Espace-vie n°287 | Décembre 2018 - Janvier 2019 - Vers de nouvelles formes de mixité

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Belgique–België PP 1300 Wavre 1 BC 0481 Bureau de dépôt 1300 Wavre

197 287 décembre 2018 2009 mensuel mubw.be

espace-vie La revue de la Maison de l’urbanisme / Centre culturel du Brabant wallon La revue de la Maison de l’urbanisme / Centre culturel du Brabant wallon

Vers de nouvelles formes de mixité Comment associer activités économiques et nouveaux quartiers

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LOGEMENT A Les A clés et les verrous de la participation

E ENVIRONNEMENT S La pollution de l’air largement sous-estimée

CULTURE BW BW CULTURE DesL CCLP mieux formés aux compétences élargies


Cet Espace-vie fait une escale au sein des cités sociales et de la Cité en empruntant la voie de la participation. Dans le paysage

sommaire

édito

La Cité du logement public wallon, la participation des habitants à l’amélioration de leur cadre de vie passe par le Comité consul-

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En deux mots

tatif des Locataires et des Propriétaires (CCLP). Relais entre

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Dossier Comment associer économie et nouveaux quartiers

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Urbanisme Les seniors et le futur du territoire brabançon

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Interview « La pollution de l’air est largement sous-estimée »

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Logement Les clés et les verrous de la participation

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Politique Qui est votre nouvel échevin de l’Urbanisme ?

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Urbanisme Des enfants repensent la ferme du Douaire

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Participation citoyenne Des CCLP mieux formés aux compétences élargies

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Théâtre L’histoire du soldat, entre tradition et modernité

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épinglé pour vous… L’agenda du mois

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Midi de l’urbanisme L’agenda des prochains mois

les habitants et les Sociétés de Logement public, le CCLP présente des limites et des ressources. L’intérêt de ce dispositif participatif est qu’il remet en question, de manière générale, dans le domaine de l’architecture du logement public, le principe même de participation. À quel moment s’amorce la participation ? Sur quelles matières la participation agit ? Comment se forme et est formée la participation ? Comment les habitants peuvent contribuer au dessin et dessein de leur lieu de vie dès les prémices ? Nous avons voulu saisir les facteurs qui freinent une éclosion précoce de la participation lorsqu’il est question de projet de cité. Nous avons voulu aussi comprendre comment elle se fait et fait des habitants des acteurs responsables de la/leur Cité. De cette escale, nous mesurons combien une participation sans pouvoirs et sans savoirs peut être une échelle sans échelons. > Karima Haoudy

Espace-vie est la revue mensuelle de la Maison de l’urbanisme du Brabant wallon - CCBW. Elle a pour objet de vous informer sur des sujets ayant trait à l’aménagement du territoire, à l’urbanisme et à la définition du cadre de vie. Le CCBW y ajoute quatre pages dédiées à l’actualité culturelle du Brabant wallon.

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Éditeur responsable : Olivier Roisin - Coordination : Xavier Attout, Karima Haoudy, Joëlle Rigaux (CultureBW) - Rédaction : X. Attout , C. Dunski, K. Haoudy Équipe de la Maison de l’urbanisme : X. Attout, A. Chevalier, K. Haoudy, M. Schmetz - Président de la Maison de l’urbanisme : Mathieu Michel Maquette : www.doublepage.be - Mise en page : Béatrice Fellemans - Imprimeur : IPM Printing –Tirage : 7 200 exemplaires Adresse : 3, rue Belotte, 1490 Court-Saint-Étienne - Contact : 010 62 10 30 ou m.urbanisme@ccbw.be - www.mubw.be - www.ccbw.be Espace-vie est publié avec le soutien de la Wallonie et de la Province du Brabant wallon. Publication gratuite (dix numéros par an) pour les habitants du Brabant wallon, 10 €/an hors Brabant wallon (877-7092102-57). Ne peut être vendu. Toute reproduction partielle ou totale nécessite une autorisation préalable de l’éditeur responsable. Dessin : Marco Paulo. Photo de couverture : Maureen Schmetz.

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La Banque de l’Europe soutiendra le pro­ gram­me d’investissement 2018-2022 d’in BW à hauteur de 80 millions d’euros. De quoi permettre la mise en place d’une cinquantaine de projets tels que l’extension du crématorium de Court-Saint-Étienne, la rénovation du Jean Vilar ou encore l’agrandissement de dix sites de Recyparcs et le déménagement de cinq autres.

Publication : plonger dans le travail de Jean Cosse Jean Cosse a profondément marqué le paysage de l’architecture belge. Pour découvrir son oeuvre et son enseignement, un guide lui est consacré, conçu par Jean-Paul Verleyen et Brigitte De Groof, architectes, enseignants émérites et tous deux anciens collaborateurs de Jean Cosse. L’ouvrage Jean Cosse. Une architecture à la rencontre de l’Homme. Guide de réalisations en Région bruxelloise et en Brabant wallon appartient à la collection des guides de voyage CROguide édition ISA Saint-Luc de Bruxelles et Faculté LOCI de l’UCL. Si vous êtes intéressés par l’ouvrage, contactez-nous via m.urbanisme@ccbw.be ou 010 62 10 53. Prix de vente : 10 €.

Des délais de rigueur pour les expropriations La sixième réforme de l’état a transféré aux Régions les compétences liées aux procédures d’expropriation. Ce qui a permis à la Wallonie de revoir de fond en comble la législation sur l’expropriation pour cause d’utilité publique. L’idée générale est de renforcer l’efficacité et la sécurité juridique pour l’exproprié et l’expropriant. Des délais de rigueur ont été instaurés (130 jours) pour favoriser le dialogue lors de la phase administrative. La durée de validité des arrêtés d’expropriation, qui jusqu’à présent était illimitée, est désormais cantonnée à 10 ans. Audelà, le propriétaire peut récupérer ses droits sur son bien.

Lancement du projet Belle Vallée à Jodoigne Situé chaussée de Wavre, il comprendra près de 350 maisons et appartements. La construction de la première phase vient de débuter. On y retrouve 27 maisons, une polyclinique et un verger. La livraison des premières maisons ainsi que de la polyclinique est attendue début 2020. Un parc agrémenté d’un verger partagé à vocation éducative sera aménagé parallèlement.

Le château de Rixensart restera dans le giron de la famille de Merode. La branche allemande de la famille a décidé de racheter le château et ses bois (130 hectares) via la Fondation de Merode, fondation de droit public créée pour garder le patrimoine familial. Une solution interne qui permet notamment à la princesse Henri de Merode (98 ans) de rester vivre au château. Une fois qu’elle sera décédée, Charles-Adrien de Merode (37 ans) viendra s’y installer. Parmi les projets futurs, les contours sont encore flous. On évoque l’aménagement de chambres d’hôtes et de salles de séminaire et de mariage. Une association « Les Amis du château de Rixensart » sera créée d’ici peu.

en deux mots

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La famille de Merode garde le château de Rixensart

« Il y a vraiment un double problème puisque ceux qui polluent les villes ne sont pas ceux qui y respirent l’air. » Alfred Bernard, professeur de toxicologie à UCL.

> La Conférence Permanente du Développement Territorial (CPDT) organise son traditionnel colloque le 12 décembre à Louvain-la-Neuve (9 h - 16 h). L’occasion également de fêter ses 20 ans d’existence. Infos : cpdt.wallonie.be espace-vie décembre 2018 n° 287   l

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dossier

La mixité des fonctions reste l’un des principaux enjeux de demain

Comment associer économie et nouveaux quartiers Tous les aménagements de nouveaux quartiers prônent la mixité des fonctions. Que ce soit du résidentiel, du bureau, du commerce ou de l’activité économique. Une manière de freiner l’étalement urbain et de donner une attractivité nouvelle à des espaces souvent désaffectés. Exemple à Liège.

