ElectroVision 2016 nr 3 -FR

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ElectroVision Le mensuel pour le secteur de l’ électro

Nelectra, Fédération pour le secteur de l’electro, Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde / Mensuel (6 x an) - Vingt-septième année / Bureau de dépot 8400 Oostende Mail / P2A9571

Publié par NELECTRA

WWW.NELECTRA.BE

BORNES DE RECHARGE LE GRAND DÉBAT

IFA | rendez-vous à Berlin TENDANCE | Smart Home LE SECTEUR | ElectroForum

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NELECTRAVISION

Gaufre à la chantilly P

endant le week-end prolongé de l’Ascension, nous avons souhaité, après une promenade baignée de soleil, savourer à la côte un succulent café accompagné d’une gaufre à la chantilly. Dans un établissement qui nous est familier, où, en tant que clients depuis de longues années, on est aux petits soins pour nous. Délicieux. Quel n’a cependant pas été notre étonnement lorsque nous avons remarqué que dans ce même établissement, nous devions passer commande à une petite table spéciale, donc nous déplacer d’une rangée ; et de même pour régler, et indiquer où nous étions assis… Lorsque la gaufre est arrivée, après quelques regards insistants échangés entre plusieurs propriétaires potentiels de la fournée, il manquait encore le couvert. Pas seulement à notre table, mais aussi, de manière systématique, chez les autres clients. Nous avons établi une comparaison avec nos magasins de matériel électrique. Bien que chez Nelectra, nous ne soyons évidemment pas opposés aux nouvelles manières de faire du commerce, le contact avec le client et la façon dont nous pouvons en prendre soin sont tout de même primordiaux. C’est ce que j’ai appris à mes dépens au cours de ce long week-end estival. En soi, je pense qu’un salon de thé n’est pas vraiment différent d’un magasin de matériel électrique. Un client est un client, et celui-ci doit se sentir à l’aise. Ce n’est qu’à cette condition qu’il reviendra. Les nouvelles manières de faire du commerce ne sont pas négatives en soi. Au contraire. Les installateurs et les détaillants peuvent étendre leur clientèle en étant actifs sur les médias sociaux. L’ecommerce ne peut pas être un gros mot qu’on n’ose pas prononcer. Ceux qui ont assisté à nos sessions d’information en savent quelque chose ! Dans les entreprises qui ont du personnel, nous pouvons également innover. Et il ne s’agit pas toujours d’innovations technologiques. Plus loin dans cette édition, vous pourrez lire l’exposé

passionnant livré par un collègue-chef d’entreprise d’un autre secteur, au sujet de la façon dont il a organisé son entreprise de manière innovante, avec pour conséquence une croissance rapide, des collaborateurs plus satisfaits, de meilleurs résultats pour l’entreprise et de nouveaux clients. Faire la différence, voilà l’essentiel. « Osons apprendre des autres secteurs ! », nous sommes-nous dit dans ce numéro. C’est la raison pour laquelle nous avons regardé par-dessus le mur, en direction du secteur de la mobilité. Et nous avons surtout discuté, lors d’une table ronde avec nos collègues de Traxio et de leur centre de connaissances, des problèmes posés à nos techniciens électriciens par la recharge des véhicules électriques. Nous espérons qu’à l’avenir, les politiciens tireront les leçons des erreurs commises avec les panneaux solaires. C’est pourquoi nous souhaitons nous entretenir à ce sujet avec les décideurs politiques. Dialoguer. Faisons en sorte que ce soit le point fort de votre fédération sectorielle ! Ah oui, est-ce que je vais retourner dans cet établissement pour déguster une gaufre à la chantilly avec un café ? Je ne pense pas…

Viviane Camphyn Administratrice déléguée de Nelectra Viviane.Camphyn@nelectra.be

On souhaite la bienvenue au groupement d’achat BRIO: nouveau membre de Nelectra juin 2016 - ElectroVision | 3


CONTENU

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Le salon IFA de Berlin en Septembre est l’endroit idéal pour découvrir les tendances et innovations dans l’électronique grand public . Et cette tradition remonte à 1924. Et cette année aussi, on verra beaucoup de choses complètement nouveau et à découvrir à Berlin. Nous vous donnons déjà quelques tendances et des chiffres. Et vous parlent de sa ‘foire-sœur’ CE China à Shenzhen.

NELECTRA-VISION Gaufre à la crème fouettée?

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La voiture électrique est de plus en plus sous les projecteurs. Ces voitures doivent être rechargées bien sur. Et à ce sujet, tout n’est pas très claire. Nous avons rassemblé les électriciens et les vendeurs de voitures et cette conversation a apporté beaucoup plus d’informations. Et donné lieu à une action commune par les deux fédérations.

E-MOBILITY 3

NELECTRA INFO Obligation de reprise pour les panneaux photovoltaïques 5

Bornes de rechargez : les électriciens et les garagistes parlent sur la réussite et les exigences techniques 10> 13

LE SECTEUR

IFA: aperçu et tendances

Tendances en Smart Home - Partie 2 14>16 Smart Home chez hager

17 + 18

Trayco systèmes de support de câbles 20 + 21 19

EMC:

22 +23

30 Info: Niko

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Info: Fluke

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Info: Osram

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7> 9

Info: Wago

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DISTRIBUTION Utiliser des appareils électriques à l’extérieur

Cette année, nous misons dans ce journal l’accent sur ‘Smart Home’. Vous trouverez dans ce numéro la deuxième partie de l’article sur les tendances de la maison intelligente et nous avons visité hager, qui présente leur vision et leurs produits en ce domaine.

INSTALLATION

ElectroForum Président régional

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LA DERNIERE PAGE Recharge de voitures électriques à domicile

Magazine d’information pour les professionnels du secteur de l’électro ElektroVisie / ElectroVision a un tirage de 10.924 exemplaires. ElectroVision est un mensuel publié par:

comité de rédaction

Viviane Camphyn, Eric Claus, Roger Coteur, Fallon Declerck, Pieter Feys, Els Heyrman, Ludo Holemans, Christophe Louage, Ronny Lannoo, Wouter Vloebergh, Rudy Van Den Bergh, Danny Hermans, Denise Weyers, Dirk Van Steenlandt

régie publicitaire Organisation professionnelle pour le secteur des électriciens Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde tél. 02/550.17.11, fax 02/550.17.29 www.nelectra.be

Rédacteur-en-chef: Marc Van Hove

tél. 02/550.17.21, fax 02/550.17.39, e-mail: marc.vanhove@electrovisie.be

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TREVI, Willem Holemans, Leopold II - laan 53, 1080 Brussel tél. 02/ 428 30 90, fax 02/ 428 37 55 e-mail: willem.holemans@trevi-regie.be

traduction

Miles Translations Leopoldstraat 39, 2800 Mechelen tél. 015/28.62.20, fax 015/28.62.21 e-mail: translations@milesgroup.be www.milesgroup.be

reportages

Wouter Vloebergh, Mediadienst UNIZO e-mail: wouter.vloebergh@telenet.be

éditeur responsable

Viviane Camphyn Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde, tél. 02/550.17.11 Les articles et les annonces paraîssent sous la responsabilité de leurs auteurs et annonceurs. La réproduction des articles est autorisée après autorisation écrite de l’éditeur. Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique

imprimerie

Goekint Graphics, 8400 Oostende, tél. 059/51.43.43, fax 059/51.44.43 e-mail: info@goekint.be www.goekint.be

administration

Françoise Martens, tel. 02/550.17.16 e-mail: francoise.martens@nelectra.be Marian Hemeryckx, tel. 02/550 17 18 e-mail: marian.hemeryckx.nelectra.be

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NELECTRA INFO

Attention à la fraude à la facture ! De temps en temps, des membres affiliés nous signalent qu’ils ont été victimes d’une fraude à la facture. Des factures envoyées via bpost ont été interceptées par un fraudeur qui les modifie ensuite pour y indiquer son propre numéro de compte. La falsification est réalisée de manière si « professionnelle » que la présentation de la facture change à peine, et la personne qui effectue le paiement – le client ou l’entrepreneur général –, ne soupçonnant rien, le fait de bonne foi sur ce nouveau numéro de compte.

Comment se déroule l’interception de la facture ? Malheureusement, on ne le sait pas toujours précisément. Une facture que vous envoyez par la poste parcourt tout un chemin : d’habitude, on la remet dans la boîte aux lettres rouge dans laquelle elle reste pendant un certain temps jusqu’à la levée suivante, le facteur vide les boîtes rouges, puis vient le transport jusqu’au centre de tri postal, et enfin la distribution. À chaque étape intermédiaire, le fraudeur peut intervenir. Les fraudeurs qui axent leurs recherches sur les factures d’entreprises du secteur électrique reconnaissent votre enveloppe dans le tas de courrier grâce à votre logo d’entreprise !

Qu’advient-il du paiement effectué sur le faux compte ? Le fraudeur agit bien entendu de manière très réfléchie : dès que le paiement arrive sur son compte, il retire l’argent immédia-

tement et le compte est clôturé. Comme les entreprises du secteur électrique accordent souvent des délais de paiement – s’échelonnant d’une semaine à un mois (30 jours) –, l’entreprise électrique innocente n’envoie pas immédiatement de rappel à son client. En coulisses, le fraudeur poursuit son œuvre, encaisse l’argent et s’enfuit.

Le paiement de votre client estil libératoire ? Et pouvez-vous lui demander de renouveler le paiement ? Du point de vue purement juridique, la réponse nous semble négative : vous pouvez donc demander au client de payer une deuxième fois sur le numéro de compte correct. Mais... il est évident que c’est peu réaliste sur le plan commercial.

Une action préventive contre la fraude à la facture Vu ce qui précède, vous devez surtout adopter une approche préventive. Car une fois que la fraude a été commise, et que le compte du destinataire a été vidé ou soldé, les chances que vous revoyiez votre argent sont faibles. Nelectra a réuni quelques conseils : - Convenez clairement avec votre client du numéro de compte sur lequel il doit payer. Mentionnez par exemple clairement dans votre offre/bon de commande sur quel numéro de compte il doit payer, et insistez encore une fois sur ce point lors de la lecture et de la signature de l’offre.

- Envoyez vos factures dans une enveloppe blanche sans logo d’entreprise. - Lors de l’utilisation d’enveloppes à fenêtre, évitez que le mot « facture » puisse être lu à travers la fenêtre.

Que faire si vous en êtes malgré tout victime ? Vous devez réagir rapidement : contactez immédiatement votre agence bancaire et déposez plainte auprès de la police locale. Éventuellement, si vous avez envoyé plusieurs factures au même moment, contactez immédiatement vos autres clients. Grâce à cela, des collègues ont déjà pu éviter dans le passé une aggravation de la situation. En même temps, vous pouvez également introduire une plainte auprès de bpost via le numéro de téléphone 02 201 11 11 et au point de contact pour les fraudes du SPF Économie via https://meldpunt.belgie.be/meldpunt/ fr/bienvenue.

Fallon Declerck, conseillère Nelectra, fallon.declerck@nelectra.be

Un document de réception pour une installation de protection ? En tant qu’installateur de protection agréé Incert, vous devez délivrer un document de réception à votre client. Voici les conditions minimales auxquelles ce document doit satisfaire. Le document de réception de l’installation contient au minimum les informations suivantes : - une déclaration stipulant que l’installation a été complètement testée et est opérationnelle, avec des remarques éventuelles - une déclaration stipulant que le système a été programmé pour le client de manière personnalisée

- une déclaration stipulant que le manuel d’utilisation de l’installation a été remis au client - une déclaration stipulant que les obligations légales ont été remises au client - une déclaration stipulant que le carnet d’utilisateur a été remis au client - des remarques éventuelles - la date de réception - le nom et la signature du technicien - le nom et la signature du client ou de son délégué Nelectra met à la disposition de ses membres un modèle standard de document de réception Incert.

Si vous avez des questions, vous pouvez toujours contacter Christophe Louage, conseiller Nelectra, 02/550.17.19 ou christophe.louage@ nelectra.be.

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DISTRIBUTION

Limitez les risques lors de l’utilisation en extérieur d’appareils ménagers et autres installations électriques À quelques jours du début de l’été, il n’est pas inutile de s’arrêter quelques instants sur l’utilisation en extérieur, des appareils électriques, d’éclairage et autres plaques de cuisson et/ou chauffantes. L’utilisation de l’électricité pour ces applications est de loin la solution la plus sûre. Mais le risque d’incendie ou d’électrocution ne peut jamais être totalement exclu si certaines règles de base ne sont pas suivies pour l’utilisation et le choix du matériel.

