Nouvelles N° 2028

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Jeudi 9 janvier 2014 - N° 2028 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Prix : 0,80 euro

Pierre Laurent sera en Gironde le

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EN LUTTE Cinq de Roanne

L’acharnement continue En novembre 2012, les cinq prévenus -quatre hommes et une femme, fonctionnaires de la Défense et agents hospitaliersavaient été reconnus coupables par la cour d’appel de Lyon de «dégradations en réunion», mais dispensés de peine, pour avoir inscrit des tags sur un mur en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites en 2010. Ils avaient toutefois été convoqués par la police et la gendarmerie pour être inscrits au fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg), ce qu’ils ont refusé en mai, d’où un nouveau procès. Le 17 décembre, contre l’avis du parquet, le tribunal de Roanne a estimé que le prélèvement ADN ne concerne que des personnes condamnées, alors que les prévenus avaient été dispensés de peine. Le parquet général n’aurait donc pas dû requérir ce prélèvement et la justice ne pouvait donc pas leur reprocher de l’avoir refusé, selon le jugement. Malgré la décision du tribunal de Roanne après l’audience du 5 décembre qui a relaxé totalement les syndicalistes CGT, le procureur de la République sur injonction du procureur général de Lyon, a fait appel de cette décision le 31 décembre 2013 à 12h10.

Réaction de la CGT

L’acharnement politico-judiciaire continue de s’abattre sur nos 5 camarades de Roanne. Le rassemblement national pour les libertés et contre l’inscription au fichier ADN des militants syndicalistes n’a pas permis au gouvernement de comprendre la détermination de la CGT à s’y opposer. Pour la CGT, il ne s’agit là que d’une décision éminemment politique visant à poursuivre la criminalisation de l’action syndicale et une attaque grave contre les libertés d’expressions. À ce niveau, je tiens à redire que « s’en prendre à un militant de la CGT, c’est attaquer toute la CGT». C’est pour cette raison que tout sera mis en œuvre avec l’ensemble des organisations de la CGT pour que seule la décision rendue par le tribunal de Roanne soit celle qui s’applique aux militants syndicalistes, qui ont pour seules ambitions de défendre les intérêts individuels et collectifs des travailleurs.

Réaction de Pierre Laurent

«Un acharnement inadmissible» J’apprends avec stupéfaction la décision du procureur de Lyon, intervenue avec cynisme le 31 décembre, de faire appel du jugement de relaxe des cinq de Roanne prononcée le 17 décembre par le tribunal. L’acharnement contre ces cinq syndicalistes, qui refusent d’être assimilés à des criminels soumis au prélèvement ADN, ne cessera donc t-il jamais ? C’est inadmissible. Je demande des explications : qui est responsable d’un tel acharnement? Une chose est certaine : la mobilisation doit reprendre sans tarder pour obtenir leur relaxe totale et définitive et exiger le vote d’une loi supprimant le fichage pour activités syndicales et amnistiant les syndicalistes déjà condamnés. J’assure les cinq de Roanne de ma totale solidarité et de mon entière disponibilité pour mener le combat à leurs côtés jusqu’au bout.

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VOEUX DE FRANÇOIS HOLLANDE Réaction du PCF

Voeux de François Hollande : "désolant" !!! Dans ses vœux, François Hollande n' a témoigné aucune sensibilité réelle aux difficultés des Français. Lui qui affirmait en 2013 vouloir "coûte que coûte" inverser la courbe du chômage n'a même pas évoqué son échec. Pire, il confirme qu'il persévère et ne changera rien de cette politique qui échoue depuis plus de vingt ans : moins de charges pour les entreprises pour soit disant plus d'emplois. On connaît le résultat : toujours plus de bas salaires, de précarité et de chômage. Le seul objectif dont il se déclare "personnellement garant" c'est moins de dépenses publiques, c'est

à dire moins de services publics de l'Etat, moins d'investissements publics des collectivités locales, moins de remboursements et de prestations de la Sécurité sociale. Tout cela est désolant. Et il n'est pas question de s'y résigner. L'année 2014 sera pour nous une année de luttes et de mobilisations pour reconstruire les solutions de justice et de solidarité qu'attend le pays et que manifestement la politique présidentielle ne lui apportera plus. retrouvez les Voeux du PCF sur > www.pcf.fr/48438

in l’hum a d’ab o r d

Réactions de citoyens

Pas de changement pour les petits Militants syndicaux, animateurs d’associations qui luttent sur le terrain contre l’injustice et les discriminations, réagissent aux voeux du chef de l'Etat. Cristel Coste, militante CGT à l’hôpital, l’une des cinq de Roanne relaxés en décembre : «Pas de changement pour nous, les petits» « Ce que l’’on comprend bien en écoutant François Hollande, c’est que le changement, c’est pas pour maintenant ! En tout cas pas pour nous, les petits ! Il nous a encore annoncé une politique de droite, dans la continuité de Nicolas Sarkozy, avec des économies sur les dépenses publiques. Pour l’hôpital où je travaille, cela voudra dire encore des suppressions d’emplois. François Hollande déclare vouloir lutter contre le chômage, mais sur le terrain, il faut voir comment ça se passe. Dans le Roannais, on a l’exemple d’une entreprise menacée de liquidation, c’est la CGT qui se bat depuis des mois pour sauver les emplois, mais les politiques ne suivent pas. Le président de la République me donne l’impression d’être dans sa bulle, pas dans la réalité des gens qui ont des problèmes d’argent, avec des factures qui augmentent. Après, ce n’est pas étonnant que les Français n’aient pas envie d’aller voter ou que le vote FN monte. C’est dur de leur faire c­ omprendre qu’il y a d’autres alternatives en politique et que le problème n’est pas la crise, mais le capitalisme. Pour 2014, je reste motivée, il faudra qu’on soit nombreux dans la rue. L’année commence au moins par un soulagement puisque notre affaire est terminée. Le procureur a annoncé qu’il ne ferait pas appel de notre relaxe. »

