Naturelles Magazine #20 by Naturelles Magazine

BIEN SE NOURRIR - BIEN SE SOIGNER - BIEN-ÊTRE NUMÉRO 20 / PRINTEMPS 2021

Bien-être

DOSSIER SPÉCIAL

L 11767 - 20 - F: 7,50 € - RD

« Stress et anxiété »

Bien se nourrir

L’alimentation belle peau à votre service !

Bien se soigner

Comment mieux digérer grâce au yoga ?

Bien-être

40 pages pour mieux dompter le stress et l’anxiété

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magazine

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Éditorial NUMÉRO 20 / PRINTEMPS 2021

Retrouver le moral ! Vous n’avez pas le moral ? Sachez que vous n’êtes pas vraiment un cas isolé ! Depuis l’année dernière, les cas de dépressions ont doublé, causés principalement par les confinements et couvre-feu, la privation de libertés, des loisirs et du lien social. Au-delà de cet épisode pandémique qui laissera des traces, le stress est partout : il nous envahit à mesure que l’on s’impose les contraintes d’une société occidentale qui court… en permanence. Il faut toujours être au top : dans sa vie professionnelle, familiale, amoureuse, sportive… Sans temps de réelles pauses, ressourçantes et revitalisantes. Nous absorbons de ce fait, physiquement, psychologiquement et émotionnellement, plus que nous ne pouvons éliminer et c’est ce trop-plein émotionnel qui nous amène le stress, l’anxiété, l’angoisse, la déprime, voire des maladies bien plus graves. Il est donc important de savoir arrêter l’hémorragie à temps ! La question se pose donc : comment repenser notre mode de vie et réviser celui de penser la vie ? Cela repose d’abord sur une bonne hygiène alimentaire, mais également sur une bonne hygiène de vie incluant la respiration, des activités physiques douces, le repos et le recentrage, le contact avec la nature et des rapports humains harmonieux. La méditation connaît aussi un véritable engouement. Il est démontré qu’elle évite le recours aux antidépresseurs et la rechute en cas de dépression. Dans ce numéro les spécialistes de Naturelles délivrent de nombreux autres bons conseils pour vous remettre sur pieds au bon moment, dès ce printemps, la saison du renouveau…

Martine Carretero Rédactrice en chef – Naturopathe

NATURELLES • 20

sommaire

NUMÉRO 20 / PRINTEMPS 2021

6 8

JO-SONN

36 Contributeurs Actus

Quoi de neuf sur la planète Naturelles ?

20 Beauté au naturel

Spécial Cheveux Changement de saison, fatigue, pollution, stress… Vos cheveux ont besoin d’un petit remontant ?

22 Produits au naturel Ils ont tout pour eux !

26 Lecture SÉVERINE BÉCHET + (FREEPIK

Les livres du moment…

28 Agenda

Bien se nourrir 30 Alimentation belle peau ! 36 Nutrition et première épreuve 40

sportive en endurance.

Monodiète : explications et conseils pour bien la faire.

AVERTISSEMENT Les informations de ce magazine sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de ce magazine, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à sa santé et son bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de ce magazine ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou des produits mentionnés dans ce magazine ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

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naturelles_magazine NATURELLES • 20

BIEN SE NOURRIR - BIEN SE SOIGNER - BIEN-ÊTRE NUMÉRO 20 / PRINTEMPS 2021

Bien-être

DOSSIER SPÉCIAL

L 11767 - 20 - F: 7,50 € - RD

« Stress et anxiété »

Bien se nourrir

L’alimentation belle peau à votre service !

Bien se soigner

Comment mieux digérer grâce au yoga ?

Bien-être

40 pages pour mieux le dompter le stress et l’anxiété

JCOMP

ANTHONY-TRA

EST ÉDITÉ PAR PRESSE TIME ÉDITIONS PRESSE TIME

Savoie Technolac 18, allée du Lac Saint-André 73382 Le Bourget-du-Lac Cedex MAGAZINE TRIMESTRIEL MARS-AVRIL-MAI 2021 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Claude Borrani

42 48

La maltodextrine, principaux dangers et substituts. 4 recettes anti-stress par Valérie Cupillard.

Bien se soigner 50 Prévention universelle du 54 58 60 64 66 68

vieillissement

Humeurs printanières… Sensibilités, intolérances et allergies : l’approche émotionnelle. La pilule contraceptive : quels risques ? Quels bénéfices ? Comment mieux digérer grâce au yoga ? Et si mes allergies de printemps venaient d’un problème intestinal ? Stresse de l’animal : de nouvelles voies thérapeutiques

Bien-être

DOSSIER SPÉCIAL

« STRESS ET ANXIÉTÉ » 74 Je suis bio... et mon eau ? 76 Du stress positif au stress délétère : une question d’adaptation.

NATURELLES • 20

78 80 82

Physiologie du stress…

Un travail intérieur pour lutter contre…

JACOB-CURTIS

TOMOKO-UJI

RÉDACTRICE EN CHEF Martine Carretero martine@naturelles-magazine.com

Stress : quelles conséquences ? Nous ne sommes pas tous égaux face au stress !

86 90 92

L’axe stress-intestins.

Quelle complémentation pour renforcer ses capacités d’adaptation ?

98 102

L’alimentation anti-stress.. Le sport, un antidépresseur très puissant !

Variabilité et cohérence cardiaques pour mieux s’adapter. Stress, anxieté et émotions de l’enfant

106 Fleurs de Bach et gestion du stress. 108 Les huiles essentielles, merveilleux 110 112 114

remèdes pour rester serein face à l’adversité.

En bonus : focus sur l’huile de Santal. La méditation, une solution facile contre le stress. Sophrologie : gérer un état de stress post-traumatique.

ALTERNANTES Sixtine Marcou – sixtine@cosy-editions.com Aude Buttigieg – aude@@cosy-editions.com RÉDACTION Sophie Guivarch, Sylvie Moyroud, Marine Dodet, Valérie Cupillard, Nelly Sevin, Alain Giraud, Nina Bossard, Honorine Helot, Delphine Pierron, Frédérique Laurent, Maxime Beune, Céline Touati, Christelle Juarez, Geneviève Carlin, Carole Lenoir, Valentina Bradaschia, Nirmala Gustave, Géraldine Giboyau-Bour, Delphine Dugast, Sylvie Alran Bauer DIRECTRICE ARTISTIQUE ET MAQUETTE Séverine Béchet • studiosbdesign.fr ILLUSTRATIONS DOSSIER Morgane Mlynarski - Songe Créatif CONTRIBUTEURS Marine Dodet, Valérie Cupillard, Nelly Sevin, Alain Giraud, Nina Bossard, Honorine Helot, Delphine Pierron, Frédérique Laurent, Maxime Beune, Céline Touati, Christelle Juarez, Geneviève Carlin, Carole Lenoir, Valentina Bradaschia, Nirmala Gustave, Géraldine Giboyau-Bour, Delphine Dugast, Sylvie Alran Bauer RÉGIE PUBLICITAIRE Au support martine@naturelles-magazine.com IMPRESSION ET FABRICATION Sk-Lt Vakarinė st. 1 LT-14168 Vilnius Lituanie Dépôt légal à parution / Numéro ISSN : 2493-318X N° de commission paritaire : 0917 K 93182

Naturelles est une publication PRESSE TIME Directeur : Claude Borrani claude@cosy-editions.com Naturelles Magazine est une marque déposée. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans le présent magazine faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon (art. L.122-4, L.1225 et L.335-2 du Code de la propriété intellectuelle).

Contributeurs Ils ont été à nos côtés pour la réalisation de ce numéro 20, chacun dans leur domaine, ils agissent pour une vie au naturel. Merci à eux pour leurs éclairages… 1. Carole Prost

Naturopathe, formatrice en naturopathie. Conférencière sur la santé naturelle et la nutrition. Présidente du congrès « Agir pour la Santé Naturelle », Auteur de Comment mieux vivre sa grossesse aux éditions Dangles. Contact : 06 77 33 28 84 – Aix-les-Bains

2. Marine Dodet

Ingénieure agronome, docteure en biologie des organismes et des populations, naturopathe, formatrice, animatrice du blog www.la-sante-en-clair.com. Contact : 06 43 93 86 36, Drumettaz-Clarafond (73) www.naturopathe-savoie.fr

3. Frédérique Laurent

Naturopathe, conférencière auteur des livres Ma bible de la naturopathie spécial sportif, Ma bible de la naturopathie spécial minceur. www.naturopathe-annecy-74.com

4. Honorine Helot Naturopathe, conférencière et animatrice d’ateliers en entreprise et dans les écoles d’enseignement supérieur, sur les thématiques du bien-être et de la gestion du stress. Conseillère en cabinet. Contact : 06 63 28 96 46 – Paris 15 honorinehelotnaturopathe.com

5. Valérie Cupillard

Créatrice culinaire, auteure de 40 livres dont certains sont traduits en plusieurs langues et primés aux Gourmand World Cookbook Awards. Surnommée « la papesse française de la cuisine bio » : équilibre entre les éléments essentiels d’une alimentation saine et le plaisir des sens. www.biogourmand.info www.instagram.com/valeriecupillard. biogourmand/

6. Nelly Sevin Formation : kinésiologie, réflexologie plantaire, métamédecine, énergétique chinoise et alimentation vivante. Animation séminaires, ateliers et conférences. Création en 2005 d’une méthode d’accompagnement en santé globale : la Réflexologie Plantaire Consciente©. Formations holistiques en e-learning au sein de l’école de formation continue Émergence et Conscience. www.emergence-conscience.com contact@emergence-conscience.com

7. Géraldine Giboyau-Bour Ancienne psychologue clinicienne, formée à l’aromathérapie et animatrice du blog www.aromaressources.com

consacré à la pratique et aux avancées de la recherche en aromathérapie.

8. Sylvie Alran Bauer

Formatrice en aromathérapie holistique. Contact : 06 62 60 64 04

9. Delphine Pierron Naturopathe, iridologue et réflexologue plantaire. En cabinet à Mutzig (67). Contact : 06 73 34 62 43 www.delphinepierron.com

10. Geneviève Carlin Rédactrice Web spécialisée en nutrition, bienêtre et beauté. Passionnée par la santé naturelle en général et la naturopathie en particulier. Pratiqante assidue du yoga et d’un mode de vie sain, en harmonie avec la nature. Adepte du minimalisme et de la vie sans déchets. gen.carlin@gmail.com

11. Nina Bossard Naturopathe certifiée et formatrice à l’école de naturopathie AESCULAPE et à l’Université du Temps Libre d’Aix-en-Provence. Praticienne M3D, accompagnement holistique de l’hypersensibilité. Auteure du Guide NATURO spécial enfants paru aux éditions Jouvence. Conférencière, animatrice de stages d’initiation sur la vitalité et le bien-être au naturel. Aix-en-Provence (Téléconsultation possible). www.nina-bossard-naturopathe.fr

NATURELLES • 20

12. Valentina Bradaschia Naturopathe, réflexologue, praticienne en Reiki, conseillère agréée en Fleurs de Bach, conférencière, animatrice d’ateliers sur la santé naturelle. Accompagnement de la femme de l’adolescence à la ménopause. Contact : 06 27 23 56 02 / Colmar (68) www.naturopathe-colmar.fr

13. Alain Giraud Sophrologue universitaire RNCP. Président et fondateur national du Syndicat des sophrologues indépendants (SSI). Diplôme universitaire en phytothérapie et aromathérapie (Besançon). Diplôme universitaire en pathologies neurofonctionnelles (Dijon). Membre du conseil d’administration de la Société française de sophrologie (SFS). Membre du jury VAE Académie de Sophrologie de Paris Reçoit sur rdv (doctolib.fr) à Aix-les-Bains (centre-ville) et à Paris (3e). www.sophrologie.pro / 06 07 52 12 68 / gestion.stress@orange.fr

14. Nirmala Gustave Formations Reiki. Formations Rituels Féminin Sacré. Auteure & accompagnante holistique. Ateliers créatifs Zoom. Consultations Zoom.

16. Delphine Dugast

Naturopathe, formatrice, encadrante de jeûnes, déléguée régionale de l’OMNES. https://delphinedugastnaturo.fr contact 07 67 12 62 07 Espace Loreka, Bassens (73)

17. Christelle Juarez Naturopathe spécialisée en accompagnement du burn-out, réflexologie plantaire, fleurs de Bach, phytologie et nutrition. Toussieu (69). Contact : 06 25 70 03 04 juarez.christelle@gmail.com

18. Carole Lenoir

Nutritionniste (DU micronuitrition alimentation-santé à l’université de Dijon) et réflexologue (CER Bruxelles), formatrice en phytothérapie et en nutrition. Contact : 06 95 44 03 41 - Doussart (74)

19. Céline Touati

Naturopathe, nutrithérapeute, animatrice d’ateliers et conférencière cuisine et bien être. Courbevoie (94). Contact : 06 77 02 23 79 www.naturopathe-courbevoie.com

www.nirmalagustave Contact : 0680454727 (34 Pérols)

15. Maxime Beune Naturopathe spécialisé dans les problématiques digestives et en phytoaromathérapie. Auteur aux éditions Jouvence, formateur indépendant pour les professionnels de la naturopathie et du bien-être. Chroniqueur webzine.

www.misternaturo.com 19

NATURELLES • 20

Actus PAR SOPHIE GUIVARCH ET LA RÉDACTION

Des programmes sport santé chez soi pour lutter contre la sédentarité

ABIGAIL-KEENAN

Confinements, restrictions liées à la pratique sportive, télétravail…, le constat est sans appel : la sédentarité des Français devient de plus en plus préoccupante. Selon une enquête menée par Santé Publique France, 47,5 % des télétravailleurs ont ainsi passé plus de 7 heures par jour assis ! Une sédentarité qui n’est pas sans conséquence : évolution du diabète tout comme de l’obésité, augmentation du risque de développement d’une maladie cardio-vasculaire, mais aussi d’hypertension artérielle. À cela s’ajoutent les risques sur la santé psychologique liés à l’absence d’activité physique qui sont tout aussi alarmants ( anxiété, dépression, stress…). Pour pallier cela, les clubs EPGV (éducation physique & de gymnastique volontaire) ont récemment lancé pour leurs licenciés des programmes de pratique sportive en ligne, les « programmes sport santé chez soi ». Ces programmes, clés en main, combinent une variété d’activités qui permettent de travailler les quatre piliers constituant le socle de la santé : renforcement musculaire, cardio, équilibre, souplesse. Une belle initiative qui va nous faire bouger !

Centifolia, une gamme Eclats de Rose enrichie

Centifolia, expert en cosmétobotanique depuis plus de 35 ans, enrichit sa gamme Eclats de Rose de 4 nouveaux produits : l’eau micellaire éclat pour nettoyer, démaquiller et éliminer les traces de pollution, le contour des yeux pour hydrater intensément, décongestionner et atténuer les poches, le gel-crème de nuit et l’embellisseur de nuit composé à 99% d’ ingrédients d’origine naturelle. Des nouveautés qui puisent leur essence dans les bienfaits de la rose dite « centifolia », rose aux mille feuilles. Lorsque la nature nous restitue ce qu’elle a de meilleur…

Boticinal Laboratoire lance sa toute première gamme de gels douche 100 % vegan aux composants végétaux naturels

Conçue pour nettoyer la peau en douceur sans dessécher l’épiderme, cette nouvelle ligne de gels douche se compose de cinq produits phares aux principes actifs sains et naturels, dont un sans parfum et sans savon, destiné aux peaux les plus sensibles. Élaborés par des docteurs en pharmacie, experts en dermatologie, nutrition et aromathérapie, à partir des mêmes substances actives (aloe vera et beurre de karité certifiés bio), ces nouveaux gels douche se caractérisent par 92 à 93 % d’ingrédients naturels, et l’absence totale d’extrait d’origine animale, de conservateurs chimiques, huiles minérales, huile de palme ou de silicone. La gamme est constituée de bouteilles en plastique recyclé et 100 % recyclables. Et pour aller encore plus loin dans son engagement pour l’environnement, Boticinal participe au mouvement « 1 % pour la planète » et reverse ainsi 1 % de son chiffre d’affaires à des associations de préservation de l’environnement.

NATURELLES • 20

3 questions à AURÉLIE FLESCHEN

« Toujours en lien avec la nature… » Naturopathe, auteur ede livres en santé naturelle, Aurélie Fleschen est aussi fondatrice de Wacohe qui organise des expériences holistiques en pleine nature. Une invitation à partir pour mieux se retrouver. 1. Comment est né le concept de Wacohe ? Naturopathe depuis sept ans suite à une reconversion, j’ai toujours aimé voyager à la rencontre des peuples premiers et m’évader en pleine nature. Pouvoir proposer une pratique de la naturopathie en dehors du cabinet s’est imposé comme une évidence. J’ai conçu un premier séjour « rando détox » en 2018 avec la volonté d’offrir une expérience holistique basée sur l’immersion dans la nature, la marche, la découverte de la naturopathie, la méditation et une cuisine saine et gourmande. Wacohe, c’est la contraction de trois dimensions essentielles de nos expériences : Walk, Connect et Heal. Les séjours ont pour vocation de nous mettre en marche, nous reconnecter à la nature, aux autres et à soi-même et retrouver notre potentiel de santé, notre autonomie et nos pouvoirs de guérison.

2. Comment se déroulent les séjours ? Nous proposons différentes expériences mais toujours en lien avec la nature, en général en pleine montagne dans des environnements sauvages et préservés (parc naturel des Baronnies, domaines de Écrins, vallée des Merveilles…). Les séjours sont réservés à des petits groupes à taille humaine et se déroulent en général sur 4 jours/3 nuits accompagnés par des guides de randonnée, botanistes, naturopathes, herboristes, chefs cuisiniers… Rando cabanes pour un retour aux sources, rando botanique pour découvrir, cueillir et cuisiner les plantes, rando bivouac sous un ciel étoilé, rando détox pour nettoyer et régénérer son organisme au grand air de la montagne …, quel que soit le séjour, plus qu’un voyage, c’est une expérience humaine qui induit un réel mieux-être et même de profonds changements pour repartir sur de nouvelles bases.

Cela commence parfois par de nouvelles habitudes alimentaires en reproduisant les recettes apprises lors des cours de cuisine, l’application des principes de la naturopathie pour prendre soin de soi et renforcer sa santé et son énergie vitale. 3. Le prochain voyage ? Du 18 au 21 mars, rendez-vous pour une Rando Détox dans les Hautes Alpes dans le parc des Ecrins qui allie le plaisir de se ressourcer en pleine montagne dans un beau chalet avec sauna et bain nordique, les randonnées en raquettes et une cure détox complète accompagnée par une naturopathe et une cheffe vegan ayurvédique. Puis du 2 au 5 avril une expérience pour renaitre à soi et au monde avec une femme-médecine au cœur des éléments en Drôme provençale.

Coaching & Naturopathie Chris Martin et sa joyeuse équipe de rédacteurs thérapeutes, partagent avec toi de façon pragmatique et non sans humour, leurs conseils et astuces d’experts en matière de bien être au naturel.

NATURELLES • 20

www.prevention-sante.eu

Actus Fleurance passe au rouge… bio !

FLEURANCE

Reconnue pour ses soins de beauté et produits de bien-être certifiés bio et naturels, Fleurance Nature crée l’événement en dévoilant la création de sa toute première gamme de maquillage bio. Son rouge à lèvres dont la composition est certifiée bio et d’origine naturelle, est d’ores et déjà notre compagnon favori pour habiller nos lèvres ! Sa formule à base d’huile de ricin bio et de cire de carnauba bio est enrichie en huile d’argan bio et équitable. Elle adoucit les lèvres sans les dessécher dans une texture confortable, facile à appliquer et qui assure une bonne couvrance. Du rose poudré naturel au rouge foncé intense, le nouveau rouge à lèvres certifié bio Fleurance Nature se décline en huit teintes dont troit vegan. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, tous les tubes sont 100 % recyclables ! Plus aucune raison d’hésiter !

Virevolte, une nouvelle marque de parfums naturels et sensoriels !

Si les parfums Virevolte sont nés à Dijon, c’est en Provence près de Grasse qu’ils sont fabriqués à partir d’ingrédients à 99,9 % d’origine naturelle ( fleurs, fruits, épices et bois…) certifiés Cosmos Natural par Écocert. Outre leur composition naturelle, les parfums se distinguent par leurs notes olfactives qui, au contact de la peau, deviennent uniques, reflets de notre personnalité. À chacune, son parfum, tantôt muse, nymphe, déesse ou fauve ... Tandis que Vert Désert, une eau de parfum boisée, fraîche et épicée sublime notre côté sauvage, Rose Métamorphose tendre et acidulée révèle notre sensibilité… Avec sa formule vegan, son flacon et son packaging recyclables, le parfum Virevolte se porte sans la moindre culpabilité !

NATURELLES • 20

DEBRIEF

CLAIRE LAFON,

créatrice d’Apicia… Comment est née votre marque ? C’est avant tout une histoire familiale. J’ai découvert l’apithérapie par mon père qui participait à des études cliniques sur ses bienfaits pour la santé. Convaincue de l’efficacité des produits naturels issus de la ruche, j’ai voulu, à ma manière, rendre hommage à ces produits d’une rare noblesse, à nos abeilles et à nos apiculteurs. J’ai créé Apicia il y quatre ans, une marque actuelle qui propose des routines beauté naturelles, holistiques et écologiques basées sur l’apithérapie. Aujourd’hui je propose une gamme de cosmétiques mais aussi des compléments alimentaires et du pollen frais.

CLAIRE LAFON

Rencontre avec

Lors de la cérémonie du Guide Michelin France 2021, un « trèfle vert» a été remis à 33 restaurants de la sélection du Guide Michelin récompensés pour leur engagement dans le développement durable en cuisine. Le guide rouge se met au vert et c’est une bonne nouvelle ! Produits locaux et saisonniers en circuits courts, respect de la terre, valorisation des déchets organiques, potagers en permaculture, lutte contre le gaspillage, réduction des emballages, engagement pour une meilleure alimentation…, autant de critères qui ont permis aux établissements de décrocher ce nouveau macaron vert introduit il y a tout juste un an. Têtedoie, Christian Têtedoie, Lyon – La Mirande, Florent Pietravalle, Avignon – Manoir de la Régate, Mathieu Pérou, Nantes – Thierry Schwartz, Le Restaurant, Thierry Schwartz, Obernai – ONA, Claire Vallée, Arès… , se sont vu remettre l’étoile verte 2021 pour leurs initiatives. Le changement est en marche. Une gastronomie durable et prometteuse ! CLAIRE LAFON

CLAIRE LAFON

Quelles sont les vertus de l’apithérapie ? Le miel est reconnu pour se propriétés hydratantes, antibactériennes, antioxydantes et énergisantes. Il a également un pouvoir nourrissant et cicatrisant extraordinaire pour réparer les peaux à problèmes et les imperfections. Le pollen frais est, quant à lui, le superaliment par excellence le plus complet au monde. Riche en protéines végétales, on le surnomme « le steak des abeilles » ! Il est riche en acides aminés, vitamines et fibres et ferments lactiques. On le considère comme le probiotique idéal. À prendre tous les jours sans modération ! Quant au propolis, c’est l’antiseptique de la ruche ! Antibactérien, antiviral, il est d’autant plus efficace que sa concentration en polyphénols est importante. Nous le proposons en gélules à prendre en cure de 20 jours et, présent dans notre gamme de cosmétiques, il est particulièrement efficace pour purifier les peaux à imperfections et les cuirs de cheveux irrités par son action antibactérienne, antiseptique et cicatrisante. Enfin, la gelée royale est un véritable concentré de minéraux et de vitamines, reconnu pour ses vertus anti-âge en cosmétique. En un mot, Les produits de la ruche font partie des actifs les plus efficaces pour prendre soin naturellement de la santé de la peau, lutter contre les imperfections et les signes de l’âge.

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Guide Michelin. Une étoile verte pour récompenser les chefs qui allient écologie et gastronomie

Actus (RE)Savon

Les Bougies de Charroux, des bougies labellisées à croquer !

UNISOAP

L’association Unisoap recycle les savons usagés des hôtels pour donner accès à l’hygiène au plus grand nombre. Alors que 3 millions de personnes en France n’ont pas les moyens d’acheter des produits d’hygiène, 51 millions de savons sont jetés chaque année par les hôtels ! De ce constat est née en 2017 à Lyon Unisoap, la première association française spécialisée dans le recyclage de savon à des fins humanitaires. À l’origine du projet environnemental, solidaire et social, l’entrepreneuse Pauline Grumel convaincue de son potentiel. Unisoap récupère les savons usagés des hôtels et confie le recyclage à des jeunes travailleurs handicapés au sein d’un Esat à Lyon. Une fois collectés puis transformés en nouveaux pains de savon, ils sont donnés à des associations partenaires venant en aide aux personnes en situation de précarité. Une première distribution des savons recyclés sera bientôt réalisée par les Restos du Cœur. Pauline Grumel se réjouit d’avoir déjà collecté plus de 5 tonnes de savons auprès de 130 hôtels partenaires partout en France. En 2021, l’association se donne comme objectif de toucher plus de 20 000 bénéficiaires via le don de ses savons.

C’est au sein d’un des plus beaux villages de France, Charroux, dans l’Allier, qu’est née en 2007 la marque de bougies parfumées. Jean-Paul et Joëlle Corgnet créent leur atelier artisanal dans une maison à colombages du XIe siècle. L’aventure ne fait que commencer. 100 % made in France et faites à la main à Charroux, Les Bougies de Charroux sont aujourd’hui les seules bougies françaises à avoir le label de qualité RAL, label qui certifie que les bougies vont dans le sens de la préservation de la santé des personnes et de l’environnement. Les cires sont donc les plus pures possibles (peu de résidus et pollutions) et les mèches sont 100 % coton, sans aucune trace de plomb. La confection en elle-même des bougies labellisées est réglementée. Chaque bougie label RAL se consume jusqu’au bout sans gâchis de cire et avec le minimum d’émissions de suies et de fumées noires visibles. Des bougies « écologiques » et non polluantes qui se déclinent en 110 parfums qui viennent du pays de Grasse, dont la myrtille, best-seller de la maison ! Des senteurs fruitées et fleuries à retrouver dans les 17 boutiques implantées en France, en Belgique et au Canada et également sur le site de vente en ligne. Avec leurs multiples couleurs et senteurs et leur look authentique, on a juste envie de toutes les collectionner !

NATURELLES • 20

SHUTTERSTOCK

3 QUESTIONS À… Bruno Philippon • Directeur général du Laboratoire LPEV Il y a phytothérapie et phytothérapie : ce n’est pas parce que le nom d’une plante figure sur un complément alimentaire que vous pouvez être certain de bénéficier de toute son efficacité pour répondre à vos besoins en termes de santé et de prévention. Il faut donc choisir les bons produits sur un marché très hétéroclite où la qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Bruno Philippon, docteur en pharmacie et directeur général du Laboratoire LPEV, donne son point de vue pour Naturelles. 1. Quel a été votre parcours ? Docteur en pharmacie et passionné de botanique, j’ai repris le Laboratoire LPEV il y a quatre ans pour assouvir cette passion. Depuis des années, je constatais une véritable « maltraitance » de la phytothérapie qui avait le don de m’exaspérer. En voici quelques exemples : mauvaise partie de la plante utilisée ou pire encore mauvaise variété ; présence d’excipients chimiques ou de nanoparticules ; dosage de plantes insuffisant pour avoir une activité ou pire : plante rajoutée dans une formule uniquement pour avoir une allégation ; méthode d’extraction inadaptée… Bref, tout un ensemble de pratiques qui ont contribué à nuire à l’image de la phytothérapie alors que les plantes apportent de réelles solutions avec très peu d’effets néfastes quand elles sont bien utilisées. C’est dommage car il y a une vraie demande en ce moment et ce problème risque de casser cette belle dynamique au détriment des consommateurs et des praticiens. J’ai donc choisi de reprendre LPEV, un laboratoire dont le sérieux et l’expertise sont reconnus depuis plus de 25 ans. Notre credo : proposer une gamme complète de phytothérapie et de micronutrition (vitamines, minéraux, oligo-élements, probiotiques, acides gras essentiels...) dont nous garantissons la qualité, la sécurité et l’efficacité et pour lesquelles nous faisons une chasse systématique aux ingrédients chimiques.

NATURELLES • 20

2. Qu’est-ce qui distingue LPEV ? Aujourd’hui, nous proposons plus de 130 références de compléments alimentaires et 90 plantes disponibles sous différentes formes. Nous utilisons deux méthodes uniques d’extraction dont le procédé HTVE® qui permet d’obtenir des gélules de plantes trois fois plus concentrées en actif que les gélules normales et ceci sans support de type maltodextrine. Nous proposons également le procédé QUANTIS®. Il s’agit d’une protoextraction qui permet d’obtenir l’intégralité des composants de la plante sous forme liquide avec un minimum d’altération. Avec QUANTIS® vous accédez à la quintessence de la plante. Le plus de cette gamme est l’individualisation : vous avez 48 plantes différentes sur notre site lpev.fr que vous pouvez associer entre elles. Pour finir, LPEV est un des seuls laboratoires à avoir obtenu la norme ISO 14001 version 2015, qui est la norme environnementale la plus drastique actuellement en vigueur. Nous sommes audités chaque année et, à travers cette norme, nous garantissons nos efforts pour créer des formules les plus naturelles possibles et maintenir une organisation soucieuse de notre empreinte environnementale. 3. Comment bien choisir un produit de phytothérapie ? Il faut d’abord vérifier l’origine et donc la qualité des plantes, les méthodes de fabrication et surtout d’extraction. Pour cela, le plus simple est de sélectionner un laboratoire sérieux et compétent, il en existe quelques-uns qui sont d’ailleurs bien connus par les praticiens de santé. Je recommande d’ailleurs de consulter un praticien pour vous accompagner dans votre démarche et ainsi de bénéficier de la complémentation la mieux adaptée. L’autre point très important est le dosage et la concentration de principes actifs. Reste à vérifier l’absence d’excipients chimiques dans les formules. Une chose est sûre, il faut être très attentif et vigilant ! Si tous ces critères sont respectés, alors la phytothérapie donne de très bons résultats en toute sécurité, dans le respect des organismes et des individus.

Actus

ROMAIN RICARD

Le linge de lit 100 % chanvre biologique

La Cerise sur le gâteau met le chanvre à l’honneur avec Mona, une collection de linge de lit en chanvre bio, certifié Oeko-tex, tout moelleux, tout douillet. Reconnu pour ses qualités naturellement antibactériennes, antifongiques et ses propriétés thermorégulatrices, frais en été, chaud en hiver, le chanvre biologique nous enveloppe de douceur avec sa texture exceptionnelle proche du lin. La matière première est cultivée en Europe et la production (du tissage à la confection) est made in Portugal. Tous les produits sont certifiés Oeko-tex, premier label visant à garantir les qualités humano-écologiques des textiles, exempt de produits toxiques pour le corps et pour l’environnement. Il ne reste plus qu’à choisir parmi les dix couleurs unies de la gamme à mixer avec les housses de coussins assorties.

Décorer sans polluer, c’est ça l’idée !

COLIBRI

Les peintures Colibri sont à 98 % composées d’eau et de résines végétales biosourcées et renouvelables. Écoresponsable, et 100% made in France, Colibri peinture contribue à préserver l’environnement et à rendre l’habitat plus sain. Avec sa gamme Colibri pure, la marque propose une réelle innovation sur le marché. Ces peintures innovantes dépourvues de solvants pétrochimiques, captent à l’aide de microparticules, jusqu’à 80 % du formaldéhyde relâché par les matériaux de construction et les objets du quotidien. À la fois naturelles et dépolluantes, les peintures Colibri ont la capacité de purifier l’air intérieur étant en moyenne cinq à dix fois plus pollué que l’air extérieur.

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Simon-Simone, un concept store digital qui s’engage !

Et si l’on achetait mieux en privilégiant des produits durables et les circuits courts, en sélectionnant des marques françaises qui produisent en France et en Europe ? Pour faciliter vos bonnes résolutions, rendez-vous sur le nouveau conceptstore digital d’ameublement et de décoration design et écoresponsable, Simon-Simone. Lancé en septembre 2020, le site propose une sélection pointue de 400 produits de qualité au style contemporain, issus d’une soixantaine de marques françaises, conçus en France et en Europe et qui respectent les hommes et l’environnement. Au choix, plusieurs catégories : décoration, art de la table, linge de lit, mobilier, objets lifestyle... avec toujours la même charte de qualité pour que le shopping rime avec plaisir et engagement. Nulle raison de se priver !

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Actus Un potager sur la table ? Voilà une idée judicieuse, aussi fonctionnelle qu’esthétique imaginée par l’agence Christophe Gautrand & Associés qui fera le bonheur de ceux qui privilégient le circuit court mais manquent d’espace pour avoir leur propre potager. Conçue à l’origine pour Thierry Marx, chef du Mandarin Oriental à Paris, la table potagère évolutive a été disposée sur le rooftop de l’hôtel, tel un nouveau concept de comptoir à plantes aromatiques. Le chef y cueille chaque jour ses fleurs comestibles, ses menthes fraîches et ses plantes insolites qui subliment sa cuisine. Une table qui invite la nature en ville, et permet de créer son potager même en l’absence de jardin. Elle est composée de trois parties : la zone centrale avec 50 centimètres de terre pour y planter des légumes, une partie avec des trous pour y accueillir des pots en terre cuite que l’on peut personnaliser, remplacer, déplacer à l’envie et un plan de travail pour préparer par exemple ses propres infusions. Ludique, évolutive et mobile, la table potagère réalisée en bois de mélèze peut être installée partout et résiste à l’extérieur. Déclinée en 3 modèles de 2 m, 3 m ou 5 m de long sur 1 m de large, elle peut être réalisée sur mesure. À vos cultures !

