MAGAZINE
2013
Dossier
Nº 64 février - mars - avril 2013
TRIMESTRIEL - BUREAU DE DéPÔT bruxelles X - P309290
Focus : 45 étudiants offrent leur énergie au WWF
l’Arctique : Dernier refuge de l’ours polaire
édito Earth Hour : aller plus loin que l’action symbolique
Sommaire Brèves
4-5
Focus 45 étudiants offrent leur énergie au WWF
Focus
6-7
Sur le terrain La classe la plus pandastique, la Schoolteam
9
dans les écoles Personne ne doute encore de la réalité du réchauffement climatique et des conséquences désastreuses qu’il pourrait avoir pour les hommes et la nature. L’utilisation de combustibles fossiles est la principale cause de ce réchauffement. Utiliser l’énergie de manière durable est donc primordial pour sauver le climat de notre planète. Dans notre « rapport énergie », nous avons démontré que le monde sera capable de produire la totalité de son énergie à partir de sources renouvelables d’ici 2050. Via Earth Hour, des millions de personnes marquent chaque année leur soutien à notre combat contre le changement climatique et pour les énergies renouvelables. Mais nous encourageons également tout un chacun à contribuer dans sa vie de tous les jours à construire un monde plus durable : à la maison, en voyage ou en mangeant de manière plus responsable. Ensemble, nous pouvons relever le défi ! Jan Vandermosten Climate & Energy Policy Officer
éco-conso Des économies pour vous et pour la planète
éco-détente De nouvelles espèces surprenantes
18 19
Entreprise bpost et le WWF s’engagent pour un courrier responsable
éco-shopping
20-21
Pour préparer la campagne Earth Hour 2013, nous avons fait appel à des étudiants en publicité. Ils nous font part de leurs impressions.
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dossier l’Arctique : Dernier refuge
Arctique de l’ours polaire
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COLOPHON : Le Panda magazine est une publication du WWF-Belgique Communauté française asbl. Tous droits réservés au WWF. Le sigle Panda, le mot Panda et les initiales WWF sont des marques déposées du World Wide Fund for Nature. Reproduction des textes autorisée, à condition qu’il soit fait mention de la source. • Coordination et rédaction : Natacha Bertiaux • Ont collaboré à ce numéro : Sarah Beelen, Sonia Bonus, Marie-Noëlle Collart, Sara De Winter, Caroline Steygers, Camille Deconinck et Géraldine Louis • Réalisation : www.propaganda.be • Impression : Claes Printing. St-Pieters-Leeuw. • Photo de couverture : © Steve Morello / WWF-Canon. E.r. : Damien Vincent. Bd E. Jacqmain, 90 – 1000 Bruxelles.
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Brèves Premiers thons certifiés MSC aux îles FIDJI
© naturepl.com / Onne van der Wal / WWF-Canon
Dans les eaux des îles Fidji , les thons Albacore pêchés à la ligne viennent de recevoir la certification MSC (Marine Stewardship Council) garantissant une pêche durable. Ce succès ne concerne pas que la préservation du thon ! Il représente également un énorme progrès pour assurer un avenir social, culturel et économique aux pays des îles du Pacifique. La certification MSC garantit la bonne gestion des ressources de poissons, sécurisant ainsi l’avenir économique des îles. Le certificat attribué est valable pour 5 ans, durant lesquels les progrès réalisés seront analysés. Les résultats, sous forme de rapports annuels, seront accessibles au public.
Des sommets en demi-teinte 2012 aura été une année faste pour les Sommets internationaux. Après Rio+20 sur le développement durable, en juin, il y a eu le Sommet Biodiversité, en octobre, à Hyderabad (Inde) et le Sommet Climat, en décembre, à Doha (Qatar). Le Sommet Biodiversité a engrangé quelques résultats positifs, comme le doublement du financement Nord-Sud pour la biodiversité d’ici 2015 et l’avancée dans la protection des zones de haute mer (en-dehors des frontières nationales). Mais les résultats sont largement insuffisants pour enrayer le déclin de la biodiversité dans le monde. Même constat décevant pour le Sommet Climat : mise à part la prolongation du Protocole de Kyoto, aucun progrès n’a été fait pour stopper un dangereux changement climatique. L’urgence subsiste, les actions au niveau international manquent toujours.
Des cupcakes pour sauver les tigres et les éléphants
© WWF-Belgium
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Luca et Ruhne, deux de nos jeunes membres, ont voulu faire quelque chose pour nous aider à combattre le commerce illégal d’espèces sauvages et à sauver, entre autres, les tigres et les éléphants. Elles ont eu la bonne idée d’organiser une vente de cupcakes au profit de notre lutte. Qu’elles en soient remerciées !
© WWF-Belgium
Le saviez-vous ?
Bonne nouvelle : la Corée du Sud a abandonné ses plans de reprise de chasse « scientifique » à la baleine. Le pays s’engage à ne plus faire que des recherches « non léthales ».
Une peine exemplaire pour un tueur de tigres
Du nouveau dans les écoles © WWF-Belgium
Abou et Kimia, les héros congolais de l’aventure pour les 10-14 ans. © naturepl.com / Edwin Giesbers / WWF-Canon
Notre équipe éducation vient de développer un tout nouveau set pédagogique : Virunga en Action. Basé sur le développement durable, cet outil est destiné aussi bien aux écoles primaires que secondaires. Avec lui, les élèves découvrent la notion de développement durable, à partir d’un projet de reboisement du WWF au Congo. Ce projet vise à protéger l’environne-
ment - ici le Parc des Virunga - tout en tenant compte des besoins de la population locale. De nombreux parallèles sont établis avec le mode de vie des jeunes de chez nous. Si vous êtes enseignant, vous pouvez commander gratuitement le DVD et le livret pédagogique via www.wwf.be/ecole. Le matériel est adapté pour des élèves de 10 à 18 ans.
