ElectroVision 2016 nr 4 - FR

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ElectroVision Le mensuel pour le secteur de l’ électro

Nelectra, Fédération pour le secteur de l’electro, Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde / Mensuel (6 x an) - Vingt-septième année / Bureau de dépot 8400 Oostende Mail / P2A9571

Publié par NELECTRA

WWW.NELECTRA.BE

ECLAIRAGE LE FUTUR C’EST DU LED

COMMERÇANTS | quel futur ? CONSTRUCTIONS INTELLIGENTES | Boydens Engineering ECLAIRAGE | systèmes et standards d’interface

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LA QUALITÉ VIENT D'EN HAUT ! Grand choix de downlights pour applications multiples

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NELECTRAVISION

Vous avez dit bricolage ? A

charge de la garantie de qualité et des enseignants. Nous le faisons u mois de juin dernier, des électrotechniciens néerlandais ont par exemple dans l’administration des organisations sectorielles pasursauté à la lecture d’un article paru dans le journal De Teritaires comme Formelec, qui est responsable, dans notre secteur, de legraaf. Le titre en dit long : « Les installateurs de chaudières la formation d’environ 27 000 travailleurs. Les compétences acquises de chauffage central et d’installations électriques bricolent à grande sont évidemment importantes, mais en effet, pas au détriment des échelle » ! Le niveau de connaissances de nos homologues néerconnaissances et du savoir-faire. Sur ce point, nous sommes assulandais baisserait de manière dramatique, alors que les installations rément d’accord avec notre organisadeviennent de plus en plus complexes. tion sœur des Pays-Bas ! L’organisation sœur de Nelectra aux Pays-Bas, Uneto-VNI, élaRS Les électrobricoleurs et cowbore un règlement qui impose LES ÉLECTROBRICOLEU boys peuvent créer des situades exigences plus rigoureuses PEUVENT CRÉER DES tions mortelles. Accompagnons en matière de qualification proS! SITUATIONS MORTELLE les entreprises et les travailleurs fessionnelle des installateurs, et qui fournissent un travail de proelle plaide également en faveur fessionnel sérieux et de haute quad’exigences de qualité renforcées. lité, à des prix corrects ! Les formations professionnelles sont, elles aussi, particulièrement visées. Au cours des années écoulées, Vous souhaitez exprimer votre point de vue à ce sujet ? Nous vous on a trop mis l’accent sur le développement des compétences, alors écouterons/lirons avec plaisir. que l’acquisition des connaissances techniques et du savoir-faire a été reléguée à l’arrière-plan. Aujourd’hui, nous le savons pertinemment : les Pays-Bas ne sont pas la Belgique. Notre situation est quelque peu différente, surtout sur le plan législatif. Mais nous posons-nous suffisamment la question de savoir si, en Belgique, le contrôle de la qualité prime effectivement ? Ou s’agit-il plutôt d’une formalité administrative ? Qu’en pensezvous en tant qu’installateur ? Pour une fédération sectorielle comme Nelectra, la réponse à ces questions est importante afin de prendre position, tant vis-à-vis du législateur que vis-à-vis des instances en

Viviane Camphyn Administratrice déléguée de Nelectra Viviane.Camphyn@nelectra.be T 02/550.17.11

septembre 2016 - ElectroVision | 3


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Quel futur pour les magasins en électroménager et CE? Est-ce que le consommateur n’achètera ses produits que via l’internet ? Que faire en tant que commerçant en électro : doiton transformer son magasin en ‘parc d’attractions’ ? Quel est la stratégie à suivre ? Nelectra a organisé un lunch-débat en présence des dirigeants des groupements d’achats des secteurs de l’électro et de la cuisine.

NELECTRA-VISION

© Boydens Engineering

CONTENU

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Cette année, nous misons dans ce magazine l’accent sur ‘Smart Home’. Dans ce numéro vous trouverez le premier volet du récit d’une table ronde qu’on a eu avec quelques experts du bureau d’études Boydens Engineering. On a parlé de constructions intelligentes, de climatisation et chauffage et – bien évidemment dans cette publication – de ‘relighting’.

INSTALLATION

Vous avez dit bricolage?

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NELECTRA INFO le baromètre de l’électro

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Président régional

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Thème centrale dans cette édition : l’éclairage. Avec un accent spécifique sur l’éclairage LED. On vous informera sur l’évolution gigantesque dans ce domaine, et sur les tubes à LED. Vous apprenez tout sur les nouveaux standards d’interface et ce que le RGIE nous dit au sujet des circuits d’éclairage.

ECLAIRAGE

Boydens Engineering

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Le RGIE et l’éclairage

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EMC-14 14

Les LED et l’éclairage

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Info : Wago

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Les tubes à LED : un investissement intéressant ? 22+23

Info : Rittal

15 Standards d’interface : faire le bon choix

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DISTRIBUTION

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Info : Teconex

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Info : Esylux

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Nelectra et l’avenir du commerce en détail 8 Les chiffres GfK du deuxième trimestre

LA PAGE

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Président régional

Magazine d’information pour les professionnels du secteur de l’électro ElektroVisie / ElectroVision a un tirage de 10.070 exemplaires. ElectroVision est un mensuel publié par:

comité de rédaction

Viviane Camphyn, Eric Claus, Roger Coteur, Fallon Declerck, Pieter Feys, Els Heyrman, Ludo Holemans, Christophe Louage, Ronny Lannoo, Wouter Vloebergh, Rudy Van Den Bergh, Danny Hermans, Denise Weyers, Dirk Van Steenlandt

régie publicitaire Organisation professionnelle pour le secteur des électriciens Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde tél. 02/550.17.11, fax 02/550.17.29 www.nelectra.be

Rédacteur-en-chef: Marc Van Hove

tél. 02/550.17.21, fax 02/550.17.39, e-mail: marc.vanhove@electrovisie.be

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TREVI, Willem Holemans, Meerlaan 9, 9620 Zottegem tel. 09/360.62.16, fax 09/367.49.88 e-mail: willem.holemans@trevi-regie.be

traduction

Miles Translations Leopoldstraat 39, 2800 Mechelen tél. 015/28.62.20, fax 015/28.62.21 e-mail: translations@milesgroup.be www.milesgroup.be

reportages

Wouter Vloebergh, Mediadienst UNIZO e-mail: wouter.vloebergh@telenet.be

éditeur responsable

Viviane Camphyn Stationlei 78 bus 1/1, 1800 Vilvoorde, tél. 02/550.17.11 Les articles et les annonces paraîssent sous la responsabilité de leurs auteurs et annonceurs. La réproduction des articles est autorisée après autorisation écrite de l’éditeur. Membre de l’Union des Editeurs de la Presse Périodique

imprimerie

Goekint Graphics, 8400 Oostende, tél. 059/51.43.43, fax 059/51.44.43 e-mail: info@goekint.be www.goekint.be

administration

Françoise Martens, tel. 02/550.17.16 e-mail: francoise.martens@nelectra.be Marian Hemeryckx, tel. 02/550 17 18 e-mail: marian.hemeryckx.nelectra.be

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Le mini détecteur désormais disponible pour Niko Home Control Après le succès du mini détecteur pour 230 V, une version est désormais disponible pour Niko Home Control. Tout comme son prédécesseur, ce mini détecteur de plafond a un diamètre de seulement 3,6 cm, couvre une zone d'un diamètre de 9,5 m et détecte tant les mouvements que les changements dans l'intensité lumineuse. Grâce au capot de protection blanc et noir livré, vous réduisez la portée de détection en toute simplicité de 360° à 180°. Dans les installations Niko Home Control, le mini détecteur ne sert pas uniquement de détecteur de présence ou de détecteur d'absence, mais aussi de cellule de mesure de la luminosité et il peut envoyer une alarme au smartphone dès qu'il détecte un mouvement. Grâce au logiciel de programmation Niko Home Control, programmer le mini détecteur est simple comme bonjour. L'utilisateur peut modifier les réglages du détecteur par après dans le logiciel de réglage par l'utilisateur ou l'appli user settings. Disponible auprès des grossistes à partir du 19 septembre 2016. Code de référence : 550-20220

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NELECTRA INFO ÉLECTROBAROMÈTRE – 2E TRIMESTRE 2016

L’ÉLECTROBAROMÈTRE S’AMÉLIORE

La plupart des indices partiels progressent Au trimestre précédent, les entreprises du secteur électrique voyaient leur avenir de manière plus optimiste, et il apparaît aujourd’hui que c’était à juste titre. Ainsi, les entreprises du secteur électrique se montrent plus positives quant au volume de travail actuel (102,10 contre 98,04 au trimestre précédent), quant à leur rentabilité (un score de 98,64) et quant à l’emploi dans le secteur, surtout pour l’avenir (100,15). La satisfaction générale quant à la situation de l’entreprise s’est également remarquablement améliorée (104,20). Par ailleurs, les prévisions en matière de volume de travail pour les prochaines semaines s’améliorent de manière moins nette (98,64), ce qui n’est pas vraiment surprenant, dans une période si proche des vacances d’été. Et les prévisions relatives à la situation financière – qui est évidemment liée à l’activité – ne sont pas franchement optimistes (98,50). L’appréciation de la concurrence est toujours négative (95,05), tout comme l’évaluation du nombre de paiements tardifs (97,00).

Les entreprises du secteur électrique ont davantage de travail, leurs effectifs ne se réduisent plus et la satisfaction s’améliore 33 % des entreprises du secteur électrique ont actuellement davantage de travail, 21 % en ont moins. Pour les prochaines semaines, 20 % s’attendent à avoir davantage de travail et 24 % à en avoir moins, tandis que les autres entreprises envisagent plutôt un statu quo du nombre de commandes. 20 % des entreprises indiquent que leur rentabilité s’est améliorée, tandis que 24 % d’entre elles la jugent moins bonne. Pour l’avenir, davantage de chefs d’entreprise du secteur électrique s’attendent à

leDe baromètre de l'electro ELEKTRObarometer 104

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baromètre des PME KMO barometer

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L’électrobaromètre est établi depuis 2010. Il représente l’indicateur conjoncturel par excellence des PME et des chefs d’entreprise indépendants flamands du secteur électrique, qu’il s’agisse d’installateurs ou de commerçants. Le baromètre est estimé chaque trimestre à l’aide d’une enquête réalisée auprès d’un échantillon fixe, représentatif, de chefs d’entreprise, ce qui permet d’effectuer des comparaisons d’un trimestre à l’autre. L’électrobaromètre se compose de plusieurs indices partiels. L’électrobaromètre général est calculé à l’aide des différents indices partiels. Les valeurs supérieures à l’indice 100 indiquent que la conjoncture évolue favorablement, les valeurs inférieures à l’indice 100 indiquent que la conjoncture évolue défavorablement. L’électrobaromètre actuel a été évalué pendant la seconde moitié du mois de juin.

