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Mobilité électrique : au-delà des subsides et de la fiscalité
On ne peut nier que les véhicules électriques et l’infrastructure de recharge qui les accompagne se sont bien développés ces dernières années. Pourtant, ce marché reste fortement dépendant des incitants fiscaux et des subsides. C’est systématique : lorsque des mesures incitantes sont modifiées ou abolies, l’impact et les fluctuations sont évidents dans les chiffres de ventes. Ce phénomène souligne à quel point il est crucial d’adopter une vision à long terme pour réaliser une transition énergétique durable. Allons-nous procéder à une durabilisation structurelle de notre mobilité, ou continuer à dépendre de politiques à court terme ?
L’infrastructure de recharge évolue à toute vitesse. Le chargement intelligent, la technologie de recharge bidirectionnelle et l’équilibrage du réseau offrent des opportunités non négligeables, mais pour les exploiter au mieux, nous avons besoin d’un cadre réglementaire stable. Une réglementation claire et cohérente est au moins aussi déterminante que la politique fiscale. Un exemple parfait à cet égard est l’installation de bornes de recharge dans les immeubles d’appartements, qui rencontre encore de nombreux écueils juridiques et techniques. Les copropriétaires, les résidents et les syndics se posent bien des questions quant à l’installation, à la répartition des coûts et à la responsabilité, tandis que les installateurs doivent composer avec une réglementation confuse ou fragmentée. Sans un cadre clair, ce maillon essentiel de la chaîne de l’électrification reste à la traîne.
D’ailleurs, la législation pose problème dans d’autres secteurs également. De nouvelles modifications ont été récemment été apportées au RGIE (Règlement général sur les installations électriques). En effet, les prescriptions relatives aux espaces humides ont été resserrées le 1er mars 2025. Ces changements aussi ont un impact sur les installateurs et les entreprises de notre secteur. Chez Nelectra, nous remarquons les nombreuses questions que cela suscite, et nous aidons nos membres par des informations claires et des conseils pratiques. Ce qui montre encore une fois combien il est important non seulement d’imposer la réglementation, mais aussi de veiller à sa faisabilité.
En tant que fédération sectorielle, nous continuons à plaider pour une politique équilibrée et réaliste avec une vision à long terme, que ce soit en termes d’infrastructure de recharge, d’adaptations du RGIE ou de législation au sens large. Notre objectif est clair : supprimer les obstacles pour les indépendants et les PME, encourager l’innovation et veiller à ce que nos entreprises et notre secteur ne soient pas entravés inutilement. C’est précisément là que nous voulons faire la différence pour notre secteur en tant que fédération !
Des réactions ?
Fallon Declerck fallon.declerck@nelectra.be
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Saviez-vous que les grands parkings de notre pays doivent être équipés d’une infrastructure de recharge ?
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Stocker l’énergie : expériences concrètes issues de la pratique
8
« La responsabilité décennale s’applique-t-elle également à moi, pour mes activités d’électricien ? »
Magazine d’information pour les professionnels du secteur de l’électro. ElectroVision/ElektroVisie a un tirage de 8.019 exemplaires. ElectroVision est un mensuel publié par Nelectra asbl : Nationaal Verbond van Zelfstandige Elektriciens en Handelaars in Elektrische Toestellen, Stationlei 78 boîte 1/1, 1800 Vilvoorde BE 0410 342 662 RPM Bruxelles · T: 02 550 17 11, info@nelectra.be, www.nelectra.be/fr/home
comité de rédaction Dirk Van Steenlandt, Eric Claus, Ludo Holemans, Frank Vanlangendonck, Rudy Van den Bergh, Danny Hermans, Linda Claeys, Fallon Declerck, Els Heyrman, Layla Redjeb, Vincent Boydens
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Nelectra utilise vos données personnelles à des fins de gestion de ses membres et prospects. Si vous ne souhaitez pas que vos données soient utilisées à ces fins, il vous suffit de nous le signaler par courriel à l’adresse info@nelectra.be. Vous pouvez consulter et faire modifier vos données sur simple demande, avec preuve de votre identité, auprès de Nelectra, Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde, ou via info@nelectra.be. Pour toute question ou plainte relative au traitement des données, vous pouvez directement vous adresser à l’Autorité de protection des données. Vous trouverez notre politique générale en matière de protection de la vie privée sur notre site web www.nelectra.be. Vos données nous sont peut-être parvenues via une base de données externe. Vous pouvez obtenir de plus amples informations sur simple demande.
Connect+ mise pleinement sur le renforcement de son réseau de rétablissement.
3 Les réflexions de Fallon
Mobilité électrique : au-delà des subsides et de la fiscalité
6 Nelectra admire ses membres
Elektricks adopte la formation en alternance
8 Nelectra vous informe
8 Allô Nelectra?
10 À l’écoute du secteur
11 ALIA Security Day : une affluence record
12 Nouvelles sectorielles
13 Europe
Que dit la nouvelle législation européenne relative aux emballages ?
14 Saviez-vous que les grands parkings de notre pays doivent être équipés d’une infrastructure de recharge ?
16 Stocker l’énergie : expériences concrètes issues de la pratique
18 « Duaal Leren » : aussi pour votre entreprise ?
20 Dossier durabilité
20 Votre grossiste est-il vraiment durable ?
24 Comment s’y prend Connect+ ?
25 Tri intelligent des déchets chez MVH Security : durable et rentable
26 Informations techniques
26 Panneaux solaires à brancher : attention à la sécurité !
28 Quelles seront les modifications du RGIE concernant le courant continu ?
31 7 questions à Viviane Camphyn, conseillère de direction
Elektricks adopte « Duaal Leren »
Campus Connect, une école qui mise fortement sur « Duaal Leren », utilise des images de campagne fortes, qui mettent en valeur l’enseignant, l’étudiant et l’entreprise.
L’une de ces images montre le membre de Nelectra James Lescrauwaet, de l’entreprise Elektricks de Kruibeke, en compagnie de son apprenti, Jules, qui signera bientôt un contrat à durée indéterminée dans cette même entreprise. Jules travaille désormais depuis quatre ans sous l’aile de James, qui est très heureux d’avoir pu former son étudiant aussi longtemps : « Il se développe en même temps que l’entreprise. »
James Lescrauwaet a d’ailleurs découvert qu’il aimait transmettre son savoir aux jeunes. À tel point qu'il donne depuis peu des cours pratiques un jour par semaine à Campus Connect : « Ma direction est très enthousiaste, car j’ai encore les deux pieds dans la pratique et j’utilise des exemples concrets dans mes cours. Les jeunes sont également beaucoup plus réceptifs aux "vrais" exemples. »
James a découvert « Duaal Leren » par l’intermédiaire de sa belle-mère, qui enseigne à Campus Connect : « Elle savait que je cherchais du personnel – ce qui n’est pas évident dans notre secteur – et m’a dit qu’un étudiant recherchait un employeur. Je me suis engagé sans trop réfléchir, et je ne l’ai pas regretté une seule seconde. Même si je dois reconnaître que ce n’est pas toujours facile de motiver un adolescent qui, à quinze ans, manque encore de maturité. Il faut beaucoup de patience et de bonnes connaissances. » James est donc convaincu de la nécessité de la formation obligatoire des tuteurs par Volta.
Vous voulez en savoir plus sur « Duaal Leren » et sur la manière dont votre entreprise peut s'y mettre ? Vous trouverez un article détaillé sur ce sujet passionnant dans ce numéro.
Linda Claeys Campus Connect
Allô Nelectra ?
En tant que membre de Nelectra, vous pouvez toujours vous adresser à nos conseillers pour leur poser vos questions d’ordre juridique, technique, social, fiscal... Voici les questions intéressantes que nous avons relevées ces derniers mois.
La responsabilité décennale s’applique-t-elle également à moi, pour mes activités d’électricien ?
Le champ d’application de la responsabilité décennale et de l’assurance obligatoire est limité aux dommages affectant la solidité, la stabilité et l’étanchéité du gros œuvre. Qui est concerné ? Uniquement les entrepreneurs, les architectes et d’autres prestataires de services dans le secteur de la construction qui fournissent des prestations ou des travaux permettant de réaliser le gros œuvre fermé. Les travaux d’électricité sont donc exclus du champ d’application. L’électricien ne peut être tenu responsable de dommages que s’ils portent atteinte à la stabilité de la construction. Par
exemple, si une structure en béton s’effondre parce que l’électricien a touché l’armature en forant. Il s’agit donc d’un cas très exceptionnel qui n’était probablement pas dans l’intention de la loi. La responsabilité de l’électricien n’est engagée que dans cette situation, à moins que l’entrepreneur principal ait souscrit une police d’assurance complète qui couvre tous les sous-traitants, électricien y compris. Vous pouvez utiliser cette argumentation pour demander à l’entrepreneur principal de supprimer la clause du contrat. Mais même si elle reste dans le contrat, les dommages doivent concerner la stabilité et comme les électriciens n’effectuent pas de travaux de gros œuvre, l’entrepreneur principal ne pourra l’invoquer que dans les cas très exceptionnels, comme celui de notre exemple. (LR)
Quelles sont les règles en vigueur concernant le montant maximal que nous pouvons recevoir en espèces lors de la vente d’appareils électro ?
À l’heure actuelle, la législation belge stipule que les paiements en espèces sont limités à un montant de 3 000 euros par transaction. Cette limite s’applique
Contactez nos conseillers Nelectra pour tout complément d’information : Layla Redjeb
quel que soit le nombre de paiements distincts effectués au cours d’une même transaction.
En outre, il est important de savoir que :
• cette limite s’applique aussi bien aux transactions entre entreprises qu’à celles entre une entreprise et un particulier ;
• l’interdiction s’applique par contrat de vente, ce qui signifie que c’est le montant total de la facture qui est déterminant, pas les différentes tranches de paiement ;
• pour les montants supérieurs à 3 000 euros, le solde doit être payé à l’aide d’un moyen de paiement traçable, tel qu’un virement ou une carte bancaire.
Ces règles sont fixées par la loi du 18 septembre 2017 relative à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme. De lourdes sanctions sont prévues.