Un chasseur russe a récemment été reconnu coupable d’avoir tué un tigre de Sibérie. Il a été condamné à 14 mois de travail disciplinaire et une amende de 18 500 $. Il s’agit de la troisième condamnation de ce type en 3 ans. Nous ne pouvons que nous réjouir que de tels verdicts de culpabilité soient de plus en plus fréquemment prononcés à l’encontre des braconniers de tigres.
Une conférence capitale dans la lutte contre le commerce illégal d’espèces sauvages Du 3 au 14 mars 2013 se tiendra à Bangkok (Thaïlande) la 16e Conférence des Parties (CdP16) de la Convention sur le Commerce International des Espèces de faune et de flore Sauvages menacées d’extinction (CITES). Il s’agit d’une conférence très importante. Nous menons d’ailleurs actuellement campagne contre le commerce illégal des espèces sauvages et en particulier celui de l’éléphant, du rhinocéros et du tigre. Nous espérons bien en récolter les fruits à Bangkok ! Nous avons soumis une série d’exigences aux gouvernements qui seront présents, mais nous leur demandons avant tout de prendre action contre les pays qui ne respectent pas leurs engagements de lutte contre le commerce de ces 3 espèces. Le commerce illégal des espèces sauvages est un crime qui doit cesser ! Aidez-nous : signez la pétition sur www.wwf.be/campagne. Merci !
Éléphant abattu pour ses défenses dans le nord du Cameroun.
© WWF-Canon / Green Renaissance
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Focus Earth Hour est l’action mondiale du WWF qui consiste à éteindre les lumières, une heure durant. Il s’agit d’une action symbolique, dont le but est de faire prendre conscience à tout un chacun qu’économiser l’énergie a un impact positif sur l’environnement. Le 23 mars 2013, de 20h30 à 21h, les lumières s’éteindront une nouvelle fois pour la planète.
L’équipe création : Jérome, Emilien, Antoine, Daniel et Michel Collart, professeur de création.
45 étudiants
offrent leur énergie au WWF Depuis plusieurs années, la Belgique participe activement à ce rendez-vous international. Pour l’édition 2013, au WWF-Belgique, nous voulons marquer le coup. Pari fou ou non, nous avons décidé de collaborer pour cette campagne avec des étudiants en publicité ! Non moins de 45 étudiants de la section « publicité » à
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la HELHa de Mons (Haute École Louvain en Hainaut), se sont donc consacrés corps et âme à ce projet. Avec un peu d’appréhension et pas mal d’excitation, ils se sont plongés dans l’univers d’Earth Hour, aiguillés par leurs professeurs, sous la houlette de Michel Petteau, Directeur de la Section Publicité et de Michel Collart, professeur de créa-
tion. Une semaine entière dédiée à transformer des idées en projets concrets, pour ce qui a sans doute été le premier « vrai » défi de ces aspirants publicitaires. Au bout de 5 jours d’efforts intensifs, entrecoupés de pauses « jeux vidéo », de repas peu équilibrés et de prises de tête futiles, ils nous ont proposé leurs réalisations.
Après quelques semaines d’attente insoutenable, le verdict est tombé. Nous avons annoncé aux étudiants quelles propositions nous avions retenues. Maintenant, les étudiants participent activement à la réalisation de la campagne officielle d’Earth Hour.
Le saviez-vous ?
Le 31 mars 2012, jour d’Earth Hour, André Kuypers, astronaute, a pu observer l’extinction des lumières depuis la Station Spatiale Internationale.
P résen tation
Valentine et Adrien. L’ équipe Facebook :
du brie fin
g, la c onc ent ratio
n est ma xima le.
Les étudiants concernés nous ont adressé un gentil message :
L’équipe print/design : Benjamin, Laureen, Vincent et Rémy.
« Ayant la chance de participer à cette belle aventure, nous tenons à remercier le WWF-Belgique pour la confiance qu’il nous a accordée. C’était un plaisir de pouvoir vous offrir notre énergie et notre imagination. »
Quelques exemples du travail fourni par les étudiants pour Earth Hour :
Rassemblement ts déguisés minimum 100 enfan
Earth hour tour Déguise-toi
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But
s um 100 enfant ce jour-là. Minim la écoles dans t venir déguisés Les enfants doiven soit validé. Participation des défi pour que le costumes. confection des
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MERCI ! En 2012, votre soutien nous a permis d’engranger de beaux succès dans notre lutte pour la conservation 880
: dans le Parc national de la forêt impénétrable de Bwindi, en Ouganda, le soutien des communautés locales et des mesures de protection efficaces ont permis de faire passer le nombre de rci blagodaria tak gracias tänan kiitos gorilles de montagne 786 en hvala tack danke merci mescdeďakujem k u dziękuję obrigado děkuji mulţumesc 2010 à 880 en novembre 2012.