LAURENT THAREAU

Une table potagère évolutive

Écolodge l’Étoile d’Argens : nouvelle destination bien-être sur la Côte d’Azur

En 2021, cet écolodge qui porte bien son nom, niché dans un écrin de verdure à deux pas de plages de sable fin, a réorienté le principal de ses activités vers une démarche destinée au mieux-être de ses hôtes. L’établissement, racheté il y a quelques années par une personne soucieuse de l’environnement, a été entièrement repensé d’un point de vue écologique, choisissant des matériaux écosourcés pour ses lodges, n’acceptant aucun produit chimique dans ses jardins, ou revalorisant tous ses déchets verts pour en faire de l’engrais (pour ne citer que ces trois exemples). Également classé refuge pour les oiseaux par la LPO, et destiné à accueillir une mini-ferme, un potager en permaculture et un bassin naturel d’ici 2022, le lieu est tout trouvé pour y envisager des vacances en lien avec la nature et le ressourcement. C’est dans ce cadre que l’établissement offre désormais des séjours à thème, sur les sujets qui concernent de plus en plus de monde : se nourrir sainement, observer et comprendre son environnement, ou encore expérimenter des activités comme le yoga, le Qi Gong, la méditation, la sophrologie ou la sylvothérapie… Toutes les informations sur les six thèmes proposés, et qui débuteront début avril, sont en ligne sur le site de l’écolodge.

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« La plupart des gens ignorent que l’intuition existe véritablement. » Laurent Gounelle

Écrivain, Laurent Gounelle est un spécialiste des sciences humaines, formé en France et aux États-Unis. Ses livres expriment sa passion pour la philosophie, la psychologie et le développement personnel. Ses précédents romans sont tous devenus des best-sellers traduits dans le monde entier. Aujourd’hui, l’auteur signe son septième roman : Intuitio qui sera en librairie début avril 2020 (Éditions Calman-Lévy). À cette occasion, il m’a fait l’amitié, une fois de plus, de me recevoir en exclusivité pour Naturelles dans sa charmante demeure, source d’inspiration, quelque part en Bourgogne. Propos recueillis par Alain Giraud

Alain Giraud : Vous passez toujours votre message sous forme de roman ? Laurent Gounelle : Je trouve que les concepts et les théories sont utiles lorsqu’ils s’intègrent à la vie et se mettent à son service. Alors j’aime leur donner forme dans une histoire avec des personnages ayant une existence pouvant ressembler à la nôtre, par exemple avec des difficultés que nous pouvons tous connaître. AG : Pouquoi avoir choisi « l’intuition » comme thématique pour votre roman ? Ce sujet vous passionne-t-il particulièrement quand on sait que vous avez mis plus de deux années pour l’écrire ? LG : La plupart des gens ignorent que l’intuition existe véritablement. On a tendance à la voir comme un hasard qui tombe bien, quand les événements viennent incarner une idée qui nous a traversé l’esprit. Et c’était mon cas jusqu’à un certain soir de 2015, quand un inconnu est venu me trouver à l’issue de l’une de mes conférences, et m’a proposé de me former en face à face au Remote viewing. C’était Alexis Champion, le plus grand spécialiste européen de l’intuition, et le Remote Viewing est une méthode mise au point dans le plus grand secret par des scientifiques américains pendant la Guerre froide, une méthode qui vise à développer l’intuition pour obtenir des informations… à la demande. Lors du premier jour de ma formation,

« La vraie difficulté est de faire la distinction entre une intuition et une idée construite mentalement, comme par exemple une peur. » NATURELLES • 20

Alexis a pensé à un lieu, il en a imprimé la photo, l’a cachée dans une enveloppe kraft qu’il a posée sur la table devant moi. En appliquant la méthode, j’ai été capable de décrire le lieu en termes factuels… AG : L’intuition serait une sorte de perception immédiate d’une vérité qui vous envahit subitement sans l’aide du raisonnement. Êtes-vous d’accord avec cette définition ? LG : Tout à fait ! L’intuition est un accès immédiat à une information non perceptible par nos cinq sens : quelque chose que l’on ne peut ni entendre, ni voir, ni sentir. L’information nous vient subitement à l’esprit et n’est pas le fruit d’un raisonnement mental.

ANNE-EMMANUELLE THION

L’intuition est-elle synonyme de créativité ?

quelques recherches sur Djibouti et j’ai alors découvert que le nom de ce pays signifie « Est-ce que le bateau est arrivé ? ».

AG : Aujourd’hui, votre septième roman de développement personnel, Intuitio, paraît en librairie. Sans en dévoiler l’intrigue, pouvezvous nous en dire plus ? LG : C’est l’histoire d’un romancier américain, Timothy Fisher, auteur de polars, qui voit un jour débarquer chez lui deux agents du FBI qui lui proposent de les aider à résoudre une affaire criminelle en utilisant AG : On pourrait peut-être qualifier l’intuition de son intuition, car il a été repéré comme étant un sixième sens… mais doit-on lui faire confiance hyper-intuitif… sachant qu’elle va vous orienter vers une solution plutôt qu’une autre ? AG : le lecteur en parcourant votre ouvrage, LG : l’intuition est par nature exacte, puisqu’il s’agit va-t-il trouver des pistes pour apprendre à d’une perception de la réalité. La vraie difficulté est développer son intuition ? de faire la distinction entre une intuition et une idée LG : Tout à fait puisqu’à travers cette histoire, je révèle construite mentalement, comme par exemple une la méthode du Remote Viewing, longtemps classée peur. Si l’on commence à prendre ses peurs pour des « secret défense » par les services secrets américains. intuitions, la vie va être compliquée… AG : Merci Laurent Gounelle pour votre accueil AG : L’intuition n’est-elle pas le synonyme de chaleureux. Je sais que vous êtes un homme créativité ? J’ai comme l’impression qu’elle très dynamique. Quel sera notre prochain est votre guide dans l’écriture de vos romans rendez-vous ? à succès ? LG : J’espère que la situation sanitaire me permettra LG : Bien vu mon cher Alain ! Je peux d’ailleurs vous d’aller prochainement à la rencontre des lecteurs pour raconter une anecdote : mon précédent roman se des conférences et des dédicaces… sinon, ce sera déroulait entièrement sur un bateau et quand j’ai créé en ligne. Mais les contacts humains me manquent le personnage de l’héroïne, une idée m’a traversé beaucoup et j’ai hâte que l’on reprenne tous une l’esprit : elle était d’origine djiboutienne. Il n’y avait existence normale, c’est-à-dire une existence dans aucune raison à cela, mais ça me semblait évident. laquelle on réalise que le risque est inhérent à la vie et Et puis, quelques mois plus tard, j’ai eu envie de faire qu’il est donc impossible de vivre sans l’accepter…

Actus SOPHROLOGIE POUR LES SPORTIFS Entretien avec Gilles Taraquois,

Quelles sont les bienfaits de la sophrologie pour les sportifs ? Si les sportifs s’entraînent physiquement et techniquement, ils doivent aussi apprendre à travailler l’aspect mental, qui est le 3e pilier de la performance. Derrière chacun d’eux, il y a un être humain avec un passé, ses conditionnements, ses croyances limitantes, ses peurs… La sophrologie est une discipline psychocorporelle qui permet notamment de gérer ses émotions, d’évacuer son stress, d’optimiser sa concentration, d’améliorer la qualité du sommeil, de se préparer sereinement à un défi, de mieux récupérer après l’effort, de travailler un geste technique (…) Cet accompagnement non intrusif et sans jugement se fait en collaboration étroite avec le coach et le préparateur physique. Il est une aide précieuse, pour tout sportif qui souhaite améliorer ses performances. Quelles sont les principales techniques utilisées ? 1. Le plus important est de réapprendre à respirer, un travail en conscience qui permet de revenir à l’instant présent, là où tout se joue (l’action). La respiration diaphragmatique pausée permet de retrouver son homéostasie. Elle favorise l’endormissement, la récupération et améliore la digestion, ce qui peut être crucial dans le cadre d’une compétition. 2. Il existe une relation étroite entre nos émotions et nos tensions musculaires. On utilise pour cela la relaxation dynamique et progressive de Jacobson qui reprend des mouvements inspirés du yoga, couplés à des exercices de respiration, pour libérer ces tensions. En se mettant à l’écoute de nos sensations corporelles, on devient conscient de son potentiel et de ses limites (douleurs > blessure). 3. On va s’appuyer sur la visualisation positive. Ce recours à l’imagerie mentale, à l’entraînement, avant et pendant une compétition, permet de faciliter le processus d’apprentissage d’un mouvement, d’améliorer son exécution ou de corriger un aspect technique du geste. Dans cet état modifié de conscience, proche du sommeil, et guidé par la voix du thérapeute, l’athlète lâche progressivement prise et peut dès lors se projeter en confiance dans le passé ou le futur pour se laisser vivre une

sophrologue et préparateur mental pour les sportifs de haut niveau

Gilles TARAQUOIS (sophrologue, préparateur mental), Yoshka SBOROWSKY (U14, Tennis Club Dardilly), Caroline GARCIA (Joueuse professionnelle de tennis, n°1 française).

scène de manière positive, comme s’il y était. Les neurosciences ont montré que le fait de réaliser une action motrice ou d’imaginer la réaliser activait le cerveau de la même façon. On ne fait plus la différence entre ce que l’on vit et ce que l’on imagine vivre. En quoi la sophrologie est-elle très adaptée aux sports en compétition ? Avec les sportifs de haut niveau, nous travaillons ensemble, à la demande : confiance en soi, motivation, récupération, technique (…) par la force de l’esprit sur le corps et le contrôle émotionnel en apprenant à s’ancrer dans le moment présent. Un joueur de tennis qui se remémore un précédent échec ou pense déjà à la suite de la compétition en plein match perd indéniablement une partie de ses moyens. Travailler un objectif précis commence par une bonne connaissance de soi et de ses limites. Le sportif de haut niveau apprivoise progressivement ses peurs, relativise ce qui l’angoisse, et visualise clairement son objectif : « Toujours rester dans une dynamique positive. Viser haut et grand ! » En résumé, le sophrologue va permettre au sportif de haut niveau de devenir autonome dans sa pratique, pour être à 100 % de son potentiel au bon moment, capable de s’apaiser ou de se dynamiser en toutes circonstances. C’est un profond travail de libération de ce qui peut entraver sa progression.

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Formation pour thérapeutes

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BIEN SE SOIGNER • COMMUNIQUÉ

ESCLARMONDE, PLUS QU’UNE ÉCOLE, UN PARTENAIRE Période compliquée, mais aussi période intéressante. Les chamboulements actuels redéfinissent nos priorités, jouent avec nos certitudes, modifient nos références. Nous avons soif d’authenticité et envie de nouveautés.

lus que jamais, la (re)connexion avec les autres et la nature est essentielle. Prendre soin de soi n’est pas égoïste mais nécessaire. Sa propre santé doit être renforcée et préservée avant de pouvoir aider son entourage. Nombreuses sont les personnes qui reviennent vers les médecines naturelles, joliment appelées : les médecines douces. Ces alternatives naturelles offrent des réponses accessibles et efficaces. Elles séduisent aussi leurs adeptes par la diversité des disciplines : gemmothérapie, shiatsu, iridologie… Leur approche holistique permet de considérer chaque personne dans sa singularité afin d’offrir une réponse sur mesure. Quand l’envie de partager et de soigner se fait plus forte, cela entraîne une reconversion professionnelle. Pour accompagner ce changement, il est indispensable de trouver un enseignement en phase avec ses aspirations et ses valeurs. Les questions à se poser avant de choisir son école : • Qu’est-ce que j’attends de l’enseignement ? (cours, type d’enseignement, changement professionnel en vue…) • Quelles sont les valeurs importantes pour moi ? • Quels échanges aimerais-je avoir avec les autres étudiants ? (contacts réguliers, rencontres autour de thèmes particuliers…) Conseil : autant que possible, aller sur place, demander un entretien, participer à une première formation ou conférence.

Esclarmonde, une histoire qui s’inscrit dans la durée Depuis sa création en 1995, Esclarmonde a toujours eu à cœur de proposer des cours originaux et de qualité made in Suisse. Éduquer, collaborer, accompagner sont les bases de l’enseignement chez Esclarmonde et une grande fierté pour l’ensemble des formateurs. Pour aller plus loin, Esclarmonde partage aussi les dernières découvertes en matière de santé naturelle, aime à enseigner une approche innovante en matière de soins. La palette des formations répond à tous types de demandes, entre désir de maîtriser un sujet pour soi (par exemple les fleurs de Bach, l’aromathérapie) et formation professionnelle dans le cadre d’une reconversion ou d’une spécialisation. Les mots d’ordre restent les mêmes : connaissances, confiance et bienveillance. Pour Esclarmonde, il est important d’accompagner les futurs praticiens dans la mise en place de leur cabinet. Des cours et un suivi sont ainsi proposés au sein de l’école. Pour le cadre enseignant d’Esclarmonde, la relation ne s’arrête pas à l’obtention du diplôme mais se construit dans le temps. Esclarmonde, la maison du bonheur L’école est située dans une maison, un endroit convivial et joyeux, qui favorise les interactions. Un espace en ligne permet aussi aux étudiants de rester en contact avec leurs pairs et l’école, quand les échanges in situ sont limités. Des conférences sont régulièrement proposées, par exemple, le 29 avril, Stéphane Servaux présentera une conférence-atelier sur le sujet : « Du deuil au seuil, ou comment grandir des difficultés et des pertes ». Ouvertes à tout public, elles permettent de faire rayonner

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le savoir et encouragent les rencontres d’idées et de personnes. L’ouverture sur le monde fait partie de l’ADN de l’école. Les étudiants viennent tous d’horizons différents : l’école accueille une multitude de nationalités différentes. Plus qu’une école, Esclarmonde souhaite abriter une communauté de personnes passionnées et qui ont l’envie de contribuer à un monde plus respectueux, humain et sain. Esclarmonde, les valeurs Selon Guillaume Baudois, directeur de l’école Esclarmonde, «Votre école Esclarmonde est à

échelle humaine, ce qui constitue une de ses forces. Nous effectuons un entretien personnalisé avec chaque personne qui souhaite démarrer une formation professionnelle, afin de répondre à la demande et aux besoins particuliers de chacun. Ces formations sont des projets de vie qui impliquent un changement important et nécessitent une considération individuelle. À vous de découvrir et d’explorer votre holisme ! » Grâce à ses 26 années d’existence, Esclarmonde peut se prévaloir d’une solide expérience qui lui permet d’être une référence en matière d’enseignement. Loin de rester sur ses acquis, l’école évolue et prépare de beaux projets à venir. En ferez-vous partie ?

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Actus

Beauté au naturel Spécial Cheveux

Changement de saison, fatigue, pollution, stress… Vos cheveux ont besoin d’un petit remontant ? En cette fin d’hiver, on les chouchoute avec des produits capillaires innovants qui prennent soin des cheveux tout en préservant la planète.

FREEPIK

PAR SOPHIE GUIVARCH

1. Soin détox

Quoi / Un gommage pour le cuir chevelu. Qui / Belle & Bio. Pour Qui / Ce gommage est le soin détox idéal pour les cuirs chevelus difficiles. Effectué une fois par semaine, il permet d’éliminer les pellicules, les démangeaisons et l’excès de sébum. Les points forts / L’association des actifs exfoliants (sel fin, graines de pavot, riz) aux bienfaits des hydrolats (menthe poivrée, sauge). 99 % des ingrédients sont d’origine naturelle et certifiés biologiques. Et petit bonus, le massage tonifie les racines pour favoriser la croissance des cheveux !

2. Des shampoings soins écofriendly

Quoi / Deux shampoings soins qui vont sublimer les cheveux et préserver la planète avec des formules « clean beauty » inédites et des flacons alu consignés. Qui / Biotanie. Pour Qui / Shampoing-soin nourrissant pour les cheveux secs ou abîmés. Shampoing-soin purifiant pour les cheveux normaux à tendance grasse. Les points forts / Les flacons alu consignés : le client renvoie les flacons vides et cumule des points.

3. Nourrir sans modération !

Quoi / Un baume soin coco réparateur et protecteur riche et fondant exclusivement composé d’ingrédients naturels. Qui / Najel. Pour Qui / Son utilisation est recommandée en masque pour les cheveux secs et abîmés. Les points forts / Actions combinées de précieux ingrédients 100 % d’origine naturelle : le beurre de karité bio et l’huile de coco bio sont mélangés à l’huile d’olive vierge bio et au beurre d’olive bio.

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4 4. Coup de pouce nutricosmétique !

Quoi / Un complément beauté pour favoriser la pousse et renforcer le cheveu adapté aux femmes enceintes et allaitantes. Qui / Omum, marque de soin construite sur l’expertise maternité. Pour qui / Pour celles qui sont confrontées à la chute des cheveux lors d’une grossesse mais aussi tout au long de leur vie. Adaptée à la femme enceinte ou allaitante , la gamme nutricosmétique Omum est l’alliée de toutes les femmes ! Les points forts / Une gamme formulée par un pharmacien à partir d’ingrédients naturels sans excipient ni additifs et des gélules végétales, issues de cellulose de pin. Mon Coup de Pousse nutricosmétique peut être associé à l’application de la lotion capillaire anti chute Mon Coup de Pousse. Pour un rituel in & out hautement efficace ! NATURELLES • 20

6 5. Mon shampooing, c’est du solide !

Quoi / Des shampooings solides zéro déchet, 8 références pour tous types de cheveux dont un après-shampooing solide aux pouvoirs magiques ! Qui / Biocoiff’. Pour qui / À chaque problématique de cheveux, un shampoing solide adapté : au fenugrec pour les cheveux sensibilisés, à l’hibiscus pour les cheveux colorés, au citron et au jojoba pour nourrir les cheveux secs… , et l’après-shampooing pour toute la famille ! Les points forts / Plus écologiques et plus durables, les nouveaux shampooings solides sont made in France et certifiés Nature & Progrès, Vegan & Cruelty free. Et en plus de laver les cheveux, ils en prennent soin !

6. L’acide hyaluronique, aussi pour les cheveux

Quoi / Un sérum concentré d’acide hyaluronique 100 % d’origine naturelle et sans alcool qui s’utilise pur comme sérum anti-âge ou agrémenté d’actifs pour le personnaliser. À utiliser sur le visage pour combler les rides, hydrater, repulper et améliorer l’élasticité de la peau et sur les cheveux secs ou humides. Qui / Aroma-Zone. Pour qui / Pour les cheveux secs et abîmés qu’il adoucit et restructure. Les points forts / On adore l’idée de personnaliser son sérum en y ajoutant au choix des actifs (purifiant, hydratant, fortifiant, régulateur de sébum…), une huile essentielle et une fragrance. À chacun sa recette et son sérum !

Actus

Sélection au naturel

PAR SOPHIE GUIVARCH

1. Stimuler naturellement son système immunitaire Le nouveau pack myVeggie Défense est un complexe spécifiquement étudié pour soutenir les défenses immunitaires et aider à rester en forme. Il associe les vertus du champignon du soleil, du reishi, de l’échinacée, du sureau, allié hivernal éprouvé par les anciennes générations afin de renforcer les défenses naturelles de l’organisme. My Veggie Défense est également riche en vitamines A et B9, en cuivre, fer, sélénium et zinc. Des microgranules 100 % naturelles et 100% françaises à combiner au complexe Tonic, pour retrouver vitalité et regain d’énergie. Le pack tonic - défense est disponible sur le site internet www.myveggie.fr et dans les pharmacies partenaires 2. Choisir des peintures non polluantes pour la maison Le fabricant de peintures écologiques Algo Paint® a développé une solution innovante : une peinture biosourcée formulée à base d’algues, une ressource naturelle, locale et renouvelable. Fabriquée avec des substances biosourcées et minérales (résine végétale à base d’algues, pigments naturels et eau), la gamme de peinture Algo® permet de préserver la qualité de l’air des intérieurs tout en étant peu odorante et non allergène. Et pour apporter une touche de zénitude dans la maison, on choisit sans hésiter le vert reposant !

3. Remplacer les gobelets et les bouteilles jetables La marque Gobi a imaginé une gourde urbaine made in France qui se présente comme une alternative pour remplacer les bouteilles jetables du quotidien. Réalisé en verre recyclé et recyclable avec un bouchon unique en bio composite à base de fibres de bois, le Gobi Indoor s’impose comme notre nouveau compagnon de route pour notre bien-être et celui de la planète ! 4. Se protéger des bactéries avec des savons aux huiles essentielles Baptisés Fière allure, Mauvais garçon, Œil au beurre noir et Vaillant, les savons Clean Hugs ont été conçus par des sportifs pour les sportifs ! Leur mission : garantir une protection efficace contre les bactéries, notamment lors des pratiques physiques tout en respectant l’environnement. Issus de la saponification à froid, tous les savons Clean Hugs sont fabriqués en France de façon artisanale à base d’huiles essentielles 100 % naturelles, antifongiques et antibactériennes. Toujours dans cette même démarche écologique, tous les emballages sont recyclables ou biodégradables.

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8 5. Égayer les papilles avec les recettes de légumes lactofermentés Les légumes lactofermentés ont tout pour plaire ! Riches en fibres, vitamines (C et B notamment ) et minéraux, ils sont plus faciles à digérer que les légumes crus car « pré-digérés » par les enzymes. Bonne nouvelle pour varier les plaisirs en cuisine, Kombucha Biogroupe lance 4 nouvelles recettes 100 % bio et vegan aux saveurs intenses et surprenantes : « Carotte Gingembre », « Piccalilli », « Kimchi Frenchy » et « Chou Betterave ». À utiliser en pickles ou toasts à l’apéritif, sur une tarte salée et ou pour donner du pep’s aux salades, wraps, sandwichs et bowls. 6. Commencer une cure de plantes ayurvédiques bio Entourée d’experts en Ayurvéda et en plantes médicinales, Ayu’in crée 3 formules complexes de compléments alimentaires bio, 100% vegan, écoresponsables et fabriquées en France. À chaque problème chronique, une solution ! La formule Détox améliore le transit et la digestion, la formule Zenaide à la relaxation et à une meilleure gestion du stress, la formule Boost renforce les défenses immunitaires et accroît la vitalité. Chaque flacon contient 120 gélules pour une cure de 30 jours, à raison de 4 gélules par jour, idéalement 2 le matin et 2 le soir.

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7. Joindre l’utile à l’agréable Fer à Cheval, la plus ancienne savonnerie marseillaise, élargit sa gamme maison en lançant deux kits d’entretien « L’Art de la Vaisselle » et « Le Duo Magique » contenant des sprays détartrants et multiusages ainsi que du liquide vaisselle et sa brosse. Composés à 99 % d’ingrédients naturels, et formulés sans allergènes, les produits de la gamme maison offrent une alternative saine aux détergents chimiques. Et cerise sur le gâteau, non seulement ils sont efficaces mais en plus ils sont esthétiques. Les produits ménagers ne sa cachent plus ! 8. Renforcer ses défenses avec la spiruline Spécialiste des compléments alimentaires naturels et certifiés bio Phyto-Actif a développé une nouvelle gamme Spiruline 100 % d’origine naturelle et certifiée bio. Surnommée « Or Bleu », cette micro-algue est reconnue pour sa valeur nutritionnelle exceptionnelle et son rôle sur le système immunitaire. Particulièrement riche en protéines, lipides insaturés, vitamines anti-oxydantes et minéraux essentiels, la spiruline se combine avec l’acérola bio , riche en vitamine C pour une action 2 en 1 « immunité et vitalité. »

Lecture

es les inventiv

l'auteur

Recettes pour

bebe

Christine Zalejski a fondé en 2010 Cubes et Petits pois,

un site internet et des ateliers dédiés exclusivement à la diversification, l’alimentation et la cuisine de tous les bébés. Maman de deux enfants, elle met à profit ses connaissances de docteur pour créer de bons petits plats. Considérant comme essentiels l’éveil au goût et la curiosité des bébés pour la nourriture, elle propose des recettes variées, équilibrées et rapides à préparer, pour les parents qui manquent de temps mais sont très attentifs à la santé de leurs petits.

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www.cubesetpetitspois.fr

PAR SIXTINE MARCOU

Recettes pour bébé sans lactose & sans gluten Des recettes à préparer à votre tout-petit qui souffre de troubles alimentaires ? Ce livre sera votre bible afin de concocter de délicieux plats sans lait de vache et sans gluten. Il vous permettra de régaler votre bébé avec des recettes sucrées et salés adaptées à son âge. Ce que nous avons aimé : La diversité des recettes qui nous donne l’eau à la bouche. Le + : Les jolies images et les explications claires ! Recettes pour bébé sans lactose & sans gluten, aux Éditions Marie Claire.

Favorisez votre fertilité au naturel

Peu importe le stade de procréation dans lequel vous êtes ! La naturopathe et sophrologue Hannah Livage vous livre ses solutions concrètes et naturelles afin d’optimiser vos chances de concevoir un enfant. Ce que nous avons aimé :

Les nombreux conseils concernant notre alimentation, la gestion du stress, des émotions et pleins d’autres sujets. Le + : Les témoignages divers et variés, pleins d’humanité qui aident à avancer ! Favorisez votre fertilité au naturel, de Hannah Livage, aux Éditions First.

Comment être humain le guide

Aujourd’hui, nous vivons dans un monde en constante évolution et sommes absorbés dans le tourbillon de la vie. Il est temps d’appuyer sur le bouton « stop » et de prendre un peu de recul. Ce livre plein d’humour et de

PuréedePanais,PolentaauPoivron, douceur au coing, flan à la fraiSe, Smoothie à la mangue… 40 recettes facileSPourbébéSgourmandS!

Les tout-petits sont de plus en plus nombreux à être confrontés à des troubles alimentaires ; le lait de vache et les céréales à gluten étant les deux principales catégories d’aliments reconnues comme sources d’allergies et d’intolérances.

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Issues des dernières études en nutrition infantile sur les hydrolysats de protéines végétales et conçues en collaboration avec des professionnels spécialisés, les préparations BéBé M formulées à base d’hydrolysat partiel de protéines de riz bio, permettent de choisir des alternatives Bio-végétales, sans lait, sans soja ni gluten, et sans huile de palme pour répondre aux besoins des tout-petits et accompagner au quotidien l’alimentation des bébés.

Avec des principes simples et des recettes adaptées, bébé pourra se régaler ! Salées et sucrées, les recettes suivent les étapes de la diversification alimentaire et sont enrichies de nombreux conseils pratiques pour aider les parents à préparer des repas sains et équilibrés tout au long de l’année.

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bons conseils vous aidera, entre autres, à comprendre notre mal-être à ne pas trouver un sens à notre vie à travers les méandres de l’évolution de l’humanité. Ce que nous avons aimé : Le recul sur notre espèce et la déculpabilisation que ce recul engendre. Le + : Les exercices de pleine conscience à faire chez soi. Comment être humain : le guide, de Ruby Wax, aux Éditions Cherche Midi. Spécialement développée en Bio à l’initiative de BéBé M, cet hydrolysat protéine de riz présente actuellement l’une des meilleures alternatives végétales pour les 0-3 ans. Pour un meilleur respect des nutriments, le procédé de fabrication est un traitement exclusif à froid totalement innovant dans le domaine des poudres instantanées.

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Ne sous-estimez jamais l’importance de vos pieds, ce sont eux qui vous connecte avec la terre. Barbara de Luze, réflexologue nous offre dans ce livre, tout ce que nous devrions savoir sur nos pieds : véritables miroirs sur notre état de santé, apprenez à en prendre soin ! Ce que nous avons aimé : Un guide pour pallier les maux de la vie comme des règles douloureuses, des problèmes digestifs… à travers vos pieds ! Le + : Les techniques de massage faciles à réaliser. Mon massage relaxant des pieds, de Barbara de Luze, aux Éditions Jouvence.

Mon corps en équilibre

Guide de naturopathie pour renouer avec son corps et sa planète. Nous n’avons jamais eu autant besoin de renouer avec notre corps et notre planète ! Grace à ce guide très complet vous redécouvrirez votre corps et son fonctionnement : par exemple savezvous pourquoi on tombe malade ? Comment guérir une cystite ? Des migraines ? Des nausées ? Ce guide de naturopathie très complet vous aidera grandement à vous soigner des

maux qui vous entourent.

Ce que nous avons aimé : Comprendre les 11 principaux systèmes aux commandes de notre corps et les aider à fonctionner au mieux. Le + : Le livre, à travers les illustrations, est d’une beauté à couper le souffle… Mon corps en équilibre : Guide de naturopathie pour renouer avec son corps et sa planète, de Caroline Florentin et Géraldine Pezet, aux Éditions Tana.

L’astrologie miroir

Cet ouvrage vous aidera à comprendre pourquoi et comment l’astrologie est un support de développement personnel. Il contient les clés d’une pratique de développement personnel au quotidien en toute simplicité. Grâce à ce livre dénouez avec vos propres contradictions intérieures. Libérez-vous de vos entraves. Ce que nous avons aimé : L’initiation en douceur à l’interprétation du thème astrale. Le + : La découverte de 12 lieux imaginaires des 12 signes du zodiaque. L’astrologie miroir, de Marie Sélène, aux Éditions Marabout.

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Nina Bossard

Nina Bossard Bossard,, naturopathe (RE)TROUVER L´ÉNERGIE GRÂCE À LA CURE DE (RE)VITALISATION « La vitalité, c’est l’énergie de vie qui donne corps à nos aspirations, nos fonctions vitales, nos projets et permet de faire face au stress au quotidien. Elle sous-tend tout notre équilibre et notre santé. »

Cet ouvrage vous propose un tour d’horizon complet de cette cure santé d’excellence. Véritable synthèse théorique et pratique, il met en lumière les principes et les ressources concrètes qui vous permettront de retrouver et renforcer durablement votre énergie : adopter une alimentation vivante le temps d’une cure ou en pratique au quotidien, tirer profit des vertus vitalisantes de l’eau, régénérer naturellement vos capacités vitales, puiser parmi une palette de remèdes les compléments nutritionnels, les plantes et huiles essentielles revitalisants adaptés à votre situation... Un programme dynamisant et ressourçant à découvrir et expérimenter sans plus attendre !

Nina Bossard est naturopathe certifiée et formatrice en école de naturopathie. Elle anime également des conférences et stages d’initiation sur la vitalité et le bien-être au naturel. Profondément humaniste, elle considère que l’Homme ne peut être dissocié de son environnement naturel. Elle a à cœur d’accompagner l’individu à préserver ou retrouver vitalité et équilibre grâce à une alimentation et une hygiène de vie saines. Elle est l’autrice de Mon guide naturo spécial enfants et Renforcer l’immunité des enfants aux Éditions Jouvence.

Préface de Dominick Léaud-Zachoval Léaud-Zachoval, naturopathe et auteur

(RE)TROUVER L´ÉNERGIE GRÂCE À LA CURE DE (RE)VITALISATION

Augmenter durablement son niveau de vitalité à l’aide de techniques naturelles, c’est l’objectif de la cure de (re)vitalisation. Idéale en prévention, c’est également la cure à suivre lorsque fatigue, choc, maladie ont affecté nos réserves, afin de retrouver naturellement forme et énergie !

Nina Bossard Bossard,, naturopathe

Anti-stress, vitalité, La grande sœur anti-inflammation des cures de détox : la coach-respiration®

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Prix : 16,90 €

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La ménopause : début d’une nouvelle vie

La ménopause ne sera plus jamais un sujet tabou ! Dans un monde qui glorifie la jeunesse, ce livre nous aide à décomplexer et à soutenir toutes les femmes qui passent par ce phénomène des plus naturels. Stop aux idées reçues ! Le guide a été réalisé comme un mode d’emploi rempli d’humour et de positivité. Ce que nous avons aimé : Les propos sont frais et décomplexant ! Le + : Les illustrations très rigolotes tout au long du livre qui illustrent à merveille les conseils et les recettes. La ménopause : début d’une nouvelle vie, de Charlotte Attry, Brigitte Carrère, PrincessH, Banmboo Éditions.

Ma cuisine naturelle pour bébé

Vous découvrirez dans ce splendide livre, des recettes inspirantes sans gluten, sans sucre ni sel ajouté, sans produits raffinées, et les plus locales possible ! En s’adaptant à l’âge de votre bébé vous pourrez lui faire découvrir des saveurs variées et gourmandes au

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fil de son évolution et en fonction de la saison. Ce que nous avons aimé : Les recettes régaleront votre bébé mais aussi tout le reste de la famille. Le + : Des illustrations comme dans l’ancien temps qui nous donne terriblement envie d’enfiler notre tablier. Ma cuisine naturelle pour bébé, de Angèle FerreuxMaeght,aux Éditions Marabout.

Mes huiles essentielles en voyage

Que vous sillonniez la France en van ou que vous partiez à la mer, à la montagne ou à l’autre bout du monde, vous ne serez pas à l’abri de petits désagréments de santé... Vous trouverez dans ce guide de quoi constituer votre trousse à pharmacie naturelle et personnalisée afin de prévenir et soulager tous les maux pouvant survenir lors de vos expéditions. Ce que nous avons aimé : Les fiches détaillées des 22 huiles essentielles. Le + : Très pratique. Mes huiles essentielles en voyage, de Maxime Beune, aux éditions Jouvence.

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Retrouver l’énergie grâce à la cure de revitalisation

Cet ouvrage vous propose un tour d’horizon complet de cette cure santé d’excellence. Il met en lumière les principes et les ressources concrètes qui vous permettront de retrouver et renforcer durablement votre énergie : adopter une alimentation vivante le temps d’une cure ou en pratique au quotidien, tirer profit des vertus vitalisantes de l’eau, régénérer naturellement vos capacités vitales, puiser parmi une palette de remèdes les compléments nutritionnels, les plantes et huiles essentielles revitalisants adaptés à votre situation... Ce que nous avons aimé : Un véritable programme dynamisant et ressourçant à découvrir. Le + : Bonne synthèse théorique et pratique. Retrouver l’énergie grâce à la cure de revitalisation, de Nina Bossard, aux Éditions Jouvence.