Enfin, pour être complet, précisons que depuis le 1er avril 2024, dans vos activités d’entrepreneur, vous êtes obligé d’accepter des espèces de la part de vos clients. Sauf, comme vous l’aurez compris, pour les paiements supérieurs à 3 000 euros. (LR)
Freddy Steenackers
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Communiqué de presse de Nelectra : sujets de préoccupation face à la suppression des écochèques
L’accord de coalition fédéral a décidé de supprimer progressivement les écochèques (et les chèques culture) en concertation avec les partenaires sociaux. Parallèlement, les possibilités d’affectation des chèques-repas seront élargies. Malgré nos demandes et notre lobbying, cette suppression est bien confirmée dans l’accord de coalition. Bien que la proposition ait initialement été retirée du document pendant les négociations, elle a finalement été réintroduite. Compte tenu de l’impact sur nos membres, votre fédération professionnelle Nelectra adopte une position claire avec le communiqué de presse ci-dessous afin de limiter au minimum l’impact sur notre secteur du commerce de détail :
Nécessité d’une alternative à part entière en cas de suppression des écochèques
Alors que l’accord de coalition fédéral prévoit la suppression des écochèques, Nelectra déplore que ce moyen de paiement précieux soit menacé de disparition. Les écochèques ont fait leurs preuves ; ils encouragent les consommateurs à faire des choix respectueux de l’environnement et à soutenir l’économie locale. C’est pourquoi nous plaidons en premier lieu pour le maintien des écochèques. Néanmoins, l’élargissement prévu des possibilités de dépenses pour les titres-repas offre l’occasion de préserver la valeur ajoutée écologique et économique des écochèques.
Si ces derniers venaient effectivement à disparaître, Nelectra demande au gouvernement de veiller à ce que cet élargissement du champ d’application inclue les achats actuellement finançables par des écochèques. De cette manière, l’impact positif sur la consommation durable et les dépenses locales pourrait être maintenu même sans l’appellation « écochèque ».
Protection des détaillants en électro contre le durcissement des règles en matière d’assurance
Un projet de loi visant à renforcer les règles applicables aux détaillants en électro proposant une assurance est à l’étude. Actuellement, les commerçants peuvent proposer une assurance sans obligations supplémentaires tant que la prime reste inférieure à 200 euros par an. Ce projet de loi vise à abaisser cette limite, obligeant de nombreux magasins à s’enregistrer et à s’acquitter de démarches administratives supplémentaires.
Cette décision pourrait avoir de profondes répercussions sur les détaillants en électro qui offrent à leurs clients une protection supplémentaire par le biais d’une assurance telles qu’une extension de garantie ou une couverture en cas de dommages
À l’écoute du
accidentels. En collaboration avec Unizo, Nelectra mène un lobbying actif pour empêcher cette mesure et défendre les intérêts des détaillants en électro.
Lobbying
de
Nelectra
et d’Unizo en faveur de l’égalité de traitement dans les contrôles du marché
Le secteur de l’électro est de plus en plus préoccupé par la manière dont le SPF Économie effectue les contrôles du marché. Actuellement, les entrepreneurs sont tenus de remettre gratuitement, sans aucune indemnisation, des produits tels que des fers à repasser pour inspection. Cette situation fait peser une charge disproportionnée sur les détaillants et les distributeurs, alors que les producteurs sont mieux à même d’assumer cette responsabilité. Nelectra et Unizo unissent leurs efforts pour parvenir à un accord plus équitable.
La loi confère au SPF Économie le droit de demander et de tester des produits dans le cadre de la protection des consommateurs. Cependant, la législation actuelle oblige les entrepreneurs — y compris les petits détaillants et les distributeurs — à fournir des produits sans aucune indemnisation, même si ceux-ci ne sont pas renvoyés après inspection ou s’ils ne sont plus vendables. Cela crée une situation déséquilibrée dans laquelle la charge financière repose entièrement sur le commerçant. C’est pourquoi Nelectra et UNIZO préconisent une approche plus équilibrée et plus efficace :
• Collecte prioritaire auprès des producteurs : les producteurs sont responsables de la conformité et de la sécurité des produits et doivent donc être le premier interlocuteur dans le cadre des inspections. Cela permet d’éviter des coûts et des charges administratives inutiles pour les détaillants.
• Retour plus efficace des produits : actuellement, les entrepreneurs doivent se rendre à Bruxelles pour récupérer leurs produits après inspection. Une procédure de retour simplifiée, par le SPF Économie, permettrait de gagner du temps et de réduire les coûts.
• Remboursement de la valeur d’achat et de la TVA : la cession de produits sans aucune compensation fait peser une lourde charge financière sur les entrepreneurs. Une indemnisation équitable du prix d’achat, TVA comprise, atténuerait l’impact et augmenterait la volonté de coopérer.
• Attestation fiscale pour la comptabilité : une attestation fiscale permettant aux entrepreneurs de comptabiliser les coûts compenserait partiellement les pertes subies.
En collaboration avec Unizo, Nelectra entame des discussions avec le cabinet sur cette question. L’objectif est de parvenir à une solution viable qui maintienne les contrôles du marché tout en répartissant équitablement la charge tout au long de la chaîne.
du secteur
Introduction d’un plan sectoriel de pension complémentaire (PCS) pour les employés
La pension complémentaire (PCS) pour les employés miroirs (commission paritaire 200) du secteur des électriciens (sous-commission paritaire 149.01) sera bientôt une réalité. Les travailleurs de la sous-commission paritaire 149.01 bénéficient déjà d’une pension complémentaire sectorielle, gérée actuellement par AXA et avec une contribution de l’employeur de 2,1 %.
Au 1er janvier 2026, un plan sectoriel de pension complémentaire sera également introduit dans la commission paritaire 200, en ce qui concerne la catégorie des employés liée aux ouvriers de la sous-commission paritaire 149.01. Il sera géré par SEFOPLUS.
Lors de son entrée en vigueur au 1er janvier 2026, la cotisation
patronale pour la pension complémentaire sectorielle des employés concernés sera égale à 1,10 % du salaire brut soumis aux cotisations ONSS. Au 1er janvier 2027, ce taux sera porté à 1,65 % et cette pension complémentaire sectorielle sera convertie en plan social.
La pension complémentaire est constituée de la même manière que pour les ouvriers. En outre, ce plan de PCS prévoit également une couverture décès au cas où l’employé décéderait avant son départ à la retraite.
S’il existe déjà une pension complémentaire pour vos employés, vous aurez la possibilité d’être exclu du plan de pension sectoriel, à condition que votre plan de pension complémentaire soit au moins équivalent. Cela devra alors être attesté officiellement par l’actuaire de l’assureur ou du fonds de pension.
La date limite est fixée au 16 juin 2025. Cela signifie que les documents nécessaires doivent être envoyés par courrier recommandé au plus tard avant cette date.
SÉCURITÉ
ALIA Security Day: une affluence record
Le 26 février 2025, le ALIA Security Day s’est tenu aux Brabanthallen à Louvain. À cette même occasion, vous avez pu visiter la 6e édition du salon professionnel New Security. Une combinaison qui vous a visiblement plu, puisque les organisateurs ont enregistré une affluence record cette année.
Le thème de cette édition était « Security is no fake news!, » avec des thématiques très intéressantes :
• La nouvelle note technique T030/2 et la certification INCERT Vidéo.
• La différence entre l’agrément d’une installation de détection incendie selon son bon fonctionnement ou selon la norme NBN S21-100.
• Les aspects sécuritaires de l’utilisation des services cloud pour la transmission et le service à distance.
• La centrale d’alarme : le filtre qualité et la pierre angulaire d’une politique de sécurité bien pensée et efficace.
• Comment un hacker éthique a-t-il pu forcer le contrôle d’accès de 3 millions de portes d’hôtel et que pouvons-nous en apprendre ?
• Une introduction à la nouvelle directive européenne de cybersécurité NIS2.
Cette matinée passionnante s’est clôturée par un lunch de networking, après quoi les participants ont pu visiter le salon professionnel New Security.
Le nombre de panneaux photovoltaïques collectés a plus que doublé en un an
PV Cycle Belgium, l'organisation responsable de la collecte et du recyclage des panneaux solaires photovoltaïques, a collecté pas moins de 1 491 tonnes de panneaux photovoltaïques (soit environ 75 000 panneaux) en 2024. C'est plus du double des 658 tonnes collectées en 2023, soit une augmentation de 127 % en un an.
Pourquoi une forte augmentation du nombre de panneaux collectés ? Bien que moins de nouveaux panneaux photovoltaïques aient été installés en 2024 qu'au cours de l'année record 2023, nous constatons une forte augmentation du nombre d'anciens panneaux collectés. Cela s'explique par le fait que les panneaux photovoltaïques de première génération sont de plus en plus remplacés par de nouveaux panneaux plus efficaces. Les nouveaux panneaux offrent non seulement une plus grande puissance, mais sont également devenus moins chers, ce qui rend souvent le remplacement financièrement intéressant. Les grands investisseurs tirent parti de cette situation en optant pour des projets de "repowering", dans le cadre desquels des parcs solaires entiers sont renouvelés.
Sur les 1 491 tonnes de panneaux solaires collectés, 87,5 % (1 305 tonnes) proviennent de Flandre, 182 tonnes de Wallonie et 4 tonnes de Bruxelles. L'avance de la Flandre s'explique par l'installation précoce et à grande échelle de panneaux photovoltaïques dans cette région.
Niko: solution pour alimenter le jardin en courant
de la borne de jardin Niko Hydro « essential » est simple : si vous disposez d’un câble dans le sol, quelques coups de pelle dans le gazon, le long de la bordure ou dans l’allée de jardin suffisent pour poser la borne de jardin dans un sol meuble. Les prises de courant préinstallées rendent l’opération particulièrement pratique : elles sont déjà reliées entre elles, de sorte qu’un seul câble suffit pour alimenter les deux prises de courant.
Le 13e InterSolution a mis l'accent sur le contenu et la qualité
Avec plus de 120 exposants, principalement d'Europe occidentale et 4 702 visiteurs, InterSolution 2025, qui s'est tenu les 29 et 30 janvier, a une fois de plus renforcé sa position de plateforme de référence pour l'industrie de l'énergie solaire dans le Benelux. Dans le hall d'exposition de pas moins de 10 000 mètres carrés de Flanders Expo à Gand, les leaders du marché et les nouveaux venus innovants ont présenté les dernières technologies et solutions en matière d'énergie solaire.
Charger le robot tondeuse, raccorder l’éclairage extérieur ou diffuser de la musique via un haut-parleur : l’électricité dans le jardin est un must. Et Niko l’a bien compris ! Le pionnier belge élargit donc sa gamme outdoor Niko Hydro étanche et résistante aux intempéries et au vent avec la toute nouvelle borne de jardin Niko Hydro « essential ». Une prise de courant extérieure minimaliste facile à installer. Sans rallonges visibles. Sans travaux de perçage. Chez Niko, design et fonctionnalité vont de pair. L’installation
La nouveauté de cette année a été l’InterSolutionSummit, avec des contributions de divers exposants, associations professionnelles et experts. Le programme, qui comprenait des présentations de produits et des discussions approfondies sur l'avenir de l'industrie, a été accueilli avec enthousiasme par les visiteurs et les exposants. Les visiteurs ont été informés des principales innovations présentées au salon pendant les avant-premières. Lors des sessions interactives « Lab », les exposants ont présenté des solutions issues de leur expertise et de leurs compétences. Enfin, il y a eu les « Talks » : des tables rondes et des présentations de cas avec des experts sur les tendances et les développements actuels dans l'industrie de l'énergie solaire. Par exemple, sur les écosystèmes intelligents et les solutions énergétiques dynamiques, les tendances et les innovations dans la gestion des réseaux, la circularité et les stratégies de gestion des coûts énergétiques et les solutions énergétiques flexibles. Cette initiative a mis en évidence le rôle d'InterSolution en tant que catalyseur de l'innovation et de la collaboration.
