Nouvelles N° 2212

Jeudi 20 juillet 2017 - N° 2212 - Hebdomadaire - 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX - Prix : 0,80 euro

PARCE QUE LE MONDE A BESOIN D’UNE NOUVELLE HUMANITÉ !

Rendez-vous à La Courneuve

ACTUALITÉ RÉFORME DE LA TAXE D’HABITATION

GAZ DE BORDEAUX

Pour masquer l’indécence de l’exonération de l’ISF

La concurrence dicte (encore) sa loi

Extrait de l’intervention de Cécile Cukierman, sénatrice communiste, le 11 juillet. « Première recette fiscale des communes, premier échelon de la démocratie vivante, la taxe d’habitation va connaître, à partir de 2018, une réduction sensible du nombre de ses redevables, jusqu’à être transformée à hauteur de 80 % en dotation de l’État ». (…) « Nul doute que les contribuables qui ne la paieront plus du tout seront, dans un premier temps, satisfaits. Mais il est clair, vu les autres mesures annoncées, qu’il s’agit là de faire passer la pilule amère de la hausse de la CSG et celle de l’absence de coup de pouce pour le SMIC, en attendant la hausse des taxes sur l’essence, le tabac et le maintien d’une TVA à 21,2 % ». « Cette annonce masque également et surtout l’indécence de l’exonération de l’ISF pour les fortunes mobilières ». (…) « D’un côté, 3 milliards d’euros à partager entre 28 millions de redevables : c’est la taxe d’habitation. De l’autre, 3 à 4 milliards d’euros à partager entre 330 000 contribuables : c’est votre décision relative à l’ISF ». (…) « On ne peut pas continuer à étendre les exonérations de taxe d’habitation sans débattre de la revalorisation des valeurs locatives, sans tenir compte du fait que les communes rurales ou les communes pauvres ne bénéficient pas des recettes fiscales dont disposent d’autres communes. » (…) « Les économies budgétaires ne suffiront pas, et nous savons tous que la compensation ne sera pas intégrale, au grand dam des élus locaux des villes et des campagnes ».

INSCRIPTIONS UNIVERSITAIRES

Le système « à bout de souffle », c’est le libéralisme !

Déclaration du PCF du 18 juillet 10 % des titulaires du baccalauréat 2017 sont aujourd’hui dans l’attente d’une inscription dans une formation supérieure, voire empêchés de s’engager dans des études universitaires auxquelles leur succès au baccalauréat devrait leur ouvrir la voie.

Voilà, au-delà des promesses électorales, la réponse que le libéralisme de Macron et du MEDEF apporte aux jeunes.

Certes le système d’affectation « APB » est inefficace. Mais c’est avant tout le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche, celui des universités, dont l’insuffisance de plus en plus alarmante est dénoncée par l’ensemble des acteurs et usagers de l’ESR, qui devrait permettre de répondre aux aspirations des jeunes à la formation et au partage des connaissances. Des milliards d’euros sont dilapidés, détournés de la satisfaction des besoins sociaux, ainsi les milliards du Crédit Impôt Recherche, alors que tout projet d’avenir pour notre pays, pour notre monde, passera, on le sait, par le développement sans frein de la recherche, de la qualification et de la créativité des travailleurs et des citoyens.

Ce n’est pas l’objectif des politiques soumises au dogme de la baisse de la dépense publique ! Tout au contraire, leur seul horizon est celui du malthusianisme et de la sélection sous toutes ses formes. Si le tirage au sort suscite l’indignation, n’oublions ni l’impitoyable sélection sociale que cache (mal) l’éloge du « mérite » ni les processus de sélection de plus en plus précoces et insidieux auxquels ont recours les établissements, parfois au nom de la réussite des jeunes.

La réussite pour tous, voilà ce qui doit demeurer l’objectif de tous les progressistes.

Plus de bacheliers, plus d’étudiants dans les universités, c’est une très bonne nouvelle, ce devrait être une promesse, un espoir, une dynamique de progrès social, culturel, scientifique.

BORDEAUX

Commémoration pour la Paix

Le conseil de métropole du 7 juillet dernier a donné son accord pour la recomposition du groupe issu de Gaz de Bordeaux. Répondant à l’injonction de la mise en concurrence à tout-va, les collectivités filialisent et privatisent l’outil de distribution historique d’énergie.

Si la création d’un nouvel outil pour la rénovation énergétique et le maintien d’un actionnariat à majorité publique pour la nouvelle entité (Bordeaux Métropole Energie) sont des points positifs, l’élue communiste Claude Mellier s’est appuyée sur les revendications syndicales pour demander notamment la reconnaissance d’une unité économique et sociale (UES) à celle-ci. « Comme le secteur de l’électricité, celui de la production et de la distribution de gaz est pris dans une tourmente insensée de directives nationales et européennes qui n’ont qu’un seul mot d’ordre : la mise en concurrence libre et non-faussée.

Voilà donc notre opérateur Regaz contraint de revoir ses statuts, de créer une maison mère en société d’économie mixte et de se transformer lui-même en société anonyme chapeautée par cette dernière. Que celles et ceux qui sont capables d’expliquer à nos concitoyens la nouvelle architecture de ces entités et leurs objectifs, me fasse signe !

Comme pour le secteur de l’élec-

tricité, le marché libre et non faussé impose une jungle incompréhensible pour le commun des mortels et dans laquelle, s’il y a un gagnant, ce n’est certainement pas le consommateur final.

Cela donne une métropole contrainte d’en passer par une mise en concurrence pour organiser le réseau de chaleur que nous avons nous-mêmes souhaité sur le secteur Euratlantique et pour lequel Regaz avait toutes les compétences. Mais il a fallu en passer par une filiale, Mixener, qui a dû jouer le jeu de la casse des prix pour remporter la mise. Espérons que ce petit jeu ne portera pas préjudice au service rendu dans ce secteur.

L’outil réseau de chaleur mérite en tous cas autre chose que ces petits arrangements.

Pour en revenir à la société créée, Bordeaux Métropole Energie (BME), nous ne reviendrons pas sur le processus de libéralisation qui est sous-tendu. Retenons que c’est une société d’économie mixte qui est créée, avec une mission spécifique sur la transition énergétique, à laquelle notre groupe adhère totalement.

Cette nouvelle mission assurée par BME est la preuve que nos collectivités ont besoin d’outils publics pour agir sur les questions énergétiques et que la mise en concurrence à marche forcée, va à rebours des besoins et de l’intérêt général.

Il en va d’ailleurs autrement pour Regaz qui, si elle reste à majorité

ECONOMIE

Les super-yachts fleurissent, les injustices aussi…

« L’appel des 100 pour la paix » et « le mouvement de la Paix » nous invitent à nous souvenir des terribles bombardements d’Hiroshima et Nagasaki de 1945 qui ont entraîné la mort de centaines de milliers de victimes civiles, à l’occasion d’une commémoration pour le 72e anniversaire : Le mercredi 9 août, à partir de 17 heures, au monument-scupture « LA PAIX », à Bordeaux-Lac (avenue des 40 journaux, tram C destination Parc des Expositions ou bus 32) à partir de 17h.

Les militants de la paix appellent aussi à la mobilisation « pour gagner une convention d’élimination des armes nucléaires dans le monde et pour abolir les guerres. »

TIERS-PAYANT

La ministre de la santé cède aux pressions les plus réactionnaires La Ministre de la santé cède aux pressions des syndicats de médecins les plus réactionnaires en renonçant au déploiement du Tiers payant généralisé.

Dans un communiqué la FMF rappelle « (qu’) en permettant la non-avance des frais, le tiers-payant est indispensable pour éviter les renoncements aux soins pour raisons financières.

