Nouvelles Vélodrome

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Jeudi 25 octobre 2012 - N° 1965 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Pont Bacalan-Bastide

Avec le tram, la fête sera complète p. 2


a c t ua l i t é Pont Bacalan-Bastide

Avec le tram, la fête sera complète « Finir le travail » pour que le pont « BaBa » atteigne son objectif Les élus communistes à la CUB, avec les militants du PCF, ont tenu une conférence de presse le 22 octobre, la veille de la pose de la travée centrale reliant les quatre piles et donc les deux rives. Sans bouder leur plaisir de voir enfin réalisé ce franchissement rive droite/rive gauche, ils ont voulu marquer leur impatience à « finir le travail ». En effet, l’idée de ce franchissement, à cet endroit précis, est porté depuis 30 ans par les communistes avec moultes déclarations, motions, tracts et actions diverses pour faire valoir deux idées simples : Le besoin d’une traversée intra-urbaine fluidifiant les déplacements domicile-travail des habitants et salariés des deux rives ; et garantir un transport en commun public par rail, connecté en boucle à la ligne de ceinture SNCF. Longtemps mobilisés pour un tunnel rail-route, les communistes ont pris acte, en 2000, du choix majoritaire en faveur du pont. Ils ont alors œuvré pour qu’il ne ferme pas le Port de la Lune et réserve un transport en commun en site propre. Avec ce pont à travée levante (4 voies pour véhicules, 2 voies TCSP et voies séparées pour vélos et piétons), « rapidité, prouesses techniques, défi environnemental par le transport maritime et fluvial des trois travées, forte communication de la CUB et pédagogie adaptée grâce à Cap Sciences, sont les atouts de cette réalisation » soulignait Vincent

Mobilisation TPE

Inédit depuis 1936 !

La Cgt poursuit sa campagne pour que s’expriment les salariés des Très Petites Entreprises

4,5 millions, c’est le nombre de salariés travaillant

Maurin, conseiller municipal de Bordeaux et élu communautaire. Tram-Train de ceinture « Faciliter les déplacements entre deux rives est l’essence même de la genèse de cet ouvrage qui doit voir son aboutissement : le raccordement par tram, ou tram-train, des gares de Cenon Pont Rouge et Cracovie ». Pour les communistes et leurs élus, c’est seulement ainsi que « la fête sera complète ». Et ils alertent à nouveau sur « les limites objectives de la fonction «routière» de ce franchissement », avec la pression à venir pour les déplacements domicile-travail, liés à l’urbanisation en cours sur les deux rives de part et d’autre du pont (près de 10 000 logements en projet). Pour eux, seule « l’ambition d’un maillage du réseau de transport en commun réorienté vers le rail, plus écologique, plus sûr, plus rapide, plus efficace, plus économique » garantira le succès in fine, de ce pont, avec « un tram-train de

Espaces Marx

Rendez-vous d’octobre

• Lundi 29 octobre, 19h, Bistrot politique d’Espaces Marx « Le changement : C’est maintenant… ? » (Suite) restaurant La Rose des Sables à Talence 2 • Les Nouvelles 25 octobre 2012

ça approche !

dans de très petites entreprises (TPE) de moins de 11 salariés, dans des secteurs aussi variés que le commerce, le secteur associatif, l’artisanat, les professions libérales ou encore les particuliers employeurs. Du 28 novembre au 15 décembre 2012, ils sont appelés à voter et à désigner les organisations syndicales qu’ils jugent les mieux à même de les défendre et de les aider à conquérir de nouveaux droits. Une première depuis 1936, date de la mise en place des délégués du personnel ! Ce scrutin découle de la loi sur la représentativité syndicale (20 août 2008) pour mesurer l’effectivité de la représentation collective du personnel ainsi que l’audience des organisations syndicales. Organisé tous les 4 ans à l’échelle régionale, les résultats seront donc particulièrement déterminants puisqu’ils contribueront à établir la représentativité syndicale par branche professionnelle, mais aussi à l’échelle nationale interprofessionnelle.

ceinture [qui] pourrait devenir cette épine dorsale d’un réseau (…) drainant Bassins à flot, Cracovie-Bruges, Caudéran, Arlac, Pessac, St Jean-Euratlantique, Benauge, Cenon Pont rouge et Calendrier du vote Bastide Niel, avec les lignes de bus en correspondances… » afin • Début septembre, chaque électeur a été informé de son inscription sur les listes électorales par courrier du Minisaussi de « désengorger la villetère du Travail (vérifier son inscription sur www.electiontpe. centre saturée ». travail.gouv.fr) D’objet de curiosité, ce pont • 28/11 au 12/12 : Vote électronique. deviendrait alors « source de satis• Début novembre : Vote par correspondance dès récepfaction, à terme, pour ceux qui tion du matériel de vote par l’électeur (entre le 3/11 et le bossent » insistent les élus. 23/11). Un nom populaire Evoquant l’attribution de «Chaban-Delmas» pour le nom du pont « que tout le monde appelle déjà Bacalan-Bastide, certains même «BaBa»… », les élus rappellent que « Chaban, lui-même, s’est toujours Du 29 octobre au 16 novembre refusé à donner des noms de perRaconte-moi ma France sonnages aux ponts bordelais ». de la révolution industrielle Et d’ajouter « on ne peut pas dire à la désindustrialisation que les deux quartiers, demain Exposition/Débats à la Bourse du Travail, reliés, aient bénéficié de l’intérêt à l’initiative de l’UD-CGT et l’IHS* CGT Gironde majeur que leur portait Chaban, avec le soutien de la Mairie de Bordeaux, le Conseil tant, ils furent, l’un et l’autre, général de la Gironde, la Région Aquitaine et la CUB sacrifiés sur l’autel de la désindusMardi 30 octobre, 18h. Inauguration : lecture-théâtre trialisation des années 70-80 ». suivie d’un discours de Corinne Versigny et d’un vin d’honPour leur part, les communistes neur avec les partenaires s’attachent « au signe fort à deux Lundi 12 novembre, 17h à 20h. Débat «Ce qui a fait et quartiers populaires en attente, défait l’industrie en Aquitaine» à l’initiative de l’IHS CGT 33 en partenariat avec l’UD-CGT 33 depuis 30 ans, de renouvellement Vendredi 16 novembre, 14h à 17h. Débat «Quel nouveau urbain, de désenclavement et au développement humain durable pour nos territoires ?» fond… de reconnaissance (…) ». avec la participation de Bernard Thibault, secrétaire C’est pourquoi l’appellation «Bagénéral de la CGT ; Corinne Versigny, secrétaire génécalan-Bastide» avait leur préférale de l’UD CGT 33 ; Vincent Feltesse, rence « en phase avec une majorité Exposition et cycle de débats BOURSE DU TRAVAIL président de la CU de Bordelais, lassés ou amusés par Bordeaux, député ; 44, cours Aristide Briand l’idée que la « prise » du pont (parproposés G é par rald Colletis, à Bordeaux le nom) constituerait un fait de professeur d’ÉcoDu 29 octobre guerre majeur en cette fin d’année nomie à l’Université au 18 novembre 2012 de Toulouse ; Ber2012 ».

