. Couvrir le plat de papier aluminium sans le serrer, et cuire au four pendant 30 minutes. Retirer le papier aluminium et cuire encore 15 minutes. M

Winter calls for comfort food and this dish doesn’t disappoint. Hearty, flavourful, and easy to prep, this super saucy, extra cheesy lasagna is sure to become a regular in your recipe rotation.

Ingredients

• 1 pound lean ground beef

• 1 onion, chopped

• 2 garlic cloves, pressed or minced

• 2 jars of marinara sauce

• 1 teaspoon dried oregano

• 3 cups grated mozzarella cheese

• 1/4 cup grated Parmesan cheese

• 2 cups ricotta cheese

• 2 eggs

• 1 package fresh lasagna sheets

Preparation

1. Preheat oven to 350°F.

2. Cook ground beef, onions, and garlic in a large sauté pan over medium heat until browned.

3. Reduce heat to a simmer and stir in marinara sauce and oregano.

4. Combine ricotta cheese and eggs in a small bowl.

5. Spread 1 cup of meat sauce on the bottom of a 9x13-inch baking dish.

6. Arrange a layer of lasagna sheets on top. Cover with 2 cups of meat sauce, half of ricotta mixture, and 1 cup of mozzarella cheese.

7. Repeat step 6.

8. Arrange a third layer of lasagna sheets. Cover with the rest of the sauce. Sprinkle on the remaining mozzarella and all of the Parmesan.

9. Loosely cover dish with aluminum foil and bake for 30 minutes. Remove foil and bake for another 15 minutes. M

Ralentir la sarcopénie grâce à la nutrition Slowing Sarcopenia Through Diet

La perte de masse et de force musculaire, également connue sous le nom de sarcopénie, est un phénomène gériatrique qui peut être ralenti avec les bonnes interventions. Comme l’explique le Dr José A. Morais, directeur de la Division de gériatrie du Centre universitaire de santé McGill, une bonne alimentation combinée à l’exercice physique peut ralentir la progression de la sarcopénie. g

Loss of muscle mass and strength an agerelated condition known as sarcopenia can be slowed down with the right interventions. According to Dr. José A. Morais, Director of the Division of Geriatric Medicine at the McGill University Health Centre, combining proper nutrition with physical exercise is key to mitigating the progression of sarcopenia. gg

g La sarcopénie, soit la diminution de masse et de force musculaire, touche près de la moitié des aînés de 85 ans et plus. Elle peut avoir des effets néfastes sur l’autonomie, la mobilité et entraîner des chutes, étant parfois même associée à une augmentation de la mortalité. La sarcopénie est un phénomène inéluctable, car elle est associée au vieillissement normal. À partir de 40 ans, on perd en effet en moyenne 1 % de masse musculaire par année. Il est cependant possible, à tout âge, de ralentir sa progression en combinant une alimentation enrichie, notamment en protéines, et de l’exercice physique.

Comme le rappelle le Dr Morais, les muscles sont composés de réserves de protéines. Avec l’âge, il faut donc en augmenter l’apport. À partir de 60 ans, on peut déjà commencer à agir pour le ralentissement de la sarcopénie en ingérant davantage de protéines. « C’est un moment clé », dit-il. Étant donné que l’activité physique diminue généralement avec l’âge et que les personnes âgées éprouvent une résistance anabolique, il faut consommer davantage de protéines pour en garantir une bonne absorption. Il préconise à cet effet l’ingestion de 1,2 gramme de protéines par kilogramme de poids par jour après 60 ans. Pour une personne qui pèse 70 kg, cela équivaut à 84 grammes de protéines par jour.

Idéalement, pour en garantir une meilleure synthèse, il serait souhaitable d’espacer la prise de protéines au cours de la journée, à raison de 20 grammes par repas. Il est également recommandé de consommer des protéines dans l’heure suivant l’exercice physique afin de favoriser leur dépôt dans les muscles.

Par ailleurs, il est nécessaire de consommer un nombre de calories suffisant, sans quoi, le corps puise dans ses propres réserves de muscles pour les transformer en calories, ce qui compromettra les efforts visant à préserver la masse musculaire.

gg Sarcopenia affects nearly half of individuals aged 85 and older, leading to a decline in mobility, autonomy, and an increased risk of falls. In some cases, it can even contribute to higher mortality rates. Although sarcopenia is often seen as an inevitable consequence of aging, it’s possible to slow its effects with appropriate lifestyle adjustments. Starting around age 40, we lose an average of 1 per cent of muscle mass per year. However, the progression of this process can be reduced at any age with a combination of a protein-rich diet and regular physical activity.

As Dr. Morais emphasizes, muscles are made up of protein, and with age, the body’s ability to maintain muscle mass declines. To counter this, it’s crucial to increase protein intake as we grow older. After age 60, the risk of sarcopenia increases, and this is an ideal time to intervene. “This is a critical period,” says Dr. Morais. Since physical activity typically decreases with age, and older adults experience anabolic resistance, they require more protein to achieve proper muscle synthesis. He recommends consuming 1.2 grams of protein per kilogram of body weight per day for adults over 60. For example, someone weighing 70 kg should aim for 84 grams of protein daily.

Quand il s’agit de ralentir la sarcopénie, certaines études sont favorables à la vitamine D, également essentielle pour la santé des os, dit le Dr Morais. Pour un individu qui ne présente pas de carence, cela ne favorise cependant pas le maintien de masse musculaire. En revanche, au-delà de 75 ans, le Dr Morais dit qu’il est raisonnable de considérer qu’il y a une carence pour des raisons physiologiques. C’est pour cela qu’il suggère une prise de suppléments de vitamine D de 600 unités passé cet âge.

