Nouvelles N°1976

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Jeudi 10 janvier 2013 - N째 1976 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro


a c t ua l i t é SNCF

Nouvelles des luttes

Grève victorieuse Ensemble, cheminots et usagers, pour un service public de haut niveau Depuis le 17 décembre 2012, les contrôleurs SNCF de la région Aquitaine-Poitou-Charentes, dans l’unité syndicale (CGT/SUD RAIL/CFDT), ont fait grève et mené des actions pour leurs conditions de travail et les conditions de transport des usagers. Ils ont gagné. Bien sûr, pour les usagers déjà bien maltraités par la SNCF, ce ne fut pas une partie de plaisir. Mais pour les cheminots non plus ! Les agents ont exigé le respect d’une règlementation garante d’un niveau de sécurité élevé, pour les usagers comme pour les cheminots, et l’arrêt des projets d’organisation du travail coûteux et inefficaces. Ceux qui prennent le train la savent : chaque jour les usagers doivent se débrouiller avec des retards ou des suppressions de trains engendrés par des difficultés de production. Les organisations syndicales revendiquent une organisation du travail claire,

efficace et moins coûteuse pour les contribuables. La direction SNCF a tenté le pourrissement en refusant un dialogue constructif malgré les nombreuses relances des syndicats pour rouvrir de véritables négociations. C’est bien l’exigence d’un véritable débat et l’examen d’autres alternatives à la politique de transport menée ces dernières années qui ont poussé les contrôleurs de la région Aquitaine Poitou-Charentes à agir. C’est donc la direction qui porte la

responsabilité de ce mouvement social sur cette période de crise qui a donné la mesure du ras-lebol des cheminots attachés à un service public de haut niveau. Alors, ensemble, cheminots, avec leurs organisations syndicales, et usagers, il faudra continuer de refuser d’être pris en otage par des décideurs qui ne sont au service que des projets rentables, des lignes rentables, des clients rentables, au détriment des agents et de la qualité de service public qui doit être rendu au plus grand nombre de voyageurs.

Elections TPE

La Cgt très largement en tête

Avec 29,54%, la Cgt arrive très largement en tête du premier scrutin de représentativité dans les très petites entreprises. Scrutin où 465 756 électeurs et électrices se sont exprimé-e-s malgré les innombrables obstacles. La Cgt remercie les salarié-e-s qui ont porté leur choix sur la Cgt. Ce résultat vient après d’autres signes forts quant à la place majeure occupée par la Cgt dans le paysage social. La deuxième organisation syndicale recueille quant à elle 19,26% et la troisième organisation recueille 15,25%. Le résultat obtenu donne encore plus de poids à ceux qui n’acceptent pas une régression sociale majeure dans la négociation sur l’emploi en cours. Dans les conventions collectives et au niveau national interprofessionnelle, ce résultat renforce la place de la Cgt. Il donne du poids aux exigences portées par les salarié-e-s des TPE et renforce leur volonté d’obtenir à l’avenir de véritables lieux de négociations avec des élu-e-s pour les représenter. Au cours de plusieurs mois de campagne, la Cgt dans les territoires et avec ses organisations professionnelles a tissé de nombreux liens avec des milliers de salarié-e-s des TPE qui lui ont réservé un accueil très favorable. La Cgt entend poursuivre cet effort au-delà de l’élection et créer les conditions pour que le syndicalisme et la négociation collective prennent toute leur place auprès de ces salarié-e-s. Forts de ce résultat, les salarié-e-s peuvent compter sur la présence de la Cgt pour agir avec eux en faveur de nouvelles conquêtes sociales. Elle les appelle aussi à prendre toute leur place dans l’organisation syndicale qu’ils ont choisie. www.cgt-gironde.org

Emploi

Contrats d’avenir

Fonction publique

50 jeunes embauchés à la Cub : il faut les former et pérenniser leur emploi En participant au dispositif de « contrats d’avenir », la CUB fait au plus vite mais pas au plus efficace. C’est le moins que l’on puisse dire alors que la multiplication de ces sous-contrats pour les jeunes n’a pas réussi à endiguer l’exclusion de cette catégorie d’âge de l’emploi. Ce que dénoncaient d’ailleurs 67 organisations de jeunesse dans un appel lors de la dernière élection présidentielle. Michèle Iste est intervenue pour le groupe communiste at apparenté : « Nous apprécions ce recours à 50 emplois d’avenir pour ce qu’il est : une réponse immédiate à la situation catastrophique de l’emploi des jeunes. »

Elle rappelait que « plus de 17% des actifs de moins de 25 ans résidant sur la CUB sont au chômage » et regrettait que ce dispositif « ne sorte pas de la logique qui sévit depuis des décennies et qui vise en réalité à distribuer des aides aux employeurs, collectivités locales incluses, pour les prier de bien vouloir embaucher ». Cette philosophie conduit invariablement à faire des jeunes une catégorie sous-payée et ne mène malheureusement pas à lutter contre l’exclusion du marché du travail dont ils sont victimes. L’élue soulignait qu’il est par ailleurs « injustifiable que le travail de ces jeunes ne soit pas soumis aux cotisations sociales

qui constitueraient pourtant un gage de pérennité pour le système de retraites et de sécurité sociale que nous leur laisserons demain ». Puisque les collectivités locales et les employeurs privés ont de véritables besoins, il faut créer de véritables emplois, correctement rémunérés et appuyés par de solides formations initiales et professionnelles. Michèle Iste disait la détermination du groupe communiste pour que la Cub pérennise l’emploi pour ces 50 jeunes avec une bonne formation. http://blog.aquit.fr

Egalité des droits

Le PCF appelle à participer à la manifestation Samedi 19 janvier, 14h place de la Comédie à Bordeaux www.lgpbordeaux.net 2 • Les Nouvelles 10 janvier 2013

Peser sur les négociations

Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, ont décidé d’une première étape unitaire de mobilisation dans la Fonction publique, le 31 janvier. Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, de la Fonction publique se félicitent des progrès du dialogue social et que la ministre Marylise Lebranchu souligne son attachement à la Fonction publique, à ses valeurs de progrès social, au rôle de ses personnels. Si elles estiment positives quelques mesures déjà prises comme, par exemple, l’abrogation du décret sur la réorientation professionnelle, elles considèrent que sur les enjeux essentiels, aucun début de réponse satisfaisante n’est au rendez-vous. Emploi. Les créations dans certains secteurs ne sauraient masquer les suppressions qui continuent dans d’autres et la situation alarmante de pans entiers de la Fonction publique. Salaires et pouvoir d’achat. Alors que les bas salaires se multiplient (plus d’1 million d’agents aux environs du SMIC), que les déroulements de carrière sont souvent inexistants, que les qualifications ne sont plus reconnues, aucune mesure générale n’est envisagée et, en particulier, la valeur du point est toujours gelée. Le jour de carence, mesure inique et inefficace, condamnée par tous les syndicats et le mouvement mutualiste, rejetée par la majorité actuelle lorsqu’elle a été mise en place, n’est toujours pas abrogé. La crise ne peut pas servir de prétexte pour ne pas répondre aux légitimes revendications des agents publics. Seule l’intervention des personnels permettra d’obtenir les avancées indispensables sur ces questions majeures. Les organisations syndicales appellent à faire du jeudi 31 janvier une journée nationale d’action, pour notamment : un moratoire immédiat sur les suppressions d’emplois, et des créations partout où cela est nécessaire ; conforter et développer la Fonction publique et les services publics ; une augmentation urgente de la valeur du point d’indice ; l’abrogation du jour de carence.


a c t ua l i t é

Editorial

Conférence bancaire

Pour changer les critères du crédit

Pourquoi il faut stopper les banquiers qui prennent le pouvoir sur nos villes, nos régions, nos départements… La nouvelle n’a pas fait grand bruit. Quelques lignes dans la presse économique au plus. L’étude menée par l’observatoire SFL-Forum qui révèle qu’une collectivité sur quatre a dû retarder ses investissements faute d’accès au crédit devrait alerter tous les élus du pays. Car ce qu’elle révèle, c’est que les banques, qui ont contribué à nous plonger dans la crise, continuent d’asphyxier l’économie et ce que nous avons de plus précieux en commun : les services publics. Restreignant l’accès aux crédits, les banques mettent leur veto spécial sur des projets d’utilité sociale : ici la rénovation d’une école de banlieue, ailleurs la réalisation d’une salle de spectacle, là-bas l’investissement dans les transports en commun… Dans l’état actuel des choses, si les collectivités veulent s’en sortir, elles n’ont d’autre choix que de retarder ces investissements ou, pire, de recourir au marché obligataire et donc de subir la loi des agences de notation qui, elles aussi, ont une belle part de responsabilité dans la crise actuelle. Voilà où nous mène leur logique ! Tout ceci a un résultat, innocemment relevé par les auteurs de l’étude en question : « La progression des charges financières des grandes collectivités [qui] devrait s’accroître ».

