MAGAZINE
2013
Dossier
Nº 66 AOÛT – SEPTEMBRE – OCTOBRE 2013 TRIMESTRIEL – BUREAU DE DÉPÔT BRUXELLES X – P309290
Focus : Le miel du Nord Kivu – les abeilles veillent sur les Virunga
PARC NATIONAL DES VIRUNGA : NON À L’EXPLORATION PÉTROLIÈRE
14.10.13 > 16.03.14 14.03.13
ÉDITO FIXEZ LA LIMITE
SOMMAIRE Brèves
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Focus
© WWF-Belgium
Focus Le miel du Nord Kivu :
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les abeilles veillent sur les Virunga
Sur le terrain Des animations au fil des campagnes L’environnement en fête
Éco-conso Pour une rentrée légère Endroit unique sur la planète et pourtant menacé, le Parc National des Virunga, en République Démocratique du Congo, pourrait bientôt être victime de l’industrie pétrolière. Nous ne pouvons pas laisser faire ça ! Le WWF a donc lancé une campagne mondiale pour fixer la limite : pas d’exploration pétrolière dans le Parc des Virunga, Patrimoine Mondial de l’Humanité. V pour Virunga, V pour Victoire et V pour Vous. Car nous ne pouvons pas gagner ce combat sans vous. Rendez-vous sur www.wwf.be/sosvirunga, ajoutez votre nom et fixez la limite : dites aux gouvernements et aux compagnies pétrolières que les Virunga sont trop précieux pour être exploités ! Ensemble, nous gagnerons !
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Éco-détente Un petit rhino sauvé ! Recette : burgers d’épinards
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Entreprise Un nouveau directeur le temps d’une journée
Éco-shopping
Pour aider les paysans planteurs autour du Parc des Virunga à diversifier leurs revenus, nous avons développé un projet d’apiculture au coeur des plantations. Découvrez-le p. 6.
20-21 22 © Martin Harvey / WWF-Canon
Gwendoline, responsable de la campagne « Virunga : Fixez la limite » en Belgique
NON À L’EXPLORATION VIRUNGA PÉTROLIÈRE
DOSSIER
P. 8
COLOPHON : Panda magazine est une publication du WWFBelgique Communauté française asbl. Tous droits réservés au WWF. Le sigle Panda, le mot Panda et les initiales WWF sont des marques déposées du World Wide Fund for Nature. Reproduction des textes autorisée, à condition qu’il soit fait mention de la source. • Coordination et rédaction : Natacha Bertiaux • Ont collaboré à ce numéro : Sarah Beelen, Gwendoline Viatour, Maryssa Cools, Gregory Claessens, Caroline Steygers et Géraldine Louis • Réalisation : www.propaganda.be • Impression : Claes Printing. St-Pieters-Leeuw. • Photo de couverture : © Zig Koch / WWF. E.r. : Damien Vincent. Bd E. Jacqmain, 90 – 1000 Bruxelles.
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BRÈVES UN PANDA GÉANT SIGNALÉ À LA CÔTE CET ÉTÉ Tout l’été, nos équipes ont sillonné les plages et les rues de la côte belge, à la recherche du panda géant errant. Pour le retrouver, elles ont pu compter sur l’aide des enfants et les encouragements de leur entourage. Basées à « la maison Panda » de Coxyde et arnachées comme des explorateurs, nos équipes n’étaient pas uniquement à la recherche du panda, mais également de familles et de personnes prêtes à préserver les espèces en voie de disparition et à soutenir notre travail de conservation. Vous avez pu suivre les pérégrinations de notre panda géant tout au long de l’été, sur notre page Facebook (www. facebook.com/wwf.be).
© WWF-Belgique
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UN INVITÉ TRÈS SPÉCIAL Mister J. Pink est une petite peluche rose de 14 cm de haut. À l’image du nain d’Amélie Poulain, il voyage, pour l’instant aux Pays-Bas et en Belgique. Son objectif : mettre en lumière les initiatives positives. Les personnes à qui il rend visite reçoivent son soutien. Il travaille, assiste aux réunions… Bref, participe à leur vie. Il s’est déjà rendu chez les CliniClowns, au Fonds National d’Aide aux Personnes Âgées des Pays-Bas, à la fondation AAP (centre d’accueil pour les animaux exotiques aux Pays-Bas) et dans beaucoup d’autres petites associations. Une semaine durant, il a rejoint nos équipes et nous a prêté main-forte. Suivez les aventures de Mister J. Pink sur sa page Facebook : www.facebook.com/MisterJPink
© WWF-Belgium
DES ÉTUDIANTS INGÉNIEUX Quelques étudiants du Stella Maris-Instituut d’Oostmalle ont saisi l’opportunité de monter une mini-entreprise. Leur société, « TrashCash », recyclait des emballages de boissons en carton, pour en faire de véritables porte-monnaie. Une initiative à la fois originale et écologique. Les 11 étudiants-entrepreneurs se sont d’ailleurs vu décerner le prix du produit le plus innovant par l’organisateur du concours mini-entreprises. Les jeunes ont offert une partie des bénéfices de la vente de leurs porte-monnaie (270 €) au WWF. Durant la vente, les étudiants ont également fait la promotion du WWF. Nous les en remercions chaleureusement !
Du nouveau dans les classes ! Pour la rentrée des classes, notre équipe éducation vous présente ses deux nouveaux outils pédagogiques ! « Virunga en Action » parle du projet EcoMakala, mené aux abords du Parc des Virunga, en RDC. Découvrez tous les détails de ce projet dans notre dossier, en page 8 ! L’outil est constitué d’un DVD et d’un livret. Il présente deux petits films, l’un destiné aux 10-14 ans et l’autre aux 14-18 ans. Pour une meilleure compréhension, les films mêlent images réelles et animations. Afin que les enfants se sentent concernés, des parallèles sont établis avec la situation en Belgique. Dans le cadre du projet « Ma classe est pandastique », nous avons envoyé une série de posters, sur le thème du Parc des Virunga, à toutes les écoles primaires. Les élèves pourront ainsi découvrir la biodiversité foisonnante de ce parc — de l’hippopotame à l’éléphant, en passant par l’okapi — et certaines des menaces qui pèsent sur lui. Les classes les plus motivées pourront participer à notre grand concours, afin de tenter de devenir la classe la plus pandastique ! Nos outils pédagogiques peuvent être commandés gratuitement par les enseignants via www.wwf.be/ecole.