- Tenez les appareils et cordons éloignés, temporairement ou non, de la piscine. Afin de vous prémunir contre le risque de contact direct de manière complémentaire, nous vous conseillons fortement de compléter la protection des circuits aboutissant à de tels endroits par un interrupteur différentiel supplémentaire à très haute sensibilité (10 mA). Cette protection peut être directement installée dans votre tableau électrique mais il existe également des dispositifs mobiles qui se placent entre la rallonge et la prise électrique;

Conseils pour une utilisation en toute sécurité des appareils ménagers électriques au jardin ou sur votre terrasse

- Contrôlez préalablement si l’isolation des cordons n’est pas endommagé. En cas de doute, vous ferez bien de consulter un professionnel qui pourra apprécier la gravité des dommages et/ou procéder à la réparation ou au remplacement nécessaires;

La sécurité des installations électriques passe également par la sécurité au jardin ou sur la terrasse. L’utilisation à l’extérieur d’appareils ménagers électriques n’est toutefois pas dénuée de risques. Voici quelques points d’attention. - Tenez les petits enfants éloignés des appareils et composants des installations. Une rallonge branchée n’est en effet pas une corde à sauter. Les jouets électriques doivent, conformément à la certification (CE), satisfaire à des exigences-produit très sévères, entre autres en matière de tension électrique; - Les appareils doivent être en bon état, sans endommagement de leurs enveloppes et aptes à l’usage en extérieur, dans ce cadre il est vivement conseillé d’utiliser des matériels étanches aux projections d’eau présentant un degré de protection IP de 24 ou plus que vous retrouverez généralement indiqué sur la plaquette signalétique du matériel; - Le branchement d’appareils et rallonges n’est sûr que s’il est effectué sur une installation électrique correctement réalisée. Si le RGIE impose, depuis 1981, le placement d’un interrupteur différentiel général ayant un courant de déclenchement de maximum 300 mA accompagné le cas échéant par un interrupteur différentiel supplémentaire de 30 mA ainsi que de la réalisation d’une mise à la terre correcte, il est bon de rappeler que bon nombre d’anciennes installations ne disposent même pas d’un tel équipement « de base » et sont même parfois équipées de protections pontées qui n’offrent plus aucune protection à l’utilisateur. - Si vous disposez malgré tout d’une installation conforme, afin de garantir le bon fonctionnement de vos interrupteurs différentiels, pensez à tester périodiquement ceux-ci à l’aide du bouton de test prévu à cet effet. 6 | ElectroVision - juin 2016

- La rallonge du moteur du ventilateur d’un château gonflable, par exemple, doit, si une longueur considérable est requise, présenter une section adaptée de telle sorte que la chute de tension ne soit pas trop importante. Vous remarquez ce phénomène lorsque le moteur fonctionne très lentement ou tout simplement pas; - Avant de brancher des plaques de cuisson, assurez-vous que la sections des conducteurs des rallonges électriques seront suffisantes pour supporter le courant de charge des plaques. Reportez-vous aux instructions du fabricant. Il faut aussi être attentif au courant de charge que peuvent supporter les blocs multiprises surtout en cas de plusieurs récepteurs raccordés. - N’omettez jamais de dérouler complètement vos enrouleurs d’allonges, qui peuvent surchauffer et faire déclencher les protections thermiques qui y sont intégrées. - Si le disjoncteur déclenche continuellement, il est recommandé de répartir la charge différemment ou de la réduire. Testez ceci préalablement afin d’éviter toute surprise lorsque l’obscurité tombe lors d’une chaude soirée d’été. Ces quelques points d’attention permettrons à vos clients, nous l’espérons, de passer de bonne vacances en toute sécurité. Philippe BIRON Technical Manager Electricity Vinçotte


DISTRIBUTION

IFA (et CE China)

LE CONSOMMATEUR CONNECTÉ

En Avril, à HongKong, il y avait la conférence de presse internationale du salon CE leader dans le monde, l’IFA à Berlin. Simultanément, les responsables de l’IFA et de Messe Berlin lançaient à la ville chinoise Shenzhen la première édition du CE China, salon CE suivant le «format» de l’IFA, ce qui signifie des présentations intéressantes, mais aussi des événements et des séances d’information avec une organisation sans faille.

2016

IFA Berlin Commençons par pour nous, les Occidentaux, le salon le plus important pour l’électronique grand public et électroménager : l’ IFA. Rien que de bonnes nouvelles ici: directeur général de Messe Berlin, Dr. Christian Göke, a été en mesure d’annoncer que l’édition2016 est plein jusqu’au dernier mètre disponible et le nombre de visiteurs encore va s’ augmenter. Aussi venant de la Belgique par ailleurs, où, en particulier, divers groupes d’achat et

les fabricants visitent en groupe ce salon. Messe Berlin a trouvé cette année un emplacement supplémentaire dans un bâtiment de chemin de fer rénové à Berlin, où divers fabricants organiseront un certain nombre d’événements spéciaux. Berlin début Septembre, donc à nouveau entièrement dédié aux appareils électroménagers et l’électronique grand public, comme prévu, plus de 1600 fabricants dans une zone d’exposition de 150.000 m² et 300.000 visiteurs. Recommandé, absolument!

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DISTRIBUTION

Jurgen Boyny (GfK): «Graceà l’innovation et la connectivité le marché continue de croître.»

BSH met l’accent sur les Smart Appliances

CE Chine

Gros appareils électroménagers

L’Europe occidentale n’ est pas le centre du monde, bien que nous pourrions penser cela. Les marchés de croissance pour notre industrie sont situés en Asie et en Amérique du Sud. Des pays comme l’Inde et la Chine, et l’ Asie Pacifique, d’ailleurs, ont une classe moyenne qui s’accrue de plus en plus rapidement. Actuellement, 24% ou 1,8 milliard de la population mondiale totale en 2020 ce sera 41% et en 2030 cette classe couvrira 58% de la population mondiale (4,9 mia du total de 8,5 mia). Et cela est particulièrement intéressant pour les fabricants de CE et les appareils ménagers. Pas étonnant donc que de nombreux fabricants ont (une partie de) leur production dans cette région, comme la Chine, mais aussi et surtout qu’ils veulent promouvoir fortement leurs produits chez ces milliards de clients potentiels. Et cela peut être fait en participant à de grandes foires commerciales. La Chine, bien sûr, a déjà quelques foires CE à Shanghai et à Hong Kong par exemple, mais il y avait certainement la place pour un nouveau venu, surtout si organisée selon le concept prouvé de l’IFA. Une exposition qui propose un mélange raffiné de l’information, spectacle et professionnalisme. Par conséquent Messe Berlin a lancé à Shenzhen(12 millions d’habitants!) en Chine une première édition de «IFA asiatique ». Dans de nouveaux bâtiments et avec le plein appui de la ville et de la région. Et déjà la journée d’ouverture a montré une remarquable grande participation à la fois de la presse chinoise et du grand public.

Evolution ou révolution? Depuis déjà quelques années, la connectivité a été démontrée dans les appareils ménagers par les fabricants aux détaillants. Et il était question de débats animés parmi les «experts» du marché. Mais néanmoins on en est resté là. Mais maintenant? Serait-ce que les appareils connectés connaîtront enfin la grande percée? Quels sont les scénarios possibles? IFA 2016 sera-t-elle le point tournant? Tout d’abord ce: le marché des gros appareils ménagers continue de croître : jusqu’à 4% cette année, un total d’environ 522 millions d’appareils. Oui, chiffre global. Pourtant, avec un + 3% en Europe. Et puis il y a la prochaine tendance la plus importante: les consommateurs sont particulièrement intéressés par Smart Home (voir plus loin dans ce numéro.). Plus de la moitié des consommateurs pensent que la technologie de la maison intelligente aura un impact significatif sur leur vie dans les années à venir. Et 60% disent qu’ils achèteront un produit Smart Home dans les deux prochaines années. Et puis nous arrivons aux appareils électroménagers. Et pour ça nous allions à la Chine. Le consommateur chinois est apparemment un pionnier en ce qui concerne l’intérêt quant à la connectivité des appareils ménagers. D’où la présence depuis quelque temps d’ appareils connectés sur le marché en Chine. Et nous pouvons voir - bien: c’est GfK qui le constate - que, par exemple chez les réfrigérateurs, la différence de prix entre un réfrigérateur «intelligent» et «normal» diminue. Eton vend de plus en plus des machines à laver «intelligents». C’est ce qu’on note aussi en Europe. BSH était fortement présent avec ses appareils intelligents à CE China à Shenzhen.

La préparation des aliments: très important chez les petits appareils ménagers 8 | ElectroVision - juin 2016


DISTRIBUTION

VR: nouvelle tendance en CE

Mais «appareils intelligents» supposent la vente au détail de façon intelligente! Et c’est sur ce point là, qu’il y a souvent des problèmes. Le consommateur est certainement intéressé par les appareils intelligents, le détaillant doit répondre à cette question. Ou bien, il ignore ce segment du marché, ou il se positionne comme un «expert» en matière de Smart Home et ces appareils ont une place importante dans la salle d’exposition, et en plus il assure un excellent service. Alors, choisissez! Saisissez cette opportunité.

Official Partner of the Future since 1924

Petits appareils ménagers Chaque seconde cinquante petits appareils électroménagers sont vendus dans le monde entier! Et le marché reste positif. Dans notre pays également l : ‘année dernière + 8% en valeur. Le marché continue de croître grâce à des innovations. En Europe occidentale cela concerne en particulier les appareils qui sont situés dans la zone de la «santé et la beauté ». Et la préparation de nourriture. Aussi chez les petits appareils, nous voyons la tendance à la connectivité. Pensez à des échelles, des cuiseurs multiples ou aspirateurs robot. Et bien sûr, l’introduction des labels énergétiques.

L’électronique grand public

The Global Innovations Show IFA+ Summit Vision Meets Industry Your Early Bird Ticket!

Honnêtement? La 3D n’a pas exactement été un succès, oui les lunettes, en effet. Qu’est ce qui intéresse le consommateur? PIXELS! La promesse d’un «mieux» l’image, grâce à 4K (même 8K très bientôt). Vers la fin de 2019, on aura vendu 290 millions de téléviseurs 4K (et déjà 1,4 million de téléviseurs 8K mis sur le marché). Et nous parlons bien sur de grands écrans : jusqu’à 65 pouces. Et la télévision est évidemment connecté puisqu’on regarde de plus en plus de vidéo «personnel». YouTube, Snapchat, vidéos personnels fait maison avec votre smartphone et des caméras 4K devenu moins chers. Vidéo sur demande est également considérée de plus en plus imortant par l’intermédiaire de fournisseurs tels que Netflix. Et encore un mot sur les smartphones: cette année on en vendra 1,4 milliard, dont 314 millions de Samsung. Certains mots-clés pour les années à venir: VR et AR. Réalité Virtuelle en particulier pour les jeux, et la réalité augmentée avec des hologrammes projetés dans la réalité quotidienne. Fascinant n’est-ce pas? Plus de nouvelles à l’IFA 2016, du 2 au 7 Septembre à Berlin! mvh Photos IFA

ifa-berlin.com /summit

IFA-Contact: Belgisch-Luxemburgs-Duitse Kamer van Koophandel Tel. +32 2 204 01 85 ernst@debelux.org juin 2016 - ElectroVision | 9


E-MOBILITY

Table ronde sur les bornes de recharge LES ÉLECTRICIENS ET LES GARAGISTES S’ENTRETIENNENT DU SUCCÈS ET DES EXIGENCES TECHNIQUES DES VOITURES ÉLECTRIQUES AINSI QUE DE L’INFRASTRUCTURE NÉCESSAIRE

“Il faut dialoguer pour clarifier les choses”

Nelectra a organisé récemment un débat sur les bornes de recharge et les voitures électriques. Après un bref état de la question, des participants de différents secteurs et de diverses organisations basées sur les connaissances ont fait un tour d’horizon des principales pierres d’achoppement. Pendant la tenue de cette table ronde, l’idée d’une approche commune de certaines questions a rapidement fait son chemin…

Voitures électriques : état de la situation Philippe Decrock, expert en entraînements alternatifs chez Traxio, la fédération pour la distribution et l’après-vente des voitures : « 2015 n’a pas été une mauvaise année pour les véhicules électriques. Le nombre d’immatriculations a un peu augmenté, mais reste faible en chiffres absolus. À la fin de 2015, beaucoup de marques ont cependant changé leur fusil d’épaule, et parmi elles, des marques de prestige. L’affaire du Diesel Gate y a joué un rôle. Des hybrides plus rapides ont été mis sur le marché, et aussi des véhicules entièrement 10 | ElectroVision - juin 2016

électriques. Au début de cette année, au salon de l’auto, la hausse des ventes de véhicules hybrides a atteint 226 % par rapport à l’édition précédente. Ce sont surtout les entreprises qui optent pour les hybrides, parce qu’ils sont fiscalement intéressants. Ils sont déductibles à 100 %, et sont exonérés du droit d’immatriculation et de la taxe de mise en circulation. Aux Pays-Bas, nous observons que l’an dernier, 580 véhicules désignés par l’appellation «voitures à fiche» ou plug-in ont été immatriculés, mais on en a peut-être vendu davantage. Ainsi, lors du dernier salon de l’auto, 167 exemplaires de la Leaf ont déjà été vendus, la voiture 100 % électrique de Nissan. Renault confirme elle aussi que l’intérêt pour les voitures 100 % électriques augmente. La prime de 5 000 euros pour les particuliers sur les voitures à zéro émission n’est pas dénuée d’effet. Nous craignons cependant que le budget ne soit déjà épuisé au milieu de cette année. Nous demandons donc au ministre de l’Énergie d’éventuellement anticiper sur le budget de 2017. » Eric Claus, président national de Nelectra : « Nous sommes encore en train d’essayer de

résoudre les problèmes que les installations PV posent à notre infrastructure, et il risque déjà d’y avoir un nouveau problème avec les

Viviane Camphyn : « Nous avons toujours vendu des «produits», alors qu’aujourd’hui, nous devons vendre de plus en plus de «services». »


E-MOBILITY

Luc Missante : « Un grand nombre de distributeurs automobiles ne sont pas encore familiarisés avec cette technologie. » véhicules électriques. Nous devons veiller à ce que le même scénario ne se répète pas. » Peter Claeys, directeur de Volta : « Les véhicules électriques peuvent également être stimulés par d’autres mesures que des subsides. Il suffit de penser à l’ouverture de couloirs à autobus, ou à la possibilité de n’autoriser que les véhicules électriques à pénétrer dans la ville. On obtient ainsi une tout autre dynamique pour la vente des voitures électriques, sans retomber dans la problématique des panneaux PV. »