Agenda SALONS

LES Z’ARTS ZEN Salons du bien-être et des arts Toutes les dates : www.lezarts-zen.com THÉRAPEUTES ZEN Salons virtuels en complément des salons physiques Toutes les dates : www.therapeutes-zen.com Salon Zen À l’Espace Champerret à Paris du 30 septembre au 4 octobre 2021 Salon Zen & Bio Au Parc de La Beaujoire de Nantes du 8 au 10 octobre 2021 Salon Artemisia Au Parc Chanot de Marseille du 22 au 24 octobre 2021 Salon Natexpo À Paris Nord Villepinte du 24 au 26 octobre 2021 Salon Marjolaine Au Parc Floral du 6 au 14 novembre 2021 Salon Zen & Bio À Lyon du 19 au 21 novembre 2021 Salon Naturabio À Lille du 26 au 28 novembre 2021 Saveurs des Plaisirs Gourmands À l’Espace Champerret à Paris du 3 au 6 décembre 2021

CONGRÈS

AGIR POUR LA SANTÉ NATURELLE Une nouvelle peau pour 2021 : le 1er congrès de santé naturelle 100 % digital ! Le grand rendez-vous pour prendre sa santé en main ! Conférenciers de renom pour informer et apporter des solutions au naturel. Les rassemblements ne pouvant avoir lieu actuellement, le congrès Agir pour la santé naturelle se déroulera en ligne pour ne plus en perdre une miette. En attendant la prochaine édition en 2022, venez échanger avec les exposants et les conférenciers, obtenez des conseils et suivez les formations de chez vous ! RDV mai 2021. www.agirsantenaturelle.fr THERAPEUTICUM DEVA 11 au 13 juin 2021 à Autrans À l’occasion de ses 35 ans, le Laboratoire Deva réunit les plus grands experts de la florithérapie, Dr Ricardo Orozco, Dr Françoise Thomas, Dr Pascale Millier, et de l’olfactothérapie, Patty Canac, Christian Eloy. Au programme : conférences, tables rondes, ateliers, sorties terrain. Renseignements sur le site deva-therapeuticum.com

FÊTE DE LA NATUROPATHIE 19 et 20 juin 2021 au château de Rajat à SaintPierre-de-Chandieu (69). Organisée par l’Omnes pour un large public. Cet événement local et national va rassembler de nombreux professionnels autour d’ateliers pratiques et de conférences, pour les professionnels et pour le grand public. Le samedi : une fête pour les naturopathes professionnels. Le dimanche : une fête pour tous, petits et grands, professionnels et usagers de la naturopathie. Venez rencontrer des naturopathes, découvrir leurs techniques spécifiques, leurs stratégies pour renforcer l’immunité, et entretenir votre santé au quotidien de manière durable. www.fetedelanaturopathie.fr 4E CONGRÈS INNOVATION EN ÉDUCATION 2 et 3 octobre à Paris 12 conférences autour de l’éducation www.innovation-en-education.fr

FORMATIONS

LE TRAITEMENT ÉNERGÉTIQUE DES ALLERGIES ET INTOLÉRANCES Formation par Lumen Care - Apprentissage du test musculaire de kinésiologie - Comprendre le phénomène des sensibilités et la Réinformation Vibratoire En distanciel 9 au 11 avril 2021 et 25 au 27 juin 2021 En présentiel à Paris (18e) 23 au 25 avril 2021 et 11 au 13 juin 2021 En présentiel à Carpentras (84) 14 au 16 mai 2021 et 2 au 4 juillet 2021 www.lumen-care.com

PAR MARTINE CARRETERO

CONFÉRENCES

ESCLARMONDE Genève www.esclarmonde.net GRANDIR DES DIFFICULTÉS Par Stéphane Servaux 29 avril 2021

SÉJOUR BIEN-ÊTRE

OASIS VOYAGES Circuits sur des lieux d’énergie et porteurs en conscience www.oasis-voyages.com TIBET Grande célébration du Saga Dawa Avec Penpa Du 15 au 28 mai 2021 NÉPAL Retraite spirituelle et célébration du Wesak Avec Narayan et Kishor Du 16 au 29 mai 2021 GUATEMALA Quête spirituelle sur les pas des Mayas Avec Doña Lidia Du 16 au 30 octobre 2021 JAPON Félicité de l’instant Avec Minako Komatsu Du 12 au 23 avril 2021 PÉROU Un voyage vers sa raison d’être Avec Lise Bourbeau Du 12 au 22 avril 2021 MER ROUGE Contactez la joie et l’amour avec les dauphins libres Avec Géraldyne Prévot Gigant Du 7 au 14 août 2021

FORMATION PHARMANORD EN WEBINAIRE 10/03/21 - Faire face au burn-out : approche micronutritionnelle 24/03/21 - Mitochondrie : au centre de la problématique du stress oxydatif Contact : Anthony Brandebourg (+33) 01.30.17.01.51 QI GONG DE LA FEMME Stage le 25 avril 2021 Le Qi Gong de la femme joue un rôle de prévention des problèmes féminins, aide à la régularisation de l’équilibre hormonal, à l’harmonisation des émotions et accompagne les différentes périodes physiologiques de la femme (règles, grossesse, ménopause,…). Cette pratique de santé alliant le mouvement, la respiration et la concentration de l’esprit peut être pratiquée par toutes les femmes quelque soit leur âge, la période de leur vie de femme (par exemple femme enceinte). Renseignement et inscription sur le site : https://formations.hosukwan.com rubrique stage !

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BIEN SE NOURRIR 30 – Alimentation belle peau ! 36 – Nutrition et première épreuve sportive en endurance 40 – Monodiète : explications et conseils pour bien la faire 42 – La maltodextrine, principaux dangers et substituts 48 – 4 recettes anti-stress

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BIEN SE NOURRIR

L’alimentation belle peau « La peau se souvient. Nous sommes des êtres de tissus », a écrit Éric Fottorino, journaliste et écrivain. Par Céline TOUATI – Naturopathe et Nutrithérapeute

vant même de parler de l’alimentation belle peau, il convient de parler de la peau en elle-même. La peau est un organe qui enveloppe notre corps mais elle est également un filtre (ou émonctoire). Elle est donc le reflet de notre organisme et aussi le miroir de nos émotions. On a déjà tous remarqué qu’après avoir mangé certains aliments, notre peau est moins belle, terne, ou même qu’un bouton pointe son nez. Pour éviter cela, il faut suivre une alimentation riche en vitamines, minéraux, enzymes (surtout les vitamines A, C, E, complexe B, souffre, sélénium et zinc) et en bonnes graisses adaptées (Oméga-3 et Oméga-6), mais il faut également savoir dire stop aux mauvais sucres, aux produits laitiers et aux graisses saturées. Il pourra être intéressant de remplacer un repas par semaine par une monodiète de compote de pommes maison par exemple et ainsi laisser son système digestif et sa peau au repos.

IL FAUT SAVOIR DIRE STOP AUX MAUVAIS SUCRES, AUX PRODUITS LAITIERS ET AUX GRAISSES SATURÉES…

10 aliments pour vous aider à avoir une belle peau Bien sûr, choisissez-les le plus bio, le plus frais, et le plus de saison possible ! 1. Le saumon sauvage et toutes les huiles des poissons des mers froides. Ce sont les meilleures sources d’oméga-3 et de vitamines A, D, B6 et B12, de fer et de calcium. 2. Les noix et les graines comme les noix du Brésil, les noisettes, les noix de cajou, les graines de lin. Non seulement les fruits à coque sont une bonne source d’huile naturelle et d’acides gras essentiels, mais ils contiennent également des antioxydants excellents pour la peau. 3. Les épinards et tous les légumes à feuilles vertes. Ils sont très polyvalents et incroyablement bons pour votre peau ; et source de chlorophylle qui nettoie et assainit le système digestif mais également très riches en fer et autres vitamines et minéraux nécessaires à une belle peau. 4. Les algues. Bien sûr, elles sont bonnes pour énormément de choses mais également pour votre peau. Elles se trouvent dans beaucoup des meilleurs produits de soins de la peau, et dans plus de 50 % des recettes de soins de la peau à préparer vous-même. Le bénéfice à retirer des algues ne provient pas seulement de leur application sur la peau, il faut en manger aussi (voir la recette de notre tartare d’algues) ! 5. Les œufs. Ils vont apporter de la vitamine B complexe, de la vitamine A et du sélénium à votre corps et à votre peau. Préférez la cuisson à la coque et des œufs de qualité biologique.

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CHARLES-DELUVIO

Avocats, œufs, pommes de terre, tomates : 4 aliments belle peau en puissance qui chacun comporte son lot de vitamines, d’antioxydants, de zinc et de sélénium.

Les fruits à coque sont une bonne source d’huile naturelle et d’acides gras essentiels.

6. Les fruits colorés rouges et orange ainsi que les carottes. Beaucoup d’agrumes et d’autres fruits tropicaux comme la mangue, les nectarines et les pêches peuvent réellement contribuer à apporter une brillance naturelle et éclatante à votre peau. Le bêta-carotène est indispensable, forme la plus naturelle de vitamine A, et il prépare au soleil. Attention : consommer les fruits plutôt hors repas (30 min avant ou 3 heures après) pour une digestion idéale et éviter la fermentation des aliments dans le colon. 7. Avocats. De nombreux masques faciaux et nettoyants utilisent des avocats frais dans leurs recettes. Cependant, avez-vous réalisé à quel point les avocats peuvent être étonnamment bons à manger pour vous aussi ? Il ne s’agit pas seulement d’aider votre peau quand vous y appliquer directement les avocats. Manger une quantité suffisante d’avocat chaque semaine produira des effets notables sur la peau et les cheveux. Les avocats apportent aussi de la vitamine E, des acides naturels et des huiles naturelles qui en font un bon aliment à ajouter à votre régime alimentaire, même si vous n’avez pas de problèmes de peau. 8. Tomates. Manger une grande quantité de tomates permettra à votre corps de fonctionner de manière fluide et à rendre votre peau radieuse et rafraîchie. Les tomates 32

Oméga-3, vitamines A, D, B6 et B12, fer et calcium : tout ça se retrouve dans le saumon sauvage, les huiles des poissons des mers froides.

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BIEN SE NOURRIR

Tous les légumes à feuilles vertes sont très polyvalents et bons pour la peau. Sources de chlorophylle, ils sont aussi très riches en fer et autres vitamines.

sont une excellente source de vitamine C et elles sont d’incroyables antioxydants également. Elles protègent du soleil, même les yeux. 9. Pommes de terre/patates douces. Les hydrates de carbone peuvent être délicieux. Beaucoup de personnes fuient les glucides de l’amidon provenant des pommes de terre et des patates douces, mais ces aliments sont pourtant recommandables ! Les pommes de terre et les patates douces sont d’excellentes sources de vitamines comme les vitamines A et C, et elles sont remplies d’antioxydants, d’amidon, d’huiles et d’acides utiles, que votre corps absorbe très vite en guise de combustible. Adopter une alimentation à base de ces glucides naturels et sains peut améliorer votre teint en moins d’une semaine. 10. Champignons et fruits de mer. La plupart des gens sous-estiment la puissance des champignons comestibles. Ces délicieux petits champignons sont pleins de zinc et de sélénium, comme les fruits de mer, et ont fait partie de l’alimentation saine de la population pendant des siècles. Manger beaucoup d’aliments contenant du zinc dans le cadre de votre alimentation peut produire de grands effets sur la douceur de votre peau, et aide à éliminer tous les points noirs ou blancs que vous pourriez avoir. NATURELLES • 20

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RECETTE

Tartare d’algues, une recette belle peau par excellence INGRÉDIENTS 100 g d’algues fraîches (ou à default sèches) 30 g d’oignons 30 g d’échalotes 10 g d’ail pressé 2 c. à c. de câpres 2 cornichons 15 g d’huile de noix, 70 g d’huile d’olive 2 c. à s. de jus de citron À VOUS DE JOUER • Mettre les algues à tremper dans de l’eau de source la veille afin d’enlever le surplus de sel et éventuellement de sable. Les rincer le matin et bien les presser pour enlever l’eau. • Mixer l’intégralité des ingrédients. • Attendre un peu pour déguster le tartare afin que les parfums puissent se mélanger. Idée en plus : l’étaler sur un blini maison avec un peu de noix de Saint-Jacques crue par-dessus, un trait de citron bio, quelques œufs de saumon et quelques brindilles de ciboulette !

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BIEN SE NOURRIR

Nutrition

Ma première épreuve sportive en endurance Envie de vous lancer un premier défi sur un trail ou d’inaugurer votre nouvelle tenue de triathlète sur une courte distance ? Rien ne sert de suivre à la lettre votre plan d’entraînement, encore faut-il avoir les bons réflexes en termes d’alimentation pré-compétition pour ne pas perdre avec quelques fausses notes alimentaires le bénéfice de vos heures de préparation. Voilà quelques conseils pour une épreuve d’une durée estimée de 1h30 à 2h00.

MARCOS-PAULO-PRADO

JOSEPH-GONZALEZ

JO-SON

Par Frédérique LAURENT – Naturopathe, Consultante et Auteure

J-4 à J-2 avant la compétition

Augmentez votre ration glucidique d’environ un tiers au-delà de votre alimentation habituelle, sans réduire les autres aliments (protéines, légumes, huiles riches en AGE – acides gras essentiels : colza, lin, sésame, noix…). Pour cela vous pouvez augmenter la portion des aliments à index glycémique bas lors de vos repas du midi et du soir (sarrasin, riz complet, millet…).

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ELLA-OLSSON

MILADA-VIGEROVA

J-2 avant l’épreuve à la veille de l’épreuve

Consommez une ration habituelle de glucides, le niveau de réserve en glycogène étant maintenant optimisé. La veille au soir de la compétition, voici un exemple de repas : Céréales sans gluten en quantité habituelle : riz, pomme de terre, quinoa, millet… Légumes cuits. 80 à 100 g de volaille, viande maigre, poisson, jambon ou 2 œufs coque ou mollets. Gâteau de riz au lait végétal, compote ou fruit cuit ou yaourt de coco.

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BIEN SE NOURRIR

Jour J

Conservez les proportions habituelles. Respectez un délai minimum de trois heures entre la fin de votre prise alimentaire et le début de l’épreuve pour que la digestion soit terminée lorsque l’épreuve commence. Si ce délai est trop long, vous pouvez consommer un gâteau sport rapidement assimilable (deux heures de digestion). Il existe tout prêt ou à faire soi-même selon la recette ci-dessous.

JESS-BAILEY

Une recette pour la route

Gâteau sport maison

INGRÉDIENTS 3 œufs 200 ml de lait végétal 75 g farine de riz 90 g de poudre d’amande 40 g de sucre de canne complet 2 à 3 bananes mûres • Mélangez la farine avec la poudre d’amande et le sucre. • Ajoutez les œufs puis le lait végétal et terminez par les bananes que vous aurez écrasées ou coupées en petits morceaux. • Versez la préparation dans un moule rond et enfournez 40 minutes à 170 °C (th. 6-7). • Régalez-vous au petit déjeuner d’avant-course.

Si l’épreuve se déroule l’après-midi, une idée bienvenue de déjeuner avant compétition. • Céréales sans gluten (riz, quinoa, millet, pomme de terre) avec un peu d’huile d’olive + légumes cuits. • Volaille ou poisson maigre, jambon, œufs à la coque ou mollets. • Compote ou banane bien mûre.

ANASTASIIA-ROZUMNA

Si vous avez le temps de digérer, voilà un exemple de petit déjeuner avant compétition selon vos goûts salés ou sucrés. • Céréales sans gluten (flocons de riz, de châtaignes, pain de sarrasin…), boisson chaude (de préférence du thé vert, une tisane ou un café léger), lait végétal (amande, riz, soja, quinoa…). • Compote de fruits ou banane bien mûre ou, si vous êtes plutôt salé, œufs à la coque ou mollets, tranche de jambon… TOUT COMMENCE QUATRE JOURS AVANT L’ÉPREUVE ! SUPPRIMEZ DE PRÉFÉRENCE LES PRODUITS LAITIERS ET LE GLUTEN POUR ÉVITER LES DÉSAGRÉMENTS DIGESTIFS LORS DE L’ÉPREUVE.

En attendant le départ, l’idéal est de vous maintenir hydraté. Buvez régulièrement et sans excès : 0,5 litre d’eau en plusieurs fois. Mais pas de sucres à index glycémique rapide… sous peine d’une hypoglycémie réactionnelle quelques kilomètres après le départ. Bonne course !

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BIEN SE NOURRIR

Monodiète Nos conseils pour bien la faire On parle beaucoup du jeûne, cette technique qui consiste à nettoyer et reprogrammer l’organisme. Une autre pratique moins connue, plus facile à mettre en place, avec moins de contre-indications, multiplie elle aussi les bienfaits : découvrez la monodiète ! Par Delphine PIERRON – Naturopathe, Réflexologue plantaire

ittéralement, la monodiète consiste à ne consommer qu’un seul aliment. Pour l’organisme, ne digérer qu’une même nourriture allège considérablement son travail digestif. Attention, l’aliment choisi doit être sain (pour les plus gourmands, on oublie bien sûr la cure chocolat, même noir à 80 %). Cette technique est assez souple et peut se pratiquer d’un à trois jours si l’on suit une monodiète stricte (toute la journée) ou plusieurs soirs de la semaine ou un soir par semaine par exemple. Comment la pratique-t-on ? Une fois l’aliment choisi, on ne mange que lui. S’il s’agit de la pomme, vous pourrez la consommer crue, cuite au four, en compote (sans sucre ajouté). Vous pourrez ajouter des épices (cannelle, vanille, cardamone) et des aromates mais pas de sucre, de crème fraîche ou de beurre. On peut manger l’aliment à volonté. C’est pourquoi il est très important de le choisir bio sinon vous ferez le plein de pesticides ou d’engrais alors que c’est tout le contraire que l’on recherche. En effet, le but est de nettoyer, de régénérer le corps et de renforcer votre force vitale. Le foie étant bien moins sollicité pour la digestion, il peut se consacrer à toutes ses autres fonctions plus facilement. En faisant cela, vous allez éliminer des toxines, il faut donc être suffisamment en forme pour que le corps évacue les déchets. Ne faites pas de monodiète si vous êtes épuisé. Les changements de saison sont idéaux pour s’y mettre. Préparez votre corps quelques jours avant en supprimant les produits laitiers, la viande, le poisson, les céréales et les légumineuses. La veille de votre monodiète, ne mangez que des fruits et légumes et le soir une soupe cellulosique épaisse est recommandée pour préparer le tube digestif (blette, poireau,

fenouil, salade, haricots verts sans pomme de terre). Les fibres de cette préparation vont balayer doucement l’intestin. Si vous prévoyez de la faire sur plusieurs jours, les excitants seront enlevés quelques jours avant (café, thé, chocolat, tabac, alcool, sucre raffiné). Pendant votre monodiète, buvez beaucoup d’eau faiblement minéralisée. Vous pouvez également prendre des infusions qui soutiendront les émonctoires pendant cette période (romarin, pissenlit, chardonmarie, artichaut, plantain). Il peut arriver que vous ayez des maux de tête, de légères nausées, quelques boutons, l’urine plus foncée ou plus odorante. Cela fait partie des crises curatives, plus votre force vitale est élevée, plus elles peuvent être fortes. En principe, elles sont bien moins conséquentes que lors d’un jeûne puisque la méthode est plus douce. Faites de l’exercice doux, stimulez la respiration pour activer le nettoyage et l’élimination. À la suite de ces quelques jours, n’oubliez pas la reprise alimentaire, très importante elle aussi, pour le système digestif qui a été mis au repos. Commencez par des légumes vapeur, du riz, des légumes crus et des fruits (en dehors des repas pour une collation par exemple), des légumineuses, des produits laitiers, des céréales sans gluten, de la viande et en tout dernier des céréales avec gluten. Cette reprise peut s’étaler sur une semaine. Les contre-indications sont les femmes enceintes, les enfants, les diabétiques et les personnes très épuisées. Quelles sont les différents types de monodiètes possibles ? Les plus connues sont la monodiète de pomme et celle de raisin appelée aussi cure uvale. Les autres monodiètes possibles sont celle de riz (idéale en hiver pour les personnes nerveuses ou frileuses, ne pas prendre du riz complet pour la cure), celle avec

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LITTÉRALEMENT, IL S’AGIT DE NE CONSOMMER QU’UN SEUL ALIMENT CAR NE DIGÉRER QU’UNE MÊME NOURRITURE ALLÈGE CONSIDÉRABLEMENT SON TRAVAIL DIGESTIF.

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Quel que soit l’aliment choisi pour votre monodiète, il faudra veiller à ce qu’il soit bio. Veillez aussi à le prendre « de saison » et, cela va de soi, à choisir un fruit que vous appréciez et que vous supportez.

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d’autres céréales comme le sarrasin, l’orge, le millet (n’en choisir qu’une), de fruits comme la banane, la pêche, la pomme (choisir une variété douce et non acide), le raisin, les cerises, l’abricot. Les légumes (à prendre séparément) : la pomme de terre, la carotte, les soupes et bouillons de légumes. Le cru revitalise alors que le cuit draine, alternez les deux. Les diabétiques seront prudents quant aux fruits très sucrés comme le raisin et les cerises et préféreront un autre aliment plus adapté. Dans tous les cas, il est plus sage de voir un naturopathe qui saura vous conseiller sur la monodiète qui vous correspond le mieux (selon votre terrain, le type d’encrassement et de toxines). Alors on se lance ?

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La maltodextrine,

ses principaux dangers et des substituts plus sains Examinez les étiquettes de bon nombre de vos aliments emballés et vous remarquerez peut-être un ingrédient très courant appelé maltodextrine. Cette poudre blanche produite artificiellement est souvent utilisée dans nos aliments de tous les jours, comme les yaourts, les sauces et les vinaigrettes, parfois sans même que nous nous en rendions compte. Par Maxime BEUNE – Naturopathe

a vérité est que la maltodextrine peut être considérée comme un aliment de mort du métabolisme car elle manque de valeur nutritionnelle et il y a des dangers assez effrayants à considérer avant d’ouvrir un sac de chips, comme une augmentation de la glycémie. La bonne nouvelle est qu’il existe des substituts plus sains et plus naturels, et certains d’entre eux peuvent déjà être présents dans votre cuisine. Qu’est-ce que la maltodextrine ? La maltodextrine est utilisée comme épaississant, agent de remplissage ou conservateur dans de nombreux aliments transformés. C’est une poudre blanche produite artificiellement qui peut être dérivée enzymatiquement de n’importe quel amidon, le plus souvent fabriquée à partir de maïs, de riz, de fécule de pomme de terre ou de blé. Bien que la maltodextrine provienne d’aliments naturels, elle est hautement transformée. Selon les scientifiques, l’amidon passe par un processus appelé hydrolyse partielle qui utilise de l’eau, des enzymes et des acides pour décomposer l’amidon et créer la poudre blanche soluble dans l’eau. Lorsque la poudre est ajoutée aux aliments, elle épaissit le produit, empêche la cristallisation et aide à lier les ingrédients entre eux. La différence entre la maltodextrine et les solides du sirop de maïs est qu’elle est hydrolysée pour avoir une teneur en sucre inférieure à 20 %, tandis que les solides du sirop de maïs ont une teneur en sucre de plus de 20 %. Quels sont ses dangers ? Pics de sucre dans le sang La maltodextrine peut provoquer des pics de glycémie car elle a un index glycémique élevé. Cela peut être particulièrement dangereux pour les personnes présentant des signes de diabète ou une résistance à l’insuline,

comme indiqué dans de nombreuses recherches publiées. L’indice glycémique de la maltodextrine est encore plus élevé que celui du sucre de table, allant de 106 à 136, alors que celui du sucre de table est de 65. Les glucides facilement absorbés comme la maltodextrine et le sucre pénètrent rapidement dans votre circulation sanguine, et si les glucides ne sont pas utilisés pour l’énergie, ils sont stockés sous forme de graisse. C’est très différent des vrais glucides complexes issus de grains entiers qui sont décomposés et absorbés lentement, ce qui vous aide à vous sentir rassasié et énergisé pendant une période de temps plus longue. Suppression de la croissance des probiotiques La maltodextrine peut modifier la composition de vos bactéries intestinales en supprimant la croissance de probiotiques bénéfiques. Des recherches menées récemment relient les polysaccharides comme la maltodextrine à des troubles intestinaux associés aux bactéries. Selon les chercheurs, la consommation croissante de polysaccharides dans les régimes alimentaires occidentaux est parallèle à une incidence accrue de la maladie de Crohn à la fin du XXe siècle. Une étude de 2012 a révélé que la maltodextrine augmentait l’adhésion bactérienne aux cellules épithéliales intestinales humaines et améliorait l’adhésion d’E. Coli, associée à des maladies auto-immunes. Plus encore, la recherche souligne que la maltodextrine favorise la survie des salmonelles qui peuvent être responsable d’un large éventail de maladies inflammatoires chroniques. Une autre étude menée indique également que la maltodextrine altère les réponses antibactériennes cellulaires et supprime les mécanismes de défense antimicrobienne intestinale, conduisant à une maladie inflammatoire de l’intestin et à d’autres conditions résultant d’une réponse immunitaire inappropriée aux bactéries.

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Puisqu’elle est couramment utilisée comme ingrédient dans les barres nutritives et les substituts de repas, rappelez-vous que la maltodextrine agit comme un sucre dans le corps et ne vous aidera pas à perdre du poids.

F-abrication à partir de maïs génétiquement modifié L’augmentation des recherches indépendantes a lié les organismes génétiquement modifiés à un certain nombre de problèmes de santé, notamment la maladie d’Alzheimer, le cancer, les lésions rénales, la résistance aux antibiotiques, les troubles de la reproduction et les allergies. Selon les recherches, les aliments génétiquement modifiés peuvent affecter de manière toxique plusieurs organes et systèmes corporels, y compris les paramètres pancréatiques, rénaux, reproductifs et immunologiques. Étant donné que la maltodextrine de maïs est fabriquée en transformant le maïs avec des enzymes, il est fort probable que celle que vous mangez soit un aliment génétiquement modifié. Provocation possible de réaction allergique et d’effets secondaires La consommation de maltodextrine, en particulier à des doses plus élevées, peut provoquer des signes gastro-intestinaux, tels que des gargouillis, des gaz et même de la diarrhée. D’autres réactions allergiques à la maltodextrine ont également été signalées, telles que des irritations cutanées, des crampes et des ballonnements. Vous pouvez voir de la maltodextrine répertoriée avec les ingrédients du produit, mais le nom n’indique pas la source, comme le blé. Bien que la maltodextrine soit généralement considérée comme sans gluten, les personnes souffrant d’allergies sévères doivent éviter les aliments contenant cet ingrédient.

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LA MALTODEXTRINE EST UTILISÉE COMME ÉPAISSISSANT, AGENT DE REMPLISSAGE OU CONSERVATEUR DANS DE NOMBREUX ALIMENTS TRANSFORMÉS

Aucune valeur nutritive Une cuillère à café de maltodextrine contient environ 15 calories et 3,8 grammes de glucides, et c’est à peu près tout. Elle est si hautement transformée qu’elle est dépourvue de tous les nutriments. Bien qu’elle puisse augmenter la glycémie et favoriser la croissance de bactéries nocives dans l’intestin, comme l’ont prouvé des études, la consommation de maltodextrine ne présente aucun avantage réel pour la santé. Lorsque vous choisissez des aliments à utiliser comme édulcorants, liants ou agents gonflants, choisissez des aliments naturels qui offrent une certaine valeur nutritive. Prise de poids possible Étant donné que la maltodextrine n’a aucune valeur nutritive, augmente votre taux de sucre dans le sang et est un simple glucide, sa consommation peut en fait entraîner une prise de poids. Puisqu’elle est couramment utilisée comme ingrédient dans les barres nutritives et les substituts de repas, vous penseriez le contraire, mais rappelez-vous que la maltodextrine agit comme un sucre dans le corps et ne vous aidera pas à perdre du poids. C’est pourquoi elle est couramment utilisée par les athlètes et les culturistes pour les aider à prendre du poids.

Où peut-elle se trouver ? La maltodextrine est un polysaccharide, qui est un type de glucide. Elle est couramment utilisée comme épaississant ou agent de remplissage pour augmenter le volume des aliments transformés, comme : • puddings instantanés • gélatines • sauces • vinaigrettes • repas surgelés • chips de pomme de terre • yaourts • barres nutritionnelles • boissons pour sportifs • édulcorants artificiels sans sucre La maltodextrine de tapioca est utilisée pour fabriquer des poudres car elle absorbe et épaissit les graisses. La recherche montre qu’elle encapsule l’huile et la retient dans la poudre jusqu’à ce qu’elle entre en contact avec l’eau. La maltodextrine a-t-elle tout de même des avantages ? Soutien de la musculation Les culturistes utilisent parfois des glucides simples après des séances d’entraînement intensives afin de restaurer les niveaux de glycogène (énergie stockée) et de glucose (énergie utilisable) du corps. Après l’entraînement, les culturistes ou les athlètes peuvent choisir de consommer des aliments à indice glycémique élevé comme la maltodextrine et le dextrose qui augmentent les taux normaux de sucre dans le sang et d’insuline afin d’obtenir des glucides vers les cellules musculaires. Des recherches publiées suggèrent que la poudre de glucides sous forme de maltodextrine est sans danger pour les jeunes athlètes en bonne santé qui l’utilisent pour la resynthèse du glycogène après l’exercice, en supposant qu’ils ont un métabolisme du glucose adéquat.

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LA MALTODEXTRINE EST SI HAUTEMENT TRANSFORMÉE QU’ELLE EST DÉPOURVUE DE TOUS LES NUTRIMENTS.

Régulation de l’hypoglycémie Étant donné que la maltodextrine augmente la glycémie, elle peut être utile pour les personnes souffrant d’hypoglycémie chronique. Pour certaines personnes, la consommation de ce polysaccharide aide à réguler la glycémie lorsque leur taux de glucose devient trop bas. -Bienfaits possibles sur le cancer colorectal Une étude de 2015 publiée a identifié la maltodextrine comme un suppresseur de tumeur dans les cellules cancéreuses colorectales humaines. Dans l’étude, les glucides résistant à la digestion semblent posséder des propriétés antitumorales et peuvent être utilisés comme compléments alimentaires par des patients atteints d’un cancer colorectal.

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LES SUBSTITUTS PLUS SAINS Si vous avez tendance à manger des aliments emballés ou transformés, il est probable que vous consommiez souvent de la maltodextrine. S’en tenir à des aliments naturels et entiers est toujours un choix plus sain et plus sûr, surtout si vous avez des problèmes de glycémie ou de la difficulté à gérer votre poids. Il existe, des édulcorants naturels et des substituts du sucre qui ajoutent de la saveur aux aliments, aident à restaurer les niveaux de glucose et de glycogène, et peuvent être utilisés pour lier des ingrédients ou ajouter du volume aux recettes. Voici quelques meilleurs substituts de la maltodextrine.

STÉVIA La stévia est un édulcorant sans calories et entièrement naturel qui provient de la feuille de la plante de stévia. Cependant, il est important de savoir que toutes les stévias ne sont pas créées égales. Il existe trois catégories principales de stévia : la stévia à feuilles vertes, les extraits de stévia et la stévia modifiée comme la Truvia. La stévia à feuilles vertes est le meilleur choix car elle est la moins transformée. La stévia a également quelques bienfaits pour la santé. La recherche montre qu’il existe des effets secondaires positifs de la stévia. Elle peut réduire considérablement la glycémie à jeun et équilibrer la résistance à l’insuline chez les rats diabétiques, par exemple. L’utilisation d’un extrait de stévia de haute qualité au lieu du sucre de table ou d’autres formes transformées de sucre, comme la maltodextrine, vous aide également à réduire non seulement votre apport quotidien en sucre, mais également votre apport calorique.

PECTINE La pectine est un glucide extrait des fruits, des légumes et des graines. Les poires, pommes, goyaves, coings, prunes, oranges et autres agrumes riches en nutriments contiennent de grandes quantités de pectine. La pectine est principalement utilisée comme gélifiant, épaississant et stabilisant dans les aliments. Vous pouvez la trouver sous forme d’extrait ou de poudre dans la plupart des épiceries et des magasins d’aliments naturels, ou vous pouvez facilement extraire la pectine des pommes à la maison. L’utilisation de la pectine comme agent de cuisson et de pâtisserie présente de nombreux avantages pour la santé. Plus particulièrement, elle est riche en fibres hydrosolubles et favorise la santé digestive. Selon des études, elle agit en se liant aux corps gras du tube digestif, y compris le cholestérol et les toxines, et favorise leur élimination, détoxifiant ainsi le corps et régulant l’utilisation du sucre par l’organisme.

DATTES Les dattes fournissent du potassium, du cuivre, du fer, du manganèse, du magnésium et de la vitamine B6. Elles sont facilement digérées et aident à métaboliser les protéines, les graisses et les glucides. La recherche suggère qu’elles ont de nombreux avantages pour la santé, et elles servent comme aliment médicinal potentiel pour l’homme dans le monde entier.

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Les dattes sont d’excellents édulcorants naturels et substituts du sucre, en plus, elles peuvent être utilisées pour lier des ingrédients, tout comme la maltodextrine. Vous pouvez également utiliser des dattes Medjool pour faire une pâte afin d’ajouter du volume lors de la cuisson.

MIEL Vous pouvez modifier votre consommation de glucides transformés pour augmenter votre énergie et reconstituer les réserves de glycogène avec du miel pur et brut à la place. Le miel cru n’est ni filtré ni pasteurisé, il possède donc une valeur nutritionnelle et des bienfaits incroyables. Il contient 80 % de sucres naturels, il n’est donc pas surprenant qu’il ait été qualifié de « carburant de fonctionnement parfait ». Le miel fournit un apport d’énergie facilement absorbé sous forme de glycogène hépatique, ce qui le rend idéal comme source d’énergie avant et après l’exercice. De plus, le miel brut présente de nombreux autres avantages pour la santé. Contrairement aux glucides simples transformés, le miel augmente les niveaux d’antioxydants bénéfiques pour la santé dans le corps, renforçant ainsi le système immunitaire et agissant comme un agent préventif contre de nombreuses maladies débilitantes. Le miel profite également au tractus gastro-intestinal et améliore le contrôle glycémique. En fait, la recherche prouve que le miel a des effets antidiabétiques.

GOMME DE GUAR La gomme de guar est l’une des gommes liantes les plus fréquemment utilisées dans les recettes sans gluten et les produits cuits au four sans gluten. Elle peut être utilisée à la place de la maltodextrine et d’autres produits liants, et elle fonctionne également comme agent épaississant. C’est très utile pour conserver des ingrédients plus minces, comme l’eau, combinés uniformément avec des ingrédients plus épais, comme la crème ou l’huile de noix de coco. Elle peut être utilisée pour faire du kéfir maison, du yaourt, du sorbet, du lait d’amande ou du lait de coco. Contrairement à la maltodextrine, la gomme de guar semble ralentir l’absorption du glucose, ce qui est bénéfique pour les personnes atteintes de prédiabète, de diabète ou qui ont un taux de cholestérol élevé.