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avenir est à la mixité en aménagecomme ceux développés le long du canal ment du territoire. Qu’elle soit foncà Bruxelles. Où l’idée du bouwmeester tionnelle ou sociale. Certains quartiers bruxellois, Kristiaan Borret, est notamdéveloppés ces dernières années, et ment de favoriser la cohabitation d’actiencore davantage ceux qui le seront à vités d’artisanat et de TPE (très petites l’avenir, favorisent le mélange des genres. entreprises) avec le volet résidentiel. Un Une manière de freiner l’étalement urbain, rapprochement qui implique bien évide donner une attractivité nouvelle à ces demment des adaptations en matière de espaces, de diminuer les déplacements nuisances sonores, de mobilité (livraisons et de supprimer le « zonage », la manière par exemple), voire de pollution. « Il faut dont était jusqu’à présent découpé le teraujourd’hui tendre vers une mixité rairitoire (en zone à bâtir, zone verte, zone sonnée et se demander comment seraitd’équipements publics, zone d’activités il possible de mutualiser les fonctions, économiques, etc.). « Mais tout n’est « Il faut aujourd’hui tendre vers toutefois pas à jeter une mixité raisonnée et dans le « zonage », se demander comment il serait qui a aussi apporté des éléments intépossible de mutualiser ressants, tient à les fonctions. » préciser le sociologue et urbaniste poursuit Yves Hanin. La compatibilité des Yves Hanin, directeur du Creat (Centre fonctions est un élément essentiel. Avoir de recherche en aménagement du terriau préalable une idée des occupants toire de l’UCL). Dans certains cas, il serait serait le plus intéressant pour définir au opportun de s’en détacher quelque peu. mieux le périmètre d’action. Mais ce n’est La zone rouge - qui permet notamment de pas toujours possible. » l’habitat mais pas uniquement - est en tout Les possibilités de mixité semblent en tout cas celle qui est la plus propice à favoricas multiples. Que ce soit le fait de mêler ser cette mixité. » du logement et de l’activité économique; S'adapter aux nuisances du logement, des professions libérales La Conférence permanente du développeet de l’horeca ; des espaces verts et de ment territorial (CPDT) a organisé, début l’horeca ; du bureau, de l’horeca et des novembre, un séminaire pour évoquer commerces ou encore une maison de « l’insertion d’activités socio-éconoretraite et de l’horeca. Des combinaisons miques dans les Quartiers nouveaux. » qui ont déjà fait leurs preuves. « Ce qui Une tendance qui est dans l’air du temps motive le plus souvent la mixité est, pour mais qui reste encore peu appliquée sur les promoteurs, le fait d’obtenir un équile terrain. libre financier en diminuant les risques, Certains projets sont relativement connus, rappelle Yves Hanin. Mais cela permet espace-vie décembre 2018 n° 287   l

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aussi de créer de la plus-value en exploitant toutes les possibilités d’un site, notamment les espaces secondaires. Il faut également reconnaitre que la mixité est poussée par les pouvoirs publics. » Qui peut mettre en œuvre ce type de projet ? On peut se dire que les promoteurs


classiques des secteurs résidentiel, commercial et de bureau ne sont pas les plus grands spécialistes de ce terrain de jeu. Il faudra davantage se tourner vers des promoteurs intermodaux.

Le Val Benoit comme modèle à Liège, sur le site du Val Benoit, la SPI l’agence de développement économique pour la province de Liège – est en train de reconvertir l’ancien campus universitaire de l’ULg, qui s’étend sur 9 hectares. Il s’agit d’un bon exemple de l’enjeu que représente la mixité des fonctions. Ce site deviendra d’ici 2021 un pôle économique innovant qui mêlera fonctions résidentielle, de bureau, culturelle et commerciale. On y retrouvera 240 appartements pour des locations courte durée, une cité des métiers et un parc urbain. « Le futur Val Benoit doit offrir une alternative durable et efficace aux parcs d’activités installés en périphérie liégeoise, explique Pierre Castelain, le porte-parole de la SPI. D’un site fermé au public, nous le transformons en parc ouvert. La première réussite a, par exemple, été de passer de la conception d’un parc d’activités horizontal à un parc vertical, les entreprises - orientées sur les hautes technologies - se répartissant entre les différents étages de l’immeuble,

ce qui permet une économie d’espace substantielle. Il s’agit d’une initiative unique en Belgique. Avec un parc d’activités classique, il aurait fallu consommer 27 hectares. L’économie en matière de foncier est énorme. Et puis, les couts d’assainissement d’un site sont très élevés. » La SPI, qui joue le rôle de facilitateur pour les différents développeurs que l’on retrouve sur le site, a l’avantage d’avoir la main sur le terrain et de pouvoir définir les grandes orientations du projet. Elle ne veut toutefois pas s’enfermer dans une direction ou l’autre, de manière à pouvoir réadapter son projet aux besoins fonctionnels qui apparaitront dans deux ou trois ans. « D’ici là, nous aurons un nouveau village avec différentes fonctions, poursuit Pierre Castelain. Du logement résidentiel est également prévu. Mais nous ne savons pas encore quelle forme va prendre ce développement. Nous voulons challenger les promoteurs sur leurs modèles. Nous pensons par exemple qu’il est opportun de réfléchir au fait que des employés pourraient habiter au-dessus de leur entreprise. Une tendance se dégage en la matière. Même s’il faudrait une évolution législative pour voir cette idée aboutir. » > Xavier Attout

La mixité des projets permet de diminuer les risques et de créer de la plus-value en exploitant toutes les possibilités d'un site. © M. Schmetz

interview

« Les nuisances sont mieux gérées qu'avant »

Mathieu Malvaux est co-gérant de la société immobilière Zestred.

> Que pensez-vous de l’intégration d’activités économiques dans de nouveaux quartiers résidentiels ? Cela reste compliqué à réaliser. Concernant les nuisances, cela dépend des activités économiques qui sont répertoriées. Il faut bien évidemment éviter les activités de type industriel. Les activités artisanales paraissent par contre plus adaptées. Le bureau est également opportun car présente peu de nuisances. Enfin, le commerce semble être le plus approprié. > Quelles leçons tirez-vous de votre expérience de développement de projets mixtes ? J’ai eu la chance d’être actif dans le domaine privé avec le site des Carabiniers dans le centre de Wavre et dans le domaine public avec la réaffectation du site de l’ancienne sucrerie de Genappe. Deux projets emblématiques en Brabant wallon qui mettent en avant la mixité des fonctions. D’une manière générale, il faut se dire que ce type de projets se développe de plus en plus et va devoir encore s’étendre à l’avenir. > Quelles sont les conditions favorables à la réussite d’une telle intégration ? Le premier élément est la demande en matière de logement. Elle doit être importante. Le second élément est lié aux besoins des entreprises. En Brabant wallon, le vivier est riche mais il y a peu de place. Enfin, il y a la question du développement sociétal. Vers quelle société voulons-nous aller ? Ces trois éléments permettent de donner une orientation à un projet. Il faudra y ajouter par la suite la question de l’accessibilité. > Et quels en sont les freins ? Les nuisances en premier lieu, même si elles commencent à être mieux gérées. Pour ce qui est des halls relais ou des parcs pour PME, cela parait très compliqué de trouver un équilibre financier sans être subsidié. Ce qui fait qu’il est actuellement impossible de mettre du logement au-dessus de ces structures.

