ELECTRO VISION
LE MENSUEL POUR LE SECTEUR DE L'ELECTRO
DANS CETTE ÉDITION
FIRN energy propose un logiciel sur mesure pour gérer l’énergie
Électrobaromètre à nouveau en baisse : les prévisions économiques sont inquiétantes
Qu’est-ce qui change pour le secteur de l’électro en 2025 ?
Pas de panique... En 2025, Nelectra continuera à vous
défendre !
2025 bat son plein et il est clair que cette année apportera, elle aussi, de nombreux défis et opportunités pour notre secteur de l’électro. Les progrès technologiques incessants et l’attention croissante accordée à la durabilité offrent des opportunités sans précédent, mais soulèvent en même temps des enjeux majeurs.
L’émergence des technologies intelligentes et l’intégration des sources d’énergie renouvelables continuent de transformer notre secteur à un rythme soutenu, impliquant la nécessité d’une refonte de nos méthodes de travail traditionnelles. Il est donc essentiel que nous continuions à nous former et que nous restions ouverts aux nouveaux développements afin de répondre aux attentes changeantes du marché.
Bien qu’à l’heure où nous écrivons ces lignes, le gouvernement fédéral n’ait toujours pas été formé, de nombreux changements de la réglementation nous attendent en 2025. Comme à l’accoutumée, les consultants de Nelectra ont dressé un aperçu des points les plus importants pour notre secteur. Vous en apprendrez davantage à ce sujet dans ce numéro.
En ces temps marqués par des évolutions constantes, la collaboration est également plus importante que jamais. En partageant nos connaissances et notre expérience, nous pouvons être plus forts ensemble et nous adapter à la complexité des projets modernes. Dès lors, continuons à nous inspirer et à nous soutenir mutuellement !
En tant que fédération, nous nous mobilisons jour après jour pour nos membres et notre secteur. Cette année, nous continuerons notamment à fournir les informations les plus récentes, à donner des centaines de conseils individuels, à défendre vos intérêts auprès des décideurs politiques à différents niveaux et à organiser des séances d’information et des événements de réseautage. Car en 2025, Nelectra sera toujours là pour vous et votre entreprise !
Le feed-back et l’implication de nos membres ont une valeur inestimable pour nous ! J’espère dès lors avoir le plaisir de rencontrer personnellement chacun d’entre vous lors de l’un de nos événements.
Des réactions ?
Fallon Declerck fallon.declerck@nelectra.be
18
L’Europe va-t-elle réduire les formalités administratives ?
24
Suis-je un « fabricant » si je transforme des luminaires ?
« Une commune ou une ville peut-elle m’imposer l’organisme de contrôle avec lequel je dois travailler ? »
Magazine d’information pour les professionnels du secteur de l’électro. ElectroVision/ElektroVisie a un tirage de 8.019 exemplaires. ElectroVision est un mensuel publié par Nelectra asbl : Nationaal Verbond van Zelfstandige Elektriciens en Handelaars in Elektrische Toestellen, Stationlei 78 boîte 1/1, 1800 Vilvoorde BE 0410 342 662 RPM Bruxelles · T: 02 550 17 11, info@nelectra.be, www.nelectra.be/fr/home
comité de rédaction Dirk Van Steenlandt, Eric Claus, Ludo Holemans, Frank Vanlangendonck, Rudy Van den Bergh, Danny Hermans, Linda Claeys, Fallon Declerck, Els Heyrman, Layla Redjeb, Vincent Boydens
Rédacteur-en-chef Els Heyrman 02 550 17 21 els.heyrman@nelectra.be
régie publicitaire
TREVI · Thomas Lannoo Meerlaan 9 · 9620 Zottegem 09 326 74 51 thomas@trevi-regie.be
reportages Linda Claeys linda.claeys@nelectra.be
éditeur responsable Fallon Declerck Stationlei 78 1/1 · 1800 Vilvoorde 02 550 17 11
traduction Akira Translations translations@akiratranslations.be
Les articles et les annonces paraîssent sous la responsabilité de leurs auteurs et annonceurs. La réproduction des articles est autorisée après autorisation écrite de l’éditeur. Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique
imprimerie Bredero Graphics
administration
Nadia Van Nuffel · 02 550 17 17 nadia.vannuffel@nelectra.be
Marian Hemerijckx · 02 550 17 18 marian.hemerijckx@nelectra.be
cover Frank Abbeloos
Nelectra utilise vos données personnelles à des fins de gestion de ses membres et prospects. Si vous ne souhaitez pas que vos données soient utilisées à ces fins, il vous suffit de nous le signaler par courriel à l’adresse info@nelectra.be. Vous pouvez consulter et faire modifier vos données sur simple demande, avec preuve de votre identité, auprès de Nelectra, Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde, ou via info@nelectra.be. Pour toute question ou plainte relative au traitement des données, vous pouvez directement vous adresser à l’Autorité de protection des données. Vous trouverez notre politique générale en matière de protection de la vie privée sur notre site web www.nelectra.be. Vos données nous sont peut-être parvenues via une base de données externe. Vous pouvez obtenir de plus amples informations sur simple demande.
Qu’est-ce qui change pour le secteur de l’électro en 2025 ?
3 Les réflexions de Fallon
Pas de panique... En 2025, Nelectra continuera à vous défendre !
6 Nelectra en visite chez ses membres
FIRN energy propose un logiciel sur mesure pour gérer l’énergie
8 Nelectra vous informe
8 Allô Nelectra?
10 L’électrobaromètre
12 Nelectra a défendu vos intérêts en 2024!
14 Qu’est-ce qui change pour le secteur de l’électro en 2025 ?
18 Europe
L’Europe va-t-elle réduire les formalités administratives ?
19 Nouvelles sectorielles
20 Dans quelle mesure l’éclairage de secours que l’on connaît aujourd’hui est-il intelligent ?
21 Quelles sont les tendances en matière de cuisine pour 2025 ?
22 Informations techniques
22 Le rôle de l’intelligence artificielle dans la transition énergétique : innovations et défis
24 Suis-je un « fabricant » si je transforme des luminaires ?
26 Qu’est-ce que les courants vagabonds, et comment s’en prémunir ?
28 Les chantiers du nouveau RGIE: comment se produisent les modifications ?
31 9 questions à
Freddy Steenackers, conseiller technique Nelectra
FIRN energy propose un logiciel sur
Un système de batteries d’une capacité de 160 kilowattheures, une connexion avec les panneaux solaires existants, un système de gestion de l’énergie commandé par un logiciel sur mesure et l’intelligence artificielle, et un outil qui calcule le bénéfice en toutes circonstances. Voilà en quelques mots le travail sur mesure et modulaire réalisé par la société FIRN energy pour une menuiserie locale.
« Le gérant de la menuiserie souhaitait optimiser sa consommation et tirer le meilleur parti de son contrat d’énergie dynamique », expliquent Nico Ramacker (à droite sur la photo) et Frank Degezelle de FIRN energy. « Les machines consomment beaucoup d’énergie et cette consommation provoque de nombreux pics. »
Les toits de l’entreprise étaient déjà équipés de panneaux solaires. Le système de FIRN energy permet de mieux exploiter la production propre pour la consommation ainsi que d’acheter et de vendre l’énergie de manière intelligente grâce à la batterie. « Dans ce cas concret, il y a un système de batterie, mais nous pouvons également contrôler l’injection quand il n’y a que des panneaux solaires », ajoute Frank Degezelle.
« Notre FIRN controller prend des décisions basées sur des données de prix en temps réel en utilisant le prix day-ahead. Il sait dès lors quand il est préférable de vendre ou d’acheter de l’énergie », explique Nico Ramacker. « Curtailment est le nom anglais qui désigne ce que nous faisons : nous veillons à ce qu’il n’y ait pas d’injection pendant les heures défavorables, c’està-dire aux moments où le client se verrait infliger des pénalités pour avoir injecté de l’énergie. Nous contribuons dès lors aussi à maintenir l’équilibre sur le réseau électrique. »
Frank Degezelle et Nico Ramacker, les gérants, se connaissent depuis des années par l’intermédiaire de leurs partenaires, qui sont amies. Frank dirigeait une entreprise d’installation de panneaux solaires, Nico travaillait comme ingénieur dans le secteur des télécommunications. Forts de leur connaissance approfondie des évolutions futures du marché de l’énergie, ils ont fondé FIRN energy il y a un an. Bien qu’ils connaissaient déjà très bien le marché de l’énergie, ils ont vite compris qu’il leur restait beaucoup à apprendre.
« Il y a deux ans, nous étions parmi les visiteurs d’un salon, et, cette année, nous y avions déjà un stand », ajoutent les gérants avec beaucoup de fierté.
Els Heyrman
Frank Abbeloos
mesure pour gérer l’énergie
Allô Nelectra ?
En tant que membre de Nelectra, vous pouvez toujours vous adresser à nos conseillers pour leur poser vos questions d’ordre juridique, technique, social, fiscal... Voici les questions intéressantes que nous avons relevées ces derniers mois.
Je prépare le food truck d’un client pour le contrôle technique. Quels dois-je absolument garder à l’esprit ?
Le RGIE définit les normes de sécurité pour toutes les installations électriques. Des prescriptions spécifiques s’appliquent aux installations mobiles et transportables, telles que les food trucks. Ainsi, un contrôle est obligatoire avant la mise en service et après toute modification ou extension importante, mais un contrôle périodique annuel est également requis.
locales afin de savoir si l’installation électrique de food trucks est soumise à des exigences supplémentaires. Les dispositions peuvent varier selon la commune ou la région où votre client a demandé ou souhaite demander une autorisation d’emplacement. En fonction de la situation et de la nature de l’emplacement, il peut y avoir des exigences supplémentaires, telles que l’utilisation de certains types de câbles ou des mesures de protection lors de conditions météorologiques particulières. (LR)
Contactez nos conseillers Nelectra pour tout complément d’information :
Layla Redjeb layla.redjeb@nelectra.be 02/ 550.17.19
Freddy Steenackers freddy.steenackers@nelectra.be 02/550.17.11
Compte tenu de la nature mobile des food trucks, ces installations électriques doivent satisfaire à des exigences particulières, par exemple :
• l’utilisation de câbles adaptés à des déplacements fréquents et résistant à des contraintes mécaniques ;
• la protection des équipements contre la poussière, l’humidité, les variations de température, etc., en fonction des conditions environnementales dans lesquelles le food truck opère ;
• une fixation suffisamment solide des composants pour éviter tout dommage lors des déplacements et du transport.
Outre le schéma unifilaire et le plan de position qui doivent être obligatoirement présents lors du contrôle RGIE, les documents suivants peuvent également être nécessaires : schéma de mise à la terre, rapport sur les influences externes et, le cas échéant, plan d’évacuation. Si le food truck est également équipé d’installations de gaz, un contrôle spécifique est nécessaire. En outre, il peut être utile de conseiller à votre client d’examiner sa police d’assurance. Il pourra ainsi vérifier si des conditions spécifiques sont imposées ou si certains contrôles sont requis pour conserver une couverture complète. Il est également conseillé de se renseigner auprès des autorités
Puis-je piocher des photos de produits sur Internet et les utiliser sur mon propre site ?
Bien qu’il puisse être tentant de simplement copier et utiliser une belle photo, cela peut entraîner des risques juridiques. Sans autorisation adéquate, vous risquez d’enfreindre le droit d’auteur et de vous exposer ainsi à de lourdes amendes ou à des demandes de dédommagement.
Comment utiliser des photos de produits en toute légalité ?
Pour bénéficier de la protection du droit d’auteur, la photo doit remplir un certain nombre de conditions :
1. Elle doit constituer une œuvre perceptible par l’observation humaine.
2. L’œuvre doit avoir un caractère propre et original.
3. L’œuvre doit porter l’empreinte personnelle de son créateur.
En termes simples, cela signifie que la photo doit être le résultat de certains choix créatifs du photographe. Lorsqu’une photo remplit ces conditions, le photographe détient le droit d’auteur. Par conséquent, il vous est interdit de l’utiliser sans l’autorisation du détenteur de ce droit. Il peut s’agir d’une licence ou d’une autorisation écrite de l’auteur. Veillez à ce que l’usage que vous pouvez
faire de la photo soit clair (un usage commercial, par exemple). Il existe également des sites où vous pouvez utiliser des images libres de droits (gratuites ou payantes).