Expo / Cycle Débats

trand Demier, secrétaire régional de la CGPME ; Francis VALLEJO, président de la Chambre régionale de l’Économie Sociale et Solidaire d’Aquitaine

avec le soutien de http://blog.aquit.fr/cubpcf/ www.facebook.com/cub.pcf www.vincentmaurin.fr/

* I n s ti tu t d’H i s to i re Sociale

EXPOSITION

ÅÉ| @ x à Ç É v t e

Ma France

de la révolution industrielle à la désindustrialisation Union Départementale CGT Gironde Bourse du Travail 44 cours A. Briand CS 21685 33075 Bordeaux http://www.cgt-gironde.org - ud@cgt-gironde.org - Tel: 05.57.22.71.40 - Fax: 05.56.02.38.19


a c t ua l i t é

Editorial

Education

Rassembler le monde du travail et de la création

Pour le SNUipp « le premier scénario avancé par le ministre ne convient pas » et les RASED se mobilisent

Peut-on faire une autre politique que celle de l’austérité ? Est-il possible de gagner des avancées sociales et démocratiques dès maintenant ? Des millions de femmes et d’hommes cherchent des réponses positives à ces questions. Le quotidien de plus en plus difficile, des pays européens qui s’enfoncent dans la crise, la peur de voir son niveau de vie baisser encore, son mode de vie entravé, barré, interdit par la crise, cette peur côtoie dans les mêmes têtes le sentiment de rejet du système capitaliste, qui n’a jamais été aussi fort, et la recherche d’autres solutions. 20 ans après la chute du mur, l’effondrement de l’URSS, 20 ans après le triomphe du capitalisme à l’échelle de la planète, le voici global, planétaire et en proie à une crise structurelle de laquelle il ne se sort pas. Dans le même temps, la crise des matières premières, des denrées alimentaires, les dégâts environnementaux causés par l’Homme, imposent de changer de système de production. Les forces productives se réveillent partout dans le monde, en Asie, en Amérique du Sud et demain en Afrique. L’Europe n’est plus, depuis longtemps, maître du monde. Des pays, des femmes et des hommes partout dans le monde, cherchent une autre voie, une voie de la démocratie, du partage des richesses et des savoirs. En France, le Front de gauche a permis de rassembler une grande partie des forces critiques du capitalisme. Il s’agit aujourd’hui de passer à une autre étape. Il s’agit d’engager une offensive politique pour ouvrir le chemin du véritable changement. Pour cela le Parti communiste français reste disponible et prêt à jouer son rôle. Le congrès du Pcf qui s’ouvre peut être celui du rassemblement des communistes autour d’un projet politique ambitieux, ouvrir en France et en Europe une nouvelle phase de conquêtes sociales et démocratiques, avec comme moteur, la démocratie et l’intervention populaire et comme visée, le dépassement du capitalisme. Pour cela, notre force, c’est notre nombre, et la richesse de notre collectif humain, c’est ce que chacun de nous peut y apporter. Ce congrès est donc le vôtre. L’intervention du plus grand nombre est une des conditions de sa réussite. Car ce congrès doit être celui du monde du travail et de la création, celui de la jeunesse, celui des femmes. Quels droits nouveaux pour les salariés dans les entreprises, les citoyens dans les quartiers dans leur ville, quels droits pour la jeunesse ? Quelles avancées sociales et démocratiques ? Il y a tant à inventer face aux diktats du grand patronat et de la finance. Il y a tant à imaginer face au renoncement et à la résignation. Ces questions, avec la crise qui s’aggrave, appellent des réponses neuves qui rompent avec l’austérité érigée en loi. Le congrès du PS, a fortiori celui de l’UMP, ou la création d’un nouveau parti du centre, n’apporteront aucune piste ni réponse aux grands enjeux de la période. Celui du PCF s’en fixe l’ambition : ouvrir en grand un chemin pour le changement, le vrai.

Changement de tempo La réforme des rythmes scolaires, mesure emblématique de la refondation de l’Ecole de la République, est maintenant en préparation et le premier scénario avancé par le ministre Peillon le 26 octobre ne convient pas. Le SNUipp* formule ses critiques et propositions. Confirmant la volonté présidentielle d’un retour à la semaine de 4 jours et demi, les propositions du ministre ne convainquent pas, car, pour le syndicat enseignant, « elles ne favoriseront pas la réussite des élèves, pas plus qu’elle n’amélioreront les conditions de vie professionnelle et personnelle des enseignants » et il demande « un travail sérieux et approfondi dans le cadre de véritables négociations ». Le Snuipp porte ses propres propositions dans les discussions qui doivent s’ouvrir. Temps d ’enseignement et rythmes scolaires « Pour que l’école change vraiment, il faudra repenser les temps d’enseignement, les fameuses « 108 heures », mais aussi revoir

les programmes, les dispositifs d’évaluation et rétablir une relation de confiance avec l’institution. » Cela passe aussi par « une revalorisation pour des enseignants à qui on demande depuis trop longtemps de fonctionner «à l’engagement», sans contrepartie ». Avant que les arbitrages définitifs ne soient rendus fin novembre, « le ministre doit entendre le point de vue et l’expertise professionnelle de ceux sans qui rien de durable ne pourra se faire : les enseignants ». Prenez la parole ! Depuis un mois, le SNUipp a lancé un grand questionnaire pour que les enseignants puissent donner leur avis sur l’avenir de l’école et du métier. « C’est à ce jour le seul espace d’expression qui leur soit ouvert alors que demain, ils seront en première ligne pour mettre en musique les orientations de la nouvelle loi » souligne le syndicat. Début novembre, il publiera les résultats de cette consultation afin de les mettre sur la table des négociations.

