Nouvelles N° 2205

Jeudi 1er juin 2017 - N° 2205 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX - Prix : 0,80 euro

LOI TRAVAIL

C’EST TOUJOURS NON !

TÉS U P É D S E D 100 % T N O R F T E S E S E COMMUNIST L U D N E F É NT D O E H C U A G !

DE S T I O R D S R LEU T E S É I R A L SA

LE 11 JUIN , VOTEZ POUR DES DÉPUTÉS QUI SE BATTRONT POUR DE NOUVEAUX DROITS, CONTRE LA LOI TRAVAIL !

ACTUALITÉ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Comité Robert Picqué Vendredi 9 juin 2017 18h30 salle Daguin à Villenave d’Ornon Y seront évoqués la manifestation devant Robert Picqué, la préparation d’un rassemblement devant l’ARS, le compte rendu de la réunion du 18 mai avec M Bouillot concernant un pôle santé, la proposition d’une nouvelle pétition en ligne pour exiger la renégociation du projet BAHIA …

COUR D’APPEL DE BORDEAUX

Pour la reconnaissance de la maladie professionnelle liée à l’utilisation des pesticides Le 7 juin se tiendra l’audience devant la Cour d’Appel de Bordeaux dans le cadre de la procédure que Marie-Lys Bibeyran a engagée au nom de son frère Denis Bibeyran. Salarié agricole sur la commune de Listrac-médoc, il est décédé en octobre 2009 d’un cancer des voies biliaires intrahépatiques, après avoir effectué pendant plus de 20 ans les traitements des vignes avec des pesticides. En 2011, sa soeur a engagé cette procédure en son nom, et au nom de l’ensemble des travailleurs des vignes. Le 16 avril 2015, la Cour d’Appel ordonnait une expertise sur le dossier médical. Cela fait un an et demi que Marie-Lys Bibeyran et ses nombreux soutiens attendent cette audience.

Un rendez-vous de soutien est fixé le 7 juin, à partir de 8h devant le tribunal, place de la République à Bordeaux.

EURATLANTIQUE

L’architecture au secours de l’industrie ?

Le conseil de métropole du 19 mai a entériné la participation à un concours d’architectes sur le secteur de la Papeterie de Bègles, pour imaginer une meilleure mixité fonctionnelle du quartier. Une initiative saluée par Claude Mellier, qui a toutefois rappelé les inquiétudes des syndicats de la Poste et la nécessité d’être plus ambitieux pour la logistique de ces entreprises. « L’inscription de ce secteur au concours European, sur le thème de “la ville productive”, est une très bonne chose. Nous sommes suffisamment intervenus ici pour appeler à la mixité fonctionnelle et au respect des activités productives dans le secteur d’Euratlantique pour ne pas nous réjouir que des architectes se penchent sur ce sujet.

Inquiets depuis un moment, les salariés et les syndicats de la Papeterie de Bègles ont aussi été rassurés quant au maintien de leur activité sur place. Quand on sait ce qui s’est passé pour ce type d’activités de l’autre côté de la Garonne, on comprend qu’ils aient été inquiets. Les choses sont d’ailleurs plus délicates pour les salariés de la Poste qui envisagerait de délocaliser son activité de tri des colis régionaux. Voilà une question sur laquelle il faudrait avoir des précisions.

Mais surtout, ce concours d’architectes devrait permettre aux élus de mettre en avant à la fois la mixité fonctionnelle de ces quartiers, mais aussi le fort potentiel de ceux-ci pour une véritable transition en matière de logistique urbaine et régionale. Permettez-moi donc d’insister pour que notre établissement intègre dans le cahier des charges des architectes, la question de l’approvisionnement des entreprises par d’autres moyens que les camions. Rail et fleuve font l’identité de ces quartiers de Bègles et Bordeaux, ce concours d’architecture devrait nous permettre de trouver des solutions innovantes pour leur plein développement. »

HUMEUR

Le président bafoue le rôle des communistes dans la Résistance Le 27 mai est la journée nationale de la Résistance car date anniversaire de la création du CNR et de l’unification de la Résistance.

M. Emmanuel Macron, ci-devant Président de la République, libéral en chef en charge des intérêts du capital, s’est fendu d’un communiqué on ne peut plus hypocrite et faussaire.

Alors que le Parti Communiste fut l’épine dorsale de la résistance armée en France par ses organisations O.S., FTPF, Bataillons de la jeunesse… Il est bafoué dans ce billet du président, pas même cité en tant que tel. Les communistes ont le droit et le devoir de mourir pour la libération du peuple de France mais n’ont le droit ni aux honneurs, ni à la place dans l’espace public afférents. La scandaleuse affaire de la panthéonisation de résistants et résistantes sans qu’aucun communiste

n’y ait été proposé ni même évoqué en témoigne. Martha Desrumeaux, Marie-Claude Vaillant Couturier, Danielle Casanova, Olga Bancic, Guy Moquet, Isaac Manouchian, Gabriel Péri, Dallidet, le Colonel Fabien, et des milliers d’autres communistes eussent pu prétendre à la panthéonisation. Mais non, il faut effacer toute trace de l’activité positive de ce Parti qui a donné à la France, non seulement ses filles et fils, mais aussi son système social : sécurité sociale gérée par les travailleurs, retraite par répartition, comités d’entreprises, médecine du travail, conventions collectives et ses services publics performants, statut démocratique de la fonction publique…

M. Macron n’hésite pas, en bon chargé d’affaires de la banque Rotschild, comme le fit Sarkozy avec

Une intersyndicale CFDT, USD-CGT et FO appelait les salariés de l’ADGESSA* à la grève le mercredi 31 mai, pour la défense des conditions de travail à la Maison d’enfants à caractère social Ermitage Lamourous.

D’après les organisations syndicales, depuis plusieurs années, les Instances représentatives du personnel alertent sur les conditions de travail et sur la santé au travail des salariés de l’ADGESSA*. Cette fois, c’est dans l’établissement de l’Ermitage Lamourous que les salariés dénoncent « une surcharge des effectifs dans les groupes de jeunes accueillis en internat entraînant des négligences dans les prises en charge ». De plus, une restriction conséquente sur les budgets des équipes « alors que les jeunes, sans droit de visite et d’hébergement, sont de plus en plus nombreux » amènerait à des conditions de travail « inacceptables ».

Injonction du « remplissage » des groupes, au mépris de la position et de la fonction éducative, dégradation des locaux, vétusté et insalubrité, violences de jeunes envers les salariés entraîneraient une souffrance au travail : arrêts maladie, accidents, inaptitudes, démissions, burn out…

Les syndicats demandent : - l’arrêt de la gestion éducative par le chiffre ; - l’arrêt du chantage au non paiement des salaires ; - la garantie des conditions de travail favorables à l’accomplissement des missions des professionnels (11 jeunes maximum par groupe) et le respect des textes en vigueur concernant les emplois du temps et les amplitudes ; - l’encadrement éducatif en adéquation avec le projet des jeunes et l’accompagnement de leurs familles ; - la reconnaissance de la fonction éducative avec la prise en compte de la parole des équipes concernant l’accueil du jeune, son projet et la dynamique du groupe dans lequel il va vivre ; - officialisation des temps de préparation dans les emplois du temps pour chaque éducateur. * Association pour le Développement et la Gestion des Équipements Sociaux, médico-sociaux et Sanitaires

2 • Les Nouvelles 1er juin 2017

Pr. Ivan Lavallée,

Pupille de la Nation, FIR (Fédération Internationale des Résistants) et ARAC (Association républicaine des Anciens Combattants). Lanton le 30/05/2017

DÉFENSE DU DROIT D’ASILE DES MIGRANTS DU CAO DE MÉRIGNAC

La mobilisation continue

GRÈVE À L’ADGESSA

Les salariés veulent des moyens et le respect de leur fonction

Guy Moquet, à se présenter comme le continuateur de l’esprit du CNR alors que tout son programme, est celui du capital financier : casse du code du travail, casse de la sécurité sociale remise aux mains du privé sous différentes formes, casse du service public, appauvrissement de la recherche et de l’enseignement, militarisation de la vie publique, casse de la fonction publique…

On regrettera que certains maires, par ailleurs plus pointilleux, aient cru devoir lire ce texte en public lors de la commémoration du 27 mai dernier.