Enfin, quelques études ont montré le rôle adjuvant des acides gras dans la synthèse de protéines, mais ces bénéfices sont toutefois moindres, explique le Dr Morais. Ce qui aura le plus d’influence, c’est surtout un nombre suffisant de calories et de protéines, combiné à de l’exercice physique de type résistance. En effet, « l’activation mécanique est nécessaire pour susciter la synthèse des protéines dans le muscle », dit-il. Il n’est par ailleurs jamais trop tard pour agir et augmenter sa masse musculaire, même pour une personne aînée présentant déjà les symptômes de la sarcopénie. À tout âge, une réadaptation peut aider la personne aînée à regagner ses capacités et à rester autonome. M

To optimize protein synthesis, Dr. Morais suggests spreading protein intake throughout the day — ideally about 20 grams per meal. Additionally, consuming protein within an hour after physical activity is beneficial for muscle recovery and growth.

It’s also important to ensure an adequate intake of calories. If the body doesn’t get enough energy from food, it will break down muscle tissue to meet its energy needs, undermining efforts to preserve muscle mass.

When it comes to slowing down sarcopenia, certain studies support the use of vitamin D, which is also essential for bone heath, says Dr. Morais. For an individual without a deficiency, however, it won’t promote the maintenance of muscle mass. On the other hand, after the age of 75, Dr. Morais says it’s safe to assume there’s a deficiency for physiological reasons. This is why he recommends 600 IU of vitamin D per day for those over the age of 75.

Lastly, although some studies suggest that omega-3 fatty acids may support protein synthesis, Dr. Morais cautions that the effects are less significant compared to the combined benefits of protein intake and resistance exercise. “Mechanical activation through resistance training is essential to trigger muscle protein synthesis,” he says.

The good news is that it’s never too late to take action, even for someone already presenting symptoms of sarcopenia. Taking steps to increase muscle mass can help older adults regain strength and maintain independence. M

Dans le bon vieux temps des aliments Back in the “Food” Old Days

Au cours des trois dernières générations, la façon dont nous cultivons, transformons, achetons et mangeons nos aliments a subi des changements considérables. De l’industrialisation de la production de viande à la congélation des légumes, de la diabolisation des graisses, des sucres et des glucides à la glorification des aliments fermentés et locaux, le paysage alimentaire a été remodelé à de nombreuses reprises depuis la Seconde Guerre mondiale. Si vous êtes né il y a 25 ans, vous n’avez jamais connu de monde sans four à micro-ondes; si vous êtes de la génération X, les « produits diététiques » ont toujours existé. Et si vous êtes une personne âgée, quelles sont vos impressions sur la façon dont les habitudes alimentaires sont devenues bonnes, bizarres ou problématiques? g

Over the last three generations, a staggering amount of change has taken place in how we farm, process, buy, and eat our food. From the industrialization of meat production to the flashfreezing of vegetables, the demonization of fats, sugars, and carbs to the glorification of fermented and local foods, the edible landscape has been remade many times since World War II. If you were born 25 years ago, you never knew a world without a microwave oven; if you’re a Gen Xer, “diet foods” have always been around. And if you’re a senior? What are your impressions of how foodways have become good, weird, or problematic? gg

g « Ma mère avait l’habitude de se plaindre des viandes préemballées chez Steinberg’s. Elle préférait parler à un boucher talentueux et demander une coupe précise », dit Judith, originaire de Montréal. « Moi, j’ai toujours pensé qu’il était tellement pratique de prendre ce que je voulais. C’était même luxueux. » En effet, si les supermarchés en libre-service ont commencé à apparaître dans les années 1920, ils sont devenus beaucoup plus courants dans les années 1960, apportant de nombreux changements dans les achats alimentaires, notamment en matière de choix. Aujourd’hui, un supermarché moyen propose plus de 40 000 articles, contre environ 2 000 en 1950.

« Un four à micro-ondes chez moi? Jamais. C’est l’outil du diable. » C’est ce que déclare Darina, qui s’est installée à Laval dans les années 1970 après avoir beaucoup migré. Si elle admet avoir trouvé l’appareil utile pour chauffer son lunch au bureau, elle n’a jamais aimé la texture durcie et détrempée des restants réchauffés au four à micro-ondes. « Trop mouillé », dit-elle. En revanche, la globe-trotter adore son téléphone intelligent et ses applications de livraison de nourriture : « C’est comme si vous aviez tout un monde de cuisiniers à votre disposition! »

Pour sa part, Stéphane, originaire de Gatineau, affirme que c’est le flux constant d’informations nutritionnelles, de tendances en matière de régimes et de conseils de vie qui est vraiment différent de ce qu’il a connu dans son enfance. « À l’époque, on mangeait ce que mangeaient nos parents. Pas de spécial pour moi, pas de spécial pour toi. On ne changeait pas nos habitudes et on ne s’inquiétait pas du cancer et des crises cardiaques parce que quelqu’un nous avait dit quelque chose. On mangeait, c’est tout. » À l’instar de l’explosion du nombre de produits alimentaires proposés dans les magasins, le volume d’informations sur l’alimentation que nous recevons de la part des entreprises a également augmenté au fil des générations, se transformant en une sorte de « bruit de fond » de messages. Au 21e siècle, les citadins ne reçoivent pas moins de 8 000 messages commerciaux par jour (mais qui ne concernent pas tous l’alimentation ).

Ancienne agricultrice artisanale et professeure d’agronomie en Montérégie, Françoise est stupéfaite de voir à quoi ressemble aujourd’hui sa région d’origine. « Du maïs, du maïs, du maïs. C’est tout ce qu’on voit. Et le fumier de porc, c’est tout ce qu’on sent. Où est la diversité? Où est la nourriture? » Bien qu’elle sache que la production de matières premières représente une part importante de l’économie de la province, Françoise déplore cette évolution. « Nous ne cultivons plus d’aliments pour les manger. Tout est décomposé et transformé en quelque chose d’autre. »

Comme le dit l’adage, rien n’est permanent, sauf le changement. Nos systèmes alimentaires illustrent et reflètent ce changement, et il convient de se rappeler que ce qui est « normal » aujourd’hui est le résultat d’une transformation assez récente. C’est à nous qu’il revient d’organiser l’avenir de notre alimentation, y compris ce que nous voulons conserver. M

gg “My mother used to grumble about pre-packaged meat at Steinberg’s. She preferred talking with a talented butcher and asking for a specific cut,” says Montreal native, Judith. “Me? I always felt it was so convenient to just grab whatever I wanted. It felt luxurious, even.” Indeed, though self-serve supermarkets began appearing in the 1920s, they became much more common in the 1960s, bringing many changes to food shopping, including choice. Today, the average supermarket offers upwards of 40,000 items, versus about 2,000 in 1950. “A microwave oven in my house? Never. Tool of the devil.” So proclaims Darina, who settled in Laval in the 1970s after much migration. While she admits she found the device useful for warming up lunch at her office job, she never liked the steamed, toughened texture of nuked leftovers. “Too wet,” she summarizes tersely. On the other hand, the world traveler loves her smart phone and its food-delivery apps: “It’s like having a whole world of cooks at your beck and call!”