Photos de produits : en principe non protégées par le droit d’auteur
Ce type de photo a généralement pour but de représenter fidèlement un produit. Prenons comme exemple la photo classique d’un interrupteur sur un fond blanc. Ces photos mettent en évidence le produit sans aucune retouche créative et, la plupart du temps, elles ne sont donc pas protégées par le droit d’auteur. En règle générale, l’objectif est de présenter le produit de manière simple et précise. Le produit est visible dans son intégralité, les couleurs sont reproduites fidèlement et la photo n’a pas été prise sous un angle particulier. En d’autres termes, il y a peu de créativité. Dans ce cas, il n’est donc pas question de droit d’auteur et vous pouvez généralement utiliser les images sans autorisation.
Il y a néanmoins d’autres aspects juridiques à prendre en compte :
1. Droit des marques : si la photo d’un produit comporte le nom d’une marque, un logo ou une autre marque protégée, son utilisation sans autorisation peut constituer une infraction au droit des marques. Le droit des marques confère au titulaire le droit exclusif d’utiliser la marque pour certains produits et services, et lui permet d’intenter une action en cas d’utilisation non autorisée par des tiers.
2. Droit à l’image : lorsqu’une photo représente des personnes, le droit à l’image s’applique. Ce droit impose d’obtenir le consentement de la personne représentée pour capturer et utiliser son image, sauf exceptions.
3. Restrictions contractuelles : cela signifie qu’une photo fait parfois l’objet d’un accord entre son auteur (par exemple un photographe) et une entreprise. Imaginons qu’un fabricant engage un photographe pour prendre des photos de ses produits. Dans ce cas, il peut convenir avec le photographe que les photos ne peuvent être utilisées que par eux ou par un groupe spécifique de partenaires. Même s’il n’est pas
question de droit d’auteur, l’utilisation de la photo sans autorisation peut entraîner une violation de cet accord.
En résumé, il est généralement permis d’utiliser les photos de produits, mais il convient de prêter attention à des aspects juridiques supplémentaires, tels que le droit des marques, le droit à l’image et les accords contractuels. Vérifiez toujours si une autorisation est requise, en particulier pour les photos présentant des caractéristiques reconnaissables ou protégées par des droits de propriété. Vous voulez vous assurer d’agir correctement ou vous avez des questions ? Prenez contact avec notre conseiller juridique. Nous nous ferons un plaisir de vous aider !(LR)
Une commune ou une ville peut-elle m’imposer l’organisme de contrôle avec lequel je dois travailler ?
En tant qu’installateur, vous êtes parfois confronté à des clients qui ont été informés par leur commune ou leur ville qu’ils doivent obligatoirement faire appel à un organisme de contrôle spécifique. Mais est-ce autorisé par la loi ? Comment devez-vous réagir ? Et quelles démarches pouvez-vous entreprendre pour informer correctement votre client ?
Que dit la loi ?
En Belgique, la loi impose de faire contrôler les installations électriques par des organismes de contrôle agréés. La responsabilité du contrôle incombe au propriétaire, qui est dès lors libre de choisir l’organisme de contrôle. Dans la pratique, le propriétaire délègue souvent cette responsabilité à l’installateur qui réalise les travaux. En tant qu’installateur, vous pouvez désigner vous-même un organisme de contrôle agréé, à moins que le client ne donne des instructions spécifiques. Si le client précise au préalable qu’il souhaite travailler avec un organisme de contrôle particulier, vous devez, en tant qu’installateur, respecter ce choix.
Que faire si le client se voit imposer une obligation ?
Que faire si un client est informé, par exemple lors de l’obtention d’un permis d’exploitation pour un établissement horeca, que la commune ou la ville impose un organisme de contrôle prédéfini ? Vous pouvez alors jouer un rôle important en conseillant le client et en lui expliquant qu’il ne peut pas y être contraint, car cela porterait atteinte au libre choix du propriétaire. Vous pouvez conseiller au client de notifier par écrit la base juridique de cette obligation aux autorités locales. Si le client insiste, même après vos conseils, pour choisir un organisme de contrôle spécifique parce que celui-ci le met plus en confiance, il est important de respecter ce souhait, même si vous avez vous-même des réserves à ce sujet. Une exception s’applique quand la commune ou la ville est elle-même le donneur d’ordre, par exemple dans le cadre d’un marché public. Dans ce cas, c’est la commune ou la ville qui est propriétaire de l’installation et qui peut dès lors choisir l’organisme de contrôle.
Conclusion
Une commune ou une ville ne peut obliger qui que ce soit à collaborer avec un organisme de contrôle spécifique, à moins qu’elle ne soit elle-même propriétaire de l’installation. Le respect du libre choix du propriétaire est essentiel, tant par les autorités locales que par l’installateur. Lorsqu’un client a des doutes à la suite d’instructions émanant d’une commune ou d’une ville, vous pouvez l’informer de ses droits.
(LR)
99,4
Électrobaromètre à
nouveau en baisse : les prévisions économiques sont inquiétantes
Moins de travail à venir
En décembre, 29 % des entrepreneurs du secteur de l’électro ont eu plus de travail qu’en septembre. Le travail a baissé chez 21 % d’entre eux, alors que les autres entreprises ont fait état d’un volume de travail stable.
Pour les mois à venir, 17 % s’attendent à une augmentation du travail, tandis que 20 % prévoient une diminution.
Il n’y a aucune différence significative entre les installateurs et les détaillants en électro.
La pression sur la rentabilité persiste
La pression sur la rentabilité reste un point d’attention. 18 % des entreprises ont vu leur rentabilité s’améliorer, tandis que 25 % ont rapporté une détérioration. La situation est restée inchangée pour les 58 % restants.
Rétablissement de courte durée : l’électrobaromètre est à nouveau dans le rouge
Le rétablissement du trimestre dernier fut de courte durée. Au quatrième trimestre, l’électrobaromètre est repassé sous la barre saine des 100,0 points d’indice. La situation économique, en particulier, est jugée moins favorable. Les attentes des entrepreneurs du secteur de l’électro pour 2025 en ce qui concerne le volume de travail et l’emploi sont également un peu moins bonnes. En outre, la rentabilité des entreprises reste préoccupante.
Emploi plutôt stable
L’emploi dans le secteur de l’électro reste relativement stable. 80 % des entreprises emploient actuellement le même nombre de collaborateurs qu’il y a quelques mois. 5 % ont plus de personnel et 15 % ont moins de collaborateurs.
Les prévisions pour les mois à venir sont partagées : 23 % prévoient une amélioration, mais 23 % craignent une (poursuite de la) baisse. Pour 55 %, rien ne va changer.
Le problème des mauvais payeurs reste préoccupant. 28 % des entrepreneurs font état d’une augmentation des mauvais payeurs, tandis que 14 % seulement constatent une diminution. La pression concurrentielle a légèrement augmenté par rapport au trimestre précédent : 25 % remarquent une augmentation, tandis que 11 % font état d’une diminution. Ces pourcentages montrent une légère évolution par rapport à la mesure précédente.
Pour les prochains mois, 16 % s’attendent à recruter du personnel supplémentaire, alors que 14 % prévoient une diminution.
L’effectif fluctue surtout chez les installateurs en électro. L’emploi reste plus stable chez les détaillants.
La situation économique se détériore
La satisfaction à l’égard de la situation générale des entreprises reste en majeure partie inchangée.56 % des entreprises du secteur de l’électro sont satisfaits, 32 % sont neutres et 13 % sont insatisfaites. Toutefois, l’évaluation de la situation économique globale s’est dégradée.
Seuls 15 % des entrepreneurs sont satisfaits, tandis que 51 % indiquent que la situation doit s’améliorer de toute urgence. Lors de la mesure précédente, ces pourcentages étaient respectivement de 22 % et 43 %.
Anja Larik
L’électrobaromètre est établi depuis 2010. Il est l’indicateur conjoncturel par excellence des PME et des entrepreneurs indépendants flamands du secteur de l’électro, qu’il s’agisse d’installateurs ou de commerçants. Les valeurs supérieures à l’indice 100 indiquent une évolution positive de la conjoncture, tandis que les valeurs inférieures à l’indice 100 révèlent une évolution défavorable. L’enquête la plus récente, menée auprès d’un panel représentatif fixe, a eu lieu au cours de la seconde moitié du mois de décembre 2024.
reev : logiciel intelligent pour une infrastructure de recharge à l’épreuve du temps
Leader du marché allemand dans le domaine semi-public, reev propose des solutions logicielles qui permettent aux entreprises de surveiller leur consommation d’énergie, de réduire leur impact écologique et devenir plus durables. L’objectif principal est d’optimiser la consommation d’énergie et d’intégrer des sources d’énergie renouvelables. Détail important : étant donné qu’à l’origine, reev était lui-même un installateur, vous pouvez être sûr qu’il s’agit d’un système convivial et très accessible, même pour les utilisateurs occasionnels.
reev compte 7 000 clients disposant de 50 000 bornes de recharge sur sa plateforme. Pour vous, cet expert en solutions de recharge intelligentes, évolutives et sur mesure est le partenaire idéal. Peu importe que vous travailliez comme installateur d’énergie renouvelable, soyez à la tête d’une entreprise ou dirigiez une entreprise individuelle en tant qu’indépendant. Il n’est pas non plus important que vous ayez déjà une riche expérience ou que vous soyez un débutant en matière d’infrastructure de recharge. « Notre logiciel est si simple que tout le monde peut l’utiliser », souligne Jordi Steenman, Country Manager Benelux chez reev.
Simple
La convivialité est le maître mot chez reev. Non seulement pour l’installateur, donc vous, mais aussi pour l’utilisateur final. Aucune formation n’est requise et reev est disponible en cas de questions.
« Notre service d’assistance répond aux installateurs dans la langue locale », ajoute Jordi Steenman. « Et quand l’installateur est occupé sur une borne de recharge, il peut demander à être guidé tout au long du processus d’installation via une application sur son téléphone. »
Flexible
La flexibilité est une autre caractéristique importante du logiciel reev. En effet, celui-ci est personnalisable et convient à n’importe quelle application, quelle que soit sa taille ou l’installation. De plus, reev est en mesure de répondre à des besoins divers. « Notre plateforme logicielle aide les installateurs et les utilisateurs finaux à gérer et à optimiser les installations », explique Jordi Steenman. « Par exemple, reev permet aux installateurs de surveiller les installations de leurs clients et de suivre la consommation d’énergie et les performances des systèmes en temps réel. Ils peuvent ainsi détecter rapidement des problèmes et réagir vite. »
Intelligent reev se différencie des autres acteurs du marché par sa forte composante de gestion de l’énergie, en particulier lors d’une congestion du réseau (c’est-à-dire en cas de surcharge du réseau électrique en raison d’une trop forte demande d’électricité ou d’une capacité insuffisante pour distribuer efficacement l’énergie disponible). reev est capable de résoudre ce problème en redistribuant intelligemment l’énergie disponible.
La possibilité de gérer en parallèle différentes marques de bornes de recharge est également unique. « Nous nous attaquons ainsi à un problème souvent évoqué », explique Jordi Steenman.
« En particulier dans les parcs d’entreprises, où il arrive souvent qu’elles travaillent chacune avec leur propre marque. Nous parvenons à tout gérer à l’aide d’un seul système logiciel et chacun reçoit sa propre facturation. C’est beaucoup plus efficace que lorsque chaque marque doit être contrôlée séparément. »
En bref reev offre :
• un logiciel évolutif auquel plusieurs bornes de recharge peuvent être connectées de manière modulaire
• une gestion de l’énergie qui assure une utilisation optimale de l’énergie disponible
• une flexibilité : AC et DC, la possibilité de gérer différentes marques en parallèle
• une facturation automatisée pratique et claire
Envie d’en savoir plus ? Rendez-vous vite sur : https://reev.com/fr
Nelectra a défendu
SUS AUX PÉNALITÉS ABUSIVES DANS LE SECTEUR INTÉRIMAIRE
Les entreprises du secteur de l’électro déplorent depuis longtemps cette pratique abusive qu’ont certaines agences d’intérim d’exiger une pénalité souvent salée lorsqu’une entreprise engage définitivement un intérimaire, même si le recrutement a lieu après la période d’intérim ou s’il porte sur une tout autre fonction. Une problématique encore aggravée par la fameuse « guerre des talents », plus féroce que jamais.