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> Propos recueillis par X. A. espace-vie juillet 2018 2010 n° 203 espace-vie décembre 287   l

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urbanisme

Près de 35 000 personnes auront plus de 80 ans en Brabant wallon en 2035

Les seniors et le futur du territoire brabançon L’impact du vieillissement de la population ne sera pas négligeable. D’autant qu’il s’accompagnera d’une hausse de la population. Un boom qui aura des conséquences multiples et variées qu’il faut prendre en compte dès aujourd’hui. Notre dernier Midi de l’urbanisme s’est arrêté sur cet enjeu.

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es chiffres sont explicites. Le Brabant wallon comptera 435 500 habitants d’ici 2035. Soit une hausse de la population de 10 %. Et parmi elle, les seniors (+ de 80 ans) seront particulièrement bien représentés, avec 35 000 personnes supplémentaires. Sans parler du fait que l’âge moyen est passé de 37 à 41 ans lors de la dernière décennie. Bref, la plupart des indicateurs démontrent un vieillissement indéniable de la population. « Encore davantage en Brabant wallon qu’en Wallonie », précise Marie-Caroline Vandermeer, géographe au sein de la Province. Il faudra donc y répondre. De 2015 à 2035, leur proportion va augmenter de 20 % pour les plus de 65 ans. Et cela passe par la mise en place de stratégies urbanistiques bien élaborées. D’autant que les conséquences pour les communes en matière de logement, de mobilité, d’accessibilité aux services, de mixité ou de lien social seront nombreuses. Selon les chiffres du Contrat de Développement Territorial élaboré par la Province, les communes dont la moyenne d’âge est la plus élevée se situent dans le centre du Brabant wallon (Waterloo, Rixensart, Lasne, La Hulpe, Braine-l’Alleud, Grez-Doiceau). Un constat qui va encore se renforcer à l’avenir, Chaumont-Gistoux s’ajoutant aux

précitées. En 2035, une personne sur quatre qui habite dans ces communes aura plus de 65 ans. Ce qui implique de créer des solutions d’accueil adaptées aux seniors. Si on recense actuellement près de 5 000 places d’accueil pour 21 000 personnes de plus de 80 ans, il va falloir augmenter la cadence à l’avenir. « Outre le vieillissement de la population, parmi les impacts que cela va entrainer, on peut relever la difficulté d’accès aux logements pour ceux qui ne sont pas propriétaires, lance Pierre Francis, directeur du service du développement territorial de la Province. Le schéma classique qui est celui de la vente de sa maison suivi de l’achat d’un appartement ne se traduit pas tout le temps dans les faits. En réalité, on reste le plus longtemps dans sa maison avant de prendre la direction de la maison de repos. Parmi les autres impacts, il y a également la congestion croissante du réseau routier et la difficulté d’accès aux soins de santé. »

Des pistes de solutions à définir Si les constats et les perspectives sont connues, les solutions ne le sont pas forcément. Elle devront être variées et adaptées. « En matière de mobilité, cela passe par exemple par l’aménagement d’espaces

publics de qualité, par un réseau de transport public plus étendu, par la création de maisons médicales et le développement de polycliniques dans les zones excentrées, poursuit Pierre Francis. Pour le logement, il faut approfondir les recherches en matière de logements adaptables et de division de logements. » Myriam Leleu, sociologue et gérontologue, a détaillé le travail mené par et pour des ainés dans le cadre du projet WADA (Wallonie Amie des Ainés) effectué à Braine-l’Alleud, une commune pilote en la matière. Elle a souligné que cette commune, bien située, dispose d’un marché, de commerces, d’une riche vie culturelle et d’un hôpital, ce qui n’empêche pas les désagréments. « Ils sont de plusieurs ordres, tels que des problèmes de signalétique, de mobilité, un manque de transports publics et de parkings, des bancs abimés, des tunnels sous la gare insécurisants ou encore des trottoirs trop étroits. Un bon urbanisme peut donc avoir un réel impact sur la vie des seniors. ». Enfin, soulignons l’approche participative de ce diagnostic qui est mené par des ainés, qui sont donc des acteurs de l’adaptation de leur environnement à la prise en compte du vieillissement de la population. > Xavier Attout

Abbeyfield, un concept alternatif En matière d’émergence de solutions alternatives, la maison Abbeyfield à Perwez est un habitat partagé intéressant, même s’il s’agit d’un concept qu’il est difficile de reproduire à grande échelle. L’idée est de développer un habitat groupé pour seniors actifs. Celui du Brabant wallon a été créé en 2013. « L’avantage, c’est d’avoir des voisins avec qui l’on peut s’entendre, explique Michel Thirion, qui habite au sein d’une maison Abbeyfield. Cela permet aussi de réduire les couts, il s’agit donc d’une alternative intéressante aux traditionnelles maisons de repos. D’autant que cela permet de garder son autonomie. Cet habitat est très captivant et intéressant. Nous vivons en quelque sorte dans un véritable laboratoire. Nous construisons une manière de vivre ensemble qui nous est propre. Cela peut faire peur à certains. C’est normal. Des solutions intermédiaires existent. » À Perwez, huit seniors habitent dans un appartement © X. A. de 50 m2 qu’ils louent environ 700 euros toutes charges comprises. L’immeuble appartient à un promoteur immobilier.

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interview

Alfred Bernard regrette le manque de civisme environnemental

« La pollution de l’air est largement sous-estimée »

Alfred Bernard est professeur de toxicologie à l'UCL et directeur de recherches au FNRS.

La qualité de l’air et sa détérioration toujours plus grande du fait de politiques d’aménagement du territoire inadaptées inquiètent les experts. Les mesures mises en place semblent insuffisantes pour inverser les tendances. L’utilisation de la voiture est clairement ciblée. En Wallonie, quel est l’impact de l’aménagement de notre territoire sur la qualité de l’air ? Très préjudiciable, bien évidemment. La dispersion de l’habitat a impliqué une importante hausse des déplacements. Les cœurs de ville ont été désertés par la population. Nous comptons aujourd’hui plus de 7 millions de véhicules en Belgique. C’est un nombre considérable. Nous ne pouvons plus continuer dans cette voie, avec une telle activité automobile. Je suis vraiment choqué par la densité de trafic automobile. Nous sommes donc à la fois victimes et responsables de cette situation. Ceux qui cherchent l’air frais de la campagne dans leur quatre façades sont donc en même temps les principaux pollueurs… Tout à fait. Il y a véritablement un double problème puisque ceux qui polluent les villes ne sont sont pas ceux qui y respirent l’air. La qualité de l’air s’estelle améliorée en Wallonie ? Il y a une importante sous-estimation de la pollution de l’air. Que ce soit par le biais de la voiture, par l’explosion du transport routier lié au marché unique ou par le chauffage au bois, cette pollution se répand à grande vitesse. Et les mesures mises en place pour enrayer ce mouvement sont largement insuffisantes. La qualité de l’air est clairement mauvaise. Où faut-il donc aller en Wallonie pour prendre une bonne bouffée d’air frais ? En Ardenne, uniquement. La Belgique est fortement polluée. Il faut faire des kilomètres pour respirer de l’air de qualité. Les nouvelles politiques d’aménagement du territoire mises en place vont-elles dans le bon sens ? Oui, bien évidemment. Il faut simplement que ce mouvement de densification des centres-villes s’accompagne de mesures concrètes. Cela passe notamment par davantage de pistes cyclables ou d’incitants à modifier son comportement. Il est insensé d’encore utiliser sa voiture pour des petits déplacements. La question des centres commerciaux en dehors des villes est également un aménagement dépas-