La voiture du futur ? Luc De Moor, Group Managing Director chez EDUCAM : « D’un point de vue technique, on peut se poser la question de savoir si les investissements dans les véhicules électriques en général son pertinents. En effet, actuellement, trois évolutions importantes sont en cours. En premier lieu, il y a l’évolution vers la zero ownership, les produits étant utilisés au lieu d’être possédés en pleine propriété. En deuxième lieu, il y a l’évolution vers le zero accident, avec notamment la «voiture sans chauffeur». Et en troisième lieu, il y a la problématique de la zero emission, le transport sans émissions. La voiture hybride, par exemple, n’est pas une voiture sans émissions, car une fois que vous roulez en dehors de la ville, vous avez bel et bien des émissions. En fait, dans le cas des véhicules hybrides, il s’agit donc d’une technologie qui sera bientôt déjà dépassée. Et la voiture électrique déplace les émissions vers une pollution au niveau de la centrale électrique. L’e-mobility est désormais un choix qui relève de la politique, pas de la logique. La véritable technique se situe ailleurs. Ce qui est intéressant, par exemple, ce sont les piles à combustible, avec lesquelles vous produisez de l’électricité sous le capot. Cette technologie a été développée en Asie, qui dispose d’un savoir important en la matière. Une telle voiture coûte aujourd’hui environ 60 000 euros. » Il poursuit : « Une autre question se pose : comment la société voit-elle évoluer la production d’énergie ? Qu’en est-il de la fission nucléaire ? De la fusion ? De la production ther-

mique... ? La consommation d’électricité augmente sans cesse. Vous aurez beau essayer de freiner cette augmentation, la consommation ne diminuera pas. Et qu’en est-il des réseaux de distribution d’électricité intelligents (smart grids) ? Et qu’est-ce qui est souhaitable pour la société ? La plus petite Citroën présentée au dernier salon de l’auto consomme beaucoup plus que la 2 CV d’il y a 50 ans. Si vous voulez avoir des voitures qui consomment peu, il faut aussi qu’il existe un marché pour ces voitures. En pratique, il y a aujourd’hui surtout beaucoup de SUV. »

priétaire peut accorder l’accès à tout le monde et monnayer cet accès. Cela vaut aussi, par exemple, pour les supermarchés, les magasins de proximité… qui souhaitent inciter les habitants du quartier à utiliser leurs bornes sur leurs parkings protégés. Cela ne s’applique pas aux bornes de recharge publiques. C’est la raison pour laquelle les fournisseurs de ce matériel ont constitué ensemble une association de fait au début de cette année. À cette occasion, ils ont rédigé une charte commune. Une de ses priorités est de garantir l’interopérabilité. »

William Stinissen, expert en transport électrique et en smart grids chez Volta : « La voiture électrique ne représentera au début qu’une fraction du parc de voitures. Beaucoup de voitures électriques serviront par exemple de seconde voiture, pour parcourir 30 à 40 km. Pour de plus longues distances, il existe d’autres options. »

Eric Claus : « Aujourd’hui, les responsables politiques devraient remédier aux lacunes de la législation, car pour l’instant, nous sommes en train de bâtir sur le sable. »

Bornes de recharge publiques : état de la question Philippe Decrock : « Chaque État membre de l’Europe doit rédiger un rapport pour le mois de novembre. Dans ce rapport doivent figurer les mesures qu’il prévoit pour «écologiser» le parc automobile : comment va-t-il stimuler la vente de véhicules fonctionnant avec des combustibles alternatifs, quels investissements prévoitil dans l’infrastructure… ? La Flandre a établi un tel plan, avec des objectifs jusque 2020. La Flandre veut ainsi que 60 000 voitures électriques soient vendues d’ici 2020, et que 5 000 bornes de recharge soient installées d’ici 2019. Leur placement est coordonné par Eandis. L’adjudication correspondante a cependant subi des retards. Les fournisseurs consultés craignent qu’un monopole ne s’établisse, et se demandent où les bornes de recharge seraient installées. Dans le cadre du projet EVA, une étude a déjà été réalisée à ce sujet. À l’aide du logiciel OPTIGRID, les chercheurs ont examiné quels étaient les meilleurs endroits pour rentabiliser au maximum les bornes de recharge, en tenant compte des conditions sociologiques et économiques. Eandis exploite maintenant les résultats de l’étude pour élaborer une vue d’ensemble de leurs emplacements, mais en fin de compte, ce sont les villes et les communes qui prendront la décision finale. Et dans le passé, il est déjà arrivé que des villes discutent à ce sujet pendant un an. Dans le secteur privé, nous constatons que les constructeurs automobiles se concertent avec leurs distributeurs pour examiner à quel endroit un point de recharge peut être installé. Actuellement, il y a cependant encore une lacune dans la législation. Si une borne de recharge se trouve sur un terrain privé, le pro-

Bornes de recharge publiques : l’œuf ou la poule ? Philippe Decrock : « Les grandes lignes ont été tracées, les responsables politiques partent du principe que l’industrie résoudra le problème. Mais pour cela, il faut commencer par obtenir une masse critique. Ce n’est que si une technologie est rentable qu’on n’a plus besoin de subsides ni d’autres aides. Le problème est également en partie sociétal. Ainsi, la question se pose de savoir quel sera ici le rôle des villes et des communes. Chaque commune possède déjà un plan de mobilité, mais combien d’entre elles ont déjà prévu une infrastructure de recharge dans ce plan ? Louvain et Saint-Trond sont actuellement des chefs de file en la matière. »

Eric Claus : « Nous devons prêter attention à l'influence des bornes de recharge sur l’infrastructure du réseau. »

Philippe Decrock : « L’intérêt pour les voitures 100 % électriques augmente, notamment grâce à la prime accordée par le gouvernement. » juin 2016 - ElectroVision | 11


E-MOBILITY Eric Claus : « Comment allez-vous par exemple convaincre une ville historique comme Bruges de participer ? Et cela, alors que nos villes comprennent beaucoup de quartiers dans lesquels les habitants ne possèdent pas de garage pour pouvoir recharger eux-mêmes à domicile. » Peter Claeys : « L’infrastructure de recharge peut tout aussi bien se trouver aux abords de la ville, à un endroit à partir duquel on peut facilement atteindre le noyau urbain. » Philippe Decrock : « Aux Pays-Bas, on observe une prolifération des bornes de recharge. Mais la situation est difficilement comparable avec notre pays sur le plan sociologique. Un très grand nombre de particuliers n’y possèdent pas d’allée ni de garage. Il faut parfois faire la file pour pouvoir recharger, car il y a beaucoup plus de véhicules électriques que de bornes de recharge. Le plan d’action Clean Power du gouvernement flamand propose cependant que, dans un quartier où ne fût-ce que 3 à 4 familles souhaitent avoir une voiture électrique, la commune soit encouragée à placer une borne de recharge sans la privatiser. »

Recharger à domicile, ce n’est pas toujours si simple Philippe Decrock : « Nous n’avons pas encore parlé de l’infrastructure domestique chez les particuliers. Parfois, nos distributeurs ne reçoivent pas d’informations correctes ni complètes de leurs constructeurs. Et le particulier

Luc De Moor : « Attention, car l’évolution technologique va très vite ! »

reste sur sa faim. Ainsi, chaque marque a bien un fournisseur de wall boxes, mais le suivi n’est pas toujours de bonne qualité. C’est la raison pour laquelle nous examinons avec EDUCAM comment nous pouvons clarifier les choses. Si les clients ne reçoivent pas de bonnes explications, ils font marche arrière. Même nos distributeurs ne peuvent pas répondre à toutes les questions sur ce qui est nécessaire au domicile du client. Quel est l’âge de l’installation ? Qui paie l’électricité pour une voiture en leasing… ? Il faut construire un scénario, de façon à pouvoir rassurer les clients, tant les entreprises que les particuliers. » Luc Missante, directeur de Traxio : « Même aujourd’hui, il peut déjà arriver qu’on n’ait pas suffisamment de tension pour cuire des gaufres. Qu’est-ce que cela doit être avec des voitures électriques ? En fait, beaucoup de gens ont acheté un générateur de secours. L’idée circule donc aussi que l’approvisionnement en électricité n’est pas toujours garanti. En outre, de nombreux distributeurs ne sont pas prêts. Tout à coup, ils sont confrontés à un moteur à courant continu qui ne leur est pas familier, avec le risque d’électrocution qui s’ensuit. » Viviane Camphyn, administratrice déléguée de Nelectra : « Avec Volta, I-Cleantech et TheNewDrive, nous avons déposé une demande de projet auprès des Autorités flamandes, afin de pouvoir lancer un projet d’»e-mobility». Le but est de pouvoir répondre à ce genre de questions. » Luc De Moor : « Aujourd’hui, vous pouvez commander votre BMW E3 en ligne, et vous faire livrer chez le distributeur de votre choix. Mais quelles informations recevez-vous dans ce cas, qui vous donne des explications ? Que se passe-t-il si vous habitez au 24e étage d’un immeuble à appartements ? Qu’est-ce exactement qu’une wall box, quel est son rôle ? Aujourd’hui, les distributeurs adoptent encore trop souvent une attitude dissuasive, en prétendant que la technologie n’en serait qu’à ses premiers balbutiements. Alors qu’en fait, ils ne la maîtrisent pas encore. Nous voulons aborder cette problématique avec le projet d’e-mobility. Idéalement, tout ce qui se trouve entre la centrale et la borne de recharge est l’affaire du technicien électricien, et ce qui se passe à partir de la prise relève de l’industrie automobile. Mais ce n’est pas aussi simple. »

Un besoin d’informations Dirk Van Steenlandt : « S’il y a davantage de voitures électriques, il y aura davantage d’infrastructures de recharge domestiques que de bornes de recharge publiques. » 12 | ElectroVision - juin 2016

Dirk Van Steenlandt, gérant d’A.E.M. et viceprésident national de Nelectra : « S’il y a davantage de voitures électriques, il y aura davantage d’infrastructures de recharge domes-

Danny Hermans : « Il existe un document harmonisé au sujet de la sécurité de l’infrastructure de recharge. » tiques que de bornes de recharge publiques. Nous ne disposons actuellement pas des informations nécessaires, mais nous devons quand même résoudre les problèmes. Et comment pouvons-nous le faire de manière sûre ? Ainsi, un distributeur dit qu’une simple prise suffit pour une BMW, tandis que pour une Porsche, 3 phases sont nécessaires. Mais nous ne recevons nulle part de manuel d’utilisation, ni de directives sur ce qui est correct et ce qui ne l’est pas. Comme le marché va progresser surtout dans les points de recharge des particuliers, nous avons besoin de plus d’informations à ce sujet. C’est en effet une question de sécurité et de responsabilité. » Danny Hermans, expert en RGIE et en réglementation chez Volta : « Au sujet de la sécurité de l’infrastructure de recharge, il existe un document harmonisé (ndlr : HD 60364-7-772 : Low voltage electrical installations – Part 7-772 : Requirements for special installations or locations – Supply of electric vehicle). Ce document prévoit en standard un différentiel de maximum 30 mA pour chaque point de recharge. Pour des raisons de sélectivité, l’idéal est de prévoir aussi un circuit séparé. À partir de 3 phases et lorsqu’un courant de défaut continu de plus de 6 mA est possible, un différentiel du type B est nécessaire. L’interopérabilité n’est pas reprise dans ce document, pas plus que la partie communication, relative à la façon dont une voiture et une borne de recharge communiquent. » Dirk Van Steenlandt : « Aujourd’hui, l’adaptateur est souvent livré avec la voiture, qu’il s’agisse de 1 ou de 3 phases. Et les distributeurs font passer le message qu’il suffit d’introduire la fiche dans la prise pour que cela fonctionne. En réalité, il faut s’abstenir d’acheter une Tesla si on ne possède pas de prise triphasée… » Luc De Moor : « Pour la recharge de voitures électriques à domicile aussi, il existe déjà des prescriptions d’installation. Mais elles sont peu connues, et il est difficile de s’y retrouver. Maintenant, les distributeurs doivent d’un seul coup vendre l’infrastructure de recharge en plus de la voiture. Nous devons clarifier et démystifier cela pour eux. »


E-MOBILITY Dirk Coene, d’IECH Industriële Elektriciteit Coene Hooglede : « Si nous évoluons vers un plus haut niveau de recharge, la plupart des installations résidentielles ne sont pas adaptées. Ce n’est que dans le segment supérieur des logements qu’on trouve des installations satisfaisantes. La plupart des habitations disposent seulement d’une installation monophasée avec une intensité de courant de 40 A, pas plus. Mais avec une telle installation, vous ne rechargez pas une voiture dans un délai acceptable. Nous nous trouvons donc souvent le dos au mur. Renforcer une installation et la faire à nouveau réceptionner coûte beaucoup d’argent. » Eric Claus : « Parfois, les clients commencent par s’adresser à un électricien, mais beaucoup se rendent directement chez un distributeur, et reviennent chez eux avec un simple cordon. Puis c’est la désillusion. Il y a encore un très grand nombre d’anciennes installations qui ne sont pas adaptées. »

Distributeur vs électricien ? William Stinissen : « Les exigences des différents fabricants sont aujourd’hui diverses. S’il n’y a pas de fil neutre, cela pose un problème à certains, à d'autres pas. Un garagiste pourrait renvoyer vers un électricien. Mais si vous souhaitez avoir une autre voiture après 4 ans, vous aurez peut être encore besoin d’une autre installation. » Luc De Moor : « Autrefois, le client cherchait à acheter une voiture. Aujourd’hui, le distributeur doit essayer de lier le client aussi longtemps que possible à son entreprise. C’est possible en le «rassurant», en lui fournissant des solutions pour sa voiture électrique. Mais cela demande un autre modèle d’entreprise, selon lequel vous commercialisez un processus complet. Vous devez laisser le client en dehors de la polémique consistant à déterminer qui est «fautif», l’électricien ou le distributeur. Mais pour cela, nous devons peut-être nous orienter vers un autre modèle d’entreprise, avec un point de contact unique. » Viviane Camphyn : « Nous avons toujours été habitués à vendre des produits, alors qu’au-

Peter Claeys : « Où faut-il placer une infrastructure de recharge ? »

jourd’hui, nous devons vendre de plus en plus de services, des ensembles de prestations. Les garagistes et les électriciens doivent collaborer. Nous devons aider les deux secteurs, et nous disposons de bons centres de connaissances et de fédérations pour y parvenir. » Philippe Decrock : « Vous devez connaître tous les points problématiques de votre installation avant de vous rendre au garage. Et le garagiste doit pouvoir dire quelles sont les exigences. »

William Stinissen : « Les exigences des différents constructeurs automobiles sont encore souvent diverses. »

Dirk Coene : « En fait, Vous devriez vous rendre au garage avec votre rapport de contrôle. En tant que client, vous ne souhaitez en effet pas voir votre coffret à fusibles détruit par le feu. L’installateur doit également pouvoir bien informer les clients à ce sujet. »

