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J O U R N A L
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L A
C O M M U N A U T É
U R B A I N E
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N A N T E S
N°37. Janvier / Février 2012
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B I M E S T R I E L
Déplacements
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Chronobus :un buspascomme lesautres
Numérique
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Opendata :
la révolution des données publiques Cœur d’agglomération
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LaplaceGraslin serefait unebeauté Métropole
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Nantes, attirante métropole Attirer touristes, entreprises, chercheurs, salariés des quatre coins du monde : tel est l’enjeu de l’attractivité internationale. Un enjeu majeur pour le futur de la métropole nantaise.
Patrick Garçon
Mavilledemainà l’heureaméricaine
Nantes Métropole internationale Infographie du dossier P. 12 et 13
Métropole
pages 11 à 18
Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou
Grand événement développer le cœur d’agglomération, de proposer un centreville apaisé où l’espace public Conçue à la fin du XVIIIe siècle est mieux partagé. Après la place par l’architecte Mathurin Crucy, Royale et la rue Crébillon devela place Graslin est née de l’ima- nues piétonnes, la place Graslin gination de Jean-Joseph-Louis va donc faire l’objet d’un vaste Graslin. Ce dernier souhaitait projet qui s’étalera d’octobre en faire un lieu emblématique 2012 à septembre 2013 et qui lui et majestueux, un « théâtre redonnera un rôle essentiel dans urbain », avec une place en l’attractivité du centre-ville. Une grande promenade fera le tour de la place Graslin.
mérite ». Le théâtre à l’architecture néoclassique est « l’élément fort du lieu ». Également dessiné par l’architecte Mathurin Crucy lors de la réalisation de la place, il devait alors tenir un rôle de premier ordre. La référence à l’architecture antique y est permanente : façade monumentale, perron à emmarchement, portique à colonnes corinthiennes…
La place Graslin retrouvera La métamorphose du centreville de Nantes se poursuit avec la transformation de la place Graslin qui démarrera fin 2012. Revisitée par l’architecte urbaniste nantais Yves Steff, la place s’inscrira alors dans un cœur d’agglomération à la mesure d’une grande métropole attractive.
hémicycle et des immeubles identiques évoquant des loges de théâtre. Aujourd’hui, cette place est devenue « un carrefour routier », où circulent chaque jour 20 000 véhicules. « La place Graslin est un des projets phares du nouvel élan que l’on souhaite pour la ville et la métropole, explique Alain Robert, conseiller communautaire et adjoint au maire de Nantes en charge de l’urbanisme, du logement et du commerce. Cet aménagement est le prolongement de ce qui est fait sur la ville depuis 20 ans. » Il s’inscrit aussi dans la volonté de
La restauration des façades de ce monument fera ainsi partie des travaux. Mais la particularité du théâtre nantais est que son architecture se prolonge, notamment au niveau des balcons, sur les façades des immeubles de l’hémicycle qui seront elles aussi Développer le cœur mises en lumière. Autres éléd’agglomération et le rendre accessible ments importants : la recherche de complémentarité sans simiAlain Robert. Pour ce faire, larité avec la place Royale, mais l’objectif est de réduire à 8 000 aussi de liaison avec le cours le nombre de voitures passant Cambronne, dont la restauration sur le site. L’ambition du projet sera réalisée par les services des étant de « redonner ses lettres espaces verts de la ville de Nantes de noblesse à cette place qui le en 2012-2013. Le théâtre Graslin restauré.
« L’idée est d’avoir un centre-ville apaisé, tranquille, qui cumule fonction commerciale et convivialité et contribue ainsi à l’attractivité de la métropole », reprend
Dans la partie centrale de la place, une fontaine prendra place d’où jailliront des jets d’eau pour apporter de la fraîcheur.
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L’équipe de la communication de Nantes Métropole vous adresse ses meilleurs vœux pour l’année 2012.
Mise en scène du lieu.
Un travail sur le nivellement de la place sera fait « qui permettra la mise en scène du lieu », explique Yves Steff, architecte urbaniste nantais, qui travaille sur le projet avec son agence AUP (Architecture, Urbanisme, Patrimoine). Ainsi, des spectacles pourront se dérouler sur le vaste espace libéré. Dans la partie cen-
l’entrée du cours Cambronne, et dix candélabres de style artnouveau et inspirés du lustre du théâtre éclaireront la place. Côté matière, le sol sera en granit beige, « afin de rester dans une continuité avec la place Royale », précise Yves Steff. Circulation modifiée.
Des appuis-vélos seront prévus dans les rues adjacentes, à proxi-
Grand événement Rousseau et Régnard (jusqu’à la rue de l’Héronnière), de même que l’embranchement des rues Gresset/Voltaire seront piétonnisés dans le cadre du projet. En revanche, la ligne 11 de bus continuera à traverser la place depuis l’axe Gresset/Voltaire jusqu’à la rue Rousseau. Par ailleurs, il n’y aura plus de stationnement sur la place, mais des parkings à proxi-
sa beauté en 2013 trale de l’hémicycle, une fontaine prendra place, constituée d’une grille posée au sol, d’où jailliront des jets d’eau bouillonnants pour apporter de la fraîcheur. Une grande promenade fera le tour de la place, et sera agrémentée de grandes vasques fleuries en fonte. Au sol, des notes de musique en métal affleureront en guise de bouches d’eau. « La présence du végétal invitera à pénétrer dans le cours Cambronne », poursuit l’architecte urbaniste. Les façades des immeubles et du théâtre seront éclairées avec des leds, ainsi que l’encadrement de
mité de la place. « Nous devons trouver des zones de stationnement toujours proches du centre qui ne viennent pas défigurer l’ensemble », souligne Alain Robert. « La perspective à terme, reprend l’élu de Nantes Métropole, est que ce soit une place 100 % piétonne, mais nous prévoyons le maintien d’une circulation latérale et discrète du nord au sud dans un premier temps. Ce sera évolutif. » Cette circulation se fera sur une file descendante depuis la rue Racine jusqu’à la rue Piron. Les rues Molière et de La Fontaine (jusqu’à la rue du Chapeau rouge),
et festives. Elle sera alors fermée momentanément et le mobilier urbain déplacé. L’idée est aussi d’en faire un lieu attractif commercialement qui prolonge la rue Crébillon. « À terme, elle pourrait constituer une nouvelle étape du circuit commerçant passant rue du Calvaire, rue Scribe, place Royale et rue Crébillon, » conclut Alain Robert. Le projet permettra de
mité. Le parking Graslin, lui, sera rejoindre la rue Franklin, qui va accessible par les rues du Calvaire être rénovée en 2012. et du Chapeau rouge. Une station Gwenaëll Lyvinec de taxis est aussi prévue cours Nantes Métropole a mis Roosevelt au droit de la station de en place une commission tramway n° 1. Quant à l’accès à la d’indemnisation amiable place pour les riverains et autres pour les commerçants livreurs, il se fera grâce à des concernés par les travaux. bornes d’accès, comme cela est Cette procédure permet à ceux déjà le cas dans la rue Crébillon. qui le souhaitent de monter Des stationnements « minute » un dossier d’indemnisation qui sera examiné par une sont à l’étude dans les rues Gresset commission présidée par et Voltaire. Animations d’envergure.
Une fois les travaux achevés, la place pourra recevoir des animations d’envergure, culturelles
un magistrat indépendant du tribunal administratif qui décide des compensations à attribuer.
Le théâtre Graslin est un hommage à l’architecture antique : façade monumentale, perron à emmarchement, portique à colonnes corinthiennes…
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Nantes Métropole
Vélo : Nantes est la première ville française à généraliser le Tourne à droite. Ce panneau permet de franchir le feu rouge pour tourner à droite en cédant le passage.
Stade D’ATHLÉTISME Le 8 décembre, à deux pas de l’Hippodrome et du campus universitaire, les élus de la métropole ont foulé la terre d’un grand chantier pour procéder à la pose de la première pierre du futur stade d’athlétisme. Livré début 2013, il sera alors le seul équipement d’athlétisme couvert du Grand Ouest. Au final, ce stade, priorité numéro un de la FFA, contribuera à la compétitivité sportive de la métropole.
Pôle D’ÉCHANGES Le futur pôle d’échanges des stations HaluchèreBatignolles est en travaux. Un auvent de 110 mètres de long sur 32 mètres de large avec plus de 1 300 m² de panneaux photovoltaïques sort actuellement de terre et recouvrira ce pôle. Cofinancé par l’Europe, l’État, la Région et le Département, ce pôle ultra-moderne permettra de relier le secteur des Facultés, via les stations Ranzay et Babinière dans le cadre du projet de la connexion des lignes 1 et 2 du tramway.
Vingt-quatre logements sociaux se cachent derrière les façades de deux immeubles réhabilités du quartier Bouffay. Récemment inaugurés, ils sont le fruit d’une Opération programmée d’amélioration de l’habitat (Opah) copilotée par Nantes Métropole. On se croirait dans un château quand on regarde l’immense cheminée en pierre, adossée aux murs. Pourtant il s’agit d’un appartement situé en plein cœur du quartier historique du Bouffay, dans l’ancienne « Hôtellerie des Jacobins » qui date du XVe siècle. Complètement métamorphosée, à l’image de l’immeuble en pierres de tuffeau situé place du Pilori. Tout a été restauré ou remplacé, des façades aux charpentes en chêne, en passant par la cage d’escalier et la cour intérieure. Vingtquatre logements, économes en énergie, ont dorénavant une nouvelle vie. Tout comme leurs occupants. « Cela a été un grand changement dans ma vie, raconte l’une des nouvelles locataires, c’est très calme ici, malgré le fait qu’on est dans le centre-ville. On peut tout faire à pied ! »
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Logements insalubres.
Ces nouveaux logements ont un point commun : leurs loyers. « Intermédiaire » ou « conventionné social », ils s’adressent aux personnes qui ont un revenu modeste. Comment un tel logement a-t-il pu se nicher ici ? Grâce à la mise en route du Programme local de l’habitat (PLH) 2010-2016 par Nantes Métropole. « Nantes Métropole a le souci de maintenir la diversité sociale dans la ville. Notre principal enjeu, c’est de proposer un logement décent à tous les habitants »,
24 logements ont désormais une nouvelle vie déclare Gilbert Galliot, vice-président de Nantes Métropole, en charge des logements spécifiques et de l’amélioration de l’habitat. Pour en finir avec les logements insalubres, la précarité énergétique, tout en préservant le patrimoine, Nantes Métropole a prévu, dans le cadre de son PLH, plusieurs Opérations programmées d’amélioration de l’habitat (Opah). Les enjeux : répondre à une demande de logements croissante, favoriser la mixité sociale et optimiser les temps de transport.
Unir les forces pour rénover. Plus de 120 immeubles « dans un piètre état » ont été repérés au centre-ville, tels ceux du quartier DecréBouffay. Pour y remédier, Nantes Métropole, la Ville de Nantes, l’État, le Conseil général de LoireAtlantique, le Conseil régional des Pays de la Loire, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et la Caisse des dépôts et consignations ont décidé d’unir leurs forces. Ils subventionnent à hauteur de huit millions d’euros pendant cinq ans les travaux de rénovation engagés par les propriétaires ou copropriétaires de 540 logements anciens privés (soit de 15 à 70 % de la somme engagée). « Plus les propriétaires s’engagent à faire des travaux, plus nous les aidons et moins ils louent cher, explique Gilbert Galliot. Il faut qu’on avance tous ensemble ! » Ensemble aussi avec la Financière Magellan (spécialisée dans la restauration des immeubles anciens), avec plus d’une quinzaine de corps de métier – carreleurs, plombiers, électriciens, peintres, charpentiers, maçons – et avec l’architecte nantais, Éric Gouesnard. Pour que ce long et vaste chantier aboutisse d’ici à l’été prochain. Cécile Faver
Franck Tomps
Logements locatifs sociaux en cœur de ville !
La restauration des deux immeubles a fait apparaître un patrimoine (cheminée, charpente) d’une grande valeur.
actualités
Les 4 premières lignes Chronobus seront mises en service en septembre 2012.