sé car on ne peut y accéder qu’en voiture. On peut également regretter que de nombreuses fonctions récréatives soient liées à l’utilisation de la voiture. Savez-vous également que chaque Belge consomme 2 tonnes de pétrole par an ? Ce chiffre énorme veut tout dire. Quelles recettes miracles faut-il appliquer ? À Bruxelles, on voit poindre des changements. Il y a de plus en plus de cyclistes. La jeunesse semble prendre les choses en main. Mais d’une manière générale, les gens doivent apprendre à utiliser les transports en commun. Ils doivent marcher bien davantage. Le nombre de décès liés à la pollution est-il en hausse ? Il n’y a pas de chiffre. Mais l’impact sur la fonction respiratoire est clairement établi. Il y un million d’asthmatiques en Belgique et un million de bronchopneumopathies chroniques obstructives. La mobilité actuelle bousille la santé des gens. Que ce soit la perte de temps dans les embouteillages, le stress ou la qualité de l’air. Parlons un peu de l’état des sols en Wallonie. Une banque de données des sols pollués (BDES) est apparue début 2018. Une bonne chose selon vous ? Oui, c’est une avancée. Mais la Wallonie est historiquement polluée par les métaux lourds. Il faut toutefois établir des priorités et ne pas dépolluer tout et n’importe quoi, comme on le fait trop souvent actuellement. Il faut assainir les sols d’une manière raisonnée. Ce n’est pas suffisamment le cas aujourd’hui ? Je pense qu’on dépollue trop certains sols. Les risques liés à la qualité des sols sont bien plus faibles que ceux liés à la pollution de l’air. De nombreuses études montrent qu’ils sont clairement surestimés. Il y a un business important dans ce secteur qui doit être maintenu, d’où le fait de continuer à dépolluer en masse. Or, il faut davantage fragmenter la dépollution d’un site. Car parfois, on enterre clairement de l’argent, vu les couts de dépollution. J’estime qu’il est préférable de garder ces financements pour plutôt agir sur la mobilité, ce qui aura beaucoup plus d’impacts.

« Il n'y a qu'en Ardenne que l'on peut aujourd'hui respirer de l'air de qualité en Wallonie. »

> Propos recueillis par Xavier Attout espace-vie décembre 2018 n° 287   l

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logement

Logement public : les clés et les verrous de la participation en question

« La durabilité tient plus aux personnes qu’aux bâtiments » Les nouveaux Comités consultatifs des Locataires et Propriétaires (CCLP) sont en place depuis septembre dernier. Ces comités sont des organes précieux pour porter la voix des habitants du logement public. Dans leur mission figure la participation des habitants à l’amélioration de leur cadre de vie.

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l’heure où la participation est sur toutes les bouches et qu’elle modifie, peu ou prou, les pratiques de l’urbanisme, il nous est apparu important de s’arrêter sur la question de la participation des habitants du logement public à la définition de leur cadre de vie. Rencontre avec l’architecte-urbaniste Jean-Michel Degraeve, fin connaisseur du logement public pour mesurer la place, concédée ou verrouillée, aux habitants. > Existe-t-il dans le paysage du logement public wallon des exemples de participation des habitants à la définition de leur cadre de vie, dès l’amont ? Force est de constater que les exemples ne sont pas nombreux. Avant de s’interroger sur l’existence d’expériences participatives, il est essentiel de saisir les limites à une participation précoce : le statut de locataire. L’accès à la propriété demeure une condition déterminante. Des exemples de participation des habitants à la définition de leur logement restent cantonnés à des projets d’habitats groupés ou encore à des projets de logements pour personnes précarisées. Je pense notamment au projet Spirale à Aywaille qui consistait à reloger quatorze ménages d’un habitat permanent. C’est une expérience innovante qui a pu être mise en œuvre par le fait qu’il y avait à la base un noyau d’habitants, connus et volontaires. > Mais au-delà de cette participation dès les prémices, comment peut se traduire la participation des habitants ? Il y a en effet différentes strates de la espace-vie décembre 2018 n° 287   l

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participation qui se mesurent en fonction de l’évolution du contexte sociopolitique et de l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme. J’en identifie quatre. La première s’illustre par la concertation au cours de laquelle le maitre d’ouvrage et les architectes présentent leur projet et échangent directement avec les habitants. Cette pratique est désormais inscrite dans les démarches de consultation citoyenne prévues par la réglementation en matière d’urbanisme. La deuxième strate concerne la cogestion illustrée par le foisonnement, assez bref, des sociétés coopératives de locataires mises en place à la création de la Société Nationale des Habitations à Bon Marché dans les années 1920. Le changement décisif coïncide avec la quête d’une démocratie directe et participative menée par certains architectes qui ne peuvent concevoir leurs projets sans les citoyens. Mai 68 n’est pas loin. Lucien Kroll est une figure importante de cette révolution des pratiques et des usages. « Pas d’habitants, pas de plans » affirme-t-il. Et la troisième strate porte donc sur… La co-construction qui invite à une intervention partielle de l’occupant sur un volume déjà bâti. Des exemples éloquents existent dans des territoires marqués par des fortes disparités sociales. C’est une architecture adaptée et adaptable à son contexte comme en témoignent les « demi-maisons » de l’architecte chilien Alejandro Aravena. Enfin, l’ultime étape, le « summum » de la participation, c’est l’auto-construction. C’est-àdire quand les habitants sont les bâtisseurs de leur propre maison. Des expériences


existent à l’étranger comme en Égypte, à l’image du village de Gourna co-construit par les habitants et l’architecte Hassan Fathy. Sans aller aussi loin, historiquement, dans nos villages ruraux, les habitants construisaient eux-mêmes leurs propres maisons. > Dans toutes ces strates, on suppose que l’habitant soit déjà un acteur présent, quelles sont les autres possibilités de participation qui s’offrent aux habitants du logement social locatif ? Le niveau de participation qui me semble être plus adapté au contexte du logement locatif public est celui de l’appropriation. Par appropriation, j’entends toute action qui vise à investir les espaces collectifs. Cette action est un champs intéressant pour les habitants afin de mieux définir un cadre de vie commun. > Quels sont les freins à la participation ? J’en identifie plusieurs : l’habitant inconnu au moment de la conception du projet, le caractère volontaire de la participation, la taille et l’échelle de l’opération, la présence d’animateurs qui impulse une

dynamique sur le long terme et enfin, les moyens alloués à cette participation. Il est de plus en plus difficile, pour les Sociétés de logement, en sus de leurs nombreuses responsabilités, d’assumer ces rôles qui exigent un investissement considérable. Autre frein : une certaine approche du logement social, qui tend à changer, mais qui a trop tendance à concevoir des logements standards sur le mode top-down. > Quelles sont les pistes intéressantes pour contribuer à une participation ? Une des pistes qui pourrait inspirer les pratiques participatives en matière de logement public réside dans les opérations de rénovations urbaine et rurale qui impliquent dès l’amont les citoyens dans la réaffectation, préservation et dynamisation de leur quartier. Autre piste : inciter les pouvoirs publics à partager leurs compétences en matière d’aménagements de l’espace public à travers les budgets participatifs, comme ce fut le cas à Thuin. > Enfin, quels défis à venir pour le logement public ? Les défis gravitent autour de l’améliora-

tion du parc locatif, du renforcement de la mixité fonctionnelle et sociale. C’est aussi de mettre fin aux ségrégations socio-spatiales qui enferment certains ensembles dans des enclos fermés. C’est arriver à intégrer pleinement ces logements dans le tissu urbain tout en maintenant l’aide aux personnes précarisées. Enfin, le défi, qui concerne l’ensemble de nos territoires, réside dans la durabilité qui n’est pas seulement liée au développement d’une architecture respectueuse de son environnement, mais qui tient aussi à l’implication des habitants. Comme le dit l’architecte sud-africaine, Carine Smuts, « la durabilité tient plus aux personnes qu’aux bâtiments ». > Propos recueillis par Karima Haoudy