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4 recettes anti-stress Créatrice culinaire et auteure de 40 livres dont certains sont traduits en plusieurs langues et primés aux Gourmand World Cookbook Awards. Depuis plus de 20 ans, elle élabore des recettes enjouées et colorées pour partager sa passion pour l’univers végétal et trouve un délicieux équilibre entre les éléments nécessaires à une alimentation saine et le plaisir des sens ! Spécialiste des recettes sans gluten ni produits laitiers, elle a composé plusieurs livres sur le sujet, mettant en place les bases d’une cuisine alternative pour les personnes intolérantes. Par Valérie CUPILLARD - Créatrice culinaire est auteure de nombreux livres

Taboulé tout cru quinoa et petits pois UNE RÉPONSE ANTI-STRESS : MANGER CRU ET GERMÉ ! 2 poignées de petits pois fraîchement écossés 100 g de noix de cajou • 4 c. à s. de quinoa blond • 1 poignée de persil 6 feuilles de menthe • 1 demi-citron La veille, mettez le quinoa à tremper dans un bol d’eau. Le lendemain matin : Égouttez et rincez le quinoa dans une passoire, posez un couvercle et laissez-le encore quelques heures. Mettez les noix de cajou à tremper dans un bol d’eau au moins 2 heures. Préparez le taboulé Après un dernier rinçage, mettez les noix de cajou égouttées dans un mixeur à lame, ajoutez les herbes et le jus du demi-citron. Mixez pour obtenir un hachis semblable à une semoule. Versez dans un gros bol, ajoutez les petits pois et le quinoa rincé et égoutté. Salez et mélangez le tout.

Pesto à l’ortie L’AIL EST L’INGRÉDIENT VEDETTE DE LA RECETTE Source de vitamine B1 et B6, de phosphore, de cuivre et potassium, autant d’éléments impliqués dans l’équilibre du système nerveux ! Ce savoureux pesto accompagne les bouquets de chou-fleur ou de brocolis, les pommes de terre ou les poireaux cuits à la vapeur…

• 2 gousses d’ail • 1 c. à s. d’ortie en poudre • 4 c. à s.de poudre d’amande blanche • 5 c. à s. d’huile d’olive • Sel aux herbes Épluchez et dégermez les gousses d’ail. Versez l’huile d’olive dans un bol, ajoutez l’ail écrasé, l’ortie et la poudre d’amande. Salez et mélangez bien.

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Pâte à tartiner aux pruneaux

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RECETTES DE VALÉRIE CUPILLARD TIRÉES DU BLOG BIOGOURMAND.INFO • Son blog : www.biogourmand.info • Instagram : valeriecupillard.biogourmand • www.facebook.com/valerie.cupillard

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• 400 g de fraises • 200 g de crème végétale liquide (amande ou chanvre) • 4 à 5 c. à s. de sirop d’agave • 2 g d’agar-agar en poudre • 2 c. à s. d’eau florale de rose Équeutez les fraises et coupez les plus grosses en deux dans une casserole. Couvrez et placez sur feu doux. Quand les fraises commencent à rendre du jus, ajoutez l’agar-agar en poudrant finement à la surface (ou diluez-le avec 4 c. à s. d’eau), remuez pour bien mélanger et laissez cuire pendant 3 minutes. Versez aussitôt dans le bol blender, mixez en ajoutant la crème végétale liquide, le sirop d’agave et l’eau florale. Versez dans des coupes et réservez au réfrigérateur au moins une nuit.

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BIEN SE SOIGNER 50 – Prévention universelle du vieillissement 54 – Humeurs printanières… 58 – Sensibilités, intolérances et allergies : l’approche émotionnelle. 60 – La pilule contraceptive : quels risques ? Quels bénéfices ? 64 – Comment mieux digérer grâce au yoga ? 66 – Et si mes allergies de printemps venaient d’un problème intestinal ? 68 – Stresse de l’animal : de nouvelles voies thérapeutiques

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BIEN SE SOIGNER • COMMUNIQUÉ

PRÉVENTION UNIVERSELLE DU VIEILLISSEMENT LES 8 CAUSES PRINCIPALES DU VIEILLISSEMENT

C’est le nombre des principales causes du vieillissement que nous avons pu recenser : du raccourcissement des télomères en passant par l’oxydation et en finissant par la dysbiose, ce sont autant de mécanismes biologiques qui, ajoutés les uns aux autres, provoquent le vieillissement. Or, chacun de ces mécanismes peut être atténué, freiné par des substances que l’on retrouve dans la nature et qui sont de mieux en mieux étudiées par les scientifiques. Les associer peut constituer une démarche intéressante et cohérente pour vieillir en bonne santé, démarche de plus en plus recherchée et adoptée dans nos sociétés modernes. Nous vous proposons de les découvrir… 1. Raccourcissement des télomères Les télomères sont comme de petits capuchons situés au bout des chromosomes, qui forment une protection et diminuent à chaque division cellulaire. Il est prévu que les cellules entrent en sénescence lorsque les télomères sont raccourcis ; elles sont donc programmées pour se diviser un certain nombre de fois, puis elles meurent. Ce fonctionnement est physiologique et permet d’éviter la cancérisation des cellules. Seulement, le raccourcissement des télomères peut aussi arriver prématurément en cas d’exposition au stress chronique, à une alimentation délétère, à un manque d’exercice physique et créer des instabilités chromosomiques dommageables[1]. Il existe des plantes protectrices des télomères comme l’astragale qui est vraiment la plante antivieillissement par excellence[2] : les saponosides présents dans cette plante ont la propriété de ralentir le raccourcissement des télomères[3]. À noter que le ressenti des effets n’est pas immédiat, il faut souvent attendre six semaines à deux mois et utiliser cette plante sur une longue période. 2. La méthylation et l’acétylation La méthylation et l’acétylation sont des réactions chimiques qui entraînent des processus métaboliques vitaux pour l’organisme.

Elles interviennent en permanence dans toutes les cellules à un rythme effréné pour de nombreuses fonctions essentielles : production et régulation de neurotransmetteurs, fluidité des membranes, régulation de la transcription des gènes, production de glutathion, qui est l’antioxydant le plus puissant dans l’organisme, etc. Ces réactions, qui nécessitent la présence des vitamines B6, B9, B12, baissent avec l’âge et une mauvaise hygiène de vie. Or, un dérèglement du cycle de méthylation peut entraîner des conséquences pathologiques sérieuses et être notamment à l’origine de dégénérescence cérébrale (dépression, Alzheimer, …). Par ailleurs, une alimentation riche en chou (notamment brocoli), ail, persil, agrumes et antioxydants comme la curcumine (curcuma), le resvératrol (raisin), le thé vert, le lycopène (tomate, fruits rouges) peut moduler positivement l’épigénome en favorisant la bonne lecture de notre ADN[4]. 3. Dysfonctionnement mitochondrial Le soutien de la mitochondrie est un incontournable avec l’avancée en âge. La production d’énergie (ATP) a lieu essentiellement au sein de cet organite, véritable usine oxydative située dans la cellule. La fabrication d’ATP VITAMINES se fait en permanence dans toutes les cellules, car cette molécule ne peut se stocker. Sa production nécessite la présence des vitamines du groupe B et de la coenzyme Q10, qui a un rôle essentiel de protection de l’oxydation de la mitochondrie. Or son taux diminue avec l’âge, ce qui entraîne un risque oxydatif fort et un dysfonctionnement à terme de la mitochondrie, ainsi qu’une diminution de la production d’ATP. Encore une fois, l’astragale nous comble de ses bienfaits, puisqu’elle piège les espèces réactives de l’oxygène, inhibe la perméabilité mitochondriale et augmente les activités des enzymes protectrices des mitochondries[5].

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QUI DIT VIEILLIR NE DIT PAS NÉCESSAIREMENT VIEILLIR EN MAUVAISE SANTÉ.

4. Oxydation et radicaux libres Face à l’affluence d’agents oxydatifs, l’organisme dispose de deux lignes de défense antiradicalaires : • des enzymes spécifiques nécessitant les oligo-éléments suivants : Cu, Zn, Mn, Fe, Se ; • des antioxydants, véritables piégeurs de radicaux libres : vitamines E, A, C, glutathion, flavonoïdes, etc. Dans l’alimentation, tout ce qui est coloré possède des propriétés antioxydantes. À vos fruits et légumes ! Afin de contrer le phénomène oxydatif qui s’amplifie avec l’âge, une complémentation pour les seniors est conseillée sur le long cours. 5. Glycation Le sucre est le facteur n° 1 du vieillissement dans nos sociétés occidentales. En effet, le sucre a la propriété de se lier spontanément avec des protéines (telles qu’il en circule dans le sang : albumine, hémoglobine, insuline, LDL, etc.), c’est ce qui s’appelle la glycation. Or, une molécule glyquée non seulement perd sa fonction mais en plus devient un déchet cellulaire difficile à éliminer. De plus, la glycation s’accompagne toujours d’inflammation car les cellules sont dotées de récepteurs à protéines glyquées qui déclenchent une réponse inflammatoire intracellulaire. Cette réaction est favorisée par le syndrome métabolique, le diabète, l’insulinorésistance, l’excès de cortisol (excès de stress), etc. Pour y remédier, l’activité physique, le jeûne[10] et la gestion du stress sont autant de pratiques qui ont une influence sur la diminution de la glycémie et de la résistance à l’insuline. À noter que le resvératrol, pris à plus de 100 mg/j, possède également ces deux propriétés[11].

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De même, le gingko biloba[6], la réglisse[7], l’olivier[8], le curcuma[9] interviennent dans la régénération des mitochondries et soutiennent le métabolisme énergétique.

6. Acidose métabolique On parle bien ici d’acidose des tissus et non plasmatique (sang). L’acidose métabolique provient d’une alimentation trop « acidifiante » (excès de produits animaux, de céréales, de sucre), ainsi que d’une hydratation insuffisante ou d’une mauvaise oxygénation. Pour cette dernière, nous avons vu précédemment qu’un dysfonctionnement des mitochondries finit par dégrader la voie aérobie de la production d’ATP. Cela a pour conséquences d’augmenter la stimulation de la voie anaérobie de la cellule, qui n’est autre qu’une réaction de fermentation, et qui entraîne à terme une acidification des tissus. Pour contrer ce phénomène, en plus d’une hygiène de vie adéquate, il est conseillé de faire deux cures alcalinisantes par an. 7. Inflammation La porosité intestinale, un dérèglement du microbiote intestinal, la glycation, un cortisol élevé, un déficit en Oméga 3 par rapport aux Oméga 6, une agression des membranes par des radicaux libres, etc., sont autant de raisons de produire des messagers de l’inflammation. Cela affaiblit à terme l’immunité, expose à des infections et fait le lit de pathologies dégénératives comme le cancer. Ciblée au niveau cérébral, la neuroinflammation est une véritable porte ouverte aux maladies neurodégénératives, à la dépression, aux troubles du sommeil.

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Le safran[12] et le curcuma sont deux grandes plantes neuroprotectrices et anti-inflammatoires cérébrales. Par ailleurs, la disponibilité des Oméga 3, type DHA, baisse avec l’âge alors que leurs propriétés anti-inflammatoires et leur implication dans le fonctionnement du cerveau sont bien connues. 8. Dysbiose intestinale En vieillissant, notre microbiote intestinal s’appauvrit (en particulier en bifidobactéries), à la fois en quantité et en qualité, ce qui n’apporte plus une protection suffisante face aux infections. Cette déstabilisation du microbiote est en lien avec les changements alimentaires liés à l’âge (baisse de la diversité alimentaire et quantitative de certaines catégories de produits), ce qui entraîne un changement de substrat pour le microbiote, l’augmentation de la consommation en médicaments, et une diminution de la capacité d’adhésion des bifidobactéries au mucus intestinal[13]. Pour soutenir la barrière immunitaire, une alimentation riche en probiotiques naturels est vivement recommandée avec l’avancée en âge. Vitamine D : l’incontournable anti-âge La carence majeure chez les Français est le manque de vitamine D. De nombreuses études ont montré pourtant que cette vitamine stimule le système immunitaire, inhibe la croissance tumorale, stimule la différenciation cellulaire, contribue au maintien d’une ossature et d’une fonction musculaire normale. Les personnes âgées devraient être systématiquement complémentées jusqu’à atteindre un dosage de 30 ng/ml[14].. À petites doses régulières ou en une grosse dose saisonnière ? Bien que la vitamine D se stocke dans les tissus (propriétés lipophiles), il a été démontré qu’un apport régulier donnait plus de bénéfices qu’un apport par dose massive ponctuelle, notamment pour la protection contre les infections respiratoires.

SOURCES

1. Ornisch D. et al. 2013. Effect of comprehensive lifestyle changes on telomerase activity and telomere length in men with biopsy-proven low-risk prostate cancer: 5-year follow-up of a descriptive pilot study. doi: 10.1016/ S1470-2045(13)70366-8. 2. Zhong L, Wang ZF, Wen DJ. (2013) Experimental research on the anti-aging effects of astragalus polysaccharides. Zhongguo Ying Yong Sheng Li Xue Za Zhi. 2013 Jul;29(4):350-2 3. WANG P et al. The two isomers of HDTIC compounds from Astragali Radix slow down telomere shortening rate via attenuating oxidative stress and increasing DNA repair ability in human fetal lung diploid fibroblast cells. DNA Cell Biol. 2010 ; 29 : 33-39 4. Daniel M, Tollefsbol TO. J Exp Biol. 2015 Jan 1;218(Pt 1):59-70.. Epigenetic linkage of aging, cancer and nutrition. doi: 10.1242/jeb.107110 5. JIN M et al. Structural features and biological activities of the polysaccharides from Astragalus membranaceus. Int J Biol Macromol. 2014 ; 64 : 257-266. 6. Eckert A. 2012. Mitochondrial effects of Ginkgo biloba extract. Int Psychogeriatr.. 2012 Aug;24 Suppl 1:S18-20. doi: 10.1017/ S1041610212000531. 7. Eun Mi Choi. Glabridin protects osteoblastic MC3T3-E1 cells against antimycin A induced cytotoxicity. Chem Biol Interact . 2011 Aug 15;193(1):718. doi: 10.1016/j.cbi.2011.05.007. Epub 2011 May 20 8. Mataix J. et al. Olive oil and mitochondrial oxidative stress. Int J Vitam Nutr Res. 2006 Jul;76(4):178-83. doi: 10.1024/0300-9831.76.4.178. 9. Baghein H. et al. Effects of curcumin on mitochondria in neurodegenerative diseases. Biofactors . 2020 Jan;46(1):5-20. doi: 10.1002/biof.1566. Epub 2019 Oct 3. 10. Testa G. et al. 2014. Calorie restriction and dietary restriction mimetics : a strategy for improving healthy aging and longevity. Current Pharmaceutical Design 2014;20(18):2950-77. doi: 10.2174/13816128113196660699. 11. Timmers S et al. 2011. Calorie restriction-like effects of 30 days of resveratrol supplementation on energy metabolism and metabolic profile in obese humans Cell Metab. Nov 2011;14(5):612-22. doi: 10.1016/j. cmet.2011.10.002. 12. Nicholas V. Skladnev and Daniel M. Johnstone. Neuroprotective properties of dietary saffron: more than just a chemical scavenger? Neural Regen Res. 2017 Feb; 12(2): 210–211. doi: 10.4103/1673-5374.198976 13. He F., et al. 2001. Adhesion of Bifidobacterium spp. to human intestinal mucus. Microbiol Immunol. 2001;45(3):259-62. doi: 10.1111/j.13480421.2001.tb02615.x. 14. Ceglia L, et al. 2013. A randomized study on the effect of vitamin D supplementation on skeletal muscle morphology and vitamin D receptor concentration in older women. J Clin Endocrinol Metab. 2013 Dec;98(12):E1927-35. doi: 10.1210/jc.2013-2820. Epub 2013 Oct 9.

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LES CONSEILS DE NATURELLES Le Laboratoire LPEV a mis au point une gamme de plantes et de micronutriments qui permettent d’accompagner au mieux la prévention du vieillissement, notamment les cinq incontournables qui constituent la base de la prise en charge du vieillissement. Retrouvez la vitamine D3 sous sa forme 100 % végétale, avec la nouvelle formule en spray dans Uninutris® vitamine D3 1000 UI. L’astragale et la phycocyanine sont disponibles sous forme liquide : • Quantis® Astragale 3/3, avec un procédé d’extraction respectueux de la plante et de son totum, garantie sans alcool. • Uninutris® Phycocyanine, la phycocyanine extraite de la spiruline sous une forme liquide, apporte une meilleure biodisponibilité qu’une forme sèche. Pour obtenir une dose suffisante de resvératrol, afin de bénéficier de son effet régulateur de la glycémie et de l’insulinorésistance, LPEV propose spécifiquement Uninutris® trans-Resveratrol. Enfin, pour les Oméga 3 choisir Oméga 3 DHA LPEV basé sur des actifs extraits de poissons sauvages. De manière plus ciblée : • pour combler un déficit d’apport en vitamines B, Procyavit® Resvera + sera particulièrement approprié puisqu’il apporte l’ensemble de ces vitamines en plus de sa richesse en quercétine, curcumine, resvératrol, zinc et manganèse ; • en cas de fatigabilité musculaire, Nerge Q10 + Vit E sera un très bon soutien, notamment pour accompagner la prise de statines ; • pour les terrains acidifiés, la préparation pour boisson à base de citrates de calcium, magnésium et potassium Equisantum Fort aidera à rétablir l’équilibre acido-basique ; • enfin pour soutenir le microbiote intestinal, le Laboratoire LPEV propose depuis longtemps une large gamme de probiotiques Nergeflore. Nergeflore TLR 10M sera particulièrement adapté grâce à sa composition en ferments lactiques spécifiques : Bifidobacterium lactis, Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus plantarum et Lactobacillus salivarius.

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BIEN SE SOIGNER

Humeurs printanières C’est le réveil de la nature, le passage d’une énergie yin à une énergie yang, favorisant mouvement, énergie positive et action. Le printemps tant attendu en cette période si particulière ! C’est le moment de prendre soin de soi, de faire le plein d’énergie en laissant derrière nous ces longs mois d’hiver, et de profiter de l’opportunité que nous offre cette saison pour se renouveler dans son espace intérieur comme à l’extérieur. Par Honorine HELOT – Naturopathe

Alléger son alimentation Il n’est pas rare de ressentir en cette période une grande fatigue, un épuisement au réveil, une lassitude, un manque d’élan, autant de signes qui nous incitent à freiner et à se recharger. C’est pourtant l’arrivée des beaux jours qui nous invitent à croquer la vie à pleines dents ! Afin de profiter de cette énergie montante, donnons au corps un peu de temps pour s’adapter, le maître mot est la tempérance. Pour entamer cette période du bon pied, commençons par alléger nos assiettes, en réduisant d’un tiers les quantités et en introduisant un à deux soirs par semaine des monodiètes (consommer un seul aliment au cours d’un repas), cela mettra votre système digestif au repos et l’énergie économisée pour la digestion sera redistribuée au service de la régénération et du bien-être. Prenez le temps de manger dans un endroit calme, loin de l’agitation et du stress et faites le choix d’aliments locaux, de saison et de préférence biologiques qui apporteront vitamines, minéraux et enzymes, de bons carburants pour vos cellules. L’organe associé à cette saison est le foie, souvent débordé, saturé en cette période, on veillera à le soulager et surtout ne pas le surcharger car c’est lui qui filtre notre sang et élimine les déchets. Misez sur les légumes verts : chou, épinard, asperge, artichaut qui auront la particularité d’apporter de bons nutriments mais également de détoxifier le corps en douceur. Il est conseillé de limiter les aliments dits « encrassants » : plats industriels, graisses saturées, protéines animales, laitages et sucres raffinés et pensez à boire beaucoup d’eau et d’infusions qui assureront les processus d’hydratation et d’élimination.

Reprendre une activité physique et s’oxygéner L’arrivée du printemps nous invite à sortir, profiter de la nature, du grand air et faire le plein de lumière pour recharger les batteries. Pratiquer un sport peut s’avérer le bon moyen de reprendre contact avec soi. Pourquoi ne pas commencer par troquer son trajet quotidien en métro ou en voiture contre 30 minutes de marche par jour ? Saviez-vous que la marche agit autant sur notre bien-être physique que psychique ? La marche diminue le cholestérol, fait baisser la tension artérielle, maintient votre poids mais agit également sur votre humeur, diminue votre stress, et améliore la qualité du sommeil. Ce sera en même temps l’occasion de faire le plein de soleil qui nous a tant manqué pendant l’hiver et de se recharger en vitamine D, si importante pour notre immunité. Un autre moyen de renouer avec son corps est la pratique du yoga dont les bénéfices sont nombreux, certaines postures vont favoriser le processus d’élimination comme les torsions, les salutations au soleil et les postures d’ouverture. Ainsi, on va chercher à masser et à stimuler les organes afin de libérer de l’espace. L’exercice physique fait circuler le sang, augmente notre capacité respiratoire et notre oxygénation, et favorise l’élimination par la peau et les poumons, tout ce dont nous avons besoin en cette période. Vous pouvez y associer avant la douche un brossage à sec sur l’ensemble du corps avec une brosse naturelle en faisant des mouvements circulaires ce qui accompagnera le processus de détox.

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POUR ENTAMER LE PRINTEMPS DU BON PIED, COMMENÇONS PAR ALLÉGER NOS ASSIETTES, EN RÉDUISANT D’UN TIERS LES QUANTITÉS ET EN INTRODUISANT UN À DEUX SOIRS PAR SEMAINE DES MONODIÈTES.

Désencombrer sa maison C’est une période propice au changement, ou pour se lancer dans le rangement. Trier, jeter, se séparer de ce qui encombre votre espace de vie, des vêtements, un meuble, des objets, amènera une meilleure circulation de l’énergie et libèrera votre espace intérieur. Cette place que vous ferez dans votre maison ou votre appartement vous apportera une meilleure clarté de l’esprit et sera en adéquation avec vos envies du moment. Faites entrer la lumière, les jours rallongent et les premiers rayons du soleil viennent réchauffer nos intérieurs, ouvrez vos fenêtres et renouvelez l’air. Profitez-en pour privilégier des produits d’entretien naturels et préférer le vinaigre blanc, le savon noir, le bicarbonate de soude, le citron qui nettoieront vos espaces sans polluer l’air que vous respirez. C’est aussi le moment de redynamiser son intérieur, de le purifier, vous avez le choix d’utiliser un diffuseur d’huiles

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essentielles en y versant quelques gouttes d’huile essentielle de citron ou d’eucalyptus (déconseillé aux enfants de moins de six ans) qui neutralisera les mauvaises odeurs, ou de purifier l’air en brûlant un bâton de sauge, de palo santo qui ont la particularité d’assainir un lieu et d’en chasser les ondes négatives toujours au service de la régénération et du renouvellement. Libérer son mental L’énergie montante en lien avec la saison n’est pas toujours bien accueillie faute d’espace et de disponibilité, nos organismes étant bien souvent trop épuisés. C’est le moment de faire de la place dans votre tête ! Ça peut passer par se libérer d’éléments de votre vie qui ne vous conviennent plus, changer de travail, s’éloigner de personnes qui vous puisent trop d’énergie ou alléger votre charge mentale et surtout être créateur de changement et garder un esprit positif. Nos émotions, notre mental, demandent beaucoup d’énergie à notre corps, cela impacte notre physique, nous observons souvent que la manifestation d’une douleur à un endroit de notre corps est corrélée à une émotion non identifiée ou non verbalisée. La joie véhiculera une énergie positive, a contrario la colère, la tristesse freineront la bonne circulation de celle-ci. Au printemps le trop plein d’émotions peut se faire sentir, comme le parasitage mental peut venir nous assaillir. Misez sur la détente et la relaxation et accordez-vous chaque jour un moment pour vous. Plusieurs techniques s’offrent à vous comme

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Le brossage à sec est une méthode simple qui consiste à brosser l’ensemble du corps avec une brosse à poils naturels sur une peau sèche. Elle permet notamment d’éliminer les toxines du corps mais a également d’autres bienfaits : elle favorise la circulation sanguine, stimule le système lymphatique, tonifie les tissus et apporte détente et regain de vitalité. Effectuer des mouvements circulaires pendant 5 à 10 minutes, ensuite rincer de préférence à l’eau froide et hydrater votre peau avec une huile végétale.

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Fatigue, épuisement au réveil, lassitude, manque d’entrain, autant de signes annonciateurs du printemps. Il est l’heure alors de donner au corps un peu de temps pour s’adapter : on commence par alléger nos assiettes en réduisant d’un tiers les quantités et en introduisant un à deux soirs par semaine des monodiètes.

LA JOIE VÉHICULERA UNE ÉNERGIE POSITIVE, A CONTRARIO LA COLÈRE, LA TRISTESSE FREINERONT LA BONNE CIRCULATION DE CELLE-CI.

la respiration ventrale qui consiste à gonfler le ventre à l’inspiration et rentrer le ventre à l’expiration, à faire cinq minutes par jour et à renouveler plusieurs fois au cours de la journée si besoin, cela vous apportera calme et apaisement. Mais vous pouvez également pratiquer dix minutes de méditation le matin au réveil pour vous recentrer et chasser les pensées négatives. Et enfin accordez-vous du temps pour vous faire masser, faire une séance de réflexologie plantaire ou une séance de sophrologie qui auront toutes pour conséquence de vous redonner le sourire.

Respiration ventrale Adopter une position confortable et fermer les yeux, poser une main sur le ventre et l’autre sur la poitrine. Inspirer par le nez lentement et aussi complètement que possible et laisser le ventre se gonfler, puis expirer lentement, profondément jusqu’au bout et sentez le ventre rentrer comme si le nombril allait toucher la colonne vertébrale. Répétez plusieurs fois entre 4 à 10 cycles. Bienfaits : elle diminue le stress et l’anxiété, favorise le sommeil, régule le rythme cardiaque, favorise une meilleure oxygénation de nos cellules, amène bien-être et détente.

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SENSIBILITÉS, INTOLÉRANCES ET ALLERGIES : L’APPROCHE ÉMOTIONNELLE. Qui n’a jamais fait l’expérience d’observer la corrélation entre son niveau de stress et la flambée de ses allergies ?

e décodage biologique nous apporte un éclairage très précis sur le processus qui associe sensibilités et émotions. À la fois sur l’exacerbation possible des symptômes mais aussi et surtout sur la manière dont nous devenons sensibles. Imaginons une scène : c’est un dimanche, une famille est en train de finir de déjeuner. Le téléphone sonne, une poignée de cerises encore à la main, la mère décroche, c’est le service des urgences de l’hôpital qui l’avertit que son fils vient d’y être pris en charge. On imagine le stress que cela a pu provoquer, mais fort heureusement, rien de grave pour le fils. Quelques jours après, la mère de famille consomme à nouveau des cerises et s’aperçoit qu’elle fait une réaction allergique au niveau de sa gorge. On a ici, de manière un peu caricaturale mais pour autant authentique, la logique avec laquelle une situation conflictuelle peut générer une allergie. Au plus fort du stress, le corps fait comme un cliché instantané de l’événement et de tous les détails qui l’entourent pour les mémoriser afin de se protéger en cas de récidive. Cette mémoire peut prendre en compte les cinq sens. Dans notre exemple, ce sont les cerises qui ont été enregistrées comme « rail du conflit » : ce dernier est le signal de rappel au corps, du stress vécu au moment de l’appel téléphonique. Cela aurait tout aussi bien pu être la sonnerie, la matière plastique de l’appareil, une odeur de cuisine… Le contact avec le réactif (ici les cerises), maintenant devenu un allergène, va provoquer le rappel de la mémoire du conflit et permettre au système immunitaire de préempter une attitude d’attaque ou de défense. Une somatisation ajustée On a ainsi une corrélation directe entre la charge émotionnelle et le taux de sensibilité. C’est pourquoi, d’un point de vue énergétique, sensibilité, intolérance et allergie sont interprétées comme un seul et même phénomène avec simplement un degré d’intensité différent.

5 DEGRÉS DE SENSIBILITÉ 1 - Sensible 2 - Sensible ++ 3 - Intolérant 4 - Allergique 5 - Anaphylactique

La réaction anaphylactique, au niveau 5, est le cas le plus sévère, c’est la réaction qui déclenche l’œdème de Quincke (marqueur sanguin : IgE). L’allergie, au niveau 4, détermine une réaction relativement forte qui survient quelques minutes ou quelques heures après le contact avec l’allergène. Il n’y a pas d’enjeu vital (marqueur sanguin : IgE). L’intolérance, au niveau 3, la réaction est moins intense, elle survient 24 heures après le contact avec l’allergène, le plus souvent le lendemain matin (marqueur sanguin : IgG). Les sensibilités 2 et 1. Quand on est sur une sensibilité de 2 sur notre échelle, il s’agit d’une Sensibilité ++. Elle est moins intense que l’intolérance et a souvent un effet retard un peu plus long, Il y a un niveau encore plus sensible, le niveau 1, qui est aussi réel en regard du test de sensibilité que les autres niveaux. Il y a un effet retard qui peut être d’une semaine. À ce jour, il n’existe aucun test médicalement reconnu capable de mettre en évidence les niveaux de sensibilité 1 et 2 car il n’y a aucun marqueur sanguin qui leur est associé. Seuls les tests énergétiques permettent une telle précision : le test de kinésiologie de résistance musculaire, l’antenne de «Lécher» ou la radiesthésie. Dès lors, on peut comprendre que des sensibilités peuvent s’engrammer et apparaître à n’importe quel moment de la vie et s’empiler tel un mille-feuille, avec une histoire émotionnelle spécifique pour chacun de ses épisodes. La solution pour déprogrammer une sensibilité consiste à « réinformer » le corps de l’innocuité de la substance en mettant le corps en contact avec la vibration du réactif, dans un contexte

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positif. Une fois que le corps a reconnu que le contact est sans danger, la déprogrammation sera effective et durable. Pour la mère de famille citée plus haut, après quelques jours ou quelques semaines son conflit émotionnel est parfaitement résolu ; le fils est rentré à la maison et cet épisode a été oublié. Cependant le corps ne va pas forcément faire la corrélation entre la résolution du conflit et les cerises, l’allergie sera maintenue en boucle pendant des années. Sans résidu de mémoire émotionnelle, la déprogrammation de cette allergie se réalisera de manière très aisée et rapide. La mémoire émotionnelle En revanche, imaginons que le fils de cette dame ait été amputé d’une jambe suite à un gros accident de la circulation. On peut facilement imaginer que le deuil de cette situation de souffrance va prendre des années et que le conflit va rester actif pendant très longtemps. Dans ce cas, la déprogrammation de l’allergie à la cerise est impossible si on ne s’attaque pas en parallèle à la partie psycho-affective en jeu. Pour aborder cet aspect émotionnel, deux chemins sont possibles. Le premier, utilisé dans la plupart des techniques, a pour objet de revisiter l’épisode de crise, jusqu’à éventuellement faire revivre émotionnellement ce moment. Il peut s’opérer alors une prise de conscience qui va dissoudre l’imprégnation et inverser le processus pour recouvrer la santé. Si cette approche peut être rapide et efficace, elle ne concerne que des chocs particulièrement forts pour être rappelés à la mémoire. La plupart des cas cliniques cités dans les ouvrages de référence concernent des profils anaphylactiques ou de très fortes allergies. Mais revisiter un petit épisode qui aura provoqué une légère intolérance est quasiment impossible à faire. Le renforcement positif L’autre méthode consiste à faire en sorte que le stress n’ait plus d’emprise. Dans ce cas, il n’est nul besoin de revisiter le passé, on va simplement chercher l’émotion positive qui va transmuter

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l’émotion négative d’origine. Par exemple, lorsque je viens de vivre une situation qui me provoque une peur si forte qu’elle débouche sur un stress somatisant, je vais rechercher ce qui peut dissoudre cette peur. Probablement, un manque de confiance en moi, ne m’a pas permis d’affronter sereinement la situation. La solution consistera ici à utiliser un renforcement émotionnel positif sur la notion de « confiance en soi ». Si, de surcroît, cette situation a débouché sur l’engramage d’une allergie aux acariens par exemple, alors on associera les deux réactifs, « acariens » et « confiance en soi » dans le même traitement de déprogrammation afin de pallier tout phénomène de résistance émotionnelle. Au regard des récentes observations cliniques, sans nul doute, l’émotionnel est à prendre en compte dans les protocoles de traitements liés aux sensibilités. La déprogrammation des allergies et intolérances, telle qu’elle est pratiquée dans la méthode de Réinformation V=ibratoire, est une prise en charge holistique de la relation physique et émotionnelle avec les allergènes, dans un même traitement. C’est en partie pour cette raison qu’elle obtient de très bons résultats dans la durée, l’autre raison est sa simplicité de mise en œuvre grâce à l’utilisation de l’homéopathie de contact.