L’EUROPE FINANCE LA PÊCHE INTENSIVE Les députés de la Commission de la Pêche du Parlement européen ont voté une allocation de 1,6 milliard € pour la pêche. Le but est d’augmenter la capacité de la flotte européenne et de diversifier les économies locales, fortement touchées par le déclin du secteur. Les plus optimistes pensent que cette décision favorisera l’émergence d’une industrie de la pêche plus durable, mais elle risque
© Ezequiel NAVÕO / WWF-Canon
surtout de stimuler la construction ou la modernisation de nouveaux navires et d’équipements de pêche. Elle augmentera le rayon d’action des pêcheurs et leur donnera la possibilité de rester en mer plus longtemps. Les chalutiers pourront ainsi atteindre les derniers stocks de poissons, même loin des ports. « Cet accord va fortement retarder le rétablissement des stocks de poissons, surtout en Méditerranée, bénéficiaire d’une grande partie des subsides », déclare Franck Hollander, expert en conservation au WWF-Belgique. « Lors du prochain vote en séance plénière du Parlement européen, nous demanderons à tous les députés de mettre fin à cette situation de surcapacité et d’allouer des subsides pour la restauration des stocks de poissons et de leur habitat », conclut-il.
LE WWF-PAKISTAN À LA RESCOUSSE DES DAUPHINS DE L’INDUS
© François-Xavier Pelletier / WWF-Canon
Une équipe conjointe du WWFPakistan et du Sindh Wildlife Department a récemment sauvé deux jeunes dauphins de l’Indus, perdus dans un canal de l’est du Pakistan. Les petits, un mâle et une femelle, sont restés bloqués dans le canal de Dehar Wah pendant deux heures, avant que l’équipe de sauvetage ne les relâche 80 km plus bas. L’équipe de secours du WWF-Pakistan réalise régulièrement ce genre d’opération. Les dauphins bloqués dans le canal sont capturés avec précautions et placés sur un brancard. Leur humidité corporelle est maintenue avec de l’eau et des serviettes mouillées. Ils sont transportés à bord d’un véhicule insonorisé et relâchés dans le fleuve Indus. Rester bloqués dans les canaux d’irrigation est une des menaces qui pèsent sur les dauphins de l’Indus. Ils entrent dans ces canaux lorsque les portes sont ouvertes. Lors de la fermeture des portes, le niveau d’eau descend et les dauphins se retrouvent pris au piège dans de petites piscines, où ils trouvent très peu de poissons à manger. Depuis janvier 2013, les équipes du WWF-Pakistan ont mené 4 opérations de sauvetage, permettant de sauver 5 dauphins. Plus d’info : www.panda.org
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FOCUS
LE MIEL DU NORD KIVU :
LES ABEILLES VEILLENT SUR LES VIRUNGA
© Luca Scudiero / WWF-Italy
Dans quelques pages, vous découvrirez le Parc National des Virunga et les menaces qui pèsent sur lui. Parmi elles : la déforestation. C’est pour lutter contre ce fléau que nous reboisons les alentours du Parc, depuis 2007.
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UN CONTEXTE DIFFICILE Depuis deux décennies, la province du Nord Kivu, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), connaît de nombreux conflits entre groupes armés. Son chef-lieu, Goma, détient l’une des densités de population les plus fortes de toute la RDC. Pour cuisiner et se chauffer, la population utilise principalement du charbon de bois. Les ressources forestières en dehors des zones protégées du Parc des Virunga, déjà très sollicitées, ne suffisent pas à assurer ses besoins. Cette situation affecte, d’une part, les ménages de Goma, qui dépensent de grosses sommes pour se fournir en charbon de bois illégalement produit dans le Parc des Virunga, et, d’autre
part, le Parc lui-même, qui a connu ces dernières années des taux de déforestation alarmants. UNE SOLUTION : REBOISER LES ALENTOURS DU PARC Nous travaillons dans la province depuis plus de vingt ans. Dans un premier temps, nous avons aidé à délimiter les frontières du Parc des Virunga. Ensuite, nous avons mis sur pied des pépinières, pour pouvoir mettre des plantules à disposition des paysansplanteurs. Notre but était de montrer à la population que le reboisement peut aussi leur rapporter de l’argent. C’est ainsi qu’est né, en 2007, un projet de reboisement visant à augmenter l’offre de charbon de bois : le projet
© WWF-Belgium
EcoMakala (voir dossier p. 8). Avec des planteurs locaux, regroupés en associations, nous avons replanté environ 5.000 ha, en dehors des frontières du Parc des Virunga. Nous travaillons actuellement avec environ 3.450 petits planteurs, regroupés en 34 associations locales, et 15 grands propriétaires fonciers. © WWF-Belgium
Apicultrice en herbe.
Nous soutenons les paysans-planteurs afin qu’ils puissent travailler de façon indépendante.