Conclusions Eric Claus : « Ce qui importe, c’est que nous – électriciens et distributeurs, ensemble – nous adressions aux responsables politiques en front commun pour stimuler la vente de voitures électriques. Et au fond, une voiture électrique ne devrait pouvoir être livrée que si l’installation domestique a été réceptionnée. En outre, votre client pourrait recevoir un passeport, mentionnant ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. On éviterait ainsi de décevoir les clients. » Viviane Camphyn : « Il est également important que nous collaborions pour informer nos membres, de sorte que tant les garagistes que les électriciens soient mieux informés et puissent se comprendre mutuellement. » Luc De Moor : « Une telle collaboration est certainement nécessaire en ce qui concerne l’évolution vers la «connected car», la voiture qui génère elle-même des données. La voiture électrique peut transmettre des signaux au distributeur ou à l’électricien au sujet de la capacité de charge, de la durée de charge… de la voiture. Et n’oubliez pas que l’innovation technologique va très vite. La Toyota Prius est d’ores et déjà mise en production avec des panneaux solaires intégrés sur le toit, il y a les piles à combustible… J’invite donc vivement à trouver ces marchés de niche, pour ne pas nous laisser écarter par les grandes entreprises. Cela demande une approche de PME : les entreprises les plus innovantes réussiront, et ce ne seront pas nécessairement les plus grandes. » Philippe Decrock : « Nous conseillons à nos distributeurs d’entreprendre eux-mêmes des actions, et de ne pas attendre leur importateur. Les distributeurs ont en fin de compte un contact direct avec les clients, et connaissent donc

Dirk Coene : « La plupart des installations résidentielles ne sont pas adaptées à la recharge rapide d’une voiture. » le marché. Nous devons également associer d’autres secteurs. Je pense par exemple aux entreprises de construction, qui souhaitent intégrer cette problématique dans leurs projets, ou aux architectes. Ceux-ci se posent également des questions à ce sujet, ils ne connaissent pas les évolutions auxquelles il faut s’attendre, ils ne savent pas s’ils doivent déjà en tenir compte dans leurs projets. Aujourd’hui, nous avons, grâce à Traxio, de bons contacts avec les installateurs de bornes de recharge et les fournisseurs de wall boxes. En outre, il est également opportun d’établir ensemble une liste des obstacles que nous repérons : il est notamment important que le client ne doive pas posséder 20 cartes de paiement pour pouvoir recharger à n'importe quel endroit. » Last but not least, Viviane Camphyn, administratrice déléguée de Nelectra et Luc Missante, directeur de Traxio, ont décidé de fixer de nouveaux rendez-vous pour aborder les pierres d’achoppement mises en évidence lors de la table ronde. De cette manière, les deux fédérations peuvent demander ensemble aux responsables politiques d’accorder l’attention nécessaire aux voitures électriques, afin d’en stimuler l’utilisation. De plus, l’élaboration d’une communication commune doit également aider à dissiper les imprécisions. Interview : Marc Van Hove et Mieke Bonnarens (texte) Photos : Dann juin 2016 - ElectroVision | 13


INSTALLATION

Les tendances en matière de smart home partie 2

Dans notre numéro précédent, vous avez pu lire la première partie de cet article sur les tendances et vogues relatives aux maisons intelligentes, aux réseaux électriques intelligents et aux appareils intelligents. Vous en avez appris davantage au sujet de la véritable signification du mot « smart » – un terme très à la mode –, au sujet de l’IoT (Internet of Things), de la communication dans les bâtiments existants, des logiciels et du « Cloud ». Aujourd’hui, nous abordons l’aspect énergétique, les acteurs du marché, la nécessité de la sécurité, et nous faisons connaissance avec la VR et l’AR.

Les véhicules électriques Bien qu’encore limité en Belgique, le marché des véhicules électriques commence à connaître une percée dans un certain nombre de pays. Lorsque ces véhicules sont rechargés dans ou devant la maison, ils créent cependant une charge importante pour le réseau. Pour un véhicule électrique, vous pouvez compter 15 à 25 kWh par 100 km ; si vous parcourez 10 000 à 20 000 km par an, cela revient à 1 500 à 5 000 kWh par an. Quand on sait qu’un ménage moyen consomme environ 3 600 à 3 800 kWh par an, on comprend que le succès des véhicules électriques pourrait, à terme, poser un problème pour la fiabilité du réseau électrique (ou pour l’utilisateur final qui ne pourrait pas recharger son véhicule lorsque le réseau est trop fortement chargé). Il est donc conseillé d’incorporer les véhicules électriques dans

Assistant virtuel 14 | ElectroVision - juin 2016

le système de gestion de l’énergie d’un bâtiment. Par ailleurs, ces véhicules sont également équipés de batteries d’une capacité appréciable, qui peuvent être utilisées pour assister le réseau lorsque c’est nécessaire (l’offre de flexibilité).

La consommation moyenne d’électricité des ménages augmente Bien que les appareils soient de plus en plus économes, et que la consommation en mode veille soit fortement limitée par la réglementation, la consommation d’électricité des ménages augmente. On l’attribue notamment au fait que de plus en plus d’appareils électriques équipent le logement (électrification) : davantage de téléviseurs, settop boxes, téléphones sans fil, haut-parleurs sans fil, foreuses sans fil, robots tondeuses à gazon, robots aspirateurs, consoles de jeu, tablettes, smartphones, PC, ustensiles de cuisine, etc. À cela s’ajoute l’émergence des pompes à chaleur électriques et des véhicules électriques. La population vieillit également et a d’autres besoins. Les personnes âgées restent davantage chez elles, ont besoin de plus de lumière et règlent le chauffage à une température plus élevée.

L’énergie renouvelable Les certificats d’électricité verte et le concept de compteurs électriques qui tournent à l’envers ont donné un sérieux coup de pouce aux sources d’énergie renouvelables et, dans le domaine résidentiel, principalement aux systèmes à énergie solaire photovoltaïques (PV). Alors qu’en 2009, 143,5 GWh ont été produits à l'aide de PV, ce chiffre est passé en 2013 à 1 974,6 GWh. À la suppression des subsides s’est ajoutée la redevance pour l’utilisation du réseau. Dans le cadre de la gestion de l’énergie domestique, on peut essayer de régler la consommation d’énergie en fonction de la production locale (augmentation de la consommation propre), à l’aide ou non d’un système de batteries.

Batteries Avec l’arrivée d’un nombre de plus en plus élevé d’appareils électriques et mobiles (véhicules électriques, drones, smartphones, capteurs IoT, etc.), l’importance des batteries augmente également. La capacité de stockage spécifique, la vitesse de chargement, la durée de vie, la sécurité et le prix sont autant de facteurs qui ont leur importance dans la possibilité de mettre en œuvre des batteries. Des progrès sont continuellement réalisés dans chacun de ces domaines. Ainsi, une offre élargie (une production supplémentaire, comme Tesla l’a annoncé) et de nouvelles techniques de fabrication (des délais de réalisation plus courts et des installations de production moins coûteuses) feront baisser les prix. La technologie évolue également, de sorte que les batteries peuvent être rechargées plus rapidement.

Récupération d’énergie Maintenant que de plus en plus d’appareils IoT sont alimentés par batteries, on cherche des méthodologies et des techniques pour allonger au maximum l’intervalle entre deux recharges. Dans les paragraphes précédents, quelques exemples ont été cités, comme les technologies de communication qui nécessitent moins d’énergie, ou les batteries de plus grande capacité. La récupération d’énergie en provenance de l’environnement constitue une autre technique. Cela va de la conversion de l’énergie mécanique en électricité (pression sur un commutateur) à la récupération de l'énergie des micro-ondes ou de l'énergie vibratoire de l'éther pour charger la batterie, en passant par l’énergie solaire et l’énergie thermique.

Les réseaux CC Comme de plus en plus d’appareils domestiques fonctionnent avec du courant continu, que les batteries deviennent meilleur marché et que les panneaux solaires produisent du courant continu, on pense de plus en plus à installer des réseaux CC dans les bâtiments.


INSTALLATION Les acteurs du marché de la smart home Sur le marché de la maison intelligente, à côté des fabricants de domotique, toute une série d’intervenants se sont présentés pour avoir leur part du gâteau : • Les grands acteurs Google/Apple/Samsung/Amazon/Facebook/Microsoft estiment qu’il y a de l’argent à gagner dans le domaine de la maison intelligente, et proposent des produits et/ou services en vue de réaliser une maison intelligente. • De plus en plus d’acteurs de l’industrie des biens de consommation se mettent à proposer des appareils intelligents. Cela va des ampoules, ustensiles de cuisine, serrures de porte ou caméras aux appareils d’arrosage du jardin, qui peuvent être rendus « intelligents » – intelligents dans le sens de « connectés », il est vrai. • Notons aussi l’apparition de nombreuses start-up, qui espèrent tirer profit des appareils IoT et de la maison intelligente. Certaines se tournent vers les appareils destinés à l’utilisateur final, tandis que d’autres se concentrent principalement sur les plates-formes dans le nuage pour accompagner la tendance de l’IoT et de la maison intelligente. Actuellement, il y a cependant tant de start-up dans lesquelles de l’argent afflue qu’on commence déjà à parler d’une bulle IoT, par analogie avec la bulle Internet des années 2000. Pour certaines start-up, on propose beaucoup d’argent. • Les fournisseurs d’énergie proposent en premier lieu un thermostat intelligent à leurs clients finaux pour faire baisser la consommation. Peu à peu, ces systèmes évoluent pour devenir des systèmes de

maison intelligente complets, qui vont audelà de la gestion de l’énergie. Les fournisseurs d’énergie espèrent ainsi notamment mieux fidéliser leur clientèle, maintenant qu’il est très facile pour le client de changer de fournisseur d’énergie. • Les opérateurs de télécommunications sont également intéressés par le marché de la maison intelligente et arrivent sur ce marché avec leurs produits. Ils sont en effet déjà liés au client, aux sens littéral et commercial, via leur modem ou routeur à large bande domestique. • Aux États-Unis, on observe aussi une nouvelle tendance : des sociétés de protection s’orientent vers l’automatisation du logement et offrent des services de maison intelligente.

Des progrès lents mais continus dans les réseaux électriques Le modèle traditionnel du réseau électrique existe déjà depuis plus de 100 ans. De grandes unités de production fournissent de l’électricité, qui est transportée jusqu’au client final via le réseau de transmission (géré par Elia en Belgique) et le réseau de distribution (géré par Eandis et Infrax en Flandre). Selon que la demande est plus ou moins importante, la production est adaptée du côté de l’offre. Le modèle actuellement en vogue fait intervenir de plus en plus d’énergie renouvelable, dont le réglage est plus difficile (sauf si on la réduit), dépend de facteurs externes (vent, soleil) et n’offre pas une puissance constante. Cela signifie qu’on dispose de moins de possibilités d’ajuster l’offre à la demande, mais qu’à l’inverse, on devra adapter la demande à l’offre. Et c’est ici qu’intervient la flexibilité qu’offrent les tam-

Production de batteries pons, les batteries et les charges qu’on peut différer et moduler. Ainsi, le fonctionnement d’un lave-linge peut être différé de quelques heures. Pour faire correspondre la demande à l’offre, il faut donc établir une communication entre la demande et l’offre, et l’énergie pourra circuler à travers le réseau à partir de différentes sources (décentralisées). Il s’agit de changements importants, qui nécessitent du temps (et de l’argent). Le compteur intelligent ne constitue qu’un petit élément d’un tel réseau intelligent. Les appareils finaux doivent également devenir intelligents de façon à pouvoir communiquer avec eux. Et dans le réseau électrique, de plus en plus de points sont automatisés et font l’objet d’un suivi. La question se pose cependant de savoir si le coût de la mesure intelligente et de l’automatisation des petits consommateurs est compensé par les bénéfices. Sur les réseaux haute et moyenne tension, il n’y a aucun doute à ce sujet. Les gros consommateurs sont déjà connectés au réseau de manière intelligente. En outre, il existe encore d’autres mécanismes basés sur une mesure de la fréquence et de la tension pour réaliser une adaptation automatique à la demande, si le réseau électrique venait à être déséquilibré.

L’importance des données

La nouvelle Tesla : elle a déjà fait l’objet de quelques précommandes

Avec les milliards d’appareils qui fournissent des données au nuage, l’importance de l’analyse des données (le terme à la mode est « big data analytics ») va augmenter encore davantage. Elle permettra une meilleure compréhension et fournira des informations utiles, avec pour conséquence que les données prendront une grande valeur. L’Internet est en grande partie bâti autour d’informations « gratuites », qui sont payées par les recettes publicitaires publiées sur un site web. Par exemple, plus on en sait sur l’utilisateur, mieux on peut répondre à ses besoins via la publicité. Pour les uns, c’est un bienfait, car ils peuvent recevoir des publicités utiles ; juin 2016 - ElectroVision | 15


INSTALLATION pour les autres, il s’agit d’un phénomène inquiétant. Un acteur important dans les coulisses en matière d’analyse de données, c’est IBM, avec Watson. Watson est un système informatique cognitif qui « comprend » le langage naturel et est en mesure d’apprendre. Watson s’est fait connaître en éveillant l’attention du public dans Jeopardy, un quiz à succès aux États-Unis. Watson excelle à reconnaître des corrélations et des motifs, et sera mis en œuvre dans différents domaines. IBM a conclu des accords à cette fin avec différentes entreprises telles qu’Apple, notamment.