Olivier Coen Chercheur et formateur en thérapies énergétiques, fondateur de la méthode de Réinformation Vibratoire et du Laboratoire Lumen Care Laboratory, spécialisé dans le traitement énergétique des sensibilités physiques et émotionnelles par homéopathie de contact. Contact

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La pilule contraceptive Quels risques ? Quels bénéfices ? Par Valentina BRADASCHIA – Naturopathe

u cours des 50 dernières années, la promesse d’une forme efficace de contraception a été une irrésistible avancée pour de nombreuses femmes. À ce jour, on estime qu’il y en a au moins 100 millions dans le monde s’appuyant sur une des plus grandes inventions du XXe siècle, point de départ de la révolution sexuelle, moyen au service de la libération des femmes. Il s’agit, bien évidemment, de la pilule, synonyme même de la contraception. Cependant, contrairement à ce qu’on peut penser, la pilule n’est pas le contraceptif parfait : pas toujours efficace, ni pratique, elle est considérée à tort par la sagesse populaire comme étant l’amie de la sexualité. Bien que moins nocives que les premières, les pilules de troisième génération actuellement sur le marché ont encore des effets secondaires importants et certaines études montrent que le risque de thrombose a même augmenté. Parmi les effets indésirables, en plus des thrombo-embolies veineuses, il peut y avoir : dépression, migraines, sautes d’humeur, prise de poids, baisse du désir sexuel, diminution de la densité osseuse, rétention hydrique, nausées, diarrhée ou vomissements, infections urogénitales et des troubles liés à la malnutrition. Comment fonctionne la pilule ? Il y a deux causes fondamentales aux effets secondaires causés par la pilule : la première est de nature hormonale suite à l’apport d’hormones synthétiques, tandis que la seconde est de nature nutritionnelle, causée par l’influence de la pilule sur le métabolisme. Les hormones synthétiques présentes dans la pilule imitent les hormones naturelles en modifiant l’équilibre afin de rendre la femme temporairement stérile, et pour ce faire, elles agissent sur le système endocrinien. Pour cela, les hormones de synthèse envoient le message à l’hypophyse que la femme est déjà enceinte. Les ovaires et l’utérus sont donc mis en état « d’endormissement profond ». La pilule combine souvent deux types de substances : les œstrogènes et la progestérone qui ont pour effet de modifier la glaire pour empêcher les

spermatozoïdes de pénétrer au niveau du col de l’utérus, de bloquer l’ovulation et aussi de modifier l’endomètre de façon à ce qu’il ne puisse pas accueillir un éventuel œuf. Mais cette prise quotidienne d’hormones de synthèse correspond à une dose entre 20 et 50 fois supérieure à celle que les ovaires sécrètent normalement. De plus, les hormones régulent tous les processus corporels tels que la digestion, la température, la croissance, la reproduction et la structure chimique du sang. Elles sont également responsables de ce que nous ressentons et pensons, touchent l’humeur et, pour cette raison, elles ont également été appelées « molécules d’émotion ». Par conséquent, il ne faut pas être surpris en constatant que la pilule, induisant un effet hormonal d’infertilité, n’agit pas seulement sur les ovaires, l’utérus et le col de l’utérus : elle altère plusieurs dizaines de fonctions corporelles et affecte tous les organes. Les effets de la pilule sur le métabolisme Les troubles nutritionnels sont causés par les effets de la pilule sur le métabolisme, d’autant plus que la plupart des femmes qui en dépendent pour la contraception l’utilisent pendant de longues périodes. Il est nécessaire de prendre en compte les situations de santé générale et la qualité de la nutrition à la fois au cours de la période précédente et pendant toute la période de prise du médicament. Cela dit, il existe cependant des effets secondaires assez courants qui ont un lien évident avec les nutriments, tels que la relation entre la dépression et les niveaux de zinc et de vitamine B6. La pilule affecte le métabolisme des vitamines, minéraux, lipides, acides gras essentiels et acides aminés. Les vitamines sont d’une importance cruciale pour toutes les fonctions du corps, et les plus endommagées sont les vitamines B6, B12, C, la riboflavine, la thymine et l’acide folique. Le manque de vitamine B1 peut provoquer fatigue, faiblesse, insomnie, perte de poids, dépression, irritabilité, manque d’initiative, constipation, perte d’appétit ou désir de sucres et problèmes circulatoires. Une pénurie de vitamine B2

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ANTHONY-TRAN

Dans plusieurs recherches, il est montré que les femmes qui prennent la pilule ont presque deux fois plus de cas dépressifs que celles qui n’en prennent pas.

BIEN QUE MOINS NOCIVES QUE LES PREMIÈRES, LES PILULES DE TROISIÈME GÉNÉRATION ACTUELLEMENT SUR LE MARCHÉ ONT ENCORE DES EFFETS SECONDAIRES IMPORTANTS…

peut entraîner des infections des gencives, des étourdissements, des irritations oculaires, des problèmes de peau et des pellicules. Si la vitamine C manque pour le corps, il est difficile de produire des hormones sexuelles une fois que l’on décide d’arrêter la pilule, ce qui entraîne des problèmes de fertilité, de libido et de bien-être en général. Les niveaux de cuivre augmentent généralement avec l’utilisation de la pilule, entraînant des migraines possibles, des troubles mentaux, des sautes d’humeur, une perte de cheveux, une pression artérielle élevée. La pilule réduit aussi l’absorption du zinc, ce qui peut entraîner des problèmes majeurs de fertilité, de grossesse et d’accouchement. Les conséquences sur la libido La pilule se présente comme une amie miraculeuse : elle promet aux femmes une vie sexuelle sans soucis, un contrôle sur le cycle menstruel parfois irrégulier ou douloureux, une gestion plus aisée de la relation du couple. Au départ, les femmes se sentent plus libres, et certainement les hommes aussi, et cela, s’ils ne souffrent pas immédiatement de contre-indications physiques ou émotionnelles, peut entraîner un merveilleux effet aphrodisiaque.

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Plusieurs recherches approfondies sur la relation entre la pilule et la libido ont montré que la pilule réduit considérablement le niveau de testostérone, qui est vital pour la libido masculine et féminine en bonne santé, et l’arrêt de son utilisation ne garantit pas du tout le rééquilibrage. Certes, il existe de nombreux facteurs différents qui affectent le désir sexuel, dont beaucoup restent un mystère, mais il est également vrai que les recherches les plus récentes nous offrent, en ce sens, des indications très évidentes. Et la grossesse dans tout ça ? Les conditions de grossesse pendant la prise de la pilule ne sont pas du tout favorables : les niveaux d’acide folique sont réduits, ainsi que ceux de zinc et de sélénium, le système immunitaire est affaibli et les cellules utilisées pour la production de la muqueuse utérine s’atrophient provoquant un amincissement du col et du canal cervical. Malheureusement, tout cela peut affecter la santé du fœtus et de la mère. C’est pourquoi il est conseillé d’attendre au moins quatre mois après la dernière pilule avant de préparer une nouvelle grossesse, en travaillant peut-être activement pour rétablir une santé optimale.

BIEN SE SOIGNER

LA CONTRACEPTION EST UNE AFFAIRE TRÈS INTIME ET PERSONNELLE. LA OU LES MÉTHODES QU’ON CHOISIT SONT TRÈS IMPORTANTES POUR LA TRANQUILLITÉ D’ESPRIT, CELLE DE LA RELATION AVEC L’AUTRE ET DE LA SEXUALITÉ.

Si vous souhaitez tomber enceinte, il faut tenir compte du fait qu’il vous faudra du temps pour restaurer votre cycle naturel, qui est inévitablement dormant après des années d’hormones synthétiques. La corrélation entre les hormones de synthèse et la dépression Selon l’OMS, une femme sur quatre connaît une période de dépression tout au long de sa vie, tandis que pour les hommes, le ratio est d’un sur six. La dépression est la maladie la plus répandue chez les femmes aujourd’hui. Dans plusieurs recherches, il est montré que celles qui prennent la pilule ont presque deux fois plus de cas dépressifs que celles qui n’en prennent pas. Malgré les symptômes, les femmes continuent de prendre la pilule sans associer les deux car, dans la plupart des cas, elles sentent qu’elles n’ont pas d’autres alternatives. Celles qui ont la chance de recevoir des informations correctes découvrent que la pilule a, à tous égards, un impact énorme sur leurs choix, leurs relations, leur famille, leur carrière, leur estime de soi et surtout leur santé. Trop souvent, les femmes luttent avec bon nombre de ces problèmes en pensant qu’elles sont la source du problème, et si elles ont pris la pilule depuis leur plus jeune âge, elles ne savent même pas « qui elles sont sans ». Ce n’est que lorsqu’on arrête de la prendre et qu’on restaure un rythme naturel au sein du corps physique et mental que l’on réalise à quel point on peut être différente, et c’est un vrai soulagement. Si on prend la pilule ou d’autres contraceptifs hormonaux et que l’on ressent certains des symptômes décrits, on peut envisager la possibilité que, entre autres, les hormones synthétiques puissent provoquer ou exacerber le malaise. Que ce soit pour des raisons contraceptives, des problèmes menstruels ou cutanés, il est préférable de commencer à chercher une alternative naturelle valable qui respecte le corps et qui convienne aux besoins de chacune. Comment arrêter ? Si l’on choisit d’arrêter le contraceptif hormonal, il faut s’assurer de le faire correctement, de préférence sous surveillance médicale. En même temps, on peut trouver des

experts pour être aidée dans le processus de détoxification et dans la restauration et la stimulation du fonctionnement normal des glandes endocrines. La médecine homéopathique, la médecine ayurvédique, la naturopathie, la médecine chinoise et de nombreuses autres formes de thérapies naturelles sont des alliés parfaits pour la nouvelle direction que l’on a l’intention de suivre. On remarque également des changements dans les émotions et les sentiments, qui peuvent être positifs et parfois un peu difficiles à gérer. Si le système hormonal est endormi depuis de nombreuses années, il semblerait qu’on revient à la vie, avec toute l’intensité que cela implique. Donc, si l’on a besoin d’un bon soutien dans ce domaine, il est préférable de chercher un bon soutien (psychothérapie, réalignement énergétique, yoga, etc.). Quelles alternatives alors ? La contraception est une affaire très intime et personnelle. La ou les méthodes qu’on choisit sont très importantes pour la tranquillité d’esprit, celle de la relation avec l’autre et de la sexualité. Dans les méthodes de barrière aux programmes de fertilité naturelle, il existe un large éventail de possibilités que l’on est libre d’explorer, de mélanger et d’apprendre à trouver la combinaison parfaite (le préservatif, le stérilet au cuivre, la méthode de la symptothermie, etc.). Il est important de prendre le temps de découvrir d’autres méthodes, de voir comment elles s’adaptent à la personnalité, aux besoins physiques et au niveau de l’intimité, garantissant toujours la sécurité recherchée, tant pour la contraception que pour la protection contre les maladies sexuellement transmissibles. Le secret réside dans un choix véritablement informé et responsable, et les femmes d’aujourd’hui ont à leur disposition de nombreux outils précieux. Rétablir le rythme naturel du cycle, communiquer plus profondément avec les signaux du corps, se respecter soi-même, respecter son intégrité dans la relation ainsi que celle de l’autre et réaffirmer son droit à la santé sans souffrances inutiles, sont la véritable libération que recherchent les femmes.

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TAI-S-CAPTURES

Et la grossesse dans tout ça ? Il est conseillé d’attendre au moins quatre mois après la dernière pilule avant de préparer une nouvelle grossesse, en travaillant peut-être activement pour rétablir une santé optimale.

BIEN SE SOIGNER

Comment mieux digérer grâce au yoga ? En période de fête, il nous arrive de faire des excès et d’avoir les yeux plus gros que le ventre. On ne va pas nous en blâmer, il est important de se faire plaisir. S’en suivent souvent quelques désagréments digestifs. Rien de tel qu’une bonne séance de yoga pour nous remettre rapidement d’aplomb après nos agapes.

elui qui n’a pas essayé le yoga ne connaît pas son efficacité incroyable. Les bienfaits de cette discipline se font sentir autant sur le plan mental que physique, nous apportant à la fois souplesse et oxygénation complète par la respiration. Tous les atouts sont réunis pour rester jeunes et plein de vitalité, même à 75 ans. J’ai la chance d’avoir l’exemple de ma mère, professeure de yoga qui, à cet âge, est plus souple que moi ! Grâce à elle, la pratique du yoga fait partie intégrante de ma vie. Voici quatre asanas (postures) efficaces pour mieux digérer. Nous nous concentrerons aujourd’hui uniquement sur les bienfaits digestifs, même si ces asanas offrent bien d’autres avantages. Je vous conseille de convenir d’un jour précis pour pratiquer régulièrement, que ce soit chaque jour, ou deux fois par semaine. J’attire votre attention sur l’importance de prendre tout votre temps pour réaliser chaque posture. La respiration sera également tout aussi importante que l’asana elle-même. Les nerfs pneumogastriques innervent les poumons, l’estomac, l’intestin et le foie. En respirant profondément, calmement, consciemment on agit par voie réflexe sur la fonction digestive.

Par Geneviève CARLIN – Naturopathe

Les genoux à la poitrine

Apanasana

Les bienfaits digestifs • Massage doux des organes abdominaux • Aide les intestins à travailler en vue d’une meilleure élimination • Favorise l’évacuation des gaz Réalisation : couché sur le dos, inspirez profondément, expirez lentement en ramenant vos genoux vers votre poitrine, et enroulez les bras autour des jambes. Gardez la posture et respirez profondément, au moins une minute.

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RIEN DE TEL QU’UNE BONNE SÉANCE DE YOGA POUR NOUS REMETTRE RAPIDEMENT D’APLOMB APRÈS NOS AGAPES.

La torsion couchée

Supta Matsyendrasana

Le cobra

Bhujangasana Les bienfaits digestifs • Stimule la digestion, l’élimination des déchets et l’assimilation Réalisation : allongé sur le ventre, relâchez toute tension. Front sur le sol, jambes étirées, parallèles et jointes le long du sol, pieds pointés. Paumes placées à plat sur le sol à hauteur du bassin, inspirez profondément puis tendez les bras pour soulever votre buste, les garder un peu fléchis. Poussez votre torse vers l’avant, menton vers l’avant. Bassin et jambes restent collés au sol, seul le haut du corps se soulève.Contractez fesses, cuisses et périnée. Gardez les épaules basses. Relevez ensuite la tête, regardez vers le ciel. Vos épaules restent basses, omoplates rapprochées, vos coudes légèrement fléchis et collés au corps. Inspirez et gardez la posture environ 20 secondes, ensuite expirez profondément en repliant vos coudes, en vous recouchant sur le ventre dans la position initiale. Contre-indications : ne pas réaliser en cas d’hypertension artérielle, d’emphysème, d’asthme, d’affections oculaires, pendant les menstruations ou si vous êtes enceinte.

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Les bienfaits digestifs • Détoxifie les organes internes • Participe à une bonne digestion Réalisation : couché sur le dos, dépliez vos bras en croix, à la hauteur des épaules. Respirez bien, puis au cours d’une expiration, repliez vos genoux vers vous, respirez et au cours d’une expiration, basculez vos genoux sur le côté gauche. La jambe au sol doit être tendue, celle du dessus pliée. Tournez la tête lentement à l’opposé de vos jambes. Votre buste doit rester bien plaqué au sol tout le temps. Gardez la posture en procédant à d’amples respirations. Ensuite, reproduire l’asana du côté droit.

La pince assise

Paschimottanasana

Les bienfaits digestifs • Stimule les fonctions digestives, améliore l’assimilation Réalisation : en position assise, membres inférieurs tendus, mains à plat sur le sol près des hanches, respirez. Durant une expiration, tendez vos bras vers l’avant, avancez vos mains en direction de vos chevilles, saisissez vos gros orteils si vous le pouvez. Votre menton pointe en direction de vos pieds. Ces asanas ne sont pas les seules à être bénéfiques à la digestion, vous pourrez également réaliser les suivantes : torsion, bâton, tortue, demi-pont lié, bateau, chien museau face au ciel… Faites votre yoga loin de la digestion, de préférence avant le petit déjeuner ou le repas de midi. N’oubliez pas que l’énergie va là où la pensée va, visualisez bien l’évacuation des toxines lors de vos expirations. Visualisez un corps et un ventre en bonne santé.

BIEN SE SOIGNER

Et si mes allergies de printemps venaient d’un problème intestinal ? Le printemps est arrivé amenant les allergies et ses symptômes désagréables : éternuements, nez qui coule, yeux qui piquent, démangeaisons… Le rhume des foins survient chez 15 à 20 % de la population en France. Que se passe-t-il lors de cette réaction ? Par Carole LENOIR – Nutrithérapeute, Micronutritionniste, Formatrice, Conférencière

otre système immunitaire a pour rôle de faire la distinction entre ce qui fait partie de nous (le « soi ») et ce qui est étranger (le « non-soi »). Dans une réaction allergique, il supprime ce qui n’est pas soi par une forte réaction inflammatoire. Pour faire barrière à une intrusion d’un corps étranger, notre intestin utilise deux techniques : • Sa flore bactérienne • Et sa muqueuse qui est une barrière mécanique étanche aux micro-organismes et aux macromolécules. La rupture de ce double effet barrière et le passage dans la circulation générale de molécules étrangères est le point de départ de l’allergie, entre autres. Par exemple, une consommation excessive de blé et surtout de sa protéine, le gluten, fragilise cette paroi unicellulaire et une porosité s’installe. Le gluten est une des molécules les plus « agressives » pour notre muqueuse en stimulant la zonuline qui va desserrer la structure unicellulaire de la muqueuse en créant un espace : un trou en quelque sorte. Alors, des protéines devenues allergisantes passent cette barrière et le système immunitaire va répondre par une réaction inflammatoire et va aller combattre ces aliments en fabriquant encore un plus de molécules inflammatoires. Et le cercle vicieux s’installe. Ceci crée l’hyperperméabilité intestinale ou Leaky Gut Syndrome. DANS UNE RÉACTION ALLERGIQUE, LE CORPS SUPPRIME CE QUI N’EST PAS SOI PAR UNE FORTE RÉACTION INFLAMMATOIRE.

Et les pollens dans tout ça ? Il existe des allergies croisées entre pollens et aliments notamment le pollen de graminées et la tomate de par la similarité structurelle des protéines. Ce syndrome d’hyperperméabilité intestinale génère une inflammation chronique et notre système immunitaire va être exagérément sollicité. Que faire ? • La santé de votre intestin est à privilégier : les probiotiques amélioreront la qualité de la flore intestinale et de l’effet barrière, et diminuent les symptômes des rhinites allergiques. Plusieurs études récentes le confirment testant différentes souches des Bifidobactéries1 et des Lactobacilles2. • La L. Glutamine, acide aminé, est un maillon intéressant dans la réparation de la muqueuse intestinale. Elle a été bien employée chez des sportifs pour éviter cette porosité intestinale qui est responsable sur du long terme à une fatigue aussi. En effet, il y aura moins d’assimilation de minéraux et vitamines. • Des études3 montrent qu’une consommation d’acide gras Oméga-3 diminue le risque de développer une allergie en réduisant le processus inflammatoire. Alors consommez de l’huile de colza, 1 à 2 cuillères à soupe par jour, ainsi que 2 à 3 fois par semaine du poisson gras : sardine, maquereau, anchois, saumon. • Et soutenez votre foie car il se retrouve en première ligne face à l’afflux de multiples substances toxiques. Vos allergies vous remercieront…

RÉFÉRENCES (1) Singh A et al. Immune-modulatory effect of probiotic Bifidobacterium lactis NCC2818 in individuals suffering from seasonal allergic rhinitis to grass pollen: an exploratory, randomized, placebo-controlled clinical trial. Eur J Clin Nutr. 2013 Jan 9. (2) Costa DJ et al. Efficacy and safety of the probiotic Lactobacillus paracasei LP-33 in allergic rhinitis: a double-blind, randomized, placebo-controlled trial (GA2LEN Study). Eur J Clin Nutr. 2014 May;68(5):602-7. doi: 10.1038/ejcn.2014.13. Epub 2014 Feb 26. (3) N. D’Vaz et al. Fish oil supplementation in early infancy modulates developing infant immune responses. Clinical and Experimental Allergy. 2012; 42(8):1206-1216. 68

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Aux sources du bien-vivre

BIEN SE SOIGNER

Stress de l’animal De nouvelles voies thérapeutiques Par Nelly SEVIN – Certifiée en zoocosmétologie, Druide animalier

erions-nous, les seuls êtres de la nature à vivre du stress ? Malheureusement non ! Nos animaux sont eux aussi soumis aux humeurs, vivent des tensions nerveuses et du stress pathogène. De par leur domestication, leur mode de vie est en étroite relation avec leur gardien (terme mieux adapté que maître). Dotés de capacités à ressentir des émotions, comme tout mammifère, ils s’imprègnent de leur environnement par obligation du fait de leur dépendance à l’homme. Nos animaux domestiques, comme par exemple le chien et le chat, doivent être considérés comme des êtres sensibles et ayant une intelligence émotionnelle au même titre que nous, humains. Les conséquences du stress chez l’animal Le stress est une notion récente dans le monde de la médecine, on la doit à l’endocrinologue Hans Selye. Il a mis en évidence, dans les années 1950, la relation entre la pression du milieu extérieur et les diverses réactions physiologiques adaptatives, mises en place par le cerveau pour subsister malgré tout. Il faut toutefois bien distinguer la différence entre un stress dit « normal », c’est à dire qui est limité dans le temps et utile dans une circonstance donnée, et un stress dit « pathologique », qui lui dure et s’installe au quotidien. Les conséquences de ce type de stress sont : • Une inquiétude accrue • Une anxiété chronique • Des tensions psychiques et physiques • Une angoisse continuelle Face à cette cascade de ressentis émotionnels, les symptômes vont apparaître, tels que variation du rythme cardiaque, halètement, léchage compulsif et sur la durée, perturbation du système neurovégétatif. Il peut s’ajouter : • Des tensions musculaires • Des troubles cognitifs • De l’agressivité

• Des douleurs abdominales, vomissements, diarrhée… Petit à petit l’organisme s’épuise et les système endocrinien et immunitaire seront les premiers touchés. La porte est ouverte à des maladies graves mais aussi chroniques et des comportements compulsifs. Les médecines naturelles comme alternative Un large public a compris aujourd’hui l’intérêt de se soigner avec des approches naturelles : équilibre de la faune et de la flore, respect de la planète, absence de résidus chimiques dans l’organisme, une santé préservée, une vitalité conservée. Les médecines naturelles, telle la naturopathie animale, considère identiquement à l’homme que la prise en charge de l’animal s’effectue dans un contexte global : lieu de vie, alimentation, activité physique, conditions géographiques, ce que vit le gardien, etc… La médecine vétérinaire n’échappe pas aux pressions des lobbys pharmaceutiques et prescrit malheureusement trop facilement des substances chimiques tout au long de la vie de nos animaux. Pour le stress, comme les maladies chroniques, cette médecine a ses limites. Par exemple, la seule solution est trop souvent un anxiolytique voire un antidépresseur. Les conséquences d’une telle prescription sont les mêmes que pour l’humain voire pire à long terme. Le praticien naturopathe dans la prise en charge de l’animal fera appel aux éléments fournis par la nature, comme les végétaux, les minéraux, les extraits de plantes, les huiles essentielles, etc., afin d’aider l’animal à mieux s’adapter à la vie moderne, au stress et aux conditions qui lui sont fournis dans son quotidien. Il peut compléter son action par des soins corporels tels le massage réflexe et le shiatsu entre autres.

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LA MÉDECINE VÉTÉRINAIRE N’ÉCHAPPE PAS AUX PRESSIONS DES LOBBYS PHARMACEUTIQUES ET PRESCRIT MALHEUREUSEMENT TROP FACILEMENT DES SUBSTANCES CHIMIQUES TOUT AU LONG DE LA VIE DE NOS ANIMAUX.

JACOB-CURTIS

Choisir de réguler le stress de votre animal avec des plantes est une alternative prometteuse et sans danger pour lui. Vous devrez sélectionner des plantes adaptogènes qui permettent de prévenir et limiter les méfaits induits par le stress, voire d’augmenter l’endurance en cas de grande fatigue.

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Stress et phytothérapie Choisir de réguler le stress de votre animal avec des plantes est une alternative prometteuse et sans danger pour lui. Certaines plantes contiennent des substances telles que la morphine, la hyoscyamine (alcaloïde) et l’atropine dont l’action est puissante. Elles vont permettre de ramener l’organisme vers une homéostasie durable (équilibre naturel du corps pour conserver la santé) en agissant sur la triade : • SNC (Système nerveux central) • SI (Système immunitaire) • SE (Système endocrinien) La sélection de plantes pour la gestion du stress de votre animal sera orientée sur celles dites adaptogènes. C’est à dire des plantes qui permettent de prévenir, atténuer, voire limiter les méfaits induits par le stress, d’augmenter la vigilance et l’endurance en cas de grande fatigue. Certaines sont si bluffantes qu’elles peuvent soutenir le système immunitaire de l’animal quand bien même celui-ci est dans un état de grande déprime et que ses réserves sont épuisées (chiens âgés, ou chocs émotionnels violents).

Pour n’en citer que quatre :

• Rhodiola (ou ginseng de Sibérie). Réduit la fatigue. Stimule les défenses naturelles de l’organisme. Diminue l’anxiété tout en améliorant les capacités physiques et intellectuelles. • Ginseng. La plante anti-stress par excellence. Elle est également immunostimulante, aide à la défense des attaques bactériennes, elle est dite aussi aphrodisiaque, ce qui renforce l’action positive sur l’humeur. • Cassis. Elle fait partie des plantes dites adaptogènes, elle régule la sécrétion des corticosurrénales. Son action est plus grande encore sous la forme de macérât de bourgeon. • Réglisse. Même si cette plante est connue surtout pour ses effets inflammatoire et immunomodulateur, elle favorise le taux de cortisol dans le sang tout en limitant sa transformation en cortisone non active. Elle est donc intéressante dans une situation de stress chronique. Ces plantes seront prescrites sous forme d’extraits afin de bénéficier de toutes leurs propriétés.

MIHAIL-MACRI

BIEN SE SOIGNER

Remèdes maison pour le bien-être de votre animal Les huiles essentielles sont très efficaces sur le stress. Elles doivent être utilisées avec précaution sur votre animal et jamais directement sur la peau sans avis d’un professionnel. Vous pouvez toutefois, favoriser la détente et la relaxation de votre animal en appliquant une goutte d’huile essentielle de marjolaine à coquilles mélangée dans un peu de gel d’aloe vera sur les coussinets en massant doucement, une à deux fois par jour maximum. • Huile de massage anti-stress marjolaine, mandarinier, camomille noble à diluer dans une huile végétale de noisette. • En phase d’épuisement : pin sylvestre, épinette noire, encens. La formulation se décompose en 20 % d’huiles essentielles pour 80 % d’huile végétale. Si vous souhaitez appliquer directement sur le pelage, la cage thoracique et la poitrine, préférez l’aloe vera qui ne laissera pas de film gras sur les poils de l’animal. Notez que pour les chats, on remplacera les huiles végétales par des hydrolats car ces dernières peuvent se révéler très toxiques si elles sont utilisées sans connaissance précise de leurs propriétés biochimiques. Il manque au chat une enzyme hépatique, la glucuronyltransférase des phénols, qui permet la transformation et l’élimination des substances phénolées grâce à la bile et aux urines. Celles-ci ne seront prescrites pour lui que sur indication naturopathique et sur courte durée. Le bien-être antidote du stress Nul doute que vous devez consulter votre vétérinaire quand le doute s’installe ou que des signes cliniques apparaissent. Les soins phytothérapeutiques ne remplacent pas l’avis du professionnel allopathique mais peuvent compléter ou alléger certains traitements. Plus le grand public sera conscient que l’animal est comme lui un être vivant en interrelation avec son environnement, plus il en prendra soin au quotidien comme il le fait pour lui-même. Son bien-être deviendra une évidence qui réduira considérablement les coûts annuels des frais vétérinaires au profit de son équilibre général et ceci grâce à des méthodes douces et naturelles.

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BIEN-ÊTRE DOSSIER SPÉCIAL

« Stress et anxiété » 74 – Je suis bio... et mon eau ? 76 – Du stress positif au stress délétère : une question d’adaptation. 78 – Physiologie du stress… 80 – Stress : quelles conséquences ? 82 – Nous ne sommes pas tous égaux face au stress ! 84 – Un travail intérieur pour lutter contre… 86 – L’axe stress-intestins. 90 – L’alimentation anti-stress.. 92 – Le sport, un antidépresseur très puissant ! 94 – Quelle complémentation pour renforcer ses capacités d’adaptation ? 98 – Variabilité et cohérence cardiaques pour mieux s’adapter. 102 – Stress, anxieté et émotions de l’enfant 106 – Fleurs de Bach et gestion du stress. 108– Les huiles essentielles, merveilleux remèdes pour rester serein face à l’adversité. 110 – En bonus : focus sur l’huile de Santal. 112 – La méditation, une solution facile contre le stress. 114 – Sophrologie : gérer un état de stress post-traumatique.

Dossier illustré par Morgane Mlynarski - Songe Créatif

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BIEN-ÊTRE • COMMUNIQUÉ

JE SUIS BIO... ET MON EAU ? PAR GILLES BENOIT, PRÉSIDENT DE EAUTHENTIQUE

a question peut paraître étonnante, mais peut-on douter de sa pertinence ? Il n’est un secret pour personne que l’eau est un des enjeux majeurs de ce siècle, c’est pour cela qu’elle fait beaucoup parler d’elle dans les médias. Avoir une eau de qualité au robinet devrait être élémentaire et pourtant, malgré les efforts des collectivités locales, le défi est loin d’être solutionné. Systématiquement pointée du doigt, l’agriculture répand bien entendu encore et toujours de nombreuses pollutions chimiques. Mais elle est loin d’être seule responsable, un autre fléau étant les résidus médicamenteux – antibiotiques, antidépresseurs, anti-inflammatoires, œstrogènes …

Les usines de traitement de l’eau sont dans l’incapacité d’éliminer toutes ces molécules, leurs équipements n’étant pas suffisamment performants. Et la liste s’allonge avec ce qui est ajouté à l’eau dans les stations de traitement. En tête, le chlore bien sûr, en surdosage quasi systématique par rapport à la norme de non-dangerosité pour la santé humaine. L’aluminium, à juste titre controversé, alourdit cette liste, parce qu’il garantit une parfaite transparence de l’eau et donc donne l’illusion d’une eau plus pure Pour améliorer cette piètre qualité, les solutions domestiques proposées à ce jour sont imparfaites car incomplètes, inadaptées, voire incohérentes et même dangereuses pour certaines. Naturellement, la préoccupation majeure est l’eau de boisson. Pourtant une statistique peut en bousculer un peu le bienfondé : une personne utilise en moyenne 300 litres d’eau par an pour boire, 300 litres d’eau par mois pour cuisiner, 300 litres d’eau par semaine pour se laver… Sachant que notre peau est une éponge, tout comme les légumes et les fruits, la réflexion change … Outre cette donnée, l’utilisation de l’eau en bouteille est grandement problématique, écologiquement et sanitairement parlant. 25 millions d’unités vendues chaque jour, à peine la moitié recyclée, 8 litres d’eau nécessaires pour fabriquer une bouteille et la recycler, 4 à 500 fois le prix de l’eau de réseau, le plastique fuit dans l’eau… Dans de nombreuses régions, un grand nombre d’entre nous sommes confrontés à des eaux calcaires et leurs lots de problématiques pour notre peau particulièrement mais aussi la bonne santé des canalisations, cumulus et électroménagers. Enfin l’eau qui naturellement ne connaît pas la ligne droite se retrouve canalisée dans la rectiligne ! Elle y perd sa vitalité, sa vibration, et de fait ne nous apporte plus tous ses bienfaits naturels. Partant de tous les postulats précédemment évoqués, une solution de traitement domestique idéale doit donc permettre : • une dépollution naturelle totale de l’eau sans éliminer ses minéraux et oligo-éléments ; • la protection elle aussi naturelle de cette eau après la filtration ;

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• le traitement du calcaire ; • la dynamisation de l’eau pour lui redonner ses qualités premières. Ce challenge a été relevé par Filtrabio, une société lyonnaise fondée par trois ingénieurs experts de l’eau. Ils ont conçu la 1re centrale écologique de traitement, baptisée Nymphéa. Elle s’appuie entre autres sur un brevet innovant, le charbon Ingema primé par l’Anvar et intègre plusieurs innovations technologiques. Les résultats sont très concrets. La filtration permet d’éliminer 100 % des chimies agricoles*, 100 % des résidus médicamenteux*, 100 % du chlore*, 100 % de l’aluminium*. (* validé par 2 laboratoires agréés en multipliant par 100 la dose moyenne trouvée dans l’eau du robinet). Les oligo-éléments et minéraux sont préservés, l’eau est protégée après la filtration et dynamisé par vortex, le calcaire éliminé. Si tout ceci vous parle, nous vous invitons à compléter ces informations sur notre site, eauthentique.fr où nous vous accueillerons avec plaisir. EAUthentique a été fondée pour construire, avec les magasins bio indépendants et les professionnels de santé naturelle, un réseau conseil FILTRABIO.

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DOSSIER SPÉCIAL « Stress et anxiété »

BIEN-ÊTRE

Du stress positif au stress délétère une question d’adaptation

Parmi les bonnes résolutions que l’on prend souvent en début d’année ou à l’occasion de la rentrée de septembre, il en est une qui figure généralement en bonne place (après perdre du poids !), c’est de se mettre à la méditation, à la respiration ou à la cohérence cardiaque… Bref, d’apprendre à déstresser. Par Marine DODET – Naturopathe scientifique, Formatrice et Conférencière

Le stress est partout Le stress est en effet vu comme le mal du siècle. Et toutes les techniques destinées à la limiter font d’ailleurs florès ! À juste titre lorsque l’on regarde l’ensemble des pathologies et des troubles de santé pour lesquels le stress est directement ou indirectement tenu pour responsable : ulcère gastroduodénal, eczéma et psoriasis, troubles digestifs, problématiques de sommeil, maladies cardiovasculaires et hypertension, asthme, et bien sûr, l’ensemble des maladies dites de civilisation (cancers, diabète, maladies auto-immunes…), etc. On a donc l’impression que le stress est là partout et tout le temps… Évoqué dans les discussions de comptoir comme à la machine à café, largement abordé par les médias, la notion de stress et les expressions qui vont avec (« je suis stressé·e », « j’ai un job stressant », « ça me stresse… ») nous accompagnent quasi quotidiennement. Pourtant, même si tout ce stress nous oppresse ou nous semble de plus en plus présent, n’oublions pas qu’il est naturel ! Petit point vocabulaire Contrairement aux Français qui n’ont conservé que le mot stress (et qu’ils utilisent à toutes les sauces !), les Anglo-Saxons distinguent les « stresseurs », autrement dit les agents stressants (qui sont à l’origine de notre stress, comme le mauvais temps, la panne de réveil, un patron irascible, la maladie d’un parent…), du « stress » proprement dit, qui lui correspond à la réponse physiologique de l’organisme à l’agent stressant. Comme il est toujours bon de savoir de quoi on parle, et afin de mieux comprendre ce qui nous arrive et comment mieux le vivre, je m’attacherai donc à bien distinguer les deux termes…

Le stress est normal et naturel Les peurs, anxiété, inquiétudes ont toujours existé. La société a toujours évolué, changé et demandé des adaptations. La réaction de notre organisme à ces dangers et à ces peurs, le stress donc, est une réponse physiologique qui nous permet de survivre. D’ailleurs la triade « fuir, lutter ou rester figer » en réponse à un agent stressant dans le monde animal est maintenant bien connue. Et comme tout animal, l’homme répond physiologiquement de la même manière. Le stress est donc une réponse adaptative à un événement le plus souvent extérieur. Bien que l’humain recèle également la faculté de se créer des agents stressants psychologiques, donc internes ! Bon et mauvais stress Le stress est donc utile. Il nous permet de survivre et plus généralement d’évoluer dans un environnement changeant. Dans le milieu professionnel, comme dans la sphère privée, ce bon stress, ou eustress, peut nous permettre de nous dépasser, d’améliorer nos performances. Il nous stimule et nous permet d’avancer. L’absence complète de stress est aussi délétère et mène à l’ennui, l’inactivité passive et au bore-out anglo-saxon (à l’opposé du burn-out). Mais lorsque le stress devient excessif et/ou chronique, sous le coup d’agents stressants récurrents, et que nos capacités d’adaptation sont dépassées, alors les conséquences physiologiques, émotionnelles, mentales n’en sont pas anodines. Le stress devient détresse. Et les répercussions individuelles,

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ÉVOQUÉ DANS LES DISCUSSIONS DE COMPTOIR COMME À LA MACHINE À CAFÉ, LARGEMENT ABORDÉ PAR LES MÉDIAS, LA NOTION DE STRESS ET LES EXPRESSIONS QUI VONT AVEC NOUS ACCOMPAGNENT QUASI QUOTIDIENNEMENT.