Josée Pépin, membre du collectif de défense du centre ivg de l’hôpital Tenon (Paris) : « Il y aura moins de services de santé pour les gens» « Je suis révoltée par les vœux de François ­Hollande. Des choses graves ont été dites, notamment la continuité de la réduction des dépenses publiques. Cela signifie moins de services de santé pour les gens. On va continuer à fermer les hôpitaux, maternités, les centres d’IVG... D’une certaine manière, on fait des économies sur le droit des femmes. Il est plus facile de trouver un accord sur un plan d’austérité que sur des questions sociales. C’est aussi ce qu’Hollande a dit lorsqu’il a parlé de “relancer l’Europe” avec Angela Merkel. Il aurait au moins pu dire aussi un mot sur le droit des femmes en Europe, et notamment en Espagne où le droit à l’avortement a été récemment remis en question. Il n’a pas non plus parlé de la dérive du Parlement européen où la “résolution Estrela”, qui visait à renforcer le droit à l’avortement en Europe, a été repoussée. Quand François Hollande parle dans ses vœux de défendre la “dignité” des femmes, cela ne veut rien dire. J’ai trouvé son discours affligeant et même parfois honteux, comme ses propos méprisables sur la Sécurité sociale. Il dit vouloir en terminer avec les excès et les abus, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Cela me fait honte. Les Français ont le droit de se soigner, et pourtant ils éprouvent de plus en plus de mal à le faire. Il ne faut aucune complaisance envers ce gouvernement. » Jean-Louis Betoux, représentant de la CGT à l’Union locale

d’Évry : «Tout est fait pour simplifier la vie des patrons» « Dans le discours de François Hollande tout est fait pour simplifier la vie des patrons. Cela n’apporte aucun espoir aux salariés, aux chômeurs, aux retraités pour 2014, mais pour les entrepreneurs et la finance ! Si J’ai bien entendu les mensonges du président sur la baisse du chômage, il en appelle à la mobilisation générale et évoque un pacte de responsabilité pour les entreprises, mais cela va aboutir à des baisses de charges soi-disant pour créer des embauches. Il persiste à leur attribuer des milliards de fonds publics sans contrepartie. Et la négociation sur la formation professionnelle, dans la foulée de celle dite de sécurisation de l’emploi, permettra encore aux patrons de faire des économies. Il devrait plutôt donner un coup de pouce à des salariés comme chez Fralib pour qu’ils redémarrent leur activité. Le président a dit qu’il souhaitait sanctionner les abus des dépenses de la Sécurité sociale, mais il oublie que des boîtes détournent cet argent en ne versant pas les cotisations. On a aussi eu le droit au couplet sur la crise en Europe, mais rien sur l’Europe sociale. Et encore moins sur les travailleurs détachés. Chez AT France à Bondoufle (Essonne), nous avons soutenu la grève des travailleurs égyptiens et marocains qui étaient employés illégalement. On ne peut pas continuer à laisser des gens se faire exploiter. Plutôt que d’évoquer ce dumping social, le président a préféré ressortir le vieux refrain du Medef, “investir aujourd’hui pour créer les emplois de demain”. Une recette qui n’a jamais fait ses preuves. »


ACTUALITÉ

Pierre Laurent sera en Gironde

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Rencontres autour des enjeux de l'emploi industriel, aux Bassins à Flot

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Meeting

du Front de gauche

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Bordeaux

(À L'ATHÉNÉE MUNICIPAL) avec Christian Piquet, Pierre Laurent, Martine Billard, Myriam Martin, et Vincent Maurin…

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Rencontres De 10h à 11h30 devant le supermarché Lidl

en bas de la résidence Maurice Thorez, rencontre avec les habitants autour d'un café

A partir de 11h30 sur le marché du 14 Juillet Les communistes proposeront la carte de voeux-pétition pour la justice fiscale et la justice sociale

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Editorial Pour une bonne année pour tous Les vœux du président de la République ont suscité l’indifférence, la consternation ou la colère. En fait, ce furent plutôt des aveux. Aveu d’impuissance, aveu d’incapacité à enrayer la montée du chômage, aveu de ne pas s’attaquer aux intérêts financiers, ni d’engager de véritables réformes de progrès. Que dire deux jours avant de la visite du président en Arabie Saoudite, cédant aux sirènes des pétrodollars au mépris le plus total des droits humains dans cette dictature oligarchique ? Que dire de l’enlisement prévisible des troupes françaises en Centrafrique ? La France qui veut être le gendarme de l’Afrique n’est en fait que le bras armé des USA et de l’Otan dans cette partie du monde préservant également les intérêts des capitalistes hexagonaux. Souhaiter une bonne année pour tous devient dans ce contexte un acte militant, revendicatif, une exigence forte. C’est le sens de la carte de vœux adressée par les communistes qui propose d’écrire à M Hollande pour la justice fiscale, la justice sociale, les droits nouveaux, la culture de Paix. 2014 sera une année importante pour la préservation de nos communes, premier échelon démocratique de notre République. élire dans les conseils municipaux des élus de combats, des majorités qui soient des remparts aux politiques d’austérité est notre ambition pour cette nouvelle année. 2014 sera une année de luttes pour une fiscalité juste, l’emploi et les salaires, des droits nouveaux. 2014 sera-elle l’année ou la gauche osera enfin donner le droit de vote aux résidents étrangers, à tous les résidents étrangers . 2014 est aussi l’année internationale de solidarité envers le peuple palestinien sous l’égide de l’ONU. Les prisonniers politiques doivent être libérés, dont Marwan Barghouti, pour que s’ouvre véritablement un processus de paix e de reconnaissance mutuelle et internationale de 2 Etats, l’un Israëlien et l’autre palestinien. 2014 sera l’année ou nous engagerons la bataille pour refonder l’Europe. Une Europe des peuples, sociale, démocratique, solidaire. Il ne s’agit pas de vœux pieu, de bonnes résolutions, ni de promesses mais de batailles à mener tout au long de l’année. 2014 sera une année de combat. Et puisque 2014 sera aussi une année de commémoration de la 1ère guerre mondiale, je vous propose en conclusion de ce premier édito de l’année ces phrases de Jaurès écrites il y a 100 ans la veille de son assassinat et avant le début de la grande boucherie de 14-18 : « Le plus grand danger à l’heure actuelle n’est pas, si je puis dire, dans les événements eux-mêmes. […] Il est dans l’énervement qui gagne, dans l’inquiétude qui se propage, dans les impulsions subites qui naissent de la peur, de l’incertitude aiguë, de l’anxiété prolongée. […] Ce qui importe avant tout, c’est la continuité de l’action, c’est le perpétuel éveil de la pensée et de la conscience ouvrière. Là est la vraie sauvegarde. Là est la garantie de l’avenir. »

DÉBAT

De 14h à 17h (salle à confirmer) Pour un débat autour de l'avenir des politiques publiques Quels moyens aux communes et collectivités territoriales ? Quelle égalité territoriale pour l'école, le logement, la santé ? Quelle nouvelle fiscalité redistributive aux salariés, aux citoyens ?

dans le cadre des campagnes municipale et européenne, les Béglais sont invités à venir le rencontrer tout au long de la journée

Sébastien Laborde Secrétaire départemental du PCF 33

Les Nouvelles 9 janvier 2014 • 3


BUDGET DES COLL Communes, départements, régions.

