Geek I Culture I Famille I Lifestyle I MODE I Jeux I Geek I Gadgets I Science I Société I Education I Geek
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Vivre ses passions avec ses proches,
le seul remède efficace contre la tyrannie du quotidien ! La culture et les valeurs Geeks au cœur de la famille : tous des héros ! La mode Geek comme vous ne l’avez jamais vue.
Eduquer, partager tout en s’amusant : défi impossible ?
Déclarez plutôt la guerre au Chaos ! Apprenez à optimiser votre espace comme un cosmonaute. Partagez vos passions, c’est un vecteur d’expression de votre culture et de vos valeurs !
Débattre, questionner, s’impliquer : les fondements d’une vraie culture familiale
Le Biochar, un engrais révolutionnaire qui nourrit le monde et purifie l’atmosphère. Une imprimante 3D à la maison ? Gadget ou outil indispensable ?
«On est tous une brique LEGO qui cherche sa place dans le grand jeu de construction de la vie»
PAS DE PANIQUE ! Vous n’êtes pas perdu et je dirai même plus : vous n’êtes sûrement pas ici par hasard… Vous étiez probablement en train de flâner dans les rayonnages de votre point presse préféré ou de surfer sur le net en quête d’infos, de trucs et d’astuces pour enrichir votre vie familiale, sans pourtant trouver votre bonheur parmi le fatras des références stéréotypées et des modèles bien pensants. Déçu par cette offre qui voit toujours la famille comme une pub des années 50, vous vous apprêtiez à passer votre chemin, quand, tout d’un coup, un passage secret s’est ouvert sur une porte composée de briques multicolores, pleines de promesses… Et vous êtes entré ! Bienvenue dans les pages du mag de la famille 2.0 : Breeks, votre magazine ! Mais qu’est-ce que Breeks, au fond ? C’est tout simplement un mag fait par des parents très geeks, qui ont réalisé un jour que leur culture était non seulement un outil pédagogique incomparable mais aussi (et même surtout) une opportunité rare (si ce n’est unique) de partager, de transmettre et de vibrer avec leurs enfants ! Car qu’est-ce qu’il y a de mieux dans cette vie que de voir les yeux grands ouverts de ses charmants chérubins, brillants d’une concentration qu’on ne leur voit pas devant leurs devoirs d’école, lorsqu’on leur raconte les origines de Dark Vador, les premières aventures de Spiderman ou qu’on leur conseille le manga, le film ou l’animé qui nous a maintenu éveillé des heures durant lorsque nous étions à leur place ? Et quelle occasion formidable de les faire réfléchir sur la vie au passage, tout en développant au fur et à mesure une complicité à nulle autre pareille ! Avec Breeks, notre ambition est de jeter un pont de briques lEgo multicolores entre les générations, et d’offrir un « média médiateur » qui circule entre tous les membres de la famille. Sa mission ? Explorer tous les univers en cherchant sans cesse de nouvelles occasions de connivence, de jeux en commun, de réflexions partagées, bref, être au cœur de la co-construction d’une nouvelle image de la famille, plus fun, plus riche, plus modulable et bien sûr toujours plus vivante ! Prêt à embarquer ? Oui ? Alors accrochez-vous parce que le décollage risque de secouer un brin…
Crédits photos: Kristina Alexanderson
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SOMMAIRE Edito/Sommaire - 2P :
C’est là que commence l’aventure !
Qu’est-ce qu’un(e) Breeker ?
