Magazine Naturelles #18 by Naturelles Magazine

BIEN SE NOURRIR - BIEN SE SOIGNER - BIEN-ÊTRE NUMÉRO 18 / AUTOMNE 2020

spécial DOSSIER

DÉFENSES IMMUNITAIRES

L 11767 - 18 - F: 7,50 € - RD

Comment les renforcer naturellement...

Actus

Bien se nourrir

Bien se soigner

Quoi de neuf sur la planète naturo...

Manger sainement pour ses défenses naturelles : 9 idées de recettes gourmandes.

Soutenir de manière naturelle l’immunité de l’enfant.

VITAMINES ET COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES POUR LES PETITS

Pleine forme

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(+33) 04 68 35 41 31 NORIA-DISTRIBUTION.COM

Multi-vitamines Bifidactyl et minéraux avec FOS et spiruline

Éditorial numéro

automne

2020

« Mieux vaut prévenir que guérir » On a vite fait de se laisser envahir par le stress, la morosité ambiante, le doute… Mais nous avons sincèrement mieux à faire, à commencer par prendre soin de nous en chouchoutant sereinement notre système immunitaire ! Les vacances nous ont permis de faire le plein de vitalité, tentons d’abord de garder l’énergie captée cet été et aidons notre corps à se défendre naturellement. Cela commence par une alimentation équilibrée avec, en particulier, des fruits et légumes de saison, une réduction des produits sucrés (si, si !) et du « bon gras » ! La malnutrition avec déficit en calories et protéines est l’un des plus grands responsables de défenses immunitaires faibles. L’intestin constitue la première barrière de défense de notre immunité, le choix de notre alimentation joue donc un rôle important dans notre capacité à résister ou non aux infections virales et bactériennes. Et pas que... après l’assiette, vient le moment de se pencher sur son stress, ses émotions, son mental… Car oui, bien sûr, nos pensées et notre moral influencent le fonctionnement physiologique de notre corps, et notamment l’efficacité de notre système immunitaire. Aussi, le bon sommeil, c’est la moitié de la santé ! Et dans le même panier l’activité physique ! Ce sont des faits indiscutables, les personnes pratiquant du sport ou une activité physique régulière sont en règle générale en meilleure santé ! Mais avant tout, n’est-il pas important de comprendre ce qu’est l’immunité ? Dans ce numéro, les professionnels de santé de Naturelles vous expliquent tout et vous aide à prendre votre santé en main naturellement, avec les plantes, les micronutriments, des techniques naturelles et des recettes ! Allez, reprenez la pêche !

Martine Carretero Rédactrice en chef – Naturopathe

NATURELLES • 18

sommaire JARDINS DE CHANTILLY

NUMÉRO 18 / AUTOMNE 2020

GAELLE-MARCEL

Contributeurs

Actus

Agenda

Merci pour leurs éclairages…

JUSTINE LE JONCOUR

Bien se nourrir

Nutrition et immunité Les liens entre notre alimentation et notre immunité sont nombreux…

Manger sainement et équilibré pour favoriser vos défenses naturelles. 9 idées recettes gourmandes de Valérie Cupillard.

AVERTISSEMENT Les informations de ce magazine sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce magazine, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à sa santé et son bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de ce magazine ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou des produits mentionnés dans ce magazine ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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naturelles_magazine NATURELLES • 18

BIEN SE NOURRIR - BIEN SE SOIGNER - BIEN-ÊTRE NUMÉRO 18 / AUTOMNE 2020

spécial DOSSIER

DÉFENSES IMMUNITAIRES

L 11767 - 18 - F: 7,50 € - RD

BEL/LUX : 6,80 € - CH : 11,10 FS

Comment les renforcer naturellement...

Actus

Bien se nourrir

Bien se soigner

Quoi de neuf sur la planète naturo...

Manger sainement pour ses défenses naturelles : 9 idées de recettes gourmandes.

Soutenir de manière naturelle l’immunité de l’enfant.

CHELSEA-SHAPOURI

EST ÉDITÉ PAR PRESSE TIME ÉDITIONS PRESSE TIME

104

Savoie Technolac 18, allée du Lac Saint-André 73382 Le Bourget-du-Lac Cedex MAGAZINE TRIMESTRIEL Septembre/Octobre/Novembre 2020

RÉDACTRICE EN CHEF Martine Carretero martine@naturelles-magazine.com

Bien se soigner DOSSIER SPÉCIAL

« RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

36 40 44 48 50 56 60 62 65 68 70 73 75

112

AUSTIN-SCHMID

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Claude Borrani

Immunité et hygiène de vie. Qu’est-ce que l’immunité ? Petit cours d’immunologie pratique… Une alimentation au service de son immunité. Émoi sur la planète… Quand le stress rend malade… et quand la maladie nous stresse ! L’activité physique aussi est au service de votre immunité ! La pratique sportive et votre immunité. Faut-il se complémenter pour soutenir son immunité ? Les plantes et notre immunité… Les noix du Brésil sont-elles la meilleure source de sélénium ? Soutenir de manière naturelle l’immunité de l’enfant… Deux minutes pour booster son système immunitaire naturellement ! Comment les produits de la ruche

78 80 82

peuvent vous aider à préparer votre immunité pour l’hiver ? Le sauna : réduire le risque cardiaque et renforcer son système immunitaire. Booster son immunité grâce à la réflexologie plantaire. Pas de bonne immunité sans bon sommeil !

Bien-être

92. De la respiration au souffle juste… 96. Se tourner vers la sérénité…

pour évacuer ses tensions. 98. La psychomorphologie des pieds ou l’art de lire les messages de notre inconscient grâce aux différentes formes et pathologies des pieds. 102. La sylvothérapie : une solution complète de santé naturelle pour le mal être ? 104. L’essence de bergamote, l’huile de saison ! 108. L’hypno-rando. 110. De la fameuse théorie du Yin et du Yang. 112. 5 choses que j’ai apprises grâce au yoga

RÉDACTION Patricia Parquet, Carole Prost, Marine Dodet, Valérie Cupillard, Nelly Robert et Thibaut Bourgon, Aline Bootsma, Géraldine Giboyau-Bour, Agnès Buisson, Sylvie Alran Bauer, Nelly Sevin, Daniel Kieffer, Alain Giraud, Céline Chabert, Sylvie Moyroud, Nina Brossart, Frédérique Laurent, Élodie Mercier ILLUSTRATIONS Justine Le Joncour DIRECTRICE ARTISTIQUE ET MAQUETTE Séverine Béchet • studiosbdesign.fr CONTRIBUTEURS Carole Prost, Marine Dodet, Valérie Cupillard, Nelly Robert et Thibaut Bourgon, Aline Bootsma, Géraldine Giboyo-Bour, Agnès Buisson, Sylvie Alran Bauer, Nelly Sevin, Daniel Kieffer, lain Giraud, Céline Chabert, Sylvie Mroyroud, Nina Brossart, Frédérique Laurent, Elodie Mercier. RÉGIE PUBLICITAIRE Au support martine@naturelles-magazine.com IMPRESSION ET FABRICATION Sk-Lt Vakarinė st. 1 LT-14168 Vilnius Lituanie Dépôt Légal à parution / Numéro ISSN : 2493-318X N° de Commission Paritaire : 0917 K 93182

Naturelles est une publication PRESSE TIME Directeur : Claude Borrani claude@cosy-editions.com Naturelles Magazine est une marque déposée. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faite sans l’ autorisation de l’ éditeur est illicite et constitue une contrefaçon (art. L.122-4, L.1225 et L.335-2 du Code de la propriété intellectuelle).

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Contributeurs Ils ont été à nos côtés pour la réalisation de ce numéro 18, chacun dans leur domaine, ils agissent pour une vie au naturel. Merci à eux pour leurs éclairages… 1. Carole Prost

Naturopathe, formatrice en naturopathie. Conférencière sur la santé naturelle et la nutrition. Présidente du congrès « Agir pour la Santé Naturelle », Auteur de Comment mieux vivre sa grossesse aux éditions Dangles. Contact : 06 77 33 28 84 – Aix-les-Bains

2. Marine Dodet

Ingénieure agronome, docteure en biologie des organismes et des populations, naturopathe, formatrice, anime le blog www.la-sante-en-clair.com. Contact : 06 43 93 86 36, Drumettaz-Clarafond (73) www.naturopathe-savoie.fr

3. Agnès Dubuisson Praticienne en sophro-analyse et méthode Vittoz, formatrice en parentalité. Contact : 06 64 61 67 41 – Aix-les-Bains

4. Nelly Robert Professeure de Qi Gong diplômée de l’hôpital de Beidaihe (Chine) en Qi Gong de santé et en Wudang Qi Gong, 3e Duan de la fédération internationale de Qi Gong de santé, Vice-Championne d’Europe de Qi Gong (Londres 2018), formatrice en Qi Gong et Taoïsme (France et Suisse), Praticienne de Médecine Traditionnelle Chinoise. www.hosukwan.com

5. Valérie Cupillard

Créatrice culinaire, auteure de 40 livres dont certains sont traduits en plusieurs langues et primés aux Gourmand World Cookbook Awards. Surnommée « la papesse française de la cuisine bio » : équilibre entre les éléments essentiels d’une alimentation saine et le plaisir des sens. www.biogourmand.info www.instagram.com/valeriecupillard. biogourmand/

6. Nelly Sevin Formation : Kinésiologie, réflexologie plantaire, métamédecine, énergétique chinoise et alimentation vivante. Animation séminaires, ateliers et conférences. Création en 2005 d’une méthode d’accompagnement en santé globale : la Réflexologie Plantaire Consciente©. Formations holistiques en E-learning au sein de l’école de formation continue Émergence et Conscience. www.emergence-conscience.com contact@emergence-conscience.com

7. Thibaut Bourgon Enseignant de Qi Gong diplômé de « Les Temps du Corps » Paris, et en Wudang Qi Gong, pratique les arts internes et externes depuis 2009. www.hosukwan.com

8. Aline Bootsma Professeure de yoga et fondatrice de Yogis on Roadtrip, un concept store 100 % girl power sur le thème du yoga et du voyage. Cette boutique éthique promeut les créatrices françaises et développe une communauté de yoginis voyageuses qui s’inspirent et s’entraident. Contact : 07 83 48 40 63 www.yogisonroadtrip.com

9. Géraldine Giboyau-Bour Ancienne psychologue clinicienne, formée à l’aromathérapie et anime le blog www.aromaressources.com

consacré à la pratique et aux avancées de la recherche en aromathérapie.

10. Céline Chabert Kinésiologue Praticienne en Brain Gym® et kinésiologie appliquée ; intervenante en technique crânio-sacrée. Contact : 06 83 15 10 18 - Theys (38) kinesiologue.wix.com/Belledonne

11. Sylvie Moyroud Sylvothérapeute. Membre actif de l’association Espace Sylvothérapie France ; Formée au ateliers philo-méditation dans les écoles par l’association SEVE ; Projet : créer une école dans la forêt en région Paca... www.forestterhappy.com forestterhappy@gmail.com

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12. Nina Brossard

15. Daniel Kieffer

Naturopathe certifiée et formatrice à l’école de naturopathie AESCULAPE et à l’Université du Temps Libre d’Aix-en-Provence. Auteure du Guide NATURO spécial enfants paru aux éditions Jouvence. Conférencière, animatrice de stages d’initiation sur la vitalité et le bien-être au naturel. Aix-en-Provence (Téléconsultation possible).

Référent pédagogique du Collège Européen de Naturopathie Traditionnelle Holistique CENATHO. Vice-président de La Féna. Président de l’Union Européenne de Naturopathie. Président et conférencier de l’association Objectif Notre Santé Membre professionnel de l’OMNES & de la World Naturopathic Federation.

www.nina-bossard-naturopathe.fr

13. Élodie Mercier Conseillère en aromathérapie et phytothérapie. Animatrice en gestion du stress et en cohérence cardiaque. Spécialisée dans l’accompagnement de la femme et la gestion du stress. Animation ateliers pratiques . www.camomille-et-marjolaine.fr Boulay Moselle ( 57 ) 06 22 07 88 88

14. Alain Giraud Sophrologue universitaire RNCP. Président et fondateur National du Syndicat des Sophrologues indépendants (SSI). Diplôme universitaire en phytothérapie et aromathérapie (Besançon) Dipôme universitaire pathologies neurpfonctionnelles (Dijon). Membre du Conseil d’administration de la Société Française de Sophrologie (SFS). Membre du jury VAE Académie de Sophrologie de Paris Reçoit sur rdv (doctolib.fr) à Aix-les-Bains (centre-ville) et à Paris (3e).

daniel.kieffer@cenatho.fr

16. Sylvie Alran Bauer Formatrice en aromathérapie holistique. Contact : 06 62 60 64 04

17. Frédérique Laurent

Naturopathe, conférencière auteur des livres Ma bible de la naturopathie spécial sportif, Ma bible de la naturopathie spécial minceur. www.naturopathe-annecy-74.com

www.sophrologie.pro / 06 07 52 12 68 / gestion.stress@orange.fr

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Actus DR

PAR PATRICIA PARQUET ET LA RÉDACTION

Sauver les biodéchets Sauver les déchets alimentaires de la poubelle dans une logique d’économie circulaire est la mission de l’entreprise Vépluche, à vocation écologique, située à Boulogne-Billancourt. Sa solution : des biodéchets contre des légumes. Le principe : on vous collecte gratuitement vos biodéchets (restes de viande, marc de café et tout ce qui est organique) et en échange vous acheter des fruits et des légumes, en provenance direct des producteurs. Initialement destinée aux restaurateurs, la société s’adresse désormais aux particuliers qui se connectent sur le site de l’entreprise pour commander fruits et légumes, livrés en triporteur. « Les déchets collectés avec nos triporteurs électriques sont transformés dans notre usine de compostage à Châtillon, construite l’an dernier. Mélanger à de la terre de bruyère, notre terreau est utilisable et commercialisable. Le tout dans une logique de proximité car tout se fait autour de 10 km », explique Clara Duchalet, cofondatrice de Vélopuche. Pour l’instant, les services sont proposés à Paris, mais l’objectif est de répliquer le modèle dans d’autres métropoles françaises.

Recyclage et œuvres d’art S’interroger sur les questions environnementales tout en admirant des œuvres d’art. C’est une proposition de sortie par la Fondation Villa Datris, à l’Isle-sur-laSorgue, à travers l’exposition intitulée Recyclage/Surcyclage. La scénographie a pour objectif de nous toucher, nous faire réfléchir tout en admirant les œuvres de grands artistes comme César, Louise Nevelson, Agnès Varda, Gavin Turk… Il est intéressant de voir comment les artistes contemporains s’emparent de la question du développement durable devenue une priorité et comment ils ont réussi à trouver une riche source d’inspiration afin d’imaginer un monde nouveau.

PASCALE MIJARES ©F. COUVREUR/VILLA DATRIS

À voir jusqu’au 1er novembre à l’Isle-sur-la-Sorgue, Fondation Villa Datris.

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TERRA DRUIDAE TERRA DRUIDAE

Des jeans bio et slow fashion

Une herboristerie écolo et en ligne

Savez-vous qu’il faut 11 000 litres d’eau en moyenne pour produire un jean ? Pour qu’il soit véritablement écolo, il faut que les deux étapes qui polluent le plus dans la fabrication d’un jean – la teinte du coton et le délavage du jean – soient propres elles aussi. Il est possible de concilier production écologique et qualité premium, à l’image de la nouvelle marque italienne Fairblue Jeans. Les jeans sont fabriqués à partir de coton bio portant le label Gots, l’un des plus exigeants. Ils sont également végan et cruelty free. La collection est volontairement restreinte à une douzaine de modèles. La marque s’inscrit dans une démarche de slow fashion avec des modèles indémodables. En vente uniquement sur le site de la marque.

Une nouvelle herboristerie en ligne vient d’être lancée. Sur le site Terra Druidae, il est possible de trouver des ingrédients pour fabriquer soi-même ses remèdes, ses cosmétiques, ses produits ménagers mais aussi des produits transformés, des accessoires. Plantes séchées, tisanes, huiles végétales, savons artisanaux, argile, eaux florales… Leur point commun ? Tous proviennent essentiellement du terroir, de petites marques régionales ou nationales, sont bio ou non traités. On aime : la transparence concernant l’origine, les procédés de fabrication et de production des articles proposés. La fondatrice du projet, Julie Leduc, est install-ée dans le Loir-et-Cher.

Coaching & Naturopathie Chris Martin et sa joyeuse équipe de rédacteurs thérapeutes, partagent avec toi de façon pragmatique et non sans humour, leurs conseils et astuces d’experts en matière de bien être au naturel.

NATURELLES • 18

www.prevention-sante.eu

Actus Nouvelle vie pour le papier peint

Rien ne se perd, tout se transforme… même les revêtements muraux invendus ! La fondatrice de la marque belge Tenue de Ville a eu l’idée d’offrir une seconde vie aux rouleaux de papier peint dont la collection arrivait à échéance. Elle a créé la collection Poème, nouvelle gamme de produits de papeterie et écoresponsable circulaire. Les premiers produits sont des carnets A5 de 30 pages réalisés à la main en Belgique. Pas de production de masse ; chaque commande est imprimée à la demande. D’autres produits de papeterie seront prochainement mis en vente. À retrouver sur le e-shop de la marque.

Fêter les plantes à Chantilly Amoureux des plantes, de la biodiversité et des jardins, les Journées des Plantes de Chantilly seront un rendez-vous incontournable du 9 au 11 octobre. Pourquoi s’y rendre ? Parce que ces rencontres, véritables lieux d’échanges et de découverte ont lieu en plein air, dans le parc du Château, pour participer aux nombreux ateliers pratiques ; rien de tel pour apprendre et découvrir de nouvelles variétés. Nous vous conseillons les conférences de Sébastien Levret, naturaliste (dimanche 11 octobre) sur « Jardiner au naturel, mode d’emploi » et du célèbre botaniste Patrick Blanc, créateur du concept de mur végétal, « Le Monde dans mon jardin ».

JARDINS DE CHANTILLY

LA RECETTE D’EAU SALÉE HYPERTONIQUE DES THERMES DE SAINTGERVAIS MONT BLANC

• Laver soigneusement, puis rincer un récipient en verre d’environ 1 litre. Le remplir avec de l’eau du robinet ou d’une bouteille d’eau minérale. Inutile de la faire bouillir. Ajouter 2 à 3 grosses cuillères à café de gros sel de cuisine. Ne pas utiliser du sel de table, qui peut comporter des additifs indésirables. Ajouter une grosse cuillerée à café de bicarbonate de soude. • Remuer ou secouer la solution avant chaque usage. La conserver à la température de la pièce. • Chaque semaine, jeter ce qui reste et refaire une nouvelle solution. • Si le mélange paraît trop fort, utiliser moins de sel : essayer avec 1,5 ou 2 cuillerées à café de sel. • Chez l’enfant, il est préférable de commencer avec une solution moins concentrée, puis d’augmenter progressivement jusqu’à 2 ou 3 cuillerées si l’enfant accepte.

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Prévenir les maux d’hiver

Dès à présent, adoptez de bons réflexes ! Voici six conseils de prévention d’Hubert Bigot, médecin ORL aux Thermes de Saint-Gervais Mont Blanc pour passer l’hiver en bonne santé.

PORTRAIT Se réapproprier son corps avec le yoga Le yoga est devenu le moteur de sa vie. Ancienne juriste à Genève, Lola Vignati est devenue professeur de yoga thérapie à Annecy (74). Un mal de dos chronique a bousculé sa vie. Elle fait de ses faiblesses, une force et dédie désormais sa vie au bien-être des autres. Spécialisée dans l’approche de Gasquet (*), elle axe son travail sur la respiration, les étirements, le périnée pour les futures mamans. Le yoga pré et post-natal permet aux femmes de bien vivre leur grossesse, participe à la préparation de l’accouchement et l’après pour les mettre en confiance. Cette jeune femme pleine d’énergie possède plus d’une corde à son arc. Pour tous ceux qui appréhendent de passer un examen comme le permis de conduire, elle mixe postures et préparation mentale. « Je propose un accompagnement individuel la plupart du temps à domicile, à travers le yoga pour se sentir mieux. Des thématiques telles que le lâcher prise, la confiance en soi, la peur… accompagnent les séances pour débloquer le mental. Je fais des séances hybrides où je mélange yoga, respiration et travail du mental. Je vais au-delà des postures », précise la trentenaire. On est loin de la performance et du yoga fitness. Sa devise : « Quand la vie te donne des citrons, fais-en de la citronnade. » Faire d’une expérience négative quelque chose de positif. Lola Vignati continue de se former en programmation neurolinguistique, en hypnose et en psychopathologie. Son but : mêler le corps et l’esprit. « Nous sommes pleins de ressources, mais nous ne le savons pas ! », conclut Lola Vignati, qui sourit à la vie quoi qu’il arrive.

Conseil n°1 : adopter les gestes d’hygiène Ils sont valables pour tous les virus et consistent à se laver régulièrement les mains, porter un masque et respecter un mètre de distance. Les mêmes gestes protègent du Covid, mais aussi de la grippe, de la bronchite... Conseil n° 2 : rendre son corps plus résistant La prévention repose sur la solidité de son corps. Pour être résistant, il faut être en harmonie avec son environnement. « Lors des cures thermales, les patients font le plein de minéraux et d’anticorps naturels pour permettre au système immunitaire de devenir plus fort. Nous nous sommes rendu compte que les personnes qui possèdent dans le nez des IgA (immunoglobuline A) n’attrapent pas le Covid car elles possèdent des anticorps naturels. Nous pensons que nos soins sont de nature à favoriser les protections naturelles. » Conseil n° 3 : avoir un bon mental Il est important de s’occuper de soi, être moins angoissé et moins stressé afin de ne pas diminuer nos anticorps. Quand on est heureux, en harmonie avec soi-même, le corps se défend mieux. Conseil n° 4 : favoriser le social et préserver les autres Un être humain ne peut pas fonctionner qu’avec son physique ni qu’avec son mental, tout doit être en harmonie. Le mental doit être au service du physique et inversement. La solidarité existe également au niveau social. Se protéger et se prémunir d’attraper un virus passe aussi pour la protection des autres. Quand on met un masque, on protège les autres. C’est l’esprit de groupe qui fait la prévention. Conseil n°5 : se laver le nez avec de l’eau salée Se laver le nez permet d’enlever des impuretés qui pourraient devenir infectantes. On évite de le faire – ou avec des précautions – quand on est infecté. Laver le nez quand on est enrhumé ou grippé est bénéfique, mais il faut ensuite désinfecter les mains, le lavabo, le robinet et aérer la pièce pour préserver les autres. Conseil n°6 : avoir une alimentation équilibrée C’est évident qu’une alimentation équilibrée procure un meilleur équilibre immunitaire. Il est recommandé de consommer des légumes de saison.

ZORBA

(*) L’approche posturo-respiratoire de Gasquet porte le nom du Dr Bernadette de Gasquet, médecin et professeure de yoga, devenue une star dans les maternités.

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Actus Intestin et système immunitaire

Connaître les aliments qui font du bien à notre corps et mieux connaître notre système immunitaire, tels sont les objectifs des nouvelles conférences données par Christine Van Dijk, diététicienne, dans les établissements thermaux du groupe Thermes Adour, à Dax et Saint-Paul-lès-Dax. Elle explique entre autres comment notre organisme est capable de se défendre grâce à notre système immunitaire. « 70 % des cellules immunitaires sont nichées dans l’intestin. La qualité de notre microbiote (c’està-dire l’organe caché communément appelé flore intestinale) dépendra des apports nutritionnels réguliers associant des probiotiques (aliments fermentés) et des prébiotiques (fibres alimentaires que l’on trouve entre autres dans les fruits et les légumes) qui serviront de nourriture pour le bon fonctionnement du microbiote », explique-t-elle. Comment modifier certaines conduites favorisant une déficience immunitaire ? Les réponses seront apportées lors des prochaines conférences sur « L’intestin et notre système immunitaire », les 8 octobre, 5 novembre et 3 décembre dans les établissements thermaux pyrénéens.

Salvia s’offre un bâtiment écolo

Récupérer les surplus de fruits et légumes

Le saviez-vous ? Le gaspillage alimentaire représenterait environ 2 millions de tonnes par an en France, selon la fondatrice du Potager d’À Côté, Virginie Broncy. Pour en finir avec cette situation, elle a lancé cette plate-forme servant à acheter ou vendre les surplus de fruits et légumes de jardin (potagers et arbres fruitiers). Les propriétaires de jardin évitent le gaspillage et reçoivent des compléments de revenus. Les fruits et légumes de saison sont proposés à des prix plus accessibles. La bonne idée : créer du lien social proche de chez soi et préserver l’environnement. Comment ça marche ? Les particuliers qui possèdent un jardin, des arbres fruitiers s’inscrivent sur le Potager d’À Côté pour mettre leur surplus en vente permettant aux particuliers de trouver à proximité des fruits et des légumes. Une bonne idée pour faire le plein de pommes et poires cet automne ! NATURELLES • 18

POTAGER D’À CÔTÉ,

Spécialiste des huiles essentielles bio et compléments alimentaires, la marque Salvia a déménagé cet été en Vendée pour s’installer au lieu-dit la Grolle à Landeronde. L’objectif : s’agrandir et intégrer un bâtiment à énergie positive, bien en adéquation avec l’image de la marque. Les locaux comprendront un magasin, une salle de formation, un laboratoire, des bureaux et un entrepôt. Cet automne, 250 arbres et 65 espèces de plantes médicinales seront plantés sur le terrain. Un bel outil de travail pour accompagner cette entreprise qui poursuit sa croissance.

La biodiversité de 48 lacs étudiée

Actus

La nouvelle marque de meubles écoresponsables Cette table basse en chêne est le premier produit de la nouvelle marque de meubles écoresponsables Roses. Pas de clou, pas de vis, pas de colle ni de vernis. Le meuble est conçu avec des pièces s’imbriquant les unes dans les autres à partir de matériaux complètement recyclables. On aime son style épuré. La bonne idée : créer au centre une niche pour accueillir des fleurs et tout ce qui pourrait être utile pour partager un apéritif au naturel.

Les lacs sont sensibles à l’augmentation de l’activité humaine et aux changements climatiques. Les micro-organismes aquatiques jouent un rôle important dans les écosystèmes et la biodiversité des lacs mais les scientifiques ignorent encore à quel point la biodiversité a changé depuis plus d’un siècle. Une équipe de recherche de l’Inrae de l’université de Savoie Mont Blanc, du CNRS, de l’université Clermont-Auvergne et de l’université de Toulouse ont étudié l’ADN conservé dans des sédiments de 48 lacs. Ils ont comparé les micro-organismes avec ceux datant de la fin du XIXe siècle soit avant l’accélération de l’impact des activités humaines sur les écosystèmes. Les résultats montrent des changements drastiques dans la biodiversité des micro-organismes aquatiques et une homogénéisation de la diversité entre les lacs. L’étude a été publiée cet été dans le magazine Nature Communications. Elle met en évidence le fait que les écosystèmes nécessitent des efforts de surveillance et de préservation plus intenses.

Source : Inrae

KRZYSZTOF-NIEWOLNY

THE-CREATIVE-EXCHANGE

Quel est l’intérêt d’ajouter des extraits de pépins de raisin dans l’alimentation des poules reproductrices ? La sélection génétique a conduit à des problèmes de santé liés au surpoids, à l’accumulation de graisse et au stress. Une équipe de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) en collaboration avec la société Indena s’est penchée sur la question et a publié les résultats (dans Microorganisms et Plos One). Ainsi on apprend que ce complément améliore l’équilibre du microbiote intestinal des poules, réduit leur production de graisse et améliore la qualité de leurs œufs ainsi que la croissance et la viabilité des poussins qui en sont issus.

EDIN-PASOVIC

Des pépins de raisin bons pour les poules

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Le Salon des Z’Arts Zen Bien Être et Arts

Branges (71) 12/13 Septembre Brindas (69) 26/27 Septembre Dole (39) 17/18 Octobre Ecully (69) 07/08 Novembre Villefranche (69) 05/06 Décembre Lyon5 (69) 12/13 Décembre Sevrier (74) 16/17 Janvier Cébazat (63) 13/14 Février Neuville s/s 69) 27/28 Février Programme détaillé sur www.lezarts-zen.com

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l'Homéoprophylaxie, c’est à dire l’ingestion de dilutions homéo-compatibles de pathogènes, la Phytothérapie, l’Aromathérapie et les Fleurs de Bach. Il est efficace en programme de fond sur la période hivernale ou bien en crise.

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Des produits au naturel Pour bien manger, bien dormir, bien s’équiper, prendre soin de soi et de son intérieur.

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1. Avoir une poussette éco-responsable française Éco-conçues, les nouvelles poussettes Babyride La Belle Poussette sont fabriquée au Pays Basque à Anglet ! Elles ont été imaginées par Pierre-Yves Batté, ancien athlète de haut niveau, entrepreneur et père de 4 enfants et sont composées à 98 % de matériaux recyclables. Leurs points forts : tout-terrain pour se rendre en ville, à la plage ou en montagne, haut-de-gamme, un système de freins ABS, une toile en lin naturelle et lavable. La bonne idée : après avoir servi, la poussette est reprise avec une garantie de prix minimum et sa remise sur le marché de l’occasion. Il existe trois modèles, urbain, aventure et nature, utilisables de 6 mois à 4 ans. En vente sur le e-shop de la marque et dans des concepts stores.

2. Associer le mœlleux et le croquant Il est aussi mœlleux qu’un brownie et aussi croquant qu’un cookie, il s’appelle Brookie (Bonneterre). C’est un gâteau au chocolat et aux graines bio, fabriqué dans un atelier de pâtisserie en Creuse, à partir d’ingrédients rigoureusement sélectionnés. Sans arôme et sans huile de palme.

nettoyer les couches lavables des bébés car elle est formulée avec moins de 1% de glycérine naturellement issue des savons. Sans parfum.

4. Se mettre… au bouleau ! Le spécialiste de la sève de bouleau à l’état brut Minérasève lance Probiotisève cet automne. Il s’agit de sève de bouleau bio lactofermenté. L’intérêt : booster les défenses immunitaires et préserver la flore intestinale, avec un produit 100 % naturel, sans conservateur, non pasteurisés et bio. La fermentation contrôlée n’agresse pas la sève de bouleau. Son goût est agréable (proche du kéfir ou kombucha) et ses propriétés préservées. A retrouver sur le e-shop et chez les distributeurs.

À retrouver en magasin bio.

5. Découvrir le kombucha Issu de la fermentation du thé et de symbiose de levure de microorganismes, le kombucha est riche en antioxydants. Il aide à éliminer les toxines et participe à une bonne digestion. Le e-shop Kazidomi propose sa première gamme de kombucha avec trois références, certifiées biologiques, avec une faible teneur en calories.

3. Laver les affaires de bébé Sans allergènes, sans huile de palme et testé sous contrôle dermatologique, la nouvelle lessive spéciale bébé et 100 % naturelle Les Petits Bidons contient entre autres du savon de Marseille et de l’huile d’olive cuit au chaudron. Elle est également parfaite pour

6. Se régaler avec les nouvelles galettes aux farines de légumineuses Voici deux nouvelles galettes garanties végan, élaborées à partir d’ingrédients certifiés en agriculture biologique. Elles sont fabriquées

On aime l’association originale entre les plantes et les fruits.

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à partir de farines de légumineuses « lentilles rouges » et « pois chiche ». Les galettes sont plus légères et boostent l’apport en protéines végétales (entre 7,5 g et 8,6 g pour 100 g). À retrouver en magasin bio.

7. Faites le plein de vitamines Cet automne, on se désaltère avec les boissons bio de Pressade, sans sucre ajouté, réalisées à partir de fruits certifiés Agriculture Biologique. La grenade est associée à l’Acérola pour faire le plein de vitamine C et d’antioxydants et aux jus de pomme et de raisin. En vente en grande et moyenne surface.

8. Passer un hiver sans pépin Rien de telle qu’une cure d’extraits de pépins de pamplemousse pour renforcer ses défenses immunitaires. Dans ce nouveau complément alimentaire de Biosens Laboratoire, l’extrait de pépins est associé à de l’extrait naturel de fruits de Pomelo Citrus Paradisi, concentrant une forte teneur d’antioxydants, boosteurs de défenses naturelles. À retrouver sur le e-shop de Léa Nature

9. Réduire sa consommation de sucres Deux nouvelles boissons végétales à l’avoine sans sucre « Oat Avoine Drink 0% sucres » et sans sucres ajoutés « Oat Avoine Drink Coco » sont proposées par Lima Boissons. Elles bénéficient d’une faible teneur en matières grasses. À consommer au petit déjeuner et à utiliser pour une cuisine végétale légère, sucrée comme salée. À retrouver dans les magasins biologiques et diététiques.

10. Booster son immunité Le Lapacho, plante aux vertus détoxifiantes, est utilisé traditionnellement comme dépuratif, nettoyant des voies sanguines. Après avoir séché au soleil, il est transformé en poudre. Sa version en poudre de Guayapi est préconisé lors des changements de saison.

À retrouver dans les magasins bio, au showroom de la marque à Paris et son e-shop.

et dans les grandes et moyennes surfaces au rayon compléments alimentaires.

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Beauté au naturel Parce que l’automne est une saison de régénération pour le corps, prenez soin de votre peau afin de mieux aborder l’hiver ! Voici quelques produits qui pourraient devenir vos alliés en cette nouvelle saison.