Res(v)olutions Les voeux du PCF sur internet ont fait coulé de l’encre, quelques larmes de rire ou de colère. Les discours du candidat Hollande lors de la campagne présidentielle avec en fond des rires de série télé, c’est redoutable. En effet 7 mois après son élection, certaines des promesses du candidat Hollande et, parmi elles, celles qui ont fait que tout le peuple de gauche a pu se retrouver derrière sa candidature au deuxième tour de l’élection présidentielle, sont remises, abandonnées ou ne franchissent pas les fourches caudines du conseil constitutionnel.

Les charges financières. Celles dont on ne parle jamais. Non, à la télé, dans les journaux, les charges sont toujours « sociales ». Notre sécurité sociale coûte trop cher, disent-ils. Mais les intérêts des banques, qui en parle ? En 2010 pourtant, les cotisations sociales patronales (charges sociales) ont pesé pour 145 milliards d’euros pour les sociétés non financières contre 308,8 milliards d’euros de prélèvements financiers (intérêts aux banques et en dividendes aux actionnaires). Soit 2,13 fois les « charges sociales » ! Il est donc urgent que les élus, les syndicalistes, les usagers des services publics, les citoyens, mettent un coup d’arrêt face au secteur bancaire. A la CUB, depuis de nombreuses années, les élus communistes et apparentés exigent la tenue d’une conférence bancaire. Son but, réorienter le

crédit, changer les critères. Plus un investissement serait utile socialement, et par exemple créateur d’emplois, plus le taux d’intérêt serait bas. Plus l’investissement aurait pour objet d’alimenter la machine à spéculer, plus le taux d’intérêt serait élevé. Nous ne pouvons plus regarder les villes, les départements et les régions s’enfoncer dans l’austérité sans rien dire. Les peuples grecs, portugais, espagnols ont payé trop durement ces erreurs pour que nous laissions faire. Il faut convoquer ce type de conférence rapidement, avec le soutien actif des salariés et des citoyens pour montrer aux banquiers que le changement de cap, c’est maintenant ! Max Guichard vice-président de la Cub Président du groupe communiste et apparenté

samedi 26 janvier 2013

Rocher de palmer 16h30 / Cenon, Bordeaux Tram A / Direction Dravemont, Arret Palmer

MEETINGavec Pierre Laurent secrétaire national du PCF

Près de 400 000 visionnages, donc un succès, bravo la «Com». Cette « plaisanterie » a conduit Harlem Désir à produire un communiqué insultant à l’image des propos d’Assouline, Bruno Roux ou Jean-Michel Baylet qui, depuis des semaines, tiraient à boulets roses pâles sur les sénateurs communistes parce qu’ils ne votaient pas comme eux et donc avec la droite. Si on n’est pas dans la caricature, alors où sommes-nous ? Mais ces vœux sont aussi pour dire que 2013 ne doit pas être une année d’attente, de contrition, d’étouffement des aspirations populaires au prétexte qu’il faut laisser au gouvernement le temps d’agir. Le désaccord est là et pas ailleurs. Il va chercher loin dans les profondeurs des fondements idéologiques de la gauche. En résumé, ce n’est pas parce qu’on est au pouvoir que le combat de classe est gagné. Cela il faut que le PS et les Verts l’entendent, le comprennent et qu’ils en tirent les conséquences. Les forces de l’argent détiennent les leviers économiques, politiques, médiatiques, idéologiques pour mener leur bataille. De Parisot à Mittal, de Depardieu à Bardot, ils sont en campagne pour conserver leurs intérêts et l’ordre établi quitte à renforcer les contradictions profondes de notre société, quitte à attiser les oppositions. Alors dans ce combat de classe, le peuple, le monde du travail doit se rassembler sur des propositions concrètes pour changer la vie des gens. Il doit se rassembler contre toutes les dominations qui fragmentent la société française. Il ne doit pas renoncer à cette idée que quand la gauche est au pouvoir et que le peuple est entendu, la société française, l’Europe en sont transformés pour le progrès social et démocratique. Et pour cela, faut-il vraiment s’excuser de le dire, on attend autre chose du Président ou du premier ministre que de nous inviter à être patients et à faire preuve de « lucidité ». Alors si 2013 doit être utile, c’est à sortir le gouvernement du face à face avec le patronat et la finance, c’est à sortir la gauche du marasme, c’est à sortir l’économie de l’austérité budgétaire, c’est à ouvrir de nouveaux droits pour les hommes et les femmes de ce pays. Le congrès du PCF fin janvier et début février est dans ce contexte une bonne nouvelle, il peut être un événement fort marquant de la politique pour répondre aux maux de notre société, le retour d’une aspiration au changement, d’un projet de transformation de la société, des conquêtes sociales et démocratiques. C’est en tout cas l’ambition des communistes. Donc en 2013, pas de voeux, pas de promesses, mais des actes, des luttes victorieuses et du progrès.

Sébastien Laborde secrétaire départemental du PCF 33 membre du conseil national

Diffusé en direct sur internet / PCF.FR Les Nouvelles 10 janvier 2013 • 3


l es c o l l e c t i v i t é s l o c a l es e t t err i t or i a l es son Communauté Urbaine de Bordeaux

Motions

Soutenir le cap !

Le groupe communiste et apparenté vote un budget qui a le courage de tourner le dos à l’austérité « C’est la crise, il faut faire des efforts, des économies, se serrer la ceinture. » Voilà la rengaine qui nous est servie du matin au soir sur les ondes, sur les écrans télé et sur les bancs du Parlement. Mais c’est pourtant l’inverse que décide de faire la majorité du conseil de CUB avec son budget 2013. Avec de forts investissements, en priorité sur le logement et les transports, la CUB se met en position de commencer à répondre aux urgences sociales et d’améliorer les conditions de vie de ses habitants. Une posture qui n’est pas sans contradiction puisque les politiques suivies nationalement risquent compromettre à long terme ces orientations. C’est cette contradiction qu’a soulevée l’élu communiste JeanClaude Galan, confirmant le vote positif du groupe sur le budget 2013. « Inutile de tourner autour du pot : avec des dépenses d’investissement en hausse d’environ 14%, le budget que vous nous présentez n’est pas un budget d’austérité. J’y ajoute la décision de ne pas augmenter la participation des usagers au financement des grands services publics, qui constitue un geste de justice sociale. » Pour le groupe communiste, « ce budget est un point d’appui essentiel pour notre agglomération qui, pour sortir véritablement de la crise économique dans laquelle les logiques capi-

talistes nous ont plongés, a l’actuel, notamment celui d’exobesoin d’investissements forts nérer les entreprises du paiement dans les services et équipements de la taxe professionnelle. publics ». « Le résultat de cette politique, Le budget et le programme d’équi- c’est que les impôts ménages augpements octroient une part consé- mentent aujourd’hui autant que quente aux transports, aux équipe- les impôts économiques sur notre ments de voirie et particulèrement territoire et que la baisse constante au logement : « Nous avons la des dotations de l’Etat font peser satisfaction de constater que nos de lourdes menaces sur nos budmultiples interventions n’ont pas gets à venir. » été vaines, comme le prouvent le Le groupe communiste rappelle lancement de l’opération «50 000 que c’est pour cela que les parlogements» ainsi que l’objectif lementaires communistes n’ont de 35% de logements véritable- pas voté le budget présenté par le ment sociaux sur l’ensemble de gouvernement Ayrault. Si l’assemla CUB ». blée communautaire veut pouvoir Les communistes apprécient d’au- maintenir son cap, le gouvernetant plus ces orientations que tout ment doit changer ses orientations. un environnement politique et économique a été construit pour conduire PR JETS / CUB les collectivités sur le chemin de l’austérité : « La politique gouvernementale répond plus facilement aux sirènes des grands patrons qu’aux alertes des À LA CUB non pLUs travailleurs de ce pays, et LA CRIsE n'EsT pAs UnE FATALITÉ ! surtout le chemin tracé par l’adoption par le parlement du traité budgétaire européen. » J. Claude Galan a souligné qu’il est louable que les dépenses des collectivités augmentent, dans un contexte où les recettes sont toujours contraintes par les choix des précé- A distribuer : le journal des élus dents gouvernements et communistes et apparenté à la Cub. hélas pas démentis par Disponible à la Fédération du PCF groupe communistes et apparentés / communauté urbaine de Bordeaux / #1 Novembre 2012

Cette affirmation peut être vérifiée et donc comprise si l'on admet que la crise n'est pas due à trop de services publics, à des salaires et pensions trop élevés, à des citoyens trop soignés, trop éduqués, etc...

Ce sont autant d'objectifs qui nous permettront de mieux répondre aux besoins sociaux et écologiques, et ainsi d'être à la hauteur de notre ambition d'une agglomération millionnaire.

Bien au contraire, la crise se nourrit de l'austérité sociale pour mieux soutenir, rembourser la spéculation financière génératrice de notre dette.

Ce sont autant d’objectifs, que nous développons dans ce journal, réalisables si nous ne nous laissons pas enfermer dans le dogme de la « règle d'or », avec ses réductions insupportables des dotations d'état, qui rendrait nos collectivités dépendantes de la rigueur économique et donc de tous les ferments de la crise.