Protection et vie privée Les données sont donc très importantes. Aux États-Unis, les sociétés d’assurances veulent récompenser l’assuré par une prime d’assurance plus faible via la surveillance de son comportement au volant. Si vous possédez des capteurs de fumée intelligents et une alarme antivol quasiment infaillible, vous entrez peut-être en ligne de compte pour une prime d’assurance incendie et vol inférieure. Lorsqu’on associe toutes ces données, il est possible de recueillir beaucoup d’informations sur une personne. Et l’information peut évidemment faire l’objet d’abus. Il est donc extrêmement important de savoir ce qu’on fait de vos données. Mais vous distancier complètement du phénomène du « connecté » aura probablement aussi des effets négatifs, par exemple des primes d’assurance plus élevées. Savoir ce qu’on fait de vos données, et n’autoriser que certaines personnes et entreprises à traiter ces données, c’est une chose. Faire en sorte que d’autres personnes ne puissent pas dérober ces données, c’en est une autre. La protection des données, des réseaux et de l’accès à vos systèmes est donc tout aussi importante. La protection est typiquement une fonction qui, lors de la conception d’un système, doit être prise en considération dès la phase de démarrage, mais qui est assez souvent différée. On préfère se concentrer sur les fonctions et fonctionnalités qui stimulent la vente. Il est plus difficile d’ajouter la protection par après, si bien qu’on doit parfois revenir à la phase de conception. Un des raisons citées pour expliquer qu’un an après l’introduction du Homekit d’Apple, seuls quelques exemplaires de ce Homekit sont sur le marché, c’est qu’Apple veut prendre le temps de rendre l’ensemble de la protection extrêmement stricte, et que des entreprises partenaires ont commis des erreurs lors de sa mise en œuvre (par exemple, 16 | ElectroVision - juin 2016

Protection des données les performances des systèmes prévus sont insuffisantes pour satisfaire aux exigences supplémentaires en matière de sécurité). À terme, la stratégie d’Apple consistant à placer la barre si haut dans le domaine de la sécurité peut constituer un atout important, s’il s’avère que des systèmes concurrents prestent en la matière au-dessous des attentes. Les atteintes à la sécurité pourraient entraîner un retardement temporaire du déploiement du phénomène de l’IoT/connected jusqu’à ce que la sécurité soit accrue pour atteindre un niveau acceptable.

Nouvelles interfaces utilisateur Tandis que le smartphone et la tablette sont devenus les interfaces les plus importantes avec l’utilisateur pendant la durée du projet smart home, les technologies suivantes sont déjà dans les starting-blocks : notamment les assistants numériques personnels (PDA – personal digital assistant) et la réalité virtuelle/augmentée (VR – virtual reality/AR – augmented reality). L’intérêt des deux technologies est compréhensible par tout un chacun, et les acteurs importants y consacrent de gros investissements. Dans le domaine des PDA, tous les acteurs importants de l’Internet et de l’IoT proposent un PDA : Google avec Google Now, Apple avec Siri, Microsoft avec Cortana, Amazone avec Alexa (dans le haut-parleur Echo) ; Facebook a récemment annoncé M, et Baidu (géant de la recherche chinois et homologue de Google) a annoncé Duer. Tous des assistants numériques avec lesquels un utilisateur peut communiquer et interagir par la parole (Alexa vous permet ainsi de transmettre des commandes à Amazon, Siri vous indique le temps qu’il fait, et Google Now vous avertit de la présence d’un embouteillage, par exemple). Dès aujourd’hui, vous pouvez, via ce canal, transmettre à la maison intelligente des commandes telles que « allumer la lumière » ou « augmenter la température du chauffage ». La seconde interface qui apparaît est la

réalité virtuelle (VR) et la réalité augmentée (AR). Il s’agit de sortes de lunettes dotées d’écrans (et aussi d’audio) que vous placez sur votre tête. La différence entre les deux, c’est qu’avec la VR, vous êtes complètement immergé dans un monde virtuel (vous ne remarquez plus rien de ce qui se passe dans le véritable monde extérieur), et qu’avec l’AR, votre monde réel est étendu de manière visible (et interactive) avec de nouveaux composants. Dans le domaine de l’AR, Microsoft a annoncé Hololens, et Magic Leap promet également une expérience similaire. Dans le domaine de la VR, plusieurs lunettes VR sont déjà commercialisées, comme l’Oculus Rift, le Sony-3D viewer, le HTC Vive et d’autres, comme celles de Samsung. Une fois que ces appareils seront largement disponibles, ce sont surtout les applications réalisées avec ces appareils qui devront donner le coup d’envoi.

La complexité augmente Une chose est claire : la complexité augmente dans un bâtiment intelligent. Tous ces systèmes séparés devront être intriqués les uns avec les autres et constituer un seul ensemble intégré. Un intégrateur semble indiqué pour jouer ce rôle. À partir de systèmes séparés, il va constituer un ensemble de composants qui collaborent entre eux, en recourant à différentes disciplines (thermiques, électriques et TIC). Une fois les systèmes installés, pour libérer l’utilisateur final de la complexité, on peut aussi recourir au concept de « services ». Les systèmes techniques sont alors gérés par une tierce partie. Il y a ainsi déjà des fournisseurs d’énergie qui étendent leurs services énergétiques en y incluant la gestion des installations techniques d’un bâtiment. Auteur : Dominic Ectors (VITO/ EnergyVille) pour Tecnolec Rédaction complémentaire : Pieter Feys (Domica) pour Nelectra


INSTALLATION LES SOLUTIONS HAGER POUR HABITATIONS INTELLIGENTES

« L’efficacité énergétique est une question de technologie et de mentalité » Écouter, comprendre, agir. C’est par ces trois mots que le rapport annuel 2015 du Groupe Hager résume la philosophie de ce fabricant mondial de systèmes d’installation électrotechniques innovants pour le secteur résidentiel. Dans sa quête de solutions performantes pour les « smart homes » et l’automatisation des maisons, Nelectra a récemment frappé à la porte du siège belge de Hager, dans la périphérie bruxelloise. Manu Goossens, Product Manager, y a répondu à nos questions, portant entre autres sur la compatibilité des systèmes Hager avec d’autres marques, des standards domotiques et – bien entendu – de la relation avec les installateurs électrotechniques. Le Groupe Hager, dirigé depuis Obernai, en Alsace (France), est un acteur majeur dans le paysage de l’automatisation. Employant environ 11 000 travailleurs à travers le monde, pour un chiffre d’affaires de 1,9 milliard d’euros, l’entreprise est bien positionnée dans le secteur.

Manu Goossens, Product Manager pour la Belgique, nous explique la manière dont Hager envisage l’ingéniosité de l’équipement des habitations : « Nous visons la mise en place de solutions intelligentes pour un large public, de systèmes que tout le monde puisse utiliser. Alors que de plus en plus d’appareils et de produits atterrissent chez le client sans manuel ou sans la moindre explication, Hager ne peut pas se permettre d’abandonner l’utilisateur final, surtout qu’il s’agit d’un enjeu essentiel : paramétrer son habitation de la manière la plus réfléchie possible. Notre système Tebis, la dénomination globale de notre offre domotique, dépend entièrement de KNX, la norme officielle pour la gestion technique des habitations et autres bâtiments. Nous faisons tout pour offrir des solutions peu énergivores, tournées vers l’avenir, sûres et confortables. Nous sommes également persuadés que notre tâche, en tant que fabricant, est de convaincre les installateurs de la qualité de ces solutions. Le client final fait d’abord appel à la connaissance et à l’expérience de l’installateur. Si celui-ci n’est pas au courant ou – pire - n’est pas convaincu par les nouvelles technologies, nous faisons du surplace. Dans de nombreux cas, le client final n’est pas conscient que l’efficacité énergétique et le confort d’utilisation vont aujourd’hui de pair. »

« Programmer vite et facilement »

Manu Goossens (Hager) nous montre une valise compacte et portable : la TXA100. Grâce à cet « outil », tous les composants bus présents, ainsi que les entrées et sorties correspondantes, peuvent être visualisés en moins de trois minutes.

Dans quelle mesure Tebis de Hager est-il compatible avec d’autres systèmes ? Manu Goossens : « La réponse est claire et nette : tout tourne autour de KNX. Nous suivons les règles du jeu fixées au niveau international. Et vous pouvez combiner KNX autant que vous le voulez avec d’autres systèmes et produits de nos concurrents. Plus de 400 fabricants dans le monde proposent des produits compatibles KNX. Hager se profile ici comme un généraliste, pas comme un spécialiste. Pour des solutions très spécifiques, vous pouvez vous adresser à d’autres acteurs. Notre grand atout est donc KNX, mais cela ne suffit pas. La programmation KNX s’effectue via un logiciel extrêmement technique, tout simplement trop compliqué pour beaucoup de gens. C’est la raison pour laquelle nous avons conçu une méthode de

programmation fortement simplifiée : easy link. Chez nous, avec easy link, la formation ne dure qu’une seule journée. Ce système s’adresse donc véritablement aux acteurs de terrain, aux installateurs qui souhaitent réaliser des projets résidentiels ou de petits projets tertiaires. Quelle que soit la manière dont est conçue l’installation (bus, commande radio ou une combinaison des deux), la valise de configuration très pratique (que nous avons appelée TXA100) permet à l’installateur de la programmer rapidement et facilement, de manière structurée. La méthode de programmation traditionnelle ETS est en outre un protocole très puissant, avec de nombreuses fonctions rarement utilisées dans les petits projets résidentiels. La quantité de fonctions proposées implique souvent un investissement important pour le client final. Nos solutions proposent des modules reprenant justement les fonctions que désirent la grande majorité des clients, et qui sont accessibles à tous. Comparez cela à la télécommande d’un téléviseur : vous n’en utilisez finalement que quelques touches, n’estce pas ? » « En matière de programmation, nous ne nous adressons pas au client final », poursuit Manu Goossens. « Hager est et reste une marque pensée pour et par des professionnels : les installateurs. Ils viennent en grand nombre assister à nos courtes formations, ils s’exercent, sont confrontés à des scénarios possibles et finalement résolvent des situations déterminées. Les installateurs ne doivent pas être des as de l’informatique, au contraire. Il est en effet bien plus important pour eux de comprendre les besoins des clients que de maîtriser sur le bout des doigts les finesses de l’informatique. Pour cela, les installateurs qui travaillent avec nous savent qu’ils peuvent faire appel à notre service technique qui est toujours prêt à leur venir en aide. » « Nos installations domotiques sont-elles chères ? Cela dépend des besoins du client. Un système intelligent utilisé uniquement pour allumer et éteindre la lumière est bien sûr inutile. À l’inverse, le client qui souhaite combiner un grand nombre de fonctions en a pour son argent, et le système est alors très avantageux. Ici encore, il est clair que le rôle d’un installateur bien formé et bien informé juin 2016 - ElectroVision | 17


INSTALLATION est essentiel. Il va de soi que notre pack Tebis permet de régler depuis une tablette des fonctions telles que l’éclairage, l’atténuation, le chauffage, les volets ou les pare-soleil et l’HVAC. La commande des fonctions audio demande un peu plus de programmation, alors que la commande de caméras est un jeu d’enfant. »

« Une installation désuète ? Pas de problème ! » Comment une solution smart home de Hager défie-t-elle le temps ? Manu Goossens : « En utilisant le protocole KNX, tous les produits KNX communiquent de la même manière qu’il y a dix ans. Bien entendu, grâce aux évolutions techniques, les nouveaux produits peuvent proposer plus de fonctions, mais l’important est que tous les produits puissent encore communiquer l’un avec l’autre. Lorsque nous avons lancé notre nouvelle méthode easy link en 2015, nous avons proposé exactement la même manière de programmer que dix ans auparavant ; la seule différence est que nous utilisions des technologies qui n’existaient pas dix ans plus tôt. Et cette approche est toujours parfaitement capable de programmer efficacement une installation vieille de dix ans ou plus. Le

client qui possède une installation désuète peut toujours être servi par son installateur. Chez Hager, nous trouvons cela tout naturel. » « En ce qui concerne le marché de la rénovation, nous pouvons sans trop de difficultés transformer des installations utilisant un câblage traditionnel en système domotique performant. Dans ce cas, nous ne touchons pas au câblage, mais nous remplaçons le mécanisme traditionnel par un mécanisme à commande radio. En tant que fabricant, il est important pour nous de pouvoir proposer la technologie domotique le plus rapidement possible au prix, par exemple, de télérupteurs. L’époque où les installations domotiques ne s’adressaient qu’à un public trié sur le volet est depuis longtemps révolue. » *** Pour conclure, un avant-goût d’un futur plus ou moins proche, vu par l’expert de chez Hager… Manu Goossens : « Dans le domaine de l’électrotechnique en général, et dans celui de l’automatisation des bâtiments en particulier, nous nous trouvons face à plusieurs défis intéressants. L’essentiel est de répondre au nouveau mode de vie de l’utilisateur final.

Le trafic entre la maison et le travail réduit le temps passé à la maison en journée, mais l’utilisateur souhaite malgré tout garder le contrôle de son installation. L’énergie solaire l’incite à vouloir être moins dépendant des autres et à vouloir connaître et mesurer sa production et sa consommation. Sans parler de l’évolution des situations familiales, ou du besoin de continuer à vivre plus longtemps de manière autonome dans une maison. Toutes ces situations peuvent être contrôlées à l’aide d’un système domotique flexible et tourné vers l’avenir. Nous devons en outre nous préparer à accueillir les objets connectés dans notre intérieur (Internet of Things, IoT). Commander le bâtiment avec une horloge ou via des messages vocaux semble encore impensable pour un profane, mais certains de nos collègues ne s’occupent actuellement plus que de cela. Et j’aime à le souligner : l’efficacité énergétique n’est pas uniquement une question de prouesses technologiques, mais aussi de mentalité et de culture. » www.hager.be

Simplicité avec easy link

Portable • Simple • Rapide • Compatible TX100 • L’outil de configuration easy vous permet de paramétrer et de tester en toute simplicité votre installation tebis quelle que soit sa topologie (bus filaire – media radio – mixte). L’application easy tool installée sur votre tablette, smartphone ou PC (compatible iOS, Android, Windows) établira la liaison avec le bus KNX au travers du TXA100. Ce coffret de configuration vous permettra d’avancer de façon structurée dans vos projets et vous fera gagner un temps précieux. Si une visualisation est souhaitée, le transfert des données vers domovea se fera en un seul clic !

| ElectroVision - juin 2016 18 www.hager.be

Texte : Wouter Vloebergh Photos : studio Dann


LE SECTEUR 149.01

Electro Forum,

le nouveau concept de Volta Volta, carrefour de l’électrotechnique, vient tout juste de lancer les Electro Forum dans la partie francophone du pays. Ces forums de discussions seront l’occasion de mettre en contact des entreprises, des écoles, des opérateurs de formation, … bref tous les acteurs de terrain de notre secteur. Volta est partie du constat que beaucoup de professionnels du secteur de l’électrotechnique ne maitrisent malheureusement pas certains sujets primordiaux et ne rencontrent pas ou pas suffisamment les acteurs de terrain actifs dans les domaines de l’emploi et de la formation. L’une des missions de l’organisation étant l’approfondissement des connaissances et compétences des acteurs du secteur, il est tout naturel que Volta organise et développe ce genre de rencontres. C’est donc dans cette optique là que les Electro Forum ont été conçus, Volta y présente les sujets et certaines problématiques de manière pratique et parlante. Théorie, pratique, échange d’informations et d’expériences, tel est le concept des Electro Forum.

