Jeudi 25 avril 2013 - N° 1991 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro
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actualité L’ANI au Sénat
44-3 : le coup de force de trop
Le gouvernement utilise la procédure de « vote bloqué » pour faire adopter par le Sénat le projet de loi sur l’emploi Le texte a été voté par 172 voix contre 24 à l’issue d’un débat houleux. Les sénateurs socialistes ont eu besoin du renfort des voix de leurs collègues centristes, pour faire passer la loi, l’UMP s’abstenant, tout comme les écologistes. Seuls les communistes ont voté contre ainsi que Marie-Noëlle Lienemann (PS). Puis les sénateurs communistes ont quitté la séance. Une agression institutionnelle qui ne doit pas se reproduire Eliane Assassi, sénatrice du groupe CRC, est intervenue avec force auprès du Président du Sénat : « L’utilisation par le gouvernement de la procédure du vote bloqué prévue par l’article 44-3 de la Constitution, samedi 20 avril à l’occasion de l’examen par le Sénat du projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi (…) est-il conforme à l’esprit de la Constitution ? Ce recours avait pour but d’interrompre le débat dès le début de la discussion parlementaire. A l’origine, cet article a été prévu pour ramener dans le droit chemin une majorité gouvernementale en désaccord, puis utilisé dans la pratique à l’encontre de l’opposition quand les débats devenaient trop longs au goût du pouvoir en place. Dans la pratique, le vote bloqué n’intervenait qu’après de longs débats comme à l’occasion du projet de loi sur les retraites en 2010. Invoquer cet article de la Constitution moins de 48 heures après le début de la discussion des articles du projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi est excessif,
constitue une mise en cause grave du droit d’amendement et porte atteinte de ce fait aux prérogatives parlementaires. Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ont alerté depuis de longues semaines le gouvernement et les partenaires de la majorité sénatoriale à laquelle ils appartiennent sur leur volonté de manifester fortement leur opposition à ce texte et leur détermination à mener le débat approfondi qu’un texte, jugé « historique » par le ministre du Travail lui-même, nécessite. La volonté d’imposer un accord social à la représentation nationale, donc à la nation, sans débat réel, est contraire à la Constitution et à l’article 3 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Le gouvernement a choisi de précipiter les débats à l’extrême : adoption du texte à l’Assemblée nationale le 9 avril, examen en Commission des Affaires sociales au Sénat le 11 avril, en séance publique le 17 avril, avec un délai de dépôt des amendements le 15 avril. Le gouvernement avait décidé dès le départ d’utiliser le samedi 20 avril pour clore les débats au plus vite, alors que, je le rappelle, une telle accélération n’avait pas été prévue pour le projet de loi relatif au mariage de personnes du même sexe. A l’annonce du dépôt de nombreux amendements par notre groupe, mais aussi par d’autres, il a « ouvert » la séance le dimanche. Cela s’appelle une marche forcée, méthode que nous avions ensemble maintes fois critiquée
Egalité des droits
Stop aux militants de la haine Communiqué du PCF 33
A l’occasion de la deuxième lecture du projet de loi sur le mariage pour tous, des heurts ont eu lieu à Paris, Lyon et Lille. A Lille, quatre hommes ont pris à partie les clients d’un bar gay de la vieille ville. A Bordeaux, un homme a été victime d’une agression à la sortie d’un établissement. Dans ce climat délétère, je condamne au nom du Parti communiste français toute violence à l’égard des homosexuels et de leurs soutiens à Bordeaux et en Gironde, dont l’agression qui a eu lieu le 17 avril à Bordeaux. Les militants de la haine sont aux abois. Violence verbale, agressions physiques, ce lamentable déchaînement est la conséquence directe des mensonges, amalgames et injures proférées quotidiennement par les opposants irresponsables et cyniques au projet de mariage pour tous. Les élus de droite et d’extrême droite, les représentants autoproclamés de l’opposition réactionnaire au mariage pour tous que la rancœur et le lamentable besoin d’exister poussent à toutes les extrémités, (les outrances verbales) doivent être tenus pour complices de ces violences. Il faut que cela cesse ! Sébastien Laborde, secrétaire du PCF Gironde 2 • Les Nouvelles 25 avril 2013
sous la présidence de N. Sarkozy. C’est donc le gouvernement et ceux qui l’ont soutenu dans cette erreur, qui ont pris la responsabilité de l’impasse dans laquelle le Sénat s’est trouvé samedi 20 avril. Le temps nécessaire n’avait pas été accordé au Sénat pour débattre d’un texte de cette ampleur. La seule solution fut donc de faire violence à une composante importante de la majorité sénatoriale, le deuxième groupe en effectif, en empêchant le débat sur les amendements présentés sur ce texte. Doit-on comprendre que dorénavant, le pouvoir exécutif ne supportera plus la moindre volonté du Parlement de débattre au-delà du périmètre qu’il a précédemment défini et d’utiliser des procédures lourdes, constitutionnelles, pour imposer ses choix ? Monsieur le Président, je vous demande donc de réunir dans les meilleurs délais la Conférence des Présidents pour examiner les conditions des débats à venir sur les projets de loi importants inscrits à l’ordre du jour d’ici le mois de juillet, je pense en particulier au projet de loi relatif à l’école et surtout, à celui relatif aux métropoles, premier volet de l’Acte III de décentralisation. Je mets l’accent aujourd’hui, sur le fait que le temps imparti pour l’examen de ce projet de loi n’est pas suffisant. Notre groupe, et nous ne serons pas les seuls, déposera de très nombreux amendements et approfondira cette discussion qui engage l’avenir de l’architecture institutionnelle de notre pays, ainsi que l’avenir des collectivités territoriales. Le gouvernement a-t-il déjà décidé d’avoir recours au vote bloqué sur ce texte ? La question se pose aujourd’hui. » Les écologistes aussi Jean-Vincent Placé, président du groupe EELV au Sénat, a fait un courrier au président du Sénat dans les mêmes termes, afin de « réunir dans les meilleurs délais la conférence des présidents », qui fixe le programme de travail des séances plénières du Sénat, « pour examiner les conditions des débats à venir sur les projets de loi importants inscrits à l’ordre du jour d’ici le mois de juillet ».