DIVERSIFIER LES SOURCES DE REVENUS Une fois plantés, les arbres ne peuvent être exploités pour faire du charbon de bois qu’après minimum 4 ans. Pour répondre à leurs besoins immédiats, les planteurs réalisent donc des cultures intercalaires. Afin d’encourager la population à participer à notre projet de reboisement, rien de mieux que de lui en montrer les atouts ! C’est ainsi que, dernièrement, nous avons décidé d’appuyer la production de miel au sein des plantations, pour offrir un revenu supplémentaire aux planteurs. POURQUOI LE MIEL S’AVÈRE-T-IL PARTICULIÈREMENT APPROPRIÉ POUR REMPLIR CE RÔLE ? · Il est très apprécié localement, il est rentable — 1 litre coûte 8 dollars (environ 6 €) à Goma — et est commercialisé dans les grands centres urbains du Nord Kivu. · Il possède des vertus thérapeutiques (antianémique, antiseptique, apé-
ritive, digestive, fébrifuge, laxative, diurétique, dynamogénique…) connues dans la région. Il sert de complément nutritif grâce à ses calories, ses protéines, ses glucides et ses lipides. Il augmente aussi les capacités du système immunitaire. · La présence de ruches dissuade la pratique des feux de brousse sur les parcelles voisines, protégeant ainsi les boisements. EN QUOI CONSISTE NOTRE APPUI À L’APICULTURE ? Le problème souvent constaté dans l’élevage local des abeilles est d’ordre technique. Il faut arriver à extraire le miel sans endommager la ruche et en réduisant les risques de piqûre. Traditionnellement, la production du miel se fait de façon artisanale par de petits exploitants, dont l’objectif n’est pas de domestiquer les abeilles. Pour extraire le miel, ils enfument les ruches. Elles sont ainsi complètement détruites et la quantité de miel récoltée n’est pas suffisante. Pour obtenir des quantités plus facilement commercialisables, les paysans devraient adopter des ruches modernes et utiliser d’autres techniques. La première phase du projet consiste donc à former un premier groupe pilote d’apiculteurs à la fabrication de ruches modernes et à l’extraction du miel. OÙ EN SOMMES-NOUS ? Cet appui à l’apiculture n’en est encore qu’à ses débuts. Il n’a, en effet, débuté qu’en mars 2013 et est prévu pour une durée de 3 ans.
Nous formons pour le moment un réseau de 15 personnes-ressources. Ces formateurs pourront à leur tour encadrer les groupes de planteurs. Nous voulons dans un premier temps arriver à former 250 paysans-apiculteurs dans la province du Nord Kivu. 250 autres suivront par la suite. À l’issue des formations, 250 ruches tests seront fabriquées par des artisans-planteurs et installées dans des champs pilotes. Une fois les techniques mieux maîtrisées, la formation des planteurs, par groupes de 20 à 30 personnes, sera appuyée par le projet. À terme, nous mettrons en place un véritable réseau d’apiculteurs qui commercialisera le miel issu des plantations. De cette manière, les abeilles contribueront, elles aussi, à promouvoir le reboisement et, in fine, à protéger le Parc des Virunga…
Ce projet d’apiculture a été rendu possible grâce au soutien financier de la Fondation Gillès. La Fondation Gillès a été créée en 1991, avec les moyens privés des actionnaires d’ETAP Lighting. L’objectif de cette fondation est de soutenir des initiatives économiques à petite échelle, permettant d’augmenter l’autonomie des populations locales. La Fondation Gillès travaille avec plusieurs ONG (dans ce cas-ci, le WWFBelgique) qui lui proposent des projets à soutenir.
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Dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), à la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda, s’étend le Parc National des Virunga. Fondé par le roi Albert 1er de Belgique en 1925, il fut la première zone protégée d’Afrique. Il offre une multitude de paysages différents : des forêts tropicales, des savanes, des volcans et des chaînes de montagnes.
VIRUNGA : NON À
L’EXPLORATION PÉTROLIÈRE © Martin Harvey / WWF-Canon
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Le saviez-vous ?
Le parc des Virunga compte 218 espèces de mammifères, 706 espèces d’oiseaux, 109 espèces de reptiles et 78 espèces d’amphibiens.
DOSSIER VIRUNGA
La biodiversité qu’il abrite est époustouflante et comprend, entre autres, le très menacé gorille de montagne. Malgré son étendue et ses richesses, le Parc des Virunga subit de nombreuses pressions. Il doit non seulement faire face à la déforestation et au braconnage, mais est aussi menacé, depuis peu, par l’industrie pétrolière. Découvrez nos actions pour protéger les Virunga.
Les Virunga : Patrimoine Mondial de l’Humanité D’après le ministre de l’Environnement de la RDC, « le Parc National des Virunga abrite plus d’espèces de mammifères, de reptiles et d’oiseaux que n’importe quelle autre zone protégée d’Afrique et peut-être même du monde ». On y a identifié plus de 2.000 espèces de plantes, dont 10 % sont endémiques au Rift Albertin, dont font partie les Virunga. C’est le seul parc national au monde à héberger à la fois
des gorilles de montagne, des gorilles de plaine orientaux et des chimpanzés. Il est indéniablement un véritable trésor de nature et de biodiversité. En 1979, le Parc des Virunga a été le premier parc à obtenir le statut de Patrimoine Mondial de la part de l’UNESCO. Depuis 1994, il est repris sur la Liste du Patrimoine Mondial en péril. Depuis 1996, il fait également
partie des zones humides d’importance internationale. Mais, malgré sa reconnaissance nationale et internationale, il est soumis à la pression de groupes armés actifs dans le braconnage, la déforestation et toutes sortes d’autres formes d’exploitation illégale.
© Martin Harvey / WWF-Canon
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DOSSIER VIRUNGA
Lutter contre la déforestation
ECOMAKALA : UNE ALTERNATIVE DURABLE Nous proposons à la population un charbon de bois alternatif et durable : l’EcoMakala. Ce faisant, nous apportons sur le marché une source légale de charbon de bois afin de lutter contre la coupe et la production de charbon de bois illégales. Nous renforçons les capacités des associations locales par la mise en place de plantations d’arbres destinées à produire du charbon de bois. Nous rassemblons toutes les nouvelles données et informations concernant les méthodes de reboisement pour aider au mieux les paysans-planteurs.
au cœur du parc des Virunga.