C’est avant tout quelqu’un qui croit fermement que de la culture Geek est l’outil idéal pour souder une famille et construire des passerelles entre les générations. C’est aussi quelqu’un qui pense qu’avec un soupçon de créativité et de fun, on peut apprendre en s’amusant, toujours plus et toujours mieux. C’est encore quelqu’un qui croit que l’imaginaire est une valeur sûre, qui développe chez ceux qui s’y adonnent une vision plus riche de la vie, une capacité à comprendre le point de vue des autres et à créer ce qui leur manque. C’est aussi quelqu’un qui refuse de s’enfermer dans le cadre trop restrictif des stéréotypes familiaux et qui vit son idéal de la famille comme quelque chose de libre et d’ouvert, de parfaitement modulable, comme des briques de légo qu’il peut assembler et réassembler à l’envie, en fonction de ce qu’il pense bon pour ceux qui lui sont chers. C’est enfin quelqu’un qui a envie de construire quelque chose de plus grand que lui (ou elle), qui se vit comme une brique essentielle de sa culture et de sa société, un acteur de sa co-évolution parmi les autres et plus seulement un spectateur passif qui attend que le monde le rattrape pour le meilleur ou (plus souvent) pour le pire. Si vous sentez que vous êtes en phase avec cette définition, bienvenue chez les Breeks !
Breekorama - 16P
Pour tout savoir de l’actu geek, des jeux, des films, des livres, des séries du moment, j’en passe et des meilleures !
Breekolage - 4P
L’espace partagé en famille parce qu’il n’y a rien de mieux que de se rassembler autour d’une construction commune !
Breekulture - 6P
C’est là qu’on parle de la culture Geek et de tout ce qu’elle peut apporter à la famille.
« Breek in the Wall » - 6P
L’éducation n’est qu’une question de point de vue ! Mille et un trucs pour apprendre en s’amusant comme des petits fous.
Breeking news - 6p
Tout sur les évènements Geeks du moment, avec les nouveautés qui vous feront baver d’impatience jusqu’au prochain numéro !
Eco Breeks - 4p
Parce qu’être une Breeks signifie aussi et surtout être responsable du monde qui nous héberge, focus sur l’action d’une association qui fait la différence !
« Breek’o’meter » - 4p
Des tests psychologiques amusants pour toute la famille, pour rire ensemble et se trouver de nouveaux points de comparaison.
Breek the rules - 4p
La mode Geek brise les règles et envahit les devantures ! Tout pour rester au courant des tendances, des gadgets et des innovations qui font faire « Ho » ou « Ah ».
Casse breek - 6p
Breek-Art - 8P
Tête de Breek - 6p
Breek-a-Brak - 4p
Brain Breeks - 6p
Offre d’abonnement - 2P
C’est la Rubreek qui casse la trogne aux idées reçues… Et elle ne manque pas d’occupation ! Le portrait d’une personnalité Geek hors norme, son parcours, ses coups de gueule, ses rêves et ses trucs de Breeks. Etre Geek c’est avant tout apprendre à faire marcher son cerveau de façon indépendante. Plein de truks scientifiques pour rester au courant de ce que font les gens sérieux.
Parce que la culture Geek c’est aussi de l’art (parfois) et que ça mérite vraiment le coup d’œil. L’espace astuces, conseils, bonnes adresses que les Breeks partagent entre eux dans tous les sens et tous les domaines. Bah oui parce que si vous aimez ce qu’on fait, n’hésitez pas à nous soutenir !
Breek in the Wall
Pour rétablir l’ordre, déclarez la guerre au Chaos !
La vie de famille est une merveilleuse aventure, dont les trésors sont des moments de rire et de partage intense… Mais attention, car des monstres féroces gardent ces trésors ! Ce sont les tâches du quotidien, la routine et les corvées qu’il faut sans cesse répéter sans pour autant en voir la fin. Au milieu de tout ce stress, comment se construire un refuge, un “abreek”, un petit jardin zen qui libère l’esprit et permet de profiter de l’essentiel ?