Le 1er Electro forum, organisé le 26 mai dernier a été un réel succès ! Quelques 20 personnes se sont retrouvées pour débattre et en savoir plus sur les aides à l’emploi en Région wallonne. Volta avait pour ce faire convié deux conseillers en ressources humaines du Forem, Pierre Bernard et Ronald Lurkin, tous deux spécialistes des aides à l’emploi et à la formation. L’Electro Forum du 14 juin abordait quant à lui les plans de diversité en Région de Bruxelles Capitale. Luc Schingtienne et Jan De Haen, conseillers en entreprise auprès d’Actiris, ont présenté les opportunités d’un plan diversité en région bruxelloise et ont répondu à toutes les interrogations des participants. D’autres Electro Forum sont bien entendu à l’agenda des activités de Volta. Nous vous invitons à suivre de près le site www.volta-org.be pour ne rater aucun des Electro Forum.

CV Formation Qu’est-ce qu’un CV formation ? Un aperçu bien pratique de vos investissements consacrés aux formations Le CV formation est un outil pratique destiné à soutenir l’ensemble de la politique de formation et RH de votre entreprise. Il ne s’agit en effet pas seulement d’un inventaire de toutes les formations suivies par vos ouvriers, il comprend également un inventaire de tous les certificats, reconnaissances, diplômes et permis obtenus. Vous pouvez par ailleurs y inclure les fonctions, métiers et activités exercés par vos ouvriers. La nouvelle cct «CV formation/banque de données formations sectorielles» est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2015. Elle impose à toute entreprise de conserver un CV formation de chaque ouvrier appartenant à la SCP 149.01. Pour vous aider, Formelec a spécialement développé pour ce faire un système d›enregistrement électronique qui vous permet en tant qu›entreprise de répondre de

manière simple aux dispositions de cette CCT. Surfez sur http://cv-formation.vormelek-formelec.be/Account/LogOn La base en est une banque de données de Formelec dans laquelle bien des informations de base concernant vos ouvriers et les formations qu’ils ou elles suivent sont déjà présentes.

Vous disposez de votre propre système permettant de conserver les données de formations ? La CCT prévoit la possibilité d’opting-out, pour peu qu’il soit satisfait aux conditions suivantes : - Uniquement s’il s’agit d’un système équivalant au système sectoriel - Uniquement si un système propre existait déjà avant le 01 janvier 2014 Si vous optez pour le système d’opting-out, vous êtes dans l’obligation de transmettre annuellement les données globales à Formelec en utilisant ce document ou un document propre à votre entreprise (reprenant les informations du document type).

Voici une liste de quelques-uns des avantages pour vous : - Inutile dorénavant de conserver des données individuelles ! Toutes les informations sur les formations sont disponibles dans un outil facile à utiliser et à consulter. - Les formations pour lesquelles vous avez introduit une demande de prime sont automatiquement ajoutées au CV formation. - Toutes les informations de base permettant de compléter votre bilan social sont rassemblées dans un unique document pratique. - Vous pouvez visualiser en un seul coup d’œil les formations suivies ainsi que les compétences disponibles au sein de votre entreprise.

Comment gérer votre CV formation en ligne ? - Téléchargezi le très pratique manuel d’utilisation reprenant un aperçu des différentes étapes - surfez sur http://cv-formation.vormelekformelec.be juin 2016 - ElectroVision | 19


INSTALLATION TRAYCO, FABRICANT-VENDEUR DE SYSTÈMES DE SUPPORT DE CÂBLES

« Passion, partenariat, savoir-faire et amabilité envers le client »

Cette société transforme des produits techniques par excellence tels que des caniveaux à câbles ou des systèmes de montage de câbles en structures harmonieuses qui ont un je-ne-sais-quoi d’artistique, dans le style de ce que l’artiste non figuratif Mondrian a réalisé. Penser et fabriquer de manière innovante, offrir de la qualité et de la durabilité, se dévouer avec passion pour satisfaire le client… Chez le fabricant belge de systèmes de support de câbles Trayco, on accorde une importance particulière à toutes ces valeurs. On pouvait le constater de ses propres yeux au mois de mars lors de l’important salon Light & Building à Francfort, où la jeune et dynamique entreprise d’Audenarde a à nouveau présenté ses produits et sa philosophie. ÉlectroVision a rencontré le fondateur de Trayco et son directeur, Geert Ballet, pour qu’ils expliquent en détail la façon dont l’entreprise essaie de se distinguer.

E

n trois, maximum quatre ans, Trayco est devenue opérationnelle au point d’occuper déjà une position appréciable. Un bâtiment d’exploitation de 5 000 m² pour la fabrication et le stockage – 3 000 m² vont venir s’y ajouter cet été –, un chiffre d’affaires qui est passé de 900 000 euros en 2013 à 2,7 millions d’euros en 2015, et qui devrait s’élever cette année à 3,5 millions d’euros, une quinzaine de collaborateurs et un volet exportation

important : ces chiffres sont suffisamment éloquents. Et l’entreprise fabrique aujourd’hui pas moins de 2 050 articles différents. En outre, Trayco fait partie du groupe international Vento, qui fait autorité dans le secteur de l’HVAC, un groupe qui emploie en tout trois cents personnes chez nous et en Pologne. Trayco a été fondée par Geert Ballet et Pieter Tsjoen. Ballet avait alors déjà dix-sept années d’expérience dans la fabrication de systèmes de support de câbles. Chez Trayco, il a en charge tout ce qui a trait à la technique, tandis que Tsjoen est l’as de la finance. Tous deux s’y connaissent évidemment aussi en matière commerciale. Une entreprise en croissance dont la gestion n’est pas une mince affaire : il faut travailler jour et nuit et prendre des risques importants. Depuis le début de 2015, Steven Vergalle a également rejoint l’équipe ; il assume la direction opérationnelle.

« Nous facilitons la tâche des installateurs » Geert Ballet : « Dès le départ, nous voulions nous profiler très clairement sur le marché belge. Nous avons aussitôt réduit les sceptiques au silence par une approche résolument créative, et en nous distinguant autant que possible des autres acteurs. Il s’agissait, grâce à ce savoir-faire, d’améliorer notre compétitivité sur le marché de l’installation via un partenariat entre les clients, les fournisseurs, les collaborateurs... autant de

partenaires qui accomplissent leur job avec passion et avec plaisir. Cela signifie : faire en sorte que les gens pensent dans une perspective de long terme, unir les forces et les spécialisations de toutes les parties intéressées et développer une véritable vision. Avec une «saine sagesse paysanne», nous avons pu réaliser beaucoup de choses, nous avons donné à nos clients des éléments leur permettant d’augmenter leur dynamisme et leur efficacité. Partant du fait que le coût du matériel représente environ 30 pour cent, et que le reste du chiffre d’affaires s’élève donc à 70 pour cent, nous avons mis/mettons surtout l’accent sur ces 70 pour cent : le service, la rapidité de montage, la débrouillardise, etc. Dans ce contexte, je donne deux exemples. Dans le grand magasin Inno(vation), à Hasselt, nous souhaitions intégrer des spots dans l’installation, mais pour les caniveaux à câbles qu’il fallait y poser, un nombre incalculable d’ouvertures étaient nécessaires. Pour environ 2 100 mètres de chemins de câbles, nous devions prévoir 3 000 trous, une tâche colossale. Nous avons donc livré des caniveaux dans lesquels les trous avaient été préalablement pratiqués : c’était bien plus propre, mais aussi plus efficace. Et nous avons accompagné les installateurs pendant l’entièreté du processus. Le prix de ce projet dépendait de l’avantage retiré du montage. Car nous essayons de faciliter autant que possible la tâche des installateurs. Il faut aller vite, on doit rester concentré. Second exemple : la rénovation du tunnel ferroviaire Schuman à Bruxelles. C’est un tour de force de monter des produits droits comme un piquet dans ces gaines sinueuses et étroites. C’est la raison pour laquelle, au lieu de passer un temps considérable à meuler une partie des parois du tunnel, nous avons, après des tests approfondis et complexes, et en collaboration avec Hilti - fabricant notamment de marteaux de forage -, adopté une approche de montage permettant de réaliser un réglage parfait de la profondeur et une adaptation idéale de l’angle d’inclinaison. C’est la force de Trayco, c’est ainsi que nous nous distinguons des autres ».

« Facile à monter, compact, ignifuge, inoxydable… » Geert ballet: “L’innovation facilite notre compétivité” 20 | ElectroVision - juin 2016

Geert Ballet a rapidement passé en revue avec nous les groupes de produits de Trayco, sans trop entrer dans les aspects techniques.


Ballet: “Le client nous est précieux”

« Au moment du lancement, nous avons développé la gamme Premium Line : des produits solides, faciles et rapides à monter, destinés aux grandes distances de support. Ensuite est arrivée la problématique TCO : optimiser le total cost of ownership chez le client, comprimer les coûts. Mais trop nous concentrer sur le prix s’est finalement révélé ne pas être la meilleure solution, et de plus, nos appareils étaient trop chers pour l’exportation (Hongrie, Portugal…). L’étape suivante, début 2016, a été l’Eco Line, qui signifie : économique, compétitif, distinctif. Avec cette gamme de produits, nous avons répondu à la demande à l’exportation et surtout aux besoins des gros clients. En même temps, nous nous sommes mis à chercher un canal de distribution adapté à notre gamme. Nous nous sommes lancés avec le grossiste Rexel. Cette société a immédiatement cru en nos produits et notre compétitivité, et nous avons également reçu la garantie qu’elle ne «braderait» pas les prix du marché. La collaboration s’est déroulée à merveille. Nous avons développé spécialement pour Rexel des caniveaux à câbles compacts, de seulement deux mètres de longueur, emballés dans des caisses en carton, de façon à ce que l’installateur puisse les transporter aisément dans son camion léger. En outre, un caniveau à câbles de deux mètres peut être emporté dans un ascenseur, et si vous expédiez ces caniveaux, le prix du transport est considérablement réduit. Ensuite, ces caniveaux de faible poids peuvent être montés plus rapidement. Cette solution – nous sommes toujours en recherche de solutions orientées client -, nous l’avons affinée en munissant les caniveaux préemballés d’une poignée. Et pour

rendre leur aspect visuel encore plus attractif, nous prévoyons des présentoirs avec les accessoires nécessaires ». Geert Ballet explique encore comment Trayco a tenu compte du bien connu article 104 du RGIE, une mesure de précaution contre l’incendie lors du placement des installations électriques : « Rendre les constructions conformes à ce règlement allait être très coûteux en raison de la distance de support et de l’épaisseur des caniveaux à câbles, et encore fallait-il voir comment les organismes de réception allaient évaluer la solution. C’est la raison pour laquelle nous avons investi, après des études approfondies, dans des produits extrêmement bien étudiés sur les plans technique et économique, qui apportent un avantage au client. Et enfin, nous commercialisons des caniveaux à câbles inoxydables, en inox, avec tous les avantages qui en découlent ».

Compatible et conforme à la norme CEI 61439

De la passion à la perfection « Nous élevons la problématique du métier, du savoir-faire et de la vision au rang d’art ». Il s’agit d’une citation extraite d’une brochure d’entreprise de Trayco, avec un clin d’œil à l’artiste légendaire Piet Mondrian. Geert Ballet explique : « Grâce à notre engagement commun, notre conviction, notre foi, nous transmettons un certain nombre de valeurs. Ainsi, nous associons les connaissances à l’expérience, nous fabriquons de manière innovante, nous offrons de la qualité, nous donnons des conseils sur mesure et nous mettons le client au centre de nos préoccupations. Cette vision de long terme implique également que nos collaborateurs partagent tous la même passion. De cette manière, nous voulons donner une bonne impression au client. Dans toute cette problématique, il est essentiel que nous offrions des solutions à nos clients et que nous évitions les discussions sur les prix, sans nous adonner à des pratiques de bradage. Nous recherchons des solutions avec le grossiste et l’installateur, nous leur facilitons la vie. Les installateurs électriciens sont en effet confrontés à des situations qui ont été créées par d’autres, avec les techniques les plus diverses. Ou bien ils doivent parfois attendre pendant des jours et des semaines des accessoires dont ils n’ont finalement pas besoin. Avec nos produits et systèmes, nous résolvons ce problème, dans l’intérêt de nos clients ».

www.rittal.be

www.trayco.be Texte : Wouter Vloebergh Photos : Studio Dann juin 2016 - ElectroVision | 21


INSTALLATION

CEM Perturbations transitoires sur le réseau électrique Cet article traite de deux perturbations transitoires sur le réseau électrique : le surge et l’EFT (Electrical Fast Transients). Les deux phénomènes se propagent via le réseau (électrique) et il faut donc y remédier au premier chef à l'aide de composants d’antiparasitage sur le réseau. La nature et l’origine des deux phénomènes sont totalement différentes, et des composants d’antiparasitage spécifiques y sont donc associés. Pour les deux phénomènes, il existe aussi un test d’immunité spécifique destiné aux appareils et systèmes. Ces tests sont décrits dans des normes harmonisées et sont donc soumis au marquage CE.

Le signal de test typique se compose d’une succession de telles séries d’impulsions ou « burst », d’impulsions parasites de courte durée. Ce test est décrit dans la norme CEI EN 61000-4-4. La figure suivante montre l’impulsion proprement dite, la constitution d’une rafale à partir d'un certain nombre d'impulsions et la répétition d’un certain nombre de rafales. L’impulsion de base a un temps de montée de 5 ns et une durée de vie de 50 ns.

Surge (pointe de tension) Un surge est un effet typique de deuxième ordre ou secondaire d’un coup de foudre à proximité de câbles. Il peut évidemment s’agir du réseau électrique, mais aussi d’une ligne téléphonique ou d’autres câbles de réseau qui se trouvent à l’extérieur d’un bâtiment.