150 000
: le 6 novembre 2012, nous avons remis au Parlement européen une pétition pour une pêche durable et la bonne santé des océans. Vous avez été plus de 150 000 à la efharisto takk köszönöm thank y Merci de votre soutien ! blagodaria tak gracias tänansigner. k
ďakujem hvala tack danke me you grazie paldies ačiū grazzi dank u dziękuję obrigado děkuji mulţum iitos efharisto takk köszönöm thank you grazie paldies ačiū grazzi dan rci blagodaria tak gracias tänan kiitos efharisto takk köszönöm thank y mesc ďakujem hvala tack danke merci blagodaria tak gracias tänan k k u dziękuję obrigado děkuji mulţumesc ďakujem hvala tack danke me you grazie paldies ačiū grazzi dank u dziękuję obrigado děkuji mulţum iitos efharisto takk köszönöm thank you grazie paldies ačiū grazzi dan rci blagodaria tak gracias tänan kiitos efharisto takk köszönöm thank y mesc ďakujem hvala tack danke merci blagodaria tak gracias tänan k k u dziękuję obrigado děkuji mulţumesc ďakujem hvala tack danke me you grazie paldies ačiū grazzi dank u dziękuję obrigado děkuji mulţum iitos efharisto takk köszönöm thank you grazie paldies ačiū grazzi dan rci blagodaria tak gracias tänan kiitos efharisto takk köszönöm thank y mesc ďakujem hvala tack danke merci blagodaria tak gracias tänan k k u dziękuję obrigado děkuji mulţumesc ďakujem hvala tack danke me you grazie paldies ačiū grazzi dank u dziękuję obrigado děkuji mulţum iitos efharisto takk köszönöm thank you grazie paldies ačiū grazzi dan rci blagodaria tak gracias tänan kiitos efharisto takk köszönöm thank y mesc ďakujem hvala tack danke merci blagodaria tak gracias tänan k k u dziękuję obrigado děkuji mulţumesc ďakujem hvala tack danke me you grazie paldies ačiū grazzi dank u dziękuję obrigado děkuji mulţum iitos efharisto takk köszönöm thank you grazie paldies ačiū grazzi dan rci blagodaria tak gracias tänan kiitos efharisto takk köszönöm thank y mesc ďakujem hvala tack danke merci blagodaria tak gracias tänan k k u dziękuję obrigado děkuji mulţumesc ďakujem hvala tack danke me you grazie paldies ačiū grazzi dank u dziękuję obrigado děkuji mulţum iitos efharisto takk köszönöm thank you grazie paldies ačiū grazzi dan rci blagodaria tak gracias tänan kiitos efharisto takk köszönöm thank y mesc ďakujem hvala tack danke merci blagodaria tak gracias tänan k k u dziękuję obrigado děkuji mulţumesc ďakujem hvala tack danke me you grazie paldies ačiū grazzi dank u dziękuję obrigado děkuji mulţum iitos efharisto takk köszönöm thank you grazie paldies ačiū grazzi dan rci blagodaria tak gracias tänan kiitos efharisto takk köszönöm thank y mesc ďakujem hvala tack danke merci blagodaria tak gracias tänan k k u dziękuję obrigado děkuji mulţumesc ďakujem hvala tack danke me you grazie paldies ačiū grazzi dank u dziękuję obrigado děkuji mulţum
200
: le 13 décembre dernier, le Parlement fédéral belge a voté une résolution marquant sa volonté de protéger le Parc national des Virunga, qui abrite plus de 200 espèces de mammifères.
3,1 millions
de km2 : l’Australie a créé le plus large réseau d’aires marines protégées. Elles couvrent 3,1 millions de km2, soit 1/3 des eaux territoriales australiennes.
1 million
d’ha : le Mozambique a créé la plus grande réserve marine et côtière d’Afrique. Elle couvre plus d’1 million d’hectares.
Sur le terrain La classe la plus pandastique Dans le cadre de la campagne « Ma classe est pandastique », dix-mille enfants ont travaillé, en classe, autour du thème des océans. Ils ont ainsi découvert différents animaux marins et les menaces auxquelles ils doivent faire face. Certaines classes ont même été transformées en véritables océans : les élèves et les professeurs se sont changés en poissons, tortues ou albatros. D’autres ont fait de la piscine un endroit terrifiant, en nageant comme des requins ou des monstres marins. Pour nous montrer le résultat de leur travail, les classes pouvaient nous envoyer une photo « pandastique ». Le jury du WWF a eu la douloureuse tâche de sélectionner la plus chouette,
parmi les 150 classes participantes. Verdict : la classe de 3e A de l’Institut NotreDame de Bastogne est la « classe la plus pandastique », grâce à ses travaux, bricolages et chansons. En plus de remporter ce titre, les élèves et leur professeur auront l’occasion de visiter l’Aquarium de Liège, où se déroule l’exposition « Quand les baleines se trompent de route », et de participer à une activité sur le thème de l’eau, en compagnie du CRIE (centre régional d’initiation à l’environnement) de Liège. Il reste encore quelques exemplaires du kit éducatif « ma classe est pandastique ». Les enseignants peuvent encore en commander gratuitement sur www.wwf.be/ecole.
La Schoolteam en action.
La Schoolteam dans les écoles En 2012 déjà, la Schoolteam du WWF, composée de 7 volontaires éducatifs pandastiquement motivés, a parcouru les écoles. Rien que du côté francophone, une centaine d’enfants ont déjà pu bénéficier d’une formation. Cette année, nous redémarrons avec une équipe itinérante. 10 volontaires vont ainsi se déplacer dans les classes de 5e et de 6e primaires qui en font la demande, pour parler du WWF et de la protection de la biodiversité, chez nous et ailleurs. Actuellement, une cinquantaine de sessions sont déjà prévues pour le deuxième trimestre de cette année scolaire.
Si vous êtes enseignant et que vous souhaitez accueillir un volontaire éducatif dans votre classe, vous pouvez contacter Marie-Noëlle Collart (marie-noelle.collart@wwf.be).
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dossier l’Arctique : Dernier Arctique refuge de l’ours polaire Au pôle Nord, devant ces étendues glacées qui s’étalent à perte de vue, on pourrait penser que l’Arctique est intouchable. Pourtant, d’ici la fin de ce siècle, cet écosystème aura complètement changé de visage. Les températures y augmentent deux fois plus vite que la moyenne mondiale. La banquise disparaît. Les habitants, animaux comme humains, doivent adapter leurs modes de vie. Il est grand temps d’agir pour garantir à ce territoire une gestion et une protection efficaces.