Suivez l’actualité du projet : www.nantesmretropole.fr/chronobus
Chronobus : des stations nouvelle formule Tous les arrêts et les stations des lignes Chronobus seront accessibles aux personnes à mobilité réduite. Cela implique des aménagements qui amélioreront aussi la sécurité alentour. Exemple avec le chantier du secteur Bellamy, à Nantes, qui débute en février. Entre Talensac et le rond-point de Rennes, la ligne 32, future ligne Chronobus C2, comprend une dizaine de stations. Elles seront réaménagées afin d’améliorer l’accès au bus. Certaines seront traitées en « stations apaisées » pour garantir la sécurité des piétons, des cyclistes et des automobilistes qui se partagent la voirie. Les stations sont actuellement enclavées dans le trottoir. Quand le bus s’arrête, il se range en dehors de la circulation automobile. Lorsque le trafic est dense, il est difficile au bus de sortir de la station, bien que, d’après le code de la route, le chauffeur ait la priorité.
Autre temps, autre aménagement : le Chronobus est conçu pour être effectivement prioritaire tout au long de son parcours. Les stations vont donc être réimplantées au bord de la chaussée. Sur les « stations apaisées », lorsque le bus sera à l’arrêt, les automobilistes patienteront derrière. Sécuriser. Outre une accessibilité à 100 % de tous les arrêts et stations pour les personnes à mobilité réduite, le chantier permettra de redonner de la place aux piétons sur les trottoirs et parfois de créer des places de stationnement. Des passages piétons seront aménagés pour sécuriser les traversées.
Chaque fois que cela sera possible, des arbres seront plantés. « Par exemple, L’axe Copernic – Édit de Nantes va gagner huit nouveaux arbres », indique Damien Garrigue, chef de projet Chronobus. Le chantier du secteur Bellamy débute en février jusqu’à l’été 2012. À mesure de l’avancée des travaux, l’une des trois voies de circulation sera neutralisée et le couloir de bus ponctuellement supprimé, afin de minimiser la gêne et éviter la mise en place de déviations. Une fois réalisés, les aménagements du Chronobus profiteront aux autres lignes de bus circulant rue Bellamy. Emmanuel Bouvet
CHRONOBUS EXPRESS 1. Comme le Tramway et le BusWay, le Chronobus s’arrêtera-t-il à tous les arrêts ? Non, pour optimiser le temps de parcours, les usagers du Chronobus devront signaler au chauffeur la demande d’arrêt.
2. L es arrêts de bus seront-ils maintenus ? Oui, à une ou deux exceptions près sur les 350 arrêts de bus des 7 lignes Chronobus. Certains seront déplacés de quelques mètres pour les rendre accessibles.
3. Les stations Chronobus auront-elles un habillage spécifique pour les reconnaître ? Oui, les stations des lignes Chronobus auront également une déclinaison sur les Abribus.
Station Talensac : tous derrière et lui devant La reconfiguration de la station de bus Talensac vise à fluidifier le trafic au carrefour Talensac – Jeanne d’Arc tout en permettant au Chronobus d’être en tête de file au carrefour. Actuellement, la circulation au débouché de la rue Bellamy s’organise avec un couloir de bus descendant vers le centre-ville, qui s’interrompt au niveau de l’arrêt de bus au profit d’une seconde file de voitures descendante. Un nouvel aménagement, expérimenté à Rennes et Lorient, va être réalisé : la station Chronobus sera avancée au plus près du carrefour. À l’approche de celui-ci, les voitures devront se rabattre dans le couloir de bus. Le Chronobus restera ainsi prioritaire. Un aménagement similaire sera réalisé à la station Bouts-desPavés.
Chronobus: des stations plus sécurisées et accessibles Les îlots centraux empêchent les voitures de doubler le bus à l'arrêt.
Les trottoirs élargis et surélevés facilitent l’accès aux bus.
Une bande tactile permet aux personnes malvoyantes de repérer la porte avant du bus.
Les vélos peuvent doubler le bus à l’arrêt. Les traversées et cheminements piétons sont facilités et sécurisés.
L'accès aux personnes en fauteuil est identifié sur le quai.
Un écran affiche les horaires en temps réel dans les stations les plus fréquentées.
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Les bateaux devront parcourir 9 260 km pour arriver à Progreso.
Le retour de la Solidaire du Chocolat La deuxième édition de la Solidaire du Chocolat, course de voile entre Nantes/Saint-Nazaire et Progreso, au Mexique, démarre le 11 mars, pour une arrivée des bateaux programmée autour du 6 avril. Un festival de musique donnera le la de cette transat pas comme les autres. Partir sur les traces des premiers bateaux affrétés pour le commerce du cacao et se laisser mener vers l’empire des Mayas… L’histoire a fait rêver Yves Gillet et Damien Grimont. Au point que le premier, directeur de l’entreprise nantaise SCE et navigateur amateur, s’est lancé dans la réalisation d’une course solidaire en s’associant avec le second, navigateur. L’idée : faire une course « qui ait du sens, alliant un volet sportif, un volet événementiel et un volet solidaire », précise Yves Gillet qui est aussi président de l’association Route du Chocolat.
Nazaire. À leur tête, des duos de skippers professionnels et amateurs, sponsorisés par des entreprises et associés chacun à un mécène et une association.
Faire travailler ensemble les entreprises et les associations
Huit de ces « binômes » ont déjà participé à la précédente transatlantique. D’autres, encore en recherche de mécènes, devraient se joindre à l’aventure. Destination : le Mexique. Plus précisément, Progreso, dans le Yucatan, au cœur du Course atypique. territoire maya où fut découDans cette transat en double vert le cacao. Ils devront paret sans escale, qui débutera le courir 5 000 milles (9 260 km) 11 mars, une quinzaine de Class pour une arrivée prévue autour 40, voiliers monocoques de 40 du 6 avril à Progreso. « Cette pieds (12,18 m), est déjà prévue course atypique, qui allie le sur la ligne de départ à Saint- sportif, le plaisir, la fête en ville
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et au Mexique, a permis de faire travailler ensemble les entreprises et les associations, souligne Marie-Françoise Clergeau, députée, adjointe au maire de Nantes et vice-présidente de Nantes Métropole, partenaire de la course. Il est important de pouvoir renouveler ce type d’événement. » Ouverture et solidarité.
domaines solidaires, sociaux et environnementaux. « Ce qui nous réunit, précise Damien Grimont, c’est l’axe solidaire, dans le sens de la générosité, et l’axe de la fraternité, qui fait que les publics se croisent et se rencontrent. » C’est aussi dans cet esprit que les organisateurs ont souhaité ouvrir la Solidaire aux plus jeunes. Lors de la première édition, les collégiens avaient pu visiter les bateaux des partants, rencontrer les skippers. Cette année, une classe du collège René-Guy-Cadou de SaintBrévin-les-Pins a été tirée au sort, parmi les 24 classes du département qui participaient l’an passé, pour suivre la course jusqu’au Yucatan et jouer les reporters des mers. « Nous voulons être utiles et faire rêver », conclut Yves Gillet. Pari tenu !
En 2009, cette transat en double entre Nantes/Saint-Nazaire et Progreso avait réuni 24 équipages, soit 48 marins représentant 10 nationalités. Quatorze bateaux étaient parvenus à l’arrivée en 26 jours 16 heures et 35 minutes pour le premier. Cinq cent mille euros de fonds solidaires avaient été levés auprès d’entreprises mécènes, et redistribués à 24 associations locales, nationales ou internationales, investies dans les Gwenaëll Lyvinec
Zapping
Nantes Métropole Forêt urbaine : à cheval pour le principe. Sur la commune de Bouguenais, au lieu-dit La Tête noire, des opérations d’éclaircies sont effectuées par une entreprise de travaux forestiers sur l’un des trois sites de forêt urbaine de Nantes Métropole. Le débardage se fait à cheval. Les arbres coupés, déchiquetés en plaquettes de bois, alimenteront une chaufferie bois collective de Nantes Métropole. Deux classes de l’école maternelle Célestin Freinet étaient présentes ainsi que l’association bouguenaisienne Grain de Pollen.
Gens du voyage : une nouvelle aire. Les communes de
Franck Tomps
Basse-Goulaine et Haute-Goulaine se sont entendues pour la réalisation d’un projet commun : la réalisation d’une nouvelle aire d’accueil des gens du voyage de 14 emplacements.
La Villa Déchets s’implante au cœur d’un écoquartier. Œuvre de l’association Tabakero et de 2 500 bénévoles, la Villa Déchets est constituée de déchets urbains. Auparavant installée sur l’Île de Nantes, face aux Nefs, elle est désormais implantée dans l’écoquartier Bottière– Chénaie, à Nantes, et ce pour trois ans, comme un exemple à ciel ouvert de la réduction des déchets sur le territoire.
3 vidéos sur nantesmetropole.fr C’est l’heure du café pour 2030 Un débat fort riche sur la solidarité pour Ma Ville demain.
De Rennes à Nantes Métropoles Le point sur les actions communes des deux capitales de l’Ouest.
Bellevue change de vue La métamorphose de ce quartier se prépare dans la concertation.
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Métropole d’avance
Formations, conférences, ateliers… Participez à l’open data sur : http://actionsopendata.org
L’open data, c’est mon dada ! Nantes Métropole et la Ville de Nantes se lancent dans l’aventure de l’open data en ouvrant leurs données publiques. Une mise à disposition libre et gratuite pour encourager le développement de services innovants pour les habitants et pour stimuler la filière des technologies de l’information et de la communication. L’info trafic, la liste des stations Bicloo, les équipements publics, la disponibilité dans les parkings publics, l’indice de la qualité de l’air journalier… Autant d’informations produites ou collectées par la Communauté urbaine et la Ville de Nantes dans le cadre de leurs activités. Au regard des politiques publiques (culture, transports, urbanisme, etc.), ce patrimoine immatériel stocké dans les bases de données des collectivités est immense. Coproduction citoyenne.
En février dernier, Jean-Marc Ayrault avait annoncé l’ouverture de ces données publiques. « Cette démarche, nous l’avons voulue à la nantaise : en impliquant les acteurs concernés. Dès le début du projet, nous avons choisi la voie de la coproduction citoyenne avec l’association LiberTIC qui assure un lien permanent avec les différentes communautés (développeurs, créatifs, journalistes…) qui souhaitent réutiliser les données publiques libérées », rappelait le Président de Nantes Métropole lors
Claire Gallon, cofondatrice de l’association LiberTIC « L’association LiberTIC à été créée à Nantes fin 2009 pour promouvoir et accompagner l’ouverture des données publiques. Jean-Marc Ayrault a été interpellé par les potentiels de développement économique et de dialogue citoyen de l’open data. Les services de Nantes Métropole et de la Ville de Nantes se montrent très impliqués dans cette ouverture participative qui n’a rien de simple. »
http://libertic.wordpress.com
de l’ouverture du portail web data.nantes.fr, le 21 novembre 2011 à la Cantine numérique. C’est dans cet « entrepôt numérique » que sont mis à disposition une quarantaine de jeux de données dans les domaines de la culture, mobilité, environnement, citoyenneté, urbanisme, développement économique. Les informations disponibles sont publiques, gratuites, anonymes et ne relèvent pas de la vie privée ni de la sécurité des usagers de la métropole nantaise. Transparence et innovation.
À quoi vont servir ces données ? Elles seront utiles aux citoyens : les chercheurs y puiseront des informations brutes pour leurs travaux, les développeurs informatiques les exploiteront pour créer des applications web ou mobiles. « Les technologies de l’information et de la communication sont des outils de progrès économique et démocratique, insiste JeanMarc Ayrault. Nantes Métropole et la Ville de Nantes lanceront début 2012 un appel à projets
Lancement de l’ouverture du site sur l’open data.
innovants pour soutenir les acteurs émergents en leur permettant de développer de nouveaux services utiles aux habitants. »
informations publiques gratuites Progressivement, la plate-forme open data s’enrichira de nouvelles données. Des partenariats sont à l’étude avec les 23 autres communes de la métropole ainsi qu’avec le Conseil général de Loire Atlantique. Emmanuel Bouvet
En savoir plus : http://data.nantes.fr
Mathieu Le Gac, agence web Escale Digitale « Travaillant sur un site pour un cabinet de chirurgiensdentistes, nous avons eu l’idée de créer une application présentant les praticiens de garde dans la région nantaise. Il n’a pas été simple de convaincre l’Ordre des chirurgiens-dentistes de partager son fichier. Grâce à l’ouverture des données, nous avons pu enrichir ce service avec les moyens de transport en commun (bus et tramway). Nous comptons sur les collectivités pour encourager les organismes privés chargés d’une mission de service public à partager leurs données. »
http://www.dentistedegarde.net
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Métropole d’avance
Des diplômes adaptés au marché de l’emploi La professionnalisation des diplômes de l’Université de Nantes se développe. Elle suit de près chaque secteur socio-économique, afin de proposer des formations qui soient adaptées aux besoins des employeurs.