Ces capacités atteignent et atteindront cependant des limites, et il est bon de prendre conscience et d’agir également sur l’importance de nos propres stresseurs.

familiales et sociétales sont souvent considérables. Comme une courbe en cloche, il existerait donc un niveau de stress optimal, en deçà duquel la vie manquerait de piquant, et au-delà duquel elle deviendrait trop dure, trop exigeante. Le rapport facteurs stressants/capacités d’adaptation individuelles Mais il n’existe pas un niveau de stress universel au-delà duquel les effets négatifs l’emportent sur les effets positifs. Cette limite est propre à chacun·e. Un même évènement stressant ne sera pas vécu de la même façon et n’aura pas les mêmes conséquences, mentales, émotionnelles ni même physiques, pour deux personnes différentes. La difficulté survient donc quand l’équilibre entre les facteurs stressants et nos capacités individuelles à nous y adapter est rompu. Et c’est là que résident nos différentes possibilités d’action : • diminuer les facteurs stressants • et/ou augmenter nos capacités individuelles à y répondre. Ce dossier est là pour vous y aider. Nos capacités d’adaptation peuvent en effet être améliorées, et ce dans les différents plans de l’être humain : physique, émotionnel et mental notamment.

Un environnement changeant et de plus en plus exigeant Deux grands changements ont eu lieu ces dernières décennies et expliquent en partie (mais pas en totalité) ce sentiment de détresse souvent évoqué. D’une part, les attentes, le « toujours plus » et « toujours mieux », et « surtout le toujours plus vite » ont largement envahi le milieu professionnel aujourd’hui. Le culte de la performance et du dépassement de soi, associé à une course contre le temps, sont largement responsables des nombreux troubles de l’adaptation qui toucheraient en moyenne 10 % des personnes aujourd’hui en France (anxiété généralisée, troubles paniques, stress post-traumatique, burn-out…). D’autre part, si nous n’étions au courant autrefois que des évènements locaux, les moyens de communication rendent immédiats et multiples les raisons d’inquiétudes aujourd’hui. D’une échelle nationale, voire locale, c’est maintenant à l’échelle mondiale que nous parviennent en continu des informations le plus souvent négatives. Une somme d’informations stressantes qui s’accumulent donc… et que nous devons apprendre à gérer, et à réduire… Vers l’homéostasie Car au final, et comme tout processus physiologique régulé, c’est vers l’homéostasie que nous cherchons à tendre. Cet état d’équilibre dynamique de notre milieu intérieur, tant physique que mental et émotionnel, souvent malmené, mais pourtant si précieux, et garant de notre « bonne santé ».

SOURCE Le stress au travail, un enjeu de société, de Patrick Légeron, Éditions Odile Jacob, réédité en 2015. NATURELLES • 20

DOSSIER SPÉCIAL « Stress et anxiété »

BIEN-ÊTRE

Physiologie du stress « Quand les contraintes atteignent une valeur critique caractéristique du matériau, la rupture se produit. » Cours de résistance des matériaux, Jean Courbon. Par Marine DODET – Naturopathe scientifique, Formatrice et Conférencière

a notion de stress est donc à l’origine un terme utilisé en physique et désigne la contrainte exercée sur un matériau lorsque celui-ci rompt. Par analogie, la biologie s’est emparée du terme au XXe siècle, lorsque Hans Selye, physiologiste endocrinologue canadien, étudie comment les hormones corticosurrénales agissent en réponse à des agressions violentes. Le terme « stress » marque donc initialement une rupture, un choc, une limite entre deux états différents, d’où, sans doute aussi, une connotation négative du terme aujourd’hui. Et pourtant, le stress n’est pas une maladie ! Il est une réaction physiologique, ni négative, ni positive, à un agent extérieur, autrement dit à une contrainte ou à un déséquilibre. Le corps s’adapte et répond à ce déséquilibre, via les systèmes nerveux et endocrinien. Le syndrome général d’adaptation Selye définit ainsi ce qu’il appelle le « syndrome général d’adaptation », un processus réactionnel hormonal comportant trois phases consécutives : une phase d’alarme, une phase de résistance et une phase d’épuisement. Dans la phase d’alarme, généralement courte, l’alerte est donnée et le corps se met en éveil : l’adrénaline et la noradrénaline libérées viennent activer les fonctions cardiaques et musculaires, prêtes à fuir ou à combattre. Si l’agent stressant demeure, la phase de résistance construit une réponse physiologique plus adaptée à un événement qui dure : le cortisol est libéré et met à disposition des organes le glucose nécessaire à leurs actions. Dans le même temps, la surchauffe adrénergique est évitée par un retour au calme relatif. Cependant, cette phase de réaction ne peut durer indéfiniment. Le cortisol efficace à court et moyen terme présente des effets délétères à long terme et la non-résolution de la situation stressante s’accompagne in fine d’un épuisement des glandes cortico-surrénaliennes. Le stress chronique devient pathologique, aussi bien sur le plan physique que psychologique. Ce syndrome général d’adaptation est commun à tous les agents stressants. Quel que soit le facteur stressant que nous subissons, notre réponse physiologique s’accompagne donc de ces réactions nerveuses et hormonales (en plus des réactions spécifiques à chaque type de stresseur).

LE STRESS N’EST PAS UNE MALADIE ! IL EST UNE RÉACTION PHYSIOLOGIQUE, NI NÉGATIVE, NI POSITIVE, À UN AGENT EXTÉRIEUR, AUTREMENT DIT À UNE CONTRAINTE OU À UN DÉSÉQUILIBRE.

Rappelons que si la phase d’épuisement est évidemment délétère, le stress n’en reste pas moins l’essence même de la vie... Puisque la vie n’est finalement qu’une perpétuelle adaptation à des situations externes, physiques, environnementales, sociales en perpétuel changement. Le changement est inhérent à la vie, et à l’humain. Quand nos capacités d’adaptation sont dépassées À ce schéma en trois étapes, certains préfèrent aujourd’hui réduire ce syndrome général d’adaptation à deux étapes pour mieux rendre compte de la complexité des réactions au stress en physiologie humaine : • Une réponse adaptative complexe d’alarme et d’activation, qui représente les deux premières étapes de Selye • Une réponse prolongée de stress, quand la réaction devient chronique et conduit aux problèmes psychocorporels. Il ne s’agit alors plus d’un épuisement de l’activation de molécules messagères du stress, mais d’un excès chronique d’activation, même quand l’urgence et le danger ont disparu… Notons également que le cortisol fragilise à long terme l’organisme et ne lui permet plus (ou moins bien) de faire face à d’autres facteurs de stress. La lutte chronique contre un stresseur fragilise donc l’organisme sur le long terme aux autres facteurs stressants. Au final, il ne s’agit donc pas d’éviter le stress, mais de vivre un « stress sans détresse » comme l’indique le litre d’un des livres de Selye, qui a cherché, dans la seconde partie de son travail, à corriger une image « journalistique » du stress considéré comme un évènement exceptionnel et négatif.

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BIEN SE SOIGNER • COMMUNIQUÉ

OSENS DES MÉDAILLONS QUANTIQUES QUI AGISSENT SUR LA STABILITÉ ÉMOTIONNELLE ET COMPORTEMENTALE, ET DONC LE STRESS Directeur de recherches, conférencier, formateur et thérapeute, le président et concepteur d’Osens, Olivier BENOIT, partage avec ferveur et conviction les fruits de 35 ans de recherches fondamentales et opérationnelles, de réflexions, d’expérimentations… Une passionnante rencontre. Naturelles : Votre travail est consacré à l’être dans toute sa complexité, bien au delà du visible. Pouvez-vous nous expliquer votre réflexion ? Olivier BENOIT : « La compréhension de la vie est dans notre société actuelle réduite à la partie terrestre alors que les peuples anciens, eux, ne dissociaient pas la physique de la spiritualité. Mais lorsque les scientifiques commencent à étudier avec méthodologie le monde invisible, ils se rendent compte que celui-ci est très organisé. Ses mécaniques font appel à des lois supérieures et donc à la spiritualité. Réduire l’être humain à un être terrestre est source de bien des maux… J’invite chacun d’entre nous à développer ainsi notre capacité à trouver des logiques, un raisonnement, l’ordonnancement qu’il y a dans chaque chose, l’interdépendance et l’impermanence de ces éléments, une compréhension de l’invisible, pas toujours facile dans un monde très matérialiste. Je suis un créateur de Liens et de Sens qui m’attache à partager une Théorie du tout et que je mets quotidiennement à l’épreuve.

Naturelles : Pouvez-vous nous en dire plus sur les médaillons quantiques Osens ? Olivier BENOIT : Reconnus pour agir sur la diminution du stress, de la fatigue, un meilleur moral, une récupération plus facile face aux situations difficiles et bien d’autres bienfaits, les médaillons quantiques Osens permettent de re-communiquer avec l’être qui est en nous dans toute sa globalité et de le rééquilibrer. Il existe deux types de médaillons, le premier Phase 1 à porter au moins trois mois avant d’utiliser le médaillon Phase 2 qui contient cinq aimants (suivant la physique du Plasma) permettant d’accroître la dynamique et l’élévation. Des dispositifs notamment très efficaces pour diminuer le stress et l’anxiété qui sont par définition des tensions émotionnelles. On les porte quelques heures au début puis toute la journée en fonction du ressenti, de l’intensité ou de l’ancienneté du problème rencontré. Alors même si on ne comprend pas tout, l’essayer c’est l’adopter pour être mieux, pour être soi, enfin vraiment.

Naturelles : Depuis quatre ans et demi, outre les conférences, les formations et les séances de thérapie, vous proposez des dispositifs Osens. Sur quoi agissent-ils ? Olivier BENOIT : Les dispositifs Osens permettent de rééquilibrer l’être terrestre qui prend sa source à chaque instant dans une construction avant même la notion d’énergie ! Un dispositif Osens est un complément de flux de vie qui agit comme un amplificateur fabriquant notre propre énergie vitale et diminuant les excès émotionnels. Les dispositifs nous livrent un message qui résonne en nous et apporte une paix intérieure et réveille de manière inconsciente notre « multi-être » celui que nous sommes sur terre et ailleurs. Si je suis convaincu par la Théorie du tout, fruit de mes recherches physiques et thérapeutiques sur les énergies vitales, je ne vous demande nullement d’y croire. Mais les résultats sont là et cela dépasse le mental. Les dispositifs fonctionnement sur tout le monde, que l’on y croit ou pas. Avec 25 000 dispositifs vendus à ce jour, la crédibilité fait place à la légitimité.

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Stress : quelles conséquences ? Le stress est une réponse de l’organisme à une menace pour son homéostasie, c’est-à-dire pour son équilibre interne. En ce sens, la réaction de stress, qui cherche à retrouver cet équilibre perdu, nous protège des menaces extérieures. Le stress est donc une réponse adaptative que l’être humain, et la plupart des espèces vivantes sur cette planète, ont développée pour nous permettre de survivre. Difficile dans ces conditions de continuer à dire que le stress est forcément mauvais pour la santé ! Par Marine DODET – Naturopathe scientifique, Formatrice et Conférencière

L’action du stress sur le corps Notons bien que la seule façon dont un facteur stressant peut affecter notre corps (cerveau compris) est la réponse biologique que nous apportons. Bien que de nombreux facteurs soient impliqués, les principaux médiateurs des effets du stress sont l’adrénaline et la noradrénaline libérées par le système nerveux orthosympathique, et le cortisol, via l’activation de l’axe hypothalamo-surrénalien. Comme quasiment toutes les cellules du corps portent des récepteurs pour une ou plusieurs de ces molécules, les hormones de stress peuvent induire des changements dans presque tous les tissus et les informer de la présence d’une menace pour l’équilibre interne de l’organisme. Par exemple, le stress aigu induit des changements dans la fonction immunitaire en améliorant les réponses immunitaires innées et adaptatives. Un stress modéré améliorerait également la mémoire ainsi que les performances intellectuelles et sportives. Stress aigu ou stress chronique ? Bien sûr, le stress peut être nocif quand il est chronique, c’est-à-dire lorsque ses effets biologiques sont durables. E ncore faut-il s’entendre sur ce terme. Le stress à court terme dure de quelques minutes à plusieurs heures, tandis que le stress chronique persiste plusieurs heures par jour pendant des semaines ou des mois. Il est important de noter qu’il existe des différences individuelles significatives dans la perception, le traitement, l’évaluation et l’adaptation au stress. Ce qui est d’ailleurs objectivé par des études qui montrent des différences significatives de cinétique et des niveaux de pointe des hormones de stress circulantes et pour la durée pendant laquelle ces niveaux d’hormones

sont augmentés. Des facteurs génétiques, comme des facteurs environnementaux semblent jouer un rôle dans ces différences interindividuelles. Comme pour tout problème de santé, l’individualisation de l’approche mérite donc d’être prise en compte : nous n’avons pas tous les mêmes capacités d’adaptation, même si nous faisons face à une menace identique… Les conséquences physiologiques d’un stress chronique Les études montrent généralement que c’est la dérégulation à long terme des sécrétions de cortisol qui induit les effets délétères du stress chronique. Ainsi, le stress chronique augmente l’immunosuppression en réduisant le nombre de globules blancs, en altérant leur fonctionnement et en augmentant leur destruction. Il en résulte une plus grande vulnérabilité aux infections (bactériennes, virales, fongiques…) et aux cancers notamment. Parallèlement, le stress chronique peut également augmenter la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires, exacerbant ainsi les pathologies inflammatoires et auto-immunes. Évidemment, les effets du stress chronique ne se limitent pas au système immunitaire et impactent l’ensemble de l’organisme : système cardiovasculaire (bien qu’il soit davantage concerné par des stress aigus mais fréquents, comme pour les palpitations ou les infarctus par exemple), système digestif (gastrites, ulcérations gastroduodénales, troubles du transit, troubles de l’appétit, pouvant aller jusqu’aux pathologies inflammatoires de l’intestin), système endocrinien (résistance à l’insuline, obésité, diabète…), système cutané (dermatoses, eczéma, psoriasis, poussée d’herpès…), système gynécologique (syndrome prémenstruel, dysménorrhées, certaines infertilités, baisse

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UN STRESS MODÉRÉ AMÉLIORERAIT ÉGALEMENT LA MÉMOIRE AINSI QUE LES PERFORMANCES INTELLECTUELLES ET SPORTIVES.

de libido…), mais aussi douleurs musculaires, fibromyalgie, troubles du sommeil… Naturellement, tous ces troubles et pathologies ne résultent pas d’un seul problème de stress chronique mais peuvent être déclenchés, entretenus ou aggravés par un stress qui dure… Les conséquences psychologiques d’un stress chronique Le versant psychologique du stress semble toucher deux fois plus les femmes que les hommes, même si ces derniers ne sont cependant pas épargnés. Sommeil, anxiété, angoisse, irritabilité, dramatisation, manque de concentration et de mémoire, perfectionnisme déplacé, raisonnement émotionnel non ajusté apparaissent progressivement. Les troubles psychologiques de l’adaptation s’expriment pleinement lorsque la réaction émotionnelle devient pathologique. On peut alors observer des problématiques d’anxiété généralisée, des troubles paniques, du stress post-traumatique ou le burn-out. L’année 2020 Un important stress chronique récent et lié à l’infection par le Covid-19 a donné lieu à de nombreuses études portant sur les conséquences psychopathologiques des périodes de confinement, entre autres.

Il en ressort surtout des problématiques liées à l’ennui, à l’isolement social, au stress et au manque de sommeil (conséquences déjà connues des confinements) mais également de l’anxiété, des troubles du stress post-traumatiques, des dépressions, des conduites suicidaires et des conduites addictives… Les mécanismes d’émergence de ces troubles ne sont pas encore bien connus et leurs interrelations restent à étudier. Quant aux conséquences physiques, à l’heure où j’écris ces lignes, elles restent encore largement méconnues, si ce n’est les quelques kilos pris par les Français et relayés par les médias. Mais évidemment, elles seront bien plus préoccupantes, le stress chronique faisant son œuvre sur le long terme…

RÉFÉRENCES • Dhabhar F. 2014. Effects of stress on immune function: the good, the bad and the beautiful. Immunol. Res. 58:193-210. • Jones C & Gwenin C. 2021. Cortisol level dysregulation and its prevalence-Is it nature’s alarm clock? Physiol Rep. Jan;8(24): e14644. • Keskin G. 2019. Approach to stress endocrine response: somatization in the context of gastroenterological symptoms: a systematic review. Afr. Health Sci. 19(3), 2537-2545. • Mengin A. et al. 2020. Conséquences psychopathologiques du confinement. Encéphale. Juin:46(3) :S43-S52. • Oligschlaeger Y. et al. 2019. Inflammatory bowel disease: a stressed « gut/feeling”. Cells 8,659.

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Nous ne sommes pas tous égaux face au stress

Par Marine DODET – Naturopathe scientifique, Formatrice et Conférencière

es mécanismes neuro-hormonaux décrits dans la physiologie du stress sont universellement partagés. La réponse physiologique à un facteur stressant est presque toujours la même. En revanche, ces mécanismes sont tous sujets à modification par des facteurs génétiques et expérientiels, modifiant non pas directement les processus mais la dynamique temporelle et l’amplitude des réponses au stress. Autrement dit, nous n’avons pas tous la même capacité de résilience au stress. La résilience est définie comme le processus d’adaptation efficace face à l’adversité, aux traumatismes, à la tragédie, aux menaces ou aux sources importantes de stress. Voyons ici quelques-uns des facteurs qui peuvent ainsi façonner la réponse au stress. Facteurs génétiques et biologiques • Le sexe Il existe une différence substantielle entre les sexes dans l’ampleur et la durée des réponses au stress, façonnées en grande partie par les hormones sexuelles masculines (testostérone) et féminines (œstrogènes, progestérone). En général, la testostérone inhibe la réactivité au stress, tandis que les œstrogènes semblent améliorer les réponses surrénaliennes et la production de cortisol. Ce qui semble confirmer par les enquêtes de type épidémiologiques qui globalement montrent que les femmes sont plus nombreuses à vivre des situations de travail tendues que les hommes. Remarquons que le sexe ne se différencie pas uniquement par ses hormones, mais également par la construction sociale des genres. À ce titre, hommes et femmes ne seraient donc pas sensibles aux mêmes types de facteurs stressants : le stress de la performance sensibilise davantage les hommes et le stress du rejet social les femmes. De plus, le stress est associé à des pathologies différentes selon le sexe : les femmes seraient davantage sujettes aux maladies auto-

immunes et aux troubles anxieux, à la dépression, aux phobies et troubles paniques, tandis que les hommes subiraient davantage les maladies coronariennes ou infectieuses et développeraient davantage des comportements antisociaux et des addictions. • L’âge La réponse au stress varie également considérablement avec l’âge. Par exemple, bien que des réponses au stress avec sécrétion de cortisol soient observées chez les nouveau-nés, cette sensibilité diminue dès la première année de vie et reste relativement basse pendant la petite enfance jusqu’à l’enfance. Cependant, des études menées sur les rongeurs suggèrent que cette période de moindre sensibilité est perturbée après la séparation maternelle. Bien qu’elle ne soit pas aussi bien étudiée chez l’homme, le maintien de cette période peut également dépendre des soins parentaux et de la stimulation sociale… Ce qui suggère que l’absence de ces facteurs peut perturber le développement normal de la réponse au stress. À l’inverse, l’absence de séparation d’avec la mère et des soins maternels optimaux résultent en une moindre réactivité au stress des enfants plus tard dans leur vie. Cependant, la réponse glucocorticoïde au stress est importante pour la survie et doit être suffisante pour permettre à l’organisme de relever des défis réels ou perçus. Certes, une hypersécrétion chronique endommage les systèmes physiologiques clés (ainsi que les neurones, notamment de l’hippocampe). Mais une réponse glucocorticoïde insuffisante dans des conditions de stress prononcé rend l’individu mal préparé à relever un défi mettant sa vie en danger. Chez l’homme par exemple, une faible réponse au stress prédit une susceptibilité accrue au développement du stress posttraumatique. Là aussi, c’est donc l’équilibre de la réaction au stresseur qui est primordiale, et non la recherche d’une réaction inhibée.

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NOUS N’AVONS PAS TOUS LA MÊME CAPACITÉ DE RÉSILIENCE FACE À L’ADVERSITÉ, AUX TRAUMATISMES, À LA TRAGÉDIE, AUX MENACES OU AUX SOURCES IMPORTANTES DE STRESS.

Chez l’humain enfin, le vieillissement est associé à une augmentation des taux de cortisol, notamment en réponse aux défis cognitifs. Facteurs sociaux et historiques Les individus ne sont pas déterminés que par leur seule génétique. Nous vivons dans un environnement social particulier, qui n’est pas le même dans les différents coins de la planète… ni le même que notre voisin ! Notre histoire de vie est pour chacun·e différente. Et nous réagirons différemment selon que nous avons ou non déjà été soumis·e à tel ou tel facteur stressant (répétition des événements stressants) et selon la façon dont nous l’avons vécue par le passé (résolution positive ou négative). Par définition, notre histoire de vie est en perpétuelle évolution, tout comme le regard que nous voulons bien porter sur les événements qui nous « tombent dessus ». Culturellement, nous sommes également équipés bien différemment pour répondre aux divers stresseurs : cafés et cigarettes n’auront évidemment pas les mêmes conséquences que méditation et relaxation.

Comme Henri Laborit l’a développé : c’est l’inhibition de l’action qui provoque l’épuisement de l’organisme. Et comme les études neurobiologiques du stress l’ont confirmé ensuite, le pouvoir d’agir est une notion clé de la résilience. Mais j’irais plus loin. Cette non-détermination nous offre une liberté importante : celle d’apprendre à ne plus « réagir » pour « pro-agir », en conscience, par nos choix quotidiens. Ce qui passe nécessairement par un vrai travail intérieur, sur nos conditionnements, nos valeurs et nos croyances, et l’acquisition d’outils pratiques pour se mettre en mouvement de manière engagée.

Vers des choix conscients… Si la part génétique ne peut donc être exclue, l’environnement au sens large, qui inclut notre histoire de vie, nos apprentissages, nos croyances, nos outils, notre culture et plus globalement tout ce qui fait ce que nous sommes aujourd’hui…, vient largement moduler cette réactivité et nos modes réactionnels face à un événement stressant.

RÉFÉRENCES • Cathomas F. et al. 2019. Neurobiology of resilience: interface between mind and body. Biol. Psychiatry, 86(6):410-420. • Herman J.P. et al. 2016. Regulation of the hypothalamic-pituitary-adrenocortical stress response. Compr. Physiol. 6(2):603-621. • Viévard L. 2015. Des stress et moi. Fondation April, Collection Démêler le vrai du faux.

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Un travail intérieur Nous ne sommes pas tous sensibles au stress de la même manière, nous n’avons donc pas tous la même résilience. Or, on l’a vu, cette sensibilité n’est pas figée. Elle n’est pas uniquement déterminée génétiquement, mais bien en grande partie le fruit de notre histoire de vie, et de notre cognition.

Par Marine DODET – Naturopathe scientifique, Formatrice et Conférencière

es études portant sur la résilience sont importantes, car elles s’attachent à comprendre les différences individuelles dans les réponses au stress, avec l’espoir d’exploiter ces informations pour le développement de nouvelles thérapies qui imitent les mécanismes naturels de résilience du corps. L’approche cognitivo-comportementale La grande famille des thérapies comportementales et cognitives (TCC) nous amène ainsi à travailler sur nos états mentaux, souvent en décalage avec la réalité objective. Pour le docteur Jacques Fradin, comportementaliste et cognitiviste à l’Institut de médecine environnementale de Paris, le stress peut être « interprété comme une information nous indiquant que nous commettons une erreur de raisonnement, au niveau de l’intention, de l’attitude ou du comportement, que nous faisons fausse route, qu’il y a sans doute d’autres manières d’appréhender la situation, la réalité, et de la gérer ». En mettant ainsi l’accent sur la perception des stresseurs, cette façon de concevoir le stress nous rend notre liberté d’action individuelle, celle de pouvoir agir sur nos perceptions et de diminuer la charge de stress dont elles sont porteuses. Les études récentes portant sur le stress et la performance au travail montrent également l’importance de la liberté d’action (empowerment) et de l’autonomie, de la responsabilité (et non la culpabilisation), de l’esprit d’équipe et du sens. À l’échelle individuelle, les leviers d’action sont sensiblement les mêmes : prendre du recul, se désolidariser de ses pensées récurrentes et négatives, modifier ses représentations et agir en accord avec ses valeurs. Autrement dit, augmenter sa flexibilité cognitive et son pouvoir d’action…

Augmenter sa flexibilité cognitive Les axes de travail sont nombreux. Leur citation ou leur présentation ici ne peut être que très parcellaire. Si vous en ressentez le besoin, si le stress chronique vous envahit et que vous n’arrivez plus à faire face, n’attendez pas. Faites-vous aider et consultez ! On l’a vu. Aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales, où, pour la plupart (mais malheureusement pas tous), nous ne luttons plus pour remplir notre assiette quotidienne, le stress est avant tout une affaire de représentation. C’est bien souvent le déséquilibre perçu entre l’importance de la difficulté (insurmontable à nos yeux) et nos propres ressources qui est à l’origine de notre état anxieux. Travailler sur ses raisonnements et ses croyances, sur son organisation et sa gestion du temps, ou sur sa confiance en soi sont autant de pistes porteuses de solution. Voici quelques points saillants intéressants. • Le cercle d’influence Nous avons souvent la (mauvaise) habitude de nous inquiéter, et donc de stresser, pour des événements ou sur des sujets pour lesquels nous n’avons aucun pouvoir d’action. Cette façon de faire, fréquente, et qui nous concerne tous, entraîne une perte d’énergie considérable et peut mener sur le long terme, comme tout facteur de stress, à des conséquences psychophysiologiques délétères. La première chose à faire est donc de se demander ce qui dépend de nous, ou non. Ce qui revient à oublier ce qui fait partie de notre cercle de préoccupation, mais qui n’est pas dans notre cercle d’influence… et se concentrer uniquement sur ce qui appartient à ce dernier cercle, autrement dit ce sur quoi nous pouvons agir... • L’auto-compassion L’auto-compassion a récemment attiré l’attention des scientifiques en raison de son association positive avec le bonheur. Elle est également liée à moins de problèmes

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C’EST BIEN SOUVENT LE DÉSÉQUILIBRE PERÇU ENTRE L’IMPORTANCE DE LA DIFFICULTÉ ET NOS PROPRES RESSOURCES QUI EST À L’ORIGINE DE NOTRE ÉTAT ANXIEUX.

émotionnels et à une diminution des sentiments de défense, des ruminations, du stress et à une attention accrue. Évidemment, l’auto-compassion n’a strictement rien à voir avec l’apitoiement… Les études ont ainsi montré qu’une plus grande autocompassion était associée à une diminution du sentiment d’isolement et à une meilleure qualité de vie sociale… notamment car l’auto-compassion invite à se détacher d’attentes irréalisables, tant vis-à-vis de soi que des autres. Elle débusque le perfectionnisme, source inévitable de déception et de diminution du bonheur… De plus, pratiquer l’auto-compassion invite à prendre conscience sans jugement de ses émotions, pratique qui a déjà fait la preuve de son potentiel à réduire le stress, accroître l’empathie et le bonheur au cours d’études portant sur la pleine conscience. Développer son auto-compassion s’apprend. Former son intelligence émotionnelle accroît en effet la compassion, les expériences positives et plus généralement le bonheur. Des études portant sur des professionnels de santé et des étudiants ont ainsi montré que les personnes ayant une intelligence émotionnelle accrue avaient des niveaux de performance plus élevés, une meilleure capacité à faire face, étaient plus engagées dans l’organisation pour laquelle elles travaillaient et faisaient état d’un sentiment accru de bonheur, de bien-être et de satisfaction à l’égard de la vie.

• L’acceptation L’auto-compassion, par son acceptation des émotions sans jugement, montre là un point essentiel. Le mieux-être, ou le bonheur, contrairement à une idée souvent répandue, ne correspond pas à l’absence de difficultés ou même d’émotions considérées comme négatives : colère, peur, tristesse. Le bonheur, ce n’est pas être heureux·euse en permanence. Car ces émotions, tout comme le stress, ont leur raison d’être. Souvent celle d’indiquer que quelque chose ne va pas. Les ignorer, ou chercher à tout prix à les transformer en quelque chose de plus positif à vivre, ne fait que masquer le voyant rouge qui clignote sur le tableau de bord… Une grande part du travail consiste donc à accepter ses émotions et à reconnaître qu’elles sont là pour quelque chose. Tout comme l’acceptation des événements est le premier pas pour pouvoir ensuite agir en conséquence. Évidemment, acceptation n’est pas résignation. L’acceptation, c’est avant tout reconnaître la situation pour pouvoir ensuite l’analyser de façon neutre et en tirer les enseignements nécessaires pour pouvoir ensuite agir d’une façon plus fonctionnelle, c’est-à-dire plus efficace pour atteindre ses objectifs selon ses propres valeurs. Il y aurait bien sûr encore beaucoup à dire sur les approches thérapeutiques permettant de réduire le stress et ses effets délétères. Je vous invite notamment à vous intéresser à l’ACT, la thérapie d’acceptation et d’engagement. Une aide précieuse pour tous ceux qui s’y plongent… Comprendre et accroître le bonheur est un domaine de recherche important aujourd’hui. De nombreuses études ont aussi montré que des facteurs tels que la spiritualité, le soutien social ou la conscience de ses besoins émotionnels et physiques personnels sont importants. Mais d’autres ont également mis en avant l’importance des comportements d’autogestion tels que la nutrition et l’exercice physique qui influencent de manière positive le bonheur et le bien-être général.

RÉFÉRENCES • Benzo R.P. et al. 2017. Compassion, mindfulness and the happiness of health care workers. Explore, 13(3):201-206. • Harris R. Passez à l’ACT – Pratique de la thérapie d’acceptation et d’engagement. 2e édition, 2017. De Boeck Supérieur, 381 p. • Liu J.J.W. et al. 2020. Advancements to the multi-system model of resilience : updates from empirical evidence. Heliyon 6:e04831.

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L’axe stress-intestins « Toutes les maladies démarrent dans l’intestin. » Il semblerait que la science moderne donne raison à Hippocrate !

Par Marine DODET – Naturopathe scientifique, Formatrice et Conférencière

e plus en plus d’études pointent en effet l’importance de l’axe microbiote intestinal – cerveau pour la santé mentale (et physique, mais ce n’est pas le sujet ici !). Et si cet intestin, « second cerveau », est de plus en plus connu et médiatisé auprès du grand public, la recherche progresse dans l’explication des liens physiologiques reliant nos deux cerveaux. Il est donc bien loin le temps où l’on pensait que la cognition, et donc notre capacité de penser, et la façon dont nous le faisons, ne relevaient que de notre système nerveux… Les liens physiologiques intestin-cerveau Rappelons que le microbiote intestinal désigne l’ensemble des micro-organismes (bactéries principalement, mais aussi virus et champignons) qui habitent et interagissent avec nos intestins. Ce microbiote donc, outre son action locale directe sur nos capacités digestives et sur l’état de nos intestins, peut également influencer le fonctionnement de notre encéphale grâce à différents chemins : • Via la voie neuronale (nerfs et neurones, et notamment le nerf vague) • Via la voie endocrinienne (hormones dans le sang) • Via la voie immunitaire (cellules et molécules immunitaires) L’axe intestin-cerveau consiste donc en une signalisation bidirectionnelle biochimique (par voie sanguine) et neuronale (par voie nerveuse) entre le tractus gastro-intestinal et le cerveau. Par exemple, le microbiote intestinal, en cas de déséquilibre des espèces (appelé dysbiose) peut altérer l’intégrité de la barrière intestinale. L’hyperperméabilité qui en résulte favorise le passage de molécules signal, les cytokines, capables d’emprunter la voie sanguine et de passer la barrière hémato-encéphalique pour moduler ou modifier le fonctionnement cérébral. Le cerveau, à son tour, peut influencer le microbiote intestinal par les voies neuronales et endocriniennes, mais également par nos comportements quotidiens : alimentation, stress, activités physiques, sommeil, etc.