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Planifier sa stratégie
Le Chaos est à nos portes ! Le désordre et la gestion du quotidien sont pour nous tous les pires des adversaires. Et c’est encore plus vrai quand on parle d’une famille qui constitue souvent un amplificateur extra dimensionnel de notre tendance au chaos naturelle ! Conséquence directe de notre nature chaotique, la vague de désordre finira tôt ou tard par nous faire le siège façon Minas Tirith, menaçant gravement le bonheur de notre foyer…. Et oui, car une invasion chaotique peut faire des gros dégâts : - Les experts constatent que près 15% du budget d’une famille disparaît dans le vortex de la désorganisation. Cela peut représenter la différence entre s’acheter une nouvelle console next gen’ ou racheter des choses en double et payer des majorations de factures en retard. - Pensez au temps et à la précieuse énergie dépensée à chercher en permanence le « truc » qui nous manque : on connait tous « la quête de la chaussure perdue » chaque matin avant d’aller à l’école,.. - Conséquence directe du désordre, le Rangement ! Hautement chronophage, il peut engloutir un dimanche après-midi encore plus facilement que le ShaiHulud gobe le Padishah Shaddam IV, mais aussi, et surtout, c’est souvent une épreuve qui pèse sur les nerfs et sur le moral de toute la famille. On l’aura compris, le Désordre est un adversaire redoutable qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère. Et comme le remède (le rangement) est souvent presque pire que le mal, ce qu’il faut, c’est s’organiser et anticiper le Chaos pour lui laisser le moins d’occasions possibles de venir nous pourrir le week end.
Comment transformer les corvées en péripéties palpitantes ? Tout d’abord un zest d’imagination : comme en cuisine, tout est question de présentation ! Si vous arrivez tout énervé pour annoncer à la petit famille que c’est l’heure du rangement, tout ce que vous allez générer c’est du stress. Bien sûr, ça motivera les troupes et au final vous obtiendrez ce que vous voulez mais vous aurez perdu au passage une excellente occasion de partager quelque chose d’important, voire de fondamental avec ceux qui vous sont chers. Présentez les choses sous l’angle d’un défi à relever en famille, d’une bataille qui va vous unir contre un ennemi commun, personnifiez le Chaos comme un adversaire redoutable qui menace votre bonheur, bref faites avant tout attention d’en faire une « créature extérieure » à votre cercle, contre laquelle il faut se mobiliser, sans culpabiliser ni « sur-responsabiliser » personne.
Maitriser le potentiel de Chaos d’une famille est une tâche comparable à maintenir l’intégrité d’un réacteur à fusion : pour le moment le rendement est à revoir. Alors quand on décide de s’organiser il ne faut pas le faire à moitié et jouer tapis d’entrée. Commencez par y penser plusieurs jours voire semaines à l’avance, n’hésitez pas à chercher activement des caisses, cartons ou planches et faites l’exercice intellectuel de vous projeter dans votre futur nouvel environnement. Ensuite, il est aussi très utile de se donner le temps de prendre conscience des vrais dégâts que cause le Chaos : minuter le temps passé à ranger, à chercher le devoir ou la chaussette que les champions du désordre ont subtilisé, et noter, d’une manière quasi systématique, tous les dégâts collatéraux que produisent le manque d’organisation. Après ces quelques exercices intellectuels, tout le monde est bien conscient des enjeux réels de la bataille à venir. Cerise sur le gâteau, ce sera aussi l’occasion de se rendre compte qu’esquisser des plans en famille est une activité aussi intéressante que drôle et éducative !
Branlebas de combat : A chacun son poste ! La motivation, ça se construit aussi ! Mettre les bouts de chou à contribution grâce à une approche ludique peut transformer une réorganisation en joyeuse entreprise ludique. Quelques directives affichées à l’entrée d’une pièce et un système de notes par gommettes peut motiver l’implication de chacun et instaurer des réflexes salutaires, comme classer le linge par couleurs ou éviter de transformer la salle de jeu en champ d’astéroïdes et l’évier en bouche de Sarlacc. On peut par exemple coller une photo de la pièce rangée sur la porte afin de chercher les différences en s’amusant. Enfin, on peut aussi aller jusqu’à « sacraliser » les rôles de chacun en leur donnant des titres honorifiques rigolos : Grand commandeur de la serpillère, Archimage de la vaisselle propre, Grand mestre des étoffes, qu’importe le nom, pourvu que le choix de ces sobriquets soit un moment de rire et de partage. Ensuite, la tâche dont chacun est responsable restera auréolée du souvenir de ces instants partagés et de la fierté .