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l’electro

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une dégradation de la rentabilité (26 %) plutôt qu’à une amélioration (20 %). Entre-temps, la concurrence reste très vive. 35 % des entreprises du secteur électrique indiquent que la pression concurrentielle s’est encore accentuée. 7 % observent cependant une amélioration. 19 % sont confrontées à un nombre plus élevé de mauvais payeurs, tandis que 8 % en déplorent moins maintenant. L’emploi est resté stable dans la plupart des entreprises du secteur électrique, ce qui constitue une amélioration par rapport aux trimestres précédents. 8 % fonctionnent actuellement avec davantage de travailleurs et 6 % avec moins de travailleurs. Au cours des prochains mois, 14 % pensent engager davantage d’employés, tandis que 10 % pensent en avoir moins. La satisfaction quant à la situation de l’entreprise est comme toujours très bonne. Nous notons même une nouvelle augmentation pour ce trimestre. 49 % se déclarent satisfaites (la fois dernière, ce pourcentage n’était que de 37 %). La situation générale de l’économie ne satisfait que 20 % des entreprises, tandis que 34 % en sont insatisfaites.

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le baromètre de Elektrobarometer

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es entreprises du secteur électrique ne font pas exception. Le baromètre de la construction s’améliore lui aussi (jusqu’à 98,6), mais reste sous la saine limite de 100,0. Le baromètre global des PME recule à nouveau, mais, avec un score de 100,4, il reste cependant positif.

le baromètre de l'electro De ELEKTRObarometer

2010/1

Après les baisses des deux trimestres précédents, l’électrobaromètre se remet à croître au deuxième trimestre de 2016, jusqu’à 99,0. Les chefs d’entreprise du secteur électrique estiment donc que la conjoncture est un peu plus favorable, bien que la saine limite de 100,0 – où optimistes et pessimistes s’équilibrent mutuellement – n’ait pas encore été atteinte, depuis maintenant déjà cinq ans.

Fallon Declerck Conseiller Nelectra fallon.declerck@nelectra.be


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DISTRIBUTION

Nelectra et l’avenir du commerce de détail en électro Le commerce de détail en électro connaît une période troublée. La vente en magasin est sous pression : rien ne semble pouvoir enrayer la croissance de l’e-commerce. De nombreux commerçants en électro se demandent ce que leur réserve l’avenir. Est-ce le moment de fermer les portes du magasin et de se concentrer uniquement sur la vente en ligne ? Ouvrir un plus petit magasin implanté à un endroit stratégique dans les grandes villes est-il une option ? Les magasins ont-ils encore un avenir s’ils se transforment en « parc d’attractions » électroménager, comme le prétendent certains experts du commerce de détail ? Autant de questions qui préoccupent le commerçant en électro. C’est pourquoi Nelectra a organisé un lunch-débat avec des intervenants renommés, en présence des dirigeants des groupements d’achats des secteurs du commerce de détail en électro et de la cuisine.

N

electra a invité le conférencier Ruud Veltenaar ainsi qu’Herman Konings, le trendwatcher le plus connu du pays, pour qu’ils exposent leur vision des prochaines évolutions et de l’avenir du commerce de détail en électro en particulier. Ruud Veltenaar est un des conférenciers les plus demandés en Belgique et aux Pays-Bas. Dans son discours « Shift Happens 2030 », il a esquissé les mégatendances et les développements qui transforment le monde à toute allure. Le trendwatcher Herman Konings a présenté une vision d’avenir scientifique du commerce de détail en électro.

L’avenir est phygital Le magasin d’électro continuera à exister. « Le magasin physique, local, résistera à la vente en ligne », assure Herman Konings. Car tout ce qui est pertinent survivra. Les magasins sont encore pertinents, mais le commerçant qui souhaite vendre doit apporter une « intelligence augmentée ». En d’autres termes, les gens qui souhaitent acheter un produit et se rendent au magasin à cette fin veulent être plongés

Un lunch-débat qui inspire 8 | ElectroVision - septembre 2016

L’AVENIR EST « PHYGITAL » : UNE COMBINAISON DE POINTS DE VENTE PHYSIQUES ET NUMÉRIQUES.

Ruud Veltenaar: "Shift happens!" dans les possibilités qu’offre cet appareil électro et être informés de manière personnalisée, accessible et visuellement attractive. Les consommateurs ne veulent plus d’un simple discours de vendeur, ils veulent des informations détaillées sur les possibilités de l’appareil qu’ils souhaitent acheter. Les magasins continueront à exercer un pouvoir d’attraction sur les consommateurs, jeunes et âgés, précise le trendwatcher, même si l’approche doit être différente pour chaque groupe d’âge. Par exemple, les 60-75 ans – les papy boomers – profitent au maximum de leur retraite, ont beaucoup de temps libre et préfèrent acheter en magasin qu’en ligne. En matière de pouvoir d’achat, ce groupe est clairement au-dessus des consommateurs des autres groupes d’âge. Les consommateurs plus jeunes, de moins de 60 ans, ont bien moins de temps et ne se rendent dans un point de vente que si celui-ci leur apporte une valeur ajoutée. Ou, comme l’a décrit Konings : « Pour ces consommateurs, le commerçant de détail en électro doit oser amorcer la transition vers la société

Viviane Camphyn: "Offrir les bons outils"


DISTRIBUTION

Luc De Seranno: "Nelectra est notre partenaire".

Zwijnaarde: bienvenu aux groupements d'achats.

phygitale, une combinaison de magasin physique et numérique. » Et dans cet espace physique, il doit se passer bien plus qu’une simple transaction commerciale, il faut y associer une expérience. Les points de vente ne disparaîtront donc pas de sitôt, a conclu le trendwatcher.

Direction l’économie de services D’après Ruud Veltenaar, nous observons un basculement vers une nouvelle économie, dans un monde où des entreprises comme Airbnb et Uber émergent et gagnent en popularité. De nouvelles formes d’entreprise apparaissent donc en dehors du modèle classique. Uber, par exemple, n’est pas une société de taxi classique employant du personnel roulant pour son compte. Veltenaar a également souligné dans son allocution « Shift Happens 2030 » que l’économie bascule aussi en direction d’une économie de services, dans laquelle les entreprises fournissant un produit en restent aussi propriétaires pendant toute sa durée de vie. Ces entreprises sont ainsi obligées d’assurer l’entretien de ce produit pendant toute sa durée de vie. Veltenaar nomme ceci des « bundles » : les entreprises fournissent et les consommateurs ne paient que pour l’utilisation d’un produit, et non plus pour le droit de propriété de ce produit.

Collaboration entre Nelectra et le ministre Peeters

ters, a souligné la bonne collaboration entre Nelectra et le ministère. D’après Seranno, Nelectra est un partenaire important pour le ministre, en tant que lien avec le consommateur et expert de la branche électrotechnique. Les préoccupations de cette branche, par exemple en matière de protection du consommateur, mais aussi celles du commerçant en électro, sont directement portées à l’attention du ministre via Nelectra.

Nelectra fait réfléchir et inspire Nelectra, la fédération des commerçants et installateurs électrotechniques, organisait cet intéressant lunch-débat pour la première fois. Viviane Camphyn, administratrice déléguée de Nelectra : « Avec cette session, nous souhaitons donner du grain à moudre aux commerçants en électro et leur proposer de nouvelles possibilités. Il y a actuellement beaucoup de nervosité concernant l’avenir du commerce en électro et nous voulons offrir au commerçant les bons outils pour affronter l’avenir avec sérénité. L’innovation ne se limite pas aux produits, mais concerne aussi les nouvelles formes d’entreprise. » Ce moment d’inspiration complète les sessions d’information organisées par Nelectra au printemps sur l’utilisation des médias sociaux et sur l’approche de l’e-commerce pour les commerçants et installateurs électrotechniques.

Luc De Seranno, conseiller du cabinet du vice-Premier ministre et ministre de l’Emploi, de l’Économie et des Consommateurs Kris Pee-

EH Photos : Dann

Participants : BRIO – Peter Vanthienen ElectronicPartner – Peter Wyckmans ENGELS – Jan Engels et George Beliën EXELLENT – Kenneth Claus EXPERT – Didier Crombez et Frank De Smet MHK – Jacques Mauel et Joeri Poelmans Royal Crown – Denis et Frank Rombouts

Cabinet du vice-Premier ministre Kris Peeters – Luc De Seranno Direction et Conseil de Nelectra

Compte rendu en images ! Herman Konings: "Le magasin d'électro continuera à exister"

Vous trouverez un bref compte rendu en images de ce lunch-débat sur le site de Nelectra : www.nelectra.be. septembre 2016 - ElectroVision | 9


DISTRIBUTION

GfK TEMAX® Belgique

T2 2016 : 5 DES 7 SECTEURS DE BIENS DE CONSOMMATION TECHNIQUES (TCG – TECHNICAL CONSUMER GOODS) CONNAISSENT UNE FAIBLE CROISSANCE

Le deuxième trimestre de cette année a montré une faible croissance de 5 pour cent du marché TCG dans notre pays, par comparaison avec le même trimestre de l’an dernier. Le chiffre d’affaires s’est élevé à 1,4 milliard et on n’a noté de pertes que dans les groupes de produits Photography et Office Equipment.

passée. Les séchoirs ont affiché les meilleures performances, et ont ainsi contribué aux bons chiffres de la catégorie « laver et sécher ». À noter : le succès croissant des réfrigérateurs « américains », qui a permis à la catégorie « réfrigérer et congeler » de progresser de 7 % par rapport au T2 de 2015.

Consumer Electronics

Small Domestic Appliances

Par contraste avec les trimestres précédents, au deuxième trimestre de cette année, le secteur CE a progressé de 7,5 %, par comparaison avec le même trimestre de l’an dernier. La croissance est principalement imputable à la vente de télévisions, surtout celles dont la taille de l’écran est supérieure à 50 pouces. Et elle était peut-être liée au Championnat d’Europe de football de l’UEFA 2016. D’autres groupes de produits ont obtenu de moins bons résultats au sein du secteur CE.

Plus 7,7 % par rapport à l’an dernier, au même trimestre. Dans les ustensiles de cuisine, on remarque surtout la croissance des friteuses, en particulier des appareils « sans » huile. Dans le secteur Personal Care, la croissance est imputable au lancement de nouveaux modèles de Hair Styling, et le segment des aspirateurs a continué à croître grâce à la vente des modèles d’aspirateurs-balais.