Trois échelons de l’organisation démocratique

Trois échelons qui ont leurs défauts mais qui, tant bien que mal, contribuent à remettre un peu de lien dans la vie sociale. Ici on peut débattre ensemble, à l’échelle d’une ville ou d’un quartier, de l’aménagement de la ville ou du quartier. Là on peut s’adresser à l’élu référent du canton pour les problèmes du collège ou pour l’organisation de la solidarité entre territoires urbains et ruraux. Là encore, on débat de la meilleure façon de soutenir l’activité économique et des meilleurs réseaux de transports pour relier nos territoires. Toutes fonctions qui sont aujourd’hui frontalement attaquées sur plusieurs fronts. Le premier est évidemment cette loi mal nommée « acte 3 de décentralisation ». Derrière ce mot se cache en réalité la concentration des pouvoirs au niveau de super-Métropoles et bientôt de super-Régions.

Région Aquitaine

Un budget gravement contraint

Intervention en séance plénière des conseillers régionaux Front de gauche À l’occasion de la séance plénière du Conseil régional d’Aquitaine, Alain Baché et Isabelle Larrouy, conseillers régionaux du Front de gauche, ont relevé un certain volontarisme sur les chapitres économie, transport, formation, agriculture, éducation, jeunesse. Mais ils ont aussi noté que la « rigueur » imposée par la diminution de 3,70 % de la seule dotation d’État hors formation professionnelle et apprentissage, soit une baisse de neuf millions d’euros, aura des conséquences directes et indirectes sur l’emploi, le développement, la vie et l’animation des territoires. La Région subit la réforme de l’organisation de l’Etat et des collectivités territoriale qui poursuit la logique mise en place par Nicolas Sarkozy. « Il faut que les collectivités retrouvent de l’oxygène financier en bénéficiant de ressources nouvelles, affirment les élus du Front de gauche. Mais il faut aussi prendre en compte le développement de plus en plus inégalitaire de nos territoires. C’est pourquoi, nous sommes partisans d’un progrès de la décentralisation à condition qu’elle soit accompagnée d’un système de péréquation. » Et pour que la Région trouve de nouvelles ressources, ils ont proposé que soient mis en place une vraie réforme fiscale, le versement de la taxe transport au niveau régional, la taxation des bénéfices des sociétés autoroutières. Un bon usage des finances et de l’intervention publique Les élus Front de gauche relèvent que c’est le recadrage sur le cœur de compétences de la Région, particulièrement marqué par l’investissement, qui permet de présenter un budget en équilibre, volontariste sur certains aspects. « C’est vrai pour la formation professionnelle, l’enseignement, le transport, l’action économique, expliquent-ils. C’est moins vrai pour la culture, le sport et l’envi4 • Les Nouvelles 9 janvier 2014

ronnement. Par exemple, sans le grand stade, le budget consacré au sport est en forte baisse. » Pour ces élus, l’objectif d’accompagnement des entreprises doit être conditionné à la vérification de l’utilité sociale de la production et au caractère réellement indispensable de la subvention régionale pour améliorer l’emploi. Ils estiment indispensable de ne pas négliger le tissu fondamental des très petites, petites et moyennes entreprises, gisements d’emploi local, et de veiller au niveau des salaires et à la défense des métiers. Des aides pour les territoires défavorisés Pour Alain Baché et Isabelle Larrouy, le maintien et le développement des services publics locaux doivent conditionner le subventionnement régional. Ils apprécient que la région s’engage pour la rénovation énergétique des bâtiments et fasse le choix d’une agriculture raisonnée, qui utilise à plein ses potentiels : circuits courts, serres maraîchères économes d’énergie, méthanisation à la ferme, etc… Avec l’ambition d’un label Sud-ouest, ils soulignent l’importance de rester dans le raisonnable pour les coopératives. « Il faut veiller à aider plus et mieux nos petites exploitations qui sont souvent des filières d’excellence, comme la filière gras, le secteur viticole, la culture des asperges, des kiwis, ajoutent-ils. » Aménagement du territoire et des transports Alain Baché et Isabelle Larrouy relèvent l’effort fait pour le développement du ferroviaire mais regrette que la Région doive se substituer à l’État dans le financement de certains investissements comme la LGV Tours-Bordeaux : 63,3 millions d’euros en 2014 et un total de 306 millions d’euros. « Avec le montant des demandes qui ne manqueraient pas de nous être faites si le GPSO était mené à terme, nous pourrions améliorer

le réseau des TER et la qualité des rames, ce qui irriguerait mieux l’Aquitaine et serait utile à un grand nombre d’habitants hors zones ultra-urbaines. » Par ailleurs, ils renouvellent leurs réserves sur le financement de l’autoroute ferroviaire atlantique, telle qu’elle a été conçue, qui fait l’unanimité contre elle. Pour le Front de gauche Aquitaine, le budget 2014 comporte donc des aspects positifs mais subit aussi des contraintes pesant sur les ambitions de la Région. « Si très vite nous n’avons pas de ressources supplémentaires, nous serons confrontés à des choix qui pourraient remettre en cause nos interventions relatives à nos missions premières ». « C’est l’ensemble de ces réflexions qui nous conduit, ma collègue Isabelle Larrouy et moi, élus du Front de Gauche sur une liste commune avec le reste de la gauche et des écologistes au second tour, à voter pour le chapitre dépenses de ce budget, mais contre le chapitre recettes, tant il nous semble important de souligner une dernière fois dans ce débat que la politique d’austérité imposée par le gouvernement et le président de la République est inacceptable. » Les élus ont également voté contre les crédits consacrés au financement du partenariat public-privé LGV Tours-Bordeaux, contre ceux consacrés à l’autoroute ferroviaire dans sa version actuelle et contre ceux attribués au financement des lycées privées. Pour lire l’intégralité de l’intervention : http://pcf-fdg-aquitaine.elunet.net/