For his part, Gatineau-born Stéphane says it’s the constant flow of nutritional information, dieting trends, and life hacks that feels so different from his childhood. “Back then, we ate what our parents ate. No special this or that for me, this or the other thing for you. We didn’t change habits or worry about cancer and heart attacks because someone told us something. We just ate.” Like the explosion of food products now offered in stores, the volume of food information we receive from corporate entities has also increased over the generations, turning into a kind of “white noise” of messaging. In the 21st century, urbanites receive as many as 8,000 commercial messages daily (though not all about food…)

A former small-scale farmer and agronomy professor from the Montérégie, Françoise is astounded at how her home region looks today. “Corn, corn, corn. It’s all you see. And pig manure — that’s all you smell. Where is the diversity? Where’s the food?” Though she knows that commodity production is a big part of the provincial economy, Françoise laments this shift. “We don’t grow food to eat any more. It’s all broken down and made into something else.”

As the saying goes, change is the only constant. Our food systems typify and reflect that change, and it’s worth remembering that what’s “normal” today is the result of some fairly recent transformation. Whatever comes next for our food — including what we want to hold onto — is up to us to make happen. M

David Szanto est un chercheur en alimentation basé à Montréal, un consultant et un collaborateur de longue date de ce magazine. Son balado, « Making a Meal of It » (makingamealofit.com), traite des complexités et des plaisirs de la nourriture et de l’alimentation. David Szanto is a Montreal-based food researcher, consultant, and long-time contributor to this magazine. His podcast, “Making a Meal of It” (makingamealofit.com) deals with the complexities and pleasures of food and eating.

Quoi manger lorsqu’on est malade? What to Eat When You’re Sick

Lorsque vous luttez contre un rhume ou une grippe, il est courant de perdre l’appétit. Les symptômes comme les nausées, les maux d’estomac, les maux de gorge et la perte d’odorat ou de goût peuvent vous empêcher de manger. Bien qu’aucun aliment ne puisse guérir une maladie comme par magie, ce que vous mangez peut jouer un rôle important dans votre rétablissement et vous aider à vous sentir mieux plus rapidement.

L’hydratation : la priorité absolue

Avant tout, il est essentiel de rester hydraté. Buvez beaucoup d’eau, de tisanes et de bouillons clairs pour aider à éliminer la maladie et à assurer le bon fonctionnement de votre organisme. Lorsque vous êtes malade, la fièvre, les sueurs et l’écoulement nasal entraînent une perte de liquide supplémentaire, ce qui signifie que vous devez boire plus que d’habitude. Rester hydraté permet de fluidifier le mucus, d’adoucir la gorge et de soulager les symptômes courants comme la toux et la congestion. Si vous avez du mal à boire suffisamment, essayez de boire tout au long de la journée. Les smoothies, les « popsicles », le yogourt et les fruits et légumes comme le melon d’eau ou le concombre, qui contiennent beaucoup d’eau, sont également de bonnes options.

Les protéines : un

carburant pour la guérison

Les protéines sont essentielles à la guérison et à la réparation de l’organisme. Même si vous avez moins d’appétit, essayez de consommer des aliments riches en protéines. Vous fournirez ainsi à votre organisme les éléments nécessaires pour lutter contre la maladie. Les bonnes sources de protéines sont le poulet, le bœuf, le poisson, les œufs, le tofu, les haricots, les lentilles, les noix, les graines et les produits laitiers comme le lait, le fromage et le yogourt. Beaucoup de gens évitent les produits laitiers lorsqu’ils sont malades, craignant qu’ils n’augmentent la production de mucus. Les recherches montrent qu’il s’agit d’un mythe. Les produits laitiers peuvent donner l’impression que le mucus est plus épais, mais leur production n’augmente pas. Si cela vous gêne, rincez-vous la bouche avec de l’eau après avoir mangé afin d’éliminer le surplus de mucus. g

When you’re battling a cold or the flu, it’s common to lose your appetite. Symptoms like nausea, unsettled stomach, sore throat, and loss of smell or taste can make eating difficult. While no single food can magically cure an illness, what you eat can play a significant role in supporting your recovery and helping you feel better sooner.

Hydration: The first priority

Above all, staying hydrated is crucial when you’re sick. Drink plenty of water, herbal teas, and clear broths to help flush out illness and keep your body functioning properly. When you’re sick, fever sweats and a runny nose cause extra fluid loss, meaning you need to drink more than usual. Staying hydrated helps thin mucus, soothe your throat, and ease common symptoms like coughing and congestion. If you’re struggling to drink enough, try sipping throughout the day. Smoothies, popsicles, yogurt, and fruits and vegetables like watermelon or cucumber, which contain a lot of water, are also good options.

Protein: Fuel for healing

Protein is essential for your body’s healing and repair. So, even if you have a diminished appetite, try to get in some protein-rich foods. This provides your body with the necessary building blocks to fight off illness. Good sources of protein include chicken, beef, fish, eggs, tofu, beans, lentils, nuts, seeds, and dairy products like milk, cheese, and yogurt. Many people avoid dairy when they’re sick, fearing it might increase mucus production. Research shows this is a myth. Dairy may make mucus feel thicker, but won’t increase its production. If this is bothersome, rinse your mouth with water after eating to help clear any extra mucus. gg

g Les fruits et légumes : pour renforcer votre immunité

Gorgés de vitamines, de minéraux et d’antioxydants, les fruits et légumes sont un excellent moyen de soutenir votre système immunitaire. La vitamine C (acide ascorbique), un nutriment essentiel à la santé, est présente dans une grande variété de produits. Saviez-vous que les fraises et les poivrons contiennent plus de vitamine C qu’une orange?