Le questionnaire distribué par le SNUipp afin de consulter les enseignants sur la refondation arrive dans les salles des maîtres. « Prenez la parole ! Une occasion à ne pas manquer pour faire entendre votre voix sur l’avenir de l’école primaire. A vos stylos ! » Mobilisation pour les RASED Dans le même mouvement, les collectifs RASED* appelaient à Bordeaux à une manifestation, le 25 octobre, dans le cadre du colloque national des maîtres E, pour réaffirmer la nécessité de l’existence des RASED, la restitution de tous les postes supprimés et le rétablissement de la formation des enseignants spécialisés. Car à l’heure de la diffusion du rapport ministériel dans lequel sont réaffirmés le rôle fondamental et la situation préoccupante de l’école primaire, il n’est fait nulle part mention des RASED !

* Syndicat National Unitaire des Instituteurs et Professeurs des Ecoles * Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté

www.snuipp.fr/le-film-un-parmi-les-autres-fait

Euromobilisation syndicale

Contre l’austérité, pour une Europe vraiment sociale Mercredi 14 novembre à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats

Le comité exécutif de la CES a décidé d’une journée d’action et de solidarité pour l’ensemble des pays européens contre les politiques d’austérité et pour promouvoir l’Europe sociale. Les modalités pour la France seront préparées dans les prochains jours par les centrales syndicales françaises. La CGT entend y prendre toute sa place et s’organise pour assurer le succès de cette journée.

« Un parmi les autres », un documentaire de 78 mn sur l’aide rééducative en RASED qui permet de découvrir un aspect surprenant et éclairant du travail des rééducateurs, dont l’approche emprunte d’autres voies pour permettre aux enfants de trouver le chemin des apprentissages et de réussir à l’école. Pour commander, envoyer ce bon de commande et un chèque de 24 € (+ 3€ de frais de port) à l’ordre de la FNAREN à : Martine Legendre 33, rue du 19 mars 1962 52130 Brousseval

Sébastien Laborde Secrétaire départemental du PCF 33 membre du Conseil national

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Les pistards allument les étoiles

2 1 e grand pr i x c y c l i s t e de l ’ human i t é

Grégory Beaugé a été sacré roi de la vitesse samedi sur la piste du vélodrome de BordeauxLac, lors du 21e Grand Prix de l’Humanité. Le double médaillé d’argent à Londres (vitesse individuelle et vitesse par équipe) a dû néanmoins batailler ferme en demi-finale puis en finale pour, à chaque fois, triompher sur le fil, face à Kevin Sureau en demifinale et Mickaël d’Almeida en finale. « J’aime partager avec les gens, c’est bien d’échanger. Ici, au Grand Prix de l’Huma, nous sommes en contact avec le public, il n’y a pas de barrière. C’est chaleureux et convivial. » Il a déjà l’édition 2013 en tête et confie :

« J’ai des idées à proposer aux organisateurs pour le Grand Prix de l’Huma de l’an prochain. » Des idées à partager et à mettre en oeuvre, c’est bien ce qui a toujours motivé les organisateurs du Grand Prix. François Bidou, infatigable « meneur » du club US Villenaved’Ornon, est l’un des artisans de cet événement sportif qui fait se rencontrer les «grands» de la piste avec les jeunes scotchés d’admiration. Et qui permet de faire vibrer chaque année le splendide vélodrome de Bordeaux. Un grand merci à tous les bénévoles sportifs et militants communistes avec leur journal l’Humanité.

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Conseil municipal de Bordeaux

Laissez vivre le vélodrome !

Vincent Maurin, conseiller municipal et communuataitre communiste, veut faire vivre le « Bordeaux ville sportive » Lors du débat en septembre autour du bilan financier de la gestion du vélodrome de Bordeaux-Lac, Vincent maurin contestait l’idée réductrice de « rentabilité » s’agissant de sport ou de culture et soulignait l’importance pour les clubs cyclistes de bénéficier d’un tel outil. Le Maire, comme les Verts, s’interrogeaient sur la faible utilisation du site au regard des coûts de fonctionnement (215 000 euros de déficit). Vincent Maurin les a invités à vérifier le succès populaire du stadium en assistant au Grand prix de l’Humanité, agaçant Juppé, mais suscitant l’intérêt de son adjointe au sport qui soulignait alors l’importance de l’évènement. Pas question de jeter le bébé avec l’eau du bain ! L’élu communiste attestait que si 37 journées d’évènements sportifs ont lieu au vélodrome, « combien au Stade Chaban, autrement plus coûteux en entretien ? 19 matchs de Ligue 1, plus 7 de Top 14, plus quelques matchs de coupes, certes avec des jauges de spectateurs incomparables mais

sans usage local et quotidien du site, contrairement au vélodrome » ? « Combien d’évènements demain au Grand stade et à l’Arena, pour lesquels on ne mégote pas les risques en terme d’investissement d’argent public, au profit du sportbusiness ? » Ce qu’il juge remarquable, c’est la dimension de formation de jeunes cyclistes amateurs « qu’il faut d’abord avoir en tête avec un équipement spécialisé comme le vélodrome. Ils sont 35 à y pédaler chaque semaine, encadrés par leurs dirigeants bénévoles ». Alors, peut-on mieux faire ? L’élu pense que l’utilisation quotidienne, badminton et athlétisme, qui se pratiquent déjà, pourrait se

développer encore : « J’ai appris par exemple que le saut à la perche cherchait un site national de pratique de haut niveau. Le sport scolaire pourrait y grandir encore. Peut-être faut-il lui donner plus de moyens ? L’USEP 33 y organise chaque année deux jours de Défi Athlé avec des dizaines d’écoles. » Il propose de mobiliser les Fédérations (cyclisme et athlétisme notamment) pour une planification offensive d’évènements nationaux et internationaux grand public. Et pourquoi pas d’autres disciplines comme le hippisme, la pétanque… ? « In fine, laisser vivre le vélodrome participera du bienfondé du label « Bordeaux ville sportive »… le contraire prouverait la vacuité de celui-ci ! »

crédit photos : Hervé Bidou

dans les yeux des amateurs


l u t t es e t so c i é t é Aide alimentaire européenne

Recherche

Banques Alimentaires, Croix Rouge française, Restos du Cœur et Secours populaire s’unissent pour sauver le PEAD

Le Collectif Aquitain des Contractuels de la Recherche appelait tout le personnel de la recherche publique à manifester le 25 octobre devant la Préfecture de Bordeaux

Cri d’alarme de 4 associations « Les pouvoirs publics ne doivent pas arrêter l’aide alimentaire européenne, surtout au moment où toujours plus de familles de l’Union européenne basculent dans la pauvreté à cause de l’aggravation de la crise économique. » Les quatre présidents des associations françaises d’aide alimentaire ont lancé mi-octobre ce cri d’alarme pour le maintien de l’aide alimentaire européenne. Pour Julien Lauprêtre, président du Secours populaire « c’est un signe fort de voir ainsi main dans la main des associations aux histoires si différentes lancer un véritable SOS afin d’empêcher la catastrophe programmée pour janvier 2014 d’arrêt du PEAD ». Depuis 1987, le Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD) permet aux Européens les plus pauvres (retraités modestes, mères célibataires, etc.) de ne pas se retrouver à court de vivres. Ce dispositif est indispensable à 18 millions d’Européens, dont 4 millions de Français.