Bordeaux

Budget sur fond d’austérité Intervention de Vincent Maurin

« Bordeaux n’est pas dans une bulle » et ce que décide le gouvernement a des incidences directes sur le quotidien des Bordelais, voilà ce que s’est attaché à démontrer Vincent Maurin, élu communiste de la ville et candidat aux prochaines élections municipales pour le Front de gauche. Premier constat posé par l’élu, l’Etat n’applique pas les principes républicains de solidarité et de redistribution. Alors que la pauvreté augmente, il choisit d’accroître les cadeaux pour une minorité et de faire peser la charge sur celles et ceux qui n’en peuvent déjà plus. 20 milliards de cadeaux offerts dans le cadre du « Crédit d’Impôt pour la compétitivité et l’emploi » sont compensés par la hausse de la TVA, l’impôt le plus injuste. « 20 milliards de cadeaux dont, au passage, le ministre du budget a annoncé qu’ils sortaient du périmètre du contrôle fiscal », précise Vincent Maurin. Deuxième constat, la hausse de la TVA ne suffira pas à compenser ces 20 milliards de cadeaux. L’Etat décide alors de rogner 1,5 milliards aux collectivités territoriales via la baisse de la dotation globale de fonctionnement. « Cela va représenter une baisse de 8 millions d’euros au total pour notre ville dont 4 millions pour l’année 2014. » Troisième constat, les charges sociales patronales qui mettraient à mal la compétitivité des entreprises représentent en 2012 : 157,9 milliards. Dans le même temps, hors entreprises financières, les dividendes et les intérêts représentent la bagatelle de 298,9 milliards d’euros, près du double. Conclusion, ce qui pose problème aujourd’hui ce n’est pas l’existence de l’impôt. C’est le fait qu’il ne contribue plus à la redistribution des richesses. Des ambitions bien timides Vincent Maurin partage le constat du rapport budgétaire sur les contraintes qui vont entraîner une progression plus rapide des dépenses que des recettes de fonctionnement. Mais il déplore que la municipalité ne combatte pas ces logiques. Cela se traduit par des « ambitions bien timides » notamment sur le développement

des services publics : insuffisance des places en crèche, besoin de plusieurs équipements nouveaux pour les séniors, et donc d’investissements beaucoup plus ambitieux. « On est quand même en droit de s’interroger, poursuit l’élu (…) sur votre volonté et votre volontarisme budgétaire à utiliser tous les leviers existants pour contenir et combler les inégalités. » Pour le logement, les efforts pour respecter la loi de Solidarité et de Renouvellement Urbain, loi SRU, devraient, selon l’élu, prioriser les Programmes d’aide à l’intégration, accessibles aux plus démunis, et limiter les opérations défiscalisées ne répondant qu’à moins de 20 % de la demande. Du point de vue économique, le groupe communiste soutiendra les actions en faveur du projet de « refit » de grande plaisance aux Bassins à Flots porté par le Port de Bordeaux, et d’un cluster d’entreprises déjà bien avancé. Il souhaite un plan innovant pour le transport des déchets et diverses marchandises par barges fluviales sur des circuits interurbains. Il attend de la ville un engagement plus net en direction d’activités de type industriel, compatibles au milieu urbain, comme la filière électrique portée par la SAFT sur Bordeaux nord. Du point de vue des accueils périscolaires et des centres de loisirs, le groupe communiste souhaiteraient voir corriger non simplement les inégalités en nombre de places par rapport aux populations, mais également les inégalités de traitement des territoires. « C’est un des enjeux d’une prochaine réforme des rythmes scolaires réussie » a précisé Vincent Maurin. « La compression de la masse salariale municipale, le recours systématique aux délégations de service public (DSP) et aux PPP, la hausse des tarifs au public, le maintien d’un haut niveau de base des taux d’imposition, la vente effrénée du patrimoine municipal… Trop de raisons rendant impossible le vote de votre budget ! a conclu Vincent Maurin ». Intégralité de l’intervention à lire sur http://www.vincentmaurin.fr/budget-bordeaux-fonddausterite/


LECTIVITÉS SUR FOND D’AUSTÉRITÉ CUB

Budget 2014 : des investissements sous menace Intervention du groupe des élus communistes et apparentés Le conseil de CUB du 21 décembre 2013 a débattu du dernier budget de la mandature. Jean-Claude Galan a expliqué pourquoi, tout en partageant certaines ambitions de ce budget, le groupe des élus communistes « ne peut valider des investissements réalisés sous la menace clairement affichée de la politique de rigueur, européenne et nationale. » Les élus communistes ont regretté que les ambitions de la CUB, sur des sujets essentiels comme le logement et le transport en commun, soient mises à l’épreuve de l’injonction à la rigueur budgétaire. La présentation de ce budget primitif est claire, expliquent-ils. « Il s’agit, dites-vous, d‘un budget « exceptionnel (…) qui ne pourra être reconduit tel quel dans les années à venir », en raison de « recettes (qui) stagnent et pourraient diminuer dès 2015 ». Nous voilà donc au cœur du problème. Pour nous, les efforts consentis sur le logement social, et sur les transports en commun, sur la place de la nature en ville, sur la redynamisation de l’économie locale… ne relèvent pas d’un effort « exceptionnel ». Ils relèvent du travail permanent de nos collectivités locales qui doivent avoir les moyens de l’exercer. Et c’est bien que la CUB l’exerce aujourd’hui. » Le plan de rigueur mené au niveau européen et national se traduit pour la CUB par un chiffre : 6,9 millions d’euros de baisse des dotations de l’Etat à notre établissement, dont 5,5 millions pour la seule DGF. « Une somme à laquelle il faut ajouter 3,8 mil-

lions d’euros de prélèvements nouveaux dus au FPIC (Fonds de péréquation intercommunale), qui est un véritable dévoiement de l’idée de péréquation. C’est une attaque sans précédent des capacités d’investissement de nos collectivités, engagée par le gouvernement de messieurs Fillon et Juppé (-4,5 millions d’euros de dotation en 2012, -2,6 l’année précédente). Force est de constater que le gouvernement actuel n’a pas changé de cap, il a même accentué ce processus. » Le groupe s’interroge sur le devenir des ambitions de la CUB dans une transformation en Métropole qui pourrait être imposée, avec de nouvelles compétences mais sans nouvelles recettes. « C’est en réalité vers l’impossibilité d’aller au bout de nos ambitions que nous mène la politique austéritaire, a affirmé Jean-Claude Galan. » L’élu a rappelé que la CUB avait refusé d’adhérer à l’agence de financement des collectivités, tournant ainsi le dos à la mince possibilité d’une mise en commun des collectivités locales face au marchés financiers. « On était loin du pôle public bancaire qu’il nous faudrait mais même ce premier pas semble difficile à faire ». Reprochant à l’institution ses perspectives à court terme et son refus de se mettre « en position de résistance » face « aux dogmes austéritaires », les élus communistes et apparentés se sont abstenus de voter un « budget construit sous de telles menaces ».