Agnès Buzyn dit vouloir éviter la surcharge administrative pour les professionnels de santé. Cet objectif est partagé par l’Assurance maladie et les complémentaires santé qui travaillent depuis deux ans au déploiement d’un dispositif simple, intuitif et sécurisé pour tous les acteurs. Cette solution est d’ores et déjà accessible aux 130 000 professionnels de santé, dont de nombreux médecins libéraux, qui pratiquent aujourd’hui le tiers-payant.

Le tiers-payant sur la part complémentaire est déjà facultatif. Supprimer l’obligation sur la part obligatoire, c’est retarder encore la possibilité pour les assurés sociaux de bénéficier de ce droit, et ainsi renoncer à améliorer concrètement et rapidement l’accès aux soins ».

Les Mutuelles de France appellent la ministre de la Santé à respecter le calendrier de déploiement du tiers-payant pour permettre à la France de rejoindre, enfin, les 25 pays européens qui ont supprimé toute avance de frais.

2 • Les Nouvelles 20 juillet 2017

publique (notre métropole en reste actionnaire à 51 %), devient SAS et pourrait donc passer à majorité privée dans l’avenir. C’est une situation que nous contestons.

Enfin, et ce n’est pas une question secondaire, la question du statut des salariés de Regaz est posée. Leurs syndicats ont obtenu le maintien dans le giron de la convention des gaziers pour les 40 salariés qui passeront chez BEM. C’est une bonne chose. Il faudra aussi maintenir leurs avantages acquis et opérer un recrutement conséquent (sous le même statut) pour assurer convenablement les missions liées à la MaRenov Bordeaux.

Lors des dernières négociations avec la direction de Regaz, les syndicats ont unanimement demandé la reconnaissance d’une unité économique et sociale (UES) commune à BEM et ses filiales. Il nous semble que les élus de la métropole devraient soutenir cette demande puisque, comme l’indique la délibération, l’ensemble des filiales “se structure autour de la société d’économie mixte”, BEM. Ces remarques étant faites, nous nous abstiendrons sur cette délibération qui maintient le caractère public de la société mère du groupe Regaz et étend ses actions sur des sujets majeurs comme la rénovation énergétique. Mais ceci dans un contexte de libéralisation que nous ne pouvons accepter. »

Soutien aux salariés de Ford et leurs syndicats, ici devant la préfecture de Bordeaux le 7 juillet.

La métropole a accordé une nouvelle subvention pour le groupement d’entreprises (cluster) qui pilote le développement de l’activité de réparation navale à Bassens et Bacalan. À cette occasion, l’élu communiste de Blanquefort, Jacques Padie, est revenu, en conseil de métropole, sur la situation de l’entreprise Ford. « Nous ne pouvons que nous féliciter de l’avancée de ce projet de pôle Refit à Bacalan et Bassens. C’est un dossier auquel peu de monde croyait, en dehors du maire de Bassens et des

militants de Bacalan, dont Vincent Maurin. Nous nous félicitons également de la coopération qui semble naître avec le pôle de La Rochelle.

Notons au passage que si l’un et l’autre des pôles semblent pouvoir devenir économiquement viables, c’est que la construction de superyachts est en vogue dans le monde et donc que l’austérité ne semble pas toucher tout le monde de la même manière…

Et à propos d’injustice, nous souhaitons apporter notre entier soutien aux salariés de FAI qui manifesteront tout à l’heure devant la Préfecture

(NDLR – le 7 juillet, voir notre précédente édition). La dernière réunion du comité d’entreprise a confirmé l’inexistence de projets d’avenir pensés par Ford pour son usine de Blanquefort. La production de la boîte 6F15 faiblit avant même d’avoir donné sa pleine mesure et les syndicats accusent la direction de commencer déjà à supprimer des emplois.

Nous apportons donc tout notre soutien aux salariés et à leurs syndicats.

Nous sommes à ce titre scandalisés de la condamnation dont ont écopé plusieurs représentants syndicaux de Blanquefort, pour avoir collé des autocollants sur des voitures lors de manifestations. Ces condamnations sont d’autant plus inacceptables au regard du comportement de la direction de Ford qui tourne le dos aux engagements pris devant les élus locaux.

Nous demandons aussi que la position de la Métropole soit étudiée concernant les aides versées. Et que les syndicats soient reçus pour évoquer leurs propositions pour la pérennité du site. »

ACTUALITÉ

Editorial

CGT

La caravane des saisonniers de passage à Bordeaux

Cinq « caravanes de saisonniers » de la CGT parcourent la France durant l’été. Celle du sud-ouest s’est arrêtée à Bordeaux, place Saint-Projet, lundi 10 juillet. Elle fait une douzaine d’arrêts dans des stations touristiques de la région pour informer les salariés.

Stéphanie Lecerf de l’UD CGT de la Manche fait partie de l’équipe qui s’est installée sur la place Saint-Projet de Bordeaux avec stand, tract, guide des droits, coordonnées des structures locales CGT, gadgets pour rappeler l’existence du syndicat. « Il y a même des préservatifs car le syndicat protège tout le monde », plaisante Stéphanie.

D’être protégés, les saisonniers en ont bien besoin. « Ils sont parfois très exploités, confirme la militante syndi-

cale. Emplois non déclarés, heures supplémentaires et primes non payées, mal logement… ils sont souvent ignorants de leurs droits car pour beaucoup sont des jeunes dont c’est le premier emploi ou des étrangers, des femmes ou des “séniors” qui ne trouvent pas de travail le reste de l’année. Ces salariés sont souvent seuls face aux difficultés ».

Les militants reçoivent un bon accueil de la part des salariés et même de certains employeurs qui viennent se renseigner pour être sûrs d’être dans la légalité. « Des saisonniers ici, il ne devrait pas y en avoir, complète Jean-Paul Domenc.

Pourtant, depuis que la zone est classée d’intérêt touristique, il y en a de plus en plus. Quand une enseigne est ouverte toute l’année, si elle a un surcroît d’activité, elle doit faire appel à de l’intérim.

Évidemment, sur un contrat saisonnier, il n’y a pas de prime de précarité, c’est plus intéressant pour l’employeur. Et ça explique notre présence ici ».

2 millions de salariés en France travaillent en contrat à durée déterminée « saisonnier », dans l’agro-alimentaire, le tourisme et même dans la grandedistribution ! La CGT revendique donc l’intégration de la prime de précarité au CDD « saisonnier », une meilleure prise en charge du logement par l’employeur, la transférabilité des droits d’ancienneté, de formation d’un employeur à un autre…

Des avancées ont déjà été obtenues par les luttes et les négociations collectives : les salarié-e-s des hôtelcafé-restaurants bénéficient de la mutuelle de branche dès qu’ils ont un mois d’ancienneté ; des accords locaux ont été signés sur l’amélioration du logement, la création de maison des saisonniers, l’information sur les droits… « Caravane des saisonniers » et « Tour de France social » sont aussi l’occasion pour l’organisation syndicale de préparer les luttes de la rentrée en informant de ses revendications sur l’augmentation des salaires et pensions, l’égalité femmes/hommes, la généralisation du CDI, le maintien de la hiérarchie des normes et donc l’abrogation des lois Macron et El Khomri.

Christelle Danglot

La poursuite d’une logique d’exclusion sans une once d’humanité

Le gouvernement se félicite de l’impact de l’infâme accord UE-Turquie de mars 2016 sur la « perception » de la crise migratoire en Europe alors qu’il s’agirait d’en évaluer concrètement la mise en œuvre et l’efficience. Les migrants et candidats au droit d’asile sont pris entre les filières de passeurs qui tirent profit d’un marché lucratif grâce à la fermeture des frontières et les politiques discriminatoires et des conditions invivables qu’imposent les gouvernements britannique, turc ou hongrois.