Ajoutez des fruits au yogourt ou au gruau, ou dégustez-les sous forme de smoothie ou de « popsicle ». Si les légumes ne semblent pas appétissants, pensez à les incorporer dans des soupes, des omelettes ou des sauces pour pâtes afin de les rendre plus attrayants.

Peu ou pas d’appétit : mangez ce que vous pouvez

Idéalement, vous devriez vous concentrer sur la consommation d’aliments riches en nutriments lorsque vous êtes malade, mais il peut parfois être difficile de s’alimenter. Si vous avez du mal à avaler de la nourriture, rappelezvous que quelque chose vaut mieux que rien. Même des aliments simples comme des toasts, des céréales ou des biscuits secs vous fourniront de l’énergie. Si vous pouvez manger un aliment simple, pensez à augmenter sa valeur nutritionnelle. Par exemple, tartinez du beurre de noix, du houmous ou du fromage sur du pain grillé. Ajoutez des lentilles ou des haricots à votre soupe. Mélangez du yogourt grec ou des graines de chanvre à votre smoothie

Le diction « Il faut nourrir le rhume et affamer la fièvre » est faux. Votre corps a besoin d’énergie pour lutter contre la maladie, que vous ayez un rhume ou de la fièvre, alors ne sautez pas de repas. Si vous n’avez pas l’énergie nécessaire pour prendre trois repas complets par jour, essayez de manger de plus petites portions plus fréquemment — de quatre à six petits repas peuvent être moins épuisants.

La prévention : renforcer le système immunitaire

Si des aliments nourrissants peuvent vous aider à vous rétablir plus rapidement, la prévention est le meilleur des remèdes. Pour éviter de tomber malade (ou pour aider votre organisme à lutter plus efficacement contre la maladie), vous devez vous efforcer de renforcer votre système immunitaire en adoptant une alimentation équilibrée, en vous hydratant, en limitant votre consommation d’alcool et en vous reposant correctement. L’exercice régulier, la gestion du stress et le lavage des mains sont également essentiels pour maintenir votre système immunitaire en pleine forme.

Si votre alimentation vous préoccupe, prendre aveuglément une multitude de suppléments n’est pas une bonne idée. Travaillez plutôt avec un professionnel de la santé, tel qu’un médecin ou une diététiste, afin d’identifier vos éventuelles carences nutritionnelles ou vos besoins alimentaires. Ils pourront vous guider vers une approche plus personnalisée pour rester en bonne santé. M

gg Fruits and veggies: Boost your immunity

Packed with vitamins, minerals, and antioxidants, fruits and vegetables are a great way to support your immune system. Vitamin C (ascorbic acid), a vital nutrient for health, is found in a wide variety of produce. Did you know that strawberries and bell peppers actually contain more vitamin C than an orange?

Add fruit to yogurt or oatmeal, or enjoy them in smoothie or popsicle form. If vegetables don’t sound appetizing, consider incorporating them into soups, omelets, or pasta sauces to make them more palatable.

Little to no appetite? Just eat what you can

Ideally, you should focus on eating nutrient-dense foods when you’re sick, but sometimes eating at all can be a challenge. If you’re struggling to get food down, remember that something is better than nothing. Even simple foods like toast, cereal, or crackers provide energy. If you can stomach a simple food, consider boosting its nutritional value. For instance, spread nut butter, hummus, or cheese on toast. Add lentils or beans to your soup. Blend Greek yogurt or hemp seeds into your smoothie.

The adage “feed a cold, starve a fever” is untrue. Your body needs energy to fight off illness, regardless of whether you have a cold or fever, so don’t skip meals. If you don’t have the energy for three full meals a day, try eating smaller portions more frequently — four to six smaller meals can feel less overwhelming.

Prevention: Strengthen your immune system

While eating nourishing foods can help you recover faster, prevention is the best medicine. To avoid getting sick in the first place (or to help your body fight illness more effectively), focus on building a strong immune system by eating a balanced diet, staying hydrated, limiting alcohol, and getting proper rest. Regular exercise, stress management, and handwashing are also essential for keeping your immune system in top shape.

If you’re concerned about your diet, it’s not a good idea to blindly take handfuls of supplements. Instead, work with a health professional like a physician or registered dietitian to identify any nutritional deficiencies or dietary needs. They can help guide you toward a more tailored approach for maintaining good health. M

Shawna Birman est une diététiste possédant de l’expérience avec le diabète, la santé cardiaque, la médecine gériatrique et d’autres spécialités. Elle travaille actuellement en médecine familiale au GMF MDCM au sein du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Shawna Birman is a registered dietitian with experience in diabetes, heart health, geriatrics, and other specialties. She currently works in family medicine at GMF MDCM, part of the CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Le pouvoir transformateur du conditionnement physique chez les aînés The Transformative Power of Fitness for Seniors

Bon matin à tous! » Je demande aux résidents de se rassembler et de commencer à marcher sur place. Je m’appelle Madeleine et je travaille comme assistante en loisirs dans une résidence pour personnes âgées. Mon travail consiste à améliorer la vie de nos résidents par l’intermédiaire d’activités de loisirs et de bien-être.