C'est dire combien une institution comme la CUB, de par son potentiel économique et humain, se doit d’être à l'offensive dans ses investissements et ses gestions publics pour mieux répondre aux besoins des populations : •

Répondre à la grave crise du logement, notamment social,

Soutenir et développer une dynamique de création d'emplois, y compris industriels, au cœur de nos villes,

Mettre nos ressources de transports collectifs à hauteur des besoins sociaux et environnementaux,

Assurer nos gestions publiques permettant la transparence et le contrôle des usagers dans un cadre tarifaire socialement adapté.

parti Communiste Français

En ce sens, notre proposition de « conférence bancaire » associant élus, partenaires sociaux et banques doit permettre de réorienter les produits de la finance locale et régionale vers l'emploi et les services publics, véritables dynamiques d'un changement enfin visible et vérifiable par tous.

Max Guichard

président du groupe

Front de Gauche

Conseil général et communes

Contre la suppression de 6 trésoreries de proximité

Nous alertions en décembre 2012 sur la menace de fermeture des trésoreries de proximité de Bègles, Bordeaux-Est, Le Bouscat, Pessac, St-Médard et Talence. Depuis, le Conseil général de Gironde et plusieurs communes ont adopté une motion ou des voeux contre ces fermetures et des rassemblements s’organisent. Motion du Conseil général (extrait) « A l’initiative de l’ancien Préfet de Région Aquitaine, et de la Direction Régionale des Finances Publiques, une démarche a été initiée visant à réorganiser les trésoreries de l’agglomération bordelaise. Ce projet présenté aux organisations syndicales le 10 juillet 2012 n’est pas acceptable car il prévoit la suppression de 6 trésoreries : Le Bouscat, Bègles, Bordeaux-Est, Pessac, SaintMédard et Talence, regroupant les services supprimés dans 5 services des Impôts aux Particuliers à la cité administrative de Bordeaux, Cenon, Mérignac, Blanquefort et Villenave d’Ornon. Avec un tel projet c’est bien la casse du service public financier qui s’accélère dans notre Département. Pour les contribuables ce serait des déplacements supplémentaires, des délais d’attente plus importants et une perte de proximité particulièrement pénalisante pour les plus fragiles de nos concitoyens. Ainsi des milliers de Girondins perçoivent en liquide les chèques CAPED émis par le Département ou acquittent leur facture de restauration scolaire. Pour ces familles la proximité est indispensable ! (…) Après 5 années de mise en place de réformes régressives menées sous l’égide de la RGPP et dont la fusion ImpôtsTrésor se voulait emblématique, la situation de la Direction Générale des Finances Publiques est particulièrement affaiblie dans l’exercice de ses missions et des moyens humains pour les accomplir pleinement. Le projet porté par la Direction Départementale s’inscrit dans la continuité de ces réformes. Il va à l’encontre de la volonté affiché par le nouveau gouvernement d’arrêter la RGPP. Pour toutes ces raisons les Conseillers Généraux du département de la Gironde demandent à Monsieur Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, de stopper immédiatement cette réorganisation et de prendre le temps d’une large concertation permettant une amélioration du service public de proximité des finances publiques sur le territoire de la communauté urbaine de Bordeaux.

Budget 2013 à Bordeaux

La rigueur fait suite à l’austérité Pour le groupe communiste, il est possible et urgent de développer les services publics pour réduire les inégalités Vincent Maurin, conseiller municipal communiste, n’a pas manqué de rappeler que les contraintes budgétaires dues au désengagement de l’Etat (-3,05%) étaient « l’héritage » du président Sarkozy et les conséquences directes de l’application du traité budgétaire européen que le maire Alain Juppé et ses amis de droite ont soutenus. L’élu souligne d’une part « la rigueur de ce budget [avec] à peine 2% de progression des investissements, hormis ceux pour le CCTV* et le Grand Stade », et d’autre part « le manque d’ambition en termes de développement des services publics » notamment « les places en crèche » alors que la population augmente, ainsi que « le besoin d’équipements nouveaux » en di4 • Les Nouvelles 10 janvier 2013

rection des seniors qui nécessitent « des investissements beaucoup plus ambitieux qu’une simple carte de gratuité ». Et de s’interroger sur la volonté de la majorité municipale « à utiliser tous les leviers existants pour ralentir et combler les inégalités ». Le groupe communiste pointe également ces inégalités de traitement des territoires pour les accueils périscolaires et centres de loisirs : « Avec ce budget, permettrez-vous à tous les petits Bordelais, qu’ils habitent Caudéran, St Augustin, Jardin public, Hôtel de ville ou Bacalan, Bastide, St Jean, Grand Parc… d’avoir le même volume d’offre et la même qualité d’activités tels que déployés par l’Agja, les Jsa, l’Amicale David Jonhson, l’Union St Bruno ? »

Enfin, du point de vue de l’emploi municipal « comment se satisfaire de «dépenses contenues» quand on mesure les difficultés à remplacer les agents municipaux en congés maladie, faute de postes d’agents tournants en nombre suffisant, de même que les difficultés à faire fonctionner correctement la restauration scolaire faute d’emplois suffisants sur le temps d’interclasse ? ». Et les élus soulignent le coût du désengagement progressif de l’emploi municipal dans la filière technique au bénéfice de la soustraitance privee « dont il faudra faire le bilan financier ». Sur le logement, ils souhaitent voir « prioriser les programmes Plai (aide à l’intégration) accessibles aux plus nombreux » et « limiter

les opérations défiscalisées ne répondant qu’à moins de 20% de la demande », espérant que « l’engagement de porter à 35% la part du social locatif dans toutes les nouvelles opérations » sera respecté. « Ce serait un début de réponse à 65% des ménages de la Cub qui sont dans l’incapacité de verser 600 euros mensuels de loyer pour un T3 ». Sur le développement économique, les élus communistes prennent acte de « la volonté de la ville en faveur du numérique et de l’artisanat », comme de la déclaration « en faveur de la filière nautique » et « le projet de refit de grande plaissance aux bassins à flot porté par le port de Bordeaux et un cluster d’entreprises déjà bien avancé » qu’ils soutiendront.

Souhaitant un engagement plus net de la ville « en direction d’activités industrielles compatibles avec le milieu urbain », les élus communistes interrogent sur « l’avenir de la filière électrique portée notamment par la Saft ». * Centre Culturel et Touristique du Vin

Deux rendez-vous pour les Voeux

Jeudi 10 janvier, 18h30, salle Pierre Tachou Bx Bacalan

Mercredi 16 janvier, 20h30, salle Son-Tay Bx Belcier autour d’une galette et d’un verre de communard


son t au c oeur du d é v e l oppemen t huma i n durab l e Communes

Pour une agglomération solidaire L’exemple du Grand Lyon doit conduire à mettre en place des outils plus démocratiques de coopérations entre territoires Lors du Conseil de Cub du 21 décembre 2012, Claude Mellier est intervenue pour souhaiter la bienvenue à la ville de Martignas-sur-Jalle qui deviendra au printemps 2013, la 28ème commune de la Communauté urbaine de Bordeaux. « Une bonne nouvelle s’il s’agit de construire une agglomération plus solidaire et coopérative ». Et l’élue communiste alertait sur la tournure que prend le débat sur un nouvel acte de décentralisation que son groupe juge « anti-démocratique et donc contre-productive » Elle estime que « nous nous acheminons en effet vers une poursuite de l’éloignement des lieux de décision et vers la dépossession démocratique, plutôt que la nécessaire abrogation des mesures prises par le précédent gouvernement ». L’exemple est donné sur la communauté urbaine de Lyon qui subit un véritable

coup de force anti-démocratique mené de concert par le maire socialiste de Lyon et le président de droite du Conseil général du Rhône : « Au nom de la concurrence entre métropoles européennes, les deux élus ont mis sur pied une machine de guerre dont la première victime sera l’échelon départemental. » Pour les élus communistes « ce n’est pas l’intercommunalité, dont le développement est indispensable, qui est au cœur de ce projet, mais bien son contraire : la centralisation des pouvoirs et des moyens financiers et économiques

entre les mains de quelques décideurs qui jouent la concurrence entre les territoires. L’absorption du Département par le Grand Lyon n’étant qu’une étape pour aller plus loin dans ce sens ». Ils y sont totalement opposés et continueront de combattre « pour la création de nouveaux outils d’exercice de la démocratie, plus coopératifs entre territoires mais aussi plus proches des citoyens, de leurs lieux de vie et de travail ». Citant les exemples des dossiers de l’eau et du foncier sur lesquels la Cub et le Conseil général s’unissent ou pourraient s’unir pour construire des outils publics plus ef f icaces, Claude Mellier démontrait que « mutualiser ne signifie pas forcément reculer sur le champ démocratique ».