Le coté obscur de l’organisation Et oui parce qu’il y en a un ! Parce qu’il y en a toujours un me direz-vous… Mais franchement, sur ce thème, comment trouver un coté obscur au fait de lutter contre le désordre pour améliorer son confort de vie ? D’après une étude d’Eric Abrahamson, professeur à la Columbia Business School, le désordre au travail est un signe probant de créativité et de motivation de la part des salariés. Etonnant ? Quand on y réfléchit bien, pas tant que ça : en effet, le fait de fouiller et de reclasser inlassablement ses documents favorise les associations d’idées (« tiens c’est vrai, le vieux dossier que j’avais gardé pour plus tard et qui me retombe là sous la main à point nommé pour débloquer un dilemme qui paraissait insoluble »), donne le sentiment d’avoir toujours quelque chose sur le feu et incite les « bordéliques » a garder en mémoire les idées sur lesquels ils travaillent, puisqu’ils ne peuvent pas compter sur des notes faciles à retrouver pour servir de béquille à leur cerveau surchargé d’infos. Sur le sujet, Albert Einstein disait même : «Si un bureau en désordre évoque un esprit brouillon, que dire d’un bureau vide ?»…. Moralité, s’organiser pour gagner du temps à passer ensemble, d’accord, mais n’oublions pas au passage notre besoin de « chaos personnel », d’où peut sortir tant d’idées nouvelles !
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Casse Breek
Le geek, ce héros !
Les geeks ont des valeurs Quand on parle de culture Geek, on pense d’abord au jeu, à la société des loisirs, aux soirées hors du temps, perdues dans un univers virtuel et par extension à une personne plutôt immature, qui a du mal à se confronter à la réalité, voire carrément à un asocial incapable de se faire sa place dans le système. Evidemment ce sont des images d’Epinal, mais elles ont la vie dure ! D’ailleurs, en y regardant de plus près, c’est tout le contraire : La culture geek encense des valeurs morales extrêmement profondes, certes souvent en décalage avec la « réalité du quotidien », mais toujours riches d’une énergie et d’un enthousiasme qu’on n’avait plus vu depuis le temps des saintes croisades… mais je m’égare un peu… Le « Casse Breek », la rubreek qui fracasse les idées reçues, fait la lumière sur les valeurs profondes de la culture Geek ! 6
Que la force soit avec toi
To be or not to be a heros Même si les choses changent petit à petit, les Geeks sont encore souvent vus comme des animaux ludiques, à qui il reste juste assez de sens moral pour se défouler dans Counter strike ou Call of duty, plutôt que de lâcher la bride à leurs instincts dans la rue ou dans la cour de récré de leur école… S’il faut bien reconnaitre que certains titres vidéo ludiques, comme la série des «GTAs» ou des «Call of» pour ne citer qu’elles, proposent des aventures où toute forme de référence morale est absente, il ne faut pas non plus tout mettre dans le même sac. Du coup, il apparait essentiel, avant d’entrer dans le cœur du sujet, de poser les bases d’une classification des jeux qui permettra d’y voir un peu plus clair : d’une part les jeux dits «réalistes» qui proposent de joyeux défouloirs, bourrés de testostérone et soupoudrés de violence à outrance, et les jeux qui permettent justement à leurs joueurs d’échapper à la dite réalité en les transportant dans un univers imaginaire. Pour les premiers, il est clair que les valeurs transmises sont parfaois très contestables. Ces jeux «réalistes» trouvent leur raison d’être dans le cadre des jeux «défouloirs» ou «compétition sans pitié», mais pas ou peu dans le cadre des jeux (et à plus forte raison des univers) qui nous font réfléchir un tant soit peu. Pour les jeux «à univers», à l’inverse, l’intrigue des scenarii tourne autour de la question du héros, de sa construction en tant que « sauveur du monde », voire de ses dilemmes métaphysiques ou moraux, aussi divers que variés.