Ma journée commence souvent par un cours de remise en forme à 9 h 30, adapté à nos résidents autonomes et à ceux qui vivent en résidence assistée. Chaque séance attire entre huit et vingt participants, tous désireux de participer. Je me demande souvent quel est le secret de la longévité lorsque je rencontre des résidents qui s’épanouissent dans leur corps et dans leur esprit. Une femme remarquable, qui fêtera bientôt son 98e anniversaire, répond simplement : « Je m’assure de continuer à bouger! »

Son engagement à faire de l’exercice quotidiennement est une source d’inspiration pour les autres résidents et les membres du personnel. C’est ce que j’appelle des « objectifs de vieillissement ». g

Good morning, everyone!” I call for the residents to gather and begin marching on the spot. My name is Madeleine, and I work as a Recreation Assistant at a seniors’ residence. My job is to enhance the lives of our residents through a variety of recreation and wellness activities. My day often begins with a 9:30 a.m. fitness class tailored to our independent and assisted-living residents. Each session attracts between eight and 20 participants, all eager to engage. Often, I find myself wondering what the secret to longevity is when I encounter residents thriving in both body and mind. One remarkable woman, who will soon celebrate her 98th birthday, simply replies, “I just make sure to keep moving!” Her commitment to daily exercise is an inspiration to fellow residents and staff members. I describe it as “aging goals.” gg

g Une autre résidente souffrait initialement de problèmes cardiaques et était réticente à s’engager dans des activités de remise en forme. Après une année passée à la voir se replier sur elle-même et passer du temps seule, j’ai constaté une transformation lorsqu’elle a lentement adapté son mode de vie en introduisant de courtes promenades dans sa routine quotidienne. Forte de sa nouvelle motivation, elle a invité une autre résidente à se joindre à elle et, ensemble, elles ont commencé à prolonger leurs promenades, en augmentant progressivement la durée et la distance. Ce simple fait de bouger davantage a entraîné une perte de poids de 26 livres et la suppression de cinq de ses médicaments. Je l’ai félicitée pour sa persévérance. « Je me sens comme une nouvelle femme », m’a-t-elle répondu.

Une résidente de notre étage de soins de la mémoire, atteinte de démence, est rongée par sa propre négativité — un symptôme malheureux mais courant de la maladie. Quel que soit le jour, elle trouve quelque chose pour se plaindre, refusant d’abord de participer à nos activités de remise en forme avec des commentaires méprisants comme « C’est stupide ». Cependant, dès que la musique commence et que je l’encourage à bouger, elle change d’avis. En quelques instants, son air boudeur disparaît et elle s’adonne aux exercices avec enthousiasme. L’engagement des résidents atteints de troubles neurocognitifs présente son propre lot de défis, mais les cours de remise en forme trouvent toujours un écho auprès d’eux. Il est très important pour leur bien-être général et leur cognition d’éviter de passer de longues périodes à faire des activités passives comme regarder la télévision. La joie que procurent les mouvements rythmiques contribue non seulement à améliorer la motricité fine, mais aussi à encourager un sentiment d’utilité, de fierté et d’accomplissement.

Mon rôle va souvent au-delà de l’animation de cours de fitness et il m’arrive de conduire les résidents à leurs rendez-vous médicaux. En chemin, nous avons de nombreuses conversations sur le temps qu’il fait, mais aussi sur les craintes et les frustrations liées au vieillissement. Les discussions sur l’arthrite, les blessures dues aux chutes et d’autres affections reviennent souvent. Un résident m’a confié : « Je dois continuer à bouger, sinon la maladie de Parkinson va empirer ». Si ces conversations peuvent parfois me rendre anxieuse face à la maladie et au vieillissement, elles mettent aussi en lumière une vérité indéniable : l’exercice physique régulier a des effets bénéfiques considérables. Ce qui peut sembler être de simples mouvements insignifiants sur fond de musique entraînante devient crucial pour les résidents, car cela favorise la discipline, l’acquisition d’habitudes saines et la création d’un environnement social important.

Je termine chaque cours en invitant les participants à se joindre à moi pour une profonde inspiration et une longue expiration : « Merci de vous être joints à moi aujourd’hui, j’espère que vous avez apprécié ce cours. »

Je regarde autour de moi la mer de sourires. Des phrases de gratitude résonnent dans la salle. Ce moment quotidien nous rappelle la vitalité du mouvement, en particulier pour notre communauté de personnes âgées. À travers chaque marche, chaque étirement et chaque sourire partagé, je m’efforce de cultiver une atmosphère où le vieillissement n’est pas seulement accepté, mais célébré — un témoignage du pouvoir transformateur de la remise en forme au sein de notre résidence pour personnes âgées. M

gg Another resident initially struggled with heart issues and was reluctant to engage in fitness activities. After a year of watching her withdraw and spend time alone, I saw a transformation as she slowly adapted her lifestyle by introducing short walks into her daily routine. With newfound motivation, she invited another resident to join her, and together they began to extend their walks, gradually increasing the time and distance. This simple act of moving more helped her shed 26 pounds and eliminate five of her medications. I complimented her perseverance. “I feel like a brandnew woman,” she said.

A resident on our memory care floor, who lives with dementia, is consumed by her own negativity — an unfortunate yet common symptom of the disease. Regardless of the day, she finds something to complain about, initially resisting to participate in our fitness activities with dismissive comments like “This is stupid.” However, once the music starts and I encourage her to move, she changes her tune. Within moments, her frown disappears, and she embraces the exercises with enthusiasm. Engaging residents living with neurocognitive disorders presents its own set of challenges, yet fitness classes consistently resonate with them. It’s so important for their overall well-being and cognition to avoid spending extended periods of time doing passive activities like watching television. The joy found in rhythmic movement not only helps to improve fine motor skills but also helps to encourage a sense of purpose, pride, and achievement.

My role often extends beyond leading fitness classes. Sometimes, I’ll drive residents to medical appointments. En route, we have many conversations about the weather, but also about the fears and frustrations of aging. Discussions about arthritis, injuries due to falls, and other ailments often come up. One resident confided, “I have to keep moving or the Parkinson’s is so much worse.” While these conversations can occasionally make me feel anxious about illness and aging, they also highlight an undeniable truth: consistent exercise has substantial benefits. What may appear as simple, trivial movements set to upbeat, cheesy music, become crucial for the residents, fostering discipline, building healthy habits, and creating an important social environment.