Vincent Lang
On pense souvent que l’Université forme des professeurs, des chercheurs ou des médecins. Mais aujourd’hui, sur les 32 000 étudiants de l’Université de Nantes, 900 élèves sont en licence professionnelle, 1 350 en master professionnel et 1 600 en master estampillé recherche et professionnel. Tous ont la garantie, une fois leur diplôme acquis, de trouver du travail.
Car DUT, licences et masters se focalisent sur les secteurs professionnels existants et surveillent de très près les évolutions des secteurs socio-économiques. Par exemple, au regard des offres d’emplois aujourd’hui proposées, les secteurs professionnels « production et transformations » et « échanges et gestion » représentent la moitié des formations. « Au niveau de la licence pro, les branches professionnelles nous contactent pour nous dire quels sont leurs besoins, explique Vincent Lang, le vice-président du Conseil des études et de la vie universitaire (CEVU). Nous faisons un travail permanent d’adaptation de nos formations, pour suivre ou anticiper les besoins socio-économiques. » Ainsi, par exemple, une formation peut être réadaptée pour répondre aux besoins émergents d’un secteur d’activité
local. Cette évolution constante des formations a permis de les développer au fil des années. En 2004, l’université proposait 17 licences pro ; 37 en 2008, 41 en 2010, et 49 sont demandées pour 2012, allant de LEA (langues étrangères appliquées) hôtellerie-restauration internationale à la construction bois ou la radioprotection et l’environnement.
49 licences professionnelles Envisagées pour 2012 Mais un diplôme n’apprend pas seulement un métier. « Nous faisons aussi un travail avec les étudiants pour leur apprendre à être lucides sur eux-mêmes, notamment pour qu’ils prennent conscience de leurs compétences et apprennent à ne pas se dévaloriser », assure encore Vincent Lang. L’accompagnement se fait également par des rencontres avec des anciens de la filière où
ils se forment. Enfin, un programme nommé Créactiv’, destiné à tous les étudiants de l’université de Nantes, est proposé pour valoriser l’esprit d’entreprendre quel qu’il soit. Ce dispositif a été créé au sein de la Maison de l’entreprenariat, qui regroupe une majorité d’établissements d’enseignement supérieur de Loire-Atlantique, en partenariat avec les CCI Nantes - Saint-Nazaire et le soutien de Nantes Métropole et du ministère de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur. Créactiv’ entend faire découvrir aux étudiants comment ils peuvent entreprendre, en créant leur activité par exemple, au sein d’un structure nouvelle ou existante. Ce programme permettra ensuite de valoriser ce parcours d’ « étudiant entrepreneur », voire d’aider à mener un projet personnel de création d’entreprise ou d’activité nouvelle. GL
Une semaine université et entreprises Du 24 au 27 janvier, l’Université de Nantes multiplie les opportunités de rencontres et d’échanges entre le monde universitaire et le monde socioéconomique. Workshops, visites de laboratoires et d’entreprises, conférences, soirée de gala sont au programme de la Semaine université-entreprises à l’occasion des 50 ans de l’Université de Nantes, dont Nantes Métropole
est partenaire. Où ? Sur les campus et dans les entreprises partenaires. Les entreprises des Pays-de-La-Loire sont invitées à découvrir les liens que l’Université de Nantes entretient avec les entreprises depuis sa création. Acteur incontournable de l’innovation, de la recherche et de la formation, forte de sa pluridisciplinarité, l’Université est un partenaire naturel du développement économique du territoire, et tient à le faire savoir. En savoir plus : http://www.50ans.univ-nantes.fr
L’Université de Nantes accueille chaque année plus de 32 000 étudiants.
Nantes Métropole - janvier/février 2012 - 9
Jean-Marc Ayrault, Président de Nantes Métropole, et, sur sa gauche, Daniel Delaveau, Président de Rennes Métropole.
Rennes et Nantes : la coopération en actions ! Jeudi 10 novembre 2011, à l’occasion de la 2e Conférence permanente, les deux métropoles Rennes et Nantes ont fait le point sur leurs actions menées en commun. Un bilan encourageant. ce côté-là, les élus ont maintenu leurs efforts pour que le projet de nouvelle ligne rapide entre Rennes et Nantes voie le jour. L’étude menée par RFF (Réseau L’excellence en matière ferré de France) confirme la d’enseignement supérieur possibilité d’une liaison Renneset de recherche. Nantes en 45 minutes, en desserPremier grand chantier ouvert : vant le futur aéroport du Grand l’enseignement supérieur et la Ouest. recherche. Les deux présidents Attractivité internationale. ont d’abord souligné leur décep- Pour améliorer la visibilité, tion de ne pas voir le projet d’ini- l’attractivité et la compétitivité tiative d’excellence (Idex) label- de Nantes et Rennes sur le plan lisé par l’État. Ils ont néanmoins national et international, les deux insisté sur la qualité du travail métropoles ont choisi trois axes conduit par les établissements de travail. Le premier axe : une universitaires des deux métro- implication conjointe dans les poles autour de leurs « dépar- réseaux européens (Eurocities, tements » phares que sont les le Conseil des communes et sciences de la mer, les sciences Régions d’Europe (CCRE) ou la et technologies de l’informa- Conférence des Villes de l’Arc tion et de la communication, les atlantique). sciences des matériaux et la san- Le second axe : renforcer la présence commune de Nantes et té-biothérapies. Une nouvelle ligne rapide Rennes lors de salons de dimenRennes/Nantes sur les rails. sion internationale, tel le MIPIM, Second grand défi commun : le rendez-vous international des l’accessibilité du territoire, professionnels de l’immobilier autrement dit les moyens de d’entreprise. Enfin, un troisième rejoindre, par train, voiture, axe de positionnement interavion, les deux métropoles. De national commun apparaît et prises ont un pied à Rennes, un pied à Nantes. Et l’on ne compte pas moins de 7 000 déplacements quotidiens entre les deux capitales de l’Ouest.
« Depuis 2009, nos deux métropoles ont franchi une nouvelle étape dans leurs collaborations, estime Daniel Delaveau, Président de Rennes Métropole. Nos deux territoires ont un destin croisé, en particulier dans les domaines de l’enseignement supérieur et la recherche, de l’accessibilité, de la culture, du tourisme et de l’attractivité internationale. » Mais, au-delà de ces cinq grands chantiers, ce sont surtout des actions concrètes qui sont menées sur le terrain. « Notre volonté politique de travailler ensemble se concrétise aujourd’hui, déclare Jean-Marc Ayrault, Président de Nantes Métropole. Tous les chantiers ouverts avancent. La vision que nous avions devient le quotidien des différents acteurs qui participent à ces projets. » Aujourd’hui, plus de 300 entre-
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concerne un rapprochement avec le Québec. « Quand on ajoute Rennes et Nantes, on se rend compte qu’à l’étranger on ne pèse plus le même poids que seul », résume Patrick Rimbert, viceprésident de Nantes Métropole en charge de la coopération métropolitaine. Tourisme.
Le tourisme est un enjeu important pour Rennes et Nantes. Les deux métropoles ont une offre culturelle et touristique de qualité. « Le projet de coopération dans ce domaine consiste à rendre davantage visibles les destinations Nantes-Rennes au niveau européen, à améliorer la fréquentation étrangère et la fréquentation locale », a résumé Valérie Demangeau, vice-présidente de Nantes Métropole en charge du tourisme. Culture.
L’exposition RN 137 est l’image d’un pari réussi. Cette exposition qui présente le travail de jeunes artistes contemporains rennais et nantais est passée de Nantes à Rennes. Dans le même esprit, les deux métropoles soutiennent la création du Pôle d’enseignement supérieur spectacle vivant, entre les régions Bretagne, Pays de la Loire, et Angers, Nantes et Rennes. « Unique en France », a souligné Jean-Louis Jossic, adjoint au maire de Nantes en charge de la culture. David Pouilloux
DOSSIER NANTES MÉTROPOLE INTERNATIONALE
pages 11 à 18 De la page 11 à la page 18 • Entretien avec Jean Blaise sur le Voyage à Nantes, page 14 • Un réseau international de chercheurs, page 15 • Les jeunes Européens à Nantes, page 17 • Une pépite qui brille à l’international, page 18
Une dimension internationale La métropole nantaise veut attirer les talents à elle. Et elle a des atouts pour être attractive. Elle sait aussi se connecter au monde et s’inscrire dans les réseaux internationaux.
Les villes et les métropoles veulent toutes attirer des quatre coins de la planète des entrepreneurs, des investisseurs, des touristes, des salariés ou des étudiants. Cette manne de talents et de capitaux extérieurs stimule le développement économique et crée de l’emploi. Les plus dynamiques d’entre elles investissent dans l’attractivité internationale. L’attractivité internationale du territoire est ainsi l’un des enjeux majeurs de la métropole nantaise, enjeu et surtout chantier en cours très actif. Récemment, en partenariat avec la Chambre de commerce et de l’industrie, Nantes et Saint-Nazaire ont créé une nouvelle agence internationale Nantes - Saint-Nazaire. Un portail Internet www.nantes-just-imagine.com assure désormais la promotion de notre image sur la planète. Il donne aux deux métropoles de l’estuaire une lisibilité plus forte à tout ce qu’elles font et décuple leur image dans le monde. L’image de Nantes, justement ? Une métropole culturelle, avec, par exemple, la Folle Journée et Estuaire. Une métropole touristique, avec le Voyage
à Nantes. Une métropole imaginative et créative, avec le Quartier de la création ou les Machines de l’Île. Une métropole innovante : la ville de Nantes est classée 37e ville la plus innovante au monde par l’agence australienne 2thinkknow (19e rang européen et 4e rang national). Ses pôles de compétitivité et l’IRT Jules Verne, qui planche sur les matériaux du futur, sont à même d’attirer les meilleurs ingénieurs et chercheurs de la planète. Tout ce savoir-faire nantais, ainsi que notre qualité de vie, forme une offre attirante et mérite d’être davantage connu en dehors des frontières hexagonales. Mais comment améliorer cette visibilité ? « Une ville qui veut rayonner et attirer, c’est une ville qui sait se mettre au cœur de réseaux, estime Karine Daniel, adjointe au maire de Nantes en charge des relations internationales. Elle doit créer des connections avec les autres et collaborer à des projets communs. Pour cela, il faut faire référence dans quelques domaines précis, reconnus par les autres. Dans le cadre d’Eurocités, le réseau de grandes métropoles européennes, les compétences de Nantes Métropole dans les services publics et la lutte contre le changement climatique font référence. » En écho à cela, Nantes a été désignée Capitale verte de l’Europe 2013, signe de reconnaissance internationale du savoir-faire nantais en matière de développement durable. Mais pour s’imposer à l’échelle internationale, Nantes ne joue pas dans la même catégorie que Londres, Barcelone, Tokyo, New York, Rio, Singapour ou New Delhi. « Nous pouvons être fiers de ce que nous sommes, mais nous devons rester modestes, déclare Jean-Marc Ayrault, Président de Nantes Métropole. Nantes est dans un rapport apaisé avec les autres, même si nous savons que les territoires sont en concurrence. Notre territoire est dans une relation au monde qui repose sur le développement durable. Notre logique est la coopération et l’échange, à l’image de ce que nous faisons avec Rennes. Il faut savoir s’associer de façon intelligente pour peser davantage sur la scène mondiale. » David Pouilloux
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Nantes Métropole internationale
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Nantes est une métropole qui attire les talents et les visiteurs. Son attractivité internationale est un atout considérable pour son développement futur.