De nombreuses organisations et associations, auxquelles le Parti communiste français joint sa voix, dénoncent l’insuffisance des mesures d’accueil annoncées, et se déclarent opposées à l’orientation prise par Emmanuel Macron et Édouard Philippe.

Il n’aura pas fallu 100 jours pour que la contradiction majeure entre la réalité du programme ultra-libéral de la nouvelle majorité et les aspirations profondes de notre peuple se creuse inexorablement.

Réduction des dépenses publiques, dont 75 millions pour l’éducation, hausse de la CSG, suppression de 120 000 fonctionnaires dans tous les secteurs, gel du point d’indice, 10 milliards d’économies demandées aux collectivités.

C’est une saignée d’une rare violence pour notre peuple. Moins de services publics, c’est moins d’égalité, moins de solidarités.

Les ordonnances sur le code du travail sont quant à elles imposées avec une majorité parlementaire aux ordres d’un pouvoir exécutif qui sait bien qu’il n’existe pas de majorité populaire dans notre pays pour accepter ces mesures. C’est maintenant au Sénat d’étudier le texte à la fin de l’été, cette bataille là est loin d’être finie.

Dans le même temps, le gouvernement annonce le démantèlement de l’ISF qui verra 3000 familles les plus riches économiser 3 milliards d’euros d’imposition. L’OFCE a estimé que 43 % des mesures fiscales annoncées vont profiter aux 1% les plus riches.

C’est un pouvoir au service des banques et des héritiers.

« PLAN MIGRANTS »

Le gouvernement a discuté, en Conseil des ministres du 12 juillet son « plan migrants » en vue d’un projet de loi en septembre 2017. L’annonce de la création de 4 000 places d’hébergement pour les demandeurs d’asile en 2018, et 3 500 en 2019, reste bien endeçà des besoins réels urgents des réfugiés et migrants dont les droits élémentaires sont bafoués dans notre pays.

Coup d’État permanent

Dans l’immédiat, il est urgent que les instances européennes et les pays membres ouvrent des voies d’accès légales et sécurisées qui mettront un coup d’arrêt au commerce des trafiquants et des passeurs. La « chasse aux migrants » et les poursuites engagées contre les militants de la solidarité doivent cesser. À Bordeaux, pas de vacances pour les réfugiés, ni pour la solidarité

C’est pour rappeler ce devoir d’humanité qu’un collectif d’organisations et associations bordelaises a décidé de se mobiliser tout l’été. Le mercredi de 17h à 19h, du côté de la place Camille Jullian. Les bonnes volontés viennent y déployer une banderole et diffuser des tracts pour rappeler qu’il n’y a « pas d’été pour les demandeurs d’asiles, les migrants ».

Trois situations bordelaises interpellent particulièrement ces militants.

Des demandeurs d’asile ont été hébergés dans des CAO à Mérignac et Talence et, une fois ceux-ci fermés, se voient placés en rétention puis renvoyés en Italie au nom de la convention européenne « Dublin III ». « Cette politique et ces orientations sont injustes, inhumaines, inutiles et coûteuses », explique le collectif.

Des dizaines de familles, parfois avec

des enfants en bas âge, vivent à la rue.

Certaines des familles qui arrivent à Bordeaux doivent être secourues par la générosité et la solidarité de citoyens bordelais. Le collectif demande que les familles demandeurs d’asile soient toutes hébergées et prises en charge comme la loi et les accords internationaux le commandent, que des places en CADA s’ouvrent rapidement en Gironde pour les accompagner dignement.

Enfin, la situation des mineurs est aussi préoccupante. « Malgré les efforts du département, la situation reste insatisfaisante : certains ne bénéficient d’aucun accueil, d’autres sont logés à l’hôtel avec un suivi minimal, d’autres sont en foyer. Les interminables délais de traitement de leur dossier leur interdisent toute possibilité d’insertion.

Les administrations, la préfecture, le Département, l’Éducation Nationale se renvoient les responsabilités. Pourtant la loi française et les accords internationaux sont clairs : ces jeunes ont droit à une mise à l’abri, des soins médicaux, un suivi éducatif et une scolarisation normale. » CD Contacts : resf33.bdx@gmail.com collectif.demandeasile33@gmail.com

Monique Pinçon-Charlot évoquait en mai dernier une guerre de classe des plus riches contre le peuple avec un homme qui aura réussi à faire croire à une part du monde du travail (pas une majorité, à peine un quart) que les intérêts des plus riches sont aussi les siens. C’est ce mensonge qui éclate au grand jour aujourd’hui.

Ces annonces se font dans une France qui s’apprête à se laisser aller quelques jours ou quelques semaines au bonheur de vivre, aux plaisirs des congés payés. Et ce n’est évidemment pas le fruit du hasard.

Il est également évident que le pouvoir en place entend profiter à plein du brouillage politique actuel, notamment l’effacement du clivage gauche droite, de l’affaiblissement historique de la gauche et des organisations syndicales en tentant d’isoler la principale d’entre elles la CGT. Si l’heure est à la riposte et à la résistance, elle est aussi à la reconstruction d’une alternative, de mobilisations larges, de majorités populaires et donc de travailler aux conditions du rassemblement du monde du travail et de la création.

Sébastien Laborde secrétaire départemental du PCF 33 et membre du Conseil national

Les Nouvelles 20 juillet 2017 • 3

FÊTE DE L’HUMANITÉ PARIS

3 jours et mille lieux pour faire la fête, se cultiver et échanger Véritable cité éphémère, culturelle et populaire, la Fête de l’Humanité s’installe pour 3 jours, chaque année, le deuxième week-end de septembre, en plein cœur du parc de la Courneuve, à deux pas de Paris… Un rendez-vous festif, culturel, politique, sans pareil.

Que l’on ait 5, 20, 50 ans ou plus, que l’on vienne en groupe d’amis, en couple ou en famille, que l’on soit militant ou non, novice ou habitué, la Fête recèle un faisceau de surprises et d’émotions musicales, politiques, artistiques, littéraires, gastronomiques…

Parmi les nombreux espaces thématiques ou géographiques, l’espace girondin est réputé pour son restaurant, son bar à vin, son espace gourmand, sa convivialité et le plaisir d’y échanger.

Voici un aperçu de la programmation musicale sur les différentes scènes et les informations pour participer à la vie de l’espace girondin. Le programme des débats sera publié à la reprise fin août.

La Fête de l’Humanité 2016 en quelques chiffres 81 ans 50 hectares 59 concerts 85 débats 10 expositions 16 films 12 spectacles 11 disciplines sportives 10 km de course à pied

631 intervenants 80 pays participants = 225h de

programmation culturelle

+ 430 stands en fête 1 grande roue & des attractions foraines

35 € le pass 3 jours

(25 € en prévente auprès du PCF)

À la fête de l’Humanité, on trouve aussi…

L’Agora de l’Humanité

C’est à l’Agora que se déroulent les débats les plus brûlants qui mettent aux prises personnalités politiques, syndicalistes, intellectuels, artistes pour défricher les sujets de la rentrée.

Elle est la vitrine de ce que sont l’Humanité et l’Humanité-Dimanche, l’écrin des rencontres animées par leurs rédactions, une véritable place publique où échangent personnalités, journalistes et public.

Le Village du monde

Il est possible de voyager d’un pays à un autre en un seul et même territoire, le village du monde. Un espace dans la fête où les continents s’entremêlent, sans frontières, dans une ambiance de tolérance, de respect et de paix. On parle, on rit, on débat, on danse ensemble, en communion.