Réaction
Vote bloqué sur l’ANI : « Un aveu de faiblesse » Pour Marie-Noelle Lienemann, sénatrice socialiste, qui a voté contre le projet de loi sur l’emploi, refusant le coup de force du gouvernement , il s’agit d’un « énervement gouvernemental, une forme d’aveu de faiblesse. Dès que quelque chose résiste, et en particulier quand ça vient de la gauche, le gouvernement ne le supporte pas ». « À partir du moment où il y a des frottements à gauche, pas simplement de façon marginale - à l’Assemblée nationale, les Verts, le PCF et 41 députés socialistes n’ont pas voté sur l’ANI comme voulait le gouvernement -, il semble se dire : “Plus vite passé, plus vite oublié.” » ajoute-t-elle. Pour la sénatrice « c’est une erreur, parce que les alliés nécessaires à une majorité à gauche ont de plus en plus le sentiment de ne pas être reconnus, pris en compte, impliqués ». Elle estime que cela met le gouvernement « en état de grande vulnérabilité » face à une droite favorable à l’ANI « parce qu’elle soutient l’accord patronal ». Et appelle à réfléchir : « Comment faire que le débat ait vraiment de la force et montre la détermination autrement que par des guerres d’usure qui finissent en monologues ? C’est compliqué, car cela supposerait aussi que le climat soit plus serein au sein de la majorité de gauche. » Pour elle, « le PS devrait se montrer un peu plus ouvert visà-vis des propositions du groupe communiste » même si elle n’estime pas satisfaisante la « stratégie de la guérilla ». Mais « faire appel à l’article 44-3 contre le PCF n’est pas la même chose qu’y faire appel contre la droite. »
Mutualité
Complémentaire santé Revirement de situation sur la question de la généralisation de la complémentaire santé en entreprise Après que les sénateurs aient voté la suppression des clauses de désignation, vendredi 19 avril, la Commission mixte paritaire, composée de sept députés et sept sénateurs, réunie le 23 avril, autorise à nouveau les clauses de désignation en cas d’accords de branche instaurant un régime santé. L’Autorité de la concurrence s’était prononcée en faveur de la liberté de choix de chaque entreprise. Une vive réaction était montée notamment de la part des institutions de prévoyance, qui ont été désignées dans la quasi totalité des accords de branche déjà mis en jeu, et n’avait pas été suivi par les députés. Un rétablissement des clauses de désignation que la Cgt réclamait, estimant que « le Sénat [avait] cédé aux pressions des assureurs privés ». Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen (Crc) avaient tenté, mais en vain, d’obtenir une baisse de la Taxe spéciale sur les conventions d’assurance (Tsca), portée aujourd’hui à 7 %. Cette baisse était l’une des promesses faite par François Hollande, en octobre 2012, au congrès de la mutualité française à Nice.
actualité
Editorial
1er Mai
Mobilisons-nous partout contre l’austérité, pour l’emploi et le progrès social ! La Cgt appelle à un temps fort pour la journée internationale du Travail à travers toute l’Europe La Cgt appelle à la mobilisation avec des propositions alternatives à la politique austéritaire. Augmenter les salaires avec un salaire minimum à 1 700 euros car ce sont les salaires qui alimentent les caisses de la protection sociale pour la santé, la retraite, l’assurance chômage. Partout dans le monde il faut un salaire minimum pour empêcher le dumping social généralisé. Développer l’emploi. Refuser
la mise en concurrence des sites, des salariés entre eux dans les différents pays. Tous les travailleurs et les entreprises en souffrent . Les banques, les financiers doivent être contraints de diriger l’argent vers l’investissement productif créateur d’emploi. Exiger des mesures immédiates pour arrêter de brader nos outils de production mais au contraire pour développer notre appareil productif, les services publics et permettre une reconquête industrielle. Des filières entières sont à recréer ou à créer, des centaines de milliers d’emplois sont en jeu. Protéger les salariés des aléas de la vie professionnelle et sociale. L’engagement syndical a été créateur de la sécurité sociale, des
retraites par répartition, de l’assurance maladie, des allocations familiales, de l’assurance chômage. Non seulement il faut les défendre mais les étendre. C’est à cette protection sociale qu’aspirent les travailleurs partout dans le monde, avec un droit du travail protecteur pour les salariés. Or c’est ce droit du travail dans lequel coupe à la hache l’accord interprofessionnel du 11 janvier et sa transposition dans la loi. Cette loi va protéger les employeurs et flexibiliser davantage les salariés. La Cgt propose au contraire une sécurité sociale professionnelle qui redonne des droits aux salariés, la continuité du contrat de travail, une protection contre les aléas de la vie professionnelle.
Rassemblement 9h30 Place de la République à Bordeaux
Départ à 10h30 / Parcours : République, Gambetta, Intendance, Esprits des Lois, quai Louis XVIII, Victor Hugo, Victoire / Repas convivial et festif dès 12h30 devant la Bourse du travail
Le 1er Mai, le 5 Mai, la rue est à nous !
Face à la crise… les Jeunes Communistes appellent à la mobilisation « Nous, les jeunes, sommes les premières victimes de la course folle au profit. En nous mobilisant massivement en 2012, nous avons mis fin au « président des riches », valet des grandes fortunes. Mais François Hollande, autoproclamé candidat des jeunes, est devenu le président de l’austérité. Serons-nous la génération sans emploi, sans retraite, sans loge-
ment ? Nous sommes sans peur. Nous n’avons plus rien à perdre et un autre avenir à conquérir. Pour chacun d’entre nous et pour toute la société. Que nous soyons militants associatifs, syndicaux, étudiants, lycéens, salariés ou chômeurs, nous nous sommes mobilisés contre toutes les injustices battant le pavé chaque fois qu’il y avait besoin.