Bloqué au printemps 2011 par plusieurs pays, au premier rang desquels l’Allemagne, le PEAD a été prolongé jusqu’à janvier 2014. Il représente entre un quart et la moitié de la nourriture donnée par les associations françaises. « Nous allons être mis en difficulté, mais ce n’est rien par rapport à des pays comme la Pologne dont les distributions de vivres vont fondre de 80% », souligne Alain Seugé, président de la Fédération française des Banques alimentaires. Les quatre associations souhaitent que l’Union européenne propose une suite au PEAD, les chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union européenne devant statuer sur la question le 23 novembre. « Nous ne comprendrions pas que l’Union européenne se fixe un objectif de réduction d’un quart du nombre de pauvres en son sein d’ici à 2020 et qu’elle commence par démanteler l’un des seuls outils qui lui permettent de lutter contre la pauvreté », insiste Olivier Berthe, président des Restos du cœur.

Le poids de l’opinion publique Mais même en cas d’accord, tout danger ne serait pas écarté puisque la Commission européenne travaille sur un projet de 30% inférieur au PEAD. « La solidarité ne peut pas être invoquée par les différents gouvernements européens uniquement lorsqu’il s’agit de sauver le système financier », tonne Didier Piard, directeur de l’action sociale à la Croix-Rouge française. L’idée est de créer une grande chaîne de solidarité européenne autour de la sauvegarde de l’aide alimentaire. Les quatre associations ont déjà rencontré leurs homologues allemands qui leur ont témoigné leur soutien et ont lancé une campagne de sensibilisation auprès de l’opinion publique. « Les Européens de tous les pays doivent faire pression sur leur gouvernement et sur la Commission européenne » a souhaité Julien Lauprêtre.

SPF 33

Nouvel Espace Solidarité à Bordeaux Le 17 octobre, journée du refus de la misère, le Secours Populaire inaugurait un nouveau lieu d’accueil au 3-5 de la rue Malbec Julien Laupretre, président du SPF, aux côtés d’Alain Salinières, secrétaire général en Gironde, est venu féliciter « le travail des nombreux bénévoles au service des plus défavorisés, ainsi que les donateurs et partenaires qui donnent au Secours Populaire les moyens d’agir ». Le choix de cette journée symbolique du 17 octobre « du refus de la misère » a tout son sens dans l’action que mène le Secours Populaire, qui a rappelé l’engagement quotidien de ses bénévoles tout au long de l’année pour venir en aide à des centaines de milliers de personnes en situation de précarité. Pour être au plus près de la réalité vécue par les personnes en difficulté, s’adapter à chaque situation, le SPF a diversifié ses aide qui concernent le logement, l’insertion socio-professionnelle,

l’accès aux soins, l’alimentaire ou encore l’accès aux vacances, à la culture, aux sports ou aux loisirs. Les locaux rénovés de la rue Malbec, nouveau lieu d’accueil et de solidarité de Bordeaux, sont donc complémentaires à ceux existant actuellement et résolument tournés vers la dignité des personnes aidées. Au rez de chaussée, un espace vestiaire et un espace brocante sont ouverts à tous publics et permettront de se procurer le nécessaire à coût solidaire du mardi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 16h30. A l’étage, les «services» solidaires proposés seront exclusivement réservés aux bénéficiaires, sur rendez-vous et avec un accueil individuel préalable. Ainsi, une permanence médico-sociale (avec Médecins du Monde) sera tenue 1/2

Contre le dégraissage silencieux mais massif des CDD

Les agents non titulaires représentent 25 % des effectifs (en équivalent temps plein) des Universités, environ 30 % des effectifs des Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technique (EPST) et encore plus de personnes physiques, vue l’importance du «turn-over». Suite à l’application de la loi Sauvadet du 12 mars 2012 (1), censée résorber la précarité, la situation des agents non titulaires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche est devenue dramatique. Les organismes de recherche accélèrent le dégraissage massif des CDD pour les empêcher d’être éligibles à la « CDIsation » ou à la titularisation par l’ouverture de concours réservés, comme le prévoit cette loi. Ainsi une grande partie du personnel précaire de nos laboratoires commence à se retrouver au chômage. Malgré des courriers adressés aux directions des EPST et à la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, les laboratoires continuent de se vider, silencieusement…. Les contractuels ayant presque 6 ans d’ancienneté dans leurs laboratoires ne sont déjà plus renouvelés. Pire encore, les EPST ont mis en place un contrôle drastique du renouvellement des contrats pour limiter au maximum le nombre de précaires pouvant avoir les 4 ans nécessaires afin d'être éligibles aux procédures de titularisation sous forme de concours réservés. Cette situation absurde constitue un véritable gâchis de personnel hautement qualifié, préjudiciable pour la recherche française et sa compétitivité à l’échelle internationale. Le maintien d’une recherche française de qualité ne pourra se faire sans un réel changement dans la politique d’emploi dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche. Forts de ce constat, ces personnels, avec leurs collègues CDI et titulaires, ont porté leurs revendications à la Préfecture afin qu’elles soient transmises sous la forme d’une lettre ouverte adressée à Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Ils demandent : - De toute urgence l’instauration d’un moratoire sur le non-renouvellement des contrats CDD dont le financement est assuré par le laboratoire ou l’agent. - Une augmentation significative du nombre de postes aux concours dans toutes les catégories afin de résorber réellement la précarité. - L’ouverture de discussions spécifiques sur l’emploi scientifique. Nous souhaitons profiter des assises de l’enseignement supérieur et de la recherche avec une délégation de chaque collectif présente lors de ces assises nationales Collectif Aquitain des Contractuels de la Recherche : Contact : coacore@gmail.com http://coacor.blogspot.fr/ Signez la pétition en ligne : http://petition.precarite-cnrs. fr/?petition=4