© www.JSGrove.com / WWF
De solides défis à relever La fonte de la banquise1 se produit beaucoup plus rapidement que ce que les scientifiques avaient prévu. Certaines espèces arctiques - comme le narval, le phoque, le morse et l’ours polaire - dépendent fortement de la banquise. Sa disparition menace leur survie. Le changement climatique et la fonte de la banquise attirent également davantage de navires, de pêcheurs et d’exploitants pétroliers. L’Arctique abrite, en effet, les plus grandes réserves de gaz encore intactes au monde et quelques-uns des plus importants stocks de pétrole.
1 Étendue marine ou côtière recouverte par une couche de glace.
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Le saviez-vous ?
-40 C °
C’est la température moyenne en hiver, dans certains endroits de l’Arctique.
Le narval
Le narval (Monodon monocerus) est célèbre pour sa longue corne torsadée. Cette défense est en fait sa canine supérieure gauche. Les mâles possèdent généralement une seule corne, mais peuvent parfois en avoir deux, voire plus. Plus rarement, il arrive aussi qu’ils n’en aient pas du tout. Les femelles n’ont pas de défense, sauf quelques cas exceptionnels. La défense joue un rôle dans la dominance du mâle et les études en cours démontrent qu’elle possède aussi une certaine capacité sensorielle.
SOS © Paul Nicklen/National Geographic Stock / WWF-Canada
Pourquoi sauver l’Arctique ? • Il abrite des millions de personnes et leur offre ses ressources. • C’est un habitat unique pour de nombreuses espèces comme l’ours polaire, le morse ou le phoque. • Il renferme une multitude de ressources, notamment des réserves d’eau douce et des stocks de poissons. • Il régule le climat de la planète. Quelles sont les menaces ? À cause de sa faible densité de population, l’Arctique est resté relativement préservé du développement industriel.
Aujourd’hui, les choses changent. Avec le réchauffement de la planète, la banquise disparaît. Sans leur couverture de glace, les matières premières sont plus facilement exploitables. L’Arctique se retrouve dès lors menacé à la fois par le changement climatique et par la surexploitation des ressources. Selon le United States Geological Survey (Institut d’études géologiques des États-Unis), l’Arctique recèlerait 20 % des réserves non encore mises au jour de gaz et de pétrole. La fonte de la banquise les rendant plus facilement accessibles, un de ses effets pervers serait d’accélérer le réchauffement en permettant de brûler encore plus de carburants fossiles. En l’espace d’une génération, les scientifiques s’attendent à ce que la banquise disparaisse complètement en été. Sans
Suite au réchauffement du climat, le narval est forcé de changer ses comportements et ses chemins migratoires. Il est dès lors difficile de protéger les zones qu’il traverse, car elles se modifient. Nous devons apprendre à mieux les connaître pour pouvoir prendre des mesures de protection les plus efficaces.
cette protection de glace, l’Arctique est exposé à de nouvelles influences humaines. Les compagnies navales sont déjà en train de construire des bâtiments capables d’opérer dans la région et beaucoup de discussions sont en cours, concernant l’utilisation potentielle des routes arctiques pour réduire les distances de navigation. Tout l’écosystème marin est touché par les changements de températures en Arctique, ce qui pourrait entraîner l’avancée vers le nord de la pêche commerciale. L’Arctique se réchauffe environ deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Les espèces, les écosystèmes et les populations doivent faire face à de nouveaux défis. Ceux qui courent le plus de risques sont les animaux inféodés à la banquise : les ours polaires, certaines
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dossier Arctique
L’ours polaire
Sans doute le plus majestueux des habitants du Grand Nord, l’ours polaire est le plus grand carnivore terrestre. Son nom latin, Ursus maritimus, signifie « ours de mer », un nom qui lui sied particulièrement puisqu’il passe le plus clair de son temps dans l’eau ou sur la banquise.
SOS
Toutes les études les plus récentes indiquent que la banquise fond à une vitesse alarmante. Nous devons agir au plus vite si nous voulons que les ours polaires puissent survivre. En tant que grand prédateur, l’ours polaire est aussi exposé à quantité de polluants qu’il ingurgite via sa nourriture. La chaîne alimentaire arctique contient, en effet, d’importants taux de certains produits chimiques. Le WWF travaille avec les populations locales et les gouvernements concernés afin d’établir le meilleur plan de gestion possible pour la dernière parcelle de banquise, celle qui restera quand tout le reste aura fondu : le dernier refuge de glace (voir « le WWF en action »).
© François Pierrel / WWF-Canon
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Le saviez-vous ?
L’ours polaire vit en Arctique, c’est son unique habitat. Les manchots ne vivent pas en Arctique.
L’Arctique couvre 30 millions de km² d’écosystèmes marins et terrestres.
espèces de phoques, les morses et certaines baleines. Mais ce qu’on voit moins, c’est toute la série d’organismes plus petits (comme le krill, par exemple), qui nourrissent l’écosystème arctique et sont eux aussi en danger. Même sur la terre ferme, les effets du réchauffement se font sentir. Certaines populations de rennes sauvages subissent un déclin, en partie dû au changement climatique. Mais le réchauffement de l’Arctique se fait également sentir à l’échelle globale. La perte de neige et de glace réfléchissante
en Arctique signifie que toute la Terre se réchauffe, et les gaz, comme le méthane, aujourd’hui emprisonnés dans la glace, pourraient être libérés, ce qui augmentera encore le réchauffement global. Le WWF en action Pour survivre, les espèces qui vivent en Arctique dépendent pour la plupart de la banquise. Malheureusement, celle-ci diminue à une vitesse alarmante. C’est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour protéger ce qu’il en reste.