CAC 33

Voeu adopté à Lormont

Après avoir interpellé les mairies de Talence, Bordeaux, Mérignac et Pessac, le Collectif girondin pour un Audit Citoyen de la dette publique poursuit sa tournée des communes. Il a saisi le Maire et les groupes de gauche du Conseil municipal de Lormont et en séance du conseil du 20 décembre 2012, la majorité municipale PS/PCF a adopté un vœu (extraits) : « La ville de Lormont n’a ainsi jamais contracté librement de prêt « toxiques » ni cherché à spéculer sur sa dette et la structuration de ces emprunts est saine, normale et stable. Seul un prêt imposé par l’Etat dans le cadre de la contractualisation avec l’ANRU, l’Etat, la banque européenne d’investissement et Dexia peut être amené dans le futur à poser problème. La commune a saisi le médiateur spécialement désigné par l’Etat dans le cadre des procédures mises en place pour trouver des solutions négociées. D’après les premiers échanges avec le médiateur, la ville de Lormont aurait de bonnes chances d’obtenir des conditions de refinancement avantageuses. Si ce n’était pas le cas, la commune se réserve le droit de porter la banque Dexia au contentieux… … Ainsi, même si le budget de la Ville n’est pas impacté par les produits financiers toxiques, de même qu’actuellement par la raréfaction des sources de financement, le Conseil Municipal de Lormont :

Sud Gironde

Voeux combatifs de la commune Premier lieu de citoyenneté et de service public, la commune est aussi garante des solidarités humaines Jean Corbanèse, maire de St Pierre d’Aurillac, a remercié et félicité les nombreux acteurs de la commune, toutes celles et ceux qui « assurent un vrai service public de proximité, à l’heure où ces services sont mis à mal par souci de mauvaises économies » : agents de la municipalité, administratifs et techniques, ATSEM, aidesménagères … « au service de l’intérêt commun de tous les habitants ». Parmi ces acteurs de la commune également, précieux, les enseignants, les associations, les artisans, chefs ou responsables des petites entreprises du village, les gendarmes, les sapeurspompiers… et bien sûr ses collègues conseillers « qui effectuent un travail difficile pour être présents dans toutes les réunions (associations, CDC, pays, syndicats…) ». Le maire souhaitait enfin « une bonne année à notre Poste qui, grâce à votre action, se maintient encore et toujours dans notre village ». Rappelant les difficultés de l’année 2012, diminution et gel des dotations de l’Etat, frilosité des banques pour prêter aux collectivités, Jean Corbanèse invite à ne pas se résigner, à résister aux divisions et à mener le combat pour prendre l’argent où il est : « En 3 ans, la BCE a injecté dans les banques 1 000 milliards

Audit citoyen de la dette

d’euros à 1%… En 2011, les groupes du CAC 40 ont réalisé 40 milliards d’euros de bénéfices dont 51% ont été versés en dividendes aux actionnaires. » Dans ces combats, il évoque la nécessité d’investir dans des réserves foncières pour prévoir l’avenir soulignant que les réalisations de ces dernières années avaient été possibles « car mes prédécesseurs avaient acquis les terrains auparavant ». Puis il développait le « gros projet » à venir, sur trois années, avec la restructuration de l’école, auquel le conseil général apportera son aide (100 000 euros) « sans laquelle on n’aurait pu commencer »… « Financièrement, ce projet sera lourd à supporter, 1 million d’euros, mais … nous allons travailler pour les 50 prochaines années. » Jean Corbanèse concluait par des des vœux de liberté au peuple palestinien, la fin de l’occupation israélienne : « Malgré tout ce qui n’est pas dit, Gaza est toujours sous blocus… une prison à ciel ouvert… Ils ont vécu des moments très difficiles en novembre avec plus d’une centaine de tués dont

beaucoup de civils, femmes et enfants. Malgré les nombreuses résolutions de l’ONU qui ne sont toujours pas appliquées, la colonisation continue et même s’intensifie… » Ces voeux se sont conclus par des échanges entre les citoyens Pour le conseiller général de St Macaire, Michel Hilaire, partie prenante des Voeux présentés à St Macaire et à St Pierre d’Aurillac « il est remarquable de sentir ainsi concrètement comment la commune est un lieu privilégié de lien humain mais aussi d’apprentissage de la démocratie ». http://st-pierre-daurillac.fr http://michelu.elunet.fr

-tient à afficher sa solidarité vis-à-vis des communes étant fortement déstabilisées dans leur autonomie financière par des prêts toxiques et demande que les banques émettrices supportent la totalité des surcoûts générés, -soutient également les communes ne pouvant plus accéder aux sources de financement bancaires alors même qu’aucune collectivité n’a jamais été en défaut de paiement, -demande que le Gouvernement puisse, au travers des pistes de réflexion avancées, proposer des financements acceptables et accessibles aux collectivités locales notamment en mettant en place un véritable service public financier permettant ainsi un accès à des prêts au taux d’intérêt attractif pour les Collectivités, donc favorables à l’investissement public, aux services envers la population et à l’emploi. » A noter que le NPA, s’il s’est déclaré en accord avec la conclusion du vœu et solidaire de la démarche du CAC 33, s’est abstenu ! Rappelons enfin, qu’à ce jour, seules deux communes ont adopté en Gironde le label « Pour un audit citoyen de la dette publique » : Saint Caprais de Bordeaux et Saint Pierre d’Aurillac ! A suivre…

Michel Dubertrand membre du CAC 33 pour le PCF 33

Les Nouvelles 10 janvier 2013 • 5


dans l a v i e e t l es l u t t es Point de vue

Mobilisation

Malaise dans la santé Les chirurgiens libéraux, le « gratin » de la profession, sur le sort desquels nous ne pouvons pas nous apitoyer, sont sortis dans la rue. Les Français sont appelés à se serrer la ceinture et en plus subissent les déremboursements médicaux, alors que les chirurgiens libéraux s’enrichissent sur le dos des pauvres patients ! Les dépassements d’honoraires sont le reflet de changements dans l’accès aux soins. Dans les hôpitaux, les jeunes médecins sont les mal-payés ; au moment où de nombreux médecins se préparent à prendre leur retraite, la crainte des Français est grande sur l’avenir de la protection sociale. Selon le ministère de la Santé, le nombre des médecins ne va cesser de décroître d’ici 2025. Il ne faut pas moins de trois mois pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste. « L’UFCque choisir » montre combien il est devenu difficile dans les campagnes d’avoir accès à des soins aussi, mieux vaut être riche si l’on veut être vite et bien soigné !

En octobre 2008, une mission d’information parlementaire avait remis en cause le laisserfaire en matière d’installation des médecins et le nombre de praticiens formés chaque année. Les jeunes médecins s’installent en ville, délaissent la campagne, ils n’assurent pas la relève des médecins généralistes et cela risque de s’aggraver. L’explosion des dépassements d’honoraires accentue encore plus l’inégalité d’accès aux soins. Les hôpitaux autorisent les médecins hospitaliers à exercer une partie de leur activité en secteur privé, ces derniers fixant alors librement leurs honoraires.

Il faut arrêter la fermeture des hôpitaux, et réfléchir sur l’aménagement du territoire. Il faut sortir du système actuel de liberté d’installation des médecins. La ministre de la Santé a promis un plan global contre les déserts médicaux début 2013. Déjà dans le libournais et la haute-gironde, des élus s’en inquiètent sur leurs territoires et en débattent avec des professionnels (médecins). Ils amorcent le débat sur l’avenir local médical. René Petit

Commission Santé du PCF 33 : Intervenez Comme René le décrit, les inégalités sociales et territoriales de santé ne cessent de s’accroître en Gironde comme partout en France. Le renoncement aux soins pour raisons financières (15% des Français selon les chiffres officiels) est particulièrement intolérable ! Le plan contre les déserts médicaux que va proposer Marisol Tourraine, ministre de la santé devra s’appuyer sur l’idée d’une politique de santé construite au plus près des besoins des populations, des patients et être élaboré dans le temps et en concertation avec l’ensemble des acteurs de l’offre sanitaire,

les élus des territoires et les usagers. C’est dans le cadre d’une véritable démocratie participative et non seulement entre élus et professionnels que doit s’élaborer cette politique de santé de proximité. Avoir des regards croisés de citoyens, de praticiens, d’associations, de partis politiques, de syndicalistes, d’élus pour la mise en commun, pour une élaboration de propositions correspondantes aux réels besoins des girondins, c’est ce que nous proposons au PCF. Cette démarche, ancrée dans la proximité, doit aboutir à des

Hôpital Pellegrin

Pas d’IVG pendant les congés ? L’association «La Santé un droit pour tous» informe que le Service d’Orthogénie (interruptions de grossesses) du Centre Hospitalo-Universitaire de Bordeaux-Pellegrin a fermé ses portes au public jusqu’au 1er janvier 2013. Cette décision est la conséquence d’une diminution progressive, ces dernières années, du nombre de personnels soignants, accompagnée d’une baisse du nombre de lits d’hospitalisation. Cette situation est dramatique pour les femmes de l’agglomération en demande de soins. L’Hôpital public n’assure plus le service continu obligatoire. Il semble urgent que les différents responsables de cette situation soient interpellés ; il est indispensable que tout soit mis en oeuvre rapidement afin d’éviter de nouvelles fermetures temporaires. Contact : bercoadou@wanadoo.fr 6 • Les Nouvelles 10 janvier 2013

!

propositions alternatives et à la pratique politique de proximité. Comme René l’a déjà fait et dans le cadre du 36ème congrès du PCF, la commission santé 33 invite tous les camarades girondins à s’exprimer sur des propositions alternatives concernant la médecine de proximité, les déserts médicaux, la liberté d’installation des médecins, la prévention, l’éducation à la santé, etc. Nous sommes tous acteurs de la santé et nous devons garder la maîtrise de cette prérogative. Pour la commision santé Maryse Montangon Vous pouvez vous adresser soit à la Fédération du PCF 15, rue Furtado 33800 Bordaux 05 56 91 45 06 gironde.pcf@gmail.com soit en tribune libre aux «Nouvelles» 15, rue Furtado 33800 Bordeaux christine.texier7@orange.fr soit à la commission Santé Maryse Montangon 06 18 07 40 42 mmontangon@aol.com

Sécurisation de l’emploi ?