Le Mariage Pour Tous adopté
le combat pour l'égalité continue
L'Assemblée nationale a adopté ce 23 avril le projet de loi relatif au mariage pour tous. C'est une grande et belle victoire pour les milliers de couples homosexuels qui pourront se marier et auront accès à l'adoption. C'est aussi une victoire pour toute la société. Quand la République avance sur le chemin de l'égalité, c'est toute la société qui y gagne. Il s'agit d'une conquête historique, au même titre que le droit à l'IVG ou l'abolition de la peine de mort. Avec le Front de gauche, les communistes sont très fiers d'avoir contribué à cette victoire. Il faudra maintenant veiller à ce que ce nouveau droit s'applique partout, n'en déplaise aux maires de droite qui font valoir leur liberté de conscience pour mieux masquer leur homophobie. Il faudra aussi poursuivre et amplifier le combat pour l'égalité des droits, en obtenant notamment que les couples de lesbiennes puissent avoir accès à la PMA. Il faut enfin lutter pied à pied contre l'homophobie, alors même que les opposants aux mariage pour tous ont largement contribué à décomplexer la parole et les actes homophobes au cours des derniers mois. Ian Brossat, responsable national du collectif LGBT au PCF
Nous n’aurons que ce nous prendons ! L’heure est à la mobilisation générale. Agissons dans l’unité pour imposer des solutions d’égalité et de justice. Nous interdirons les licenciements boursiers. Nous irons à la conquête d’une éducation de qualité qui garantisse la réussite de tous. Nous irons conquérir le droit d’intervenir dans la gestion des lycées, des universités, des entreprises. Nous permettrons à chaque jeune de construire son projet de vie. Ce seront les piliers d’une démocratie qui ne s’arrête plus aux murs de la finance et à la loi du profit ! Quand d’autres parlent d’un printemps français au nom d’idéaux racistes, sexistes et homophobes, nous affirmons haut et fort un printemps solidaire pour rendre réel ce changement qui ne dépend que de nous. Nous serons debout dans la rue le 1er mai et le 5 mai. Nous serons des milliers à marcher contre l’austérité, contre la dictature la finance et pour une VIe République. »
Le 1er, le 5 mai… La finance dehors, l’humain d’abord ! L’affaire Cahuzac a provoqué une onde de choc dans le pays mais si la colère est si profonde, cette seule raison ne peut pas tout expliquer. Le cœur de la crise est ailleurs, dans l’emprise de la finance, croissante à l’époque de la droite et de Sarkozy, étouffante aujourd’hui. Une emprise qui interdit toute décision sociale, économique, politique hors de ses exigences de rentabilité. Avec l’affaire Cahuzac, c’est ce fossé devenu béant entre l’intérêt populaire, l’intérêt général, l’intérêt de la France et celui de la finance qui a une fois de plus éclaté à la face du pays. Voilà le sens du désaveu populaire qui est en train de monter à l’égard de la politique d’austérité du gouvernement. Notre ambition est très claire : il faut sauver la France du désastre politique qui s’annonce si rien ne change dans le cap actuel du gouvernement. Des millions de Français se demandent comment agir, comment il est possible de sortir de cette situation infernale où l’on a parfois l’impression de n’avoir le choix qu’entre le pire - le retour de la droite - et la politique du gouvernement - qui n’est en rien celle souhaitée par la majorité de ceux qui ont voulu le changement. La marche du 5 mai tombe à pic, un an après l’élection de François Hollande, pour permettre à toutes ces forces de transformation sociale de se remettre en mouvement. N’y venez pas les bras ballants, ni pour acclamer les leaders du Front de gauche. Fût-il Pierre Laurent ! Venez-y avec vos idées, vos pancartes, vos mots d’ordre, pour décliner à votre manière cette idée : la finance dehors, l’humain d’abord ! Le 5 mai n’est pas une manifestation pour tout balayer, c’est une manifestation pour franchir un pas décisif dans la construction d’une nouvelle politique à gauche ! Ne restez pas spectateurs du désastre annoncé. C’est le moment de se lever. Vous qui n’en pouvez plus, vous qui êtes de gauche, quelles que soient vos convictions, vous êtes comme moi, vous ne pouvez pas laisser faire. Ensemble nous sommes une force et nous pouvons redresser la situation. Maintenant prenez le pouvoir ! Appel de Pierre Laurent secrétaire national du PCF Signez l’appel à la marche citoyenne du 5 mai pour la 6e République http://www.pcf.fr/39271
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Les Nouvelles 25 avril 2013 • 3
la 6 e république en chantier ANECR
Faire du 5 mai un grand succès
Cap à gauche pour combattre l’austérité, remettre en chantier l’acte III de décentralisation, démocratiser en profondeur la République L’ANECR se reconnaît pleinement dans les exigences portées par la marche citoyenne organisée le 5 mai à Paris et appelle toute et tous à en faire un succès susceptible de rouvrir l’espoir. Alors que les souffrances sociales explosent, vient en pleine lumière l’emprise indécente du pouvoir de l’argent sur notre société. Dans le même temps, le cap de l’austérité est maintenu, renforçant la profonde déception d’une majorité de notre peuple qui a voulu le changement en mai 2012. La situation de crise exige plus que jamais un changement de cap. La domination de la finance doit être résolument combattue, une nouvelle République doit donner le pouvoir aux citoyens. Nous disons cap à gauche Pour combattre efficacement l’évasion fiscale des grands groupes et des plus fortunés, évasion qui se traduit par des sommes
colossales échappant à l’impôt et, par conséquent, un énorme manque à gagner pour les réponses publiques à tous les échelons et dans tous les territoires. Pour cesser d’asphyxier les collectivités territoriales. Nous demandons une réforme fiscale d’ampleur mettant à contribution les actifs financiers des entreprises. Pour un renouveau démocratique profond de nos institutions. Il est nécessaire de redonner le pouvoir aux citoyens, à contrario des processus qui, à tous les niveaux, les en ont progressivement dessaisis. Pour la remise en chantier de l’acte III de la décentralisation, Un tel « big bang » de nos institutions constitue de fait un changement constitutionnel et mérite à ce titre - une grande consultation citoyenne ou un référendum. Pour un rôle moteur pour les communes, échelon pertinent du débat démocratique avec des formes
de consultations obligatoires sur les grands enjeux. Pour un Etat garant de l’égalité des droits des citoyens sur tout le territoire. Pour la proportionnelle pour tous les scrutins : la réforme gouvernementale des scrutins locaux, qui l’exclut pour l’élection départementale et qui vient d’être rejetée par le Sénat pour la deuxième fois doit être définitivement retirée. Pour créer les conditions sans tarder et sans tergiverser du droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales. Ce sont de telles mesures qui permettront de rouvrir l’espoir en l’avenir et rétablir la confiance entre nos concitoyens et leurs institutions. Faisons de la marche du 5 mai à Paris un événement incontournable !
Plus de 60 économistes se prononcent pour une 6ème République et soutiennent la marche du 5 mai. Dénonçant une « République à bout de souffle », ils en appellent à « une tout autre politique économique tournée vers la satisfaction des besoins sociaux et la transition écologique ».