© Kevin Schafer / WWF-Canon
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dossier Arctique
Le morse
Le morse est facilement reconnaissable à sa grande taille et ses impressionnantes défenses. Jadis menacé par la chasse commerciale, il doit aujourd’hui faire face au changement climatique.
SOS
La fonte de la banquise, due au changement climatique, force les morses à se regrouper sur la terre ferme, avec des conséquences mortelles. Ils sont contraints de se rassembler en larges groupes, ce qui peut mener à de violentes bousculades souvent mortelles, surtout pour les plus jeunes. Nous nous efforçons de préserver l’Arctique, afin qu’il puisse continuer à accueillir les espèces qui voient leur habitat actuel disparaître peu à peu. © Paul Nicklen/National Geographic Stock / WWF-Canada
Créer un environnement sûr Nous protégeons en priorité une zone clé qui servira de « filet de sécurité » naturel pour les espèces arctiques. Il s’agit d’une vaste étendue gelée, située au nord de l’Arctique. Cette zone, de la taille de la France et de l’Espagne réunies, serait, selon les scientifiques, la région où la banquise d’été persisterait le plus longtemps. Nous l’appelons le « dernier refuge de glace ». Pour le protéger, nous travaillons avec les communautés locales afin de préserver la région, tout en répondant aux besoins de la faune et des populations. Comprendre les ours polaires Pour protéger efficacement les ours polaires, nous devons tout d’abord mieux les connaître. C’est pourquoi nos chercheurs ont équipé certains ours polaires d’un collier traceur. Depuis 2007, nous les suivons par satellite, pour mieux comprendre leur comportement. Cet important travail nous aide à étudier l’impact du changement climatique, des produits
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chimiques et d’autres menaces sur les populations d’ours polaires. Grâce aux données récoltées, nous savons quand une femelle entre dans sa tanière, quand elle en ressort avec ses petits et la distance qu’elle parcourt chaque jour. Nous cartographions aussi les déplacements des populations. Avec le temps, ces informations nous permettront de dégager des changements ou des adaptations. Par
exemple, nous pourrons voir où vont les ours et comment ils s’adaptent, lorsque la surface de la banquise est particulièrement réduite en été. Éviter les conflits La banquise se réduit de plus en plus. Que ce soit pour chasser ou se nourrir, les ours polaires sont donc obligés de passer de plus en plus de temps sur la terre ferme. Plusieurs populations locales se plaignent de la présence
© Jon Aars / Norwegian Polar Institute / WWF-Canon
Le saviez-vous ?
Les défenses d’un morse peuvent mesurer 1 m de long.
d’ours autour de leur bourgade. Cette situation est aussi dangereuse pour les hommes que pour les ours. Pour minimiser le risque de conflit, nous consultons les populations indigènes pour trouver ensemble les meilleures solutions. Nous avons, par exemple, organisé des patrouilles de gardes, chargées de surveiller et au besoin d’éloigner les ours des villages. Encourager l’action Nous encourageons les gouvernements à se réunir pour trouver ensemble des solutions en vue de sauver l’ours polaire et les autres espèces du pôle Nord. En 1973, les 5 gouvernements des États où vivent des ours polaires (le Canada, les États-Unis, la Norvège, la Russie et le Danemark) ont signé un traité visant à les protéger. En 2013, nous organiserons un nouveau sommet qui célébrera le quarantième anniversaire du traité et permettra de dégager les défis à relever et les solutions à apporter afin de protéger l’ours polaire pour les quarante prochaines années.
© WWF-Canon / Richard Stonehouse
8 pays sont reconnus comme étant des États de l’Arctique : le Canada, les États-Unis (avec l’Alaska), le Danemark (par le Groenland), la Russie, la Norvège, la Suède, la Finlande et l’Islande.
Le Renne
Le renne d’Arctique est un animal caractéristique du cercle polaire. En vivant dans le Grand Nord, il a été préservé du développement industriel. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui, car les explorations pétrolières et minérales se font de plus en plus loin au nord.
SOS
Avec le réchauffement climatique, la répartition de la végétation change. Les rennes et les caribous doivent s’adapter. Le développement industriel avance de plus en plus vers le nord. Voilà pourquoi il est important de conserver assez d’espace autour des habitats essentiels, afin que les rennes et les autres animaux qui y vivent puissent s’adapter au changement climatique.
© Wild Wonders of Europe /Peter Cairns / WWF
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Le saviez-vous ?
4 millions de personnes vivent dans le cercle arctique.
dossier
Lutter contre le changement climatique Nous encourageons les communautés, les entreprises, les gouvernements et les organisations internationales (comme les Nations Unies et l’Union européenne) à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en diminuant la déforestation, en utilisant l’énergie de façon plus responsable et efficace et en s’orientant vers des sources d’énergie propre et renouvelable. Nous aidons également les communautés, les organisations et les gouvernements à mieux comprendre le lien inextricable qui existe entre l’homme et la nature, et à s’adapter à un monde en pleine mutation.
Arctique
© Mario Farinato / WWF-Canon
Arctic Home © Andrey Nekrasov / WWF-Canon
Les bélugas
Les bélugas sont des mammifères très sociables qui vivent, chassent et migrent ensemble. Les groupes varient de quelques individus à plusieurs centaines. Leur front en forme de bulbe est flexible et peut changer de forme. Cette particularité leur permet d’avoir différentes expressions faciales et de produire une multitude de « gazouillements », cliquetis et sifflements qui leur ont valu le surnom de « canaris des mers ». Ces chants sont probablement utilisés pour communiquer avec d’autres bélugas et pour les aider à trouver leur nourriture par « écholocalisation ».