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1. NOURRIR SA PEAU Quoi/ Une nouvelle édition de beurre de karité, réalisée en partenariat avec l’artiste Massira Keita. Qui/ Fleurance Nature. Pour qui/ Toutes celles et ceux qui ont la peau sèche. Les points forts/ Riche en vitamines E et en acides gras, il nourrit, adoucit, protège et revitalise les peaux délicates et sèches ou les zones abîmées du corps. Produit certifié bio et équitable par Ecocert. Le trouver/ E-shop de la marque ou dans la boutique parisienne de la marque. 2. SE LAVER SANS SALIR LA PLANÈTE Quoi/ Des kits de soins solides, nomades, naturels, 100% consommables, réutilisables et biodégradables : savon, déodorant, dentifrice… Qui/ Sloe Nature. Pour qui/ Les voyageurs, les sportifs et les curieux. Les points forts/ Le zéro déchet et le format si pratique à emporter partout. Le trouver/ Sur le e-shop.

3. SE DÉCONTRACTER LES MUSCLES Quoi/ Crème de massage apaisant à l’arnica et au millepertuis. Qui/ Fleurance Nature. Pour qui/ Les sportifs qui auraient subi un coup ou une chute. Les points forts/ Ce produit favorise la récupération et la détente musculaire. La crème pénètre rapidement sans effet gras ni collant. Elle contient sept actifs d’origine naturelle. Le trouver/ En vente sur le e-shop ou dans les boutiques de Paris et Vannes. 4. PRENDRE SOIN DE SES PIEDS Quoi/ Une nouvelle gamme de soins pour les pieds. Qui/ Bio4you de Abiocom. Pour qui/ Pour tous ceux qui veulent prendre soin de leurs pieds à travers trois soins complémentaires : un gommant, un hydratant et un anti transpirant. Les points forts/ Hydrater ses pieds avec une texture non grasse élaborée à partir d’Aloe vera, de beurre de karité et d’huile d’amande douce. Améliorer l’état de la peau sèche à très sèche des pieds, en réduisant les cors et les callosités. Le trouver/ Dans les magasins diététiques et biologiques.

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5. RÉPARER SA PEAU LA NUIT Quoi/ L’Huile visage, élixir nuit. Qui/ Huygens Paris. Pour qui/ Pour tous ceux qui souhaitent avoir une peau nourrit, éclatante et soyeuse au réveil ! Les points forts/ L’élixir, made in France, contient 100 % d’ingrédients naturels et 25 % issus de l’agriculture biologique. Il stimule naturellement la régénération cellulaire nocturne, maintient l’hydratation naturelle de la peau et la nourrit durablement tout au long de la nuit. Le trouver/ Les boutiques de la marque et l’e-shop.

7. RÉGÉNÉRER LA PEAU Quoi/ Crème de soin visage régénérante spéciale automne. Qui/ Matière Brute. Pour qui/ Pour tous ceux qui ont besoin d’hydrater, nourrir, équilibrer leur peau et l’aider à se préparer à l’hiver. Les points forts/ Cette crème contient seulement huit ingrédients, à 99,5 % issus de l’agriculture biologique. Sa formule minimale est riche en actifs végétaux biologiques de saison. Le trouver/ Les soins automne sont proposés uniquement de septembre à décembre, sur l’e-shop de la marque, aux Galeries Lafayette et au BHV Marais.

6. SE BROSSER LES DENTS AVEC DU SAVON Quoi/ Un dentifrice solide bio et vegan. Qui/ Gaiia. Pour qui/ Pour ceux qui veulent avoir des dents propres et une haleine fraîche sans se ruiner. Les points forts/ Ce dentifrice bio se présente sous la forme d’un lingot noir. Il est à base de savon saponifier à froid, enrichi en charbon réglisse et huile essentielle de menthe. Rechargeable, il est écologique et économique (4 à 5 mois d’utilisation). Sans substance abrasive ni toxique. Le trouver/ Sur le e-shop de la marque.

8. COLORER SES CHEVEUX Quoi/ Une coloration végétale naturelle, certifiée Ecocert et vegan. Qui/ Vegetal Color ® Herbatint. Pour qui/ Les adeptes de coloration végétale, à la recherche d’un soin de beauté complet. Les points forts/ Coloration à base de trois herbes tinctoriales bio associées à neuf plantes Ayurvediques anciennes bio, issues du commerce équitable. Idéal pour masquer les premiers cheveux blancs. Temps de pause : 60 minutes. Le trouver/ En magasins bio, pharmacies et parapharmacies.

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Agenda SALONS / FESTIVALS

LES Z’ARTS ZEN Salons du bien-être et des arts : Conférences et Ateliers : les thérapies douces, quantiques, l’hypnose, le reiki, les plantes, les épices, les compléments alimentaires, la géobiologie, l’eau, l’art thérapie, la danse… Restauration traditionnelle, végétarienne et sans gluten. www.lezarts-zen.com BRINDAS (69), 26 & 27 septembre 2020, DOLE (39) 17 & 18 octobre 20, LYON5 (69), 28 & 29 novembre 20, ECULLY (69), 7 & 8 novembre 20, VILLEFRANCHE SUR SAÔNE 5 & 6 décembre 20 THERAPEUTES ZEN Les salons Des Métiers du Bien-Être. www. ttherapeutes-zen.com AIX-LES BAINS 17 & 18 octobre, PREVESSIN MOENS 21 & 22 novembre 20. FESTIVAL YOGA & MÉDECINE DOUCE 11 octobre à Marseille SALON ARTEMISA 23 au 25 octobre 20 à Marseille SALON MARJOLAINE 7 au 15 novembre 20 à Paris ZEN & BIO 20 au 22 novembre 20 à Lyon NATURISSIMA 25 au 29 novembre 20 à Grenoble Le Salon du bien-être, du bio, de la santé et de la nature incontournable de la région grenobloise avec son environnement montagnard ! Mieux consommer, faire soi-même, limiter le gaspillage, privilégier le local… Le salon Naturissima répond à des attentes de fond pour mieux vivre au quotidien. Alimentation, hygiène, mobilité, éco-habitat, associations… Découvrez les différents secteurs du salon à travers les exposants… Les conférences : un espace dédié sur le salon : lieu privilégié d’échanges, de découvertes et d’informations pour projeter et dessiner le monde de demain... Aussi sur le même lieu le salon ARTISA la plus grande galerie d’artisanat d’art éphémère de la région. ALPEXPO. www.naturissima.com SALON BIO HARMONIES 4 au 6 décembre 20 à Montpellier www.salon-bioharmonies.com

CONGRES/ CONFERENCES

CONGRES SPN Le congrès des professionnels de la naturopathie Nouvelle date : 3 & 4 octobre 2020 Docks de Paris à Aubervilliers. www.congres.syndicat-naturopathie.fr Conférences : Physiologie du cholestérol et des lipoprotéines (Dr Michel De Lorgeril), L’Osthéopathie Vicérale (Syndicat des ostéopathes, Aromathérapie scientifique (Dr Daniel Penoël), La prise en charge en 20

Shiatsu, complémentaire à la Naturopathie (Syndicat Shiatsu), L’énergétique Dentaire (Dr Catherine Rossi), La Phytothérapie hormonale (Dr Vincent Renaud), L’aromathérapie énergétique (Dr Daniel Penoël), Prise en Charge du Sibo (Dr Vincent Renaud), Nutrition et MicroNutrition Du Sportif (Dr Guillaume Laffaye) 4E CONGRÈS INNOVATION EN ÉDUCATION 24 & 25 octobre à Paris 12 conférences autour de l’éducation www.innovation-en-education.fr AGIR POUR LA SANTÉ NATURELLE Nouvelle date : 27 au 29 novembre 2020 à Aix-les-Bains (73). Le grand rendez-vous pour prendre sa santé en main ! Conférenciers de renoms pour informer et apporter des solutions au naturel. www.agirsantenaturelle.f Conférences : Libérer sa voix (Marianne Sébastien) De la transe chamanique à la transe cognitive (Corine Sombrun & le Dr Marika Cassard), La nourriture de l’âme et les rythmes de la Vie (Jacques Antonin), Bien vieillir en toute simplicité ! (Dr Alexandra Dalu), La Spagyrie : lien corps, âme, esprit (Jean Patrick Bonnardel), Entre le corps et l’esprit : le Coeur ! (Noëlle Lamy), Pesticides, polluants et impacts santé : détecter leurs goûts et s’en détoxifier (Pr Gilles Eric Séralini Jérôme Douzelet), Amour et Humour, thérapies du futur (Dr Tal Schaller & Johanne Razanamahay), L’iode, cet oligo-élément indispensable pour un bon équilibre corps esprit (Dr Vincent Reliquet), Un tiers de notre vie à dormir ! (Dr Antoine Demonceaux), Santé des femmes, l’approche Self-Help (Rina Nissim)

FORMATIONS

STAGE Dr KOUSMINE L’Association Kousmine Française partage les connaissances nutritionnelles et d’hygiène de vie préconisées par la Doctoresse Catherine Kousmine. Alimentation-santé : 28 octobre au 01 novembre 2020 Le jeûne : 26 septembre au 02 octobre 2020 www.kousmine.fr

SÉJOURS BIEN-ÊTRE

MINI-CURE JEUNE ET RANDONNÉE AUX THERMES DE CHALLES-LES-EAUX 26 au 30 octobre www.chainethermale.fr OASIS VOYAGES Circuits sur des lieux d’énergie et porteurs en conscience. Toutes les dates, thèmes et destinations sur : www.oasis-voyages.com EGYPTE : Nager en conscience avec les dauphins libres, avec Philippe WEBER - 24 au 31 octobre 2020 MEXIQUE : Expansion de conscience : le voyage de Quetzalcoatl, avec Armando - 11 au 22 janvier 2021 INDE DU SUD : Les voies de la sagesse avec Dinesh 8 au 23 janvier 2021 EGYPTE : Le couple divin solaire et l’éveil des cobras or et diamant, avec Rosanna NARDUCCI 9 au 16 janvier 2021 GUATEMALA : Quête spirituelle sur les pas des Mayas, avec Dona Lidia - 30 janvier au 13 février 2021

Dernier film d'Alex Ferrini, en salle dès le mois d'octobre :

"VIVANTE !

Le secret de la force"

Face à un environnement de plus en plus délétère pour nous (virus, bactéries, maladies), comment l'espèce humaine peut-elle survivre ? Comment renforcer notre corps ? Comment augmenter notre potentiel physiologique, émotionnel et mental ? Le dernier film d'Alex Ferrini, faisant suite à "REGENERATION" en 2019, propose des éléments de réponses inédits à travers des témoignages émouvants de personnes ayant vécu une régénération physique et psychique. Elles témoignent avec simplicité de leur changement de cadre et de philosophie de vie, de leur relation à l’écologie, aux éléments, à la spiritualité, à la nature et à l’alimentation. Le film propose aussi une lecture de ce principe d’hormèse par des experts reconnus.

STAGE DE QI GONG sur l’école de l’étire et de l’ouverture EMEI 21 novembre 9h à 12h à Aix les Bains La méthode de l’étire et de l’ouverture du qigong EMei est une série de mouvements caractéristiques des Daoyin qui visent à comprendre et découvrir le paysage intérieur. Cette méthode est un Qi Gong thérapeutique et fait partie des Cours fondamentaux de l’école Emei de médecine et de santé. Travail sur 12 mouvements de haut en bas pour ouvrir les articulations, relaxer le corps, découvrir l’espace intérieur et améliorer votre santé. Stage animé par : Thibaut Bourgon enseignant en Qi Gong et Taiji du Wudang www.hosukwan.com rubrique stages et page formations/ +33 (0) 632 95 03 38 NATURELLES • 18

BIEN SE NOURRIR 22. Nutrition et immunité

Les liens entre notre alimentation et notre immunité sont nombreux… 26. Manger sainement et équilibré pour favoriser vos défenses naturelles

9 idées recettes gourmandes de Valérie Cupillard

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BIEN SE NOURRIR

Nutrition et immunité LES LIENS ENTRE NOTRE ALIMENTATION ET NOTRE IMMUNITÉ SONT NOMBREUX… Par Carole Prost, Naturopathe, formatrice, conférencière

out d’abord, il faudra veiller à la qualité de nos aliments afin de ne pas affaiblir le système immunitaire. En effet, une alimentation riche en produits ultra transformés et en pesticides ou additifs en tous genre va sur solliciter nos fonctions digestives et fragiliser notre microbiote qui est lui-même à l’origine d’une immunité optimale. Ensuite, il faudra également consommer des aliments qui ont la capacité de renforcer notre flore intestinale, ce sont des aliments riches en fibres aux fonctions prébiotiques : L’AIL

L’ail contient des composés sulfurés, des substances anti oxydantes (flavonoïdes et tocophérols) et des saponines. Elle contient aussi de l’iode et du sélénium. L’ail est considéré comme un antiseptique intestinal et pulmonaire ainsi que bactéricide. Des études permanentes montrent un effet sur la réduction des cellules cancéreuses et sur la réduction du cholestérol. C’est aussi une remarquable antiparasitaire. L’OIGNON

Il contient des antioxydants (dont la quercétine) en quantité ainsi que des composés soufrés, du manganèse, de nombreux autres sels minéraux, de la vitamine B6 et de la vitamine C aux propriétés antioxydantes et antiinfectieuses. LE POIREAU

Il contient des composés sulfurés, des antioxydants (flavonoïdes), des saponines et des vitamines A, B6, B9, C et K ainsi que de nombreux sels minéraux dont le cuivre, le fer et le manganèse. Il possède des vertus reminéralisantes et diurétiques et il est particulièrement indiqué en soutien du système immunitaire.

LES GRAINES DE LIN

On cultive le lin depuis très longtemps, entre autres pour ses tiges avec lesquelles on fabrique du tissu, mais aussi pour les qualités nutritionnelles et médicinales de ses graines. On sait aujourd’hui que ces graines possèdent trois ingrédients forts utiles : beaucoup de fibres, des composés chimiques jouant le rôle de phytoestrogènes, et de l’acide alpha-linolénique (AAL), un gras de la famille des oméga-3. Pour compléter l’action des aliments sur le système digestif et l’immunité, il convient de consommer régulièrement des aliments riches en bactéries probiotiques : LE K-PHILUS

Le lait fermenté de Mme Klein ressemble à un yaourt, mais ce n’est pas un yaourt ! C’est un produit inventé par Mme Marguerite Klein sur le principe du babeurre (lait battu, au gout aigrelet, traditionnellement issu du lait frais ou fermenté après la fabrication du beurre par barattage). Le produit est ensemencé avec une souche qui se nomme Bacilus acidophilus. C’est un produit qui permet de rééquilibrer la flore intestinale et le transit. C’est par là même un stimulant immunitaire qui agit sur les mycoses digestives, les diarrhées (action antiseptique), les intolérances alimentaires… Le produit contient aussi des vitamines du groupe B, de la vitamine C, des protéines de qualité et une bio activité dans le colon, ce qui en fait un puissant aliment vivant !

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BIEN SE NOURRIR

LE MISO

Le miso a été recommandé pendant des siècles comme remède populaire contre le cancer, la digestion difficile, le tabagisme, la faible libido et les allergies alimentaires. Il possède des vertus antioxydantes, détoxifiantes et préviendrait l’hypertension artérielle. Non pasteurisé, il contient des bactéries probiotiques qui soutiennent et renforcent la flore intestinale. C’est un produit très riche en nutriments (vitamines, minéraux, etc.) en protéines et en enzymes. LES LÉGUMES LACTO FERMENTÉS

La lacto-fermentation permet de transformer et de conserver les légumes.Elle s’opère de manière spontanée et naturelle grâce à l’action des ferments lactiques. Les légumes sont recouverts de leur jus ou d’eau légèrement salée, ce qui produit une fermentation lactique, processus similaire à celui du yaourt ou de la levure naturelle. Peu à peu, se multiplient des ferments, des levures et des micro-organismes qui sécrètent l’acide lactique. Ils acidifient le milieu, empêchant ainsi le développement des germes responsables de la putréfaction, ainsi que des germes pathogènes. Grâce à ce procédé, les légumes peuvent se conserver plusieurs mois. • L’intérêt des légumes lacto-fermentés est qu’ils conservent, à travers ce processus, toutes les vitamines. On constate même une augmentation en vitamine C : sa teneur double après un mois de fermentation. • Les micro-organismes synthétisent des enzymes qui servent à prédigérer les protéines et l’amidon, ce qui rend l’assimilation des aliments beaucoup plus facile par l’organisme humain. • Grâce à leur action antiseptique, les aliments lacto-fermentés redonnent un équilibre à la flore intestinale et augmentent la vitalité. • La lacto-fermentation peut s’appliquer à de nombreux légumes, dont le chou (la fameuse choucroute !), la carotte, le céleri, les haricots verts, les oignons, les navets…

REMÈDES ALIMENTAIRES DE BASE À UTILISER AU QUOTIDIEN •

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Les graines germées et les légumes lactofermentés La levure de bière pour ses apports en vitamines du groupe B. Le jus de citron, le chou frisé et le persil frais pour la vitamine C Chaque jour, une bonne ration de légumes crus (si la température le permet) avec des aromates, de l’ail et des épices, (notamment gingembre) Jeûner si les symptômes sont déclarés (eau, tisanes, chlorure de magnésium.)

L’oligo-élément de l’immunité : le zinc Les sources végétales sont multiples : soja, lentilles, légumes verts, levure de bière. Pour les sources animales il y a le jaune d’œuf, les fruits de mer et les viandes.

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pour une consommation

RESPONSABLE

L’ENGAGEMENT D’UNE ALIMENTATION SAINE ET DURABLE 1 MAGASIN À MODANE

• 22 AV JEAN JAURÈS 73500 MODANE

2 MAGASINS À CHAMBÉRY

• 26 QUAI DE LA RIZE 73000 CHAMBÉRY CENTRE • 106 FAUBOURG MACHE 73000 CHAMBÉRY

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1 MAGASIN À ST JEAN DE MAURIENNE

• 9007 RUE DES CHAUDANNES 73300 ST JEAN DE MAURIENNE

2 MAGASINS À AIX LES BAINS

• 189 ALLÉE DES ÉRABLES 73420 DRUMETTAZ • 6 RUE BOUCHER DE LA RUPELLE 73 100 GRESY SUR AIX

www.biocoop.fr

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Manger sainement et équilibré pour favoriser vos défenses naturelles

11 IDÉES RECETTES GOURMANDES DE VALÉRIE CUPILLARD Une recette du livre « Mes assiettes végétariennes équilibrées », de Valérie Cupillard (éditions Prat)

LE SALÉ LES CRÊPES AU CURRY THALI

1 POUR 2 PERSONNES

Les crêpes au curry thali • 60 g de flocons de quinoa • 40 g de flocons de pois chiches • 1 œuf • 20 cl de lait de riz • 50 g de carotte râpée • 30 g de poireau • 1 c. à s. de sésame complet • 1 c. à c. rase de curry thali • sel aux herbes Le velouté de tomates et potimarron • 500 g de tomates anciennes • 300 g de potimarron non épluché • 1 gousse d’ail 2 pincées de thym frais ou 1 c. à c. d’herbes de Provence • 2 c. à s. d’huile d’argan non torréfiée

Le curry thali est composé d’un mélange très aromatique de farine de pois chiches, de curcuma, fenugrec…, on le trouve aussi sous le joli nom de Poudre de Sambhar. Pour accompagner ces galettes aux épices, le velouté signe la fin d’une saison : les dernières tomates anciennes finissent de mûrir au jardin et le potimarron tout récemment ramassé annonce le début d’automne…

P R É PA R AT I O N Le velouté Choisissez des tomates anciennes très mûres et épluchez-les avant de les couper en morceaux dans une sauteuse pour les faire revenir avec quatre cuillerées à soupe d’huile d’olive. Coupez en petits morceaux le potimarron. S’il est tout jeune, sa peau est tendre et il est inutile de l’éplucher. Recouvrez avec 50 cl d’eau et faites cuire à feu doux et à couvert. Avant de mixez la soupe, salez, ajoutez quelques pincées de thym frais ou d’herbes de Provence. Versez dans les bols en parsemant de quelques gouttes d’huile d’argan non torréfiée, posez une branche de thym frais ou du romarin pour décorer.

Les crêpes au curry thali Dans un saladier, versez les flocons de quinoa et les flocons de pois chiches, le sésame complet, le curry thali et le lait de riz, laissez gonfler. Coupez le poireau en fines rondelles et faites-le fondre à la poêle avec une cuillerée à soupe d’huile d’olive. Pendant ce temps, râpez une petite carotte. Ajoutez l’œuf dans la pâte de flocons qui a absorbé tout le lait de riz, mélangez avec la carotte râpée et le poireau. Salez. Faites chauffer la poêle avec deux cuillerées à soupe d’huile d’olive, versez la pâte pour former une grande crêpe. Posez un couvercle et laissez sur feu doux. Comptez environ 5 minutes pour que la première face soit cuite, puis à l’aide d’une spatule, coupez en quatre parts pour les retourner facilement l’une après l’autre. Accompagnez avec un grand bol de velouté.

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SOUPE AU CURCUMA ET PETITES PÂTES

Une recette du livre « Mes assiettes végétariennes équilibrées », de Valérie Cupillard (éditions Prat)

Vous pouvez choisir des pâtes alphabet ou des vermicelles, mais aussi des coquillettes, des macaronis ou des torsades si vous préférez une soupe-repas avec du volume. Choisissez-les à la farine d’épeautre, de quinoa, de sarrasin… la variété est au rendez-vous ! Les alliacées dont font partie l’ail et le poireau sont bien connues pour leurs propriétés antibactériennes. POUR 2 PERSONNES

• 60 g de lentilles corail • 60 g de petites pâtes complètes (alphabet ou vermicelles) • 150 g de carottes ou de courge butternut • 1 poireau • 1 branche de céleri • 1 gousse d’ail • 1 c. à c. bombée de curcuma en poudre P R É PA R AT I O N Versez deux cuillerées à soupe d’huile d’olive dans une cocotte à fond épais, ajoutez le curcuma ainsi que l’ail épluché et écrasé. Remuez sur feu doux puis versez les lentilles corail, mélangez. Couvrez avec 1 litre d’eau. Épluchez et ôtez les graines de la courge butternut ou brossez les carottes. Détaillez-les en petits cubes que vous ajoutez dans la cocotte ainsi que le céleri-branche coupé en petits tronçons (en tirant les fils s’il s’agit d’une côte épaisse) et le blanc du poireau. Couvrez et laissez cuire sur feu doux 10 minutes avant d’ajouter les pâtes et la partie verte du poireau détaillée en fines lamelles. Continuez encore la cuisson environ 10 minutes. Donnez un tour de moulin de poivre noir. Si vous remplacez les pâtes alphabet par de grosses pâtes, faites-les cuire à part dans une grande casserole d’eau salée.

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3 SAUCE AMANDES AU MISO Une recette du livre « Toute la cuisine de Valérie Cupillard », éditions Prat

Cette sauce peut remplacer une mayonnaise, accompagner des pommes de terre vapeur ou des bouquets de chou-fleur. L’ajout de miso permet d’assaisonner avec douceur (le miso blanc est le moins corsé) et de profiter de sa richesse en enzymes. Mais c’est une aussi une source de probiotiques qui peut contribuer à l’équilibre de la flore intestinale ! POUR 2 PERSONNES

• 1 c. à s. de purée d’amandes blanches • 1 c. à c. de miso blanc (non pasteurisé) P R É PA R AT I O N Dans un petit bol, délayez la purée d’amandes blanches en incorporant trois cuillerées à soupe d’eau tiède. Ajoutez le miso et mélangez bien en ajoutant encore une à deux cuillerées à soupe d’eau.

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TOFU POÊLÉ À LA VANILLE ET AUX BAIES DE GOJI, COULIS D’OIGNON ET RIZ SAFRANÉ Une recette du livre « Mes assiettes végétariennes équilibrées », de Valérie Cupillard (éditions Prat)

Dans cette assiette, les parfums se déclinent tout en douceur : les gros oignons jaunes font un coulis presque sucré tandis que la vanille relève le côté tendre et moelleux du tofu. Les oignons, de même que les baies de goji sont sources d’antioxydants. POUR 2 PERSONNES

Le riz safrané (à prévoir la veille) • 100 g de riz basmati demi-complet • 1 pincée de pistils de safran • 1 échalote

Le coulis d’oignons jaunes • 300 g d’oignons jaunes • 2 à 3 c. à s. de lentilles corail • sel aux herbes Le tofu à la vanille • 100 g de tofu nature • 1/2 gousse de vanille • 2 c. à s. de baies de goji (ou des raisins secs sultanines) Le riz safrané La veille, laissez infuser à froid les stigmates de safran dans 25 cl d’eau. Le lendemain, dans une casserole à fond épais, émincez l’échalote et faites-la blondir doucement avec 1 c. à c. d’huile d’olive, ajoutez le riz puis versez l’eau safranée. Salez légèrement et couvrez pour une cuisson à feu doux. Lorsqu’il ne reste plus d’eau, laissez le riz gonfler encore 5 minutes, hors du feu. Pour la présentation, utilisez un emporte-pièce : posez-le sur l’assiette, remplissez en tassant le riz avec le dos d’une cuillère et ôtez l’empreinte délicatement.

Le coulis d’oignons jaunes Épluchez et coupez les oignons en lamelles dans une sauteuse à fond épais. Faites-les légèrement blondir avec 2 c. à s. d’huile d’olive. Puis ajoutez 5 cl d’eau et les lentilles corail. Salez et couvrez. Après cuisson sur feu doux, mixez les oignons et leur jus pour obtenir un coulis épais que vous nappez sur le riz. Le tofu à la vanille Coupez le pavé de tofu en fines tranches. Fendez la gousse de vanille en deux dans le sens de la longueur et recueillez les grains de vanille de la pointe d’un couteau. Versez 2 c. à s. d’huile d’olive dans une sauteuse à fond épais, mélangez avec les grains de vanille, déposez les tranches de tofu et placez sur feu doux. Dès que la première face est chaude, retournez les tranches de tofu. Ajoutez les baies de goji, couvrez et éteignez le feu. Salez légèrement. Disposez les tranches de tofu sur la timbale de riz. Parsemez de baies de goji et décorez avec la gousse de vanille.

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5 CARRY DE LÉGUMES AUX BAIES ROSES, QUINOA AUX GRAINES DE COURGE Une recette du livre « Mes assiettes végétariennes équilibrées », de Valérie Cupillard (éditions Prat)

Pendant la cuisson à l’étouffée des légumes, la petite part de lentilles corail cuit dans le jus et en fondant, se transforme en sauce. Légères, les petites graines de quinoa sont légères et pourtant très nutritives, elles font un accompagnement idéal. Complétez avec une crudité, des endives en salade par exemple. POUR 2 PERSONNES

Le carry de légumes • 200 g de potimarron ou de courge (Musquée de Provence, Longue de Nice…) • 1 carotte • 1 oignon jaune • 1 c. à c. de curcuma • 4 c. à s. de lentilles corail • Quelques baies roses

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Le quinoa aux graines de courge • 100 g de quinoa blond • 2 c. à s. de graines de courge et/ou de graines de sésame • 1 c. à s. d’huile de sésame Le carry de légumes Faites revenir l’oignon émincé dans une sauteuse à fond épais avec 2 c. à s. d’huile d’olive et le curcuma. Ajoutez les lentilles corail, la carotte en dés et le potimarron (non épluché) ou la courge (épluchée) coupé en petits morceaux. Mélangez, couvrez et faites cuire sur feu doux environ 20 minutes. Le quinoa aux graines de courge Versez le quinoa dans 25 cl d’eau froide et salée. Couvrez et placez sur feu doux environ 15 minutes. Éteignez le feu lorsque toute l’eau est absorbée et laissez gonfler quelques minutes. Servez le quinoa parsemé de graines de courge et écrasez quelques baies roses sur le carry de légumes.

BIEN SE NOURRIR

6 MAYONNAISE À LA COURGE BUTTERNUT Une recette du livre « Les fiches-recettes de Valérie Cupillard », éditions La Plage

Quand vous faites cuire de la courge à la vapeur, réservez-en quelques morceaux pour réaliser cette sauce à l’huile d’olive, emblème du régime méditerranéen. Elle accompagne les légumes vapeur et les galettes de céréales. POUR 4 PERSONNES

• 220 g de courge butternut cuite • 20 g d’huile d’olive • 1 pincée de muscade P R É PA R AT I O N Mixez la courge avec l’huile d’olive, du sel et la muscade. Réservez cette crème fondante au frais.

PURÉE CAROTTE PATATE DOUCE AUX GRAINES GERMÉES Une recette du livre « Toute la cuisine de Valérie Cupillard », éditions Prat

Le piquant des pousses de poireaux pour profiter de la vitalité des graines germées et réveiller la douceur de cette purée ! Outre le fait de contribuer aux apports en acides gras essentiels, les huiles de colza ou de chanvre ont une saveur qui se mariera bien à cette recette. POUR 4 PERSONNES

6 carottes • 1 patate douce • environ 5 cl de lait végétal (amande, chanvre…) • 2 c. à soupe d’huile de colza ou de chanvre • la valeur de 3 c. à s. de fines pousses de poireaux germées • sel aux herbes

P R É PA R AT I O N Placez les carottes lavées, brossées et la patate douce épluchée et coupée en rondelles dans le panier d’une cocotte à fond épais. Faites-les cuire à la vapeur douce. Mixez ou écrasez les légumes cuits en ajoutant l’huile et le lait végétal de votre choix et assaisonnez. Accompagnez de fines pousses de poireau germées.

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LE SUCRÉ COCKTAIL AU KOMBUCHA Une recette du livre « Toute la cuisine de Valérie Cupillard », éditions Prat

Une boisson pétillante festive et bienfaisante pour le microbiote grâce au kombucha ! POUR 4 PERSONNES

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40 cl de kombucha 40 cl de thé vert 4 brins de menthe fraîche 3 c. à s. de sirop d’agave 2 lamelles de gingembre frais

PÂTE À TARTINER AUX DATTES

Réservez le kombucha au réfrigérateur. Pressez les rondelles de gingembre frais dans un presse-ail de façon à extraire le jus que vous ajoutez dans le thé vert. Sucrez avec le sirop d’agave, ajoutez le kombucha. Placez les brins de menthe fraîche dans chaque verre, versez le cocktail et dégustez !

Une recette du livre « Toute la cuisine de Valérie Cupillard », éditions Prat

P R É PA R AT I O N Préparez cette recette avec des dattes medjool, leur pulpe miellée permet d’obtenir une pâte fondante (les dattes deglet nour donneront une consistance différente). L’ajout de cannelle, bien connue pour ses propriétés anti-microbiennes, donne à cette pâte à tartiner la force de braver les frimas !

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50 g de purée d’amandes complètes 50 g de dattes 5 g de cacao en poudre non sucré 1 c. à soupe de cannelle

Dénoyautez les dattes et coupez-les en dés dans un petit mixeur à lame. Ajoutez la purée d’amandes complètes, la cannelle et le cacao. Mixez jusqu’à ce que vous obteniez une pâte lisse.

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BIEN SE SOIGNER DOSSIER SPÉCIAL « Renforcer vos défenses immunitaires naturellement ! » 36. Immunité et hygiène de vie 40. Qu’est-ce que l’immunité ? Petit cours d’immunologie pratique… 44. Une alimentation au service de son immunité 48. Émoi sur la planète… 50. Quand le stress rend malade… et quand la maladie nous stresse ! 56. L’activité physique aussi est au service de votre immunité ! 60. La pratique sportive et votre immunité 62. Faut-il se complémenter pour soutenir son immunité ? 65. Les plantes et notre immunité… 68. Les noix du Brésil sont-elles la meilleure source de sélénium ? 70. Soutenir de manière naturelle l’immunité de l’enfant… 73. Deux minutes pour booster son système immunitaire naturellement ! 75. Comment les produits de la ruche peuvent vous aider à préparer

votre immunité pour l’hiver ?

78. Le sauna : réduire le risque cardiaque et renforcer son système immunitaire 80. Pas de bonne immunité sans bon sommeil ! 82. Booster son immunité grâce à la réflexologie plantaire

ILLUSTRATIONS : JUSTINE LE JONCOUR

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DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

Une bonne immunité se construit pas à pas

Ce printemps aura été unique, inédit, et largement déroutant, pour ne pas dire souvent angoissant, pour de nombreux Français. Par Marine Dodet – Naturopathe scientifique, formatrice et conférencière

« IL EST UNE INFORMATION CAPITALE QUE L’ON N’A QUE TRÈS PEU, POUR NE PAS DIRE JAMAIS, ENTENDUE DANS LES GRANDS MÉDIAS CLASSIQUES : NOUS VIVONS EN PERMANENCE EN CONTACT RAPPROCHÉ AVEC LES VIRUS. ET C’EST NORMAL ! »

UN PRINTEMPS EN CRISE

Gants, masques, gestes de protection, distanciation physique, confinement, traitements, mais aussi gestion incohérente, manipulation des chiffres, conflits d’intérêts… ont fait la une de tous les médias ces derniers mois, projetant nombre de Français dans une sidération angoissante. Si des bilans sont à faire et des conséquences à tirer de la gestion de cette crise, il n’en reste pas moins que nous serons de plus en plus fréquemment confrontés à ce type de zoonoses, ces maladies transmises de l’animal à l’homme. Nous ne pouvons dès lors recommencer comme si de rien n’était et attendre la prochaine menace sanitaire, quelle qu’en soit l’ampleur, et attendre un hypothétique traitement ou vaccin plus ou moins efficace.