I end each class by inviting participants to join me for a deep inhale and a long exhale, “Thank you for joining me today,” I say, “I hope you enjoyed this class.” I look around at the sea of smiles. Phrases of gratitude echo through the room. This daily moment serves as a reminder of the vitality of movement, especially for our elderly community. Through each march, stretch, and shared smile, I strive to cultivate an atmosphere where aging is not merely accepted but celebrated — a testament to the transformative power of fitness within our seniors’ residence. M

Faire de l’exercice en toute sécurité Exercise Safely

COMMENT ÉVITER LES BLESSURES CHEZ LES AÎNÉS

Avec l’âge, notre corps peut faire face à des défis. La perte naturelle de masse musculaire peut avoir un impact sur l’équilibre, ce qui augmente le risque de chute. La diminution du cartilage due à l’usure peut entraîner des douleurs articulaires. La rigidité due au resserrement des tendons peut entraîner une fatigue musculaire. Néanmoins, il est essentiel pour les personnes âgées de rester actives, mais il est tout aussi important de rester en sécurité. Quel que soit l’âge ou l’étape de la vie, personne ne souhaite se retrouver sur le banc en raison d’une blessure. Évitez les blessures liées à l’exercice en prenant les précautions suivantes.

Commencer doucement

Selon l’Icahn School of Medicine at Mount Sinai, le fait de se dépasser ou d’effectuer un exercice trop intense pour son niveau de forme physique est l’une des causes les plus fréquentes de blessures liées à l’exercice physique. Connaître ses limites et adapter ses activités permet d’atteindre ses objectifs de remise en forme en toute sécurité et sans trop de difficultés. Le fait de commencer l’exercice en douceur favorise la persévérance, car cela permet de progresser sans les inconvénients qu’une blessure pourrait entraîner. Consultez toujours votre médecin avant de commencer une nouvelle activité, surtout si vous êtes resté inactif pendant une période prolongée ou si vous souffrez d’un problème de santé.

S’échauffer avant et récupérer après

Les échauffements et les périodes de récupération sont les piliers de tout programme d’exercice. Que vous aimiez les exercices d’aérobique ou la musculation, s’entraîner avec des tendons des muscles et des articulations raides, en particulier pendant les mois d’hiver, peut entraîner des blessures. Un bon échauffement permet d’augmenter la circulation sanguine et comprend des mouvements dynamiques comme des rotations de bras ou des balancements de jambes qui imitent votre entraînement, mais à une intensité moindre. Une période de récupération efficace, sous forme d’étirements statiques, permet d’allonger les muscles déjà échauffés et d’améliorer la souplesse. En prenant quelques minutes pour vous échauffer et récupérer, vous réduisez le risque de blessure et améliorez votre expérience globale de l’exercice. g

HOW TO AVOID INJURY AS AN OLDER ADULT

As we age, our bodies can face challenges. Natural loss of muscle mass can impact balance, making falls more likely. Decreased cartilage from wear and tear can lead to joint pain. Stiffness due to tighter tendons can cause muscle fatigue. Nevertheless, staying active as a senior is crucial, but it's equally important to stay safe. No matter your age or stage in life, no one wants to be sidelined by an injury. Avoid exercise-related injuries by taking the following precautions.

Ease into it

According to the Icahn School of Medicine at Mount Sinai, pushing yourself too hard or too quickly for your level of fitness are among the most common causes of exercise injuries. Knowing your limitations and adapting activities accordingly will help you meet your fitness goals in a safe and manageable way. Easing into exercise encourages staying power since you’re able to make progress without the setbacks an injury could create. Always check with your physician before starting a new activity, especially if you have been inactive for a prolonged period or have a health condition.

Warm up before and cool down after

Think of warmups and cool downs as the bookends to any exercise routine. Whether you enjoy aerobics or weightlifting, working out with cold tendons, muscles, and joints – especially during the colder winter months – can lead to injury. A proper warm-up helps increase blood flow and involves dynamic movements such as arm circles or leg swings that mimic your workout but at a lower intensity. An effective cool down like static stretching is great for elongating already warmed-up muscles and improving flexibility. Taking a few minutes to warm up and cool down will reduce your risk of injury and enhance your overall exercise experience. gg

g Écouter son corps

Vous souvenez-vous de la devise « no pain, no gain » (pas de douleur, pas de gain)? Dans le cas présent, il n’y a rien de plus faux. Une légère douleur musculaire est normale et même attendue après avoir effectué des exercices de musculation, mais une douleur aiguë est le signal qu’il faut arrêter. Les exercices cardiovasculaires, comme les cours de step ou la marche en pente, peuvent solliciter votre cœur et vos poumons de manière positive, mais il est important d’écouter votre corps s’il vous dit de faire une pause et de reprendre votre souffle, de vous asseoir ou de boire une gorgée d’eau. Si vous ressentez une douleur persistante pendant ou après l’exercice, n’hésitez pas à consulter un médecin sans tarder.

Maintenir une forme correcte L’introduction de nouveaux éléments de fitness, qu’ils soient basés sur la force ou l’endurance, peut entraîner des blessures, surtout si vous n’êtes pas supervisé. L’utilisation d’un miroir pendant que vous faites de l’exercice peut améliorer votre connaissance de vous-même, en vous aidant à prendre conscience de votre posture à chaque mouvement. Prendre le temps d’exécuter pleinement chaque mouvement avec détermination et intention vous sera bénéfique aujourd’hui et à long terme. Si vous n’êtes pas certain de savoir comment exécuter correctement un exercice, n’hésitez pas à demander l’avis d’un professionnel. Que vous soyez au gym, sur le terrain ou dans la piscine, les conseils d’un instructeur qualifié peuvent jouer un rôle crucial pour éviter les blessures et vous permettre d’être en meilleure santé et en meilleure forme. M

gg Listen to your body

Remember the old adage “no pain, no gain”? Well, in this case, it couldn’t be further from the truth. A little muscle soreness is normal and even expected after performing weight bearing exercises, but sharp pain is your signal to stop. Cardiovascular exercise, like a step class or walking uphill, can challenge your heart and lungs in a good way, but it’s important to listen to your body if it’s telling you to pause and catch your breath, have a seat, or sip some water. If you experience persistent pain during or after exercise, be sure to seek medical advice without delay.