Une métropole européenne au cœur du monde
Londres Coopération
Nantes Métropole coopère avec de nombreuses villes dans le monde dans le cadre de la solidarité internationale (coopération décentralisée), comme celle de Kindia (Guinée), sur la question de l’eau.
Réseaux
Nantes Métropole fait partie de nombreux réseaux de villes, notamment Eurocités et CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis). Elle est leader sur les questions de climat, de culture, de transport, d’urbanisme, de services publics, de cohésion sociale.
Capitale verte
Nantes sera Capitale verte de l’Europe en 2013.
Dublin
Paris
Nantes Barcelone Lisbonne
Jumelage
Nantes Métropole est jumelée avec de nombreuses villes dans le monde (Seattle, Durban, Cardiff, Niigata, Sarrebruck, etc.).
Citoyenneté européenne
Maison de l’Europe, Euradionantes, associations européennes, Nantes Creative Generations: la citoyenneté européenne se vit ici au quotidien.
Image internationale
Avec la CCI, Nantes et Saint-Nazaire misent sur le portail Internet nantes-just-imagine.com pour booster leur notoriété internationale.
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Une métropole qui accueille les talents
Étudiants et chercheurs
L’Université de Nantes et les grandes écoles sont reconnues sur le plan international. Elles forment de nombreux étudiants étrangers. 3400 étudiants à l’université de Nantes et 140 nationalités représentées. Les journées scientifiques de l’Université de Nantes font venir des chercheurs de toute la planète.
Accueil
Institut d’études avancées, Maison des chercheurs étrangers, Maison des échanges internationaux et de la Francophonie: les «cerveaux» venus d’ailleurs sont accueillis en nombre sur la métropole.
Entreprises
Attirées par la qualité de vie et le bon niveau de qualification des habitants, de nombreuses entreprises s’installent sur la métropole.
Des pôles d’excellence mondiaux
Les pôles sciences de la mer, sciences et technologies de l'information et de la communication, sciences des matériaux et santé-biothérapies sont quatre points forts de notre territoire. Énergies renouvelables, éco-construction et industries créatives en sont d’autres.
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Une métropole qui attire les visiteurs
Bruxelles
Tourisme
Berlin
Estuaire, Châteaux des Ducs de Bretagne, Machines de l’Île, Folle Journée, les touristes affluent pour découvrir notre métropole. Culture et patrimoine sont les fers de lance du tourisme de la métropole nantaise, dont la dimension internationale s’amplifiera avec le Voyage à Nantes 2012. Ajoutons la mer, le vignoble, les bords de Loire, la gastronomie, comme atouts de séduction.
Milan
Rome
Tourisme d’affaires
Forum, congrès et salons font venir des milliers de personnes. Des équipements phares: La Cité internationale des Congrès de Nantes Métropole, le parc des expos de La Beaujoire (Nantes), l’Escal’Atlantique (Saint-Nazaire), Atlantia (La Baule). 360 manifestations sont accueillies chaque année par la Cité des congrès. Un exemple: les Biennales internationales du spectacle font venir près de 10 000 personnes originaires de plus de 50 pays différents.
L’Île de Nantes
L’un des plus grands projets de renouvellement urbain d’Europe.
Quartier de la création
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Une métropole avec des projets à dimension internationale
Un pôle d’innovation dédié aux industries culturelles et créatives.
Euronantes
Un quartier d’affaires au centre de la métropole.
Grand port maritime Nantes-Saint-Nazaire
31 millions de tonnes de marchandises au départ du port. Il est relié à 400 ports dans le monde.
Fonds européens
Nantes Métropole bénéfice de fonds pour financer des projets (BusWay, tramway, Zénith, Machines de l’Île, etc.).
Aéroport du Grand Ouest
Ouverture prévue à l’horizon 2017.
IRT Jules Verne
1000 chercheurs et 5000 emplois d’ici à 10 ans.
Nantes-Rennes
Pour peser davantage sur la scène européenne, Nantes s’associe avec les grandes villes de l’Ouest de la France, notamment Rennes.
« Nantes s’est imposée comme une grande ville culturelle française » remis le focus sur Nantes dans les médias, même si Nantes possédait déjà une image culturelle positive grâce à toutes sortes d’événements comme la Folle Journée, les sorties de Royal de Luxe… Aujourd’hui, cet ensemble, d’une grande qualité et très varié, est presque complet, et forme un tout très attractif sur le plan touristique. Il ne manque Comment le Voyage à Nantes que le musée des Beaux-arts, en s’ouvre-t-il à l’international ? travaux, et le Mémorial de l’aboAvant de conquérir l’internatio- lition de l’esclavage, inauguré le nal, nous avons d’abord conquis 24 mars prochain. Nous sommes le niveau national. Nantes s’est maintenant en mesure de le faire imposée comme une grande ville valoir au niveau national. culturelle française. En 2007, Quelle est l’ambition pour sont sortis de grands projets un public au-delà de nos à valeur touristique comme le frontières ? Château des Ducs de Bretagne, Après la conquête du national, la création des Machines de le second cercle, c’est l’Eul’Île, Estuaire, la biennale d’art rope. Nous misons sur les city contemporain. Ces trois pro- breaks, ces week-ends urbains positions culturelles fortes ont de deux à trois jours dont sont
Créé il y a un an, Le Voyage à Nantes met en place sa promotion et se déploie sur le pays et l’Europe. À quelques mois de l’embarquement pour Le Voyage à Nantes, du 15 juin au 19 août 2012, Jean Blaise lève une partie du voile sur cet événement…
friands les étrangers. Nos premières cibles sont les capitales européennes reliées à Nantes par avion : Liverpool/Londres, Anvers, Amsterdam, Düsseldorf, Genève/Bâle, Milan/Rome/ Jean Blaise Venise, Madrid/Barcelone. Il y aura d’autres opportuni- Moyen Âge, celui du XIXe siècle, tés comme Montréal, puis, en le Nantes industriel, le contemmai 2012, peut-être New-York… porain… L’idée est d’essayer de L’événement Le Voyage à décloisonner tout cela. Peu de Nantes se déroule du 15 juin lieux seront payants, et des pass au 2 septembre 2012. Quel seront proposés. public sera concerné ?
On souhaite que ce soit un événement tout public. Le Voyage à Nantes rassemble tout ce qui a valeur culturelle dans la ville. Chacun y trouvera quelque chose. Il y a trente lieux culturels à voir sur une boucle de 10 km en ville. Nous mettrons aussi en avant le tombeau de François II à la cathédrale, et le théâtre Graslin… Nous découvrirons le Nantes du
Quels sont les objectifs d’après 2012 ?
Après 2012, nous travaillerons sur plusieurs autres branches : l’Estuaire qui va vers SaintNazaire, le parcours NantesClisson, et la troisième branche sera le suivi de la Loire en amont. La quatrième branche, en 2013, ce sera l’Erdre et le canal de Nantes à Brest. Propos recueillis par G. Lyvinec
Les BIS : une porte d’entrée sur l’Europe Les Biennales internationales du spectacle, salon international des spectacles (théâtre, musique, danse, art numérique, etc.) ouvrent leurs portes les 18 et 19 janvier. Rencontre avec Nicolas Marc, directeur des BIS. Qu’est-ce qui attire les professionnels du spectacle, étrangers, sur la métropole ?
Les Biennales internationales du spectacle (BIS) réunissent les professionnels du spectacle et de la vie culturelle sur un plan national et international. Nous accueillons des délégations étrangères, des responsables de théâtre, etc. qui considèrent les BIS comme une porte d’entrée sur l’Europe. Ils viennent chercher des spectacles, mais aussi renforcer leur réseau professionnel sur un plan international. Ce qui motive les pro-
fessionnels étrangers à venir aux BIS, c’est aussi qu’ils sont très en demande de découvrir le savoirfaire nantais en matière culturelle. À notre niveau, nous profitons de l’image culturelle très positive de la métropole à l’international. Quel rayonnement ont les BIS à l’international ?
Nous sommes le premier salon international du spectacle. Cela renforce l’attractivité internationale de Nantes aux côtés des autres manifestations culturelles organisées à Nantes. Les BIS de Nantes sont devenues une marque à l’in-
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ternational. Nous avons beaucoup loger, manger, découvrir, et que ça œuvré pour cela, avec des voyages a donc un impact sur l’hôtellerie, la à l’étranger, des rencontres de restauration locales. GL professionnels pour mobiliser les acteurs du spectacle à Nantes et pas Folle Journée internationale : ailleurs. de Bilbao à Tokyo, en passant
Quel est l’impact des Biennales sur la métropole ?
Notre stratégie est à la fois de conquérir et de fidéliser les visiteurs étrangers. On travaille fortement sur l’impact économique local de notre manifestation. La venue de 1 000 professionnels étrangers et de 10 000 visiteurs signifie aussi qu’ils doivent se
par Rio de Janeiro, Varsovie et Niigata, « la manifestation emblématique de l’identité culturelle nantaise », selon l’expression de Yannick Guin, vice-président de Nantes Métropole membre de la commission Attractivité et développement, s’exporte sur la planète.
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L’IEA : au cœur du réseau international L’Institut d’études avancées (IEA) attire les chercheurs du monde entier et place ainsi la métropole au cœur d’un réseau universitaire international. Installé sur les bords de la Loire, le grand bâtiment orange et vert qui abrite l’Institut d’études avancées, à Nantes, semble être hors du temps. Là, chaque année, Italiens, Chinois, Coréens, Turcs, Indiens ou Américains viennent faire une recherche dans des disciplines très variées, histoire, droit, économie, philosophie, etc. La spécificité de l’IEA Nantes ? Développer les rencontres entre chercheurs occidentaux du « Nord » et ceux du « Sud ». Dans le contexte de la mondialisation, cela per-
met de créer une grande diversité d’approches des problèmes sociétaux. « L’institut permet de nouer des liens avec des savants du monde entier, explique Alain Supiot, directeur de l’Institut d’études avancées. C’est un lieu de rencontres inattendues et internationales, où se développe une sorte de pollinisation des savoirs. C’est aussi une pépinière avec enthousiasme Bin Li, de réseaux de chercheurs. » Un lieu attractif. savant chinois dont la résidence Si la ville de Nantes n’est sou- à Nantes s’achèvera en juin 2012. vent pas connue des chercheurs étrangers avant qu’ils n’arrivent, aucun ne souhaiterait, après un Développer les échanges passage dans la Cité des Ducs, revenir en arrière. Et nombreux « Cela m’a donné l’occasion sont ceux qui entendent bien de réfléchir de manière très garder contact avec Nantes. « Ici, ouverte. J’ai découvert d’autres j’ai eu la chance de rencontrer dimensions de mon sujet en des juristes, des économistes, confrontant les regards avec des anthropologues », explique d’autres chercheurs. »
Alain Supiot
« La création de la nouvelle chaire “France-BIT”(1) vient conforter le choix audacieux d’installer un institut d’études avancées à Nantes, précise Alain Supiot. De même que la Folle Journée vise à améliorer l’image internationale de la Métropole, l’IEA contribue au développement des réseaux universitaires internationaux qui sont bénéfiques pour l’ensemble du tissu universitaire régional. » GL 1.Bureau international du travail.