Budget Primitif 2014 du Département de la Gironde

Intervention de Jean-Jacques PARIS, Groupe Front de Gauche–PCF C’est la Cours des comptes ellemême qui l’affirme, les évolutions des recettes de fonctionnement des Départements mettent en évidence les effets de la réforme de la fiscalité locale de 2010 qui s’est traduite par un fort recul de la part de la fiscalité directe dans les ressources départementales, les exposant davantage à la volatilité du produit des droits de mutation à titre onéreux. Et pourtant si le Gouvernement reconnaît, et ce pour la première fois, que le manque à gagner supporté par les Conseils Généraux s’élève à plus de 5 milliards par an suite au transfert des allocations sociales, il ne trouve pas mieux et décide pour deux ans, d’autoriser les conseils généraux à majorer les taux des droits de mutation, ce qui pourrait rapporter 1, 2 milliard au plan national . Ajouté aux 820 millions des frais de gestion du foncier bâti, recette transférée dés 2014 cela permet de disposer, pour deux ans seulement, d’une enveloppe de 2 milliards, loin des 5 milliards pourtant reconnus nécessaires. « C’est dans ce contexte que nous devons aujourd’hui adopter ce budget 2014 afin de poursuivre du mieux possible les missions qui nous sont confiées », a indiqué Jean-Jacques Paris pour le groupe Front de gauche-PCF. L’élu a également a rappelé un certain nombre de réalités sociales du département. Celui-ci est marqué par une concentration de la richesse dans des territoires compacts alors que la pauvreté est répandue dans de nombreux territoires ruraux. Beaucoup de jeunes à la recherche d’un emploi sont en grande difficulté sans que les dispositifs mis en place à leur égard soient satisfaisants. Le département connaît manque criant de logements aux loyers abordables avec une implantation très inégale

selon les communes. « On le voit, non seulement il faut maintenir la politique de péréquation de notre collectivité, mais il faut la renforcer et ce dans tous les domaines, et nous aurons pu apprécier dans ce débat des dossiers qui allaient dans ce sens », a commenté Jean-Jacques Paris. Le groupe a la conviction que les crédits ouverts à l’action sociale ne suffiront pas pour faire face à toutes les exigences, notamment à l’augmentation des allocations sociales et la revalorisation nécessaire de leur montant. Comme les crédits affectés aux ressources humaines ne permettront pas d’honorer toutes les obligations sans dégradation. « Nous savons déjà, a souligné l’élu, que la Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises sera inférieure de 10 millions d’euros à l’inscription proposée. De plus il nous faudra décider au plus vite de majorer le taux des droits de mutation. Chaque mois de retard se traduisant par un manque à gagner de 3 millions, ce qui représente plus qu’un point d’impôt sur le foncier bâti. Il nous faudra également financer l’augmentation de 3% de la TVA sur les transports, car il serait mal venu de le laisser à la charge des usagers. » Dans ce contexte l’élu communiste s’étonne de cette affirmation contenu dans le rapport et qui précise : « Toutefois, les mesures gouvernementales en cours ou attendues apportent quelques adoucissements, je pense notamment à l’annonce de deux dispositions nouvelles négociées dans le cadre du Pacte de Confiance et de Responsabilité. Quoi qu’il en soit, le contexte a évolué ce qui permet d’éviter l’effet de ciseau grâce à une évolution de nos recettes de

fonctionnement légèrement plus rapide que celle de nos dépenses. ». Ce même rapport annonce des compressions de personnel, des « efforts de gestion », des recherches d’économies voir un clair désengagement financier dans le domaine de la culture… « Les crédits consacrés à la politique de développement économique et de l’emploi qui est une politique volontariste du département recule globalement de 1M€, relève Jean-Jacque Paris, mais c’est bien le dispositif CREAGIR qui a permis depuis 15 ans « de créer ou de préserver 5 929 emplois » qui supporte l’essentiel de cette restriction budgétaire en passant d’une enveloppe de 1,2 M€ au BP 2013 à 411 500€ en 2014. » Point positif relevé par le groupe Front de gauche – PCF, la Gironde a fait le choix de maintenir un bon niveau d’investissement, contrairement à beaucoup d’autres départements, même si une partie a été consacrée à la LGV, hors de ses compétences. Il en est de même dans ce budget 2014, « avec 239 millions d’euros et un emprunt de 150 millions d’euros le Conseil général s’efforce de maintenir un niveau d’investissement qui soit propice à soutenir l’économie et les entreprises notamment du secteur des travaux ». « De plus le schéma départemental des infrastructures que je vous ai présenté pour les 20 ans qui viennent et que nous avons adopté montre la volonté départementale de ne pas relâcher l’effort dans un secteur qui fournit de nombreux emplois dans la région. » Le groupe a souhaité boucler ce budget en l’adoptant malgré ces observations critiques « qui ont pour seul but d’être utile à la réflexion commune, sans complaisance pour chercher la vérité», a conclu Jean-Jacques Paris.