Étant donné que des plaintes similaires émergent dans d’autres secteurs, Nelectra a décidé au début de cette année d’attaquer ce dossier avec Unizo et d’autres fédérations sectorielles, et d’entamer des discussions avec Federgon, la fédération des prestataires de services RH, dont les agences d’intérim. Une première concertation n’a pas permis d’aboutir à une solution, et le ministre du Travail et de l’Économie, Pierre-Yves Dermagne, a même
introduit une proposition de loi. Elle est plus stricte que ce que Nelectra estimait nécessaire, car compte tenu de l’étroitesse du marché de l’emploi, nous visons surtout le maintien d’une collaboration harmonieuse avec le secteur intérimaire.
NELECTRA SATISFAITE DU REPORT DU FEDERAL LEARNING ACCOUNT APRÈS DES MOIS DE LOBBYING
L’introduction du compte fédéral de formation ou Federal Learning Account (FLA) est reportée pour la deuxième fois, cette fois au 1er avril 2025. Cet outil d’enregistrement de toutes les formations des travailleurs dans les entreprises belges devait initialement entrer en vigueur le 1er avril 2024. Après un lobbying intensif, notamment en collaboration avec Unizo, nous avons pu obtenir un premier report jusqu’au 30 novembre
2024. Étant donné que nous continuons à penser que ce système est trop contraignant pour nos PME dans le secteur de l’électro, nous avons à nouveau fait part de nos objections aux hommes politiques fédéraux et flamands. L’un de nos griefs porte sur l’obligation d’enregistrer une fois de plus des informations déjà connues de différentes administrations et de fonds sectoriels, comme Volta pour notre secteur.
Vers une réforme du système RESCert
Une adaptation du système RESCert s’avère nécessaire en raison de la révision de la directive européenne sur les énergies renouvelables. RESCert est un organisme de certification belge indépendant qui évalue les installateurs de systèmes d’énergie renouvelable et certifie leur compétence. À l’avenir, le système sera étendu au stockage d’énergie et aux points de recharge afin de satisfaire aux nouvelles exigences et aux nouveaux objectifs de la directive.
Nelectra s’est concertée avec l’Agence flamande de l’énergie et du climat (VEKA) afin que ce processus de réforme tienne compte le plus possible des préoccupations et des points de vue du secteur. SpaceConnect NV, qui est agréée par le gouvernement fla-
mand pour donner les formations RESCert, a été désignée pour se pencher sur la question. Plusieurs pistes sont explorées, tant l’option de conserver les certificats partiels que la possibilité de fusionner des certificats distincts en une seule formation étendue. À cet égard, Nelectra tient compte des résultats de l’enquête que nous avons menée auprès de nos membres au mois de juin et nous essayons de défendre au mieux vos intérêts !
Pour Nelectra, il est primordial que les installateurs fournissent un travail de qualité et soient bien informés de ce qui se passe dans leur secteur. Il est essentiel que les installateurs qui exécutent le travail développent continuellement leurs compétences et que les connaissances acquises lors de formations soient effectivement mises en pratique.
Le processus de réforme, dans lequel le secteur est activement impliqué, avance heureusement pas à pas. Pour soutenir ce processus, Deloitte a réalisé, à la demande de l’Agence flamande de l’énergie et du climat (VEKA), une enquête sur les expériences pratiques des installateurs. L’une des questions de cette enquête était la suivante : « Selon vous, qu’estce qui pourrait contribuer à améliorer davantage la qualité de votre travail en tant que professionnel ? ». Cette enquête a été transmise à nos membres afin que votre avis soit pris en compte au mieux.
vos intérêts en 2024 !
Registre central des interdictions de gérer : un pas dans la bonne direction
Dans un secteur où les entreprises de bonne foi s'efforcent d'offrir des gages de qualité et de fiabilité, il est inquiétant de constater que les pratiques douteuses de certains acteurs peuvent ternir la réputation de toute la branche. Ces « cow-boys » qui enchaînent les faillites et accumulent les victimes opèrent trop souvent sous le radar. Leur attitude nuit non seulement aux consommateurs, mais aussi à l'intégrité du secteur global de l'électro.
Nelectra comprend les préoccupations des entreprises de bonne foi confrontées à l'apparente liberté d'action de ces acteurs malintentionnés. Nous saluons donc l'avènement de mesures telles que le Registre central des interdictions de gérer, un nouvel outil performant accessible via l'application « JustBan » sur Just-on-web (via eID ou itsme). Cette base de données est accessible au public et donne un aperçu des personnes ou entrepreneurs frap-
Importante étape franchie pour rendre les marchés publics accessibles aux PME
La commission des Finances de la Chambre a approuvé un projet de loi visant à faciliter l’accès des PME aux marchés publics. C’est essentiel, car le nombre d’appels d’offres attribués à des petites entreprises a reculé ces dernières années. Une étape importante a ainsi été franchie. Nelectra, Unizo et quelques autres fédérations se disent satisfaites de cette avancée. À la demande de Nelectra, Unizo, Bouwunie, Netwerk Architecten Vlaanderen, Fenavian et Brema, le gouvernement fédéral souhaite rendre les marchés publics plus favorables aux PME grâce à un certain nombre d’interventions. Concrètement, une indemnité de soumission sera accordée si une maquette, un prototype, un dessin, une conception graphique ou une autre conception artistique est également requise. Les architectes ont ainsi de nouveau la possibilité de participer à des marchés publics. Les coûts liés à la participation sont souvent très élevés, sans garantie d’attribution du marché.
Ce projet de loi impose entre autres de communiquer la place individuelle provisoire dans le classement. Autrement dit, les adjudicateurs seront tenus de communiquer la position individuelle des soumissionnaires dans le classement immédiatement après l’ouverture des offres. Pour l’attribution du marché, les entrepreneurs pourront ainsi avoir une idée de leurs chances de remporter le marché, ce qui leur permettra d’ajuster le rythme auquel ils prennent part à des adjudications. Ils pourront donc voir si l’attribution est potentiellement à leur portée, ou au contraire pas du tout, ce qui les aidera à planifier leur travail par la suite et à définir leur rythme de calcul. Dans de nombreux cas, la période qui s’écoule entre la conclusion du marché et le début des travaux est plutôt courte.
Enfin, les adjudicateurs seront également tenus d’accorder des avances aux PME sous forme de pourcentages croissants, en fonction de la taille de l’entreprise. Ce dispositif vise à éviter les problèmes de liquidité éventuels.
pés d’une interdiction d’endosser des fonctions de gestion au sein d'une entreprise durant trois à dix ans. Les consommateurs peuvent désormais vérifier aisément si un entrepreneur a fait l'objet d'une interdiction de gérer, ce qui leur permet de prendre des décisions éclairées. Il est également essentiel pour nos membres de vérifier soigneusement les antécédents d'entrepreneurs principaux ou de sous-traitants potentiels.
NELECTRA FURIEUSE FACE À L’AUGMENTATION SOURNOISE DES COÛTS DU CHÔMAGE
TEMPORAIRE
Depuis le 1er janvier 2024, les employeurs devront payer une indemnité supplémentaire de 5 euros par jour pour chaque jour de chômage temporaire de leurs travailleurs. Nelectra, Unizo et Bouwunie tirent la sonnette d’alarme. « Les frais salariaux en Belgique comptent parmi les plus élevés d’Europe et continuent d’augmenter plus rapidement que dans les pays voisins. Tout coût qui s’y ajoute est donc pernicieux pour notre économie et fragilise davantage encore la position concurrentielle de nos entreprises du secteur de l’électro », déclare notre administratrice-déléguée.
Qu’est-ce qui change pour le secteur de l’électro
en 2025 ?
Tout début d’année apporte son lot de nouvelles réglementations et d’adaptations de la législation en place. Comme chaque année, Nelectra vous donne un aperçu des principaux changements qui attendent notre secteur de l’électro. Nous les avons regroupés par thèmes. Vous trouverez ci-dessous un aperçu des changements pour 2025. Les membres de Nelectra peuvent retrouver un compte rendu détaillé sur la page d’accueil du site de Nelectra, dans les actualités. Une lecture à conseiller à tout entrepreneur de l’électro ! Et, bien entendu, nos conseillers vous tiendront au courant des actualités pertinentes tout au long de l’année 2025. Vous avez des questions ? N’hésitez pas à nous contacter.
Qu’est-ce qui change pour les installateurs en 2025 ?
1. Modifications du RGIE
Le 1er mars 2025, des modifications importantes apportées au Règlement général sur les installations électriques (RGIE) entreront en vigueur. Elles concernent notamment :
• Les pièces dotées d’une baignoire et/ou d’une douche
• Les prises de courant basse tension
• Les espaces accessibles au public
Ces modifications visent à moderniser les mesures de sécurité et à garantir la conformité des espaces et installations. Des dispositions de transition sont prévues pour les projets déjà en cours.
2. Nouveau régime de responsabilité pour les entrepreneurs principaux et les sous-traitants
Avec l’entrée en vigueur du Livre 6 du Code civil le 1er janvier 2025, le droit belge sur la responsabilité subira des changements fondamentaux. Les entrepreneurs principaux et les sous-traitants endosseront une responsabilité plus importante en raison de l’abolition de l’interdiction du concours et de la quasi-immunité. Afin de limiter les risques, Nelectra propose à ses membres des modèles de clause en exclusivité. Ces clauses aident aussi bien les entrepreneurs principaux
que les sous-traitants à mieux gérer leur responsabilité et à limiter les risques financiers.
3. Réforme des délais de paiement pour les marchés publics À compter du 1er janvier 2025, le délai de paiement pour les marchés publics fera l’objet d’un contrôle plus strict. Cela signifie que les instances publiques seront obligées de payer les factures dans un délai fixe. Cette réforme vise à limiter les arriérés de paiement et à garantir un meilleur cash flow, surtout pour les PME qui sont souvent dépendantes de la ponctualité des paiements.
Qu’est-ce qui change pour les indépendants et la gestion d’entreprise en 2025 ?
1. Responsabilité des administrateurs : nouveaux risques
Avec l’entrée en vigueur du Livre 6 du Code civil le 1er janvier 2025, le droit de la responsabilité subira des changements fondamentaux. La quasi-immunité des administrateurs en tant qu’auxiliaires disparaîtra, ce qui veut dire qu’ils pourront être tenus responsables directement et de manière extracontractuelle par des
tiers, notamment en cas d’erreurs dans l’exécution des contrats. Toutefois, les administrateurs demeurent protégés par le Code des sociétés et des associations (CSA), qui prime le Code civil. Le CSA pose des limites claires : les administrateurs ne peuvent être tenus responsables que des erreurs qui enfreignent le devoir de prudence d’un administrateur normal. Le CSA prévoit en outre des limites légales à la responsabilité.
2. Nouvelle nomenclature NACE-BEL Fin mars 2025, la nouvelle nomenclature NACE-BEL 2025 sera introduite. Les codes actuels de 2008 seront convertis automatiquement. Après cette conversion, vous pourrez procéder à des corrections ou à des ajouts via My Enterprise.
3. Registre des associés actifs et des aidants : fin de la période de tolérance Depuis le 1er juillet 2024, en tant qu’entrepreneur du secteur de l’électro, vous êtes tenu d’enregistrer vos associés actifs (pour les sociétés) et vos aidants (pour les entreprises unipersonnelles) au registre des associés actifs et des aidants. La période de tolérance prendra fin au 1er janvier 2025. Chaque non-enregistrement d’une personne peut entraîner une amende de 4 000 euros maximum par personne.