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JUSTINE LE JONCOUR

DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

APPRENDRE À VIVRE AVEC

Car il est une information capitale que l’on n’a que très peu, pour ne pas dire jamais, entendue dans les grands médias classiques : nous vivons en permanence en contact rapproché avec les virus (et les bactéries, levures…), nous en hébergeons même en quantité. Et c’est normal ! Notre système immunitaire a coévolué (et continue à le faire) à leur contact. Imaginez ! Il est capable d’identifier le non-soi pathogène (problématique) du non-soi à tolérer, tout comme il repère le soi altéré (cellule infectée ou cancéreuse) du soi conforme. Puis de gérer tout ça… à condition de lui en donner la possibilité, et de lui apporter les briques dont il a besoin ! CONSTRUIRE SA « MAISON IMMUNITÉ »

Car une bonne immunité, comme une bonne maison, se construit pas à pas, en suivant un plan, et avec des matériaux de qualité… Construire une maison solide et saine nécessite notamment : De fournir tout ce que la construction requiert : terrain sain, matériaux de qualité, architecte, contremaître et ouvriers qualifiés, ayant à disposition les bons outils ; D’éviter/limiter/gérer au mieux tout ce qui peut gêner la construction ou mener à une construction bâclée : les intempéries et inondations, un réseau routier vétuste et trop encombré empêchant l’arrivée des matériaux et des ouvriers, des ouvriers surchargés travaillant sur plusieurs chantiers en même temps… Les matériaux et outils de notre immunité sont les nutriments (protéines, lipides, glucides de qualité, fibres…) et micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, antioxydants) sans lesquels nos ouvrières, les cellules immunitaires et les enzymes actives, sont complètement démunies. Notre alimentation, éventuellement renforcée à l’aide des plantes et de compléments bien choisis, doit donc nous apporter ce dont notre corps a besoin, au jour le jour. Il nous faut aussi de bonnes compétences à la manœuvre : • Un microbiote intestinal sain, notre architecte maison, • Et ses contremaîtres : nos muqueuses, notamment intestinale, intègres.

Sans oublier d’entretenir un processus continuellement en construction et en renouvellement : • Savoir s’adapter et limiter les conséquences des intempéries, c’est apprendre à gérer son stress, à accueillir et accepter ses émotions. In fine, c’est apprendre la flexibilité pour ne pas casser. • Un réseau routier de qualité, des camions en bon état et des ouvriers efficaces quotidiennement, ne sont que la conséquence d’une activité physique régulière et d’un sommeil réparateur… Et vous savez quoi ? La maison que nous construisons ainsi sera saine, ouverte aux échanges avec l’extérieur tout en ayant un regard juste et bienveillant sur les allées et venues. Nous nous y sentons bien, confiants, en sécurité… et ouverts aux échanges et aux moments partagés avec nos voisins… UNE RÉPONSE INTÉRIEURE

La solution à ces temps de crise (sanitaire du moins) ne peut être qu’intérieure ! Nous sommes tous équipés d’un système immunitaire taillé et équipé pour répondre correctement à ces sollicitations extérieures. Il est au service de notre santé. Encore faut-il lui en donner les moyens ! En effet, une propriété fondamentale de l’immunité est qu’aucune partie de notre corps n’est coupée de sa surveillance. C’est pourquoi, bien que le système immunitaire puisse sembler moins important qu’un organe comme le cœur ou le foie, l’immunité consomme globalement d’énormes ressources, produisant le grand nombre de cellules dont elle dépend pour bien fonctionner. Les maladies infectieuses émergentes ont autant de potentiel pour influencer l’histoire humaine future que les épidémies et les pandémies du passé. Mais ne pas les subir en spectateur impuissant dépend de notre compréhension de la manière de maximiser notre potentiel immunitaire. Alors, encore une fois, prenons-nous en main, et apportons une à une chaque brique nécessaire à la construction, à l’entretien et au fonctionnement de notre maison immunité.

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Qu’est-ce que l’immunité ? Petit cours d’immunologie pratique… Pour agir efficacement et intelligemment, il faut d’abord comprendre. Aussi, prenons ici le temps d’explorer un peu le fonctionnement du système immunitaire… afin ensuite de mieux le servir dans notre vie de tous les jours. Par Marine Dodet – Naturopathe scientifique, formatrice et conférencière

UN SYSTÈME DE DÉFENSE ORGANISÉ

Avant tout, on connaît le système immunitaire comme le système de défense du corps. Il se doit de détecter et d’éliminer les menaces à l’intégrité de l’organisme, qu’elles soient internes ou externes. Pour ce faire, le système immunitaire ne s’appuie pas sur des organes spécifiques, comme les poumons pour le système respiratoire, ou les reins pour le système urinaire. Il est au contraire distribué dans tout l’organisme, via ses innombrables cellules, que l’on appelle leucocytes ou globules blancs. Ces leucocytes sont divisés schématiquement en deux grandes catégories : • Les cellules du système immunitaire inné et non spécifique, telles que les granulocytes (neutrophiles, éosinophiles ou basophiles) ; les macrophages tissulaires (ces derniers sont capables de phagocytose, c’est-à-dire de littéralement « manger » l eurs ennemis ou les débris de cellules à éliminer ; on les trouve dans de nombreux tissus du corps : peau, foie, poumons, cerveau…) ; ou encore les cellules NK (pour tueuses naturelles). Ces cellules sont les premières à agir en cas d’infection. • Les cellules du système immunitaire adaptatif, acquis et spécifique, qui se développent et maturent soit dans la moelle osseuse (les lymphocytes B), soit dans le thymus

(les lymphocytes T). Ces cellules, via des récepteurs cellulaires uniques, sont capables de reconnaître des fragments d’antigènes spécifiques (c’est-à-dire le non-soi). Ce sont aussi ces cellules qui permettent une mémoire immunologique, de sorte que la réinfection est contrée plus rapidement et plus efficacement. Des cellules spécialisées font le lien entre les deux types de système immunitaire. Ces cellules, appelées dendritiques, captent des fragments du non-soi attaqués par les cellules du système immunitaire non spécifique afin de les présenter aux cellules du système immunitaire spécifique et l’activer. Ces deux parties du système immunitaire ne fonctionnent donc pas indépendamment l’une de l’autre mais en coopération. Les globules blancs sont originaires des organes lymphoïdes, s’y développent et interagissent avec euxs. Il s’agit de la moelle osseuse et du thymus donc, mais aussi des ganglions lymphatiques, de la rate, et de tous les tissus spécifiques associés aux muqueuses (poumons, peau et plaques de Peyer dans l’intestin grêle notamment). Les cellules circulent entre tous ces organes, telles de véritables sentinelles, par les circulations sanguine et lymphatique. Bien sûr, ces cellules communiquent entre elles et avec l’ensemble des cellules du corps via des petites molécules messagères, que l’on appelle des cytokines. Selon la cytokine envoyée, la réponse sera différente…

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JUSTINE LE JONCOUR

EN FAIT, LES EFFETS DES CELLULES ET DES FACTEURS IMMUNITAIRES NE SE LIMITENT PAS À LA DÉFENSE DU CORPS, MAIS S’ÉTENDENT AU DÉVELOPPEMENT, À L’HOMÉOSTASIE DES TISSUS, À LA REPRODUCTION ET À LA RÉPARATION.

MAIS UN SYSTÈME DE DÉFENSE FLEXIBLE

immunitaire de la présence de lésions tissulaires. Ces molécules sont libérées par des cellules du soi mourantes ou stressées dans les tissus infectés ou blessés. Elles ont deux objectifs : amplifier la réponse immunitaire si du non-soi est présent (comme dans le cas d’une infection) et enrôler le système immunitaire dans le processus de réparation des tissus. En d’autres termes, les composants des systèmes inné et adaptatif sont prêts à réagir au soi lorsqu’il signale un danger ou devient lui-même nuisible.

Du soi nuisible… Non seulement les cellules du système immunitaire inné détectent les intrus nuisibles traditionnels (bactéries, virus, champignons et autres agents pathogènes), mais elles réagissent également à des molécules du soi qui alarment le système

Et du non-soi indispensable Le système immunitaire comprend également rapidement la réalité selon laquelle tout le soi microbien n’est pas nocif. Les milliards de bactéries commensales et autres microbes qui nous accompagnent tout au long de notre parcours de vie sont essentiels à notre bien-être. Des mécanismes de régulation internes au système immunitaire garantissent donc que les leucocytes des muqueuses (telles que l’intestin, la peau

Certaines par exemple envoient des messages proinflammatoires et amènent à une réponse immunitaire locale accrue, tandis que d’autres hissent le drapeau blanc et véhiculent des messages anti-inflammatoires. Comme toujours, les deux types de messages sont nécessaires, tant que le mécanisme reste modulé, équilibré et ajusté à la menace réelle. Aussi bien organisé soit-il, ce système de défense doit être adaptable et polyvalent. Car après tout, le soi est-il toujours inoffensif ? Et tous les microbes sont-ils nocifs ?

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DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

et les poumons) sont soigneusement contrôlés afin d’éviter les attaques inutiles contre des commensaux utiles ! Mieux, ce sont les interactions permanentes entre le microbiote (bactéries, virus et champignons inclus) et les cellules immunitaires qui façonnent et modèlent progressivement et continuellement le système immunitaire. En fait, les interactions sont bidirectionnelles : les bactéries intestinales développent et régulent le système immunitaire de l’hôte et le système immunitaire affecte la composition du microbiote intestinal. POUR DES RÉPONSES ÉCHELONNÉES DANS LE TEMPS

Les adaptations que nous faisons en réponse à l’infection sont mesurées sur de nombreuses échelles de temps. Elles peuvent se produire rapidement en quelques minutes et se résoudre tout aussi rapidement ; elles peuvent se poursuivre pendant des jours jusqu’à ce qu’une infection virale soit éliminée, ou elles peuvent être durables et modifier l’anatomie locale d’un tissu comme la polyarthrite rhumatoïde, une maladie auto-immune. Le système immunitaire est donc un réseau hautement connecté de nombreux types de réponses différentes déployées pour maintenir le statu quo d’un environnement interne exempt de pathogènes. LE SYSTÈME IMMUNITAIRE N’EST PAS QU’UN SYSTÈME DE DÉFENSE !

La défense de l’organisme n’est qu’une manifestation de la fonction globale du système immunitaire dans le maintien de l’équilibre interne et de l’intégrité du système. En fait, les effets des cellules et des facteurs immunitaires ne se limitent pas à la défense du corps, mais s’étendent au développement, à l’homéostasie des tissus, à la reproduction et à la réparation. Le système immunitaire fait donc partie intégrante de ces processus physiologiques fondamentaux. De plus, les études menées depuis les années 1980 montrent une étroite et évidente interférence entre le système immunitaire et d’autres systèmes de l’organisme tels que le système nerveux central, le système hormonal et le système cardio-vasculaire, qui tous ensemble, régulent les métabolismes généraux du corps humain. D’ailleurs, les chercheurs et les professionnels de médecine

commencent à reconnaître les implications du système immunitaire dans leurs domaines respectifs. Aujourd’hui, le système immunitaire est donc vu davantage comme un mécanisme de surveillance global qui s’efforce de maintenir l’intégrité des tissus, et in fine, celle du système, à savoir notre corps humain. Et lorsqu’on se rappelle que ce même système immunitaire est lui-même continuellement façonné par les microorganismes que nous hébergeons… On comprend donc mieux que notre santé, et probablement aussi notre comportement et notre humeur, dépendent de ce que nous mangeons ou de ce que nous faisons (comportement et style de vie), mais aussi de ce que nous hébergeons, le tout étant lié.

RÉFÉRENCES •

• Besedovsky L. et al., 2019. The Sleep-Immune Crosstalk in Health and Disease. Physiol Rev. 99(3):1325‐1380. doi:10.1152/ physrev.00010.2018

•

• Catanzaro M. et al., 2018. Immunomodulators Inspired by Nature: A Review on Curcumin and Echinacea. Molecules. 23(11):2778. doi:10.3390/molecules23112778

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• Nicholson L.B., 2016. The immune system. Essays in Biochemistry 60:275-301.

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• Sattler S., 2017. The role of the immune system beyond the fight against infection. Adv. Exp. Med. Biol. 1003:3-14

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• La Fata G. et al., 2018. Probiotics and the Gut Immune System: Indirect Regulation. Probiotics Antimicrob Proteins 10(1):11‐21. doi:10.1007/s12602-017-9322-6

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• Soldati L. et al., 2018. The influence of diet on anti-cancer immune responsiveness. J Transl Med. 16(1):75. Published 2018 Mar 20. doi:10.1186/s12967-018-1448-0

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• Yatim KM & Lakkis FG., 2015. A brief journey through the immune system. Clin J Am Soc Nephrol. 10(7):1274-1281. doi:10.2215/ CJN.10031014

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DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

Une alimentation au service de son immunité Lorsque l’on cherche à renforcer son immunité par des moyens naturels, il est normal de s’intéresser d’abord au contenu de son assiette. Mais qu’en est-il exactement ? Qu’ont pu mettre en avant les études scientifiques s’intéressant aux liens entre système immunitaire et alimentation ? Par Marine Dodet – Naturopathe scientifique, formatrice et conférencière

DE LA DÉNUTRITION À L’OBÉSITÉ

Deux conditions nutritionnelles opposées ont été mises en lumière ce printemps. On a (malheureusement) l’habitude des images de famine et de faim dans certains pays. Cette dénutrition mène à une faiblesse immunitaire marquée des populations concernées, beaucoup plus sensibles à la moindre infection virale comme bactérienne. Ironiquement, cette immunosuppression les protège en revanche des maladies auto-immunes… Plus proche de nous, l’hyponutrition des personnes âgées aggrave une immunité déjà altérée, car elles sont souvent mal nourries en raison de la pauvreté, de maladies mentales et/ou de la perte de dents. Surtout, le manque de protéines et d’oligoéléments chez ces personnes détermine un déficit immunitaire grave, qui peut être fatal. Par exemple, le déficit en zinc chez les personnes âgées est très fréquent, mais non diagnostiqué, entraînant ainsi un dysfonctionnement des lymphocytes T et une augmentation de la fréquence des infections respiratoires, dont celle du Covid-19. À l’inverse, l’épidémie de Covid-19 a montré la plus grande fragilité des personnes obèses vis-à-vis d’agents pathogènes tels que les virus. Ainsi, une étude française a montré que plus de 47 % des patients infectés entrant en réanimation sont en situation d’obésité, et que la sévérité de la maladie augmente avec l’IMC (indice de masse corporelle), et ce indépendamment de l’âge, de l’hypertension artérielle ou du diabète. En réalité, de nombreuses études avaient déjà montré auparavant que la suralimentation est associée à une

inflammation chronique de bas grade qui, certes, augmente le risque de maladies métaboliques et cardio-vasculaires, mais favorise également l’autoréactivité (menant aux maladies auto-immunes) et perturbe l’immunité protectrice. Dans ces deux cas extrêmes (dénutrition et obésité), la malnutrition amoindrit fortement les capacités immunitaires de l’organisme qui se retrouve alors sans défenses valables face aux agressions extérieures. Dans les deux cas, l’alimentation n’apporte donc pas les constituants nécessaires au bon fonctionnement immunitaire et/ou en dérègle le bon fonctionnement. De plus, le tissu adipeux n’est pas inerte. Il libère de nombreuses hormones et adipocytokines (des molécules « signal » libérées par le tissu adipeux, telles que le TNF-α ou la leptine) qui ont des fonctions de signalisation immunitaire importantes, influençant ainsi la biologie des leucocytes et modifiant la réponse immunitaire. Dès lors, existe-t-il des façons de s’alimenter qui améliorent les capacités immunitaires de l’organisme ? LES DIFFÉRENTS RÉGIMES ALIMENTAIRES QUI ONT FAIT LEUR PREUVE

Une méta-analyse de douze études, incluant un total de plus d’un million et demi d’individus suivis pendant une période variant de 3 à 18 ans, a révélé une réduction nette et significative du risque de mortalité globale des personnes suivant un régime méditerranéen. Chez ces personnes, il a été montré notamment une incidence et une mortalité réduite du cancer et des maladies

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JUSTINE LE JONCOUR

UNE MÉTA-ANALYSE DE DOUZE ÉTUDES, INCLUANT UN TOTAL DE PLUS D’UN MILLION ET DEMI D’INDIVIDUS SUIVIS PENDANT UNE PÉRIODE VARIANT DE 3 À 18 ANS, A RÉVÉLÉ UNE RÉDUCTION NETTE ET SIGNIFICATIVE DU RISQUE DE MORTALITÉ GLOBALE DES PERSONNES SUIVANT UN RÉGIME MÉDITERRANÉEN.

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neurodégénératives (maladie de Parkinson et d’Alzheimer). D’autres études ont notamment mis en avant l’importance pour la régulation inflammatoire immunitaire du niveau élevé des antioxydants contenus dans les fruits et légumes colorés, et des acides gras mono-insaturés présents dans le poisson, les noix et l’huile d’olive, tous à la base du régime méditerranéen. C’est donc l’ensemble des composantes qui caractérisent ce régime qui importent, et non l’un des facteurs pris isolément. Plusieurs études ont été menées sur le végétarisme. Et effectivement, d’un point de vue théorique, une alimentation riche en antioxydants, en fibres, en acides gras mono-insaturés et polyinsaturés, devrait notamment diminuer l’incidence et la mortalité des cancers. Cependant, les preuves scientifiques restent à ce jour modérées. En effet, le terme végétarisme embrasse en réalité des situations bien variées. Par exemple, les végétaliens stricts, qui excluent de leur alimentation tous les produits d’origine animale, y compris les œufs, les produits laitiers et le miel, subissent, en l’absence de complémentation, des carences en vitamine B12, en zinc, en fer et en acides gras polyinsaturés oméga-3, susceptibles de mener à de graves problèmes de santé. De plus, le passage au végétarisme peut s’accompagner d’une consommation accrue et excessive de glucides, voire même de produits industriels estampillés « végétal » ou « végan », perturbant de fait le métabolisme glucidique mais également l’immunité. Malgré ces limites, quelques études ont observé une diminution significative mais modérée (-8 %) de l’incidence du cancer, même si aucune réduction n’a pu être mise en avant pour les cancers du sein, colorectal, de la prostate et du poumon, par rapport aux omnivores. Ces résultats les plus récents ne peuvent pas être considérés comme définitifs, tant pour le nombre limité d’études et de sujets, que parce qu’ils ne prennent pas en compte la durée du régime végétarien ou végétalien, qui est sans aucun doute un élément important. De plus, les individus définis comme omnivores comprennent également une grande variabilité dans le type, la fréquence et la quantité de viande consommée. Par exemple, les gros mangeurs de viande rouge, et surtout

de viande transformée (charcuteries notamment) ont un risque accru de développer un cancer colorectal, probablement parce qu’une consommation importante de viande a un effet pro-inflammatoire chronique sur l’organisme. Ici donc, comme souvent, c’est bien la modération et l’équilibre alimentaire qui priment, en faisant le choix d’une alimentation à dominance végétale, brute et exempte de pesticides… L’IMMUNONUTRITION : LES NUTRIMENTS AU SERVICE DE VOTRE IMMUNITÉ

Une immunité régulée et efficace est un savant équilibre entre d’une part, les processus inflammatoires qui soutiennent une action anti-infectieuse et d’autre part, les processus anti-inflammatoires qui évitent un emballement du système, protègent de l’oxydation, mais qui, en excès, favorisent une sensibilité accrue aux infections. Il ne s’agit donc pas de favoriser l’une par rapport à l’autre, mais bien de garantir un apport équilibré des micronutriments ayant un impact avéré sur la réponse immunitaire et sur sa régulation. Les études menées sur l’homme montrent par exemple qu’un apport ou un statut adéquat en vitamines du groupe B (notamment B6, B9 et B12), en vitamines C et E, en sélénium, zinc, cuivre et fer soutiennent une production suffisante de cytokines pro-inflammatoires, contribuant ainsi à une réponse immunitaire efficace pour lutter contre les infections. Au cours du processus immunitaire anti-infectieux, l’inflammation locale entraîne la libération de radicaux libres, dangereux pour les cellules et tissus environnants. Les nutriments antioxydants, les vitamines C et E, et le sélénium et le zinc participent alors au piégeage de ces radicaux libres, et aident ainsi à en éviter les effets néfastes. La vitamine D, surtout connue pour son rôle régulateur dans l’homéostasie du calcium et donc la santé des os, régule également le système immunitaire. En fait, le fonctionnement des lymphocytes T est étroitement lié à cette vitamine puisque ce n’est qu’après la liaison au calcitriol (forme active de la vitamine D) que les cellules T peuvent remplir leurs fonctions physiologiques. Dans le cadre du Covid-19, une étude rétrospective récente a montré qu’une carence en vitamine D augmentait le risque de décéder de la maladie. Au-delà des vitamines et des minéraux, des études récentes

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RÉFÉRENCES • Alwarawrah Y. et al., 2018. Changes in nutritional status impact immune cell metabolism and function. Frontiers in Immunology 9:1055 • Batatinha H.A.P et al., 2018. Nutrients, immune system and exercise : where it will take us? Nutrition, doi: https://doi.org/10.1016/j.nut.2018.09.019

ont montré que de nombreux autres composants alimentaires affectent la réponse immunitaire. Il s’agit notamment des probiotiques (micro-organismes vivants bénéfiques pour la santé), des prébiotiques (fibres), des acides gras, des acides aminés et des polyphénols. Ces composants agissent sur diverses cellules immunitaires avec souvent des effets sur le système immunitaire intestinal et, dans certains cas, le microbiote intestinal. Là aussi, certains de ces composants améliorent les réponses immunitaires, conduisant à la défense du corps contre l’infection, tandis que d’autres inhibent les réponses immunitaires, supprimant ainsi les manifestations allergiques et inflammatoires. RÉGULATION DE LA RÉPONSE IMMUNITAIRE PAR L’ALIMENTATION

Vous comprenez maintenant que selon votre situation personnelle, les conseils alimentaires peuvent varier. Si vous souffrez d’une maladie auto-immune ou d’allergies chroniques et invalidantes, renforcer l’activité immunitaire est contre-productif et même dangereux. Il s’agira au contraire de favoriser des aliments et micronutriments aux propriétés anti-inflammatoires et régulatrices du système immunitaire. Inversement, si vous êtes très souvent sujet aux infections ORL l’hiver, il pourra alors être intéressant de rechercher des aliments et nutriments capables de renforcer la réponse immunitaire. Dans les deux cas, un statut adéquat en vitamine D et en zinc est fondamental pour assurer un fonctionnement immunitaire régulé et équilibré. Et si vous ne souffrez d’aucune pathologie particulière, et que vous souhaitez que cela continue ainsi, une alimentation de type méditerranéenne reste toujours une bonne option !

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• Hachimura S et al., 2018. Immunomodulation by food: impact on gut immunity and immune cell function. Biosci Biotechnol Biochem. 82(4):584‐599. doi:10.1080/09168451.201 8.1433017 • Iddir M. et al., 2020. Strengthening the Immune System and Reducing Inflammation and Oxidative Stress through Diet and Nutrition: Considerations during the Covid-19 Crisis. Nutrients 12(6):E1562. Published 2020 May 27. doi:10.3390/ nu12061562 • Rondanelli M. et al., 2018. Self-Care for Common Colds: The Pivotal Role of Vitamin D, Vitamin C, Zinc, and Echinacea in Three Main Immune Interactive Clusters (Physical Barriers, Innate and Adaptive Immunity) Involved during an Episode of Common Colds-Practical Advice on Dosages and on the Time to Take These Nutrients/ Botanicals in order to Prevent or Treat Common Colds. Evid Based Complement Alternat Med. 2018:5813095. Published 2018 Apr 29. doi:10.1155/2018/5813095 • Simonnet A. et al., 2020. High prevalence of obesity in severe acute respiratory syndrome Coronavirus-2 (SARS-CoV-2) requiring invasive mechanical ventilation; Obesity, published online 10 June 2020. doi:10.1002/oby.22831 • Soldati L. et al., 2018. The influence of diet on anti-cancer immune responsiveness. J Transl Med. 16(1):75. Published 2018 Mar 20. doi:10.1186/ s12967-018-1448-0 • Wintergerst ES. et al., 2007. Contribution of selected vitamins and trace elements to immune function. Ann Nutr Metab. 51(4):301-323. doi:10.1159/000107673

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Émoi sur la planète Par Sylvie Alran Bauer – Formatrice en aromathérapie holistique Et Agnès Dubuisson – Formatrice en réceptivité sensorielle consciente

n minuscule prince couronné vient semer la panique, un trublion invisible œnommé coronavirus. Issu d’une famille découverte dans les années 1960, le nouveau venu tire son nom de sa ressemblance avec une couronne. Ce nouveau virus a pour caractéristique une faculté de propagation hors du commun. Heureusement, devant de telles attaques, nous disposons d’une arme redoutable, les huiles essentielles. L’huile essentielle de laurier noble, symbole de force, de victoire, qui ceignit la tête de Jules César, représente une autre couronne susceptible de faire fléchir la précédente. DU LAURIER CONTRE LA COURONNE

Pierre Franchomme, pionnier et chercheur français dans le domaine de l’aromathérapie depuis les années 1970, conseille l’huile essentielle de laurier noble (Laurus nobilis) dès les premiers symptômes. Ses composés organiques volatiles sont très efficaces contre l’enveloppe externe du coronavirus. C’est à ce niveau qu’elle le rend vulnérable. Monica R. Loizzo, de la faculté de pharmacie de Calabre, a démontré in vitro l’action antivirale de l’huile essentielle de laurier noble sur le virus SARS-CoV de la même famille que le coronavirus. Rappelons que la forme bénigne de la maladie se caractérise par un rhume ou une infection de la gorge. La maladie devient grave quand elle s’accompagne de difficultés respiratoires. L’utilisation à privilégier en cas de troubles respiratoires est la voie cutanée qui permet un transfert rapide des composés organiques volatiles jusqu’aux poumons. Il suffit pour cela d’appliquer une dilution d’huile essentielle de laurier noble dans de l’huile végétale, par exemple l’huile de nigelle, sous les pieds et sur les poignets. Le pourcentage de dilution que nous conseillons est de 2 à 5 % en fonction de votre sensibilité. Augmenter la fréquence d’application journalière s’avère plus efficace qu’augmenter le pourcentage. Pratiquement, une dilution souhaitée de 1 % représente 3 gouttes pour un flacon de 10 ml, 9 gouttes pour un flacon de 30 ml et 15 gouttes pour un flacon de 50 ml.

PIERRE FRANCHOMME, PIONNIER ET CHERCHEUR FRANÇAIS DANS LE DOMAINE DE L’AROMATHÉRAPIE DEPUIS LES ANNÉES 1970, CONSEILLE L’HUILE ESSENTIELLE DE LAURIER NOBLE (LAURUS NOBILIS) DÈS LES PREMIERS SYMPTÔMES…

La voie rectale est complémentaire pour les personnes à risques, particulièrement les personnes âgées. À l’aide d’une poire rectale, on injecte une cuillère à soupe d’huile végétale contenant 8 à 10 gouttes d’huile essentielle de laurier noble, 2 à 3 fois par jour pendant 2 ou 3 jours. On peut aussi créer des suppositoires dosés à 5 mg par kg de poids, limités à 300 mg pour un adulte. LE MYRTE ET SES VERTUS

Le myrte vert (Myrtus communis cineoliferum), arbuste originaire de Corse aux feuilles persistantes et aux fleurs blanches, s’avère également très utile. Comme le laurier noble, sa teneur modérée en 1,8 cinéole, molécule mucolytique et expectorante, lui permet une action puissante sur le système respiratoire. Il est également approprié aux enfants de plus de 7 ans et aux adultes quelle que soit leur sensibilité. Il possède cette capacité à apaiser et assainir tout à la fois. Il détend l’estomac, ce qui permet aux poumons de s’expanser plus librement. Le travail des molécules anti-infectieuses est facilité par les molécules apaisantes. Antiseptique des voies respiratoires et régulatrice de la respiration, l’huile essentielle de myrte vert est aussi une huile équilibrante. Elle peut être utilisée en massage sur le thorax ou les poignets et en diffusion, inhalation, olfaction, y compris le soir car elle prépare à un sommeil réparateur.

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ANTISEPTIQUE DES VOIES RESPIRATOIRES ET RÉGULATRICE DE LA RESPIRATION, L’HUILE ESSENTIELLE DE MYRTE VERT EST AUSSI UNE HUILE ÉQUILIBRANTE.

MANUKA, Y’A QU’À…

Le manuka (Leptospermum scoparium), de la même famille botanique (les myrtacées), lui aussi à feuilles persistantes et fleurs blanches ou roses, agit de manière puissante et unique face aux virus : son huile « s’est révélée capable d’inactiver le virus, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de la cellule hôte ». Elle peut également être utilisée par voie cutanée, orale et respiratoire. La vitalité de notre immunité physique et psychique est un élément clé pour résister aux virus. Pierre Franchomme conseille les huiles essentielles de feuille de goyave psidium (Psidium guajava) et de baies roses (Schinus molle) pour renforcer nos défenses immunitaires. Selon votre choix, vous pouvez : • Prendre deux gouttes d’huile essentielle de feuille de goyave dans une compote trois fois par jour pendant 10 à 12 jours, puis faire une pause d’un ou deux jours avant de reprendre. • Prendre en alternance l’huile essentielle de baies roses et celle de goyave, avec la même posologie. • Prendre une goutte de chacune. LE SOUFFLE EST SOURCE DE VIE

En cas d’épidémie s’attaquant aux voies respiratoires, et d’une manière générale au quotidien, il est important de respirer profondément. Les arbres de nos forêts, pins et sapins, diffusent généreusement des molécules aromatiques de la famille des terpènes qui nous embaument. Quand nous sommes dans l’incapacité de nous promener dans la nature et de recevoir leurs bienfaits, les huiles essentielles nous offrent, sous une forme concentrée, leurs molécules odorantes, soutien à chaque instant de notre santé. Les molécules des pins et sapins purifient et augmentent notre capacité respiratoire. Le pin sylvestre possède des propriétés antiseptiques pulmonaires qui complètent l’action des huiles telles que le myrte vert.

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L’AIR DE RIEN

L’assainissement de l’atmosphère est aussi très utile. Il peut se réaliser très facilement avec un diffuseur à froid qui va libérer dans l’atmosphère des molécules apaisantes et assainissantes. On peut utiliser toutes les huiles essentielles citées plus haut mais aussi la lavande ou l’orange douce, par exemple. Enfin on peut vaporiser autour de soi mais aussi autour des enfants, de l’eau florale de thym CT linalol ou de thym CT thujanol à la fois apaisant, purifiant et soutien de l’immunité. Une cure de 21 jours à raison d’une cuillère à soupe d’hydrolat de thym dans un verre d’eau pour un adulte, deux à trois fois par jour, une cuillère à café pour un enfant. ET MOI, SUR LA PLANÈTE ?

Créons chez nous des îlots de joie et de bien-être. Profitons de cette situation exceptionnelle pour nous détendre, passer du temps en famille, jouer avec nos enfants. L’humour est un bon moyen d’augmenter notre résistance. Nous savons combien nos humeurs agissent sur nos défenses immunitaires. Rien de tel que la joie face à l’ennemi. Alors, cultivons la foi et la confiance. Nos cellules sont sensibles aux messages que nous leur envoyons. La peur les affaiblit, la confiance les renforce. La paix intérieure est contagieuse.

EN CAS D’ÉPIDÉMIE S’ATTAQUANT AUX VOIES RESPIRATOIRES, ET D’UNE MANIÈRE GÉNÉRALE AU QUOTIDIEN, IL EST IMPORTANT DE RESPIRER PROFONDÉMENT.

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Quand le stress rend malade… et quand la maladie nous stresse !

Après l’assiette, vient le moment de se pencher sur son stress, ses émotions, son mental… Bref, sur ses pensées conscientes et inconscientes, et la façon de gérer tout ça ! Car oui, bien sûr, nos pensées et notre moral influencent le fonctionnement physiologique de notre corps, et notamment l’efficacité de notre système immunitaire. La notion de « psychosomatique » n’est plus ignorée aujourd’hui, ni du corps médical ni de tout un chacun, même si elle conserve encore parfois un part d’ironie, voire un sous-entendu négatif du style : « C’est dans votre tête tout ça… » Par Marine Dodet – Naturopathe scientifique, formatrice et conférencière

DES LIENS PHYSIOLOGIQUES BIDIRECTIONNELS ENTRE SYSTÈME NERVEUX ET SYSTÈME IMMUNITAIRE

En raison de la compartimentation des disciplines qui ont façonné le paysage académique de la biologie et des sciences biomédicales dans le passé, les systèmes physiologiques ont longtemps été étudiés isolément les uns des autres. Cela a été particulièrement le cas pour le système immunitaire. En conséquence, les immunologistes ont mis longtemps à accepter le concept selon lequel le système immunitaire n’est pas autorégulé mais fonctionne en association étroite avec le système nerveux. Ces associations sont présentes à différents niveaux d’organisation. Au niveau local, il existe des preuves évidentes de la production et de l’utilisation de facteurs immunitaires par le système nerveux central et de la production et de l’utilisation de médiateurs neuroendocriniens par le système immunitaire. Autrement dit, les cellules nerveuses et les cellules immunitaires partagent un langage commun et communiquent abondamment entre elles… Des terminaisons nerveuses innervent les organes lymphoïdes immunitaires (ganglions, rate, tissu immunitaire des muqueuses…). Le système immunitaire se sert de ces terminaisons nerveuses pour recruter des éléments neuronaux locaux nécessaires à un réglage fin de la réponse immunitaire. Réciproquement, les cellules immunitaires régulent le fonctionnement nerveux. Elles participent notamment à la plasticité neuronale au cours du développement et à l’âge adulte. Au niveau de l’organisme tout entier, des interactions à longue distance entre les cellules immunitaires et le système nerveux

central permettent au système immunitaire d’engager le reste du corps dans la lutte contre une infection et permettent au système nerveux de réguler le fonctionnement immunitaire.