journée par semaine, comme la permanence d’orientation et d’aide juridique et d’accès au logement. Un atelier coiffure (sur Rdv), un atelier couture, un atelier informatique et Internet ou encore un espace lecture seront aussi proposés. Près de soixante personnes étaient présentes à l’inauguration officielle de ce bel outil de solidarité. Parmi eux, des élus bordelais comme Alain Moga, Emmanuelle Ajon, Jacques Respaud, Véronique Fayet, le secrétaire départemental du PCF 33, Sébastien Laborde, le vice-président communiste de la CUB, Max Guichard, s’étant fait représenter. Et bien sûr des partenaires comme ATD Quart Monde, le DAL, la CMCAS, Century 21… Les Nouvelles 25 octobre 2012 • 5


m é mo i re de r é s i s t an c e Hommage aux Fusillés de Souge

Une vision universaliste de la France Au nom du Comité du Souvenir, Frédéric Mellier, petit-fils de fusillé, a rendu l’hommage aux patriotes résistants de 1942 (extraits) « C’est avec une grande émotion que j’ interviens aujourd’ hui dans cette lande. Depuis mon plus jeune âge, je me souviens d’avoir foulé le sable de ces enceintes, entendu les interventions de Marcel Paul, Lucie Aubrac, ou encore Jo Durou. Emotion aussi, car le comité a sollicité cette année un petit-fils de fusillé pour la commémoration du 70ème anniversaire des fusillades de 1942. Cette année 42 fut l’une des plus terribles pour la résistance en Gironde, où 99 patriotes et résistants furent fusillés. Les premières fusillades massives du 24 octobre 1941 avaient ouvert la voie. Malgré la répression de 1941, la Résistance avait continué d’agir, notamment dans les entreprises. Pour beaucoup, ces hommes étaient des militants avant guerre, qui prolongèrent tout naturellement leur engagement de syndicalistes, de militants communistes dans les conditions de l’époque. D'autres, répondaient à l'appel du général de Gaulle, voulaient rejoindre Londres ou y transmettre des renseignements.

Il s’agit de mesurer combien des gestes simples de la vie démocratique aujourd’hui étaient une prise de risque énorme à l’époque.

Ainsi à la Sncaso, ancêtre de la Sogerma, ils menèrent une bataille revendicative sur les conditions de travail, des demandes de primes ou la gratuité des cars…Ces actions, dans le cadre instauré par l’Etat français, n’étaient qu’une partie de leur activité. Inlassablement, ces hommes maintenaient des distributions de tract, de journaux clandestins dans l’entreprise. Ce travail de propagande était là pour aider leurs collègues à maintenir la tête haute, à dénoncer l’occupation allemande et son idéologie, ainsi que la collaboration de l’Etat français, et appeler à la résistance et au sabotage.

C’était un travail de fourmis pour maintenir la lumière au milieu de la nuit. A côté de ce travail de propagande, va s’organiser une minutieuse activité de sabotage de

Frédéric Mellier et Jacques Padie, avant l’intervention d’Alain Lagardère pour l’ANCAC et celle du sous-préfet de Langon.

l’appareil de guerre allemand. Ainsi, dans les usines de l’aéronautique, le sabotage des pièces à destination des avions allemands constituait une action principale, ainsi que les renseignements sur les plans des usines pour les bombardements alliés. 44 résistants issus de l’aéronautique furent fusillés dont 29 de la SNCASO et 13 de l’AIA. Mais on trouve aussi des hommes de la SNCF, des PTT, des Chantiers de la Gironde, du Port. Et d’autres encore, essentiellement originaires de la Gironde et la Charente.. En 42, la Résistance sort décimée en Gironde. Le faible nombre de fusillés en 1943 est un révélateur de cette situation. La Résistance se réorganisant, 1944 fut l’année où il y en eu le plus. Si les premières fusillades furent marquées par le grand nombre de militants issus de la CGT et du Parti Communiste, l’année « 44 » est empreinte d’une plus grande diversité, idéologique et géographique : des gaullistes de Charente-Maritime, un responsable socialiste de Foix, des juifs résistants de Dordogne, un responsable national du mouvement Combat. Au total 256 hommes furent fusillés dans cette lande de 1940 à 1944. Ils venaient pour beaucoup de Gironde, mais aussi des Landes, de Dordogne et d’autres régions comme le Poitou-Charentes. Ils étaient CéGéTistes, Communistes, Gaullistes, Socialiste, Juifs, militants chrétiens, ou sans parti sinon celui de vouloir une France libre. Certains nous sont connus, portent les noms de rues de nos villes. D’autres ne sont encore malheureusement que des noms dont nous ne connaissons que peu ou pas l’histoire, que le comité travaille à reconstruire… Les fusillés de Souge furent donc

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CéGéTistes, Communistes, Gaullistes, Socialiste, Juifs, militants chrétiens, ou sans parti sinon celui de vouloir une France libre. à l’image de la répression en Gironde, mais aussi de ce que fut la résistance dans tout sa diversité. Celle d’hommes et de femmes qui refusant la haine et la barbarie, relevèrent la tête pour construire un autre avenir à notre pays. Depuis l’automne 1944, années après années, des hommes et des femmes viennent rendre hommage aux fusillés. Cet hommage n’est pas seulement celui à des morts, même si cela est important. C’est un hommage à leur combat, à une idée du genre humain, à une certaine idée de la France. C’est aussi dans un moment particulier que se tient cette commémoration du 70ème anniversaire. Un moment où certains discours nous renvoient aux périodes les plus sombres de notre histoire, pointant du doigt certaines catégories de notre population, visant à diviser notre peuple. Discours qui ne peuvent que rappeler ceux qui fleurirent dans les années «30» et furent institutionnalisés sous l'Etat français de Vichy. Ils nous appellent à la plus grande vigilance [et] à redoubler d’efforts quant au devoir de mémoire. Notre communauté nationale ne pourra se construire dans la stigmatisation des uns ou la haine de l’autre. Ils nous ont laissé ce message à faire vivre autour de nous, en gardant vivace l’engagement de ceux qui ont péri pour la devise de notre République, portant dans leur combat une vision humaniste et universaliste de la France. »