4. Facturation électronique : préparez-vous à 2026
À partir du 1er janvier 2026, la facturation électronique sera obligatoire pour toutes les transactions B2B. Depuis le 1er janvier 2024, toutes les entreprises doivent être en mesure de recevoir des factures électroniques et, depuis le 1er juillet 2024, il n’est plus possible de refuser une facture électronique. Votre entreprise n’a pas encore de logiciel de facturation ? Alors, veillez à vous procurer en 2025 une suite qui réponde aux normes Peppol.
5. Statut social d’indépendant : des changements à partir de 2025
À partir du 1er janvier 2025, l’âge légal de la pension passera à 66 ans. Toute personne née à partir du 1er janvier 1960 n’atteindra l’âge de la pension qu’en 2026. À partir de cet âge, les pensionnés pourront continuer à travailler de manière illimitée. D’autre part, le bonus pension sera instauré pour les personnes qui travaillent plus longtemps après la date de pension possible la plus proche. Ce bonus, exonéré d’impôts, peut être versé en une fois ou sous la forme d’un supplément mensuel.
6. Déductibilité fiscale des voitures de société : que devez-vous savoir ?
Les règles fiscales relatives aux voitures de société vont se durcir dans les années à venir. Pour les voitures à essence et au diesel en particulier, la déductibilité des coûts baissera progressivement jusqu’à 0 % en 2028.
Pour les voitures électriques, la déductibilité reste de 100 % pour celles commandées avant le 1er janvier 2027. Ensuite, ce pourcentage baissera progressivement jusqu’à 67,5 % en 2031
7. Rapport de durabilité : quelles implications pour les PME ?
Les nouvelles règles relatives aux rapports de durabilité, basées sur la directive européenne CSRD, vont être introduites progressivement. Même si les PME ne sont pas obligées de rendre ces rapports pour l’instant, vos gros clients et fournisseurs vous demanderont tout de même des informations sur vos efforts en matière de durabilité afin de remplir leur propre devoir de reporting.
8. Modernisation des règles de TVA
Le 1er janvier 2025, la loi visant à moderniser la chaîne TVA entrera en vigueur. Les changements ainsi apportés permettront
plus de flexibilité, de clarté et de simplicité dans l’administration de la TVA. On note des modifications importantes en termes de délais d’introduction des déclarations, des améliorations aux délais de réponse aux déclarations et une nouvelle structure pour les amendes.
Qu’est-ce qui change pour le personnel en 2025 ?
1. Modifications de la réglementation sur la responsabilité pour les travailleurs
Le 1er janvier 2025, une réforme en profondeur du droit belge sur la responsabilité entrera en vigueur avec l’introduction du Livre 6 du Code civil. Entre autres changements remarquables, vos clients pourront dans certains cas tenir vos travailleurs comme étant directement responsables de dégâts qu’ils auraient causés durant l’exécution de leur travail. Jusqu’à présent, les travailleurs bénéficiaient d’une quasi-immunité, mais cette protection va être partiellement modifiée.
2. Indexation salariale des ouvriers SCP 149.01 : +3,58 % et indexation du salaire des employés de la CP 200 : +3,58 % Les salaires des ouvriers et des employés sont adaptés automatiquement à l’indice au début de chaque année. Le nouvel indice applicable aux salaires à partir du 1er janvier 2025 est de 3,58 %.
3. Report de l’obligation FLA L’obligation d’enregistrer ses formations
dans le Federal Learning Account (FLA) a été reportée au 1er avril 2025. Ce report donnera du temps supplémentaire aux entreprises pour mettre leurs systèmes d’enregistrement en ordre. Nelectra poursuivra son lobbying avec Unizo et d’autres fédérations en vue d’obtenir la suppression totale du système.
4. Hausse des frais de déplacement
Dans le secteur Électriciens (sous-commission paritaire 149.01), les interventions de l’employeur dans le trajet domicile-travail et l’indemnité de mobilité seront adaptées chaque année au 1er février.
5. Hausse de l’ATN sur les voitures de société
À partir du 1er janvier 2025, l’avantage de toute nature (ATN) sur les voitures de société augmentera, en raison d’une baisse du taux d’émissions de CO2 de référence. Cette diminution entraîne une hausse du pourcentage du CO2 dans la formule de l’ATN, d’où l’augmentation de l’avantage imposable. Les voitures électriques restent exonérées de cette hausse.
6. Remboursement non imposable des frais d’électricité pour la recharge à domicile des voitures de société
Depuis le 5 décembre 2024, la circulaire 2024/C/77 fournit aux employeurs un règlement clair pour rembourser sans impôt aux travailleurs et aux chefs d’entreprise les frais de recharge d’une voiture de société à leur domicile. Ce règlement temporaire sera valable jusqu’au 31 décembre 2025.
7. Le contingent des étudiants retombe à 475 heures
À partir du 1er janvier 2025, le contingent des étudiants passera de 600 à 475 heures par année civile. Cela signifie que les étudiants pourront travailler 475 heures par an maximum sous le régime favorable de la cotisation de solidarité, qui exempte de précompte professionnel et n’impose que le paiement d’une cotisation ONSS réduite (5,43 % par l’employeur et 2,71 % par l’étudiant).
8. Autorisation du report des jours de vacances légaux
Depuis décembre 2024, les jours de vacances légaux peuvent, dans certains cas spécifiques, être reportés aux deux années civiles suivantes. La règle de base reste inchangée : ces jours doivent être pris avant le 31 décembre de l’année des vacances, mais une exception est possible en cas de force majeure.
9. Allongement de la partie II du délai de préavis en cas de licenciement Pour les travailleurs dont le contrat de travail a commencé avant le 1er janvier 2014, le délai de préavis est calculé en deux parties :
• Partie I : Délai de préavis calculé selon les règles antérieures au 31 décembre 2013.
• Partie II : Délai de préavis calculé à partir du 1er janvier 2014, où l’ancienneté recommence à zéro.
À partir de 2025, le délai de préavis pour la partie II passera de 33 à 36 semaines, soit un allongement de trois semaines en raison d’une ancienneté plus longue. Cette modification s’applique uniquement aux travail-
leurs dont le délai de préavis est calculé en deux parties.
10. Carte de contrôle du chômage temporaire uniquement sous forme numérique
À partir du 1er janvier 2025, la carte de contrôle électronique eC3.2a sera obligatoire pour tous les travailleurs et employeurs (à l’exception de quelques cas spécifiques, comme les « ateliers protégés ») en cas de chômage temporaire. Cette mesure remplace la carte de contrôle sous forme papier et accélère la numérisation de l’administration du chômage. Pour faciliter la transition, une période de six mois sera appliquée.
Qu’est-ce qui change pour l’énergie et les primes en 2025 ?
Réforme du système RESCert : les prochaines étapes
Suite à la révision de la directive européenne sur les énergies renouvelables, le système belge RESCert-va être adapté. Ce système, qui certifie la compétence professionnelle des installateurs de systèmes d’énergie renouvelable, englobera désormais aussi le stockage d’énergie et les points de recharge.
Nelectra travaille en étroite collaboration avec l’Agence flamande de l’énergie et du climat (VEKA) et SpaceConnect NV pour mettre cette réforme en pratique. Dans ce cadre, nous examinons si les certificats partiels vont être maintenus ou bien fusionnés en une seule formation étendue.
Qu’est-ce qui change pour le commerce de détail en 2025 ?
1. Nouveau label énergétique pour les sèche-linge
Le 1er juillet 2025, l’Union européenne instaurera un nouveau label énergétique pour les sèche-linge. Ce label, qui comprend les classes A à G, remplacera l’actuelle classification A+++ à D. Il a été conçu afin de donner aux consommateurs une idée encore plus claire de la consommation d’énergie des appareils.
2. Flexi at work : nouvelle obligation
À partir du 1er janvier 2025, l’utilisation du service en ligne Flexi at work de l’ONSS deviendra obligatoire pour tous les employeurs qui emploient des flexi-jobbeurs. Cela signifie que les données salariales de ces travailleurs devront être communiquées via cette plateforme dans les 5 jours civils, en plus des déclarations Dimona et DmfA.
3. Instauration de l’indice de réparabilité et de durabilité
Le 2 mai 2025, l’indice de réparabilité sera introduit en Belgique. Les fabricants, les importateurs et les vendeurs devront indiquer un score sur 10 pour des produits tels que les lave-vaisselle, les aspirateurs, les ordinateurs portables et les vélos.
La possibilité d’imposer un indice de durabilité pour les lave-linge et les télévisions est prévue, mais n’a pas encore été fixée de manière définitive. Ces obligations seront instaurées de manière progressive.
4. Prolongation des délais de garantie
Dans le contexte de l’économie circulaire et des négociations pour le nouveau gouvernement fédéral, des modifications vont être apportées aux délais de garantie légaux pour les appareils électro et ménagers. Un allongement du délai de garantie de deux ans à trois ans est sur la table.
Notons aussi l’impact de la Directive 2024/1799, qui oblige les fabricants à proposer dès 2026 un allongement de 12 mois du délai de responsabilité après réparations. Un défi supplémentaire pour les détaillants, qui sont souvent le premier interlocuteur en cas de demande de garantie. Nous devons absolument éviter que la Belgique n’impose des règles plus sévères que ce qu’exige la directive. Chez Nelectra, nous veillerons à garantir une transposition équilibrée de cette directive européenne, sans ajout d’obligations nationales.
5. Indice des salaires dans le commerce de détail indépendant Dans la commission paritaire 201 (commerce de détail indépendant), on s’attend à une indexation des salaires de 2 % en cas de dépassement de l’indice pivot. D’après les pronostics, ce seuil devrait être atteint en août 2025. Plus d’informations suivront une fois ce point confirmé.
Qu’est-ce qui change pour la sécurité en 2025 ?
1. Abolition de la déduction pour investissement majorée À partir de 2025, les investissements dans la sécurité (des locaux professionnels et des véhicules d’entreprise) ne seront plus éligibles à la déduction pour investissement majorée. Cette mesure ne rentre pas dans le cadre des nouveaux thèmes de la déduction pour investissement. Pour les investissements dans la sécurité réalisés en 2024, la déduction majorée reste cependant d’application.
2. Mise en œuvre de la directive NIS2 Avec la loi NIS2, en vigueur en Belgique depuis octobre 2024, des exigences plus sévères sont imposées à certaines organisations de secteurs critiques pour les inciter à améliorer leur cybersécurité. Avec ces nouvelles règles, la loi s’efforce d’anticiper plus facilement les menaces de plus en plus nombreuses et complexes qui planent sur les réseaux et les systèmes d’information. En tant qu’installateur de systèmes de sécurité, il est important que vous compreniez l’application de cette loi et son impact, surtout en vue de la poursuite de son déploiement en 2025. Toutefois, la plupart des entreprises de sécurité ne sont en principe pas directement concernées, à moins qu’elles ne fournissent elles-mêmes des services considérés comme essentiels (p. ex. des systèmes pour infrastructures critiques).
Nelectra suivra ces points en 2025 afin de défendre les intérêts du secteur et informera ses membres de toute évolution intéressante.
Outillage pour l'installateur électricien
Technique de sertissage et connexion
Accessoires de câble
Produits industriels
Matériaux de fixation
Technique de moyenne et haute tension
Matériel de sécurité
3. Conditions techniques et formation aux systèmes de caméras
Cela fait déjà 7 ans que l’obligation d’autorisation pour les entreprises installatrices de systèmes de caméras a été instaurée, et aucune condition technique ni exigence de formation n’ont encore été fixées. Le but est de rédiger une note technique T030/1, comparable à la note T015/1 existante pour les systèmes d’alarme. le SPF Intérieur a également lancé une concertation au sein du groupe de travail Quality & Excellence afin de moderniser le cadre de formation. Nelectra suivra ces points en 2025 afin de défendre les intérêts du secteur et informera ses membres de toute évolution intéressante.
L’Europe va-t-elle
réduire les formalités administratives ?