Photography

La catégorie la plus importante du secteur : les ordinateurs mobiles ont connu une croissance remarquable au cours de ce trimestre. Elle est principalement due au succès des tablettes ainsi qu’à l’intérêt croissant pour les « gaming notebooks ». Et bien entendu, il faut citer aussi les bonnes performances des

Pas de surprise : ce groupe a également reculé au cours de ce trimestre.

Major Domestic Appliances Les MDA ont gagné du terrain : plus 5,9 % par rapport au deuxième trimestre de l’année

Information Technology

vidéoprojecteurs et des grands écrans, attribuables aux divers événements sportifs.

Telecommunication Une importante hausse de 13,6 points par rapport au T2 de l’an dernier, grâce à la vente de smartwatches ! Plus généralement, le groupe des « wearables » a enregistré une croissance explosive de 157,2 %. Et les smartphones ? Plus 12,9 pour cent – et on constate que les consommateurs optent pour des appareils plus coûteux et bien équipés.

Office Equipment and Consumables On a observé un important recul tant des appareils que des cartouches d’encre. Peutêtre investit-on moins dans les solutions d’impression, vu la numérisation croissante des informations et des documents. mvh Source : GfK GfK TEMAX® étudie la vente des Technical Consumer Goods dans 41 pays, sur la base des données d’un demi-million de magasins.

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INSTALLATION PROFIL D’UN BUREAU D’ÉTUDES TECHNIQUE : BOYDENS ENGINEERING (1)

« Nous titillons la conscience du maître d’œuvre »

Quel est le rôle d’un bureau d’études technique dans le processus de construction ? Et quel regard porte un bureau d’ingénieurs sur le secteur de l’électro ? Sous la houlette de son président national Eric Claus et de quelques installateurs, notre fédération Nelectra est allée prendre le pouls de Boydens Engineering, une PME familiale devenue « acteur » mondial. « Nous militons explicitement et avec un grand sens des responsabilités pour des projets de construction durable et à basse énergie », peut-on lire sur leur site Internet. Dans ce premier volet de deux numéros, nous mettons à l’honneur le relighting, ne fût-ce que parce que l’éclairage est le thème central de ce numéro de septembre d’ÉlectroVision. Kristof Vlaemynck, membre du bureau d’études, connaît le sujet sur le bout des doigts. La prochaine fois, nous adopterons une approche plus scientifique avec un entretien avec Wim Boydens, responsable technico-conceptuel et professeur invité à l’Université de Gand. Mais commençons par vous expliquer ce que fait Boydens Engineering et donnons la parole à l’ingénieur Hanne Ledure, Project Manager, à propos de la philosophie et de l’approche de ce bureau d’études.

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ue ce soit en matière d’immeubles de bureaux – comme les bureaux de l’administration municipale de Torhout, en service depuis deux ans – ou de maisons de repos – la maison de repos et de soins Ter Potterie à Bruges a ouvert ses portes en mai dernier –, Boydens Engineering a gagné ses galons. Mais cette entreprise fondée en 1961 à Bruges a évidemment piloté bien d’autres projets ; ses multiples références ne trompent pas. L’entreprise, qui possède désormais des filiales à Bruxelles, au Luxembourg et même au Vietnam et à Singapour, compte aujourd’hui quelque cent vingt collaborateurs, pour la plupart conseillers ou experts spécialisés. La concertation technique et la collaboration sont ici le gage d’un service de qualité. La recherche scientifique, le souci de la rénovation et le respect de l’environnement sont autant d’atouts de cette entreprise, également très attentive aux solutions électrotechniques. Prenons la maison de repos Ter Potterie. Grâce à des sondages « verticaux », 12 | ElectroVision - septembre 2016

le bâtiment pourvoit à sa propre énergie par la production de chaleur, ce qui permet de limiter la part des combustibles fossiles. Ici, l’approvisionnement énergétique reste garanti pour la climatisation et le chauffage. L’électricité est uniquement utilisée pour l’activation de la pompe à chaleur et de la pompe de circulation dans le cas de la climatisation.

« L’installateur est en pole position » « Outre les indispensables connaissances et compétences techniques, le souci de l’humain tient ici une place essentielle », explique la Project Manager Hanne Ledure. « Bien sûr, il faut veiller au rendement. Ma tâche consiste surtout à mettre les gens au travail et à suivre leurs faits et gestes. Nous veillons à ce que les exigences du maître d’œuvre (h/f) soient respectées, à tous les niveaux possibles, y compris bien sûr au niveau de la technique énergétique. Dans notre bureau d’études, nous sommes tous conscients du fait que l’intérêt purement économique à court terme ne peut l’emporter à lui seul, car nous construisons pour l’avenir. Tous les collaborateurs doivent être sur la même longueur d’onde. » Wim Boydens, responsable technico-conceptuel : « Notre savoir et nos connaissances soutiennent notre philosophie. Nous jouons cartes sur table avec nos clients, nous leur expliquons un tas de choses sous diverses perspectives. Quand on regarde tout sous un angle exclusivement économique ou financier, on piétine. Nous ne «manipulons» pas le client, nous ne l’obligeons à rien, nous essayons simplement de transmettre nos valeurs. En fait, nous titillons un peu la conscience du maître d’œuvre. Nous esti-

Hanne Ledure: "L'électricien est en pole position" mons que les pouvoirs publics, qui adoptent dans certains rangs une vision assez conservatrice, doivent jouer un rôle d’exemple, et le secteur privé, l’industrie, devraient leur emboîter le pas. Nous voulons pousser nos partenaires et clients à réfléchir à long terme, créer une certaine fierté et investir chacun d’un engagement social, sans verser dans le dogmatisme. À bien observer notre courbe de croissance – d’une entreprise familiale à un grand acteur (mondial) –, on voit que nous avons toujours progressé suivant une approche écologique et durable, tant envers les pouvoirs publics qu’envers l’industrie, et cette approche fonctionne. Lors des dernières élections, nous avons, avec quatre autres bureaux d’études, consulté la ministre flamande de l’Énergie Annemie Turtelboom, afin d’inciter les pouvoirs publics à adopter une vision à long terme, en collaboration avec les centres de recherche et nous-mêmes, les bureaux d’ingénieurs. » Ingénieur Hanne Ledure : « L’électricieninstallateur est en pole position tout au long du processus de construction, surtout maintenant qu’on valorise les énergies renouvelables et qu’on reconnaît pleinement l’importance des pompes à chaleur. L’installateur doit tenir compte de multiples aspects, alors que la commande électrique, comme dans le cas de la domotique, est plutôt complexe. L’installateur doit collaborer étroitement avec d’autres experts. »

« La lumière est une question d’énergie, de technique, d’émotions et d’esthétique » Wim Boydens: "On doit adopter une vision à long terme"

Une partie de l’entretien de Nelectra chez Boydens à Bruges a porté sur le relighting,


Kristof Vlaemynck: "L'installateur connait trop peu le marché des LED"

Nelectra a rencontré les experts de Boyden Engineering

soit le renouvellement de l’éclairage à des fins d’économies, qui est d’ailleurs le thème central de ce numéro de septembre d’ÉlectroVision. L’architecte d’intérieur Kristof Vlaemynck nous a expliqué la vision du bureau d’études en la matière. « Il y a quelques dizaines d’années, quand on parlait de «mieux éclairer», il s’agissait presque uniquement de remplacer les ampoules TL et au mercure par des modèles efficaces en énergie. En fait, ce n’était rien de plus que du relamping. Depuis lors, l’horizon s’est grandement élargi. Le confort général et la nature ou la structure du bâtiment doivent également être étudiés, en plus de l’utilisation et de la durée de vie des lampes. Le but est d’améliorer le confort de l’utilisateur grâce à de nouvelles techniques et de créer un éclairage suffisant, tout en veillant bien entendu au respect des normes. L’émergence des LED, avec leurs faisceaux lumineux ciblés, a encouragé le «relighting». Les économies d’énergie sont ici un aspect important, notamment parce que de nombreux bâtiments publics fonctionnent avec de vieux ballasts ou un mauvais «cosinus phi». Il faut donc chercher des solutions à la fois énergétiques et économiques. Une récente étude de la KU Leuven s’est penchée sur l’efficacité des capteurs de lumière du jour. Nous faisons généralement appel dans ce cadre à la détection d’absence, éventuellement associée à la gradation du flux lumineux (dimming) via des capteurs de lumière du jour. Il est en effet assez évident que la lumière la plus économique est celle qui n’est pas allumée. Avec le relighting, le concept global doit être adapté, y compris en termes de chauffage et de climatisation. Dans le secteur des soins, on «joue» en effet souvent avec les couleurs de lumière. Des fabricants ont mis au point une lumière «dynamique», qui aurait un effet stimulant et améliorerait la concentration. Nous n’en sommes encore qu’aux prémices des applications dans le secteur des soins de santé, qui offrent également de nombreuses possibilités en matière de température de couleur. Je pense à la prise en charge des personnes souffrant de démence, aux malvoyants… » Kristof Vlaemynck poursuit : « La lumière n’est pas qu’une donnée technique, elle a

aussi une dimension émotionnelle qui peut être tout autant dérangeante qu’agréable. La lumière est aussi une question de graphisme ou d’esthétique, sans oublier les économies d’énergie. Quand on me demande si on tient suffisamment compte de l’entretien de l’éclairage, cela me réjouit. Alors qu’aujourd’hui, les LED sont très à la mode, je constate que l’installateur connaît encore trop peu ce marché. Un élément important, par exemple, est la norme LxBy : Lx correspond au pourcentage de flux lumineux restant à l’issue d’une durée de vie donnée, tandis que By indique le pourcentage LED que la valeur Lx donnée n’atteint pas. Les LED sont formidables, mais elles impliquent l’utilisation de composants très résistants. Le maître d’œuvre (h/f) doit donc bénéficier d’un matériel de qualité supérieure. Que fait-on généralement des appareils défectueux ? L’installateur reprend l’appareil en panne, se rend chez le grossiste qui va froncer des sourcils et vous renvoyer vers le fabricant, et finalement, l’appareil revient des mois plus tard avec un autre module et une lumière différente. Conclusion : les fabricants d’éclairage n’en font généralement qu’à leur tête, ils pourraient se montrer beaucoup plus ouverts et corrects. Ils devraient proposer une garantie de fabrication plus longue et plus simple, pour un remplacement plus facile et plus conforme. Au bout du compte, les LED ne sont pas toujours la meilleure solution ; sous un angle purement éco-

nomique, les LED n’offrent pas beaucoup plus d’avantages que les ampoules fluorescentes «long life». Par contre, elles sont peu énergivores et produisent d’assez faibles émissions de CO², ce qui est intéressant pour l’avenir. » Quand l’électricien-installateur Dirk Van Steenlandt fait remarquer que la production de LED exige également beaucoup d’énergie, Wim Boydens réagit : « C’est un argument typiquement motivé par le marché. Les déchets constituent un aspect à prendre en considération, tout comme la contribution des pouvoirs publics. Mais la quantité de déchets produits diffère d’un fabricant à l’autre. Il faut tenir compte de tout le cycle. » Selon Kristof Vlaemynck, le métier de conseiller en éclairage n’est par ailleurs pas à sousestimer, car il faut cerner une foule d’aspects, comme l’impact sur le PEB, la certification BREEAM (l’instrument par excellence pour mesurer la durabilité des bâtiments), l’isothermie… Et en matière d’éclairage, Hanne Ledure distingue les bureaux des maisons de repos. Dans les bâtiments administratifs, les gens se plaignent plus souvent d’une luminosité trop forte ou trop faible, ou d’un manque d’uniformité. Dans les maisons de repos, les résidents se plaignent rarement de l’éclairage. Quand il y a des plaintes, elles émanent du personnel soignant. Mais la perfection n’existe pas. » *** Dans le prochain numéro, l’électricien-installateur sera vraiment en pole position. Sa contribution aux maisons intelligentes ou à la domotique, notamment, n’est pas sans intérêt. Mais dans la prochaine édition d’EV, le signal de départ et le signal d’arrivée seront bel et bien donnés par Wim Boydens, qui est déjà intervenu dans la présente contribution. Il nous parlera notamment du MPC, le Model Predictive Control, et du concept GEOTAB. Car pour l’installateur consciencieux, un peu de bagage scientifique ne se refuse jamais !