Non, précarité renforcée !

Dans le cadre de la négociation nationale interprofessionnelle syndicats/patronat demandée par le gouvernement, les syndicats ont tous rejeté les positions du Medef, les négociations reprenant le 10 janvier. La Cgt appelle les salariés et l’ensemble du monde du travail, sans emploi, retraités, à faire pression dès à présent sur le gouvernement et mobilisait lors de la venue du président de la République sur le site Aérocampus de Latresne le 10 janvier. L’organisation syndicale informe et alerte : Contrat de projet : nouveau contrat précaire Votre employeur pourrait vous employer demain en « CDI de projet » qui n’a de CDI que le nom puisque vous pourriez être licencié dès la fin de la tâche confiée. Cela pouvant se produire à tout moment et sans l’application des droits liés à un licenciement économique. Vous n’auriez aucune indication précise sur la fin de votre contrat. Comment construire votre avenir, obtenir un logement ou un crédit bancaire face à une telle incertitude ? Mobilité… forcée Votre employeur pourrait vous muter sur un autre site de travail situé à 50 km ou augmenter votre temps de trajet de 45 minutes avec comme conséquences une forte amplitude de votre journée et des frais de transport accrus. En cas de refus de votre part, la porte ! Déjà aujourd’hui, la plupart des entreprises exercent le chantage à l’emploi (gel des salaires, augmentation des cadences et des amplitudes de travail, recours aux contrats précaires…) mais elles sont obligées de respecter les clauses de votre contrat de travail. Demain, le Medef veut se débarrasser des clauses individuelles du contrat de travail : dès lors qu’un accord collectif serait passé dans l’entreprise pour soi disant « préserver l’emploi », tout salarié serait contraint d’accepter une baisse de son salaire, une modulation du temps de travail, un changement d’affectation de son lieu de travail, une détérioration des conditions de travail… Alors qu’aujourd’hui votre entreprise ne peut agir ainsi sans votre accord, demain en cas de refus vous seriez licencié pour motif économique mais sans reclassement et avec des indemnités minorées. Vous seriez en plus privé de votre droit de recours devant un juge ! Droit du travail : la jungle contre l’État de droit ! Aujourd’hui, vous avez 5 ans pour réclamer les salaires payés ou contester tout manquement de votre employeur. Le patronat veut ramener ce délai de prescription à 18 mois. CE, CHSCT : des moyens d’intervention réduits Aux yeux du Medef le comité d’entreprise et le CHSCT constituent une entrave à la liberté de gestion des employeurs. Le Medef veut donc réduire leurs prérogatives. Plus de chômeurs moins d’indemnités Aujourd’hui, moins d’un salarié sur deux est indemnisé par l’allocation chômage, les femmes, les jeunes ayant peu travaillé sont les plus pénalisés. C’est l’Etat, avec l’argent public, qui vient de plus en plus en aide aux chômeurs par l’attribution de diverses allocations : les entreprises licencient, la collectivité paie ! Le patronat veut bien revoir le mécanisme d’indemnisation des chômeurs… mais à coût constant. Autrement dit, ceux qui sont indemnisés devront accepter une diminution de leurs droits pour que d’autres en bénéficient. Pour la CGT : C’est NON  ! Face à l’urgence sociale, à la précarité galopante, à l’explosion du chômage, il faut des garanties nouvelles pour les salariés, des emplois stables et bien rémunérés, des droits nouveaux d’interventions sur la stratégie des entreprises, un parcours professionnel attractif et sécurisé, une protection sociale de haut niveau. www.cgt-gironde.org


PCF Mérignac

A souligner

Logement d’urgence

Les communistes mérignacais s’invitent à la visite de la ministre du Logement et font des propositions Le 27 décembre 2012, la ministre Cécile Duflot rendait visite à des familles relogées en urgence dans des maisons inoccupées appartenant à l’aviation civile dans le quartier de Beutre à Mérignac. Informés en dernière minute de cette visite officielle par le journal « Sud-Ouest » du jour, les militants communistes de Mérignac ont saisi l’occasion pour transmettre à la ministre un document pour attirer son attention sur l’existence d’immeubles à Mérignac, en donnant l’exemple de l’ancienne clinique des Cèdres laissée à l’abandon depuis plus de quatre ans, soulignant qu’il est « inadmissible dans notre pays que l’ensemble de la population ne puisse se loger décemment ». « Il est certain qu’il existe aujourd’hui du patrimoine, des anciens logements d’instituteurs, anciens bâtiments d’habitation

de ministères ou de grandes entreprises, qui sont inoccupés et peuvent être mis à disposition» pour une convention entre l’Etat et un bailleur social, une association » a déclaré la ministre à Bordeaux. Pour leur part, les communistes pensent que « le gouvernement devrait s’inspirer entre autre de l’ordonnance de 1945 sur les réquisitions ». Projet de loi en attente Pour lutter contre les bâtiments inoccupés, le gouvernement a fait adopter dans la loi de finances pour 2013 un durcissement et une augmentation de la taxe sur les logements vacants. Désormais, toutes les villes de plus de 50 000 habitants (200 000 auparavant) seront concernées. Le taux de la taxe, basé sur la valeur foncière du bien, sera de 12,5 % la première année et de

25 % la deuxième (10 % et 12,5 % précédemment). Pour rendre les procédures de réquisition « plus efficaces et en faciliter la mise en œuvre », Mme Duflot a également intégré dans sa loi sur « la mobilisation du foncier en faveur du logement » deux dispositions pour encadrer plus strictement les obligations des propriétaires et réduire à 12 mois, contre 18 actuellement, le délai au terme duquel un logement est déclaré vacant. Malgré l’urgence, les premières réquisitions ne pourront avoir lieu qu’en mars 2013, a reconnu le ministère du logement. Censuré une première fois par le Conseil constitutionnel en octobre, le projet de loi a été revoté par le Parlement en décembre et attend aujourd’hui d’être promulgué par le président de la République pour entrer en vigueur.

Merci et chapeau, l’équipe !

Le réveillon organisé par la société des lectrices et lecteurs du journal l’Humanité du canton de Coutras et Guîtres a tenu ses promesses de convivialité

Congrès de sections Nord-Gironde 11 et 12 janvier Rive droite 12 janvier Blayais 12 janvier Jalles Médoc 12 janvier

L’expression des communistes

Coutras 12 janvier, 10h/17h, St Christophe de Double

Des journaux de cellules, de sections, sont de sortie Le logement soc ial :