OÙ EN SOMMES-NOUS ? Le projet est actuellement dans sa phase de reboisement. Depuis ses débuts en 2007, 5.000 ha de forêt destinés à l’exploitation ont été plantés en dehors des frontières du parc. Ces plantations ont été conçues de manière à ce que 1/3 des arbres puisse continuellement être utilisé pour produire du charbon de bois. Une fois les arbres coupés, d’autres sont replantés. Les premiers troncs peuvent être abattus après 4 ans. Nous sommes donc actuellement en pleine préparation de la deuxième phase du projet : la transformation du bois en makala (charbon de bois) et sa vente. Nous devons nous assurer que le processus de transformation soit le plus efficace possible et que le charbon de bois soit vendu au meilleur prix pour les paysans. En plus de cela, pour réduire la quantité de charbon de bois consommée par les familles, le WWF propose aux entreprises locales de construire et de vendre bon marché des fours semblables à ceux utilisés par la population mais qui consomment moitié moins de charbon de bois. On appelle cela des « foyers améliorés ». Jusqu’à présent, 45.000 foyers améliorés ont déjà été vendus.
© Kate Holt / WWF-UK
Le projet EcoMakala est vraiment un de nos projets phares dans la région. Avec celui des foyers améliorés, il aide à lutter contre la déforestation, tout en permettant le développement des populations locales.
Nous fournissons les plantules aux candidats-planteurs.
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TNETRAP STÊROF SEL EÉMUF NE
La coupe et la production de charbon de bois illégales sont principalement entre les mains de mouvements rebelles, qui appliquent des tarifs exorbitants. Entre 2002 et 2007, le prix d’un sac de « makala » – charbon de bois en swahili – a augmenté de 300 %. Les femmes qui s’aventurent dans le Parc pour y ramasser du bois risquent, en outre, de se faire violer. En plus des risques pour la population locale, tout cela engendre de fortes pressions sur le Parc des Virunga et les espèces qui y vivent.
Le charbon de bois est souvent produit illégalement
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Aux alentours du Parc des Virunga, la densité de population est l’une des plus élevées d’Afrique (400 habitants/km²). La grande majorité de cette population utilise du charbon de bois pour cuisiner et se chauffer. Malheureusement, le bois à brûler disponible n’est pas suffisant. Les villageois dépensent une grande partie de leurs revenus pour acheter du charbon de bois, produit illégalement à l’intérieur du Parc.
Le saviez-vous ?
27.000
Environ 27.000 pêcheurs vivent de la pêche dans le lac Édouard, situé dans le Parc National des Virunga. Bien gérée, la production de poisson pourrait tripler.
Mettre un terme au braconnage
Aujourd’hui, le braconnage et le commerce de viande de brousse sont une réelle menace pour la biodiversité des forêts du Bassin du Congo. Le Parc des Virunga est victime de ces agissements qui déciment nombre d’espèces, du majestueux éléphant au petit singe. L’industrie forestière, qui ouvre de nouveaux chemins dans les forêts, et la rapide croissance démographique aggravent encore la situation.
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Stop au commerce illégal dʼespèces sauvages
© naturepl.com/Karl Ammann/WWF-Canon
Il y a quelques mois, nous avons lancé une campagne internationale de lutte contre le commerce illégal dʼespèces sauvages. Grâce à nos partenaires et supporters, dont vous faites partie, nous avons pu engranger de beaux succès ! ◊ Suite à la pétition du WWF, signée par près de 1,5 million de supporters, la Première ministre thaïlandaise sʼest engagée à mettre fin au commerce de lʼivoire en Thaïlande. Chaque année, ce commerce entraîne la mort de dizaines de milliers dʼéléphants en Afrique. Plus de 20.000 Belges ont signé cette pétition, que nous avons remise, en présence dʼun faux éléphant grandeur nature, à lʼAmbassade de Thaïlande à Bruxelles. Nous avons également demandé au premier Ministre Di Rupo de féliciter la Première ministre thaïlandaise pour sa décision lors de sa visite en Belgique, ce quʼil a fait. ◊ Au Royaume-Uni, les supporters du WWF ont envoyé 5.000 lettres à leurs représentants politiques, afin de leur demander dʼallouer davantage de ressources à la lutte contre le commerce illégal dʼespèces sauvages.
© WWF-Belgium
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Ca no n
◊ Les membres de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale des Nations Unies ont voté une résolution considérant le commerce illégal dʼespèces sauvages comme un « crime grave », requérant des peines dʼemprisonnement dʼau moins 4 ans. ◊ Aux Nations Unies, le secrétaire général Ban Ki Moon a déclaré au Conseil de Sécurité que le braconnage et la contrebande représentaient de graves menaces pour la paix et la sécurité. ◊ Attirant lʼattention sur le fait que les crimes contre la vie sauvage menacent également lʼéconomie, le président de la Banque Africaine de Développement, Donald Kaberuka, a rejoint le WWF pour lancer la déclaration de Marrakech, plan dʼaction visant la coopération entre les pays dans la lutte contre le commerce illégal des espèces sauvages. ◊ Le président Obama a, entre autres, promis 10 millions de dollars pour améliorer la protection dʼespèces menacées par le braconnage dans certains pays dʼAfrique. Ces victoires sont importantes, mais le combat est loin dʼêtre terminé. Grâce à vous, nous pouvons poursuivre nos actions aux 4 coins du monde et nous battre pour stopper le commerce illégal dʼespèces sauvages. Merci !