Figure : Représentation schématique des interactions neuro-immunes (d’après Dantzer, 2017). La communication à longue distance entre le système nerveux central et le système immunitaire se fait principalement via des voies neuronales (flèches bleues) et beaucoup moins via des facteurs neuroendocriniens circulants (circulation sanguine, flèches rouges). La communication à longue distance via les voies neuronales est bidirectionnelle, du système nerveux central au système immunitaire et vice versa.

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Aujourd’hui, des altérations dans les voies de communication entre le système immunitaire et le système nerveux peuvent expliquer de nombreuses pathologies initialement attribuées à un dysfonctionnement strict des organes. Cela s’applique en particulier aux troubles psychiatriques et à plusieurs maladies à médiation immunitaire. Ainsi, le cerveau peut interférer avec l’immunité. En particulier, le stress psychologique chronique inhibe de nombreuses fonctions immunitaires, au point de favoriser l’émergence de maladies très diversifiées telles que les maladies inflammatoires chroniques, le cancer, les maladies cardio-vasculaires, les infections virales aiguës et chroniques, la septicémie ou l’asthme. Dans l’autre sens, l’inflammation périphérique chronique, qu’elle soit légère (au cours du vieillissement par exemple) ou sévère (maladies inflammatoires chroniques), interfère clairement avec la fonction cérébrale, occasionnant éventuellement des séquelles aux maladies physiques comme la fatigue, voire des troubles psychiatriques manifestes.Globalement, alors que le stress à court terme peut être protecteur, et même un stimulant immunitaire, le stress chronique, subi à long terme, est toujours nocif et immunosuppresseur. PRENDRE SOIN DE SON CERVEAU POUR PRENDRE SOIN DE SON IMMUNITÉ

Si ces deux systèmes sont si inextricablement liés, il devient donc évident et nécessaire de prendre soin de son cerveau. De très nombreuses études montrent que les altérations immunitaires se produisent en réponse à la fois au stress psychologique et physique, et à la dérégulation du système immunitaire. Par exemple, cette dérégulation immunitaire, manifestée très souvent par une inflammation chronique, est un élément clé des troubles psychiatriques tels que la dépression. Aujourd’hui, des études cliniques menées sur l’homme mettent ainsi en avant l’intérêt des thérapies cognitivocomportementales et des thérapies corps-esprit (comme la réduction du stress basée sur la pleine conscience, le tai-chi, le yoga, la méditation…) dans la prévention de maladies telles que le cancer du sein. La méditation de pleine conscience par exemple (programme de huit semaines intensif) diminuerait les marqueurs de l’inflammation, augmenterait l’activité et le nombre de lymphocytes T4 et ralentirait le vieillissement biologique. La pratique de la cohérence cardiaque diminuerait également les marqueurs inflammatoires et le taux de cortisol circulant, la principale hormone du stress chronique. Enfin, plusieurs études ont montré qu’une pratique spirituelle est associée à une réduction des cytokines pro-inflammatoires et une augmentation des fonctions immunitaires nécessaires pour résister à l’infection. Le choix est donc vaste, même si les études dans ce domaine sont encore relativement peu nombreuses.

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Il ne vous reste donc plus qu’à choisir la pratique qui vous convient le plus… et à pratiquer ! Système immunitaire, système nerveux… en fait, un troisième larron n’est pas à négliger, puisque les trois jouent de concert : votre microbiote ! PRENDRE SOIN DE SON MICROBIOTE POUR PRENDRE SOIN DE SON CERVEAU…

Il existe maintenant un grand nombre de preuves pour étayer l’idée que le système immunitaire est une voie de communication clé entre l’intestin et le cerveau. Le microbiote intestinal est un écosystème complexe. On estime que les bactéries dans l’intestin pèsent plus d’un kg chez l’homme adulte et que les microbes à l’intérieur produisent non seulement des peptides antimicrobiens, des acides gras et des vitamines, mais aussi la plupart des neurotransmetteurs (molécules produites et libérées par les neurones) courants trouvés dans le cerveau humain. Que le contenu microbien de l’intestin joue un rôle clé dans le développement immunitaire est désormais incontestable. Il est clair également que le système immunitaire et le système nerveux sont en communication continue afin de maintenir un état d’équilibre propice au bon fonctionnement de l’organisme. Finalement, on sait maintenant que l’axe cerveau-intestinmicrobiote régule les réponses immunitaires et, ce faisant, influe sur le comportement, à la fois normal et pathologique. Même si bien sûr, il subsiste encore des lacunes dans la compréhension des processus expliquant l’effet du microbiote intestinal dans la coordination du dialogue entre les deux systèmes nerveux et immunitaire. Bref, vous l’aurez compris, pour prendre soin de son immunité, il faut aussi choyer son cerveau… et ses intestins. Pour ces derniers, pensez évidemment d’abord à votre alimentation !

RÉFÉRENCES • Black DS and Slavich GM., 2016. Mindfulness meditation and the immune system: a systematic review of randomized controlled trials. Ann N Y Acad Sci. 1373(1):13‐24. doi:10.1111/nyas.12998 • D antzer R., 2018. Neuroimmune Interactions: From the Brain to the Immune System and Vice Versa. Physiol Rev. 98(1):477‐504. doi:10.1152/ physrev.00039.2016 • D inan TG & Cryan JF., 2017. Microbes, Immunity, and Behavior: Psychoneuroimmunology Meets the Microbiome. Neuropsychopharmacology. 42(1):178‐192. doi:10.1038/npp.2016.103 • K oenig HG., 2020. Maintaining Health and Well-Being by Putting Faith into Action During the Covid-19 Pandemic [published online ahead of print, 2020 May 14]. J Relig Health. 1‐10. doi:10.1007/s10943-020-01035-2 • Straub RH & Cutolo M., 2018. Psychoneuroimmunology-developments in stress research. Wien Med Wochenschr. 168(3-4):76-84. doi:10.1007/s10354017-0574-2

BIEN-ÊTRE • COMMUNIQUÉ

SOUTENIR SON IMMUNITÉ DE FAÇON NATURELLE

LE 3ÈME GESTE BARRIÈRE ?

e froid arrivant, nombreux sont ceux qui aimeraient passer l’hiver sans s’inquiéter des rhumes, grippes, angines ou encore bronchites, particulièrement les personnes qui y sont sensibles. Et effectivement, les infections ORL et pulmonaires représentent plus de 20 millions de consultations par an en France, et 10 % environ donnent lieu à la prescription d’antibiotiques. Or, ces infections, à 90 % d’origine virale, ne nous tombent pas dessus par hasard. La chance, ou malchance, n’y est pas pour grand-chose dans cette affaire. Car nous disposons tous d’un système de défense intégré, et normalement efficace, capable de repousser ou d’éliminer ces pathogènes qui tentent de nous envahir. En effet, n’oublions pas que dans l’immense majorité des cas, les infections ORL se résolvent rapidement d’elles-mêmes, grâce à nos propres défenses naturelles. Par ailleurs, nous sommes régulièrement confrontés à de nouveaux virus, et probablement à de plus en plus dans les décennies à venir. La vaccination, par nature ciblée sur un unique pathogène, ne peut donc constituer la seule réponse. Pour être efficace, il nous faut donc déployer un bouclier bien plus large, capable de répondre indistinctement, mais efficacement, à une multitude de pathogènes, quelle que soit la nature de l’agresseur (virus, bactéries, champignons…). Et c’est bien là le rôle fondamental de nos défenses innées, aspécifiques, les 1res que rencontre

le pathogène une fois qu’il a réussi à pénétrer dans l’organisme. Bien sûr, l’évolution des maladies, et en particulier virales, dépend de la virulence du virus. Mais elle dépend également fortement de l’hôte luimême. Les nombreuses infections virales aiguës asymptomatiques nous le montrent bien. Par exemple, 50 % des femmes immunisées contre le virus de la rubéole n’ont pas développé de symptômes cliniques. Des défenses naturelles solides, présentant une bonne compétence immunitaire, sont donc notre meilleur atout pour lutter efficacement contre les virus. Encore faut-il que nous leur fournissions toutes les armes et outils nécessaires à un fonctionnement optimal… UN STATUT NUTRITIONNEL OPTIMAL Les stratégies nutritionnelles pour soutenir le fonctionnement optimal du système immunitaire font souvent défaut dans les discussions de santé publique sur l’immunité et l’infection. Cela est regrettable, étant donné l’importance bien établie de la nutrition dans la fonction immunitaire. En effet, de nombreuses études ont mis en avant que nos capacités défensives dépendent fortement du statut nutritionnel. Les liens entre les déficits micronutritionnels et la prédisposition aux infections sont aujourd’hui bien établis scientifiquement. Ainsi, les carences ou déficits sont

une cause fréquente de déficience et de dérégulation de la réponse immunitaire. Plusieurs vitamines, minéraux, oligo-éléments et acides gras jouent un rôle important et complémentaire dans le soutien de nos défenses naturelles. De plus, certaines plantes ont également fait la preuve de leur intérêt pour soutenir ou renforcer nos défenses naturelles.

Voyons lesquels.

LES MINÉRAUX Parmi les minéraux, le zinc et le cuivre sont sans doute les plus connus pour leurs effets immunitaires. D’ailleurs, les allégations santé officielles indiquent qu’ils contribuent au fonctionnement normal du système immunitaire et à protéger les cellules contre le stress oxydatif. Le zinc en particulier présente des actions immunoprotectrices, régulatrices et antivirales, en empêchant la propagation virale. Il est indispensable à la maturation des cellules immunitaires. Le cuivre, cofacteur de nombreuses enzymes, cible davantage les bactéries, responsables des surinfections (pulmonaires notamment) pouvant aggraver une infection virale. Attention toutefois, un excès de cuivre impacte négativement la réponse immunitaire. Le fer, le sélénium et le magnésium sont également des minéraux indispensables au bon fonctionnement immunitaire, soit directement (effets antiviraux du sélénium par exemple),

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soit indirectement (le magnésium est indispensable au transport et à l’activation de la vitamine D). LES VITAMINES La vitamine C est déjà très connue pour ses rôles immunitaires. Une méta-analyse récente a rapporté une réduction significative du risque de pneumonie avec une supplémentation en vitamine C, en particulier chez les personnes à faible apport alimentaire. Chez les patients plus âgés, la gravité de la maladie et le risque de décès ont été réduits avec la supplémentation, en particulier dans le cas où les taux plasmatiques initiaux de vitamine C étaient faibles. Il a également été démontré que la supplémentation en vitamine C réduisait la durée et la gravité des infections des voies respiratoires supérieures, telles que le rhume commun, et diminuait considérablement le risque d’infection lorsqu’elle était administrée à titre prophylactique chez les personnes soumises à un stress physique accru.

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De même, une carence en vitamine D augmente le risque d’infection respiratoire. Des études observationnelles font état d’une association entre de faibles concentrations sanguines de vitamine D et la sensibilité aux infections aiguës des voies respiratoires. Conformément à ces résultats, plusieurs métaanalyses récentes ont conclu que la supplémentation en vitamine D peut réduire le risque d’infections des voies respiratoires chez les enfants et les adultes. La supplémentation vitaminique D est d’ailleurs recommandée par l’Académie Nationale de Médecine depuis 2012 dans l’ensemble de la population française… Les vitamines E et du groupe B ne sont pas en reste. La vitamine E par exemple est indispensable à l’intégrité des barrières épithéliales, première ligne de défense contre les pathogènes. Les vitamines B (et surtout B6, B9 et B12) sont impliquées dans la régulation de l’immunité intestinale.

DES ALLIÉS VÉGÉTAUX PRÉCIEUX Pour les défenses naturelles L’astragale soutient les défenses naturelles par ses activités antivirales, immunostimulantes, et antioxydantes. La réglisse et le cyprès sont également deux plantes aux propriétés antivirales démontrées. Le cyprès notamment est riche en polyphénols capables d’inhiber le cycle de réplication virale et la pénétration du virus dans les cellules hôtes. Le sureau présente également des propriétés antivirales contre plusieurs formes de virus grippal, et il stimule les défenses naturelles générales de l’organisme. Le sureau a l’avantage de protéger également les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins contre le stress oxydatif, cause majeure de leur dysfonctionnement. Cette double action est particulièrement intéressante pour les personnes prédisposées aux pathologies cardiométaboliques, de fait immunitairement plus sensibles.

BIEN-ÊTRE • COMMUNIQUÉ

SOUTENIR SON IMMUNITÉ DE FAÇON NATURELLE

LE 3ÈME GESTE BARRIÈRE ?

Pour soulager un stress immunodéficient N’oublions pas enfin que le stress chronique, lié à une situation anxiogène par exemple, favorise la sécrétion continue de cortisol par le système endocrinien. Or, ce cortisol présente des effets négatifs pour les défenses immunitaires sur le long terme, nous rendant plus vulnérable aux infections. Une hygiène de vie globale repensée pourra ainsi être soutenue à l’aide de plantes adaptogènes, telles que la rhodiole ou l’éleuthérocoque.

vie saine, où l’alimentation santé, un sommeil réparateur et une activité physique régulière adaptée à chacun restent les piliers d’une bonne santé, et de défenses naturelles renforcées. De plus, la prise de certains compléments alimentaires peut être contre-indiquée dans certaines situations ou en cas de pathologies avérées. Prenez toujours conseils auprès de thérapeutes avertis avant de vous complémenter.

ET SURTOUT UNE HYGIÈNE DE VIE ADAPTÉE Bien sûr, la prise de suppléments de vitamines et de minéraux à visée immunitaire est tout à fait indiquée dans les périodes à risque. Néanmoins, elle ne peut se substituer à une hygiène de

• Calder PC, Carr AC, Gombart AF, Eggersdorfer M. Optimal Nutritional Status for a Well-Functioning Immune System Is an Important Factor to Protect against Viral Infections. Nutrients. 2020;12(4):1181. Published 2020 Apr 23. doi:10.3390/nu12041181

CYPRÊS

ASTRAGALE

SOURCES

RHODIOLE

CASSIS

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LES CONSEILS DE NATURELLES

SUREAU

QUELLES PLANTES CHOISIR ? Le laboratoire LPEV propose une large gamme de plantes à visée immunitaire, il est notamment le seul à proposer une gamme complète de plantes adaptogènes, qui aident à mieux gérer notre stress et donc soutenir l’immunocompétence. RHODIOLE SHR-5 et NERG’ADAPT 232-S (rhodiole, éleuthérocoque, vitamines du groupe B) seront particulièrement efficaces : la rhodiole aide à combattre la fatigue et augmente la résistance au stress. L’éleuthérocoque réduit le stress chronique et stimule un système immunitaire fragilisé par le stress. LPEV propose également une gamme de phytothérapie individualisée utilisant la protoextraction : la gamme QUANTIS. Nous pouvons nous procurer toutes les plantes spécifiques de l’immunité : Le cyprês, l’astragale, la réglisse, le sureau, l’échinacée, le cassis sont disponibles et vous pouvez associer ces plantes entre elles pour obtenir les meilleures synergies. Très intéressant également : NERGEVIR, qui est une nouvelle synergie encore plus complète à base d’extraits de plantes (cyprês, sureau, échinacée) et de minéraux (zinc et cuivre), pour la prévention et prise en charge des infections ORL et pulmonaires d’origine virale, une gélule par jour permet de renforcer ses défenses naturelles : un véritable 3ème geste barrière interne après le masque et le gel hydroalcoolique.

OÙ TROUVER LES MICRONUTRIMENTS ? Cela commence par une alimentation équilibrée, comme nous venons de le décrire. Puis pour compléter les carences dues à nos modes de vie parfois compliqués qui nous empêcheraient d’avoir une nutrition optimale, nous conseillons vivement de choisir une supplémentation sérieuse et de qualité. Là encore le laboratoire LPEV propose un choix intéressant de solutions pour prendre en charge son immunité : PROCYAVIT CELL PROTECT et NERGETONIC AGE PROTECT sont des compléments alimentaires riches en vitamines et oligo-éléments spécifiques des défenses naturelles. UNINUTRIS SELENIUM et UNINUTRIC ZINC apportent les besoins journaliers nécessaires en une seule prise, ce qui est réellement pratique. Le laboratoire propose aussi la VITAMINE D 3 LIQUIDE et le MAGNESIUM LPEV, une carence en magnésium empêchant la métabolisation de la vitamine D. Pour optimiser votre système immunitaire en complément des minéraux et vitamines, UNINUTRIS PHYCOCYANINE sera intéressant, la phycocyanine étant un puissant anti oxydant, ainsi que NERGEFLORE RÉFÉRENCE (probiotiques) qui modulera l’activité du système immunitaire. Rappelons que le microbiote intestinal peut contribuer à la défense contre les infections pulmonaires. Les acides gras jouant un rôle important et complémentaire dans le soutien de nos défenses naturelles, OMEGA-3 DHA proposé par le laboratoire sera un bon renfort.

N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre praticien, il saura vous donner un conseil personnalisé.

www.lpev.fr au 04.70.90.61.45 ÉCHINACÉE

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Laboratoire LPEV – 03450 Ébreuil

DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

L’activité physique aussi est au service de votre immunité ! S’il est classique de penser à l’alimentation et au stress comme des facteurs immunomodulateurs, mettre le mouvement et l’activité physique dans le même panier est bien moins fréquent. Or, l’exercice a clairement des effets sur le fonctionnement immunitaire. Cependant, ces effets varient selon l’intensité et la durée de l’exercice. Essayons d’y voir un peu plus clair… et d’en tirer des conséquences pour notre quotidien. Par Marine Dodet – Naturopathe scientifique, formatrice et conférencière

L’EXERCICE AIGU OU PONCTUEL STIMULE L’IMMUNITÉ

L’exercice ponctuel (inférieur à 60 minutes), d’intensité modérée à vigoureuse, est maintenant clairement considéré comme un stimulant important du système immunitaire. La pratique d’exercices réguliers a en particulier une influence anti-inflammatoire globale. Les études montrent ainsi systématiquement une diminution des niveaux sanguins des marqueurs inflammatoires chez les adultes ayant des niveaux plus élevés d’activité physique (par comparaison avec la sédentarité) et ce, même en tenant compte de l’IMC. Finalement, chaque séance d’exercices de ce type améliore les échanges continus des cellules immunitaires entre la circulation sanguine et les tissus. L’activité antipathogène des macrophages tissulaires s’en trouve ainsi renforcée, de même que la circulation des anticorps, des cytokines anti-inflammatoires et des lymphocytes B et T. Il semblerait même que l’activité physique favorise la diversité du microbiote intestinal ! Mieux, avec un exercice presque quotidien, ces changements aigus opèrent par effet de sommation une amélioration nette de l’activité de défense immunitaire et de la santé métabolique. Cet effet de sommation se retrouve également sur la modulation de la formation des tumeurs, de l’athérosclérose et d’autres processus pathologiques.

L’EXERCICE INTENSE ET PROLONGÉ PROVOQUE UN DYSFONCTIONNEMENT IMMUNITAIRE

Des charges de travail physique élevées, les compétitions et les stress physiologiques, métaboliques et psychologiques associés sont liés à des perturbations immunitaires transitoires, à une

inflammation, à un stress oxydatif et à des lésions musculaires qui conjointement mènent à un risque accru de maladie. Il n’est donc pas surprenant que les athlètes d’endurance soient plus vulnérables à la maladie jusqu’à 72 heures après avoir terminé une course. En effet, le métabolisme et l’immunité sont inextricablement liés. Or, une activité physique intense et prolongée modifie l’état nutritionnel et donc les métabolismes de l’organisme. De plus, le fonctionnement des cellules immunitaires est étroitement régulé par les carburants présents. C’est pourquoi les diminutions de glucose et de glutamine (un acide aminé principalement synthétisé, stocké et libéré par les cellules musculaires) dans la circulation sanguine pendant et après l’effort prolongé peuvent également contribuer à l’affaiblissement du système immunitaire. Il n’est donc pas étonnant que les nombreuses données épidémiologiques collectées lors des compétitions internationales montrent que 2 à 18 % des athlètes d’élite connaissent des épisodes de maladie, avec des proportions plus élevées pour les femmes et ceux engagés dans des événements d’endurance.

NI TROP, NI TROP PEU. IL Y VA EN MATIÈRE D’ACTIVITÉS PHYSIQUES COMME DANS DE NOMBREUX DOMAINES DE LA VIE !

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JUSTINE LE JONCOUR

DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

L’EXERCICE PONCTUEL (INFÉRIEUR À 60 MINUTES), D’INTENSITÉ MODÉRÉE À VIGOUREUSE, EST MAINTENANT CLAIREMENT CONSIDÉRÉ COMME UN STIMULANT IMPORTANT DU SYSTÈME IMMUNITAIRE.

L’ACTIVITÉ PHYSIQUE RÉGULIÈRE PROTÈGE DES INFECTIONS RESPIRATOIRES

Les essais cliniques et les études épidémiologiques soutiennent systématiquement la relation inverse entre l’entraînement modéré à l’effort et l’incidence des infections respiratoires des voies supérieures. Ces données ont conduit au développement d’un modèle de courbe en J qui relie le risque d’infection respiratoire avec la charge de travail. Aux deux extrêmes : en cas de sédentarité ou en cas d’entraînement trop intense, trop long et/ou sans un temps de repos suffisant, les risques augmentent nettement. Plusieurs études épidémiologiques suggèrent également que l’activité physique régulière et bien dosée est associée à une baisse des taux de mortalité et d’incidence de la grippe et de la pneumonie. ET EN PRATIQUE, QUE FAUT-IL FAIRE ?

Ni trop, ni trop peu. Il y va en matière d’activités physiques comme dans de nombreux domaines de la vie ! Bon, mais concrètement, il s’agit surtout de bouger et de stimuler son corps si possible tous les jours, au pire tous les deux jours, dans des séances ne dépassant globalement pas une heure, avec une intensité modérée à vigoureuse. Pour le type d’exercices, c’est à vous de choisir. Préférez évidemment des activités qui vous font envie afin de pouvoir les pratiquer sur le long terme, et non pas seulement pour les bonnes résolutions de début d’année.

Pensez à varier les plaisirs, à stimuler aussi bien le haut que le bas du corps, et à mettre en action le plus de muscles possibles. Vous décuplerez ainsi les bienfaits associés. Si vous reprenez une activité physique après une inactivité prolongée, prenez rendez-vous avec votre médecin qui vérifiera l’absence de contre-indications. Pour les sportifs avertis, attention au contraire au surentraînement, et gardez-vous des fenêtres de récupération suffisamment longues pour permettre à votre organisme de récupérer. En cas d’exercices prolongés et intensifs, pensez à augmenter vos apports en glucides (boissons isotoniques ou fruits glucidiques tels que la banane) et en polyphénols. Vous diminuerez ainsi la circulation des hormones du stress et l’inflammation de votre corps. Les polyphénols assurent des effets anti-inflammatoires, antiviraux, antioxydants et favorisent globalement l’immunité. Un exercice régulier améliore la régulation du système immunitaire, donc, mais retarde également le début de l’immunosénescence, histoire de garder une immunité bien vaillante, même au-delà de l’âge de la retraite !

RÉFÉRENCES • Batatinha H.A.P et al., 2018. Nutrients, immune system and exercise : where it will take us? Nutrition, doi: https://doi.org/10.1016/j.nut.2018.09.019 • N ieman DC & Wentz LM., 2019. The compelling link between physical activity and the body’s defense system. J Sport Health Sci. 8(3):201‐217. doi:10.1016/j.jshs.2018.09.009

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DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

La pratique sportive et votre immunité Par Frédérique Laurent – Naturopathe, Consultante et Auteure

e sont des faits indiscutables : les personnes pratiquant un sport ou ayant une activité physique régulière sont en règle générale en meilleure santé, vivent mieux et plus longtemps. Leur condition physique fournit une relative protection contre les maladies chroniques, la perte fonctionnelle et cognitive liée à l’âge, et contre les agents pathogènes (bactéries, virus…). Cependant, plusieurs observations faites dans les années 1980 montrent une augmentation des cas d’infections des voies ORL chez les sportifs qui s’entraînent intensément en vue d’une compétition ou dans les semaines après la compétition. Le sport n’est donc pas anodin sur notre système immunitaire !

QUELS SONT LES EFFETS DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET DU SPORT ?

Il convient de différencier les effets aigus (dans les minutes et heures qui suivent une activité), pour lesquels l’intensité et la durée de l’activité sont des paramètres fondamentaux, des effets chroniques et durables.

• Une diminution des qualités défensives des barrières corporelles (peau et muqueuses respiratoires). Autrement dit, il y a une réduction de la capacité à répondre à une demande de défense immunitaire supplémentaire lors d’un contact avec un agent pathogène. Lors d’une activité modérée parfois intense, répétitive (plusieurs fois par semaine) et d’une durée inférieure à 60 minutes en moyenne, les effets chroniques principaux visibles sont : • Une diminution de l’inflammation du corps, une augmentation des défenses antioxydantes, une amélioration de la capacité fonctionnelle de cellules du système immunitaire. Ainsi, il y a moins de maladies chroniques et métaboliques, moins d’épisodes infectieux ou ils sont moins sévères. QU’EN EST-IL ALORS DE LA RÉALITÉ DES INFECTIONS AVEC LE SPORT ?

Lors d’une activité modérée (essoufflement modéré) et d’une durée inférieure à 60 minutes, les effets aigus principaux visibles sont : • Une stimulation de la circulation sanguine de lymphocytes • et cytokines jouant un rôle de défense contre les bactéries • et les virus (immunité innée). Autrement dit, il s’agit du rôle de développement de l’immunosurveillance. • Une amélioration de la fonction des cellules T des anticorps salivaires (immunité adaptative). Par ailleurs, il n’y a pas d’augmentation des hormones du stress qui peuvent perturber le système immunitaire.

De nombreuses études ont montré une incidence plus élevée des infections après des épreuves d’endurance, ou en lien avec une pratique sportive très intensive (athlètes préparant des compétitions, avec une augmentation des niveaux d’entraînement). Il existe toutefois d’autres raisons pour expliquer aussi ces infections plus sfréquentes : les compétitions et les grands événements sportifs réunissent beaucoup de personnes au même endroit, demandent de voyager, perturbent le sommeil et la capacité de récupération, amènent des changements alimentaires, et génèrent un stress considérable sur les organismes. Tous ces éléments en soit peuvent contribuer à l’incidence plus élevée d’infections.

Lors d’une activité élevée (essoufflement important) et d’une durée supérieure à 60 minutes, les effets aigus principaux visibles sont : • Une perturbation du métabolisme et de la fonction des cellules immunitaires ainsi qu’une augmentation du stress oxydatif.

À l’inverse, on observe chez les personnes pratiquant une activité physique ou sportive régulière, sans intensité et durée élevées systématiques, une réduction du nombre et de la durée des épisodes d’infection. Cette « protection » relative conférée par l’activité est de l’ordre de 50 % par rapport aux personnes plutôt sédentaires. D’autres études ont aussi montré dans

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RISQUE D’INFECTION VIRALE SUPÉRIEUR À LA MOYENNE

MOYEN

SEVERINE BECHET

X2À6

-50%

INFÉRIEUR À LA MOYENNE

SÉDENTAIRE

ACTIVITÉ MODÉRÉE

cette population une réduction de la sévérité de la grippe et des pneumonies bactériennes. On parle depuis lors de la courbe en J des infections avec le niveau d’activité physique. Comme dans toute chose, c’est la juste mesure dans la pratique sportive afin de garder la tonicité, d’évacuer le stress et de préserver son système immunitaire. Des signes de fatigue ou des rhumes ou infections qui apparaissent sont un bon indicateur qu’il est plus que temps de lever le pied !

ACTIVITÉ TRES INTENSE Courbe en J de l’incidence d’infection Les personnes sédentaires sont plus atteintes que celles actives, mais les super actives présentent un risque plus important !

RÉFÉRENCES • 1 .Nieman DC et Wentz LM. The compelling link between physical activity and the body’s defense system. Journal of Sport and Health Science. 2019;8:201-217. • 2 .Williams PT. Dose-response relationship between exercise and respiratory disease mortality. Med Sci Sports Exerc. 2014;46:711–7.

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DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

Faut-il se complémenter pour soutenir son immunité ? « Il suffit d’avoir une alimentation équilibrée et de manger de tout pour être en bonne santé et ne souffrir d’aucune carence. » Cette phrase, je l’ai entendue (et je l’entends encore) bien souvent. Pourtant, rien n’est moins vrai… Par Marine Dodet – Naturopathe scientifique, formatrice et conférencière

POURQUOI SOMMES-NOUS TOUS CARENCÉS ?

Les raisons en sont nombreuses, et je ne vise pas ici l’exhaustivité, mais en voici quelques-unes dans le désordre : • Qui peut se targuer d’avoir une alimentation saine en permanence, à tous les repas et dans toutes les périodes de sa vie ? • Les aliments (ultra-)transformés sont quasiment dépourvus de micronutriments (vitamines, minéraux, antioxydants) du fait des processus industriels destructeurs, et leur digestion nécessite, elle, ces micronutriments (d’où ici une double carence). • Les fruits et légumes, même consommés bruts, même d’origine biologique, sont globalement appauvris en micronutriments du fait de terres exsangues, de variétés modernes, de récoltes précoces… • Et qui ne souffre jamais de stress, qu’il soit physique ou psychologique, grand consommateur de micronutriments ? • Les habitants au nord de Rome, les personnes obèses, les personnes âgées et les personnes à la peau foncée sont inévitablement carencés en vitamine D. • Certains régimes alimentaires sont plus difficiles à équilibrer micronutritionnellement (végétalisme, cétogène…) • Etc. Bref, vous l’avez compris, quelle que soit la qualité de notre alimentation, nous sommes tous plus ou moins carencés, mais carencés néanmoins… CELA EST-IL UN PROBLÈME POUR AUTANT ?

Oui ! Pléthore d’études aujourd’hui présentent l’impact de carences et de subcarences micronutritionnelles comme un facteur déclenchant ou favorisant la survenue de nombreuses maladies (notamment cancers, maladies auto-immunes, problématiques métaboliques ou cardio-vasculaires… et insuffisance immunitaire).

Ainsi, même si nous ne souffrons généralement plus du scorbut par privation de vitamine C, des subcarences en cette vitamine sont associées à l’anémie, à des problématiques cutanées, gingivales, et même aux chances de survie après une attaque cardiaque… Alors, certes, les liens sont moins directs et les impacts moins visibles au premier abord, mais ils sont bien présents néanmoins, dès lors que l’on s’intéresse au long terme. Par ailleurs, des situations particulières, ponctuelles ou non, augmentent les besoins en micronutriments, ce qui rend là aussi la seule alimentation souvent insuffisante : grossesse et allaitement, svieillesse, maladies chroniques, opérations chirurgicales… Dans bien des cas, la supplémentation s’avèrera donc utile, au long cours ou ponctuellement, sous forme de cures, selon les besoins de chacun, et avec des produits de qualité… Attention toutefois, si l’on parle de supplémentation ou de complémentation, c’est bien à juste titre : ces suppléments ne viennent qu’en complément d’une alimentation et d’une hygiène de vie que l’on essaiera d’optimiser au mieux, et non en remplacement. Toute complémentation ne pourra jamais empêcher les effets délétères à long terme d’une alimentation largement déséquilibrée et appauvrie, ou d’un stress chronique qui dure depuis des années. QUELLES SUPPLÉMENTATIONS POUR L’IMMUNITÉ ?

Le système immunitaire étant largement lié aux systèmes nerveux et endocrinien (voir l’article « Quand le stress rend malade… » dans ce numéro), de nombreux compléments sont en réalité susceptibles d’avoir une action sur son fonctionnement. Nous nous limiterons donc ici à ceux dont l’impact est « direct » et scientifiquement démontré. De plus, comme pour l’utilisation des plantes (voir l’article « Les plantes et notre immunité » dans ce numéro), il ne s’agit

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pas de booster le système immunitaire alors que l’on souffre déjà de maladie auto-immune ou d’allergie, ou inversement de limiter les capacités inflammatoires alors que nous sommes déjà très sensibles aux infections. Or, certains compléments permettent d’éviter ces écueils et de favoriser un fonctionnement régulé de l’immunité, sans l’inhiber ou au contraire la « faire flamber ». Il s’agit notamment des probiotiques, des vitamines C et D et du zinc.

intestinales documentées chez de nombreux malades (diarrhées, nausées, vomissements…) suggèrent que les interactions entre ce virus et le microbiote intestinal sont présentes. L’utilisation des probiotiques comme traitement complémentaire des symptômes gastro-intestinaux et pour réduire les risques d’infections bactériennes secondaires a donc été proposée. De plus, l’équilibre du microbiote intestinal (qualifié d’eubiose), favorisé par la prise de probiotiques, permet de lutter activement contre l’entrée du virus dans les cellules intestinales.