À la suite du rassemblement du vendredi 26 mai à la préfecture pour la défense du droit d’asile des migrants du Centre d’accueil et d’orientation de Mérignac (lire en page 2 de notre précédente édition), les associations et citoyens présents ont décidé de s’organiser en collectif. Ils ont adressé une lettre au président de la République et appelé à de nouveaux rassemblements mardi soir avec le Cercle de silence, place Pey Berland, mercredi 31 et vendredi à 17h30 devant le centre de rétention administrative, à l’Hôtel de police de Bordeaux Mériadeck.

Dans son courrier au président de la République, le Collectif de défense du droit d’asile des migrants du CAO de Mérignac rappelle que, fin 2016, le Préfet de la Gironde était venu en personne demander aux citoyens de réserver le meilleur accueil à des migrants qui seraient incessamment hébergés dans leurs communes jusqu’au printemps 2017, via deux CAO, celui de Talence géré par ADOMA et celui de Mérignac géré par le Diaconat.

Un grand nombre de bénévoles s’est alors mobilisé pour accueillir, accom-

pagner, enseigner le français… Les jeunes gens de ces deux CAO ont pu se reposer, créer des liens, faire des démarches administratives, progresser dans l’apprentissage de la langue française et s’intégrer sans le moindre heurt. En mars 2017, le Préfet de la Gironde, Pierre DARTOUT, vient saluer la qualité de l’accueil accompli et annonce la fermeture des CAO des deux communes.

Les jeunes du CAO de Talence ont pu demander l’asile en France et y accomplir toutes leurs démarches mais les 48 migrants accueillis à Mérignac sont, à ce jour encore, sous la Procédure « Dublin », hébergés pour quelques semaines dans un foyer, situé à Bordeaux et géré par ADOMA et Le Diaconat pour leur suivi administratif.

Depuis mars 2017, une grande majorité d’entre eux a reçu une lettre d’information de la Préfecture, leur indiquant leur prochaine mise en Centre de rétention administrative et de leur prochain transfert en Italie.

Pourtant, tous souhaitent déposer une demande d’asile en France. C’est le cas de Fathi, que nous avions rencontré au premier rassemblement devant la préfecture. Il a 26 ans, il est arrivé en

France il y a 7 mois. « Au moment de la révolution en Égypte en 2011, j’ai refusé de faire mon service militaire.

J’ai fait de la prison, j’ai été arrêté. J’ai profité d’un séjour à l’hôpital militaire pour me sauver. J’ai travaillé en Lybie pour gagner de quoi payer des passeurs.

Dès la descente du bateau en Italie, j’ai été contrôlé. Là-bas j’ai vécu 2 mois dehors, sans droits, parfois plusieurs jours sans manger. Là-bas, il y a beaucoup de racisme, on est persécuté. Je suis donc allé à Paris, de là on m’a proposé d’aller au Cao de Mérignac pour faire ma demande d’asile. Maintenant je suis très angoissé parce que lorsque la préfecture aura la confirmation que j’ai été contrôlé en Italie, elle me renverra là-bas. Je ne sais plus quelle attitude adopter face tout ça. » Pour Ambre, 21 ans, ce que vivent ces personnes est « de la torture psychologique ». Comme 7 autres jeunes en service civique à Uni-cité, elle a accompagné les demandeurs d’asile au CAO de Mérignac puis pendant le déménagement à Ravezies. « La préfecture en convoque 3 par semaine, vous imaginez la détresse de ceux qui passent les derniers ? À Ravezies, nous ne pouvons même pas aller les voir. Ils vivent déjà cela comme de la rétention. » Le collectif, s’associant à l’appel de l’Inter Collectifs Migrants Alpins demande au président un « geste d’humanité ». « Vous semblez avoir pris la mesure du drame qui se joue aujourd’hui en Méditerranée et dans les pays d’Afrique dont sont issus ces rescapés qui viennent chercher chez nous la paix.

Parce que vous vous êtes engagés à nous écouter “en protégeant les plus fragiles, en organisant mieux les solidarités, en luttant contre toutes les formes d’inégalité ou de discrimination”, nous vous demandons que “la France fraternelle” accueille sur nos territoires les migrants “dublinés” tel que l’Allemagne a su le faire ».

Christelle Danglot

ACTUALITÉ

Editorial

LOI TRAVAIL

Pour les communistes, c’est toujours non

Emmanuel Macron a décidé d’aller au bout du travail de Myriam El Khomri, en finissant de détricoter le code du travail avec des ordonnances (le parlement laisse son pouvoir d’écrire la loi au seul gouvernement). Pour les communistes, leurs candidats et futurs députés, il n’en est pas question.

Le projet du président de la République est de favoriser les accords d’entreprises. C’est la poursuite de l’inversion de la hiérarchie des normes. Le principe qu’un accord d’entreprise ne peut être en dessous d’un accord de branche serait enterré.

Cela ouvrirait la porte à des dégradations des conditions de travail et salariales en défaveur des salariés.

Sous prétexte de démocratie, les chefs d’entreprises pourraient organiser des référendums d’entreprise en passant outre l’avis des syndicats.

Les menaces à l’emploi comme cela a déjà été fait pourraient alors peser fortement. Les syndicats et les salariés n’auraient pas la possibilité d’organiser des référendums. C’est de la démocratie à sens unique.

Le plafonnement des indemnités prudhommales, c’est un soutien aux licenciements. Actuellement, en cas de licenciement abusif, lorsqu’un licenciement est dit « sans cause réelle, ni sérieuse » (hors harcèlement et discrimination), l’employeur s’expose à un recours en justice. Avec ce plafonnement, il saurait à l’avance ce qui lui en coûterait et ce plafonnement pourrait ne pas dépasser 4 mois de salaire.

La logique de ces ordonnances c’est d’augmenter la flexibilité du travail, en donnant plus de pouvoir aux chefs d’entreprises. Les conséquences seront une nouvelle fois terribles pour les salariés, avec une augmentation

de la précarité et une dynamique à la baisse des salaires. Cette logique c’est celle du profit à tout prix, celle qui nous a amenés dans le mur.

Les chômeurs plombés par la loi El Khomri

Les effets néfastes de la réforme de Myriam El Khomri commencent à se faire sentir pour les chômeurs.

L’article L.5426-1-1 relatif aux tropperçus des demandeurs d’emploi accentue la répression sur ceux qui oublieraient de déclarer une activité auprès de Pôle emploi.

Cette disposition avait été raccrochée in extremis à la loi, pour contrer le Conseil d’État qui avait annulé, le 5 octobre 2015, la convention d’assurance-chômage mettant alors un frein à ces pratiques. Fin avril, les agents de Pôle emploi ont donc été informés du serrage de vis par une circulaire intitulée « Périodes non déclarées » (PND). Elle prévoit que « le demandeur d’emploi ayant omis de déclarer des périodes de travail verra ces périodes non prises en compte dans l’affiliation et dans le calcul de son droit ; à condition que ces périodes d’activité soient d’une durée supérieure à trois jours, consécutifs ou non au cours du même mois civil ».

En plus de ce durcissement, la loi travail renforce aussi le mode de récupération des indus. Pôle emploi peut de nouveau saisir ces sommes sans le consentement des chômeurs, mesure qui avait été cassée par le Conseil d’État, qui exigeait un accord écrit des demandeurs d’emploi avant tout prélèvement. La loi El Khomri confère aussi des pouvoirs de juge à l’ex-ANPE lors des contentieux sur les trop-perçus, rendant très difficile la contestation a posteriori devant les tribunaux.

À ce dispositif répressif, s’ajoutent les contrôles renforcés sur les chômeurs, promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne, laissant augurer des heures sombres pour les plus précaires.

Sécuriser l’emploi et la formation

Pour les communistes, c’est le coût du capital (intérêts des emprunts, dividendes versés aux actionnaires) qui écrase les entreprises, particulièrement les PME, et pousse les multinationales à des choix destructeurs. C’est le coût du capital qui fait ainsi obstacle aux investissements créateurs d’emplois et d’efficacité économique, et pousse à un degré intolérable l’exploitation des travailleurs et le gaspillage des ressources naturelles.

Les communistes et leurs députés proposent une loi de sécurisation de l’emploi et de la formation, qui permette tout au long de la vie d’alterner des moments d’emploi et de formation sans perte de revenu. Son ambition est d’éradiquer le chômage.

Ils proposent de nouveaux pouvoirs aux salariés, comme le droit de véto suspensif sur les licenciements, le pouvoir de décision de CE sur les heures supplémentaires, les temps partiels et contrats précaires.