Jean-Michel Degraeve est architecte-urbaniste, consultant en habitat, et observateur depuis 40 ans des politiques de logement en Belgique

Pour tout savoir sur les Comités consultatifs Dispositif prévu par le Code wallon du Logement public et de l’Habitat durable, le Comité consultatif des Locataires et des Propriétaires (CCLP) assure l’interface entre la Société de Logement public et les habitants. Composé de représentants de locataires, ce comité repose sur l’investissement bénévole de ses membres qui représentent l’ensemble des locataires et propriétaires d’une société de logement. Les missions des CCLP sont, entre autres, de contrôler et d’approuver les charges locatives, de donner leur avis sur les relations entre société et habitants, sur l’entretien des logements et leurs abords, sur les projets de rénovation et de construction de la société, etc. Deux personnes représentent le CCLP au Conseil d’administration de la société. Ces administrateurs disposent d’une voix délibérative à l’instar des autres administrateurs. Pour permettre aux membres d’exercer leurs rôles, l’Association Wallonne des Comités Consultatifs des Locataires et des Propriétaires (AWCCLP) assure leur formation. La Plateforme participative du logement public (PPLP), créée à l’initiative du Réseau brabançon pour le Droit au Logement (RBDL), y contribue aussi. Récemment, deux formations ont été mises en œuvre. Elles ont permis d’identifier les besoins des habitants pour élaborer un programme de formations adapté aux réalités complexes du logement public. > Vous pouvez également lire en pages 12 et 13 un autre article sur le sujet.

Lect Se réapproprier l'espace public, comme ici à Thuin. © Jean-Michel Degraeve espace-vie décembre 2018 n° 287   l

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politique

Les élections communales ont redistribué les cartes dans bon nombre de communes

Qui est votre nouvel échevin de l’Urbanisme ? Une commune sur deux a changé d’échevin de l’Urbanisme ou de l’Amé­ na­gement du territoire depuis les dernières élections. Ils sont entrés en fonction le 3 décembre. Leur rôle est incontournable puisqu’ils sont chargés du devenir du territoire brabançon.

« Garantir une bonne répartition des rôles » Thibault Ceder est conseiller à l’Union des Villes et Communes de Wallonie, spécialisé en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme. Pourquoi certaines communes séparent-elles les attributions liées à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire ? Il n’y a pas vraiment d’explications claires. L’urbanisme est davantage lié aux projets alors que l’aménagement du territoire aborde la question de la vision et de la stratégie. Pour les communes d’une certaine taille, il est parfois opportun de séparer les deux. L’idée est alors de mêler l’aménagement du territoire avec la mobilité et l’environnement. De manière à mettre en commun des matières qui sont liées. N’est-il pas plus intéressant de les regrouper ? Il faudrait le demander aux communes. Le risque, quand deux matières sont séparées, est d’avoir des visions différentes entre deux échevins qui peuvent être de partis différents. Il est également important d’avoir une vision claire de la répartition des rôles, de manière à ce que le citoyen sache directement à qui s’adresser. > X. A.

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oici la liste des échevins pour la législature 2018-2024. Avec parfois quelques particularités dans certaines communes : l’un est échevin de l’Urbanisme, l’autre de l’Aménagement du territoire. Ou, dans certains cas, l’une des deux matières passe à la trappe. Beauvechain : Carole Giot (MR) devient bourgmestre, en charge de l’Urbanisme. Braine-l’Alleud : Jean-Marc Wauthier (LB) reste échevin de l’Urbanisme. Braine-le-Château : Alain Fauconnier (RB) reste bourgmestre, mais est désormais en charge de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire. Chastre : Stéphane Colin (Chastre 20+) devient échevin de l’Urbanisme. Chaumont-Gistoux : Sese Kabanyegeye (Ecolo) devient échevine de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire. Court-Saint-Étienne : Jean-Christophe Jaumotte (Liste du Mayeur) reste échevin de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme. Genappe : Carine Messens (MR) reste échevine de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire. Grez-Doiceau : Aucune décision n’a encore été actée sur la future majorité. Deux pactes de majorité étaient soumis au vote ce lundi 3 décembre. Hélécine : Marie-Laure Maes (Vous) devient échevine de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire. Incourt : Joseph Tordoir (MR) reste échevin de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire. Ittre : Pascal Henry (MR) devient échevin de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme. Jodoigne : Bénédicte Delmez (Union communale) devient échevine de l’Aménagement du territoire.

La Hulpe : Xavier Verhaeghe (LB-IC) devient échevin de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire. Lasne : Julie Peeters (MR) reste échevine de l’Aménagement du territoire, Alexis della Faille (MR) devient échevin de l’Urbanisme. Mont-Saint-Guibert : Sophie Dehaut (Notre Village) devient échevine de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme. Nivelles : Le bourgmestre Pierre Huart (MR) prend également en charge l’Aménagement du territoire et l’Urbanisme. Orp-Jauche : Le bourgmestre Hugues Ghenne (UC) garde l’Aménagement du territoire et l’Urbanisme. Ottignies-Louvain-la-Neuve : Cedric du Monceau (Avenir) reste échevin de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire. Perwez : Étienne Rigo (DR+) devient échevin de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme. Ramillies : Daniel Burnotte (Ecolo) devient échevin de l’Aménagement du territoire et l’Urbanisme. Rebecq : Patricia Venturelli (PS) devient échevine de l’Aménagement du territoire Rixensart : Christophe Hanin (NAP-MR) reste échevin de l’Urbanisme. Tubize : Sabine Desmedt (Ecolo) devient échevine de l’Urbanisme, Michel Januth sera en charge des grands projets. Villers-la-Ville : Pas encore de choix. Walhain : Jean-Marie Gillet (Ecolo) devient échevin de l’Urbanisme. Waterloo : La bourgmestre Florence Reuter (MR) reste en charge de l’Aménagement du territoire et de la Rénovation urbaine, Célinie Leman (MR) devient échevine de l’Urbanisme. Wavre : La bourgmestre Françoise Pigeolet (MR) endosse les attributions de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire.


urbanisme

Des ateliers urbains organisés pour le Festival des droits de l’enfant

Des enfants repensent la Ferme du Douaire Des écoliers ont, à leur manière, eu l’occasion de donner leur avis sur le développement du centre d’Ottignies. Des ateliers animés par la Maison de l’urbanisme dans le cadre d’un festival qui a permis aux plus jeunes de mieux connaître leurs droits. Et, surtout, de les exprimer.