LES PROBIOTIQUES

Selon l’OMS, les probiotiques sont des « micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante, exercent des effets positifs sur la santé, au-delà des effets nutritionnels traditionnels ». Bien que les résultats cliniques sur l’intérêt de l’utilisation des probiotiques soient encore très variables (surtout en raison d’une forte hétérogénéité des souches, doses, modes d’administration et conditionnements utilisés), l’explosion récente de la recherche dans le domaine du microbiote a montré tout l’intérêt de s’intéresser à la qualité de ce dernier dans les problématiques immunitaires. Par exemple, les probiotiques présentent une activité antivirale, bien que les mécanismes n’en soient pas encore complètement élucidés. Trois actions, probablement concomitantes, sont proposées : les bactéries probiotiques renforcent la réponse immunitaire innée des muqueuses, réduisent la perméabilité intestinale, et régulent l’activité inflammatoire de l’immunité. Ainsi, une méta-analyse récente, comprenant 12 essais contrôlés randomisés avec un total de 3 720 sujets, a démontré que les probiotiques étaient capables de réduire le nombre d’infections aiguës des voies respiratoires supérieures, la durée moyenne de la maladie et l’administration d’antibiotiques, comparativement à un placebo. Dans le cas particulier du SARS-CoV-2, responsable du Covid-19, les manifestations

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LA VITAMINE D

Si le rôle de la vitamine D dans le métabolisme osseux est bien connu, ses nombreuses autres actions le sont beaucoup moins. En particulier, elle module l’expression de nombreux gènes. À ce titre, et en lien avec d’autres mécanismes, cette vitamine est souvent comparée à une hormone, tant ses actions régulatrices dans l’organisme sont nombreuses. Sa carence a ainsi été liée au risque de développer diverses pathologies, telles que le cancer, la dépression et les maladies infectieuses. Concernant l’immunité, la vitamine D réduit les risques d’infection, et en particulier les infections respiratoires. Elle améliore notamment la réponse immunitaire innée en améliorant la phagocytose des globules blancs et en régulant la réaction inflammatoire. Des études épidémiologiques humaines ont même montré qu’une supplémentation en vitamine D constituait un facteur de protection contre la survenue de certaines pathologies auto-immunes. Enfin, ses effets semblent bien meilleurs quand la complémentation est prise quotidiennement (à des dosages allant de 400 à 4000 UI/j selon les études, et selon le poids des sujets…), plutôt que sous la forme d’ampoules hautement dosées…

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Notons également que l’activation de la vitamine D nécessite du magnésium, qui pourra donc, si nécessaire, également être apporté par complémentation. LA VITAMINE C

La vitamine C est une vitamine hydrosoluble agissant comme antioxydant et comme cofacteur de nombreuses molécules régulatrices dans l’organisme. Elle est particulièrement fondamentale pour le système immunitaire inné et adaptatif. Elle joue notamment un rôle dans la fonction de barrière épithéliale et réduit les modulateurs pro-inflammatoires. Elle joue également un rôle crucial dans l’amélioration de la phagocytose et diminue les risques de nécrose et les lésions tissulaires. Ainsi, des essais randomisés ont démontré que la supplémentation en vitamine C a des effets positifs sur les symptômes et sur la durée des infections des voies respiratoires, dont la pneumonie. On peut conseiller un apport d’environ 400 mg par jour, sachant que les besoins chez les sportifs et les fumeurs sont augmentés. Les mégadoses n’ont pas prouvé leur intérêt et pourraient même présenter des effets indésirables lorsqu’elles sont prises sur le long terme. LE ZINC

De nombreuses études ont montré l’intérêt de la supplémentation en zinc pour réduire les risques d’infections respiratoires, dont le rhume et la pneumonie, en particulier chez les personnes âgées et les enfants. Cet oligo-élément intervient en effet comme cofacteur dans de nombreuses réactions physiologiques (et a, à ce titre, de nombreux rôles dans l’organisme), et est indispensable au bon fonctionnement du système immunitaire,

notamment au niveau des surfaces pulmonaires. Un apport quotidien de 15 mg est recommandé en cas d’infection, ou si l’alimentation est pauvre en aliments contenant du zinc (fruits de mer, abats et viandes, fromages, oléagineux, céréales complètes et légumineuses). Il est mieux assimilé à jeun. Attention, là aussi, les très hautes doses ne sont pas recommandées à long terme et montrent des effets indésirables.

RÉFÉRENCES • R ondanelli M. et al., 2018. Self-Care for Common Colds: The Pivotal Role of Vitamin D, Vitamin C, Zinc, and Echinacea in Three Main Immune Interactive Clusters (Physical Barriers, Innate and Adaptive Immunity) Involved during an Episode of Common Colds-Practical Advice on Dosages and on the Time to Take These Nutrients/Botanicals in order to Prevent or Treat Common Colds. Evid Based Complement Alternat Med. 2018:5813095. Published 2018 Apr 29. doi:10.1155/2018/5813095 • S oldati L. et al., 2018. The influence of diet on anti-cancer immune responsiveness. J Transl Med. 16(1):75. Published 2018 Mar 20. doi:10.1186/s12967-018-1448-0 • W intergerst ES. et al., 2007. Contribution of selected vitamins and trace elements to immune function. Ann Nutr Metab. 51(4):301-323. doi:10.1159/000107673 • I nfusino F. et al., Diet Supplementation, Probiotics, and Nutraceuticals in SARSCoV-2 Infection: A Scoping Review. Nutrients. 2020;12(6):E1718. Published 2020 Jun 8. doi:10.3390/nu12061718

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Les plantes et notre immunité L’usage des plantes médicinales ne date pas d’hier (et c’est peu de le dire !). La recherche scientifique étudie maintenant depuis de nombreuses années les composants actifs des plantes afin d’en comprendre les mécanismes d’action, et bien sûr de les utiliser comme thérapeutique clinique. Par Marine Dodet – Naturopathe scientifique, formatrice et conférencière

’aspirine en est un bon exemple classique. La molécule, l’acide acétylsalicylique, qui présente des propriétés anti-inflammatoires, antipyrétiques (contre la fièvre), antidouleur et antiagrégantest, fut initialement isolé dans l’écorce de saule. Précisons cependant que je n’aborderai pas ici les nombreux nutriments que l’on trouve abondamment dans l’alimentation brute et non transformée, tels que les flavonoïdes, la quercétine, le resvératrol, les polyphénols… qui, tous, ont aussi montré des effets immunomodulateurs et/ ou anti-inflammatoires. Si ce n’est déjà fait, lisez l’article consacré à l’alimentation et l’immunité de ce dossier. DES ÉTUDES TRÈS INÉGALES ET DES COMPARAISONS BIEN DIFFICILES…

C’est donc aux plantes traditionnellement conseillées pour leurs actions sur le système immunitaire que je m’intéresse ici. Il a en effet été prouvé que certains extraits de plantes modulent la réponse immunitaire, l’amplifient ou l’inhibent. Mais l’une des grandes difficultés à faire une synthèse objective à ce sujet réside dans le manque de normalisation des ingrédients actifs, dans les changements qualitatifs et quantitatifs dans les préparations mises sur le marché et très souvent dans le manque de tests d’efficacité rigoureux… Tout cela contribuant à de nombreuses incohérences dans les résultats publiés, notamment concernant les effets immunomodulateurs des remèdes à base de plantes. Il faut savoir de plus que le monde des compléments alimentaires, y compris pour les extraits issus de végétaux, n’échappent pas lui aussi aux conflits d’intérêts, et que

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beaucoup d’études sont financées par des laboratoires vendant les produits en question… Les formulations contenant du curcuma ou de l’échinacée par exemple n’échappent pas à ce réel problème. MAIS DES EFFETS POTENTIELLEMENT PUISSANTS

Comme pour les nutriments et micronutriments obtenus par l’alimentation, les plantes et compléments à base de plantes présentent très souvent des effets soit immunostimulateurs (généralement par un effet pro-inflammatoire), soit anti-inflammatoires. Or, un excès d’inflammation aboutit à une immunité disproportionnée ou mal orientée (que l’on retrouve dans les allergies et les maladies auto-immunes), et un excès d’anti-inflammation peut dangereusement affaiblir nos capacités immunitaires, augmentant de fait notre sensibilité aux infections. Prendre sur le long terme et sans réelles raisons des préparations à base de plantes aux effets immunostimulants ou au contraire anti-inflammatoires peut donc réellement devenir problématique. Récemment, la mise en garde de l’ANSES sur l’utilisation des plantes à visée immunitaire dans le cadre du Covid-19 s’inscrit dans cet avertissement. Comme pour les médicaments de la classe des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l’aspirine ou l’ibuprofène), l’usage de plantes antiinflammatoires pendant l’infection est fortement déconseillé. Je rappelle que la dérégulation immunitaire, sous la forme du fameux orage cytokinique décrit dans les médias, a conduit à des complications graves chez certaines personnes infectées.

DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

Bref, les plantes, comme les médicaments, ne se prennent pas à la légère. N’hésitez pas à consulter un thérapeute sérieux pour vous conseiller. LES PLANTES QUI STIMULENT L’IMMUNITÉ

Les plantes reconnues pour leur effet immunostimulant sont essentiellement les échinacées. L’échinacée est un genre botanique regroupant neuf plantes à fleurs herbacées de la famille des marguerites, originaires de l’est et du centre de l’Amérique du Nord. Les espèces, parties et préparations d’échinacée ont des utilisations différentes. Trois espèces en particulier, E. purpurea, E. angustifolia et E. pallida, sont utilisées depuis des siècles dans la médecine amérindienne comme traitement des infections des voies respiratoires et notamment le rhume, la toux et la bronchite. Ces usages ont été validés scientifiquement chez l’homme. Une série d’études mettent en avant une augmentation de l’immunité innée et adaptative. Cependant, leur utilisation est principalement destinée à être thérapeutique et non prophylactique, car chez l’homme, leurs avantages résident dans leur capacité à raccourcir la durée et à atténuer les symptômes de la maladie. Une prise préventive et prolongée ne se justifie donc pas. D’autant plus que la prise prolongée d’échinacée s’est déjà soldée, dans de rares cas, probablement génétiquement prédisposés, mais cependant documentés, par le déclenchement de maladies auto-immunes. ET CELLES AUX EFFETS ANTI-INFLAMMATOIRES

Les plantes qui freinent la réaction inflammatoire sont relativement nombreuses (cette revue n’est donc pas exhaustive !). Et leurs modes d’action divergent. Les dérivés d’acide salicylique L’écorce de saule, la reine des prés, le bouleau, le peuplier, l’harpagophytum ou la verge d’or sont des plantes contenant des dérivés d’acide salicylique, et bloquent, à ce titre, certains médiateurs de l’inflammation. Leur mode d’action est ainsi semblable à celui des médicaments de la classe des antiinflammatoires non stéroïdiens. Comme eux, elles augmentent les risques de complication en cas de pneumonie par exemple. La glycyrrhizine Cette molécule est le principal principe actif de la réglisse. Elle présente des effets anti-inflammatoires documentés en

prolongeant l’action du cortisol naturellement produit par l’organisme. Attention cependant, la réglisse à fortes doses est contreindiquée en cas d’hypertension. Le Boswellia serrata La résine extraite de l’arbre Boswellia est utilisée depuis plusieurs centaines d’années dans les médecines traditionnelles chinoise, indienne et africaine (notamment sous les noms d’encens ou oliban). Elle présente des effets anti-inflammatoires documentés et validés chez l’homme, par inhibition de la synthèse des cytokines pro-inflammatoires. Il semblerait qu’elle améliore également la circulation sanguine articulaire, ce qui en fait une plante de choix dans les problématiques inflammatoires articulaires. Des études récentes indiquent également que cette résine est probablement intéressante pour toutes les pathologies à fond inflammatoire chronique, telles que le diabète, les maladies inflammatoires intestinales, l’asthme, l’arthrite et les maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Le curcuma et la curcumine De la même famille botanique que le gingembre, le curcuma est originaire du sous-continent indien et de l’Asie du Sud-Est. Selon son origine et ses conditions de croissance, le curcuma contient différents pourcentages d’huiles volatiles et non volatiles, de protéines, de graisses, de minéraux, de glucides et de curcuminoïdes. La curcumine disponible dans le commerce est une combinaison de trois molécules, appelées ensemble curcuminoïdes. La curcumine est la plus représentée (60–70 %), suivie par la déméthoxycurcumine (20–27 %) et la bisdéméthoxycurcumine (10–15 %). Les curcuminoïdes diffèrent par leur puissance, leur efficacité et leur stabilité, sans suprématie claire de la curcumine sur les deux autres composés du mélange. Parmi les différentes propriétés de la curcumine, l’une des plus étudiées est son profil anti-inflammatoire, aussi bien dans les cas d’inflammation chronique qu’aiguë. Actuellement, le principal problème réside dans la faible biodisponibilité de la curcumine. Elle est peu assimilée au niveau de l’intestin, et se dégrade très vite une fois dans la circulation sanguine. Les compléments alimentaires tentent de pallier cela via des formes brevetées (le plus souvent synthétiques), qui très souvent, posent des problèmes d’innocuité (additifs) et/ou d’efficacité...

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JUSTINE LE JONCOUR

EN CONCLUSION Prenez soin de vous, de votre alimentation, de votre sommeil et bougez régulièrement. Les plantes pourront vous aider ponctuellement, mais ne peuvent se substituer et ne pallieront jamais une hygiène de vie inadaptée !

RÉFÉRENCES • Catanzaro M. et al., 2018. Immunomodulators Inspired by Nature: A Review on Curcumin and Echinacea. Molecules. 23(11):2778. doi:10.3390/molecules23112778 • R ondanelli M. et al., 2018. Self-Care for Common Colds: The Pivotal Role of Vitamin D, Vitamin C, Zinc, and Echinacea in Three Main Immune Interactive Clusters (Physical Barriers, Innate and Adaptive Immunity) Involved during an Episode of Common Colds-Practical Advice on Dosages and on the Time to Take These Nutrients/ Botanicals in order to Prevent or Treat Common Colds. Evid Based Complement Alternat Med. 2018:5813095. Published 2018 Apr 29. doi:10.1155/2018/5813095 https://www.julienvenesson.fr/liste-des-plantes-a-eviter-en-cas-de-coronavirus/

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Les noix du Brésil

sont-elles la meilleure source de sélénium ?

es Noix du Brésil sont connues comme étant une source très riche en sélénium. Malheureusement, elles contiennent aussi des traces de radioactivité. Selon les dernières statistiques de l’Institut allemand de protection contre la radioactivité, le Bundesamt für Strahlenschutz, une consommation journalière de seulement deux noix du Brésil suffit à augmenter notre apport en composés radioactifs de 50 %. Il est avéré que les noix du Brésil absorbent efficacement le sélénium contenu dans le sol. Pour peu qu’elles viennent d’un sol riche en mcet oligo-élément, avec seulement deux noix, vos besoins sont couverts. Malheureusement, le sélénium n’est pas le seul élément que les noix du Brésil absorbent efficacement. Deux noix contiennent également assez de radionucléides (des composés radioactifs) pour augmenter de 50 % l’apport d’un adulte. Ce taux n’alerte pas outre mesure le Bundesamt für Strahlenschutz – BFS (Institut de protection contre la radioactivité). Cependant, le BFS rappelle tout de même qu’il est possible d’avoir un apport en sélénium par le biais des compléments alimentaires, ce qui évite une exposition à la radioactivité des noix du Brésil. Toujours selon le BFS, les noix du Brésil ne sont donc pas le meilleur apport en sélénium en raison de leur taux de radium relativement haut. UN OLIGO-ÉLÉMENT TRÈS IMPORTANT

Le corps est particulièrement dépendant du sélénium qui d’une part, contribue à un système immunitaire correct et à un fonctionnement normal de la glande thyroïde, et d’autre part aide à protéger nos cellules du stress oxydatif. Les ressources mondiales en sélénium ne sont toutefois pas réparties uniformément, ce qui signifie que certaines populations dans le monde n’ont aucun problème à atteindre l’apport recommandé, tandis que d’autres risquent une carence. Depuis des décennies, les autorités de santé vantent les mérites d’une alimentation riche en poisson pour avoir un apport suffisant en sélénium.

Une autre alternative étant les noix du Brésil. Toujours est-il qu’elles contiendront du sélénium uniquement à hauteur de la richesse du sol sur lequel elles sont présentes. ET LE POISSON... ?

En faisant le choix du poisson comme apport en sélénium, vous pourriez faire face à un dilemme différent. Le poisson – et particulièrement les plus gros – contiennent des métaux lourds, comme le mercure, qui se lient avec le sélénium. Du fait de l’affinité particulière du sélénium avec les métaux lourds, il y aura moins de molécules libres et non liées de sélénium pour former les sélénoprotéines vitales. Ces t dernières sont des enzymes sélénodépendantes qui sont la base même de fonctions biologiques essentielles. Par conséquent, en dépit d’un apport considérable en sélénium via le poisson que vous mangeriez, vous ne tireriez aucun profit d’un sélénium dont les métaux lourds se seraient déjà accaparés. On compte environ de 20 à 30 types différents de sélénoprotéines qui sont dépendantes d’un sélénium libre et utilisable par l’organisme. Prendre un complément à base de sélénium est un bon moyen d’obtenir un apport adéquat en sélénium réellement utilisable. Rien ne vous empêchera de tout de même tirer profit des nombreux autres bénéfices qu’apporte une consommation de poisson frais, comme par exemple des minéraux et vitamines essentiels. UN COMPLÉMENT AVEC UNE BONNE BIODISPONIBILITÉ

La levure de sélénium organique brevetée de Pharma Nord, SelenoPrecise, qui est utilisée comme matière première dans de nombreux compléments alimentaires, peut documenter que 88,7 % de son sélénium est absorbé par l’organisme. La levure SelenoPrecise est utilisée pour des études scientifiques en raison de sa qualité documentée et est de ce fait la référence européenne en matière de levure enrichie en sélénium.

https://www.pharmanord.be/fr/produits/selenoprecise 68

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JUSTINE LE JONCOUR

LE CORPS EST PARTICULIÈREMENT DÉPENDANT DU SÉLÉNIUM QUI CONTRIBUE NOTAMMENT À UN SYSTÈME IMMUNITAIRE CORRECT ET À UN FONCTIONNEMENT NORMAL DE LA GLANDE THYROÏDE.

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Soutenir de manière naturelle l’immunité de l’enfant

Par Nina Brossard – Naturopathe, Formatrice en naturopathie, Auteure du Guide Naturo spécial enfants paru aux éditions Jouvence

mmature à la naissance, l’immunité de l’enfant se construit au fil des années, au rythme de sa croissance. L’enfance est le moment idéal pour agir en prévention, renforcer son plein potentiel vital et inculquer les bonnes pratiques d’hygiène de vie. La naturopathie, pratique de santé naturelle, préventive et tout à la fois éducative, s’inscrit parfaitement dans cette période d’extrême développement qui pose les fondations de la santé et du bien-être futur. Puisque la naturopathie s’appuie sur la compréhension du vivant et les besoins physiologiques de l’organisme pour le renforcer de manière adaptée, faisons un petit tour d’horizon pour comprendre comment le système immunitaire de l’enfant se développe lavant de faire appel à des remèdes et techniques naturels.

On parle d’immunité innée. Enfin intervient la troisième ligne de défense, plus lente à se mettre en marche mais plus puissante que la précédente. Ce sont des cellules immunitaires à compétence spécifique, les lymphocytes, qui combattent les agents pathogènes. Dotés de mémoire, c’est en se confrontant à l’ennemi qu’ils le décodent et qu’ils apprennent à le combattre et à le piéger s’il se décidait à revenir. Qu’ils soient de e1re, de e2e ou de e3e ligne, tous ces « agents défensifs » vont maturer, s’entraîner et se fortifier au fil de la croissance. La peau et les muqueuses fragiles à la naissance vont se renforcer, les flores se développer et s’équilibrer, les cellules immunitaires s’entraîner et structurer leur stratégie de défense. L’immunité s’acquiert sous influence de la génétique mais aussi de l’environnement, du vécu et de l’hygiène de vie.

LE DÉVELOPPEMENT DU SYSTÈME IMMUNITAIRE DE L’ENFANT

L’IMMUNITÉ, UN SYSTÈME DE DÉFENSE INTERDÉPENDANT

Le système immunitaire de l’homme contient plusieurs lignes de défense. La peau, les muqueuses, les flores (cutanées, digestives, urinaires…) en constituent la première. En agissant comme de véritables barrières mécaniques, elles s’opposent ou freinent le développement d’agents pathogènes. Si celles-ci ne suffisent pas, viennent alors les réactions (fièvre, inflammation), les substances et les cellules immunitaires (interférons, protéines C réactive, macrophages…) de deuxième ligne.

Neuro-endocrino-immunologie (ou l’importance de l’équilibre nerveux et émotionnel sur l’immunité) Les interactions entre systèmes neuroendocrinien et immunitaire ne sont plus à démontrer.

Pendant les neufs mois de grossesse, l’enfant développe progressivement de nombreuses fonctions immunitaires transmises par la mère et la génétique. Mais ces fonctions restent en veille jusqu’à la naissance. C’est à ce moment-là que l’enfant qui sort du milieu stérile dans lequel il a baigné pendant neuf mois rejoint le monde extérieur. Ses capacités immunitaires, quasiment toutes fonctionnelles, vont s’activer par confrontation à l’environnement bactérien. L’enfant va alors progressivement construire son immunité à partir de ce qui l’entoure, et ce notamment par tout ce qu’il respire, touche et ingère.

Le système intestinal au cœur de l’immunité Avec 70 % des cellules immunitaires de l’enfant logées dans les intestins, la sphère intestinale occupe une place primordiale sur le podium de l’immunité. Les milliards de bactéries qui composent le microbiote intestinal empêchent, en adhérant aux parois digestives, les microorganismes pathogènes d’y adhérer et de coloniser l’intestin. Ces bactéries « amies » sécrètent par ailleurs des substances antibiotiques (bactériocines) et interagissent avec les cellules immunitaires de l’intestin. La muqueuse digestive, quant à elle, sélectionne et laisse passer les nutriments utiles à l’organisme tout en repoussant les substances inutiles ou dangereuses. Difficile de dissocier immunité de la sphère intestinale. Pour prendre soin de son immunité, il convient de prendre soin de son assiette, de sa digestion et de son ventre au sens large.

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Affaiblissement nerveux, perturbation hormonale, nous savons aujourd’hui expliquer scientifiquement comment les tensions nerveuses et le stress fragilisent l’immunité. Le respect des rythmes de l’enfant, l’écoute et la gestion émotionnelle, la qualité du sommeil, sont autant de facteurs qui participent à préserver son équilibre immunitaire. Lorsque l’enfant déclenche un mal ou une maladie, il peut être intéressant de se poser et d’observer son état nerveux des derniers jours. Est-il suffisamment reposé ? Est-il contrarié ? Vexé ? En colère ? Triste ? Mal dans sa peau ? Comment gère-t-il ses émotions ? Autant de questions intéressantes à se poser pour permettre à l’enfant de trouver ses solutions et mettre en place les ressources parentales nécessaires afin de favoriser le retour à l’équilibre. À la naissance, les systèmes nerveux et intestinal sont immatures. Ils fortifieront au gré de la croissance. Le respect de cette maturité à travers une hygiène de vie naturelle et une alimentation saine, adaptée, participera à leur consolidation et par voie de conséquence à une bonne immunité. À l’inverse, une alimentation déséquilibrée, raffinée, riche en sucre, en graisses saturées (produits laitiers, beurre, crème, viande, poissons, œufs, viennoiseries, plats industriels) ou en protéines, mais aussi le stress, les émotions mal gérées, la prise répétée d’antibiotique ou l’excès d’hygiène peuvent contribuer à les déséquilibrer et à fragiliser l’immunité. LES CLEFS FONDAMENTALES DE LA PRÉVENTION NATUROPATHIQUE

Grossesse, accouchement naturel et allaitement maternel : la prévention naturopathique commence dès le début de la vie. Une grossesse physiologique, sereine est autant bénéfique pour la femme enceinte que pour l’enfant en développement. Plus la mère est détendue pendant sa grossesse, plus le fœtus sera imprégné d’une construction nerveuse et immunitaire solide. L’accouchement par voie naturelle permet quant à lui un ensemencement microbactérien favorable au développement de l’immunité. Allaité, le nourrisson profite d’une protection et d’une maturation immunitaire et digestive d’excellence (IgA sécrétoires de la mère…). Alimentation adaptée : l’assiette de l’enfant devrait être la plus équilibrée, biologique, hypotoxique et vitalisante possible. Certains aliments sont particulièrement favorables à l’immunité. C’est le cas des légumes et des fruits riches en prébiotiques mais

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PENDANT LES NEUF MOIS DE GROSSESSE, L’ENFANT DÉVELOPPE PROGRESSIVEMENT DE NOMBREUSES FONCTIONS IMMUNITAIRES TRANSMISES PAR LA MÈRE ET LA GÉNÉTIQUE.

aussi en vitamine C (chou, poivron, agrumes…), magnésium, manganèse ou encore cuivre. Les huiles végétales(lin, colza, noix), graines oléagineuses (amandes, noix, chia, chanvre…) et poissons riches en oméga-3 (sardine, maquereau, truite) sont réputés pour leurs propriétés antiallergiques et antiinflammatoires. Les poissons gras, notamment le foie de morue, ainsi que certains champignons contiennent de la vitamine D aux vertus immunomodulantes. Les coquillages et crustacées sont quant à eux de véritables bombes de minéraux, riches en zinc, en magnésium, vitamines C, fer. Enfin, les aliments lactofermentés (choucroute, jus de légumes ou de crudités lactofermentés, kéfir de lait) sont naturellement riches en probiotiques, des bactéries favorables au bon équilibre intestinal. Au côté de l’alimentation classique, les parents peuvent proposer à l’enfant des superaliments comme la spiruline, les graines de chia ou encore les produits de la ruche (pollen, gelée royale, miel) qui contiennent de nombreuses substances immunitaires intéressantes (vitamines, probiotiques, acides aminés, oligo-éléments, antioxydants). Une hygiène de vie adaptée Il n’est plus besoin aujourd’hui de démontrer l’influence de l’environnement social, affectif, familial, culturel, ainsi que celle de l’hygiène de vie sur la santé et le bien-être. Les nombreuses études d’épigénétisme nous expliquent combien l’influence de l’environnement, la qualité de l’alimentation, le stress influent sur l’expression génétique et la vitalité.

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AVEC 70 % DES CELLULES IMMUNITAIRES DE L’ENFANT LOGÉES DANS LES INTESTINS, LA SPHÈRE INTESTINALE OCCUPE UNE PLACE PRIMORDIALE SUR LE PODIUM DE L’IMMUNITÉ.

GUIDE NATURO SPÉCIAL ENFANTS Une hygiène de vie appropriée prend alors tout son sens ici. Activité physique quotidienne, gestion des émotions, respect des temps de récupération (sommeil, sieste, activité douce), environnement sain et naturel, soins d’hygiène adaptés sont autant de principes de vie bénéfiques à la maturation immunitaire. LORSQUE L’ÉQUILIBRE EST ROMPU, LES RÉFLEXES NATUROPATHIQUES À ADOPTER

En premier lieu, il s’agit d’écouter les besoins de l’enfant qui met naturellement son système nerveux et digestif au repos (diète naturelle, repos). Des infusions (ou hydrolats) de thym, d’échinacée (pas plus de dix jours en continu), des inhalations ou diffusion d’huile essentielle (Eucaluptus radiata), le lavage des fosses nasales à l’eau de mer, l’utilisation de poches Yokool® ou encore de n certains remèdes naturels tels que l’extrait de pépin de pamplemousse ou l’huile essentielle de ravintsara (Cinnamomum camphora à cinéol) peuvent s’avérer très efficaces pour renforcer l’immunité. La gemmothérapie, branche de la phytothérapie qui utilisent les bourgeons et jeunes pousses de plantes, peut également être un bon complément à ceux-ci. Pour n’en citer que quelques-uns, le noyer (Juglans regia Mg Bg 1D) en soutien de la sphère digestive ou encore l’aulne (Alnus glutinosa Mg Bg 1D) et l’églantier (Rosa canina Mg Jp 1D) en soutien de la sphère ORL. Bien sûr utiliser les remèdes naturels ne veut pas dire jouer aux apprentis sorciers et ne se substitue en aucun cas à un avis ou prescription médicaux.

Vous considérez que l’enfance est le meilleur moment pour enseigner les principes d’hygiène de vie issus du bon sens naturopathique ? Vous souhaitez prendre soin de votre enfant et l’aider à grandir et à s’épanouir de manière naturelle ? Alors ce guide est fait pour vous ! De la naissance à l’âge de dix ans, l’auteure vous propose une synthèse des techniques naturopathiques adaptées à l’enfance. Alimentation, hygiène de vie, remèdes naturels, immunité, gestion des émotions, vous apprendrez à adapter votre accompagnement en fonction du tempérament de votre enfant (lymphatique, sanguin, bilieux, nerveux). Ponctué de fiches pratiques, de mémos et de conseils simples, cet ouvrage richement documenté vous invite à mettre en place au quotidien un véritable art de vivre au naturel, en cohérence avec les besoins fondamentaux de votre enfant.

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Deux minutes

pour booster son système immunitaire naturellement ! Quand on parle d’immunité, on parle de la capacité de l’organisme à se défendre contre des substances étrangères, comme des agents infectieux. Par Céline Chabert – Kinésiologue

e système immunitaire est composé de quatre sous-systèmes de défense qui sont cependant très intriqués : spécifique, non spécifique, cellulaire et humoral. Cet ensemble reconnaît le « soi » du « non-soi » et a un rôle discriminant : le « non-soi » est rejeté par l’organisme. Des recherches ont également montré que la défense immunitaire dépend aussi de facteurs psychiques comme le stress et la régularité du rythme de vie. Ainsi, les personnes qui travaillent ela nuit sont plus sensibles aux infections. Les horaires décalés, avec une alternance quotidienne de travail du matin et du soir, sont particulièrement pénalisants. La vitamine D, et donc l’exposition au soleil (sans excès bien sûr), joue également un rôle important dans le bon fonctionnement du système immunitaire. LES ORGANES DU SYSTÈME IMMUNITAIRE

Toutes les cellules de défense sont formées dans la moelle osseuse où elles se multiplient. Elles sortent ensuite s’installer dans d’autres organes lymphatiques pour poursuivre leur développement. Les organes lymphatiques primaires, dans lesquels les cellules mûrissent, sont le thymus et la moelle osseuse. Les organes lymphatiques secondaires, présentés plutôt comme « le chantier de travail des cellules », comprennent les ganglions lymphatiques, la rate, les amygdales, les plaques de Peyer de l’intestin grêle et de nombreux autres tissus lymphatiques.

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STIMULER L’IMMUNITÉ

Le cadre et l’hygiène de vie influencent la qualité de la réponse immunitaire, il est donc essentiel de prendre soin de sa flore intestinale, d’avoir un sommeil de qualité et de pratiquer une activité physique. En complément d’une alimentation équilibrée, riche en vitamines (D, C, etc.) et minéraux (magnésium, etc.), plusieurs approches peuvent aider à booster l’immunité : aromathérapie, kinésiologie, homéopathie ou encore pratiques corporelles (Qi gong, yoga...). Ce sont de belles techniques d’appoint qui, ajoutées les unes aux autres, peuvent véritablement constituer une barrière naturelle contre les virus et agents infectieux. TESTEZ CET OUTIL SIMPLE ISSU DE LA KINÉSIOLOGIE* ET OBSERVEZ LES CHANGEMENTS...

En kinésiologie, nous utilisons régulièrement le tapotement de points spécifiques (points d’acupunctures, points neurovasculaires ou encore neurolymphatiques) pour aborder les changements. Il existe un protocole destiné à améliorer et renforcer le fonctionnement du système immunitaire : celui-ci allie travail au niveau du thymus (cette petite glande logée dans le thorax produit un type de globules blancs et joue un rôle essentiel dans la réponse immunitaire de l’organisme) et action sur le méridien de la rate. Afin de rendre cet outil accessible à tous, tout en restant efficace, le déroulé a été retravaillé dans une version simplifiée, tout spécialement pour les lecteurs de Naturelles !

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LES MÉRIDIENS Vaisseau conception.......................................................... de 1 à 24 Vaisseau gouverneur......................................................... de 1 à 28 Estomac...................................................................................... de 1 à 28 Vésicule biliaire.................................................................... de 1 à 28 Foie................................................................................................. de 1 à 14 Cœur............................................................................................... de 1 à 9 Maître du cœur........................................................................ de 1 à 9 Triple réchauffeur............................................................... de 1 à 23 Intestin grêle........................................................................... de 1 à 19 Rate pancréas........................................................................ de 1 à 21 Poumon...................................................................................... de 1 à 11 Gros intestin............................................................................ de 1 à 20 Vessie............................................................................................ de 1 à 67 Rein............................................................................................... de 1 à 27

Thymus

• Placer 5 doigts sur le thymus. • Placer l’index et le majeur sur le point d’acupuncture 21 du méridien rate- pancréas côté droit. Tapoter simultanément ces 2 points pendant 30 secondes à 1 minute. • Renouveler l’opération en faisant de même avec le point d’acupuncture du méridien rate- pancréas côté gauche. • Cette activité, toute simple, peut être menée dans un but de prévention, sous forme d’exercice quotidien pendant une période de 21 jours. Elle peut également venir en renfort lorsque vous vous sentez raplapla ou en cas de maladie déjà déclarée. Dans ce dernier cas, répétez l’opération dès que vous en ressentez le besoin.

La stimulation neurolymphatique est aussi une bonne alternative : elle facilite le transport de la lymphe et améliore ainsi son filtrage. Retrouvez les détails de cette pratique dans Naturelles n° 6 ou sur le blog de www.kinesiologie-belledonne.com Où trouver un kinésiologue certifié ? Une liste mise à jour chaque année est fournie par le Syndicat national des kinésiologues sur www.annuaire-kinesiologie.fr Cette liste rassemble les kinésiologues formés à une pratique juste, et certifiés, dans le respect du code de déontologie de la profession. *La kinésiologie ne se substitue pas à la médecine. En cas de traitement nécessaire pour une pathologie, la kinésiologie sera proposée comme accompagnement en complément à un suivi médical ou paramédical. Le kinésiologue ne fait donc ni diagnostic, ni prescription médicale.