Comment booster notre image internationale ?
connecter au site www.nantesjust-imagine.com pour se mettre en contact avec l’agence international. Ce portail Internet invite futurs « ambassadeurs » vivant à l’étranger et « Estuarians », des métropolitains passionnés de leur ville, à se faire connaître. Le but de cette opération est simple : participer à l’amélioration de la notoriété de notre territoire, en particulier via les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Google +, LinkedIn, Viadeo, etc. Avis aux amoureux de Nantes et SaintNazaire…
Pour augmenter sa notoriété internationale, Nantes et Saint-Nazaire misent en particulier sur la force des réseaux. Nantes Métropole, SaintNazaire agglomération et la Chambre de commerce et d’industrie ont désormais une agence pour promouvoir l’image de notre territoire à l’international. « La métropole Nantes - Saint-Nazaire n’a pas la notoriété d’une grande capitale mondiale, déclare Christophe Le Bret, directeur de la nouvelle agence internationale NantesSaint-Nazaire. Pour améliorer notre visibilité internationale nous devons mobiliser tout le monde : habitants, entreprises,
associations, organismes, bref, toutes celles et tous ceux qui ont envie de défendre leur territoire avec passion. » Patrick Rimbert, vice-président de Nantes Métropole en charge des grands projets : « Nous avons des atouts, une belle offre comme on dit, pour attirer chefs d’entreprise, touristes, chercheurs, etc. Il faut maintenant lui donner une meilleure lisibilité. » Un moyen : se
Christophe Le Bret
David Pouilloux
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Aux petits soins pour les chercheurs étrangers L’association Chercheurs étrangers à Nantes a 10 ans. Depuis 2001, cette association d’institution aide les chercheurs venus de tous les continents. Elle est aujourd’hui un atout pour développer l’attractivité de la métropole à l’international. « Ce que nous proposons avant tout aux chercheurs étrangers, c’est du confort », commence Caroline Sezestre, salariée de l’associaCaroline Sezestre tion Chercheurs étrangers à Nantes. Ainsi, à son arrivée à Nantes, un chercheur étranger pourra trouver auprès de la structure les réponses aux questions juridiques, administratives (visa, titre de séjour, équivalence de permis, etc.) et pratiques dont il peut avoir besoin. « La volonté de l’association est que ce soit moins compliqué pour eux de venir faire leur recherche à Nantes, poursuit Caroline Sezestre. L’association propose aussi des cours de français langue étrangère aux primo-arrivants et à leur conjoint, des sorties
et autres visites privilégiées. » L’association Chercheurs étrangers à Nantes est née en 2001 de l’initiative de Nantes Métropole et de l’Université de Nantes. Elle a été créée en préfiguration de la Maison des chercheurs étrangers, inaugurée en 2007. « Le caractère inédit de l’association est qu’elle regroupe tous les acteurs locaux de l’enseignement et de la recherche, soit 20 structures, toutes membres de l’association », déclare Yannick Guin, vice-président de Nantes Métropole en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche. Notre image à l’étranger. « Derrière la création de l’association, il y a aussi cette volonté d’ouvrir la métropole à l’international, décrypte l’élu. Nous devons être à la hauteur pour l’accueil des scientifiques étrangers. C’est un facteur d’attractivité important. » En effet, quels sont les premiers souhaits d’un chercheur lorsqu’il part dans un laboratoire étranger ? Être dans un laboratoire
renommé, bien équipé, ayant des moyens, capable de répondre à des appels d’offres de l’Europe ? Oui, mais sans un accompagnement réel pour trouver un logement, et se mettre en règle administrativement, l’installation et l’adaptation deviennent longues et difficiles. Et laissent un mauvais souvenir… « Nous, nous allons tout faire pour que tout se passe bien pour le chercheur et sa famille », résume Caroline Sezestre. Et après un séjour dans la métropole, le chercheur prendra en compte cette notion d’accompagnement dans sa prochaine mobilité. Elle ajoute : « L’image de Nantes s’exporte bien. Ces gens sont les premiers vecteurs d’image à l’étranger. » Résultat ? En 2010, l’association a accueilli plus de 350 chercheurs primo-arrivants. En 10 ans, 1 000 scientifiques de 96 nationalités sont passés par l’association. Et certains ont tant apprécié l’accueil qu’ils sont définitivement restés à Nantes. Gwenaëll Lyvinec
Rencontre avec deux chercheurs étrangers
Mohamed, chercheur tunisien dans le génie civil : « L’association m’a facilité les démarches contraignantes » Mohamed Miraoui a 29 ans. Depuis 2006, ce Tunisien vit en France où il a complété ses études d’ingénieur avec un master 2 puis une thèse. Depuis fin 2010, il est enseignant à Polytech Nantes, et poursuit recherche et enseignement au laboratoire GeM (Institut de Recherche en Génie Civil et Mécanique) de Saint-Nazaire. « Je travaille sur le développement de nouveaux matériaux à faible impact environnemental lors de leur transformation, explique Mohamed. Je développe une forme de béton dans lequel j’intègre des matériaux marins issus d’opérations de dragage. » « L’association Chercheurs étrangers à Nantes m’aide pour tout ce qui est administratif, précise-t-il. C’est une très bonne chose qu’une telle structure existe. Ce n’est pas le cas dans toutes les villes. En plus, je reçois des propositions de sorties. Grâce à elles, je rencontre aussi d’autres chercheurs venus de partout dans le monde. » GL
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Antonio, chercheur italien : « J’ai découvert une ville très internationale » Invité par l’Institut d’études avancées (IEA), Antonio Andromatteo, 35 ans, est un chercheur italien en gestion des entreprises. « L’association Chercheurs étrangers à Nantes m’a aidé pour le logement. Je suis avec elle des cours de français. Cela m’a permis de m’y remettre après 20 ans de nonpratique, explique-t-il. Et à la Maison des chercheurs étrangers, j’ai pu rencontrer d’autres chercheurs de domaines différents du mien, échanger, participer à des visites guidées. » Antonio ne connaissait Nantes « que de nom ». « Une collègue est venue l’an passé et elle était très enthousiaste lorsque elle me parlait de Nantes, ç’a été une des raisons de ma venue. » « Nantes a une bonne qualité de vie par rapport à d’autres grandes villes, poursuit Antonio. Les transports en commun y sont pour beaucoup. J’ai aussi découvert une ville qui organise beaucoup de choses, pour tous les goûts, une ville très internationale, que je trouve très dynamique. Ce que j’ai trouvé à Nantes est bien supérieur à ce que j’imaginais. » GL
L’Europe, ça vous intéresse. Une bonne adresse : La Maison de l’Europe à Nantes, Centre d’Information Europe direct. 33, rue de Strasbourg, 44000 Nantes. Tél. : +33 (0) 2 40 48 65 49. contact@maisoneurope-nantes.eu - Web : www.maisoneurope-nantes.eu DOSSIER NANTES MÉTROPOLE INTERNATIONALE
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La jeune génération européenne Nantes Creative Generations est un forum d’échange d’expériences entre jeunes Européens et jeunes nantais. En octobre, il a réuni une centaine de participants qui présentaient des projets innovants permettant échanges et rencontres. Ils sont jeunes. Ils ont des idées. Ils se sentent européens et, quelle que soit leur origine, s’expriment en un anglais compréhensible pour chacun. Ils étaient 80, du 20 au 22 octobre, à avoir été choisis pour leur projet « créatif et innovant », dans le cadre du forum Nantes Creative Generations, au centre des expositions de Nantes Métropole. À l’heure où elle se déploie à l’international, la métropole nantaise amène l’Europe à Nantes en proposant ce forum européen. Créée il y a trois ans, cette manifestation est née de la volonté d’ouvrir les jeunes Nantais à la citoyenneté européenne. Il permet ainsi à des jeunes issus de toute l’Europe, en collaboration avec des jeunes nantais, de présenter un projet, élaboré selon un cahier des charges, qui contribue à mettre en avant la notion de
Shqiponja Hoxha, Italie. Son projet : aider les enfants et
les jeunes handicapés à s’ouvrir à la culture pour les intégrer dans la société et qu’ils se sentent citoyens européens.
vivre ensemble et de citoyenneté. « Les jeunes Nantais entrent en relation avec des Européens et peuvent créer un réseau audelà de la manifestation, assure Nicolas Joffraud, chargé de mission Europe et politique publique pour Nantes Métropole. C’est très riche en termes de notoriété et d’attractivité pour Nantes et sa métropole. » 14 pays. Créer une pièce de théâtre en plusieurs langues, inventer un réseau de studio radio pour les jeunes Européens, organiser des activités culturelles pour les jeunes handicapés… Vingt-cinq projets ont été sélectionnés sur une quarantaine cette année. Six projets émanent d’associations nantaises et 19 sont européens, issus de 14 pays. « Aujourd’hui, le champ d’action des jeunes s’ouvre au monde de la
Himène Battahi et Sandrine Tekam, France, Nantes. Leur projet : aider à la construction
de cases à Siby, au Mali, pour accueillir les touristes et participer à la promotion de la ville.
culture, il suffit de voir les nombreux projets qui naissent, souligne Abbassia Hakem, adjointe au maire de Nantes en charge de la vie étudiante. Ce forum brasse des publics issus d’horizons divers. Il fait participer les jeunes Nantais les plus éloignés de l’Europe et leur prouve qu’il est possible de réaliser des choses, même à l’international. » Une récompense. En 2010, le prix Nantes Creative Generations Awards a été créé pour récompenser les trois meilleurs projets nés des rencontres réalisées lors du forum précédent. Cette année, c’est l’équipe de Julien Dupont, nantais et membre de l’association l’Atelier flexible, qui a gagné le premier prix. Son projet de land art nommé « Art Rocket », mené sur Nantes et Saint-Nazaire, a été réalisé avec Janush Tschech, un Allemand et l’association danoise OK Corral. « Avec ce prix, nous souhaitons inciter à la coopération, explique Karine Daniel, adjointe au maire de Nantes en charge de l’Europe et des relations internationales. On intéresse des jeunes qui ne sont pas le public habituel. Les jeunes des quartiers populaires se rendent compte qu’ils peuvent partir à l’étranger. » L’idée serait maintenant de poursuivre le développement du forum, et « de consolider ce réseau informel, souligne Nicolas Joffraud. Près de 200 jeunes ont participé au forum sur les trois éditions et ce doit aussi être pour eux une opportunité de créer des projets en commun. À l’avenir, il faudrait que l’on puisse davantage accompagner les jeunes dans la concrétisation de ces projets ». Gwenaëll Lyvinec
Question à Karine Daniel
, adjointe au maire de Nantes en charge de l’Europe et des relations internationales.
Que peut apporter aux jeunes Nantais un forum comme Nantes Creative Generations ?
« Nous considérons que la création et l’innovation ce n’est pas seulement le champ du design ou du numérique. Cela concerne aussi l’économie sociale et solidaire, l’environnement. Nous avons sélectionné des projets qui sont exemplaires en termes de citoyenneté et innovants sur la mise en œuvre. L’idée avec Nantes Creative Generations est de faire se rencontrer les jeunes Nantais avec les Européens pour apporter une ouverture. Ça leur permet de créer des projets à l’échelle européenne, Pour Nantes Métropole, travailler à l’international, c’est envoyer à l’Europe l’image d’une ville ouverte sur le monde. Les jeunes qui sont présents au forum Nantes Creative Generations travailleront plus tard partout en Europe et parleront de Nantes. Ils seront les ambassadeurs de notre territoire partout où ils iront dans les années à venir. »
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Une pépite du composite brille à l’international L’entreprise métropolitaine Loiretech vient de participer à la 3e convention d’affaires Composite Meetings. Son « moteur » depuis bientôt dix ans : innover, notamment dans le secteur de l’industrie aéronautique, et grandir à l’international.
S
i vous n’êtes pas un grand industriel de l’aéronautique, il est fort probable que vous ne connaissiez pas Loiretech. Pourtant, cette petite entreprise de quarante salariés gagne franchement à être connue. Implantée à la périphérie de Mauves-surLoire, elle ne travaille qu’avec des « géants » de l’industrie aéronautique et automobile. C’est l’une des premières PME membres du pôle de compétitivité EMC2 (Ensembles métalliques et composites complexes). Celui-ci organise Composite Meetings tous les deux ans, avec le soutien de Nantes Métropole entre autres. Cette convention d’affaires spécialisée en matériaux composites est un lieu de rencontres entre des donneurs d’ordres industriels et des entreprises prestataires, français et étrangers, à la Cité Nantes Events Center. Très en vue, Loiretech est en fait l’une des « championnes » métropolitaines du développement économique, l’exemple d’une PME nantaise, innovante, créative et qui part à la conquête du monde.
de long, tels, par exemple, des moules en fibres de carbone qui serviront à former la partie inférieure du cockpit de l’A350, le dernier-né d’Airbus (leader de la construction aéronautique européen, dont l’un des sites français de production est situé à Bouguenais). Autre client : l’entreprise lavalloise Sora Composites pour laquelle Loiretech réalise les moules de préformage des panneaux en fibres composites de la carrosserie de l’ « Aston Martin Rapide », une voiture de sport, ainsi que ceux de la « Tesla Roadster », une voiture de sport électrique. « L’innovation est dans les gènes de l’entreprise.