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maginer le devenir de la Ferme du Douaire et de ses alentours. Et laisser son esprit voguer vers un monde bien différent du quotidien. Une centaine d’enfants âgés de 5 à 10 ans a participé à des ateliers urbains animés minovembre par l’équipe de la Maison de l’urbanisme. Et ce, dans le cadre du Festival des Droits de l’enfant « Tes droits dans tes bottes #Zéro»18 », organisé par le Centre culturel d’Ottignies. L’occasion de donner la parole aux enfants et d’enrichir les réflexions qui sont ressorties des ateliers urbains organisés pour les adultes par la société Tr@me en 2016 et en 2017 sur le devenir du centre d’Ottignies. « Nos ateliers ont permis d’offrir un espace d’expression aux enfants, explique Agnès Chevalier, chargée de projet à la Maison de l’urbanisme. Alors que la participation citoyenne en aménagement du territoire est généralement réservée aux adultes. »

Pour créér de nouveaux espaces publics de qualité Des élèves de 3ème maternelle se sont par exemple plongés dans l’histoire d'une fée qui souhaite sauver le dernier espace vert situé entre la rivière et la prairie Orban, à Ottignies. « Avec elle, les enfants ont découvert l’histoire de la ferme et de sa réaffectation, lance Maureen Schmetz, chargée de projet à la Maison de l’urbanisme. Ils ont accepté d’aider la fée à créer un nouvel espace public pour apporter plus de vie dans l’espace actuel. Rassemblés en petits groupes autour de dessins

représentant la ferme, les enfants ont découpé, dessiné et colorié leurs projets d’aménagement. »

Des dessins de Marco Paulo en temps réel Les élèves de 1ère, 2ème et 4ème primaire ont quant à eux repensé la ferme à travers un jeu de piste à épreuves afin de devenir des « experts » de l'espace public. De quoi sortir de leur tête toutes sortes de propositions, telles que la suppression des voitures, l’installation de zones de jeux, de potagers, de poulaillers, de fontaines et de petits lapins ou encore la mise en place d’un accès vélo sécurisé, de zones de pique-nique et d’un espace pour artistes. Ajoutons que la société Tr@me a poursuivi la réflexion avec des élèves de 1ère et 4ème secondaire sur toute la zone depuis la Dyle jusqu’au haut de la prairie Orban. Analyse du terrain et exercice de la démocratie étaient au programme. Enfin, le dessinateur Marco Paulo a réalisé chaque jour un dessin de synthèse à partir des différentes propositions des enfants. Cinq dessins ont ainsi été produits, rapportant le plus fidèlement possible les idées des 142 enfants qui ont participé aux ateliers. La suite ? Les organisateurs réfléchissent à la manière de présenter ces résultats à la commune d’Ottignies. Le plus compliqué sera de répondre à la demande de licornes des plus petits… > Agnès Chevalier et Maureen Schmetz

© Maureen Schmetz espace-vie décembre 2018 n° 287   l

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culture BW

Participation citoyenne : des CCLP mieux formés aux compétences élargies

Habiter une cité sociale et participer à sa dynamique En septembre dernier, les Comités consultatifs des locataires et des proprié­ taires (CCLP) de Wallonie étaient renouvelés pour six années de mandature. Environ 600 personnes composent ces structures aux missions de plus en plus complexes, pour lesquelles des formations ne sont pas superflues.

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n Brabant wallon, on compte quatre Sociétés de Logement de Service Public ayant à gérer 6343 logements et 14 755 ménages locataires. Les CCLP sont essentiellement amenés à dialoguer avec les Sociétés de Logement de Service public (SLSP) afin d’améliorer les logements et leurs abords, de contrôler les charges locatives, de mettre en place des activités conviviales au sein des quartiers ou encore de relayer les questions et problèmes collectifs que vivent leurs voisins et non-voisins. Trois CCLP composent le paysage brabançon wallon. Qu’ils assument ces fonctions pour la toute première fois, comme Emmanuel Bultot de Genappe, ou qu’ils soient membres d’un CCLP depuis la première heure, comme Liliane Roper présente à Braine-l’Alleud, les membres des CCLP évoluent dans une réalité complexe. Réunis au sein de la Plateforme participative du logement public (PPLP) avec des CCLP, des professionnels du social et du logement public, les organisme d’éducation permanente ont fait le constat du manque d’une formation adéquate à destination de ces représentants des locataires.

Des missions qui évoluent

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En novembre dernier au Domaine provincial du Bois des rêves à Ottignies, à l’initiative de ladite Plateforme, une première séance de formation permettait de rappeler le contexte historique du logement, désormais appelé « public », et des CCLP qui ont vu leurs missions évoluer progressivement. La seconde partie de la formation se tiendra le 8 décembre et abordera des aspects plus pratiques et concrets, tels le calcul des charges espace-vie décembre 2018 n° 287   l

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locatives. C’est que, depuis 1999, les CCLP doivent donner leur accord sur le décompte des charges et non plus un simple avis. Liliane Roper habite un logement du Roman Païs à Nivelles depuis 1976. «  Avec un jeune avocat et Paul Trigalet, un prêtre-ouvrier très actif dans des cités très grandes du côté de Charleroi, on a mis un comité d’habitants sur pied et on est allé chez le ministre Darden pour obtenir sa reconnaissance. On n’avait pas de local, ni de subsides et aucune voix délibérative. Au début, Paul venait nous donner quelques formations dans un petit réduit de cave, pour nous expliquer comment on calculait les loyers. Dans la cité, on organisait des permanences, où les gens pouvaient venir poser des questions sur le précompte immobilier, sur les loyers. Par rapport à 1984, date de création du CCLP, ça a pris beaucoup d’ampleur. Aujourd’hui, c’est le jour et la nuit, par rapport à ce qu’on a vécu. Ce que j’attends de la formation, c’est de savoir ce qu’on peut faire et ne pas faire. Savoir où on va. » La représentante de la première heure confie aussi qu’elle aimerait voir élargies les compétences des CCLP. Qu’il leur soit par exemple possible de rencontrer les architectes avant que ne soient conçus les plans de nouveaux logements, que les CCLP soient plus écoutés, puissent poser des questions et obtenir des réponses concrètes… De son côté, Emmanuel Bultot habite un logement de la société Notre Maison à Genappe depuis 5 ans. Il a tout récemment été désigné comme secrétaire du CCLP. « Je me suis porté candidat parce

que j’étais déjà très actif dans la commune : j’organise des évènements, j’ai récemment été nommé administrateur de la Régie de quartier… je voulais pouvoir porter un regard sur les comptes, donner un avis quand il y a des projets de travaux


et devenir un relais entre les habitants et Notre Maison, pour relayer les attentes des locataires et les informer sur les projets de la société. La formation proposée par la Plateforme est une base pour avancer. Les ainés sont intéressants pour les nouveaux membres de CCLP. Ce qui m’intéresse, c’est de connaitre l’évolution des réglementations, d’apprendre à communiquer et à me présenter en interview, de comprendre les cahiers de charges et les procédures, et de savoir quels interlocuteurs contacter pour remplir correctement mes missions. » Actifs dans le Réseau brabançon pour le droit au logement (RBDL), les organismes d’éducation permanente font le constat que les mécanismes de participation citoyenne ne fonctionnent pas de façon optimale. « Un des enjeux de la formation mise en place est de retravailler la logique de participation citoyenne en développant une pédagogie de l’habitat, souligne Laurence Guillaume, responsable de projet au MOC-CIEP. Il ne s’agit pas seulement de se loger, mais aussi d’y vivre et de recréer un sentiment d’appartenance au quartier. Beaucoup

de membres de CCLP ont tendance à dire que c’est un syndicat de locataires. Les sociétés de logement public les présentent comme des ambassadeurs, des satellites. Ils se situent alors entre le marteau et l’enclume. Et les habitants les voient comme des organisateurs de fêtes des voisins. Le rôle des CCLP, qui consiste à porter la parole collective des habitants, est fixé par un décret perfectible »