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Miel & cie… Comment les produits de la ruche peuvent vous aider à préparer votre immunité pour l’hiver ? Par Élodie Mercier – Naturopathe

armi les diverses solutions utilisées pour doper notre système immunitaire, les produits de la ruche tiennent une place de choix car ils sont faciles à se procurer et à utiliser au quotidien. Quasiment sans effets secondaires ni restrictions d’usage, l’apithérapie convient parfaitement à toute la famille. Zoom sur les bienfaits des trésors de nos abeilles !

importante. Le dosage conseillé est d’½ cuillère à café le matin en prévention et 2 cuillères à café par jour quand on est malade. On peut aussi l’appliquer sur des plaies. Cités plus haut, les miels de thym et de romarin français sont également très efficaces sur notre système immunitaire et sont une belle alternative locale au miel de Manuka. Attention à ne pas proposer de miel aux enfants de moins d’un an à cause du risque de botulisme.

LE MIEL

Bactéricide, anti-inflammatoire et antioxydant grâce à ses flavonoïdes, il est aussi cicatrisant, ce qui aidera beaucoup nos muqueuses abîmées pendant les troubles ORL récurrents de l’hiver. Riche en oligo-éléments indispensables à l’immunité tels que le sélénium, le zinc ou encore le fer, il apporte aussi des vitamines du groupe B. Pour bénéficier de tous ses bienfaits, le choix au moment de l’achat est crucial car de sa qualité dépendra sa concentration en principes actifs. Il faudra faire attention surtout à la filière et à la provenance et le choisir bio bien sûr, en circuit court et non pasteurisé. Certains miels sont plus indiqués que d’autres pour l’hiver : • le miel de sapin des Vosges qui est antitussif ; • le miel de thym, riche en thymol et carvacrol, est un antimicrobien de premier choix ; • le miel de lavande, désinfectant majeur, peut tout aussi bien s’utiliser pour le soin des plaies bénignes ou encore des problématiques ORL ; • le miel de romarin qui a un léger effet détox sur le foie mais qui est aussi stimulant et antiseptique. Le miel peut s’ingérer seul ou encore être associé à une goutte d’huile essentielle (de tea tree par exemple), il tapissera alors les muqueuses d’un film protecteur et anti-inflammatoire et calmera les maux de gorge ou une toux rebelle. Zoom sur le miel de Manuka : produit en Nouvelle-Zélande, région du monde la moins touchée par la pollution, il est extrait à froid et sa richesse en enzymes et actifs antiseptiques est très

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LA PROPOLIS

C’est une résine récoltée par les abeilles, utilisée au départ pour colmater les brèches de la ruche. Antibactérienne, fongicide et cicatrisante, elle est particulièrement active sur les troubles de la sphère ORL haute comme les laryngites, les angines ou les rhinites et contribue à renforcer nos défenses immunitaires. Souvent qualifiée d’antibiotique naturel, c’est le plus puissant antimicrobien de tous les produits de la ruche. Sur une forme brute en barre à mâcher, la dose quotidienne d’un adulte est de 3 g par jour et de 1,5 g chez un enfant de plus de 3 ans. Elle est déconseillée avant cet âge. Pour un produit fini, fiez-vous aux indications du laboratoire fabricant.

LA PROPOLIS EST ANTIBACTÉRIENNE, FONGICIDE ET CICATRISANTE ; ELLE EST PARTICULIÈREMENT ACTIVE SUR LES TROUBLES DE LA SPHÈRE ORL HAUTE COMME LES LARYNGITES, LES ANGINES OU LES RHINITES ET CONTRIBUE À RENFORCER NOS DÉFENSES IMMUNITAIRES.

DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

RICHE EN OLIGO-ÉLÉMENTS INDISPENSABLES À L’IMMUNITÉ TELS QUE LE SÉLÉNIUM, LE ZINC OU ENCORE LE FER, LE MIEL APPORTE AUSSI DES VITAMINES DU GROUPE B.

LA GELÉE ROYALE

Secrétée par les abeilles nourricières en petite quantité, c’est la nourriture de la reine de la colonie pendant toute sa vie ainsi que des larves en formation. Riche en nutriments, lipides (notamment en acides gras spécifiques et très immunostimulants, le 10-HDA), protéines, glucides et eau mais aussi en vitamines notamment du groupe B et en acides aminés, elle va stimuler le système immunitaire et agir sur la gestion du stress et de la fatigue. Les formes fraîches et françaises sont à privilégier pour être sûr de l’efficacité du produit. Une cure dure environ 2 mois à raison de 250 mg à 1 g maximum par jour pour un adulte, 500 mg par jour maximum pour un enfant. Elle sera plutôt à prendre le matin, avant le petit déjeuner et elle est déconseillée chez les enfants de moins de 5 ans. LE POLLEN

Composé de granulés riches en enzymes, protéines et oligo-éléments, minéraux, acides aminés essentiels, ferments lactiques et levures, il est classé parmi les supersaliments. Il faudra le prendre frais ou congelé ou encore en pelotes, en association avec une compote ou une salade de fruit pour potentialiser son effet et surtout bien mastiquer et insaliver avant de l’avaler. Pour une action immunitaire bénéfique, il sera à prendre en cure de 6 semaines aux intersaisons, au petit déjeuner. Pour le dosage, 15 à 20 g par jour pour un adulte, 10 g pour les enfants seront suffisants. Chaque pollen possède des propriétés spécifiques et les plus indiqués dans le cadre de la prévention des troubles saisonniers sont : • le pollen de ciste : il permet de protéger et d’entretenir la flore intestinale grâce à ses lactoferments abondants ; • le pollen de pommier qui booste le métabolisme en réduisant la fatigue et qui possède un effet antimicrobien puissant ; • le pollen de pissenlit : il a un effet détox sur le foie et permet de chasser les toxines accumulées plus rapidement.

LE PAIN D’ABEILLE

Le produit de la ruche le moins connu mais qui a pourtant des vertus très intéressantes pour le système immunitaire. Il est obtenu par la mastication du pollen par les abeilles ouvrières qui y associent du miel, de la propolis et de la cire. Le mélange de tous ces produits et de la salive des abeilles est enrichi en ferments bénéfiques et en acide lactique. Au départ, c’est la nourriture des larves et des abeilles, elle leur apporte des protéines indispensables et hautement assimilables, car fermentées. Son usage est rare en Occident mais pourtant il est très riche en antioxydants, sels minéraux et vitamines. C’est une source d’énergie très intéressante notamment chez les personnes convalescentes. Il possède aussi un léger effet détox sur le foie ce qui permettra à l’organisme d’être tonifié tout en s’allégeant des toxines néfastes à son bon fonctionnement. Tout le monde peut en prendre, sauf allergie aux pollens bien sûr. La dose est de maximum 10 g par jour pour les adultes et 5 g par jour pour les enfants.

MES PRODUITS FAVORIS… La sélection ed’Élodie Mercier LE LABORATOIRE LA ROYALE

Gelée Royale Pollen multifleur Propolis purifiée en gélules LE RUCHER DES HAUTES VOSGES

Propolis à mâcher Miel de sapin L’ABEILLE HEUREUSE

Pollens crus Pain d’abeille POLLENERGIE

Propolis bio extra forte de Peuplier Aristée

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DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

Le sauna… où comment réduire le risque cardiaque et renforcer son système immunitaire Par Alain Giraud – Sophrologue

« Aller souvent au sauna ferait vivre plus longtemps et en meilleure santé », affirme Damien Mascret dans

les colonnes du quotidien Le Figaro. Il s’appuie sur une étude effectuée en Finlande et publiée aux États-Unis. Cette recherche, précise-t-il, menée auprès de 2 315 hommes âgés de 42 à 60 ans sur une période de 21 ans montre que le risque de crise cardiaque mortelle était de 22 % plus faible chez ceux qui allaient au sauna de deux à trois fois par semaine. Ce risque diminuait de 63 % chez les participants qui s’y rendaient de quatre à sept fois par semaine.

Mais ce n’est pas tout ! Le calme favorise la méditation au sauna et la pratique de cet art finlandais peut permettre de diminuer la consommation d’anxiolytiques, au même titre que le yoga ou la sophrologie… Il faut reconnaître qu’en France, la pratique du sauna est très mal connue. La mode aidant, de nouvelles installations se créent. On ne conçoit plus de complexe sportif sans sauna. Il s’installe de bons équipements notamment dans les hôtels de stations de montagne et dans les villes de province comme Agde, Obernai et bien d’autres. À Paris, la progression n’est pas la même, il s’agit parfois de tout autre chose qui nuit à l’image du sauna et il est très difficile de trouver un endroit pour faire son bain de sauna dans les règles de l’art. Par exemple, ne comptez pas prendre un bain de sauna en famille dans la capitale (à moins d’y mettre le prix). Si vous

VIENT ENSUITE LA PHASE FROIDE AFIN D’ÉVACUER LA CHALEUR STOCKÉE PAR NOTRE ORGANISME. CE REFROIDISSEMENT EST SOUVENT SOURCE D’INQUIÉTUDE… IL EST POURTANT NÉCESSAIRE !

posez la question, votre interlocuteur vous regarde de travers. Dans les salles de sport, qu’elles soient privées ou municipales, les saunas sont séparés par sexe. À croire que les Parisiens ne sortent jamais en province ! La pratique bien maîtrisée du sauna représente un moyen efficace et à la portée de tous pour entretenir son corps et conserver le plus longtemps possible toutes ses facultés. Il faut dire que peu d’informations existe et la plupart des gestionnaires d’équipements n’ont pour seul souci que le bon fonctionnement de leur établissement. C’est ainsi que dans ces équipements collectifs, la température est souvent trop basse par sécurité et ignorance, l’hygrométrie insuffisante, la ventilation mal conçue et l’accès interdit aux enfants. Le public, mal informé est livré à lui-même, y fait n’importe quoi, entre et ressort aussitôt, y séjourne parfois trop longtemps au risque de mettre en péril sa santé. Il est facile de comprendre dans ces conditions que beaucoup de personnes renoncent au sauna après quelques expériences ratées avec leur panoplie de désagréments : gêne respiratoire, palpitations, angoisse, etc. Trop souvent mal informés, les médecins eux-mêmes ont une attitude prudente, donc négative, à l’égard de ce qu’ils considèrent comme dangereux pour leurs patients. Un travail énorme subsiste pour initier tous ces néophytes qui passent à côté, et sans le savoir, des bienfaits incommensurables et insoupçonnés d’un bain de sauna. Je vous propose donc une série de plusieurs articles qui vous permettront d’aborder une séance de sauna en toute connaissance de cause et d’en tirer « le meilleur » pour vous-même et toute votre famille. L’INTÉRÊT THÉRAPEUTIQUE DU SAUNA

La plupart des gens, dans leur vie quotidienne, ne sont guère exposés à des températures extrêmes. Le sauna est donc l’occasion de stimuler et de conserver une réactivité neurovégétative aux changements de température. Selon le docteur Ann-Marie Bendahan, auteure d’un ouvrage

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LA PLUPART DES GENS, DANS LEUR VIE QUOTIDIENNE, NE SONT GUÈRE EXPOSÉS À DES TEMPÉRATURES EXTRÊMES. LE SAUNA EST DONC L’OCCASION DE STIMULER ET DE CONSERVER UNE RÉACTIVITÉ NEUROVÉGÉTATIVE AUX CHANGEMENTS DE TEMPÉRATURE.

sur le sauna finlandais, les sujets habitués au sauna ont de meilleures défenses immunitaires, bien que le mécanisme n’en soit pas élucidé. On peut donc recommander son usage pour la prévention de toutes les affections saisonnières virales ou bactériennes. Toujours selon le même docteur, le sauna peut être bénéfique en rhumatologie (cas de la spondylarthrite ankylosante), dans les affections cardio-vasculaires (hypertensions débutantes et modérées, insuffisance cardiaque modérée, troubles circulatoire des extrémités, prévention secondaire des sujets après infarctus), en application dans les maladies du rein, dans les affections pulmonaires, en toxicologie et dans les maladies de la peau (urticaires chroniques, dermatites atopiques, eczémas secs et ichtyoses). Quant aux contreindications, elles ne sont pas nombreuses : hypotension orthostatique (risque d’évanouissement), infarctus récent de moins de quatre mois, hypertension artérielle importante ou pulmonaire, certaines valvulopathies, essoufflement au repos, endocardites aiguës, cardiopathies cyanogènes, cœur pulmonaire chronique, patients hypertendus sous guanéthidine. À noter que l’existence de varices ne constitue pas une contre-indication au sauna, précise le Dr Ann-Marie Bendahan ; au contraire l’alternance chaud/froid est bénéfique et même la phase chaude est bien tolérée puisque le débit sanguin est accéléré. Par contre, en dermatologie, la couperose a tendance à s’aggraver au sauna. Ce dernier sera également déconseillé en cas d’hyperthyroïdie mal équilibrée et de diabète traité à l’insuline. Les patients sous quinine devront éviter le bain de chaleur. L’EFFET « SAUNA »

Pour ressentir l’effet « sauna », il doit y avoir impérativement deux phases : une chaude et une froide… Soumis à une forte température, notre corps se défend tout d’abord par une dilatation des vaisseaux sanguins. Une dose très importante de chaleur pénètre alors dans notre organisme sous forme

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d’irradiation thermique par la peau et les muqueuses au travers de l’air ambiant que nous respirons. Des gouttes de sueur ruissellent alors sur notre peau. Le nombre de pulsations cardiaques augmente de 50 % environ. On ne doit ressentir aucune gêne même au plus fort de la chaleur. Notre respiration ne devient ni plus rapide ni plus profonde et le calme relaxant de la chaleur nous envahit. Une épuration de la peau et une stimulation de la régénération des cellules se produisent. Il y a un entraînement du muscle cardiaque à s’adapter, une excitation de l’hypophyse et de la région périphérique de la glande surrénale. Les fonctions végétatives sont améliorées pour atteindre le bien-être général. Cette exposition au bain de sauna dure de 8 à 12 minutes (pas moins de 8 si l’on ne veut pas passer à côté de l’effet sauna). Vient ensuite la phase froide afin d’évacuer la chaleur stockée par notre organisme. Ce refroidissement est souvent source d’inquiétude et le simple fait d’évoquer la douche froide ou l’immersion complète dans un bain froid fait appréhender l’expérience du sauna. Il est pourtant nécessaire… Parfois si l’air ambiant est très frais, il peut être suffisant car la déperdition calorique est suffisante. Ainsi chacun peut moduler sa réaction au froid en sélectionnant le procédé le plus adapté à sa forme et à son tempérament. Dès la perception du retour de la température du corps à 37° C, objectivé par une impression de fraîcheur interne, le baigneur terminera par un bain de pieds chaud avant de se couvrir et de se reposer. Dans notre prochain article, nous vous indiquerons la marche à suivre pour prendre son bain de sauna dans les règles de l’art et nous essayerons de répondre à toutes les questions que vous vous posez : peut on contracter un coup de froid en prenant la douche froide ? Doit-on boire avant d’aller au sauna ?

BIBLIOGRAPHIE • Le sauna finlandais du Dr Ann-Marie Bendahan (ISBN 2-9-509034-1-X)

DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

Pas de bonne immunité sans bon sommeil ! « Le sommeil, c’est la moitié de la santé ». Ce vieil adage n’en finit plus d’être démontré par les nombreuses études qui s’intéressent de près ou de loin aux effets du sommeil, ou du manque de sommeil, sur notre santé… et sur notre immunité. Par Marine Dodet – Naturopathe scientifique, formatrice et conférencière

ar, là aussi, sommeil et immunité sont liés… et dans les deux sens ! Rappelons cependant que la durée optimale d’une bonne nuit de sommeil est propre à chacun. Il ne s’agit donc pas ici de dire qu’il faut absolument dormir 7 ou 8h par nuit par exemple. Les chiffres donnés dans cet article reflète des moyennes observées dans les études publiées, et non nécessairement des objectifs à atteindre… Il est cependant bon (et nécessaire !) de comprendre l’impact d’un sommeil raccourci ou de mauvaise qualité par rapport à ses propre besoins.

UN MAUVAIS SOMMEIL NUIT À VOTRE IMMUNITÉ !

On ne compte plus aujourd’hui les études qui mettent en avant les effets néfastes d’une durée de sommeil réduite sur la santé (et notamment obésité, maladies cardiovasculaires, symptômes neuropsychiatriques, douleur…) et sur le taux de mortalité. Ainsi, une récente méta-analyse portant sur 40 études regroupant plus de deux millions de participants a montré qu’une durée de sommeil raccourcie (7h ou moins) chez les femmes et une durée de sommeil allongée (plus de 8h) chez les hommes et les femmes étaient associées à une augmentation de la mortalité, toutes causes confondues. La relation entre une durée de sommeil plus longue et la mortalité, bien qu’inattendue, est expliquée par la présence de facteurs de confusion, tels que des comorbidités incontrôlées. Autrement dit, les personnes qui dorment le plus longtemps sont aussi des personnes dont la durée allongée du sommeil est liée à la maladie, dans les derniers mois de vie… En revanche, les effets d’une durée de sommeil raccourcie par rapport aux besoins sont eux bien expliqués physiologiquement.

Ainsi, il semble qu’un sommeil raccourci et/ou un sommeil de mauvaise qualité est associé à une dérégulation immunitaire, et notamment une augmentation des protéines inflammatoires (CRP et interleukine-6 en particulier), une augmentation des globules blancs circulants mais dont la capacité fonctionnelle est réduite, une réduction de l’activité des cellules NK et un raccourcissement de la longueur des télomères (ce qui marque le vieillissement cellulaire). La qualité du sommeil affecte donc les différentes voies immunitaires, innées comme adaptatives. A plus long terme, des problèmes de sommeil récurrent peuvent donc conduire à une inflammation chronique de bas grade, ellemême facteur important dans diverses maladies à composante inflammatoire, comme le diabète, l’athérosclérose et la dégénérescence nerveuse (Alzheimer et Parkinson notamment). Et l’immunité utilise le sommeil à son avantage ! Ce n’est pas un scoop. Lorsqu’un animal est malade (nous y compris !), il dort ! Car le sommeil est une réponse importante de l’activation du système immunitaire en cas d’infections. Chez des lapins contaminés par différents microbes (Escherichia coli, Candida albicans, ou encore Staphylococcus aureus), on observe une augmentation de la durée du sommeil profond, augmentation qui s’est révélée être un indicateur des chances de survie. Les animaux qui présentaient une augmentation plus forte de la quantité et de l’intensité du sommeil profond avaient un pronostic plus favorable et des signes cliniques moins sévères lors de l’infection. Le sommeil affecte donc l’issue d’une infection !

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JUSTINE LE JONCOUR

donc indispensable d’en prendre soin. Mieux, récupérer un bon sommeil doit donc faire partie intégrante des stratégies de prévention et de traitement des maladies. Malheureusement, un certain nombre de médicaments ont des effets perturbateurs sur le sommeil, diminuant ainsi potentiellement ses effets favorables sur le système immunitaire. C’est notamment le cas des médicaments psychotropes (dont les antidépresseurs), mais aussi de certains médicaments à visée cardiovasculaire (par exemple les bêtabloquants), les corticostéroïdes et les analgésiques (dont les opioïdes et les anti-inflammatoires non stéroïdiens). Il convient donc de discuter avec son médecin de la pertinence de ses médicaments et/ou d’en trouver des alternatives. Les thérapies cognitivo-comportementales et les approches corps-esprit (méditation, tai chi, yoga…) ont maintenant bien fait la preuve de leur intérêt dans le traitement de l’insomnie et des troubles du sommeil (et dans l’activation et la régulation du système immunitaire !). Le tai chi par exemple diminue les plaintes d’insomnie chez les personnes âgées et réduit les marqueurs inflammatoires sanguins.

Ce qui pourrait par ailleurs expliquer pourquoi le sommeil a survécu à l’évolution, bien qu’il s’agisse d’un état d’inconscience prolongé potentiellement dangereux… L’activation du système immunitaire, en cas d’infection notamment, modifie donc le sommeil. Car si un sommeil perturbé favorise un état inflammatoire, la réponse immunitaire inflammatoire à une infection microbienne induit elle, en fonction de son ampleur et de son évolution dans le temps, une augmentation de la durée et de l'intensité du sommeil. Pendant ce sommeil plus profond, plus long et finalement plus réparateur, le fonctionnement de divers paramètres immunitaires est amélioré, vraisemblablement via la libération accrue de certaines hormones, favorisant ainsi une résolution positive de l’infection. Et en l’absence d’infections, le sommeil semble contrecarrer l’inflammation systémique chronique et maintient ainsi l’homéostasie, c’est-à-dire l’équilibre, immunitaire. Notons également que plusieurs nuits de sommeil récupérateur et rallongé semblent nécessaires pour normaliser les facteurs immunitaires perturbés par un sommeil auparavant raccourci ou perturbé…

RÉFÉRENCES

RETROUVEZ, OU CONSERVEZ, UN BON SOMMEIL !

• B esedovsky L. et al. 2019. The Sleep-Immune Crosstalk in Health and Disease. Physiol Rev. 99(3):1325‐1380. doi:10.1152/physrev.00010.2018

Un sommeil de mauvaise qualité ou insuffisant ayant été pointé du doigt comme facteur non négligeable dans de nombreuses pathologies aujourd’hui courantes, il apparait

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Et quand on sait que l’effet anti-inflammatoire du traitement de l’insomnie par ces approches est comparable aux résultats rapportés pour une activité physique vigoureuse ou une perte de poids, il devient urgent d’associer l’ensemble des facteurs d’hygiène de vie (alimentation, activités physiques, stress et sommeil) pour en potentialiser les effets ! Enfin, bien que les médicaments hypnotiques sédatifs soient largement utilisés pour le traitement de l'insomnie, aucune étude systématique n'a évalué les effets de ces médicaments sur les marqueurs de l'inflammation… Alors préférez des voies plus naturelles pour vos troubles de sommeil…

• I rwin MR. 2015. Why sleep is important for health: a psychoneuroimmunology perspective. Annu Rev Psychol. 66:143‐172. doi:10.1146/annurevpsych-010213-115205

DOSSIER SPÉCIAL « RENFORCER VOS DÉFENSES IMMUNITAIRES ! »

Booster son immunité grâce à la réflexologie plantaire Les changements de saison ne sont pas toujours anodins que ce soit pour notre corps ou pour notre moral. Par Nelly Sevin –Psychopraticienne, Reflexologue, Formatrice

Beaucoup de personnes sont sensibles à l’arrivée de l’automne : • Les jours raccourcissent • Le stress de la rentrée survient • L’humidité et la fraicheur pointent leur nez… Une sorte de nostalgie parfois inexplicable mais qui pourtant est bel et bien là, perturbe notre équilibre psycho-émotionnel.

Le but est de conserver la vigilance mais aussi de contrôler l’état d’alerte dans l’organisme. Malheureusement, si cette phase de résistance perdure c’est là que le risque de pathologie intervient. Le corps s’épuise, le moral perd pied, le cortisol n’est plus suffisant pour ramener l’équilibre. L’INTÉRÊT DE LA RÉFLEXOLOGIE

LE STRESS DÉPRIME LE SYSTÈME IMMUNITAIRE

Le stress est un mécanisme physiologique naturel qui se manifeste lorsque nous sommes face à une contrainte, un événement perturbant.Le stress, n’est pas forcément négatif et notre corps est capable de le gérer. Toutefois, les perturbations qui en ressortent nous obligent à nous adapter aux diverses situations.Du stress aigu au stress chronique, il se passe toute une série de changements physiologique et psychologique qui peuvent à moyen ou long terme devenir néfastes pour notre équilibre vital, donc notre santé. RÉACTION DE L’ORGANISME

Cheminement complexe au travers de notre corps, le stress perçu en premier par notre cerveau, va rapidement mobiliser notre système nerveux et endocrinien. Il équivaut à un signal d’alarme afin de nous faire réagir. Nous passons en mode « Alerte ». Tout notre organisme est mobilisé, prêt à agir ! Le cerveau pré-frontal passe le relais à notre cerveau réflexe (hypothalamus), les glandes endocrines déversent les hormones dites du stress que sont la noradrénaline et l’adrénaline, le rythme cardiaque s’accélère, la transpiration afflue. Ce processus instinctif, active les fonctions musculaires et inhibe celles comme la digestion et le sommeil. Si le stress dure dans le temps, nous passons à une autre étape qui est la phase de résistance. L’organisme mobilise alors d’autres fonctions endocriniennes comme les glucocorticoïdes.

Composé des amygdales, de la moelle osseuse (production de lymphocytes), du thymus, des ganglions, du système lymphatique et de la rate, le système immunitaire permet au corps de se défendre contre les agressions extérieures (virus, bactéries, champignons) La réflexologie plantaire permet de renforcer ce système organique et de favoriser le drainage lymphatique. Celui-ci aura des bienfaits contre le stress en libérant des endorphines et en procurant une profonde détente et relaxation. Au final, des séances de réflexologie plantaire pour prévenir le mal-être et booster notre immunité auront comme effet : • L’apport d’un mieux-être • Une relaxation et détente régulières • La stimulation de notre système immunitaire • La détoxination régulière et ciblée de tout l’organisme PRÉVENIR PLUTÔT QUE GUÉRIR

Préparer notre corps pour affronter les saisons plus froides à plusieurs avantages, comme par exemple favoriser notre système lymphatique à être plus réactif et efficient afin qu’il agisse de manière préventive pour conserver une bonne santé. Activer le processus naturel de détoxification grâce à la stimulation de nos émonctoires comme les reins, les poumons et la peau qui sont mis à contribution lors des baisses de températures subites mais aussi à cause de nos humeurs fluctuantes, surtout à cette saison (la baisse de luminosité accentuant les signes précurseurs de la dépression).

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Les poumons et le gros intestin, sont également en lien avec cette saison selon l’énergetique chinoise. Le praticien reflexologue formé à une approche pluridisciplinaire, comme la Réflexologie Plantaire Consciente adaptera ses séances au cas par cas et d’une façon plus générale proposera un protocole d’accompagnement dans un but préventif et à différents niveaux : • Le corps physique et énergétique pour une immunité active • Le corps émotionnel et mental pour une meilleure clarté d’esprit, un moral plus fort et la gestion positive des émotions • Le corps spirituel, grâce à la relaxation qu’apporte la réflexologie plantaire et la relation avec la partie intime du soi grâce à l’accompagnement thérapeutique

PRENDRE SOIN DE SOI

Ne pas attendre d’être malade ou de perdre pied pour prendre soin de soi. Être à l’écoute de la vie, des saisons c’est une façon d’entrer en relation avec nous-même et de reconnaître ses vrais besoins. Le massage réflexogène ouvre à ses possibles, si tant soit peu vous vous adonnez de manière régulière à recevoir une séance en étant clair sur vos besoins et réceptifs aussi aux conseils de votre praticien. Faites confiance à vos pieds, ils vous conduiront sur le chemin d’une santé durable (corps et esprit). LE PETIT PLUS À LA MAISON

Pour finir la journée, pourquoi ne pas prendre un bain de pied avec un peu de sel de la mer morte (facultatif) pour vous détendre et atténuer le stress en vous ? Massez vos pieds avec soin en prenant une huile de massage simple (huile de coco ou sésame) et pour le fun ajoutez une goutte d’huile essentielle de gingembre ou menthe poivrée si vous vous sentez très fatigué(e). Terminez en étirant vos orteils puis en les frictionnant un à un comme si vous vous vouliez froisser un bout de papier. Démarrer à la base de chaque orteil (phalange proximale) en remontant à l’extrémité de ceux-ci (bout de l’ongle). Ces petites astuces ne feront pas disparaître votre mal-être spontanément mais favoriseront un état d’esprit plus responsable et positif tout au moins sur l’instant. Cette nouvelle nourriture pour votre mental est très positive car elle engendre une réaction en chaine autant sur votre physiologie que votre psyché. De l’inconscient au conscient, vous construisez le pont qui mène vers la conscience de soi et le désir de reprendre la maîtrise de sa vie et sa santé.

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CONSEILS NATURELS POUR BIEN ABORDER L’HIVER

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es changements de saison sont souvent des périodes perturbantes pour le corps. L’automne, qui se caractérise par une baisse progressive des températures, se trouve marqué par des délais de plus en plus courts entre le lever et le coucher du soleil. L’arrivée du froid et le raccourcissement des jours sont les deux principaux facteurs à l’origine des futurs maux de l’hiver : dépression saisonnière, grippe, bronchite... Ainsi, l’automne est la saison idéale pour mettre en place des mesures préventives afin de préparer efficacement son corps à la venue de l’hiver. Optimiser les capacités de l’organisme pour se prémunir efficacement des agressions hivernales passe par une alimentation adaptée et par le renforcement du système immunitaire.

L’alimentation automnale doit accompagner les changements de rythme naturel de l’organisme et préparer l’arrivée des jours plus froids.

Les offres de fruits et de légumes sur les étals de nos marchés sont encore assez larges pour garantir une grande diversité d’apports. Profitez-en pour faire le plein de vitamines et d’antioxydants ! La vitamine C, aussi appelée acide ascorbique, est un micronutriment essentiel pour l’homme. Elle soutient la défense immunitaire contre les agents pathogènes et améliore, entre autres, le pouvoir de destruction microbien des globules blancs. Elle protège également l’organisme de l’action délétère des radicaux libres grâce à son action antioxydante puissante et favorise la production de globules rouges. L’organisme est incapable de fabriquer ou de stocker la vitamine C, il est donc primordial d’en apporter suffisamment au quotidien pour rester en bonne santé. Pour s’assurer d’un apport adapté à la saison automnale et renforcer son système immunitaire, une complémentation peut être envisagée. De plus, de nombreuses études ont prouvé l’intérêt d’une complémentation en vitamine C dans le cadre de la prévention et du traitement des infections respiratoires et systémiques. Attention tout de même, il est conseillé de s’orienter vers de la vitamine C sous forme liposomale afin de bénéficier de tous ses bienfaits. En effet, lorsqu’elle se trouve microencapsulée dans un liposome (particule de lipide), la vitamine C a l’avantage d’être plus biodisponible et beaucoup mieux absorbée par la paroi intestinale que la vitamine C sous d’autres formes. De plus, elle offre une diffusion progressive et continue aux cellules, ce qui lui permet d’échapper en grande partie à l’excrétion urinaire car le liposome ne se trouve pas directement en solution dans le plasma sanguin. Si vous souhaitez réaliser une cure automnale, privilégiez un laboratoire proposant une vitamine C liposomale

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issue d’un procédé propre n’utilisant ni solvant, ni détergeant tel que la technique de sonication (fréquences sonores élevées de type ultrasons pour créer l’agitation de la solution et la formation de liposomes) ; par opposition aux techniques classiques qui, quant à elles, en utilisent. Le changement de notre alimentation en saison automnale entraine des modifications sur notre corps et impacte notamment nos organes.

Par exemple, le foie a besoin de chaleur pour fonctionner de manière optimale et assurer la filtration de nombreuses substances nocives présentes dans le sang (toxines, caféine, médicaments, additifs alimentaires…). Lorsque le froid commence à se faire sentir, les capacités d’épuration du foie s’affaiblissent. Notre alimentation automnale est généralement plus riche, plus cuite et limitée en vitamines et en minéraux. Le sang encore « encrassé » va alors rejoindre les poumons et y développer un terrain favorable à l’implantation de microbes hivernaux. La consommation régulière d’aliments comme l’artichaut, le brocoli ou le radis noir constitue une grande aide pour soutenir les capacités d’épuration du foie. L’application d’une bouillote chaude pendant au moins 30 minutes par jour est également un très bon moyen de soutenir le travail hépatique et ainsi, se préserver des maladies pulmonaires liées à l’arrivée du froid. L’intestin est un organe principalement connu pour son rôle digestif lié à l’absorption des nutriments. Toutefois, il constitue également le siège de l’immunité et regroupe plus de 70% des cellules immunitaires du corps. La performance du système immunitaire va donc dépendre de l’état de la barrière intestinale et du microbiote. Il faut savoir que l’intestin est la principale porte d’entrée des bactéries responsables des maladies infectieuses. Le microbiote intestinal, composé de milliards de « bonnes bactéries », va former une barrière s’opposant à l’installation de ces agents pathogènes. En améliorant la qualité de son microbiote intestinal, on renforce donc ses défenses immunitaires. Pour cela, il est important de consommer suffisamment de fibres prébiotiques issues des fruits et des légumes variés. Pour favoriser le développement des bactéries bénéfiques pour le système digestif, il convient aussi de privilégier une alimentation hypotoxique, issue de l’agriculture biologique et de limiter au maximum la restauration rapide et les aliments ultratransformés. Pensez à manger lentement, en pleine conscience et en mastiquant correctement. Trop souvent sous-estimé, le manque de mastication peut être la cause d’une dysbiose

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intestinale. Une digestion optimale commence donc obligatoirement par une bonne insalivation des aliments ! Enfin, lors d’une période de stress, le système immunitaire va être fragilisé et va devenir plus vulnérable face à la maladie. Prendre soin de son intestin passe donc par une bonne prise en charge du stress. Il existe différentes techniques pouvant aider à lâcher-prise et à évacuer le stress néfaste pour la flore intestinale : cohérence cardiaque, respiration diaphragmatique, sophrologie… Pour les personnes fragiles ou souhaitant renforcer leur immunité avant l’hiver, il est possible d’avoir recours à des probiotiques afin de rééquilibrer sa flore intestinale. En stimulant les bonnes bactéries présentes au sein de l’intestin, les probiotiques vont soutenir les défenses immunitaires et protéger l’organisme. Il existe de nombreuses souches bactériennes et la plupart d’entre elles possède des effets spécifiques. Il est conseillé de choisir un probiotique dont les souches ont prouvé leur efficacité dans le cadre d’un renforcement immunitaire : Lactobacillus acidophilus et Bifidobacterium lactis qui induisent une augmentation de la phagocytose et stimulent les cellules de l’immunité ou encore Lactobacillus plantarum qui améliore les paramètres immunochimiques liés à l’immunité intestinale innée et acquise. Pensez également à choisir un produit de santé naturelle pourvu d’une gélule gastro-résistante afin de protéger les souches probiotiques de l’acidité de l’estomac et des enzymes digestives. Les bactéries doivent atteindre l’intestin vivantes pour pouvoir exercer leurs actions bénéfiques. En parallèle d’une cure de probiotiques, certaines boissons fermentées comme le kéfir et le kombucha possèdent également une action probiotique et peuvent constituer une excellente synergie. Afin de donner un coup de pouce à nos défenses immunitaires, il est possible d’opter pour la phytothérapie.