Canalisations entrantes

De ce fait, une surtension est induite dans les câbles du réseau concerné. Il est clair qu’il ne s’agit PAS d’un coup de foudre direct, mais d’un effet secondaire. L’immunité contre ce phénomène est testée à l'aide d'un signal de test typique, comme représenté sur la figure suivante et décrit dans la norme CEI EN 61000-4-5. C’est ce qu’on appelle l’impulsion 1,2/50 µs, avec un temps de montée de 1,2 µs et une demi-vie de 50 µs.

Electrical Fast Transient (EFT) ou burst (rafale) Lors de la déconnexion de charges (importantes) sur le réseau électrique, des résonances peuvent apparaître sous l’effet d’une combinaison des propriétés inductives et capacitives du câblage. À cela s’ajoute encore une éventuelle « dender » d’un commutateur qui s’ouvre, qui génère une série pulsatoire d’ouvertures/fermetures (d’où l’appellation de rafale (« burst »)).

Différence entre les deux signaux parasites L’impulsion de base d’un surge a un temps de montée de 1,2 µs et une demi-vie de 50 µs. L’impulsion de base d’un EFT a un temps de montée de 5 ns et une demi-vie de 50 ns. Il est clair que ces signaux parasites auront des caractéristiques totalement différentes, et donc que la méthode de protection ou d’antiparasitage sera également spécifique. L’amplitude des deux phénomènes peut atteindre quelques kV. L’énergie liée à ces perturbations est en outre différente, du fait de la durée de l’impulsion parasite. Le surge, d’une durée de quelques millisecondes, possède un contenu énergétique élevé et peut facilement endommager des composants et des circuits ou entraîner leur défaillance. L’EFT, en revanche (durée de l’ordre de la nanoseconde), malgré son amplitude élevée, ne va pas endommager aussi vite un composant, mais va générer une perturbation des signaux. Il s’ensuit aussi que la protection contre ces deux signaux parasites ne peut être réalisée correctement qu’avec des composants spécifiques à chaque type de signal parasite. Les caractéristiques différentes des deux signaux parasites relèvent aussi de leur spectre de fréquences :

22 | ElectroVision - juin 2016

Le spectre de fréquences d’un surge s’étend au maximum jusqu’à quelques MHz, de sorte qu’il se limite à des signaux parasites et à des perturbations qui ne se propagent que par conduction. Le spectre de fréquences d’un EFT atteint environ 500 MHz, de sorte que ces perturbations ne se propagent pas seulement par conduction, mais aussi par diaphonie (crosstalk) entre différents câbles et câblages. Les tests sont effectués sur des composants, des circuits et des appareils, par injection directe sur le cordon d’alimentation ; pour l’EFT, il y a une pince capacitive spécifique pour l’immunité à la diaphonie.

Protection contre le surge et l’EFT Du fait des caractéristiques différentes des deux signaux parasites, une protection optimale nécessite des composants séparés. Un surge est un signal relativement lent ayant un contenu énergétique important. Un EFT est un phénomène rapide ayant un contenu énergétique plus faible. Il faudra donc toujours tenir compte de la rapidité de la réaction (protection) et du traitement du contenu énergétique (important), une vitesse de réaction plus grande allant toujours de pair avec une capacité d’absorption de l’énergie inférieure.

Une protection contre le surge doit être réalisée au niveau de la pénétration du câblage dans un système, une armoire de commande ou un coffret, vu que ce phénomène est associé à l'effet secondaire d’un coup de foudre (externe). Un tube à décharge dans un gaz (GDT – Gas Discharge Tube) et un parafoudre à varistance à oxyde métallique (MOV – Metal Oxide Varistor) sont des composants spécifiques pour une telle protection. Leur fonctionnement est toujours basé sur un écrêtage de


INSTALLATION la tension, de sorte que la surtension ne puisse pas atteindre les circuits électroniques. Dans de nombreux cas, une protection rudimentaire contre un coup de foudre direct est combinée avec une protection contre le surge, comme indiqué sur la photo ci-dessous :

Protection combinée contre le surge (à gauche : MOV bleus) et contre la foudre (à droite : GDT)

Pour un fonctionnement optimal, ces composants doivent être raccordés au câblage de la manière la plus directe possible, afin d’éviter qu’une tension résiduelle élevée subsiste sur les fils de connexion (inductifs), et réduise ainsi la protection quasiment à néant.

Il faut faire remarquer ici que pour les réseaux de télécommunications, des parafoudres spécifiques existent, qui sont réglés sur une tension d’écrêtage inférieure (12 ou 24 V CC). Pour l’EFT, une réaction rapide est importante, si bien que des types spécifiques et combinaisons de diodes Zener sont utilisés, qui peuvent réagir de manière bipolaire (suppresseurs de tension transitoire (TVS – Transient Voltage Suppressors)). La figure suivante montre deux schémas de protection combinée surge et EFT, où la seconde possède également un GDT supplémentaire pour la protection contre la foudre.

Sur la figure ci-dessus, l’effet du câblage inductif est illustré à gauche, avec pour résultat une tension résiduelle. On évitera ceci en réalisant une connexion directe entre le réseau et le composant de protection, comme illustré à droite. Il s’agit d’une règle importante de conception de cartes à circuits imprimés pour commandes et circuits électroniques. Dans les armoires de commande, les composants de protection spécifiques (rail DIN) sont réalisés de cette manière. Pour l’EFT s’ajoute encore l’effet de diaphonie entre les câbles. Il est donc conseillé ici de séparer autant que possible les câbles de signalisation sensibles de la partie du réseau sur laquelle des appareils et des charges sont fréquemment connectés et déconnectés. Pour une bonne protection contre la diaphonie, nous renvoyons également à un article précédent qui traite de ce thème. Prof. Dr Ir Johan Catrysse FMEC – Laboratoire de CEM KULeuven, KULab technologiecampus Ostende Zeedijk 101, 8400 Ostende

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juin 2016 - ElectroVision | 23


INFO PRODUITS NIKO HOME CONTROL : DÉSORMAIS TOUJOURS CONNECTÉ BRILLAMMENT SIMPLE !

diale. Des variateurs garantissent un niveau de lumière agréable à tout moment de la journée, tandis que des détecteurs de mouvement contrôlent automatiquement l’éclairage. La commande d’ambiance leur permet de régler pour chaque activité la lumière d’ambiance voulue, qu’ils activent ensuite d’une simple pression sur le bouton.

Niko remplace l’unité de contrôle, l’alimentation, l’interface IP et le module de contrôle à distance de Niko Home Control par un seul module de base : l’unité de contrôle connectée. L’installation de Niko Home Control en est accélérée, facilitée et plus efficace. Vos clients reçoivent plus pour moins cher : une installation qui coûte 300 euros de moins et qui comprend une commande standard par smartphone et tablette.

Vivre dans la sécurité

Installation plus rapide Les 4 éléments de base de Niko Home Control sont désormais réunis en 1 module, ce qui réduit considérablement les étapes d’installation. L’unité de contrôle connectée pilote toute l’installation et lui permet d’être accessible partout et à tout moment. Elle alimente le bus, les modules et les commandes et connecte l’installation aux appareils IP ainsi qu’à Internet. Vos clients économisent ainsi 300 euros.

Connexion plus facile L’unité de contrôle connectée vous permet en tant qu’installateur de gagner de la place dans l’armoire et de réduire considérablement le temps d’installation. Et il y a plus : grâce au routeur intégré, il n’est plus nécessaire d’être un expert en IP. Par défaut, vous pouvez connecter 3 appareils IP, comme un écran tactile et un poste extérieur vidéo. Un switch vous permet d’augmenter ce nombre en toute facilité.

Programmation sans erreurs Vous connectez sans fil l’ordinateur portable à l’unité de contrôle connectée. Ainsi, vous pouvez parcourir l’habitation durant l’adressage. En outre, vous avez accès à une page diagnostic qui analyse en temps réel la configuration et le fonctionnement de l’installation. Ceci permet de résoudre plus facilement les problèmes et de réduire le risque d’erreurs.

Commande intelligente : désormais de série À ce jour, plus de 80 % des utilisateurs de Niko Home Control optent déjà pour la commande par smartphone. Grâce à l’unité de contrôle connectée, la commande par smartphone et tablette est intégrée dans l’installation de base. Par défaut uniquement à l’intérieur de l’habitation.

Installation de base L’installation de base est composée de quelques prises de courant commutées et de boutons-poussoirs simples et intuitifs dotés de symboles de fonction clairs. Il vous est toujours possible de modifier les fonctions qui correspondent aux boutons. Des boutons dotés d’une minuterie allument et éteignent automatiquement l’éclairage. Grâce au bouton tout éteint, une seule pression suffit pour éteindre toutes les lumières et couper toutes les prises de courant commutées. Vos clients peuvent configurer eux-mêmes leurs préférences et modifier les ambiances, les appellations et les réglages des minuteries. Enfin, ils complètent facilement l’installation de base par des fonctions de sécurité, de confort ou d’économie d’énergie.

Plus de confort Grâce aux fonctions confort, vos clients se voient dotés d’un écran tactile au mur et activent ainsi la commande à distance mon24 | ElectroVision - juin 2016

Vos clients disposent de détecteurs de fumée ou d’un système d’alarme ? Connectez-les à Niko Home Control : les volets s’ouvriront en cas de détection de fumée et l’éclairage s’allumera dès que le signal d’alarme se déclenche. Un vidéophone leur assure le plein contrôle de leur porte d’entrée. La simulation de présence commande automatiquement l’éclairage et les volets lorsqu’ils sont absents. Et le bouton panique à côté du lit leur permet d’allumer d’un coup toutes les lumières en cas de bruits suspects la nuit.

Toujours connecté Niko Home Control détecte un problème dans l’habitation ? Grâce à la connexion Internet ininterrompue, vos clients reçoivent des messages d’alerte sur leur smartphone. Ils sont connectés en permanence à leur domicile et maîtrisent toujours pleinement la situation. Ainsi, ils peuvent réagir et intervenir sans délai si les circonstances l’exigent.

Économies d’énergie Grâce au chauffage par zone, vos clients portent chaque pièce individuelle à température aux moments et aux niveaux voulus. La ventilation intelligente réagit à leur présence et aux lumières dans la pièce. La commande des volets, rideaux et stores électriques se fait aussi automatiquement. Vos clients suivent leur consommation d’énergie et la production de leurs panneaux solaires à partir de l’écran tactile, de leur tablette ou smartphone ou de l’écran éco dédié. Niko Home Control. Brillamment simple, à installer et à utiliser.


CET ÉTÉ, PRENEZ PLUSIEURS LUMIÈRES D’AVANCE LEDVANCE est votre nouveau partenaire de confiance pour les produits d’éclairage général OSRAM, dans le monde entier et avec des équipes locales d’experts. Vous faire prendre une lumière d’avance est plus qu’une promesse : c’est notre philosophie. Découvrez les nouveaux produits de notre portefeuille, disponibles à partir du 1er juillet : ∙ Vaste gamme de lampes OSRAM ∙ Edition 1906 : des lampes et des luminaires vintage ∙ Luminaires LEDVANCE LED : LA référence. Redéfinie. Pour plus d’informations, rendez-vous sur LEDVANCE.FR

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INFO PRODUITS MULTIMÈTRE THERMIQUE FLUKE 279 FC : DEUX OUTILS DE TEST EN UN POUR ACCROÎTRE LA PRODUCTIVITÉ L’association d’un multimètre numérique complet à une caméra thermique offre un dépannage plus rapide et plus précis à l’aide d’un seul outil. EINDHOVEN, juin 2016 – Les caméras thermiques offrent une aide inestimable pour un dépannage rapide des équipements électriques, des panneaux et des transformateurs. Cependant, les électriciens et techniciens de maintenance n’y ont souvent pas accès lorsqu’ils en ont besoin. Le multimètre TRMS thermique Fluke ® 279 FC est le premier outil de test à intégrer un multimètre numérique à valeur efficace vraie (TRMS) et une caméra thermique en un seul appareil pour un dépannage rapide. Le 279 FC permet aux techniciens de contrôler rapidement et en toute sécurité les points chauds sur les fusibles, câbles, isolateurs, connecteurs, raccords et interrupteurs grâce à la caméra, puis d’analyser et de dépanner les problèmes avec l’application multimètre numérique. En combinant deux puissants outils de test en un seul, les électriciens et techniciens ont ainsi moins d’outils à transporter et peuvent avoir confiance dans la capacité de leur outil à résoudre les problèmes. Ce multimètre thermique offre 15 fonctions de mesure électrique, notamment : tension CA/CC, résistance, continuité, capacité, test de diode, valeurs min./max. et fréquence. La pince en option iFlex® peut s’enrouler autour de conducteurs et de câbles dans les espaces étroits et difficilement accessibles. Elle étend également ses capacités de mesure de courant CA pour atteindre jusqu’à 2 500 A. L’écran LCD couleur de 8,89 cm (3,5”) offre une lecture simplifiée et plus nette des images. Le multimètre thermique sans fil 279 FC fait partie de Fluke Connect®, un système d’outils de diagnostic sans fil communiquant via l’application Fluke Connect ou le logiciel Fluke Connect Assets, une solution basée sur le cloud qui rassemble des mesures pour fournir une vue complète de l’état de l’équipement essentiel. Les techniciens peuvent ainsi enregistrer et partager des images thermiques, ainsi que des mesures électriques en temps réel via leur smartphone ou tablette, et les charger automatiquement dans le Cloud. Ils peuvent aussi créer et par26 | ElectroVision - juin 2016

tager par e-mail des rapports directement depuis le terrain, et collaborer en temps réel avec d’autres collègues au moyen d’appels vidéo ShareLive™, augmentant leur productivité sur le terrain.* Ce multimètre thermique est certifié CAT III 1 000 V, CAT IV 600 V et est équipé d’une batterie lithium-ion rechargeable d’une autonomie de plus de 10 heures, c’est-à-dire d’une journée de travail complète, lors d’une utilisation dans des conditions normales. Pour en savoir plus sur les multimètres TRMS thermiques Fluke 279 FC et 279 FC/iFlex, rendez-vous sur : www.fluke.be/fr/279FC.