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DOSSIER VIRUNGA
Empêcher l’exploration pétrolière Aujourd’hui, le Parc National des Virunga a un nouvel ennemi : les entreprises pétrolières. En effet, bien que la loi congolaise interdise la présence d’industries extractives dans les parcs nationaux, environ 85 % du Parc ont été répertoriés comme concessions pétrolières. Deux concessions ont déjà été attribuées : l’une à TOTAL, entreprise française, et l’autre à Soco, entreprise britannique. Pour identifier l’ampleur des ressources pétrolières sous le Parc, le gouvernement congolais autorise pour l’instant Soco à faire de l’exploration pétrolière par voie aérienne. La convention de l’UNESCO interdit expressément les activités telles que
l’exploitation minière et l’exploration pétrolière dans les zones qui sont reconnues Patrimoine Mondial. En mai 2013, sous la pression du WWF, TOTAL s’est engagé publiquement à ne pas pratiquer d’activité pétrolière au sein des frontières actuelles du Parc. Toutefois, l’entreprise prévoit des activités d’extraction en bordure du Parc, ce qui peut aussi constituer une menace. Soco n’a, pour sa part, pris aucun engagement de ce genre. Nous craignons que l’exploration aérienne réalisée par Soco, avec l’autorisation du gouvernement congolais, ne débouche ensuite sur une exploitation au sein du Parc. La survie même des Virunga serait alors menacée, de même que son statut de Parc naturel et de Patrimoine Mondial.
© Brent Stirton / Getty Images / WWF-UK
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Le saviez-vous ?
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DES RISQUES NON NÉGLIGEABLES En plus de la perte de son statut, une activité pétrolière pourrait avoir de nombreuses conséquences négatives pour le Parc des Virunga. Tout d’abord, le Parc des Virunga se situe dans une zone où sévissent de nombreux conflits. L’exploitation pétrolière risque de renforcer l’instabilité et la violence dans la région, au détriment des populations locales.
Bien qu’ils restent en danger critique d’extinction, les gorilles de montagne sont les seuls grands singes africains dont les populations sont en augmentation. De fortes mesures de protection ont permis à la population d’atteindre près de 880 individus.
Ensuite, les activités d’exploration comme les sondages sismiques et les forages exploratoires ont des impacts environnementaux locaux. Les deux exigent la mise en place de camps de base qui entraînent le défrichage de certaines zones et le développement de routes d’accès. L’exploration et les sondages sismiques engendrent aussi des eaux usées et de nombreux déchets. Sans une gestion efficace des déchets, les équipes d’exploration peuvent introduire des plantes
étrangères invasives. Elles risquent aussi de creuser le sol ou le fond des lacs, entraînant des modifications dans les systèmes hydrauliques, avec des conséquences potentiellement dangereuses pour les espèces et leur habitat. En outre, forer à proximité des 8 volcans des Virunga risque d’affecter la fréquence et la violence des éruptions. Le défrichage rend l’habitat forestier plus vulnérable aux feux de forêt. Les arbres
© naturepl.com / Bruce Davidson / WWF-Canon
qui longent les routes sont plus fragiles. La germination des semences est perturbée, et des espèces végétales invasives — comme des plantes grimpantes — bloquent la lumière et empêchent la régénération de la forêt. De plus, les routes migratoires risquent d’être bloquées par de nouvelles infrastructures, engendrant des risques pour la survie de certaines espèces. Par exemple, les éléphants vivant dans le Bassin du Congo ont appris à éviter les routes. Ils restent dès lors confinés dans des habitats morcelés et de plus en plus étroits. Situé au cœur du Parc et s’étendant sur 300 km², le lac Édouard est aussi cou-
vert par une concession pétrolière. Si le pétrole est exploité sous le lac et qu’un accident survient, une source du Nil serait irrémédiablement polluée et les ressources halieutiques du lac définitivement détruites. Et ce alors que 27.000 pêcheurs vivent de ces ressources ! Le lac Édouard recèle une grande biodiversité, dont une importante population d’hippopotames, en voie de disparition. La communauté internationale doit se mobiliser ! Elle ne peut permettre ces infractions à la convention de l’UNESCO et à la loi congolaise. Du 17 au 21 juin dernier, l’organisme
© Martin Harvey / WWF-Canon
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DOSSIER VIRUNGA
international qui supervise les sites du Patrimoine Mondial de l’UNESCO a tenu sa 37e session à Phnom Penh, au Cambodge. Il y a demandé l’annulation des permis pétroliers dans le Parc des Virunga. Le Comité du Patrimoine Mondial a aussi exhorté les gouvernements des États ayant souscrit à la Convention « à faire tout leur possible pour s’assurer que les sociétés minières ou pétrolières établies sur leurs territoires ne portent pas atteinte aux biens du Patrimoine Mondial ». UNE VALEUR PLUS QUE SYMBOLIQUE Le Parc des Virunga doit être préservé pour sa valeur intrinsèque. Mais aussi car c’est un formidable atout de développement durable pour les populations locales. Pour le démontrer et afin de disposer d’arguments supplémentaires dans la lutte pour sa préservation, nous avons récemment fait évaluer la valeur économique de ses écosystèmes. Elle a été estimée à 48,9 millions de dollars (plus de 37 millions d’euros) par an. Ce chiffre pourrait grimper à 1,1 milliard de dollars (plus de 830 millions d’euros) par an, si le Parc était bien géré.
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Plutôt que d’autoriser la mise en péril de ses ressources par les entreprises pétrolières, la RDC devrait privilégier la protection et la bonne gestion du Parc, qui peut assurer un développement durable de la région. Si l’on considère le seul tourisme, il pourrait générer 235 millions de dollars par an, la plus grande source de revenus provenant du Parc. Entre 2009 et 2011, l’augmentation annuelle du nombre de touristes aux Virunga était de plus de 200 %
(de 400 à 4.000). Jusque septembre 2012, le tourisme rapportait des revenus significatifs au Parc et aux communautés locales. Tous les mois, plus de 100 touristes visitaient les volcans et les gorilles. Les conflits armés actuels ont fortement ralenti ce tourisme, mais le potentiel reste énorme et pourrait générer des revenus importants pour la préservation du gorille et le développement durable des populations.