SOS
Bien que les bélugas ne soient pas considérés comme en danger, la perte de leur habitat, due aux constructions humaines le long des côtes, les met petit à petit en péril. La pollution par les produits toxiques ajoute encore aux pressions qui pèsent sur eux.
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Depuis 2007, nous travaillons avec Coca-Cola sur plusieurs enjeux environnementaux : la conservation de l’eau douce, la lutte contre le réchauffement climatique, l’agriculture durable (sucre, agrumes, maïs) et la protection des forêts (via la réduction des emballages). Voici quelques résultats : en 2011, CocaCola a réduit son empreinte CO2 de 9 % dans les pays développés et a réussi à diminuer sa consommation d’eau de 20 % par rapport à 2004 ; l’entreprise s’est fixé pour objectif que, d’ici 2050, 50 % de ses fournisseurs de sucre soient certifiés Bonsucro (label qui garantit un sucre durable www.bonsucro.com). Coca-Cola offre également son soutien financier à nos efforts de conservation pour l’ours polaire. Ce soutien a déjà permis de consacrer plus d’un million de dollars (plus de 759 000 euros) à la protection de l’ours polaire. Nous avons pu, entre autres, mener de nombreuses actions sur le terrain, acheter des colliers traceurs pour suivre les ours, ainsi que du matériel de recherche. En 2011, nous avons organisé ensemble la campagne Arctic Home au Canada et aux États-Unis, une récolte de fonds destinée à soutenir notre programme arctique. Début 2013, la campagne Arctic Home a été lancée en Europe. Dans ce cadre, Coca-Cola s’est engagé à soutenir notre programme arctique à hauteur d’un million d’euros par an pendant trois ans.
Les baleines boréales
Depuis le 17e siècle, ces espèces prédominantes en Arctique ont été chassées à grande échelle, ce qui a considérablement réduit leur population.
SOS
© naturepl.com / Martha Holmes / WWF-Canon
À quoi sert votre argent ? • Vos dons permettront d’effectuer des recherches scientifiques sur le « dernier refuge de glace » (cf plus haut) et les ours polaires. • Ils serviront également à former les communautés locales quant à la meilleure façon d’éloigner les ours des villages, notamment en achetant le matériel nécessaire (motoneiges, terminaux de communication par
Les baleines boréales ont été chassées pour leurs longs fanons (longues lamelles de corne effrangées, destinées à retenir le plancton — petits crustacés, krills, — dont se nourrissent les baleines) et leur épaisse couche de graisse. De plus, leur lenteur en fait des victimes faciles. Chassées jusqu’au siècle dernier pour leur huile, leur viande et leurs fanons, les baleines boréales sont aujourd’hui considérées comme menacées dans beaucoup de pays. Grâce à l’arrêt de la chasse et aux mesures de protection , certaines populations se portent mieux. Aujourd’hui, les baleines sont menacées par la perte de leur habitat et par les produits toxiques qui s’accumulent dans l’océan, ce qui peut affecter leur santé ou leur capacité de reproduction.
Rejoi g
nezChaqu e eur nous ! o nous aider que vous a donne notre à ren z impac force r t.
satellite, poubelles résistantes aux ours…). • Vos dons financeront aussi des actions destinées à lutter contre le changement climatique dans le monde et pour mieux comprendre l’impact de celui-ci sur certaines régions, dont l’Arctique, afin d’aider les populations et la faune à s’adapter à ce monde en pleine mutation. Plus d’informations sur www.arctichome.be.
© Michel Terrettaz / WWF-Canon
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ÉCO-Conso
Des économies pour vous et pour la planète
À l’occasion d’Earth Hour, nous vous proposons d’aller plus loin que juste éteindre les lumières. Voici quelques conseils pour économiser l’énergie chez vous. Imaginez : vous êtes en train de manger, mais une bouchée sur trois tombe par terre. C’est exactement ce qui se passe avec notre consommation électrique. Un tiers environ s’évanouit dans la nature, parce que personne
Chambre à coucher
Salle de bains
É vitez les radioréveils et les lampes halogènes, ils consomment jusqu’à 100 kWh en veille
éduisez la température R de votre boiler de 80°C à 60°C, vous économiserez 1400 kWh Placez des économiseurs d’eau sur les robinets et la douche, vous économiserez 700 kWh (pour la production d’eau chaude) Ne laissez pas couler l’eau pendant que vous vous lavez les dents et lavez-vous les mains à l’eau froide, vous économiserez 250 kWh
Salon emplacez vos lampes R ordinaires par des ampoules économiques permettant d’économiser 250 kWh par an Ne laissez pas vos téléviseurs, décodeurs ou chaîne hi-fi en veille, vous économiserez 400 kWh par an Baissez le thermostat de vos radiateurs d’un degré, vous économiserez 125 l de mazout
Avec des gestes simples, vous pouvez déjà réaliser de belles économies. Tout bénéfice pour votre portefeuille et pour la planète ! Panda magazine – Page 18
n’utilise un appareil sous tension, la lumière éclaire des locaux vides, les bureaux sont climatisés le week-end… Nous pouvons pourtant facilement réduire ce gaspillage. Découvrez comment :
Cuisine Buanderie F aites fonctionner votre machine à laver seulement lorsqu’elle est bien pleine. Lavez à 60°C plutôt qu’à 95°C et à 40°C plutôt qu’à 60°C, évitez le prélavage, vous économiserez 200 kWh
églez la température de R votre réfrigérateur entre 5 °C et 7 °C, vous réduirez votre consommation d’environ 100 kWh En utilisant le programme économique de votre lavevaisselle, vous économiserez 600 kWh
éco-détente De nouvelles espèces surprenantes découvertes dans la région du Mékong
© G†bor Csorba
© Peter Paul van Dijk_Darwin Initiative
© Helmut Steiner
Une chauve-souris à l’allure diabolique, un poisson souterrain aveugle, une vipère aux yeux rubis et une grenouille qui chante comme un oiseau. Voilà quelques-unes des 126 espèces nouvellement identifiées dans la région du Mékong. Elles sont toutes reprises dans notre rapport : Extra Terrestrial (extraterrestre). Découvrez-le en version intégrale sur : www.panda.org.