Notes de l’éditeur : Fluke s’est donné pour mission d’être leader mondial dans le secteur des outils de diagnostic et de mesure électroniques compacts destinés aux professionnels. Les produits de l’entreprise sont utilisés par des techniciens et des ingénieurs pour la réparation, l’installation, l’entretien, les mesures de fabrication et les fonctions de contrôle de qualité dans une multitude d’industries à travers le monde. Fondée en 1948, Fluke est aujourd’hui implantée dans 13 pays d’Europe et distribue ses produits dans plus de 100 pays du monde entier. Les revenus européens de la société représentent environ 40 % des ventes mondiales. Depuis son siège situé à Everett, dans l’état de Washington aux Etats-Unis, la compagnie emploie plus de 2 500 personnes dans le monde. Ses activités commerciales et de service après-vente en Europe sont coordonnées depuis Eindhoven, aux Pays-Bas. Visitez le site Web de Fluke à l’adresse www.fluke.be

Pour plus d’informations: Tel: +32 2402 2103 info@fluke.be


CET ÉTÉ, AVEC NOS LAMPES, PRENEZ DE L’AVANCE Faites connaissance avec LEDVANCE, faites entrer la lumière dans votre entreprise ! Découvrez notre nouveau portefeuille de lampes OSRAM, disponible à partir du 1er juillet : ∙ Vaste gamme de lampes LED entièrement en verre ∙ Edition 1906 : des lampes et des luminaires vintage ∙ … et bien plus encore ! Pour plus d’informations, rendez-vous sur LEDVANCE.FR

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INFO PRODUITS

CET ÉTÉ, AYEZ UNE LUMIÈRE D’AVANCE : LEDVANCE, PRESENTÉ PAR OSRAM A partir du 1er juillet 2016 la division de lampes d’OSRAM prendra son indépendance pour devenir LEDVANCE. «Nous avons opté pour une combinaison entre « LED » et « advance » et allons nommer la nouvelle entité LEDVANCE», a déclaré Olaf Berlien, CEO d’OSRAM Licht AG. «Le nom reflète la tendance LED sur le marché de l’éclairage ainsi que les opportunités de développement qui seront activement exploitées par LEDVANCE.» LEDVANCE offre un héritage précieux : presque 100 ans d’expérience, d’expertise et de succès dans le domaine de l’éclairage. Le portefeuille produits de LEDVANCE couvre l’éclairage traditionnel, les lampes LED modernes et les luminaires LEDVANCE® standardisés over-the-counter (OTC), ainsi que des solutions d’éclairage connectées et intelligentes pour les maisons et les bâtiments intelligents (comprenant la gamme actuelle LIGHTIFY home).

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Sous la marque OSRAM, LEDVANCE propose le plus large portefeuille de lampes LED. Une gamme complète de rétrofit LED, y compris des lampes gradables PAR16 et MR16 de verre. Ces nouveaux spots LED permettent un remplacement facile des lampes traditionnelles PAR16 halogènes (35 à 80W), qui ne sont plus autorisés à partir de Septembre 2016, conformément à la réglementation européenne 1194/2012. Environ 60% des nouvelles lampes LED sera produit en Allemagne.

luminaires plug & play sous la marque LEDVANCE®. Un portefeuille optimisé de luminaires LED d’une qualité bien connue et renommée, dans 8 familles. Les 60 luminaires économes en énergie combinent un très bon rapport qualité-prix, un design compact et cohérent et une facilité d’installation. D’ailleurs LEDVANCE propose une garantie allant jusqu’à 5 ans selon les familles.

En outre, les lampes rétrofit LED avec culot à vis seront transformées en une conception des lampes tout en verre, disponibles en versions claires et dépolies. Un remplacement 150W en forme Classic A complète le portefeuille de rétrofit LED. La gamme de lampes LED filament est étendue avec pas moins de 19 lampes. Des lampes avec un look vintage (Edition 1906), en formes Globe et Edison, seront également introduites sur le marché.

LEDVANCE reste un fournisseur qui offre une gamme complète dans le domaine de l’éclairage, y compris des produits basés sur les technologies traditionnelles. Des lampes à incandescence pour applications spéciales, les lampes halogènes et les tubes fluorescents compacts, des lampes à économie d’énergie et des lampes à décharge. LEDVANCE offre toujours la solution optimale pour toutes les exigences : un système complet d’une source unique pour les grossistes et les installateurs.

Cet été LEDVANCE introduit également sa toute nouvelle gamme de

Rendez-vous sur www.ledvance.fr pour plus d’information.


CET ÉTÉ, AVEC NOS LUMINAIRES, PRENEZ DE L’AVANCE Faites connaissance avec LEDVANCE, faites entrer la lumière dans votre entreprise ! Découvrez notre nouveau portefeuille de luminaires, disponible à partir du 1er juillet : Rendez-vous sur LEDVANCE.FR pour en savoir plus.

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LA DERNIÈRE PAGE

La recharge de voitures électriques à domicile Il existe un grand nombre de possibilités différentes pour recharger une voiture. Ces possibilités dépendent de divers facteurs, comme le type de voiture. Nous récapitulons ici les différents modes de recharge, tant à courant alternatif (modes 1 à 3) qu’à courant continu (mode 4).

Mode 1: Schéma du mode 1 Ici, la batterie de la voiture se recharge lentement via une fiche domestique standard. Le disjoncteur de l’installation électrique de la maison constitue la seule protection. Pour des raisons de sécurité, ce mode n’est pas utilisé dans la pratique.

Mode 2: Schéma du mode 2 Tout comme dans le mode 1, la batterie se recharge lentement via une fiche domestique standard. Ici, il y a cependant un système de contrôle et de protection intégré dans le fil. L’intensité du courant est généralement limitée à 10 A. L’électronique intégrée dans le câble de recharge contrôle la qualité du raccordement, assure une protection contre les surtensions et remplit la fonction d’interrupteur différentiel. Si l’installation électrique est obsolète, la voiture ne pourra pas être rechargée par ce procédé. Il en va de même si le raccordement n’est pas correct : par exemple, la voiture ne peut pas être rechargée parce que le fil de phase et le fil neutre ont été tournés dans la prise. Dans ce cas, vous devrez installer une wallbox.

L’équipe de Nelectra vous souhaite un été relaxant et on se donne rendez-vous mi-septembre.

30 | ElectroVision - juin 2016

LES DIFFÉRENTS MODES DE RECHARGE

Le contrôleur contrôle la température de l’électronique, mais aussi celle de la prise. Si la température augmente, le courant de charge diminue. Ce mode est conseillé comme dispositif de recharge d’urgence, pas comme procédé de recharge primaire. La plupart des constructeurs automobiles fournissent ce câble en standard avec la voiture.

Mode 3: Schéma du mode 3 Dans le mode 3, la voiture se recharge via une fiche (H)EV spécifique, avec un système de contrôle et de protection installé de manière permanente. Avec ce dispositif, il est possible de recharger lentement ou rapidement. Il comprend également les wallboxes. Cette wallbox est raccordée de manière fixe à l'installation électrique, toujours sur un circuit séparé, contrairement au raccordement via une prise comme dans le mode 2.

Mode 4: Schéma du mode 4 Ce mode fonctionne avec du courant continu. Vous rechargez rapidement, avec un chargeur externe. Toutes les marques ne sont pas compatibles avec tous les chargeurs externes (voir l’illustration cicontre).


OBLIGATION DE REPRISE DES DÉCHETS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES: À PARTIR DU 1ER JUILLET 1. Obligation légale Les dispositions obligatoires nationales et légales pour l’organisation de la reprise des déchets de panneaux photovoltaïques sont une conséquence de la directive européenne DEEE 2012/19 / UE sur la gestion des équipements électriques et électroniques. Depuis la dernière révision en 2012, les panneaux photovoltaïques sont également inclus. La directive européenne a été transposée en législation flamande (Materialendecreet et VLAREMA). La Région Wallonne et Bruxelloise sont occupées à une mise en œuvre harmonisée de cette législation européenne. Tout fabricant/importateur est tenu par la loi de prévoir l’enregistrement, la déclaration de la quantité de panneaux photovoltaïques commercialisés, la collecte et le traitement gratuits des déchets de panneaux photovoltaïques. Ceci peut se faire en Belgique par un plan de gestion individuel ou collectif.

2. Qui est responsable en vertu de cette loi?

4. Devenir membre de PV CYCLE BELGIUM

Celui qui met pour la première fois le panneau photovoltaïques sur le marché en Belgique. Ceci peut donc à la fois être le détaillant (grossiste) ou l’installateur. Un outil utile est de vérifier qui est le premier à facturer son client avec de la TVA belge, peu importe que ce soit un particulier (B2C) ou un professionnel (B2B). Les fédérations sectorielles PV-Vlaanderen, ELOYA, FEE, FEDELEC et NELECTRA ont signé en janvier 2016 la Convention Environnementale Panneaux Solaires qui règle en détail l’obligation de reprise. Ainsi, ils organisent une solution collective pour leurs membres qui à côté d’être installateurs sont aussi des importateurs.

Pour être en conformité avec la législation sur l’obligation de reprise, le fabricant/importateur belge doit devenir un Participant contractuel de PV CYCLE BELGIUM. Si, comme installateur, vous achetez vos panneaux photovoltaïques chez un grossiste ou importateur belge, vous ne devez pas vous affilier à PV CYCLE BELGIUM. Vous verrez apparaître sur la facture des panneaux photovoltaïques que vous achetez une cotisation de recyclage de 4 EUR par panneau que vous devrez tout simplement intégralement refacturer à votre client final. Comme installateur, vous pouvez bien devenir un point de collecte de PV CYCLE BELGIUM.

3. Nouvel organisme de gestion PV CYCLE BELGIUM PV CYCLE BELGIUM asbl est un système collectif qui organise et exécute ces obligations. L’ensemble du système est financé par une éco-participation par panneau, qui doit être refacturée au client final.

Pour toutes vos questions, veuillez contacter PV CYCLE BELGIUM par email à belgium@pvcycle.org ou visitez le site www.pvcycle.be. Votre conseiller Nelectra : Fallon Declerck est à votre disposition : fallon.declerck@nelectra.be

PLUS EFFICACE POUR L’AUTOMATISATION INDIVIDUELLE DES LOCAUX flexROOM®: la nouvelle version est devenue encore plus simple et flexible Avec flexROOM®, WAGO offre une solution standardisée pour l'automatisation de locaux facile à réaliser. Pour qu’à l’avenir tout l’ensemble soit encore plus rapidement paramétrable, un logiciel fondamentalement reconçu a été présenté au salon Light + Building 2016. La version se présente entre autres avec une interface utilisateur complètement remaniée qui améliore sensiblement la fonctionnalité. Dans la nouvelle version de l’application flexROOM®, WAGO a pris en compte toute l’expérience de terrain des utilisateurs. En conséquence le nouvel aspect général est amélioré et offre un déroulement encore plus continu des opérations avec des masques de configuration redistribués et de plus larges possibilités de paramétrage. L’idée fondamentale de flexROOM® est de répartir les espaces en segments définis. Ils forment ainsi le plus petit dénominateur commun d’un local et sont fréquemment affectés à une fenêtre. De cette façon, il est alors possible avec flexROOM® de moduler l’utilisation du bâtiment. En cas de reconversion, il suffit d’enregistrer dans

le logiciel les segments d’espace modifiés et d’adapter avec peu de réglages les paramètres associés pour l’éclairage, l’ombrage et la régulation d’ambiance.

Un travail plus rapide avec une meilleure navigation Avec la nouvelle version flexROOM® ces tâches peuvent être réalisées sur les tablettes et smartphones grâce à la visualisation web basé sur HTML5. L’interface est agencée de manière plus claire et plus ergonomique, entre autres par la navigation style « ruban » bien connue de logiciels modernes. Au delà de l’utilisabilité, la solution supporte aussi pour l’automatisation d’espace la borne DALI multi-maître de WAGO. Cette dernière peut traiter jusqu’à 64 ballasts électroniques et jusqu’à 16 capteurs au niveau d’une ligne. Avec le nouveau contrôleur PFC200 de WAGO, flexROOM® offre également une configuration et une transmission de données sécurisées par HTTPS et SFTP. Etant donné que flexROOM® se base sur le sys-

tème WAGO-I/O-SYSTEM 750, WAGO offrira à l’avenir cette modularité de manière renforcée pour les solutions d’automatisation d’espace. Des solutions individuelles ainsi que des solutions pour des projets spécifiques augmenteront au fur et à mesure au premier plan. Avec la nouvelle version, l’interface utilisateur graphique pour la configuration de flexROOM® peut également être appelée sur tablettes et smartphones. Elle permet d’effectuer tous les paramétrages individuels et de visualiser l’état du système. juin 2016 - ElectroVision | 31


Nissan e-NV200 100 % électrique

Nissan NV400

Nissan NV200

NISSAN JOUE SUR TOUS LES TERRAINS, DONT CEUX DE L’UEFA CHAMPIONS LEAGUE.

UN TRIO D’ATTAQUANTS AU TOP POUR LA GAMME NISSAN La gamme d’utilitaires Nissan, ce sont d’abord 3 attaquants terriblement efficaces et aux qualités complémentaires: l’impressionnant Nissan NV400 et sa grande capacité de 5 euro-palettes. Le Nissan NV200 et sa souplesse d’utilisation grâce aux portes arrières et / ou latérales. Et le Nissan e-NV200 au jeu 100 % propre grâce à son moteur électrique ! Avec eux, vous êtes prêts à affronter n’importe quelle situation. Et ce n’est pas tout. Jouez les prolongations avec la gamme Nissan en bénéficiant d’une garantie de 5 ans sur tous nos utilitaires ! Vous voulez tout savoir sur le reste de l’équipe ? Rendez-vous sur nissan.be Nissan, véhicules utilitaires officiels de l’UEFA Champions League. *Garantie constructeur de 5 ans limitée à 160.000 km sur toute la gamme d’utilitaires (à l’exception de la gamme e-NV200 : garantie constructeur 5 ans/100.000 km sur le moteur et la transmission (chaîne cinématique électrique - batterie incluse), 3 ans/100.000 km sur le reste du véhicule). Annonceur : Nissan Belux s.a. (Importateur), Bist 12, 2630 Aartselaar. N° TVA/BCE de la succursale : BE0838.306.068. Photos non contractuelles.

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