700 militants écologistes appellent
à la marche citoyenne du 5 mai pour la 6e République Dans un manifeste rendu public, ils soulignent que la question démocratique vient percuter l’urgence écologique. … « Nous voulons un système démocratique écologique et social au service des citoyen-ne-s. « Aujourd’hui les grandes décisions en matière d’énergie et d’aménagement du territoire n’impliquent pas ou peu les citoyen-ne-s. Pire, elles s’élaborent souvent dans l’opacité la plus totale ou en refusant d’entendre les mobilisations populaires. » Ils citent ce qu’ils jugent être des grands projets inutiles comme « autant de symboles de la confiscation de la souveraineté populaire et de projets qui accaparent l’argent public, en totale contradiction avec les discours austéritaires », les scandales financiers, conflits d’intérêt et soupçons de corruption, déplorant que le débat national sur la transition énergétique exclut d’emblée le 4 • Les Nouvelles 25 avril 2013
nucléaire, les politiques européennes qui n’envisagent la solution à la crise climatique que par la domination du marché. « En témoignent les directives de privatisation et de mise en concurrence de l’énergie, de libéralisation du rail, ou encore le marché des quotas d’émission de CO2. Elles n’envisagent l’évolution de l’agriculture que par toujours plus de concurrence et de fichage des paysans et de leurs cheptels. (…) Toutes ces décisions où le dogme capitaliste et productiviste prime sur l’intérêt des populations et des écosystèmes sèment le doute et la colère. La mainmise des lobbies financiers et économiques sur le politique affaiblit le débat public et mine la démocratie. Elles détournent les citoyen-ne-s de l’engagement avec les élu-e-s pour le bien commun. (…) De nouveaux mécanismes démocratiques doivent être élabo-
résà tous les niveaux de la société (municipalité, territoires, entreprises etc.). Ces nouvelles formes de la démocratie sont nécessaires y compris dans le monde économique avec le retour de l’idée coopérative, le renforcement des pouvoirs des salariés et de leurs représentants sur la définition de ce qui est produit et comment on produit. Ouvrir le débat sur la 6e République c’est débattre du droit de vote des étrangers, des budgets participatifs y compris d’investissement, de la révocabilité des élus et le suivi des promesses de campagne, du référendum d’initiative populaire, des droits de saisine des conseils municipaux via des pétitions citoyennes, etc. (…) Pour toutes ces raisons nous appelons toutes celles et ceux qui veulent enfin faire rimer écologie et démocratie, à la grande marche citoyenne pour la 6e République le 5 mai 2013 à Paris. »
Donner de la chair à la 6e République La marche pour une 6e république, pour sortir de l’austérité et combattre la finance prend de l’ampleur. Ce n’est pas, comme le dit Olivier Dartigolles sur son blog, une manifestation d’opposants. C’est une manifestation de toutes celles et ceux qui veulent le véritable changement. Elle est donc ouverte très largement et bien au delà du Front de gauche. Combattre l’austérité, imposer un changement de cap de la politique du gouvernement, engager la bataille pour une 6e république ne se fera que dans le rassemblement le plus large et le plus populaire. La 6e république sera sociale et participative J’ai participé la semaine dernière à un débat sur l’acte 3 de la décentralisation. Nous étions plus d’une vingtaine à St André de Cubzac pour aborder ce sujet. La confrontation au réel que vivent les élus au quotidien conduit soit à s’engager, faute de temps disponible pour échanger, confronter, se former, dans une espèce de fuite en avant vers l’éloignement des lieux de décisions et des citoyens, soit à chercher des alternatives, c’est ce que nous avons fait. Le fait communal, comme lieu de vie, d’organisation du quotidien, comme premier lieu de démocratie, d’expression, de confrontation et de décision, comme premier lieu de la solidarité, comme premier lieu d’organisation des services publics est menacé par les réformes précédentes et par celle-ci qui va dans le même sens. Réinventer le fait communal doit être à l’occasion des prochaines élections municipales l’objectif de toutes les majorités de progrès qui se construiront dans nos communes. Inventer avec la population un projet de vie qui réponde aux besoins essentiels des citoyens, emploi, logement, transports, services, solidarités, éducation, doit être la première phase de cette ambition. Dire comment on réalisera ce projet, et repenser le rôle des collectivités et de l’Etat, se fera à l’aune de ces projets pour nos villes. Réinventer une République, c’est repenser le rôle des citoyens dans tous les processus démocratiques. Et c’est, forcément les repenser dans le sens de s’opposer à ce qui les menace en premier lieu dans leur quotidien. Le pouvoir de la finance. Engager le débat partout Ce débat a déjà eu lieu à Mérignac, et St André, il est programmé à Carbon Blanc et Blanquefort. Avec mon amie Sylvie Faurie, nous souhaitons engager ce débat à Saint Denis de Pile d’ici à l’été, et d’autres le feront à Coutras, Saint Seurin, Guitres, Maransin, Abzac, Libourne… En attendant cette marche du 5 mai doit véritablement réunir toutes celles et ceux qui sont en recherche d’alternative à l’austérité, à la concentration des pouvoirs. C’est une étape, importante, mais une étape vers la 6e république. Des assises nationales auront lieu le 16 juin, et puis le débat s’engagera encore et toujours plus largement à la rentrée. Sébastien Laborde Adjoint au maire à St Denis de Pile Secrétaire du PCF 33
Modes de scrutins Jean-Jacques Paris, président du groupe FdeG/PCF, vice-président du Conseil général, écrit au Préfet « La loi réformant les modes de scrutins locaux vient d’être adoptée par le Parlement. Cette loi prévoit notamment de réduire par deux le nombre des cantons pour les futures élections départementales. Ainsi en Gironde 32 nouveaux cantons doivent être redessinés. Le ministère de l’intérieur est chargé de ce redécoupage. Nous demandons qu’il s’effectue dans la plus grande transparence y compris en y associant le plus possible nos concitoyens et en respectant le même niveau d’information pour toutes les forces politiques. Au moment où les françaises et les français se défient de leurs représentations et des institutions républicaines cette exigence démocratique est essentielle. Alors qu’un seul groupe parlementaire a adopté cette loi, contraire au pluralisme, il serait préjudiciable que ce redécoupage soit dicté par de seuls intérêts partisans. Quelles dispositions comptez-vous prendre, Monsieur le Préfet, pour que soit garantie l’impartialité de l’Etat ? »
Il est temps que le peuple s’en mêle !
Appel girondin contre la finance et l’austérité, pour une 6e République
Signez l’appel, inscrivez-vous, participez, soutenez chacun-e à sa manière… A Paris et partout ailleurs…
La lamentable affaire Cahuzac n’est pas seulement la faillite d’un homme. C’est celle de la Cinquième République et des politiques entièrement soumises au règne de la finance. Alors que le pays s’enfonce dans la crise, il est urgent de rompre avec les politiques d’austérité en France comme en Europe, d’en finir avec le dogme de la réduction des dépenses publiques qui appauvrit les peuples et la domination des actionnaires qui licencient pour accroître leurs profits. Il faut donner la priorité à l’emploi, aux services publics et au partage des richesses pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux. Il est urgent d’en finir avec ces institutions issues d’une époque révolue. D’année en année, l’abstention, la défiance et le dégoût envers le système politique ne cessent de progresser. Cette Constitution érige en vertu l’irresponsabilité devant le peuple, admis à voter sur les grandes orientations nationales une fois seulement tous les cinq ans. Elle installe un bipartisme qui enferme les choix du pays. Elle a
permis la forfaiture du traité de Lisbonne en violation du « non » des Français au Traité constitutionnel européen de 2005 puis la ratification sans débat populaire du traité Merkozy contrairement aux engagements du candidat Hollande. Elle est le moyen d’imposer au pays des politiques d’austérité fauteuses de chômage et de pauvreté alors qu’elles sont insupportables au grand nombre et de plus en plus contestées au sein même de l’actuelle majorité parlementaire. Elle bloque tout changement qui pourrait mettre à bas la petite oligarchie en place et son ordre social conforme aux intérêts de la finance. Elle se dit garante d’un « pouvoir fort » mais ne fait rien face à la finance, face à l’Europe austéritaire, face aux délocalisations. Pour instaurer une démocratie véritable, il est temps de fonder une nouvelle République. Pour en finir avec la domination des marchés financiers, nous avons besoin de la souveraineté du peuple, seule à même de viser l’intérêt général. Pour abolir les privilèges oligarchiques de notre temps, il nous faut une démocratie qui
repose sur l’implication et la mobilisation des femmes et des hommes, la construction de nouveaux rapports de forces favorables aux travailleurs et aux citoyens. Il faut une Sixième République, décidée souverainement par toutes et tous, et l’élection d’une Assemblée constituante. Parce que l’affaire Cahuzac n’est pas une crise passagère, les propositions du président de la République ne sont pas à la hauteur. Elles n’arrêteront pas la décomposition accélérée des institutions. Déjà la droite et l’extrême droite en profitent pour tenter de mettre en échec le mariage pour tous et faire reculer l’égalité. Une véritable refondation démocratique et sociale du pays à travers un processus constituant s’impose. Nous appelons donc toutes les forces de gauche, écologistes et du mouvement social favorables à ces objectifs, toutes les citoyennes et tous les citoyens attachés à l’égalité, à marcher le 5 mai prochain contre la finance et l’austérité, pour la Sixième République. Il est temps que le peuple s’en mêle.