Pour cette évaluation, nous avons utilisé le système TEV (The Economic Value). Il sʼagit dʼun système largement utilisé pour évaluer la valeur économique des écosystèmes. Il en classe tous les bénéfices sociaux et économiques en 3 catégories : ceux à usage direct (la pêche, le tourisme, lʼénergie hydroélectrique, les médicaments, lʼéducation et la recherche), ceux à usage indirect (le stockage de carbone, lʼapprovisionnement en eau et le contrôle de la pollution) et ceux à « non-usage » – cette dernière valeur représentant une estimation de la valeur que les ressources non utilisées pourront avoir dans le futur. La somme de tous ces bénéfices représente la valeur totale du Parc.
Le saviez-vous ?
5m
Pour répondre aux besoins des études sismiques, les équipes d’exploration arrachent la végétation en lignes droites larges d’environ 5 m. Ces lignes donnent accès à des zones jusque-là inaccessibles. Elles peuvent être empruntées par des braconniers, des prospecteurs miniers et des cultivateurs.
© Martin Harvey / WWF-Canon
© Martin Harvey / WWF-Canon
« FIXEZ LA LIMITE » Au vu de sa richesse exceptionnelle et de son importance pour la région, les populations et le développement durable, le Parc National des Virunga est vraiment le dernier endroit au monde à ouvrir à l’exploration pétrolière. Nous menons une campagne mondiale pour sauver les Virunga. Cette campagne a deux objectifs : • aucune exploration ou exploitation pétrolière dans le Parc National des Virunga; • aucune exploration ou exploitation pétrolière dans les sites du Patrimoine Mondial de l’Humanité. Ce combat peut paraître bien loin de la Belgique, mais il nous concerne tous ! Nous utilisons tous du pétrole et il est inconcevable que celui-ci provienne d’un site déclaré Patrimoine Mondial de l’Humanité. Seul 0,52 % de la planète a le statut de Patrimoine Mondial pour ses richesses naturelles. Ce sont des zones qui doivent absolument être préservées. Nous devons donc fixer une limite et empêcher que le plus ancien Parc National africain, trésor mondial de biodiversité, ne soit détruit.
Rejoignez le mouvement, ajoutez votre nom et fixez la limite sur
www.wwf.be/sosvirunga
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VIRUNGA : LE PLUS ANCIEN PARC NATUREL D’AFRIQUE ET NOUVEAU CHAMP PÉTROLIER ? Fixez la limite Pas d’exploration pétrolière dans le plus vieux parc naturel d’Afrique. Ajoutez votre nom sur www.wwf.be/sosvirunga
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SUR LE TERRAIN DES ANIMATIONS AU FIL DES CAMPAGNES
© WWF-Belgique
© WWF-Belgique
Tout au long de l’année, nous organisons des animations sur des thèmes qui varient au fil de nos campagnes. Pour Earth Hour, par exemple, nos activités portaient sur le thème de l’énergie. Aujourd’hui, nous nous penchons sur le Parc des Virunga : sa situation, sa biodiversité, les menaces qui pèsent sur lui, etc. Nous partons d’un cas concret : le projet EcoMakala (voir dossier) afin d’établir des parallèles entre la gestion de
l’énergie là-bas et, ici, en Belgique. Les animations durent environ deux heures et sont proposées gratuitement aux groupes qui en font la demande (ASBL, groupes d’alphabétisation, maisons de jeunes, associations de quartier, etc.) Si vous faites partie d’un tel groupe et qu’une activité gratuite vous intéresse, n’hésitez pas à nous contacter ! caroline.steygers@wwf.be ; 02/340.09.21.
L’ENVIRONNEMENT EN FÊTE Le dimanche 2 juin, la fête de l’environnement battait son plein dans le Parc du Cinquantenaire à Bruxelles. Plus de 300 personnes ont visité notre stand. Notre équipe invitait les enfants à participer à un petit concours portant sur dix espèces menacées, parmi lesquelles le cacatoès, l’ours blanc et le léopard des neiges. Les plus jeunes ont ainsi pu découvrir les différentes menaces auxquelles les animaux doivent faire face : le réchauffement climatique, la pollution, la surpêche, le braconnage… Manon, 7 ans, a reçu un panda en peluche pour son magnifique dessin. Merci à tous ceux qui sont venus nous voir et, pour eux et pour les autres, rendez-vous l’année prochaine !
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À noter dans vos agendas : Rejoignez-nous le samedi 22 SEPTEMBRE à Bruxelles pour la journée sans voiture ! Nous tiendrons un stand au Beursschouwburg, où, à 11h30, aura lieu un concert fracassant du groupe Radio Oorwoud.
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ÉCO-CONSO
POUR UNE RENTRÉE LÉGÈRE ' ! IL EST GRAND TEMPS DE PREPARER SEPTEMBRE EST LA LA RENTREE ! NOTRE COLLEGUE ISABELLE NOUS EXPLIQUE COMMENT REMPLIR LES CARTABLES SANS PESER SUR L’ENVIRONNEMENT.
LES REGLES D’OR Ne vous précipitez pas dans les magasins avec la liste fournie par l’école ! Vérifiez d’abord dans les affaires de l’année précédente ce qui peut être réutilisé. Oui, la latte est peut-être un peu usée et la gomme mâchouillée… Mais elles sont encore tout à fait opérationnelles ! Votre budget aussi sentira la différence. Optez pour des fournitures solides qui survivront à une année scolaire en
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compagnie de vos bambins !
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Afin de diminuer les déchets, choisissez des produits rechargeables ! Aujourd’hui, on trouve facilement des recharges pour stylos à bille ou surligneurs. Achetez des produits exempts de grands produits toxiques ! Nos enfants sont en contact avec leur matériel scolaire jusqu’à 8 h par jour ! L’inhalation de certaines substances peut avoir un effet nocif que l’on se doit de prévenir ! Choisissez des produits en matériaux recyclés ! Le papier recyclé préserve les forêts et économise l’énergie et l’eau. Évitez les emballages superflus ! Choisissez des fournitures en vrac et des pots de grande contenance (par exemple pour les colles), plus avantageuxd’un point de vue économique et environnemental. Favorisez les énergies renouvelables ! En Belgique, près de 100 millions de piles sont utilisées chaque année. Optez, par exemple, pour une calculatrice solaire.