C’est ce qui prime pour nous, c’est de développer des technologies nouvelles et de nous démarquer, explique Marc Moret, président de Loiretech depuis 2003. Les solutions techniques que nous proposons sont moins onéreuses et plus économes en énergie. Les fibres de carbone offrent un vrai gain de poids et de temps à la fabrication. »
Loiretech fabrique des moules en fibres de carbone qui serviront à former la Du Canada à la Thaïlande. partie inférieure du cockpit Loiretech a une autre belle de l’A350, le dernier-né corde à son arc : l’export inter- d’Airbus national, qui représente plus de 25 % de son chiffre d’affaires. La PME malvienne a traversé l’océan Atlantique et travaille aujourd’hui avec l’entreprise multinationale canadienne
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C’est-à-dire pour une nouvelle génération d’avions fabriqués en majorité de matériaux de pointe, économes en carburant, en gaz à effet de serre et beaucoup moins bruyants ! Des opportunités à l’internationale.
Le prochain objectif de Loiretech ? S’implanter en Amérique du Nord à l’horizon 2012-2013. Tout en continuant à vendre des technologies pointues sur le marché automobile (pour les systèmes d’airbags intégrés aux tableaux de bord) au Brésil, en Argentine, en Thaïlande ou en Afrique du Sud. « Avoir des opportunités de développement à l’international est un moyen pour être indépendant du marché français. C’est une conséquence de la capacité d’innovation de notre modeste entreprise ! » souligne Marc Moret. Pour l’instant, l’heure des projets européens confidentiels a sonné. Loiretech est déjà en route vers les outillages ultraperformants du futur.
Dans les gènes de l’entreprise.
Loiretech conçoit et fabrique des outillages de haute précision, mesurant jusqu’à seize mètres
Bombardier Aéronautique. Loiretech élabore pour ce géant canadien des moules en fibres de carbone d’environ cinquante mètres cubes pour le fuselage arrière des avions moyencourriers CSeries (160 places).
Cécile Faver Marc Moret, président de Loiretech.
En savoir plus : www.loiretech.fr
Métropole avec vous | Ma ville demain
Bliss Browne, experte américaine en concertation citoyenne
Christian Maillard
« Cela me donne vraiment beaucoup d’espoir ! » Bliss Browne est américaine. Elle a créé la fondation Imagine Chicago en 1992. Cette fondation permet d’aider les habitants de Chicago à construire le devenir de leur ville. « Imagine » est un exemple de démarche de participation citoyenne qui essaime dans le monde aujourd’hui et dont le projet Ma ville demain, imaginons la métropole nantaise de 2030, a voulu s’inspirer. Venue à Nantes pour une journée d’échanges, Bliss Browne nous a livré sa vision d’une participation citoyenne réussie. 1. En quelques mots, c’est quoi Imagine Chicago ?
Imagine Chicago existe depuis maintenant 20 ans. C’est un processus qui vise à faire naître l’espoir et à développer l’engagement civique dans la ville de Chicago. Il rassemble les cultures et les communautés autour de projets com-
muns et de partenariats destinés à réaliser ces projets. Chicago est une ville innovante mais également très divisée. Sur la base de ce constat, nous avons cherché de nouveaux moyens pour faire fonctionner la ville comme un tout cohérent. 2. Pourquoi est-ce si important dans un projet de territoire d’associer ces habitants ?
Vous voulez-dire « Pour quoi est-il important d’agir ensemble ? ». Pour une raison très simple : ensemble, nous pouvons accomplir des choses bien plus grandes qu’en agissant chacun séparément. C’est également un moyen de renforcer le contrat social entre le peuple et le gouvernement. Dans une démocratie, le gouvernement représente le peuple, mais il est également élu par le peuple. Les citoyens sont capables de comprendre une situation en perpétuelle évolution. Ils savent identifier ce qui est vraiment nécessaire, ce qui est essentiel et que nous devons réaliser ensemble. Ces questions génèrent une incroyable force collective et font appel à notre intelligence collective.
3. Chicago est une ville de plusieurs millions d’habitants. Nantes Métropole, c’est 600 000 habitants. Estce qu’on peut agir à toutes les échelles ?
Non seulement c’est possible, mais je pense que c’est même essentiel. D’une certaine manière, c’est un avantage d’avoir seulement 600 000 habitants. Avec une ville de la taille de Nantes, à partir d’un petit groupe de personnes très motivées, on peut très vite atteindre un maximum de gens : le réseau du groupe de départ atteint un second réseau, qui lui-même permet d’atteindre un troisième réseau, etc. On en vient très rapidement à toucher toute la ville. Prenons l’exemple des enfants. Dans une ville, les enfants sont, d’une manière ou d’une autre, connectés à presque tout le monde. En suivant les réseaux naturels plutôt que les réseaux organisationnels, on peut très vite atteindre énormément de monde. Quand j’organise un événement, j’essaie toujours de faire en sorte que des enfants soient présents. La présence d’enfants vous incite à réaliser des événements plus vivants, plus énergiques, ce qui plaît également beaucoup
aux adultes. Nous avons de nombreux moyens de réunir les individus pour leur transmettre toute cette énergie sociale. 4. Le projet Ma ville demain propose aux habitants d’imaginer la ville en 2030, alors on vous pose la même question, comment voyez-vous la ville en 2030 ?
Je pense que c’est une ville avec un très grand potentiel. Je suis arrivée ici dans l’après-midi et j’ai déjà vu des choses fantastiques en visitant la ville. En premier lieu, j’aime beaucoup cette volonté de préserver au maximum et de faire vivre l’histoire de la ville. La construction navale, par exemple, n’est pas seulement une industrie importante pour la métropole, c’est une source d’identité depuis plusieurs générations. C’est une chose qu’il faut mettre en avant. En gardant le meilleur du passé, on peut espérer trouver le meilleur du futur. Il faut commencer par le centre, par le cœur de la ville. Quand le cœur est orienté dans la bonne direction, tout devient possible. Au contraire, si on pense uniquement à se protéger, si on se replie sur
soi-même, on ne peut pas entretenir de relations avec le monde, on ne peut pas être heureux. Ma ville demain est un formidable processus de participation. Cette manière de procéder envoie un message fort : « Nous avons des réponses, des structures et des ressources, mais nous avons besoin de mettre en place un réseau de partenariats, avec le secteur privé, avec les artistes, avec les étudiants, avec les vieilles industries et les nouvelles. » Et quand on voit les bâtiments contemporains qui côtoient très naturellement des bâtiments anciens, chargés d’histoire, on se dit « Oui, c’est possible, on peut réussir ensemble ». Et tout cela me donne vraiment beaucoup d’espoir. DP Une vidéo sur le web : Bliss Browne en vedette américaine à Nantes Le meilleur de conférence de l’experte américaine lors de Ma ville demain.
Plus d’infos sur www.imaginechicago.org (site en anglais) En savoir plus : www.mavilledemain.fr
Nantes Métropole - janvier/février 2012 - 19
Grand angle sur le climat
Atelier Climat : des actions en À l’automne, les élus de Nantes Métropole ont proposé une réponse à l’avis citoyen émis à l’issu de l’Atelier Climat. Ce premier Rendez-vous climat a fait le tour des premières actions concrètes proposées pour amorcer les changements de comportements et de pratiques des citoyens de Nantes Métropole. Nantes Métropole a lancé en juin 2010 l’Atelier Climat. Cent cinquante foyers de Nantes et de son agglomération se sont réunis pendant un an pour échanger et prendre la mesure de ce qui pouvait être fait, à leur échelle, pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre dans les domaines des déplacements, des déchets, du logement et de la consommation. L’Atelier Climat était aussi un moment pour tester les politiques publiques qui accompagnent les citoyens dans leur démarche de changement de comportements : passer de la voiture au transport en commun, passer du tout jeter au tri, mieux isoler sa maison plutôt que d’augmenter le chauffage, etc. En juin 2011, l’avis citoyen, conclusion tirée des réunions de l’Atelier Climat, faisait ressortir de nombreuses propositions. C’est à partir de ces dernières que les élus de la métropole Nantaise ont élaboré une réponse, révélant les différentes actions proposées ou déjà en place pour continuer à inciter les citoyens à changer leurs habitudes au cours de ce premier Rendez-vous climat. Plus d’information.
Dans la liste des demandes des membres de l’Atelier Climat, se trouvent en tête la volonté d’être informés et le besoin de contacts humains. « Cette volonté d’information a été importante, ajoute Fabrice Roussel, viceprésident de Nantes Métropole en charge du dialogue citoyen. Notre souhait aujourd’hui est aussi d’aller à la rencontre des citoyens, sur les lieux où ils sont, pour les informer. » Dans ce sens, la mise en place de nouvelles consignes de tri s’est accompagnée de la présence des ambassadeurs du tri, ainsi que de divers supports ludiques et informa-
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tifs qui répondent en partie à ce besoin de contact. De même est évoquée l’idée de créer « l’équipe climat de Nantes Métropole » qui regrouperait les dispositifs participatifs dans les communes de l’agglomération, des services déjà existants et structurés. Des applications abordables.
Des outils d’information vont être mis en place pour aider les habitants. Un portail Internet du Climat sera proposé comme un moteur de recherche, qui, sur la base du diagnostic, orientera vers les sites proposant des solutions. Pour ce qui touche à l’alimentation, problématique de premier plan de l’Atelier Climat, Nantes Métropole présentera d’ici à la fin 2012 un guide personnalisé à la portée de tous les habitants, avec une application gratuite et accessible, disponible sur Internet et sur les téléphones mobiles. Celle-ci offrira des données sur la majorité des achats courants, un panel de fonctions permettant de s’informer, de comparer et d’être accompagné dans ses choix alimentaires quotidiens, ainsi qu’un lien vers les producteurs et distributeurs locaux. Exemplarité de la collectivité.
Les métropolitains de l’Atelier Climat ont également demandé davantage d’adaptation
des services publics, mais aussi d’exemplarité de la part de la collectivité. « Le fil rouge de notre plan d’actions est l’exemplarité au niveau de la mobilité et des déchets. Nous sommes 260 collectivités publiques et entreprises privées à avoir adopté le plan de mobilité pour ses agents, plan qui encourage l’usage des transports collectifs, précise Jean-Marc Ayrault. Cela représente 67 000 salariés, soit un quart des salariés de la métropole nantaise. » Une autre étape va se mettre en place en 2012-2013 pour adapter les services publics à la démarche environnementale, avec la proposition d’une offre importante de lignes de Chronobus avec 4 lignes dès la rentrée et 10 lignes au total d’ici à 2014. Le nombre de places de stationnement dans les parkings-relais sera également augmenté. Incitation financière.
L’avis citoyen fait aussi état des « aides financières qui seraient nécessaires » à la mise en place des bonnes pratiques. En réponse à cela, Nantes Métropole a déjà des propositions: aide de 20 euros à l’achat d’un composteur, éco-prime de 300 euros pour favoriser l’achat d’un vélo électrique, écoprime chaudière*. Elle entend également aider à lutter contre la précarité énergé-
vidéo sur nantesmetropole.fr Le premier Rendez-vous climat Après l’Atelier Climat, les propositions des élus de la métropole.
Grand angle
n réponse à l’avis des citoyens tique, en s’engageant dans des chantiers de réhabilitation par exemple, comme cela a été fait pour les tours à Malakoff, et les HLM BBC sur l’Île de Nantes. La réhabilitation de nombreux logements de Nantes Habitat est également prévue. De même est envisagé de développer les réseaux de chaleur à énergie renouvelable, d’abord à Bellevue avec la mise en place d’un réseau de chaleur biomasse, puis pour le centre et l’est de Nantes où ce projet est à l’étude. Une aide aux propriétaires les plus modestes à effectuer des travaux de rénovation énergétique est également proposée en complément d’aides de l’État en la matière. Enfin, six « conseillers climat », répartis sur le territoire de Nantes Métropole, travailleront avec les syndics de copropriété pour les accompagner vers les économies d’énergie des immeubles. Familles à énergie positive.