Forts du succès de cette édition, les organisateurs se réjouissent d'ores et déjà de la prochaine rencontre qui aura lieu les 14 et 15 janvier 2026, toujours à Flanders Expo à Gand.
Que dit la nouvelle législation européenne
relative aux emballages ?
Le 16 décembre 2024, le Parlement européen a approuvé de manière définitive le « règlement sur les emballages ». Ce règlement européen, officiellement « Règlement relatif aux emballages et aux déchets d’emballages », a pour objet de réduire considérablement l’impact environnemental des emballages et de promouvoir l’économie circulaire. Il vise à limiter la quantité d’emballages, à réduire leur poids et leur volume, à prévenir les déchets d’emballages et à favoriser la réutilisation et le recyclage de qualité des emballages.
Objectifs de prévention
Les États membres de l’UE doivent réduire de manière démontrable la quantité de déchets d’emballages par habitant de 5 % d’ici 2030, de 10 % d’ici 2035 et de 15 % d’ici 2040, par rapport au niveau de 2018. Cela ne sera pas aussi simple qu’il y paraît. Certains États membres de l’UE, comme la Belgique, ont déjà consenti d’importants efforts pour réduire les emballages et les déchets d’emballages. En effet, les entreprises qui mettent une certaine quantité d’emballages sur le marché belge sont tenues de présenter des plans de prévention des déchets d’emballages, et ce, depuis des années. Grâce à ces plans, les entreprises belges réfléchissent depuis longtemps déjà à la manière de prévenir et de réduire les déchets d’emballages. Les mesures faciles sont donc déjà appliquées.
Minimum de contenu recyclé dans les emballages en plastique
La teneur minimale en contenu recyclé (« recycled content ») des emballages en plastique augmentera progressivement au cours des années à venir. À cet égard, une distinction est faite entre différents types d’emballages en plastique, notamment les emballages de contact alimentaire, les bouteilles en plastique pour boissons, les emballages non alimentaires, etc. À partir de 2030, de nombreux emballages en plastique non alimentaires devront contenir au moins 35 % de granulés post-consommation. À partir de 2040, cette part minimale passera à 65 %. Ces objectifs seront calculés par fabricant et par année, et non par emballage individuel.
Étiquetage uniforme dans l’UE
L’étiquetage doit être harmonisé dans les États membres de l’UE. Les mêmes symboles et les mêmes marquages doivent donc être utilisés dans tous les pays afin d’éviter toute confusion pour les consommateurs. Des étiquettes uniformes seront utilisées pour le tri des déchets, afin que les consommateurs puissent voir clairement comment les matériaux d’emballage doivent être séparés et éliminés. Un étiquetage normalisé obligatoire des emballages sera introduit, ainsi que diverses obligations en matière d’information. Les détails spécifiques seront définis dans des actes d’exécution (« implemeting acts ») ultérieurs. Les entreprises bénéficient d’une période de transition pour adapter leurs emballages.
Interdiction de certains types d’emballages
Au 1er janvier 2030, certains types d’emballages en plastique seront interdits, comme les films rétractables et les films de fardelage qui regroupent des produits. Des alternatives telles que le film étirable biodégradable, les emballages en carton ou d’autres systèmes d’emballage réutilisables peuvent être envisagées, mais leur efficacité reste à tester. Il y a de fortes chances que les alternatives entraînent un coût supplémentaire.
Minimisation des emballages
Les fabricants et les importateurs doivent veiller à ce que le poids et le volume des emballages soient limités au minimum.
Cette exigence ne concerne toutefois pas les emballages destinés à protéger les produits, à condition que l’emballage en question soit déjà utilisé à la date d’entrée en vigueur du règlement. Les entreprises ne peuvent pas utiliser d’emballages inutilement grands et/ou lourds, tels que des emballages à double paroi dans l’intention de donner l’impression que le contenu est plus volumineux. Elles devront démontrer que leurs emballages sont réduits au minimum nécessaire. À partir de 2030, les emballages groupés, de transport ou d’e-commerce ne pourront pas être vides à plus de 50 %. L’espace occupé par les matériaux de rembourrage tels que les coussins d’air, la mousse ou le papier compte également comme du vide. Cela peut créer des situations délicates, car les emballages ont des buts et des fonctions multiples. Les emballages des appareils électro, par exemple, soutiennent et protègent les marchandises contre les dommages pendant le transport, le transbordement et le déchargement. Le matériau de rembourrage contribue justement à protéger les produits contre les chocs, les vibrations et la pression extérieure. Le développement d’alternatives équivalentes nécessitera le savoir-faire d’entreprises d’emballage spécialisées.
Rapports
Ce nouveau règlement européen entraînera également des obligations de rapport supplémentaires. Les entreprises devront démontrer qu’elles respectent les obligations, ce qui implique qu’elles devront fournir plus d’informations. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises qui mettent des produits emballés sur le marché belge se sont déjà affiliées à Fost Plus et/ ou à Valipac afin de se conformer à leurs obligations légales en matière de reprise et d’information. Ces organismes joueront un rôle de soutien dans le cadre des nouvelles obligations imposées par le règlement européen relatif aux emballages et aux déchets d’emballages, en informant et en aidant leurs membres.
Piet Vanden Abeele (Conseiller Service d’étude UNIZO)
Saviez-vous que les grands parkings de notre pays doivent être
équipés d’une infrastructure de recharge ?
De nouvelles obligations en matière d’infrastructure de recharge sont entrées en vigueur le 1er janvier 2025 en Belgique. Elles s’appliquent à l’ensemble du pays, mais les règles spécifiques ont été définies par région. En Flandre, par exemple, depuis le début de l’année 2025, tous les bâtiments non résidentiels qui disposent d’un grand parking doivent être équipés d’au moins deux bornes de recharge. En outre, des sanctions sont prévues en cas de non-respect de cette obligation. Vous vous demandez ce que cela signifie concrètement pour votre région ? Vous saurez tout dans cet article.
En Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, des règles différentes s’appliquent aux bâtiments résidentiels et non résidentiels, avec une distinction entre les nouvelles constructions, les rénovations importantes et les bâtiments existants. Le tableau ci-dessous vous expose les obligations par région et vous permet de voir ainsi rapidement ce qui s’applique à votre situation, mais aussi d’informer correctement vos clients sur les obligations qui s’appliquent.
Quelles sont les obligations en Flandre ?
En Flandre, les obligations s’appliquaient déjà aux nouvelles constructions et aux rénovations importantes depuis le 11 mars 2021. Elles sont désormais étendues aux bâtiments non résidentiels existants comptant plus de 20 places de stationnement. Depuis le 1er janvier 2025, les bâtiments existants doivent être équipés d’au moins deux bornes de recharge. En outre, une infrastructure préparatoire (goulottes/chemins de câbles) doit être présente afin de faciliter l’installation de
Nouvelle construction (permis d’environnement à partir du 11 mars 2021)
Bâtiments résidentiels
Bâtiments non résidentiels
Parking de 2 places ou plus : infrastructure de recharge obligatoire pour chaque place
Parking de plus de 10 places : * au moins 2 bornes de recharge * et une infrastructure de recharge pour 1 place sur 4
bornes supplémentaires à l’avenir. En cas de non-respect de cette disposition, la Vlaams Energie- en Klimaatagentschap (VEKA, Agence flamande de l’énergie et du climat) peut imposer des amendes administratives de 2 000 euros par borne de recharge manquante et de 1 000 euros par place de stationnement sans infrastructure préparatoire. Ces obligations ne s’appliquent aux bâtiments résidentiels (dont les immeubles à appartements) qu’en cas de nouvelle construction ou de rénovation importante, pas s’il s’agit d’un bâtiment existant.
Rénovation importante (permis d’environnement à partir du 11 mars 2021)
Parking de plus de 10 places : infrastructure de recharge obligatoire pour chaque place
Parking de plus de 10 places : * au moins 2 bornes de recharge * et une infrastructure de recharge pour 1 place sur 4
Bâtiments existants (à partir de 2025)
Aucune obligation
Parking de plus de 20 places : * au moins 2 bornes de recharge
Exigences techniques en Flandre : En Flandre, les bornes de recharge doivent répondre à des normes techniques minimales : • Puissance : plus de 3,7 kW (16 A).). • Prises : - Type 2 (AC) : pour la recharge en courant alternatif. - Combo 2 (DC) : pour la recharge en courant continu.
Quelles sont les obligations en Wallonie ?
En Wallonie, les obligations s’appliquent principalement aux bâtiments non résidentiels. Pour les nouvelles constructions et les rénovations importantes de bâtiments non résidentiels, au moins une borne de recharge et une infrastructure préparatoire
pour 20 % des places de stationnement doivent être prévues. Pour les bâtiments non résidentiels existants comptant plus de 20 places de stationnement, au moins une borne de recharge est obligatoire à partir de 2025.
Depuis le 11 mars 2021 pour les nouvelles constructions et les rénovations importantes, pour les parkings de 10 places ou plus
Parkings non résidentiels et maisons de repos
Une borne de recharge et des goulottes/chemins de câbles pour 20 % des places
Parkings résidentiels Des goulottes/chemins de câbles pour toutes les places
Mélange résidentiel/non résidentiel
Pour les bâtiments résidentiels, les obligations ne s’appliquent qu’aux nouvelles constructions et aux rénovations importantes. Il n’existe pas de règles spécifiques pour les bâtiments résidentiels existants.
Depuis le 1er janvier 2025 pour les parkings existants de plus de 20 places
Au moins une borne de recharge et des goulottes/ chemins de câbles pour 20 % des places
Si la superficie des parties destinées au logement individuel est supérieure à la superficie des parties qui ne sont pas destinées au logement individuel ou collectif, les règles relatives aux parkings résidentiels s’appliquent. Si la superficie destinée au logement est égale ou inférieure aux autres parties, les règles relatives aux parkings non résidentiels s’appliquent.
Exigences techniques en Wallonie :
• Puissance : plus de 3,7 kW (16 A).
• Prises : équivalentes au type 2 (AC) et au combo 2 (DC).
Quelles sont les obligations en région de Bruxelles-Capitale ?