Je signe l’appel grondin gironde.pcf.fr/39006
Premiers signataires en Gironde Guichard Max, Conseiller Communautaire, Cenon Mellier Claude, Conseillère communautaire, Mérignac Galan Jean-Claude, Conseiller Communautaire, Floirac Feugas Jean-Claude, Conseiller Communautaire, Lormont Olivier Michel, Conseiller Communautaire, Pessac Penel Gilles, Conseiller Communautaire, Blanquefort Maurin Vincent, Conseiller Communautaire, Bordeaux Petit Jean-Paul, Maire St Caprais de Bordeaux Augey Pierre, Conseiller général et maire Fargues de Langon Hilaire Michel, Conseiller général St Macaire Paris Jean-Jacques, Conseiller général Bègles Parera Nicolas, Syndicaliste Donnezac Garcia Benoit, Syndicaliste Bordeaux Laborde Sébastien, Secrétaire départemental PCF 33, adjoint St Denis de Pile Raynal Vincent, PCF Nord Gironde, Cubzac les ponts Fondriest Olivier, PCF Bègles Boivinet Vincent, PCF Bègles Scipion Béatrice, PCF La Réole/Monségur, St Michel Lapoujade Bordas Vincent, PCF Bordeaux Vignau Pierre, Secrétaire section PCF Rive droite, Floirac Taconet Vincent, PCF Bordeaux, Enseignant retraité Montangon Maryse, PCF Libourne, commission Santé PCF 33 Arenas Lolita, PCF Libourne, Secrétaire de section, Les Billaux Girard Joël, PCF Mérignac, Secrétaire de section Baudrais Christelle, PCF Bègles, conseillère municipale Bègles Elorri Sophie, PCF Bordeaux, commission Femmes/ Egalité des droits Fargeaut Emmanuel, PCF 2 Rives, Haux Gonzalez Serge, PCF Villenave d’Ornon Quellier Michèle, PCF Villenave d’Ornon, Secrétaire de section Kraria Yamina, PCF Bègles, syndicaliste Ruiz Marie-Josée, PCF Langon, Fargues Deloubes Lisa, PCF Langon, Podensac Deschamps Michel, PCF Pessac Benazza Fadela, PCF Bordeaux, Bx Bastide Belougne Dominique, PCF 33 Universités, Bègles Laparra Fernand, PCF Blayais, St Yzan Le Bot Stéphane, PCF Médoc, Secrétaire de Section Loubeau Jean Jacques, Syndicaliste, Le Haillan Berdoy Dominique, Retraité Banque, Syndicaliste, Canejan Guichaoua Beucler Anne -Marie, Education Nationale retraitée, Bordeaux Cauley Robert, retraité, Bègles Chauvet Pascal, PCF Bordeaux Apaty Francois, salariée Pavillon de la Mutualité, Cadaujac Sandeau Patrick, Informaticien, Langoiran Bouchon Jean-Pierre, retraité, Castelnau de Médoc Gargaulie Yves, PCF Floirac Loiseau Danielle, FdeG Bassin d’Arcachon, Gauche Unitaire, Gujan-Mestras Rossignol Henry, cheminot retraité, Bègles Texier Christine, conseillère municipale communiste, Bègles
ZonanaFrédéric, syndicaliste, Cadillac Meyre Aline, agent technique Centre financier La Banque Postale, Bordeaux, CGT Fapt, Biganos Castaignet Bernard, retraité, élu CNL administrateur des locataires, Bègles Berdoy Jackie, retraité, Canéjan Pollo Romano, Instituteur, syndicaliste, Bègles Delcros Gilles, Parti de Gauche, Léognan Le Hyaric Patrick, retraité EDF, Cérons Fort Karine, PCF Bordeaux Auzereau Pierre, Conseiller municipal, Gradignan Gilabert Quentin, Etudiant, Bordeaux Vinsonneau Philippe, Citoyen, Bordeaux Ong Nicolas, secrétaire de section PCF, Portes du Médoc, Eysines Rodriguez Christelle, Citoyenne, Mérignac Escobar Lionel, retraité, Cézac Gapin Daniel, Plasticien, Grayan et l’Hôpital Sourbé Françoise, PCF Blanquefort Sourbé André, PCF Blanquefort Ruiz Katia, PCF Rive Droite, Floirac Brotier Christine, ouvrière, St Pierre d’Aurillac Cardinal Marie-Laure, auxiliaire de vie, Bordeaux Guilhamet Annie, Enseignante, Bègles Madelpuech Evelyne, retraitée, Talence Mancione Annick et Jacques, enseignants retraités, Bordeaux Daney Claude et Yvette, retraités, SaintMaixant Taris Ludovic,, PCF Bordeaux Galante Jean, retraité, Pessac Santos Claude, PCF Floirac Santos Rosa, PCF Floirac Ovigue Michelle, retraitée, Lacanau Frugier Daniel, retraité, Bordeaux Bouali Josiane, enseignante, conseillère municipale, Floirac Arnaud Marie-Laurence, membre du CN du Parti de Gauche, St Martin du Bois Nercam Jean-Pierre, retraité, Bordeaux Becerro Michel, citoyen, Carbon-blanc Simone Jean, retraité, Bègles Proudhom Bernard, PCF, Parempuyre Julou Patrick, militant mutualiste, Bègles Grellety Jean-Christophe, professeur, La Réole Vautrin Emmanuelle, Citoyenne, Bordeaux Laparra Line et Fernand, PCF Blayais, Saint Yzan de Soudiac Bordes Françoise, PCF Bordeaux Chatenet José, retraité, Villenave d’Ornon Merchadou Patricia, élue PCF, Blaye Ruiz Marie-José, élue Fargues de Langon Larue Alain et Christiane, retraités, Mérignac Raynal Vincent, secrétaite section PCF Nord Gironde, Cubzac les Ponts Sagasti Sylvie, Adjointe, Peujard Conte Jean-Claude, retraité Ford, Le Haillan Bagolle Jean-Pierre, retraité, St André de Cubzac Besson Dominique, citoyen, Laruscade Golfier Julien, PCF Blaye, Saint Ciers sur Gironde Labeyrie Jean-Paul, Maire, expert informatique, agriculteur Laruscade Gorse Pierre, conseiller municipal Talence Ta Quang Simone, retraitée, Le Bouscat Fedjidj Rousseau Solange, employée, Bordeaux Rompante Benoît, PCF Bègles Martos Antoine, syndicaliste, Saint Gervais Baldes Henri Robert, Maire de Gauriac