Village du livre

Il présente des livres sur 3500 m2, rassemble 250 auteurs, quelques dizaines de maison d’éditions et une librairie. Débats, lectures, expositions sont au programme.

vous proposera des avant-premières, des documentaires, des films d’archives et les sorties de l’année.

Le forum social

Militants syndicaux, ouvriers ou ingénieurs, militants associatifs, élus locaux et nationaux, entrepreneurs, artistes et créateurs se donnent rendez-vous au Forum social pour se rencontrer et débattre, dans une atmosphère conviviale et respectueuse. C’est également le lieu où peuvent s’exprimer les acteurs et actrices des mouvements sociaux et chercher un moyen de repenser notre modèle social.

Mais aussi des Arts vivants, un espace Enfance, Numérique, Tourisme, un village du sport, de l’Économie sociale et solidaire et plus de 450 stands venus de France et du monde entier pour faire vivre cet événement.

Ils sont, depuis 8 décennies que la Fête existe, les organes vitaux de celle-ci, ils la construisent, la font vivre, repartent chaque année pour mieux revenir, et ce de génération en génération !

Un espace cinéma

Films et documentaires sont projetés toute la journée, sur un grand écran dans une salle d’environ 300 places.

Pour sa troisième édition, l’espace 4 • Les Nouvelles 20 juillet 2017

Programme musical

Tout au long de l’été, tenez-vous informés avec le site de la Fête :

fête.humanite.fr

GRANDE SCÈNE PETITE SCÈNE VENDREDI Jahneration Flavia Coelho Gojira « L’âge d’or du rap français » avec Assassin, Arsenik, Ménélik, Sages Po, Busta Flex, Nuttea, Stomy Bugsy, Passi, Neg’Marrons, Xmen, Feder

HK (projet l’Empire de papier) Karpatt Sidi Wacho (avec Saïdou exMinistère des Affaires Populaires)

Gavin James Un air deux familles

(Les hurlements d’Leo & les Ogres de Barback)

Dub Inc S-Crew Trust Iggy Pop DIMANCHE Yvan le bolloc’h et ma guitare s’appelle reviens Les sœurs Berthollet Renaud

Cyril Mokaïesh (Chanson,

France)

Santiago (Rock psyché, France, Finaliste Grand Zebrock 2017) Trio Skyzo Phony (Rap, France)

ZEBROCK VENDREDI Bror Gunnar Jansson (Rock

SAMEDI

DIMANCHE

blues, Suède)

Lo’Jo (World, France) The Psychotic Monks (Rock, France, Lauréat Grand Zebrock 2014)

SAMEDI Corine (Disco pop, France) Storm Orchestra (Rock, Paris,

JAZZ HUM’AH VENDREDI 21h : « Lorsque s’allument les brasiers » Guevara dans le souffle de l’histoire.

Spectacle Musical de Mireille Rivat. Mireille Rivat/chanteuse et comédienne ; Roza Poivert, chanteuse et comédienne ; Alexis Berecz, comédien ; Olivier Hestin, claviers et percussions ; Eric Sauviat, guitariste.

SAMEDI

Lauréat Grand Zebrock 2017)

16h : Nefertiti Quartet

Gisèle Pape (Chanson électro-

Danses futuristes. Delphine Deau, piano ; Camille Maussion, sax ; Pedro Ferreira, contrebasse ; Pierre Demange, batterie.

poétique, France, Finaliste Grand Zebrock 2017)

JP Manova (Rap, France) Trio Skyzo Phony (Rap, France)

18h : L’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp.

Vincent Bertholet, contrebasse ; Jo Burke, violon ; Seth Bennett, contrebasse ; Anne Cardinaud,

- 15,16,17 SEPTEMBRE 2017 marimba ; Aida Diop, marimba ; Titi, guitare électrique ; Mathias Forge, trombone ; Guillaume Lantonnet, percussions ; Naomi Mabanda, violoncelle ; Liz Moscarola, violon ; Wilf Plum, batterie ; Florian – Saini, trombone ; Maël Salètes, guitare électrique ; Aby Vuillamy, violon alto.

20h : Das Kapital Kind of Red Hasse Poulsen, guitare ; Edward Perraud, batterie ; Daniel Erdmann, Sax.

DIMANCHE 16h : Leïla Martial, BAA BOX Leïla Martial, voix, claviers ; Eric Perez, batterie, électronique, basse vocale ; Pierre Tereygeol, guitare, voix Bringuebale

Pochat, sax ténor ; Christian Zamuner, basse, contrebasse ; Jacques Schoukroun, sax alto, soprano ; Philippe Salvy De Grimal, clavier.

SCÈNE 92 VENDREDI 20h : Yano Tët 22h : The Balkan Republic of Sound SAMEDI 13h : Affaire suivante 17h : Salamander, Pulp Project 19h30 : Deaf Wankers 22h : DJ Kiwistar

18h : La Bringuebale.

DIMANCHE

Jean-Yves Enouf, batterie ; Thierry Mettler, sax alto, ewi ; Jacques

14h : Sincères coïncidences

INFORMATIONS

Aux artisans de l’espace girondin

Comme chaque année, la fédération du PCF de la Gironde est présente sur la Fête de l’Humanité à travers l’espace qu’elle gère (spécialités gastronomiques du Sud-Ouest), d’intervenants dans les différents espaces thématiques, et par la participation de centaines de militants girondins qui font vivre cet événement unique.

Cette présence permet de faire vivre cet événement populaire, politiquement et financièrement,

en contribuant à la bataille pour que le journal l’Humanité existe.

L’espace girondin ne peut vivre que grâce à l’implication et l’engagement des militant-e-s, et ami-e-s, avec l’aide des sections, aussi sont-ils invités à s’inscrire dès à présent pour contribuer à la réussite de cette fête.

Quelques informations pratiques : Transport :

La fédération met à disposition des militants et amis de la Fête qui aident à l’espace girondin des transports et/ ou départs collectifs. Les horaires des départs et moyens de transport (train, covoiturage) sont décidés par le collectif en fonction des besoins de la Fédération et en fonction du nombre de places. Tout est fait pour répondre aux demandes du plus grand nombre.

Pour le train : des départs sont prévus dès le lundi matin pour commencer l’installation, puis le mercredi, le jeudi, vendredi et samedi (tôt) matin, le vendredi après-midi. Les retours sont prévus le dimanche soir et le lundi après-midi. Participation pour le transport : 20 € Hébergement et repas :

L’espace de la Gironde accueille 150 à 200 personnes. La fédération met à disposition des douches, des structures de couchage collectives (80 places, inscription obligatoire), des toilettes sèches. Un espace de restauration est géré par la section de Coutras. Participation : forfait de 21 euros, qui comprend la totalité des repas et petit-déjeuner.

Ces infrastructures sont à l’usage exclusif des militant-e-s et ami-e-s qui participent au fonctionnement de l’espace. Il est de la responsabilité de chacun de s’inscrire, d’amener son duvet et le cas échéant sa tente (plus petite possible, genre popup) et son couchage.

Les tentes et duvets et autres bagages peuvent être acheminés sur la Fête via les camions de matériel. Pour cela, ils sont à déposer à la fédération au plus tard le mercredi 6 septembre à 17h.

Inscriptions, renseignements :

Vous pouvez dès à présent, et sans tarder : - appeler Lisa au : 05 56 91 45 06 - envoyer un mail à : gironde.pcf@gmail.com VIGNETTES EN PRÉVENTE

Elles doivent être impérativement validées par internet Pour des questions de sécurité, le format et l'utilisation des vignettes a été modifié. Elles devront être obligatoirement activées via internet avant le jeudi 14 septembre à 23h59 pour accéder à la Fête.