Le 1er janvier 2025, Bruxelles a introduit ses toutes premières obligations en matière d’infrastructures de recharge sur les parkings. Auparavant, il n’y avait pas d’exigences spécifiques, mais la nouvelle réglementation met en place une approche progressive visant à développer
l’infrastructure de recharge.
En ce qui concerne les bureaux, 10 % des places de stationnement doivent être équipées de bornes de recharge, avec un minimum de deux bornes. Ce chiffre passera à 20 % en 2030 et à 30 % en 2035. Pour les autres parkings, comme les parkings publics
et les parkings des magasins, l’obligation sera de 5 % de bornes de recharge en 2025, puis de 10 % en 2030 et de 30 % en 2035. Sur les parkings résidentiels, une borne de recharge doit être prévue par résident disposant d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable.
À partir du 1er janvier 2025 À partir du 1er janvier 2030 À partir du 1er janvier 2035
Parkings de bureaux 10 % du nombre de places équipés de bornes de recharge, avec un minimum de 2
Autres parkings (magasins, lieux publics...) 5 % du nombre de places équipés de bornes de recharge
Parkings résidentiels Une borne de recharge par place de stationnement de résidents ayant accès au parking et disposant d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable.
Exigences techniques en région de Bruxelles-Capitale :
• Puissance : plus de 3,7 kW (16 A).
• Prises : type 2 (AC) et combo 2 (DC).
20 % du nombre de places équipés de bornes de recharge
10 % du nombre de places équipés de bornes de recharge
30 % du nombre de places équipés de bornes de recharge
30 % du nombre de places équipés de bornes de recharge
Stocker l’énergie : expériences concrètes issues de la pratique
Alors que les prix de l’électricité augmentent et que les tarifs de réseau évoluent, le stockage de l’énergie gagne en importance. Dans cet article, trois installateurs partagent leur expérience pratique de différentes technologies de stockage. Ils s'inspirent de leur installation personnel pour conseiller leurs clients.
Pas de batterie, mais un supercondensateur
Filip Verscheure, gérant de Verscheure Domotica (Izegem) et président provincial de Flandre occidentale de Nelectra, a récemment installé un supercondensateur chez lui. Selon Filip, celui-ci est écologique, beaucoup plus rapide et plus durable qu’une batterie domestique classique. Il a délibérément choisi de ne pas recourir à une batterie classique : « J’ai pris mon temps avant d’installer une batterie domestique. La vitesse de charge limitée et le nombre restreint de cycles de charge, en particulier, étaient pour moi des inconvénients majeurs. Les batteries classiques atteignent environ 6 000 cycles de charge en moyenne, tandis qu’un supercondensateur peut en supporter jusqu’à 50 000. »
Filip a opté pour un supercondensateur d’une capacité de 20 kWh, mais des modèles de 3 kWh à 14 kWh sont disponibles. Des modules peuvent y être ajoutés de manière à atteindre la capacité attendue par l’utilisateur.
« La rapidité de charge et de décharge du supercondensateur est un autre avantage », poursuit Filip Verscheure avec enthousiasme. « Une batterie classique ne peut jamais stocker la totalité de la puissance d’un onduleur. C’est très embêtant. »
Un tel supercondensateur ne présente-t-il donc que des avantages ? « Le prix peut être vu comme un inconvénient », reconnaît Filip. « Ils sont en moyenne 25 % plus chers que les batteries classiques, mais, en contrepartie, ils ont une durée de vie beaucoup plus longue. Ils peuvent supporter plus de cycles de charge et de décharge sans perte significative de performance et ont une profondeur de décharge (Depth of Discharge, DoD)* de 100 %. À long terme, le prix n’est donc plus un inconvénient. »
Filip utilise son supercondensateur pour maîtriser sa facture d’électricité : « J’achète l’électricité quand elle est bon marché, en fonction de mes besoins et en tenant compte des prévisions météorologiques. Aux moments de la journée où elle est plus chère, j’utilise l’énergie que j’ai stockée. Grâce à mon système domotique, c’est 100 % automatisé. En outre, avec le tarif capacitaire, il est également judicieux de limiter les pics de consommation d’électricité. C’est ce que l’on appelle le "peak shaving", ou l’écrêtement des pointes. Les pics de consommation sont automatiquement compensés par l’énergie de mon supercondensateur. »
Enfin, rappelons que le supercondensateur obtient également de bons résultats en termes de durabilité : contrairement à certaines batteries, les supercondensateurs contiennent moins de substances nocives et ne sont pas inflammables. Leur production et leur élimination sont donc moins polluantes. Les matériaux utilisés dans les supercondensateurs, tels que le graphène, sont en outre plus faciles à recycler.
Satisfait de l’investissement
Lors de la visite d’ElectroVision chez Sprint Electro au début de l’année 2023, le gérant, Kris De Pooter, avait déjà équipé son domicile d’une batterie domestique. Deux ans plus tard, nous l’interrogeons sur son expérience : « J’utilise ma batterie SolarEdge pour pouvoir consommer le soir l’énergie que je produis pendant la journée », explique-t-il. « Et bien qu’il s’agisse d’un investissement considérable, j’en suis très satisfait. »
* Depth of Discharge (DoD) = quantité d'énergie pouvant être utilisée sans compromettre la durée de vie de la batterie.
Les débuts n’ont pourtant pas été simples : « Pour pouvoir utiliser une batterie, j’avais besoin d’un nouvel onduleur. Pourtant, malgré ce nouvel onduleur, mon installation est rapidement tombée en panne.
Il a fallu chercher, mais le fabricant, SolarEdge, a finalement réussi à résoudre le problème : comme mon installation avait quatorze ans, les optimiseurs n’étaient plus adaptés. Depuis leur remplacement, l’installation fonctionne sans problème. »
Récemment, Kris est passé à un tarif dynamique qui lui permet d’être encore plus réactif aux changements de prix : « One, l’écosystème SolarEdge Home, est doté d’un "mode tarifaire dynamique" qui stocke automatiquement l’énergie lorsque le tarif est bas et utilise cette énergie stockée lorsque le tarif remonte. »
Protection contre la fluctuation des prix
Wim De Cock est le gérant d’Elektrotechniek De Cock, à SintNiklaas. À son domicile, il a installé une batterie BYD HVS de 7,5 kWh connectée à un onduleur GoodWe de 5 kW monophasé.
« Cette batterie nous permet d’utiliser l’énergie solaire que nous produisons pendant la journée pour alimenter la machine à laver et le lave-vaisselle le soir, par exemple », explique Wim. Grâce à la commande de GoodWe, une partie de la capacité peut être utilisée/réservée pour l’écrêtement des pointes et l’alimentation de secours.
Wim est très satisfait de son investissement : « Dans notre cas, le coût total de l’investissement est assez rapidement récupéré. Selon mes calculs, ce sera chose faite dans quatre ans et demi. La batterie nous a en effet permis de réduire considérablement nos factures. »
Et les inconvénients ? « Le système a bien quelques points négatifs. Certains réglages et ajustements nécessitent des connaissances précises, ce qui n’est pas à la portée de tous les consommateurs. Ces ajustements/réglages doivent être effectués sur place, ce qui oblige l’installateur à se déplacer. Il est dommage que cela ne soit pas possible en ligne. »
Le coût reste également un obstacle, mais Wim n’hésiterait pas à refaire cet investissement. « Le confort à un coût abordable et la semi-indépendance par rapport aux fluctuations des prix de l’électricité en valent la peine », conclut-il.
Linda Claeys
Vous vendez des panneaux photovoltaïques ?
PV CYCLE Belgium asbl est l’organisme de gestion des panneaux solaires photovoltaïques. Nous assumons votre responsabilité de producteur, conformément à la législation en vigueur.
Collecte et traitement en fin de vie ? Nous nous en chargeons ! Contactez-nous pour avoir l’esprit tranquille et vous conformer à la réglementation.
« Duaal Leren » : aussi pour votre entreprise ?
Les chiffres de cette année scolaire ne mentent pas. Avec un peu moins de 600 jeunes flamands (soit une centaine de plus qu’il y a un an, qui suivent une formation « Duaal Leren » dans le secteur de l’électrotechnique en Flandre) cette forme d’enseignement a clairement le vent en poupe. Et seuls 6 % des étudiants ayant suivi une formation « Duaal Leren » sont encore à la recherche d’un emploi un an après avoir quitté les bancs de l’école. Ce chiffre est inférieur aux 7 % de l’ensemble des jeunes flamands qui quittent le système scolaire, selon le ‘Schoolverlatersrapport’ du VDAB. « Duaal Leren » répond donc bien à la demande et aux besoins du marché du travail ! Mais qu’est-ce que le système « Duaal Leren » ? Et comment peut-elle être une plus-value pour votre entreprise ? Nous allons vous l’expliquer.
Qu’est-ce que la formation ‘« Duaal Leren »’ ?
Comme le terme le suggère, « Duaal Leren » consiste à apprendre en parallèle dans deux contextes différents. L’étudiant acquiert donc des compétences à l’école et sur le lieu de travail.
Un peu comme le ‘contrat d’apprentissage’, alors ?
La grande différence est que le jeune a vingt jours pour trouver un lieu de travail, faute de quoi il doit retourner dans l’enseignement classique à temps plein (c’est-à-dire uniquement à l’école).
Le lieu de travail, quant à lui, doit enseigner certaines compétences à l’étudiant et l’évaluer en concertation avec l’école, ce qui n’était pas toujours le cas dans l’enseignement à temps partiel.
Quelle est la différence entre « Duaal Leren » et l’apprentissage/le stage ?
Lors des stages/de l’apprentissage, l’étudiant doit mettre en pratique sur le lieu de stage/d’apprentissage les compétences apprises à l’école. Lors de la formation « Duaal Leren », de nouvelles compétences sont enseignées à la fois à l’école et sur le lieu de travail.
À quoi ressemble une semaine de « Duaal Leren » ?
Dans l’enseignement secondaire, l’étudiant qui suit une formation « Duaal Leren » passe un à deux jours à l’école (formation générale et matières pratiques). Les trois ou quatre autres jours, il se rend sur son lieu de travail. La répartition des jours dépend de la formation et de l’école.
En tant qu’employeur, pourquoi devrais-je accueillir un jeune en « Duaal Leren » ?
« Duaal Leren » garantit que les compétences des étudiants correspondent mieux à vos attentes d’employeur.
Vous pouvez ‘modeler’ les jeunes à votre manière de travailler, vous leur apprenez à travailler avec du matériel et des outils
modernes, vous faites preuve d’un certain engagement social, vous formez un ouvrier que vous pourriez embaucher à terme et, enfin, ce qui n’est pas négligeable, vous restez en contact avec ce groupe cible, car les jeunes travailleurs en formation peuvent aussi vous apprendre des choses.