Plusieurs expérimentations sont ainsi proposées par Nantes Métropole. Dans l’esprit de l’Atelier Climat, par exemple, une opération « Familles à énergie positive » est lancée à toutes les familles volontaires. « Ce défi entre familles de l’agglomération consiste à diminuer les consommations d’énergie des familles volontaires en faisant changer durablement leurs comportements, explique
Pascale Chiron, vice-présidente de Nantes Métropole en charge de la maîtrise de l’énergie. Chaque équipe fait le pari de réduire sa consommation moyenne d’au moins 8 %. Les communes sont sollicitées pour assurer le recrutement des familles. » Autre idée : un appel à projets aux associations Capitale verte sera lancé pour accompagner les meilleures initiatives des habitants et des associations dans toutes les thématiques liées à l’environnement dans la perspective de la Capitale verte. Il sera présenté début 2012.
important pour partager l’avancée de nos politiques publiques et favoriser l’engagement citoyen et les échanges entre habitants en matière de développement durable. » Gwenaëll Lyvinec Reportage photo : Christiane Blanchart * L’éco-prime chaudière est de 300 euros à condition de réaliser des travaux d’isolation en même temps. Elle peut être doublée, voire triplée (900 euros), si elle est accompagnée d’une rénovation performante du logement et du choix d’un système d’énergie renouvelable.
Expérimentation grandeur nature.
« Après ces 150 ménages, il s’agit maintenant de passer à 600 000 habitants, rappelle JeanMarc Ayrault. Pourquoi ne pas commencer l’expérimentation dans un quartier comme Bellevue, par exemple. » L’expérimentation pourrait également se faire à l’échelle d’une commune « qui serait volontaire et qui pourrait s’engager dans une démarche de ce type prouvant ainsi que c’est possible, termine Jean-Marc Ayrault. Nous ne réussirons ce chantier de changement de mode de consommation, de production, de déplacement qu’en le faisant ensemble. Sans l’humain, ça ne peut pas marcher. » Le Président de Nantes Métropole de conclure : « Nantes Capitale verte en 2013 sera un nouveau temps
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Déchets: êtes-vous un consommateur averti? Alors que se mettent en place de nouvelles consignes de tri pour une partie de la population nantaise, que les bacs jaunes se déploient encore, la question du bon tri est récurrente. Quelle est la bonne attitude à avoir ? Peut-on tout jeter aux ordures ménagères ? Sommes-nous, finalement, de bon « consomma’acteurs », c’est-à-dire des consommateurs qui veulent agir en achetant autrement, en jetant autrement. Où jeter sa brosse à dents, sa bouteille de shampoing vide ? Quelles erreurs de tri commettons-nous régulièrement ? Quelles économies tous ces efforts permettent-ils de faire ? Voici des jeux et autres quiz qui répondront à certaines questions que l’on se posedans la vie quotidienne, et qui permettront d’affiner encore un peu le tri.
z i u Q
1. Qu’est ce que je fais de ma bouteille de shampoing vide:
A. Je la jette avec les ordures ménagères B. Je la mets au tri avec les plastiques C. Je la réutilise avec une recharge 2. Après un dîner de fête, je jette les serviettes en papier blanches usagées: A. Dans mon composteur, il aime le carbone B. Avec mes ordures ménagères C. Avec les cartons et plastiques 3. Ma chaise en bois ne me plaît plus: A. Elle est trop vieille, je la mets à la déchèterie B. Quelqu’un saura peut-être la réparer, je la dépose dans la rue C. Je la donne à une œuvre caritative ou une association
Réponses Quiz. 1. B, C ; 2. A, B (s’il n’y a pas de composteur) ; 3. C.
5.
Le saviez-vous ?
1.
Il faut de 5 à 10 ans à une boîte de conserve jetée dans la nature pour disparaître.
2.
Il faut 1 tonne, soit 31 250 bouteilles de lessive de 1 litre pour faire 7 bancs publics.
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3.
Les déchèteries peuvent récupérer vos huiles usagées.
4.
67 bouteilles en plastique permettent de réaliser une couette.
Avec 1 tonne de canettes, soit 66 667 canettes, on peut faire 586 trottinettes ou 293 vélos.
6.
Le verre est, contrairement à ce que l’on pense, l’un des déchets les moins bien triés. Il peut pourtant se recycler à l’infini.
Vrai ou faux
Vrai ou faux ?
Vrai ou faux ?
Mes vieilles radiographies ne sont pas recyclables, je les jette avec mes ordures ménagères.
Vrai ou faux ? Réponse
J’ai cassé de la vaisselle. Je la jette avec le verre et les cartons.
FAUX. Les radiographies peuvent être collectées en déchèterie dans les armoires destinées aux déchets dangereux. Elles seront ensuite traitées dans des centres de santé.
Avant je ne pouvais pas jeter mes enveloppes avec les papiers. C’est toujours le cas.
FAUX. La vaisselle (porcelaine, grès, pyrex, verre…) cassée n’est pas en verre pur et ne peut pas être traitée comme tel. Elle doit être jetée avec les ordures ménagères.
Réponse
FAUX. Les enveloppes quelle que soit la matière ou la couleur, peuvent être recyclées avec le papier.
Réponse Les trois podiums des erreurs de tri Ne pas mettre dans les ordures ménagères
Bouchons ÉcoTissu en plastique recharges (il peut de produits être recyclé des bouteilles, ils sont cosmétiques ou via des recyclables de nettoyage*, associations ils sont ou réemployé recyclables en chiffons)
Ne pas mettre dans les déchets triés
Couchesculottes
Restes de repas
Ampoules (collecte spécifique en magasin)
Les oubliés du tri
Emballages Aérosols Cartonnette en verre (avec le tri) (rouleaux de type du papier toilette bouteilles et de l’essuie-tout et bocaux vont avec le tri) (apport volontaire)
*savon, shampoing, lessive.
Le journal imprimé
en noir et blanc peut être jeté de temps en temps au composteur avec les épluchures de légumes et (pour avoir un apport de carbone et faciliter le travail de compostage). Il peut aussi permettre de nettoyer des vitres et de les rendre brillantes sans l’usage de produit nettoyant.
La cendre Le marc de café
peut servir de fertilisant naturel et peut aussi se jeter au composteur pour enrichir le compost.
de la cheminée peut servir de lessive, (4 cuillères à soupe filtrées dans un litre d’eau puis versées dans la machine dans le compartiment à lessive). Contenant de la soude et de la potasse, elle est aussi utilisée en fertilisant naturel avant de planter un potager. Nantes Métropole - janvier/février 2012 - 23
Une Folle Journée avec les compositeurs russes Pour sa 18e édition, la Folle Journée 2012 a choisi de se consacrer à la musique russe.
Après la musique germanique postromantique en 2011, la manifestation nantaise fait cette année la part belle aux musiciens russes. Prenant en compte l’apport décisif des compositeurs du fameux « Groupe des Cinq » (Balakirev, Cui, Rimski-Korsakov, Borodine, Moussorgski) et de Tchaïkovski, considéré de son vivant comme le grand musicien national, la manifestation mettra en lumière l’œuvre de leurs successeurs immédiats – Liadov, Arensky ou Glazounov, figures dominantes de la scène musicale russe au début du XXe siècle –, auxquels se rattache aussi Rachmaninov, dernier compositeur majeur dans la grande tradition romantique russe. Le pionnier du langage musical contemporain Scriabine, les avant-gardistes Roslavetz, Lourié ou Mossolov, le génie éclectique Stravinsky et les trois grandes figures dominantes de la musique russe du XXe siècle que sont Prokofiev, Chostakovitch et Weinberg complètent un riche programme. Il faut également rajouter les œuvres de Glière, Khatchatourian (arménien), Kabalewski, S. Goubaïdoulina, R. Chtchedrine, A. Schnittke ou A. Pärt (estonien). Un large panorama que chacun pourra venir apprécier, des places étant souvent disponibles la veille des concerts. Du mercredi 1er février au dimanche 5 février, à la Cité des Congrès, à Nantes.
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À NOTER : La Folle journée passe de 250 à 300 concerts, les 50 concerts supplémentaires ayant lieu au Lieu Unique, nouveau partenaire. BILLETTERIE : Guichets de la Cité des Congrès, à partir du 7 janvier 2012. INTERNET www.follejournee.fr à partir du dimanche 8 janvier 2012. Téléphone : 0 892 705 205 à partir du 9 janvier.
Sortie(s) Qu’est-ce donc que l’amour ?
Orelsan à Stéréolux Nantes. Grâce à son premier album fulgurant, Perdu d’avance, le jeune MC de Caen avait emmené le rap français où il n’avait jamais mis les pieds. Il balançait sa routine de mec désespérément moyen avec un sens de la formule drôle et percutant. Des chroniques dépressives de loser flamboyant largement autobiographiques : il dressait le portrait d’une génération sacrifiée, gâtée mais déglinguée, avec un art de la chute sans filet. Pour son second album, Le Chant des sirènes, Orelsan a pris son temps, travaillé son flow au corps, avec une prose plus aérée mais toujours aussi juste et explosive.
Jeudi 19 janvier, à 20 h 00, salle Maxi de Stéréolux, 4 rue Léon Bureau. De 14 à 19 euros. Rens. : 02 51 80 60 80
Des goûters propices aux histoires
Couëron. L’Amoureux, adaptation du livre de Rebecca Dautremer par le Théâtre des Tarabates, met en scène deux chercheurs se confrontant à une grande question : qu’est-ce que l’Amour ? S’interroger sur le sentiment amoureux et prendre en compte l’opinion des enfants est le fil conducteur de ce spectacle. Les marionnettes Ernest et Salomé deviennent le sujet d’observation des deux comédiens. Une création très interactive qui étonne et enchante le public. Ce spectacle de théâtre d’objets et marionnettes s’adresse aux petits et plus grands.
Du dimanche 29 au mardi 31 janvier 2012, à 10 h 30, 16 h 30 et 18 heures Théâtre Boris Vian, place Charles de Gaulle.
Le Tartuffe de la Compagnie Banquet d’avril Saint-Herblain. « Une famille en crise minée par un étranger de passage »... Tel est l’argument de la célèbre comédie en cinq actes et en vers de Molière, dans laquelle Orgon, mari heureux et épanoui, accueille chez lui Tartuffe, miséreux fanatique, voyou séducteur et manipulateur hors norme, lequel va se retrouver au centre d’une famille qui se déchire et se désagrège au fil de la pièce. Dans sa mise en scène, la Nantaise Monique Hervouët façonne des personnalités extrêmement complexes, où aucun n’est tout à fait en phase avec ses délires, et décrypte, par ailleurs, la mécanique de tout fanatisme.
Les jeudi 9 et vendredi 10 février, à 20 h 30, à Onyx, 1 rue Océane. De 11 à 20 euros. Rens. 02 28 25 25 00.
Une fois par mois, les Goûters d’histoires invitent enfants, parents, jeunes et moins jeunes et conteurs professionnels à prendre la parole sous toutes ses formes, en lisant, slamant, dansant... À l’issue d’un entracte en forme de goûter, un conteur partage ses plus belles histoires : dimanche 22 janvier, le Suisse Philippe Campiche enchaînera des « Contes en liberté » tandis que le 12 février la Française Florence Desnouveaux fera découvrir des « Contes Doudous ». Un rendez-vous initié par la compagnie de théâtre-conte herblinoise La Lune Rousse durant lequel des personnes, qui n’ont pas l’habitude de se côtoyer, partagent un moment de convivialité autour de la parole mais aussi autour d’un quartier, Bellevue.
Saint-Herblain.
Salle Pablo Neruda, rue Pablo Neruda, les dimanches 22 janvier et 12 février, à 16 heures Entrée libre. 06 78 85 60 29.