Ces vignettes sont disponibles à la fédération du PCF, 15 rue Furtado à Bordeaux, pour ceux et celles qui œuvrent au stand, aucune vignette ne sera mise à disposition avec les billets de train, comme les années précédentes.

Montant : 25 € en prévente Règlement à faire à l'ordre du PCF 33

Les Nouvelles 20 juillet 2017 • 5

INTERNATIONAL CRISE HUMANITAIRE

14 JUILLET

300 000 Yéménites souffrent du choléra

Macron déroule le tapis rouge au nationaliste de la Maison-Blanche

La guerre menée par Riyad plonge le pays dans le chaos. La population doit faire face à une épidémie fulgurante dans l’indifférence générale.

Aux massacres de civils lors de « bavures » de l’armée saoudienne – appuyée par les États-Unis –, à l’horreur de la famine est venu s’ajouter le choléra. L’épidémie au Yémen a d’ores et déjà tué 1 600 personnes et contaminé 300 000 autres ; 7 000 nouveaux cas se déclareraient quotidiennement, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Les régions de Sanaa, Hodeïda, Hajja et Amran sont les plus touchées. Le conflit, qui déchire le pays depuis 2014, oppose les forces gouvernementales du président Abd Rabbo Mansour Hadi, repliées à Aden et soutenues par Riyad et sa coalition sunnite, aux rebelles chiites houthis qui ont pris le contrôle du Nord, dont la capitale, Sanaa.

Une économie privée de liquidités

L’insalubrité, l’absence d’accès à l’eau, la famine, les structures médicales débordées, le manque de médicaments et les déplacements massifs de populations ont favorisé la propagation éclair de la maladie. « L’effondrement des systèmes d’assainissement et d’approvisionnement en eau, les hôpitaux à peine fonctionnels et l’économie privée de liquidités font que 27,7 millions de Yéménites font face à une catastrophe humanitaire implacable », souligne Bismarck Swangin, responsable de la communication

pour l’Unicef au Yémen. À l’hôpital Al-Sabiine (Sanaa), les patients affluent au rythme d’au moins un par minute. Faute de capacité d’accueil, ils sont répartis dans des tentes ou, à même le sol, dans les couloirs. En outre, ajoute Bismarck Swangin, « les centres de santé ont cessé de fonctionner soit parce qu’ils ont été endommagés, soit parce qu’ils sont à court de carburant et de fournitures, ou encore parce que le personnel a fui ».

Côté responsabilités, Washington est bien placé

À plusieurs reprises, et en totale violation du droit, la coalition a bombardé des hôpitaux dont les coordonnées GPS avaient pourtant été fournies aux belligérants par les organisations humanitaires. En mai, les éboueurs, qui ne percevaient plus leur salaire, comme les salariés du public, se sont mis en grève, accélérant la propagation du choléra. Dans l’échelle des responsabilités, Washington est bien placé. Par leur blocus naval, les ÉtatsUnis paralysent les infrastructures du pays. À l’approche de la saison des pluies, l’ONU alerte sur le développement de la pandémie à un rythme « sans précédent ». L’Unicef chiffre ses besoins à 83 millions de dollars afin de stopper la propagation du choléra.

Le Haut-Commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) déplore pour sa part moins de 30 % de l’aide promise.

Lina Sankari, l’Humanité, 12/07/2017

CORÉE DU NORD

Moon Jae-in fait une offre de dialogue à Pyongyang À l’entêtement de Trump répond la souplesse de Moon Jae-in. Alors que la crise coréenne a atteint son acmé, avec le tir réussi d’un missile intercontinental par la Corée du Nord, le nouveau président sud-coréen a formulé, lundi dernier, une offre de dialogue à Pyongyang. Enfant de réfugiés ayant fui le Nord, le chef d’État a toujours de la famille de l’autre côté de la frontière. Sans doute son parcours explique-t-il ses appels à la réconciliation et sa prise de distance relative avec Washington qui a fait montre d’une impatience inégalée et répète

que toutes les options sont désormais sur la table. Ainsi, le ministère sudcoréen de la Défense a proposé une rencontre, vendredi, à Panmunjom, autrement appelé « le village de la trêve », situé à la frontière. Interrompue depuis décembre 2015, la proposition de dialogue ne comporte aucun préalable. Pour rassurer, Séoul assure ne pas viser « l’effondrement du Nord ou l’unification au travers d’une absorption du Nord », selon les propos de Cho Myoung-gyon, ministre sudcoréen de l’Unification.

TURQUIE

Erdogan enracine sa dictature Il y a un an, dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016, Recep Tayyip Erdogan échappait à une tentative de putsch attribuée au prédicateur islamiste Fethullah Gülen. Une purge sans précédent s’ensuivit dans l’ensemble de la société turque avec un lourd bilan : 100 000 fonctionnaires, dont 33 000 membres de l’éducation nationale, ont été limogés ; 7 600 soldats, dont des dizaines d’officiers suspendus ; 150 journalistes emprisonnés et 2 500 autres eux aussi suspendus. Le groupe parlementaire du parti de gauche à l’Assemblée, le HDP, a été dissous et 6 • Les Nouvelles 20 juillet 2017

ses leaders emprisonnés. Entre-temps, le « reis » a obtenu au forceps, au cours d’un référendum contesté, la présidentialisation du régime lui donnant les pleins pouvoirs. Le mois dernier, le chef de l’AKP franchissait même le Rubicon, envoyant pour la première fois un député de l’opposition historique kémaliste en prison. Les commémorations de ce week-end ont pris des allures de cérémonie solennelle à la gloire du nouveau sultan qui ose désigner cette date anniversaire de la tentative de putsch « journée de la démocratie et de la liberté ».

L’accueil réservé, un 14 juillet, à un Donald Trump prêt à jouer de la puissance militaire et à s’opposer au multilatéralisme pour recentrer le monde autour des intérêts états-uniens n’est pas qu’indigne, il est aussi le signe de terribles convergences.

Le président français s’emploie à faire passer la visite de Donald Trump comme un moyen d’éviter l’isolement d’un « précieux allié historique », voire de le « ramener dans le cercle international ». Mais ces efforts rhétoriques, destinés à amoindrir l’impact du choc suscité dans l’opinion par la décision de dérouler le tapis rouge au président nationaliste si contesté et controversé aux États-Unis même, cachent bien mal l’essentiel. Sur plusieurs grands dossiers du moment, les deux hommes affichent, si ce n’est dans la forme, du moins dans les faits, des convergences redoutables.

Donald Trump a décidé d’enclencher une nouvelle course aux armements en augmentant de quelque 9 % le budget militaire de l’hyperpuissance en 2018, alors que l’Oncle Sam dépense déjà autant en équipement et en soldats que les dix puissances militaires qui le suivent (Chine, Inde, France, Grande-Bretagne et Italie comprises). Il exerça en début d’année un chantage sur ses alliés de l’Otan, en

les menaçant de quitter l’Alliance. Il les accusa de comportement « déloyal » puisque, affirmait-il, ils bénéficieraient du « parapluie militaire » américain « sans en payer la facture ». Et il revendiqua une augmentation significative de leurs investissements militaires.

Emmanuel Macron fut alors le premier à répondre présent. Il annonça, de concert avec la chancelière Angela Merkel, un projet d’« Europe de la défense » présenté comme un moyen de resserrer les rangs d’une Europe menacée de dislocation après le Brexit.