C’est donc une situation bénéfique à tous !
Que dois-je faire pour accueillir un jeune en « Duaal Leren » chez moi ?
Si vous souhaitez accueillir un jeune dans le cadre d’une formation « Duaal Leren » dans votre entreprise, vous devez être agréé comme lieu de formation. Pour ce faire, vous devez remplir un certain nombre de conditions, tant pour l’entreprise que pour le tuteur.
Le tuteur doit en outre suivre une formation pour pouvoir exercer ce rôle (dans les six mois suivant l’agrément).
Vous trouverez une formation qui remplit les conditions requises dans l’offre de Volta.
« Duaal Leren » garantit que les compétences des étudiants correspondent mieux à vos attentes d’employeur.
Je n’emploie pas de travailleurs. Puis-je accueillir un jeune ?
Bien sûr ! Toutefois, pour signer une convention avec un jeune en « Duaal Leren », vous devez vous conformer à diverses obligations sociales qui peuvent entraîner des coûts. Ces obligations sont en principe les mêmes que pour un salarié sous contrat de travail. Si vous n’employez pas encore de travailleurs, vous devrez entreprendre certaines démarches, comme si vous embauchiez votre premier salarié. Nelectra peut vous conseiller et vous accompagner.
La formation « Duaal Leren » est-elle gratuite ?
L’objectif principal de la formation « Duaal Leren » est que le jeune apprenne un métier. Par conséquent, l’entreprise ne verse pas de salaire à l’étudiant, mais une rétribution de formation mensuelle. Le montant exact de cette rétribution
dépend notamment de l’année de formation de l’étudiant, et est plafonnée à 728,70 euros par mois.
Toutefois, en tant qu’employeur, vous pouvez demander une ‘prime pour l’apprentissage qualifiant sur le lieu de travail’, pour votre investissement.
Comment trouver des étudiants ?
Vous cherchez un jeune à former dans votre entreprise ? Inscrivez-vous au guichet numérique app.werkplekduaal. be afin que les étudiants puissent vous trouver facilement sur le site www.duaalleren.vlaanderen.
Contactez une école près de chez vous qui propose une formation à la profession que vous exercez.
Vous pouvez aussi vous adresser à Volta qui vous mettra en contact avec les écoles de votre région.
Combien d’étudiants puis-je former ?
Dans notre secteur, un tuteur peut former au maximum deux jeunes en même
Vous souhaitez accueillir un jeune en formation en alternance dans votre entreprise ?
temps. Vous ne pouvez jamais former plus d’étudiants en même temps qu’il n’y a de travailleurs dans votre entreprise. Si vous n’employez pas de salariés, vous ne pouvez former qu’un seul jeune à la fois.
Et si je souhaite que le jeune suive une formation externe ?
Vous pouvez inscrire le jeune qui suit une formation « Duaal Leren » chez vous aux formations de Volta, aux mêmes conditions que pour vos ouvriers. De plus, Volta prend en charge le coût de l’examen de la formation VCA.
Si vous inscrivez le jeune à une autre formation qui remplit les critères de Volta, pensez à demander votre prime de formation. Si vous embauchez le jeune après sa formation, la prime vous sera versée rétroactivement.
Hilde De Wandeler (Volta) Volta
Vous trouverez de plus amples informations sur le site de Volta : En outre, Martine De Groof, conseillère lieu de travail chez Volta, vous informera et vous guidera tout au long du processus.
Contactez-la au 0491 56 05 35 ou à l’adresse duaalleren@volta-org.be
Votre grossiste est-il vraiment durable ?
La durabilité n’est plus une simple tendance, c’est une nécessité. Un nombre croissant de grossistes s’investissent dans l’efficacité énergétique, l’énergie renouvelable et les processus écologiques. Dans cet article, nous vous présentons trois grossistes qui ont adapté leur stratégie d’entreprise pour un avenir plus vert : Sarem, Cebeo et Rexel. Chacune de ces entreprises a pris des initiatives uniques pour réduire son empreinte écologique tout en aidant ses clients dans leurs choix durables.
Sarem mise sur l’économie d’énergie et le transport écologique
Sarem, l’un des grossistes de GIBED, mise résolument sur les produits du futur : des technologies innovantes qui améliorent l’efficacité énergétique et le confort des bâtiments. Et la firme montre l’exemple : « Par exemple, nos représentants commerciaux roulent en voiture électrique et nos bureaux sont alimentés par des panneaux LED depuis des années. Notre entrepôt est récemment passé à un éclairage LED écoénergétique, » explique Ben
Van Belleghem. « En remplaçant l’éclairage TL par les LED, beaucoup plus performants, nous ne réalisons pas seulement des économies d’énergie , nous montrons aussi à nos clients à quoi ressemble un relighting réussi. »
Les capteurs de mouvement et de présence contribuent aux économies, puisque la lumière s’éteint quand il n’y a personne. C’est d’ailleurs le même principe pour la programmation du chauffage. « Notre réfectoire, par exemple, n’est utilisé qu’entre 11h30 et 13h. Par conséquent, nous avons programmé le chauffage sur cette tranche horaire. »
Mais les efforts de Sarem ne se limitent
pas à son organisation : « Nous sommes de fervents convaincus de l’énergie verte ; via des formations et des recyclages, nous tâchons d’en faire comprendre l’importance à nos clients. »
Sarem a sa propre flotte : trois camions quittent chaque jour l’entreprise pour approvisionner ses clients. Ils sont également utilisés pour rallier les sites de Sarem à Hasselt et à Herent. La firme ne travaille avec des transports externes que pour les sites de GIBED.
« GIBED dispose de 16 points de vente et, pour acheminer nos produits chez nos collègues du groupe, nous faisons appel à des sociétés de transport, » explique Ben.
90 % des biens livrés sont emballés dans des cartons. Toutefois, il ne s’agit pas d’emballages neufs, mais de matériel récupéré auprès du fabricant. « Nous réutilisons les boîtes que nous recevons pour livrer nos clients, » poursuit Ben.
« Nous réutilisons aussi les palettes des fabricants.
Seuls les objets qui sont trop grands pour rentrer dans une boîte en carton, comme les profils LED de 3 mètres, sont emballés dans du film. Mais les quantités sont infimes. »
Pour le transport interne entre ses sites, la firme utilise des bacs réutilisables.
Sarem travaille aussi avec Recupel : ce dernier vient régulièrement chercher les bacs de collecte sélective.
La stratégie durable de Rexel : l’électrification pour un avenir meilleur
La société belge Rexel fait partie du groupe international Rexel Group, qui a repris la durabilité et les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans sa stratégie d’entreprise depuis des années. C’est pourquoi l’entreprise a pour slogan : « Electrifying solutions that make a sustainable future possible » (Des solutions électriques qui rendent possible un avenir durable). « Avec ce slogan, nous mettons en avant nos équipes passionnées, auxquelles nous devons l’électrification de notre secteur, et donc notre avenir, » explique Willem Leunis, ESG Officer chez Rexel.
« Nous sommes pleinement conscients d’occuper une position cruciale dans la chaîne de valeur, et nous souhaitons impliquer aussi bien nos clients que nos fournisseurs, en leur proposant les produits et les solutions adaptés. »
À cet égard, Willem adopte une vision holistique : l’impact de l’entreprise n’est pas le seul aspect à prendre en compte pour réduire son empreinte, car les produits achetés jouent un bien plus grand rôle.
« Si vous examinez l’impact environnemental de notre transport chez les clients, par exemple, et si vous le comparez aux émissions totales des produits achetés, ce dernier élément est proportionnellement bien plus important, » insiste Willem. « C’est pourquoi nous avons dressé une feuille de route de décarbonation, qui englobe bien plus d’aspects que la simple empreinte carbone de l’entreprise. »
Dans ce document, Rexel Belgique s’engage à être quasiment neutre pour le climat d’ici 2050. D’ici l’échéance intermédiaire (2030), la firme entend réduire son empreinte de 60 % (par rapport à 2016) et l’impact environnemental des produits achetés de 45 %. Cette dernière catégorie est très large : des fournitures de bureau aux produits achetés auprès de fournisseurs pour être ensuite revendus aux clients, en passant par les flux de déchets et le transport. « Les produits vendus sont l’élément le plus impactant, car ils ont bien souvent une longue durée de vie, » explique Willem. « Et leur
impact environnemental est calculé sur l’intégralité de leur vie utile. »
Mais comment Rexel entend-elle réduire l’impact environnemental qui n’est pas lié à ses propres activités ? « Nous avons conçu plusieurs outils à cet effet. D’abord, le "Carbon Tracker". Il calcule l’impact d’un produit tout au long de son cycle de vie. Toutes les phases (des matières premières au recyclage en passant par la production et le transport) génèrent des émissions, que nous calculons. Le Carbon Tracker nous permet de comparer les produits et ainsi de conseiller l’option la plus écologique à nos clients, avec notre " Sustainable Selection " : une gamme de produits plus efficaces, à la production plus respectueuse de l’environnement... »
Cela motive les fabricants à compléter cette « Sustainable Selection » de leurs
produits, tandis que l’attention des clients est attirée sur cette sélection, notamment grâce à un logo spécial, à travers des campagnes de promotion, etc. Dans notre pays, 20 % de l’assortiment Rexel a reçu le label « Sustainable Selection ». Et Rexel continue à promouvoir activement la durabilité en magasin, en insistant sur la réparation et le reconditionnement. Au moment de la mise sous presse de ce numéro, Rexel lance son projet « Rexcycle » : l’installation d’un Rexcycle Point dans plusieurs filiales. Les clients pourront venir y déposer des produits, mais
aussi les faire réparer et recycler. Bebat, Recupel et PV Cycle participent à cette initiative, aux côtés d’autres partenaires. Le concept sera d’abord testé dans quelques filiales, avant le déploiement généralisé.
« Chez plusieurs clients qui en sont demandeurs, nous travaillons déjà avec des bacs réutilisables, » révèle Willem. « Et pour le transport entre nos différents sites, nous employons des cages et des palettes réutilisables. »
Rexel a été récompensée pour tous ces efforts, notamment avec le label EcoVadis Gold.