Ainsi, le stress chronique modifie l’importance relative des espèces bactériennes, en favorisant notamment les streptocoques aux dépens des bifidobactéries et des firmicutes. Or, toute modification de l’équilibre du microbiote entraîne potentiellement des perturbations physiologiques et possiblement des troubles de santé. Les études d’intervention mettent en avant les liens microbiote-stress De plus en plus d’études montrent que les bactéries intestinales jouent un rôle vital dans la régulation d’aspects importants du développement et du fonctionnement du cerveau, ainsi que pour la physiologie de l’hôte… • Les probiotiques Dans des essais cliniques comparant la prise de probiotiques multiespèces pendant au moins quatre semaines contre des placebos, chez des étudiants, jeunes adultes en bonne santé, on observe une amélioration de l’état mental, de la qualité du sommeil, des troubles paniques, de l’anxiété, de l’inquiétude et de la régulation de l’humeur dans le groupe probiotiques. Un apport de « bonnes » bactéries, pendant suffisamment longtemps, a donc des effets clairs sur la régulation de l’humeur et les manifestations psychologiques du stress. De la même façon, des études cas contrôle ont rapporté que des patients souffrant de troubles anxieux généralisés présentaient une diversité bactérienne fécale inférieure, et notamment un déclin des firmicutes et des tenericutes, comparativement au groupe contrôle. • Les transplantations fécales Récemment, un nouveau type d’études va plus loin en transférant du microbiote d’un patient donneur à un receveur. Cette pratique n’est pour l’instant indiquée que pour le traitement des infections à clostridium difficile. La transplantation fécale est alors utilisée pour restaurer l’état sain du microbiote via le repeuplement de bactéries saines

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dans l’intestin. La transplantation en elle-même est le plus souvent réalisée par endoscopie, lavements et alimentation orale de matériel lyophilisé. Outre les troubles gastro-intestinaux et psychiatriques, cette technique est également étudiée comme traitement potentiel des troubles métaboliques, de l’autisme, de la sclérose en plaques et de la maladie de Parkinson. Des variantes de ce traitement sont également à l’étude, dans des indications psychiatriques telles que l’anxiété généralisée et les troubles dépressifs majeurs. Des chercheurs ont ainsi montré que lors de transplantation de microbiote de patients souffrant de dépression majeure à des souris sans bactéries, les caractéristiques comportementales et physiologiques de la dépression sont également transférées, montrant de fait un lien entre la composition du microbiote et la dépression. Si ces liens entre microbiote (et plus généralement santé des intestins) et santé mentale ne font aujourd’hui plus aucun doute, il reste encore à en expliciter les modes d’action et les mécanismes sous-jacents. Il semblerait que des changements soient à l’œuvre dans la production de sérotonine (90 % de la sérotonine du corps étant produite par des cellules intestinales), dans les réponses immunitaires et plus généralement dans le métabolisme de l’organisme hôte.

LE MICROBIOTE, OUTRE SON ACTION LOCALE DIRECTE SUR NOS CAPACITÉS DIGESTIVES ET SUR L’ÉTAT DE NOS INTESTINS, PEUT ÉGALEMENT INFLUENCER LE FONCTIONNEMENT DE NOTRE ENCÉPHALE GRÂCE À DIFFÉRENTS CHEMINS…

Prendre soin de son stress, c’est prendre soin de ses intestins… et inversement ! À la lumière de ces récentes confirmations, prendre soin de ses intestins et de la qualité de son microbiote n’est donc pas une option dès lors que l’on souhaite mieux répondre à un environnement changeant et stressant. L’utilisation des probiotiques est une approche déjà disponible qui doit nécessairement se combiner à une réforme alimentaire indispensable à l’entretien d’un microbiote sain. Adopter une alimentation à dominante végétale, riche en fruits et légumes colorés et en fibres prébiotiques est une base nécessaire mais qui peut ne pas être suffisante. De nombreux autres aspects de l’hygiène de vie sont aujourd’hui connus pour favoriser également un microbiote fonctionnel : activité physique, respiration, relaxation, sommeil de qualité… jouant de fait évidemment sur nos capacités d’adaptation.

RÉFÉRENCES • Cenit M.C. et al. 2017. Influence of gut microbiota on neuropsychiatric disorders. World J. Gastroenterol. 23(30):5486-5498. • Järbrink-Sehgal E. & Andreasson A., 2020. The gut microbiota and mental health in adults. Current opinion in Neurobiology, 62:102-114. • Meyyappan A. C. et al. 2020. Effect of fecal microbiota transplant on symptoms of psychiatric disorders : a systematic review. BMC Psychiatry 20:299. • Zhu S. et al. 2020. The progress of gut microbiome research related to brain disorders. J. Neuroinfl. 17:25. 88

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Un signe, une personnalité, un soin…

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DOSSIER SPÉCIAL « Stress et anxiété »

BIEN-ÊTRE

L’alimentation anti-stress « Comment gérez-vous votre stress ? » Si l’on pose cette question dans la rue, ou si l’on s’intéresse à la presse grand public traitant de ce sujet, les réponses tournent toutes autour des mêmes approches : relaxation, respiration, méditation, yoga, tai-chi… Par Marine DODET – Naturopathe scientifique, Formatrice et Conférencière

ien sûr, ces réponses sont pertinentes, mais elles oublient très souvent un axe fondamental du bien-être mental : le contenu de notre assiette… Un lien stress-alimentation pourtant de mieux en mieux documenté aujourd’hui. Une alimentation carencée qui amplifie l’état de stress… et inversement Aujourd’hui, les études montrent que de faibles taux de troubles psychologiques (y compris la dépression, le stress et l’anxiété) comme des taux plus élevés de santé mentale positive (satisfaction vis-à-vis de la vie, humeur positive, sentiment d’épanouissement) sont largement corrélés à la consommation de fruits et légumes. Mieux, il semblerait qu’il existe une relation dose-réponse, selon laquelle chaque portion de fruits et légumes consommée supplémentaire est associée à une amélioration de la santé mentale. Mais pourquoi ? _ Rappelons d’abord que les déficits micronutritionnels (vitamines, minéraux et oligo-éléments) sont très nombreux dans nos sociétés, et ce, pour de nombreuses raisons (moindre consommation d’aliments riches en micronutriments au profit d’aliments transformés et ultra-transformés, agriculture intensive, variétés moins riches, sols agricoles appauvris…). _ Or, l’état de stress chronique puise fortement dans les réserves micronutritionnelles de l’organisme. _ Prenons l’exemple du magnésium. Le stress induit une sortie du magnésium des cellules et sa perte urinaire. Il en résulte donc une carence magnésienne… elle-même source de stress. Un vrai cercle vicieux ! _ Pire, la sortie du magnésium des cellules s’accompagnent d’une entrée de fer et de calcium, un phénomène qui augmente l’émission de radicaux libres dans la cellule, ce qui aboutit à la destruction de vitamine E (antioxydante) et d’acides gras polyinsaturés… ce qui amplifie les pertes cellulaires de magnésium !

_ Bref, le stress creuse encore l’écart entre les apports réels et les besoins en micronutriments… Or, physiologiquement, le magnésium réduit les sécrétions de catécholamines (adrénaline et noradrénaline) et de cortisol lors du stress, et s’oppose ainsi à ses effets délétères. Le cercle vicieux qui s’installe entre alimentation carencée et stress nécessite donc, pour être rompu, une remise en question des choix alimentaires de manière à favoriser une alimentation riche en micronutriments. Le modèle alimentaire anti-stress Des études récentes se sont particulièrement intéressées au rôle de l’alimentation comme modulateur du processus inflammatoire. Ainsi, différents régimes alimentaires peuvent avoir des effets anti-inflammatoires, ou à l’inverse proinflammatoires, sur la santé d’un individu. Or, une synthèse systématique récente a montré l’association entre le potentiel inflammatoire de l’alimentation et le risque de développer des troubles de la santé mentale, y compris une mal-adaptation au stress. Ainsi, une association significative a été observée entre un régime alimentaire pro-inflammatoire, tel que le régime dit occidental (riche en énergie, riche en graisses saturées, en sucre, aliments transformés, etc.), et un risque accru de diagnostic ou de symptômes de troubles mentaux comparés à ceux qui ont un régime alimentaire anti-inflammatoire, comme le régime méditerranéen (riche en huile d’olive, fruits, légumes, etc.). Sans surprise donc, le régime méditerranéen, basé sur une alimentation végétale, avec fruits, légumes, céréales complètes, protéines de qualité (petits poissons gras, légumineuses, œufs…) et riche en huile d’olive, est également protecteur des troubles et difficultés mentales, à commencer par une désadaptation au stress. On peut notamment l’expliquer par deux grands mécanismes : • Une alimentation au service du cerveau Consommer des aliments bruts et principalement végétaux apporte davantage de vitamines, minéraux, oligo-éléments et

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AUJOURD’HUI, LES ÉTUDES MONTRENT QUE DE FAIBLES TAUX DE TROUBLES PSYCHOLOGIQUES, COMME DES TAUX PLUS ÉLEVÉS DE SANTÉ MENTALE POSITIVE, SONT LARGEMENT CORRÉLÉS À LA CONSOMMATION DE FRUITS ET LÉGUMES.

antioxydants nécessaires au bon fonctionnement de l’encéphale, à commencer par les apports en magnésium et vitamines du groupe B. De plus, le régime méditerranéen classique est riche en acides gras polyinsaturés de la lignée des Oméga-3 (présents dans les petits poissons gras et le pourpier), anti-inflammatoires et indispensables au bon fonctionnement du système nerveux. L’huile d’olive enfin apporte, certes les Oméga-9 cardioprotecteurs, mais également des polyphénols antioxydants protecteurs des cellules, et notamment des cellules nerveuses. • Une alimentation au service des intestins Une alimentation brute et à dominante végétale apporte également des fibres en plus grande quantité, à la grande joie de notre microbiote et de son équilibre… En évitant les aliments déstabilisateurs de la flore (graisses saturées et glucides raffinés surtout) et en apportant à l’inverse les éléments indispensables à sa bonne santé (fibres donc, mais aussi probiotiques sous la forme de légumes lactofermentés, olives en saumure…), le microbiote riche et diversifié favorise le bon fonctionnement

de notre cerveau et lui assure de bonnes capacités d’adaptation. Évidemment, si le modèle méditerranéen est ici mis en avant, c’est parce que c’est celui avec lequel nous sommes le plus familiarisé. Mais de nombreux autres régimes alimentaires traditionnels présentent les mêmes caractéristiques protectrices comme le régime alimentaire Okinawa. Enfin, il reste compliqué dans nos sociétés d’apporter de manière optimale les différents micronutriments indispensables à notre santé et à notre bien-être. Souvent, une complémentation adaptée et ciblée pourra aider (demandez à votre thérapeute), même si des gélules ne pourront jamais se substituer aux choix alimentaires… Associées à une réforme indispensable de l’hygiène de vie en général (changement des rythmes personnels, de vision…), ces mesures visent à éviter l’épuisement de l’organisme (burn-out, dépression) pour au contraire acquérir les ressources nécessaires à une vie riche de sens, où le stress y est à sa place, ponctuel et stimulant… mais pas plus !

RÉFÉRENCES • Alfreeh L. et al. 2020. Association between the inflammatory potential of diet and stress among female college students. Nutrients, 12:2389. • Curtay J-P. Nutrithérapie – Bases scientifiques et pratique médicale. 2008, 4e édition. Collection NutriDoc, Testez éditions. 768 p. • Hoare E. et al. 2018. Does fruit and vegetable consumption during adolescence predict adult depression? A longitudinal study of US adolescents. Frontiers in Psychiatry, 9:581. • Ippoliti F. et al. 2017. Work-related stress, over-nutrition and cognitive disability. Clin. Ter. 168(1):e42-47. • Kiecolt-Glaser J. 2010. Stress, food, and inflammation: psychoneuroimmunology and nutrition at the cutting edge. Psychosom. Med., 72(4): 365-369. • Lopez-Olivares M. et al., 2020. Mediterranean diet and the emotional well-being of students of the campus of Melilla (University of Granada). Nutrients, 12:1826.

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DOSSIER SPÉCIAL « Stress et anxiété »

BIEN-ÊTRE

Le sport,

un antidépresseur très puissant Où quand l’activité physique permet de se défouler… et de « lever le couvercle de la marmite ».

Par Marine DODET – Naturopathe scientifique, Formatrice et Conférencière

eut-être avez-vous déjà entendu parler d’Alan Turing, ce mathématicien de génie qui a participé au décryptage de la machine nazie Enigma et qui travailla après la guerre sur les premiers modèles d’ordinateur. On peut lire dans le magazine Runner’s World (septembre 1999), l’une de ses citations : « Mon métier est si stressant que mon seul moyen de le chasser de mon esprit est de courir à fond. C’est le seul moyen pour moi de relâcher la pression. » Le sport qui fait du bien Évidemment, vous le savez, l’activité physique est une composante importante de l’hygiène de vie pour retrouver ou conserver la santé physique. L’exercice physique s’est notamment avéré être une thérapie efficace pour la plupart des maladies chroniques et des pathologies infectieuses, tant sur le plan préventif que thérapeutique, notamment grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et à la régulation positive des facteurs immunitaires. Mais le mouvement et l’activité physique sont également nécessaires et indispensables à une bonne santé mentale. Et effectivement, les études portant sur l’influence du sport et de l’activité physique sur la santé mentale sont nombreuses. Ainsi, l’activité physique améliore la conscience de soi, le bienêtre et la confiance en soi, les performances cognitives et les états émotionnels, soulage les tensions mentales et les manifestations anxieuses… pour un mieux-être global et des contacts sociaux accrus. Les effets sur la santé mentale sont donc importants et largement confirmés. Mieux, des études récentes montrent que l’activité physique est aussi efficace que les thérapies cognitives dans l’accompagnement et la prévention de la dépression. Ne doutons pas (mais malheureusement je n’ai pas trouvé d’études spécifiques) que la combinaison des approches n’en

serait que plus efficace encore… Bref, le sport fait du bien au moral… Mais pourquoi ? Ou plutôt comment ? Des mécanismes variés Sans rentrer dans le détail physiologique, on sait aujourd’hui qu’une activité physique régulière impacte de nombreux mécanismes : • Augmentation et activation de nombreux neurotransmetteurs, dont la sérotonine (impliquée dans la gestion des humeurs et associée à la notion de bonheur), l’adrénaline et la dopamine (impliquée dans les notions de plaisir, de récompense et de renforcement des comportements) • Régulation de la stimulation des surrénales et diminution des niveaux de cortisol, la principale hormone du stress et responsable de ses nombreuses conséquences physiologiques délétères à long terme • Atténuation des réponses cardiovasculaires au stress • Diminution de la réponse inflammatoire, diminuant ainsi l’inflammation chronique ou de bas grade qui altère le fonctionnement global de l’individu et favorise l’émergence des pathologies de civilisation • Augmentation du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (ou BDNF), une protéine du système nerveux qui encourage la croissance et la différenciation de nouveaux neurones • Augmentation de la production de neurones dans l’hippocampe, une structure appartenant au système limbique et qui joue un rôle clé dans la mémoire, et ce aussi bien chez les adolescents que chez les personnes âgées • Amélioration de la qualité et de la diversité du microbiote intestinal, lui-même impliqué dans la cognition et notre bien-être général Soit autant de mécanismes qui s’opposent aux effets nocifs du stress chronique sur l’organisme.

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L’ACTIVITÉ PHYSIQUE AMÉLIORE LA CONSCIENCE DE SOI, LE BIEN-ÊTRE ET LA CONFIANCE EN SOI, LES PERFORMANCES COGNITIVES ET LES ÉTATS ÉMOTIONNELS, SOULAGE LES TENSIONS MENTALES ET LES MANIFESTATIONS ANXIEUSES …

Alors certes, il n’est pas nécessaire de connaître tous ces mécanismes pour apprécier les avantages à pratiquer une activité physique, mais cela confirme et conforte l’importance du mouvement corporel pour la santé globale, et pas uniquement pour la santé physique… L’activité physique améliore donc nos capacités d’adaptation physique et mentale, et à ce titre, fait partie intégrante d’une stratégie efficace pour la gestion du stress.

Et remarquons enfin que l’activité physique nous protège donc physiquement et mentalement dans ces périodes troublées, voire angoissantes, que nous vivons actuellement. Ces effets ne pourront être bénéfiques sur le long terme que si l’activité physique est pratiquée régulièrement. Il ne vous reste donc plus qu’à choisir une ou des activités que vous avez avant tout plaisir à pratiquer.

RÉFÉRENCES • Fernandez-Lazaro D. et al. 2020. Physical exercise as a multimodal tool for COVID-19: could it be used as a preventive strategy? Int. J. Environ. Res. Public Health, 17:8496. • Gujral S. et al. 2017. Exercise effects on depression: possible neural mechanisms. Gen. Hosp. Psychiatry, 49:2-10. • Hueston C.M. et al. 2017. Stress and adolescent hippocampal neurogenesis: diet and exercise as cognitive modulators. Transl. Psychiatry, 7:e1081. • Jeoung B. 2020. Correlation of physical fitness with psychological well-being, stress, and depression in Korean adults. J. Exerc. Rehabil., 16(4):351-355. • Lopez-Torres Hidalgo J. 2019. Effectiveness of physical exercise in the treatment of depression in older adults as an alternative to antidepressant drugs in primary care. BMC Psychiatry, 14;19(1):21.

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DOSSIER SPÉCIAL « Stress et anxiété »

BIEN-ÊTRE

Quelle complémentation

pour renforcer ses capacités d’adaptation ? Vous avez entamé un vrai travail personnel intérieur, mis en place une hygiène de vie au service de votre santé, y compris mentale, notamment via l’alimentation et l’activité physique ? Et pourtant vous avez encore l’impression de parfois perdre pied, d’être submergé·e par un stress envahissant qui, au lieu de vous stimuler, vous laisse une sensation de désarroi, de malêtre, et d’épuisement ? Certains compléments alimentaires ciblés pourront peut-être vous aider. Par Marine DODET – Naturopathe scientifique, Formatrice et Conférencière

Combler les carences La première étape consiste à vérifier l’absence de carences ou de subcarences suffisamment importantes pour impacter vos capacités cognitives et émotionnelles. À ce titre, le magnésium, les vitamines B et les Oméga-3 ont tous montré leur importance dans nos capacités à gérer le stress et plus largement dans le bon fonctionnement du cerveau. Malheureusement, 75 % de la population ne reçoit pas les apports nutritionnels conseillés en magnésium (et encore davantage les femmes !), alors même que le stress augmente nos pertes urinaires en ce minéral ! De plus, il existe une variabilité génétique à la rétention cellulaire en magnésium, résultant en l’impossibilité, chez un certain nombre de personnes (environ une personne sur cinq), à maintenir des taux magnésiens suffisants sans apports complémentaires. Rappelons également que le magnésium est indispensable à la production d’énergie à partir des glucides et des lipides, et qu’une diminution, même faible de la concentration en magnésium entraîne une hyperréactivité neuronale. Le déficit magnésien et le défaut de rétention cellulaire du magnésium entraînant une hyperréactivité au stress, il est judicieux de commencer par se complémenter en ce minéral. On prendra soin cependant de choisir des formes minérales assimilables par l’organisme, suffisamment dosées et n’entraînant pas de troubles digestifs. La vitamine B6 est maintenant souvent associée aux compléments de magnésium car elle participe au métabolisme du magnésium.

Ne pas oublier les vitamines B Mais c’est un peu vite oublier les autres vitamines du groupe B, en particulier les vitamines B9 et B12 qui jouent également des rôles importants dans la synthèse des neurotransmetteurs, notamment la sérotonine et le GABA, qui jouent eux-mêmes un rôle majeur dans le contrôle de l’anxiété. Ces 3 vitamines B jouent également un rôle essentiel dans la composition lipidique des membranes cellulaires, et notamment dans la membrane des neurones, ce qui se répercute sur la transmission des signaux envoyés par les récepteurs sur lesquels se fixent les neurotransmetteurs. Bref, vous l’aurez compris, vitamines B et magnésium fonctionnent main dans la main, ne serait-ce que parce que le magnésium est nécessaire à l’activation des vitamines B, tandis que celles-ci sont indispensables au métabolisme magnésien. Les Oméga-3 sont des constituants fondamentaux de la membrane cellulaire et participent au juste équilibre entre fluidité et rigidité de cette membrane. Leur insuffisance alimentaire résulte en une diminution de leur présence dans ces membranes qui se retrouvent davantage rigides et ne fonctionnent plus de manière optimale. Ces effets ne sont pas anecdotiques puisque l’on observe alors un affaiblissement des signaux émis par les neurotransmetteurs. Si l’on se rappelle qu’il y a plus de 80 milliards de neurones et bien plus de connexions synaptiques entre les neurones, une très faible perte d’efficacité du signal due à une altération de la structure membranaire entraînerait probablement des changements significatifs dans le cerveau. C’est pourquoi plusieurs études montrent qu’une déficience

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LE MAGNÉSIUM, LES VITAMINES B ET LES OMÉGA-3 ONT TOUS MONTRÉ LEUR IMPORTANCE DANS NOS CAPACITÉS À GÉRER LE STRESS ET PLUS LARGEMENT DANS LE BON FONCTIONNEMENT DU CERVEAU.

alimentaire en Oméga-3 résulte en de moins bonnes capacités cognitives et d’adaptation au stress, mais aussi en des changements comportementaux. Si l’alimentation est insuffisante en Oméga-3 de qualité et directement utilisables par les cellules (donc sous la forme DHA notamment, que l’on trouve dans les poissons gras), une complémentation peut alors se justifier. Là aussi, on fera attention à la qualité du produit choisi, car les Oméga-3 sont particulièrement sensibles à l’oxydation et à la chaleur. Des produits de mauvaise qualité sont pires que mieux, des études ayant montré leurs conséquences délétères pour la santé… Faire appel aux plantes Les phytoadaptogènes (souvent appelés « plantes adaptogènes ») sont une classe de plantes médicinales couramment utilisées par les médecines ancestrales et traditionnelles pour aider à réduire

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l’impact négatif du stress chronique sur la santé. La formalisation et l’utilisation scientifique du terme « adaptogène » ne sont pas récentes puisqu’elles remontent à la fin des années 1940 lorsque le toxicologue russe N. V. Lazarev a le premier fait référence à un composé synthétique (le dibasol) qui « augmente la résistance non spécifique au stress ». Depuis, la définition de l’adaptogène s’est affinée et une plante adaptogène doit répondre aux exigences suivantes : • Elle doit présenter une activité non spécifique, c’est-à-dire une augmentation du pouvoir de résistance aux facteurs nocifs, qu’ils soient physiques, chimiques ou biologiques ; • Elle doit avoir une action « normalisante », indépendamment de la nature de l’état pathologique ; • Et elle doit être inoffensive et ne doit pas influencer les fonctions normales du corps plus que nécessaire… Ce que l’on peut résumer aujourd’hui comme un modificateur de la réponse au stress qui augmente de manière non spécifique la résistance d’un organisme à divers facteurs de stress (physiques, chimiques et biologiques), favorisant ainsi l’adaptation et la survie. Les études portant sur leurs mécanismes d’action sont de plus en plus nombreuses et révèlent une large variété de modes d’action, depuis leurs actions directes sur les hormones du stress (notamment le cortisol et le neuropeptide Y, responsable de la sensation douloureuse) jusqu’à la régulation de l’expression de nombreux gènes impliqués dans la réponse adaptative au stress. Ainsi, de nombreuses espèces de plantes issues des différentes pharmacopées (russe, indienne, chinoise, européenne…) ont été étudiées et nombre d’entre elles présentent aujourd’hui des propriétés démontrées. C’est le cas notamment de

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BIEN-ÊTRE

l’éleuthérocoque, du ginseng, de la rhodiole, du schisandra, du safran ou de l’ashwagandha. Elles peuvent être prises seules ou en mélange. Le choix de l’espèce est fonction de votre situation, de votre terrain et de vos éventuels autres problèmes de santé. Prenez conseils auprès d’un thérapeute averti qui saura vous indiquer la plante la plus adaptée à votre situation. De plus, certaines présentent des contre-indications. Outre les plantes adaptogènes, il est également possible d’utiliser les huiles essentielles extraites de plantes, dont les actions sont également multiples, et agissent tant sur le plan physique que sur les plans mentaux et émotionnels. Là aussi, l’aromathérapie n’est pas une science nouvelle, puisque les anciennes civilisations, notamment moyenneorientales, les utilisaient déjà il y a plusieurs milliers d’années ! Les huiles essentielles traditionnellement utilisées pour apaiser

le système nerveux et modérer les réponses au stress sont les agrumes (citron, mandarine, petit grain bigarade), les lavandes (lavandin super, lavande vraie notamment) et la verveine citronnée. Dans tous les cas, il est intéressant de choisir une huile dont l’odeur vous plaît et vous apaise… Pour une utilisation cutanée ou orale, il est fortement conseillé de consulter un·e thérapeute formé·e aux huiles essentielles qui saura vous conseiller la posologie et l’huile adéquate. Les huiles essentielles sont des concentrés moléculaires aux effets potentiellement très puissants et dont les contre-indications ne sont pas à prendre à la légère. N.B : Attention ! Les conseils donnés ici sont généralistes et ne se substituent pas à l’avis personnalisé d’un thérapeute averti. Certains de ces compléments présentent des contre-indications et ne doivent pas être pris ou utilisés à la légère.

RÉFÉRENCES • Curtay J-P. Nutrithérapie – Bases scientifiques et pratique médicale. 2008, 4e édition. Collection NutriDoc, Testez éditions. 768 p. • Farrar A.J. & Farrar F.C. 2020. Clinical aromatherapy. Nurs. Clin. N. Am., 55:489-504. • Gerontakos S. et al. 2021. Clinician perspectives and understanding of the adaptogenic concept: a focus group study with naturopaths and western herbalists. Integrative Medicine Research, 10:100433. • Noah L. et al. 2020. Impact of magnesium supplementation, in combination with vitamin B6, on stress and magnesium status: secondary data from a randomized controlled trial. Magnesium Research, 33(3):45-57. • Panossian A.G. et al. 2020. Evolution of the adaptogenic concept from traditional use to medical systems: pharmacology of stress- and aging-related diseases. Med. Res. Rev., 41:630-703. • Sinclair A.J. 2019. Docosahexaenoic acid and the brain- what is its role? Asia Pac. J. Clin. Nutr., 28(4):675-688. • Young L.M. et al. 2019. A systematic review and meta-analysis of B vitamin supplementation on depressive symptoms, anxiety, and stress: effects on healthy and “at risk” individuals. Nutrients, 11:2232.

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Variabilité et cohérence cardiaques pour mieux s’adapter

S’il est un « outil » toujours disponible, gratuit et accessible pour gérer notre stress, c’est bien notre respiration.

Par Marine DODET – Naturopathe scientifique, Formatrice et Conférencière

n cas de besoin immédiat, comme pour une pratique régulière, se recentrer sur sa respiration, la ralentir et la normaliser est un exercice accessible à tout un chacun, et à tout moment. De façon plus formelle, la pratique de la cohérence cardiaque a ainsi démontré scientifiquement tout son intérêt dans la gestion du stress et de ses effets délétères à long terme. Mais avant d’en rappeler les principes, de plus en plus connus, commençons d’abord par revenir aux bases physiologiques qui la sous-tendent : notre système nerveux et notre cœur…

Du système nerveux à la variabilité cardiaque Le système nerveux autonome (ou SNA) est la partie involontaire de notre système nerveux : celle qui gère donc l’ensemble des fonctions sur lesquelles notre volonté n’a pas prise. Ainsi, le SNA contrôle les muscles impliqués dans la digestion, le muscle cardiaque ou encore certaines glandes (digestives, sudoripares…). Il est lui-même composé de deux parties antagonistes : • Le système nerveux orthosympathique, qui a une action plutôt activatrice, nous prépare à réagir et à faire face à une situation de stress : augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, de la libération de glucose par le foie, de la sécrétion d’adrénaline, et baisse des fonctions digestives et d’élimination. • Le système nerveux parasympathique, son antagoniste, favorise les fonctions digestives et d’élimination, la récupération, la réparation tissulaire, la relaxation et le repos de l’organisme. Ces deux voies, aussi indispensables l’une que l’autre, fonctionnent donc en opposition. C’est l’équilibre des deux qui nous assure un fonctionnement cohérent et nous permet de réagir de façon adaptée à un facteur stressant.

Un excès « d’ortho » chronique favorise à long terme les problématiques cardiovasculaires, le diabète de type II, et toutes les pathologies favorisées par un excès de stress… Tandis qu’un excès de « para » rend notre vision de la vie morne et sans saveur, et tend à réduire combativité et motivation à se lever le matin… Évidemment, dans nos sociétés occidentales actuelles, nous tendons à sur-stimuler « l’ortho » au dépend du « para ». Ce qui est bien avec ce SNA, c’est qu’il existe une variable facilement mesurable qui permet d’en estimer le fonctionnement de manière fiable : la variabilité cardiaque. La variabilité cardiaque est un facteur quasi inconnu du grand public et pourtant un indicateur largement utilisé par les chercheurs qui étudient l’activité du système nerveux autonome. Définie comme la variation du temps mesuré entre deux battements cardiaques successifs, cette variabilité permet d’estimer le fonctionnement du SNA, et en particulier de sa branche parasympathique. Et plus la variabilité cardiaque est élevée, mieux nous sommes aptes à nous adapter à notre environnement. La variabilité cardiaque mesure donc notre capacité d’adaptation. Et de fait, une faible variabilité cardiaque, reflétant des fluctuations minimes ou limitées de la fréquence cardiaque d’un battement à l’autre, est un facteur de risque établi de mortalité cardiovasculaire et toutes causes confondues. Donc, plus notre variabilité cardiaque est élevée, plus notre « para » est capable de nous ramener au calme après un épisode stressant, et meilleure est notre santé. Les études ont ainsi montré que les personnes sous stress chronique et plus à risque de développer soit des problèmes cardiovasculaires, soit des épisodes de dépression, de burn-out ou d’anxiété, sont celles dont la variabilité cardiaque est la plus faible.

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DOSSIER SPÉCIAL « Stress et anxiété »

BIEN-ÊTRE

LA COHÉRENCE CARDIAQUE EST LE NOM QUE L’ON DONNE AU COUPLAGE ET À LA SYNCHRONISATION DU RYTHME RESPIRATOIRE AVEC LE RYTHME CARDIAQUE…

Le corollaire étant qu’une variabilité cardiaque augmentée nous aide à mieux réagir face à un stress et surtout à ne pas le subir, psychologiquement et physiologiquement, sur le long terme. Il existe plusieurs approches et techniques pour améliorer sa variabilité cardiaque. La pratique de la cohérence cardiaque en est une validée. Du stress à la cohérence cardiaque La cohérence cardiaque est le nom que l’on donne au couplage et à la synchronisation du rythme respiratoire avec le rythme cardiaque. L’inspiration augmente la fréquence et la variabilité cardiaques tandis que l’expiration les diminue, et ce de manière régulière, en une courbe cohérente. Il a été démontré que l’utilisation de cette pratique dans la vie quotidienne améliore la santé en « rééquilibrant » les deux branches du SNA. Autrement dit, pratiquer régulièrement la cohérence cardiaque permet de remettre à pied d’égalité « ortho » et « para » pour leur permettre d’alterner efficacement en fonction des besoins réels de l’organisme. Cet état d’équilibre se répercute nécessairement sur tous les systèmes sous contrôle du SNA, dont les systèmes respiratoire, cardiaque, digestif et immunitaire. Et il produit une sensation générale de bien-être. Plusieurs études ont ainsi confirmé l’intérêt de la pratique régulière de la cohérence cardiaque pour la réduction du stress et de l’anxiété.

Comment pratiquer à la maison ? Avec le Dr David Servan-Schreiber, le Dr David O’Hare est sans doute le francophone qui a le plus permis de faire connaître cette pratique en France. Il propose une pratique simple, fiable et validée de 5 minutes de respiration, 3 fois par jour, sur une fréquence 6, soit 5 secondes d’inspire, puis 5 secondes d’expire, pendant 5 minutes. Assis droit ou debout, il s’agit de se concentrer sur sa respiration, tout en s’aidant éventuellement d’une aide visuelle pour garder le rythme (de nombreux métronomes sont gratuitement disponibles sur internet). On préfèrera pratiquer le matin au réveil (lorsque le taux de cortisol est au plus haut), avant le repas du midi et en fin d’aprèsmidi. Pour les personnes souffrant de troubles du sommeil, une séance avant le coucher pourra être ajoutée de manière bénéfique. La pratique respiratoire de la cohérence cardiaque est une approche simple, gratuite et validée pour améliorer ses capacités d’adaptation. Associée aux différentes approches et prérequis abordés dans ce dossier, il serait dommage de s’en passer !

RÉFÉRENCES • Järvelin-Pasanen S. et al. 2018. Heart rate variability and occupational stress- systematic review. Industrial Health, 56:500-511. • De Looff P.C. et al. 2018. Associations of sympathetic and parasympathetic activity in job stress ans burnout : a systematic review. Plos One, 13(10):e0205741. • O’Hare David. 2019. Cohérence cardiaque 3.6.5, 2de edition, Thierry Souccar Éditions. • Trousselard M. et al. 2016. Cardiac coherence training to reduce anxiety in remitted schizophrenia, a pilot study. Appl. Psychophysiol. Biofeedback, 41(1):61-69.