© Jodi J. L. Rowley
Un jour par semaine sans viande. pourquoi ? • Pour sauver la planète : 1/5 des émissions mondiales de gaz à effet de serre est causé par l’industrie de la viande. • Pour un monde plus juste : si nous mangeons moins de viande, plus de terres seront disponibles pour cultiver de la nourriture, des biocarburants ou simplement
retourner à la nature. • Pour prendre soin de moi : manger un peu moins de viande est bénéfique pour notre santé. • Pour découvrir de nouvelles saveurs : à vous les nouveaux livres de cuisine, les restaurants…
Seitan Bourguignon Ingrédients Pour 4 personnes 2 cuillères à soupe d’huile d’olive 500 g de seitan 4 échalotes 2 grandes carottes (épluchées et coupées en morceaux) 3 gousses d’ail 2 cuillères à soupe de purée de tomate 750 ml de pinot noir 250 ml de bouillon de légumes Persil frais 1 feuille de laurier 1 cuillère à café de thym séché 15 petits oignons (pelés) 3 cuillères à café de farine 2 cuillères à café de margarine Sel et poivre
Préparation Réchauffez l’huile d’olive dans une grande casserole à feu moyen. Ajoutez le seitan et laissez-le cuire, jusqu’à ce que les deux côtés soient dorés. Diminuez le feu et ajoutez les échalotes, les carottes et l’ail. Laissez mijoter 3 minutes. Ajoutez la purée de tomate et laissez mijoter deux minutes supplémentaires. Ajoutez le vin et juste assez de bouillon pour recouvrir le seitan. Ajoutez le persil, la feuille de laurier, le thym et les petits oignons et laissez cuire jusqu’à ce que tous les légumes soient cuits à point. Ôtez le seitan, les carottes et les oignons et réservez-les au chaud dans un bol. Mélangez la farine à la margarine. Ajoutez ce mélange à la sauce et laissez
cuire, jusqu’à ce que la sauce soit plus épaisse. Retirez la feuille de laurier et © WWF-Belgium ajoutez sel et poivre, selon votre goût. Versez la sauce sur le seitan et garnissez de persil frais. Source : www.jeudiveggie.be
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ENTREPRISE
bpost et le WWF s’engagent pour un courrier responsable Avec plus de 30 000 collaborateurs, bpost est un des premiers employeurs de Belgique. L’entreprise assure la distribution du courrier sur tout le territoire, ce qui représente un service postal auprès de 4,5 millions de ménages. Si nous voulons nous attaquer aux enjeux environnementaux qui caractérisent notre époque, bpost est donc un partenaire incontournable. C’est pourquoi, dès 2009, le WWF et bpost ont signé un accord de partenariat s’articulant autour de 3 volets : un volet « environnement », prévoyant une démarche de réduction de l’impact écologique de l’entreprise, un volet « communication », à l’attention des parties prenantes (collaborateurs bpost, clients, fournisseurs, partenaires…) et un volet « fundraising », pour soutenir les projets du WWF. Un plan d’action sur 3 ans Depuis 2009, bpost et le WWF travaillent ensemble, afin de définir la stratégie environnementale de l’entre-
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prise. Dans un premier temps, le WWF et bpost ont désigné un consultant indépendant, Ecofys, pour valider les objectifs de réduction de CO2 et de consommation d’énergie fixés par bpost. Bpost a également rencontré FSC Belgique (Forest Stewardship Council), bureau belge de l’organisation internationale de promotion de la gestion responsable des forêts, afin de définir une stratégie de consommation durable du papier. Afin de réduire son empreinte écologique, bpost a mené de nombreuses
-15 %
actions, parmi lesquelles : - l’obtention de la certification ISO 14001 (concernant le management environnemental) et la réalisation d’audits énergétiques dans les principaux bâtiments de bpost. Ces démarches ont amélioré l’efficacité énergétique en matière d’éclairage, d’utilisation du matériel informatique, d’isolation et de systèmes de chauffage. Un bâtiment basse énergie vient d’ailleurs d’être inauguré à Verviers ; - en matière de mobilité, bpost travaille à la modification de son parc de véhicules qui compte 6 000 camion-
Afin de réduire son empreinte écologique, bpost a réduit sa consommation d’énergie de 15 % (année de base 2005).
bpost forme ses chauffeurs à l’écoconduite, afin de réduire la consommation de carburant.
© bpost
nettes, 3 000 mobylettes, 400 camions et 3 500 vélos, dont 2 500 vélos électriques, depuis 2010. D’autre part, bpost forme ses chauffeurs à l’écoconduite, afin de réduire la consommation de carburant. En 2012, bpost a atteint ses objectifs : -35 % d’émissions de CO2 (année de base 2007), -15 % de consommation d’énergie (année de base 2005) et 99 % de papier FSC pour sa consommation interne. Enfin, ces dernières années, diverses mesures ont été prises pour sensibiliser les employés à l’utilisation responsable du papier. Dans le cadre du partenariat - et suite à une étude menée par Ecores (consultant indépendant en développement durable) -, un plan d’action a été mis en place, afin d’optimiser la consommation de papier et de favoriser son utilisation responsable. bpost a ainsi considérablement réduit ses volumes de papier d’impression. À l’heure actuelle, 99 % de ses achats papier sont certifiés FSC ou recyclés. Par ailleurs, bpost et le WWF ont collaboré à l’élaboration d’une brochure sur le papier, réalisée sous forme de questions-réponses. L’objectif de ce document est d’informer le staff et les clients sur les démarches de bpost en la matière, ainsi que sur les différents enjeux liés à la consommation de papier. Depuis juin 2012, l’imprimerie de
bpost est un des premiers opérateurs postaux au monde à offrir 100 % de ses timbres sur papier FSC.