Cebeo : énergie renouvelable et mobilité intelligente
Cebeo mesure sa « carbon footprint » (empreinte CO2) depuis 2019. Depuis lors, l’entreprise peut visualiser l’ensemble de sa consommation énergétique : gaz et électricité, consommation liée aux voitures électriques, au chauffage, etc. Elle adapte et modifie ensuite différents paramètres en fonction de ces observations. « Chez Cebeo, nous croyons en ce que nous faisons et aux techniques que nous distribuons nous-mêmes aux professionnels. Nous souhaitons par exemple équiper chacune de nos filiales de sa propre installation photovoltaïque, pour pouvoir enfin produire un maximum d’énergie verte par nous-mêmes, » explique Stephanie Hinderyckx, Compliance and Legal Manager. « Le déploiement de ces installations est en cours. Dans l’intervalle, nous n’achetons plus que de l’énergie renouvelable. »
Le nouveau centre logistique, mis en service en décembre, fait aussi la part belle à l’énergie verte. Il fonctionne exclusivement à l’électricité, via 6 000
panneaux solaires et quelques éoliennes. Il utilise également un système de récupération de l’eau de pluie et des pompes à chaleur. Et ce n’est pas tout : 600 arbres y ont été plantés, en guise de tampon pour isoler le site de l’autoroute. Cebeo s’est également penché sur son parc automobile : « Nous parlons d’une flotte pauvre en carbone : nous remplaçons nos voitures tous les quatre ans et, comme nous n’achetons plus que des voitures 100 % électriques depuis l’année dernière, notre flotte devrait rouler entièrement à l’électricité d’ici 2028. »
Cebeo suit aussi le marché de très près, dans le but d’électrifier ses camions, mais cette démarche serait encore prématurée. « Pour l’instant, il n’est pas encore rentable d’investir là-dedans, » précise Stephanie. « L’autonomie, la longueur ou le poids tolérés ne sont pas encore suffisants pour nos besoins. Toutefois, notre société de transport compte trois vans électriques que nous utilisons pour les livraisons de dernière minute. Nous veillons aussi à mettre le moins de véhicules que possible sur les routes. Par exemple, nous avons recours au transport fluvial lorsque c’est possible et, dans le centre-ville de Bruxelles, nous travaillons avec Urbike, qui assure les petites livraisons par vélo cargo. Nous envisageons d’assurer les livraisons par vélo dans d’autres grands centres urbains également. Nous étudions également si cette méthode pourrait supporter des livraisons plus
importantes. »
Cebeo ne livre plus dans des boîtes en carton, mais leur préfère des bacs réutilisables, en 100 % de matériau recyclé. Ces bacs sont déposés pleins de marchandises chez les clients, et y sont récupérés vides lors d’une livraison ultérieure. « Pour les livraisons aux chantiers, nous travaillons encore avec des boîtes en carton, car nous n’avons à ce jour pas de solution pour récupérer nos bacs auprès des chantiers temporaires, » explique Stephanie. « Néanmoins, le carton que nous utilisons est 100 % recyclé. Quand nous sommes contraints d’utiliser des emballages, nous optons toujours pour la solution la plus durable. »
Cebeo peut se targuer de plusieurs certificats, dont EcoVadis Gold, ISO45001 et ISO14000. « Ces certificats contribuent à sensibiliser tous les travailleurs de Cebeo aux efforts de notre firme et les impliquent dans ces efforts, » souligne Stephanie. « L’environnement et le bien-être ne sont pas seulement l’affaire du conseiller en prévention, tous les travailleurs de l’entreprise y contribuent. »
Cebeo s’efforce d’ailleurs de conscientiser tous ses partenaires. L’entreprise s’affaire notamment à installer, dans chacune de ses filiales, un tableau de bord pour afficher les données de sa consommation aux visiteurs, mais aussi de les comparer dans le temps. L’évolution est donc clairement visible.
Dans cette même logique de sensibilisation, Cebeo a rédigé une « Guide de développement durable », qui reprend toutes nos initiatives en matière de durabilité. Vous pouvez consulter ce guide ici :
Linda Claeys
La durabilité dans le commerce de détail : comment s’y prend
Connect+ ?
Interrogée sur la durabilité au sein de Connect+, la marketing manager Ilse Desutter est intarissable. Elle nous parle des différentes initiatives, de la motivation des partenaires à la distribution de pulls chauds...
En 2024, Connect+ a lancé une enquête sur la durabilité, axée sur les collaborateurs, les magasins membres (les spécialistes Exellent, Expert, Selexion et Compudeals) et les fournisseurs partenaires. « Cette enquête nous a permis d’établir des valeurs de référence pour notre obligation de reporting européen (CSRD), où nous répertorions les thèmes de durabilité qui sont importants pour Connect+, » explique Ilse Desutter. « Nous utilisons le Double Materiality Assessment, qui mesure aussi bien l’impact de notre entreprise sur le monde que l’influence du monde sur notre entreprise. »
L’enquête révèle que les efforts fournis pour économiser le papier et le carton sont perçus comme importants et que la tendance à acheter des appareils réparables en alternative aux produits jetables est idéale pour notre secteur.
Efforts en matière de durabilité
Connect+ n’invite pas seulement ses fournisseurs partenaires à utiliser des emballages durables, elle les incite aussi à proposer des appareils économes en énergie et réparables. « Par ailleurs, nous proposons un service de réparation spécialisé au sein de notre réseau, ce qui contribue aussi à une économie plus circulaire, » ajoute Ilse. « Nous avons également pour objectif que nos partenaires obtiennent au moins un score EcoVadis de 45 %, ce qui nous permet d’évaluer leurs efforts en termes de durabilité. »
Pour information : EcoVadis est une plateforme qui évalue les pratiques des entreprises en termes de durabilité et de responsabilité. Elle propose une fiche de score qui aide les entreprises à mesurer et à améliorer leurs prestations en matière d’environnement, de conditions
de travail, de comportement éthique et d’achats durables. Les entreprises utilisent souvent ces scores pour évaluer leurs fournisseurs et répondre à la législation et à la réglementation, ou pour réaliser des objectifs de durabilité. EcoVadis offre une méthode standardisée et transparente pour comparer et améliorer le degré de durabilité des entreprises.
Promouvoir la réparabilité
Grâce à des thèmes comme la réparabilité, le repair index et l’indice de durabilité, la durabilité occupe une place de plus en plus centrale dans le comportement d’achat des consommateurs. « En tant que Connect+ Group, nous offrons une position unique à nos commerçants spécialisés indépendants, » souligne Ilse. « Leur expertise et leur service en font le canal idéal pour promouvoir la réparabilité des appareils. Afin de concrétiser cette ambition, nous voulons aider davantage nos entrepreneurs. C’est pourquoi nous misons pleinement sur le renforcement de notre réseau de réparation. D’une part, en accélérant l’afflux de techniciens qualifiés depuis le marché du travail, et d’autre part, en fondant notre propre Connect+ Academy. Nous pouvons y former des talents, proposer un upskilling à nos fournisseurs et à nos partenaires, et accompagner les entrepreneurs dans la gestion des RH. Ensemble, nous bâtissons un réseau de réparation durable, où le savoir-faire, le service et la durabilité se rejoignent. »
Saint n’a pas apporté son traditionnel chocolat, mais un cadeau durable : un pull de Noël Connect+. L’idée était de porter un pull pour baisser le chauffage d’un degré, et pas seulement durant la semaine du 17 février 2025. Par ailleurs, les collaborateurs sont encouragés à venir au travail en vélo grâce au plan de leasing de vélos, l’entreprise fournit des voitures de société écologiques, a installé des bornes de recharge et des panneaux solaires dans le bâtiment, ainsi qu’un calculateur de CO2.
Logistique
Presque tous les commerçants spécialisés indépendants sont affiliés chez Recupel et Connect+ poursuit activement son travail de sensibilisation. L’organisation collabore aussi assidûment avec Bebat. En 2023, Connect+ et Recupel ont recyclé ensemble pas moins de 4 750 919 kg de matériel. « Et nous comptons bien faire encore mieux, conformément à notre politique d’entrepreneuriat durable, afin de contribuer à la réduction des déchets, » poursuit Ilse Desutter. Enfin, Ilse souhaite également souligner les efforts de BMS, le partenaire logistique qui approvisionne les magasins : « Avec DAIFUKU, ils ont pour projet de réduire la quantité d’emballages et de regrouper les transports. Pour ce faire, ils ont recours à des solutions innovantes en gestion du matériel et en logistique, ce qui contribuera également à réduire notre empreinte CO2. »
Pull chaud
Au niveau du personnel aussi, des initiatives voient le jour. L’an dernier, le grand
Linda Claeys Connect+
Tri intelligent des déchets chez
MVH Security
MVH Security s’engage fortement en faveur de la durabilité, notamment en triant minutieusement ses déchets. Surtout sur les chantiers, mais aussi au bureau. Pieter Feys, COO de MVH Security et membre du conseil d’administration de Nelectra, nous explique comment MVH Security a réussi à faire de la durabilité une priorité et comment cela s’est traduit par un avantage financier.
Un témoignage inspirant...
La motivation des collaborateurs est essentielle à la réussite du tri des déchets sur les chantiers. « Et l’idée de devoir faire plus d’efforts ne suscite pas forcément un grand enthousiasme... », explique Pieter Feys.
« C’est pourquoi nous avons mis au point un système de récompense intéressant, qui a considérablement et rapidement amélioré les choses. Notamment le tri des déchets. »
Des diamants rouges comme récompense
En quoi consiste ce système de récompense ?
Les travailleurs peuvent gagner des « Red Diamonds » (inspirés de la couleur rouge du logo de MVH Security) s’ils respectent certains critères. Camionnette propre ? Formulaire d’analyse des risques correctement rempli ?
Chantier en ordre ? Déchets jetés dans les bonnes poubelles ? ... Autant de manières de collecter des Red Diamonds. Les travailleurs échangent ensuite ces diamants rouges dans la boutique en ligne du personnel, où ils peuvent choisir parmi plus de 15 000 articles : des thermos aux bouteilles de vin, en passant
Les différents flux de déchets
Chez MVH Security, le tri est méticuleux.
L’entreprise traite les flux de déchets suivants :
• Métal (boîtiers vides, supports de montage, vis...)
• Circuits imprimés et composants électroniques (y compris alimentations, détecteurs...)
• Piles et batteries (séparément)
• Câbles
• Plastique dur
• Plastique souple
• PMC
• Polystyrène
• Verre
• Papier et carton
• Déchets de bois
• Déchets organiques (fruits, sandwichs)
• Toners (imprimante)
par des bons d’achat de toutes sortes. « Ce système de récompense est très positif et efficace », selon Pieter Feys.
Des sacs en nylon
Chez MVH Security, les déchets sont triés sur les chantiers. « Pour ce faire, nos collaborateurs ont dans leurs camionnettes des sacs en nylon réutilisables pratiques, pour tout trier proprement », explique Pieter Feys. « Seuls le carton et le papier sont collectés dans une boîte plutôt que dans les sacs. » En général, les collaborateurs de MVH se rendent chaque semaine au siège à Sint-Niklaas, où ils transfèrent leurs déchets des sacs en nylon dans les poubelles ou les conteneurs appropriés.