Ils veulent l’abrogation de la loi El Khomri, l’arrêt du CICE, la sécurisation du contrat de travail, des pouvoirs aux salariés sur le crédit bancaire et l’argent public donné aux entreprises, les 32 heures hebdomadaires et le smic à 1 800 euros brut.

C’est le combat mené ces cinq dernières années par le groupe des député-e-s communistes, républicains et citoyen-ne-s et pour lequel ils espèrent être plus nombreux à se battre dans les cinq années à venir.

Rien n’est jamais acquis ! Tout est à (re)conquérir ! À Taussat, lors de la commémoration de la Journée nationale de la Résistance, lecture du discours du président de la République : aucun rappel du rôle des communistes dans l’organisation de la Résistance face au fascisme, négation de leur place dans l’élaboration et la mise en œuvre du programme du Conseil national de la Résistance. Un fils de déporté s’est insurgé. Notre colère s’est exprimée par une prise de parole spontanée pour dénoncer la destruction des avancées sociales de 1945, portée par ce Président, qui lui aussi, réécrit l’Histoire.

Peut-être, inconsciemment, avons-nous exprimé notre ressenti de l’effacement actuel de notre Parti ?

Nous étions tous scandalisés. Nous veillerons dorénavant à ce que la mémoire de la Résistance soit respectée.

148 ans après la fin de la Commune, 72 ans après la naissance du CNR : toujours la même haine de classe, le même mépris, pour effacer de la mémoire collective toute trace des luttes populaires, nationales antifascistes, anticoloniales. Ce sont bien les peuples qui font l’histoire.

La période électorale, difficile et compliquée que vivent les communistes, porte sur notre capacité avec le peuple français, le monde du travail, à construire des débouchés politiques à toutes les luttes qui s’accumulent se heurtant à des fins de non-recevoir. Plus d’un million de journées de grève sur les deux derniers mois*.

L’absence de travail, la faiblesse des salaires et revenus rendent parfois impossible l’accès au logement, à l’éducation des enfants, l’accès à la santé, aux transports publics, à la culture… C’est indigne et insupportable ! Les colères, le fort mécontentement contre tous les responsables politiques se sont exprimés par l’abstention, vote blanc ou nul, soit 16 187 000 voix (34 % des inscrits). C’est un appel au secours rejetant le vote Le Pen, talonnant le porte-parole du Medef.

Quand un peuple dit « Non », résiste aux forces de l’argent, à l’UE, à la mondialisation capitaliste, l’enjeu pour les communistes est d’aider à l’unité des forces sociales, à répondre aux urgences dans une perspective de re-construction du droit à un emploi digne, des services publics, la Paix et le Désarmement, des coopérations entre les peuples.

Pour une vraie démocratie, pour sortir de la violence capitaliste.

Pour mettre en échec les projets rétrogrades et les reculs de civilisation d’où qu’ils viennent, en tant que Parti communiste nous devons présenter une perspective claire, rompant avec les illusions d’un aménagement du système. Mais est-ce possible dans le cadre de l’UE et de l’Euro ? Questions dissimulées de ces campagnes électorales.

Un rappel d’Ambroise Croizat : « Jamais nous ne garantirons le droit et l’accès à la santé pour tous si le nouveau système de sécurité sociale n’est pas géré par les intéressés eux-mêmes ».

Des députés communistes pour défendre l’intérêt général, c’est le début d’une reconquête. (*) Pour la Gironde : Ford, les hôpitaux, les maisons de retraite, la Poste, la Banque postale, les cheminots, la radio FIP-Bordeaux, une charcuterie de Villenave d’Ornon, les pompiers, les travailleurs sociaux, les salariés de l’Énergie…

Danielle Trannoy membre de l’exécutif du PCF33

Les Nouvelles 1er juin 2017 • 3

PCF-FRONT DE GAUCHE : É 11 ET 18 JUIN

2E CIRCONSCRIPTION

Horaires scrutin

Faire rentrer le peuple du Bordeaux populaire à l’Assemblée !

1 - 2 - 3 circonscriptions : 8h à 20h 4e, 5e, 6e, 7e et 10e circonscriptions : 8h à 19h 8e, 9e, 11e, 12e circonscriptions : 8h à 18h re

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1RE CIRCONSCRIPTION

École : pourquoi il ne faut pas laisser faire Macron

Vincent Maurin est connu pour ses nombreux engagements associatifs dans le quartier de Bacalan et pour ses activités de conseiller municipal à Bordeaux de 2001 à 2004. Lucie Belrain, candidate suppléante, est également très investie dans la vie locale avec un mandat de conseillère municipale à Bruges.

Mais Vincent Maurin est aussi directeur de l’école Charles Martin à Bacalan depuis 20 ans. Syndicaliste, il milite pour l’Éducation prioritaire, notamment pour la scolarisation des enfants de moins de 3 ans et l’extension du dispositif « plus de maîtres que de classes » dans toutes les écoles.

Lorsqu’il était conseiller municipal, il s’est mobilisé pour l’accès des enfants de chômeurs à la cantine, contre la promotion de l’école privée, pour une autre application de la réforme des rythmes scolaires, pour une meilleure anticipation des besoins scolaires et périscolaires dans les nouveaux quartiers… « Le nouveau président de la République veut une majorité au parlement pour “réformer vite”, et tailler en pièce nos solidarités et nos protections, expliquet-il. L’école n’est pas épargnée par ses projets. Avec un ancien dirigeant d’école de commerce à la tête du ministère de l’Éducation nationale, nous avons de quoi être inquiets. Messieurs Blanquer et Macron parlent de classes à 12 élèves dans les écoles en zone d’éducation prioritaire mais ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’ils comptent le faire en balayant le dispositif “Plus de maîtres que de classes”. Ils ne disent rien des réseaux d’aide spécialisée aux enfants en difficulté (RASED), que les précédents gouvernements ont détricotés. Rien enfin, sur la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, exclus des écoles publiques de Bordeaux, y compris dans les quartiers d’éducation prioritaire ».

Vincent Maurin et Lucie Belrain partagent la colère de 10 000 acteurs de l’éducation qui ont signé une pétition demandant au préalable une vraie évaluation des dispositifs existants 4 • Les Nouvelles 1er juin 2017

et des besoins nécessaires pour une école de la réussite de tous les élèves.

Le Président de la République et son ministre, sous prétexte « d’autonomie » des établissements et « d’expérimentations », suivent une feuille de route libérale de suppression de postes de fonctionnaires et donc, de maîtres, maîtresses, éducateurs, éducatrices, psychologues… dont les écoles et les enfants ont bien besoin. Le PCF, considère que l’école est une priorité.

Voilà pourquoi les candidats qu’il présente proposent que l’Éducation nationale bénéficie d’un budget équivalent à 7 % du PIB, de limiter le nombre d’élèves à 15 en petite section, 20 dans les classes maternelles et élémentaires situées en REP. Il faut mettre en place un plan de recrutement et de « déprécarisation » des enseignants. Il faut refonder le système éducatif en prenant pour référence l’élève qui n’a que l’école pour réussir.

Sur Bordeaux, ils dénoncent la décision municipale du 9 mai dernier de valider un projet d’Alain Juppé qui, sous prétexte de « lutte contre le gaspillage », consiste à faire payer une « majoration » de 2,60 € par repas aux familles, quel que soit le quotient familial, en dehors d’un forfait choisi par avance. Pire, deux jours de carence sont mis en place en cas d’absence, même sur présentation d’un justificatif médical. « Tout cela cache mal la recherche de petites économies sur le dos des familles. La cantine, c’est parfois le seul repas chaud pris par certains enfants. L’urgence est donc de faciliter son accès, pas de multiplier les embûches ! » Député sortant : Sandrine Doucet (PS) Les autres candidats : Dominique David (LREM), Cyril Faucher (UPR), Pierre Dinet (SIEL), Nicolas Florian (LR-UDI), Sophie Barakat (DLF), Audrey Teillet (PA), Fanny Quandalle (LO), Evelyne Cervantes-Descubes (FI), Johan Giraud-Girard (-), Laurent Blanchard (Pr. A), Nelson Palis-Niermann (EELV), Adrien Doutreix (Les Décroissant.e.s), Philippe Dorthe (PS), Paul Artaut (PVB), Thérèse Claise (ND), Philippe Dubois (FN), Pierre Lareigne (-), Isabelle Larroquet (NPA).