Maintain proper form

Introducing new fitness elements, whether strength- or staminabased, can lead to injuries, especially when unsupervised. Using a mirror while you exercise can enhance your self-awareness, helping you to be mindful of your posture with every movement. Taking the time to fully execute each motion with purpose and intention will benefit you both now and in the long run. If you’re unsure about how to perform an exercise correctly, don’t hesitate to seek advice from a professional. Whether you’re at the gym, on the court, or in the pool, the guidance of a trained instructor can play a crucial role in remaining injury-free as you work towards a healthier, fitter you. M

Professionnelle de l’exercice certifiée CanFitPro et propriétaire de « Busy Mom Bootcamp », Tina « Toner » Kissavos aide les gens à adopter un mode de vie plus sain depuis plus d’une décennie. Visitez son site Web TinaToner.com pour avoir plus de renseignements sur ses services de mise en forme/nutrition et plus encore. CanFitPro-certified trainer and owner of the online ‘Busy Mom Bootcamp’, Tina ‘Toner’ Kissavos has over a decade of experience in helping people switch to a healthier lifestyle. Visit her at TinaToner.com to request information about her training/nutrition services and more.

Les aînés sur les pistes Seniors on the Slopes

L’ASCENSION DES SKIEURS ET SNOWBOARDEURS PLUS ÂGÉS

Quand l’hiver recouvre les montagnes du Québec d’un manteau

étincelant de neige, nos stations de ski se transforment en véritables centres d’activité dynamiques. Bien que beaucoup associent le ski et le snowboard aux jeunes en quête de sensations fortes, de plus en plus de personnes âgées chaussent des skis alpins ou des planches à neige.

Les aînés prennent leur retraite différemment des générations précédentes. Passer l’hiver dans le Sud n’est plus la norme pour les retraités d’aujourd’hui, plus actifs et en meilleure santé. Grâce à des billets de remontée à prix réduits et à une grande quantité de temps libre, il n’est pas étonnant que les stations de ski soient devenues le paradis des baby-boomers

Pratiquer des sports de glisse offre de nombreux avantages pour la santé des personnes âgées :

• Forme physique : Le ski et le snowboard sont d’excellents moyens de maintenir une bonne santé cardiovasculaire, de renforcer les muscles et d’améliorer la flexibilité. L’équilibre requis pour ces sports aide également à améliorer la stabilité du tronc et la coordination.

• Bien-être mental : L’adrénaline créée en dévalant une pente enneigée peut améliorer l’humeur et réduire le stress. Les activités de plein air dans la nature sont également associées à des taux plus faibles de dépression et d’anxiété.

• Interaction sociale : Aller à la montagne avec des amis, suivre un cours de groupe ou se joindre à un club favorise les liens sociaux, combat la solitude et encourage un sentiment de communauté. Pour beaucoup, l’aspect social est aussi important que l’activité elle-même. Et bien sûr, tout le monde attend avec impatience l’après-ski! g

THE RISE OF OLDER SKIERS AND SNOWBOARDERS

As winter blankets the mountains of Quebec in a sparkling layer of snow, our ski resorts transform into vibrant hubs of activity. While many associate skiing and snowboarding with young thrill-seekers, an increasing number of older adults are strapping on skis and snowboards.

Seniors are retiring differently than previous generations. Spending the winter down south is no longer the default for today’s healthier, more active retirees. With access to discounted lift tickets and loads of free time on their hands, it’s little wonder that ski resorts have become a boomer paradise.

Engaging in downhill sports offers a plethora of health benefits for seniors:

• Physical fitness: Skiing and snowboarding are excellent ways to maintain cardiovascular health, strengthen muscles, and improve flexibility. The balance required in these sports also helps enhance core stability and coordination.

• Mental well-being: The exhilarating rush of gliding down a snowy slope can boost mood and reduce stress. Outdoor activities in nature are also linked to lower rates of depression and anxiety.

• Social interaction: Heading to the mountain with friends, taking a group lesson, or joining a club fosters connections, combats loneliness and encourages a sense of community. For many, the social aspect is just as important as the activity itself. Plus, everyone looks forward to après-ski! gg

g La sécurité avant tout

Bien que le ski et le snowboard soient des activités agréables, il est essentiel de prioriser la sécurité en prenant les précautions suivantes :

• Faire un bilan de santé : Avant de se lancer sur les pistes, il est conseillé aux aînés de consulter leur médecin, surtout s’ils ont des antécédents médicaux. Discutez de toute inquiétude concernant la santé cardiaque, les problèmes articulaires ou les effets secondaires d’un médicament.

• Suivre des cours : S’inscrire à des cours adaptés aux aînés peut fournir des instructions précieuses sur les techniques et la sécurité, tout en renforçant la confiance. Les moniteurs formés aux techniques spécifiques aux aînés peuvent mieux répondre aux besoins uniques des apprenants plus âgés.

• Utiliser le bon équipement : Assurez-vous que vos skis ou votre planche à neige sont de la bonne taille et adaptés à votre niveau. N’hésitez pas à demander des conseils aux professionnels de la location d’équipement.

• Bien s’habiller : Un bon équipement est essentiel. Choisissez des vêtements qui évacuent l’humidité, des vêtements imperméables et des accessoires isolants pour rester au chaud et protégé des intempéries. Des lunettes de qualité et un casque sont également indispensables pour une bonne visibilité et protection.

• Vérifier les conditions : Consultez les prévisions météorologiques et les conditions des pistes avant de partir. Évitez de skier ou de faire du snowboard par temps extrême ou en cas de mauvaise visibilité pour réduire le risque d’accident.

• S’échauffer : Préparez vos muscles et articulations avant de sortir dans le froid. Un échauffement dynamique et doux réduira le risque de blessure.