Un contrôle est effectué, car des erreurs sont toujours possibles, mais généralement involontaires. « C’est pourquoi nous organisons chaque mois une "réunion viennoiseries", pour en discuter de manière informelle, en dégustant des viennoiseries », explique Pieter en riant. « Nous montrons des photos, apportons des clarifications et expliquons
• Supports de données numériques (disques durs, cartes SD...) : pour protection des données, ils sont détruits par une entreprise spécialisée.
• Déchets spéciaux des ménages (Wallonie) ou déchets dangereux (Bruxelles) (nettoyants, aérosols...)
• Déchets résiduels (désormais réduits au strict minimum)
pourquoi telle situation n’est pas correcte. Cela remet tout le monde sur le droit chemin. »
Aussi au bureau
Par ailleurs, le tri des déchets ne se limite pas aux chantiers : les restes alimentaires et le marc de café sont également jetés dans une poubelle à déchets organiques dans la cuisine et au bureau. Cela fonctionne si bien que l’entreprise a investi dans un bac à compost.
Collecteur de déchets
Bien entendu, cela ne s’arrête pas au tri. Un mini parc à conteneurs a été aménagé au siège. Les différents matériaux y sont collectés séparément (voir liste dans l’encadré) et un collecteur de déchets –agréé par Recupel – vient régulièrement vider les bacs.
Ce qui ne peut pas être jeté dans les bacs ne finit pas avec les déchets résiduels, précise Pieter Feys. Aérosols ou toners d’imprimante... Ils sont conservés séparément et portés régulièrement au parc à conteneurs.
Économies de coûts
Toutes ces mesures sont non seulement bonnes pour l’environnement, mais elles permettent aussi quelques économies.
« Pour de nombreuses entreprises d’installation, les déchets encombrants représentent un poste de coûts important », explique Pieter Feys. « Nous avons pu les réduire à un petit conteneur vidé toutes les deux semaines. »
Et ce n’est pas tout ! Comme MVH Security ne laisse pas ses déchets sur les chantiers, l’entreprise n’entraîne pas de coûts pour la collectivité. « Parce que nous emportons systématiquement tous nos déchets avec nous », conclut Pieter Feys.
Linda Claeys
Panneaux solaires à brancher : attention à la sécurité !
Produire sa propre électricité avec des panneaux solaires est une méthode de plus en plus utilisée pour réduire ses frais énergétiques. Mais cette option n’est pas envisageable pour tout le monde, selon le logement ou son emplacement. D’où l’émergence de panneaux solaires en kit « plug & play », d’une puissance limitée et qui se branchent sur une simple prise. Mais il va sans dire que ces systèmes présentent leur lot de risques. Assurez-vous donc de bien informer vos clients.
Ces panneaux solaires ne font pas partie de l’installation électrique fixe, puisqu’ils sont pourvus d’une fiche et raccordés à une prise de 230 V-16 A. Ils ne sont donc pas soumis aux obligations de « Contrôle de conformité avant mise en usage » et de « visite de contrôle » selon le RGIE. Cependant, ils s’accompagnent de critères à bien respecter et il convient de tenir compte de leurs conditions d’usage et d’installation pour éviter les risques d’incendie et d’électrocution.
Un matériel électrique sûr
Seuls des machines, appareils et câbles électriques sûrs peuvent être employés dans une installation électrique. Cela signifie qu’ils doivent être construits selon les règles de l’art. Moyennant une installation, un entretien et un usage corrects, ils ne peuvent pas poser de risques pour les personnes ni les biens. Tout matériel électrique commercialisé dans le respect des directives européennes est réputé sûr. Le fabricant est tenu de rédiger une déclaration UE de conformité et d’apposer le marquage CE sur le matériel conforme. Il doit en outre rédiger un manuel d’utilisation et d’installation. Il importe également que ces appareils s’éteignent automatiquement en cas de coupure du réseau, pour la sécurité de l’utilisateur comme celle des techniciens qui travaillent sur ce réseau. C’est pourquoi, en Belgique, les onduleurs de ces appareils doivent répondre aux conditions complémentaires de Synergrid et figurer sur la liste des appareils homologués.
Risques
L’installation de ces panneaux solaires à fiche présente plusieurs risques. Une installation ou un raccordement mal exécuté(e) peut entraîner des situations dangereuses. Mal installés, ils peuvent s’envoler ou passer à travers le toit, tandis qu’un mauvais raccordement peut provoquer un incendie. Les prises de courant ne sont pas conçues pour réinjecter de l’électricité dans l’installation. Qui plus est, il n’y a jamais de tension sur la fiche d’un appareil classique, puisqu’elle ne sert qu’à son alimentation. Dans le cas d’un panneau solaire à fiche, on parle d’un appareil qui produit de l’électricité et qui est pourvu
d’un câble avec fiche, dont les broches peuvent accueillir une tension de 230 V.
Lorsque nous raccordons, via la fiche, le panneau solaire qui produit de l’électricité à une prise de courant (230 V-16 A) raccordée à un circuit auquel sont reliés d’autres appareils, la puissance totale prélevée sur ce circuit peut être supérieure à la normale. Ceci peut causer une surcharge sur le câble de 2,5 mm², même si ce dernier est protégé conformément au RGIE par un fusible de 16 A ou par un disjoncteur de 20 A.
Quelles sont les conditions d’utilisation et d’installation électrique ?
• En principe, la puissance d’un panneau solaire avec fiche est limitée à 800 W.
• Branchez les panneaux solaires à fiche sur un circuit exclusivement dédié, pas sur un circuit qui est raccordé à d’autres appareils. Un « circuit exclusivement dédié » est un circuit élémentaire destiné à l’alimentation exclusive d’un ou plusieurs appareils destiné(s) à un usage spécifique.
• Si vous utilisez plusieurs panneaux solaires à fiche, branchez-en deux sets maximum sur un circuit exclusivement dédié. N’utilisez jamais de dominos, d’enrouleurs de câble ni de rallonges.
• Branchez la fiche sur une prise de courant avec mise à la terre.
• Les panneaux solaires doivent être équipés d’un onduleur figurant sur la liste des « appareils homologués » de Synergrid.
Quelles sont les conditions d’utilisation et d’installation générales ?
• Assurez-vous que les panneaux solaires et les onduleurs soient suffisamment ventilés.
• Assurez-vous que les câbles, les connecteurs et les onduleurs soient fixés au toit et suffisamment protégés de la pluie.
• Amenez les câbles jusqu’à l’intérieur par le biais d’une traversée étanche.
• Branchez la fiche sur une prise de courant avec mise à la terre.
• Accrochez les panneaux solidement ou lestez-les pour les protéger du vent.
• Suivez les consignes d’utilisation et d’installation du fabricant.
Rudy Van den Bergh Innovation & Training manager ElectroTest
Synergrid : quels sont les appareils autorisés en Belgique ?
Le 17 octobre 2024, Synergrid – après approbation du VREG – a publié une nouvelle version de sa prescription technique C10/11. L’obligation de liaison fixe n’y figure plus. Par conséquent, les systèmes photovoltaïques de balcon, les petites batteries mobiles avec fiche domestique (appelées aussi appareils plug & play), les chargeurs embarqués bidirectionnels pour véhicules électriques et les générateurs mobiles pour les chantiers et les évènements peuvent désormais aussi être raccordés conformément à la prescription C10/11.
Aujourd'hui, le 17/03/2025, les systèmes plug&play homologués jusqu'à présent ont été publiés dans la liste C10/26 (Vous pourrez la consulter ici :
Ceux-ci pourront être raccordés en Belgique à partir du 17/04/2025. Il s'agit de 111 unités provenant de 7 fabricants différents, avec des puissances allant de 300VA à 2000VA. Il y a des unités pour panneaux solaires, pour batteries et des systèmes hybrides. Une nouvelle colonne "Informations supplémentaires" (colonne 14 - AB) a été ajoutée à la liste C10/26, permettant de filtrer par "plug&play" pour trouver facilement les appareils homologués. La liste C10/26 est une liste dynamique à laquelle de nouvelles unités de production homologuées sont ajoutées chaque semaine, donc d'autres systèmes plug&play seront publiés ultérieurement.
Quelles seront les modifications du RGIE concernant le courant continu ?
Vous avez certainement constaté que le DC* est de plus en plus présent dans nos installations électriques. Pourquoi ? Tout simplement parce que nos installations électriques évoluent. Les panneaux photovoltaïques, les stockages d’énergie électrique sur batterie, l’éclairage LED fonctionnent en courant continu. Sans parler de nos différents appareils électroniques de faible et moyenne puissance tels que les PC, TV, écrans, caméras, etc. qui fonctionnent également en DC. Donc, afin d’y gagner en efficacité, pourquoi ne pas rester en DC au sein d’une même installation électrique? Cela évite des conversions AC/DC ou DC/AC inutiles et énergivores. Une telle installation électrique présente en plus d’autres avantages apportés par le DC que nous n’aurons pas le temps de développer ici.
Un GT (Groupe de Travail) est actuellement actif au sein du SPF Economie dont le but est d’apporter un cadre règlementaire plus complet pour les batteries d’accumulateurs en croissante évolution et utilisées pour le stockage d’énergie électrique. Ce GT a pour but de modifier le chapitre 7.103. du livre 1 du RGIE (installations électriques à basse tension et à très basse tension). Pour ce GT, il a fallu créer un sous-GT dont le but était d’intégrer les schémas mis à la terre en DC dans le livre 1 du RGIE, d’analyser et d’intégrer les mesures de protection contre les chocs électriques par contact indirect pour ces schémas ainsi que de vérifier les impacts sur les autres parties et livres du RGIE. Ce sous-GT a commencé en 2021 et s’est clôturé fin 2024. Le projet d’arrêté royal clôturant ce sous-GT « DC » a été rédigé. Le SPF Economie a démarré en juillet 2024 les demandes d’avis pour ce projet auprès des instances officielles. Ces demandes sont toujours en cours. Sa publication est espérée encore pour 2025. Tant que ce projet n’est pas publié dans le Moniteur belge, ce dernier n’a aucune valeur légale.
Voici ci-après les détails de la mission du sous-GT « DC » . Les principaux buts de ce sous-GT étaient de :
1) Définir les schémas mis à la terre en DC et vérifier leurs impacts sur ceux en AC dans la « sous-section 2.2.1.2. Schémas de mise à la terre » et dans la « section 3.2.2. Types de schémas de mise à la terre » du Livre 1, ainsi que sur les différentes parties du Livre 1 pour déjà tenir compte un peu des installations électriques en DC.
2) Ajouter les mesures de protection contre les chocs électriques par contact indirect pour les schémas mis à la terre en DC dans la «
sous-section 4.2.3.4. Protection active avec coupure automatique de l’alimentation et avertissement éventuel » et vérifier leurs impacts sur ceux en AC.