Dirk Van Steenlandt: "La production de LED exige beaucoup d'énergie"

Texte : Wouter Vloebergh Photos : studio Dann

septembre 2016 - ElectroVision | 13


INSTALLATION

CEM 14

ENCORE UN (PETIT) PIÈGE LORS DE LA MAINTENANCE Avant de terminer cette série d’articles sur la CEM, encore un dernier « petit piège »…

1. Introduction Lors de l’entretien et de la réparation de commandes électroniques et d’armoires de commande, il faut tenir compte d’une situation dans laquelle les armoires de commande ou coffrets sont généralement ouverts. Il s’ensuit que la protection (même minimale) d’une armoire fermée n’est plus assurée.

2. En chiffres Si des composants et sous-systèmes marqués CE sont utilisés, ceux-ci sont eux-mêmes garantis insensibles à un champ électromagnétique incident d’une intensité de 10 V/m. 2.1. Protection d’un coffret Une protection minimale par une armoire (métallique) fermée offre une atténuation de 20 dB, donc d’un facteur 10. Remarquez cependant : les coffrets spécifiques CEM dotés de mécanismes de fermeture et de charnières adaptés offrent un degré de protection beaucoup plus élevé, généralement une atténuation de 40 à 60 dB (donc d’un facteur compris entre 100 et 1 000). Mais en tout cas : lorsque la porte est ouverte, le degré d’immunité retombe au niveau de celui des composants et éléments utilisés… 2.2. Niveau de rayonnement d’un GSM Les normes limitent la puissance rayonnée par un GSM à 2 watts (+/- une certaine marge). Dans un modèle simple, on part du principe qu’un GSM rayonne de manière « omnidirectionnelle », de sorte que l’utilisateur ne doit pas orienter son appareil spécifiquement vers un pylône. Les GSM actuels possèdent tous une gestion intégrée de la puissance, si bien que seule est émise la puissance nécessaire à l’établissement du contact avec le pylône GSM dans de bonnes conditions. Cela se fait avec le souci d’économiser la batterie. Dans une situation « worst case », donc avec une mauvaise portée, on peut supposer que les 2 watts disponibles sont malgré tout émis. Il en résulte les intensités de champ « worst case » suivantes :

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14 | ElectroVision - septembre 2016

Distance du GSM

Intensité du champ V/m pour 2 W

1m

8 V/m

0,5 m

16 V/m

0,2 m

40 V/m

0,1 m

80 V/m

2.3. Et dans la pratique Il est clair que, même dans les « conditions GSM worst case » – une atténuation minimale de 20 dB, donc d’un facteur 10 –, ces intensités de champ sont réduites au-dessous d’un degré d’immunité de 10 V/m. PAS DE PROBLÈME, DONC Lorsque le coffret est ouvert – dans les « conditions GSM worst case » –, le système est cependant exposé aux intensités de champ maximales ci-dessus… et donc… PROBLÈME POSSIBLE ??? Lors d’une réparation et d’une recherche de défaut, il peut donc arriver qu’un technicien de maintenance ait besoin de l’aide de collègues internes, qu’il la demande par GSM, et qu’il lui soit demandé de vérifier le paramètre A ou B, d’effectuer une réinitialisation ou une autre opération. Bien entendu, ceci ne peut pas se faire à distance, et la distance entre le GSM et le circuit de commande ne sera que de quelques centimètres. Heureusement, la pratique montre que dans la plupart des cas, les systèmes électroniques industriels disposent d’une marge d’immunité au-dessus de 10 V/m, et que les conditions de communication pour GSM ne sont pas non plus toujours « worst case ». De sorte que le « piège » ci-dessus ne se présentera pas si souvent. Mais il faut toutefois toujours accorder l’attention nécessaire et prendre les précautions qui s’imposent lors de l’entretien et de la réparation de systèmes électroniques.

Prof. Dr Ir Johan Catrysse FMEC – Laboratoire de CEM KULeuven, KULab technologiecampus Ostende Zeedijk 101, 8400 Ostende


PUBLIREPORTAGE FACILE, SIMPLE ET CLAIR. Ce sont les trois mots-clés pour l’adaptateur de fixation sur rail DIN pour la borne “COMPACT UNIVERSELLE” type 221 (réf. 221-500). Par la combinaison de la borne 221 et l’adaptateur pour rail DIN, l’installateur-électricien crée notamment une connexion fixe et il peut ainsi, d’une manière simple, effectuer de petites modifications et extensions dans son tableau de distribution électrique et ceci en conformité totale à toutes les normes en vigueur. La borne 221 reste toujours accessible pour connecter ou déconnecter des conducteurs. En plaçant un accessoire supplémentaire, l’adaptateur peut également être monté horizontalement sur le rail DIN. Sur l’adaptateur la place nécessaire est prévue pour placer les marquages nécessaires.

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Deux modèles de la nouvelle lampe d’armoire électrique sont lancés sur le marché, offrant respectivement 900 et 1200 lm. Le nouvel éclairage utilise des lampes LED modernes. Celles-ci assurent d’une part une haute efficacité énergétique, et se distinguent d’autre part des autres lampes par leur durée de vie nettement plus longue. Pour un éclairage optimal de l’armoire électrique, on utilise une lentille de matière plastique transparente avec lentilles de Fresnel intégrées.

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Rittal lance une nouvelle génération d’éclairage spécialement conçu pour les armoires électriques. Avec une technologie LED jusqu’à 1200 lm énergétiquement efficace et performante, et des possibilités de raccordement et de montage confortables pour des exigences globales, Rittal fixe la norme.

En option, la lampe d’armoire peut s’allumer et s’éteindre via un interrupteur intégré, un commutateur de porte ou un détecteur de mouvement. De plus, l’éclairage est équipé d’une fiche, la technique de raccordement facilite le montage et garantit une installation rapide. Le raccordement de la lampe pivote à 90°, de sorte que le câble peut être introduit facilement.

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Que nous dit le RGIE au sujet des

circuits d’éclairage ?

Aujourd’hui, l’éclairage prend une part importante dans l’étude technique d’un bâtiment. Qu’il s’agisse d’éclairage d’ambiance ou de décoration, qu’il s’agisse d’éclairage fonctionnel, de secours ou de sécurité, les constructeurs de luminaires sont partenaires des bureaux d’étude afin de fournir le produit le mieux adapté aux souhaits des utilisateurs, tant point de vue du design, que du point vue efficient. Pour des raisons de sécurité ou de contraintes d’influences externes, la mise en œuvre des circuits d’éclairage fera l’attention de mesures particulières dictées par diverses impositions réglementaires. En tant qu’installation électrique, les prescriptions du Règlement Général sur les Installations Electriques seront incontournables dans la réalisation des circuits d’éclairage. Que nous dit le R.G.I.E. au sujet des circuits d’éclairage ?

Quelles sections pour les circuits d’éclairage ? Le RGIE à l’article 198 prescrit que la section des canalisations électriques qui ne font pas partie intégrante des machines ou des appareils électriques ne peut être inférieure à 2,5 mm². Une exception concerne les canalisations des circuits exclusivement réservés à l’éclairage , c’est-à-dire, les canalisations des circuits ne comportant pas de socles de prises. Dans ce cas, une canalisation ayant une section minimale de 1,5 mm² sera admise. L’utilisation d’une section de 1,5 mm² pour les circuits d’éclairage facilitera la connexion des luminaires de l’installation.

Les circuits d’éclairage dans les installations domestiques. Dans les installations domestiques, deux circuits d’éclairage distincts sont à prévoir. Il est permis que ces circuits alimentent aussi des socles de prises, mais dans ce cas, les prescriptions des circuits alimentant les socles de prises s’imposent. La section minimale des canalisations sera alors de 2,5 mm² et chaque appareils d’éclairage sera assimilé à un socle de prise de courant. Les courants nominaux des circuits d’éclairage monopolaires ne peuvent pas dépasser 16 | ElectroVision - septembre 2016

16 A. Les interrupteurs de ces circuits monopolaires peuvent n’assurer qu’une coupure unipolaire. La coupure s’effectuera alors sur le conducteur de phase et non sur le conducteur de neutre. La sections des canalisations réduite à 1,5 mm², l’intensité nominale des coupes circuits à fusible sera de maximum 10 A et celle d’un disjoncteur sera de maximum 16 A. Les installations domestiques sont protégées à l’origine de l’installation contre les contacts indirects par au moins un dispositif à courant différentiel résiduel ayant une sensibilité de maximum 300 mA. Les circuits des salles de bains et salles de douches, dont les circuits d’éclairage font partie, seront également protégés par un dispositif à courant différentiel résiduel de maximum 30mA subordonné au dispositif à courant différentiel résiduel général. Dans ces locaux, seul les appareils d’éclairage alimentés en Très Basse Tension de Sécurité (TBTS) et offrant un Indice de Protection (IP) d’au moins IP X4 sont admis dans le volume 1. Dans le volume 2, ne sont admis que les luminaires à poste fixe offrant un indice d’au moins IP X4, alimentés en basse ou très basse tension, y compris ceux incorporés dans les armoires de toilettes, pour autant que ces luminaires soient installés à une hauteur minimum de 1,60 m au-dessus du niveau du sol. Pour les circuits d’éclairage extérieurs, la protection à courant différentiel résiduel de 30 mA n’est pas obligatoire mais vivement recommandée.