nécessité et urg 45 000 ménages ence (par Aicha Cola sont en attente s) l'importance des d'un logement social en Giro nde. années. 50 % des besoins. Certaines familles (s’im)patientent C'est dire ménages de la Gironde ne peuv euros par mois. depuis des ent pas dégager plus de 400 N’oublions pas que nous avon Santé s été dans cette car nos salaires étaie situation de rech nt insuffisants consacré à l’investissement tion du pôle santé d’Arcachon grand classique : pour l’hôpi- nous accepter des strucerche difficile loca hospitalier public. liant l’hôpital public d’Arca- tal, le coûteux accueil des tures dont la raison tion d’être est d’un logement « priv pour payer loyers et char chon avec la clinique qui ap- malades aux urgences ; pour de multiplier Auj les actes pour ges liés é ». Cette situa ourd’hui Les rapprochements entre pu- partient au groupe Bordeaux la clinique tous les bénéfices rémunérer les N° 6 actionnaires ; , ce sont tion s’est aggr à la blic et privé dans le domaine Nord Aquitaine ( GBNA ) pro- des interventions chirurgicales demandons-nous si on peut des jeunes salariés, ités la sont dans avée. de la santé ne se limitent pas priétaire de 8 cliniques et d’un et autres actes techniques les envisager deretra des spéculer surqui familles entières, Janvier 2013 l’impossibilité à la construction mais dans un Ehpad en région bordelaise. plus rentables. santé, s’il est légitime qu’une re 2012 voir Le emb de loge se Déc souci de rationaliser l’offre de loge men 67 r n° Les communistes déce t / partie des remboursements social a été créé mment et rapidem des soins, permettent le regroupe- Pour qui la bonne aubaine ? D’uncellu coût le totaldu du Haill projet an de de l’assurance maladie parte pour couc ent. PCF de Carbon-Blan amé hes du ment, au sein de groupements Quelques chiffres significatifs : 96 millions d’euros, les invesliore al popu r les condition Journ laires et moyenne dans les poches des! dits acson-B du de coopération sanitaire d’un la clinique va disposer de 94 tissements ont été accom- tionnaires ?rsière c s de logement et con leu s Carb bou seil et rs élus urs répo mu vale nd aux objectifs des lanc réalise cet hôpital public et d’un acteur lits ( contre 50 actuellement). pagnés financièrement par la nicipal vous sou que les(minist plus nationale objectif en inté de mixité soci de santé privé. Elle va presque doubler collectivité Il n’est rienindi de moins queshaitent leurs me aines comsapten vidude la des loge grant, près des vœux de santé ale. urs Hum , l’hôpital, lui , n’aug- tère de la santé ) dans le cadre tion ici que de l’avenir elle, valecapacité Les des ments Là encore, la Cour quartiers d’habitat illeurs et de réussite pou mentant sa capacité d’accueil du plan « hôpital 2012 » : 7.8 démocratie qui neerie peut tenir Comptes dans un rapport en que de 14 lits (193 contre 182 millions d’euros de subven- que par laBerg ion et bientôt Les Roc conventionnés à caractère soci mise en commun, EUX r cett VO 2011 sur ces regroupements, actuellement). Ma al de hes e dont nou nais is, ce n’est pas 2, Les Contemp tions pour la clinique et 35.62 sans cesse discutée et discuFavols, La Hailla velle année. Les Petit ercom a pointé des déséquilibres derni mun lations, Salazar. de ce pour l’hôpital. Les nemprunts table dans ses formes de la istesde parce que cette toujours en faveur, comme Dans la nouvelle répartition bancairesdu complémentaires de Noël.Laet jour de Carbon-Blanc Hailla profitent lutte fêtes contre les inégalités essouh stes bonn approuvent cette un réel ann aite ble lle c’est bizarre, des cliniques pri- des plateaux, la clinique dis-muni qu aiter de médecine ée Les Com qu’e e ensem souh fin le pour le financement souscrits en général, et plus L’ÉQUIPE RÉDACTRICE DU CHIFFON ROUGE VOUS SOUHAITE POUR vous truire it cha se pa cons pour orientation mun r poursuive. à ngement est gar r 13, vées et que la part du risque posera d’autant l’ann de ée blocs 2012 de bonh he pour pese bénéficient deielaet caution de eur particulièrement la médecine parl Gauc icipale et même, ils appr de eme d’env ntai économique ou financier as- opératoires que l’hôpital (4 , laplein anti et viendra le Front res communistes DeCETTE santé rçantpublique collectivité publique. C’est n’est-elle pas le lieu écient UNE renfo 2013 TRÈSmen BONNE ANNÉE l’amende sumée par le centre hospita- pour chacun). Onl’An, peut sup- nt 2013eten de porter à ANNÉE dès tout seul. l’hôpital la collectivité privilégiésoci de cette lutte, incargeme bien aux t des chansaura dans Rallumons les 25 % le nom lier est la plus importante. poser que la clinique les décis leions. risque finan- née par l’inégalité devant la les communes surassument ntage qui bre de logemen de plus de 350 utiliser à plein sesdava capacités étoiles. maladie ? Nousent encore à l’ordre du etjour.va Un exemple éloquent dans opératoires, en pratiquant cier de l’investissement. ts 0 habitants, voté malheureusem connaissons notre département, la réalisa- des actes rémunérateurs ; un Encore une d’espo épargnée tous des pour une est dans ne sera pas la pers plein fois, irpouvonsne loi rte M. MONTANGON onne fam débuté Duf commu compo illes s dans Notre lot. 2013, a perdu pour L’an 2012 avait enfa si le ,budget nts, petit oisituation2012, nous. La droite le reen souffrir, même s-enfants et amis cette s, il sera obligat d’attent majorité d’entre La ecollectivité 13 novembre rates prendre surtoutts majeur tions dans nosmettra d’austérité ? leur des subven des investissemen . N’o les sociaux démoc la Présidentielle et ublions r. neC’es é par la baisse futude à la poche, en discours du Président pas t un y a perdu et pas notrela main (par Michel Bece ce rement impact gag La politique mise Le en Sénat Commune de VERAC laisser que le peuple lais. Si Sarkoz passé les la dive nnement l’annon possède une majo c’est bien parce mais rro) subvenHOLLANDE, diminuant et sur le fonctio rsité . er et organisdeer AGENDA : e d’humanitéFrançois pour le ité, la régresrenforc les législatives application gauc par cehe goupte plus l’austér rité de gauche, r en 2013 pour e ense recrute La CGT « Fonderies et Ateliers du Bélier de Vérac interpelle pouvoirs publics tions, augmentant ce discours vivr là estun service public Samedi 26 janvier mblene dan de France»n’acce Il ne croit pasles qui n’a desans les 20 séna pour assurer mais pas de maj s ainsi vernement sem et économique. nos moyens en cause malgré teurs commun droite et à e remis sion sociale les taxes locales, il celui de la rupture d’être l’extrêm aineests, cinq proj orité à ogie de qui risque gauche que le nom . Meeting Pierre Laurent et à istes. En l’esp qualité la démag enne par les agents Europé Depuis des mois le CHSCT calisations par le faitplus queàles Il ne faut pas oublier non plus gagé des travaux dans l'entrePou portée ets entre la gauche et le les personnes les plus une politique libérale, r du un e de la droite l’attention ace de quelques la gouv er toute éralism bud réclam ernement ont été à Cenon / Rocher de l’ultralib de l’absten et les Délégués du Personnel ateliers pièces automobile que c’est grâce aux compé- prise... il ne fautla pas relâcher nce est de get mu consta fragiles seront pénalisalariat ? nic nt reje bureau droite dont qui trahit le monde de tion ou du vote cont droite la La tés CGT interpellent la Direction subissent la crise et sa que les cratie. tences et es auausavoir pression. de fonctionneme Palmer ipal à la hau r, de des es par pouvoifaire dépens le re a sénat, du fait sées. re, des sénateur teur des politiqu sysdiminution des sera la premiè d’un sur la dégradation des condi- commandes ont fortement salariés des Fonderies Atent et travail. En prenant exemple Tous les partis bessuroin Il n’en faut s communistes te, même si s’accommode Pour qui concerne le elle Parti des locaux et s? satisfai gauche serace des êtres Cela tions de travail que subissent baissées. En réalité lescomme « Fon-de liers du Bélier, qui œuvrent . e d’entretien nt compte le système social démo- Le rapport GALLOIS, L’avenir que l’on nous manqu non Communistele s'an du Libournais, ce « difficile tient nulleme 7,8,9 et 10 février pour s’offusquer pas plus à différents ministre ivre dans les salariés de Fonderies et deries du Bélier » fabriquent entreprise depuis 51 la dénoncer s publics. tème qui nepour leurent (par poursu de Jean » entre autre c’est : crate allemand, qui au quan nous soutenons l'action des -Luc espace propos sabr s ou dirigeant des « alliances lors du Flipo) on sait que le gouv ePCFdans propose, que l’on veut Ateliers du Bélier de Vérac. principalement pourhumain less. Ilsans, que le groupe le libéralis Bélier ame, des le Congrès du d PCF de gauche les connaissent, salariés élus et de leur syndicat s socialistes du Front dépe, nses de circonstances