• Choisir judicieusement : Commencez par des pistes faciles et progressez graduellement vers des plus avancées. Ne vous surestimez pas et ne prenez pas de risques inutiles. Familiarisez-vous avec la carte des pistes pour éviter de vous perdre ou de vous retrouver sur des sentiers trop complexes.

• Aller avec un ami : Skier ou faire du snowboard avec un partenaire peut améliorer la sécurité (et le plaisir). Veillez l’un sur l’autre et communiquez ouvertement sur le rythme et le confort.

• Écouter son corps : Prenez des pauses régulièrement. Si vous vous sentez fatigué, étourdi ou mal à l’aise, il est important de vous reposer. Ne dépassez pas vos limites; savoir quand s’arrêter est essentiel pour profiter pleinement de la journée et pour éviter les blessures.

L’image des aînés est souvent associée à des activités calmes comme le tricot ou les jeux de cartes, mais de nombreux personnes âgées brisent ce stéréotype. Grâce à des programmes sur mesure et une communauté bienveillante, le ski et le snowboard sont devenus des activités populaires pour les aînés actifs. Alors, que vous soyez un pro chevronné ou un débutant curieux, dirigez-vous vers la montagne pour vivre la liberté exaltante que le ski et le snowboard peuvent offrir à tout âge. M

gg Safety first

While skiing and snowboarding are fun activities, it’s crucial to prioritize safety by taking the following precautions:

• Get a check-up: Before hitting the slopes, seniors should consult their physician, especially if they have preexisting health conditions. Discuss any concerns regarding heart health, joint issues, or a medication’s side effects.

• Take lessons: Enrolling in lessons tailored for seniors can provide valuable instruction on technique and safety, which helps build confidence. Instructors trained in senior-specific technique can better address the unique needs of older learners.

• Use the right equipment: Ensure skis or snowboard are the correct size and type for your height and skill level. Don’t hesitate to seek advice from professionals at the rental shop.

• Dress appropriately: Proper gear is essential. Choose moisture-wicking clothing, waterproof outerwear, and insulated accessories to stay warm and safe from the elements. Quality goggles and helmets are also crucial for visibility and protection.

• Check the conditions: Check the weather forecast and slope conditions before heading out. Avoid skiing or snowboarding in extreme weather or poor visibility to reduce the risk of accidents.

• Warm up: Prepare your muscles and joints for activity before heading into the cold. Gentle, dynamic stretching helps reduce the risk of injury.

• Choose wisely: Start on easier runs and gradually progress to more challenging ones. Don’t overestimate your ability or take unnecessary risks. Familiarize yourself with the trail map to avoid getting lost or caught on difficult runs.

• Bring a buddy: Skiing or snowboarding with a partner can enhance safety (and enjoyability). Look out for each other and communicate openly about pace and comfort levels.

• Listen to your body: Take breaks often. If you feel fatigued, dizzy, or uncomfortable, it’s important to rest. Don’t push beyond your limits; knowing when to stop is key to enjoying the day and avoiding injury.

The image of the elderly often skews toward quiet retirement activities like knitting or playing cards, but many seniors shatter this stereotype. With tailored programs and a supportive community, skiing and snowboarding have become popular activities for active, older adults. So, whether you’re a seasoned pro or a curious beginner, head to the hills to experience the exhilarating freedom that skiing and snowboarding offer — at any age. M

Le tonus avec Tina Toning with Tina

S’ÉCHAUFFER POUR LE FROID

C’est toujours une bonne idée de s’échauffer avant de faire de l’exercice, surtout si l’activité prévue vous amène à l’extérieur pendant l’hiver. Qu’il s’agisse de dévaler les pistes ou de fouler le pavé glacé, les muscles froids sont plus sensibles aux entorses et aux foulures. Il est donc essentiel de s’échauffer avant une séance d’entraînement par temps froid.

Les étirements dynamiques sont un excellent moyen d’augmenter la circulation sanguine, d’assouplir les articulations et d’échauffer efficacement les muscles. Réduisez votre risque de blessure en effectuant 10 répétitions de chacun des exercices suivants.

Balancement des jambes

Tenez-vous sur une jambe et balancez la jambe opposée d’avant en arrière. Répétez avec l’autre jambe. Ce mouvement assouplit les articulations des hanches et réchauffe les jambes.

Rotations des bras

Les bras tendus sur les côtés, faites de petits cercles vers l’avant puis vers l’arrière. Répétez en augmentant progressivement la taille des cercles. Ce mouvement réchauffe les épaules et le haut du corps.

Torsions du torse

Tournez doucement votre torse d’un côté, maintenez la position un instant, puis tournez-le de l’autre côté. Ce mouvement échauffe les muscles du tronc et améliore l’amplitude des mouvements.

Levées des talons

Debout, les pieds écartés de la largeur des hanches, montez lentement sur vos orteils, puis redescendez. Ce mouvement renforce les mollets et améliore l’équilibre. M

Consultez cette vidéo exclusive (https://youtu.be/858UncsPfc0) pour voir la démonstration des mouvements mentionnés ci-dessus.

WARM UP TO THE COLD

It’s always a good idea to warm up before exercising, especially if your planned activity takes you outside during the winter. Whether you’re hitting the slopes or pounding the icy pavement, cold muscles are more susceptible to sprains and strains, so it’s essential to warm up before a coldweather workout.

Dynamic stretches are a great way to increase blood flow, loosen your joints, and warm up your muscles effectively. Reduce your risk of injury by performing 10 repetitions of each of the following exercises.

Leg swings

Stand on one leg and swing the opposite leg forward and backward. Repeat with opposite leg. This move loosens your hip joints and warms up your legs.

Arm circles

Extend arms out to the sides and make small circles forward then backward. Repeat by gradually increasing the circle size. This move warms up your shoulders and upper body.

Torso twists

Gently twist your torso to one side, hold for a moment, then twist to the other side. This move warms up your core and improves your range of motion.

Heel raises

Stand with your feet hip-width apart and slowly rise up onto your toes then lower back down. This move strengthens your calves and improves balance. M

Check out this exclusive video (https://youtu.be/858UncsPfc0) for a demonstration of each exercise mentioned above.

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