La nouvelle Commission européenne, présidée par Ursula von der Leyen, est entrée en fonction. Et les attentes sont élevées. En effet, le monde a changé, et l’Union européenne va devoir en tenir compte. La compétitivité des entreprises européennes est sous pression, notamment en raison du coût élevé de l’énergie, et la situation géopolitique s’est totalement transformée (pensons aux conséquences possibles de la politique du nouveau président américain). L’un des chevaux de bataille de la Commission européenne est la réduction des formalités administratives pour nos entreprises.
À juste titre, car de nombreuses réglementations et les charges administratives qui en découlent trouvent leur origine au niveau européen, notamment ces dernières années avec une augmentation significative des (projets de) lois dans le cadre de la transition verte et numérique ou de la protection des consommateurs.
Les réglementations et charges administratives de plus en plus nombreuses nuisent à l’entrepreneuriat et ont un impact négatif sur la productivité, et donc sur la compétitivité européenne. L’ambition de la nouvelle Commission européenne de réduire fortement les contraintes réglementaires et les charges administratives est donc parfaitement justifiée. La question est maintenant de savoir comment elle compte y parvenir concrètement.
Réductions de 25 % et 35 %
L’un des objectifs de la Commission est de réduire les obligations de déclaration des entreprises d’au moins 25 % et d’au moins 35 % pour les PME. Cette réduction est réellement nécessaire, car ces dernières années, l’instrument de reporting a été mis en place par de nombreuses législations européennes. Pensons, par exemple, à la directive relative à la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (Corporate Sustainability Reporting Directive ou CSRD). En principe, cette
directive n’impose l’obligation de publier un rapport sur la durabilité qu’aux grandes entreprises et aux entreprises d’intérêt public. Ce rapport impose à une entreprise de rendre compte de l’impact, des risques et des opportunités liés aux aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (Environmental, Social and Governance ou ESG) tout au long de sa chaîne de valeur. De ce fait, des PME et donc aussi des installateurs en électro, entre autres, sont sollicités par de grandes entreprises qui leur demandent de remplir des questionnaires à ce sujet. Lors de la transposition de cette directive en Belgique, UNIZO a insisté pour que, dans ce cadre, une grande entreprise ne puisse pas demander n’importe quelle information à des PME : la VSME constitue la limite maximale d’informations. Il s’agit d’une norme européenne pour les rapports de durabilité des PME non cotées en bourse. La législation belge stipule dès lors qu’une grande entreprise peut uniquement demander des données issues de la VSME aux PME de sa chaîne de valeur.
Omnibus
Mais comment la Commission européenne envisage-t-elle de réduire ces obligations de déclaration ? Une première initiative semble être la directive « Omnibus », annoncée pour le 26 février. Peu de détails sont encore connus au moment de la rédac-
tion de ce texte, mais l’objectif serait d’apporter des modifications aux obligations de déclaration prévues par trois législations : la CSRD mentionnée ci-dessus, la directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité (Corporate Sustainability Due Diligence Directive ou CS3D) et le règlement sur la taxonomie. Ces changements devraient conduire à une réduction tangible des formalités administratives pour les entrepreneurs. Cependant, de simples ajustements ici et là ne suffiront pas pour UNIZO. Selon nous, il est nécessaire d’instaurer une discussion de fond sur la valeur ajoutée de toutes ces obligations de déclaration imposées aux entreprises pour atteindre les objectifs politiques, souvent liés à la transition vers une société climatiquement neutre.
En plus des réductions nécessaires des obligations de déclaration, la Commission annonce d’autres initiatives visant à alléger les charges administratives qui pèsent sur les entreprises, par exemple, une application plus stricte de la règle « one in, one out » (pour chaque nouvelle obligation administrative, une obligation existante doit disparaître) ainsi qu’un nouvel outil d’évaluation des PME et de la compétitivité.
Nous avons hâte d’en savoir plus ! Il y a du pain sur la planche !
Johan Bortier
Solar Solutions Courtrai 2024 : focus sur les innovations
Le secteur des énergies renouvelables traverse une phase de transition dynamique, avec des innovations prometteuses. Bien que le marché belge ait connu un léger ralentissement, l'ambiance parmi les exposants de Solar Solutions Courtrai était positive et le salon a accueilli 5 392 professionnels du secteur de l'énergie durable.
Les années 2024 et 2025 seront cruciales pour le secteur, marquées par une transition vers des solutions intégrées. L'énergie solaire est de plus en plus combinée avec le stockage d'énergie et des solutions de flexibilité telles que les réseaux intelligents et les systèmes de gestion de l'énergie. Ces intégrations technologiques offrent aux consommateurs et aux entreprises la possibilité d'optimiser leur consommation d'énergie et de mieux répondre aux fluctuations de la demande et de l'offre d'énergie. Solar Solutions a de nouveau confirmé son rôle de plateforme clé pour les installateurs, développeurs et autres professionnels jouant un rôle central dans la transition énergétique.
Les visiteurs du salon ont pu découvrir une vitrine du futur, avec plus de 8 000 mètres carrés d'espace d'exposition où plus de 100 exposants ont présenté des innovations et des services. Les visiteurs ont exploré le boulevard de l'innovation, un espace dédié aux nouveaux produits dans le domaine de l'énergie solaire, des systèmes de stockage intelligents, des infrastructures de recharge pour véhicules électriques et des systèmes HVAC durables.
La troisième édition de Solar Solutions Courtrai aura lieu les 8 et 9 octobre 2025 à Kortrijk Xpo.
PC Cycle : recyclage de panneaux solaires à l’île Maurice
PV Cycle, PV Solutions, Leal Group et Ecoasis, une filiale d’ENL Group, ont annoncé un partenariat novateur et ont le projet de mettre en place à Maurice une infrastructure de recyclage de panneaux photovoltaïques, tant pour les déchets issus de la production que pour les panneaux usagés. Cette joint venture vise à satisfaire la demande croissante de solutions durables pour la gestion des déchets dans la région. Stratégiquement située, l’installation répondra aux besoins locaux et à ceux de la région de l’océan Indien. Chaque partenaire apporte son expertise spécifique : PV Solutions fournit des méthodes de recyclage innovantes grâce à un partenariat exclusif avec PV Cycle et à son savoir-faire technique, Leal Group assure le leadership opérationnel et Ecoasis offre son soutien en matière de logistique et d’infrastructure technique.
Stefanie Schneider succède à Régis André à la Direction Générale de Cebeo
Stefanie Schneider est nommée à la Direction Générale de Cebeo. Elle succède à Régis André, venu de Sonepar, qui occupait cette fonction depuis 4 ans. Stefanie Schneider, diplômée d’un master d’ingénieure commerciale de la Solvay Business School / ULB, a débuté sa carrière au Boston Consulting Group. Elle a acquis une forte expérience du monde de la distribution et de la logistique, de par son expérience acquise au sein du groupe C&A qu’elle a rejoint en 2015. Depuis 2020, elle y occupait la fonction de Managing Director pour le Benelux, opérant un réseau de plus de 200 magasins, 2 centres et près de 3500 collaborateurs.
Nouveau label énergétique pour les sèche-linge
Le 1er juillet 2025, l’UE introduira un nouveau label énergétique pour les sèche-linge, avec des classes allant de A à G, mettant ainsi fin au label actuel (A+++ à D).
Il est important de savoir que les fabricants seront tenus de fournir deux labels par appareil à partir du 1er mars, sauf pour les appareils dont la date de fin est le 28/02/2025.
À compter du 1er juillet 2025, vous disposerez de 14 jours pour apposer le nouveau label sur tous les appareils et retirer l’ancien. N’oubliez pas non plus que votre site et vos brochures doivent également mentionner les nouvelles valeurs énergétiques.
Sur notre site, vous trouverez plus d’informations concernant la période de transition avec doubles labels, les responsabilités des commerçants et la manière de vous préparer à ce changement.
Ledvance : éclairage extérieur professionnel
Ledvance lance le Floodlight Gen 4 sur le marché. Avec une efficacité allant jusqu'à 150 lm/W et une durée de vie moyenne de 75 000 heures (L80/B10), Floodlight Gen 4 permet de réduire les coûts d'énergie et de maintenance. Des caractéristiques innovantes rendent cette nouvelle génération de luminaires d'extérieur encore plus flexible et fiable. Avec la fonction Multi Lumen, par exemple, le flux lumineux peut être ajusté au flux lumineux souhaité en deux étapes via un interrupteur situé sur le luminaire. Pour les installateurs, cela signifie moins de complexité et moins de numéros de pièces.
Dans quelle mesure l’éclairage de secours que l’on connaît aujourd’hui est-il intelligent ?
L’éclairage de secours a pour but d’aider les occupants d’un bâtiment ou d’une pièce à quitter les lieux en toute sécurité en cas d’incendie ou de toute autre situation d’urgence. C’est pourquoi il est — littéralement — vital que ces appareils fonctionnent en permanence. Pour aider les utilisateurs à vérifier le bon fonctionnement de leur éclairage de secours, les fabricants rendent leurs appareils plus intelligents. Mais où en sommes-nous, dans cette transition ? Et comment s’intègrent-ils dans un système intelligent de gestion des bâtiments ? Nous avons posé la question à quelques grands fabricants et reçu une réponse d’ABB, de Legrand et de Schneider.
Legrand : contrôle automatique de la batterie
Dans l’éclairage de secours avec autotest de Legrand, le contrôle de la batterie s’opère automatiquement : la batterie est vérifiée tous les trois mois et l’appareil lui-même est testé pendant 15 secondes toutes les semaines. Grâce à cette analyse constante avec autotests, l’utilisateur est en permanence informé de l’état de ses appareils au moyen d’une diode électroluminescente.
Pour l’heure, Legrand n’a pas encore prévu d’alarme en cas d’anomalie, mais
Jurgen Van Zaelen, Product Manager, annonce une amélioration : « Nous sommes en train de développer une nouvelle centrale pour les luminaires adressés. Actuellement, les appareils peuvent uniquement être repris dans un "réseau" via une intégration dans notre système adressé. »
En plus de ces développements, Legrand procède, en France, à une remise à neuf des luminaires existants dans un souci de réduction des déchets.
VanLien (ABB) : surveillance centrale au moyen d’une appli
Tous les appareils de VanLien sont dotés d’un autotest.
Les dispositifs autonomes et décentralisés disposent d’une fonction d’autotest avec indication par LED qui leur permet de vérifier régulièrement leur bon fonctionnement. Les batteries, la lampe et l’électronique sont testées une fois par semaine (test de fonctionnement). Un test de la durée d’éclairage est effectué automatiquement deux fois par an. Certains appareils sont également dotés d’un autotest LB400, comprenant un test quotidien de la lampe, un test de fonctionnement hebdomadaire et un test d’autonomie toutes les quatre semaines.
Schneider : solutions flexibles
Schneider Electric propose une gamme complète d’éclairage de secours sous le nom d’Exiway. Cette gamme comprend différents types de luminaires :
• Modèles standards avec bouton-poussoir de test ou bouton-poussoir magnétique pour les applications de base ;
• Activa : modèles dotés d’un autotest avec ou sans communication (Activa et Activa Link) ;
• Dicube : modèles adressables.
Dans chaque gamme, ces trois types de luminaires ont exactement la même conception/taille et sont de ce fait très faciles à interchanger ou à remplacer lors d’une mise à niveau. Par exemple, les modèles Exiway Trend (photo) sont proposés en version standard et Activa. Exiway Smartbeam existe en version Activa et Dicube.Exiway Smartled possède des fonctionnalités d’autotest et d’adressage pour la même référence (Activa/Dicube). Selon le modèle, ces dispositifs sont donc testés manuellement, périodiquement ou de manière programmée. Lorsqu’une anomalie est détectée, l’utilisateur reçoit une alarme — en fonction du modèle — via une application, un logiciel dédié ou son système de gestion des bâtiments. Les appareils Exiway peuvent être intégrés dans un réseau Dali ou dans un système de gestion des bâtiments via le contrôleur Schneider Dicube.
VanLien propose aussi des appareils qui sont surveillés par un système d’inspection central. Dans le système de surveillance NaveoPro, les luminaires sont intégrés dans un réseau qui contrôle les appareils avec ou sans fil. Le Naveo® Pro Gateway fonctionne de manière très intelligente avec une application conviviale et intuitive.