Histoire de la Résistance « Chronique d'un résistant ordinaire en Gironde et Lot-et-Garonne » par Jean-Claude Laulan L'histoire générale de la Résistance est, dans l'ensemble, assez bien connue. Mais la Résistance ce ne fut pas seulement de hauts faits d'armes, des parachutages, des trains qui déraillent ou la geste gaulliste. Ce fut aussi une multitude d'actes quotidiens, discrets ou audacieux, mais toujours dangereux. Beaucoup de leurs auteurs, restés souvent anonymes, l'ont payé de leur vie. Leur souvenir s'estompe. C'est l'histoire de l'un d'eux que Jean-Claude Laulan a reconstituée, celle de son oncle André. Loin de toute oeuvre pieuse, JCL a évité l'écueil d'un banal devoir de mémoire moralisateur et a effectué un authentique travail de mémoire fondé sur l'évidence du désir de savoir. Une biographie exemplaire Exemplaire non pas au sens d'édifiante ou idéale mais de représentative des biographies virtuelles de milliers de Résistants du quotidien oubliés dans les archives. Cette exemplarité n'est cependant pas exclusive d'un singularité dont JCL va donner les traits. L'entrée d'André Laulan dans la Résistance n'a rien d'un hasard ni d'une révélation. Responsable de l'Union des Jeunesses Agricoles de France (UJAF), créée par les Jeunesses Communistes, son engagement dans l'action illégale n'est alors que le prolongement logique, sans solution de continuité, une suite naturelle, peut-on dire, de son militantisme communiste. Le lieu n'est pas n'importe lequel, c'est ce Réolais, terre rurale de gauche, qui a vu passer les magnifiques frères Faucher, généraux de la Révolution, ignominieusement exécutés, en 1815, par la Restauration. Dans le Réolais, c'est le village de Puybarban où la ferme des Laulan, « La Pycharde », sera une véritable entreprise familiale d'hébergement de clandestins. Le détail de l'action clandestine d'André n'est pas facile à cerner. Il valait mieux ne pas laisser trop de traces. Ainsi, par exemple, grâce aux Archives départementales de la Haute-Garonne, JCL peut établir la réalité, jusqu'alors incertaine pour la famille, du sabotage de l'écluse de Hure, sur le canal latéral à la Garonne, le 24 septembre 1942 mais, en historien scrupuleux ne peut confirmer qu'André y ait participé bien que la police l'en est soupçonné, soupçon qui sera « le premier maillon de l'arrestation d'André ». Par contre, ses responsabilités dans la réorganisation du Parti communiste et son rôle de liaison, en particulier avec les FTP, sont avérés. Risque majeur : la trahison. Le tristement fameux Giret sera hébergé à la Pycharde. On sait que, arrêté, il se mettra à la disposition du tortionnaire Poinsot puis de la Gestapo de Dohse. (à suivre) Gérard LOUSTALETSENS *Jean-Claude Laulan, Chronique d'un Résistant ordinaire en Gironde et Lot-et-Garonne, Editions Pleine Page, 2012, 364 pages, 20 euros.

Mémoires d’un ouvrier bacalanais Ouvrier. Mémoires sous l’occupation. Vol. 1, de Bruno Loth Après « Apprentis », voici le deuxième tome de la bande dessinée que le girondin Bruno Loth consacre aux mémoires de son père. Une fresque joviale et simple sur la vie d’un jeune homme, ouvrier à Bordeaux, plus anar que coco, dans la fin des années 1930. Un deuxième tome qui, abordant les débuts de l’occupation, devient forcément plus sombre. Alors qu’« Apprentis » explorait la découverte des Auberges de jeunesse et des congés payés, c’est maintenant la débâcle et les premières privations qui pointent sous le trait de Bruno Loth. C’est alors un Bordeaux contraint que l’on découvre, où les chantiers navals de Bacalan sont passés entre les mains des soldats allemands et où fleurissent les affiches annonçant la fusillade de 50 « otages » en représailles du meurtre de deux officiers SS. Les planches de Bruno Loth sont fines et retracent avec précision la vie de famille, le bruit du métal dans le chantier naval, les odeurs de la ville comme le bruissement des pins des Landes. Un régal à parcourir. VB. Editions Libre d’images. 19 euros. www.libredimages.fr


3 6 e c ongr è s du P C F Contributions

Participer à l’Humanifeste Jean-Michel Turmel, cellule Amboize Croizat, Bordeaux 6e canton Notre camarade Chassaigne sur son blog nous explique dans le détail toutes les mauvaises mesures gouvernementales et elles sont légions. Ce qui m’amène à déclarer : face à la tempête, que dis-je, à l’ouragan de la finance, des colombophiles du Medef sur fecebook, du diktat imposé au peuple par le TSCG, etc., ce gouvernement est bien à la dérive et commandé par un « capitaine de pédalo ». Rien à revisiter sur la phrase prémonitoire qui a tant fait couler d’encre… Notre camarade André nous appelle donc à réagir par le biais « d’un front commun de résistance » mais..., et nous retrouvons cette réflexion à tous les étages de nos directions, il poursuit : « Non par opposition à la majorité de gauche, mais pour faire prendre tout simplement au gouvernement un autre chemin que celui vers Loïc Boisson, secrétaire de la section de Bordeaux du PCF Nous nous trouvons dans une période nouvelle qui peut être une période de renaissance, de renforcement, et de reconquête. En tous cas, nous sommes dans une nouvelle période historique. Notre conception du rassemblement, notre capacité même à poser dans la société à la fois les questions structurant la «pensée critique du capitalisme», et des réponses aux besoins des gens tout ayant pour but de rompre avec le système capitalisme, tout cela est aujourd’hui en question. La lutte économique s’agit là aussi d’une des dimensions de la lutte idéologique. les lieux de travail, là où se pratique l’exploitation capitaliste, là où se vit la souffrance au travail, là où se pose la question, autorisée par le niveau de développement des forces productives, du « travailler autrement ». C’est une question qui va du local au global. Du comment on travaille au pourquoi on travaille ? Quel est le rôle des unités de production ? Qu’est-ce qu’on produit et pourquoi on produit ? Ce questionnement « tire » beaucoup d’autres, et en premier lieu la question dite écologique Le Front de Gauche, quel avenir ? Je crois qu’il faut faire un bilan lucide des 3 années écoulés avec le Front de Gauche. Tout ne fut pas un chemin de rose. Pour ma part même si le débat n’est plus là, un nouveau parti ne servirait à rien. Il me semble que

lequel il s’engage. » Fichtre ! Au delà du caractère sémantique de l’énoncé qui s’apparente pour le moins à de l’incantation, au pire qui nous rappelle les tristes heures de l’ancienne stratégie mortifère de « porte flingue du PS » de l’ère Hue, je m’interroge. Pou r qu oi u n e t e l l e pr u dence « lèche-botte » dans les termes ? Je ne voudrais pas être un « oiseau malfaisant » mais les municipales ne sont qu’en 2014, me semble-t-il. Je préfère penser qu’il s’agit de tenir compte du référent collectif du peuple pour qui droite c’est l’UMP,

et gauche le PS. Seulement l’honneur d’un parti révolutionnaire c’est également de ramer à contre-courant dès lors que c’est nécessaire. Faire de l’éducation populaire sur ce sujet est de mon point de vue fondamental. Avec nos propositions « l’humain d’abord » qui se heurtent frontalement aux décisions gouvernementale, nous réaffirmons clairement la notion de gauche, ce qui nous permet par la suite d’être en adéquation avec une opposition radicale face aux décisions sociallibérales qui nous enfoncent de plus en plus dans la misère.