Les Nouvelles 25 avril 2013 • 5
Prix sur place 15 euros / Gratuit pour les -12 ans Entrée avec bon de soutien 10 euros (4 euros de bon de soutien + 6 euros a l’entrée)
1 Chapiteau concert 5 scènes alternatives Scène de Bègles
vendredi 20h00 - Feel Drop - reggae Ska 22h00 - Heroes in the Seaweed - rock 23h30 - Les pères siffleurs - rock samedi 18h00 - Alam Family - reggae acoustique 19h30 - La Honda - musique latine 21h00 - Le Comet Swing - swing jazz 22h30 - Les Lacets des Fées - rock manouche 00h00 - Slow Suggar - reggae ska Dimanche 12h00 - Djangophil - jazz manouche 14h00 - Dos Compadres - flamenco
SERGENT
FETEHUMA33.FR
GARCIA
BOULEVARD DES AIRS ORCHESTRE DU JOSEM LES RYTHMOPATHES FEEL DROP / HEROES IN THE SEAWEED / LES PÈRES SIFFLEURS / ALAM FAMILY / LA HONDA / LE COMET SWING / LES LACETS DES FÉES / SLOW SUGAR / DJANGOPHIL / DOS COMPADRES / DJ PONCH ET RELLO / SAOUL KITCHEN / APRIL SKIES / DOCTEUR PSYCOPATE / LE BAXTER FLY
Scène de Bordeaux
vendredi la gangâ DJ Ponch et Rello samedi Saoul Kitchen
Scène d’Ambès-Ambarès espace danse
samedi / dimanche Salsa & musiques latines
Scène des Jeunes communistes
vendredi 22h30 Les April Skies samedi de 20h30 à 00h00. Docteur Psykopate. Intermède durant les changements de plateau de la grande scène.
SOUTENEZ LA FÊTE BON DE SOUTIEN 4 €
FÊTE DE L’HUMANITÉ GIRONDE / 2013
Espace Forum nche Dima 0 11h0
di Same O O h 16 Communes, métropoles, départements : quelles solidarités ? débat en partenariat avec l’Adecr 33, le PCF, des acteurs du mouvement social et des élus.
di Same O 18 hO
Acte 3 de la décentralisation, quelle démocratie ? débat en partenariat avec l’Adecr 33, le PCF, des acteurs du mouvement social et des élus.
nche Dima 0 h 5 1 0
Élections dans les pays d’Amérique du sud, quels enjeux et perspectives ? débat en partenariat avec l’Humanité. Animé par Cathy Ceïbe, journaliste au journal l’Humanité.
Projection du Film documentaire : Công Bînh, la longue nuit indochinoise suivie d’un débat. En présence du réalisateur Lam Lê, et de Nicolas Ong, président de l’AAFV gironde, petit fils de Công Bînh.
Scène de l’énergie
vendredi Le baxter fly
anche
Dim
Chapiteau
3 pièces de cirque, un poète en gueule... comment le cirque pouvait faire vivre des « coups de gueule ». Fait de chair, d’énergie sensible, de prise de risque, de transpiration, de culot et d’extraordinaire.
Nominé aux Victoires de la musique 2013, Boulevard des Airs mettra le feu sur la grande scène avec les valeurs de solidarité et de partage qui les caractèrisent. À voir !
Les rythmopathes Chapiteau
Ce spectacle, décalé, burlesque, est la rencontre entre gumboots, chants, percussions et danses : une fusion entre musiques et chants traditionnels et actuels. Bonne humeur et une énergie contagieuses !!!
6 • Les Nouvelles 25 avril 2013
La fête, c’est aussi celle des enfants... maquillage, structures en mousse, kiki le clown, manif des droits de l’enfant... on s’amuse, on découvre, on grandit ! Ces animations sont comprises dans le prix d’entrée de la Fête.
Espace enfants
samedi 22h30
samedi 21h dimanche 16 h
Chapiteau
Maïté Mola, députée européenne, vice présidente du PGE Nordine Idir, secrétaire général du Mouvement jeunes communistes Sébastien Laborde, secrétaire départemental du PCF
Découvrir, jouer, faire des rencontres, déguster des produits locaux ...
3 petites pièces une grande gueule...
Boulevard des airs
O
1 7 hO
dimanche 18 h
vendredi 20h
Plein les yeux et les oreilles
Meeting pour une alternative à l’austérité
Sergent Garcia Chapiteau
Sergent Garcia est de retour sur la Fête ! Mélange, cumbia, reggae, salsa, raggamuffin, rock et autres tendances dans un style nouveau qu’il définit comme de la salsamuffin, à revoir !
Josem
Chapiteau
Le jeune orchestre symphonique de l’entre-deuxmers est un orchestre atypique qui cherche à partager le plaisir de la musique par des projets originaux.
L’espace est équipé de trampolines, structures de mousse, maquillage, gonflage de ballons avec KIKI le clown. C’est un espace partagé entre les parents et les enfants... L’espace accueille une partie «nurserie» pour les bébés (chauffe biberon, table à langer, ...) Les enfants restent sous la responsabilité de leurs parents.
Manifestation pour les droits de l’enfant ! Habillés des vêtements du monde, de messages, de mots, de dessins, les copains du monde du SPF invitent les enfants présents sur la fête à se déguiser autour d’ateliers ludiques sur la convention de droits de l’enfant. Atelier dès 16h...
Trapèze, funambule, trampoline... Comme chaque année, la Compagnie des corps bavards initiera les petits comme les grands à la pratique du trampoline et des trapèzes.
Kiki le clown À partir de ballons gonflables, Kiki le clown confectionne les formes les plus folles qu’il offre aux enfants.. un deux trois et voilà un splendide petit chien !