En outre, les appareils peuvent également être surveillés via Dali, la plateforme la plus utilisée pour l’intégration de l’éclairage dans les systèmes de gestion des bâtiments, et des tests peuvent également être effectués via des armoires de batteries centrales.
Quelles sont les tendances en matière de cuisine pour 2025 ?
Différents salons locaux et internationaux ont eu lieu l’automne dernier, révélant des tendances claires. Nous vous présentons ici les plus importantes.
Écologie et durabilité
Que ce soit pour les meubles ou pour les appareils électroménagers, une attention grandissante est accordée à la durabilité. L’utilisation de lave finement broyée, un matériau naturel disponible en abondance, en est un exemple. Certains fabricants d’appareils électroménagers haut de gamme intègrent des composites à base de lave principalement dans des fours et cuisinières, en raison de leurs excellentes performances à haute température.
Esthétique
Beaucoup de nouveautés aussi sur le plan esthétique ! La Novy Undercover est une plaque de cuisson à induction innovante et discrète, entièrement intégrée dans le plan de travail de la cuisine, ce qui la rend invisible lorsqu’elle n’est pas utilisée. (voir photo en haut de cette page)
Façades minérales innovantes
Dans la cuisine, la céramique gagne en popularité en raison de sa résistance à la chaleur et aux rayures, ainsi que de sa facilité d’entretien. Le modèle Kara de Sachsen est désormais également disponible pour les façades de meubles. Les clients ont le choix parmi six décors tendance basés sur les surfaces Dekton du fabricant Cosentino, ce qui rend les surfaces en pierre à la fois intemporelles et très actuelles. Les façades se marient à la perfection avec le bois, la laque ou des couleurs unies. Ce produit facile à entretenir est fabriqué à partir de composants minéraux.
Allongement de la garantie
Un certain nombre de fabricants présentent la garantie comme un argument de vente majeur. Ainsi, Liebherr offre jusqu’à 8 ans de garantie (sous certaines conditions) et Nolte a porté sa période de garantie de 5 à 10 ans.
Plus d’espace
Un espace de rangement supplémentaire est le bienvenu dans toute cuisine. Pour ses colonnes et ses meubles bas, Beeck utilise des éléments pivotants de Hettich qui offrent un espace de rangement supplémentaire et garantissent une utilisation tout en souplesse.
Système sans poignée innovant
Le nouveau système sans poignée d’Artego constitue une innovation majeure. Ce système permet d’ouvrir aussi bien les tiroirs que les façades avec une seule poignée profilée, ce qui permet non seulement d’améliorer la fonctionnalité, mais aussi d’obtenir un design plus épuré et plus minimaliste.
Linda Claeys
Denis Rombouts (Royal Crown).
Le rôle de l’intelligence artificielle dans la transition énergétique : innovations et défis
La transition énergétique est cruciale dans la lutte contre le changement climatique et dans l’amélioration de l’efficacité énergétique. Dans ce contexte, l’intelligence artificielle (IA) s’impose de plus en plus comme une technologie essentielle pour accélérer cette transformation. Elle permet d’optimiser les processus, de prédire la consommation d’énergie et de mieux gérer les réseaux, mais elle pose également des défis, tels que la disponibilité des données et des questions éthiques.
Lors de l’événement de clôture du projet TETRA EnergAI, trois experts ont exposé leur vision de l’intégration de l’IA dans le secteur de l’énergie : Dirk Van Evercooren, Matthias Detremmerie et Robbe Sneyders. La présentation de deux cas développés au cours du projet par Paula Acuna Roncancio et Arne Bauwens, chercheurs chez Howest, figurait également au programme. Cet événement s’est tenu chez Snowball à Harelbeke. Leurs opinions et conclusions sont résumées dans cet article.
L’IA, clé de l’optimisation énergétique
L’IA a bien des atouts pour le secteur de l’énergie. Elle est utilisée, par exemple, pour les prévisions de besoins énergétiques futurs sur la base de données historiques. Des algorithmes de Deep Learning (apprentissage profond), tels que Long-Short Term Memory (LSTM) et Random Forest pour la régression, permettent d’identifier des modèles de consommation d’énergie et de mieux les prédire. Par ailleurs, le Reinforcement Learning (apprentissage par renforcement) aide à prendre des décisions sur la base d’un feed-back automatisé sur la production et la consommation d’énergie. Il permet ainsi non seulement d’équilibrer l’offre et la demande, mais aussi de réduire les pertes d’énergie et d’accroître l’efficacité.
Défis et limites de l’IA dans le secteur de l’énergie
Si l’IA a bien des avantages, elle pose aussi des défis importants. L’un des problèmes majeurs découle du manque de données fiables. Généralement, le secteur de l’énergie ne dispose pas des données en temps réel ou suffisamment détaillées dont les modèles d’IA ont besoin pour atteindre le degré de précision souhaité. À cela s’ajoutent des questions d’ordre éthique : l’IA appliqué au secteur de l’énergie doit être juste et transparente, en particulier lorsqu’il s’agit de décisions relatives à l’accès à l’énergie. L’intégration de l’IA dans les systèmes existants constitue un autre défi. De nombreuses infrastructures existantes ne sont pas conçues pour prendre en charge des solutions d’IA avancées, ce qui peut entraîner des complications techniques et opérationnelles.
L’IA en action : flexibilité et gestion de la demande
L’IA peut jouer un rôle crucial dans l’amélioration des services de flexibilité dans le secteur de l’énergie. La capacité de l’IA à mieux faire correspondre l’offre et la demande est essentielle pour éviter des pannes et préserver la stabilité du réseau. Par exemple, des algorithmes intelligents peuvent aider à prédire des modèles de consommation et à décaler la consommation vers des périodes de faible demande d’énergie, contribuant ainsi à l’efficacité énergétique. Dans la figure 1, la « courbe en canard », ainsi nommée en raison de sa ressemblance avec un canard, montre la charge nette sur le réseau. Il s’agit de la différence entre la demande d’électricité prévue et la quantité d’énergie disponible prévue, générée par différentes sources, telles que le vent et le soleil, au cours de la journée. Le ventre et le cou du canard sont deux zones à risque qui peuvent être évitées grâce à l’IA.
Innovations : l’IA dans les réseaux intelligents et les applications résidentielles
L’intégration de l’IA dans des réseaux intelligents et applications résidentielles constitue une évolution prometteuse. L’IA y joue un rôle dans le Demand-Side Management (DSM) ou « gestion côté demande », en contrôlant intelligemment les appareils domestiques tels que les pompes à chaleur et les véhicules électriques. Cette technologie permet d’optimiser automatiquement la consommation d’énergie en fonction des prix de l’énergie et de la dynamique de l’offre et de la demande.
Sécurité et cybersécurité
La cybersécurité gagne en importance en raison de la numérisation grandissante dans le secteur de l’énergie. Le nombre de cyberattaques augmente de manière exponentielle depuis 2019 (voir figure 2). L’IA peut aider à détecter des anomalies et des cyberattaques potentielles dans des réseaux énergétiques. Grâce à l’analyse de
Figure 1 : exemple de courbe en canard de la Californie en mars 2020.
grandes quantités de données en temps réel, elle permet d’identifier des anomalies et d’intervenir rapidement afin de préserver la stabilité du réseau énergétique.
Figure 2 : cyberattaques successives au fil des ans.
TETRA EnergAI en quelques mots
Le projet TETRA EnergAI d’Howest a pour but de soutenir les PME dans leur optimisation énergétique, grâce à des applications basées sur l’IA.
Les entreprises sont en effet de plus en plus conscientes de la nécessité d’une numérisation poussée pour leur croissance, leurs innovations et l’amélioration de leurs processus commerciaux. Étant donné la forte augmentation des coûts de l’énergie et le besoin toujours plus pressant d’améliorer l’efficacité énergétique, les entreprises sont de plus en plus demandeuses d’un soutien lors de leur transition énergétique, pour éviter des dépenses grandissantes dans une économie hautement compétitive. L’intelligence artificielle peut apporter une solution. Les entreprises ignorent encore trop souvent ce que l’IA peut leur apporter concrètement, et pensent que ce serait trop complexe à leur échelle. En outre, les PME n’ont souvent pas les connaissances nécessaires et/ou manquent de temps pour s’attaquer à l’optimisation énergétique par la collecte et l’analyse approfondie de données énergétiques. Par conséquent, ces entreprises ne perçoivent pas la valeur ajoutée des outils d’intelligence artificielle. Avec le projet TETRA EnergAI, axé sur l’énergie et l’intelligence artificielle, Howest entend soutenir les PME et leur permettre
Conclusion
L’IA a le potentiel d’accélérer la transition énergétique en améliorant l’efficacité, la flexibilité et la sécurité dans le secteur de l’énergie. Certes, il reste des défis à relever, tels que l’accès aux données et des problèmes d’intégration, mais l’IA devrait jouer un rôle central dans la gestion de l’énergie à l’avenir. Cette technologie contribuera non seulement à la réduction des coûts, mais aussi à la mise en place d’un système énergétique plus durable et plus sûr.
Lore Leenknegt (Howest AI Lab)
de poser les bons choix dans la transition numérique. Ce projet vise à combler le fossé des connaissances entre le monde de la recherche et celui de l’entreprise.
Nelectra est un partenaire important de ce projet. Notre fédération sectorielle a pour rôle d’assister et de soutenir ses membres dans la mise en œuvre d’installations électriques dans le cadre de la transition énergétique.
Le transfert de technologie ne peut réussir que s’il a lieu dans les deux sens. Les hautes écoles et les universités apportent leurs connaissances théoriques, et les membres de Nelectra, quant à eux, apportent des applications pratiques aux comités d’accompagnement. La théorie peut ainsi être mise en lien avec la pratique quotidienne de nos entrepreneurs Nelectra. Cette approche permet à Nelectra de renforcer la confiance des consommateurs dans la transition énergétique et dans les applications techniques et technologiques.
Les résultats du projet TETRA et des consultations engagées sont également présentés au groupe de travail installation de Nelectra. Pieter Feys, membre du organe d’administration du conseil d’administration de Nelectra, assure le suivi de ce projet.
Les orateurs lors de l’événement de clôture du projet TETRA EnergAI. De gauche à droite : Paula Acuna Roncancio (Howest), Bart Saerens (Aquafin), Arne Bauwens (Howest), Robbe Sneyders (ML6), Alexandra Vanhuyse (Snowball), Matthias Detremmerie (Elindus) et Dirk Van Evercooren (I-TRACK).
Suis-je un « fabricant » si je transforme des luminaires ?
Il arrive de plus en plus souvent que des luminaires T5 à lampes fluorescentes doivent être transformés en appareils à lampes LED. Cette transformation entraîne généralement des modifications qui ont un impact sur la sécurité et le fonctionnement du luminaire. Il est donc nécessaire de passer en revue et d’évaluer toutes les modifications ayant une influence sur la conformité du luminaire.
Si des modifications importantes ont été apportées selon les termes du Guide bleu de l’UE (2022), le produit doit être considéré comme un nouveau produit et sa conformité doit dès lors être évaluée.
Qu’entend-on par « modification significative » ?
Le Guide bleu de l’UE (2022) décrit ce concept : « Un produit ayant fait l’objet de modifications ou de transformations importantes après sa mise en service doit être considéré comme un nouveau produit si :
• sa performance, son usage ou son type d’origine sont modifiés, sans que cela soit prévu dans l’évaluation initiale des risques ;
• la nature du danger a changé ou le niveau de risque a augmenté par rapport à la législation d’harmonisation de l’Union concernée;
• le produit est mis à disposition (ou mis en service si la législation applicable inclut également la mise en service dans son champ d’application). » Ces éléments doivent être évalués au cas par cas et notamment en fonction de l’objet du règlement et de la nature des produits qui entrent dans le champ d’application du règlement concerné.
