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à l’ail
L’alliaire officinale, appelée aussi l’herbe à l’ail, est une des plantes les plus envahissantes au Canada et menace la biodiversité. Vous verrez ces grandes plantes vertes apparaître au printemps sur le bord des routes et sur les terrains vagues. Partout où il y a un peu de soleil et de terre, il y a de l’herbe à l’ail. Il ne faut donc pas hésiter à la récolter. La première année, elle ne produit qu’une grappe de feuilles en forme de rosette. Un système racinaire solide se développe et la plante qui survit à l’hiver produit, au cours de la deuxième année, des fleurs contenant des centaines de graines. Elle ressemble beaucoup à la famille des carottes, mais elle fait partie de la famille des brassicacées, comme le chou et la moutarde. Une manière infaillible pour l’identifier consiste à en arracher une feuille et la frotter dans vos mains. Si elle sent l’ail, il s’agit bel et bien d’un plant d’herbe à l’ail. La bonne nouvelle, c’est que cette plante est non seulement délicieuse, mais également riche en vitamines A et C. La racine peut être râpée comme du raifort, et les tiges et les feuilles dégagent une forte saveur d’ail, parfaite pour une sauce au pesto, par exemple.
On trouve l’amélanchier dans les bois, le long de routes de campagne et dans les parcs urbains. Les taches violettes qui parsèment les trottoirs sont souvent une manière de repérer ses baies. Celles-ci poussent sur un arbuste grisâtre à l’écorce fine qui peut mesurer jusqu’à trois mètres de haut. Au printemps, les baies passent d’un rouge intense et mat à un bleu foncé. Charnues et juteuses, elles sont alors les plus sucrées et prêtes à être cueillies. Elles ressemblent à des myrtilles avec une peau plus épaisse, mais leur goût, provenant des graines de la baie, est plus proche de celui d’une cerise sucrée, avec un soupçon d’amande. Elles contiennent plus de vitamine C et d’antioxydants que les myrtilles.