Dans cette circonscription qui réunit Bordeaux-centre, Saint-Augustin et La Bastide, la campagne des législatives avait un peu commencé dès novembre. Alertés par les informations recueillies par Servane Crussière dans sa fonction syndicale, les communistes bordelais avaient en effet lancé une pétition contre la fermeture du point de relais de la CAF à SaintPierre. Une pétition qui eut un écho particulier parmi les travailleurs et leurs familles qui ont déjà tant de mal à vivre dans des quartiers pris sous les assauts des promoteurs immobiliers et lassés de la désertification des services publics de proximité.

Des deux côtés de la Garonne, les quartiers populaires du centre de Bordeaux souffrent de la précarisation généralisée et de la pression que

la course à « l’attractivité » fait peser sur les prix de l’immobilier. Ce que Séverine Viaud, depuis son quartier de la Bastide, voit au quotidien.

Engagée dans les associations de parents d’élèves, elle-même mère de deux enfants, elle milite pour la scolarisation des plus jeunes enfants dans son école de la Benauge et contre l’exclusion de la cantine des enfants dont les parents sont au chômage.

Exclusion qui touche tant de populations de Bordeaux centre, migrants primo-arrivants ou travailleurs précaires. La lutte contre la fermeture du point de relais de la CAF avait ainsi permis de mettre à jour des situations d’usagers stigmatisés comme fraudeurs sans comprendre exactement ce que sont leurs droits et leurs devoirs.

Aux antipodes de ces situations, Ser-

vane Crussière dit vouloir l’élection de plus de députés-es communistes à l’Assemblée, pour résister aux projets de Macron, mais aussi pour « construire une société de redéveloppement des services publics, d’augmentation des salaires ; une société dans laquelle on vit la diversité comme une force qui permet le maintien de la Paix, où la règle fondamentale est la solidarité. » Dans cette circonscription bigarrée qui a voté à 24 % pour JeanLuc Mélenchon (derrière Macron à 32 %, devant Fillon à 22 %) et même à 45 % à Saint-Michel, ce langage parle à beaucoup de monde. Servane Crussière lance donc un appel à « tous ceux qui se sont fait entendre dans tellement de manifestations contre la loi El Khomri, pour dire non au 49.3, pour dire stop à la casse de la sécurité sociale, pour dire non au funeste projet de “ déchéance de nationalité”,…

Tous ceux-là, je leur dis, vous pouvez voter pour faire rentrer le Peuple à l’Assemblée ! » Députée sortante : Michèle Delaunay (PS) Les autres candidat-e-s : Farid Azzoug (PO), Guy Dupont (LO), Michèle Delaunay (PS), Christophe Bugeau (-), Jean-Pierre, Etchoimborde (UPR), Hélène Thouy (PA), Pierre Hurmic (EELV), Julie Rechagneux (FN), Alexis Azoulai (ND), Catherine Fabre (LREM), Daniel Menuet (S&P), Aude Darchy (FI), Laurence Couteille (-), Anne Walryck (LRUDI), Stéphane Boudy (DVG), Guillaume Boraud (FR), Alexandre Mahfoudhi (Les Décroissant.e.s)

3E CIRCONSCRIPTION

Les ordonnances Macron : « Enrayer la machine, c’est possible » !

Le gouvernement a affiché son intention de recourir aux ordonnances pour « aller vite »… Entendez pour casser le Code du travail et achever ainsi l’entreprise de démolition enclenchée par Hollande/El Khomri/ Macron…

D’autres gouvernements – en particulier celui de Sarkozy – ont déjà eu recours à cette méthode anti-démocratique visant à enlever au Parlement son pouvoir d’élaboration des lois.

La candidate présentée par le PCFFDG, Isabelle Taris, infirmière, garde en mémoire « ce que m’ont dit d’anciens collègues hospitaliers lorsqu’ils évoquaient le choc qu’avait été pour eux le recours par la droite à cette pratique scandaleuse en 1967 ». En morcelant la

Sécu en 4 branches – ce qui au passage a permis au patronat et à ses alliés d’en assurer les directions – le recours aux ordonnances a permis de casser l’unicité, et de fragiliser les gestions.

Ce fut le début d’un long processus de démantèlement de la Sécurité sociale que le gouvernement entend amplifier aujourd’hui.

Le Président n’a pas le pouvoir, à lui seul, de déclencher les ordonnances sans la loi d’habilitation des ordonnances votée par le Parlement.

Ce qui revient à dire que si suffisamment de députés s’y opposent, la loi d’habilitation ne passera pas et que le recours aux ordonnances ne pourra donc se faire. Isabelle Taris sera de ces

députés : « Voter contre le recours aux ordonnances pour l’application des lois antisociales d’Emmanuel Macron sera mon premier engagement concret en tant qu’élue du groupe communiste et démocrate. Avec mon suppléant Nabil Ennajhi qui mène également le combat syndical, avec les salariés contre la loi El-Khomri et pour de nouveaux droits, nous comptons sur vous le 11 juin ».

Isabelle Taris et Nabil Ennajhi iront à la rencontre des chômeurs, le 2 juin à Pôle Emploi Terres Neuves, et des salariés des entreprises béglaises, le 6 juin, sur le thème « Loi travail : pour nous c’est toujours non ! Construisons ensemble une loi de sécurisation de l’emploi et de la formation tout au long de la vie ».

Député Sortant : Noël Mamère (EELV) Les autres candidat-e-s : Cécile Teulon (-), Bruno Paluteau (FN), Naîma Charaï (PSEELV), Loïc Prud’homme (FI), Pascal Chauvet (-), Mikael Millac (-), Badhia Messaoud (-), Joël Chassaigne (PVB), Françoise MathaStepani (NC), Dominique Dufour (DLF), Danielle Berdoyes (PA), Eric Marhadour (LO), Nathalie Le Guen (SIEL), Jean-Marc Ferrari (ECO), Wilfrid Issanga (-), Thomas Holbing (-), Alexandre Gourd (LR), Alain Perrier (ND), Olivier Cazaux (ECO), Marik Fetouh (M-LREM), Sascha Rey-Capdepon (UPR).

LECTION LÉGISLATIVE 2017 4E CIRCONSCRIPTION

12E CIRCONSCRIPTION

Le droit au déplacement, dans le respect du développement durable

Communiqué de Jean-Paul Petit Le 19 mai

Berivan Bal est candidate titulaire soutenue par le PCF/Front de Gauche et Christophe Bagilet, conseiller municipal de Floirac, est son suppléant.

Non-adhérente à un parti politique, la jeune femme de 27 ans est secrétaire dans une petite entreprise de la rive droite et habite à Beychac.

Elle est militante associative pour la paix. « Je fais partie de ces milliers de citoyens qui, à l’appel du PCF, ont soutenu la candidature de JeanLuc Mélenchon, explique-t-elle. Les 7 millions de voix qu’il a obtenues ont sanctionné les politiques du quinquennat Hollande. Un rassemblement large des soutiens de Jean-Luc Mélenchon, de la France Insoumise, du Front de Gauche mais aussi des soutiens de Benoit Hamon, d’écologistes, aurait permis d’élire de nombreux députés porteurs d’un programme de transformation sociale. J’ai vu les efforts faits par les communistes pour parvenir à un tel accord. Cela n’a pas été possible. Je le regrette avec eux, je partage votre déception ».

La candidate souhaite être une élue de rassemblement pour faire barrage aux mesures dangereuses du gouver-

nement Macron, porteuses de catastrophes sociales, environnementales et démocratiques.

Avec le collectif des communistes de la Presqu’île, Berivan Bal s’engage sur la question des transports, pour en finir avec le calvaire du goulot d’étranglement de La Gardette, les difficultés d’accès au carrefour de la Croix rouge et au pont d’aquitaine…

Le droit au déplacement, dans un respect du développement durable, passe par des transports en commun de qualité et accessible à tous. L’agglomération a fait des progrès avec la mise en place du tramway, mais un nouveau cap doit être franchi, à savoir : le développement du rail associé au tramway, lié à celui du Bus à Haut Niveau de Service et des navettes fluviales.

Le rail est un projet urbain à lui tout seul. Faire vivre la ligne de ceinture ferroviaire, construire de nouvelles gares et des nouvelles lignes, permettrait de créer un système de transports, performant, tant en terme de confort que de vitesse. Relié au réseau de tramway et au bus, il permettrait d’améliorer le quadrillage de l’agglomération.

Le tramway répond bien sûr aux besoins des populations mais il a aussi ses limites (saturation de lignes). Alors, il y a besoin de mixité : navettes électriques, Bus à Haut Niveau de Service, navettes fluviales.

C’est cette mixité, associée au train, qui créera la performance.