Si un produit modifié est classé comme nouveau produit, il doit répondre aux dispositions de la législation au moment de sa mise à disposition ou de sa mise en service. Cette conformité doit être vérifiée au moyen de la procédure d’évaluation de conformité pertinente, qui est fixée dans la législation pertinente. Si l’évaluation des risques révèle que le produit modifié doit être considéré comme un nouveau produit, il convient de vérifier si le produit modifié répond aux exigences essentielles applicables. En outre, la personne qui apporte les modifications essentielles doit répondre aux mêmes exigences que le fabricant effectif, notamment la rédaction de la documentation technique, la remise de la déclaration de conformité UE et l’apposition du marquage CE sur le produit. (cf. Guide bleu de l’UE (2022)).
En résumé, si aucune modification significative n’est apportée au sens du Guide bleu, le produit n’est pas un nouveau produit et la personne qui transforme le produit n’est pas considérée comme un fabricant.
Qu’entend-on par modifications importantes ?
Les modifications importantes qui peuvent influencer les risques liés au produit englobent notamment :
1. La modification de la puissance d’origine : Les solutions de conversion entraînent le plus souvent une diminution de la consommation électrique, ce qui génère moins de chaleur dans le luminaire de manière générale et réduit généralement le risque. Si la puissance électrique augmente suite à la modification, une analyse au cas par cas s’impose.
2. La modification de l’usage : L’usage du luminaire ne peut pas être modifié. P. ex. l’éclairage intérieur, l’éclairage de bureau ou l’éclairage urbain doit être préservé pendant la transformation. Dans ce cas, le risque découlant de l’usage du produit reste inchangé.
3. La modification du type :
Le type de luminaire ne peut pas être modifié, p. ex. des luminaires stationnaires appartenant à la classe de protection IP 65 doivent conserver les mêmes caractéristiques. Dans ce cas, le risque découlant du type du produit reste inchangé. Si la classe de protection du luminaire est modifiée, on peut partir du principe qu’il s’agit d’une modification significative, puisque le critère de protection contre les décharges électriques a changé significativement.
4. D’autres modifications :
Le remplacement de composants existants et l’usage de composants nouveaux entraîne généralement une modification des caractéristiques du produit en termes de CEM et de lumière bleue.
Le fabricant de la solution de conversion doit confirmer la conformité CEM et la conformité des caractéristiques de lumière bleue de la solution de conversion correspondante. Pour garantir la conformité CEM, il convient de suivre des instructions spécifiques, notamment en ce qui concerne les distances entre les lignes. Pour pouvoir évaluer un risque accru, une analyse et une évaluation des risques sont nécessaires. Si l’analyse et l’évaluation des risques révèlent des risques accrus qui n’ont pas été couverts par l’évaluation de conformité initiale, une évaluation de la conformité du luminaire modifié est requise. Les normes et prescriptions actuelles figurent dans le Journal officiel de l’UE et dans les publications nationales.
Que devez-vous documenter ?
Pour les produits qui ont été modernisés sans subir de modifications substantielles, il n’est donc pas nécessaire de procéder à une nouvelle évaluation de conformité. En revanche, si la modernisation entraîne une modification majeure, une nouvelle évaluation de conformité doit être documentée par écrit (comme pour un nouveau produit) et reprise dans la (nouvelle) déclaration de conformité. Il convient alors de réapposer un marquage CE sur le produit. En outre, toutes les obligations du fabricant sont d’application. Étant donné que l’exécution d’une procédure d’évaluation de la conformité d’un luminaire implique un effort considérable pour la personne qui installera le luminaire par la suite, la solution de conversion (de lampes ou d’ensembles) doit être conçue de façon à ne pas entraîner de risque accru, et donc pas de modification significative du luminaire. Afin de le garantir, des critères sont imposés au fabricant de la solution de rétrofit et au rétrofitteur du luminaire existant.
1. Fabricant de la solution de rétrofit :
a) Procéder à l’analyse des risques et à l’évaluation de la solution de rétrofit
b) Déterminer la conformité UE de la solution de rétrofit
2. Rétrofitteur du luminaire :
a) Test de conformité du luminaire existant : technique/technique lumineuse
b) Effectuez une analyse des risques et une évaluation du luminaire monté par après, en combinaison avec la solution de transformation installée (pas nécessaire pour le rétrofittage ni pour certains ensembles de transformation de luminaire spécifiques)
De quoi faut-il tenir compte lors de l’installation, de la commande et de l’entretien ?
• Installation professionnelle : les modifications des luminaires doivent être apportées par du personnel qualifié. Respect des instructions du fabricant : durant le montage ou la transformation, il convient de suivre les instructions de montage fournies.
• Sécurité électrique : lors de l’installation de luminaires, les prescriptions de sécurité électrique et d’installation applicables doivent être prises en compte, afin de protéger humains et animaux des risques.
• Installation de sources lumineuses : les lampes de rétrofittage à culot double doivent répondre à la norme de sécurité internationale CEI 62776 pour les lampes fluorescentes à culot double – Exigences de sécurité.
• Test et mise en service : après installation, le bon fonctionnement et la sécurité des luminaires doivent être vérifiés avant leur mise en service. Il convient pour cela de procéder à une inspection visuelle et électrique, ainsi qu’à un test de fonction.
• Documentation : il est recommandé de documenter toutes les informations pertinentes sur l’installation des luminaires.
• Entretien électrique : recommandé pour les appareils stationnaires.
• Entretien de l’éclairage : conformément au plan d’entretien pour la conservation des valeurs photométriques.
• Soulignons que le rétrofittage entraîne l’expiration des marquages (marquages de test) du luminaire d’origine.
Évaluation des risques : schéma simple
Début évaluation des risques : Modification significative ?
Y a-t-il des changements dans les performances, l’usage ?
Oui
Y a-t-il des risques accrus ?
Oui
Modification importante du luminaire
Nouvelle évaluation de conformité et présentation de la déclaration de conformité
Un nouveau marquage CE est requis
Non
Non
Pas de modification importante du luminaire
Aucune évaluation de conformité CE n’est requise
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Freddy Steenackers freddy.steenackers@nelectra.be 02/550.17.11
Qu’est-ce que les courants vagabonds, et comment s’en prémunir ?
Les métaux et les infrastructures contenant des métaux peuvent être attaqués par la corrosion. Si cette dernière n’est pas abordée de la bonne manière ni prévenue de manière active, cela peut avoir des conséquences dévastatrices.
Les métaux peuvent être attaqués par différents types de corrosion. La corrosion par courant vagabond est un type de corrosion dynamique et passager, qui est lié à l’électricité. Elle peut même être causée par des méthodes traditionnelles de prévention de la corrosion. S’il vous paraît inévitable de devoir utiliser de telles méthodes, vous n’êtes pas forcé d’en accepter les conséquences désastreuses, ni autorisé à les ignorer. Qui plus est, la recharge de voitures électriques sur des parkings en béton armé présente également des risques de courants de fuite et de courants vagabonds.
Définitions du RGIE
Section 2.10.9. Influences électromagnétiques, électrostatiques ou ionisantes (AM)
Afin de clarifier l’influence externe de type « influences électromagnétiques, électrostatiques ou ionisantes », on utilise un code composé des lettres AM suivies d’un chiffre de 1 à 6, comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Mesures à prendre selon le RGIE
Chapitre 5.3. Appareillage électrique (protection, commande, sectionnement et surveillance)
Section 5.3.2. Choix et mise en œuvre des machines et appareils électriques en fonction des influences externes
Mesures à prendre en cas de courants vagabonds :
• Renforcement de l’isolation
• Vêtements de protection spéciaux
• Protection cathodique
• Liaison équipotentielle supplémentaire
Mesures contre les courants vagabonds
Les dégâts causés par la corrosion de structures peuvent être limités :
• en prenant des mesures qui influencent la corrosivité du milieu ;
• en appliquant une protection passive ou active du métal. Une protection passive consiste à apposer un revêtement ou une couche de peinture sur le métal, afin de produire un effet d’isolation entre le métal et le milieu environnant.
Une protection active consiste en une protection cathodique, une réduction du potentiel électrochimique du métal par rapport au milieu environnant dans la direction négative en établissant une liaison conductrice entre le métal concerné et un métal moins noble. Le métal à protéger est ainsi transformé en cathode.
Protection cathodique
Voici une description simplifiée du fonctionnement d’une protection cathodique : le processus de corrosion implique une migration d’ions de fer chargés positivement depuis la grille du métal vers le milieu environnant. Ce déplacement de charge positive est en fait un courant électrique, qu’on appelle courant de corrosion. Si nous imposons délibérément sur le métal une (très faible) quantité de courant environnant qui est égale et opposée au courant de corrosion, celle-ci s’arrête. De cette façon, le potentiel naturel du métal est réduit par rapport à une électrode de mesure, ce qui fait que le métal ne peut plus réagir à l’oxygène présent dans l’eau.
Étant donné que le courant recherche par nature le chemin de la résistance la plus faible, il préférera les points faibles du revêtement. Il existe deux types de protection cathodique : par anodes sacrificielles et par courant imposé.
Anodes
sacrificielles :
Une anode galvanique (appelée aussi « anode sacrificielle ») se compose d’un métal non noble résistant, qui une fois relié à la structure à protéger, sera attaqué en priorité par le processus de corrosion. Cette liaison avec un matériau non noble ou électronégatif réduit le potentiel de la structure à protéger, ce qui ralentit sa corrosion. Si le potentiel est suffisamment bas, une protection quasi-totale contre la corrosion est possible. Dans cette configuration, on crée donc une cellule galvanique, dans laquelle le métal non noble fait office d’anode et la structure à protéger de cathode (d’où le terme de « protection cathodique »)
Courant imposé :
Les techniques de courant imposé consistent à réduire artificiellement le potentiel de la structure souterraine à protéger en connectant la structure au pôle négatif (-) d’une source externe de courant continu. Le pôle positif (+) de la source de courant continu est connecté à une électrode auxiliaire (inerte). On crée ainsi une cellule électrolytique, dans laquelle la structure à protéger fait office de cathode et l’électrode auxiliaire d’anode. Si le potentiel est suffisamment bas, une protection quasi-totale contre la corrosion est possible. Officiellement, cette méthode porte le nom de « protection cathodique par courant imposé » (en anglais : « impressed current cathodic protection », ou ICCP).
Rudy Van den Bergh, Innovation & Training manager ElectroTest
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Les chantiers du nouveau RGIE: comment se produisent les modifications ?
Le RGIE est géré par le SPF Economie. L'ancien RGIE était assez statique. La dernière modification majeure de l'ancien RGIE remonte à 2013 avec le nouvel article 104 qui faisait référence aux circuits vitaux et au maintien de fonction. Depuis le 1er juin 2020, le nouveau RGIE et ses Livres 1,2,3 est d'application. Mais des changements sont encore à venir car, depuis 2022, une approche par projet des modifications du RGIE a été introduite. Dans cet article, nous mettons en évidence comment cela fonctionne et ce qui l’en est.
Le nouveau RGIE se compose de 3 livres :
• Livre 1 : Installations à basse tension et à très basse tension
• Livre 2 : Installations à haute tension
• Livre 3 : Installations pour le transport et la distribution de l'énergie électrique
Chaque livre à la même structure que la série de normes IEC 60364. On ne parle plus d'articles mais de chapitres, de sections et de sous-sections. Le nouveau RGIE est disponible numériquement sur le site du SPF Economie :
Approche par projet
Un tableau de concordance établissant le lien entre l'ancien RGIE et le nouveau RGIE est également disponible. Pour les sujets pouvant donner lieu à des interprétations différentes, des fiches thématiques sont aussi disponibles sur le site du SPF Economie :
Ces fiches ne sont pas des textes législatifs mais doivent contribuer à mettre le gouvernement, les organismes agréés et les installateurs sur la même longueur d’onde.