© bpost
© bpost
de réduction (CO2, énergie, déchets…) et, plus particulièrement, de réduire les émissions de CO2 liées au transport. En tant qu’entreprise publique, nous attendons également de bpost qu’elle fasse preuve de leadership dans son secteur ! Malines a également obtenu la certification FSC, pour l’ensemble du processus de fabrication de ses timbres. Aujourd’hui, bpost peut donc affirmer, non sans fierté, qu’elle est un des premiers opérateurs postaux au monde à offrir 100 % de ses timbres sur papier FSC. bpost doit faire preuve de leadership Cette année encore, bpost et le WWF travailleront ensemble pour réduire l’empreinte écologique de l’entreprise. L’objectif est de poursuivre les efforts
Un levier de taille bpost représente aussi un gigantesque levier pour sensibiliser un maximum de monde aux problématiques environnementales, avec plus de 30 000 collaborateurs et un service postal offert à plus de 4,5 millions de ménages belges. Nous comptons sur bpost pour nous donner les moyens de faire passer nos messages et pour insister, à nos côtés, sur l’importance des changements de comportement pour une planète vivante !
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Éco-Shopping À la découverte du monde végétal Venez découvrir l’un des plus grands jardins botaniques d’Europe ! À 3 km de l’Atomium, ce domaine historique de 92 ha de verdure a de quoi combler tous les amoureux de la nature. Pour faire de belles promenades en famille parmi les arbres centenaires ou vous instruire sur les arbres, tropicaux ou non, 18 000 espèces vous y attendent ! Venez admirer les collections de plein air, aussi belles qu’intéressantes : plantes médicinales, aromatiques, rhododendrons,
conifères, érables... Chaque saison, c’est un festival de couleurs et de parfums. Et un tout autre monde vous accueille au Jardin botanique national de Belgique. Les serres y abritent orchidées, palmiers, cactus, fleurs exotiques... De plus, la serre de l’Évolution vous captivera : vous y découvrirez comment les végétaux ont colonisé la terre, il y a 450 millions d’années, quelles plantes entouraient les dinosaures, comment elles ont évolué jusqu’à nos jours...
Scottex Naturals, 100 % recyclé et certifié FSC © WWF-Belgium
En ta nt qu e me W WF, m bre vous du bénéfi d’une ciez réduc t le pr ix d’ ion sur entré e !
Ikea s’engage pour
Earth Hour
D’ici 2016, Ikea ne vendra plus que des ampoules et des luminaires LED. À l’occasion d’Earth Hour, IKEA lance une opération spéciale : Entre le 14 et le 27 mars 2013, pour chaque achat de lampe « Solvinden », une gamme de lampes LED pour l’extérieur, plus économes en énergie (elles utilisent l’énergie du vent ou du soleil), IKEA reverse 1 € au WWF.
Le saviez-vous ? 85 % Les ampoules LED consomment 85 % d’énergie en moins et durent vingt fois plus longtemps que les ampoules à incandescence.
En 2011, WWF International a conclu un partenariat avec le groupe Kimberly-Clark (entreprise américaine qui commercialise, entre autres, les marques Kleenex, Scottex, Huggies…). Le but est de garantir un approvisionnement responsable en papier, pour tous les produits du groupe (plus d’info sur le site www.wwf.be). En Belgique, le partenariat se focalise, pour le moment, sur le papier toilette. C’est pourquoi, dorénavant, vous trouverez un tout nouveau papier toilette ‘Scottex Naturals’, fabriqué à base de fibres 100 % recyclées et certifiées FSC. De quoi faciliter votre choix, lors de vos prochaines courses. De plus, en achetant le papier ‘Scottex Naturals’, vous soutenez les projets du WWF !
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-6 700
Si un million de personnes remplaçaient chacune une ampoule à incandescence par une LED, les économies en termes d’émissions de CO2 équivaudraient à la suppression de 6 700 voitures de la circulation ou à la plantation de 17 millions d’arbres par an.
22 %
Un ménage possède en moyenne 24 ampoules. Les LED durant 20 ans, le passage intégral aux LED permettrait ainsi de réaliser une économie de 22 % sur sa facture énergétique.
Une nouvelle vie. Même après moi. « Nous avons tous eu nos chances dans la vie. Elles nous sont parfois passées sous le nez, mais ce n’est pas une raison pour tout abandonner. Je ne veux pas que notre planète se dégrade. Je souhaite donner une chance à tous les êtres vivants, qu’ils soient hommes, animaux ou plantes. Voilà pourquoi, en toute confiance, j’ai inscrit le WWF dans mon testament. » Frank Simkens, 46 ans, a inscrit le WWF dans son testament Vos dernières volontés peuvent donner tant de chances à la vie. Car la vie continuera si nous lui en donnons la chance. Prenez contact avec Annie Ghys (au 02/340 09 24 ou par e-mail : annie.ghys@wwf.be) si vous souhaitez agir en faveur des générations futures dans votre testament. Pour plus d’informations, consultez le site web www.wwf.be.
Notre mission
Mettre un terme à la dégradation de la biodiversité sur notre planète et construire un avenir où l’homme et la nature vivront en harmonie. www.wwf.be
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Ce bébé chimpanzé a été sauvé des mains des contrebandiers.
(c) Kate Holt / WWF-UK
Le WWF dans votre testament