qu’ilscréé. nom de laerne compétitivité pour Des bâtiments qui tombent constructeurs allemands, trèsvoie était seule Les ment La jour publiques par aire, et sans nous e-là mort du contrat de nous imposer, Halt CGT ,visant à maintenir gouverne » de la droite et e mondialisé. tation budgét : ces ministres condamne à la précaritéd’au dizaines élecen ruine, un minimum sur haut de gamme ! l’ultralibéralism débat d’orien menl'emlocalement notre t d’hi travail à d’hu duréei indéter- n’en voulons du Pcf. de mill Noust trèssavons tousce des queion. ploi. e en cause er ait vite la confian ou dirigeants soci Dimanche 10 février lorspas, transféré que,nous aire, ont alerté autant l’entretien des machines, un s, aprè des millions deiard travailensemble, dépu Ainsi, ils perden terriitéremettr uer la révolut groupe majorit s que leles, Pourtant l’entreprise a bénéfilorsqu'une entreprise n’endes compéte toria minée, l’augmentation ne voulons pas de cette alistes sont moi avec pour cela provoq de l’état une manque de moyen pour trasalle du verdet sans Les solidar machines, les productions tés et sénateur au niveau nces teurs, sanstretient tran (mini-jobs 400 de la durée le avec le pouns offusqués sferLoto cié de subventions publiques : plus ses machines, et radi versà les à poursuivre passe t des qui caux nous de du travail, compétitivité s socialistes et du danger moyens financie leurs vailler dans de bonnes condine doivent pas êtrerité. délocali-t-il ce qui se tous les 15h ctivides Plus igauc C’est semble euros ou travail à 1 euro colle qu’elle a une quitrès grosse détient tés d’austé he e de leur r et contr à char se rs France politiqu s réagi amène à la précarité, au la baisse salaires, tions. itions, corr en z retro allié Fond Stratégique d’Invessées, l'ensemble du site doit ges ste propos com esponotre s écologistes uvent unis com ndangouvoir Sociali Vous pouve baisse d’activité, manqu et quee de lescoute sur le vote du à faire desaux à de l’heure), ts. le transfert des cotisa- chômage,droi munes et moi continuerons es et qui, par t, par mail(FSI), c'est-à-dire êtrerece sécurisé. s, me Nous ttes à la misère, débatissement ir, tous les invesun leviers politiqu pact souten Tout ça pour faire desau écooutils prendre de travail partentmesure a bonnes à ns com buer seul e, les e de vernement, budgétaire euro mun qui homme avec la - disant tions sociales versées nous neetvoulons dotations,soitcela et 26 mai s et24,25 de ales amp d’aidente: de l’Etat la étudier, à débattr Merkelpaset sur la rage, refuse utée nomies au détriment de sse la suiva l’étranger; cela signifie fer- de Nous s pourlasortir nousntsfélicitons que aux besoin l’adre péen élaboré en et qui répondront veut dire des r donc33moi évol nge.f continue pays et aux citoyen tisseme utio règle d’or, qu’i Fête des,l’huma à ns de de meilleur accueil f@orade n imposé utiles pour santé et de la petith sécurité desaispc de celle-ci et le chô- les salariés 2011 par Sarkozy - Fond Consolidation et au meture aient un pour un par l’employeur sur les que nos enfants nos aillan moygauche l'ens seemb investis ls dénonçaient sont nécessaires en priorité capitalisme. pour des leCourréjan l’œuvreens entreprise de beso des services à la courrier à salariés ! pour les comme salariés.les Centristes de Développement descrise En-du mage recul à la direction ivre qui a été , les s publics Halte-là : les séna petits enfants subissent épaules avant les élection Cela insdesensalariés. travail. Poursu Où envoyer votre divisée populatio nts et espace t pasdes longuen.date de régrespromesses treprises (FCDE) organisme contrainte n’es d'apporter ssous teurs socialistes La droite UMP acceetptab s. ce entre sse ci-de cette société. plus grands Le 27 septembre 2012 lors du Le syndicat de les FAB in-au vrai ments sur les bâtime (petits en 2012, avec différenCGT l’adre le,Aires).quand,: dans Interrogeons - nous ? sont-ils offusqué financier proche des pouvoirs aules sein de l'enenfants surfent sur la crédit d'im sociale. nais » lant renoncements le améliorations la droite, cont Comité d’Entreprise,«laLe Directerpelle et le les gouvernement, le mêmsion Petit Hailla es- accueil pôt laire, Transports, CONTACT s acco publics et qui fait partiededucampagnes se refaire une santé en treprise. quan e les tem re Rassemblons nous, Pourquoi faire appel à rdés Accueil périsco , d ils votent par nous des ps, aux pour Crèche tagé tion a annoncé encoreChez une JP Peplaw conseil régional, les maires, les ame 2 BIS RUE LARGETEAU entreprises, sans s avec eux, sous 20 mill ndements com jeunes, sont s'ajo Conseil d’Administration de le ment pour large tous les mécontents change iardGALLOIS, uter es pour s de Louis an- ensemble, soyons du auxles 175 c baisse de la production et son les commerçants et les habi- LES sportiv PROPOSITIONS DU rons. mun aucuExemple : Médoqui LIBOURNE Sarkozy ? La n contrôle rue du sayant de ratisser BELIER a investit 12.3 Milales.pour les PARTI priorité s que nous défend milliard s33500 ent rédu it de de intention de délocaliser22certants r de la région les municip de ceux quine ne pas refu cien patron de la SNCF, camp sera souhait S’appuyant sur ni le gara rap- ntie, solidarité maj istes qu’ils ont AN dans le groupe, déjàCOMMUNISTE HAILL ble, 05 57 51ctio 54 71 pour prépare leéluspatr d’euros Lelions ns fiscales port vont Front de Gauche auxTEL 33185 ser onat poliont voté ensem du PCF orit taines machines au profit des soutenir dans ce combat. en stes, t . ou aire 201 Les Sociali veulent pas devenir pour établir un rapport rappor de Louis GALLOIS, soci 2 ce que l’on a au Sénat ce par ales dont (SarkoL’entreprise doit rendre pcfrivesdedordogne La Droite et les différendes enne, r leur filiales du groupe. aire Européen - Conseil Régional qui a donné Halte-là : gare Budgét porté ensembl Au ficient politique? les victimes résignées t la marque cour d’orientation il augmente la TVA etbéné LePacte syndicat CGT a suspendu par la celcomptes sur de l'utilisation des ise et Europé pendan s ladu pour le droite França édité @orange.fr goudu aux amalgames al estdes subventions pour Le Bée en 2011. l’avoir trèslacritiqué de tiques d'état, de déba d'orritéienta Ce Journ Après d'alerte, Comme la RHEO (machine le). droit situation atifsubventions droitepolitiques la ré- std’austé nais accorde au patronat un La gauche manque-t- des lobbies t aux mesure tion budgétaire, Hailla et communistes pour tromper la logique lier non pour le groupe FAB !Merkel gne, le virage du PS est signific es mun par rappor du PCF et icip lule à injection métal très haute s’inscri doit al, être soumise à vant dans en élus les campareste bloquée. ! en févr ne , se trouvent is des électric gion ellevernem mais de ent qui cadeau fiscal 20 mil- elle de matière grise, et financiers, ns sont rédicomeuropéenistes audecour tromperie vis-à-v technologie) au bénéfice deibutio entremêlées, ce Quand les voix, de Les subventions publiques une obligation de rent la réelle Les contr pacte de stabilité mun es et contraire s dud’idées durésultat. apporteront leurliardsier, élus du décisions, LES SALARIES DES FON- budget de « l’humain conseteilde forces de celui diffé libérale d’euros ! gauche. 201 militants et aux sont pour des nous, LBH. entreprises s. Pour la droi 3lenerenforélecteurs de s cont des consérentlesrebonnes gées par les accordées ATELIERS prend pas selon asse Nous demandons ribu iatement DU du PCFdans une DERIES pas proposition pour sortir d’abord’ » z tion raisons te, libér aETimméd dans he ets’inscrire s. s loqui doivent c’es pour Gauc al. rie mesure vités cette de t Pour les commun Comment compenparce que le proj Trompe que logique d’austéri Quand aux piècesFront F34 elles BELIER les EUX SE BATTRONT. de bonnes l’intervention des sur nos collectivités, s des collecti cement les à le et les budget obligation de résultats pour nous aider istes, c’est par et n’est pas quences sur té . ce manque à le pays delel’ornière, tout répoLolita s régressersalariés un effet néfaste Arenas sera-t-il sont désormais développées dans les structures de nd pas Vous pouvez Cela aura iers,ont l’obliverront leurs pouvoirs publics CGTmoyen FAB de nous ité. au slogan prés ce qu’il est aust quisyndicat en évitant les mesures l’emploi. proximdécision calesLe à BSM en Hongrie. diffuser dans les quart de l'entreprise. économie et s publics gagner ? identiel « le cha éritaire et ne vous desrépond gation de demander a indiqué que depuis la diffu- s dans notre re aux service le financer si és desa citoyen ngement, c’es t La direction a justifié ces aider délo- à comptes au groupe. sion du tract l'entreprise en- agents nous des difficult L’aggravation t al utile au déba mai aussi pour les journ nten mais le ez enne, ant ». s trouv leur vie quotidi leurs mission citoyen. l’exercice de