Soutenir la coopération Pour Habitat et Participation, membre de la Plateforme participative du logement public créée à l’initiative du RBDL, le rapport de forces entre les CCLP et les sociétés de logement public est déséquilibré et les CCLP devraient obtenir plus de moyens. « Chaque habitant devrait pouvoir participer à la gestion et l’organisation de son habitat, explique Laurence Braet. Il est donc indispensable que les personnes concernées concourent directement à la construction de la démarche. L’enjeu premier de la formation est de soutenir le développement d’une dynamique participative visant l’amélioration des quartiers de loge-

ments publics. La formation est conçue pour soutenir la coopération entre les habitants des logements publics vivant dans un même quartier ainsi que la cogestion de leur société de logement. En 2019, d’autres thématiques issues de la consultation des participants seront abordées et, dans un deuxième temps, nous espérons pouvoir créer des espaces de réflexions avec les différentes sociétés de logement public preneuses de la démarche. Parallèlement, les organismes d’éducation permanente faisant partie de la plateforme se sont montrés disponibles pour réaliser un accompagnement des CCLP demandeurs. En effet, comme tous les collectifs, les CCLP sont traversés par des enjeux de dynamiques collectives, de représentativité, de communication, de gestion du leadership, de prise de décisions... Parfois, un accompagnement extérieur peut s’avérer utile. In fine, nous espérons pouvoir améliorer le cadre de dialogue, afin que les objectifs de concertation et de cogestion des SLSP soient pleinement rencontrés. » > Caroline Dunski

Décloisonner les quartiers, créer du lien entre les habitants Comment intégrer pleinement les logements publics dans le tissu urbain, tout en maintenant l’aide aux personnes précarisées (cf. page 8 l’interview de l’architecte-urbaniste Jean-Michel Degraeve) ? Comment favoriser de développement d’un lien entre les habitants d’un quartier qui ne se limite pas aux contours de la cité de logement public ? Appuis importants des CCLP, les Régies de quartier ont des missions doubles et complémentaires : d’une part, développer une dynamique de quartier et, d’autre part, accompagner l’insertion socio-professionnelle d’un public peu qualifié. Un des premiers objectifs de la mission de dynamisation est de décloisonner les populations. « C’est compliqué dans les deux sens, constate Julie Pire, médiatrice sociale de la Régie de quartier de Notre maison à Chastre. Pour les habitants de la cité, il est difficile d’en sortir et pour les autres d’y entrer. L’architecture et l’urbanisme rendent les logements publics qui forment des rues entières très visibles. Cependant, petit à petit, à Chastre, les choses changent. L’objectif du chantier PISQ (ndlr : Petites infrastructures sociales de quartier) en projet est d’en faire bénéficier même ceux qui n’habitent pas la cité. En général, quand les gens viennent de l’extérieur à des activités ouvertes à tous, ils sont contents. » «Lorsque nous avons organisé la Fête des voisins en mai 2018, nous avons essayé pour la première fois de faire venir des gens des autres quartiers, et ça a marché, se réjouit Juline Henrard, médiatrice sociale de la Régie de quartier de Notre maison à Rixensart. Il y a eu du monde et une chouette participation. Les gens viennent aussi tout doucement au Repair Café installé dans la Régie de quartier. » À Chastre, le Repair Café est même devenu un projet autonome hébergé dans la Maison communale, et la Régie de quartier encourage les habitants des logements publics à y aller. espace-vie décembre 2018 n° 287   l

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culture BW

L’histoire du soldat : entre tradition et modernité

La quête du bonheur pour un double anniversaire 2018, L’histoire du soldat de Stravinsky et Ramuz fête son centenaire… La Cie du Simorgh, elle, célèbre 30 ans de créations. La coïncidence de ces anniversaires est l’occasion d’une belle rencontre entre les artistes qui se vouent respect et admiration.

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n 1938, L’histoire du soldat est créée à Vienne. En 1988, Annette Brodkom fonde la Compagnie du Simorgh, avec Natacha Luscher, également comédienne et metteuse en scène, et Philippe Beumier, professeur de Tai Chi. Quand le metteur en scène Christophe Herrada lui demande d’interpréter la lectrice du drame composé par Igor Stravinsky sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz, elle lui propose immédiatement d’intégrer la création dans la programmation de la compagnie.

tique d’un cirque un peu vieux, avec le maquillage du clown blanc, comme une espèce de Joker, et l’Auguste. Je voulais aussi une parité. Il y a donc les deux comédiens, qui interprètent le soldat et le Diable, la danseuse et la narratrice. Jusqu’à présent, à ma connaissance, le narrateur du spectacle a toujours été un homme. Annette joue Madame Loyale, qui est un peu cheffe de la troupe, ce qu’elle est dans la Compagnie du Simorgh. »

« C’est un ouvrage qu’Annette adorait, confie Christophe Herrada. De mon côté, j’ai la particularité de réaliser des projets assez atypiques. J’aime mettre des fusions en place, entre tradition et modernité, tout en respectant l’ouvrage tel qu’il me plait. La musique de Stravinsky, à la fois très festive et mélancolique ou sentimentale, m’a fait penser à l’univers de Fellini et du cirque. Je voulais confronter cet univers à L’histoire du soldat, où on n’arrête pas de rire et de pleurer. J’ai utilisé le langage et l’esthé-

« L’œuvre a été créée pour être jouée dans des lieux comme le Centre culturel du Brabant wallon, note la fondatrice de la compagnie. Il s’agissait d’apporter la culture aux gens qui n’en avaient pas du tout et vivaient dans la misère totale à cause de la guerre. Or, la faiblesse des moyens financiers de la Compagnie du Simorgh nous contraint à toujours tout ramener à l’essentiel. On est tout le temps dans une créativité élémentaire et on est obligé de faire un travail sur l’imaginaire, qui implique l’acteur, mais

Aller à l’essentiel

aussi le public, qui peut imaginer mille et une choses. » La poésie occupe une grande place dans les spectacles de la Compagnie du Simorgh. « C’est une façon de s’engager, un regard que nous posons sur le monde. Ce que j’aime dans notre rapport au public, c’est qu’il vient souvent chercher sur scène une partie cachée de lui. Je souhaite que les gens puissent trouver leur propre beauté. » La quête du bonheur est au centre des préoccupations des poètes et romanciers portés à la scène par les artistes de la compagnie wavrienne. « Le fil rouge de nos créations réside dans la question « comment est-on heureux ? » Même si ce n’est pas un texte philosophique, L’histoire du soldat a quand même un côté politique et philosophique. » « Le spectacle raconte une errance perpétuelle, souligne Christophe Herrada. Il y a un parallèle avec l’aberration de devoir partir, s’exiler, à cause des guerres. » > Caroline Dunski

Samedi 5 janvier à 20h et Dimanche 6 janvier à 16h Foyer populaire/Espace d’inventions du Centre culturel du Brabant wallon Rue Belotte, 3 à Court-Saint-Étienne Tarif : Prévente 12 € (jusqu’au 27 décembre) / tarif plein 15 € / tarif réduit (étudiants, demandeurs d’emploi, seniors) 8 € / article 27 1,5 € Durée : 1 heure Informations et réservations : www.ccbw.be et companiedusimorgh.wixsite.com/lacompagniedusimorgh