Trump est exaucé. Un bond spectaculaire des dépenses militaires est programmé, Paris s’engageant par la voix d’Emmanuel Macron à porter les investissements dans « les capacités et l’industrie militaire » à 2 % de son PIB (contre 1,7 % aujourd’hui) d’ici au milieu de la prochaine décennie. Soit, à terme, une charge considérable pour les finances publiques qui va entraîner un manque, du même coup, pour les financements de projets européens de coopération et de solidarité. Pourtant plus indispensables que jamais pour qui entend vraiment sauver l’Europe. « Une diplomatie du deal »

Du côté de la Maison-Blanche, on présente sans ambages cette « montée en puissance historique de l’armée » (Donald Trump dans son discours

sur l’état de l’Union) comme une clé majeure pour « rendre sa grandeur à l’Amérique ». Aux yeux des oligarques de Wall Street, omniprésents au sein du gouvernement, elle constitue une variable d’ajustement essentielle pour la compétitivité des firmes états-uniennes. Autrement dit : un moyen de restaurer ou de conforter leur domination sur le marché globalisé. Cette détermination à user de la puissance militaire découle de ce que les stratèges nationalistes de la Maison Blanche appellent « une diplomatie du deal », destinée à transformer le cadre des règlements multilatéraux hérité de la Seconde Guerre mondiale, voire à s’y substituer. Ainsi une menace d’une gravité inédite se profile-t-elle sur la paix.

Du côté de l’Élysée, on cherche, selon une tradition malheureusement bien établie au sein des exécutifs français successifs, à installer la France, puissance nucléaire, dans un rôle de lieutenant régional majeur du monde occidental au sein de l’Otan.

En espérant des retombées politiques et économiques favorables. Même si l’on prend soin d’instrumentaliser la déflagration provoquée par les attentats djihadistes pour masquer cette volonté derrière les besoins de la « lutte antiterroriste ». Au mépris de l’avis de l’immense majorité des spécialistes, pour qui les instruments les plus efficaces en la matière ne résident pas dans l’acquisition d’arsenaux de mort chers et sophistiqués, mais bien davantage dans le renseignement et la prévention des phénomènes intégristes et sectaires. Comme dans les moyens qu’il conviendrait de déployer pour résorber partout ces hideuses poches de misère et d’exclusion desquelles suinte le fanatisme. (…)

Bruno Odent, l’Humanité, 13/07/17

VENEZUELA

Insurrection de droite contre la Constituante À la suite de sa consultation militante de dimanche 16 juillet, qui n’a pourtant aucune valeur juridique, l’opposition entend renforcer sa stratégie à hauts risques contre le gouvernement.

Caracas, 16 juillet. Des électeurs patientent devant un bureau de vote, lors de la journée de test organisée par le conseil national électoral, avant le scrutin de la Constituante du 30 juillet. Federico Parra/AFP. À la suite de sa consultation militante de dimanche, qui n’a pourtant aucune valeur juridique, l’opposition entend renforcer sa stratégie à hauts risques contre le gouvernement.

La polarisation ne connaît pas de trêve au Venezuela. La journée de dimanche en a été une inquiétante démonstration avec la tenue de deux consultations. La première, officielle, promue par le Conseil national électoral, avait pour but de tester les bureaux de vote avant l’élection d’une Consti-

tuante le 30 juillet, était présentée par le président, Nicolas Maduro, comme une issue à la crise économique et politique que connaît le pays. La seconde, militante, organisée et supervisée par l’hétéroclite coalition de la Mesa de la Unidad Democratica (Table d’unité démocratique – MUD), avait justement pour objectif de contrecarrer le processus constituant.

L’opposition entendait surtout montrer ses muscles afin de conforter sa stratégie d’isolement du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) et des structures de l’État où ce dernier est majoritaire. Les trois questions posées aux Vénézuéliens l’illustrent.

L’objectif premier est de rejeter la Constituante qui a vocation à remplacer l’Assemblée nationale dominée par la droite. Le deuxième est d’imposer, par tous les moyens, la tenue d’élections dites « libres ».

Enfin, le dernier consiste à jouer sur d’éventuelles dissensions au sein des forces armées, en leur demandant

de défendre l’actuelle Constitution.

Promue en 1999 par le président défunt Hugo Chavez et pourfendue à l’époque par l’opposition, cette dernière veut faire du Parlement le lieu exclusif des décisions politiques au mépris pourtant de l’actuel texte fondamental qui consacre cinq pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire, moral et électoral). Plus inquiétant encore, les principaux dirigeants de la MUD parlent désormais d’« heure zéro » que l’on peut qualifier de tournant dans leur politique insurrectionnelle visant à redoubler la pression dans les rues mais également dans les institutions qu’ils contrôlent. Le but est de renverser le président, Nicolas Maduro, avant que n’expire son mandat en 2018. Cette tactique est à l’origine de violences qui ont fait au moins 100 morts et plus de 1 000 blessés depuis le mois d’avril. avec l’article de Cathy Dos Santos, l’Humanité du 18/07/2017

PCF ANGERS 25-26-27 AOÛT

LAMOTHE MONTRAVEL

54e grande fête populaire

Université d’été 2017 du PCF

Mardi 15 août, au Parc de la Gare à Lamothe-Montravel organisée par le Parti communiste Français. Toute la journée : vide-grenier Inscriptions : 05 53 27 54 99 (heures repas) ou 05 57 40 08 74. Animation musicale « Scarlett Déon », restauration rapide, buvette, animations, bouquinerie, jeu enfant 11h : Débat « loi travail » 12h : Vin d’honneur 12h30 : Repas gastronomique 15h : Orchestre de Dominique Tamisier 16h30 : Débat avec les représentants de la Dordogne et de la Gironde du PCF « Reconstruire une alternative de progrès » 21h : BAL avec l’orchestre NEPTUNE

Programme complet sur : pcf.fr Vendredi

13h. Discours d’ouverture avec Guillaume Roubaud-Quashie.

14h-15h25.

- Évasion fiscale : le combat continue ?

- Dante - Lieux de pouvoir : où se prennent les décisions ?

- Prendre la parole en public - Les plantes génétiquement modifiées menacent-elles la biodiversité ?

- Réflexions stratégiques communistes : Lénine.

- La protection sociale selon Macron - La résistible trumpisation des États-Unis.

- Utiliser les réseaux sociaux en communiste.

15h30-16h55 - La jeunesse : première force d’opposition à Macron.

- Lord Byron.

- Femmes dans la ville.

- Faire une vidéo : entre politique…

- Pour une conférence d’Helsinki du XXIe siècle : un grand projet de paix paneuropéen.

- Partis et mouvements : approche historique.

- Le mal-logement n’est pas une fatalité.

17h-18h25 - Par Jupiter ! La France macronisée ?

- Réseaux sociaux : initiation pratique.

- Stratégies de transformation sociale en Europe : la Belgique.

- Georges Politzer : quel héritage, 75 ans après sa mort ?

- Le piège de l’auto-entrepreneuriat.

- Faire une vidéo : … et technique.

- Servage, domination et résistances.

- Que faire des complémentaires ?

- Le Capital, 150 ans après : approche philosophique.

PCF – SECTION HAUTE LANDE

- Réseaux sociaux : initiation pratique.

Samedi

9h-10h25 - Retour sur les législatives : le cas de la Seine-Maritime.

- Prendre la parole en public.

- L’urgence industrielle : pour un autre mode de développement.

- Le projet populiste de Chantal Mouffe.

- 1917.

- Coopératives de travail, formes de pensée et pratique politique.

10h30-11h55 Allocution de Pierre Laurent.

13h30-14h55 - Quel avenir pour l’accord de Paris ? .