Haillanais Le petit

Édito

St Seurin sur l’Isle

Le poil à gratt

er du Sénat

territoriaux dans

(Suite page 2)

Bordeaux 12 et 13 janvier Saint Macaire 14 et 15 janvier Villenave d’Ornon 15 janvier Talence 17 janvier Les Graves Jeudi 17 janvier, 17h30, Maison des associations, à Cayac-Gradignan

La Réole-Monségur 17 janvier Lande girondine 18 janvier, 20h , salle municipale de Brouqueyran

Deux-Rives 18 janvier Bègles 18 janvier, 18h30, et 19 janvier, 9h/17h, siège de la section

Rives de Dordogne 18 et 19 janvier Mérignac 18 et 19 janvier Bassin d’Arcachon/Val de l’Eyre 19 janvier

Voeux de la Fédération de la Gironde du PCF Mardi 29 janvier, 18h Brasserie des Halles, aux Capucins

Section du Nord Médoc du PCF

Elle présentera collectivement ses Voeux autour d’une galette républicaine Samedi 19 janvier, 18h, salle du Presbytère, à St Yzans-Médoc

Nord Médoc 19 janvier, 9h, salle du Presbytère, St Yzans Médoc

Portes du Médoc 19 janvier Pessac 19 janvier Hautes Landes 19 janvier

Calendrier du 36e Congrès

Janvier. Congrès de sections Amendements sur la base commune, les statuts, renouvellement des directions, propositions pour le CN, élection des délégués au congrès départemental. 25-26-27 janvier. Congrès départemental au Rocher de Palmer Discussions et votes, élection de la nouvelle direction départementale, élection de 12 délégués au congrès national. 7 au 10 février 2013 Congrès national du PCF à Aubervilliers Les Nouvelles 10 janvier 2013 • 7


c u l t ure

hommage

23e Festival du Film d’Histoire de Pessac

Deux autres chefs d’oeuvre (2) Deux fictions patrimoniales... actuelles et progressistes Le numéro 1974 (jeudi 27 décembre 2012) des Nouvelles abordait, à travers Hannah Arendt et La partition inachevée, les persécutions nazies, deux films de fiction en avant première, déjà nominés avant même leur sortie en salle. Deux autres chefs d’œuvre ont marqué ce 23ème Festival : Royal Affair et Les lignes de Wellington. Beaucoup de plaisir ressenti lors du visionnement de ces deux films « en costumes », plus précisément de ces fictions patrimoniales… Parce que leur esthétique muséale (la fiction patrimoniale ne cherche pas illusoirement à résorber l’écart entre le présent et le passé ; le passé y est toujours, plus ou moins explicitement, regardé et restitué depuis le temps présent ce qui sous entend la notion d’esthétique muséale) dans laquelle le plaisir de la contemplation des costumes et du décor s’ajoute au décor narratif. Parce que ces deux films s’approprient, modifient et infléchissent les représentations historiques ; deux œuvres volontairement

retravaillées de manière à les faire entrer, de plain-pied, dans la culture contemporaine. Parce que ces deux fictions patrimoniales contribuent à réintégrer, dans le passé, les femmes exclues par l’historiographie traditionnelle. Parce que tous les deux mettent en avant le peuple et en font le sujet principal . Royal Affair (Dan./Rép.Tchèque/ Suède/ Allemagne) du Danois Nikolaj Arcel. Fin du XVIIIe siècle au Danemark où une noblesse égoïste et archaïque, soutenue par un clergé arrogant et tout aussi puissant, opprime le petit peuple, des conseillers tous plus obscurantistes les uns que les autres et gouvernés en sous-main par la reine douairière machiavélique. On y dit que le jeune roi , Christian VII, est fou et qu’il ne gouverne pas. Au point que les ministres décident de lui trouver un médecin pour s’occuper de lui. Ainsi le roi pourra-t’il assurer la succession en ne délaissant pas sa nouvelle épouse, la très intelligente, belle et talentueuse Caroline d’Angleterre. Parce que fils d’un pasteur apprécié pour ses idées conservatrices, ce sera le jeune médecin allemand Johann Friedrich Struensee qui sera choisi. Un médecin idéaliste, imprégné de l’esprit des « Lumières » qui, par sa joie de vivre et sa grande compréhension des hommes va gagner l’amitié et la confiance de ce roi (qui en fera son Conseiller d’État) débauché et fantasque et le soutien de la reine qui trouve enfin quelqu’un à qui parler de ses lectures de Rousseau, Voltaire… Struensee va à la fois souffler des idées progressistes

au roi et lui voler sa femme, de toute façon délaissée. Ce couple d’idéalistes audacieux va amener le roi à se faire le porte-parole de réformes audacieuses et risqua tout pour imposer des mesures en faveur du peuple, dans un Danemark touché par l’esprit des « Lumières » et qui devint alors un exemple pour l’Europe entière (lettre de Voltaire à Christian VII, célébrant l’intelligence du roi : « la Lumière du Nord..») vingt ans avant la Révolution française. Cette histoire, puisque précisément il s’agit d’une histoire vraie, ne pouvait donc pas se terminer comme un conte de fée : les forces rétrogrades, la classe dominante feront tout pour anéantir les forces du progrès, leurs idées et ceux qui les portent . J’ai donc eu un « coup de cœur » pour cette fresque historique bâtie sur un point de vue contemporain : des costumes et des décors d’époque mais une mise en valeur des personnages, de leur histoire ; une réalisation et un montage comme un film se déroulant dans le Copenhague d’aujourd’hui. Nikolaj Arcel y a adopté le point de vue de la jeune reine (notamment par l’utilisation de la voix-off dont elle est porteuse), reléguant le roi aux marges du récit en faisant de Caroline une superbe figure féminine associée à trois pôles : le progressisme, la beauté et l’intelligence. Cette volonté de relire l’Histoire en déplaçant le regard des « grands hommes » vers une femme d’exception, amenée à être réhabilitée, cette autre volonté de « faire époque » voisinant avec celle de « faire actuelle » (quoi de plus actuel que de vouloir prendre des mesures pour -déjà ! - taxer les plus riches pour donner aux plus pauvres…) permettent de « revisiter » le patrimoine de façon particulièrement progressiste. (à suivre) Françoise Sourbé

Chorale des Amis de L’Ormée

Recherche chef de choeur bénévole Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Email : nouvellesbordeaux@yahoo.fr Publicité : Aquitaine Conseil Publicité 6, rue du Prêche 33130 Bègles - Tél. 05 56 49 69 45 Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

8 • Les Nouvelles 10 janvier 2013

Les Amis de l’Ormée recherchent un chef de chœur bénévole pour sa chorale populaire et citoyenne. Chorale qui tient à promouvoir par le chant des valeurs humanistes et favoriser la culture musicale dans toute sa diversité. Contact au 05 56 49 53 69

Notre camarade, Christian Habas, «Kiki», retraité cheminot, nous a quitté dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, à 84 ans. Plus de 300 personnes, camarades et amis, sont venus lui rendre hommage et entourer sa famille et ses proches lors de ses obsèques, mardi 8 janvier, au crématorium de Mérignac. José Depaz, responsable syndical cheminot, a lu les mots que tous ses camarades et amis avaient dans la tête. « Kiki, dans ces moments douloureux, il nous a été difficile de trouver les mots justes. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes mis à plusieurs pour écrire ces quelques lignes. Pour retracer ta vie, il faudrait trop de temps. Les circonstances nous obligent à faire court. Il nous sera imposible de t’oublier, tant ta présence était grande et appréciée. Avec ton parti communiste, tu as participé à toutes les fêtes de l’Huma, que ce soit à Bègles, à Courréjean ou à Paris. Puis, rue Furtado, où tu te rendais tous les jeudis pour participer à l’envoi du journal « Les Nouvelles ». Tu n’as jamais raté non plus les manifs que ton parti organisait, contre la guerre en Indochine, contre la guerre en Algérie, pour la libération de Nelson Mandela et j’en passe… En 1944, ton père, cheminot, te fait passer le concours des centres d’apprentissage. Puis tu intègres le dépôt et en 1953 on t’enverra aux ateliers de Bordeaux où tu as passé le reste de ta carrière professionnelle, avec ton organisation syndicale, la CGT. Nos ateliers : Lieu de combat où tu as milité sans relâche comme représentant du personnel, avec tes camarades Yves Fillol (dit Fifi), Georges Rossignol, Jean Barrière, et tant d’autres. Lieu où régnait une vraie solidarité, une vraie fraternité. Lieu où nous nous sommes rencontrés. Lieu aussi où on nous a empoisonnés avec cette maudite amiante. Lieu qui malgré sa démolition restera gravé dans nos mémoires. Afin que cette mémoire perdure, tu as participé au comité de rédaction du livre retraçant l’histoire des ateliers, édité à l’initiative du CER. Une fois de plus, on a fait appel à ta mémoire. Kiki l’infatigable, le militant de conviction, toute ton action allait dans l’intérêt général, jamais individuel. Pour toi, c’est le collectif qui a toujours primé. Tu n’avais d’adversaire que ceux qui s’opposent au progrès social, ceux qui exploitent, ceux qui divisent, ceux qui oppriment. Ton engagement était total, toujours au service des autres, des plus démunis. Kiki, avec ta mémoire exceptionnelle, dont nous tous avons bénéficié, il suffisait de te demander la date d’une grève, d’une manif ou d’un autre événement, tu nous apportais souvent une réponse, toujours longue mais précise. Cette mémoire, tu l’as conservée intacte jusqu’au bout. Nous avons tous de nombreux souvenirs, des anecdotes, des grands moment passés avec toi. Tes amis, tes camarades faisaient partie de ta vie, il t’était difficile, pour ne pas dire impossible, de vivre sans. Tu étais comme ça. Pour les générations de militants qui t’ont succédé, tu es un exemple, une référence. Tu resteras gravé dans nos mémoires. Au nom de tous les cheminots, de tous tes camarades et amis qui se reconnaissent au travers de ces quelques lignes, nous adressons toutes nos condoléances à ta famille et tes proches. » Un hommage a ensuite été rendu par Yves Faraud, président de la mutuelle des cheminots, dont Kiki était un militant. Puis Juliette Leduy, jeune cheminote, lui a dédié la victoire que viennent de remporter les contrôleurs de la région SNCF après plusieurs semaines de lutte. Avant que tous entonnent «le chiffon rouge». La Fédération de la Gironde du PCF, le MJCF 33 et toute l’équipe du journal « L e s N o u ve l l e s », avec le sentiment du manque que laisse la disparition de Kiki comme partout où il aura laissé son empreinte originale, renouvellent ici toute leur sympathie à sa famille et tous ses proches.


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