Les circuits d’éclairage et les mesures préventives contre l’incendie. Les modifications de l’article 104 d’application depuis le 04 septembre 2013, imposent des prescriptions particulières à certains circuits d’éclairage. Sur base d’impositions de prescriptions réglementaires, citons par exemple l’A.R. 2014-03-20 (MB 2014-04-23) relatif à la prévention incendie sur les lieux de travail, l’A.R. 2012-10-10 (MB 2013-03-20) relatif aux exigences générales sur les lieux de travail, l’A.R. 1994-07-07 et ses modifications relatif aux normes de base – prévention incendie, etc… , ou tout simplement sur base d’une évaluation des risques où les installations d’éclairage de sécurité et/ou d’éclairage de secours sont considérées comme

des circuits vitaux, qui lors d’un incendie externe doivent garantir un maintien opérationnel d’au moins 1 heure. La résistance au feu des circuits électriques d’éclairage n’est pas requise si toute interruption ou dérangement du circuit est signalé et si l’installation se met automatiquement en position de sécurité sur base du principe de la sécurité positive. Un des moyens d’atteindre cette sécurité positive est l’emploi de blocs autonome d’éclairage. Mais en fonction de particularités liées à l’installation, au type de bâtiment ou pour des raisons de maintenance, l’emploi de blocs autonomes n’est pas toujours pertinent. Afin d’atteindre un opérationnalité d’1 heure, l’art. 104 impose que les canalisations installées en pose apparente soient de type FR2 mais également que les fixations et supports des câbles soient de type E60. L’alimentation des appareils d’éclairage devra être redondante et automatique, la protection contre les contacts indirects et les courts-circuits doit être assurée pour chacune des sources d’alimentation, la protection surcharge peut être omise voir dans certains cas interdite (art. 119) si l’arrêt inopiné d’un appareil présente un danger ou un inconvénient grave.

Les piscines et les circuits d’éclairage. La présence d’eau et le fait d’avoir le corps mouillé impose logiquement des mesures de sécurité particulières face aux dangers électriques. Dans les piscines publiques ou privées, les circuits d’éclairage devront répondre aux prescriptions de l’art. 90 du R.G.I.E. Le choix du matériel se fera en fonction des influences externes définies dans cet article et en fonction des différents volumes (volume 0, volume 1, volume 2) dans lesquels sera installé le matériel servant aux circuits d’éclairage. Citons, entre autres, les luminaires qui sont installés à l’intérieur du bassin, dans le volume 0, qui ne s’alimentent qu’en TBTS et possèdent un indice IP X7/ X8 ou les luminaires présents dans les volumes 1 et 2 se trouvant à une hauteur minimale de 2,25 m au-dessus de la surface où peuvent se tenir des personnes, qui seront également alimentés en TBTS et pourvus d’une protection mécanique ne pouvant être suite: pag. 25 ❯


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enlevée qu’à l’aide d’un outil et adaptée à une influence externe AG2. Les luminaires résistent aux projections d’eau grâce à un indice IP X4/X5, cet indice varie en fonction de la TBTS d’alimentation. Dans les volumes 0, 1, 2, l’emploi de la TBTS garantit également la protection des personnes contre les contacts indirects.

Les circuits d’éclairage dans les installations ATEX. Les installations ATEX sont des installations où dans les conditions d’exploitation peut se créer une atmosphère explosive soit sous forme de gaz, soit sous forme de poussière. Les informations relatives aux atmosphères explosives présentes dans l’installation, se retrouvent sur les plans de répartition en zones à risque d’explosion et sur les plans d’influences externes. Le choix du matériel d’éclairage se fait en fonction de ces informations. Son installation est confiée à un personnel qualifié, qui connaît les exigences spécifiques pour l’installation et l’entretien de ce matériel particulier. Une attention tout aussi particulière est portée à l’installation des canalisations et des accessoires afin qu’ils ne soient pas sujet aux chocs mécaniques, aux vibrations, à des contraintes thermiques et à des contraintes chimiques. Les systèmes de pose des canalisations sont disposés ou protégés afin que le dépôt de poussières soit limité et que le nettoyage puisse s’effectuer facilement. Les canalisation électriques installées en faisceaux ou en nappe ont au moins la caractéristique F2 suivant NBN C30-004. 18 | ElectroVision - septembre 2016

Les circuits d’éclairage sur le lieux de travail. L’efficacité et la qualité de l’éclairage est importante tant pour des raisons de process, de confort que de sécurité. Les particularités des circuits d’éclairage sont guidées par un contexte réglementaire lui-même fonction du type de bâtiment, du type d’installation et de la fonction demandée aux circuits d’éclairage. Le R.G.I.E. prescrit dans son art. 47.02.g) que le lieu du service électrique, comme par exemple un local à haute tension, soit pourvu d’un éclairage artificiel d’une valeur au moins égale à 120 lux. Dans les locaux du service électrique dans lesquels la protection contre les contacts directs est assuré par l’éloignement, un éclairage de secours est prévu dans le cas de défaillance de l’éclairage normal. Le but étant de garantir l’évacuation du local de manière sûre. La réalisation des circuits d’éclairage considérés comme circuits vitaux (éclairage de secours et/ou de sécurité) répondent aux prescription de l’art 104 du R.G.I.E. Dans les installations exploité par un service d’entretien électrique, il est permis de se dispenser de protection contre les surcharges sur les circuits d’éclairage à condition que la section des canalisations des circuits d’éclairage soit dimensionnée en fonction de la puissance total du matériel installé. Les circuits d’éclairage des salles de douches suivent les même prescriptions que les salles de douches des installations résidentielles, à l’art. 86.10 du R.G.I.E., à l’exception du matériel installé dans le volume 1 qui voit son indice IP X4 passer à IP X5. Il n’est pas rare

de devoir réaliser des travaux de maintenance dans ce que le R.G.I.E. définit comme des enceintes conductrices. Une enceinte conductrice se définit comme en endroit exigu, constitué de parois conductrices reliées à la terre. Ces lieux sont caractérisés par les facteurs d’influences externes BC4, AD1 à AD8, BB1 à BB3. Un tel lieu pourrait être par exemple l’intérieur d’une chaudière industrielle où se trouve du personnel y effectuant une réparation. Pour la bonne réalisation des travaux, de l’éclairage fixe ou mobile sera présent. Dans son art. 94, le R.G.I.E. prescrit que les câbles électriques possède une isolation complémentaire offrant une protection contre les chocs électriques équivalente à la classe II sans revêtement métallique extérieur. Les appareils d’éclairage seront alimenté par une source en TBTS. La source d’alimentation se trouvant à l’extérieur de l’enceinte conductrice. Les prescriptions du R.G.I.E. concernant les circuits d’éclairage sont aussi variées que l’usage qui peut être fait d’un circuit d’éclairage. Jusque dans la maintenance de ces circuits, le R.G.I.E. avec son art. 266 – Travaux aux installations électriques – veille à la sécurité des personnes. Si un composant de votre circuit d’éclairage doit être remplacé, avant d’intervenir, assurez-vous, avant tout, que le circuit est bien hors tension ! Olivier MELIN Technical Manager Electricity Vinçotte


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Les LED dans l’éclairage

une évolution extraordinaire ! Les toutes premières LED blanches qui sont arrivées sur le marché aux alentours du changement de siècle étaient à peine plus efficaces qu’une ampoule à incandescence et donnaient une lumière froide, bleuâtre. La puissance des LED individuelles était tellement faible qu’un grand nombre de LED étaient nécessaires pour obtenir un résultat utilisable. En outre, il existait alors encore une grande incertitude quant à leur durée de vie, et leur coût était astronomiquement élevé ! Malgré tous ces inconvénients, beaucoup de gens ont cru que les LED se révéleraient rapidement un redoutable concurrent de toutes les autres sources lumineuses… Et ils avaient raison !

Efficacité Au cours des années suivantes, l’efficacité de la LED a plus que décuplé, surpassant ainsi toutes les autres sources lumineuses. Évidemment, les lois de la physique s’appliquent aussi à l›éclairage et un rendement ne peut continuer à augmenter sans cesse. Peu à peu, l’efficacité de la LED commence à s’écarter de sa croissance exponentielle et on s’attend à atteindre la limite dans cinq à dix ans. Aujourd’hui, la majorité des produits à LED ont un rendement lumineux légèrement supérieur à 100 lm/W, avec quelques exceptions à plus de 150 lm/W. À titre de comparaison : une ampoule économique moyenne, qui était encore il y a quelques années le symbole de l’éclairage économique, possède de manière typique un rendement lumineux de 60 lm/W, tandis qu’un tube fluorescent à ballast électronique délivre 80 à 100 lm/W. Cette croissance du rendement a encore un autre effet secondaire positif : une LED plus efficace crée moins de chaleur. Cela rend la conception d’une ampoule LED plus simple, meilleur marché et plus fiable.

Efficiëntie (lm/W) 250

200

150

100

Koud wit Warm wit

50

0 2005

2010

2015

2020

2025

jaartal

De typische efficiëntie voor enkele lichtbronnen. Leds zijn vandaag efficiënter dan de conventionele lichtbronnen.

20 | ElectroVision - septembre 2016

Couleurs Avec les premiers appareils d’éclairage à LED, on était souvent confronté à des différences de couleur d›un appareil à l›autre, mais même une même ampoule ou un même module LED pouvait présenter des différences de couleur entre les LED individuelles. À cette époque, dans un même lot de fabrication, il y avait une énorme dispersion des couleurs de puces à LED. Après leur fabrication, les LED sont testées et triées par groupes de couleur. Il s’agit là d’un cauchemar logistique qui est évidemment d’autant plus pénible que les différences de couleur autorisées sont plus petites et qu’il y a donc plus de groupes de couleur. Au fil des ans, les fabricants de composants à LED ont optimisé leurs processus, si bien qu’aujourd’hui, on dispose d’un bien meilleur contrôle de la dispersion des couleurs. Un obstacle qui pose encore souvent des problèmes, c’est le glissement de la couleur en fonction du nombre d’heures de fonctionnement d’une LED. Un nouveau luminaire aura une autre couleur qu’un luminaire qui a déjà fonctionné pendant plus de 1 000 heures. On peut malheureusement souvent le constater quand on doit remplacer un luminaire à LED défectueux dans une installation. Comme le glissement de couleur le plus important survient pendant les premières centaines d’heures de fonctionnement de la LED, cette différence de couleur va se réduire au fil du temps et, dans certains cas, elle va quasiment disparaître.