L’hebdo « Les Nouvelles » ouvre une page aux contributions individuelles et collectives

Parution des contributions : 2 500 signes maximum, espaces compris (la «suite» pouvant être consultée sur le site du PCF) A envoyer Par courrier : PCF 33 - « 36e Congrès » 15, rue Furtado - 33800 Bordeaux Par internet : gironde.pcf@gmail.com et s’inscrire sur http://congres.pcf.fr A lire sur le site du PCF 33 gironde.pcf.fr rubrique «36e congrès»

Le congrès en Gironde Calendrier Dès maintenant. Ouverture de la phase des contributions individuelles et collectives 17 novembre. Date limite de dépôt de textes alternatifs 21 novembre. Adoption du projet de base commune par le CN 14 et 15 décembre. Vote des communistes sur le projet de base commune En janvier. Ouverture de la phase des Congrès de sections, amendements sur la base commune, élections des délégués au congrès départemental.

les communistes comme ils l’ont exprimé en 2008 ne souhaitent pas se fondre dans un nouveau parti politique aux contours flous mais s’adresser le mieux possible aux citoyens et renforcer l’émergence des nouvelles conquêtes sociales et d’un changement révolutionnaire. Dans les mois qui viennent, les batailles politiques locales seront très importantes dans le contexte actuelle. Elles peuvent par des avancées, des victoires politiques faire reculer le fatalisme, faire progresser la conscience de classe. Le capitalisme financier modifie nos territoires, créer des fractures nombreuses dans les populations. Le rassemblement le plus large possible avec des propositions fortes portées par les communistes sera déterminante si nous voulons bouger les lignes bien plus que la seule question d’une participation ou non à des exécutifs locaux qui nous détournerait des vrais enjeux. La reconquête passe à mon avis aussi pour aller plus loin vers l’émergence d’un communisme municipale du 21ème siècle en mouvement pour faire court. A ceci s’ajoute le mouvement que nous opérons, la toile de fond qui se joue. Un front contre l’austérité, contre les marchés financiers émerge et rassemble de nouvelles forces. Nous voyons des difficultés, ceci est fragile. Je crois que nous devons permettre de construire des coopérations avec les syndicats, avec les citoyens partout où

c’est possible. La nouvelle donne politique et le contexte actuel pose donc la question de dépasser le Front de Gauche vers un Front Populaire du 21ème siècle. Le PCF aura un grand rôle à jouer. A nous de continuer en ce sens. Au niveau européen, le débat est engagé et les perspectives sont nombreuses. Le PCF a, là aussi, (et Pierre Laurent n’y est pas étranger) un grand rôle à jouer en rassemblant les forces progressistes et communistes afin de refonder l’Europe (et l’expression n’est pas neutre) face à cette Europe austéritaire. Les modifications extrêmement rapides dans le monde méritent qu’on s’y arrête et les réponses à construire également. Je partage l’idée de la construction d’une nouvelle internationale pour faire court là encore surtout dans la crise de civilisation que nous connaissons. Le PCF Nous ne sommes pas un parti comme les autres. Je crois que nous devons bien sûr continuer à nous restructurer en terme d’organisation, avoir une implantation au plus proche des gens, des salariés, développer la formation, la communication de notre parti et ceci prendra du temps. (…) (la suite sur : gironde.pcf.fr)

26-27 janvier. Congrès départemental : discussion, votes, élection de la délégation au congrès. 7 au 10 février 2013 : Congrès national du PCF à Aubervilliers

Formation / débat du PCF

Financement de la protection sociale Samedi 27 octobre de 9h à 17h, salle du Verdet, 12, rue de Toussaint à Libourne Ouverte à tous - Comprendre les mécanismes du financement actuel de la protection sociale. - Projet de loi de financement de la sécurité sociale ( PLFSS) pour 2013. - Débat autour des propositions alternatives du PCF. Cette journée sera animée par Frédéric Rauch, économiste et rédacteur en chef de la revue "Economie et Politique". Inscriptions obligatoires jusqu'au mercredi 24 octobre au 05 56 91 45 06 ou gironde.pcf@gmail.com Une petite participation financière sera demandée pour le repas Pour la commission santé du PCF Maryse Montangon

Assemblées citoyennes

Bordeaux

Mardi 30 octobre, 18h30, salle du Grand-Parc, place de l’Europe à l’initiative du PCF/Front de Gauche « Après la ratification du traité européen : rigueur sur tous les fronts» Quelles conséquences pour le peuple français ? Les Nouvelles 25 octobre 2012 • 7


c u l t ures e t so l i dar i t é s Conseil municipal de Bordeaux

Culture et vie démocratique

Les événements festifs, ponctuels et surmédiatisés ne font pas une politique culturelle « Aujourd’hui, quand vous parlez «culture», on n’entend plus que «communication», cela a au moins le mérite de coller à la réalité bordelaise. » Natalie Victor-Rétali, conseillère municipale communiste de Bordeaux, mettait ainsi le doigt sur les orientations de la ville sur la politique culturelle bordelaise présentées lors du conseil du 22 octobre. « Il est intéressant de noter que la culture n'est plus utilisée que comme une variable d'« attractivité » et de « rayonnement » et éventuellement de « lisibilité » de la politique de la ville. Exit donc les grands discours sur la culture pour tous auxquels vous nous aviez habitués et qui, s'ils n'étaient guère suivis d'effets, avaient au moins le mérite d'exister... On peut lire en effet que la « vie culturelle nocturne » est apparentée à la sécurité, que « l'accueil des publics » se limite à l'ouverture d'une boutique au CAPC, l'accompagnement du projet POLA à l'attribution d'un nouveau lieu (encore bien hypothétique d'ailleurs d'après mes sources sur le terrain), l'« attractivité culturelle de la ville » à une suite de sites numériques, « l'accès de tous à la culture » à l'installation d'un ascenseur et l'auditorium à son « attractivité » pour de potentiels mécènes... EVENTO est réduit à un événement festif et participatif, le mot art n'est jamais cité et il n'est jamais fait mention des artistes... Pour nous, il s'agit là d'une description honnête et fidèle de la vie culturelle bordelaise, mais, comment vous dire, cela n'est pas suffisant pour une ville de la taille de Bordeaux ! La population attend mieux et plus, l'émancipation et l'épanouissement personnel de tous et de chacun demande un peu de profondeur et de suivi dans