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Sortie(s) Delphine Coutant en concert
Piazzolla par l’Orchestre national de jazz
Nantes et Saint-Herblain. Du 9 au 16 janvier, l’Orchestre national de jazz, conduit par Daniel Yvinec, sera en résidence à Nantes, afin de peaufiner sa nouvelle création autour du musicien et bandonéoniste argentin Astor Piazzolla, dévoilée au public nantais lors d’un concert. À travers de fascinants effets de miroirs, la plume de Piazzolla rencontrera celles d’autres compositeurs argentins comme Carlos Gardel, Alberto Ginastera, Roberto Di Filippo, mais aussi de géants du jazz et de la musique contemporaine. Profitant de sa présence dans l’agglomération, l’ONJ proposera également à Onyx une version de son précédent programme Shut up and dance, interprété par trois danseurs de la compagnie Blanca Li, laquelle a imaginé une chorégraphie sur des pièces du répertoire.
Spectacle le mercredi 18 janvier, à 20 h 30, Onyx-La Carrière, 1 place Océane. De 16 à 25 euros. 02 28 25 25 00. Concert le jeudi 19 janvier, à 21 heures, au Pannonica, 9 rue Basse Porte. De 12 à 19 euros. Rens. : 02 51 72 10 10.
La Chapelle-sur-Erdre. Auteure-compositrice-interprète d’origine nazairienne, Delphine Coutant développe depuis plusieurs années un univers délicat et singulier. Fidèle à ses recherches mélodiques, Delphine Coutant approfondit son travail sur les timbres si proches de la voix et des instruments à cordes, en donnant aux textes et aux mélodies une enveloppe précieuse tant musicale que visuelle. Deux chanteuses l’accompagnent sur ce projet : Line Tafomat, issue du chant gospel et des musiques actuelles, ainsi que Maude Trutet, dont la voix puise dans les pratiques indiennes et arabo-andalouses.
Mardi 31, à 20 h 30, espace Capellia, Chemin de Roche Blanche. De 13 à 14,80 euros. Rens. : 02 40 72 97 58 ou capellia@lachapellesurerdre.fr
Le lundi, c’est philosophie !
Bouguenais. Sous forme de conférences-discussions, les Lundis Philo du Piano’cktail invitent chaque mois à cogiter sur des sujets de société. Début janvier, autour de « L’individualisme affaiblit-il le lien social ? », le sociologue Alain Ehrenberg croise l’histoire de la psychanalyse et celle de l’individualisme afin, notamment, de comparer la façon dont les États-Unis et la France conçoivent les relations entre malheur personnel et mal commun. En février, Mickaël Foessel, spécialiste de philosophie allemande et de philosophie politique, propose de plancher sur les questions suivantes : notre liberté, à quel prix ? Sous le règne de l’évidence sécuritaire, de quoi voulons-nous nous prémunir ? La sécurité est-elle devenue une nouvelle valeur cardinale de la démocratie ?
Lundi 9 janvier et lundi 27 février, à 20 h 30, au Piano’cktail, rue Ginsheim-Gustavsburg. De 3,90 à 5,50 euros. Rens. : 02 40 65 05 25.
Les rythmes enivrants de Secreto Cubano
Mauves-sur-Loire. Avis de grand chaud ! Une tornade musicale mêlant rythmes enivrants et sensualité à fleur de note s’apprête à souffler sur Mauves-sur-Loire. Le groupe Secreto Cubano est en effet doué de l’extraordinaire faculté de saisir la substance même de la musique cubaine dans tout ce qu’elle a de sensible, sensuel et festif. Impossible de rester impassible à l’écoute de cette musique décoiffante, chaleureuse comme peu de musiques peuvent se vanter d’être, envoûtante jusqu’au maléfice. Imprégnés et inspirés, ces musiciens ont parfaitement saisi les subtilités qui font d’une soirée cubaine une réussite complète grâce, entre autres, à une prestation scénique époustouflante.
Samedi 21 janvier, à 20 h 30, salle Le Vallon. De 7 à 10 euros. Rens. : 02 40 25 50 36.
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Le coup de cœur. Ligne 1, 2 ou 3 : vous avez envie de découvrir Nantes, mais vous ne savez pas à quelle station de tram vous arrêter pour faire une petite balade ? Marion Le Treut a concocté pour vous un guide adorable qui vous fait adorer votre métropole. Nantes By Tram, éditions éponymes. www.editions-eponymes.fr
19E SALON DE PEINTURE ET SCULPTURE Les Sorinières. Selon son habitude, la biennale artistique sorinièroise expose de très nombreuses œuvres d’artistes reconnus : huiles, sculptures, aquarelles, pastels, gravures... Cette année, l’invité d’honneur est le peintre anglais Roger Phillpot, qui, au travers de ses toiles riches et colorées, explore les années de son enfance en Angleterre après la guerre.
Du samedi 28 janvier au dimanche 5 février, salle Hippolyte Derouet, rue Hippolyte Derouet. Entrée libre. Rens. : 02 40 13 00 00.
Des « Songes et rêveries » par l’ONPL Nantes. Pour son retour, Marc Soustrot, directeur musical de l’ONPL (Orchestre national des Pays de la Loire) de 1978 à 1994, dirige un programme présentant différentes facettes de la musique française intitulé « Songes et rêveries ». Le Concerto pour violon d’Henri Dutilleux, originaire d’Angers, est ici donné aux côtés de la majestueuse Symphonie avec orgue de Saint-Saëns et les Gymnopédies n° 1 et n°3 d’Erik Satie sur une orchestration de Debussy. Durant les nombreuses années où il fut directeur musical, Marc Soustrot a élargi le répertoire de l’Orchestre, lui offrant des bases solides pour se développer avec vigueur. Il sera accompagné d’Isabelle van Keulen au violon et de Benjamin Righetti à l’orgue.
Les jeudi 12 et vendredi 13 janvier 2012, à 20 h 30, à la Cité des Congrès. De 20 à 29 euros. Rens. 02 51 25 29 29.
LE MONDE DE L’OPÉRA POUR LES PETITS Rezé. Après Le tour du monde en 80 jours, voilà le monde de l’opéra en 33 tours et en 45 minutes à destination du jeune public. Se déroulant en compagnie des marionnettes de Pascal Vergnault, Opéra Vinyle permet de découvrir ou redécouvrir les charmes de l’opéra. Les jeunes spectateurs partiront ainsi au Japon à la rencontre de la belle Butterfly, croiseront la route de la bohémienne Carmen en mal d’amour, visiteront un barbier originaire de Séville …. Un voyage dans l’univers lyrique où la corde vocale en vinyle vibrera de tous ses sillons. À partir de 3 ans.
Mercredi 8 février, à 10 h 30, au Théâtre municipal, rue Guy Le Lan. 6 euros. Rens. : 02 51 70 78 00.
Adresses, numéros et sites utiles Nantes Métropole S AMU (urgence médicale) 15 02 40 99 48 48 Pompiers : 18 www.nantesmetropole.fr Police : 17 www.me-metropole-nantaise.org SOS médecins : Infocirculation 02 40 50 30 30 Allô Enfance Maltraitée : 119 www.infocirculation.fr Sida Info Service : Allô Propreté
Tan 0 810 444 444
Prix d’un appel local.
www.tan.fr
Centre des Expositions 02 40 99 48 94 Office de Tourisme de Nantes Métropole (OTNM) 0892 464 044 www.nantes-tourisme.com
Nantes Métropole, 2 cours du Champ-de-Mars 44923 Nantes CEDEX 9. Directeur de la Publication : Jean-Marc Ayrault. Codirecteur de la publication : Mathieu Baradeau. Rédacteur en chef : David Pouilloux. Directeur artistique : Olivier Leprévost. Infographiste : Olivier Loyen. Photographe : Patrick Garçon. Journalistes : Carole Paquelet, Emmanuel Bouvet. Ont collaboré à ce numéro : Laurence Corgnet, Caroline Demaison, Édith Panigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Nolwen Lijeour, Isabelle Corbé, Gwenaëll Lyvinec, Fabien Le Dantec, Cécile Faver. Diffusion : Adrexo - Virginie Barbault et Sophie Oliviero. Éditeur : Direction de la communication de Nantes Métropole. Infographie : Idé. Impression : Imaye Graphic, Label IMPRIM’VERT, Laval.
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Patrick Garçon
Esprit métropolitain EMC2, sa deuxième « antenne » est à Rennes. Bernadette Rovire pilote les deux sites. Une « usine à produits ». Au moment où l’on pourrait penser qu’il faut faire disparaître la voiture (lutte contre l’effet de serre, réserves de pétrole en berne, etc.), d’autres pensent plutôt qu’il faut la changer. Bernadette Rovire s’inscrit sur cette piste et imagine la voiture du futur. Elle manage des ingénieurs et étudiants en thèse, experts en matériaux, en technologies des systèmes embarqués (systèmes électroniques et informatiques autonomes), en modélisations mathématiques ou en innovation. La dame concentre toute son énergie sur le montage complexe de dossiers qui associent des PME, des grands donneurs d’ordres industriels et des porteurs de projets de recherche et développement pointus. L’objectif numéro un : passer d’une « usine à projets collaboratifs » à une « usine à produits » afin de rendre plus compétitive la filière véhicules de l’Ouest. La France innove. « Notre fil rouge, ce sont les petites séries de véhicules et leur diversification. Les enjeux sont là aujourd’hui : l’adaptabilité du
En voiture Bernadette ! Bernadette Rovire est la directrice générale du pôle de compétitivité iD4Car. Derrière ce sigle mystérieux, on trouve les voitures du futur, plus légères, plus modulables, électriques. Bernadette Rovire est une femme de tête qui roule. Son bureau, c’est sa voiture. Elle rencontre ici un chef d’entreprise, là un chercheur scientifique, plus loin un groupe industriel. Elle parcourt quelque soixante mille kilomètres par an, des Sables-d’Olonne à Poitiers, via Paris, en passant par Rennes et Nantes. Qu’est-ce qui la fait
tant bouger ? Le pôle iD4Car que l’on prononce « idées for car », soit des « idées pour la voiture ». Ce pôle de compétitivité du Grand Ouest comprend trois Régions (Pays de la Loire, Bretagne et Poitou-Charentes). Entièrement dédié à la filière automobile, son siège social est à Bouguenais, à l’intérieur des bâtiments du technocampus
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véhicule et les usages spécifiques sont des marchés porteurs. Demain ce sera celui des véhicules électriques », explique Bernadette Rovire. Exemple parmi les projets innovants soutenus par iD4Car : « Clipcar », nouveau véhicule de loisir porté par l’entreprise malvienne Atlantic Truck Services. « La France innove,
mais elle est un peuple d’ingénieurs qui ne savent pas très bien vendre leurs idées. La recherche et le développement, c’est dépenser de l’argent pour trouver des idées. Innover, c’est développer des idées pour gagner de l’argent. C’est aller au marché ! » souligne Bernadette Rovire. Le marché ? C’est le marché automobile, un secteur économique sans pitié, et où, là aussi décidément, le modèle allemand est la référence. Mais qu’est-ce qui fait la force des PME germaniques ? « Un entrepreneur allemand tient beaucoup à travailler avec des partenaires locaux et veut concevoir des produits qui collent à la demande du marché, dit-elle. Un entrepreneur français part plutôt d’une idée ou d’un concept et va chercher les savoir-faire où qu’ils soient sur la planète. Il a moins la culture du réseau local. » Des trésors de diplomatie.
Femme chaleureuse, elle déploie au quotidien des trésors de diplomatie mais assume son rôle de décideuse. « Ce sont les relations humaines qui font que les choses voient le jour, ditelle. ID4Car aujourd’hui est le reflet de la réalité de la stratégie industrielle de l’Ouest de la France. Ce qui m’intéresse, c’est de rencontrer les responsables de PME du territoire. Ils nous demandent de les mettre en relation avec des équipementiers et des constructeurs. Nous, nous sommes des médiateurs », affirme Bernadette Rovire. À 61 ans, elle aime dire qu’elle a atteint « l’âge de la zénitude » : « L’automobile est un monde où on rencontre peu de femmes. Pas simple d’y exister ! On s’impose en écoutant. Mais quand une décision doit être prise, je la prends. Les femmes sont dans l’action ! ». Cécile Faver
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