Qu’il soit chevalier Jedi, jeune aventurier en quête de l’ocarina du temps, infatigable jeune japonaise à la recherche de son identité, vieux magicien barbu arpentant les sombres couloirs de la Moria, intrépide Wonder Woman défendant son idéal à coup de poings, toutes les grandes références de l’imaginaire Geek ont en commun d’être des héros et des héroïnes dans la plus pure tradition du terme : ce sont des êtres à part, qui vivent pour une aspiration plus grande que les gens ordinaires. S’ils cherchent souvent à sauver le monde, ce n’est pas forcément là leur caractéristique commune la plus saillante : ce qui fait d’eux des héros, c’est leur désir de transcendance, leur besoin irrépressible d’aller toujours plus loin, plus haut, au mépris voire en contradiction complète avec les règles communes des gens « ordinaires ». Pour être un héros dans le sens geek du terme, il faut chercher quelque chose de plus, courir après un idéal plus ou moins inaccessible et qui participe plus ou moins directement d’une certaine idée du bien. Même dans les cas où le personnage principal n’est pas à proprement parler un héros, il est question de sa rédemption, de sa découverte de la morale, de la guérison des blessures du passé, entretenant ainsi une dramaturgie autour de sa destinée qui bouleverse et amène à se poser des questions.
Il était une fois 2.0
« Luke, Je suis ton père »
L’autre caractéristique commune à toutes les grandes œuvres de la culture Geek, ce sont leurs nombreux points communs avec les contes de fées. Et ces histoires ont toutes une fonction commune : provoquer en imaginaire un choc psychologique qui servira à préparer le jeune humain aux « complexes » qui vont agiter sa vie psychique jusqu’à sa mort. Au-delà de la version de Perrault, le conte de Petit Chaperon Rouge est une invitation pour la jeune fille à prendre conscience de ses désirs personnels en transgressant ses peurs, pour finalement intégrer sa féminité (dans certaines versions, elle mange ou cuisine elle-même la grand-mère). La fonction de ces histoires est d’éduquer, par l’imagination, la foule compacte des désirs inconscients qui s’agitent dans les parties obscures de notre psychisme. Le but « social » de ces histoires, c’est de fournir un espace virtuel où les pulsions peuvent s’éprouver avant de sauter dans le grand bain de l’expérience réelle. Star Wars, de l’aveu de Lucas himself, est construit sur ce principe : un jeune chevalier inexpérimenté brave tous les dangers pour sauver la princesse emprisonnée dans une imprenable forteresse, gardée par un terrible chevalier noir…
Par bien des aspects, l’apparition de la culture Geek est venue combler un manque dans la culture du 20e siècle, marquée par un rationalisme souvent excessif, qui ne laissait plus sa part au rêve et à l’évasion. Avec le Seigneur des anneaux, la saga de Narnia, Star wars et tous les grands classiques du genre, c’est l’imaginaire qui revient en force pour reprendre la place qui lui revient de droit dans notre construction psychologique. Plus important encore, c’est un espace dans lequel les valeurs chevaleresques, héroïques même, peuvent survivre malgré leur temps. Bien sûr, on constatera rapidement que le principe des contes de fées est très largement développé dans les grands mythes de la culture Geek. Pour reprendre l’exemple du paragraphe précédent, s’il est vrai que le premier opus de Star Wars présente une structure caractéristique du conte, dès le deuxième film, tout se brouille : le chevalier noir est le père du héros tandis que la belle princesse est sa sœur. Dès lors, Lucas créé de nouveaux codes, qui s’installent pour longtemps…
Serial player Si ce n’est pas encore l’heure d’entamer un débat sur la douloureuse question de « la violence dans les jeux vidéo », c’est tout de même une problématique qu’on ne peut pas complètement esquiver ici. Pour être franc et direct, l’idée que la pratique des jeux vidéo puisse rendre plus enclin à la violence, aujourd’hui encore très répandue dans certains milieux bien-pensants, néglige ouvertement les règles de base de la psychologie depuis Freud… et même un chouïa plus tôt. En effet, l’humain est toujours animé par des pulsions archaïques héritées d’époques où ces mêmes pulsions influençaient directement sa survie. Celles-ci continuent de s’exprimer tous les jours sous des formes plus ou moins nettes et le jeu vidéo n’a d’autre sens qu’en tant que « catharsis » de ces pulsions, un endroit « sûr » pour les libérer sans risquer de faire de mal à qui que ce soit, de manière délibérée ou non. Pour faire la preuve par l’évidence de ce qui est évoqué ici, rappelons juste ces mots d’USUL (voir 36-15 Usul dans le Breek à Brak) : « Si les jeux vidéo rendaient violents, les conventions de jeux vidéo se termineraient en bastons générales et les petits binoclard seraient en fait les vrais caïds de l’école. D’ailleurs, vous connaissez des gens qui changent de trottoir quand ils croisent une bande de geeks dans la rue ?». La preuve par l’évidence !