Rendu des couleurs Un autre paramètre important qui a fort évolué, c’est le rendu des couleurs. Ce paramètre décrit le degré de fidélité avec lequel une source lumineuse rend la couleur de différents objets. Dans le spectre des premières LED manquaient surtout le cyan et le rouge profond. En conséquence de quoi la couleur de la plupart des objets n’était absolument pas rendue correctement. Depuis, les phosphores ont évolué et la technologie LED moderne offre également la possibilité d’optimiser le spectre pour l’application considérée. Par exemple, dans les magasins de vêtements, on va opter pour des ampoules LED qui présentent le meilleur rendu des couleurs possible, de sorte que les couleurs des vêtements soient rendues de manière précise. Dans l’éclairage public, le rendu des couleurs est moins important et le spectre sera optimisé pour obtenir une efficacité maximale. La plupart des applications courantes des LED se situent – en ce qui concerne les exigences en matière de rendu des couleurs – entre ces deux exemples extrêmes.

Durée de vie Contrairement à une lampe à incandescence, il n’arrive que rarement qu’une puce LED soit subitement défaillante. Au lieu de cela, le rendement lumineux diminue régulièrement au cours de la durée de vie, et la LED est considérée comme défectueuse si le rendement lumineux a diminué de 70 % par rapport à sa valeur initiale. Dans les premières années des LED blanches, chaque fabricant avait sa propre méthode de prévision de la durée de vie de ses produits


ECLAIRAGE à LED. Souvent, on partait même automatiquement du principe que chaque LED durerait 50 000 ou même 100 000 heures. La pratique a malheureusement montré qu’il n’en allait pas toujours ainsi. Aujourd’hui, on peut affirmer que la durée de vie des LED est davantage sous contrôle. La qualité des LED en tant que composants est meilleure et les fabricants ont une meilleure connaissance des techniques nécessaires à la fabrication d›un produit à LED qui soit vraiment fiable. En outre, il existe maintenant une méthode standardisée de prévision de la durée de vie des LED à l›aide d›un test de durée d’au moins 6 000 heures. La majorité des fabricants appliquent effectivement cette norme, ce qui facilite la comparaison des produits. Mais il y a encore un hic… Cette norme ne tient compte que de la durée de vie des LED elles-mêmes. Mais en général, ce n’est pas la LED, mais le pilote de la LED qui constitue le facteur limitatif de la durée de vie d’une installation. Pour cette raison, il est recommandé, dans la mesure du possible, d’en tenir déjà compte lors de l’installation et de placer les pilotes à un endroit bien accessible. Si le pilote est intégré, comme dans une ampoule de substitution à LED, la défaillance du pilote a pour conséquence que l’ensemble de l’ampoule est perdue. Mais même si le pilote n’est pas intégré, il est souvent difficile de trouver le composant qui convient pour un remplacement. Bien qu’on se soit récemment mis à élaborer une série de pilotes génériques, il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine.

Le prix d’achat Voilà un peu plus d’une décennie, le coût d’une installation à LED était un multiple de celui d’une solution similaire réalisée avec des sources lumineuses conventionnelles. Les LED étaient donc mises en œuvre dans des applications de niche ou à des endroits où le budget jouait

un rôle moins important. Comme dans tout processus de développement, ces applications préliminaires ont contribué au « mûrissement » de la technologie. Il s’ensuit logiquement que le coût des produits baisse, de sorte que les LED deviennent disponibles pour un public sans cesse plus large et que les prix continuent à baisser. Un long chemin a été parcouru et, pour la majorité des applications, les prix des LED se rapprochent de plus en plus de ceux des sources lumineuses conventionnelles. Une nouvelle baisse des prix suivra certainement encore, mais tout comme pour le rendement des LED, une limite de prix sera également atteinte dans quelques années. Dans le domaine de l’éclairage s’appliquent en effet non seulement les lois de la physique, mais aussi celles de l’économie… Conclusion En dix à quinze ans, les LED sont passées, dans le domaine de l’éclairage, d’un gadget à un produit mûr devant lequel les autres sources lumineuses doivent s’incliner dans une grande partie des applications. Pendant ces 15 années, les LED ont souffert, comme toute nouvelle technologie, de nombreuses maladies d’enfance qui – il faut le reconnaître – n’ont pas encore tout à fait disparu. Mais aujourd’hui, la problématique des LED est cependant tout autre. Grâce à la combinaison de la diminution de leur prix et de la considérable amélioration de leurs performances, les LED sont devenues le choix économiquement le plus intéressant dans une grande partie des cas. Dans les nouvelles installations et dans la rénovation, on opte donc de plus en plus pour les LED. Johan Bleumers Volta

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ECLAIRAGE

Les tubes à LED…

UN INVESTISSEMENT INTÉRESSANT ? Le remplacement d’ampoules fluorescentes traditionnelles par des tubes à LED est un moyen très répandu d’économiser rapidement de l’énergie. Grâce à cette simple opération, des luminaires fluorescents peuvent être transformés en un tour de main en véritables luminaires à LED. L’économie d’énergie promise assure un amortissement très rapide. Mais cet investissement est-il vraiment aussi avantageux qu’il le paraît à première vue ?

Une comparaison difficile… Bien que les tubes à LED ressemblent extérieurement beaucoup à des ampoules fluorescentes, il s’agit de deux sources lumineuses totalement différentes. Pour cette raison, effectuer une comparaison correcte est beaucoup plus difficile qu’il ne semble au premier abord. Les ampoules fluorescentes émettent de la lumière dans toutes les directions. Le diagramme de rayonnement effectif est déterminé par le réflecteur placé autour de l’ampoule. La plupart des tubes à LED, en revanche, créent déjà euxmêmes un faisceau lumineux. Si nous plaçons le tube à LED dans un luminaire fluorescent, le diagramme de rayonnement est déterminé par le tube à LED lui-même et le réflecteur initial n’a plus aucune fonction. Lors de la conception de l’installation d’éclairage, les luminaires fluorescents sont soigneusement sélectionnés pour obtenir, dans le local, un éclairage uniforme et suffisant avec le nombre optimal de luminaires, comme prescrit dans la norme NBN-EN12464-1 pour l’éclairage intérieur, et dans la norme NBN-EN12464-2 pour l’éclairage extérieur. La loi belge stipule, dans les exigences de base générales pour les lieux de travail, qu’il faut soit satisfaire à ces normes, soit réaliser une analyse des risques. En général, on opte pour le respect de la norme.

Lors du remplacement par des tubes à LED, des problèmes peuvent survenir sur ce plan, car la plupart des tubes à LED qui sont aujourd’hui sur le marché génèrent nettement moins de lumière que les ampoules fluorescentes correspondantes. Comme exemple, prenons une ampoule fluorescente de 36 W T8, qui délivre quelque 3 300 lumens. Si nous examinons le flux lumineux de différents produits à LED équivalents, nous trouvons des valeurs comprises entre 1 000 lumens et 2 700 lumens. Les tubes à LED donnent donc sensiblement moins de lumière que l’ampoule fluorescente originale. De manière typique, 15 % de la lumière de l’ampoule sont perdus dans le réflecteur des anciens luminaires. La suppression de ce réflecteur compensera donc en partie la réduction du rendement, mais en général, cela ne suffit pas pour obtenir du luminaire la même quantité de lumière. Les luminaires qui ont été mis sur le marché au cours des 20 dernières années possèdent en général de bien meilleurs réflecteurs, avec des rendements supérieurs à 95 %. Bien que ces différences d’éclairement soient souvent importantes, on ne s’en aperçoit pas toujours immédiatement. Le diagramme de rayonnement de l’ampoule à LED est souvent plus étroit que celui du luminaire fluorescent original. Juste au-dessous de l’ampoule, il y a en effet plus de lumière, mais la zone éclairée sera plus étroite. De ce fait, la répartition de la lumière sur la surface de travail sera différente et l’uniformité imposée par la norme peut être compromise. Ceci peut avoir de lourdes conséquences si un lien est établi entre un accident du travail et un éclairage insuffisant du poste de travail. Pour cette raison, il est très important, avant de commencer la modernisation d’un système d’éclairage avec des tubes à LED, de contrôler l’uniformité et l’éclairement de l’installation d’éclairage avec les nouveaux tubes à LED au regard des normes NBN EN 12464-1 et 2, tout comme cela se ferait pour une nouvelle installation.

Une lumière agréable Bien entendu, nous attendons de nos tubes à LED qu’ils diffusent une lumière agréable. Un bon choix de couleur de l’ampoule est évidemment important, mais il y a encore d’autres points à prendre en considération. En consacrant de l’attention à quelques éléments lors de l’achat d’une ampoule à LED, on peut éviter une déception a posteriori… Au lieu d’une surface lumineuse homogène, à laquelle nous sommes accoutumés avec les 22 | ElectroVision - septembre 2016

ampoules fluorescentes, une partie des tubes à LED laissent voir les LED individuelles. Ces points de lumière intense créent souvent un éblouissement gênant dans le coin de nos yeux. C’est pourquoi il est recommandé d’opter pour des tubes à LED complètement mats. De plus en plus de tubes à LED vendus sur le marché sont conçus de cette façon. Un deuxième point à prendre en considération, c’est l’effet stroboscopique que certains tubes à LED génèrent. Un moins bon filtrage de la sinusoïde de la tension du réseau a pour résultat que les LED s’allument et s’éteignent au rythme de la tension du réseau. Bien que la plupart des gens ne puissent pas l’observer directement, ces fluctuations de la quantité de lumière peuvent causer notamment des maux de tête et des problèmes de concentration. Dans les générations les plus récentes d’ampoules LED, on remarque que de plus en plus de produits limitant ce phénomène arrivent sur le marché. Mais malheureusement, ce n’est pas encore le cas de tous les produits, et nous devons en tenir compte lors de l’achat de tubes à LED. L’effet stroboscopique d’une ampoule peut être détecté de manière simple en examinant l’ampoule via la caméra d’un smartphone tenu à une courte distance de l’ampoule. Des lignes qui glissent sur l’image de la caméra indiquent la présence d’un effet stroboscopique. La mesure dans laquelle ces lignes glissantes apparaissent détermine l’intensité de l’effet stroboscopique. Il ne s’agit pas d’une méthode absolue, mais elle permet cependant une comparaison objective.

Power factor Les premières générations de tubes à LED avaient souvent un très faible facteur de puissance. De ce fait, malgré la faible puissance, le courant était plus élevé que celui du tube fluorescent d’origine. Il en résulte des pertes supplémentaires dans les câbles d’alimentation de l’installation d’éclairage. Dans le cas d’une installation industrielle, le gestionnaire du réseau va porter en compte des frais supplémentaires si le facteur de puissance est trop faible. Les tubes à LED modernes possèdent presque tous un bon facteur de puissance ; le fabricant a l’obligation de mentionner celui-ci. Il est donc assurément utile de contrôler, lors de l’achat, si le facteur de puissance (λ) est supérieur à 0,9.