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CONFÉRENCIERS Daniel Kieffer Denis Marquet Dr Alexandra Dalu Dr Antoine Demonceaux Marianne Sébastien Pr Gilles-Eric Séralini Rina Nissim Corine Sombrun Jacques Antonin Noëlle Lamy Jean-Patrick Bonnardel

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BIEN-ÊTRE

Stress, anxieté et émotions de l’enfant L’enfant et les émotions : un être en développement et apprentissage émotionnel Par Nina Bossard, Naturopathe – auteure du guide Naturo spécial enfant – praticienne Méthode 3D, (accompagnement holistique de l’hypersensibilité*) – formatrice en naturopathie

lus réceptifs, plus poreux à leur environnement que les adultes, les enfants sont aussi plus émotionnels dans le sens où ils ne sont pas en pleine capacité de vivre sereinement leurs émotions et ceci pour de nombreuses raisons. La première est que physiologiquement, l’enfant n’est pas encore équipé de toutes les structures cérébrales lui permettant de le faire. De la naissance à 6/7 ans, c’est en effet le cerveau émotionnel (limbique) et le cerveau archaïque (reptilien) qui dominent. Les réactions émotionnelles sont fortes, intenses, sans retenue et paraissent souvent « démesurées » aux yeux des adultes. Ce n’est que vers l’âge de 7 ans, l’âge de raison, que la maturité cérébrale (cortex préfrontal) sera suffisamment construite pour lui permettre de gérer ses émotions, c’est-à-dire en comprendre les causes, en gérer l’intensité, les surmonter et pourvoir prendre du recul. Par ailleurs, contrairement à un adulte, il faut se rappeler que ses structures cérébrales sont comme quasi vierges à la naissance (ou plutôt in utero). Les connexions neuronales se font au fur et à mesure des apprentissages. Le cerveau encode et mémorise chaque jour de nombreuses informations, établissant de nouveaux circuits neuronaux. Avant de pouvoir réagir de manière adéquate à chaque situation, d’exprimer calmement ses besoins, de dépasser ses peurs et se sentir sécurisé, ou encore avant de comprendre que ses besoins fondamentaux (nourrir, dormir, affection) seront forcément satisfaits, l’enfant éprouve des émotions vives d’urgence, de survie, non maitrisées. Il faudra attendre qu’il ait vécu de nombreuses fois une même situation pour la comprendre et la reconnaître et que son cerveau atteigne une certaine maturité pour la vivre plus sereinement. « Tout comme nous ne pouvons attendre d’un nourrisson de 3 mois qu’il marche, nous ne pouvons attendre d’un petit enfant de quelques années qu’il maitrise ses émotions. Son immaturité cérébrale et nerveuse ne le lui permet tout simplement pas. » De plus il est normal que l’enfant exprime de nombreuses

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émotions car il franchit pendant sa croissance de nombreuses étapes du grandir. Il se cherche, se construit, se façonne et apprend de son environnement. Au fur et à mesure de son développement, il devient de plus en plus conscient et certaines peurs peuvent apparaitre à mesure qu’il grandit (peur du noir, de certaines personnes, de bruits qui jusqu’alors ne le dérangeaient pas, de la mort, de monstres ou autre ressort de l’imagination…). Tout cela correspond à des étapes normales. Ces expressions peuvent aller au-delà des émotions « pures ». Certaines deveniennt média de la relation et de l’autoconstruction. Elles peuvent ainsi être un moyen pour s’opposer à l’autre, s’affirmer, exister, tester son pouvoir ou ses limites… Aux parents et éducateurs d’arriver à en comprendre leur signification. L’utilité et la nécessité des émotions De nombreux parents sont désemparés face au flot d’émotions de leur enfant. Avant toute chose, il faut se rappeler que les émotions sont nécessaires à la vie. Du latin « motio » qui veut dire mouvement, l’émotion est un mécanisme réflexe automatique adaptatif. Il naît à la suite d’un événement qui a rompu un état d’équilibre ou lorsque des besoins sont satisfaits ou insatisfaits. C’est un baromètre qui apprécie d’une situation. Lorsque celle-ci ne convient pas, ou met en péril l’individu, elle permet alors de trouver les solutions et stratagèmes pour y répondre ou y faire face. Ce processus salvateur et nécessaire est vital. Sans lui, notre espèce n’aura pas survécu à ces milliers d’années. Dans la palette des nombreuses émotions qui existent, citons en quatre fondamentales, appelées émotions de bases que nous partageons avec les animaux : la peur, la colère, la joie et la tristesse. Chacune joue un rôle particulier. • La peur permet de signaler et de faire face au danger. Elle met en place les mécanismes de fuite, d’attaque ou

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de paralysie (certains animaux font ainsi « le mort » pour échapper à leur prédateur). • La colère, elle, mobilise l’énergie nécessaire pour se faire respecter et dépasser les obstacles qui s’opposent à la satisfaction de nos besoins. • La joie est au centre du lien social. Elle signale la satisfaction et permet la communication, indique aux autres que leurs actions nous font du bien. • La tristesse exprime un manque et provoque l’empathie. Elle permet de recréer le lien social perdu. Les émotions sont comme des signaux d’alerte, des baromètres qui permettent de jauger la situation afin de mettre en place des réactions adaptées et revenir à un point d’équilibre. Qu’elles soient dites « positives » ou « négatives » (ce qui en dit long sur notre jugement), elles sont toutes nécessaires et salvatrices. Nécessaires à la survie, elles permettent également le développement des habiletés sociales et l’intégration cohérente à l’environnement. Elles permettent de communiquer, d’interagir, de vivre avec les autres et de répondre à ses besoins fondamentaux. Nous comprenons ici que l’émotion est utile. Ce n’est alors pas l’émotion qui pose problème, mais la manière de la vivre. Stress, anxiété, hypersensibilité… Un enfant qui n’exprime pas d’émotions est largement plus alarmant qu’un enfant qui en déborde ! Un enfant qui exprime

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ses peurs ou de l’anxiété n’est pas nécessairement un enfant qui ne va pas bien. Au contraire, il peut être tout simplement un enfant à l’aise avec l’expression de ses sentiments. Certains enfants sont plus émotifs, plus empathiques, plus sensibles que d’autres. BABI, Zèbres, HPE, hypersensibles, cette forte capacité émotionnelle qui les caractérise, n’est pas une pathologie, c’est une spécificité, une singularité qui a au contraire de nombreux atouts si elle est bien comprise et bien accompagnée par leur entourage. La méthode 3D1 est une méthode holistique forte intéressante qui permet d’accompagner l’enfant et ses éducateurs sur ce chemin. Le stress est un terme détourné de son vrai sens. Le stress est défini comme étant un état adaptatif face à un stimulus générant une réaction de l’organisme (dont des réactions qui peuvent être émotionnelles). A ce titre, il peut être un moteur d’action positif (Eu-stress) ou négatif (Di-stress). Mais par abus de langage, lorsqu’on parle du stress, nous faisons généralement référence à son versant négatif : la peur, l’anxiété, parfois l’énervement ou l’agacement… Il faut par conséquent approfondir ce qui se cache derrière ce mot. L’anxiété quant à elle correspond à un sentiment d’insécurité, de peur, d’appréhension plus ou moins consciente face à un danger ou un problème à venir et génère de la tension intérieure. Tout comme la peur, elle est utile quand elle attire l’attention sur des dangers réels ou des situations à risques. Lorsqu’elle dure dans le temps (plus de 6 mois) ou devient incontrôlable et disproportionnée face à la réalité, on parle de troubles anxieux. Quelle que soit l’émotion, elle devrait n’être que passagère. Lorsqu’elle dure et génère un état anxieux permanent, c’est que « quelque chose » n’est pas bien intégré dans le vécu. Il convient alors, dans ce cas, de consulter un pédopsychiatre ou psychologue pour comprendre ce qui se passe et aider l’enfant à retrouver un point d’équilibre. Aider son enfant à développer ses compétences émotionnelles Tout comme l’enfant apprend à se nourrir, à marcher, à parler, à compter, à lire, il va apprendre au cours de sa croissance à vivre ses émotions, et ce, de manière plus ou moins fluide. Tout comme on l’accompagne à développer des compétences cognitives et motrices, c’est aux éducateurs, parents ou encore grands-parents, d’aider l’enfant dans ce domaine. L’apprentissage de l’émotion est un processus progressif : L’enfant doit d’abord apprendre à la reconnaître, à la nommer, à l’exprimer et, à comprendre la situation qui l’a provoquée. Cela lui permettra de mettre en place les actions adaptées pour résoudre le problème à son origine, et de trouver des techniques pour la vivre plus sereinement.

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DOSSIER SPÉCIAL « Stress et anxiété »

BIEN-ÊTRE

A partir de 1 an, l’enfant montre des signes de compréhension, différencie les émotions positives des négatives et module son comportement en fonction de celles des autres. Connecter à son ressenti est la première étape d’une saine gestion des émotions. Pour reconnaitre l’émotion en lui, il faut aider l’enfant à distinguer les émotions les unes des autres, les identifier, enrichir son vocabulaire et les mettre en mots. De nombreux livres et astuces peuvent guider les parents et autres éducateurs sur ce chemin2. Plus tard, l’enfant doit apprendre à exprimer et à vivre ses émotions, car c’est comme cela qu’il va les transformer de manière positive. Dans cette phase, la verbalisation est indispensable et permet la communication interrelationnelle. Certaines pratiques libératoires peuvent également l’aider à mettre en mouvement l’émotion et à se dégager de son intensité notamment lorsque celle-ci est bloquée ou tellement forte, qu’il faut l’exprimer d’une autre manière avant de pouvoir mettre des mots dessus. Enfin, l’enfant doit apprendre à trouver des solutions pour revenir au calme. On peut selon l’âge le câliner, respirer avec lui, favoriser des moments de calme, lui proposer de câliner son doudou, des exercices sophroniques, respiratoires ou toutes autres ressources qui lui permettront de retrouver la voie de l’apaisement. N’oublions pas que ce ne sera que vers 6/7 ans que l’enfant commencera à être en mesure de vivre sereinement ces étapes. Impact de l’hygiène de vie Bien sûr l’environnement de l’enfant influe grandement sur sa capacité à gérer les émotions. Un environnement calme, apaisé, un entourage attentif, bienveillant, à l’écoute, communiquant favorisera la gestion émotionnelle. Des parents et référents éducateurs eux même proches et à l’écoute de leur propres émotions seront de bons guides et repères pour lui. Un sommeil de qualité permet la reconstruction et l’endurance nerveuse mais aussi l’intégration du vécu. L’activité physique régulière favorise la sécrétion d’endorphines et de sérotonine ;

la respiration ventrale permet de relâcher le diaphragme, de libérer le nerf vague3 et de déloger les tensions nerveuses contenues au niveau du plexus solaire ou au niveau viscéral. Bain, douche, maniluve, bouillote ou d’autres techniques d’hydrologie viennent apporter confort et apaisement. Enfin les intestins considérés comme le deuxième cerveau favoriseraient lorsqu’ils seraient en bonne santé une bonne régulation nerveuse et émotionnelle. Quant à l’alimentation, elle agit évidemment favorablement ou défavorablement sur les structures cérébrales et sur la capacité nerveuse. Les sucres ou aliments à index glycémique élevé favorisent l’hyperexcitabilité nerveuse. Les carences en vitamine B ou encore en magnésium fragilisent le système nerveux, qui dénutri, a plus de difficultés à gérer les émotions au quotidien. Une alimentation riche en oméga 3 (huiles végétales, noix, petits poissons gras), en magnésium (céréales complètes, amandes, banane, abricots secs…) et en vitamines B (céréales complètes, levure de bière…) soutient particulièrement le système nerveux et la sphère émotionnelle. Remèdes naturels apaisants Fleurs de Bach, gemmothérapie (tilleul, figuier), hydrolats (fleur d’oranger, lavande), huiles essentielles (bois de Hô, camomille noble, mandarine4, orange douce5), la naturopathie propose tout une palette de remèdes naturels parfaitement adaptés aux tout petits. ! Riches en de très nombreux composés aux vertus aussi différentes que leurs noms, les huiles essentielles ne sont pas anodines et elles doivent être utilisées avec beaucoup de précautions, surtout chez les enfants en bas âge. Il est ainsi recommandé de se faire conseiller par un spécialiste avant de les employer. Chez l’enfant, seules certaines seront utilisées et on préfèrera, selon l’âge leur utilisation en diffusion atmosphérique6 ou en olfaction78 (qui fonctionne très bien comme technique de régulation émotionnelle). La naturopathie a décidément de beaux atouts pour vivre harmonieusement ses émotions.

1/ En savoir plus sur la méthode 3D sur www.hypersensibles.com - 2/ Le guide NATURO spécial enfant propose toute une palette d’astuces parentales pour accompagner l’enfant dans ces différentes étapes d’apprentissage émotionnel. - 3/ Le nerf vague ou nerf pneumogastrique est un nerf crânien (une paire de nerfs pour être précis) qui part de la base du crane et innerve l’ensemble des viscères. C’est un nerf parasympathique qui favorise la digestion, ralentit le rythme respiratoire, cardiaque et apporte de l’apaisement 4/ En usage cutanée, pas d’exposition au soleil, ou utiliser au coucher - 5/ En usage cutanée, pas d’exposition au soleil, ou utiliser au coucher - 6/ à l’aide un diffuseur d’huile essentielle ou une soucoupe en terre. Les huiles s’oxydant à partir de 45° C, il convient d’éviter les brûles parfums et d’investir dans un microdiffuseur électrique. Se reporter aux préconisations du fabricant. (Précaution : ne jamais diffuser d’huile essentielle en présence d’un bébé ou d’un enfant asthmatique). - 7/ L’Olfactothérapie® est une pratique psycho-émotionnelle crée en 1992 par Gilles Fournil qui utilise l’odeur de certaines huiles essentielles pour libérer les blocages et émotions afin de retrouver un équilibre psychoémotionnel.- 8/ En pratique, déposez une goutte diluée dans un peu d’huile végétale sur les faces internes des poignets, puis proposez à l’enfant de joindre ses mains en cathédrale afin de former une « voute à respiration ». Invitez le à respirer profondément plusieurs fois d’affilé. * Accompagnement holistique de l’hypersensibilité – en savoir plus sur la méthode 3D : www.hypersensibles.com

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BIEN-ÊTRE

Fleurs de Bach

et gestion du stress Selon le docteur Edward Bach (1886-1936), « c’est du conflit entre le mental et l’âme que naissent les maladies ». Par Christelle JUAREZ – Naturopathe

ors de ses recherches, ce bon docteur Bach a mis en parallèle la personnalité du malade et ses attitudes et émotions devant la maladie. Globalement, il pointe le fait que l’attitude que nous adoptons face à la vie (en fonction de qui nous sommes et ce que nous avons vécus, mais surtout en fonction de notre façon de l’appréhender) va influer sur notre état de santé mais également sur le choix et l’efficacité de la thérapie. Partant de ce postulat, le docteur Bach va composer 38 élixirs floraux correspondant aux 38 états négatifs de la pensée qu’il a identifiés. Il les crée en s’appuyant sur l’information énergétique de chacune des fleurs sélectionnées et les compose en mélangeant à de l’alcool (cognac) l’eau énergisée contenant l’information de la fleur. Bien que les fleurs de Bach ne contiennent pas de principe actif (au sens chimique du terme), elles portent une information subtile qui va agir à la source des troubles, c’est-à-dire sur les états négatifs de la pensée. Afin d’évaluer le remède floral qui conviendra le mieux, le naturopathe accompagne le consultant à « hiérarchiser ses troubles » en pointant celui qui est le plus invalidant au moment M. C’est en l’aidant à nommer ses ressentis qu’ensemble nous pourrons cibler la cause clé de ses émotions négatives. Les élixirs floraux agissant directement sur notre « état d’âme », la prise d’élixirs de Bach doit être un processus volontaire. Bien que le choix reste singulier et individualisé en fonction des ressentis de la personne, nous pouvons tout de même citer certaines fleurs parmi les 38 dont les propriétés font souvent écho aux personnes en situation de stress. En phase d’alarme, où la personne se trouve face à un stress aigu répété auquel elle fait encore face, nous penserons à : • Centaury (Centaurée) : « Des gens gentils, calmes, doux, qui sont trop enclins à rendre service aux autres. Ils vont au-delà de leurs forces dans leurs efforts. Ils sont si désireux d’aider qu’ils

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deviennent des serviteurs plus que des aides bénévoles. Leur bonne nature les entraîne à faire plus que leur part de travail et ce faisant, ils peuvent négliger leur propre mission particulière dans la vie. » En phase de résistance, où la personne fait face au stress chronique, nous penserons à : • Larch (Mélèze d’Europe). « Pour ceux qui ne se considèrent pas aussi bons ou capables que ceux qui les entourent, qui s’attendent à l’échec, qui ont le sentiment qu’ils ne réussiront jamais et donc ne font pas de tentative ou ne font pas d’efforts suffisants pour réussir. » • Wild Rose (Églantine). « Ceux qui sans raison apparemment suffisante se résignent à tout ce qui arrive et glissent simplement à travers la vie, la prenant comme elle est, sans aucun effort pour améliorer les choses et trouver de la joie ; ils se sont rendus à la bataille de la vie sans se plaindre. » En phase de rupture, où la personne s’acharne bien qu’elle soit complètement dépassée par ce stress chronique, nous penserons à : • White chestnut (Fleur de marronnier blanc). « Pour ceux qui ne peuvent empêcher d’entrer dans leur esprit des pensées, idées et arguments qu’ils ne désirent pas. Ceci arrive généralement quand l’intérêt du moment n’est pas assez fort pour emplir leur esprit. Des pensées qui causent du souci et qui restent, ou qui, si elles disparaissent un moment, reviendront. Elles semblent tourner en rond et provoquent une torture mentale. La présence de ces pensées déplaisantes chasse la paix et empêche de penser seulement au travail ou au plaisir de la journée. » • Oak (Chêne pédonculé). « Pour ceux qui luttent et se battent avec force pour se rétablir ou faire face aux choses du quotidien. Ils continueront d’essayer une chose après l’autre, même si leur

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AFIN D’ÉVALUER LE REMÈDE FLORAL QUI CONVIENDRA LE MIEUX, LE NATUROPATHE ACCOMPAGNE LE CONSULTANT À HIÉRARCHISER SES TROUBLES EN POINTANT CELUI QUI EST LE PLUS INVALIDANT AU MOMENT M.

cas peut paraître désespéré. Ils continueront à se battre. Ils sont mécontents d’eux-mêmes si la maladie les empêche de faire leur devoir ou d’aider les autres. Ce sont des gens courageux, qui se battent contre de grandes difficultés, sans perdre espoir et sans diminuer leurs efforts. » En phase d’effondrement total, lorsque les ressources de la personne se sont totalement oxydées et qu’elle est en état d’épuisement total : • Olive (Olivier). « Ceux qui ont beaucoup souffert mentalement ou physiquement et sont si épuisés et las qu’ils ont le sentiment de ne plus avoir la force de faire un quelconque effort. La vie quotidienne pour eux est dure, sans plaisir. »

cette situation, les fleurs de Bach pourront être d’un grand soutien d’autant qu’elles sont très faciles d’utilisation. On recommande généralement les posologies suivantes : 2 à 3 gouttes dans un verre d’eau ou directement sur la langue 3 à 4 fois par jour en dehors des repas tant que le besoin s’en fait sentir. Elles peuvent aussi se prendre sous forme de cure de plusieurs semaines. Les élixirs vont permettre d’aider à stabiliser les troubles psycho-émotionnels et de rééquilibrer les états d’âmes négatifs du consultant. Il s’agit de l’aider à se reconnecter à son vécu et à son ressenti afin qu’à l’avenir, il puisse repérer et identifier ses émotions et ne plus se laisser submerger. Les fleurs de Bach invitent à se recentrer sur soi et c’est déjà un excellent moyen pour prendre de la distance avec les expériences négatives.

La sphère émotionnelle étant particulièrement touchée dans

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BIEN-ÊTRE

Mets de l’huile !

Les huiles essentielles sont un merveilleux remède pour rester serein face à l’adversité. Par Sylvie Alran Bauer, formatrice en aromathérapie

a nature, si prolifique, nous offre de multiples plantes aromatiques qui peuvent nous aider à rester serein lorsque tout semble désorganisé. Alliées fidèles, elles nous offrent la possibilité de retrouver un espace de sécurité à l’intérieur de nous. Dès l’ouverture du flacon, leurs senteurs, volatiles et puissantes, nous enveloppent d’un cocon subtil, un véritable cocon d’amour. Toutes les dimensions de notre être s’en imprègnent dès lors que nous les respirons en pleine conscience, elles se diffusent dans toutes les cellules de notre corps.

CHACUN PEUT CHOISIR LES HUILES ESSENTIELLES QUI L’ATTIRENT EN SACHANT QUE CERTAINES FRAGRANCES VIENDRONT PLUS PARTICULIÈREMENT APAISER, DÉTENDRE, SANS AVOIR À PASSER PAR LES MOTS.

L’odorat parle Chacun peut choisir les H.E. qui l’attirent en sachant que certaines fragrances viendront plus particulièrement apaiser, détendre, sans avoir à passer par les mots. Découvrez un bouquet de surprises par voie sensorielle. En respirant les H.E. de certains fruits : mandarine, orange, vous aurez une sensation de joie comme les enfants.Elles pourront aussi, tout comme le pamplemousse et la bergamote vous apporter à la fois du calme et un élan de vitalité.

Changer votre état d’être Les H.E. peuvent vous accompagner lorsque vous avez des pensées répétitives ou lorsque des sources d’inquiétude se présentent. En respirant l’H.E. aimée, vous pouvez changer votre état d’être : la respirer pure en la plaçant au niveau du cœur puis en l’approchant vers les narines si vous le souhaitez. Chacun a sa propre sensibilité olfactive. Le parfum de la rose dans votre jardin peut vous enchanter alors que l’H.E. de rose pure pourrait vous agresser. L’H.E. de rose et celle d’ylangylang dévoileront pleinement leurs fragrances diluées dans une huile végétale (jojoba ou amande douce).

Vers la senteur aimée Certaines essences de fleurs ont la capacité d’harmoniser le rythme cardiaque et de panser les blessures de cœur : lavande, fleur d’oranger, ylang-ylang, camomille noble, rose, marjolaine. Spontanément, dirigez-vous vers des senteurs qui vous attirent ou qui rappellent des moments heureux car depuis plus de 20 ans, des études ont montré qu’une odeur est immédiatement perçue comme agréable ou désagréable provoquant une attirance ou un rejet qui amène des réactions dans le corps. Une senteur aimée apporte une détente physique, un ralentissement de la respiration qui devient plus ample et procure une sensation de calme et de joie.

Centré sur la respiration Observez, écoutez les messages de votre corps lorsque vous la respirez, si une sensation d’étau se produit, placez vos mains sur le cœur et respirez profondément. Vous pouvez également procéder à un automassage doux au niveau du ventre en restant centré sur votre respiration. Une H.E. issue des racines, le vétiver, appelée huile de la tranquillité, peut être couplée à une H.E. de votre choix (lavande, rose, ylang ylang…). Diluer toutes les H.E. dans des huiles végétales pour l’application sur la peau. (1 % : environ 4 gouttes pour un flacon de 15 ml).

SOURCES Alaoui-Ismaïli et al. (1997). "Odor hedonics: Connection with emotional response estimated by autonomic parameters "chemical senses 22 (3) Jellinek,J.S. (1997) "psychodynamic odor effects and their mechanisms" perfumer and flavorist 22 Heuberger (2008° "the impact of natural odors on affective states in humans" chemical senses 33 (5) Joël Candau "the olfactory experience : constants and cultural variables"water science and technology 2004 49 (9) 108

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BIEN-ÊTRE

Gros plan

sur l’huile essentielle de santal Utilisé depuis des millénaires, le santal (Santalum album) est reconnu pour ses nombreux bienfaits sur la santé. Avec l’huile essentielle de santal, il est possible de diminuer notamment le stress, l’anxiété et l’insomnie. Naturelles vous dévoile tous les secrets de cet arbre vert aux mille vertus. Par Géraldine Giboyau-Bour – Aromathérapeute

Qu’est-ce que le santal ? Le santal est un arbre toujours vert originaire de l’Inde. Il en existe 17 espèces réparties en Asie du Sud-Est, en Australie et dans les îles du Pacifique sud où de nombreuses plantations ont été créées en vue de la préservation de la ressource. Ses fleurs n’ont pas d’odeur, mais son bois et son huile essentielle dégagent un parfum agréable et singulier, boisé, doux, avec quelque chose d’oriental. Cet arbre est utilisé depuis des millénaires. Son usage dans la médecine ayurvédique est répertorié dans le Charaka Samhita, un ouvrage datant de 400 avant J.-C ! Il fait aussi partie des médecines traditionnelles chinoise et tibétaine. Le santal était employé sous forme d’encens pendant les rites religieux, et reste présent dans les pratiques spirituelles aujourd’hui. Il est aussi toujours utilisé dans la cosmétique, les parfums et pour la fabrication des meubles (imputrescible, il éloigne les insectes xylophages). Quels sont les bénéfices de l’huile essentielle de santal pour la santé ? Ils sont multiples ! Des études in vitro et cliniques mettent en évidence ses activités antimicrobiennes, anti-inflammatoires et anticancéreuses (en particulier s’agissant des cancers de la peau) ainsi que ses effets sur le système nerveux. L’huile essentielle de santal aurait également un potentiel antiallergique et une puissante activité antifongique contre les dermatophytes et les levures telles que Candida albicans ou Candida kruseis. In vitro, elle est active contre la bactérie responsable de l’acné, contre le staphylocoque doré, y compris sur les souches résistantes aux antibiotiques.

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Elle est aussi antivirale puisqu’elle inhibe, in vitro, la réplication du virus herpès simplex 1 (labial) et 2 (génital). De même avec le virus de la grippe A (H3N2) à une dose de 0,1mg/ml. Son action sur la peau est démontrée par plusieurs études cliniques de validation qui ont montré l’efficacité, la bonne tolérance et la sécurité de l’huile essentielle de santal dans l’acné, le psoriasis, la dermatite atopique, les verrues et les moscullum contagiosum (éruptions de pustules bégnines mais persistantes). En tant qu’antioxydant, elle se révèle un bon piégeur de radicaux libres. Quel rôle peut-elle avoir sur le stress et l’anxiété ? Le santal est bien connu des médecines traditionnelles asiatiques pour ses effets sédatifs. La médecine tibétaine, par exemple, l’utilise pour traiter l’anxiété et l’insomnie. Un des premiers essais cliniques dans le domaine a montré qu’une odeur composée à 35 % de santal pouvait constituer un traitement de l’insomnie primaire et secondaire. Pourtant, l’huile essentielle de santal semble avoir un impact plus complexe. En effet, une étude clinique a montré que son application transdermique et sans stimulation olfactive produisait à la fois un effet de relaxation physiologique et un effet d’éveil comportemental. Selon cette même étude, l’alpha-santalol, composant principal de l’huile essentielle, a un effet sédatif et relaxant physiologique sans avoir d’influence sur l’état émotionnel et mental.

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Comment utiliser l’huile essentielle de santal ? • Pour les douleurs musculaires ou les problèmes cutanés : en application locale ou en massage, diluée dans une huile végétale. • Pour le stress, l’anxiété, l’insomnie : en diffusion à raison de quelques gouttes dans un diffuseur adapté. En inhalation : quelques gouttes sur un mouchoir à respirer profondément. • En massage, diluée dans une huile végétale.

S’il n’y a pas de contre-indication aux doses physiologiques, quelques rares cas d’irritation cutanée sont possibles. Une dilution maximum à 2 % est conseillée pour une utilisation sans risque.

SOURCES Faucon M. Traité d’aromathérapie médicale et scientifique, 2e éd., Le sang de la terre, 2017. Heuberger E., Hongratanawokarit T., Buchbauer G., East Indian sandalwood and alpha-santalol odour increase physiological and self-rated arousal in humans, Planta Med 2006; 72:792-800. DOI:10.1055/s-200691154. Hongratanawokarit T., Heuberger E., Buchbauer G, Evaluation of the effects of East Indian sandalwood oil and alpha santalol on humans after transdermal absorption, Planta Med 2004; 70, 3-7. DOI: 10.1055/s-2004-815446. Rakesh et al., Phytochemistry and Pharmocology of Santalum album L.: A review, World Journal of Pharmaceutical research, 2015; 4(10), 1842-1876. Peace Rhind J., Aromatherapeutic blending, essential oils in synergy, Singing dragon, 2016. Sandalwood as we know it, Conférence du Dr Danushka (Danny) Hettiarachchi, Quintis Australia Tisserand R., Young R., Essential Oil Safety 2nd ed., Churchill-Livingstone, Elsevier, 2014. Valnet J., L’aromathérapie, Poche, 1990.

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DOSSIER SPÉCIAL « Stress et anxiété »

BIEN-ÊTRE

La méditation,

une solution facile contre le stress Dans notre société à la course infernale quotidienne couplée à une pandémie qui véhicule stress et peurs, une solution simple peut se mettre en place : la méditation Par Nirmala GUSTAVE – Auteure, Animatrice d’ateliers de méditation guidée en entreprises, Enseignante Reiki, Thérapeute holistique

Un impact favorable sur la santé De nombreux chercheurs, tant en Inde qu’aux États-Unis, ont constaté l’effet apaisant de la méditation : la réduction du stress, les capacités qui reviennent à leur meilleur niveau, de meilleures relations et fait notable, une meilleure santé. La méditation amène à être présent à soi, dans le moment présent. Vous vous sentez stable et fort. De ce fait, votre niveau d’énergie augmente. Vous vous renforcez intérieurement et cela augmente votre immunité. La méditation aide à la gestion de la douleur en la diminuant. Elle a des effets très positifs au niveau des états dépressifs. Elle apaise les émotions car elle inhibe les hormones de stress, d’où une amélioration de l’humeur. Une méditation facile à mettre en place La simplicité et la régularité de cet exercice vous aideront à développer un état d’esprit positif, propice à faire face à toutes les situations de vie. Durée de l’exercice : 5 minutes. Choisissez un endroit calme : Installez-vous dans un espace tranquille (coupez toutes les sonneries qui pourraient vous déranger). Vous pouvez aussi annoncer à votre entourage que c’est un temps pour vous, durant lequel vous ne souhaitez pas être dérangé. C’est votre droit. Visez la régularité : Concrètement, méditer 5 minutes tous les jours est bien plus efficace que méditer une heure de temps en temps ! Méditer à la même heure envoie aussi une information au cerveau et au corps qui se mettent en état de préparation pour cet instant de paix. Biologiquement, le cerveau libère les endorphines, les hormones du bien-être. Préparez votre support de méditation : par exemple une photo d’un lotus évocateur de zénitude ou une image spirituelle à contempler. Ce support vous aidera à entrer plus facilement dans la méditation.

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DE NOMBREUX CHERCHEURS, TANT EN INDE QU’AUX ÉTATS-UNIS, ONT CONSTATÉ L’EFFET APAISANT DE LA MÉDITATION.

Sélectionnez une affirmation positive : par exemple : « Je suis calme et détendu » ou « La sérénité est en moi » ou « Je suis empli d’énergie positive ». Notez-là sur un papier. • Asseyez-vous confortablement, le dos décollé du siège afin que votre assise soit stable et alerte (vous ne devez pas vous endormir). • Respirez amplement 3 fois, posément, tranquillement. Sentez que votre respiration devient plus lente et que vous vous apaisez • Concentrez-vous sur la photo face à vous. Observez tous les détails, les couleurs et les formes, l’image globale. Laissez votre regard s’émerveiller de cette vision. • Fermez les yeux, posez les mains sur votre poitrine. Notez les sensations : sentez-vous de la chaleur ? L’énergie qui afflue et circule à cet endroit précis ? Peut-être de la fraîcheur ? Tout est juste. Accueillez simplement ce qui est là. Lorsque vous posez vos mains en conscience à un endroit du corps, votre énergie circule et y afflue. • Avec les mains sur le cœur, répétez intérieurement en boucle, votre affirmation positive. Elle élève votre niveau d’énergie et calme votre mental jusqu’à le rendre positif. • Pour clore, refaites 3 grandes respirations. Ouvrez les yeux et jetez un coup d’œil positif autour de vous. Vous pouvez refaire cette méditation chaque fois que vous avez besoin d’être apaisé.

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DOSSIER SPÉCIAL « Stress et anxiété »

BIEN-ÊTRE

Sophrologie

Gérer un état de stress post-traumatique

Par Alain Giraud –

es événements tragiques qui se sont déroulés en France en 2015 et les années suivantes ont généré parmi la population concernée un état de stress posttraumatique important. Ce dernier se développe à la suite d’un événement violent ayant provoqué une détresse intense, comme un accident ou une agression. Il s’agit, selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l’Association américaine de psychiatrie, de reviviscences répétées de l’événement traumatisant, avec flash-backs et cauchemars. A cette situation s’y ajoutent des symptômes d’évitement : maintien à distance des situations et des lieux pouvant rappeler le traumatisme. On note également une « anesthésie » psychique entraînant une perte d’intérêt pour les activités auparavant appréciées et des signes cliniques correspondants à une hypertonie neurovégétative avec état de tension permanent, anxiété, insomnie… Du stress à la souffrance Les symptômes persistent dans le temps (plus d’un mois) et entrainent une souffrance cliniquement significative, ou bien des problèmes dans le fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants de la vie de la personne. Le diagnostic doit être posé par un professionnel de santé, un psychiatre ou par un médecin au cours d’une consultation dédiée aux traumatismes. Le Dr Patrick-André Chéné, précurseur de la sophrologie au côté du Professeur Alfonso Caycedo, neuropsychiatre créateur de cette discipline, a publié aux éditions Ellébore un livret accompagné de son CD afin de vous permettre de découvrir LA SOPHROLOGIE EST SANS DOUTE LA MEILLEURE MÉTHODE ANTI-STRESS CAR ELLE AGIT SUR LES TROIS PÔLES DU STRESS : L’AGENT STRESSANT, LES EFFETS DU STRESS ET LES STRATÉGIES DE RÉSOLUTION À DÉCOUVRIR EN SOI.

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journaliste, sophrologue

les premières techniques anti-stress et de goûter à l’efficacité de la Sophrologie. Il s’agit d’un premier contact qui, s’il peut être suffisant dans les cas simples, peut vous inciter à consulter un sophrologue pour renforcer les premières acquisitions, voire entreprendre avec lui un programme complet de résolution de votre état de stress post-traumatique. Écouter pour déstresser « La sophrologie, nous confie le Dr Patrick-André Chéné, est sans doute la meilleure méthode anti-stress car elle agit sur les trois pôles du stress : l’agent stressant, les effets du stress et les stratégies de résolution à découvrir en soi. L’alliance des outils corporels, et des outils mentaux fait de la sophrologie une réponse pertinente dès l’accueil des sujets traumatisés dans les cellules d’urgence médico-psychologiques ». Mon objectif en écrivant et en enregistrant ce livre-CD est de transmettre au public et aux professionnels des outils de déchoquage simples et rapides issus des techniques de sophrologie ». En 77 pages, le lecteur y trouvera six séances de sophrologie adaptées aux personnes souffrant de stress post-traumatique. Avec une présentation claire du syndrome et de ses symptômes ainsi que d’une définition synthétique de la sophrologie, ce manuel se veut simple, accessible, et directement exploitable par tout un chacun grâce aux six enregistrements audio contenus dans le CD : • Respirations anti-stress • Gestes et exercices d’évacuation • Evacuer le négatif et les reviviscences • Essayer le lâcher-prise • Maîtriser les facteurs déclenchants et leurs effets • Se projeter dans un futur confiant À l’aide d’exercices de respiration et de détente corporelle, la sophrologie propose des solutions efficaces pour lutter contre ce trouble : reprendre contact avec son corps, évacuer les émotions négatives et vaincre ses peurs afin de dépasser son traumatisme et vivre à nouveau dans la confiance. Un rendez-vous à ne pas manquer !

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