Village du livre avec deux espaces librairies, des dizaines d’auteurs, d’éditeurs Chapiteau décalé avec de jeunes artistes et créatifs bordelais
PCF Agenda
Conseil départemental
Contre l’austérité, la finance, marche citoyenne pour la 6e République Réuni le 17 avril, le conseil départemental a débattu de la situation dramatique et exceptionnelle que vit notre pays. Dans le prolongement du Conseil national, ses membres ont décidé d’engager toutes les forces du PCF pour concourir à faire du 1er et du 5 mai des temps forts de mobilisation. Le PCF 33 appelle à : - la mise en mouvement et le rassemblement de toutes les forces, des citoyens, citoyennes qui ont voulu le changement au printemps dernier en finir avec la politique austéritaire menée par le gouvernement, poussée par le Medef, la Commission européenne et les marchés financiers ;
finance, marche citoyenne pour la 6e République » en prenant des initiatives permettant aux citoyens d’y participer pour porter leurs exigences d’une politique de gauche. Les communistes vont mettre du même mouvement toutes leurs forces pour • faire de la fête de l’Humanité Gironde, un grand moment de débat et de rencontres dans le
processus politique à enclencher. La semaine du 11 au 18 mai de mobilisation pour diffuser la vignette bon de soutien se poursuit dans toutes les initiatives. • s’inscrire dans le processus des Assises de la refondation sociale et démocratique de la République, dont le 16 juin sera un premier temps fort à Paris.
Bègles
Assemblée des adhérents Samedi 27 avril, de 9h à 12h, siège de la section, 12, rue du Prêche Première matinée d’étude sur les municipales : - Bègles aujourd’hui - Les projets pour la ville de demain - Les forces politiques et citoyennes Des repères sur les nouveaux modes de scrutin, l’acte III de la décentralisation…
PCF Médoc
Assemblée des adhérents Vendredi 3 mai, 8h30, à Castelnau
PCF Bordeaux
- la construction d’un nouveau contrat politique pour une politique de gauche répondant aux exigences populaires et pour sortir de la crise.
Assemblée générale Jeudi 16 mai, 18h30, au 15-17 rue Furtado
Pour cela les communistes s’organisent pour : • tenir partout des rencontres publiques, des assemblées citoyennes, pour débattre des propositions concrètes pour lutter contre la domination de la finance. • poursuivre et amplifier la bataille contre l’ANI et pour la sécurisation de l’emploi, dans les luttes et les mobilisations.
Assemblées citoyennes
• investir la journée d’action du 1er mai. • s’engager dans la préparation et la réussite de la marche citoyenne du 5 mai à Paris, sur la base de la déclaration du Front de Gauche : « contre l’austérité, la
Libourne Lundi 29 avril, 20h, salle des Charruauds Le Collectif Front de Gauche du Libournais (PCF et PG),
St Seurin
Carnet
Hervé Bodin, élu communiste de Coutras, s’est scandalisé de l’hommage rendu en mars au général Salan par le maire de St Seurin. « Comment un maire de la République peut-il entretenir la mémoire d’un général condamné pour haute trahison, … qui menaça d’envoyer des unités aéroportées sur Paris pour faire tomber la Répuublique ?» … « Il fut également fondateur de l’OAS … qui perpétra des attentats meurtriers sur les sols algériens et français » et « menaça directement ma mère Josiane Bodin, militante communiste à Paris en 1962. » « Dans la situation actuelle de notre pays, est-il nécessaire [de faire ] resurgir les vieux démons d’extrême droite ?»
Bègles. Janet Berçaïts s’est éteinte le 18 avril. De très nombreux amis et camarades, de Bègles et du département, l’ont accompagnée le 23 avril lors de son incinération à Mérignac. Les communistes béglais ont rendu hommage à ses engagements multiples. Professionnel, où elle mettait en oeuvre avec conviction l’idée du «tous capables» du GFEN, avec ses élèves, ses collègues. Militant, avec ses camarades de parti, avec la même conviction et exigence, portée par cette idée essentielle que chacun, chacune pouvait se dépasser, avancer, puiser en soi et dans les autres, toujours avec les autres, collectivement, des forces de résistance aux idées reçues et aux dominations culturelles, sociales, politiques, capitaliste… et ouvrir des changements de société. Engagée dans le processus de large rassemblement du Front de Gauche porté par le
Réaction
invite à une projection/débat autour du film « De mémoire d’ouvriers», documentaire de Gilles Perret (France, 2012) Parti communiste, c’était pour agir, toujours, se battre contre les injustices et le sentiment d’impuissance. Janet ne s'est jamais tue et les communistes gardent son empreinte, tant elle aura marqué sa place particulière, humaniste, porteuse d'espoir et de confiance dans les êtres humains, engagée avec entêtement et enthousiasme, d'Uzeste à la Fête de l'Huma, de la chorale de l'Ormée à son Tai-Chi, de ses voisins de quartier à ses amis, ses camarades… Les communistes béglais renouvellent ici leur affection à tous les siens, en particulier sa petite fille Morine et sa maman Cathy, au moment de cette séparation. La Fédération de la Gironde du PCF, Les Nouvelles, s’associent à la peine de tous ses proches.
à l’occasion d’une Assemblée citoyenne sur le thème « Condition ouvrière et droit du travail : un modèle social en danger ». La projection du film (gratuite) sera suivie d’un débat citoyen sur l’Accord National Interprofessionnel (A. N. I.) Soirée ouverte à tous
Nérijean (canton de Branne) Mardi 30 avril, 19h, salle des fêtes Deux ateliers sur « la santé » et « l’ANI »
Bordeaux Sud (6e canton) Jeudi 16 mai, 19h, Athénée municipal - Compte rendu des manifestations du 1er et 5 mai - Actions en cours sur le canton - Municipales 2014
Les Nouvelles 25 avril 2013 • 7
c u l t ures e t so l i dar i t é s Rencontres palestiniennes
Une semaine en Sud Gironde
CHRONIQUE par Jeanne R.M.
avec le collectif Al Qarara, du 27 avril au 3 mai Les communes de Saint Pierre d’Aurillac entretiennent des relations depuis plus d’une dizaine d’années avec les villages d’Al Qarara dans la bande de Gaza et Tubas en Cisjordanie, les deux parties de la Palestine occupée.
Cette visite d ’une semaine concerne 4 membres de l’Association pour les Droits Humains d’Al Qarara dans la bande de Gaza. Cette délégation comprendra le président Ibrahim Kashan et trois femmes particulièrement engagées dans des actions sociales
avec les
Suivi d’un Grignotage / Partage avec produits gasco/palestiniens : Soupe de poissons de Garonne - Caviar d’aubergine - Agneau grillé …… Apportez votre dessert nous partagerons ensemble ! Réservation obligatoire pour le repas participation financière selon vos moyens
Mairie de Saint Pierre d’Aurillac - 124 avenue de la Libération - 33490 ST PIERRE D’AURILLAC - tel : 05 56 63 30 27 Contact : Michel Hilaire (Président du Collectif) - Tel : 05 56 63 53 40 - michelu@wanadoo.fr
et éducatives de cette association concernant les problèmes de santé, de psychologie et de droit et en particulier les traumatismes dus à la situation très grave que connaît Gaza (bombardements, coupures d’électricité, manque de nourriture, peur, difficulté des femmes à faire reconnaître leurs droits...). De nombreuses rencontres seront organisées pendant leur séjour avec différentes associations et institutions concernées par la solidarité avec la Palestine et d’une manière générale du Moyen-Orient. • Samedi 27 avril, 19 h, Mairie de Saint Pierre d’Aurillac, salle Jean Lafourcade, réception Les maires et les conseils municipaux de St-Pierre d’Aurillac et Fargues de Langon invitent à la réception de la délégation de femmes de Palestine que vous pourrez en particulier rencontrer le 1er mai après-midi au Bric-Brac organisé par les sous-fifres de Saint Pierre sur les bords de Garonne. • Lundi 29 avril, 19 h, restaurant scolaire de Saint Pierre d’Aurillac, rencontre suivie d’un grignotage/partage (réservation obligatoire : 05 56 63 53 40). Vous êtes invités à participer à leur accueil par votre présence ou/et en aidant financièrement ou/et par «un coup de main» à leur séjour et à l’action de l’Association Pour les Droits Humains.