- Les communistes ont-ils une politique culturelle ?

- La société civile : une révolution ?

- Un tract efficace.

- Retour sur la séquence électorale de 2017.

- Le Labour de Corbyn.

- Repenser les finalités des entreprises.

15h-16h25 - Et maintenant, M. le président ?

- Les ruraux et l’extrême droite.

- La transformation numérique du PCF. - 1917 et nous.

- Stratégies de transformation sociale en Europe : l’Espagne.

- L’école selon Macron.

- La Russie entre peurs et défis.

16h30-17h55 - Populisme ?

- Le Capital, 150 ans après : approche économique.

- Les transformations de la communication du PCF. - Comment définir nous-mêmes la valeur de notre production ? Atelier

type Nuit Debout.

- Réflexions stratégiques communistes : le programme commun.

- La retraite selon Macron et ses alternatives.

- Élections 2017 : le premier regard des enquêtes.

18h-19h25 - Connaissez-vous La Marseillaise ?

- Conquérir l’égalité professionnelle Femme-Homme.

- Formations de base des communistes : échange exploratoire.

- Le droit à l’énergie : un combat juste et possible ?

- Stratégie de dépassement du capitalisme : aujourd’hui.

- Migrations au féminin.

- La fabrique du musulman.

- Prendre le pouvoir sur l’argent Dimanche

La fête de la ruralité fait son forum La fête de la ruralité 2017 se transforme en forum citoyen. Le projet de loi travail XXL du Gouvernement remet en cause les acquis sociaux et précarise le monde du travail, en particulier les jeunes. Et il n’est pas la solution pour lutter contre le chômage. Alors, mobilisons nous et écrivons le code du travail du XXIe siècle. Samedi 2 septembre 2017 au lieu dit Lassus à Saint-Symphorien (chez Raymond Lagardère) 10h30 : Forum citoyen, « Le code du travail pour le XXIe siècle, c’est notre affaire. Imaginons-le et écrivons-le ensemble ! » en présence de représentants d’organisations de jeunes, de syndicalistes, de salariés, d’élus locaux, d’universitaires, de responsables politiques…

12H30 : apéritif, repas champêtre citoyen et solidaire 14h : ambiance musicale, librairie, rencontre avec des animateurs d’associations…

Inscriptions auprès de : Guy Bordenave : 05 56 25 30 50 ; Julien Ruiz : 06 83 59 90 79 ; Raymond Lagardère 05 56 25 73 33.

PCF BASSIN ARCACHON VAL DE L’EYRE

Agenda La Section Bassin Arcachon Val de l’Eyre organise : - une AG de section, le vendredi 1er septembre à 18h (suivi d’un apéro) dans ses locaux ; La Fête, qui a dû être annulée, est reportée fin septembre-début octobre et aura lieu dans une salle appropriée à la saison.

9h-10h25 - José Balmes, peintre, communiste, chilien.

- L’agriculture au défi de la transition écologique.

- Prendre la parole en public.

- Pour une République de la non domination.

- Intelligence artificielle et emploi.

10h30-12h - Loi travail XXL : non, c’est non !

- Lire le paysage.

- Le peuple français est-il de plus en plus xénophobe ?

- Communiquer avec la presse.

- Marchais, 20 ans après.

- Réflexions stratégiques communistes : la mutation.

Programme élaboré avec l’apport de la Fondation Gabriel-Péri, du LEM, d’Espaces-Marx, du MJCF et de tous les secteurs de travail du PCF, ainsi que de la Revue du Projet, Économie et Politique, la Pensée et Progressistes.

Tout versement par chèque ouvre droit à une réduction fiscale de 66% du montant versé. (chèque à l’ordre de ADF PCF 33). Les ressources financières du Parti communiste sont transparentes. Votre don, aussi modeste soit-il, contribuera effica- cement à la démocratie, à l’expression et la prise d’initiative du Parti communiste. Cet ensemble sont les éléments majeurs pour continuer notre combat dans l’ambition d’une gauche forte et alternative. La fédération de la Gironde du PCF, lance une souscription afin de mener nos prochaines échéances politiques, notre objectif est de 70 000 euros.

ILS ONT DONNÉ 510 € : Mme MOISON Françoise, Gradignan ; M. QUERBES Jean, La Teste ; M. CHRISTIANY Daniel, St-Jean-d’Illac ; Mme VASQUEZ Erika, Le Haillan ; M. CAZENAVE Pierre, Mérignac ; Mme TEXIER Christine, Bègles Les Nouvelles 20 juillet 2017 • 7

CULTURE & SOLIDARITÉ UZESTE

28e édition pour la CGT Cette année, la CGT a choisi de donner une dimension internationale à sa présence à la 40e Hestejada de las arts : « Les enjeux posés par le libéralisme nécessitent des solidarités, des coopérations indispensables sur tous les continents.

Plusieurs débats seront ainsi proposés à partir de films qui traitent de ces sujets en présence de leurs réalisatrices et réalisateurs. Les enjeux du transport et donc de l’environnement dans notre région seront également traités ainsi que les nécessaires mobilisations à construire ensemble. » Samedi 12 août à Uzeste

12h - cabane CGT : apéro info. Présentation du Lyannaj (lien en créole) Martinique-Uzeste. Luther François, Juliette Éloi-Blèzes, Nicole OzierLafontaine (association Nomad) Bernard Lubat, Fabrice Vieira (association Uzeste Musical).

14h - départ cabane de la CGT : balade environnementale, randonnée citoyenne en forêt organisée par le Groupement Forestier Uzestois. État des lieux à travers les chemins ancestraux communaux.

15h - cabane CGT : manifeste « Que viva la Chevolution ». Conférence de Jean Ortiz d’après son livre « Vive le Che ! » (préface de Serge Pey) avec des chansons de Che Guevara interprétées par Thomas Jimez (du groupe El Comunero). Jean Ortiz est maître de conférences, syndicaliste et militant politique.

19h - cabane CGT : apéro stylo.

GFEN mène le crayon Dimanche 13 août à Uzeste

10h - salle des fêtes : projection du film L’or du Faso de Dragoss Ouedraogo et Lila Chouli.

12h - cabane CGT : apéro info débat - C’est quoi c’est qui le monde du travail ? Alain Delmas (responsable syndical) Bernard Lubat (responsable musical), Fabrice Vieira (responsable général).

20h - cabane CGT : apéro à propos GFEN et Antoine Chao et les jeunesses « mosiciennes » d’Uzeste.

Lundi 14 août - Uzeste

10h - parc de la collégiale : 40 ans d’histoire de compagnons en compagnie avec artistes associés, CGT, GFEN, Parti collectif, Radio UZ, Uzeste Musical et Cie Lubat …

12h cabane CGT : apéro tempo.

Les tambours du bourg

14h - salle des fêtes : projection du film La colère dans le vent avec la présence de sa réalisatrice Amina Weira. Ce film retrace la situation d’Arlitt au Niger au travers de l’extraction d’uranium par AREVA. Scandale humanitaire, social et environnemental. Ce film convoque la responsabilité des multinationales dans le pillage des richesses du continent Africain.

Mardi 15 août - Uzeste et Pompéjac UZESTE

10h - cabane CGT : « Continent Africain : la honte des multinationales ». Débat à partir de la projection des films de Dragoss Ouedraogo, Lila Chouli et d’Amina Weira : Rôle des multinationales, comment construire des solidarités internationales pour combattre un système qui pille, tue et condamne des continents à la pauvreté et à la guerre.

12h cabane CGT : apéro mots à mots. Contes et histoires… de partout et de toujours, de et par René Martinez.