Il serait possible de trouver des milliards sur la LGV pour mettre Bordeaux à 2h de Paris, et il n’y aurait rien ou que des miettes pour optimiser les gares de Bassens et de SainteEulalie qui conduisent à Bordeaux en 5 minutes ? Les communistes disent oui aux TER, réguliers et cadencés.

Performant, attractif, accessible à tous et gratuit, le transport en commun est une alternative au « tout voiture ». Il peut dégager l’espace et aérer la ville. C’est une proposition que les communistes de la 4e circonscription veulent mettre en débat.

Député Sortant : Conchita Lacuey (PS) Les Autres Candidat-E-S : Alain David (PS) ; Anne-Isabelle Brivary (LO) ; Laure Desvalois (EELV) ; Martine Hostier (DLF) ; Jean-Louis Gilles (UPR) ; Serge Hadon (FN) ; Maud Besson (FI) ; Aziz S’kalli-Bouaziza (LREM) ; Christine Héraud (NPA) ; Daphné Daumand (M100%) ; Hubert Laporte (UDI-LR).

5E CIRCONSCRIPTION

Envoyez à l’Assemblée un député qui connaît votre quotidien !

Stéphane Le Bot est engagé pour ce territoire médocain depuis de nombreuses années et investi au sein de l’équipe municipale à Cussac-FortMédoc. Il s’engage à poursuivre son travail de terrain auprès des associations, auprès des salariés, des précaires, auprès des artisans, des petits exploitants viticoles, des retraités pour faire

entendre leurs voix et construire avec eux les lois pour changer leur quotidien. Nicolas Ông, son suppléant, est lui élu à Eysines, conducteur de tram et acteur reconnu du mouvement social et associatif qu’il accompagne et soutient depuis de nombreuses années sur le sud du Médoc.

Avec 20,92 % des voix pour JL Mélenchon, aux élections présidentielles, un nouvel espoir est naît sur ce territoire qui se sent abandonné.

Pourtant de fortes potentialités existent pour le peu qu’on arrête de verser le CICE à des entreprises qui font des profits sans garantir l’emploi, comme Ford, qu’on développe les services publics notamment avec la création d’un hôpital public, qu’on développe et modernise la ligne TER Bordeaux-Le Verdon avec des mesures fortes pour réduire les temps de trajets, qu’on ouvre le Port du Verdon sous contrôle public, pour le développement économique du territoire.

Voilà qui serait un engagement pour l’emploi et pour l’écologie.

D’ailleurs le défi écologique est essentiel sur ce territoire très fortement impacté, avec un trait de côte à l’ouest qui ne cesse de reculer et qui a été sévèrement attaqué lors des tempête de l’hiver 2015. Il faudra à l’Assemblée des députés qui se battent pour que la COP 21 soit suivie d’actes concrets.

Le défi écologique rejoint un enjeu de santé publique sur la question des pesticides. La viticulture est devenue tristement célèbre, ces derniers temps, pour leur usage massif. Nombre de cancers aujourd’hui incriminent l’utilisation des pesticides dans les vignes. Il est urgent de protéger les salariés, les exploitants agricoles et viticoles et de leur donner les moyens de produire autrement. Il faudra des députés communistes à l’Assemblée pour défendre la sortie des pesticides et accompagner le monde agricole et viticole dans cette transition, dans

« Tout d’abord quelques précisions : Je ne suis pas mandaté par mes camarades de la 12e circonscription pour apporter un quelconque soutien lors de cette campagne, contrairement à ce que l’on pouvait lire dans le SudOuest du 19 mai. La position adoptée par les communistes est d’aller voter en leur âme et conscience. Aucune consigne de vote ne sera donnée.

L’engagement de certains sera donc à titre personnel. En tant que chef de file, j’ai cherché jusqu’au dernier moment le rassemblement des forces de gauche de transformation sociale et écologique, je ne donnerai aucune position personnelle par risque d’être interprétée comme l’avis des communistes. Je ne serai ni sur le comité de soutien de Christophe Miqueu, ni sur celui de Anne-Laure Fabre-Nadler.

Contrairement aux idées reçues, les communistes de la circonscription ont fait preuve d’une forte volonté de rassemblement et d’un fonctionnement démocratique sans ordres de

Paris ou de Bordeaux. C’est par un vote interne local qu’ils ont décidé de ne pas présenter de candidats. Ils ne veulent pas rajouter de la division à la division et pensent que la multiplication des candidatures est indigne de l’espérance créée lors de la présidentielle. Ils ne porteront pas le chapeau de la division. (…)

Pour ces élections, la gauche de transformation rate une nouvelle fois la marche. Pourtant il y avait un réel espoir sur cette circonscription, mais seulement si ensemble nous avions maintenu voire amplifié la dynamique des présidentielles. Certains préfèrent perdre seul, ou plutôt nous font perdre, à nous, les électeurs de gauche.

Demain il faudra dépasser cette division, nous devrons être rassemblés, dans le respect de notre diversité, car le combat sera rude pour faire face à la politique libérale de Macron.

Partis, mouvements, associations, syndicats, appels divers, citoyens devront créer les conditions pour une 12e rassemblée. Notre force est dans l’unité du peuple. »

LES 11 ET 18 JUIN

FAITES ENTRER LE PEUPLE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE l’évolution de la formation agricole vers un autre système de production respectueux de l’environnement, de la santé et rémunérateur pour les paysans et viticulteurs ! « Nombre de femmes et d’hommes que j’ai pu rencontrer, hamonistes, verts, FI aspiraient comme moi à un large rassemblement pour concrétiser demain à l’Assemblée le score d’espoir de JeanLuc Mélenchon, constate Stéphane Le Bot. Je regrette aujourd’hui de ne pas y être arrivé. J’aurais tout fait, avec le parti communiste, pour réaliser ce rassemblement auquel j’appelle depuis octobre. En février, j’ai proposé un tandem mixte à la France Insoumise.

Dernièrement le PCF a su se retirer pour que Jean Luc Mélenchon incarne le rassemblement à Marseille et en Gironde, nous avons retiré des candidats sur deux circonscriptions pour soutenir des candidats FI mieux placés pour incarner le rassemblement, mais la réciprocité n’a pas eu lieu de la part de la FI ce

que je déplore et regrette, les électeurs jugeront. Je continuerai, pour ma part, sur notre territoire à œuvrer pour ce rassemblement car il est aujourd’hui possible de vivre mieux mais si nous mettons les richesses créées au service de tous et si nous mettons l’Humain d’abord comme priorité absolue de nos engagements politiques !

Les actionnaires, les lobbys, les avocats d’affaires, les labos, les chefs d’entreprises, les DRH sont trop représentés à l’Assemblée Nationale. Alors envoyez à l’Assemblée Nationale un député qui, comme vous, connaît les difficultés du quotidien et défendra vos intérêts ! » Député sortant : Pascale Got (PS) les autres candidat-e-s : Florence Legrand (LR-UDI) ; Julien Brard (UPR) ; FrançoisRégis Taveau (CIVITAS) ; Christophe Capelli (-) ; Thi Be Nguyen (-) ; Sonia Colemyn (DLF) ; Pascale Got (PS) ; Martine Calvo (FI) ; Stéphane Saubusse (EELV) ; Grégoire De Fournas (FN) ; Benoit Simian (LREM) ; Rémy Coste (LO).

Les Nouvelles 1er juin 2017 • 5

INTERNATIONAL ISRAËL-PALESTINE

Comment le prisonnier palestinien a vaincu son geôlier

À Paris, à l’occasion d’un rassemblement, Patrick Le Hyaric, député européen et directeur de l’Humanité, a pris la parole, comme il l’a fait au Parlement européen, pour que les revendications des prisonniers soient satisfaites et a exigé la libération de tous ces prisonniers politiques.

Après 41 jours de grève de la faim, les députés palestiniens ont obtenu satisfaction pour une grande partie de leurs revendications. Recette du succès : détermination politique, unité et solidarité internationale.

Les prisonniers palestiniens qui avaient entamé une grève de la faim le 17 avril viennent d’y mettre fin après avoir vu « 80 % de leurs demandes » satisfaites, selon le mot du ministre des prisonniers, Issa Qaraqe.

41 jours. Une victoire exemplaire, fruit de la détermination politique, de l’unité et de la solidarité. Depuis

bien longtemps, le « V » formé avec les doigts, marque de Yasser Arafat et des Palestiniens, n’avait été brandi avec autant de fierté et d’à-propos.