Dégagement de chaleur Lors de la conception d’un luminaire fluorescent, il n’est pas nécessaire de prévoir un refroidissement de l’ampoule. Bien au contraire,


ECLAIRAGE l’échauffement du luminaire a souvent pour effet d’augmenter un peu l’efficacité du tube fluorescent. Dans une ampoule LED, en revanche, la chaleur diminue le rendement. Dans des luminaires fermés, où un flux d’air naturel n’est pas possible, la température peut augmenter très fortement, ce qui influence négativement à la fois le rendement lumineux et la durée de vie du tube à LED. L’utilisation de tubes à LED dans des luminaires fermés mérite pour cette raison qu’on y accorde une attention particulière, et souvent, une simple ampoule fluorescente restera dans ce cas le meilleur choix.

Responsabilité Si nous installons des tubes à LED dans des luminaires qui ont été conçus pour des ampoules fluorescentes, nous devons être bien conscients de l’éventuel transfert des responsabilités. Dès qu’un luminaire fait l’objet d’une adaptation – pensez par exemple au court-circuitage ou à la suppression d’un ballast existant –, le marquage CE du luminaire devient caduc et la personne qui effectue l’adaptation est juridiquement considérée comme étant le « nouveau fabricant », sauf si le fabricant du luminaire reprend cette adaptation dans son dossier technique. Même si l’adaptation se déroule

entièrement comme le prescrit le fabricant du tube à LED, celui qui réalise l’adaptation reste le responsable. Bien que l’adaptation des luminaires lors d’un remplacement soit très courante, il est recommandé de ne pas le faire. Il vaut mieux opter pour des tubes à LED qui peuvent être installés dans le luminaire sans adaptations. Dans ce cas, le marquage CE reste valable et la responsabilité du luminaire reste par conséquent chez les fabricants. Le remplacement d’un starter éventuel par un type adapté n›est pas considéré comme une adaptation et n’a aucune influence sur la responsabilité. Après le remplacement, le ballast reste raccordé entre le tube à LED et le réseau électrique. Bien qu’il perde sa fonction, il va continuer à absorber de l’énergie, ce qui va accroître la perte au niveau de l’ensemble du luminaire. En général, cette perte n’est pas intégrée dans le calcul d’efficacité indiqué par le fabricant de l’ampoule à LED, mais nous devons cependant en tenir compte. Tous les ballasts ne peuvent pas fonctionner avec tous les tubes à LED. C’est la raison pour laquelle les fabricants d’ampoules mettent à disposition des tableaux, qui indiquent quels ballasts électroniques peuvent fonctionner avec leur ampoule LED. Ceci doit être contrôlé avant de procéder à un remplacement.

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Depuis 2015, il existe une nouvelle norme européenne, EN62776, qui traite des aspects de sécurité d’un tube à LED. Lors du choix d’un tube à LED, il faut veiller à ce que le tube satisfasse à cette norme. Le respect de cette norme a trait uniquement à la sécurité du produit. D’autres aspects, comme les performances, ne sont pas repris dans cette norme.

Conclusion Au moment de décider de placer des tubes à LED, la puissance électrique absorbée est généralement le facteur le plus important. C’est elle qui détermine en fin de compte le coût de l’électricité et donc aussi la durée de l’amortissement. Il s’agit en effet d’une considération importante, mais la sécurité et le confort de l’utilisateur ne peuvent absolument pas être perdus de vue. D’un point de vue technique, il est de toute façon plus intéressant de remplacer les luminaires par des luminaires à LED. Les tubes à LED peuvent constituer une option intéressante dans de nombreux cas, si une attention suffisante est apportée au confort visuel de l’utilisateur grâce à une bonne étude basée sur les normes NBN EN 12464-1 et 2. Johan Bleumers Volta

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Standards d’interface : 1-10V, DALI, DMX L’éclairage signifie aujourd’hui beaucoup plus que simplement rendre les objets visibles. Nous savons tous que la lumière est également un moyen efficace de créer une ambiance, mais cela peut encore aller beaucoup plus loin… Le Human Centric Lighting, par exemple, suscite un intérêt croissant dans beaucoup d’applications. Ici, on va délibérément adapter la lumière en fonction des besoins spécifiques de l’utilisateur. Et parmi ses nombreuses applications, citons l’amélioration des performances des travailleurs au bureau ou des élèves à l›école.

U

n autre aspect qui gagne manifestement en importance, ce sont les économies d’énergie. Ici, le choix d’une source lumineuse efficace n’est pas le seul facteur à jouer un rôle, il y a aussi la façon dont cette source lumineuse est commandée. La détection de présence ou d’absence et un réglage en fonction de la lumière du jour ne sont que quelques exemples de commande intelligente de l’éclairage. Toutes ces évolutions posent de nouveaux défis pour la commande de l’éclairage. À cet égard, une bonne communication de données avec le ballast de la LED dans les luminaires se révèle essentielle. Dans le domaine de l’éclairage général, 3 standards d’interface propriétaires couvrent la majorité des installations : 1-10V, DALI et DMX. La plupart des installations de domotique et de gestion de bâtiments ne communiquent pas directement avec les luminaires, mais vont utiliser un de ces trois standards pour réaliser la traduction des informations. Le présent article donne un aperçu de ces trois standards, et leurs applications spécifiques ainsi que leurs avantages et inconvénients sont également examinés dans chaque cas.

Interface analogique 1-10V Un premier standard d’interface, le plus simple, c’est 1-10V. Comme son nom l’indique déjà, une tension analogique comprise entre 1 et 10 volts est utilisée pour communiquer le niveau d’intensité lumineuse au ballast. L’extinction complète de l’ampoule ne peut en principe pas être réalisée via une interface 1-10V. Pour cela, l’alimentation du ballast doit être interrompue à l›aide d›un contact à relais, de sorte que la consommation de veille du ballast soit supprimée. Dans les ballasts modernes, la consommation de veille est si faible que le fabricant peut décider d’éteindre de toute façon l’ampoule pour une tension de commande inférieure à 0,5 V, si bien que le relais devient en principe superflu.

24 | ElectroVision - septembre 2016

FAIRE LE BON CHOIX

Ce standard est encore régulièrement utilisé en combinaison avec des luminaires fluorescents. Pour des installations comprenant un nombre limité de luminaires, 1-10V fonctionne à la perfection, mais pour des installations plus importantes, le câblage devient trop complexe. Il est alors plus intéressant d’opter pour une solution numérique, où un seul câble contient les informations destinées à tous les luminaires.

DMX512 DMX512 – ou en abrégé DMX – représente, depuis des années déjà, le standard pour l’éclairage de divertissement. Lors de l’introduction des LED dans l’éclairage général, DMX a également été introduit dans ce secteur. DMX possède d’importants atouts, mais tout de même aussi quelques défauts majeurs dans le cas de l’éclairage général. Du point de vue du fabricant, DMX est un standard très intéressant en raison de sa simplicité de mise en œuvre, qui rend l’implémentation de DMX dans un produit très économique. En outre, DMX est ultra-rapide et garantit que toutes les ampoules raccordées réagiront de manière synchrone, quelle que soit la complexité de l’effet souhaité. De ce fait, DMX convient parfaitement aux applications qui nécessitent des changements de couleur rapides ou complexes. Cette synchronisation parfaite est imputable au fait que dans une installation DMX, toute la puissance de calcul est centralisée dans la commande, qui transmet les paramètres de toutes les ampoules jusqu’à 40 fois par seconde, même s’il n’y a aucun changement. Dans le secteur du divertissement, il s’agit là d’un choix logique, mais dans le domaine de l’éclairage général, ce choix sera trop contraignant dans de nombreux cas. Ceci tient surtout au fait que l’intelligence centrale ne permet d’avoir qu’un seul composant de commande dans une installation DMX. Si plusieurs commandes sont nécessaires, elles ne peuvent donc pas être réalisées directement à partir de DMX. Sur un bus DMX, 512 paramètres peuvent être transmis au maximum. Le nombre d’appareils auquel cela correspond dépend du nombre de paramètres que possède chaque appareil. Par exemple, pour un appareil comportant des LED RGB, il y en a typiquement 3, à savoir les niveaux pour les LED rouges, vertes et bleues. On peut donc connecter au maximum 170 de ces gradateurs de LED RGB sur un bus DMX. Dans les grandes installations, où un nombre encore plus important d’appareils est nécessaire, il existe aussi des commandes auxquelles plusieurs bus DMX peuvent être raccordés, chacun avec son propre câblage.

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PUBLIREPORTAGE ECLAIRAGE

ESYLUX BELGIUM

À DENDERHOUTEM: BUREAU DEVIENT CENTRE DE COMPETENCE

L

es bureaux d’ESYLUX Belgium sont implantés à Denderhoutem depuis mars 2011. Les grandes pièces modernes avaient été équipées d’entrée de jeu des techniques d’automatisation de la marque, mais suite à l’extension de la gamme de solutions innovantes d’éclairage, il devenait urgent d’intégrer ce nouveau portefeuille dans les bureaux. Et surtout, afin d’en faire la démonstration aux installateurs professionnels, bureaux d’études et architectes à la recherche de produits et solutions qui apportent une réelle valeur ajoutée grâce à la Human Centric Lighting Technologie. Esylux a donc résolument opté pour la mise en place d’un centre de compétence, le premier de tous les pays européens où la marque est représentée. Notez déjà le 6 Octobre 2016 dans votre agenda pour l’ouverture officielle du centre de compétence! ESYLUX développe, fabrique et commercialise depuis plus de 40 ans des produits pour plus d’efficacité énergétique, le confort et la sécurité dans les bâtiments. L’accent est mis sur la synergie de l’automatisation à base

de capteurs et d’un éclairage de qualité. L’objectif est d’améliorer la qualité de vie de la personne à l’aide de solutions intelligentes et conviviales, qui répondent aux exigences les plus complexes, mais toujours facilement réalisable. Esylux, dont le siège près de Hambourg, repose sur près de 50 ans d’expérience du marché, a élevé le niveau du service et du support de la marque en choisissant un site allemand en matière de recherche et développement grâce à son propre laboratoire de la lumière. L’éclairage et la technologie de contrôle intelligent tend à se développer de plus en plus. Le spécialiste de l’automatisation ESYLUX tient également à jouer un rôle sur ce thème de premier plan avec la mise en place du nouveau centre de compétence, dans les bureaux à Denderhoutem. Celui-ci est destiné à démontrer la fascination du Human Centric Lighting ainsi que d’autres capacités de contrôle intelligent de l’éclairage, pour les visiteurs. Esylux croit fermement à la synergie entre l’automatisation et de l’éclairage, qui formera la base de tous les systèmes orientés vers l’avenir et les projets de construction. Par exemple, avec la nouveauté NOVA Qua-