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épinglé pour vous…

me 12/12 à 15h, à Nivelles Ma Tache Des événements bizarres se produisent dans l’appartement de Rita. Lorsque les plombs sautent, elle perd le contrôle de son quotidien et son imagination s’emballe. C’est dans un voyage visuel sans paroles que la Compagnie O quel dommage entraîne ses jeunes spectateurs. La représentation sera suivie d’un atelier enfants/adultes. Dès 4 ans 067 88 22 77 – www.centrecultureldenivelles.be sa 15/12 à 16h, à Jodoigne Petits Princes Clara adore rêver et fredonner des mélodies, papillonner. Marçal adore jouer avec des instruments de musique et se mettre la tête en bas. Ils composent des chansons qui deviennent contes, sautillent d’un point à un autre, empilent, emboîtent dans un cirque aux allures de poésie visuelle et musicale. Dès 3 ans. 010 81 15 15 – www.culturejodoigne.be di 16/12 à 16h, à Louvain-la-Neuve Pierre et le Loup Pendant que l’orchestre Est-Ouest ponctue la narration d’intermèdes musicaux où chaque personnage de Pierre et le Loup est représenté par un groupe d’instruments et par un thème qui lui est propre, la dessinatrice Karo Pauwels illustre le célèbre conte de Prokofiev en direct ! 010 49 78 00 di 23/12 à 11h et à 15h, à Perwez L’éveil du Petit dragon Un petit dragon ne parvient pas à s’endormir. Et, quand il ne dort pas, il a très envie de douceurs sucrées. Alors, il erre dans les châteaux des alentours en quête de réjouissances gourmandes. Arrivera-t-il enfin à trouver le sommeil ? De 2 à 8 ans 081 23 45 55 – www.foyerperwez.be me 26/12 à 11h et à 15h30, à Rixensart di 13/1 à 16h, à Beauvechain Cache-cache Une chambre là, un bruit dehors, des pas… Deux amis jouent à se faire peur sous le tapis. Excitations, surprises, joie : entre théâtre et acrobaties, à travers le jeu de cache-cache, le spectacle ludique et gracieux explore les différentes émotions éprouvées lors du rituel du coucher. À partir de 2,5 ans 010 86 07 31 – www.4mains.be je 27/12 à 16h, à Waterloo La guerre des buissons Le récit de l’exil vu à travers les yeux de Toda, une petite fille d’ici ou de là-bas, peu importe. Dans son pays, les uns se battent contre les autres et il faut fuir. Toda ne comprend pas bien le conflit, elle le subit et essaie tant bien que mal de se l’expliquer avec sa logique. Marionnettes de toutes tailles, castelets mouvants, silhouettes, dessins colorés racontent sa traversée et son déracinement avec poésie. Dès 7 ans 02 354 47 66 – www.centre-culturel-waterloo.be

me 26/12 à 14h30, à Ittre R-O-B-O-T Libre interprétation robotique de l’histoire de Robinson Crusoé, ce space-opéra de poche, fait de musique et de marionnettes, mélange vieux synthés, saladiers, raclettes, lampes de poches et jeux électroniques dans un tourbillon futuriste pour créer un univers de science-fiction inédit. Jamais l’espace n’aura été aussi brinquebalant. 067/64 73 23 – www.ittreculture.be sa 29/12 à 14h et à 17h, à Louvain-la-Neuve Le Jour de la soupe Il était une fois un roi gourmand et une reine qui aimait manger. Celle-ci demanda « Et si on faisait un bébé ? », « Je veux bien » répondit le roi. Ainsi naquit le petit cœur d’une cuisine royale, Le Jour de la soupe nous donne la recette pour bien grandir. À partir de 4 ans 0800 25 03 25 – www.atjv.be du je 3/1 au sa 5/1, à Louvain-la-Neuve Pourquoi pas !... C’est la vie d’un Papan ordinaire qui, dans son univers, tricote, mange des fraises et attend. C’est alors qu’il accouche d’un enfant déjà grand, barbu et avec des lunettes. Avec une réelle force clownesque et surréaliste, le duo de marionnettes à barbe explore les stéréotypes de genre, la répartition des rôles entre les filles et les garçons. À partir de 5 ans 0800 25 03 25 – www.atjv.be me 9/1 à 15h, à Braine-L’Alleud Petites histoires grrrochonnes Dans une petite maison en briques, Claude et Maggie, deux grrrochons, accueillent les enfants pour passer le temps en attendant la fin de la tempête. Ils se mettent à leur raconter des histoires grrrochonnes, qui remixe des comptines et histoires, à les rendre presque réelles, presque touchables, comme un livre illustré qui se mettrait à vivre devant les petits lecteurs. 02 854 07 30 – www.braineculture.be

culture BW

© Valérie Burton

jeune public

invitation La petite histoire du Ouistiti

Quand un petit ouistiti part à l’aventure, il a de fortes chances de croiser un pirate, des ours, un boa au fond de la jungle et plein d’autres surprises... Laissez-vous porter, votre imagination fera le reste. Pendant les fêtes de fin d’année, le Centre culturel du Brabant wallon vous emmène au concert en famille pour découvrir un conte musical pour petites oreilles et grands yeux, de 0 à 5 ans. Petit encas servi après le spectacle.

Jeudi 3 janvier 2019 à 10h, 11h et 15h Foyer populaire/Espace d’inventions 3 rue Belotte, 1490 Court-Saint-Étienne Infos et réservation : 010 61 60 15 – www.ccbw.be

di 20/1 à 14h, à Ottignies Bizar Ça se passe chez une petite dame bizarre. Ses tiroirs débordent d’un fatras d’objets dont elle ne se sépare pas car ils ont le pouvoir de l’emmener partout. Un spectacle ludique et musical, une chorégraphie surréaliste avec peu de mots, pleine de surprises bizarres auditives et visuelles. De 4 à 8 ans 010 43 57 10 – www.poleculturel.be Cet agenda est absolument incomplet ! Consultez nos articles et Culturebw.be, vitrine de la culture en Brabant wallon

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portrait agenda

Nos conférences des prochains mois

> 22 février 2019 Quelle mixité sociale en urbanisme ? > 29 mars 2019 Coworking, télétravail, bureau flexible : comment le travail à distance pourrait impacter la mobilité et le territoire > 24 mai 2019 L’éco-quartier, réelle valeur ajoutée ou outil marketing ? > 15 juin 2019 De la 3D à la réalité. Comment naissent nos quartiers ? (Visite de terrain)

La Maison de l’urbanisme vous invite à déjà découvrir son programme de conférences prévu lors du premier semestre 2019. Quatre Midis de l’urbanisme qui aborderont des thèmes divers, avec pour fil rouge : la mutation du territoire brabançon. Vous obtiendrez davantage de détails sur nos conférences dans les prochains mois, mais ce calendrier vous permet de déjà les noter dans votre agenda. Outre ces activités de conférences et de débats, l’équipe de la Maison de l’urbanisme reste toujours active sur d’autres fronts, qui ne concernent pas spécialement le grand public. Une matinée de rencontre et de formation à l’adresse des mandataires communaux sera par exemple organisée au premier trimestre. Suivront le même type de matinées, mais à l’adresse cette fois des conseillers en aménagement du territoire et des fonctionnaires communaux des services urbanisme du Brabant wallon, de même qu’à l’adresse des membres des Commissions consultatives communales d'aménagement du territoire et de la mobilité (CCATM). Enfin, ajoutons que des animations scolaires via l’outil « Aménagement du territoire : je m'y frotte ! » sont également prévues durant ce premier semestre.

Infos et renseignements sur le site www.mubw.be ou via nos pages Facebook et Linkedin. 010 61 10 53 m.urbanisme@ccbw.be

016 © M. Schmetz

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Agréation P102024–Exp.–édit. resp. : Olivier Roisin , 3, rue Belotte 1490 Court-Saint-étienne–Bureau de dépôtt : Bruxelles

midi de l’urbanisme


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