3) Modifier ou ajouter certaines terminologies apportées par ce projet et vérifier leurs impacts sur le RGIE (plus particulièrement sur les Livres 1 et 2).
En voici un bref résumé :
1) Les schémas mis à la terre en DC sont pratiquement les mêmes que ceux en AC. Les schémas mis à la terre en DC sont réalisés avec deux ou trois conducteurs actifs.
2 conducteurs actifs
3 conducteurs actifs
Tout comme pour les schémas en AC, nous avons le schéma TN avec ses trois variantes (TN-S, TN-C et TN-C-S), le schéma TT et le schéma IT.
Exemples de schémas en DC :
- Le schéma TN-S, où le conducteur actif mis à la terre et le conducteur PE sont séparés :
Schéma TN-S avec 2 conducteurs actifs
Schéma TN-S avec 3 conducteurs actifs
- Le schéma TN-C, où le conducteur actif mis à la terre et le conducteur PE sont combinés en un seul conducteur (PEL ou PEM) :
Schéma TN-C avec 2 conducteurs actifs
Schéma TN-C avec 3 conducteurs actifs
Dans un schéma TN-C, il sera possible d’utiliser le conducteur actif mis à la terre pour le transport de l’énergie électrique si cela concerne un circuit terminal et si la tension ne dépasse par la tension limite conventionnelle absolue UL (voir tableau 2.3. du Livre 1 du RGIE).
- Le schéma TN-C-S, où le conducteur actif mis à la terre et le conducteur PE sont combinés en un seul conducteur dans une partie de l’installation électrique :
Schéma TN-C-S avec 2 conducteurs actifs
(1) Masse ; (2) Prise de terre du réseau
Schéma TN-C-S avec 3 conducteurs actifs
- Le schéma TT, où au moins un point du réseau (M, L+ ou L-) est relié directement à la terre. Les masses sont reliées à une ou plusieurs prises de terre indépendantes de celle du réseau :
Schéma TT avec 2 conducteurs actifs
(1) Masse ; (2) Prise de terre du réseau (3)Prise de terre de la masse
Schéma TT avec 3 conducteurs actifs
- Le schéma IT, où au moins un point du réseau (M, L+ ou L-) n’est pas soit relié à la terre, soit l’est à travers une impédance élevée. Les masses sont reliées à une ou plusieurs prises de terre indépendantes de celle du réseau :
Schéma IT avec 2 conducteurs actifs
(1) Impédance ; (2) Prise de terre du réseau ; (3) Masse ; (4) Prise de terre de la masse
Schéma IT avec 3 conducteurs actifs
Pour les schéma avec 3 conducteurs (bipolaires) , il est fortement conseillé de mettre le conducteur M à la terre.
2) Les mesures de protection contre les chocs électriques par contact indirect pour les schémas en DC ne diffèrent pas tellement de ceux en AC..
Les problèmes dus à la corrosion sont cependant plus importants en DC qu’en AC. Pour cette raison, des mesures particulières sont à prendre en DC afin de les éviter autant que possible. Par exemple, sachez qu’un courant de 1 A DC pendant un an dissout plus de 9 kg de fer ! Imaginez les dégâts pouvant être causés à l’armature métallique dans une structure en béton.
Le Livre 1 a donc prévu pour cela d’ajouter une sous-section afin de cadrer ces problèmes dus à la corrosion. Cette sous-section précisera que tous les éléments d’une installation de mise à la terre devront être fabriqués et protégés avec des matériaux résistants aux phénomènes de corrosion, quels qu’ils soient.
Concernant l’utilisation future de différentiels adaptés au DC : Les valeurs des sensibilités (I∆n) des différentiels (dans le RGIE appelés « dispositifs de protection à courant différentiel-résiduel ») seront différentes que pour l’AC.
- 30mA de sensibilité pour un différentiel AC aura comme équivalent DC ( lisse) une valeur de 80mA.
- 10mA de sensibilité pour un différentiel AC aura comme équivalent DC ( lisse) une valeur de 20mA.
Ces valeurs ont été spécifiées en 2022 dans la norme internationale IEC 60755-1:2022. Cette norme fournit des exigences, des recommandations et des informations pour l'élaboration de normes relatives aux différentiels, destinés à être utilisés dans les installations électriques en DC.
3) Terminologie et impacts
- On ne parlera plus de « source de courant » mais de « source d’énergie ».
- La sous-section 2.2.1.2. du Livre 1 s’intitulera « Schémas des installations électriques » et plus « Schéma de mise à la terre ».
- Les conducteurs M, L, L+ ,L-, PEL et PEM seront ajoutés :
• Le conducteur M sera le conducteur relié en DC au point milieu.
• Le Conducteur L sera le conducteur actif ou une partie active, en excluant le conducteur neutre.
• Le Conducteur L+ sera le conducteur de ligne positif.
• Le Conducteur L- sera le conducteur de ligne négatif.
• Le Conducteur PEL sera le conducteur assurant en même temps les fonctions de conducteur L et de PE en DC.
• Le Conducteur PEM sera le conducteur assurant en même temps les fonctions de conducteur M et de PE en DC.
Deux figures illustrant une installation de mise à la terre seront également ajoutées :
Les définitions du convertisseur et de ses variantes seront ajoutées et se présenteront ainsi :
Convertisseur: appareil convertissant une tension U1 et/ou une fréquence f1 en une tension U2 et/ou une fréquence f2 . Il peut être unidirectionnel ou bidirectionnel.
Convertisseur DC-DC: U1 et U2 sont DC.
Convertisseur AC-DC: U1 est AC et U2 est DC.
Convertisseur DC-AC: U1 est DC et U2 est AC.
Convertisseur AC-AC: U1 et U2 sont AC.
Convertisseur ou variateur de fréquence: U1, f1 sont convertis en U2, f2.
On pourra aussi, selon les cas, utiliser les termes hacheur, adaptateur, redresseur, onduleur, inverseur, transformateur.
On ne parlera plus généralement dans le Livre 1 :
- D’« alimentation » ou de « source » mais de « source d’énergie »,
- De « différentes phases » mais de « différents conducteurs de ligne »,
- De «schéma de mise à la terre » mais de « schéma mis à la terre »
- De « source » mais de « source d’ énergie »
- De « câble souple » mais de « canalisation électrique souple »
Les impacts sur les autres parties du Livre 1 et sur le Livre 2 ( Installations électriques à HT) se limiteront essentiellement adapter la nouvelle terminologie décidée dans ce sous-GT « DC ».
Volta organisera ce printemps des sessions d’info sur l’avantage des Installations DC et invitera la fondation Current OS. Vu le manque de cadre règlementaire et de normes unifiées en DC, l’objectif de Current OS est de parvenir à une norme unifiée pour le contrôle des installations DC. Cette fondation a été créée pour assurer la disponibilité de l'ensemble de règles Current/OS à tout fabricant de produits DC.
Ignacio Molina (Conseiller en technologie Volta)
*DC : courant continu. Vient de l’Anglais « Direct Current » mais utilisé internationalement dans le jargon électrotechnique
En DC
Mixte, DC et AC
La personne derrière …
Vous savez peut-être qui travaille chez Nelectra et ce que chacun d’entre nous peut faire pour vous. Si ce n’est pas le cas, vous trouverez une présentation de toute l’équipe — avec photo, fonction et coordonnées — sur www.nelectra.be, dans la rubrique « Contact ». Sur cette dernière page d’ElectroVision, nous aimerions présenter tous les collègues, un par un, d’une façon différente : qui sommes-nous, quelle est notre fonction et que faisons-nous quand nous ne travaillons pas pour Nelectra ?
À la barre de Nelectra pendant de nombreuses années, Viviane Camphyn n’est probablement pas une parfaite inconnue. Qui ne sait pas qu’elle adore le chocolat ? Nous espérons néanmoins que cet article vous apprendra de nouvelles choses à son sujet. Viviane travaille aujourd’hui à temps partiel dans les coulisses, mettant à profit ses années d’expérience pour soutenir notre fédération par le biais de projets ciblés.
Quelle est la première chose que vous faites au réveil ?
Je dis bonjour à tout le monde chez moi. On ne souhaite pas assez une bonne journée aux gens. Et puis, très vite... une bonne tasse de café avec une grooosse barre de chocolat noir !
Quel est le livre qui vous a marqué dernièrement ? Pourquoi ?
Question difficile. Il y en a beaucoup, parce que j’ai enfin le temps de lire. Mais je dirais The Fortnight In September de R.C. Sheriff. Un livre réconfortant et humain. C’est une redécouverte récente, qui date des années 1930 et qui raconte les vacances d’une famille anglaise ordinaire à la mer. La simplicité du style contraste avec celle des autres livres sur ma table de chevet. Less is more, et ça me plaît.
Quel est votre meilleur souvenir de l’année passée ?
Le voyage pour mes 65 ans, en avril 2024 : je suis allée avec toute la famille dans la région de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau, en Suisse, en mémoire de mes parents, décédés en octobre 2023 et janvier 2024. La prise de conscience de l’insignifiance de l’homme face à l’immensité des montagnes et les beaux souvenirs vous ramènent les pieds sur terre et apaisent l’esprit parfois fatigué.
Quelle invention dans le secteur de l’électro vous faciliterait la vie ?
Une machine d’où le linge sort lavé, repassé et plié correctement. Calculez le temps que cela nous ferait gagner !
Si vous deviez citer une chose qui améliorerait votre qualité de vie, quelle serait-elle ?
Moins me préoccuper des personnes malhonnêtes, et la manière inhumaine, irrespectueuse et condescendante dont les personnes âgées sont de plus en plus souvent traitées... En 2025, nous sommes bien loin du « bien-être mental » sur ce plan. Et ce qui est terrible, c’est que nous semblons tous trouver ça « normal ».
Quelle est votre devise dans la vie ?
L’émerveillement est le début de la sagesse (interprétation libre de Socrate et Platon).
Comment vous détendez-vous ?
En me perdant dans mes pensées sur un banc près de mon pavillon de chasse préféré, sur une hauteur du jardin boisé du Jardin botanique de Meise, où je profite de la nature en toutes saisons. Et bien sûr, en me plongeant dans le monde des montagnes impressionnantes.
Viviane Camphyn, conseillère de direction
Electrifying solutions that make a sustainable future possible
Chez Rexel, nous apportons des solutions puissantes pour un avenir durable, motivées par l’innovation et la sensibilisation à l’environnement.
Nos solutions révolutionnaires s’inscrivent dans une époque où l’énergie renouvelable n’est pas seulement un choix, mais une nécessité absolue.
Alors pourquoi s’attarder sur le passé quand on peut embrasser l’avenir ? Ensemble, renforçons la voie vers la durabilité.