Une volonté de l’administration carcérale de briser la résistance

Les avancées ne sont pas négligeables.

Elles donnent la mesure de la réalité carcérale pour les Palestiniens détenus par Israël et amènent un certain nombre de questions. À commencer par l’attitude du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Cet organisme, censément neutre, a, depuis l’an dernier, annulé unilatéralement

une des deux visites par mois autorisées et pour lesquelles il est en charge du transport des familles puisque les prisonniers sont dans des établissements pénitentiaires en Israël (alors même que la convention de Genève interdit à l’occupant de détenir des prisonniers sur son propre territoire).

La raison officielle ? Un problème de financement ! On sait par ailleurs que le chef des opérations du CICR pour Israël et les territoires palestiniens occupés, Jacques de Maio, est toujours prompt à épouser les vues de l’administration israélienne. Quoi qu’il en soit, les prisonniers ont obtenu que les deux visites mensuelles soient rétablies, le CICR acceptant un financement de l’Autorité palestinienne.

Les conditions de détention des prisonniers palestiniens sont dignes des quartiers de haute sécurité et s’apparentent à de l’humiliation quotidienne, à une volonté de l’administration carcérale de briser la résistance de ces hommes et de ces femmes.

Sinon, pourquoi ces derniers ont-ils dû arrêter de manger pour exiger, et obtenir, de pouvoir prendre une photo avec leurs familles une fois par an, étendre cette notion de famille pas seulement à l’époux ou à l’épouse et aux enfants, mais aux degrés familiaux un peu plus éloignés, comme les grands-parents ou les neveux et nièces ? Pour exiger et obtenir que pendant les transferts carcéraux on les autorise à aller aux toilettes et à manger ? Pour exiger et obtenir une ventilation et un rafraîchissement de

l’air dans les cellules dans ces zones où le thermomètre peut dépasser souvent les 40 °C ? Pour exiger et obtenir que les enfants emprisonnés puissent avoir accès à un service d’éducation ? Pour exiger et obtenir que leurs familles ne soient pas bloquées à des checkpoints lorsqu’elles leur rendent visite ou qu’elles ne soient pas éconduites une fois arrivées à la prison malgré les autorisations nécessaires ? La liste est longue et des négociations doivent se poursuivre sur des points particuliers.

Grève exemplaire dont les répercussions politiques ne sont pas encore toutes perceptibles. Tous les prisonniers et toutes leurs formations politiques se sont rangés derrière Marwan Barghouti, figure reconnue et incontestée des Palestiniens, qui a montré sa capacité à rassembler dans le respect de dirigeants également incarcérés, comme Ahmed Saadat, le secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP).

Preuve a été faite que, pendant ces 41 jours, le peuple palestinien a retrouvé

son unité, celle qui lui manque au niveau politique et qui permet d’obtenir des victoires. Dans tous les territoires, des femmes ont cessé de s’alimenter, des manifestations se sont déroulées, malgré la répression israélienne, voire de l’Autorité palestinienne.

Partout dans le monde des voix se sont élevées

Enfin, la solidarité internationale a joué un rôle non négligeable. Partout dans le monde, des voix se sont élevées pour empêcher que Marwan Barghouti et ses camarades ne meurent de l’intransigeance israélienne.

Une conjugaison d’efforts qui a permis aux prisonniers d’être entendus et dont la grève a très certainement été évoquée lors de la rencontre entre Mahmoud Abbas et Donald Trump, et entre ce dernier et Netanyahou. avec l’article de Pierre Barbancey, l’Humanité, 29/052017

MANCHESTER

PCF : « À chaque attaque, c’est l’humanité tout entière qui est frappée »

ALLIANCE ATLANTIQUE

Trump s’impose en chef de guerre incontesté Le président des États-Unis a obtenu gain de cause sur la participation de ses alliés de l’organisation occidentale, dont Paris, à une relance de la course aux armements.

Victoire sur toute la ligne ou presque pour Donald Trump à l’occasion du sommet de l’Alliance atlantique à Bruxelles. Mettant en pratique sa « diplomatie du deal », le nouveau président des États-Unis n’avait pas hésité à vitupérer contre l’Otan, la qualifiant même d’« obsolète » durant sa campagne pour accéder à la Maison-Blanche. Ce qui avait aussitôt provoqué des frayeurs existentielles au sein de l’Organisation. Il accusait cer-

tains partenaires européens, comme il l’a fait jeudi encore à l’ouverture du sommet, de profiter du parapluie militaire états-unien « sans en assumer la facture ». Le moins qu’on puisse dire est qu’il a été entendu à Bruxelles au sein du nouveau siège du quartier général, somptueuse verrue d’acier et de verre qui aura coûté, en ces temps de rigueur, une bagatelle d’environ un milliard d’euros.

Les uns après les autres, les membres de l’Alliance se sont engagés à augmenter leurs dépenses militaires pour qu’elles atteignent, d’ici quelques années, les 2 % du PIB requis par Washington.

Le président français Emmanuel

Macron est l’un des plus volontaires sur la mise en œuvre concrète de cette hausse des budgets des armées. Ce qui explique sans doute l’accueil chaleureux que lui a réservé hier Donald Trump, à l’occasion d’une première entrevue entre les deux hommes sous forme de déjeuner à l’ambassade des États-Unis à Bruxelles. Un effort global d’ajustement des dépenses est déjà « largement entamé », a plaidé par ailleurs le secrétaire général de l’Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg, en soulignant que les « budgets cumulés des États membres consacrés à la défense avaient déjà augmenté de 3,8 % en 2016 ».

IRAN

Les électeurs plébiscitent les réformes et le changement Hassan Rohani a été réélu président dès le premier tour du scrutin. Les Iraniens ont manifesté leur joie.

Les conservateurs, avec à leur tête le guide suprême, ont néanmoins montré qu’ils étaient bien présents.

«Longue vie à Rohani ! » « Vive les réformes ! » C’est par ces cris que des dizaines de milliers d’Iraniens, jeunes pour la plupart, ont laissé exploser leur joie à Téhéran. Ils fêtaient ainsi la réélection de Hassan Rohani à la présidence de la République islamique 6 • Les Nouvelles 1er juin 2017

d’Iran. Un score sans appel qui lui permet de gagner dès le premier tour.

Il a obtenu 23,5 millions de voix, soit 57 % des votes exprimés en devançant le conservateur Ebrahim Raissi, crédité de 38,3 % des voix. Le résultat est d’autant plus remarquable que le taux de participation a atteint 73 %.

Rohani augmente considérablement le nombre de ses électeurs par rapport à sa première élection en 2013 : il avait alors obtenu 18,6 millions de voix (50,7 %) sur 36 millions de votants. C’est l’épilogue d’une cam-

pagne électorale très dure, durant laquelle Rohani avait demandé aux Iraniens de lui accorder plus de voix pour pouvoir poursuivre ses réformes sur le plan intérieur et sa politique d’ouverture vers le monde. Cette victoire exprime bien le sentiment des Iraniens, qui veulent maintenant voir leur pays être considéré comme une nation à égalité avec les autres. Ils ont dit leur volonté de liberté et leur ras-le-bol des interdictions de toutes sortes dont est friande la République islamique d’Iran.

Il y a deux mois jour pour jour à Londres, près du Parlement, un homme fonçait dans la foule avec un véhicule et poignardait un policier, faisant cinq morts avant d’être abattu. Lundi 22 mai, le Royaume-Uni a fait face à l’attentat le plus meurtrier depuis les quatre attaques suicides simultanées, revendiquées par al-Qaida, qui avaient fait 52 morts et 700 blessés dans les transports londoniens le 7 juillet 2005, aux heures de pointe.

Depuis des mois, les services de sécurité jugeaient « hautement » probable le scénario d’une attaque de cette ampleur. « Le niveau d’alerte reste élevé, ce qui veut dire que d’autres attaques restent possibles », mettait en garde Theresa May. À quelques jours de la tenue d’élections législatives anticipées fixées au 8 juin, la campagne a été suspendue. Le chef de l’opposition travailliste, Jeremy Corbyn, s’est dit « horrifié » par ces « terribles événements ». « Mes pensées vont vers les familles et les amis de ceux qui ont été tués ou blessés. Aujourd’hui, tout le

pays pleure ceux qui ont perdu la vie », a-t-il déclaré. À Manchester, cité sous le choc, cette trêve politique a pris la couleur du deuil. Dans cette métropole ouvrière, ouverte et cosmopolite, des voix se sont vite élevées pour dire le refus du repli, de la division, de la stigmatisation des musulmans. Un esprit de solidarité et de paix que résume en ces termes, sur son compte Twitter, le journaliste Dave Haslam : « Vous avez choisi la mauvaise ville si vous pensez que la haine peut nous déchirer ! » « Manchester vient s’ajouter à la trop longue liste des attaques de masse meurtrières qui s’étend de Bagdad à Paris, Nice, St Étienne-du-Rouvray, St Pétersbourg, en passant par Istanbul, Stockholm, Mogadiscio, Alexandrie et tous les jours en Afghanistan ou au Nigeria, a déclaré le PCF. Chaque fois, c’est l’humanité tout entière qui est frappée et qui souffre. Il n’y a aucune fatalité à ce que ces violences se poursuivent.