Les Nouvelles 9 janvier 2014 • 5


MUNICIPALES 2014

PROJET MUNICIPAL

Bordeaux

Moment fraternel avec le front de gauche bordelais avant la bataille

Bordeaux Sud

Assemblée Citoyenne Jeudi 23 janvier, 19h00

au bar Le Bistroquet 173, cours de l’Yser à Bordeaux

« Les transports collectifs » en présence de Vincent Maurin, tête de la liste Front de Gauche à Bordeaux Pari osé mais pari réussi pour les militants de la section de Bordeaux, le 27 décembre dernier. « Un moment de convivialité avant la bataille », avaient-ils prévenu ! Après leur décision de conduire une liste Front de gauche à l’élecCarteVoeuxBacalan_Mise en page 1 06/01/14 12:22 Page1

tion municipale, les communistes bordelais avaient à cœur de partager un moment de fraternité avant que démarre une année 2014 qui devra être combative. Et ils ont été plus de 70 à répondre présents, militants communistes et militants

du Front de gauche réunis sur la terrasse de Cap Science, entre Noël et le Nouvel an, se donnant des forces en regardant le coucher de soleil.

Assemblée Citoyenne Lundi 27 janvier, 19h

au bar Le Bistroquet 173, cours de l’Yser à Bordeaux

Au menu : Projection d'une conférence gesticulée de Franck Lepage Un autre regard sur la démocratie, la culture, l'éducation, la politique,....enfin bref, un autre regard sur la société ! « Le courage c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes (…). Le courage c’est de chercher la vérité et de la dire. » Jean JAURES

Voeux de Vincent Maurin,

tête de liste Front de gauche pour Bordeaux

VENDREDI 10 JANVIER / 18 heures salle Pierre Tachou A Bacalan (tram B Claveau)

Gradignan

Réunion publique Mercredi 29 Janvier Médoc

Réunion Publique

dans le cadre des Etats Généraux de la fiscalité

« Quel impôt, et pour quoi faire ? quel budget pour nos collectivités ? »

Vendredi 14 février - 18h30 salle des fêtes à Saint Laurent

Gradignan

Un projet en construction

Assemblée citoyenne du 12 décembre : compte rendu Contrer le risque de fracture Sur Gradignan, les jeunes ont du mal à s’installer, les anciens à rester. Nous affirmons que c’est bien l’humain d’abord et que l’économique doit suivre. Le citoyen qui prend en main son destin participe concrètement à la solidarité entre toutes les générations. Les conséquences de la crise, son aggravation, marquent, y compris à Gradignan, la visibilité d’une population à deux niveaux. Malgré les actions menées actuellement, le fossé se creuse, des jeunes et des adultes se retrouvent sans moyens, les jeunes se posent des questions sur les choix retenus, qui restent incompris au regard de leur vécu 6 • Les Nouvelles 9 janvier 2014

quotidien. Ont été évoquées les questions de la transformation des MJC en EPAJG, la politique culturelle et la vie associative, avec en toile de fond celle de l’éducation populaire. Maîtriser notre politique Les grands dossiers qui vont occuper la vie communale ont alimenter les discussions, celui de la ZAC centre ville, de la fiscalité et des finances communales. La fiscalité est également venu en débat, les moyens financiers de la commune et le choix d’une gestion où la puissance publique garde la main, afin de ne pas attendre la « promotion » immobilière pour financer les investissements utiles

à la commune. Face à la situation très critique de l’endettement communal, des solutions sérieuses pour le réduire ne peuvent intervenir sans au préalable un examen approfondi – voire une remise en cause – de la gestion conduite depuis dix ans par la municipalité sortante. Dans le contexte de la réforme territoriale, nous devons veiller à garder les compétences de la commune afin d’éviter l’éloignement du citoyen des décisions qui sont prises. Promouvoir le rassemblement citoyen Les problèmes sociaux non résolus nourrissent le racisme. Nous sommes engagés pour la démocratie

et la tolérance, le respect du citoyen, pour un développement de Gradignan équilibré et harmonieux où chacune et chacun trouve sa place. De nombreuses personnes au terme de la réunion se sont engagés pour

poursuivre et réussir le rassemblement d’un front citoyen de gauche élargi. Les premières propositions pour les Municipales sur : > fdg.gradignan.free.fr


PCF Voeux pour 2014

Les communistes girondins vous souhaitent une (re)belle année ! Intervention de Sébastien Laborde, secrétaire départemental du PCF Dans la crise que nous connaissons, où les mesures gouvernementales continuent d’asphyxier l’emploi et les salaires, le pouvoir d’achat en satisfaisant les diktats de l’argent, de la finance du patronat pour continuer à baisser le coût du travail, se souhaiter une bonne année pour tous est un acte militant. Car aujourd’hui, une majorité de français, de travailleurs, d’électrices et d’électeurs se demandent ce qui va bien pouvoir sortir de bon pour eux de cette année 2014. Des élections municipales tout d’abord. Nos communes serontelles des lieux d’élaboration d’invention de solidarité, de démocratie, de vivre ensemble, seront elles des remparts aux politiques d’austérité ? Nous répondons oui.

Il est possible dans chaque ville, sur chaque territoire d’élire des majorités qui fassent de leur ville des remparts aux politiques d’austérité… Il est possible d’empêcher la droite et l’extrême droite de gagner des villes, des intercommunalités, et de saccager les services publics, les solidarités. Des élections européennes ensuite. Oui, il faut refonder l’Europe, trop verticale, trop au service de la finance, trop antidémocratique, trop technocratique, trop libérale, trop autoritaire. Il est possible de la refonder sur des bases de solidarités, des bases populaires, il est possible de construire une Europe des travailleurs, c’est la conclusion du congrès du PGE du week-end dernier qui a vu réélire Pierre Laurent, notre secrétaire National comme Président, bravo à lui. Mais ce congrès du PGE a aussi

lancé la bataille partout en Europe, dans 20 pays, avec plus d’une trentaine d’organisations politiques la bataille pour une refondation de l’Europe. Alexis Tspiras sera le candidat du PGE et de toutes celles et ceux qui refusent le dogme libéral de l’austérité qui s’est abattu sur l’Europe à la présidence de l’Union Européenne. Nous allons mener une campagne d’espoir, de colère, de lutte et de propositions pour qu’une autre Europe naisse de cette crise du continent. Que va-t-il sortir de bon, vaisje être entendu c’est enfin ce que se demandent des millions d’hommes et de femmes, les 10 millions de travailleurs pauvres, les 5 millions de privés d’emplois, les 3 millions de chômeurs, les jeunes, les femmes qui voient reculer plus encore que les hommes l’âge de départ à la retraite.