L’emploi thérapeutique de certaines plantes, sous différentes formes, présente un triple intérêt : • Les plantes n’entraînent pas ou très peu d’effets secondaires et pratiquement aucun effet indésirable lorsqu’elles sont correctement employées. • De nombreuses plantes possèdent des principes actifs à l’efficacité prouvée scientifiquement, rivalisant avec la médecine de synthèse et à moindre coût. • Certaines plantes peuvent être utilisées en préventif, mais également en cure pour agir en douceur et en profondeur afin de rééquilibrer un terrain fragile. Le thym est une plante majeure pour tout ce qui concerne l’immunité. Grâce à ses vertus antiseptiques, le thym est réputé pour sa puissante action immunostimulante et protectrice de 88

l’organisme. Il constitue ainsi un anti-infectieux à large spectre, s’associant très bien à l’eucalyptus en cas de rhume, de sinusite ou de congestion pulmonaire. L’ail est le parfait exemple de l’alicament. C’est un très grand revitalisant qui agit comme un antibiotique naturel. Il possède des propriétés antivirales, antimicrobiennes et antibactériennes, ce qui lui confère une importante capacité d’élimination d’un grand nombre de pathogènes. Riche en vitamine C, l’ail est également un précieux allié pour combattre les états de faiblesse immunitaire. L’échinacée est une plante originaire d’Amérique du Nord capable de soutenir l’organisme dans la lutte contre de nombreuses infections, qu’elles soient d’origine bactérienne, fongique ou virale. L’échinacée est également très intéressante en prévention. Idéale avant le début de l’hiver, cette plante stimule le système immunitaire, notamment par le biais de la fabrication de macrophages et de cellules NK (Natural Killer) qui sont chargés de détruire les micro-organismes indésirables. Le ginseng est la plante de la médecine traditionnelle chinoise qui bénéficie de la plus grande renommée. Les recherches montrent qu’il s’agit d’un atout redoutable pour aider à renforcer le système immunitaire et à combattre la fatigue physique et intellectuelle. Grâce à sa haute teneur en vitamines et en minéraux, le ginseng est idéal pour retrouver la vitalité nécessaire afin de passer un hiver en toute tranquillité. L’ortie est une plante bien connue des Grecs et des Romains. Ses feuilles cachent une véritable richesse minérale et vitaminique : protéines végétales, vitamines du groupe B, vitamine A, vitamine C, fer, potassium, zinc, cuivre… Elle possède donc une action reminéralisante et des propriétés immunostimulantes très utiles pour préparer son organisme avant l’hiver. Cette synergie de plantes, sous forme de produit de santé naturelle, pourrait être conseillée avant la période de forte circulation virale afin de stimuler les défenses immunitaires mises à contribution en période hivernale. Autre recours également : la mycothérapie.

Les champignons médicinaux font partie de la pharmacopée traditionnelle chinoise depuis plusieurs millénaires en raison de leurs multiples bienfaits sur la santé, si bien qu’une branche de la phytothérapie leur est maintenant entièrement consacrée : la mycothérapie. On compte près de 15 000 espèces de champignons identifiées à travers le monde et environ 650 possèdent des atouts thérapeutiques connus. Parmi les plus réputés d’entre eux, on retrouve : Le shiitake (lentinula edodes) : de nombreuses études ont mis en évidence l’action stimulante de l’AHCC® (Active Hexose Correlated Compound) issu du mycélium de shiitake sur l’activité des cellules de l’immunité (lymphocytes T, cellules NK NATURELLES • 18

et cellules dendritiques). L’AHCC® est un actif breveté réputé pour maintenir l’immunocompétence lors de changements saisonniers et contribue efficacement à la prévention des affections hivernales telles que le rhume et la grippe. Le maïtake (Grifola frondosa) : ce champignon a fait l’objet de nombreuses études en Extrême-Orient. Les scientifiques ont mis en lumière ses activités antitumorales et immunomodulatrices grâce à sa forte teneur en ß-glucanes. Le maïtake est également un très bon modulateur des taux sériques d’antioxydants primaires de l’organisme (SOD, GPx, catalase). Le reishi (Ganoderma lucidum) : ce champignon aussi appelé « champignon de la longévité » pousse uniquement dans les forêts montagneuses, sur les troncs de certains pruniers en décomposition. Cette exceptionnelle rareté a pris fin dans les années 1970 lorsque des chercheurs japonais ont réussi à le cultiver. Les recherches scientifiques ont attribué au reishi des propriétés immunostimulatrices très appréciées en cas de fatigue, de convalescence et de changement saisonnier. Le pleurote (Pleurotus astreatus) : ce champignon renferme de nombreuses vitamines et minéraux lui conférant une importante activité antioxydante. PleraSAN® est un actif breveté aux effets cliniquement démontrés qui propose une forme naturelle de ß-glucanes immunostimulants issus de pleurotes. Il réduit la fréquence des infections localisées au niveau des voies respiratoires supérieures dans les 6 mois suivant une complémentation. La mycothérapie est une discipline en pleine expansion grâce à ses incroyables effets sur le système immunitaire et dans la lutte antivirale.

La présence de chitine limite toutefois l’absorption et l’efficacité des principes actifs issus de champignons médicinaux lorsqu’ils sont consommés en tant qu’aliment. Pour mieux profiter de leurs bienfaits, il est donc conseillé de se tourner vers des produits de santé naturelle utilisant des mycéliums purs et des actifs brevetés soumis à de nombreuses études scientifiques.

LA SELECTION

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RÉFÉRENCES • • • • • • • •

Bakaev, V.V.; Duntau, A.P. Ascorbic acid in blood serum of patients with pulmonary tuberculosis and pneumonia. Int. J. Tuberc. Lung Dis. 2004, 8, 263–266. Haryanto, B.; Suksmasari, T.; Wintergerst, E.; Maggini, S. Multivitamin supplementation supports immune function and ameliorates conditions triggered by reduced air quality. Vitam. Levine et al., Vitamin C pharmacokinetics in healthy volunteers: evidence for a recommended dietary allowance. Proc Natl Acad Sci U S A. 1996 Apr 16;93(8):3704-9. Hickey S, Roberts HJ, Miller NJ. Pharmacokinetics of oral vitamin C. J Nutr Environ Med. 2008;17(3):169–177. Schiffrin et al., 1995. Arunachalam et al., 2000. Garlic for the common cold. Lissiman E, Bhasale AL, Cohen M. Cochrane Database Syst Rev. 2009 Jul 8;(3):CD006206. Review. Terakawa, et al. (2008). Immunological effect of active hexose correlated

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compound (AHCC) in healthy volunteers: a double-blind, placebo-controlled trial. Nutr. Cancer 60, 643–651. Kenner D. Treatment for immune dysfunction from post-traumatic stress disorder and chronic disease with AHCC. Townsend Letter for Doctors & Patients. 2001;221:68-72. AHCC Activation and Selection of Human Lymphocytes via Genotypic and Phenotypic Changes to an Adherent Cell Type : A Possible Novel Mechanism of T Cell Activation. Takanari, J et al. (2015). Effects of active hexose correlated compound on the seasonal variations of immune competence in healthy subjects. J. Evid.-Based Complement. Altern. Med. 20, 28–34. Yamada Y, Nanba H, Kuroda H. Antitumor effect of orally administered extracts from fruit body of Grifola frondosa (maitake). Chemotherapy. 1990;38:790–796. MUDr.J. Straková, PhD., Head, Department of Clinical Immunology and Allergology, Faculty Hospital Martin, Slovakia, 2004. 89

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BIEN-ÊTRE 92. De la respiration au souffle juste… 96. Se tourner vers la sérénité… pour évacuer ses tensions 98. La psychomorphologie des pieds ou l’art de lire les messages de notre inconscient

grâce aux différentes formes et pathologies des pieds.

102. La sylvothérapie : une solution complète de santé naturelle pour le mal être ? 104. L’essence de bergamote, l’huile de saison ! 108. L’hypo-rando 110. De la fameuse théorie du Yin et du Yang. 112. 5 choses que j’ai apprises grâce au yoga

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BIEN-ÊTRE

De la respiration

AU SOUFFLE JUSTE… Pourquoi s’interroger sur la respiration ? Limités sans le savoir dans une routine qui alterne les inspirations et expirations, nous la négligions comme un trésor caché en évidence. Or, notre existence se déroule entre deux parenthèses : celle du premier inspire et du dernier expire qui involuent ou évoluent de concert avec notre chemin de vie. Par Daniel Kieffer – référent pédagogique du Collège européen de naturopathie traditionnelle holistique (CENATHO), auteur, conférencier et vice-président de la aFÉNA.

RESPIRATION DE L’ENFANT ET FIL DE VIE : DU CONTRÔLE ÉGOTIQUE À LA MAÎTRISE DU MAÎTRE

Il est possible de percevoir plusieurs étapes : • Avant la naissance, c’est l’état « océanique » où la conscience du fœtus est bienheureuse ; il flotte dans le liquide amniotique, protégé des bruits et des lumières vives, pris en charge. À ce stade, pas de respiration pulmonaire encore, mais une douce fluctuation du liquide céphalo-rachidien qui témoigne déjà de la vie. Cela respire en ce petit être en devenir. • Le stress de la naissance génère ensuite une tempête neuro-hormonale comparable à une catastrophe naturelle. La respiration s’affole et le cœur bat alors la chamade comme jamais. • Chez le jeune enfant à l’abri des stresseurs, la respiration paraît idéale : basse (abdominale), lente, régulière, ample et libre… mais cette belle harmonie perdure tant que des facteurs de stress ne viennent l’altérer… • Chez le jeune enfant puis l’adulte, on peut évoquer les

nuisances des agressions, disputes, déménagements, stress émotionnels et environnementaux, du tabagisme passif... D’années en années, la respiration se modifie en affectant ses trois paramètres : l’amplitude diminue (souffle court, soupirs de compensation, expires noués ou saccadés…), le rythme accélère, devient irrégulier ou se bloque en apnées hautes ou basses, et les lieux du souffle changent passant de la zone ventrale ou solaire à la zone thoracique, voire scapulaire… Mais l’adulte peut s’engager alors dans une voie thérapeutique où la respiration est prise en compte, de l’ordre des exercices du souffle via le hatha yoga, le Qi Gong, ou diverses psychothérapies somatoémotionnelles… De même, cet adulte pourra pratiquer une discipline où le souffle doit être contrôlé : chant, pratique d’un instrument à vent, parfois danse ou théâtre, certains sports… Mais à étudier le tableau qui suit, on est encore loin du souffle juste !

RESPIRATION CONTRÔLÉE

SOUFFLE JUSTE

Champ des thérapies comportementales

Champ des approches transpersonnelles

Champ du hatha yoga

Champ du raja yoga

BÉNÉFICES SANTÉ CERTAINS

Contrôle des émotions, du mental, de la douleur, etc.

Transcendance des fluctuations émotionnelles et sensorielles

Bénéfices produits via le moi et à destination du moi

L’égo lâche prise

L’égo demeure celui qui contrôle

Dieu au cœur de mon souffle

Danger de perte de la spontanéité instinctive et intuitive

Bénéfices obtenus avec la participation du moi mais accueillant le soi

Danger de survalorisation du moi

Souffle juste devenu interface avec mental juste (pensée lumineuse, sagesse), cœur juste (Amour et joie inconditionnelle) et action juste (Karma yoga : service)

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JEAN-LUC-CATARIN

Les pratique du recentrage et de l’alignement avec son Âme deviennent ici essentielles : méditer, se recentrer, demeurer présent au présent. Elles ne peuvent que bonifier les échanges devenant plus fraternels donc plus justes, équitables, coopératifs, mais pour autant libérés des fluctuations émotionnelles, des pièges de l’attachement et des illusions mentales égotiques. Cette approche de la respiration consciente est bien plus simple qu’on ne pourrait l’imaginer, et elle évoque ce que

Gurdjieff nommait « le rappel à soi ». À la manière dont les anciens étaient attentifs aux appels réguliers de la cloche de leur église pour prier tout au long de la journée, il ne s’agit peut-être que de plonger au cœur de cette expérience de el’Être, attentivement aidé, porté, accompagné par le souffle… La présence au présent est cet « état de flow », particulièrement impliqué dans l’attention, la vigilance détendue, et qui peut s’émerveiller des grâces de chaque instant. Le tableau ci-après reprend et précise les mots-clés pour les différentes étapes du chemin :

IN UTERO vie océanique

ENFANCE expériences de vie & traumas

ADULTE vie dite « normale »

« APPRENTISSAGE » efforts et exercices

RECENTRAGE ET ALIGNEMENT marche vers l’Éveil

Souffle cranio-sacré seul

Dans l’idéal souffle parfait Puis impacts du stress altérations du souffle ++++

Étape du « contrôle », du « mieux faire » Bénéfices considérables mais partiels et encore égocentrés

Via méditation, accueil du souffle juste

Subtil, lent et régulier

Les stresseurs affectent toujours plus le rythme, l’amplitude et le lieu du souffle

« ÊTRE BERCÉ »

« RESPIRER MAL ET EN SOUFFRIR »

« RESPIRER TRÈS MAL ET SOUFFRIR ENCORE »

« RESPIRER MIEUX ET ALLER MIEUX »

« ÊTRE RESPIRÉ »

PAR LE SOUFFLE

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Non faire Être Transcendance : Étape transpersonnelle

ROSARIO-JANZA

BIEN-ÊTRE

L’ART DU SOUFFLE INTÉGRÉ SUPPOSE UN PROFOND LÂCHERPRISE DU PETIT MOI. IL ÉVOQUE UN ABANDON DÉLIBÉRÉ, CONFIANT, DÉSINTÉRESSÉ ET JOYEUX AU SOUFFLE DE VIE.

DE « RESPIRANT », DEVENIR « RESPIRÉ »

Il s’agira de revisiter les exercices spirituels de Saint Ignace de Loyola, ceux de la petite Philocalie, des clés enseignées par Graf Dürckheim, des techniques mantriques millénaires de l’Ayurvéda (Japa) ou du bouddhisme ainsi que les étapes supérieures du yoga nidra ou de la sophrologie. On greffera notamment une pensée spirituelle sur les différents temps du souffle, en conscience, par exemple Alléluia, Merci, Oui, ou bien Sagesse, Amour, Vérité, ou encore Amen ou Aum… les choix sont très nombreux. Ils nourrissent la pensée, le cœur et fertilisent l’instant. Soulignons l’importance de cette pleine conscience « du point de vue du Témoin », c’est-à-dire résolument installée au centre Ajna (entre les sourcils), le siège du Veilleur silencieux, ou autoconscience, afin de demeurer dans la neutralité bienveillante vis-à-vis de soi-même et de ne pas céder aux altérations émotionnelles. L’art du souffle intégré suppose un profond lâcher-prise du petit moi. Il évoque un abandon délibéré, confiant, désintéressé et joyeux au Souffle de Vie. Dans cette perspective initiatique, on touche du doigt la traversée du miroir qui suppose un choix de ne plus répéter les mêmes expériences de souffrances, encore et encore. Vivre le flux authentique du souffle (état de flow) au creuset de l’action comme de la non-action suppose un engagement, une pleine écoute active (de l’autre, du vent, de soi…), une concentration détendue, et génère aussi une satisfaction aussi profonde que non égotique. L’état de flow lié à la pleine conscience flirte avec l’éveil spirituel…

Il conduit à vivre « en ce monde mais pas de ce monde » selon la parole de Saint-Jean, à la fois observateur bienveillant et sourire dans le cœur. Et si « pour de vrai », nous invitions le Souffle à nous inspirer, à nous prendre, nous féconder jour après jour, seconde après seconde ? Nous croyons qu’il suffit d’un libre engagement, d’une authentique détermination, et de beaucoup de courage, car rien de vraiment grand n’a jamais été réalisé sur terre sans qu’un tel engagement, une telle consécration n’aient été préalables : certes, nous sommes un peu ce que nous mangeons et buvons, beaucoup plus ce que nous pensons, mais avant tout ce que nous actons en l’énergie de nos choix ! Accueillir sans entrave le flux de Vie au creuset du présent libère de toutes formes de regrets liés au passé, comme des projets hypothétiques, affranchit de tout désir aliénant. Or, loin de générer de la frustration ou de l’amertume, ce non-désir demeure pleinement actif, engagé au plus juste de l’action intuitive devenue non-action… où tout peut être accueilli avec gratitude… Après avoir longtemps respiré de son mieux, le cheminant est alors respiré, et, avec la grâce offerte de surcroît, il est agi pour le mieux de sa vie, de celle d’autrui et de celle de sa planète-école d’Amour !

POUR ALLER PLUS LOIN

Tout savoir sur la respiration, aux éditions Jouvence (768 pages).

CETTE APPROCHE DE LA RESPIRATION CONSCIENTE EST BIEN PLUS SIMPLE QU’ON NE POURRAIT L’IMAGINER…

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BIEN-ÊTRE

Se tourner vers la sérénité… POUR ÉVACUER SES TENSIONS

Toute préoccupation et certaines émotions vont générer des tensions et d’autres conséquences sur le plan physique. Quand ces phénomènes sont vécus de façon durable ou répétés, la personne plonge dans un état de stress mal accepté et surtout mal géré. Par Alain Giraud – Sophrologue

e stress va entraîner inévitablement une réponse hormonale avec production de « catécholamines » qui vont être hypertensives et provoquer une élévation du taux sanguin de glucose et de triglycérides. À partir de là, nous pouvons constater des dysfonctionnements de toutes sortes, pouvant aller du simple « mal-être » à des troubles beaucoup plus importants comme des douleurs, des migraines, et de l’hypertension… Cette dernière est une maladie grave qui nécessite l’intervention d’un spécialiste avec, le plus souvent, prise de médicaments comme des bêtabloquants. Il est important pour le patient de redevenir calme. Son médicament règle sa tension mais son médecin peut lui demander de faire un entraînement en sophrologie pour améliorer sa tension et sa santé. « Dans le domaine cardio-vasculaire, précise le Dr Yves Davrou, la sophrologie trouve également un champ d’application très vaste. Des expériences ont notamment montré son efficacité contre l’hypertension, dite essentielle, que l’on voit progressivement baisser au cours d’une sophronisation de base toute simple (relâchement des muscles et exercices respiratoires). Cette baisse devient de plus en plus stable au fur et à mesure de l’entraînement. La tachycardie est un des symptômes les plus faciles à régulariser et il suffit souvent que le sujet sache “ralentir son cœur” pour qu ’elle n’ait plus tendance

DES EXPÉRIENCES ONT NOTAMMENT MONTRÉ L’EFFICACITÉ DE LA SOPHROLOGIE DANS L’HYPERTENSION DITE ESSENTIELLE.…

à se reproduire, comme si le simple fait de posséder le remède empêchait le symptôme de se créer. » TECHNIQUE RESPIRATOIRE ET SOPHROLOGIE

En cas de stress répété ou chronique, le cœur, trop souvent sollicité par les augmentations du rythme cardiaque et par la contraction des artères, est soumis à rude épreuve. Le tissu nodal qui contrôle la contraction du cœur joue moins bien son rôle. Les risques d’accidents cardio-vasculaires sont alors accrus. Il est bien certain qu’un individu entraîné aux techniques respiratoires et de visualisation de la sophrologie ne réagira plus de façon aussi négative aux agressions diverses. Le sophrologue proposera après le relâchement musculaire un exercice de respiration abdominale qui sera la technique la plus appropriée pour rétablir rapidement un équilibre « corps-mental » et éliminer un excédent de stress. Après avoir retrouvé son calme, la personne devra mettre en œuvre les respirations les mieux adaptées à sa situation. « Je me concentre sur ma respiration naturelle… j’inspire profondément par le nez en gonflant le ventre… je bloque ma respiration quelques instants puis j’expire lentement jusqu’au bout et je recommence. À l’inspire je me remplis d’une énergie nouvelle et à l’expire je souffle mes tensions… je ressens la détente s’installer progressivement dans tout mon corps. » Au cours de cette séance, le système orthosympathique s’harmonise avec le système parasympathique qui a pour fonction de ralentir la fréquence cardiaque et qui permet au corps de récupérer son équilibre tout en réduisant son taux de cortisol (hormone du stress). Il faudra également veiller à ce que le sommeil soit de bonne qualité.

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Ensuite la visualisation positive, qui procure non seulement une image de l’objectif à atteindre mais les moyens d’y parvenir, sera aussi un outil majeur pour le sophrologue : • Dans le cas d’une hypertension : « Sur mon écran mental, je laisse venir en rouge les chiffres exagérés de ma tension que m’a indiqués mon médecin (par exemple 180 – 130)… je les regarde bien… et maintenant je les efface de ma pensée tout en les remplaçant par la tension normale de mon âge (par exemple 120 – 80)… Je les vois maintenant très clairement ces chiffres… j’en imprègne les cellules de mon cerveau et de mon corps pour faire pénétrer ces chiffres dans mes molécules, mes atomes… Je tends tout mon corps pendant quelques instants puis je le relâche tout en pensant fortement aux deux chiffres et à mes artères qui se détendent. » • Dans le cas d’un rythme cardiaque trop élevé, vous pouvez aussi faire le même genre d’exercice en vous concentrant sur les pulsations. Vous pouvez chercher à le ralentir ensuite : « J’inscris sur mon écran mental le chiffre 70 (par exemple)… Je m’imprègne de ce nombre et demande à mon cœur de ralentir son rythme… j’instaure un dialogue avec mon cœur comme s’il s’agissait d’une personne. » Les premières fois que vous ferez cet exercice, précise le Dr Raymond Abrezol dans son livre Vaincre par la sophrologie, ne soyez

pas déçu si vous n’arrivez pas tout de suite à changer votre rythme. C’est tout à fait normal ! Il faut souvent des mois d’entraînement pour y parvenir, j’en ai fait personnellement l’expérience. Je peux vous affirmer qu’à la longue, vous pourrez parfaitement régler votre rythme cardiaque. • Dans le cas d’une situation très stressante, on fera visualiser (sur son écran mental) le patient à l’intérieur d’une bulle protectrice qui constituera un volume de sécurité et de confiance pour lui. Cette bulle deviendra automatique au fil des jours et apportera à celui qui s’entraîne avec assiduité des moments précieux de paix, de tranquillité et d’apaisement. Le sophrologue dispose bien entendu d’autres outils à sa disposition. Lors d’une visite à son cabinet, une « alliance » sera mise en place. Sa mission d’accompagnement ressemble au travail du guide de montagne qui aide ses clients à atteindre leur propre but après avoir discuté de leur objectif, évalué leurs capacités à y parvenir et proposé la meilleure voie d’accès.

BIBLIOGRAPHIE • Vaincre par la sophrologie, du docteur Raymond Abrezol, Éditions Vivez Soleil. • Exercez-vous au bonheur, d’Alain chevalier Beaumel, sÉditions du Puits Fleuri. • Visualisation, des images pour agir, de François J. Paul-Cavallier, InterÉditions.

AUSTIN-SCHMID

DANS LE CAS D’UNE SITUATION TRÈS STRESSANTE, ON FERA VISUALISER LE PATIENT À L’INTÉRIEUR D’UNE BULLE PROTECTRICE QUI CONSTITUERA UN VOLUME DE SÉCURITÉ ET DE CONFIANCE POUR LUI.

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BIEN-ÊTRE

La psychomorphologie des pieds… …ou l’art de lire les messages de notre inconscient grâce aux différentes formes et pathologies des pieds. Par Nelly Sevin – Psychopraticienne, Réflexologue, Formatrice

PSYCHOMORPHOLOGIE DES PIEDS, QUÈSACOO ?

Pieds secs, cors aux pieds, rougeurs cutanées, callosités... seraient-ils autant de messages inconscients que nous ignorons ? L’étude de la morphologie des pieds et le lien émotionnel du vécu personnel se sont présentés à moi de façon très naturelle dès mes premières années de pratique en réflexologie plantaire. De par ma curiosité sur le sens psycho-biologique des maladies, j’ai longuement observé toutes les paires de pieds au cours de mes séances en cabinet. Voilà comment est née la psychomorphologie des pieds ou ce que j’ai nommé par la suite la lecture psychoémotionnelle des pieds©. Le pied est une partie de notre corps, il faut bien l’avouer, que l’on oublie souvent. Mais dès que l’on se dénude, difficile de cacher son aspect plus ou moins disgracieux. Reste alors à sortir l’arsenal pour remédier à cela ! Cela commence par le ponçage, puis iles soins de manucure, et pour finir certains artifices déco. Reste que tout n’est pas résolu pour autant. Les douleurs, une déformation structurelle osseuse à cause d’un hallux valgus par exemple, ou encore une sécheresse constante des pieds ne sont peut-être pas dues au hasard. Les pieds ont à regagner leur place dans la relation que vous vivez avec votre corps. Ils ont autant d’importance que vos mains, votre tête ou les organes internes. LES PIEDS, UNE CARTOGRAPHIE MINIATURE DES ORGANES

Le sujet ne concerne pas la réflexologie plantaire, mais il est important de comprendre pourquoi vos problèmes, douleurs ou manifestations cutanées peuvent avoir un lien

avec votre inconscient et devenir une véritable étude grâce à la psychomorphologie de vos pieds.Nous pouvons sur nos pieds découvrir tout notre métabolisme. Ils représentent notre corps dans son entier et ceci de manière extrêmement précise. Eunice Ingham, fondatrice de la réflexologie plantaire moderne, a créé, au début du XXe siècle, une planche anatomique sur les pieds représentant l’emplacement de chacun de nos organes, systèmes et parties du corps. En agissant sur les pieds par un toucher appelé « reptation », on agit sur des zones dites réflexes correspondant aux organes, systèmes organiques, glandes et/ ou systèmes sanguin et lymphatique. L’évolution de cette méthode naturelle de santé dépassant aujourd’hui largement le cadre du bien-être pour rejoindre celui de la thérapie a permis de réaliser des planches de travail plus précises et surtout plus étoffées. N’ayant plus à démontrer ses bienfaits, la réflexologie plantaire se pratique dans les hôpitaux, en accompagnement des soins de thérapies lourdes comme le cancer ainsi que dans les soins palliatifs ou bien encore dans de multiples cabinets indépendants par des praticiens certifiés et exerçant de manière très professionnelle. Quelques exemples des bienfaits de la réflexologie plantaire : • Soulagement de la douleur, • Stimulation des glandes endocrines, • Activation du système parasympathique afin d’aider le corps à basculer en état de repos, • Interaction sur les organes grâce à la liaison système nerveux – cerveau –organes, • Meilleure élimination des toxines et substances nocives pour notre santé. NATURELLES • 18

FABRIKASIMF

NOUS POUVONS SUR NOS PIEDS DÉCOUVRIR TOUT NOTRE MÉTABOLISME. ILS REPRÉSENTENT NOTRE CORPS DANS SON ENTIER ET CECI DE MANIÈRE EXTRÊMEMENT PRÉCISE.

PSYCHOMORPHOLOGIE DES PIEDS ET MALADIE

Les neurosciences, ainsi que les dernières recherches en science de la génétique, tendent à r démontrer Ces recherches ont donné naissance à l’épigénétique, l’étude des changements héréditaires dans la fonction des gènes, ayant lieu sans altération de la séquence ADN. Ce qui conforte aujourd’hui l’idée que ce que nous vivons émotionnellement au cours de notre vie, et ce dès notre conception, peut influencer notre caractère mais aussi notre métabolisme et nos organes. Ceci modifiant la partie mutable de nos gènes et se transmettant ainsi sur la descendance proche. Le facteur déclenchant de la maladie est principalement lié à notre niveau de stress. Même s’il ne faut exclure aucun autre facteur, comme l’alimentation, l’environnement, etc. Le stress ou sur-stress plutôt est certainement ce qui influence le plus notre équilibre vital. La réponse adaptative à ce stress s’enregistre en nous comme un programme de survie qui se traduit par une mémoire émotionnelle se transmettant de génération en génération, tant que celle-ci n’est pas amenée à la conscience de ceux qui la manifestent au sein du clan familial. Le docteur Hamer, chercheur cancérologue allemand, a établi, dans les années 1985, cinq lois nommé « les cinq lois d’Airain », suite à sa découverte de la relation entre un choc

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émotionnel personnel grave et son cancer dont il a guéri. C’est à partir de là qu’il a consacré de nombreuses années à suivre les patients de l’unité en cancérologie où il travaillait. En découvrant ce qu’ils avaient vécu durant les mois précédents leur maladie, il a pu démontré par simple scanner la relation biologique entre notre cerveau, nos émotions et nos organes. • Les pieds représentant toute notre anatomie, pourraientils manifester des blessures émotionnelles ? • Pourquoi ne pas établir une analyse psychomorphologique de ceux-ci, en recherchant le sens de ce qu’ils décrivent de part leur forme, leurs pathologies ou marques particulières ? Les pieds révèlent-ils nos blessures émotionnelles ? • Que vous ayez un durillon sous un coussinet, • Le deuxième orteil orienté vers le troisième sur le pied droit, • De l’eczéma sur le long de votre cinquième métatarse, • Une épine calcanéenne, • Une verrue, • Ou autres, • veut certainement dire quelque chose sur vous ou plus précisément sur votre vécu émotionnel dont vous n’êtes pas ou plus forcément conscient.

BIEN-ÊTRE

Notre pied, de par la représentation de tout notre métabolisme, se prête à une lecture plus subtile que j’ai nommé la lecture psycho-émotionnelle des pieds©. Cette empreinte symbolique émotionnelle des pieds a pour but de retrouver les causes de nos blessures et traumas afin de se libérer de la charge émotionnelle enregistrée dans notre inconscient. QUELQUES EXEMPLES

• Un durillon Le durillon est la formation de callosités suite à des frottements répétés. En réflexologie plantaire, le coussinet correspond à la zone réflexe des poumons (entre autres). Les poumons, symboliquement, c’est l’espace vital dont nous avons besoin pour vivre. On peut alors se poser la question de savoir si la personne ne chercherait pas à se protéger, ou à cacher une blessure émotionnelle qui l’affecte au point de la rendre nostalgique ? C’est un peu comme si elle se sentait envahie par une tristesse qui l’empêche de vivre à « pleins poumons ». • Un orteil différent Il n’est pas rare d’observer sur les pieds, un orteil différent des autres dans sa taille, sa forme ou l’aspect de la peau. En lecture psycho-émotionnelle des pieds, le deuxième orteil représente la direction. Le pied droit, la vie sociale, le présent. Si par exemple, cet orteil est écarté du gros orteil : • Cette personne est-elle plus attirée par l’aventure que le conformisme ? • Se pourrait-il qu’il soit pour elle plus important de suivre sa petite voix intérieure plutôt que de se réaliser socialement ? • Ou se pourrait-il qu’elle n’arrive pas à se stabiliser dans sa vie professionnelle par faute de motivation ?

N’AYANT PLUS À DÉMONTRER SES BIENFAITS, LA RÉFLEXOLOGIE PLANTAIRE SE PRATIQUE DANS LES HÔPITAUX, EN ACCOMPAGNEMENT DES SOINS DE THÉRAPIES LOURDES COMME LE CANCER.

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SE FORMER SUR LE PIED ! Grâce à cette méthode considérant le corps et l’esprit indissociables et la maladie comme un message qu’il faut apprendre à décoder, vous exercerez au-delà du simple bien-être. Car les compétences acquises au cours de cette formation vous permettront d’accompagner les personnes dans une démarche de guérison globale et durable et de faire de la psychomorphologie des pieds votre métier.

SE DÉCOUVRIR GRÂCE À LA PSYCHOMORPHOLOGIE DES PIEDS

Peut-être allez-vous maintenant regarder vos pieds autrement ? Peut-être, allez-vous décider même de comprendre le sens de ce qu’ils manifestent ? C’est en tout cas ce que je vous invite à faire. Car, il se pourrait fort que vos pieds vous amènent à une meilleure connaissance de vous-même mais aussi à la source de votre problématique actuelle. Réaliser l’étude de la psychomorphologie de ses pieds, c’est entreprendre un chemin de guérison globale, corps et esprit. Cette étude est encore peu développée aujourd’hui dans le domaine des médecines alternatives même si de plus en plus de professionnels se forment à cette méthode thérapeutique d’accompagnement émotionnel. Alors, commencez par aimer vos pieds et leur dire merci d’être présents chaque jour et ils communiqueront de plus en plus avec vous ! SE FORMER SUR LE PIED !

Grâce à cette méthode considérant le corps et l’esprit indissociables et la maladie comme un message qu’il faut apprendre à décoder, vous exercerez au-delà du simple bien-être. Car les compétences acquises au cours de cette formation vous permettront d’accompagner les personnes dans une démarche de guérison globale et durable et de faire de la psychomorphologie des pieds votre métier.