Unis et solidaires, les peuples du monde, les jeunesses du monde, peuvent faire reculer la haine et faire triompher la grande paix humaine ».

PCF LÉGISLATIVES

PCF BASSIN D’ARCACHON

Fête des Communistes

Réunions publiques 1re CIRCONSCRIPTION Bordeaux, Bruges et Le Bouscat Vincent Maurin & Lucie Belrain - mardi 6 juin, 18h30, Bordeaux Bacalan, salle Pierre Tachou 3e CIRCONSCRIPTION Bègles, Bordeaux, Talence, Villenave-d’Ornon Isabelle Taris & Nabil Ennajhi - samedi 3 juin, 10h, Chambéry, rond point du Lidl - 12h, Villenave d’Ornon, apéritif-débat au local du PCF, 35, chemin Gaston - dimanche 4 juin, 10h30, Talence, marché de Thouars 4e CIRCONSCRIPTION Rive Droite Berivan Bal & Christophe Bagilet - mercredi 7 juin, 18h15, Carbon-Blanc, salle municipale Jacques Brel - jeudi 8 juin, 18h, Ambarès et Lagrave, salle René Malidin

Ils ont gagné

5e CIRCONSCRIPTION Médoc

7e CIRCONSCRIPTION Pessac, Les Graves

Stéphane Le Bot & Nicolas Ông - mercredi 7 juin, 19h, Carcans, salle de la Bugade ; « Quel avenir pour les services publics ?

Pour notre territoire, n’estil pas temps de créer un service public national de la dépendance et de l’aide à domicile ? » en présence de Florence VIROLEAU, déléguée du personnel CGT de l’AAPAM en Médoc

Didier Sarrat & Véronique Mandron - vendredi 2 juin, 19h, Gradignan, salle du Cuvier de Cayac - mardi 6 juin, 19h, Cestas, chapelle de Gazinet

6e CIRCONSCRIPTION Mérignac, Le Haillan, St-Médard-en-Jalles Pierre Cazenave & Erika Vasquez - mardi 6 juin Mérignac - 18h30 salle des fêtes de Capeyron (place Jean Jaurès) - mercredi 7 juin Le Taillan - 19h salle du 11 novembre (rue du 11 novembre) - jeudi 8 juin St-Médard - 18h30 Salle Cap Ouest (bâtiment en bois à côté de la crèche) Lassalle, Cécile Cordon, Francis Baudoux, Christine Servate, Elvire Garcia Mendjeli, Daniel Richard, René Raymond, François Bidou, Gille Lainé, Alban Rapetti, J.Claude Feugas, Isabelle Briard, Madeleine Lenoble, Xavier Lafitte, Jérôme Darroman, Nicole Dupart, Jacqueline Germon

1 livre de Pierre Laurent 99% : Claire Bardeau, Myriam Mahé, Nicole Lafargue, Noël Penneteau, M. Dracsou, Daniel Dartigolles, Adam Stavrakoglou, Albert Garcia, Allain Charruyer, Luc DupuyBara, Eric Broucas, Elodie Charruyer, Sébastien Maestro, Antoine Martos, François Bidou, Colette Michaux, N° 01818, Jésus CanalFernandez, Marika Lafitte, Sylvie Galan

1 abonnement annuel à l’hebdo Les Nouvelles de Bx : Albert Garcia, Cécile Cordon, Max CanalFernandez, Mireille Bergon, Aurore Fouche, Raymonde Pledran, Yvette Gibielle, Juzan, Sylvie Garcia, Denise Canal-Fernandez, Omer Ozhan, Michel Huet, Michel Delort, Liliana Audin, Jean Pasquet, Angélique Lusseau, J.Claude Laulan, Christelle Danglot, Jacqueline Beyney

1 livre de Georges Durou Mes printemps de barbelés : Georges Nadaud, El Kaim, Jacqueline Labourguigne, Geneviève Berjon Cassiede, Karinne Babi, René Daviaud, Michel Huet, Jordan Garcia, Lisa Deloubes, Pierre Taillefumier, Angel Simonetti, Laurent Campagne, Véronique Lelibon, Cathy Bordas, Claude Montavy, Maxime Rossignol, Jean Pittoni, Monique Lineres, Nicolas Durrieu

1 billet d’entrée Fête de l’Humanité Paris 2017 : Sébastien Maestro, Françoise Roux, Maxime Decrouy, Hervé Larroque, Frédéric Boussinot, Christine Servate, Maria Parreira, José Beyney, Danielle Brichot, J.François Arauzo, Didier Luna, Dominique Aubert, Henry Rossignol, Céline Bazelle, J.Claude Jacopy, Michel Querbes, Guy Juillerat, Jeanine Broucas, Fouillade, Nadège Jumelle, Francine Gastonnet, Audin, Marc Candelier, Thomas Colinet, Pascal Maurin, Olivier Fondriest, François Ortiz, Serge

1 livre La cuisine des camarades : Jeanne Feugas, Jean Lapouge, Christiane Rouanet, J.Bernard

9e CIRCONSCRIPTION Val-de-l’Eyre, La Brède, Sud-Gironde, Haute-Lande Cristine Guerné & Michel Armagnacq - vendredi 9 juin, 20h30, Fargues de Langon, Maison du temps libre avec le comité de soutien présidé par Pierre Augey et Raymond Lagardère

Samedi 1er juillet, à partir de 10h30, club house du rugby à Biganos Comme tous les ans, la section du PCF organise sa fête militante. Cette année, ce sera dans un cadre superbe (avenue des Boiens - fléchage depuis le siège du PCF).

Plusieurs associations participeront à ce rendez-vous fraternel : le Secours Populaire, l’APEIS, Le Mouvement de la Paix, France Palestine, JC de la Gironde.

Programme : • À partir de 10h30 : les responsables des associations parleront de leur activité.

• À 12h : repas (15 €) Huîtres du Bassin avec Pâté de la dune ou Assiette de crudités Grande Paëlla Boïenne ou Rôti de porc - frites Fromages des prés de l’Ile aux Oiseaux Crêpes (recette exclusive d’Annie ) Vin - café • 17h : débat sur le thème : « La France a-t-elle besoin d’un Parti Communiste ? » • En fin d’après-midi et en soirée, nous « finirons les restes » (5 €) en dansant et en chantant.

Inscriptions (avant le 20 juin) : Danielle Trannoy 06 08 84 11 85, danielle.trannoy@orange.fr ou Christian Darriet 06 03 36 36 53, christian.darriet@free.fr ou Pierre Cléaz 06 07 97 40 52, pierre-louis.cleaz33@orange.fr

11e CIRCONSCRIPTION Haute-Gironde, Cubzaguais et Nord Libournais Sébastien Laborde & Magalie Soares - mardi 6 juin, 20h, Blaye, salle 13 de l’ancien tribunal ; « Quel projet pour la haute gironde, quelle politique en rupture avec l’austérité ? » - jeudi 8 juin, 20h, St-Denisde-Pile, Maison de l’Isle Larquier, Bruno Fontan 1 bouteille magnum de vin « Château Micalet » 2012 : Claude Durci 1 double magnum de vin « Château Micalet» 2012 : Bertrand Lloret 1 coffret dégustation produits épicerie fine : Françoise Casamajor 1 coffret d’huile d’olive : Guy Etchessahar 1 coffret de 2 bouteilles de Pineau et une bouteille de Cognac : Barbara Penneteau 1 carton de 6 bouteilles de Crémant : Nicole Chapeau 1 colis produits de terroir des Landes : Danielle Braconnier 1 caisse de 6 bouteilles de vin de Bordeaux : Jordane Garcia 1 valisette bière Mascaret : Michèle Pénichon 1 bourriche d’huîtres (100 pièces) : Denise Saint-Jean, Claudine Girard 1 coffret « week-end Wonderbox » : Marie Thérèse Dominique, Francis Franco, Nuria Moraga, Dany Junqua, Micheil Goueytes 1 voyage en Grèce pour 2 personnes : Maïté Santa-Maria

Tout versement par chèque ouvre droit à une réduction fiscale de 66% du montant versé. (chèque à l’ordre de ADF PCF 33). Les ressources financières du Parti communiste sont transparentes. Votre don, aussi modeste soit-il, contribuera effica- cement à la démocratie, à l’expression et la prise d’initiative du Parti communiste. Cet ensemble sont les éléments majeurs pour continuer notre combat dans l’ambition d’une gauche forte et alternative. La fédération de la Gironde du PCF, lance une souscription afin de mener nos prochaines échéances politiques, notre objectif est de 70 000 euros.