Dernier conseil :
attention aux promotions en tout genre ! Leur seul but est de vous faire acheter de plus grandes quantités ! Restez vigilants et ne prenez que le nécessaire… Pour en savoir plus : www.ecoconso.be
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ÉCO-DÉTENTE BURGER D’ÉPINARDS, COURGETTE FARCIE ET SALADE DE BETTERAVES PRÉPARATION
INGRÉDIENTS Pour 4 pers.
Préchauffez le four à 180 °C. Faites cuire le boulgour dans 300 ml d’eau ou de bouillon de légumes, cela prend environ 15 à 20 minutes. Pendant ce temps, coupez les courgettes en deux et ôtez les graines à l’aide d’une cuillère. Mélangez les haricots rouges, le maïs, les oignons finement hachés avec le boulgour cuit. Farcissez les courgettes de ce mélange, placez-les ensuite dans un plat graissé et mettez-les au four pendant environ 20 minutes.
150 g de boulgour bouillon de légumes
Mélangez la betterave râpée avec les morceaux de pomme et le persil haché. Ajoutez les graines de sésame et l’huile d’olive et mélangez à nouveau. Faites cuire les burgers d’épinards à la poêle et servez-les accompagnés d’un morceau de courgette et de salade de betteraves. www.jeudiveggie.be
2 courgettes 150 g de haricots rouges (poids cuits et égouttés) 150 g de maïs 3 oignons nouveaux 1 pomme 1/2 botte de persil plat 3 cuillères à soupe de graines de sésame 2 cuillères à soupe d’huile d’olive 1 betterave crue (à râper)
UN JOUR PAR SEMAINE SANS VIANDE. POURQUOI ? • Pour sauver la planète : 1/5e des émissions mondiales de gaz à effet de serre est causé par l’industrie de la viande. • Pour prendre soin de nous : manger moins de viande est bénéfique pour notre santé.
• Pour découvrir de nouvelles saveurs : à vous les nouveaux livres de cuisine, les restaurants… • Pour un monde plus juste : si nous mangions moins de viande, plus de terres seraient disponibles pour cultiver de la nourriture ou simplement retourner à la nature.
burgers d’épinards
UN PETIT RHINO SAUVÉ ! En avril, nous vous annoncions sur notre site qu’une femelle rhinocéros avait été abattue en Inde, laissant son petit orphelin. Nos collègues du WWF-Inde l’ont recueilli et viennent de nous envoyer de ses nouvelles. Le petit rhino a fêté ses deux mois et se porte bien ! Il vit pour l’instant dans un enclos de 12 m², bien à l’abri des braconniers. Il dispose aussi d’un abri pour se protéger du soleil et d’une mare pour se rafraîchir.
Une équipe, chapeautée par des experts en réhabilitation, des vétérinaires, des responsables du Parc National de Manas (où le petit rhino a été retrouvé) et des membres du WWF-Inde, s’occupe de lui au quotidien. Il est nourri 8 fois par jour. Un autre petit rhinocéros orphelin devrait le rejoindre d’ici quelques semaines.
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ENTREPRISES
UN NOUVEAU DIRECTEUR LE TEMPS Le 1er juillet dernier, notre directeur, Damien Vincent, et Christophe Degrez, directeur d’Eneco (fournisseur d’énergie renouvelable), ont échangé leur rôle le temps d’une journée. Avec Eneco, nous avons participé au « Job Switch Day 2013 », une initiative de la fédération belge Kauri (voir Le saviez-vous). Cet évènement a permis aux deux directeurs d’observer en direct les spécificités d’Eneco et du WWF. Le lundi 1er juillet, notre équipe a donc accueilli Christophe Degrez. Et nous ne lui avons pas laissé le temps de s’ennuyer ! Récapitulatif d’une journée bien chargée…
8 h 45 : Christophe a commencé sa journée par un petit-déjeuner (bio et fairtrade, ça va de soi !) en compagnie de l’ensemble de notre personnel. Il a ensuite assisté à une présentation du travail du WWF, par notre directeur de la conservation, Geert Lejeune. Pour l’occasion, nous avions également invité Mme Linet, cofondatrice, ancienne présidente du WWF et volontaire depuis plus de 47 ans. Elle n’a pas manqué de partager son expérience et, surtout, de nous éclairer sur les enjeux environnementaux et les défis à venir.
10 h 15 : Christophe est parti à la découverte des différents départements du WWF. Il s’est entretenu avec les membres des équipes presse et lobby, communication, fundraising, éducation… Des rencontres très enrichissantes, aussi bien pour Christophe que pour nous. Le directeur d’Eneco a pu constater la très grande variété de compétences qui existe au sein de notre organisation, ainsi que la motivation et la passion qui animent tous les membres du personnel. Ces échanges ont également permis de dégager des pistes de projets communs qui renforceront certainement notre partenariat. En effet, dans le cadre du programme ‘Climate Savers’ (centré sur la réduction d’émissions de CO2 : www.panda. org/climatesavers), Eneco et le WWF sont partenaires depuis 2011, au niveau international, et depuis 2012, en Belgique. Mais, pour qu’un partenariat soit vraiment efficace, il doit être soutenu au plus haut niveau de direction. La visite en nos bureaux de Christophe Degrez y a donc indubitablement contribué.
12 h 00 : Avant de passer au lunch, notre directeur marketing & communication, Antoine Lebrun, et Christophe ont pu échanger leurs points de vue sur la stratégie marketing du WWF. C’était en effet l’opportunité pour nous de recevoir un avis extérieur, émanant qui plus est d’un chef d’entreprise, sur les enjeux stratégiques propres aux ONG.
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Le saviez-vous ?