l'action. Les événements festifs, ponctuels et surmédiatisés ne font pas une politique culturelle. Il faut aller chercher les « publics éloignés », comme vous le dites si bien, l'un après l'autre grâce à la médiation soutenue et dynamique d'associations qui ne soient pas sans arrêt en danger de mort, d'acteurs locaux sereins et engagés ainsi que d'artistes respectés et correctement rémunérés. Que dire, en effet, des mésaventures des artistes qui s'installent à Bordeaux, comme Pascal Daudon sommé d'enlever ses œuvres une semaine après l'accrochage au jardin botanique afin de laisser la place à la semaine du champignon… Ou de notre cher sculpteur de crocodile qui passe encore au tribunal ce mercredi pour avoir « occupé l'espace public » trop longtemps. Il est vrai que vous annoncez des « tarifs dissuasifs pour les activités dont la ville souhaite limiter la prolifération ». L'art en ferait-il partie? Pour ce qui est de la vie démocratique, là encore, les efforts de communication sont louables et nombreux, mais il ne suffit pas d'organiser des débats pour Happy Few où la prise de parole de la salle n'est guère prévue et très peu sollicitée pour se targuer de démocratie participative. En effet, si le débat ne va pas

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Email : nouvellesbordeaux@yahoo.fr Publicité : Aquitaine Conseil Publicité 6, rue du Prêche 33130 Bègles - Tél. 05 56 49 69 45 Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

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jusqu'à la prise de décision, alors la démocratie n’est qu’un leurre et le débat tourne vite court jusqu’à devenir stérile. Ainsi l'amélioration du f onc t i on ne m e nt d e s conseils de quartier, qui excluent toujours une quelconque participation de l'opposition en tant que telle, ne suffira pas à démentir cela. Il ne s'agit pas d'entériner des décisions après coup, mais de faire surgir un véritable débat de fond dans lequel les élus de la majorité et de l'opposition ont toute leur place. Là encore, faire émerger la citoyenneté dans tous les publics n'est pas une affaire de communication, mais un travail de fond avec tous les partenaires locaux et tout au long de l'année.

Lundi 12 novembre Une soirée avec le cirque Romanès Au cinéma Utopia 18h30. Salle de la Cheminée, en partenariat avec La Machine à Lire, Rencontre et dédicace avec Alexandre Romanès Entrée libre 20h30. Film documentaire «Les Romanès» de Jacques Deschamps, projection unique suivie d'un spectacle du cirque Romanès. Tarif unique : 8 euros Achetez vos places à l'avance, à partir du Vendredi 2 Novembre. Chapiteau du Cirque Romanès Quai Deschamps (à côté du Parc Relais de Stalingrad) Bx-Bastide Tram A : arrêt «Stalingrad» Renseignements/Réservations : 06 99 19 49 59 - 06 07 08 79 36

www.cirqueromanes.com

« Un bateau pour Gaza » La campagne française « Un bateau pour Gaza 2011 » condamne avec la plus grande fermeté l’attaque menée par les commandos israéliens contre l’Estelle, navire de la campagne suédoise « Un bateau pour Gaza » qui tentait de briser pacifiquement le blocus israélien illégal de la bande de Gaza. « Partie de Suède en août, après des escales en France, Espagne et Italie, l’Estelle se trouvait à 35 miles des côtes de Gaza quand elle a été attaquée le 20 octobre par la marine militaire israélienne. A son bord, 19 passagers et membres d’équipage, suédois, norvégiens, finlandais, espagnols, italiens et grecs, dont plusieurs parlementaires. Leur mission, pacifique et humanitaire : apporter de l’aide à Gaza assiégée depuis plus de 6 ans par un blocus dénoncé par la communauté internationale. Des commandos israéliens cagoulés et lourdement armés se sont emparés, dans les eaux internationales, du navire battant pavillon finlandais et l’ont détourné vers Israël. Ils en ont kidnappé les passagers. Il s’agit d’un cas indéniable de piraterie en haute mer, comme en 2011 quand le même scénario criminel s’est déroulé contre le bateau français Dignité al-Karama puis les bateaux irlandais et canadien de la Flottille de la Liberté. Cette nouvelle violation du droit maritime et international par Israël exige la condamnation la plus catégorique de la communauté internationale, comme le demandent d’ailleurs les autorités norvégiennes, en écho aux manifestations populaires qui, comme en 2011, se préparent dans plusieurs pays d’Europe, Espagne, Grèce et Italie notamment. Nous avions sollicité l’intervention des autorités européennes et françaises afin d’éviter cette action criminelle, et les tenons comptables du vol de l’Estelle et de l’enlèvement de ses passagers, comme du Dignité en juillet 2011. Il faut maintenant qu’elles garantissent la sécurité de l’Estelle et de ses passagers, leur libération immédiate, et qu’elles fassent savoir au gouvernement israélien que l’impunité est terminée. Les autorités françaises et l’Union européenne doivent désormais tenir compte des violations continues des droits par le gouvernement israélien et agir en conséquence. Campagne française « Un bateau pour Gaza » 2011 Les signataires du collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens

Lundi 22 octobre, un rassemblement s’est tenu place Jean-Moulin au cours duquel est intervenue Sophie Elorri, membre de l’exécutif du PCF girondin

Le PCF condamne l'agression israélienne contre le bateau Estelle en mission de solidarité Le Parti communiste français condamne l'agression militaire israélienne contre le bateau "Estelle", dans les eaux internationales, alors qu'il se dirigeait vers Gaza dans le cadre d'une mission humanitaire et de solidarité. Ce bateau, avec à son bord, un équipage et des passagers de diverses nationalités européennes, et notamment des parlementaires a été agressé par un commando israélien en négation totale de toute légalité. Il a ensuite été détourné vers Israël. Une fois encore les dirigeants de Tel Aviv se permettent un véritable acte de piraterie maritime afin d'interdire par la force tout acte de soutien à la population de Gaza qui subit depuis plus de 6 ans un blocus inhumain et lui aussi totalement illégal. Les autorités françaises et européennes doivent condamner clairement cette agression inacceptable et exiger du gouvernement israélien la libération immédiate des passagers et de l'équipage de l'Estelle et la restitution du Bateau. Il faut en finir avec l'impunité israélienne.


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