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BIEN-ÊTRE

Sylvothérapie SOLUTION COMPLÈTE DE SANTÉ NATURELLE POUR PALLIER AU « MAL ÊTRE » ? Par Sylvie Moyroud - Sylvothérapeute

« Un effet qui perdure bien après avoir quitté la forêt » …

oilà la phrase du docteur Paul Jarvis de l’Université de Manchester, entendue dans une vidéo de France Info* sur « Les bienfaits du bain de forêts » et qui résume à elle seule ce que la sylvothérapie peut apporter : Un effet durable ! Il faut pour cela comprendre comment agit cette pratique qui consiste à s’immerger dans la nature où les arbres sont suffisamment nombreux, et à se connecter à l’énergie qu’ils dégagent, à travers leur présence certes, mais aussi grâce aux molécules rejetées par ceux-ci dans l’atmosphère et dont nous bénéficions à chaque fois que nous « respirons la forêt » : Les phytoncides, et les terpènes, excrétées dans l’air par les arbres et les végétaux en général, jouent à la fois un rôle de défense naturelle (contre les bactéricides, ou les fongicides) et de communication entre les différents règnes végétaux.

LA COMMUNICATION SUBTILE DES ARBRES

A ce sujet le livre de Peter Wohlleben « La Vie Secrète des Arbres », best-seller mondial, explique de façon détaillée la communication subtile entre les arbres et les végétaux, minéraux et animaux de la forêt. Cet ingénieur forestier Allemand a contribué de façon très importante à ramener les gens en nature à travers son livre accessible à tous, mais aussi le film* qui en a été tiré en 2017 : « L’intelligence des Arbres », vu et apprécié par des millions de spectateurs. Parmi tous les bienfaits dénombrés par de récentes études scientifiques, on peut facilement prouver que la sylvothérapie a la capacité de nous aider à réduire le stress, à combattre l’épuisement physique ou mental, à faire baisser les troubles de l’attention, elle augmente nos défenses naturelles, a des effets positifs sur la tension artérielle, les troubles de l’humeur ou la dépression et peut même améliorer, voir faire disparaitre les symptômes de certaines maladies graves. France Inter* cite dans un article récent intitulé Santé & sylvothérapie, et si vous alliez prendre un bain de nature ? : « Fondamentalement, l’un des principaux facteurs bénéfiques de la forêt est son côté immersif. (…) La forêt nous permet de nous recentrer sur nous-mêmes. » RÉGÉNÉRATION TOTALE

C’EST PROUVÉ, L’EFFET PRODUIT PAR « UNE PAUSE VÉGÉTALE » SE JUSTIFIE AUSSI DANS LES PARCS DES CENTRE VILLES. IL EST TOUT À FAIT POSSIBLE DE PRATIQUER LA SYLVOTHÉRAPIE EN VILLE…

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Le fait de se « plonger » dans un bain de forêt de plusieurs heures, ou plusieurs jours pour un bénéfice aux effets durables, aurait donc la capacité, par son effet « immersif », de nous régénérer entièrement, et de contribuer à notre mieux être, en améliorant, simplement par notre présence près des arbres, un grand nombre de nos comportements négatifs, ou de nos douleurs, quelles qu’elles soient. Peut-on pour autant proposer la sylvothérapie comme « solution complète », rapide, efficace et à moindre coût, pouvant aider cette population en mal de vivre, qui souffre, et qui aurait besoin de redonner du sens à sa

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LUKASZ-SZMIGIEL

« FONDAMENTALEMENT, L’UN DES PRINCIPAUX FACTEURS BÉNÉFIQUES DE LA FORÊT EST SON CÔTÉ IMMERSIF. (...…) LA FORÊT NOUS PERMET DE NOUS RECENTRER SUR NOUS-MÊMES. »

vie, de respirer et de poser un autre regarde sur le monde qui les entoure, tout simplement en les amenant en forêt ? Je pense que oui, à condition de la convaincre de s’y rendre le plus régulièrement possible, en lui facilitant cette accessibilité. Cela suppose aussi d’aider cette population à accepter de se prendre en main, de lui expliquer l’importance de s’octroyer le temps nécessaire d’une pause régulière, si possible dans un espace naturel où (au moins) le regard pourra se poser sur un arbre. Lorsqu’on est en ville, il faut que cela soit simple et accessible pour le citadin. Car c’est prouvé, l’effet produit par « une pause végétale » se justifie aussi dans les parcs des centre villes. Il est tout à fait possible de pratiquer la sylvothérapie en ville, comme l’écrit Laurence Monce dans son livre : « Ces arbres qui vous veulent du bien ». Tous les végétaux ne sont pas présents en ville, mais tous ont une action positive sur la santé.

Certains rapports notent toutefois que plus la densité d’arbres est importante, plus les bénéfices sur la santé sont importants. Dans un interview donné au journal Le Parisien, Qing Li, célèbre médecin japonais à avoir remis la pratique du « shinrin yoku *» au centre de ses méthodes de soins, précise : « Les arbres offrent des bienfaits même en milieu urbain. Mais attention, si vous voulez vous essayer aux bains de forêt, les parcs clairsemés ne font pas l’affaire : la densité d’arbres est le facteur-clé. » Alors faut-il, et surtout comment inciter les gens à aller en forêt plu souvent ? Ce sera l’objet d’un prochain article sur le sujet…

LA PUISSANCE DES CONIFÈRES

Certains sont plus puissants que d’autres : Les conifères comme le cyprès ou le séquoia par exemple diffusent une plus grande quantité de terpènes (molécules odorantes bénéfiques pour la santé) que les feuillus en général. Le nombre d’arbres en ville varie mais la quantité la plus importante se trouve forcément dans les squares, les parcs et jardins, ou dans les bois des proches banlieues.

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SOURCES • www.forestterhappy.com • * France Info : https://www.facebook.com/watch/?v=461789417915978 • * France Inter : https://www.franceinter.fr/environnement/sante-sylvotherapieet-si-vous-alliez-prendre-un-bain-de-nature? • *Shinrin yoku : Bain de forêt en japonais

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BIEN-ÊTRE

Essence de bergamote, L’HUILE DE SAISON À chaque saison, les huiles essentielles sont vos alliées pour maintenir l’équilibre de votre santé et de votre bien-être. Pour l’automne, gros plan sur la bergamote, Citrus bergamia… Par Géraldine Giboyau-Bour – aromathérapeute

omme les autres agrumes, la bergamote fait partie de la famille des Rutaceae. Son nom complet est Citrus aurantium bergamia Risso & Poiteau. Le bergamotier est cultivé depuis des siècles en Calabre, en Italie. Mais certains notent qu’il est originaire de Chine. Sous son climat de prédilection, les fleurs apparaissent en mars et sont très odorantes. Les fruits passent du vert à l’orange à maturité et sont récoltés en octobre. L’essence est obtenue par expression à froid des péricarpes. Elle a une odeur très agréable, plus subtile que l’orange par exemple, avec une légère touche florale. Elle est composée majoritairement de limonène (25 – 53 %), d’acétate de linalyle (15 – 40 %), et de linalol (2 – 20 %) QUELS SONT LES BÉNÉFICES DE L’ESSENCE DE BERGAMOTE POUR LA SANTÉ ?

La médecine traditionnelle italienne utilise l’essence de bergamote pour ses propriétés antiseptique et antimicrobienne. Elle permet de soigner maux de gorge,

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infections de la peau et de la bouche, du système respiratoire et des voies urinaires. Elle semble favoriser aussi la guérison des plaies. En effet, un médecin avait observé que les blessures fréquentes des ouvriers qui travaillaient à l’extraction de l’essence, avec des couteaux très aiguisés, ne nécessitaient jamais d’intervention médicale. Des études in vitro ont aussi montré l’activité de l’essence de bergamote sur les espèces de Candida. C’est pour son action sur le stress et l’anxiété que l’essence de bergamote est aussi très reconnue. Ainsi, l’inhalation de l’essence de bergamote équilibre le système nerveux autonome et favorise la prédominance du système nerveux parasympathique, c’est à dire l’état de relaxation. De nombreuses études ont examiné son efficacité dans ce domaine. Des chercheurs ont constaté que l’inhalation de cette essence induit la réduction de la pression artérielle et le ralentissement du rythme cardiaque chez de jeunes adultes en bonne santé, lorsqu’elle est accompagnée de l’écoute d’une musique douce.

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CHELSEA-SHAPOURI

DANS UNE ÉTUDE SUR DES JEUNES FEMMES EN BONNE SANTÉ, LE FAIT D’INHALER DE L’ESSENCE DE BERGAMOTE A MODIFIÉ DES INDICATEURS PHYSIQUES, ENDOCRINOLOGIQUES ET PSYCHOLOGIQUES DU STRESS.

Mais elle agit aussi sur l’anxiété puisque les sujets les plus anxieux semblent mieux bénéficier des effets relaxants de l’inhalation que ceux qui l’étaient moins. Inhaler de l’essence de bergamote a également réduit l’anxiété préopératoire de patients en chirurgie ambulatoire. Dans une autre étude sur des jeunes femmes en bonne santé, le fait d’inhaler de l’essence de bergamote a modifié des indicateurs physiques, endocrinologiques et psychologiques du stress. L’inhalation des vapeurs de bergamote a provoqué une réduction rapide du niveau de cortisol sanguin et du rythme cardiaque. Les niveaux d’anxiété et de fatigue ont également diminué. Les chercheurs ont d’ailleurs observé que, comparée à une essence synthétique, seule l’essence naturelle est efficace sur ces symptômes. Cet effet positif de l’essence de bergamote sur le cerveau serait dû à l’action des molécules volatiles sur l’hypothalamus, l’hippocampe ou le cortex piriforme (la zone du cerveau qui joue un rôle dans la discrimination et la mémorisation des odeurs). Une autre hypothèse serait la libération accrue d’acides aminés qui peuvent avoir une action sur la plasticité synaptique. Mais il semble que cela ne marche pas à tous les coups. Des enfants et des adolescents qui devaient subir une transplantation de cellules souches n’ont pas ressenti l’effet relaxant de l’inhalation de bergamote. Ils semblent avoir préféré un shampoing parfumé. Les effets de l’essence de bergamote sur les troubles liés à la maladie d’Alzheimer sont également étudiés. Elle pourrait aider à soulager la douleur et à réduire les symptômes neuropsychiatriques de la démence dans cette maladie,

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notamment l’agitation. Toutefois, des études cliniques rigoureuses sont nécessaires avant de pouvoir confirmer ces résultats. Dans un autre domaine, l’essence de bergamote a été associée aux traitements du psoriasis par photothérapie afin de réduire les effets cumulatifs du photovieillissement et de la photocarcinogénèse des rayons ultraviolets A et B (UVA et UVB). Les traitements à base d’UVB et d’essence de bergamote ont permis de réduire significativement le nombre de séances et la dose d’UVB administrée. En revanche, il n’y a pas eu d’amélioration significative de la sévérité ni de l’étendue de la zone touchée par rapport aux UVB seuls. DANS QUELS CAS UTILISER PRINCIPALEMENT L’ESSENCE DE BERGAMOTE ?

Calmante et sédative, l’essence de bergamote est utile dans les cas de : • Stress ; • Troubles anxieux légers ; • Insomnie ; • Problèmes de peau : acné, eczéma, psoriasis, peau grasse. Comment utiliser l’essence de bergamote • En diffusion : quelques gouttes dans un diffuseur adapté. Inhalation directement au flacon ou après application d’une goutte sur le poignet que l’on respire profondément. En application locale sur les zones touchées, diluée dans une huile végétale.

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BIEN-ÊTRE

LA BERGAMOTE A UNE ODEUR TRÈS AGRÉABLE, PLUS SUBTILE QUE L’ORANGE PAR EXEMPLE, AVEC UNE LÉGÈRE TOUCHE FLORALE.

À NOTER

Précautions • L’essence de bergamote est moyennement phototoxique. Une concentration de 0,4 % est recommandée pour éviter le risque de phototoxicité. Au-delà, ne pas s’exposer au soleil durant les 12 heures qui suivent l’application. • Elle est déconseillée dans les trois premiers de la grossesse. • Il peut y avoir un risque d’irritation cutanée en cas d’utilisation sans dilution. Comme toutes les huiles contenant du limonène, l’essence de bergamote est sensible à l’oxydation. Il est préférable de la conserver au frais, à l’abri de la lumière. Ne pas utiliser une essence oxydée.

SOURCES • Manucci C., Navarra M., Calapai F., Squeri R., Gangemi S., Calapai G., Clinical Pharmacology of Citrus bergamia: A systematic review, Phytother. Res 2016. • Perna S., Spadaccini D., Botteri L., Girometta C., Riva A., Allegrini P., Petrangolini G., Infantino V., Rondanelli M., Efficacy of bergamot: from anti-inflammatory and anti-oxydative mecanismes to clinical application as preventive agent for cardiovascular morbidity, skin diseases, and mood alterations, Food Science and Nutrition, 2018. • Scuteri D., Rombolà L., Morrone L. A., Bagetta G., Sakurada S., Sakurada T., Tonin P., Corasaniti M. T., Neuropharmacology of the neuropsychiatric symptoms of dementia and role of pain: essential oil of bergamot as a novel therapeutic approach, Int J. Mol Sci. 2019, 20, 3327, doi:10.3390/imjs20133327. • Bagetta G., Cosentino M., Tsukada S., Aromatherapy: basic mechanisms, evidence-based clinical use, CPC Press, 2018. • Faucon M, Traité d’aromathérapie scientifique et médicale, Sang de la terre, 2e édition, 2017. • Tisserand R., Young R., Essential oil safety, Churchill Livingstone-Elsevier, 2nd ed, 2014.

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il existe de l’essence de bergamote sans bergaptène qui n’est pas phototoxique. De plus, d’autres huiles essentielles sont réputées agir efficacement sur l’anxiété, le stress et la dépression : la lavande vraie ou officinale (Lavandula angustifolia ssp angustifolia), l’orange douce (Citrus sinensis), la camomille romaine (Chamaemelum nobile), l’ylang ylang (Cananga odorata) ou la rose (Rosa damascena).

LE SAVIEZ-VOUS ? On utilise l’essence de bergamote pour aromatiser le thé Earl Grey, ou dans la composition de l’eEau de Cologne, mais aussi, paraît-il, dans les madeleines de Commercy.

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BIEN-ÊTRE

J ’A I T E S T É P O U R V O U S …

Atteindre son objectif en hypno-rando Élodie Bayle est accompagnatrice de moyenne montagne dans la station des Orres dans les Hautes-Alpes. Formée à l’hypnose Ericksonienne à l’école de l’Arche, elle propose des ateliers d’auto-hypnose lors d’une randonnée. Nous avons testé pour vous. Par Patricia Parquet – photos PP.

’est au cœur de la forêt de mélèzes, accessible depuis Les Orres 1650, que nous conduit Élodie Bayle, pour une randonnée particulière. Tout en marchant, en observant la nature, elle nous prépare à vivre un autre état de conscience. Elle nous demande de nous fixer un objectif pour cette séance qui peut être un problème à résoudre et de le formuler de manière positive. On y réfléchit tout en avançant sur un sentier qui nous conduit à une clairière, avec une vue dégagée, baignée de soleil. L’idée fait son chemin Le sentier emprunté est une métaphore de la vie, jamais linéaire, avec des bifurcations, des obstacles... Plus on avance, plus on discute et plus notre objectif devient clair dans notre esprit. Élodie nous demande d’imaginer ce que ressentira notre corps une fois l’objectif atteint. « Je propose une approche de l’hypnose où l’on va utiliser tout ce qui est dans la nature. La randonnée sert à se préparer à la séance d’hypnose en suscitant l’imagination », nous explique l’hypnologue, ravie de sortir de son cabinet où elle réalise habituellement ses consultations. « Cette activité me permet de coupler mes deux métiers d’accompagnatrice en moyenne montagne et d’hypnologue », poursuit-elle. Avoir la situation entre les mains Marcher dans la nature aide le mental à se relâcher. Nous prenons place sur l’herbe, à l’ombre d’un arbre, pour réaliser un exercice d’auto-hypnose. Les mains sont placées en hauteur, face à face, éloignées d’une vingtaine de centimètres. Nous visualisons notre objectif au centre de nos mains avec une forme et une couleur. La voix d’Élodie nous guide. Peu à peu, les paumes se rapprochent pour atteindre l’objectif. De la chaleur s’échappe de nos mains qui finissent par se rejoindre.

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Les bienfaits ? « Certains viennent tester par curiosité, pensent que c’est farfelu car on est dans l’imaginaire. Lors de ma formation, j’ai appris une dizaine de techniques et j’ajuste en fonction des personnes. L’hypnose est une mise en commun de ce que l’inconscient pense qu’il est bon pour nous. Nous avons souvent des blocages inconscients et on ne comprend pas pourquoi nous n’arrivons pas à atteindre nos objectifs. À travers l’hypnose, nous parlons à notre inconscient. Nous lui expliquons pourquoi c’est important de changer. » Élodie Bayle pratique l’hypnose Ericksonienne, méthode Rossi, du nom d’un disciple du psychiatre américain Erickson. La différence avec la méditation ? « En hypnose, on se fixe un objectif bien précis. Vous êtes calme mais dans le même temps, de nombreuses connexions se créent dans le cerveau. La nature est le cadre idéal qui montre que l’on peut aller au-delà de tout ce qu’on croit et que tout est possible. » Réalisé en pleine nature face au paysage de montagne grandiose, cet exercice simple et facile à reproduire m’a d’abord apaisée et a fait ressortir des interrogations, mais aussi les clés pour y répondre. La solution est venue de moi car elle était évidente. La preuve que nos ressources sont infinies. À nous de les activer quand nous en avons besoin. Je me suis promis de revivre l’expérience en m’imaginant dans ce lieu, au beau milieu des mélèzes de la forêt des Orres en automne quand ils prennent une couleur flamboyante. L’hypno-rando dure entre 2 h et 3 h, pour des groupes de 4 à 8 personnes. Pour en savoir plus, contacter le bureau de moyenne montagne et l’office de tourisme des Orres. En projet, des séjours avec de l’hypno-rando, de la réflexologie plantaire, du travail sur le souffle,et les méridiens pour apprendre et évoluer grâce à différentes techniques. Séance de rando-hypnose au cœur de la forêt des Orres, avec l’accompagnatrice de moyenne montagne Élodie Bayle, formée à l’hypnose.

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BIEN-ÊTRE

La théorie du Yin et du Yang Le Yin Yang, à la fois très connu pour son symbole rond noir et blanc, et en même temps tellement méconnu, rythme depuis la création de l’univers les transformations et manifestations sur terre. Par Thibaut Bourgon et Nelly Robert

omme l’indique le premier chapitre du Dao De Jing, le fait de tenter de définir le Yin Yang, de le nommer, a pour conséquence de le limiter et de le cadrer ; il n’est donc plus ce qu’il est dans l’invisible mais le reflet de la perception (avec tout ce que cela comporte en termes de limitations) de la personne qui tente de le définir. Le fait d’utiliser des mots occidentaux pour exprimer la pensée chinoise, n’apporte une valeur que partielle et bien souvent tronquée, c’est comme mettre un rond dans un carré, cela n’est pas possible. L’ensemble des arts physiques chinois ont justement pour objectif d’améliorer la perception de l’invisible grâce aux différents sens dont dispose notre corps (Nous vous proposons en fin d’article, en vidéo, un mouvement qui permet d’expérimenter la théorie du Yin et du Yang dans le corps). Pour tenter de vous apporter une perception la moins limitée possible de ce qu’est le Yin Yang sans entrer dans une démarche littéraire longue et complexe, nous vous proposons de l’aborder sous plusieurs angles : l’idéogramme, la notion de cycle, et ses manifestations dans le monde et dans notre vie.

L’IDÉOGRAMME DU YIN YANG

Comme disait Confucius : « La seule chose qui ne changera jamais est que tout est toujours en train de changer. » C’est justement la principale idée qui ressort de cet idéogramme, le changement. C’est le seul élément sur lequel on peut baser une stratégie dans notre monde, le fait que tout est toujours en train de changer.

montagne coline pleine conscience il y a maintenant

soleil se levant à l’horizon

nuages

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projette ses rayons

Sur cet idéogramme du Yin (à gauche) Yang (à droite), on observe deux blocs avec un signe identique sur la partie gauche qui met en avant le fait que l’un ne peut exister sans l’autre. Ce symbole représente une montagne selon laquelle Yin (gauche) représente un versant, et Yang (droite) représente l’autre versant de la montagne (comme les deux faces d’une même pièce). Lorsqu’on observe la partie supérieure de l’idéogramme Yin, on aperçoit le symbole de la pleine conscience composé de la notion de « maintenant » et de « l’esprit du cœur » ; sur la partie inférieure, il s’agit du symbole « nuages ». On obtient donc une signification de l’ordre de : « Il y a des nuages sur la montagne. » Lorsqu’on observe le bloc de l’idéogramme Yang sur la partie droite, il y a trois symboles : le soleil (en haut), l’horizon (la barre horizontale) et les rayons du soleil projetés vers le bas (partie inférieure droite). On obtient donc une signification de l’ordre de : « Le soleil brille au-dessus de la montagne. » En assemblant l’ensemble des deux blocs, on basculerait donc d’un moment où il y a des nuages (de la pluie) à un moment où le soleil brille.Puis, forcément à un moment où les nuages reviennent, puis forcément un moment où ils repartent et le soleil arrive… Le Yin Yang est donc un vecteur, une force alternée qui représente une unité, un cycle complet dont l’existence de chaque phase du cycle est liée à l’existence de l’autre phase. LE CYCLE DU YIN ET DU YANG

Si l’on observe les phénomènes de l’univers vivant, on peut contempler la manifestation du Yin et du Yang dans une multitude d’occasions. Toute manifestation fonctionne sous forme de cycle (la nature, la vie, les entreprises, les relations, etc.). Prenons par exemple les saisons : l’année débute avec le printemps où les bourgeons poussent, les fleurs sortent et les jours s’allongent ; il laisse ensuite la place à l’été (une période chaude, très ensoleillée avec beaucoup de lumière) qui est la période la plus Yang de l’année. En fin d’été, l’automne s’installe et s’accompagne d’une diminution de la luminosité, de la chute des feuilles, d’un mouvement de descente jusqu’à NATURELLES • 18

Nelly Robert et Thibaut Bourgon

basculer dans l’hiver avec l’arrivée de la neige, les journées sont les plus courtes de l’année, c’est le moment le plus Yin de l’année, il conditionne la phase Yang qui suivra. Prenons un autre exemple, l’être humain suit lui aussi les rythmes du Yin et du Yang. De la naissance à l’adolescence, il passe par une phase d’expansion vers le haut, de développement corporel et énergétique, jusqu’à être un adulte. À partir de ce moment, il entre dans une phase Yin descendante dans laquelle le niveau énergétique et l’ouverture vers les autres diminuent. Physiologiquement, le corps se recroqueville et se rapproche de la terre, les maladies apparaissent et le cycle Yin se poursuit jusqu’au décès de la personne. Vous l’avez probablement remarqué, lorsque l’on définit ces cycles on commence toujours par la phase Yang (printemps vers été, enfant vers adulte) puis par la phase Yin (automne vers hiver, adulte jusqu’au décès). Alors, pourquoi parle-t-on toujours de Yin Yang et non de Yang Yin ? Un peu plus tôt dans cet article nous écrivions que la phase Yin conditionnait la phase Yang, c’est la raison pour laquelle il y a toujours une phase Yin avant une phase Yang. Le Yin est de l’ordre de la structure alors que le Yang est de l’ordre de l’animation. En Taiji Juan, la structure (Yin) est le support fondamental à l’animation, à la circulation (Yang) : suspendre le sommet du crâne, relâcher les épaules dans le bassin et prendre conscience de la connexion des pieds avec le sol, puis le mouvement peut débuter. En Occident, nous débutons l’année au moment où les choses se manifestent, au moment où l’on commence à voir sortir les bourgeons et les fleurs ; le printemps débute le 20 mars alors qu’en Chine, il débute début février avant que l’on puisse observer ses manifestations (c’est cette phase qui est Yin). L’arbre par exemple, fait du bois pendant le printemps mais sa capacité à faire du bois

LE YIN YANG EST UN VECTEUR, UNE FORCE ALTERNÉE QUI REPRÉSENTE UNE UNITÉ, UN CYCLE COMPLET DONT L’EXISTENCE DE CHAQUE PHASE DU CYCLE EST LIÉE À L’EXISTENCE DE L’AUTRE PHASE.

est conditionnée par les racines qu’il a faites pendant la période Yin précédente (automne / hiver). LES MANIFESTATIONS DU YIN ET DU YANG

L’explication du Dao selon Lao Zi : « Le Dao engendre le Un, le Un engendre le Deux, le Deux engendre le Trois et le Trois produit les 10 000 êtres. » Cette phrase très connue dans la culture chinoise nous livre plusieurs éléments pour nous aider à comprendre comment le Yin et le Yang se manifestent. • Le Dao engendre le Un : le Dao considéré comme le vide (wu) engendre un souffle primordial ; • Le Un engendre le Deux : l’unité fait apparaître le Yin et le Yang ; • Le Deux engendre le Trois : le souffle primordial met en mouvement le Yin et le Yang ; • Le Trois produit les 10 000 êtres : des interactions du Yin et du Yang en mouvement font apparaître les 10 000 êtres (les manifestations). C’est donc dans l’interaction du Yin et du Yang que l’on peut observer les manifestations : le cycle des saisons, le cycle de la vie, le cycle des relations etc. Toute chose que l’on vit est donc la conséquence d’une interaction du Yin et du Yang, et passera forcément par une phase à caractère plutôt Yin puis par une phase plutôt Yang et ainsi de suite. Elle n’est ni mal ni bien, ni teintée d’une couleur ou d’une autre, elle est, simplement. Vous remarquerez d’ailleurs que toute situation vécue aussi difficile qu’elle soit, lorsqu’on l’observe objectivement une fois que l’intensité émotionnelle est passée, comporte autant d’aspects positifs que négatifs. C’est parce que l’on arrive à observer le cycle dans son ensemble.

À NOTER Afin d’expérimenter dans votre corps cette théorie du Yin et du Yang vous pouvez pratiquer le mouvement en vidéo accessible à cette adresse :https://youtu.be/OBR6nMoOpwo

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BIEN-ÊTRE

« Cinq choses que j’ai apprises grâce au yoga » Aline est professeure de yoga ainsi que la fondatrice de Yogis on Roadtrip, une boutique éthique sur les

thèmes du yoga et du voyage. Bien plus que de jolies postures, le yoga est une pratique ancestrale qui peut nous apprendre bien des choses… La preuve avec son retour d’expérience personnelle. Par Aline Bootsma – Professeure de yoga

l y a quatre ans, je commençais le yoga dans ma petite chambre d’étudiante. Je travaillais et j’étudiais en même temps, ce qui était une véritable source de stress que je voulais apprendre à gérer. J’ai fini par apprendre bien plus que ça. Aujourd’hui, j’enseigne le yoga et la pratique m’accompagne dans ma vie quotidienne. Voici les cinq choses que j’ai apprises grâce au yoga et que toi aussi tu pourrais apprendre. 1. TOUT VIENT À POINT À QUI SAIT ATTENDRE

Ah ! l’impatience, quel vilain défaut. T’es pas d’accord ? Je dois admettre qu’étant plus jeune, je n’étais pas très patiente. Je voulais apprendre, progresser et m’améliorer aussi vite que possible. Malheureusement, les choses ne fonctionnent pas comme ça. Le yoga est un rappel quotidien que l’important, c’est la régularité. Si tu mets de l’énergie, de la volonté et de l’amour dans ce que tu fais, cela finira par porter ses fruits. De nombreuses postures ne se font pas en un jour. Il faut pratiquer tous les jours un petit peu et avec le temps, ça viendra. J’essaye d’appliquer cette philosophie dans ma vie de tous les jours. Rien ne vient en un claquement de doigts. Les belles choses se construisent avec le temps.

De nombreux rituels et traditions sont aujourd’hui enseignés en France dans les studios de yoga. Prenons l’exemple des « Om » en début et fin de séance : comme de nombreuses personnes, j’étais gênée de devoir vocaliser ces « Om » un peu mystérieux. Mais, je me suis prêtée au jeu et une fois que j’ai compris le pourquoi du comment, le principe m’a plu… Ah ! je pense avoir piqué ta curiosité, tu te demandes ce que signifie ce « Om » ? Pour faire simple, c’est le mantra universel et il apporte de nombreux bienfaits physiques et psychologiques. Je commence maintenant toujours mes classes de yoga par trois « Om ». Je pense sincèrement que si on veut grandir et s’épanouir, il faut ouvrir son esprit et s’intéresser à des choses en dehors de notre zone de confort. 3. MON DISCOURS MENTAL EST LE PLUS IMPORTANT

Une chose fondamentale que j’ai apprise grâce au yoga, c’est que mon discours mental, celui qui se passe dans ma tête (tu sais cette petite voix qui te parle), est important, même essentiel. D’après certaines études, nous avons en moyenne 60 000 pensées par jour. 60 000 par jour ! Maintenant imagine que 80 % de ces pensées soient négatives. Incroyable non ? Malheureusement c’est la réalité pour la majorité des personnes.

2. L’OUVERTURE D’ESPRIT EST ESSENTIELLE

Étant une voyageuse et une aventurière dans l’âme, j’ai toujours essayé d’avoir l’esprit ouvert afin d’apprendre de nouvelles choses et de découvrir de nouveaux points de vue. Lorsque j’ai commencé le yoga, je pensais que c’était seulement un sport. Je n’avais aucune idée que derrière cette pratique ancienne, il se cachait bien plus ! En effet, le yoga date de plus de 5 000 ans et ses origines indiennes expliquent pourquoi il est tant spirituel.

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EN CONNECTANT LA RESPIRATION AUX POSTURES, ON SE RECENTRE SUR SOI. C’EST LE DÉBUT DE L’ÉCOUTE ET DE L’APPRENTISSAGE.

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UNE CHOSE FONDAMENTALE QUE J’AI APPRISE GRÂCE AU YOGA, C’EST QUE MON DISCOURS MENTAL, CELUI QUI SE PASSE DANS MA TÊTE, EST IMPORTANT, MÊME ESSENTIEL.

4. LA BONNE NOUVELLE ? TU PEUX CHANGER CELA !

Lorsque j’ai suivi formation pour devenir professeure de yoga, j’ai choisi d’aller au Népal. Les professeurs nous en enseignaient de nombreux aspects, psychologiques et physiques, dont les fameuses salutations au soleil (Surya Namaskar en sanskrit). On m’avait informée que le dernier jour de la formation, on enchaînerait 108 salutations au soleil. À ce moment-là, cela me paraissait un objectif lointain (très lointain) et j’étais un peu nerveuse de ne pas pouvoir y arriver. Puis un jour, je me suis rendu compte que physiquement je pouvais faire ces 108 salutations au soleil, je pouvais même faire bien plus !

5. LA SEULE CHOSE QUI M’ARRÊTAIT C’ÉTAIT MON MENTAL, MES PENSÉES NÉGATIVES…

Ce jour-là, j’ai fait le choix de ne plus écouter ces pensées négatives et surtout de les remplacer par des pensées positives (ou neutres).

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Le jour des 108 salutations au soleil, j’ai confirmé ce que je pensais : mon seul ennemi est moi-même. Je suis capable de bien plus que ce que je pensais et c’est pareil pour toi (oui oui, toi qui lis mon article). Apprendre à écouter mon corps

La première chose que j’ai apprise en pratiquant le yoga (et notamment les asanas qui sont les postures physiques), c’est que notre corps nous parle. Il suffit de savoir l’écouter. Lors d’une pratique de yoga, on connecte le corps et l’esprit. En Occident, on a tendance à penser que tout se passe dans notre tête, mais qu’en est-il de notre corps ? Les deux sont intimement liés. Le corps absorbe des émotions et des frustrations, souvent de façon surprenante. En connectant la respiration aux postures, on se recentre sur soi. C’est le début de l’écoute et de l’apprentissage. Il y a des postures qui me font du bien un jour et qui sont inconfortables d’autres jours. Tout dépend de la journée. Dans ces moments, il faut savoir écouter son corps et faire ce qui nous fait nous sentir bien, nous soulage.

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BIEN-ÊTRE

Je peux soigner mon corps et mon esprit grâce au yoga

Ça, c’est l’aspect émotionnel, psychique

On peut également soigner ses douleurs chroniques comme le mal de dos, de cou et bien plus. Le yoga est une médecine douce qui te permet d’apprendre à connaître ton corps mais également à le soulager. Le yoga permet également de prévenir de nouvelles douleurs, des maladies et bien plus. Pour résumer, le yoga apporte de nombreux bienfaits mentaux et physiques. Il ne tient qu’à toi de pratiquer avec l’esprit ouvert et d’être à l’écoute de ton corps. Avec le temps et de la patience, tu te rendras compte de tout ce que tu as appris sur la route des postures. Alors, quand est-ce que tu commences à pratiquer le yoga ?

Quand plus rien ne va, place au yoga. Sans rire, quand quelque chose ne va pas, je sais qu’il est temps pour moi de dérouler mon tapis de yoga et de me recentrer sur l’important. Je mets de côté ce que j’étais en train de faire, j’éteins mon téléphone (chose rare, on ne va pas se le cacher) et je respire. Après quelques minutes seulement, ça va déjà mieux. Le yoga est un moment pour soi, un moment où on peut rentrer dans sa bulle.

À SUIVRE Retrouvez Aline sur Yogis on Roadtrip :

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www.yogisonroadtrip.com

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CORONAVIRUS

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