KAURI est le réseau belge d’apprentissage et le centre de connaissances sur la responsabilité d’entreprise et la responsabilisation des ONG (www.kauri.be)
D’UNE JOURNÉE
12 h 30 : Pour le lunch, nous avons organisé un « walking dinner », afin d’offrir à notre invité la possibilité de passer de table en table et de discuter de façon moins formelle avec les membres du personnel. En guise d’apéritif, nous lui avons montré un des petits films de « Virunga en action », un tout nouvel outil destiné aux enseignants afin de sensibiliser leurs élèves au développement durable (plus d’info : www.wwf.be/ecoles). À la fin du lunch, une équipe de tournage a enregistré le témoignage de Christophe que vous pouvez découvrir sur notre site www.wwf.be. 13 h 45 : À peine libéré des micros, Christophe a déjà dû se préparer pour les deux dernières sessions de la journée : • une rencontre avec l’équipe « corporate » pendant laquelle nous avons pu approfondir le sujet des partenariats avec les entreprises et plus particulièrement le partenariat entre Eneco et le WWF. • une session avec l’équipe « lobby », afin de mettre en évidence les pistes de collaboration pour nos prochaines campagnes ! 17 h : Nous avons pris congé de Christophe, qui est reparti avec quelques goodies et documents WWF, et, nous l’espérons, rempli d’enthousiasme pour ce partenariat naturel entre une ONG environnementale et une entreprise spécialisée en énergie renouvelable.
DAMIEN VINCENT CHEZ ENECO Pendant ce temps, notre directeur a été accueilli chez Eneco par Michel Davidts, responsable des nouveaux projets. À l’agenda : une visite de l’usine Audi Brussels, à Forest, où Eneco a installé plus de 37.000 m² de panneaux solaires sur les toits des bâtiments. Damien s’est ensuite rendu dans les nouveaux bureaux d’Eneco, à Malines. Après avoir évoqué la stratégie et les défis rencontrés par Eneco avec Vincent De Dobbeleer, marketing manager, il a rencontré le comité de gestion, le temps d’un lunch. Dans l’après-midi, après un échange très constructif sur les spécificités des 2 organisations quant aux services à la clientèle (pour Eneco) et aux membres (pour le WWF), Damien a intégré l’équipe du call center pour mieux comprendre la réalité du terrain dans un service clients. Ensuite, notre directeur a rencontré Catherine de Buysere, responsable des ressources humaines chez Eneco, pour une entrevue très enrichissante, portant sur les nouveaux modes de collaboration. La journée s’est poursuivie par une présentation du cadre légal autour des énergies renouvelables en Belgique, un thème également suivi de près par le WWF. Damien a terminé sa journée très satisfait de cette expérience enrichissante et plus que jamais convaincu de la pertinence du partenariat entre le WWF et Eneco.
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ÉCO-SHOPPING
JOINDRE L’UTILE À L’AGRÉABLE Man Business.VT
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Une date à ne pas oublier, des souhaits à formuler… Découvrez les nouveaux calendriers, agendas et cartes de vœux du WWF ! Comment commander ? Via notre pandashop online : www.wwf.be/pandashop Par téléphone au 052/35 04 66 Par fax au 052/35 16 01 Par mail à lʼadresse xmas@wwf.be Nʼoubliez pas de mentionner les informations suivantes : votre commande (calendrier, cartes de vœux…) vos nom, prénom, adresse complète et numéro de téléphone le montant total de votre commande (y compris les frais dʼenvoi)
Why we are here To stop the degradation of the planet’s natural environment and to build a future in which humans live in harmony and nature.
january • february • march • april • may • june • july • august • september • october • november • december
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Laissez le WWF payer vos droits de succession
Offrez votre héritage aux personnes que vous choisissez et soutenez en même temps notre mission : protéger la nature ! Lors d’un héritage, les droits de succession peuvent être très élevés. A moins que vous n’optiez pour le legs en duo. Cette procédure permet à vos héritiers de recevoir davantage et à vous d’aider le WWF. Exemple : vous laissez à votre nièce un legs d’une valeur de 100.000 euro*. UN LEGS CLASSIQUE :
Presque la moitié de votre héritage va à l’état. Si vous optez pour le legs en duo, vous faites en sorte que votre nièce reçoive non pas € 59.375, mais bien € 65.000. Elle ne devra pas payer ses droits de succession. Ceux-ci seront pris en charge par le WWF. LEGS EN DUO : Montant
€ 100.000 A votre nièce € 65.000
Vous léguez Tous les droits de succession sont payés par le WWF Votre nièce reçoit € 65.000 Votre geste généreux offre au WWF
Au WWF € 35.000 € 25.325 € 9.675
Vous aimeriez également laisser une planète vivante aux générations futures ? Contactez Annie Ghys (02/340 09 24 - 0485/83 32 97 ou par e-mail à annie.ghys@wwf.be). Nous nous ferons un plaisir de vous fournir de plus amples informations. Notre mission
Mettre un terme à la dégradation de la biodiversité sur notre planète et construire un avenir où l’homme et la nature vivront en harmonie. www.wwf.be
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* Sujet à modifications. Exemple rédigé selon les taux applicables en Région wallonne.
€ 100.000 € 40.625 € 59.375
Montant Droits de succession à payer à l’état Votre nièce reçoit
27.000 : Les ressources halieutiques du
Parc National des Virunga fournissent un emploi à environ 27.000 pêcheurs.
5.000 : Depuis le début du projet EcoMakala, nous avons
reboisé 5.000 hectares autour du Parc des Virunga.
Parc 200 : LeNational des
Virunga abrite près de 200 gorilles de montagne.
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700 : Plus de 700 espèces d’oiseaux vivent dans le Parc National des Virunga.
Aidez-nous à sauver le Parc National des Virunga. Rejoignez-nous sur www.wwf.be/sosvirunga. Notre raison d’être Mettre un terme à la dégradation de l’environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature.
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WWF-Belgique • Bd E. Jacqmain 90 • 1000 Bruxelles • Tél. 02 340 09 99 • Fax 02 340 09 33 • info@wwf.be • Le Centre Info est ouvert du lu au ve de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30.