Assemblées des communistes Blanquefort

Assemblée des adhérents Samedi 11 Janvier, 17h30 Maison des Services Publics à Caychac suivie de la galette républicaine

Bordeaux

Assemblée des adhérents Jeudi 16 Janvier, 18h30 à la Fédération 15, rue Furtado

Médoc

Assemblée des adhérents Samedi 25 janvier, 14h Salle des fêtes de Moulis Suivi des voeux de la section

Bègles

Assemblée des adhérents Lundi 27 janvier, 18h45, siège de la section, 12, rue du Prêche - Venue de Pierre Laurent le 1er février - Elections municipales (projet et liste) Tout au long du mois de janvier les communistes béglais invitent à des galettes républicaines par quartier en diffusant la carte de voeux-pétition pour une (re) belle année 2014

Souscription Elections 2014

40 000 € en Gironde Ils ont versé pour un total de 3 620 €

10 000 cartes pour 10 000 portes ! Alors pour cette nouvelle année les communistes vont adresser leurs vœux en allant au porte à porte. 10 000 portes auxquelles nous allons frapper à 10 000 portes ou nous allons souhaiter nos vœux pour une bonne année pour tous avec cette carte de vœux. Mais cette carte de vœux est aussi 1, 2, 3 cartes pétitions que celles et ceux que nous allons rencontrer pourront utiliser pour adresser leurs vœux, ou plutôt leurs exigences pour la justice fiscale, la justice sociale, pour des droits nouveaux, pour un monde de paix, au président de la République. Il n’existe pas de majorité dans ce pays pour soutenir la politique du gouvernement, mais il existe une majorité contre la hausse de la tva, pour la hausse des salaires, pour la retraite à 60 ans et à taux plein. Nous avons recueilli plusieurs milliers de signatures en Gironde de notre pétition contre la hausse de la TVA que nous irons déposer fin janvier auprès du préfet.

Il existe une majorité pour le droit de vote des étrangers, pour la hausse des salaires et pensions, pour l’égalité homme femme. Il existe une majorité contre la guerre et pour des solutions politiques sous l’égide de l’ONU en Afrique et au moyen Orient, il existe une majorité pour qu’un accord de non prolifération de l’arme nucléaire soit signé au plan international, il existe une majorité pour que la France ne soit pas le bras armé de l’OTAN et des Etats Unis en Afrique subsaharienne. Oui, il existe une majorité pour soutenir un changement de cap de la politique du gouvernement. Nous allons également éditer une affiche pour la hausse des salaires et pensions et notamment du SMIC, pour le gel des loyers et la baisse des tarifs : transports, eau, électricité, baisse de la TVA tout cela peut contribuer à redonner du pouvoir d’achat, du pouvoir de vivre à des millions de nos concitoyens.

2014 sera une année d’offensive militante, de proximité auprès de toutes celles et ceux qui comme je le disais ne savent pas ce qui sortira de bon pour eux au cours de l’année qui vient. Être à l’offensive, ce n’est pas seulement résister mais avancer des solutions alternatives pour améliorer la vie des gens, c’est aussi travailler au rassemblement le plus large. Nous ne fermons aucune porte à celles et ceux qui veulent rassembler, nous allons même tenter d’en ouvrir de nouvelles. Enfin, l’année 2014 sera pour l’ONU l’année internationale de solidarité avec la Palestine. Nous porterons dans la société française la seule issue possible pour la paix au moyen orient, deux peuples, deux Etats. Un Etat palestinien doit voir le jour à côté de celui d’Israël. Et pour cela, il faut qu’Israël libère tous les prisonniers politiques palestiniens, dont le leader politique Marwan Barghouti.

Mme Veylit Dugast Nicoles : Saint Germain du Puch M et Mme Soulé Jacques : Villenave d’Ornon M et Mme Fernandez Canal Jésus : Cenon M et Mme Pinell Serge : Artigues-prés-Bordeaux M Lapoujade Michel : Carbon-Blanc Mme Colas Aïcha : Carbon-Blanc Mme Becerro Annick : Carbon-Blanc M Perez Roba Laurent : Carbon-Blanc

Mme Ségura Andrée : Carbon-Blanc M Becerro Michel : Carbon-Blanc M Gerband Paul : Carbon-Blanc M Gros Serge : Carbon-Blanc M Carret Fabrice : Noaillan Mme François Chantal : Gaillan en Medoc M Gai Christian : Yvrac M Lamaison Alain : Mérignac Mme Bernard Muriel : Salles M Curot ou Mle Paponneau : Saint- Laurent-Médoc M et Mme Dareau Gérard Maryse : Eysines

(disponible à la Fédération)

La carte de vœux de la Fédération de Gironde du PCF Pour la justice fiscale, la justice sociale, pour des droits nouveaux, pour une politique étrangère de paix et de respect des droits de l'homme. Pour une (RE) belle année 2014, les communistes vont aller souhaiter leurs vœux à 10 000 girondins, 10 000 porte à porte pour proposer à leur tour aux hommes et aux femmes qui ne se résignent pas à une nouvelle année d'austérité, de reculs des droits et libertés, de conflits armés, d'adresser leurs vœux au Président de la république. Les Nouvelles 9 janvier 2014 • 7


SOLIDARITÉ INTERNATIONALE Non à la remise en cause de L’IVG en Espagne ! Le PCF de la Gironde soutient le peuple espagnol dans son combat afin de faire reculer le gouvernement Rajoy et condamne cette remise en cause d’un droit fondamental : la liberté des femmes de choisir d’avoir un enfant, du moment de leur maternité. Il ne reste plus que quelques jours avant que le parlement n’entérine cette loi, avec le soutien du Parti populaire, majoritaire à l’assemblée, c’est pourquoi le PCF de la Gironde se joint à l’appel du collectif Bordelais pour le droit des femmes le samedi 11 janvier 2014 à 11h devant le consulat d’Espagne 1 rue Notre dame à Bordeaux C’est un terrible retour en arrière : le gouvernement espagnol revient sur le droit à l’avortement. Cette loi si elle est votée, remettra en question le droit à l’avortement acquis de haute lutte en Espagne et replacerait ce pays parmi les pays européens les plus restrictifs en ce domaine. Ce texte est le plus prohibitif depuis la fin de la dictature franquiste époque ou l’IVG était interdite. Le texte ne prévoit une autorisation d’avortement que dans deux cas très précis : que l’interruption soit nécessaire en raison d’un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, et la deuxième, que la grossesse soit la conséquence d’un délit contre la liberté ou l’intégrité sexuelle d’une femme. Sophie Elorri Responsable droits des femmes, droits et libertés Fédération de Gironde du PCF