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NEWS
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PACMAN STV The Pac is back !
LEGO IDEAS Imaginez les LEGO de demain ! Ce n’est pas une nouveauté, chez LEGO, on a toujours le sens de l’innovation. Le projet «LEGO Ideas» en est d’ailleurs un bel exemple. Ce site permet aux fans des célèbres briques de pouvoir proposer leurs idées de produits LEGO. Après avoir obtenu 10 000 retours positifs de la part d’internautes supporters, les projets «validés» par les fans sont étudiés par le groupe LEGO. Au final, l’auteur d’un projet accepté, non content de voir sa création devenir réelle, obtient, en tant qu’auteur 1% de royalties sur toutes les ventes effectuées. Grâce à ce procédé, quelques projets vraiment fous ont étés retenus par LEGO, parmi lesquels il est indispensable de citer une version en brique du jeu vidéo Minecraft ou encore une reproduction de la fameuse DeLorean. D’autres attendent encore le précieux aval comme le QG des Ghostbusters et même les Goonies au grand complet, mais ce ne sont que quelques exemples parmi des centaines de projets de fanabriques, dont beaucoup sont encore dans l’attente de nouveaux supporters pour passer à l’étape de présentation à LEGO. Vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Plus d’infos sur le site :
Méchants fantômes, prenez garde : votre pire cauchemar est de retour. L’iconique Pac-Man revient ! Plus de 30 ans après la diffusion de la série animée nous contant les aventures de ce célèbre personnage de jeux vidéo, Canal J et Gulli diffusent la série Pac-Man et les aventures de Fantômes (Pac-Man and the Ghostly Adventures en anglais). Pour protéger le Pac-World, le petit bonhomme jaune peut désormais compter sur l’aide de nombreux amis. Une occasion en or de faire un pont entre découverte et nostalgie dans un rendez-vous familial «spectraculaire» et convivial !
NEWS
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SIMPSON Les Simpson en LEGO
https://ideas.lego.com/ NEWS
Crédits photos : © LEGO
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LULUBERLU Le paradis des collectionneurs
Crédits photos : © DISNEY XD
Ils sont là au grand complet ! La plus célèbre famille américaine a enfin droit à sa propre déclinaison LEGO et ce pour le plus grand bonheur des fans des Simpson. La compagnie danoise vient en effet de lancer une nouvelle gamme basée sur la série animée éponyme et qui mettra en scène, en plus de Maggie, Lisa, Bart, Marge et Home tous les habitants de Springfield. Aie caramba Crédits photos : © TWENTIETH CENTURY FOX FILM CORPORATION ALL. RIGHT
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Véritable caverne d’Ali Baba pour tout amateur de jouets «vintage» qui se respecte, la boutique Lulu Berlu réunit des milliers d’objets ludiques de collection parmi lesquels peluches, figurines, poupées, posters et autres goodies rares et uniques. Pour vous faire une petite idée de l’incomparable choix parmi les jouets proposés, allez donc faire un tour sur place (2 rue du Grand Prieuré 75011 Paris - du lundi au samedi de 11h à 19h30) ou bien sur le site web (http:// www.lulu-berlu.com) de la boutique. Vous ne serez pas déçu par le voyage dans le temps ! Crédits photos : © D.R. / Lulu Berlu
NEWS
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Skylanders Trap Team Les jouets vidéo reviennent en force ! Avec Trap Team, la nouvelle extension Skylanders qui va illuminer votre été, les créateurs des plus célèbres jouets vidéo du moment ont franchi une nouvelle frontière du jeu. Avec le nouveau portail Traptanium, vous pourrez à présent arpenter les Skylands à la recherche des plus terribles criminels des îles flottantes, pour les capturer... avant de les intégrer à votre équipe ! A présent vous pourrez appeler de dangereux malfaiteurs à la rescousse de vos monstres fétiches, voire même incarner le mal à l’état pur, le tout puissant Kaos ! Crédits Photos : © 2014 Activision Publishing Inc.