Les Nouvelles 1er juin 2017 • 7

CULTURE & SOLIDARITÉ FESTIVAL À BORDEAUX

CAMPAGNE VACANCES DU SECOURS POPULAIRE

Allez les Filles vous invite à la Relache

40 enfants embarquent sur les bateaux de la Solitaire du Figaro

Le Festival Relache vous invite à danser ici et là, partout dans Bordeaux et ses alentours, en extérieur, l’équipe de l’association Allez Les Filles choisit des endroits insolites et des artistes surprenants. C’est gratuit et ouvert à tous !

L’édition 2017 du Festival Relache se déroulera sur deux mois. Elle débutera par un prologue en juin et se déroulera principalement de juillet à septembre, sur la métropole bordelaise et en plein air.

Comme chaque année, le festival Relâche invitera des groupes confirmés de la scène internationale mais aussi des groupes « découverte » et des artistes de la scène locale. Habituellement dédié aux musiques rock avec des groupes tels que Libido Fuzz, The Bellrays, The Dizzy Brains, Jim Jones & The Righteous Mind, Relâche dévoile cette année une programmation sud-américaine des plus foisonnantes. La programmation définitive sera annoncée le 1er juin 2017.

Au programme des prochaines dates : Mercredi 31 mai - Square Dom Bedos - Jardins du Conservatoire - 18h à 1h - Tram C /arrêt Sainte Croix : Crazy Hambones ; Bcuc ; Shirley Davis & The Silverbacks ; Bathroom Groovy Stuff.

Vendredi 2 juin 2017 - Place Saint Michel - 18h à 1h - Tram C/arrêt Saint Michel : Dancing In The Streets + Concert // Vicious Soul ; Tropical ; Dj Francis Feelgood ; The Soul Kitchen ; The Lehmanns Brothers.

Vendredi 9 juin 2017 - Parvis Bergonié - 18h à 1h - Tram B - arrêt Bergonié : Dancing In The Streets + Concert // Dj Francis Feelgood ; Malodj ; Archie & The Bunkers.

Depuis sa création, le festival est entièrement gratuit. Les organisateurs précisent que ses subventions publiques représentent moins de 15 % du budget global du projet et les recettes des buvettes sont une ressource financière bien plus conséquente. Mais l’ensemble n’est pas suffisant pour maintenir ce festival unique en France, accessible à tous et populaire.

Pour que cela perdure, l’association Allez Les Filles vous propose de soutenir Relâche en devenant contributeur du festival. Jusqu’à fin juin, une campagne de financement participatif est lancée sur la plateforme Ulule (fr.ulule.com/relache-2017).

Tous les donateurs auront leurs noms inscrits sur des panneaux dédiés et présents à chaque soirée du festival, ils bénéficieront également de plusieurs contreparties selon le montant du don.

Un bateau Ovimpex / Secours populaire français s’est engagé sur la 48ème édition de la course mythique de la Solitaire URGO Le Figaro. Le 26 mai, 40 enfants accompagnés par la fédération de la Gironde ont eu l’opportunité incroyable d’embarquer à bord des 40 voiliers engagés sur cette course.

Du 26 mai au 25 juin, des centaines d’enfants et familles soutenus par le SPF vont découvrir l’univers de la course à la voile avec le bateau Ovimpex / Secours populaire français lors des étapes de la Solitaire URGO Le Figaro.

Vendredi 26 mai, près de 40 enfants accompagnés par le Secours populaire de Gironde ont eu l’opportunité incroyable d’embarquer à bord des 40 voiliers engagés sur cette course.

Avec le soutien de la Fédération française de voile et de la direction de la course, ils ont découvert de l’intérieur l’univers de la course à la voile, en participant à la régate pour rallier les bateaux de Pauillac à Bordeaux. Après l’arrivée des bateaux à Bordeaux, les enfants ont pu assister au concert et au feu d’artifice dans le cadre de la Fête du Fleuve.

Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, était présent dans l’après-midi pour saluer les jeunes marins du jour et rencontrer les équipes de la course.

Il a souligné que cette initiative

ANNONCES LÉGALES AVIS DE DISSOLUTION MY JALAN JALAN SASU au capital de 10 000 € Siège social : 49 Cours Pasteur 33000 Bordeaux Siren 822 631 750 RCS BORDEAUX

Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : annonces@nbso.fr Comptabilité : compta@nbso.fr - Redaction/Proposition d’article : redaction@nbso.fr @nvlbx Les nouvelles de bordeaux nbso.fr Commission paritaire de presse : 0118 C 85932

8 • Les Nouvelles 1er juin 2017

Aux termes d’une AGE en date du 18/05/2017, l’associé unique a décidé de dissoudre ladite société.

La clôture de liquidation sera prononcée 30 jours après.

M. Pierre Labonne demeurant au 3 impasse de rue Neuve, 33000 Bordeaux est nommé liquidateur.

Le siège de liquidation est fixé au 49 cours Pasteur 33000 Bordeaux.

Les actes et documents devront être notifiés à cette adresse.

Pour avis et mention Le liquidateur

s’inscrivait dans le lancement de la campagne « Vacances d’été 2017 » du Secours populaire. Deux évènements étaient également programmés pour l’occasion : un séjour à Tarnos dans les Landes pour 450 personnes privées de vacances (accompagnées par le Secours populaire Ile-de-France et Nouvelle-Aquitaine) partaient quatre jours à Tarnos, dans les Landes et un village « Copain du monde » à Agadir avec 12 enfants de l’Oise. « Un enfant sur trois est toujours privé de vacances, ses parents aussi, rappelle Julien Lauprêtre. Pourtant, les vacances sont un droit et elles sont essentielles au bien-être et à l’équilibre. Partir permet d’oublier ses tracas quotidiens, de renforcer les liens sociaux et de passer des

moments inoubliables, pour revenir plus fort ».

Cette année, « Copain du monde », le mouvement d’enfants du Secours populaire, fête ses 25 ans. L’association organise donc, en juillet et en août, quelques 45 villages d’enfants « Copain du monde », en France et à l’étranger. Ils permettent la rencontre d’enfants de différentes nationalités.

Ces temps privilégiés favorisent les échanges et offrent aux enfants la possibilité de se mobiliser pour développer des actions de solidarité, là où ils vivent ou vers d’autres pays.

Cet été, le SPF propose aussi, en France et en Europe : des départs en familles de vacances, en colonies, des vacances en familles, des séjours solidaires, des sorties, etc. Sans oublier, après le 15 août, dans toutes les régions de France, les « Journées des oubliés des vacances » pour celles et ceux qui n’ont pas pu partir. Pour aider au départ, le Secours populaire a besoin d’argent. Par exemple, un don de 50€, soit 12,50€ après déduction fiscale, offre une « journée de vacances » à un enfant. www.secourspopulaire.fr/33 Secours populaire français, Fédération de la Gironde, 95 quai de Paludate, 33800 Bordeaux Tél. 05 56 92 79 92

RELAIS À BORDEAUX

Grande braderie d’été Le Relais Gironde organise pour la deuxième fois une grande braderie estivale sur son site de Bordeaux, le samedi 10 juin 2017, de 10h à 17h.

Chacun pourra trouver son bonheur parmi un large choix de vêtements, chaussures, maroquinerie, linge de maison, et beaucoup d’autres bonnes affaires à petits prix. A noter : la vente se fera au kilo !

Informations pratiques :

Date : samedi 10 juin 2017 Horaires : 10h-17h 517 Boulevard Alfred Daney 33 300 Bordeaux Renseignements : 05 57 95 60 60 Bus : ligne 9 (arrêt Place Maran) / Tram B : arrêt Brandenburg