dro Set, ESYLUX définit et propose une solution de système d’éclairage, qui est monté au plus haut niveau de performance grâce au SymbiLogic (une technologie propriétaire) qui permet de créer, une lumière bio-active à faible consommation d’énergie. Ils sont optimisés pour l’installation en faux plafonds standard (à profil T) ou dans les cadres de construction et donc parfaitement adaptés pour les structures de plafond les plus courantes dans les bâtiments résidentiels. Un joyau brillant dans le centre de compétences sera également le PRANA +. La lampe sur pied de la série qui comprend toutes les hautes technologies avancées possibles s’est vu décerné le prix du design ICONIQUE AWARD pour l›innovation intérieure en 2016. Esylux se concentre également sur l’environnement Dali, en tant que norme numérique de l’avenir: le Dali est la solution la plus innovante dans le domaine des économies d’énergie et des scénarios d’éclairage intelligents. Ici aussi, vous pouvez compter sur Esylux comme partenaire pour l’avenir. La performance unique du capteur ATMO d’Esylux ainsi que d’autres solutions KNX ne peuvent évidemment pas être manquants dans le centre de compétence et seront présentés en détail aux installateurs intéressés, ainsi qu’aux planificateurs et architectes. Avec la création de son propre Competence Center, ESYLUX s’impose dans le domaine du service, de la formation et de la vision d’avenir, et ce auprès d’une large clientèle. L’objectif est, sur une base régulière, ou à la demande des consultants, des professionnels et des associés du marché de l’installation spécialisée, d’organiser une Académie Esylux avec le support de la salle de réunion privée où les applications peuvent être démontrées. Tout ceci, ainsi que les solutions innovantes qui ont été lancés cette année, seront disponibles à partir du 6 Octobre 2016, dans le Centre de compétence d’Esylux Belgium SA, Vlamstraat 7 boîte 2, 9450 Denderhoutem (053/850570). À ne pas manquer si vous ne voulez pas louper le bateau ! septembre 2016 - ElectroVision | 25


ECLAIRAGE DMX, en soi, ne permet pas de feed-back en provenance des luminaires, sauf si on travaille avec RDM. Il s’agit d’un standard qui fonctionne au-dessus de DMX et qui permet une communication bidirectionnelle. Des paramètres des luminaires peuvent ainsi être consultés (par exemple, la température de la LED). RDM peut aider l’installateur lors de la mise en service, de l’entretien préventif et de la recherche de défauts.

Le câblage DMX Bien qu’un débit de données de 250 kb/s semble une bagatelle à l›ère d›Internet, il est malgré tout important, lors d’une installation DMX, d’accorder suffisamment d’attention à une exécution correcte du câblage. Dans le secteur du divertissement, on utilise généralement des câbles en caoutchouc spécifiquement développés pour DMX. Ces câbles sont relativement coûteux, mais très robustes. Ils résistent donc à une utilisation « on-the-road ». Dans une installation fixe, où les câbles sont convenablement placés dans des caniveaux à câbles, un câble UTP ou STP suffit amplement. Les câbles UTP ou STP doivent, tout comme une connexion de réseau ordinaire, être séparés des autres câbles, comme stipulé à l’article 14 du RGIE. Une connexion DMX comporte 3 conducteurs : la masse, data-plus et data-min. Une erreur souvent commise consiste à intervertir dataplus et data-min dans une installation. À quelques exceptions près, les appareils DMX ne fonctionnent pas du tout avec une polarité erronée. Mais la source la plus importante de problèmes dans une installation DMX, c’est une topologie de câblage incorrecte. Pour DMX, il est essentiel que le câblage soit réalisé conformément au principe de la « daisy chain ». Cela signifie que les appareils sont reliés entre eux au sein d’une boucle et que les dérivations dans le câblage ne sont pas autorisées. En général, on adopte une limite maximale de 32 appareils reliés en boucle sur un même circuit. Si un plus grand nombre d’appareils est nécessaire, on utilise un répartiteur DMX, c’est-à-dire un appareil qui scinde un circuit en plusieurs circuits pouvant à leur tour contenir chacun 32 appareils. Une résistance de terminaison de 120 ohms est placée après le dernier appareil de chaque chaîne DMX. Souvent, elle est déjà intégrée dans les appareils et peut être mise en service via le logiciel ou le matériel. Si cette possibilité n’est pas présente, la résistance est placée à l’extérieur. Si les règles simples ci-dessus sont respectées, DMX représente un bus de communication très robuste. Mais si on y contrevient, cela peut causer des problèmes sur le bus DMX. Il s’ensuit que les paquets de données sont mal interprétés, ce qui, en pratique, se voit généralement à des modifications de courte durée de la lumière survenant à des instants aléatoires.

DALI DALI a été spécifiquement conçu pour l’éclairage général et peut être considéré comme le successeur numérique du système 1-10V. DALI permet de faire communiquer entre eux des ballasts, des capteurs, des systèmes de commande et autres appareils de commande sur un seul bus. Une commande DALI va envoyer une commande unique pour chaque action à un ou plusieurs ballasts. Un mécanisme de contrôle incorporé dans le message permet de vérifier si le message a été correctement reçu. Si ce n’est pas le cas, le message est répété. Contrairement à DMX, chaque message ne contient que le début d’une action. Le traitement de l’action proprement dite a lieu dans le ballast lui-même. Le trafic de données sur le bus DALI reste donc limité à un minimum et est dès lors beaucoup plus lent que dans DMX. Le bus DALI est de ce fait extrêmement robuste et, contrairement au cas de DMX, la topologie du câblage a un rôle peu important, si bien que l’installateur électricien a toute liberté pour poser les câbles comme cela lui convient le mieux. Les dérivations ne posent aucun problème dans un bus DALI. Les fabricants d’équipements DALI per26 | ElectroVision - septembre 2016

mettront généralement dans leurs spécifications de ne pas prévoir de séparation du câblage. Au contraire même : souvent, le bus DALI est groupé avec l’alimentation du luminaire via un câble XVB à 5 fils. Grâce à l’approche décentralisée, contrairement à DMX, plusieurs commandes sont possibles sur un même bus DALI. Un ballast DALI peut être couplé à plusieurs commandes et inversement : une commande peut commander plusieurs ballasts.

DALI 2 Au fil des ans, DALI s’est étendu pour être en mesure de faire face à toutes les évolutions du monde de l’éclairage. Afin de continuer à garantir le développement ultérieur de DALI, la base de DALI a été récemment complètement réécrite et rebaptisée « DALI 2 ». DALI 2 apporte aux fabricants de systèmes de commande et de capteurs une plus grande flexibilité lors de la conception de leurs produits. En outre, il sera possible à l’avenir de faire collaborer plusieurs masters dans un système DALI. Le nouveau standard est disponible depuis peu et plusieurs fabricants développent actuellement des produits qui satisferont à DALI 2. Très prochainement, nous pouvons nous attendre à l’arrivée sur le marché de systèmes de commande et de capteurs aux fonctionnalités plus étendues que celles que nous connaissons aujourd’hui. Les appareils qui satisfont à la nouvelle variante de DALI pourront se reconnaître au logo adapté. Ce nouveau protocole sera compatible dans les deux directions avec le DALI initial. De cette manière, d’une part, de nouveaux appareils pourront être ajoutés dans les installations existantes et, d’autre part, les appareils DALI existants pourront être utilisés dans un réseau DALI 2. Evidemment, les fonctions nouvellement implémentées dans DALI 2 ne seront pas disponibles dans ce cas.

Conclusion DALI, DMX et 1-10V sont trois excellents standards d’interface, qui peuvent fonctionner de manière autonome, ou être intégrés dans un système de gestion de bâtiment ou dans une installation domotique. DMX s’avère très performant dans les effets de lumière dynamiques complexes. Mais comme il n’est pas possible d’avoir plusieurs systèmes de commande et que le câblage est strict, DMX convient moins bien aux applications standard d’éclairage général. DALI et 1-10V ont été spécifiquement développés pour ces applications standard d’éclairage général et sont pour cette raison plus faciles à mettre en œuvre. DALI convient aux installations plus importantes, tandis que 1-10V constitue surtout un bon choix dans les systèmes plus petits comprenant quelques circuits. Johan Bleumers Volta


LA DERNIÈRE PAGE

Au fond, je suis

très fier

de Nelectra Limbourg… … car nous réussissons depuis de nombreuses années à réunir les professionnels de l›électricité de notre province et à organiser pour eux diverses activités. Avec chaque fois de nombreux participants – qui s’avèrent par la suite toujours particulièrement satisfaits de leur participation. Ainsi, nous avons eu, au cours de ce printemps, des sessions d’information au sujet des solutions de batteries et de l’e-commerce, et Nelectra-Limbourg a visité la toute nouvelle implantation de Ridgid à Saint-Trond ainsi que le salon Rexel. Nous adressons nos vifs remerciements à Nelectra Nationale et à notre partenaire Infrax pour leur aide. Et nous remercions bien sûr aussi notre équipe de direction et les collaborateurs de notre revue professionnelle provinciale Elekt pour leur engagement. Revue qui, depuis 25 ans déjà, procure des informations actuelles et intéressantes à nos installateurs et commerçants limbourgeois. Et oui : notre direction provinciale peut se voir décerner une mention honorable, car une province active suppose beaucoup d’efforts communs ! Et chacun sait aussi qu’en tant qu’indépendant, il n’est pas si facile de consacrer une partie de son précieux temps libre à l›association. Merci donc, co-membres de la direction !

Entre-temps, l’été est de nouveau (presque) derrière nous, et nous nous tenons prêts à redémarrer en automne. Cet automne promet d’ailleurs d’être lui aussi à nouveau « au top » avec, avant tout, à la fin de ce mois, notre fameux Électrodîner, organisé par Nelectra-Limbourg et Infrax. Fidèles à la tradition, nous accueillons quelques centaines de collègues limbourgeois, et cette fois encore, nous soutenons une bonne cause. Cette année, il s’agit du « Projet Ambulancewens », qui aide des malades en phase terminale à réaliser leurs derniers rêves. Les sessions d’information ensuite : en octobre, Nelectra Nationale organise la session d’information « Contrôle de réception de l›installation électrique », chez Infrax à Hasselt. Et notre direction est évidemment toujours à la recherche, pour les sessions d’information, de sujets passionnants qui aident le chef d’entreprise du secteur électrique à assurer l›avenir de son entreprise. Nous ne manquerons pas de vous informer à temps de ce que nous préparons encore à votre intention ! Frank Vanlangendonck Président provincial de Nelectra-Limbourg

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septembre 2016 - ElectroVision | 27


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