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PLAYMOBIL Le parc PLAYMOBIL pour petits et grands ! Situé à proximité de Paris, le PLAYMOBIL ® FunPark accueille petits et grands dans un cadre féerique où les enfant retrouvent sur un plateau de jeu géant de nombreux jouets de la marque en libre service. Ouvert toute l’année du mardi au dimanche et de 10h jusqu’à 19h, le PLAYMOBIL® FunPark propose également un service de restauration ainsi qu’une boutique officielle réunissant toutes les dernières nouveautés des gammes présentées dans le parc. Enfin, l’entrée ne coûte que 2,50 € et est gratuite pour les moins de 3 ans. Plus d’infos sur le site web de PLAYMOBIL® : http://www.playmobil.fr/on/demandware.store/ Sites-FR-Site/fr_FR/Page-Show?cid=FACTS_PARIS Crédits photos : © PLAYMOBIL / Geobra Brandstätter GmbH & Co. KG
L’art du studio Ghibli
Une Expo qui mélange les générations
NEWS
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Dès le 4 octobre, à peine un mois après la fin de l’exposition «l’Art des Super-Héros Marvel», le Musée Art Ludique accueillera le studio Ghibli dans son espace à part, dédié aux cultures de l’imaginaire. Ce sont pas moins de 1300 dessins originaux du célébre studio fondé par Hayao Miyazaki et Hisao Takahata qui seront présentés devant nos yeux ébahis. Tous issus d’oeuvres mondialement célèbres comme «Le Voyage de Chihiro», «Ponyo sur la falaise», «Princesse Mononoké», «Le tombeau des lucioles», «Mes voisins les Yamada» ou encore «Le conte de la princesse Kaguya» pour le plus récent, ce sont autant d’occasions de découvrir ou de redécouvrir ces univers à part où le rêve régne en maître. A voir en famille en priorité puisque c’est une des rares expo qui parle en même temps à toutes les générations !
BATMAN C’est qui le plus fort ?
Crédits photos : Visuel Musée © Les Docks – Cité de la Mode et du Design
Pour être publié dans le prochain Breek-à-Brak, c’est très simple ! Il suffit d’envoyer vos textes (1200 signes au maximum, espaces compris) à l’adresse breeks@muttpop.fr, avec pour objet « Breek-à-Brak ». Les Truks les plus intéressants ou simplement les plus surprenants seront publiés dans le numéro 1 de Breeks Les thèmes sont très larges et vous pouvez parler du dernier gadget qui vous a épaté, témoigner sur le dernier truk qui vous a mis hors de vous, proposer une recette de cuisine vulcaine, une formule pour développer la fusion froide à la maison, un conseil pédagogique ou culturel ou tout simplement parler d’une initiative que vous soutenez avec passion ! Pour conclure : lâchez-vous, cette Rubreek vous appartient !
Si, comme beaucoup, vous vous êtes déjà demandé qui était le super-héros le plus fort entre Batman et Superman (ou encore entre Spider-Man et Superman), voici de quoi vous faire une petite idée en matière de popularité. Le site YouTube s’est interrogé sur la popularité des vidéos de justiciers costumés et le verdict est sans appel : Batman remporte haut la main avec pas moins de 3 milliards de visionnages par les utilisateurs du site et quelques 71 000 heures de vidéos disponibles. Pour retrouver le classement complet, rendez-vous sur le lien suivant : http://youtube-trends.blogspot.fr/2013/08/batman-wins-youtube-our-top-10-most.html Crédits photos : © 2011 WARNER BROS. ENTERTAINMENT INC. - U.S., CANADA, BAHAMAS & BERMUDA © 2011 LEGENDARY PICTURES LIMITED © 2011 DC COMICS
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