POMPÉJAC

17h30 - salle des fêtes : conférence de l’astrophysicien, Jean-Pierre Bibring, animée par Marcel Trillat. « L’Univers en révolutions ! Alors qu’avec Rosetta et Philae s’achève la première ère de l’exploration spatiale du système solaire, des certitudes, des paradigmes fondamentaux sont violemment bousculés. (…) La Terre apparait extraordinairement singulière. Quels sont les processus responsables de ces évolutions distinctes ? À quelle échelle, dans l’espace et le temps, est la Terre unique, et la vie qu’elle porte ? Sommesnous bien seuls dans l’Univers ? En quoi l’ homme contribue-t-il à son évolution ? (…) » Jean- Pierre Bibring.

21h30 - Prairie municipale : « Sous les étoiles exactement ». Cirque, musique, astrophysique, pyrotechnique et voie lactée… Jean-Pierre Bibring (astrophysicien), Cie Lubat (musique), Cie Pyr’Ozié (pyrotechnie), SCRIME (électro-acoustique).

Sous les étoiles exactement, l’espace infini des rêves éveillés, art et sciences entremêlés à l’œuvre.

Mercredi 16 août - Uzeste

10h - salle des fêtes : Projection du film de Gilles Balbastre : Transports de marchandises changeons d’Ère. Organisé en collaboration avec le CE des cheminots.

11h - cabane CGT : suite à la pro-

jection nous poursuivrons le débat avec Gilles Balbastre, sur les enjeux du transport en France et en Nouvelle aquitaine. Au delà du constat quelles propositions mettre en œuvre pour répondre aux besoins, avec le CERESNA (Centre d’études et de recherches Économiques et Sociales en Nouvelle Aquitaine) qui pilote aujourd’hui « le chantier du transport en Nouvelle Aquitaine », Olivier Sorce secteur CGT cheminot.

12h - cabane CGT : apéro… Bellya la via Nenetto, Polo Athanase et Alys Varasse mènent le chant bélé.

20h cabane CGT : apéro dingo. Le chalbal loupé Jeudi 17 août – Uzeste

11h - salle des fêtes : projection du film À chacun sa bonne avec la présence de son réalisateur, Maher Abi Samra. Ce film documentaire a été primé lors du festival international « Filmer le travail ». Le travail des domestiques représente un réel marché au Liban, segmenté selon les origines nationales et ethniques des travailleuses, qui transforme l’employeur libanais en maître et la travailleuse en sa propriété.

11h - cabane CGT : conférence débat « État des lieux urgence festivals en France » (texte Fabien Barontini), Fabien Barontini, Luther François, Alfred Varasse, François Corneloup, parti Collectif, Bernard Lubat, Fabrice Vieira, André Minvielle.

12h - cabane CGT : apéro dodo.

Silence, si bémol, silence, simagrée, Silence sans conscience est la ruine de la science.

20h - cabane CGT : apéro techno jazz augmenté : aristochats et machines. Improvisations machiniques avec Marc Chemillier (ordinateur), les invités spéciaux CK Zana-Rotsy (guitare, chant), Yves Chaudouët (textes, percussions) et plein d’autres invités surprise.

Vendredi 18 août - Uzeste

10h - Cabane CGT : « Les réalités vécues par les femmes dans le monde. Focus sur le travail domestique : l’invisibilité, l’esclavage. » Débat proposé par la CGT, la maison des femmes de Bordeaux et Uzeste Musical. Le travail domestique est invisible, il n’est remarqué que quand il n’est pas fait. Mais il y a plus invisible que le travail invisible : la personne qui l’effectue. Ce sont ANNONCES LÉGALES CO-GÉRANCE

Concym Facility SARL au capital de 1 000 € Siège social : 29 rue Francis Garnier 33000 Bordeaux Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest S.A.S. au capital de 37 000 euros Associés (à parts égales) : L. Chollon, F. Mellier, S. Laborde Directeur de la publication : Frédéric Mellier Abonnement 1 an : 25 euros. Abonnement de soutien : 40 euros Rédaction, composition, impression : S.A.S. Les Nouvelles de Bordeaux et du Sud-Ouest 15, rue Furtado - 33800 BORDEAUX Tél. 05 56 91 45 06 - Fax 05 56 92 61 01 - Annonces légales : annonces@nbso.fr Comptabilité : compta@nbso.fr - Redaction/Proposition d’article : redaction@nbso.fr @nvlbx Les nouvelles de bordeaux nbso.fr Commission paritaire de presse : 0118 C 85932

8 • Les Nouvelles 20 juillet 2017

824 850 481 RCS Bordeaux Par décision de l’AGE en date du 02/02/2017, il a été nommé en date du 26/06/2017 en qualité de Co gérant : M. TOUAHRIA Yahia demeurant chez M. CAMIAD Jean-Luc 04, rue de Rigoulet 33000 Bordeaux Pour avis,

en majorité des femmes. Elles sont nombreuses à subir les violences, l’esclavagisme, l’isolement, imposés derrière des portes closes. Comment s’organisent-elles pour rester debout, acquérir une visibilité, gagner des droits, exister dans la dignité ? Avec : le réalisateur Libanais Maher Abi Samra ; Asmanou Bah Doukouré, de Guinée Conakry, présidente du réseau Africain des travailleuses domestiques (CSI), militante reconnue des droits des femmes, syndicaliste ; Andréa Oliva, enseignante en sciences sociales à l’université de Buenos-Aires, syndicaliste, collaboratrice du Musée des femmes de Buenos Aires ; Lydie Delmas co-présidente de la Maison des femmes de Bordeaux, membre du Collectif Femmes-Mixité du Comité Régional CGT Aquitaine dont est responsable Véronique Gambard qui animera ce débat.

12h - cabane CGT : apéro Gros mots par le GFEN 20h - cabane CGT : apéro fandango. Le Peuple étincelle

Samedi 19 août – Uzeste

10h - cabane CGT : Conférence débat « Comment penser ensemble les résistances ? ». Comment chercheurs, artistes, doctorants et syndicalistes doivent aller plus loin dans la mise en œuvre de convergences concrètes. Les enjeux des ordonnances sur la loi travail vont impacter l’ensemble de la société, comment pouvons-nous ouvrir des espaces communs de créations et d’actions ?

Gérard Noiriel, Fabien Grangeon, Julie Denoël, les jeunes d’Uzeste, des jeunes syndiqués, Aurore Bourdenx, Marion Galy et Baptiste Delmas, Pascal Convert et des jeunes plasticiens, Valérie Paulet, Antoine Chao, Serge Le Glaunec, Véronique Gambard, Marc Chemillet, Cie Lubat, animé par Alain Delmas…

12h - parc de la Collégiale : apéro parano. Le débloc’note de Lubat 19h30 - cabane CGT : apéro Sourdo. Sortie d’ateliers des Tambours jazzcogne

UZEST

40e Hestejada de las arts Par Uzeste Musical visages villages des arts à l’oeuvre Du 11 au 19 août 2017 : 40e édition de la manifestivité poïelitique d’Occitanie océanique, fondée imaginée par les artistes oeuvriers créateurs de la Cie Lubat de Jazzcogne (chercheurs d’art à l’air libre) et organisée réalisée par l’association Uzeste Musical visages villages des arts à l’oeuvre (mine d’art à ciel ouvert).

Binôme épicentre de recherche – transartistique et multiculturelle – fondamentalement applicable : musique, théâtre, pyrotechnie, danse, conte, sciences, philosophie, histoire, concerts, spectacles, performances, projections, conférences, débats, socratiques, apéro, swings, artifice, opéra, jazzbals.

En savoir plus : www.uzeste.org