Mouvement des Jeunes Communistes de France

Journal de bord d’un festival mondial de la jeunesse à Quito Le 5 décembre 2013, 16h53. Nos trois aventuriers girondins montent dans l’avion. Direction Quito, Equateur. Pour le 18éme Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants. Ils partent avec plein de questions ! Avec de l’appréhension aussi. Ils savent qu’ils ont 20 heures d’escale à Atlanta, qu’ils devront dormir dans l’aéroport, ils ne savent pas où ils dormiront arrivés à Quito. On leur a dit de prendre un duvet, qu’ils seraient peut-être dans des baraquements militaires, ou à la belle étoile. Ils savent aussi que Quito, c’est à 2800 métres d’altitude. Ils ne savent pas trop si c’est vraiment beaucoup, quel temps il fera... Et ils arrivent ! On les transporte dans un hôtel, où ils passeront leur première nuit avant de se rendre à l’inauguration, sur l’ancien aéroport de Quito, devenu El Parque Bicentenario, parc où ils côtoieront pendant une semaine 20 000 délégués du monde entier. Le Festival commence, les Andes nous entourent, la flûte de pan sifflera tout le temps de l’événement. Ils défilent et chantent derrière la banderole qui les amènera devant la scène ou se tiendra l’inauguration et le discours du président Coréa. Il pleut un peu. Mais c’est un détail, nous sommes à Quito, nous allons vivre 14 jours d’échanges, de rencontres, de visites, d’émotions. Chaque instant est plus politique que le précédent. Que viva el 18 Mundial Festival de la Juventud y de los Estudiantes !

Jour 1 . Jour de l'Europe Benjamin « L'union Européenne est un pôle impérialiste. Son rôle dans les antagonismes avec les autres forces impérialistes. Le combat anti-impérialiste de la jeunesse en Europe » A la tribune, un camarade de la CJC (Espagne) et une camarade de la JCP (Portugal) décrivent les mécanismes de l'impérialisme en Europe, et dans leur pays en particulier. Le rôle de la BCE, de la Commission Européenne, de la Troïka dans la situation dans chacun de ces pays sont passés au crible. Ils décrivent l'impérialisme comme le stade ultime du capitalisme, stade auquel ce dernier devient réactionnaire. Le principe de « limitation des déficits » en est ici l'incarnation. Beaucoup

de camarades d'Amérique Latine nous mettront en garde, d'ailleurs, sur la phase dans laquelle entrent les pays d'Europe. Nous allons vivre, si nous ne trouvons pas d'alternative rapidement, ce qu'ils ont vécu dans les années 2000, une mise à genou devant le FMI et autres institutions au services des possédants. L'alternative, selon nos camarades en tribune, mais aussi dans la salle (KNE [Gréce], SDJ[Allemagne]), ne peut se construire à l'intérieur même du capitalisme. Selon eux, c'est de notre responsabilité d'organisations de jeunesse de créer une alternative socialiste à l'Union Européenne, une coordination européenne pour impulser un internationalisme de classe. Malheureusement, en tout cas suite à ce débat, aucune proposition concrète et immé-

diate de lutte commune (luttes étudiantes, luttes sur l'emploi) ne pourront sortir, car les organisations présentes font d'un préalable nécessaire à la lutte la sortie de l'UE et de l'Euro. Plus tard, lors des bilatérales, nous verrons que rien n'est perdu et que nous pouvons envisager des plate formes communes de revendications à moyen et court terme. Ce qui m'a marqué lors de ce débat, c'est la souffrance des jeunes grecs, portugais, espagnols, et leur relation à l'Union Européenne comme principal ennemi. Relation compréhensible si on regarde de plus prés les dégâts dans ces trois pays concernant l'emploi des jeunes et la destruction des services publics. D'autres interventions ont eu lieu dans ce débat, notamment des jeunes camarades du Front Polisario (Sahara occidental), qui nous alertent sur un protocole d'accord passé entre les pays de l'UE, et notamment la France, avec le Maroc, pour exploiter les richesses du Sahara Occidental, sans concertation avec le peuple Sarahoui. Les camarades nous demandent un soutien sur cette question. Nous prendrons les contacts sur le festival. ANNONCES LÉGALES AVIS DE CONSTITUTION Avis est donné de la constitution d’une société ayant les caractéristiques suivantes : Dénomination : PARKING FACILE SAS Forme : SAS Objet : Mise à disposition de places de parking Siège social : 05 rue Daniel Meller 33700 Mérignac Durée : 99 ans Capital social : 1 000 € Président : M. MASSON Nicolas demeurant 16 rue du Puits Descazeaux 33000 Bordeaux Immatriculation au RCS de Bordeaux en cours Pour avis, Avis est donné de la constitution d’une société ayant les caractéristiques suivantes : Dénomination sociale : LACANI Forme : SAS Objet : Service de location de bateaux entre particuliers Siège social : 39 rue Charles Perrault 33370 Artigues près Bordeaux Durée : 99 ans Capital social : 5 000 € Président : M. CARGOU Nicolas demeurant 39 rue Charles Perrault 33370 Artigues près Bordeaux. Immatriculation au RCS de Bordeaux en cours Pour avis, TRANSFERT DE SIEGE SOCIAL EURL BORDEAUX OCCASIONS SARL au capital de 1 500 Euros Siège social : 9 avenue de la Madeleine 33170 GRADIGNAN Siren : 523 205 193 RCS de Bordeaux Aux termes d’une délibération de l’AGE en date du 19/12/2013, il a été décidé de transférer le siège social du :

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : annonces@nbso.fr Comptabilité : compta@nbso.fr - Redaction/Proposition d’article : redaction@nbso.fr Commission paritaire de presse : 0113 C 85932

8 • Les Nouvelles 9 janvier 2014

Ancienne mention : 9 Avenue de la Madeleine – 33170 Gradignan A Nouvelle mention : 295 Route de Toulouse – 33140 Villenave d’Ornon A dater du 19/12/2013, et de modifier l’article 4 des statuts en conséquence. Mention sera faite au RCS de Bordeaux Pour avis,


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