Dimanche 28 avril
Journée nationale de la déportation De nombreuses cérémonies se tiendront dans les communes et des rendez-vous particuliers ont lieu à Gradignan, à Lesparre avec des résistants, déportés. (cf Nouvelles précédentes).
Hommage aux déportés morts dans les camps pour motif d’homosexualité Le Mémorial de la Déportation Homosexuelle (MDH) représentera les LGBT aux côtés des autres associations.
Rendez-vous à 11h45 au Fort du Hâ à Bordeaux rue des Frères Bonie
annonces légalEs avis de constitution
Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : annonces@nbso.fr Comptabilité : compta@nbso.fr - Redaction/Proposition d’article : redaction@nbso.fr Publicité : Aquitaine Conseil Publicité 6, rue du Prêche 33130 Bègles - Tél. 05 56 49 69 45 Commission paritaire de presse : 0113 C 85932
8 • Les Nouvelles 25 avril 2013
En date du 15 avril 2013 il a été décidé de constituer une société dont les caractéristiques sont les suivantes : Dénomination : Management et Organisation, cabinet d’expertise RH Sigle : M et O Forme : SARL Objet : Conseils en RH Siège social : 63 rue du Tondu – 33000 Bordeaux Capital : 1 000 € Durée : 99 ans à compter de son immatriculation Gérants : Mme Estelle QUATRESOLS demeurant, 12 chemin du Foin - 33160 St Aubin du Médoc, et Mme FRINGUET Béatrice demeurant, 63 rue du Tondu 33000 Bordeaux Immatriculation au RCS de Bordeaux en cours Pour avis,
Préambule Eva Humana est. Eve est humaine. La femme est-elle un être humain après avoir été l’erreur d’une certaine nature ? Errare humanum est... Une femme au 21e siècle. Le genre était humain, il est devenu masculin et féminin. A travers les époques, les cultures, les sociétés d’ici et d’ailleurs, l’être féminin a toujours eu une place particulière, haÏe ou honorée, évidente ou énigmatique. A l’aube du troisième millénaire, «elle» imagine timidement et modestement pouvoir intégrer un monde plus juste, solidaire et mû par l’envie de découvrir la richesse de chacun. Jeanne R.M.
Ciel mon mari ! Pourquoi est-ce qu’il m’a dit ça ? Comment a-t-il pu l’imaginer ? Cela se voit-il au bout de mon nez, que j’en aurais désormais des stigmates ? Sur quels critères scientifiques, non négociables, absolus a-t-il pu croire à ce qui pour lui a été une évidence ? Ce simple contact l’a transformé en visionnaire et fin psychologue. J’appartiendrais donc à une catégorie sociale, qui ne me permet aucune échappatoire. Je dois m’y soumettre avec application et docilité. J’y suis née et il me faut y rester, implacablement. La vie est ainsi faite et ainsi conçue. Il y a eu l’homme et, à ses côtés, fut amené la femme. Certains argueront qu’avant c’était le paradis et qu’après l’enfer a tout détruit. Il y a l’homme, le mâle de l’affaire, le chaud et sec, le lumineux, le raisonnable, le fort et costaud qui un jour pourra décider pour tout le monde. Le cerveau et les muscles, érigés. Il y a eu la femme, un peu après, en taille réduite, juste pour lui permettre l’éternité. La femme froide et humide, le côté sombre mais nécessaire à sa reproduction. Ce vase à semence n’avait donc pas besoin ni de muscle ni de cerveau. Une si pâle copie qu’on n’a pas osé la comparaison. Depuis des millénaires la nature nous permet de nous reproduire selon ce schéma. Cette nature généreuse a décidé de faire des prises mâles et d’autres femelles, nous apportant l’énergie domestique. Elle nous a proposé le yin et le yang, le ciel et la terre, le feu et l’eau. Elle nous fait actif ou passif, elle nous fait seigneur ou servante, c’est selon, selon que l’on naît. Il faisait beau, un des premiers jours de ce nouveau printemps à laisser le soleil nous lécher le corps des pieds à la tête, si sensuellement que s’en était un tango presque entraînant, cette chaleur sur les joues et ce petit frais dans le cou. Son audition avait été éprouvante, enfermée avec les autres enfants, à attendre la prestation et la critique. Elle avait été magnifique dans son tremblement naissant, tentant de tenir le rythme et la mélodie, la vielle chanson française de Tchaïkovsky. Un petit morceau mais une grande concentration pour cet instant magique. Je suis devenue une mère fière devant ce petit être qui m’emportait. À la terrasse, face à la gare, sans rien attendre, nous savourions la détente de cet après, le nez plissé, à rigoler des anecdotes de la journée. Son papa nous avait rejoint à l’auditorium, tout aussi fier de son enfant. Une joie partagée, un moment délicieux et choisi. Alors pourquoi ce voisin de table, cet homme arrogant et semblant sûr de lui et de son humour, pourquoi a-t-il provoqué en moi cette réaction de dégoût ? Pourquoi a-t-il profité du moment où le père de mon enfant allait passer notre commande pour me questionner graveleusement ? Est-ce son costume de bourgeois que l’on dit bohême, est-ce son journal et son sac en cuir ou simplement sa suffisance qui m’ont choquée ? Il plaisantait sur ma capacité à m’enfuir, et regardant le père de mon enfant, clin d’oeil complice : « Mais peut-être votre mari serait-il content... » Mon mari ? J’aurais un mari ? J’aurais loupé un moment de ma vie ? Il a projeté sur moi son unique façon d’aborder la vie. Je suis née femme et suis donc la femme d’un mari, l’épouse si modèle qui l’ont fait fantasmer. Je suis femme et mère de mes enfants, j’aime mon métier, mes amis et mon amant et je refuse le discours et la pensée uniques. Ils ont envoyé les unes au bûcher, les autres en camps de concentration. Elles ont fait taire les poètes et clamer l’ignominie.