Depuis 2022, l'approche par projet pour les modifications apportées au RGIE a été introduite. Toutes les parties prenantes (= toutes les parties prenantes telles que le gouvernement, les installateurs, les organismes agréés, les fabricants, les consommateurs, Infrabel, les grandes entreprises chimiques, etc.) peuvent soumettre des propositions de modifications/ ajustements à effectuer chaque année en septembre. Les modifications/ajustements proposées sont de préférence basées sur les règles de l’art écrites existantes, qui sont, le cas échéant, des normes internationales. Les raisons des modifications/ ajustements peuvent être nombreuses, telles que la correction d'erreurs, l'avancement de la compréhension, l'autorisation de nouvelles technologies, la mise à jour de textes existants, etc.. Les autres parties prenantes peuvent ensuite faire part de leurs observations et, en janvier de l'année suivant la soumission du projet, l'autorité législative décidera enfin quels sont les projets qui peuvent démarrer. Dans un groupe de travail restreint (GT) présidé par le proposant du projet, l'élaboration d'un nouveau texte est ensuite lancée et ensuite soumise à l'ensemble du GT. Ils auront 18 mois pour présenter une proposition de texte finale. Si les 18 mois ne sont pas suffisants mais que l'on est sûr d'un bon résultat, une prolongation unique de 6 mois peut être obtenue. S'il n'y a pas de texte valide sur la table, le projet sera terminé sans résultat. S'il existe un texte valable, le SPF Economie se chargera de la suite du traitement administratif. Il s'agit de le soumettre à l'approbation du Comité électrotechnique permanent, du Conseil supérieur pour la prévention et de la protection au travail (le cas échéant), du Conseil supérieur de la sécurité contre l'incendie et l’explosion (le cas échéant), de la Commission européenne et du Conseil d'État. Le texte est ensuite transcrit dans un arrêté royal et soumis à la signature des ministres compétents et du Roi. Enfin, l'arrêté royal est publié au Moniteur belge. Les lois et décrets deviennent obligatoires dix jours après leur publication au Moniteur belge, à moins qu'ils n'en disposent autrement, ce qui est généralement le cas des modifications du RGIE.
Règlement général sur les installations électriques
Livre 1
28.03.2023
Règlement général sur les installations électriques
Livre 2
28.03.2023
Quelles modifications sont déjà faites et lesquelles sont en préparation ?
Le chapitre 7.22 Alimentation des véhicules électriques routiers a été inclus dans le nouveau RGIE en 2022. Le texte est basé sur la norme internationale IEC 60364-7-722 Installations électriques à basse tension - Partie 7-722 : Exigences pour les installations et emplacements spéciaux – Alimentations des véhicules électriques. Les travaux d'un groupe de travail restreint présidé par le SPF Economie ont débuté avant l'entrée en vigueur de l'approche par projet. En raison de l'électrification de la flotte de véhicules, il était nécessaire de disposer d'une réglementation pour l'installation de bornes de charge fixes (circuit dédié, courant différentiel de max 30 mA, composante DC perturbatrice, coupure d'urgence dans les parkings, protection contre les chocs)
L'arrêté royal du 5 mars 2023 avec des modifications principalement importantes pour les installations domestiques est applicable depuis le 1er juin 2023. Les travaux du GT Installations domestiques (GT1) sous la présidence du SPF Economie ont commencé avant l'entrée en vigueur de l'approche par projet. Les modifications importantes ont été les suivantes : les parties communes d'un ensemble résidentiel ne sont plus domestiques, l’ajout de différentiels supplémentaires de maximum 30 mA en aval du différentiel en tête de l'installation.
Règlement général sur les installations électriques
Livre 3 28.03.2023
Arrêté royal du 3 octobre 2024 avec un texte entièrement nouveau pour le chapitre 7.1 d’application à partir du 1er mars 2025. Les lieux contenant une baignoire et/ou une douche s'appliqueront. À la sous-section 5.3.5.2. Socles de prise de courant et éclairage, la réglementation des socles de prise a été profondément modifiée. Le nouveau texte du chapitre 7.1. est basé sur la réglementation pour ces lieux dans la IEC 60364. Les travaux d'un groupe de travail limité présidé par VOLTA ont commencé avant la mise en place de l'approche par projet. Les changements importants concernent le nombre de volumes ainsi qu’une meilleure détermination de ces volumes et du lieu, d'autres équipements sont autorisés dans les volumes, la suppression des restrictions irréalistes sur l'installation de socles de prise.
La révision du chapitre 9.3. Les travaux aux installations électriques ont été lancés sous la présidence de Synergrid avant l'entrée en vigueur de l'approche par projet. L'objectif de la révision est de mieux définir les tâches et les responsabilités du chargé de l'installation et du chargé des travaux. Le texte établit également une distinction entre les petites installations (CODEX non applicable) et les grandes installations (CODEX applicable) en ce qui concerne les rôles. Le texte détaillé est actuellement en cours de processus administratif.
Révision du chapitre 7.103. Batteries d'accumulateurs industriels présidé par Infrabel arrive à son terme dans l'ensemble du groupe de travail. Cette révision ne concerne plus les batteries
pour les chariots élévateurs, mais l'utilisation des batteries pour le stockage de l'énergie électrique dans le cadre de la transition énergétique. Une distinction claire est faite entre les électrolytes à base d'eau (hydrogène) et les électrolytes non à base d'eau. La sécurité incendie est également prise en compte car ces batteries se trouvent également dans des endroits où le CODEX ne s'applique pas.
À partir du groupe de travail précédent, un groupe de travail a été mis en place sous la présidence de VOLTA pour développer les schémas mis à la terre en courant continu et les inclure dans le RGIE. De nouveaux concepts ont émergé ici, tels qu'un conducteur PEL, M ou PEM. Les schémas mis à la terre en courant continu sont les mêmes qu'en courant alternatif, avec les mêmes protections associées contre les contacts indirects. Les travaux du groupe de travail sont terminés et le texte est actuellement en cours de processus administratif.
L'approche par projet a ensuite démarré en 2022.
Les projets suivants ont démarré en 2022 :
• L'élaboration de la réglementation dans la partie 7 pour les installations électriques dans les locaux à usage médical, sur la base de la norme internationale et de la norme T013/IA, Installation et utilisation sûres des équipements médicaux, Partie IA : Aspects électriques - Réglementation pour la conception et la réalisation d'installations électriques sûres dans les locaux à usage médical a échoué en raison de l'absence de consensus sur les détails à inclure dans le texte entre les principaux acteurs, c'est-à-dire les installateurs et les organismes agréés d'une part, et le secteur hospitalier d'autre part. Les travaux ont été arrêtés à la mi-2024.
• La clarification des règles relatives aux contacts directs et indirects sous la présidence des syndicats touche à sa fin au sein du groupe de travail au complet. Les définitions en particulier sont modifiées et clarifiées et, en tant qu'ajout important, la protection de l'environnement (par exemple la pose de tapis isolants) est élaborée comme une protection contre les contacts indirects.
• Les prescriptions relatives à la mesure d’isolement conformément à la sous-section 6.4.5.1. Les mesures d'isolement sont présidées par l’OTC (organismes agréés) et sont en cours de révision afin de mieux décrire comment les mesures doivent être prises (quid des appareils connectés en permanence ?), quand les mesures doivent être prises et quand elles ne le sont pas (quid des installations qui doivent rester en service continu ?). Le travail touche à sa fin dans l'ensemble du GT.
• Mise à jour du chapitre 7.102. Protection contre les risques d'explosion en atmosphère explosive sous la présidence du CEB a été arrêtée parce que le président a quitté le CEB.
Les projets suivants ont démarré en 2023 :
• La révision éventuelle de la sous-section 5.3.5.5. Coupe-circuit à fusible et disjoncteurs, point e. Pouvoir de coupure est quelque peu bloquée car la réponse à la question de savoir si 3000A peut être conservé comme pouvoir de coupure minimal de raccordement dépend d'une étude de réseau qui doit être approuvée par Synergrid.
• L'examen des influences externes sous la présidence du SPF Economie sur la base de ce que l'on peut trouver dans les normes internationales touche à sa fin au sein du groupe de travail. L'objectif est de clarifier et de simplifier les choses autant que possible.
Les projets suivants ont été lancés en 2024 :
• Révision du chapitre 7.112. Installations photovoltaïques domestiques à basse tension (≤ 10 kVA) sont réalisées dans le cadre d'un GT limité. L'objectif est de rédiger un texte général basé sur la norme internationale qui soit valable pour toutes les installations photovoltaïques et pas seulement pour les installations domestiques jusqu'à 10 kVA.
• Dans le groupe de travail restreint sur les schémas spéciaux sous la présidence de VOLTA, les schémas non mis à la terre et autres éventuels que l'on peut trouver dans les groupes d'alternateurs diesel, entre autres, sont décrits ainsi que les mesures de sécurité associées. Il n'y a rien sur ces schémas dans la norme internationale.
• Révision du chapitre 7.102. Protection contre les risques d'explosion en atmosphère explosive a récemment été relancée sous la présidence de VOLTA. L'intention est d'utiliser la série de normes IEC 60079 pour déterminer si le texte actuel est incomplet et/ou n'est plus à jour et, le cas échéant, le compléter et/ou le mettre à jour.
Conclusion
Comme vous pouvez le constater, beaucoup de chantiers sont en cours. Le délai moyen de réalisation d'un projet (de la mise en route à l'application) est d'environ 4 à 5 ans. C'est pourquoi les arrêtés royaux modifiant le RGIE seront à l'avenir régulièrement publiés au Moniteur belge. De plus, il prévoit toujours des dispositions transitoires pour les projets en cours qui devront faire l'objet d'un contrôle de conformité avant d'être mis en œuvre après l'entrée en vigueur des nouvelles règles. Pour les installations existantes, il existe des dispositions dérogatoires qui doivent être prises en compte lors des inspections périodiques. En effet, le RGIE ne fonctionne jamais rétroactivement. Afin de suivre le rythme, il sera donc important pour les concepteurs et les installateurs de continuer à suivre les formations et les sessions d'information nécessaires à l'avenir.
Danny Hermans (VOLTA)
La personne derrière …
Vous savez peut-être qui travaille chez Nelectra et ce que chacun d’entre nous peut faire pour vous. Si ce n’est pas le cas, vous trouverez une présentation de toute l’équipe — avec photo, fonction et coordonnées — sur www.nelectra.be, dans la rubrique « Contact ».
Sur cette dernière page d’ElectroVision, nous aimerions vous présenter tous les collègues, un par un, d’une façon différente : qui sommes-nous, quelle est notre fonction et que faisons-nous quand nous ne travaillons pas pour Nelectra ?
Dans ce numéro, nous vous invitons à faire la connaissance de Freddy Steenackers. Il occupe la fonction de conseiller technique chez Nelectra depuis 11 ans et suit de près pour vous toutes les évolutions technologies en Belgique et à l’étranger.
Quelle est la première chose que vous faites au réveil ?
Regarder dehors pour voir le temps qu’il fait.
Quel est votre plat préféré ?
Des boulettes de sanglier accompagnées de frites et d’airelles.
Quel est le livre qui vous a marqué dernièrement ? Et pourquoi ?
Le texte vert du livre 1 du RGIE, version 5. Le RGIE devient non seulement plus difficile, mais aussi moins clair, car nous dépendons de plus en plus d’interprétations personnelles.
L’aspect positif est que les connaissances et l’expérience sont à nouveau nécessaires et que de nouvelles possibilités sont offertes pour améliorer les installations électriques.
Qu’aimez-vous faire pendant votre temps libre ?
J’aime bricoler, surtout le bois. Je répare toutes sortes de choses et je crée, aussi.
De quel investissement êtes-vous satisfait ?
L’isolation de la toiture de notre maison.
Qui admirez-vous le plus et pourquoi ?
Les professionnels et professionnelles qui connaissent leur métier et savent le transmettre sans être prétentieux.
Quelle est votre devise dans la vie ?
Il y a toujours une solution à tout, à condition de prendre le temps. Ce qui n’est pas possible aujourd’hui le sera peut-être demain.
Selon vous, qu’est-ce qui vous caractérise le mieux ?
Je suis méticuleux. Je ne baisse jamais les bras. Je suis ouvert à l’amélioration et à l’apprentissage de nouvelles choses.
Comment vous détendez-vous ?
En allant me promener à pied ou à vélo dans la nature.
Freddy Steenackers, conseiller technique Nelectra